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La Ruine des USA - Le Jeu des Dominos

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Message par Her Lun 1 Aoû - 9:38

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Dette des USA : nouveau projet d'accord rejeté
lundi 01 août 2011

Le sénateur démocrate Harry Reid présentait, hier, un énième plan de sauvetage du budget américain. Il a été recalé...
AFP
À la veille de la date butoir, fixée au 2 août, républicains et démocrates se disaient proches de parvenir à un compromis afin d'éviter une situation de défaut de paiement. Mais le Sénat a rejeté le plan démocrate.

C'était presque fait... Toute la journée, un accord semblait se profiler. Mais, hier soir, le Sénat américain a douché les espoirs : 49 voix pour le plan démocrate, présenté par Harry Reid, alors que 60 auraient été nécessaires.
Samedi, la Chambre des représentants, dominée par les républicains, avait déjà rejeté le plan démocrate par 246 voix contre 173. « Notre pays ne sera pas en défaut de paiement mardi 2 août, cela n'arrivera pas », avait pourtant affirmé, hier, le leader des républicains au Sénat, Mitch McConnell.

14 300 milliards de dollars !

Un calendrier a bien été discuté par les deux camps, avec un relèvement du plafond de la dette de l'État fédéral valable jusqu'en 2012 selon les républicains, 2013 selon un conseiller du président Obama. Le Congrès doit en effet voter une nouvelle hausse de ce plafond, dépassé depuis mai et aujourd'hui établi à 14 300 milliards de dollars.

Autre point discuté hier, un plan de réduction des dépenses de 1 000 milliards de dollars sur dix ans. Une commission bipartite du Congrès a été évoquée pour définir des mesures supplémentaires. Au total, 3 000 milliards de dollars d'économie sont visés. Une nécessité pour endiguer une dette atteignant 100 % du PIB.

Pour sortir de cette spirale, les démocrates acceptent de baisser les dépenses, mais veulent aussi accroître la taxation des plus riches. Hors de question pour les républicains. Parmi eux, les plus modérés sont sous la pression des élus issus du mouvement des Tea Parties, virulents adversaires de l'impôt. Le nombre de républicains ouverts à un compromis reste insuffisant. Hier, ils dénonçaient encore le peu d'empressement des démocrates à tailler dans les programmes sociaux.

Le président Obama est à nouveau intervenu dans le débat ce week-end. La Maison-Blanche a assuré réfléchir à des plans d'urgence, « une très, très mauvaise solution », en cas d'échec des négociations.

Faute d'accord, les fonctionnaires de l'État fédéral pourraient être mis au chômage technique, des retraités privés de pension, et certains services publics fermés. Même les soldats se sont inquiétés, ce week-end, du versement de leurs soldes. Un blocage, limité à quelques jours, serait surmontable estiment les économistes. Mais un défaut de paiement, même temporaire, pourrait renchérir les futurs emprunts de l'État fédéral, des États fédérés et des collectivités locales.

Les États-Unis restent néanmoins la première puissance économique. Agences de notations et marchés financiers les estiment capables de rembourser leurs créanciers. La Chine, premier détenteur de dette américaine avec 1 100 milliards de dollars d'obligation, s'est toutefois ouvertement inquiétée de la situation la semaine dernière.

D'autant qu'au rythme actuel, la croissance serait de 0,8 % en 2011. Insuffisant pour créer des emplois, de la consommation et dégager des recettes fiscales. Au-delà de cette crise, c'est la confiance dans la traditionnelle capacité de rebond de l'économie américaine qui devient moins évidente.

Marc DANIEL.
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Message par Her Lun 1 Aoû - 12:45

http://www.europe1.fr/International/Dette-americaine-les-republicains-gagnants-Bouzou-651017/

Dette américaine : les républicains gagnants (Bouzou)

Par Europe1.fr
Publié le 1 août 2011 à 07h41
Mis à jour le 1 août 2011 à 07h45

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"Ce qui était en train de se jouer, c’est vraiment la stabilité de la sphère économique mondiale", a analysé lundi l’économiste français Nicolas Bouzou sur Europe 1 alors que Barack Obama a annoncé dans la nuit un compromis sur la dette américaine . "L’accord va permettre au Trésor de s’endetter pour honorer ses engagements, cela va permettre à l’économie américaine de fonctionner à peu près normalement ces prochains mois", a aussi estimé Nicolas Bouzou.

D’après le directeur du cabinet d’analyse et de prévisions économiques Asterès, sur le plan politique, ce sont clairement les républicains qui ont gagné : "les républicains demandaient un plan de restructuration de l’Etat américain extrêmement drastique sans aucune augmentation d’impôt mais avec des efforts très importants sur la dépense publique. Or la dépense publique, elle, augmente beaucoup aux Etats-Unis notamment en raison des réformes d’Obama donc finalement ce que les Américains demandent à Obama c’est de défaire la politique qu’il a mené ces dernières années", a t-il déclaré.

