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La Ruine de la France - La Fin de l'Euro

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La Ruine de la France - La Fin de l'Euro Empty La Ruine de la France - La Fin de l'Euro

Message par Her Jeu 22 Sep - 13:29

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/plus-que-5-mois-pour-échanger-ses-francs-en-euros-ou-linverse-.html

19 septembre 2011

Plus que 5 mois pour échanger ses francs en euros. Ou l'inverse ?

Les personnes en possession de billets en francs français disposent encore de 5 mois pour échanger leurs coupures contre des euros auprès de la Banque de France, a rappelé cette dernière dans un communiqué lundi.

"Après le 17 février 2012, plus aucun billet en francs ne sera échangeable".

Commentaire d'un internaute sur Facebook :

"Ils sont certains de ne pas se planter de sens ?"

Dans Le Monde, Jacques Sapir estime que la dette de la Grèce n'est pas remboursable :

"une sortie de la zone euro par la Grèce, et même simplement l'annonce d'un défaut, ne serait-ce que partiel, déclenchera un processus de contagion qui touchera tout d'abord le Portugal, puis, très rapidement, l'Espagne, et enfin, l'Italie, la Belgique, et finalement la France. Ce processus d'implosion de la zone euro, par ailleurs, n'est pas seulement lié à la contagion que provoquerait la sortie de la Grèce, il faut savoir qu'un pays comme l'Espagne devra faire face à une situation sociale et économique très difficile en 2012. En effet, les allocations chômage en Espagne ne durent que deux ans. Et l'on voit à ce moment que plus de la moitié des chômeurs, qui représentent aujourd'hui 21 % de la population active, se retrouveront sans aucune ressource. Cela imposera soit des dépenses importantes pour les solvabiliser, soit des dépenses tout aussi importantes pour solvabiliser les banques, qui seront confrontées à des prêts non remboursés de manière massive. La crise de la zone euro apparaît aujourd'hui comme inéluctable. [...]

Si l'Allemagne sortait de la zone euro, ce ne serait d'ailleurs pas une catastrophe. Le deutsche mark retrouvé se réévaluerait fortement par rapport à l'euro maintenu. Les pays de la zone euro pourraient ainsi rééquilibrer leur commerce extérieur avec l'Allemagne. Mais politiquement, c'est une solution qui apparaît très peu probable. Il est à craindre que nos gouvernements s'obstinent dans des perspectives de sauvetage de la zone euro et qu'ils soient acculés d'ici à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine à la perspective d'un éclatement général de cette zone."

Posté le 19 septembre 2011 à 22h14 par Michel Janva | Catégorie(s): Europe : politique

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Commentaires

Contrairement aux français qui ont détruit leurs francs (sauf ceux qui sont restés dans des bas de laine), les allemands ont gardé leurs DM.

C'est dire qu'un retour à leur monnaie fétiche se ferait très facilement, par un jeu d'écriture sur les comptes bancaires et, par des échanges de billets de banque, dès que les guichets seraient approvisionnés.
Rédigé par : lama12 | 20 sep 2011 08:14:19

Oui la situation financière est chaotique, mais voir la disparition de l'Euro c'est un peu croire au Père Noël! Le problème est plus
politique que financier. Nos "élites" s’accrocheront à l'euro et à l'Europe pour sauver leur galette!

Rédigé par : jano | 20 sep 2011 08:44:49

Il pourrait ajouter "...les USA non plus".

Rédigé par : Papon | 20 sep 2011 09:17:51

La fin de l'article de J. SAPIR est moins convaincant : nationaliser le crédit en prenant comme modèle la Chine communiste et la Russie post communiste comme ''modèles'' témoigne de l'étatisme post marxiste de J. SAPIR, qui fut un admirateur du planisme soviétique ''modernisé'' sous SOUSLOV....
J. SAPIR demeure un économiste socialiste, en ce sens que pour lui la société n'est rien et l'Etat est tout. Il ne voit pas que l'Euro était un édifice socialiste keynésien, ce que Margaret THATCHER avait très bien diagnostiqué, préférant un Euro comme monnaie commune, et non comme monnaie unique. JM LP avait eu un échange très dur sur ce point dans une émission de télé avec KOUCHNER dans les années 90 : celui-ci lui avait reproché son ''nationalisme radin'', argument dont on mesure maintenant la grande pertinence.
Mais pour être juste, il faut reconnaître à J. SAPIR le mérite qui est le sien : il a dit et prédit publiquement, avec qq rares économistes qui osèrent comme lui briser le tabou, que l'€uro ne résisterait pas à la crise mondiale. Au printemps dernier, chez TADDEI, il avait annoncé la fin de l'€uro pour la fin de cette année : nous y sommes.

