Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Page 4 sur 9 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 17 Juin - 20:49

www.paixliturgique.com

AN IV DU MOTU PROPRIO : AUCUNE AVANCÉE DANS LE DIOCÈSE DE RENNES DE MONSEIGNEUR D'ORNELLAS

Dans le prolongement de nos lettres n°274, 284 et 286 consacrées aux diocèses de Saintes-La Rochelle et d’Angoulême, nous nous arrêtons aujourd’hui sur le cas symptomatique de l’archidiocèse de Rennes.

L’archidiocèse de Rennes s’identifie géographiquement au département d’Ille-et-Vilaine (35). Il est peuplé d’un peu moins d’un million d’habitants, dont un peu plus de 800.000 catholiques, avec au plus 50.000 pratiquants.


I - « L’OFFRE » DE CÉLÉBRATIONS " EXTRAORDINAIRES" DANS LE DIOCÈSE DE RENNES

Dans le diocèse de Monseigneur d’Ornellas, la forme extraordinaire du rite romain n’est célébrée – en application du Motu Proprio Summorum Pontificum - que dans un seul lieu de culte, à la chapelle Saint-François de Rennes.

Pour être plus précis, il convient de dire que c’est dès 1988, en application du Motu Proprio Ecclesia Dei de Jean Paul II, que la chapelle Saint-François a ouvert ses portes aux fidèles de Rennes attachés à la forme extraordinaire du rite romain... et non pas en vertu de Summorum Pontificum.

Longtemps desservie par des prêtres diocésains, ce lieu de culte a été confié à l’Institut du Christ-Roi il y a dix ans à la demande de feu Monseigneur François Saint-Macary.
Malgré ses deux messes dominicales, la chapelle Saint-François est, de notoriété publique, trop petite pour accueillir la demande et de nombreux fidèles assistent à la messe debout (à la messe du matin), faute de places suffisantes.

Pourtant, on dit cet apostolat menacé par Monseigneur d’Ornellas qui souhaiterait « normaliser » la chapelle Saint-François en nommant un prêtre diocésain peu favorable à l’antique forme liturgique dans le but de « ramener » les fidèles à la forme ordinaire du rite romain. Si l’abbé Cristofoli (ICRSP) en charge de cet apostolat n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations, plusieurs fidèles se sont largement ouverts à nous sur le caractère extrêmement fragile de la situation des familles de Rennes attachées à la forme extraordinaire du rite romain et sur le peu de chaleur de Monseigneur d’Ornelllas à leur endroit. Le très renseigné site Perepiscopus ne craignait d’ailleurs pas d’écrire il y a quelques semaines : « Mon père me dit son pessimisme quant au maintien de l’Institut du Christ Roi dans cette Ville, malgré une communauté très florissante. L’évêque avait donné deux ans à l’ICRSP… Fin de ce mandat à la rentrée prochaine. Et peut-être (c’est en tout cas ce qu’il craint), fin des haricots rennais de l’ICRSP… Un prêtre du diocèse est en train d’apprendre la messe traditionnelle à Fontgombault. Est-ce à dire qu’il remplacera l’abbé Cristofoli ? A l’heure de la publication de l’instruction concernant l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum, Mgr d’Ornellas se séparera-t-il de cet Institut ? Ce serait une façon de faire un pied de nez à Rome. Peu élégant. »

À côté de cet unique lieu de culte autorisé par l’ordinaire du lieu, la FSSPX exerce un apostolat fécond : une chapelle à Rennes, une autre à Saint-Malo et une école à Saint-Père. Les prêtres de cette Fraternité qui résident au prieuré de Lanvallay - situé dans le diocèse voisin de Saint Brieuc - rayonnent largement dans l’archidiocèse de Rennes. (L'ensemble des adresses et horaires des lieux de culte mentionnés dans cette lettre sont consultables sur le site de Paix Liturgique, et sur celui de Wikkimissa).


