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La Ruine de la France - Des Hommes et des Femmes sans Scrupules

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Message par Her Jeu 9 Juin - 4:08

http://www.ndf.fr/nos-breves/08-06-2011/757-130

NOUVELLES DE FRANCE

757 130
Par Eric Martin le 08 juin 2011 dans Le chiffre du jour, Nos brèves, Poli tics avec Pas de commentaires

Selon Le Canard Enchaîné de mercredi 8 juin, l’ancien ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau a dépensé 757 130 euros en avion-taxi pendant ses vingt-neuf mois de fonction (de novembre 2004 à mai 2007). Un montant astronomique comparé aux dépenses d’avion-taxi de son prédécesseur, Hervé Gaymard dont le montant ne dépasse pas « 20 851 euros sur ses dix mois d’activité en 2004 »… Interrogé par l’hebdomadaire satirique, Dominique Bussereau a expliqué que « n’étant pas en haut du tableau gouvernemental, [il avait] rarement droit aux avions de l’Etec (la flotte gouvernementale, ndlr), ce qui [le] conduisait à utiliser des avions-taxis ».


Dernière édition par Hercule le Dim 2 Oct - 12:39, édité 1 fois
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Message par Her Jeu 9 Juin - 10:01

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/le-mari-de-la-deputee-ump-chantal-brunel-mis-en-examen-08-06-2011-1486078.php

Actualité > Seine-et-Marne
EXCLUSIF. Le mari de la députée UMP Chantal Brunel mis en examen
Jila Varoquier et Gilles Cordillot | Publié le 08.06.2011, 15h37
ARCHIVES. Le mari de la députée UMP Chantal Brunel est soupçonné d'avoir détourné des fonds pour financer la campagne de son épouse aux législatives de 2002. LP / Arnaud Journois
70 réactionsRéagir

Denys Brunel, mari de la députée UMP de la 8e circonscription de Seine-et-Marne Chantal Brunel, a été placé en garde à vue puis mis en examen début mai pour «blanchiment, abus de biens sociaux, faux et usage de faux», a-t-on appris ce mercredi 8 juin de sources concordantes. On le soupçonne d’avoir détourné 300 000 francs - soit 45000 euros - à la fin des années 1990 afin de financer la campagne électorale de son épouse aux législatives de 2002.
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Message par Her Jeu 9 Juin - 10:03

http://www.leparisien.fr/champagne-sur-seine-77430/trafic-de-bois-encore-un-elu-en-garde-a-vue-26-05-2011-1466980.php

Actualité > Champagne-sur-Seine
Trafic de bois : encore un élu en garde à vue
Après le chef de la police municipale, son bras droit, et une adjointe en avril, un autre élu de Champagne et un de ses proches ont été arrêtés hier.
PASCAL VILLEBEUF | Publié le 26.05.2011, 07h00

CHAMPAGNE-SUR-SEINE, HIER MATIN. Trois membres du groupement d’intervention régional (GIR) de Seine-et-Marne sont venus perquisitionner le domicile d’un adjoint de la commune. L’élu a ensuite été entendu dans les locaux de la police. (DR.)
4 réactionsRéagir
Nouveau rebondissement dans l’affaire du trafic de bois et d’alcool de Champagne-sur-Seine qui avait éclaté au début du mois d’avril. Après le chef de la police municipale, son adjoint, et sa femme, par ailleurs première adjointe au maire, c’est au tour d’un autre élu de se retrouver dans la tourmente.
Hier, sa maison et ses véhicules ont été perquisitionnés par le groupement d’intervention régional (GIR) de Seine-et-Marne, ainsi que le domicile d’un membre de sa famille.
SUR LE MÊME SUJET
Champagne-sur-Seine : soupçon de trafics à la police municipaleTrafic de bois : l’élu et son beau-frère relâchés Puis ils ont été tous les deux placés en garde à vue.
Rappelons que le 5 avril, le GIR et la police judiciaire de Melun avaient mené une vaste opération à Champagne-sur-Seine, afin de mettre fin à un trafic de bois et d’alcool qui impliquerait le chef de la police municipale. Lui et son adjoint avaient été mis en examen pour travail dissimulé, détournement de biens publics, escroquerie. L’épouse l’avait été pour escroquerie et recel de détournement de biens publics. D’après nos sources, la garde à vue d’un nouvel adjoint et de son beau-frère ne porterait que sur le trafic de bois. L’affaire débute dès 2007. Des habitants constatent des coupes étranges dans les bois communaux. Et parmi eux, Dominique Bessemoulin, élu d’opposition.
« J’ai vu des gens charger des grosses bûches dans un camion. Cela m’a paru bizarre », révèle ce dernier. Le manège se poursuit pendant plusieurs mois. « En novembre 2008, j’avais démissionné de mon poste d’élu. Mais en conseil municipal, j’ai posé la question aux élus de la majorité. Je n’ai pas eu de réponse », poursuit-il.
Deux ans plus tard, le GIR et la police judiciaire lancent leur enquête et découvrent le pot aux roses. Des centaines de stères de bois de la forêt communale auraient été stockées sur des terrains situés à Héricy et Vernou. Un véritable atelier de découpe de bois avait même été mis en place. Puis des centaines de stères auraient été vendues à des tierces personnes, sans que la commune ne touche le moindre sou.
Quel rôle tenait l’adjoint au maire interpellé hier, dans ce trafic? Rien pour l’instant n’est prouvé. Et la présomption d’innocence prime. Mais il était voisin du chef de la police municipal. Il était au premier rang pour observer que le fonctionnaire recevait régulièrement des livraisons. Et notamment une fendeuse à bois professionnelle d’une valeur de plus de 2 000 €, utilisée pour l’atelier. Son beau-frère, lui, serait soupçonné d’avoir prêté un terrain pour stocker le bois. Hier soir, le maire PS de la commune, François Roger, indiquait « qu’il n’était pas au courant de ce rebondissement ».

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Message par Her Jeu 9 Juin - 10:07

http://verel.typepad.fr/verel/2011/04/des-responsables-politiques-prendraient-leurs-aises-avec-largent-public-ce-nest-pas-nouveau-mais-de-plus-en-plus-déno.html

« Pouvoir d’achat | Accueil | On ne peut croire les médias sur parole »

19 avril 2011

Corruption politique et journalisme

Des responsables politiques prendraient leurs aises avec l’argent public. Ce n’est pas nouveau mais de plus en plus dénoncé comme le prouve cet exemple récent d’un président de conseil général, probablement victime d’un concurrent pour les sénatoriales qui a trouvé une oreille intéressée chez un journaliste, lequel fait très mal son travail.


« Argent public : un président de conseil général qui vit comme un roi » titre France Soir, dans un article signé de Yvan Stephanovitch dont Samuel Authueil nous dit « qu’il n'a absolument aucune déontologie !!! il ne fait pas du journalisme d'information mais du sensationnalisme. »


On se demande en effet ce qui a pu pousser un journaliste de France Soir à s’intéresser au président du conseil général d’un département aussi central dans les préoccupations de chacun que la Haute Marne ! Une explication vient tout de suite à l’esprit : un petit malin a fourni les informations au journaliste. Et ce petit malin aurait intérêt à ce que Bruno Sido ne soit pas réélu sénateur, ce qui fait penser qu’il s’agit d’une personne de son propre camp !


Le conseil général de la Haute Marne, majorité et opposition confondue, a fait l’union sacrée autour de son président qui a promis de faire toute la transparence sur les sujets évoqués dans l’article de France soir.


La lecture de cet article montre que le journaliste ne s’est pas beaucoup fatigué à faire du travail d’investigation, mais que par contre, il n’a pas lésiné sur les à peu près !


On lit ainsi que « la somptueuse salle Niederberger… qui a coûté aux contribuables la bagatelle de 3 millions d’euros, soit le triple d’une salle de réception classique ». C’est quoi une salle de réception classique ? Nul ne le saura !


Après une description de la désertification du département, le journaliste affirme « Notre enquête nous a permis de découvrir trois affaires où le président du conseil général s’est mis pénalement en infraction avec la loi ». Par contre il n’a pas été capable de recueillir l’avis du principal intéressé : celui-ci n’ayant pas au bout d’une semaine répondu à un long questionnaire par mail, le journaliste a jugé qu’il en avait assez fait sur ce point !!


Première affaire , l’utilisation de la voiture de fonction et du chauffeur payés par le conseil général pour aller au Sénat à Paris, ce qui constitue pour notre journaliste «en droit français un abus de confiance caractérisé au préjudice de la Haute-Marne ». Quand on confond abus de bien social et abus de confiance, on ne cite pas « le droit français » !


La deuxième affaire concerne les travaux de rénovation du logement de fonction du président, et l’attribution de ce logement « cette décision doit faire l’objet d’une délibération de cette assemblée. Or, selon notre enquête auprès de plusieurs conseillers généraux, cette délibération ne semble pas avoir eu lieu ». Aller consulter les comptes rendus de séances, qui sont publics, est sans doute trop fatigant alors qu’on possède le témoignage de « plusieurs conseillers généraux »


Troisième et dernière affaire, l’utilisation de personnel de maison payé par le conseil général, qui amène le journaliste à se demander « pourquoi la chambre régionales des comptes de Champagne-Ardenne ne s’est-elle jamais penchée sur le cas Bruno Sido ? Seul organisme compétent en matière de contrôle de la légalité de la gestion des collectivités… » Qui lui expliquera que le contrôle de légalité est réalisé par le préfet et que la cour des comptes fait plutôt du contrôle de gestion ?

Je ne sais pas ce que vaut la gestion de Bruno Sido, mais je sais ce que vaut cet article : 1/20, et encore c’est bien payé !

Ce n’est pas avec ce genre « d’investigation journalistique » que l’on luttera contre les dérives de certains élus !

PS : pas plus que le journaliste ici n’a fait son papier seul, je n’avais vu tout cela sans une aide extérieure que je remercie ici !

Rédigé à 07:59 | Lien permanen
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Message par Her Ven 1 Juil - 22:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-nouvelle-halde-voulait-se-cacher-perdu.html

29 juin 2011

La nouvelle Halde voulait se cacher. Perdu

Lu sur Marianne :

"Une fuite chez le Défenseur des droits. La revue interne de la toute nouvelle autorité administrative indépendante (AAI) nommée La lettre du Défenseur des droits s’est retrouvé par erreur sur son site officiel. Le site Fdesouche.com mais aussi la revue Faits et documents [...] ont repris le document pour le mettre à la disposition de leurs lecteurs. Et que dit ce document ? C’est tout simplement l’annuaire des personnels du Défenseur des droits qui regroupe désormais la Halde, le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants et la CNDS. D’après Faits et documents, rien que pour l’ex-Halde (désormais la « Mission lutte contre les discriminations et promotion de l’égalité »), on compte 104 personnels. Contactés, les services du Défenseur des droits ont confirmé l’authenticité de ce document. [...] Au niveau du budget, la Halde fait également partie du haut du tableau, près de 12 millions pour 2011 contre moins de 900 000 pour la CNDS et près de 3,2 pour le Défenseur des enfants. [...] Et la Halde ne subit pas ses premières polémiques sur sa gestion financière. En septembre dernier, Marianne révélait un rapport intermédiaire de la Cour des comptes sur les pratiques de Louis Schweitzer, président de la Halde de 2005 à 2010. Les magistrats de la rue Cambon ont relevé une « absence de contrôle », des marchés passés « à la limite de la légalité » et une « opacité dans les opérations financières ». Le rapport pointait notamment le coût des dépenses de communication et le loyer exorbitant (1,8 millions d’euros en 2009) payé par la Haute autorité.