Rédigé par : PG | 20 sep 2011 10:27:40
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Message par Her Jeu 22 Sep - 13:51

http://www.polemia.com/article.php?id=4097

Rubrique : Europe / A La Une

Le : 18 Septembre 2011

L'agonie de l'Euro ?...

Polémia reprend sur Metapoinfos.hautetfort.com un article de Jacques Sapir, cueilli sur le site de L'Observatoire de l'Europe et particulièrement pessimiste quant à l'avenir de l'Euro. Jacques Sapir a publié en début d'année, aux éditions du Seuil, un essai percutant intitulé La démondialisation, qui a permis d'ouvrir le débat sur la possiblité d'une autre politique économique...

L'agonie de l'Euro

La crise de l’Euro est désormais entrée dans sa phase terminale, comme cela a été prévu à la fin de 2010. La crise actuelle est appelée à s’aggraver, rythmée par le défaut de la Grèce (octobre ou novembre), le déclenchement de la crise Espagnole et une crise bancaire généralisée dans les pays de la Zone Euro. Le temps de la crise s’impose désormais aux politiques. Les conditions de gouvernance de la zone Euro sont clairement inadaptées, mais les conditions de réformes de cette dernière sont incompatibles avec la temporalité de la crise. Nous sommes donc face à l’agonie de l’Euro.

I - La crise de la zone Euro connaît depuis ces dernières semaines une accélération dramatique.

Celle-ci apporte le démenti le plus cinglant aux attitudes de déni de réalité dans lesquelles les responsables français, de la majorité comme de l’opposition, se sont pour la plupart enfermés. Désormais nous sommes en présence de la situation suivante :

1. La crise grecque a pris une tournure clairement incontrôlable. Un défaut de ce dernier pays ne peut plus être évité. Il peut seulement être retardé. Il peut survenir à partir du mois d’octobre 2011, même s’il est encore probable qu’il se produira entre novembre et décembre 2011. Ce défaut ne fait sens que si la Grèce sort de la zone Euro, ce qui pourrait survenir soit immédiatement soit dans un délai de 6 à 8 semaines après le défaut. Les conséquences sont alors les suivantes :

A) La crise Grecque impose de fournir de 2012 à 2019 de 340 à 380 milliards d’Euros à ce pays, et ceci sans tenir compte d’une possible aggravation de son déficit et des besoins d’autres pays qui sont estimés à plus de 1000 milliards.
B) Ce défaut est déjà clairement anticipé par les principales banques européennes. Mais le processus de transmission des « mauvaises dettes » à la BCE est loin d’être achevé.
C) L’Allemagne a d’une certaine manière déjà « acté » de la sortie de l’Euro par la Grèce comme le montre le plan de soutien pour ses propres banques.
D) Il est clair désormais que dans un certain nombre d’établissements bancaires européens on se prépare à la fin de la zone Euro. Les positions qui seront prises dans les jours qui suivent pourraient avoir des effets cumulatifs.
2. Avec le défaut et avant la sortie de la Grèce de la zone Euro, la spéculation se déchaînera contre le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie (et peut-être la Belgique). Elle se combinera avec une crise sociale grave en Espagne liée à l’interruption des allocations chômage pour une partie des chômeurs arrivant en fin de droit. Cette crise obligera l’Espagne à demander l’aide du Fond Européen de Stabilisation Financière (FESF) pour des montants excédant largement ce qui est pour l’instant prévu.