II - LA DEMANDE DANS LE DIOCÈSE DE RENNES

Dans le diocèse de Rennes, la promulgation du Motu Proprio Summorum Pontificum avait été source d’espoir pour de nombreuses familles.

Ainsi, dès 2007, un groupe de plusieurs familles a fait une demande d’application du Motu Proprio Summorum Pontificum à la paroisse de Chateaubourg (située à 30 kms de Rennes).
1ère étape : demande du groupe au curé : le curé de Chateaubourg a reçu quelques unes de ces familles de demandeurs pour… dire non à leur demande. Réponse négative non négociable, sans appel et sans savoir quelle est la réelle demande. A Chateaubourg, la paroisse ne souhaite donc pas tenter l’expérience de la réconciliation et de l’enrichissement réciproque des deux formes de l’unique rite romain.
Non c’est non. Les raisons du curé sont simples :
- Il ne sait pas célébrer selon la forme extraordinaire du rite romain ;
- Les familles demandeuses ne sont pas assez nombreuses ;
- Il y a déjà une telle célébration à Rennes

2ème étape prévue par le Motu Proprio : recours du groupe à l’évêque. À la suite de cette réponse négative du curé, les familles décident d’en référer à l’archevêque. Le rendez-vous avec Monseigneur d’Ornellas s'est très mal passé. Les familles ont décrit un archevêque très désagréable et nous ont confié avoir eu le triste sentiment d’être traitées avec mépris.
Et la réponse de Monseigneur d’Ornellas a également été : Non.
L’archevêque a ainsi pu répéter qu'il y avait déjà tout ce qu'il fallait à Rennes et qu'il ne voyait pas le pourquoi d'une demande à Chateaubourg.
Ces affirmations répétées de manière incantatoire par Monseigneur d’Ornellas étaient dans la ligne droite de toutes ses déclarations au terme desquelles « il n'y a pas de problème dans son diocèse car il y a une messe à Rennes, il n’y a pas de problème car la demande a été anticipée »…

3ème étape prévue par le Motu Proprio : recours du groupe à Rome. Ces familles ont écrit alors une lettre à la Commission Ecclesia Dei à la suite du refus du curé et de l’archevêque. La Commission leur a répondu ne rien pouvoir faire … Lassées mais pas découragées par le manque de dialogue et de loyauté, ces familles ont mis leur demande en suspens… dans l'attente du miracle de « conversion » des autorités, 4ème étape, non prévue, mais pas exclue par le Motu Proprio…

À Dinard (75 kms de Rennes), des familles nous ont également fait part d’une demande faite en 2009 auprès de leur curé. À la différence de Chateaubourg, l’accueil du principe de la demande par le curé a été plutôt favorable mais cette application du Motu Proprio sur la Côte d’Emeraude n’a pas été rendue possible en raison du désaccord de Monseigneur d’Ornellas.

Il y a pourtant sur toute cette zone côtière (Saint Malo, Saint Briac, Dinard…) une demande très forte lors des vacances estivales et des afflux de familles en vacances mais également une demande serieuse pour tout le reste de l'année comme le démontre la fréquentation des messes célébrées dans cette région par les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Mais même pour un apostolat saisonnier, Monseigneur d’Ornellas n’a pas souhaité répondre à l’invitation du Saint Père.

Nous pourrions parler dans des termes proches des demandes d’application du Motu Proprio dont nous avons aussi eu connaissance à St Méen le Grand (45 kms de Rennes), Vitré (41 kms de Rennes) ou Redon (67 kms de Rennes).

À chaque fois c’est la même réponse négative : « il n’y a pas de demande dans le diocèse de Rennes », « la messe de Rennes suffit ».