[...] Si la taille de la Halde peut poser problème, ce n’est pas à cause de sa rentabilité économique [...] mais de son rôle politique. De fait, elle est un véritable tribunal parallèle et une instance de production du droit. [...] La Halde possède aussi son propre pouvoir de sanction pécuniaire. Elle a en plus toute compétence pour proposer une « amende transactionnelle » à la partie mise en cause en lieu et place d’une décision de justice pénale en cas de discrimination. Une transaction validée par le procureur… nommé par le pouvoir politique. [...] En fait, ce n’est pas l’extrême-droite qui devrait demander la suppression de la Halde mais plutôt les anti-racistes. Sous couvert de défense des droits, on a crée un OVNI soumis au pouvoir politique faisant ainsi concurrence à des tribunaux théoriquement indépendants."

Posté le 29 juin 2011 à 15h08 par Michel Janva
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Message par Her Sam 2 Juil - 15:21

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/rené-teulade-un-ami-gênant-pour-françois-hollande.html

01 juillet 2011

René Teulade, un ami gênant pour François Hollande

Lu dans Monde & Vie :

"Ancien ministre des Affaires sociales dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, René Teulade présida de 1974 à 1992 la Mutuelle Retraite de la Fonction publique (MRFP), puis en devint président d’honneur. A partir de 1992 au moins, il en profita pour s’adjuger de très confortables avantages à travers le Complément de retraite de la fonction publique (CREF), géré par la mutuelle : 45000 euros d’indemnités diverses, l’usage d’une carte bancaire de la mutuelle, une voiture et un logement de fonction. Cet appartement attenant au siège du PS, rue de Solférino, représentait à lui seul un avantage évalué à 225000 francs en 2007. Les sept autres administrateurs du fonds prirent modèle sur l’ancien ministre. Quant aux 450 000 fonctionnaires cotisant au CREF, ils virent leur complément retraite fondre comme neige au soleil. En 1999, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dénonça ces pratiques, auxquelles s’ajoutait, pour faire bonne mesure, une affaire d’emploi fictif. D’abord tenu secret, ce rapport finit par sortir et d’anciens adhérents de la mutuelle se portèrent partie civile. L’Etat fut condamné le premier, en 2006, 2010 et en mai 2011, pour n’avoir pas contrôlé les conditions de gestion du CREF. Il devra indemniser quelque 5000 adhérents de la MRFP, pour un montant de 56 millions d’euros au minimum, qu’il reviendra en fin de compte au contribuable de payer. Quant à René Teulade et ses comparses, condamnés pour abus de confiance, ils s’en tirent avec des peines presque symboliques : 18 mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende pour l’ancien ministre, qui fait appel ; de 8 à 10 mois avec sursis et 1500 euros d’amende pour les autres administrateurs. A ce niveau, la malhonnêteté est un investissement des plus rentables. Reste que Teulade n’est pas seulement ancien ministre : sénateur-maire d’Argentat, il est aussi vice-président du Conseil général de Corrèze, présidé par son ami François Hollande, dont Teulade fut le suppléant à l’Assemblée nationale en 1997-2002. Voilà une amitié bien gênante pour l’ancien Premier secrétaire du PS, avant la primaire socialiste."

Posté le 1 juillet 2011 à 10h21 par Michel Janva

/////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : C'est qu'elle sont bonnes les places en politique et ça peut rapporter gros quand on est franc-maçon avec une moralité à géométrie variable... Mais combien de temps encore pensez-vous que cette "vampirisation" des finances publiques nationales et européennes va-t-elle encore pouvoir durer ? Des siècles ? Des années ? ou bien encore quelques mois ???


Dernière édition par Hercule le Dim 4 Sep - 13:40, édité 2 fois
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Message par Her Mer 6 Juil - 15:34

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/le-questeur-ps-du-sénat-pris-la-main-dans-le-pot-de-confiture.html

05 juillet 2011

Le questeur PS du Sénat pris la main dans le pot de confiture

Le questeur PS du Sénat, Jean-Marc Pastor, épinglé par Mediapart pour des notes de frais douteuses, a diffusé un faux communiqué de presse du président du Sénat Gérard Larcher lui apportant son soutien.

Mediapart avait révélé que le sénateur du Tarn avait fait payer au Sénat fin 2010, deux factures (à hauteur de 2.492 euros) qu'il avait présentées pour des repas pris dans un restaurant géré par sa fille et dont il possède des parts. Interrogé sur ces faits, Jean-Marc Pastor a fait parvenir un communiqué de presse de Gérard Larcher qui prenait sa défense évoquant des "allégations =(...) sans fondement". C'était un faux.

Posté le 5 juillet 2011 à 13h18 par Michel Janva
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Message par Her Sam 9 Juil - 9:10

http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/09/1125089-dominique-baudis-36-000-de-notes-de-frais-aux-frais-du-contribuable.html#xtor=EPR-1

Toulouse et sa région

PUBLIÉ LE 09/07/2011 07:35 | LADEPECHE.FR
Dominique Baudis : 36 000 € de notes de frais… aux frais du contribuable
L'histoire du jour

Dominique Baudis : 36 000 € de notes de frais… aux frais du contribuable

Ça commence mal ! À peine vient-il d'être nommé Défenseur des droits que Dominique Baudis se fait épingler par le site Médiapart qui révèle qu'il a bénéficié pour plus de 36 000 € de notes de frais indues lorsqu'il présidait l'Institut du Monde Arabe (IMA). Selon le site d'information, l'IMA, que l'ancien maire de Toulouse a présidé de 2007 à 2011, a fait l'objet en septembre 2010 d'un redressement de l'Urssaf pour « frais professionnels non justifiés » et « dépenses personnelles » au bénéfice de Dominique Baudis. Dans une lettre datée du 17 septembre 2010 dont Mediapart a obtenu une copie, la contrôleuse de l'organisme relève notamment des frais - tous pris en charge par l'institut - au profit de l'épouse de Baudis (dont un voyage à Dubaï) et de son fils, des notes de restaurant lors de jours fériés, des billets d'avion pour des déplacements personnels. Pour ces dépenses, « le caractère de frais professionnels n'est pas démontré. Leur montant ne peut donc être exonéré de charges sociales », souligne l'Urssaf. Le redressement imposé à l'IMA s'est élevé à plus de 12 000 €. Baudis affirme que « ce ne sont pas des détournements ni des malversations ». Il précise avoir remboursé une partie des frais engagés, ainsi qu'une partie des cotisations sociales. Allez, encore un effort !
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 8:44

http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail.php?abo=2509284&serv=14&idDoc=1896594&idCla=9182

Absences à l’Assemblée : François de Rugy se défend
jeudi 04 août 2011- Nantes

Dans une étude publiée sur le site Nosdeputes.fr, le député Vert nantais François de Rugy fait partie d’une liste de 102 parlementaires encourant une sanction financière pour des absences répétées en commission permanente le mercredi matin à l’Assemblée nationale. L’élu écologiste réagit ce matin dans les colonnes de Presse Océan, expliquant que la majorité de ces absences est liée à sa présence à des réunions officielles du bureau de l’Assemblée nationale qui se réunit également le mercredi matin !

Plus d’informations à lire aujourd’hui dans Presse Océan
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 8:47

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/deputes-haro-sur-absents-124584.html

Publié le 4 août 2011 à 07h30
Mis à jour le 4 août 2011 à 07h54

Députés : Haro sur les absents !
Une centaine de députés « sèchent » régulièrement les réunions de commission de l’Assemblée nationale.

L'hémicycle est rarement plein SIPA

En progrès, mais peuvent mieux faire… C’est la tonalité de l’étude réalisée par un collectif de jeunes (Regards citoyens) sur la présence ou l’absence des députés durant la session 2010-2011. Cette année, près d’une centaine d’élus sont encore sanctionnés financièrement pour leurs absences le mercredi matin lors des réunions de commission. Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, avait déjà reconnu en juillet dernier (sans donner leurs noms) qu’entre vingt et trente élus étaient rappelés à l’ordre tous les mois « pour insuffisance d’assiduité ».

Selon ce classement, c’est Patrick Balkany, qui détient la palme de l’absentéisme. Le député et maire UMP de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) n’a assisté à aucune des 33 réunions de la commission des affaires étrangères, dont il est membre. Ce dernier invoque des « raisons médicales ». Il n’empêche : ses absences lui ont valu une retenue de 4.615 € sur ses indemnités d’élu. En vertu du règlement de l’Assemblée nationale, tel qu’il est appliqué depuis octobre 2009, les députés qui « sèchent » plus de deux fois par mois les réunions de commission doivent, en effet, 355 € par absence.

Le Twitter de Sandrine

Après Patrick Balkany, c’est Michel Delebarre, député et maire PS de Dunkerque, un des champions socialistes du cumul de mandats, qui détient la « médaille d’argent » avec 4.260 € de pénalité. En troisième position : Arnaud Montebourg, (Saône-et-Loire). Il a eu à payer 3.905 € d’amende. Le 14 juin, sur son compte Twitter, la députée PS de Paris Sandrine Mazetier (elle aussi sanctionnée à hauteur de 355 €) s’était déjà plainte auprès du député de Saône-et-Loire de devoir assurer son job à l’Assemblée : « Pour la cinquième fois, je vote aujourd’hui à la place de Montebourg. J’annonce à son altesse que c’est la dernière. » Contacté par France-Soir, Arnaud Montebourg n’a pas voulu s’exprimer. Il laisse entendre que la campagne des primaires l’a happé.

Egalement épinglé, Jean-François Copé s’est, lui, immédiatement justifié. « A cause de ses fonctions de secrétaire général de l’UMP, il nous a dit qu’il ne pouvait pas assister aux réunions de la commission des affaires culturelles et de l’éducation », raconte Tangui Morlier, cofondateur du collectif. Alain Bocquet, député communiste du Nord, trône à la quatrième place, et conteste ce classement : « Il ne rend pas compte de la réalité de l’activité parlementaire, s’énerve l’intéressé. Parce que je présidais la commission d’enquête sur la situation ferroviaire, je ne pouvais pas être au four et au moulin. J’ai été excusé tacitement par le président de l’Assemblée nationale. » Le règlement permet, en effet, aux députés d’être exempté (et donc pas pénalisé financièrement) pour des motifs clairement établis. Mais Regards citoyens pointe un système à géométrie variable, voire carrément discrétionnaire. Jean Lassalle, député non inscrit des Pyrénées-Orientales, a été excusé pendant la campagne des cantonales. « Contrairement à ce que dit ce classement, je n’ai eu aucune retenue sur mes indemnités », confie-t-il. Ce qui n’a apparemment pas été le cas de la socialiste Odette Duriez (Pas-de-Calais).