"Il faut bien comprendre que théoriquement les Etats-Unis avaient une capacité d’endettement mais légalement, constitutionnellement, le Trésor américain n’avait plus le droit de s’endetter et donc risquait de se trouver en situation de paiement c'est-à-dire de ne plus pouvoir payer les fonctionnaires, les soldats et honorer ses engagements de manière générale", a t-il expliqué.
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Message par Her Lun 1 Aoû - 13:03

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/31/04016-20110731ARTFIG00038-dette-le-retour-de-la-maison-blanche-ramene-le-calme.php

ÉCONOMIE ÉCO-BOURSE Conjoncture
États-Unis : accord in extremis sur le plafond de la dette
Mots clés : Dette, Vote, États-Unis, Barack Obama

Par Guillaume Errard
Mis à jour le 01/08/2011 à 10:28 | publié le 31/07/2011 à 09:39 Réactions (254)

Après des semaines de négociations, le président américain a annoncé dimanche soir un accord de principe entre élus démocrates et républicains pour relever le plafond de la dette.
S'ABONNER au Figaro.fr
Les élus américains ont trouvé un accord pour relever le plafond de la dette de 2100 milliards de dollars, en contrepartie d'au moins 1000 milliards de coupes budgétaires. Le Congrès a 48 heures pour voter.

L'incertitude semble s'être enfin dissipée à Washington. Après de longues semaines de négociations, républicains et démocrates ont enfin annoncé avoir trouvé un accord pour relever le plafond de la dette américaine. Après un démenti dimanche dans l'après-midi, la Maison Blanche a confirmé dimanche soir (lundi matin heure de Paris) que le président Barack Obama et le Congrès étaient parvenus in extremis à s'entendre sur un déplafonnement de la dette de 2100 milliards de dollars. De quoi empêcher un défaut de paiement aux conséquences potentiellement catastrophiques pour l'économie mondiale, alors que les élus américains ne disposaient plus que de 48 heures avant la date butoir fixée par le Trésor.

Point important de cet accord de principe: le montant du relèvement permettra aux Etats-Unis de respecter le nouveau plafond et de pouvoir faire des emprunts jusqu'en 2013, soit après les élections présidentielles. Ce que souhaitait ardemment Barack Obama, pour éviter d'avoir à rouvrir ce dossier épineux dès l'année prochaine, en pleine campagne électorale.

Une première soumission au vote attendu dans la journée
Toutefois, le plan comporte encore quelques zones d'ombre. Peu de détails ont encore filtrés sur les mesures complémentaires pour réduire le déficit américain. Selon un responsable américain, l'accord prévoit une première réduction des dépenses de 1.000 milliards de dollars. Une commission spéciale bipartite du Congrès sera ensuite chargée de trouver (avant Thanksgiving, soit fin novembre) des baisses de dépenses supplémentaires de 1500 milliards de dollars. Ces chiffres sont toutefois loin de ceux exigés par l'agence de notation Standard & Poor's. Cette dernière s'est exprimée pour un plan de 4.000 milliards de dollars sur 10-12 ans, menaçant de dégrader à moyen terme la note américaine «AAA» si son conseil n'était pas suivi.

Par ailleurs, le plan ne prévoirait aucune hausse d'impôts sous aucune forme, ce qui risque de mal passer sur la gauche du parti démocrate. Dans le cas où aucun accord n'interviendrait sur des réductions budgétaires supplémentaires, un mécanisme contraignant se mettrait en place, imposant automatiquement un certain nombre de coupes, y compris pour la défense et le programme de santé Medicare pour les personnes âgées.

Un responsable de la Maison Blanche a néanmoins indiqué que la Sécurité sociale et Medicare, le programme de santé pour les plus âgés, ne seraient pas touchés par ces coupes automatiques. C'est d'ailleurs notamment sur ce point que les négociations avaient stagné ces derniers jours.

Si l'annonce de cet accord a redonné de l'air sur les marchés financiers, en particulier sur les places asiatiques, toujours faut-il que le Congrès valide par le vote cet accord de principe. Ici aussi, le timing est encore serré. Pour éviter définitivement tout défaut de paiement, l'accord devra être entériné avant mardi minuit (mercredi 16 heures à Paris). Le terrain d'entente trouvé par les deux parties devrait être soumis aux voix des deux chambres du Congrès dès ce lundi.


LIRE AUSSI :

» L'impact incalculable d'une perte du «AAA» américain
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Message par Her Mer 3 Aoû - 21:03

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/07/30/04016-20110730ARTFIG00286-apple-plus-riche-que-les-etats-unis.php

Apple a plus de liquidités que les États-Unis
Mots clés : Trésorerie, Dette, États-Unis, APPLE

Par Guillaume Errard
Mis à jour le 01/08/2011 à 10:34 | publié le 30/07/2011 à 16:15 Réactions (201)
S'ABONNER au Figaro.fr
Alors que les Etats-Unis sont embourbés dans une crise de la dette, le géant informatique américain, nouveau numéro un des smartphones, bénéficie d'une trésorerie de 75,8 milliards de dollars contre un peu plus de 73 milliards pour Washington.