III - LES RÉFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE

1/ Le 7 juillet 2007, jour même de la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum, Monseigneur Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, disait de ce texte du Pape « son texte a un objet limité : ouvrir la voie de l’unité pour les catholiques attachés au rite ancien de la messe et des sacrements. Selon leur demande, la possibilité de ce rite sera plus grande à partir du 14 septembre. » Force est de constater que malgré ces paroles, le Motu Proprio de Benoît XVI n’a pas trouvé à s’appliquer une seule fois dans le diocèse de Monseigneur d’Ornellas depuis son entrée en vigueur, sauf à considérer qu’un lieu de culte mis en place en 1988 est une application du texte de … 2007 ?
En quoi, depuis 4 ans, la possibilité est elle plus grande qu’avant 2007 pour les bretons d'Ille-et-Vilaine ?
S’agit-il pour l’évêque d’une possibilité toute théorique, une vue de l’esprit ?
Les faits parlent d’eux mêmes : pas de début de commencement, même timide (un dimanche par mois…) d’application du Motu Proprio dans tout l’archidiocèse près de quatre ans après la promulgation du Motu proprio malgré des demandes courtoisement exprimées. Ce bilan est particulièrement éloquent.

Au contraire, Monseigneur d’Ornellas s’était illustré en 2007 en refusant de pratiquer les confirmations à la chapelle Saint-François dans la forme extraordinaire du rite romain… de sorte que les familles se sont désistées et sont allées trouver les évêques voisins plus accueillants.

De même à l’été 2010, plusieurs familles de Rennes nous ont dit leur tristesse à la suite du refus catégorique de Monseigneur d’Ornellas que la messe d’enterrement du Père Perrero (prêtre de la Salette qui desservait Saint-François depuis des années et continuait à aider l’ICRSP) soit célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain.
Réponse négative, manque de chaleur, menaces sur le seul lieu de culte du diocèse, la conception de l’enrichissement mutuel et de l’accueil large et généreux de Monseigneur d’Ornellas semble toute personnelle…


2/ Il faut dire que Mgr Pierre d’Ornellas a transplanté à Rennes tous les principes et tous les ukases de la « ligne Lustiger » - durcie en ce qui concerne la question de la liturgie traditionnelle par son successeur, le cardinal Vingt-Trois.

L’intellectuel Pierre d’Ornellas, appartenant - comme d’autres hauts cadres ecclésiastiques parisiens, tel Antoine Guggenheim - à l’Institut Notre-Dame de Vie, à Vénasque, a été l’un des nombreux secrétaires particuliers qui se sont succédé auprès du cardinal Lustiger. Il a ensuite été directeur de l’École cathédrale, poste d’extrême confiance, et enfin évêque auxiliaire en 1997. Dans la politique parisienne de « recentrage », il fut un des bras les plus puissants, spécialement le plus attentif à préserver les jeunes clercs de la capitale de tout virus intégriste. Les prêtres formés par Mgr d’Ornellas étaient destinés à devenir exemplairement, comme le cardinal Lustiger aimait à le leur dire, « la première génération qui aurait enfin compris le Concile ».
II devint ainsi, avec Mgr Vingt-Trois, le plus proche collaborateur de l’archevêque, mais dans un style très différent, peu amène, au point de réussir à faire l’unanimité, ce qui est rare dans le clergé, mais… contre lui. Son importance dans le haut clergé de France lui vaudra d’être nommé directement à un siège métropolitain, Rennes.
À son honneur, doit être relevé le fait que Mgr d’Ornellas a pris des positions morales fortes et publiques, qui constituent un progrès substantiel par rapport à la stratégie de « l’enfouissement » qui prévalait dans les années 1970 et qui a fait que la loi Veil a pu passer sans la moindre mobilisation épiscopale.
Au total, homme de fort (et mauvais) caractère, Mgr d’Ornellas entend faire de Rennes un pôle de la « troisième voie », ni progressiste, ni – ô grand jamais ! – traditionaliste.