Fabius pointe, puis sort

Autre dysfonctionnement révélé par cette étude et confirmé par le communiste Alain Bocquet : des députés pointent le mercredi au début de la réunion, puis vaquent à leurs multiples occupations. C’est le cas, notamment, de Laurent Fabius : il aurait été « dénoncé » par certains de ses collègues de la commission de la défense.

Vivement critiqué, ce classement aurait malgré tout, selon leurs auteurs, une vertu. « A peine un tiers des députés mis en cause l’année précédente ont récidivé », constate Tangui Morlier. François-Xavier Villain, député du Nord non inscrit, qui avait eu le bonnet d’âne en 2010, s’est montré beaucoup plus assidu en 2011 : il avait été pris en faute six fois en 2010 et une fois seulement cette année. Marie-Josée Roig (Vaucluse), David Douillet (Yvelines) et Yves Jégo (Seine-et-Marne), qui désertaient les réunions l’année dernière, auront été cette année des élèves « exemplaires ». Pas peu fiers de leur « coup », les militants de Regards citoyens annoncent qu’ils ont testé aussi les sénateurs. Leur étude sera rendue publique début septembre… juste avant les élections sénatoriales.

Jean-Pierre Giran, député du Var : "Il y a des cas scandaleux"

France-Soir. Y a-t-il réellement des députés fantômes ?
Jean-Pierre Giran. Oui, et je suis choqué. Ce sont des exceptions, mais il y a des élus qu’on ne voit jamais. Ce n’est pas normal. Un député devrait consacrer au moins deux jours par semaine à l’Assemblée.

F.-S. Comment lutter contre l’absentéisme des députés ?
J.-P. G. Les sanctions pécuniaires ont réduit l’absentéisme. Mais il faut aller plus loin. Il faut interdire le cumul des mandats, car on ne peut pas être partout à la fois. Autre suggestion : un député qui n’est jamais là, doit laisser sa place à son suppléant.

F.-S. Suffit-il d’être présent à l’Assemblée pour être un bon député ?
J.-P. G. Absolument pas ! Les mardi et mercredi, les députés sont pratiquement tous présents, pour les questions d’actualité… pour se faire voir, car ces séances sont retransmises à la télévision. C’est bon pour les électeurs ! Un député se juge sur l’ensemble de son travail.

Par Pascale Tournier
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 9:43

http://www.zenit.org/

Panama : Les évêques s'élèvent contre la classe politique

La corruption en tête de liste des maux qui affligent la société

ROME, Jeudi 21 juillet 2011 (ZENIT.org) – « C’est avec perplexité que nous regardons la classe politique prendre une direction où le souci de faire avancer l’agenda électoral l'emporte sur la résolution des problèmes du pays », déclarent les évêques du Panama dans un communiqué à l’issue de leur assemblée plénière, début juillet.

« On dirait que l'on assiste à un vrai divorce entre les intérêts de la classe politique et les besoins réels du peuple panaméen », commentent-ils.

Les évêques sont « inquiets et tristes » devant l’attitude de certains hommes politiques qui, selon eux, « est très loin de celle qui devrait inspirer confiance et respect, condition indispensable pour créer un climat de paix et de tolérance dans le pays ».

« Il est nécessaire et indispensable, ajoutent-ils, que la politique s’humanise, qu’on lui rende son sens éthique, en donnant la priorité à la dignité humaine, au bien commun et au respect de la volonté des électeurs ».

Parmi les problèmes dénoncés par les évêques panaméens, celui de la corruption figure en tête de liste : « La corruptions existe et existera encore tant qu’il y aura des complices », soulignent-ils. « Elle ronge et crée des dommages dans tout le pays », ajoutent-ils.
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Message par Her Ven 5 Aoû - 10:10

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/scandale-sexuel-au-parlement-européen.html

03 août 2011

Scandale sexuel au Parlement européen

Lu sur France Info :

"une fonctionnaire du Parlement européen a démissionné publiquement et avec éclat pour - dit-elle - protester contre la "dépravation sexuelle", qui atteindrait le sommet de la hiérarchie de son institution.

C’est une affaire particulièrement embarrassante qui éclate en ce début de vacances parlementaires européennes : une collaboratrice du Parlement européen, qui serait en congé maladie, vient d’envoyer sa lettre de démission au secrétaire général de l’institution.
Rien d’anormal à cela, si ce n’est que l’intéressée motive sa décision par le dégoût que lui inspirent les affaires de moeurs dont ledit secrétaire général, le démocrate-chrétien Klaus Welle, et son chef de cabinet français seraient coutumiers.

Dans un langage plutôt ordurier, et en dix lignes tout juste, l’eurocrate déçue énumère les noms de trois femmes qui auraient cédé aux avances des deux hauts fonctionnaires, et qui auraient été admises à la suite de cela à des postes de responsabilité dans la fonction publique européenne, sans avoir passé de concours."

Posté le 3 août 2011 à 12h03 par Michel Janva
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Message par Her Ven 2 Sep - 9:26

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/la-véritable-règle-dor-cest-de-ne-pas-toucher-aux-privilèges.html

25 août 2011

La véritable "Règle d'or" c'est de ne pas toucher aux privilèges

Lu dans Capital :

"Un diplôme d’infirmière permet rarement de décrocher une sinécure. Sauf, bien sûr, quand on est une militante politique dévouée comme Isabelle Deleu. Cette femme dynamique de 48 ans [...] a été bombardée par décret, en avril dernier, «contrôleuse générale économique et financière de première classe», l’un des postes les plus convoités de la haute fonction publique, attribué à vie, et rémunéré 8 000 euros par mois. Il est vrai que cette militante RPR depuis 1983 avait depuis longtemps abandonné sa blouse blanche et ses seringues pour être nommée chargée de mission auprès de Nicolas Sarkozy, alors secrétaire national à la jeunesse du parti. [...] Son agenda est aujourd’hui nettement moins chargé : début juillet, elle ne s’était toujours pas installée dans son nouveau bureau et le standard indiquait ignorer sa date d’arrivée. [...]

Ainsi, en dépit de l’avis défavorable émis le 10 janvier par une commission d’aptitude, Dominique Tiberi, le fils de l’ancien maire de ¬Paris, a été catapulté contrôleur général économique et financier, comme notre infirmière. [...] Agacé par de fréquentes dérives, Didier Migaud, le président de la Cour des comptes, n’a pas hésité à écrire à François Fillon, il y a quelques mois, pour s’interroger sur la réalité du travail fourni par deux inspecteurs généraux de l’Education nationale nommés au tour extérieur. En dix-huit ans, Jean Germain, actuel maire PS de Tours, n’a pondu que dix courtes lettres manuscrites et un mince rapport.

Quant à l’élu UMP guyanais Léon Bertrand, ex-ministre du Tourisme sous la présidence Chirac, il a attendu dix-huit mois pour se rendre à une réunion de travail de son corps d’inspection, en 2009. [...] Benoît Parayre, titulaire d’un Deug de philosophie, a ainsi été nommé, en décembre dernier, inspecteur général de l’administration du développement durable. Fidèle collaborateur de Jean-Louis Borloo, dont il était le conseiller presse depuis 2005, il a pu profiter à plein du départ du gouvernement de son patron. [...] Roger Karoutchi, ex-secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, [...] s’est vu offrir le poste d’ambassadeur auprès de l’OCDE. [...] Xavier Darcos [...] a [pris] la présidence de l’Institut de France, la nouvelle vitrine internationale tricolore lancée au début du mois de janvier. Ainsi, Fadela Amera, qui s’était vu proposer à sa sortie du gouvernement un poste d’ambassadrice auprès de l’Union pour la Méditerranée [...] a préféré se faire nommer par décret inspectrice générale des Affaires sociales.

[...] Le Conseil d’analyse de la société, l’un des innombrables organismes publics consultatifs, a ainsi été créé sur mesure en 2004 pour son président, l’ex-ministre de l’Education Luc Ferry. [...] l’ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattéi, coupable d’avoir mal géré la canicule de l’été 2003 [a été nommé] au Conseil d’Etat, en service extraordinaire. [...] Gilles Dufeigneux, l’ex-chef adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon [...] a été propulsé délégué interministériel aux grands événements sportifs. [...] Frédéric Jugnet, président du club de basket de Sablé-sur-Sarthe, ville dont le Premier ministre a longtemps été maire [...] est entré à l’inspection générale de la Jeunesse et des Sports, où il gagne 6 000 euros net par mois."

Les autres postes très bien rémunérés.

Posté le 25 août 2011 à 09h53 par Michel Janva
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Message par Her Ven 2 Sep - 9:28

http://www.capital.fr/enquetes/revelations/les-plus-belles-planques-de-la-republique-621704/%28offset%29/2

Les enquêtes

Histoire éco
Le 25/08/2011 à 06:00 - Mis à jour le 25/08/2011 à 06:00

Les plus belles planques de la République

Malgré la crise et les déficits publics, les favoris du pouvoir continuent à décrocher des jobs tranquilles et bien payés.


Faut-il toujours être un chouchou du pouvoir ou un petit soldat méritant des cabinets ministériels pour bénéficier de placards dorés ? Même pas. Ceux qui agacent et font des bourdes parviennent, eux aussi, à décrocher des avantages, pourvu qu’ils débarrassent le plancher. Ainsi l’ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattéi, coupable d’avoir mal géré la canicule de l’été 2003. Pour le consoler de l’avoir congédié comme un laquais du gouvernement, Jacques Chirac l’a expédié au Conseil d’Etat, en service extraordinaire. Il y pointe toujours.

Pas à plaindre non plus, Gilles Dufeigneux, l’ex-chef adjoint de cabinet de François Fillon à Matignon. En septembre dernier, ce sanguin avait dû démissionner après avoir insulté des policiers lors d’un contrôle d’alcoolémie. Quelques semaines plus tard, il a été propulsé délégué interministériel aux grands événements sportifs. Ce qui entraîna au passage un jeu de chaises musicales : ce poste envié était en effet occupé par un autre proche de François Fillon, Frédéric Jugnet, président du club de basket de Sablé-sur-Sarthe, ville dont le Premier ministre a longtemps été maire. Qu’à cela ne tienne : ce prof de gym est entré à l’inspection générale de la Jeunesse et des Sports, où il gagne 6 000 euros net par mois. Il y est, paraît-il, très bien dans ses baskets.