La puissance financière semble clairement du côté des entreprises plutôt que des États. Illustration de l'état désastreux des finances américaines, le nouveau numéro un des smartphones, Apple, dispose de près de 76 milliards de dollars de liquidités et les États-Unis, de 73 milliards. Cette somme représente ce que la première puissance économique mondiale peut encore dépenser avant d'atteindre la limite de la dette fixée par les parlementaires américains (14.294 milliards de dollars).

Apple vient de réaliser un trimestre record avec des hausses de 125% de son bénéfice et de 82% de ses revenus. Avec une capitalisation boursière de 362 milliards de dollars, le groupe «à la pomme» s'affiche comme la deuxième plus riche entreprise du monde en Bourse derrière le pétrolier Exxon Mobil et ses 395 milliards de capitalisation boursière.

Alors que les républicains et les démocrates se déchirent de plusieurs semaines sur la question de la dette, les entreprises américaines assurent leurs arrières. «L'une des raisons pour lesquelles les entreprises mettent autant d'argent de côté est qu'elles veulent se mettre à l'abri financièrement face aux incertitudes entourant les finances américaines», affirme Laurie Simon Hodrick, professeur à l'université de Columbia. Et d'ajouter : «Tant que la menace d'un défaut de l'État américain persiste, les entreprises américaines auront tout intérêt à se financer de cette façon». Le trésor de guerre des entreprises américaines serait estimé à 1200 milliards de dollars.
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 8:57

http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/04/1140675-crise-le-pire-est-peut-etre-a-venir.html#xtor=EPR-1

PUBLIÉ LE 04/08/2011 08:08 | F.C.
Crise : le pire est peut-être à venir
économie


Crise : le pire est peut-être à venir
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Le relèvement du plafond de la dette des USA n'a pas rassuré les marchés. Ils se sont enfoncés dans le rouge hier, pliant sous le poids des mauvaises perspectives de l'économie américaine et des craintes d'une propagation de la crise de la dette en zone euro à l'Italie et l'Espagne.

L'accord du Congrès permettant aux USAde relever le plafond de leur dette et d'éloigner le spectre dudéfaut de paiement de la première économie mondiale n'a pas rassuré les marchés. Aussitôt l'agence de notation Moody's a assorti la note du pays d'une « perspective négative », ce qui signifie qu'il pourrait perdre à moyen terme son triple A, meilleure note possible. Et l'agence de notation chinoise Dagong l'a rétrogradé de A + à A. Les Etats-Unis ont échoué à désamorcer « la bombe de la dette », a jugé l'agence officielle Chine nouvelle. Or, la Chine est le principal créancier des Etats-Unis, devant le Japon.

« L'inquiétude à propos de la croissance américaine, occultée jusqu'à présent par les discussions sur sa dette, revient sur le devant de la scène », relève Takashi Ushio, gestionnaire de titres à Marusan Securities. Après une série de statistiques décevantes, faisant craindre à certains une récession de la première puissance mondiale au second semestre, les marchés attendaient hier avec fébrilité deux autres publications sur les services et sur l'emploi américains.

A New York, le Dow Jones a plongé entraînant dans sa chute les marchés asiatiques et européens. « Il faut remonter à octobre 2008, en pleine crise des subprimes, pour connaître une telle séquence de recul des indices américains », note Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC avant de noter qu'« un vent de panique » semble souffler sur les marchés financiers.

Les craintes de contagion s'accentuent en zone euro. Le regain de stress aggrave la situation des dettes souveraines et les rend plus difficiles à rembourser. Quinze jours après l'accord conclu à l'arrachée par les dirigeants européens, les outils mis en place se révèlent insuffisants. D'après les économistes, les capacités du Fonds de stabilité européen (FESF) seraient vite épuisées s'il devait voler au secours de l'Espagne pour prendre en charge ses besoins de financement des prochaines années. Le FESF peut seulement aider à calmer les tensions. Bruxelles demande que sa mise en place soit accélérée car le Fonds ne peut être autorisé à intervenir avant l'automne, le temps que son nouveau statut soit ratifié par les parlements nationaux alors que l'on sait déjà qu' il faut augmenter radicalement sa force de frappe.

«Nos moyens sont faibles»
Économiste, Marc Ivaldi est enseignant à TSE (Toulouse School of Economics).

L'accord au forceps du Congrès américain permettant de relever le plafond de la dette n'a visiblement pas calmé les craintes des investisseurs ...

Aux États-Unis, la situation est inédite. Obama n'a pas un leadership extraordinaire. Les Américains ont bâti un compromis qui n'est pas suffisant pour relancer la confiance. N'oublions pas que l'économie américaine vit sa plus longue stagnation depuis 1929. D'habitude, ça dure deux ans. On n'a toujours pas rattrapé la crise de 2008. Et les investisseurs ont d'autant plus peur qu'ils regardent du côté d'une économie mondiale dégradée avec une croissance qui va entrer en stagnation. ça fait sept jours que le Dow Jones baisse.