3/ « Pas de demande », « il y a déjà tout ce qu’il faut à Rennes »… voilà autant de réponses « à la parisienne » répétées de manière incantatoire afin d’éviter à tous prix l’application concrète du texte de Benoît XVI dans le diocèse de Monseigneur d'Ornellas.
Pourquoi affirmer qu’il n’y a pas de demande sans tenter ici et là une expérience pour voir justement s’il y a ou non une demande ?
Il est de notoriété publique que la demande en Bretagne - et en particulier en Ille-et-Vilaine - est très largement insatisfaite.
Afin de mesurer la demande et de donner des éléments concrets aux décideurs – curés et archevêque - Paix liturgique va commanditer un sondage auprès d’un organisme professionnel et indépendant. Ce sondage sera réalisé selon les normes scientifiques habituelles auprès des habitants de l’archidiocèse de Rennes se déclarant catholiques.
Nous publierons les résultats de cette enquête dans une prochaine lettre.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 17 Juin - 21:45

http://www.zenit.org/french

France : 109 ordinations de prêtres diocésains en 2011

ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) – Comme chaque année, à proximité de la fête de Saint-Pierre et Saint Paul, Apôtres, (29 juin), des ordinations de prêtres diocésains auront lieu dans la majorité des diocèses, ces prochains week-ends, rappelle Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, dans un communiqué publié le 16 juin.

Les évaluations de la Conférence des évêques de France pour l’année 2011 donnent 109 ordinations de prêtres diocésains. Soit 103 pour les diocèses de France, dont 5 de la Communauté de l’Emmanuel, et 6 des Missions Etrangères de Paris pour l’Eglise d’Asie. Ceci sans compter les religieux ordonnés dans le cadre de congrégations ou les membres de sociétés de prêtres.

Ce chiffre de 109 est à comparer - pour les 5 ans passés - aux 96 ordinations en 2010, 89 en 2009, 98 en 2008, 101 en 2007, 68 en 2006. Et en remontant tous les 5 ans sur 25 ans, 96 ordinations en 2001, 95 en 1996, 110 en 1991 et 81en 1986. Depuis cette date, 2357 prêtres diocésains ont été ordonnés.

Quelques diocèses n’ont pas eu d’ordination sacerdotale depuis longtemps : Auch, Aire et Dax, Cahors (où il faut remonter à l’année 1956 pour en avoir également 4), Chalons, Saint-Dié, Verdun…

Des ordinations ont été célébrées pendant le 1ertrimestre : Lille (1), Lyon (1), ainsi que :

Le dimanche 15 mai : Diocèse aux armées (1).

Le dimanche 22 mai: Albi (2), Nîmes (1).

Le dimanche 29 mai : Tarbes-Lourdes (1).

Le samedi 4 juin : Saint-Brieuc (1).

Le dimanche 12 juin : Saint-Dié (1), Verdun (2).

Les prochaines ordinations seront célébrées :

Le samedi 18 juin : Nanterre (1), Troyes (1), Mission de France (1).

Le dimanche 19 juin : Angers (1), Chartres (1), Coutances (1), Digne (1), Marseille (2), Strasbourg (4), Vannes (2), Viviers (1).

Le samedi 25 juin : Paris (4), Lyon (1).

Le dimanche 26 Juin : Aix (1), Amiens (1), Auch (1), Autun (1), Avignon (2), Bayonne (1), Belley-Ars (3), Blois (2), Bordeaux (1), Cahors (4), Chalons en Champagne (1), Créteil (2), Dijon (2), Evreux (1), Evry (1), Fréjus - Toulon (15)*, Grenoble (1), Langres (1), Lille (1), Metz (6), Nancy (2), Orléans (1), Perpignan (2), Pontoise (4), Rouen (1), Sens-Auxerre (1), Toulouse (1), Valence (2), Versailles (5).

Le dimanche 3 juillet : Aire et Dax (2), Nantes (1), Rennes (1), Saint-Claude (1), Tours (3), Basse-Terre - Guadeloupe (1).

Et à Noël : Tarbes-Lourdes (1).

Notons qu’en cette période, seront également ordonnés, comme diacres en vue de la prêtrise, 77 séminaristes, qui deviendront prêtres l’an prochain.