Olivier Drouin

Le très confortable Conseil économique et social
Ce Conseil ne sert à rien, il faudrait le supprimer», fulmine le député UMP Hervé Mariton. Que les 233 membres de l’assemblée consultative se rassurent : leur institution, rebaptisée en 2008 Conseil économique, social et environnemental (Cese), n’est pas près de disparaître. Non que nos gouvernants se passionnent pour les débats des représentants syndicaux, patronaux ou associatifs qui y somnolent. Mais parce que le Cese est bien pratique pour distribuer les récompenses : l’Elysée peut y nommer 40 amis tous les cinq ans au titre de «personnalités qualifiées». Parmi les heureux PQ (comme on les appelle au Palais d’Iéna) de la dernière fournée figurent ainsi quelques cas édifiants : Hervé Marseille, maire UMP de Meudon, récompensé pour avoir laissé sa place à Jean Sarkozy au conseil d’administration de l’Epad ; Danièle Dussaussois, ex-élue des Hauts-de-Seine, remerciée pour avoir cédé sa place aux dernières cantonales à Isabelle Balkany (qui a été battue) ; ou encore l’ancien conseiller de l’Elysée Pierre Charon, reconduit pour cinq ans dans la noble institution bien qu’il y mette rarement les pieds. Pour leurs excellents services (quelques-uns y travaillent vraiment), tous perçoivent une indemnité de 3 800 euros brut par mois.

Conseil supérieur de l’audiovisuel : 10.000 euros net par mois
Christine Kelly : Auteur de l’hagiographie «François Fillon, le secret et l’ambition», l’ex-journaliste de LCI est devenue en 2009 membre du CSA pour une durée de six ans.
Francine Mariani : Epouse du patron de Dexia, proche de Sarkozy, cette énarque, nommée conseillère d’Etat au tour extérieur, a été choisie par le président pour siéger au CSA.
Contrôle général économique et financier : 8.000 euros net par mois
Isabelle Deleu : Cette conseillère de Christine Lagarde a eu de la chance : trois mois avant le départ au FMI de l’ex-ministre, elle avait été nommée au tour extérieur dans un grand corps de l’Etat.
Dominique Tiberi : Malgré l’avis défavorable d’une commission d’évaluation, le conseiller municipal et fils de Jean Tiberi a été bombardé par décret contrôleur général de 1re classe.
Conseil d’Etat : 7.500 euros net par mois
Arno Klarsfeld : L’ex-avocat et conseiller à Matignon n’a jamais été un bourreau de travail. Nommé au Conseil d’Etat en octobre 2010, il n’y vient que par intermittence.
Inspection générale des affaires sociales : 6.500 euros net par mois
Fadela Amara : Non reconduite au gouvernement, l’ex-présidente de Ni putes ni soumises a été nommée par décret en janvier dans l’un des grands corps d’inspection de l’Etat.
Inspection générale de l’éducation nationale : 4.500 euros net par mois
Fabrice Larché : Ex-chef de cabinet de Valérie Pécresse à l’Enseignement supérieur, il a été nommé par décret en 2007 à l’aca-
démie de Paris. Une décision fustigée par la Cour des comptes.
Christophe Borgel : Cet élu socialiste bénéficiait d’un emploi de complaisance comme inspecteur de l’académie de Paris.
Il a pu régulariser sa situation en passant un simple oral.
Conseil économique et social : 3.800 euros brut par mois
Maud Fontenoy : Très appréciée de Sarkozy, la navigatrice avait décliné un poste au gouvernement en 2007. Mais,
entre deux voyages, elle ne refuse pas de venir siéger au Palais d’Iéna.
Pierre Charon : Renouvelé pour un mandat de cinq ans, l’ex-conseiller de Sarkozy est aussi président du domaine de Chambord et chargé de mission au Grand Paris.

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Message par Her Ven 2 Sep - 13:04

http://www.hiram.be/Un-franc-macon-notoire-mis-en-examen_a5110.html

Vendredi 2 Septembre 2011
UN 'FRANC-MAÇON NOTOIRE' MIS EN EXAMEN

Le titre Baylet : "Le PG n'est pas une officine franc-maçonne" ne reflétait pas l'ensemble de l'article publié le 30 août 2011 par Rue89 et consacré à ce candidat à la primaire socialiste. En quelques lignes, le président du Parti Radical de Gauche réagit à l'affirmation selon laquelle le PRG ne représente rien d'autres qu'une poignée de notables francs-macs du Sud-Ouest. On lui pose la question de son initiation et il répond qu'il a été initié il y a 30 ans au Grand Orient de France.

Suite à la révélation par Rue 89 le 31 août de 3 dossiers le concernant (avec une mise en examen en 2009 pour infraction au code des marchés publics, un non-lieu), le nom de Jean-Michel Baylet revient dans la presse ces 1er et 2 septembre 2011. Le site Infos Bordeaux a évoqué à son tour cette affaire en rappelant non seulement l'actualité politique de Baylet et sa fonction de président du Conseil général, ses responsabilités dans la presse (il préside le groupe La Dépêche et, également, en le qualifiant de franc-maçon notoire. Cette agence de presse indépendante n'explique pas pourquoi elle croit utile de lier cette appartenance aux affaires citées. Jean-Michel Baylet a annoncé qu'il allait deposer plainte pour diffamation contre Rue 89.
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Message par Her Mar 6 Sep - 10:03

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/sos-racisme-au-bord-du-redressement-judiciaire-.html

31 août 2011

SOS Racisme au bord du redressement judiciaire ?

Lu dans Minute :

"Le MRAP et les associations antiracistes viennent de ramasser une sacrée gamelle à l’issue du procès intenté depuis six ans à Yves Calvi, présentateur de l’émission télévisée « C dans l’Air » (France 5), et à divers experts, dont le criminologue Xavier Raufer, tous accusés du crime des crimes : l’incitation à la haine raciale. Petit rappel des faits : le 11 février 2005, Yves Calvi aborde la criminalité liée à certains membres de la communauté romanichelle, dans une émission intitulée « Délinquance : la route des Roms ». Aussitôt, la meute des associations communautaires fond sur le présentateur. Pour se démarquer, des invités avaient répétés dix fois – au risque de lasser l’auditoire – que l’émission concernait les malfaiteurs roms et non cette population en général. Là où les choses deviennent amusantes, c’est que le résultat est un peu différent des autres procès du même genre. Le MRAP et consorts ont systématiquement été déboutés en première instance, en appel et ré cemment en cassation (cette dernière « sans renvoi ») ! [...]

Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a écrit récemment aux sympathisants de sa ligue de vertu pour leur annoncer que son association est en grave difficulté à cause du Concert pour l’égalité organisé le 14 juillet dernier. Dans son courrier, le quêteur insinue que certains sponsors du raout antiraciste ont retiré leurs billes, mettant ainsi à mal les finances de l’association : « En raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l’association doit sortir le plus rapidement possible », écrit-il. En réalité, d’après nos informations, SOS Racisme serait carrément au bord du redressement judiciaire ! Toutefois, cette manière éhontée de tendre la sébile demeure un peu gonflée, car, ainsi que le note l’agence Novopress, « ligue de vertu de la police de la pensée, l’association SOS Racisme dispose d’un budget annuel de près d’un million d’euros, dont la moitié est issue… de subventions, donc des poches des contribuables. De plus, SOS racisme obtient régulièrement de l’aide matérielle des collectivités locales. » Par exemple, et pour ne parler que du Concert pour l’égalité, l’association a reçu l’aide de la mairie de Paris à hauteur de 160 000 euros de subvention pour le concert, plus 30 000 euros pour le « village dédié à SOS Racisme » et enfin 40 000 euros pour le fonctionnement de l’association, sans parler de la mise à disposition du Champ de Mars. Soit 230 000 euros pris sur les impôts des Parisiens pour un simple concert ! Mais cela ne semblait pas encore assez. SOS Racisme aurait bien aimé recevoir en plus l’obole de la région Île-de-France. Ses responsables ont fait une demande en ce sens pour obtenir une subvention de 100 000 euros auprès du Conseil régional. Heureusment, ils n’ont pas pu déposer un dossier complet avant la réunion de la commission permanente du 8 juillet. [...]

En 2009, toujours selon les comptes publiés au Journal Officiel, SOS Racisme a touché 904 596 eu ros de dons et subventions pour des dépenses de plus d’un million d’euros et un déficit de… 305 701 euros !"

Posté le 31 août 2011 à 08h48 par Michel Janva
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Message par Her Mar 6 Sep - 11:13

http://blogs.rtl.be/champselysees/2011/09/06/chirac-doit-il-quitter-le-conseil-constitutionnel/

Chirac doit-il quitter le conseil constitutionnel ?
Par Christophe Giltay dans Divers , le 6 septembre 2011 11h09 |
Conséquence inattendue de l’absence de Jacques Chirac à son procès, les verts de Paris réclament sa démission du conseil constitutionnel. Ils estiment que s’il n’a pas la capacité de comparaitre en justice, il n’est donc plus en mesure d’assumer ses fonctions de « sage ».

Le conseil constitutionnel, c’est en France l’institution qui vérifie la conformité des lois par rapport à la constitution, il peut être saisi, par le gouvernement, par une soixantaine de députés ou de sénateurs, et même par des groupes de citoyens. Son rôle est donc fondamental, et par exemple c’est lui qui a statué en 1999 sur l’immunité présidentielle de Jacques Chirac, qui le protégeait de toute poursuite judiciaire pendant son mandat, ironie de l’histoire il était à l’époque présidé par Roland Dumas qui lui aussi a eu des démêlées avec la justice, dans l’affaire Elf…entre gens de bonne compagnie…

Les ex, membres de droit

Le conseil constitutionnel est constitué de neuf membres nommés trois par trois par le Président de la République, le Président du Sénat et le Président de l’Assemblée Nationale, mais les ancien Présidents de la République en sont membre de droit et à vie. A l’origine , en 1958, c’était une solution qu’avaient trouvé les rédacteurs de la constitution de la Vème République, pour consoler et recaser le président René Coty dernier président de la IVème, qui allait laisser sa place au général De Gaulle , sans avoir terminé son mandat. Mais dans l’esprit il n’était pas vraiment prévu que ces ex présidents siègent réellement, Coty d’ailleurs n’y est allé qu’une fois, le général De Gaulle et François Mitterrand jamais. Après sa défaite en 1981 Valéry Giscard d’Estaing n’y a pas siégé pendant plus de 20ans, mais il l’a rejoint quand il a renoncé à tout mandat électif après les régionales de 2004. Jacques Chirac, après son départ de l’Elysée a décidé de participer aux travaux comme n’importe quel autre membre, une manière de poursuivre par-delà la retraite sa rivalité de toujours avec VGE. Il faillit voir cette image extraordinaire, du pauvre Jean Louis Debré président de l’institution assis à sa table, avec à ses côtés Giscard et Chirac ! Imaginez le président de la cour suprême des Etats Unis, flanqués, de Bill Clinton et de Georges W Bush.

Chirac suspendu.

Concrètement Jacques Chirac ne s’est pas rendu au conseil depuis fin 2010, et il demandé, sa suspension en mars, pour la durée de son procès, c’est ce qu’a rappelé Jean Louis Debré, qui rajoute que l’ancien président avait également souhaité la suspension de ses indemnités, 11 000 euros par mois. Cette situation est toujours en vigueur.

