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La Ruine de la France - La Fin de la Démocratie

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La Ruine de la France - La Fin de la Démocratie Empty La Ruine de la France - La Fin de la Démocratie

Message par Her Jeu 22 Sep - 10:00

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/la-démocratie-chrétienne-sest-toujours-trompée.html

17 septembre 2011

"La « démocratie-chrétienne » s’est toujours trompée"

Extrait d'un article de Jean Madiran dans Présent :

"Je respecte, j’apprécie cordialement la militance catholique de Christine Boutin et son patriotisme ardent. Mais elle est abîmée par son penchant démocrate-chrétien, ce qui lui vaut des hostilités que je déplore et des critiques hélas justifiées. L’effondrement en cours, c’est pour elle « le capitalisme » qui « s’effondre totalement ». Il ne lui vient pas à l’idée que l’effondrement est plutôt celui de la démocratie moderne occidentale, engendrée par la Révolution française de 1789, arrivée maintenant à bout de souffle.

En effet, comme Christophe Geffroy dans La Nef, je crois que c’est bien la démocratie qui est en train de mourir, mais je ne crois pas comme lui qu’elle va mourir « d’être devenue un simple système procédurier, sans aucune base éthique ». La démocratie moderne a une base éthique qui est vécue, transmise, imposée avec une ferveur religieuse, dont on peut décliner le credo, liberté, égalité, fraternité, laïcité, etc. Son âme est une aspiration intense à la justice, mais confondue avec l’égalitarisme, c’est-à-dire l’égalité en toutes choses, jamais atteinte parce qu’antinaturelle, toujours poursuivie cependant, à travers un combat politique permanent, tantôt sous-jacent et tantôt enfiévré, le combat « gauche contre droite » ou bien la « lutte contre toute discrimination », ou encore l’« égalité de toutes les religions », ou même l’« égalité des chances ».

— Quelle alternative, demande Christophe Geffroy, à la démocratie ?

Il répond :

— Bon an, mal an, les seuls pays où existe un Etat de droit allié aux libertés publiques fondamentales sont des démocraties, « couronnées » ou non.

Mais justement, ce système dans son ensemble est un mensonge, celui de sa contradiction interne : sa réalité, qui dès le début avait assuré sa survie, est oligarchique et ploutocratique, et son libéralisme est tyrannique au point de ne laisser finalement subsister aucune « alternative » politique, – aucune en dehors de son effondrement, sanction inévitable de son échec.

L’anarchie mentale et le nihilisme intellectuel où sombrent les grandes démocraties occidentales ne doivent pas dissimuler que la démocratie moderne est une démocratie religieuse : sa « liberté » consiste principalement à se libérer des obligations du Décalogue, son « égalité » vise toutes les hiérarchies, mais surtout la hiérarchie familiale et la hiérarchie ecclésiastique, sa « fraternité » est une fraternité de combat contre tout ce qu’elle qualifie arbitrairement d’antidémocratique. La « démocratie-chrétienne » s’est toujours trompée en croyant venir combler une absence de religion dans la démocratie moderne. En réalité elle s’y heurte à une religion contraire, fort jalouse de sa domination scolaire, médiatique et politique, et subtilement très contagieuse comme on peut le constater."

Posté le 17 septembre 2011 à 08h50 par Michel Janva

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Commentaires

On peut aussi considérer que l'effondrement actuel est celui de la démocratie ET du capitalisme.

Rédigé par : Thibaud | 17 sep 2011 09:02:16

Ce que monsieur Madiran décrit existe véritablement. Mais c'est un parti, ce n'est pas l'essence des droits de l'homme et de la démocratie. Maintenant que les droits acquis des souverains de l'Europe sont prescrits, il ne reste que la démocratie pour légitimer le choix des autorités. D'autant plus que le raccourcissement du mandat desdites autorités et les changements de titulaires à intervalles réguliers est une bonne chose, selon le compendium. Donc ni le fascisme, ni l'autoritarisme n'ont de bases rationnelles. Le choix des dirigeants par la majorité des votants ne peut être condamné.

Un des inconvénients des "droits de l'homme" de 1948 est de ne pas reconnaître que c'est Dieu qui est fondement de la nature sociale de l'homme. Je l'ai dit sur mon blog. Mais les éléments valables dans la déclaration de 1948 et dans la Convention de 1950 restent valables, car fondés sur le décalogue. Il faut distinguer droits fondamentaux et droits contingents pour résoudre le paradoxe apparent entre égalité (fondamentale) et diversité réelle que monsieur Madiran juge insoluble.

Quant à la devise "Liberté, égalité, fraternité", elle est parfaitement valable, selon les papes. Et humblement et à ma place, je suis parfaitement d'accord avec elle, à la suite des papes. A la différence de la liberté et de l'égalité (fondamentales), la "fraternité" n'est d'ailleurs pas, selon ce que j'ai compris de la lecture des textes des papes, n'est pas une donnée de la raison (la raison ne peut y accéder), mais est extraite de la foi chrétienne.