* dont 2 Communauté Point Cœur, 2 Communauté St Joseph Gardien, 2 Communauté de l’Immaculée Conception, 2 Fraternité Missionnaire ND de la Mission, 2 Fraternité missionnaire Jean–Paul II, 1 Missionnaire du Saint Sacrement.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Sam 18 Juin - 7:23

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/ordinations-sacerdotales-lénigme-toulonnaise.html

17 juin 2011

Ordinations sacerdotales : l'énigme toulonnaise

De Jean-Marie Guénois :

"Alors que le diocèse de Paris n'ordonnera cette année que 4 prêtres, ce qui est historiquement bas, tout comme Lyon - 1 seule ordination - celui de Fréjus-Toulon ordonne 15 prêtres ce dimanche. Cherchez l'erreur ? Globalement la moyenne en France est de moins d'une ordination par diocèse et par an. Mais certains "petits" diocèses, comme celui de Cahors, voit cette année 4 ordinations. Ou celui de Bellay-Ars, 3 ordinations. D'autres diocèses citadins, sont habitués à des promotions de cet ordre comme Metz, 6 ordinations, Versailles, 5, Pontoise, 4, Strasbourg, 4 nouveaux prêtres.

Mais 15 ordinations à Fréjus-Toulon, comment les expliquer ?

Le communiqué de la Conférence des évêques qui publient ces chiffres précise pour ce diocèse : "dont 2 Communauté Point Cœur, 2 Communauté St Joseph Gardien, 2 Communauté de l'Immaculée Conception, 2 Fraternité Missionnaire ND de la Mission, 2 Fraternité missionnaire Jean-Paul II, 1 Missionnaire du Saint Sacrement." Ces noms représentent des petites communautés nouvelles que l'évêque du lieu, Mgr Dominique Rey, en poste depuis 2000, a pour "politique" d'accueillir généreusement alors que beaucoup d'autres évêques s'opposent, et à ce genre de pratique, et à ce genre de communautés. Sur les 15 ordinations de dimanche, ces jeunes communautés, souvent internationales, "apportent" donc 11 prêtres.

Au total, les ordinations sacerdotales en France cette année verront 109 nouveaux prêtres diocésains ( ce chiffre ne tient pas compte, en effet, des prêtres ordonnés dans le cadre d'institut religieux, monastiques ou missionnaires. Il n'intègre pas non plus les communautés traditionnalistes)."

Posté le 17 juin 2011 à 12h35 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Dim 19 Juin - 5:46

http://www.perepiscopus.org/diocses/beatification-dune-«-incivique-aristocratique-contre-revolutionnaire-et-fanatique-»

Béatification d’une « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique »
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 18th, 2011 |

La béatification de sœur Marguerite Rutan va attirer 2 cardinaux, Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, et Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et 10 évêques, parmi lesquels Mgr Breton, évêque de Dax, et Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, le nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, mais aussi le ministre de la Justice Michel Mercier, le préfet, le sous-préfet, le maire de Dax.

Née à Metz, membre de la compagnie des Filles de la charité, sœur Marguerite Rutan fut la première supérieure de l’hôpital de Dax de 1779 à 1794. Jugée « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique » par les révolutionnaires (épris de liberté et d’égalité, comme chacun sait), elle fut guillotinée le 9 avril 1794 sur la place de la Liberté de Dax. Le 1er juillet 2010, Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Dim 19 Juin - 11:08

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/béatification-de-sœur-marguerite-rutan-martyre-de-la-révolution-française.html

17 juin 2011

Béatification de sœur Marguerite Rutan, martyre de la Révolution française

Dax attend dimanche 1 000 Filles de la charité, dont 600 venues d'Espagne, 10 évêques, dont Mgr Breton, évêque des Landes, et Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, 2 cardinaux, Mgr Angelo Amato et Mgr Jean-Louis Tauran, le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, mais aussi le ministre de la Justice Michel Mercier, le préfet, le sous-préfet, le maire de Dax, et des fidèles qui arriveront notamment via 27 bus.