En revanche une fois le procès terminé, qu’en sera-t-il ? Rien n‘est prévu concernant l’état de santé de membres de droit, puisqu’effectivement c’était une manière d’occuper les présidents âgés. Ainsi à la fin de sa vie, très atteint par le cancer, François Mitterrand n’aurait pas été capable de siéger, or personne n’a jamais remis en cause sa place au conseil, même si je le rappelle il ne s’y est jamais rendu.

Un statut pour les présidents retraités ?

Au fond c’est aussi une manière pour les verts, de mettre le doigt sur cette tradition un peu surannée, et certains en France pense qu’on pourrait tout bêtement verser une retraite au président sans y associer une fonction particulière.

Juste en passant : on surnomme les membres du conseil, les sages, et pourtant… ils ne l’ont pas toujours été !

Jean Louis Debré, bien encadré.


Dernière édition par Hercule le Mar 6 Sep - 11:18, édité 1 fois
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Message par Her Mar 6 Sep - 11:16

http://www.lepost.fr/article/2011/09/05/2583123_jacques-chirac-n-est-plus-remunere-par-le-conseil-constitutionnel-depuis-le-mois-de-mars.html

Jacques Chirac
A SAVOIR
Jacques Chirac n'est plus rémunéré par le Conseil constitutionnel depuis le mois de mars
05/09/2011 à 18h31 - mis à jour le 05/09/2011 à 19h18

Une information qui tord le cou de bien des rumeurs circulant sur le web.

Valery Giscard d'Estaing, Jean-Louis Debré et Jacques Chirac, le 15 novembre 2007 au Conseil Constitutionnel |

Jacques Chirac ne s'est pas présenté lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la Ville.
Dans ce dossier, il est poursuivi pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt". Il encourt dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.

Les défenseurs de l'ancien président de la République, âgé de 78 ans, affirment que leur client n'est pas en mesure de comparaître devant le tribunal.

Dans un rapport médical transmis au président du tribunal, le professeur Olivier Lyon-Caen, chef du service neurologie de la Pitié Salpêtrière à Paris, assure que Jacques Chirac souffre de "troubles sévères de la mémoire" qui occasionnent "d'importantes erreurs de jugement et de raisonnement". " Il n'est pas en mesure de répondre à des questions sur son passé", écrit encore le médecin dans son rapport.

Alors que le tribunal a accepté, lundi soir, l'excuse médicale de l'ancien président de la République et décidé de poursuivre le procès sans lui, nombreux sont ceux, sur la Toile, qui ironisent sur le fait que les ennuis de santé de Jacques Chirac ne l'empêcheraient pas, en revanche, de toucher sa rémunération provenant du Conseil Constitutionnel.

En tant qu'ancien chef de l'Etat, Jacques Chirac est membre de droit du Conseil Constitutionnel depuis son départ de l'Elysée, le 16 mai 2007. Une privilège qu'il partage avec Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi ancien hôte de l'Elysée.

Mais vérifications faites, la réalité est toute autre.

"A sa demande, Jacques Chirac ne siège plus au Conseil Constitutionnel depuis le mois de mars. Il n'est donc plus rémunéré depuis lors [il touchait 12,000 euros mensuels, ndlr] ", explique le Conseil, interrogé par Le Post.
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Message par Her Mar 6 Sep - 11:16

http://www.lepost.fr/article/2011/09/05/2583123_jacques-chirac-n-est-plus-remunere-par-le-conseil-constitutionnel-depuis-le-mois-de-mars.html

Jacques Chirac
A SAVOIR
Jacques Chirac n'est plus rémunéré par le Conseil constitutionnel depuis le mois de mars
05/09/2011 à 18h31 - mis à jour le 05/09/2011 à 19h18

Une information qui tord le cou de bien des rumeurs circulant sur le web.

Valery Giscard d'Estaing, Jean-Louis Debré et Jacques Chirac, le 15 novembre 2007 au Conseil Constitutionnel |

Jacques Chirac ne s'est pas présenté lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la Ville.
Dans ce dossier, il est poursuivi pour "détournement de fonds publics", "abus de confiance" et "prise illégale d'intérêt". Il encourt dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.

Les défenseurs de l'ancien président de la République, âgé de 78 ans, affirment que leur client n'est pas en mesure de comparaître devant le tribunal.

Dans un rapport médical transmis au président du tribunal, le professeur Olivier Lyon-Caen, chef du service neurologie de la Pitié Salpêtrière à Paris, assure que Jacques Chirac souffre de "troubles sévères de la mémoire" qui occasionnent "d'importantes erreurs de jugement et de raisonnement". " Il n'est pas en mesure de répondre à des questions sur son passé", écrit encore le médecin dans son rapport.

Alors que le tribunal a accepté, lundi soir, l'excuse médicale de l'ancien président de la République et décidé de poursuivre le procès sans lui, nombreux sont ceux, sur la Toile, qui ironisent sur le fait que les ennuis de santé de Jacques Chirac ne l'empêcheraient pas, en revanche, de toucher sa rémunération provenant du Conseil Constitutionnel.

En tant qu'ancien chef de l'Etat, Jacques Chirac est membre de droit du Conseil Constitutionnel depuis son départ de l'Elysée, le 16 mai 2007. Une privilège qu'il partage avec Valéry Giscard d'Estaing, lui aussi ancien hôte de l'Elysée.

Mais vérifications faites, la réalité est toute autre.

"A sa demande, Jacques Chirac ne siège plus au Conseil Constitutionnel depuis le mois de mars. Il n'est donc plus rémunéré depuis lors [il touchait 12,000 euros mensuels, ndlr] ", explique le Conseil, interrogé par Le Post.
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Message par Her Sam 10 Sep - 6:32

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/jean-noel-guerini-mis-en-examen_1028265.html

Jean-Noël Guérini mis en examen
Par Philippe Bidalon et Léa Delpont, publié le 08/09/2011 à 18:41

A l'heure où Jean-Noël Guérini frappait à la porte des juges Charles Duchaine et Pierre Philippon, les 15 futurs secrétaires fédéraux se réunissaient rue de Grignan.

REUTERS

Le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône doit faire face aux questions des magistrats qui instruisent le dossier de son frère Alexandre. Sa mise en examen pose la question de son maintien à la tête du département.

Ca y est: Jean-Noël Guérini est mis en examen. Son avocat assure déjà que la décision va être contestée dès vendredi. Mais à l'heure où Jean-Noël Guérini frappait à la porte des juges Charles Duchaine et Pierre Philippon, les 15 futurs secrétaires fédéraux se réunissaient rue de Grignan. Discrètement, car la nomination de cette direction collégiale, instaurée par le rapport Richard pour mettre en oeuvre la rénovation du parti, sera officialisée ce soir après le conseil fédéral.

Coup de théâtre ou pure coïncidence? Hasard du calendrier, affirme le premier secrétaire, Jean-David Ciot: "la date avait été fixée en juillet", avant de connaître celle de la convocation du président du conseil général, l'homme fort du PS phocéen. "Qu'il soit mis en examen, ou pas, n'y changera rien, il était acquis déjà qu'il n'en ferait pas partie. Il a jugé préférable de se mettre en retrait pour ne pas gêner le parti, puisque cette affaire est instrumentalisée. Il fait là un effort que d'autres socialistes mis en examen n'ont pas fait", précise ce fidèle. Mais l'effort s'arrêtera là, malgré l'insistance de ses "amis" à vouloir le faire démissionner de la présidence de l'assemblée départementale...
Putsch
"Et la présomption d'innocence?", s'indigne l'élu. Rue de Solferino, on semble s'être réparti les rôles: Harlem Désir tire sur Guérini à boulets rouges, mais Martine Aubry - candidate, elle, à la primaire - reste prudente et préfère réclamer son éventuelle démission "s'il est reconnu coupable". Autant dire à l'issue d'un procès dont le dénouement n'interviendra pas avant deux ou trois ans!

Les provençaux ne veulent pas se faire dicter leur conduite par la capitale!

D'ici là, l'institution peut même fonctionner sans majorité jusqu'au vote du budget, en mars prochain. Une hypothèse fort peu probable, tant Jean-Noël Guérini "tient" ses élus. Comme lors des élections cantonales de mars, le scénario du pire semble s'éloigner. Le putsch n'aura pas lieu, cette fois non plus, prédisent les observateurs, goguenards ou dépités... Peut-être un groupe de conseillers généraux socialistes dissidents pourrait-il se former si les instances nationales tapaient du poing sur la table. Un groupe guère fourni, si l'on en croit les derniers pointages. Et après? Les prochaines échéances électorales locales sont encore loin. Voilà pourquoi le petit Corse se montre si serein dans la tourmente. Alors que Solferino multiplie les attaques contre leur chef, "les provençaux ne veulent pas se faire dicter leur conduite par la capitale", affirme Jean-David Ciot.

Le jeu des primaires

Va-t-on vers un match Paris-Province? Et Jean-Noël Guérini peut-il encore, depuis le banc de touche, peser sur l'issue des primaires, dans lesquelles le poids des Bouches-du-Rhône (l'une des plus importantes fédérations de France) sera déterminant? Même au futur secrétariat fédéral, la majorité restera dans les mains de ses obligés, à 8 contre 7 dans le pire des cas. Lui-même, eu égard à son "retrait" stratégique, risque de ne pas officialiser le nom de son champion aux primaires - mais ce n'est un secret pour personne que Guérini en pince pour la dame de Lille. Est-ce une surprise alors que la plupart des conseillers généraux soutiennent Martine Aubry? Pourtant, son opposant le plus ouvert, le hollandiste Patrick Mennucci, après avoir soutenu la présidente de Poitou-Charentes puis DSK , affirme que "les primaires ne sont pas en cause, préparées par un camarade et ami, Joël Canicave, avec un comité d'organisation et contrôlées par un ancien président de cour d'assises".

Lors des primaires de 2007 et du congrès de Reims, en 2008, la fédé avait voté pour Ségolène Royal comme un seul homme derrière son patron. Ces primaires semblent plus ouvertes: certains pensent (ou espèrent) que le sénateur Guérini a en ce moment "d'autres choses à faire que de s'occuper de ça". Est-ce si sûr?

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http://www.leparisien.fr/politique/jean-noel-guerini-qui-peut-me-faire-demissionner-aujourd-hui-personne-09-09-2011-1599952.php

Actualité > Politique
EXCLUSIF.Jean-Noël Guérini : «Qui peut me faire démissionner aujourd'hui ? personne»
Propos recueillis par Eric Hacquemand | Publié le 09.09.2011, 15h09

Marseille (Bouches-du-Rhône), vendredi. Après sa mise en examen et sa mise "en congé" du PS, Jean-Noël Guérini donne ses explications au "Parisien"-"Aujourd'hui en France". | LP / Olivier Corsan
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Jean-Noël Guérini, sénateur et président socialiste du conseil général des Bouches-du Rhône, a été mis en examen jeudi dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux. Il a aussitôt annoncé qu'il se mettait en congé du PS pour ne pas gêner ses camarades lors de la primaire en vue de la présidentielle.