Faut-il craindre plus que jamais une implosion de la zone euro avec le risque qu'Italie et Espagne nous entraînent dans leur sillage ?

Non, je n'y crois pas. Mais il est clair que nos moyens sont faibles. On n'a aucun moyen de sauver une économie comme l'Italie si les taux d'intérêt augmentent comme en Grèce. Si l'Italie est incapable de rembourser sa dette, nous n'avons pas nous-mêmes la capacité à voler à son secours.

Quelles solutions pour l'Europe à court terme ?

Notre problème, à nous Européens, c'est qu'on a mis tous les pays dans le même sac en laissant croire qu'ils se ressemblaient tous. Or, que ce soit en Allemagne, en Italie, ou en Espagne, les économies divergent sur la valeur des différents biens. Il faudrait actuellement que les prix de l'Italie baissent, par exemple, par rapport à l'Allemagne. Avant, c'était plus simple : on pouvait recourir à la dévaluation, ce qui est impossible aujourd'hui puisqu'on est sur la même monnaie depuis le passage à l'euro. Alors, comment faire pour que l'Italie revoie la valeur de ses biens pour réduire sa dette ? En vérité, les économistes restent très perplexes car on ne connaît pas bien les marges de manœuvre.

L'Espagne et l'Italie entraînent la zone euro dans la tourmente
Les dettes souveraines italienne et espagnole subissent depuis deux jours une nouvelle attaque spéculative. Le rendement des obligations espagnoles à 10 ans a atteint 6,45% et celui des italiennes 6,25%, soit plus que le seuil critique de 6% préconisé par les opérateurs de marché. La situation de ces deux pays commence à ressembler à celles de la Grèce , du Portugal et de l'Irlande acculés à payer des taux vertigineux et contraints de solliciter l'aide de leurs partenaires européens et du FMI.

La situation de son pays est suffisemment préoccupante pour que le Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, retarde son départ en vacances afin de «surveiller de près les indicateurs économiques». A Rome, le ministre des Finances , Giulio Tremonti, a réuni hier le Comité pour la sauvegarde de la stabilité financière et a rencontré le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a qualifié de «grande source d'inquiétude» les tensions sur les marchés obligataires. Ces mouvements sont clairement injustifiés étant donné les fondamentaux économiques et budgétaires de ces deux Etats-membres, et les mesures qu'ils sont en train de prendre pour renforcer ces fondamentaux», a-t-il précisé, regrettant la vision de «court terme des agences de notation.

Le chiffre : 1 900
milliards > d'euros. C'est le montant de la dette italienne : 120% du PIB du pays.
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Message par Her Dim 14 Aoû - 12:30

http://www.libertepolitique.com/liberte-economique-et-solidarite/6972-la-crise-des-dettes-publiques

Décryptage

Économie
La crise des dettes publiques
13 Août 2011 | Jacques Bichot*
Fin juin 2011, j’écrivis pour le site Magistro un article intitulé : « Dettes publiques : le temps des pleurs est proche ». Aujourd’hui 11 août, quelques jours après que Moody’s ait ramené de AAA à AA+ la note du Trésor des Etats-Unis, le bureau des pleurs est grand ouvert et il ne désemplit pas. Que se passe-t-il au juste ? Pourquoi cette inquiétude, qui s’est traduite durant ces deux dernières semaines par une baisse d’environ 18 % des marchés boursiers occidentaux ?

Le système-Madoff

Partons de BernardMadoff et de son escroquerie dite « pyramidale »[1]. La société BernardL. MadoffInvestment Securities(BLMIS) empruntait, grâce à la complicité de différents établissements bancaires ou financiers gestionnaires d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)[2], en promettant des intérêts très attractifs. L’argent ainsi récolté avait plusieurs usages :

Une petite part servait à faire des placements ;
une plus grosse partie permettait de rémunérer(très confortablement) B.Madoff et (assez confortablement) ses adjoints ainsi que les organismes qui l’aidaient à placer ses dettes dans leurs OPCVM ;
les intérêts promis étaient payés rubis sur l’ongle grâce aux sommes qui lui arrivaient des épargnants ;
et les créanciers désireux d’être remboursés l’étaient également de façon parfaitement correcte, toujours grâce au flux d’épargne nouvelle.
La caractéristique principale du système Madoff réside dans la faiblesse des investissements et placements réalisés. Le bilan de BLMIS était fortement déséquilibré, avec un passif très supérieur à l’actif réel : cette société aurait dû être mise en faillite des années plus tôt qu’elle ne le fut, mais B.Madoff était parvenu à faire croire à ses emprunteurs qu’il réalisait des investissements très rentables, trop rentables pour qu’il soit prudent de les faire connaître, si bien que le trucage de sa comptabilité mit longtemps à être repéré. Sans doute certains prescripteurs de ses titres se doutaient-ils de quelque chose, mais les généreuses commissions qu’ils encaissaient les dissuadaient d’aller y regarder de plus près : comme dit le proverbe, « à cheval donné on ne regarde pas les dents »[3].