Un des inconvénients pratique de la position de monsieur Madiran est qu'elle incite à devenir un "émigré de l'intérieur".

Rédigé par : Denis Merlin | 17 sep 2011 09:55:19

@ D. Merlin : La trilogie L.E.F. ne peut être valable que si les contenus en sont précisés et pratiqués dans le sens évangélique et le droit naturel (cf p. ex. Benoît XVI sur le « droit moral et naturel », 12 février 2007).
Cela n'a jamais été le cas. La pratique sociale et l'Histoire révélent même qu'ils en sont le contraire et n'admettent aucune réforme, quelque soit le parti...
Relire JP II parlant de "dévastation des consciences” en se référant aux "idéologies du mal profondément enracinées dans la culture actuelle." (Mémoire et identité, Flammarion 2005).
Relire aussi les évaluations de B. XVI sur la dictature du relativisme (passim et 18 avril 2005, par exemple...)
Relire enfin les indications de P. XII sur la vraie démocratie (Noël 1944).
Madiran a donc mille fois raisons. Assez d' aveuglement. C'est comme si c'était sérieux de chercher à pratiquer des avortements chrétiens...
N'est-il pas, par ailleurs, un peu facile de traiter "d'émigré intérieur" ceux qui s'y refusent...?
Rédigé par : Joa le Bout | 17 sep 2011 11:49:11

Tout simplement la démocratie chrétienne n'a jamais pris racine en France. Il y a des pays en Europe où c'est un grand courant politique historique (Allemagne, Italie, etc...). En France comme au Royaume-Uni, en Espagne ou ailleurs, ça n'a pas pris. Le MRP de la IVe république s'en inspirait en partie, mais le Gaullisme et d'autres courants du centre-droit l'on asphyxié définitivement par la suite.

C. Boutin joue sa carte personnelle, c'est tout. Se réclamer de la démocratie chrétienne n'est qu'une étiquette pour se raccrocher à ce qui a pu marcher ailleurs.

Rédigé par : Mavel | 17 sep 2011 12:03:25

" Bon an, mal an, les seuls pays où existe un Etat de droit allié aux libertés publiques fondamentales sont des démocraties, « couronnées » ou non."

Le problème de la démocratie française, c'est que ce n'est pas une démocratie : pas de subsidiarité ni de pluralité de médias.

Autres raisons (Jean Madiran) :
"L’anarchie mentale et le nihilisme intellectuel où sombrent les grandes démocraties occidentales ne doivent pas dissimuler que la démocratie moderne est une démocratie religieuse : sa « liberté » consiste principalement à se libérer des obligations du Décalogue, son « égalité » vise toutes les hiérarchies, mais surtout la hiérarchie familiale et la hiérarchie ecclésiastique, sa « fraternité » est une fraternité de combat contre tout ce qu’elle qualifie arbitrairement d’antidémocratique."

Si je suis d'accord avec :
"Mais justement, ce système (...) sa réalité, qui dès le début avait assuré sa survie, est OLIGARCHIQUE et ploutocratique [les intellos de gauche ne sont pas tous liés à une banque ! Sans compter le culte de la fonction publique]"

je suis en désaccord avec : "et son libéralisme [en France ????] est tyrannique au point de ne laisser finalement subsister aucune « alternative » politique, – aucune en dehors de son effondrement, sanction inévitable de son échec." ;
ainsi qu'avec "ce système dans son ensemble est un mensonge, celui de sa contradiction interne" :
Le problème n'est pas le système démocratique, mais les hommes qui l'appliquent. D'accord avec Denis Merlin , mais aussi Joa le Bout : "La trilogie L.E.F. ne peut être valable que si les contenus en sont précisés et pratiqués dans le sens évangélique et le droit naturel (...).
Cela n'a jamais été le cas. La pratique sociale et l'Histoire révèlent même qu'ils en sont le contraire et n'admettent aucune réforme, quelque soit le parti..."
Le mensonge est là.

Rédigé par : SD-Vintage | 17 sep 2011 13:26:06

La démocratie a fonctionné dans la Grèce antique.

Mais en France , née d'un gigantesque conflit d'intérêts divers et variés, ponctués de coups d'état permanents, elle n'a jamais réellement vu le jour, de guerres en guerres, et sous la confiscation des pouvoirs de l'information, de l'éducation en particulier, et désormais hélas aujourd'hui jusqu'à la négation du droit d'exister.

Rédigé par : Sancenay | 17 sep 2011 14:29:02

La Grèce antique : de petites villes où les métèques ne décidaient de rien.
Cette démocratie n'était que de l'organisation entre soi.

Qui disait : "je suis modérément démocrate". Jean Dufour ?

Rédigé par : Jean Theis | 17 sep 2011 19:03:45

Démocratie athénienne : faut relativiser.