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Les deux frères Guérini mis en examen
En revanche, il ne démissionne pas du conseil général. Entretien.

Vous venez d’être mis en examen pour, «association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt et trafic d’influence», dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui?

JEAN-NOEL GUERINI. «Je suis combatif. Ce qui m’arrive est totalement injuste. Je suis innocent et lucide. Le tribunal médiatique n’a que faire de la présomption d’innocence. Je me tais depuis un peu plus de deux ans. Depuis que l’enquête est ouverte, on m’écoute, on m’épie, on m’espionne. Des cabinets noirs agissent à Marseille et à Paris. Renaud Muselier (Ndlr: député UMP des Bouches-du-Rhône) est à la manœuvre : il attaque, salit, blesse. Je regrette qu’un petit nombre de socialistes soit devenus ses complices. Les intriguants et ambitieux de tous poils répandent leur fiel pour entacher ma réputation. C’est insupportable et je les préviens : malgré cette mise en scène, je suis un homme libre et je vais me battre. Sans peur.

Si vous n’avez rien à vous reprocher, pourquoi demander que la procédure judiciaire quitte Marseille ?

La justice marseillaise n’est pas du tout sereine. Je conteste avec fermeté tous les motifs de ma mise en examen qui relève d’une décision politique. Le scénario était écrit à l’avance. J’en ai eu la preuve en rentrant dans le bureau du juge : quatre questions pas plus m’ont été posées.. Mes avocats vont déposer lundi ou mardi des requêtes en nullité. Je ne demande pas à échapper à la justice. Mais je veux simplement que mes droits soient respectés.

Dans des écoutes, on vous entend dire à votre frêre Alexandre Guérini de «débarrasser son bureau»...

J’ai une reçu une lettre anonyme m’avertissant qu’une enquête allait être diligentée contre mon frère. Qu’est ce que je fais? J’ai agi comme un frère. Je lui ai conseillé de nettoyer un peu son bureau, ses dossiers. Sans plus.

Et cet «ami», présent dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, qui vous aurait prévenu de l’ouverture d’une enquête, qui est-ce?
J’ai des dizaines d’amis. De part mes fonctions, j’ai des contacts avec la police, la gendarmerie, des représentants de la justice. Que l’on soit clair : monsieur Bernard Squarcini (Ndlr : patron de la direction centrale du renseignement intérieur) ne m’a jamais informé de quoi que ce soit. Voilà. Monsieur Squarcini a été un grand préfet de police à Marseille.

Ca reste un ami ?

C’est une relation professionnelle.

Et ces disques durs d’ordinateurs détruits juste avant une perquisition?

Vous plaisantez! Je n’ai rien ordonné. Rien. C’est mon directeur de cabinet qui a changé trois ordinateurs qui buggaient. Il n’y avait aucun secret à l’intérieur. Le jour de la perquisition, dont personne n’avait été averti, j’étais en Pologne. J’accompagnais des élèves de 3ème à Auschwitz pour un travail de mémoire. Tout ça, ce sont des montages politiques.

Avez vous revu votre frère depuis sa sortie de prison?

Non. C’est un problème personnel... (un long moment) Je le repète : lui c’est lui et moi c’est moi. Mais je n’ai peut-être pas suffisamment porté attention au fait que, pour certains, à travers lui en fait c’est moi que l’on visait.

Allez vous démissionner de votre fonction de président du conseil général ?

Non, je ne démissionnerai pas. Je viens de signer un arrêté transmettant mes pouvoirs à mon premier vice-président. Je me mets en retrait à partir de ce soir pour assurer ma défense. A partir de lundi, je ne viendrai plus au conseil général. Mais il n’est pas question pour moi de démissionner. Ma gestion n’est en rien mise en cause. J’ai été réélu en mars dernier avec une très large majorité. J’ai la confiance de mes conseillers généraux. Qui peut me faire démissionner aujourd’hui? Personne.

Harlem Désir, vous appelle à quitter le PS et pas simplement à vous mettre «en congé»...

Ca me fait sourire. Ce garçon est décidement un tout petit personnage. Je me mets en congé du parti car je ne veux pas être la balle de ping-pong que l’on se renvoie pendant les primaires. Et voilà qu’un premier secrétaire intérimaire qui retournera au néant après le 16 octobre me pousse à la démission. Je n’ai pas de leçon à recevoir : selon le site Wikipédia, Désir a été condamné à 18 mois de prison avec sursis en 1998. Voilà que ce monsieur me donne des lecons de politique alors que lui même n’a jamais été élu au suffrage universel direct sur son propre nom. Son acharnement est inversement proportionnel à ce qu’il représente.

Craignez vous votre exclusion comme le réclame Arnaud Montebourg ?

Non. Je suis socialiste depuis l’âge de 16 ans et je le resterai. N’en déplaise à Montebourg qui n’est pas un grand homme politique comme le soulignent cruellement les sondages. Il prend les caméras pour des miroirs et s’écoute parler dans le vide. Le député Arnaud et le procureur Montebourg confondent la scène politique avec les prétoires. J’appelle à la retenue les responsables socialistes qui par effet de mode tiendraient des propos déplacés. A chaque fois que je serai attaqué, je répondrai. Je ne me laisserai pas traîner dans la boue et massacrer. Ni par des élus de droite ni par des élus de gauche.

Les autres candidats aux primaires ont aussi pris leur distance...

Je n’ai pas entendu Ségolène Royal s’acharner. François Hollande a simplement demandé mon retrait, pas ma démission. Je prends acte de leur retenue. Quant à Monsieur Valls qui me critique aujourd’hui, il a eu besoin de moi. Nous avons fait un bout de chemin ensemble au dernier congrès du PS (Ndlr : 1998). Ainsi va la vie...

Avez vous eu Martine Aubry au téléphone?

Non. Mon rôle est d’être au dessus de la mêlée. Je n’ai pas apporté mon soutien à Martine Aubry. Je ne suis pas fou. Je ne rendrai pas public mon vote même si le travail de Martine Aubry a été formidable en trois ans.

Le Parisien
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Message par Her Mar 13 Sep - 9:01

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/11/97001-20110911FILWWW00025-le-porteur-de-valises-de-chirac-parle.php

Lefigaro.fr Mis à jour le 11/09/2011 à 08:48 | publié le 11/09/2011 à 08:48 Réactions (159)
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L'avocat Robert Bourgi explique dans le Journal du dimanche (JDD) avoir été le "porteur de valises" de l'ancien président Jacques Chirac et de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin, qui nie vigoureusement.

Robert Bourgi explique avoir "participé à plusieurs remises de mallettes (d'argent, ndlr) à Jacques Chirac, en personne " en provenance de chefs d'Etat africains . Il évalue les remises d'argent effectuées par Jacques Foccart (décrit comme "l'homme de l'ombre de De Gaulle" par le JDD, ndlr) à "plusieurs dizaines de millions de francs par an".

"En présence de Villepinte"

"J'ai été le porteur de valises de Chirac puis Villepin", révèle-t-il dans l'hebdomadaire. "Pendant 30 ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fond entre les chefs d'État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j'ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris", déclare l'avocat.

A la question du JDD qui l'interroge sur le fait que ces remises se faisaient "directement", Robert Bourgi répond "oui". Jacques Chirac "prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n'y avait jamais moins de 5 millions de francs", raconte l'avocat.

Interrogé sur Dominique de Villepin, l'avocat raconte : "Je e souviens de la première remise en présence de Villepin. L'argent venait du maréchal Mobutu, président du Zaïre. C'était en 1995. Il m'avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac. En rentrant, le 'Doyen' m'avait dit que cela s'était passé "en présence de Villepinte", c'est comme cela qu'il appelait Villepin. Foccart ne l'a jamais apprécié...", raconte-t-il.

Fariboles et écran de fumée

"J'ai décidé de jeter ma tunique de Nessus, cet habit qui me porte malheur et que je n'ai jamais mérité", affirme-t-il dans le JDD.

Dominique de Villepin réfute les propos de Robert Bourgi, affirmant qu'il s'agit de "fariboles" : "Tout cela n'est que fariboles et écran de fumée. Je n'ai jamais cessé, depuis 1993, de me mobiliser contre les réseaux de quelque nature que ce soit, en vue d'une moralisation de la vie politique dans le cadre fixé par Jacques Chirac", réplique l'ancien premier ministre.

Dominique de Villepin y voit au contraire un "mauvais coup", en lien avec la tenue du procès Clearstream et avec le jugement qui doit être rendu dans quatre jours."On voit bien surtout les inquiétudes se lever à quelques jours du jugement dans l'affaire Clearstream ou encore l'évolution d'autres affaires comme Karachi", affirme-t-il.


Dernière édition par Hercule le Mar 13 Sep - 9:06, édité 1 fois
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Message par Her Mar 13 Sep - 9:01

http://www.sudouest.fr/2011/09/13/valises-africaines-bourgi-cible-aussi-jean-marie-le-pen-498182-7.php

07h43
Par Sud Ouest. fr avec AFP
Valises africaines : Bourgi cible aussi Jean-Marie Le Pen
Selon l'avocat Robert Bourgi, l'ancien président du Front National aurait touché de l'argent d'Omar Bongo pour financer sa campagne présidentielle de 1988

L'avocat Robert Bourgi (Photo AFP JOHANNA LEGUERRE)

L'avocat Robert Bourgi a affirmé hier que l'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait financé une partie de sa campagne présidentielle de 1988 avec de l'argent que lui avait donné l'ancien président gabonais Omar Bongo.

Le fondateur du Front national a aussitôt dénoncé des propos "ridicules", ajoutant que les propos de l'avocat étaient "téléguidés" par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.

"Je le dis aujourd'hui, je n'aime pas faire parler les morts, M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988", a affirmé M. Bourgi à BFMTV.

"J'affirme aujourd'hui que M. Jean-Marie Le Pen, avec le discours xénophobe et raciste qui est le sien, a fait le détour de Libreville et d'Abidjan avant les élections présidentielles de 1988", a-t-il insisté. "Peu de Français savent que ce raciste et ce xénophobe était allé à Libreville et à Abidjan".

"Et le président Bongo m'a dit: "le Le Pen il a été content de partir avec l'argent d'un nègre"", a également rapporté Me Bourgi.
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Message par Her Mar 13 Sep - 11:30

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-avocat-Robert-Bourgi-raconte-comment-il-a-convoye-jusqu-a-l-Elysee-les-millions-des-chefs-d-Etat-africains-interview-387001/

Interview
Politique | 11 septembre 2011
Bourgi : "J'ai vu Chirac et Villepin compter les billets"

L’avocat Robert Bourgi, successeur de Jacques Foccart, révèle vingt-cinq ans de pratiques occultes sous Chirac. Pour la première fois, un homme avoue des financements occultes en provenance d’Afrique.


Pourquoi prendre la parole aujourd’hui ?