Les Etats-Madoff

Les Etats se comportent volontiers comme Bernard Madoff. Ils bénéficient pour ce faire d’un avantage sur les émules privés de Charles Ponzi, illustre prédécesseur de B. Madoff au début du XXème siècle : les Trésors publics n’ont pas à publier de bilan, si ce n’est de façon très confidentielle ; ils n’ont donc pas à truquer leurs comptes, sauf circonstances particulières, par exemple lorsque le gouvernement grec entendit faire entrer son pays dans la zone euro sans demander trop d’efforts à ses électeurs.

Concrètement, les Etats empruntent un peu pour investir (infrastructures, recherches) mais surtout pour payer une partie de leurs dépenses courantes, y compris les intérêts de la dette publique, et pour rembourser les emprunts qui arrivent à échéance. Exception faite des plus calamiteux d’entre eux, ils ont sur B. Madoff et ses semblables un sérieux avantage : ils ne sont pas obligés de soudoyer les intermédiaires qui « fourguent » leur papier à des organismes de placement collectif et d’assurance vie, car ceux-là sont très demandeurs. En revanche, les dirigeants d’un pays démocratique vivent sous la menace d’élections qui peuvent les faire passer du pouvoir à l’opposition : ils utilisent donc la technique Madoff pour soudoyer les électeurs en ne leur faisant pas payer l’intégralité du prix des systèmes d’Etat providence et des services publics qu’ils mettent à leur disposition.

Ces différences ne sont pas de nature à faire des emprunts d’Etat, dès lors qu’ils excèdent fortement les investissements publics, quelque chose de fondamentalement plus honnête que les emprunts de Bernard Madoff. Dans tous les cas, il y a émission de ce que Jacques Rueff appelait des « faux droits », c’est-à-dire des créances dont le montant nominal excède nettement la valeur des actifs qui en sont la contrepartie.

En France, l’ère madoffienne a succédé à l’ère gaullienne

J. Rueff fut le conseiller économique de Charles de Gaulle, et il voyait dans l’émission de faux droits l’une des malhonnêtetés les plus dangereuses pour « l’ordre social »[4] et ses bienfaits (la justice, la liberté, et l’efficacité économique) : sans doute cela explique-t-il que dès 1959 le « solde des opérations à caractère définitif », comme on disait alors, régulièrement déficitaire depuis la Libération, soit redevenu positif, et le soit resté 12 années sur les 16 de l’ère gaullienne (les présidences du Général et de Georges Pompidou). Comme le disait fort bien l’INSEE en 1990[5] : « De 1960 à 1974, le Trésor se désengage et le poids de la dette dans le PIB baisse. De 1975 à 1988, et surtout en 1981-1988 où les déficits deviennent chroniques, le Trésor se réengage, et le poids de la dette dans le PIB augmente à nouveau. »

Autrement dit, à l’ère gaullienne, marquée du point de vue des finances publiques par un souci efficace de rigueur et de vérité, a succédé en France une ère que l’on pourrait appeler « ponzienne » ou « madoffienne », selon que l’on préfère prendre une référence ancienne ou récente : depuis lors, les émissions de faux droits par l’Etat (au sens large, y compris l’Etat providence) n’ont plus cessé, même si elles ont connu un fort ralentissement de 1998 à 2001 puis en 2006. La différence entre les deux ères est d’autant plus forte que la dette implicite des régimes de retraite par répartition a explosé en 1982, lorsque la réforme des retraites du début de l’ère mitterrandienne a d’un seul coup créé une masse gigantesque de créances sur les générations montantes.

L’importance des retraites par répartition dans notre pays le différencie depuis cette époque d’un certain nombre d’autres pays, moins imprudents en la matière. Aux Etats-Unis, cette forme de retraites absorbe 6 à 7 % du PIB, moitié moins qu’en France. Or les retraites par répartition et la dette publique chassent, si l’on peut dire, sur le même terrain : celui des actifs et futurs actifs, qui devront payer durant les prochaines décennies tant les pensions que les intérêts de la dette publique.

La dette implicite relative aux pensions a pour contrepartie le capital humain, ou plus précisément ce qu’il est possible de réclamer au capital humain – aux travailleurs – au profit des retraités. Dans le cas français, cette dette implicite a atteint, voire dépassé, la contrepartie disponible. Il n’en va pas de même aux Etats-Unis, non plus qu’au Royaume-Uni et de manière générale dans les pays qui font plus de place aux retraites par capitalisation. Ces pays, ayant une dette de retraites moins lourde, peuvent supporter une dette publique plus lourde. La situation de l’Italie, de l’Espagne, de la Belgique et de la France, championnes de la retraite par répartition, est beaucoup moins confortable. Ayant déjà beaucoup « chargé » les générations montantes, ces pays ne peuvent pas se permettre de les charger encore davantage en laissant croître la dette publique. Les pays moins engagés dans la répartition, eux, ont une marge de manœuvre plus importante.