Elle a vraiment fonctionné en tout et pour tout de :
- 510 à 411
Ensuite elle vire à la tyrannie puis à la démagogie.
Rien de nouveau !
Si elle a pu temporairement marcher c'est qu'elle fonctionnait sur un territoire très limité : la cité.
Donc oui aux démocraties locales et directes.
Non à la démocratie nationale qui ne peut pas fonctionner.
Rédigé par : Cosaque | 17 sep 2011 19:31:51

il faut savoir que lorsque "la démocratie fonctionnait en Grèce" seul 5% de la population avait droit d'y participer.Il serait grand temps de retourner aux sources et voir ce qu'était RELEEMENT la démocratie grecque avant que de l'ériger en modèle indiscutable et indiscuté.Pour Aristote, le meilleur régime était la Monarchie.

Rédigé par : tite | 17 sep 2011 20:23:12


@D Merlin,

"Quant à la devise "Liberté, égalité, fraternité", elle est parfaitement valable,selon les papes."
Merci de donner des sources.

Ce n'est pas rien de lancer des affirmations pareilles.

En toute logique :
1- Bien avant la devise (L.E.F) franc-maçonne introduite par Robespierre, ce qui prime en politique c'est le Bien Commun.
2- Prôner la liberté, c très bien.
- mais l'égalité... c'est quoi ? De la foutaise. Oui à l'équité et à la Justice sociale.
- la fraternité... c'est quoi ? La charité laïcisé ?
Rédigé par : Cosaque | 17 sep 2011 21:07:17
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Message par Her Mar 29 Nov - 12:46

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/la-démocratie-nest-plus-.html

19 novembre 2011

La démocratie n’est plus !

Cyril Brun à propos de notre démocratie :

"Osera-t-on dire que la démocratie n’est plus, sans déchaîner l’ire des bien pensants et être voués à leurs sarcasmes ? Probablement pas ; le système biaisé actuel leur est tellement utile. La peur et l’impuissance sont sur les visages de tous les politiques, quelle que soit leur tendance. Impuissance face à la crise, impuissance face à la misère, impuissance face au système politique lui-même, parvenu à bout de souffle. Peur de l’inconnu, peur de leurs responsabilités, peur de l’avenir en forme d’implosion, peur de leur propre incapacité à se réinsérer dans un éventuel « autre système ». Et pourtant la démocratie n’est plus ! Peut-on dire autre chose quand les financiers font et défont des gouvernements élus au suffrage universel, quand la toute-puissante Europe technocratique décide à la place des représentations nationales, quand les représentants élus se méfient des referendums au point d’en priver ceux qui les ont élus, quand la presse, plus puissante encore que les financiers, oriente, retient l’information, tronque la vérité, quand enfin l’éducation nationale devient le moule d’une pensée unique d’un autre âge ? Comment oser encore parler de démocratie ? La démocratie repose fondamentalement et intrinsèquement sur la responsabilité d’un peuple. Mais la responsabilité s’éduque. Pour poser un acte responsable il faut en avoir les moyens, c’est-à-dire qu’il faut être capable de discerner. Or pour discerner, il faut être libre réellement et formé. Libre cela veut dire que le peuple a bien toutes les informations en main et que donc il peut choisir en connaissance de cause. Les Français sont-ils vraiment capables aujourd’hui de poser un jugement éclairé compte tenu de la désinformation médiatique et électoraliste ? Formé cela veut dire être à même de discerner le bien du mal. Quand tout se vaut, quand tout est relatif, sur quels critères se fonder pour reconnaître ce qui est effectivement bon ? Les programmes scolaires, préparent-ils, réellement, à ce discernement, alors qu’ils sont des poncifs qui font fi du principe de non contradiction ?

Pour vivre, une démocratie a besoin de responsabilité, de confiance et d’altruisme. Trois fondements essentiels du développement de la personne humaine. Or responsabilité, confiance et altruisme s’apprennent en famille et en société. Une démocratie qui nie la famille et la vérité de la personne humaine, être social et de relations, est condamnée à l’échec et au totalitarisme. L’inflation législative contraignante en est l’illustration la plus cinglante. Une démocratie fondée sur le droit positif est vouée, par nature, à l’instabilité, à l’individualisme et au repli sur soi. Le rejet de Dieu a conduit la démocratie à l’asphyxie, car moins de Dieu c’est forcément plus de lois, moins de responsabilité, moins de liberté.

Pour être vraie, la démocratie suppose un peuple responsable, un peuple mis dans la capacité d’exercer des choix responsables et libres. Mais responsable cela veut dire aussi, être à même de déplacer l’égoïsme et l’intérêt particulier pour le Bien Commun. Alors en ce sens nous sommes en droit de nous demander si les medias, les programmes scolaires et les normes de la réussite, sont « démocratiques ». Depuis plus de 180 ans, les medias jouent avec l’opinion publique, et les politiques avec eux, le jeu de la « démagocratie ». Mais ce jeu se retourne aujourd’hui contre eux, car le peuple a fini par s’en rendre compte et les élus s’en défient. Arrivés au bout de l’illusion démocratique quelle étape allons-nous franchir ?"

Posté le 19 novembre 2011 à 09h47 par Michel Janva
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