Avant toute chose, je veux dire que je parle en mon nom personnel, je ne suis mandaté par personne. Pierre Péan, que je connais depuis vingt ans, est venu me voir pour son enquête sur Alexandre Djouhri et, de fil en aiguille, nous avons un peu parlé de quelqu’un que je connais bien, Dominique de Villepin. Depuis quelques jours, j’observe, je lis et j’entends les commentaires de ce dernier sur l’enquête de Pierre Péan. Trop, c’est trop. À 66 ans, j’en ai assez des donneurs de leçon et des leçons de morale… J’ai décidé de jeter à terre ma tunique de Nessus, cet habit qui me porte malheur et que je n’ai jamais mérité.


Dans le livre de Pierre Péan, vous racontez comment Villepin vous a déçu…

J’ai travaillé avec Dominique pendant des années. Nous avons été très proches, comme on peut être proche d’un ami, de quelqu’un que l’on connaît intimement. Et puis, fin 2005, brutalement, il m’a chassé. Oui, il m’a déçu. N’est pas de Gaulle qui veut. L’entendre donner des leçons, lui que je connais de l’intérieur, m’exaspère.


À quand remonte votre première rencontre ?

En mars 1997, le jour de l’enterrement de mon maître, Jacques Foccart, Dominique de Villepin m’appelle et me dit qu’il m’attend le soir même dans son bureau. Ce soir-là, à l’Elysée, il y a Jacques Chirac. Le président me demande de reprendre le flambeau avec Villepin… Et souhaite que je l’initie à ce que nous faisions avec le "Doyen", comme j’appelais Foccart.


C’est-à-dire ?

Pendant trente ans, Jacques Foccart a été en charge, entre autres choses, des transferts de fonds entre les chefs d’État africains et Jacques Chirac. Moi-même, j’ai participé à plusieurs remises de mallettes à Jacques Chirac, en personne, à la mairie de Paris.

«Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs»


Directement ?

Oui, bien sûr. C’était toujours le soir. "Il y a du lourd?" demandait Chirac quand j’entrais dans le bureau. Il m’installait sur un des grands fauteuils bleus et me proposait toujours une bière. Moi qui n’aime pas la bière, je m’y suis mis. Il prenait le sac et se dirigeait vers le meuble vitré au fond de son bureau et rangeait lui-même les liasses. Il n’y avait jamais moins de 5 millions de francs. Cela pouvait aller jusqu’à 15 millions. Je me souviens de la première remise de fonds en présence de Villepin. L’argent venait du maréchal Mobutu, président du Zaïre. C’était en 1995. Il m’avait confié 10 millions de francs que Jacques Foccart est allé remettre à Chirac. En rentrant, le "Doyen" m’avait dit que cela s’était passé "en présence de Villepinte", c’est comme cela qu’il appelait Villepin. Foccart ne l’a jamais apprécié… Et c’était réciproque.


Pourquoi ?

En 1995, Juppé et Villepin se sont opposés à ce que Foccart occupe le bureau du 2, rue de l’Élysée, qui était son bureau mythique du temps de De Gaulle et Pompidou. Le "Doyen" en avait été très amer. Il avait continué à apporter les fonds, mais il avait été humilié.


À combien évaluez-vous les remises d’argent de Foccart venant d’Afrique ?

Incalculable! À ma connaissance, il n’y avait pas de comptabilité. Plusieurs dizaines de millions de francs par an. Davantage pendant les périodes électorales.

Jacques Chirac, accusé par Jean-Claude Méry dans sa fameuse cassette d’avoir vu une remise de 5 millions de francs, a toujours démenti tout cela…
Je sais ce que je dis. Je sais ce que j’ai fait.

«À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre»

Que faites-vous donc à partir de 1997, à la mort de Foccart, avec Dominique de Villepin?
Je l’ai présenté aux chefs d’État africains. Au début, ils se sont étonnés de devoir traiter avec Villepin, qui avait déjà son discours officiel sur la "moralisation"… Je leur ai dit que c’était une décision du "Grand", autrement dit de Chirac. Je dois dire que Villepin s’y est bien pris avec eux. Que le courant est bien passé. Il a su y faire… Il m’appelait "camarade" et s’est mis à m’offrir du whisky pur malt de 1963.

Et les remises de valises ont continué ?

Elles n’ont jamais cessé. À l’approche de la campagne présidentielle de 2002, Villepin m’a carrément demandé "la marche à suivre". Il s’est même inquiété. C’est sa nature d’être méfiant. Je devais me présenter à l’Élysée sous le nom de "M. Chambertin", une de ses trouvailles. Pas question de laisser de traces de mon nom. Par mon intermédiaire, et dans son bureau, cinq chefs d’État africains - Abdoulaye Wade (Sénégal), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d'Ivoire), Denis Sassou Nguesso(Congo-Brazzaville) et, bien sûr, Omar Bongo (Gabon) - ont versé environ 10 millions de dollars pour cette campagne de 2002.


Alors que ces fonds en liquide ne figurent sur aucun compte officiel, que les fonds secrets avaient été supprimés par Lionel Jospin, que l’affaire Elf avait mis en lumière les fortunes occultes des chefs d’État africains…

C’est l’exacte vérité. Un exemple qui ne s’invente pas, celui des djembés (des tambours africains). Un soir, j’étais à Ouagadougou avec le président Blaise Compaoré. Je devais ramener pour Chirac et Villepin 3 millions de dollars. Compaoré a eu l’idée, "connaissant Villepin comme un homme de l’art", a-t-il dit, de cacher l’argent dans quatre djembés. Une fois à Paris, je les ai chargés dans ma voiture jusqu’à l’Élysée. C’est la seule fois où j’ai pu me garer dans la cour d’honneur! C’était un dimanche soir et je suis venu avec un émissaire burkinabais, Salif Diallo, alors ministre de l’Agriculture. Je revois Villepin, sa secrétaire, Nadine Izard, qui était dans toutes les confidences, prendre chacun un djembé, devant les gendarmes de faction… Les tams-tams étaient bourrés de dollars. Une fois dans son bureau, Villepin a dit : "Blaise déconne, c’est encore des petites coupures!"

«Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël»

Comment écoulait-il ces fonds? Pierre Péan a demandé à Éric Woerth, trésorier de la campagne de 2002, qui n’a jamais eu vent de ces espèces…

Je ne sais pas ce que Chirac et Villepin en faisaient. C’est leur problème.


Vous dites que Laurent Gbagbo aussi a financé la campagne de Jacques Chirac en 2002…

Oui. Il m’avait demandé combien donnait Omar Bongo, et j’avais dit 3 millions de dollars. Laurent Gbagbo m’a dit : "On donnera pareil alors." Il est venu à Paris avec l’argent. Nous nous sommes retrouvés dans sa suite du Plaza Athénée. Nous ne savions pas où mettre les billets. J’ai eu l’idée de les emballer dans une affiche publicitaire d’Austin Cooper. Et je suis allé remettre le tout à Villepin, à l’Élysée, en compagnie d’Eugène Allou, alors directeur du protocole de Laurent Gbagbo. Devant nous, Villepin a soigneusement déplié l’affiche avant de prendre les billets. Quand on sait comment le même Villepin a ensuite traité Gbagbo, cela peut donner à réfléchir…


Jacques Chirac était-il au courant de toutes les remises d’espèces ?

Bien sûr, tant que Villepin était en poste à l’Élysée. Lors des grandes remises de fonds, j’étais attendu comme le Père Noël. En général, un déjeuner était organisé avec Jacques Chirac pour le donateur africain, et ensuite, la remise de fonds avait lieu dans le bureau du secrétaire général. Une fois, j’étais en retard. Bongo, qui m’appelait "fiston" et que j’appelais "papa", m’avait demandé de passer à 14h 45. Nadine, la secrétaire de Villepin, est venue me chercher en bas et m’a fait passer par les sous-sols de l’Élysée. J’avais un gros sac de sport contenant l’argent et qui me faisait mal au dos tellement il était lourd. Bongo et Chirac étaient confortablement assis dans le bureau du secrétaire général de l’Élysée. Je les ai salués, et je suis allé placer le sac derrière le canapé. Tout le monde savait ce qu’il contenait. Ce jour-là, j’ai pensé au Général, et j’ai eu honte.


«Dominique est quelqu’un de double»

Après la réélection de 2002, Villepin a quitté l’Élysée pour le ministère des Affaires étrangères. Avec qui traitiez-vous?
Toujours avec lui. Cela a continué quand il est passé au Quai d’Orsay, à l’Intérieur, et aussi quand il était à Matignon. Place Beauvau, un nouveau "donateur", le président de Guinée équatoriale Obiang NGuéma, a voulu participer. J’ai organisé un déjeuner au ministère de l’Intérieur, en présence du président sénégalais Abdoulaye Wade et son fils Karim, au cours duquel Obiang NGuéma a remis à Villepin une mallette contenant un million et demi d’euros. Parfois, Dominique sortait directement l’argent devant nous, même si je venais accompagné d’un Africain, et, sans gêne, il rangeait les liasses dans ses tiroirs. Pour l’anecdote, je lui laissais parfois la mallette sans qu’il l’ouvre en lui donnant le code de la serrure… Une autre fois, lorsqu’il était à Matignon, Villepin s’impatientait parce que l’ambassadeur du Gabon était en retard. Il est finalement arrivé tout essoufflé avec un sac contenant 2 millions d’euros. "C’est lourd", disait-il… en frôlant l’infarctus.


À cette époque, en pleine affaire Clearstream, Dominique de Villepin a toujours évoqué les consignes présidentielles de "moralisation de la vie publique"…

Oui, en public, il a toujours eu ce discours. Dominique est quelqu’un de double. Un individu à deux faces. Pendant toute la période Clearstream, à plusieurs reprises, il était euphorique. "On va bourrer le nabot", disait-il en parlant de Nicolas Sarkozy. Il était certain, pendant des mois, que l’affaire Clearstream allait tuer politiquement son rival. Au total, après qu’il eut quitté l’Élysée, j’estime avoir remis à Villepin, en direct, une dizaine de millions de dollars. Et, outre cet argent liquide, je lui ai remis des "cadeaux"…


Quel genre?

Je me souviens d’un bâton du maréchal d’Empire, qui lui avait été offert par Mobutu. Bongoet Gbagbo lui ont aussi offert de superbes masques africains. Bongo lui a offert des livres rares, des manuscrits de Napoléon… Chirac a reçu des cadeaux splendides, aussi. Je me souviens d’une montre Piaget offerte par Bongo, qui devait réunir environ deux cents diamants. Un objet splendide, mais difficilement portable en France…


Comment savez-vous cela ?

J’avais accès au gestionnaire du compte parisien d’Omar Bongo, et il m’est arrivé d’aider certaines personnes proches de Dominique, qui en avaient besoin. Avec "papa", nous avions un code: entre nous, nous appelions Villepin "Mamadou", parce qu’autrefois un secrétaire général du président gabonais se prénommait ainsi. Il me suffisait de dire : "Papa, 'Mamadou' a besoin de quelque chose." Et Omar Bongo me disait de faire le nécessaire.

«Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy»


Vous disiez que les remises d’espèces ont continué quand Villepin était à Matignon...

Bien sûr. Les présidents africains avaient dans la tête que Villepin allait préparer la présidentielle. Omar Bongo, place Beauvau, lui avait dit : "Dominique, entends-toi avec Nicolas." Et Villepin lui avait ri au nez et lui avait répondu : "J’irai à Matignon, puis à l’Élysée." Il avait un sentiment de toute-puissance à cette époque. Je me souviens d’un jour, au Quai d’Orsay, où sa secrétaire m’appelle en urgence. "Camarade, un double whisky aujourd’hui, la ration John Wayne", me lance Dominique dans son bureau. Il avait quelque chose à me dire : "Aujourd’hui, j’ai atteint l’âge du général de Gaulle le jour de l’appel du 18 juin, j’ai 49 ans, Robert! Je serai l’homme du recours!" Il a prononcé plusieurs fois cette phrase – "Je serai l’homme du recours" – en imitant la voix du Général. En rentrant chez moi, j’ai dit à ma femme qu’il y avait peut-être un problème…


Comment cela s’est-il arrêté et pourquoi ?

Fin 2005, la dernière semaine de septembre. Nadine, sa secrétaire, m’appelle selon le code : "Nous allons acheter des fleurs." Cela voulait dire que l’on se retrouve devant le Monceau Fleurs du boulevard des Invalides. Elle venait me chercher en voiture pour m’amener à Matignon. Ce jour-là, elle m’a fait entrer par l’arrière et m’a laissé dans le pavillon de musique. Villepin m’a fait attendre une demi-heure. J’ai tout de suite eu l’intuition qu’il y avait un problème.


Que s’est-il passé ?

Il est arrivé et a lancé un drôle de "Alors, camarade, ça va?", avant de m’expliquer : "L’argent de Sassou, de Bongo, de tous les Africains, sent le soufre. C’est fini", a-t-il poursuivi… Je me souviens de sa phrase : "Si un juge d’instruction vous interroge, vous met un doigt dans le cul, cela va mal finir." Il parle exactement comme cela. Je l’ai bien regardé. Je lui ai dit qu’il m’emmerdait et je suis parti en serrant la mâchoire. Il m’a couru après en disant "camarade, camarade!", m’a rappelé cinq ou six fois dans les jours qui ont suivi. J’avais décidé que ce n’était plus mon problème. Grâce à son ingratitude, je suis allé voir Nicolas Sarkozy.


Comment cela ?

Nicolas Sarkozy m’a écouté, je lui ai raconté tout ce que je vous raconte aujourd’hui. Même lui, il m’a paru étonné. Je l’entends encore me demander : "Mais qu’est-ce qu’ils ont fait de tout cet argent, Robert ?" Il m’a dit aussi : "Ils t’ont humilié comme ils m’ont humilié, mais ne t’inquiète pas, on les aura." Je l’ai revu la semaine suivante. Nicolas Sarkozy m’a dit : "Robert, là où je suis, tu es chez toi", et m’a demandé de travailler pour lui, mais sans le système de financement par "valises".

«L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années»

Les financements africains auraient-ils cessé pour la campagne de 2007? Difficile à croire… D’autant que Sarkozy, à peine élu, s’est rendu au Gabon et a annulé une partie de la dette gabonaise…

Je dis ce que je sais. Ni Omar Bongo ni aucun autre chef d’État africain, par mon intermédiaire, n’a remis d’argent ni à Nicolas Sarkozy ni à Claude Guéant.


Vous étiez proche de Laurent Gbagbo, vous n’avez pas été invité à l’intronisation d’Alassane Ouattara…

Laurent Gbagbo est un ami de trente ans. Il m’a raccroché au nez la dernière fois que je l’ai appelé. J’étais dans le bureau de Claude Guéant et c’était dans les derniers jours avant sa destitution… Il ne voulait plus prendre ni Sarkozy ni Obama au téléphone. Il ne voulait rien entendre et m’a dit : "C’est la dernière fois que je te parle." Par la suite, tout le monde le sait, Alain Juppé m’a fait enlever de la liste des invités pour l’intronisation de Ouattara.


Vous en voulez à Alain Juppé…

Lui aussi me fait sourire quand je l’entends donner des leçons de morale. Je vais finir par cette histoire qui remonte à 1981. Alain Juppé a pris la tête du Club 89, un cercle de réflexion de chiraquiens qui s’est installé dans de superbes locaux de l’avenue Montaigne. C’est moi qui ai signé le bail du loyer, qui était de 50.000 francs mensuels, une somme pour l’époque. D’ailleurs, le téléphone du 45, avenue Montaigne était à mon nom! L’argent d’Omar Bongo a payé le loyer pendant des années, entre 1981 et 1992. Les espèces du président gabonais ont fait vivre les permanents pendant des années… Le secrétaire général du Club 89, Alain Juppé, ne pouvait pas l’ignorer. Je sais qu’aujourd’hui tout le monde a la mémoire qui flanche. Moi, pas encore.


Laurent Valdiguié - Le Journal du Dimanche
dimanche 11 septembre 2011
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Message par Her Lun 19 Sep - 8:13

http://www.sudouest.fr/2011/09/19/une-faute-morale-do-nt-je-ne-suis-pas-fier-503042-4693.php

DSK sur TF1 : « Une faute morale dont je ne suis pas fier »
[+VIDEO INTERVIEW INTEGRALE] Dominique Strauss-Kahn a redit son innocence et reconnu sa faute. La page politique semble tournée, mais des portes restent entrouvertes

Face à Claire Chazal, hier soir, DSK a brandi plusieurs fois le rapport du procureur. PHOTO MAXPPP

Il faudra attendre les chiffres de Médiamétrie pour savoir si la réapparition de Dominique Strauss-Kahn au JT de TF1 a battu les records d'audience, hier soir. L'ancien héraut du PS fera-t-il mieux que les 5 millions de téléspectateurs qui ont suivi le débat de ses camarades pour la primaire socialiste ? C'était peut-être sans compter sur… France 4. La chaîne publique proposait la finale de l'Euro de basket entre la France et l'Espagne. Les deux événements médiatiques avaient lieu à 20 heures. L'intervention de DSK était calibrée sur vingt minutes, soit une mi-temps de temps effectif au basket. Sacrifions donc deux quarts-temps pour l'interview « confessionnal » de Claire Chazal, amie d'Anne Sinclair, épouse de l'homme qui est apparu sur le plateau, veste noire, chemise blanche et cravate bleue. Sobre, concentré, repentant, voire ému.

Après quatre mois de silence, qu'avait-il à dire aux Français, auxquels il souhaitait s'adresser en priorité ? Il n'a pas eu le temps de tergiverser, puisque la journaliste a attaqué par une question sur sa version de ce qui s'est passé dans la suite 2806 du Sofitel de New York. « J'ai toujours clamé mon innocence. Ce qui s'est passé ne comprend ni violence, ni contrainte, ni agression. C'est le procureur qui le dit, ce n'est pas moi. Il s'agit d'une relation non seulement inappropriée mais plus que ça : une faute. Une faute vis-à-vis de ma femme, de mes enfants, mes amis. Mais aussi vis-à-vis des Français qui avaient placé en moi leur espérance de changement. C'est une faute morale, et je n'en suis pas fier. »

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Enfin un début de vérité... Un tout petit Mea culpa...
Mais le peu qui a été risque de suffire à retourner la situation aux USA et à aggraver sa situation.
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Message par Her Lun 19 Sep - 10:42

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201109/18/01-4448836-utilisation-davions-le-general-natynczyk-refuse-de-rembourser.php

Publié le 18 septembre 2011 à 13h50 | Mis à jour le 18 septembre 2011 à 14h01
Utilisation d'avions: le général Natynczyk refuse de rembourser
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Le général Walt Natynczyk, chef détat-major de la Défense.

PHOTO: REUTERS

La Presse Canadienne
Le plus haut gradé des Forces canadiennes a rejeté du revers de la main une suggestion du premier ministre voulant qu'il rembourse les contribuables pour son utilisation d'avions du gouvernement à des fins personnelles.

Le général Walter Natynczyk, chef d'état-major de la Défense, affirme voler à bord d'appareils Challenger de l'aviation canadienne dans le cadre de son rôle de commandant en chef et ne voir aucune raison de rembourser les coûts des vols en question.

Lors de l'émission de télévision «Question Period», sur les ondes du réseau CTV, M. Natynczyk a même estimé dimanche que les avions devraient être utilisés plus souvent.

«Le problème est que l'appareil n'est pas assez utilisé, alors il vole sans passager parce nous devons nous assurer de l'efficacité des pilotes et des membres de l'équipage», a-t-il déclaré.

Le général Natynczyk a affirmé que la réduction des dépenses décidée par le fédéral était la cause de ces vols sans passager.

Des documents obtenus en vertu des dispositions de la Loi sur l'accès à l'information permettent d'apprendre que le général Natynczyk a dépensé plus de 1 million $ en vols depuis 2008. Il s'est notamment rendu à Saint-Martin, dans les Antilles, en 2010.

Le général a expliqué avoir obtenu le feu vert du ministre de la Défense nationale pour rejoindre sa famille dans l'île après avoir passé un deuxième Noël en Afghanistan et avoir annulé un congé pour assister aux cérémonies de rapatriement des dépouilles de quatre soldats et d'un journaliste tués en Afghanistan.

CTV a expliqué que l'utilisation d'un Challenger coûtait 10 105$ l'heure, ce qui signifie que le vol à destination de Saint-Martin a coûté 92 956$ aux contribuables canadiens.

Le premier ministre Stephen Harper a affirmé la semaine dernière que l'utilisation des avions du gouvernement à des fins personnelles était permise en autant que le Trésor soit compensé.

«Notre gouvernement a réduit de façon spectaculaire l'utilisation des avions gouvernementaux.

M Harper a affirmé vendredi à Saskatoon qu'il s'attendait à ce que tous les hauts fonctionnaires et responsables canadiens remboursent le trésor public lorsqu'ils prennent des avions du gouvernement pour des déplacements personnels, y compris le chef d'état-major de la Défense.

Le premier ministre a indiqué avoir lui-même déjà utilisé les avions du gouvernement pour des voyages privés, mais qu'il avait remboursé le trésor public.

Des listes de passagers obtenues par le réseau CTV indiquent que le général Natynczyk et des membres de sa famille ont voyagé de Toronto à Ottawa pour une partie des Maple Leafs de Toronto dédiée aux militaires, une facture de 23 231$.

Il aurait dépensé près de 400 000$ en trois ans pour assister à six matchs de la Ligue nationale de hockey, et environ 340 000$ pour aller voir des matchs de la Ligue canadienne de football.

De plus, un voyage avec son épouse au Stampede de Calgary, en 2010, a coûté 200 000$, selon les documents consultés par CTV.
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