Des richesses en trompe-l’œil

La France n’est pas un cas isolé. Depuis les années 1970, la plupart des pays développés ont vu leurs Etats se comporter de manière analogue, certains (Japon, Italie, Belgique) avec nettement plus d’aplomb, et d’autres (Allemagne, Autriche, Pays-Bas) avec davantage de retenue. Le monde entier croule sous les dettes publiques qui ne correspondent à aucune richesse réelle. Les Etats promettent ainsi des revenus de placements sans qu’aient été mis en place les facteurs de production requis pour leur donner un contenu réel.

Chaque épargnant, dans la mesure où il détient (en général indirectement) des créances sur les Etats, peut se croire en possession d’une petite ou grosse fortune, tant qu’il lui est facile de trouver d’autres gogos à qui refiler le mistigri au moment où il le désire ; mais globalement l’ensemble des épargnants ne possède pas grand-chose : l’actif des Etats ne comporte pas des biens réels suffisants pour faire de leurs créances des vrais droits.

Une gigantesque bulle de faux droits s’est ainsi constituée, nourrie par l’épargne sans investissement résultant de la thésaurisation de la partie des revenus qui dépasse la production de biens et de services[6]. Cette bulle risque d’éclater comme une bulle de savon. Il suffit, comme dans le conte d’Andersen, qu’un petit enfant vienne à crier « l’Empereur est nu » pour que l’indécence de la situation, que l’on refusait de voir, saute aux yeux et fasse, en quelque sorte, sauter la banque. Le syndrome de Madoff pourrait à juste titre, dans le cas des Etats, être désigné comme « syndrome des habits de l’Empereur », en reprenant le titre de ce conte qui nous en dit très long sur la nature humaine.

Pourquoi a-t-on mis si longtemps à dire que l’Empereur est nu ?

A l’époque de Keynes un journal proposait à ses lecteurs le concours suivant : il publiait une centaine de photos de jeunes femmes, et demandait à ses lecteurs de désigner les 5 plus jolies. Avait gagné celui ou ceux dont le choix portait précisément sur les cinq beautés les plus souvent mentionnées dans l’ensemble des réponses. Keynes s’est servi de la comparaison avec ce jeu pour expliquer le fonctionnement des marchés boursiers : gagne l’investisseur qui choisit d’acheter, un peu avant eux, les titres que les autres intervenants vont le plus vouloir acquérir. Devinez ce que vont faire les autres, et vous gagnerez en bourse.

Cette explication se transpose aisément à la formation des portefeuilles de dettes publiques. Si les obligations et les bons du trésor américain sont très demandés, et si un investisseur pense que cela va continuer, il est rationnel pour lui d’en acquérir d’importantes quantités, car il est quasiment sûr de pouvoir les revendre un bon prix le jour où il le souhaitera. Cette très forte probabilité subjective de faire un placement sinon très rentable, du moins très sûr, est exprimée par des mots qui semblent affirmer une qualité intrinsèque de la dette américaine. Presque personne ne dit « les autres sont prêts à acheter de la dette américaine, donc je peux en engranger sans risque de ne pas trouver d’acheteur en cas de besoin » ; tout le monde dit « la dette américaine est un bon placement », ou encore « les titres du Trésor américain sont d’excellente qualité ». Dans le concours de beauté, on recherche non pas les filles intrinsèquement jolies, mais celles qui sont réputées jolies, celles que beaucoup de gens trouvent jolies ; simplement, on ne dit pas « les gens les trouvent jolies », on dit « elles sont jolies ». L’opinion majoritaire est désignée par des expressions qui réfèrent normalement à une vérité intrinsèque. Les faux droits se camouflent ainsi grâce à des abus de langage.

Un tel phénomène relève aussi de l’analyse du désir mimétique par René Girard : si un homme désire une femme, un autre homme la trouvera lui aussi désirable ; si un investisseur en vue achète tel titre, d’autres investisseurs vont vouloir l’acheter pareillement.

Or ce jeu de miroirs a une limite, parce que tout n’est pas subjectif. La réalité n’est pas seulement un reflet dans le regard d’autrui, elle existe ; c’est la raison pour laquelle un Raymond Boudon critique le relativisme, qui ramène tout à l’opinion : les faits sont têtus, ils se rappellent un jour ou l’autre au bon souvenir de ceux qui ne voulaient voir que les opinions.