A) Hors la Grèce, les besoins à court terme (2014) peuvent être estimés à 90 milliards pour le Portugal, 50 milliards pour l’Irlande, de 250 à 300 milliards pour l’Espagne. C’est donc un total de 390 à 440 milliards d’Euros qu’il faudra fournir pour les pays déjà en difficulté.
B) Ce calcul laisse dans l’ombre le fait qu’avec l’aggravation de la spéculation, l’Italie et la Belgique devraient dès le début de 2012 demander une aide supplémentaire.
C) Par ailleurs le rythme de la crise en Espagne est aujourd’hui imprévisible. Si une accélération se produit, les sommes nécessaires augmenteront en conséquences.
3. La combinaison de (1) et (2) a déjà été partiellement anticipée par les marchés depuis début août et a entraîné une chute dramatique et spectaculaire de la capitalisation des banques européennes. La chute de la capitalisation des banques européennes aura des conséquences importantes à court terme :

A) La nécessité d’une recapitalisation de ces banques va se faire jour à très court terme. Elle sera massivement impopulaire dans tous les pays en raison du précédent de 2008.
B) La crise mettra en évidence le caractère largement factice des « stress-tests » conduits au printemps dernier et qui excluait tout défaut sur la dette souveraine d’un État membre. Les sommes nécessaires, en dépit des dénégations des ministres, pourraient bien être supérieures à 200 milliards d’Euros.
C) En France, il faut s’attendre à une dégradation de la note des banques qui précèdera celle de l’Etat.
D) Le risque d’un run bancaire ne peut plus être totalement écarté. Il pourrait nécessiter une nationalisation de l’ensemble du secteur bancaire.
4. On assiste désormais à un phénomène de fatigue de l’Euro, qui se caractérise par :

A) Une incapacité des gouvernements à trouver des solutions qui soient à la fois communes et efficaces.
B) Un sentiment qui gagne l’opinion et les gouvernants, en dépit du déni de réalité qui prévaut encore, comme quoi la bataille est perdue.
C) Une opposition croissante entre les pays de la zone Euro sur les solutions tant présentes que futures.
II - Cette situation va conduire à un enchaînement rapide dans les mois qui viennent, enchaînement qui va rendre obsolète un bon nombre de positions politiques.

Le véritable défi qui est posé à la classe politique consiste à être capable d’anticiper les événements et de réagir en conséquence.

1. L’Euro, dans sa forme actuelle, est condamné. Les moyens évoqués pour stabiliser puis résorber les déséquilibres tant conjoncturels (comme la hausse rapide du poids des dettes souveraines) que structurels (le déficit de croissance avec le reste du monde développé, le phénomène d’euro-divergence entre les pays) sont aujourd’hui soit insuffisants soit politiquement impossibles.

A) Les Eurobonds. Cette idée est désormais dépassée. L’émission de titres de dettes englobant les pays à risques et les pays réputés « sains » aurait un taux d’intérêt prohibitif.
B) La monétisation des dettes. Une monétisation des dettes pourrait être faite par la BCE directement en faveur des États et non comme aujourd’hui en rachetant aux banques des titres publics. Mais un certain nombre de pays de la zone Euro s’y opposent.
C) Une stabilisation volontariste de la dette. Outre qu’elle semble largement impossible dans de nombreux pays, si cette politique était appliquée, elle plongerait la zone Euro dans une profonde dépression que recréerait de la dette par disparition des ressources fiscales.
2. La poursuite de la politique actuelle tentant de sauver l’Euro va provoquer d’ici quelques mois une grave crise dans les relations franco-allemandes. L’opposition entre les deux pays est désormais systématique. La Chancelière, Mme Merkel, est aujourd’hui politiquement affaiblie et ne peut, sans se suicider électoralement, faire accepter à l’Allemagne l’ampleur de la contribution nécessaire. Cette dernière est estimée à 2% du PIB par an pendant 7 ans en transferts fiscaux et 4% du PIB par an et sur la même période en charge d’emprunts supplémentaires. Il faut donc décider aujourd’hui ce qui est le principal, la « survie » de l’Euro au prix d’un affrontement permanent entre les deux pays, qui risque in fine de compromettre son objectif, ou de bonnes relations entre les deux pays.

3. Les conséquences sur la France de cette politique risquent d’être dramatiques. Non seulement la contribution que notre pays devra verser, directement ou indirectement, sera lourde, mais les conséquences combinées sur la croissance d’une politique d’austérité draconienne et d’un taux de change surévalué nous condamneront à une longue période de récession et à une accélération du processus de désindustrialisation que nous connaissons déjà.