Quand resurgit la valeur intrinsèque

En matière financière, les faits peuvent être approchés par ce que l’on appelle la valeur intrinsèque des entreprises et des organisations. Quand certains titres s’envolent à des niveaux très supérieurs à leur actif net et aux espoirs raisonnables que l’on peut placer dans une équipe pour développer l’activité de l’entreprise, un jour où l’autre quelqu’un dont la voix est audible dit « L’Empereur est nu », et la baudruche se dégonfle. Il en va de même, mutatis mutandis, pour la dette des Etats. Les titres du Trésor américain étaient considérés comme parfaitement sûrs, comme un placement « de père de famille » ; et voici qu’en examinant l’état de l’économie américaine, qui manque de compétitivité, et le fonctionnement de la démocratie américaine, où les factions politiques font passer leurs ambitions électorales avant la recherche du bien commun, une agence de notation découvre et dit que ce n’est pas vrai.

Quelle que soit la notoriété de Moody’s, son avertissement n’a pas, dans l’immédiat, créé de la panique sur le marché des bons et obligations du Trésor US. Il n’y a pas eu de cessation de paiement, 238 milliards de dollars de dette ont pu trouver preneur du jour au lendemain, le soulagement l’a emporté sur l’avertissement de Moody’s. Mais il ne s’agit que d’une étape dans la prise de conscience du fait que l’Empereur est nu. Pour l’instant, les membres de la haute finance internationale ont admis que la Grèce n’était pas solvable, qu’il fallait procéder à une banqueroute partielle – si possible en la déguisant – de manière à limiter les effets de contagion. Mais il est clair que les Etats-Unis, et divers pays européens, y compris la France, ne sont pas solvables. Les créances sur de nombreux Etats sont des faux droits, à des degrés divers. Un jour ou l’autre, ces créances se déprécieront, soit du fait de l’inflation qui en réduira le pouvoir d’achat et le poids dans le PIB, soit à la suite de banqueroutes partielles.

Il faudrait Churchill, nous avons Obama face auTea Party

Est-il encore possible d’éviter une telle issue ? Ce n’est pas certain. Le débat franco-français relatif à l’introduction dans la Constitution d’une « règle d’or » destinée à obliger les gouvernements successif à être sages ressemble assez aux difficultés qu’a rencontré le Président Obama pour obtenir un relèvement du plafond d’émission de titres du Trésor US et prendre des mesures permettant de diminuer rapidement un déficit qui représente actuellement environ 40 % du budget fédéral : le personnel politique ne veut pas dépasser ses querelles picrocholines.

Quand l’Europe était submergée par les armées d’un tyran national-socialiste, le Royaume-Uni disposait d’un résistant, capable de ne promettre que du sang, des larmes et de la sueur, et les citoyens ont été assez courageux pour lui donner les moyens d’organiser la résistance. Mais la montée des faux-droits n’a pas semble-t-il, à ce jour, suscité de vocation analogue parmi les personnalités en vue. Sauf à ce qu’une pucelle entende à nouveau des voix à Domrémy, dans l’ancien où le nouveau monde, il est probable que le pourrissement de la situation croîtra encore un certain temps avant que l’on s’attaque sérieusement au problème des faux droits.

Que faire ?

Si cependant surgissait un Churchill ou une Jeanne d’Arc, que pourrait lui conseiller l’économiste ? Il serait, disons-le tout net, fort embarrassé, car dans une économie mondialisée la marge dont dispose un gouvernement national, fut-il celui des Etats-Unis, est limitée.

Au niveau français nous devrions me semble-t-il prendre immédiatement des mesures relatives aux recettes, car il en est qui se prêtent assez bien à des augmentations rapides. Dans un article récent[7] j’ai suggéré le passage du taux normal de TVA à 20 %, mais on pourrait à titre provisoire aller un peu plus loin ; le passage du taux réduit de TVA de 5,5 % à 10 % ; une augmentation à peu près homothétique des quatre taux de l’impôt sur le revenu (mais l’effet sur les rentrées fiscales ne se produira que dans un an) ; et la suppression de l’exonération fiscale dont bénéficient les heures supplémentaires. On pourrait compléter cette liste par la mise en place de droits de douane, dans la mesure du possible. Côté social, la CSG pourrait être relevée d’un point, et les réductions de charges sociales sur les bas salaires pourraient faire l’objet d’une première révision à la baisse.

Côté dépenses, sont à cibler celles dont la compression n’entraîne pas de diminution d’activité : réduction provisoire de certains salaires et primes dans la fonction publique, et de certaines pensions ; moindre remboursement des soins relatifs aux affections de longue durée, sauf difficultés financières du malade ; fin du remboursement automatique des IVG, retour à la prise en charge éventuelle par l’assistance ; réduction des subventions « idéologiques » à différentes associations.

Des mesures de dégonflement de l’épargne qui ne correspond à aucun investissement seraient également les bienvenues. On peut par exemple imaginer une ponction de 5 % environ sur les contrats d’assurance vie en euros, en procédant de la manière suivante : les assureurs remettraient à l’Etat des obligations et bons du Trésor français à hauteur de 5 % de leurs portefeuilles, et réduiraient du même pourcentage leurs engagements envers leurs clients ; le Trésor constaterait l’annulation de ces dettes, et donc la réduction de la dette publique, de l’ordre d’une cinquantaine de milliards, qui en résulterait.