4. L’Euro importe moins que le principe de coordination monétaire. Plus que l’Euro, c’est le principe d’une coordination des politiques monétaires qu’il faut sauver. Si des dévaluations sont inévitables, il faut les accepter mais faire en sorte qu’elles ne sortent pas d’un cadre pré-établi. Pour cela, il importe de limiter les espaces de spéculations en contrôlant les mouvements de capitaux et en interdisant un certain nombre d’opérations sur les marchés. Ces mesures auraient du être prises dès le début de la crise en 2008. Il faut tirer les leçons de pourquoi il n’en fut rien et comprendre qu’une gouvernance active n’est pas possible avec un grand nombre de pays. C’est pourquoi il faut accepter de passer du principe de coopération (dont le meilleur exemple est la monnaie unique) au principe de coordination et à terme soit faire évoluer l’Euro, soit le recréer comme une monnaie commune.

L’agonie de l’Euro peut durer de six à dix-huit mois.

Ses conséquences politiques peuvent être dramatiques tant à l’intérieur de chaque pays (et des élections sont prévues dans de nombreux de ces derniers en 2012 et 2013) qu’au sein de l’Europe.

Dans la situation actuelle, la meilleure des solutions consisterait en une dissolution de la zone qui permettrait de mettre en avant immédiatement les institutions nécessaires à une transition ordonnée. À défaut d’une telle solution, il convient de se prémunir contre les effets les plus néfastes de cette agonie en prenant les mesures unilatérales de sauvegarde qui ont été détaillées dans des documents ultérieurs et, le cas échéant, en sortant de l’Euro.

Jacques Sapir
Observatoire de l'Europe,
12/09/2011

Correspondance Polémia – 18/09/2011

Image : « La crise de l’Euro est désormais entrée dans sa phase terminale, comme cela a été prévu à la fin de 2010. »

Jacques Sapir
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Message par Her Jeu 22 Sep - 14:02

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/les-français-nostalgiques-ou-prévoyants.html

19 septembre 2011

Les Français nostalgiques ou prévoyants?

Lu ici :

"Les Français ont encore 3,9 milliards de francs dans leur bas de laine. L'équivalent de 602 millions d'euros sont encore en circulation. Les Français n'ont plus que cinq mois pour les échanger".

Posté le 19 septembre 2011 à 16h12 par Lahire
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Message par Her Jeu 22 Sep - 21:46

http://www.rtl.fr/blog/aphatie/etrange-21-09-7719932416

LE BLOG DE JEAN-MICHEL APHATIE
Animé par :
Jean-Michel Aphatie
Accueil
Etrange 21/09
Créé le 21/09/2011 à 09h18

Jusqu'à quand ferons-nous semblant de croire que nous vivons des temps ordinaires?
Chaque jour nous rapproche de l'apocalypse économique. A la faillite qui approche de la Grèce, répond un ralentissement économique désormais observable dans l'ensemble des pays occidentaux, Etats-Unis compris, qui menace en retour les capacités de remboursement des dettes italienne, c'est pour cela qu'un agence a dégradé la note du pays, portugaise, irlandaise, peut-être bientôt française, engrenage mortifère qui menace l'ensemble du secteur bancaire européen, c'est-à-dire l'épargne des citoyens et les capacités d'investissement des entreprises.

La tempête qui se prépare est colossale, historique, potentiellement dévastatrice. Entendez-vous un discours d'homme public qui tente de nous en avertir, qui prépare les esprits à ce qui s'annonce à la manière de ces sacs de sable que l'on dispose dans les villes lorsque s'approchent les vagues démesurées de la mer en colère?

Non, rien de tout cela. Nulle part en Europe, et en tout cas pas en France, le discours ne décrit la réalité. Le gouvernement semble satisfait de son dernier plan-plan de taxes et assure qu'il a fait ce qu'il fallait pour mettre le pays à l'abri.Du coup, le parti qui le soutien lance dans le débat un ridicule "serment d'allégeance aux armes de la France" en savourant d'avance la polémique qui s'ensuivra. L'opposition, elle, fait et refait les comptes imaginaires qui lui permettront d'embaucher 60.000 enseignants supplémentaires, 10.000 policiers supplémentaires, et tant d'autres choses merveilleuses encore, tant il est vrai que les riches paieront et que la suppression des niches fiscales pourvoira au reste.

Chacun des acteurs de la scène politique comprend bien sûr que c'est tout un système politique - construction européenne, financement du modèle social-, économique - manque de compétitivité de l'industrie occidentale - et monétaire -échec de l'euro- qui est en train de s'écrouler. Mais aucun ne cherche à le conceptualiser, à l'inscrire dans ces discours car pour l'instant, l'opinion publique parait toujours captive des discours creux et émollients.

La vie publique a ceci d'étrange qu'elle est une offre -le discours- qui procède d'une demande certes muette, mais intuitivement ressentie par les acteurs, de l'opinion publique. Et très probablement, personne ne s'échine à décrire correctement les temps bouleversés qui s'annoncent parce qu'au fond aucun esprit ne se montre disponible pour la prophétie du malheur qui s'annonce.

D'où ce sentiment tellement palpable d'une artificialité étrange qui doit être le sentiment ressenti par tous ceux qui, avant nous et depuis déjà longtemps, ont été confronté à l'inéluctabilité de la violence de l'histoire qui approche.
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Message par Her Ven 23 Sep - 8:19

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/dalain-dumait-dans-les-4-vérités-on-sétonne-que-la-zone-euro-soit-attaquée-par-les-vilains-spéculateurs-tandis.html

20 septembre 2011

Les marchés face aux déterminations politiques

D'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :

"On s’étonne que la zone euro soit attaquée par les vilains spéculateurs, tandis que le Japon, avec sa dette à 225 % de son PIB, ou les États-Unis, avec leur note dégradée, semblent épargnés. Et d’aucuns y voient le signe d’un complot contre l’Europe et l’euro… La vérité me semble différente. Les marchés tiennent compte, froidement, des déterminations politiques. Ils ne doutent pas que les autorités monétaires japonaises et américaines sont prêtes à tout pour sauver leurs systèmes financiers : inonder le marché de fausse monnaie ; manipuler les taux d’intérêt pour qu’ils restent artificiellement bas le plus longtemps possible ; racheter, directement ou indirectement, des obligations d’État pourries, si les établissements financiers renâclent à en mettre davantage dans leurs bilans ; négliger les risques de retour de l’inflation… Bref, le Japon, comme les États-Unis, sont prêts à aller jusqu’au bout de leur stratégie monétariste, même si celle-ci est évidemment suicidaire… En Europe, les avis sont plus partagés. Jean-Claude Trichet, homme sérieux à l’origine, ne s’est engagé que la mort dans l’âme dans la voie de la facilité et des opérations pourtant interdites par les traités et par le statut de la BCE. L’Allemagne reste favorable à une relative orthodoxie. Elle a poussé à l’adoption du plan du 21 juillet de restructuration de la dette grecque qui aboutit à reconnaître une perte de 21 % sur les titres de sa dette souveraine. Et ce n’est qu’un début… Au-delà de l’adoration rituelle du totem-Euro, on commence à se dire que sauver la Grèce peut aboutir à faire sombrer l’euro. Sauf à mettre en oeuvre la même politique laxiste que celle des États-Unis, qui consiste à inonder le brasier, sans pour autant éteindre le volcan. C’est le sens de l’intervention, ce week-end, du ministre américain Timothy Geithner, en visite exceptionnelle à Wroclaw, pour un sommet des 17 pays de la zone euro. [...]"

Posté le 20 septembre 2011 à 17h40 par Michel Janva | Catégorie(s): Europe : politique
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Commentaires

Et pour se remonter le moral, relire ce que nos politiques disaient il y a vingt ans

«Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir: la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie » (Michel Rocard, Ouest-France, 27.8.92)

« Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, RTL, 30.7.92)

Et la cerise sur le gâteau!

«L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry à Béthune, 12.9.92)

Rédigé par : e | 20 sep 2011 18:43:04

On aimerait connaître l'avis d'Alain Dumait sur la dimension des privilèges de tous les salariés du Sénat, évoqués dans un ouvrage récent. En introduction ou en conclusion, il faudrait qu'il évoque la "cassette" occulte des sénateurs.

Rédigé par : candidature | 21 sep 2011 14:04:58
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