De premières mesures d’assouplissement des contraintes administratives pourraient sans doute être mises en place assez rapidement, de façon à libérer l’activité. En particulier, des dispositions devraient être prises aussi vite que possible pour augmenter massivement la quantité de terrains constructibles. Il s’agirait de regagner grâce à la diminution des obstacles à la production ce que l’on perdra en retirant aux ménages une partie de leurs revenus après impôts et cotisations sociales. Les dépenses requises pour assurer la viabilisation des terrains à bâtir ne seront pas concernées par les plans de restrictions des dépenses, car elles constituent de vrais investissements et sont nécessaires pour débloquer l’activité de construction.

Tout cela ne représente que des mesures d’urgence ; le programme serait évidemment beaucoup plus chargé à l’horizon 2013, année pour laquelle de premières mesures systémiques pourraient être mises en place. Mais il importe de faire sans attendre tout ce qui peut l’être.

Jacques Bichot, professeur émérite à l’université Lyon 3, vice-président de l’Association des économistes catholiques.


[1] Pour des explications plus détaillées concernant la colonisation de l’univers financier par la mentalité et les pratiques dont Bernard Madoff, et bien avant lui Charles Ponzi, sont les symboles, voir notre article « Les pyramides de Madoff » sous-titré « L’imposture de Bernard Madoff en révèle beaucoup d’autres », Futuribles, n° 359, janvier 2010.

[2] En France les OPCVM sont surtout des SICAV et des fonds communs de placement.

[3] Ces complices sont actuellement sur la sellette : le liquidateur de BLMIS, chargé d’indemniser les victimes, c’est-à-dire les épargnants (dont le rôle n’est pas de regarder à la loupe chaque élément du portefeuille de l’OPCVM que leur banque leur conseille), a engagé des poursuites contre eux. Des établissements aussi prestigieux que JP Morgan, HSBC et UBS sont ainsi sur le banc des accusés.

[4] Titre de l’ouvrage, paru peu après la guerre, où il préconise une économie et une société à « vrais droits ».

[5] Annuaire rétrospectif de la France, 1948-1988, Insee 1990.

[6] Du fait que nous ne payons pas la totalité du prix coûtant des services publics (y compris ceux de la sécurité sociale), le revenu disponible est supérieur à la production nationale. Ce faux revenu est pour une part utilisé pour acheter des produits étrangers au-delà de ce que nous exportons – d’où le déficit extérieur – et pour une autre part il est thésaurisé sous forme de produits financiers à base de dettes publiques.

[7] La Croix du 20 juillet 2011.

***

Articles précédents
La crise des dettes publiques (13 Août 2011)
L’addiction à la dette (29 Juillet 2011)
Les services publics en France : « peut mieux faire » (08 Juillet 2011)
De la médiocrité des lois (07 Juin 2011)
Rapport : Des lois à édicter avec modération (31 Mars 2011)
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Message par Her Ven 19 Aoû - 20:45

Prophétie d' "Unpourtous"

http://actualites.forum.orange.fr/ - le : 18/08/2011 à 21h41

Nous sommes en 1985, la plume du Pasteur Wilkerson écrit ces lignes : Bientôt, très bientôt, un cauchemar économique deviendra subitement une réalité. Ces nouvelles seront terrifiantes !

" Toi qui habites près des grandes eaux, et qui as d'immenses trésors, ta fin est venue, ta cupidité est à son terme"
Jérémie 51 : 13.

Les Etats Unis sont sur le point de connaître une temps d'hystérie collective a cause des banques qui fermeront, des institutions financières qui s'écrouleront et notre économie qui deviendra incontrôlable, l'or et l'argent perdront aussi leur valeur. "Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d'horreur ; leur argent et leur or ne pourront les sauver, au jour de la fureur de l'Eternel ;

"Ils ne pourront ni rassasier leur âme, ni remplir leur entrailles ; car c'est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité"
(Ezéchiel 7:19).

Notre gouvernement ne peut rien faire pour arrêter le chaos qui approche.

Ezéchiel nous a prévenus :

"Les mains du peuple du pays sont tremblantses. Je les traiterai selon leurs voies, je les jugerai comme ils le méritent"
(Ezéchiel 7:27).

Ces prophéties révèlent encore une fois les décrets du jugement que Dieu a prononcé contre les nations perverses.
Moquez vous si vous voulez, mais la crainte profonde d'un effrondrement économique deviendra bientôt une tragique réalité.
De nombreuses fissures apparaîtront dans notre prospérité (je le rappelle nous sommes en 1985, quand ces mots ont été écrits), même les plus optimistes sauront dans leur coeur qu'une ruine totale est inévitable. Les sénateurs et les membres du Congrès seront frappés de stupeur lorsqu'ils réaliseront que personne ne pourra empêcher la crise économique de dégénérer en véritable chaos, les dirigeants du monde des affaires, ainsi que les leaders politiques seront terrorisés par la soudaineté et l'envergure de cette crise".

à suivre....
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