Née à Metz, membre de la compagnie des Filles de la charité, sœur Marguerite Rutan fut la première supérieure de l'hôpital de Dax de 1779 à 1794. Jugée « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique » par les révolutionnaires (elle refusa de prêter serment à la Constitution civile du Clergé), elle fut guillotinée le 9 avril 1794 sur la place de la Liberté de Dax. Marguerite chanta le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud, repoussa le bourreau en disant «Aucun homme ne m’a jamais touchée» puis ôta elle-même son mouchoir de tête et ses fichus de cou.

Posté le 17 juin 2011 à 07h22 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Lun 20 Juin - 18:09

http://www.perepiscopus.org/communication/a-quand-la-transparence-a-la-cef

A quand la transparence à la CEF ?
Posté par Maximilien Bernard dans Communication, Conférence épiscopale le 06 19th, 2011 |
Isabelle de Gaulmyn nous informe que l’Eglise catholique aux Etats-Unis est transparente.

Ainsi, lors de l’Assemblée plénière des évêques du printemps, qui a débuté le 15 juin, la quasi totalité des débats est retransmise en direct, sur le site internet, y compris via tweeter ou Facebook !

En France, l’Assemblée plénière des évêques, qui a lieu à Lourdes deux fois par an, se fait portes closes. Les journalistes sont admis pour l’ouverture, afin d’écouter le discours d’introduction du président de la conférence, puis ils sont poussés à l’extérieur de l’hémicycle. Ne sort ensuite, lors de conférences de presse, que ce que le porte-parole daignera transmettre. Alors que la plupart des sujets abordés, de l’enseignement catholique aux restructurations de diocèses, en passant par le catéchisme ou l’application du motu proprio Summorum Pontificum concerne l’ensemble des catholiques. En outre, loin de la gnose, l’Eglise catholique n’a généralement rien à cacher de ce genre de débats. Il faut savoir que les évêques craignent de mettre ainsi en plein jour leurs divergences réelles. L’unité de la CEF est en effet une unité de façade et il n’est pas rare de voir certains évêque quitter les lieux au cours de la conférence, sous prétexte d’urgence dans son diocèse, pour fuir des débats bien souvent loin des priorités de l’Eglise en France.

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaires d'Hercule : Vous savez, avec les fumées de Satan qui, selon le Pape Paul VI, sont entrées dans l'Eglise depuis une trentaine d'années, et avec cet esprit du relativisme franc-maçon qui s'infiltre partout comme un poison mortel pour l'Eglise et pour la Foi, la conférence des Evêques de France ne serait-elle pas devenue une société secrète sans que l'on s'en aperçoive ?...
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Lun 20 Juin - 22:16

(COPIE - diffusion illimitée)


Portrait du Christ
(médaille du Campo dei Fiori - Rome)


V.......................
lundi 30 mai 2011 - Sainte JEANNE d’Arc
jeudi 2 juin 2011 - Ascension
dimanche 13 juin 2011- Pentecôte

Objet : Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon - Analyse
« Si ceux-ci se taisent, les murs crieront !!! » (Luc, 19/40)


Eminences,
Excellences,
Très chers aimés du Seigneur Jésus,

Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon, provoqué par la photographie d’« un crucifix plongé dans un mélange d’urine et de sperme » de l’auteur de cette « œuvre » intentionnellement blasphématoire et par la surexposition médiatique soigneusement programmée de cet événement, a déclenché une onde de choc spirituelle à laquelle a répondu, le samedi 16 avril, la révolte pacifique d’un petit nombre de catholiques emmenés par l'abbé de Cacqueray, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X et l'abbé Prudent Balou Yalou prêtre africain originaire du Gabon, appartenant à la même fraternité. Ils venaient dire résolument, haut et fort, dans la dignité et le recueillement qu’ils n’acceptaient pas l’inacceptable, qu’ils n’acceptaient pas que le Christ, le compagnon de leur vie, l’intime de leur âme, leur Seigneur et Sauveur pour le temps présent et pour l’éternité, soit blasphémé, vilipendé, ridiculisé ! C’était non seulement leur droit qui, heureusement, ne leur pas été refusé, mais c’était aussi leur devoir et c’est à leur honneur de catholiques de l’avoir fait. Fallait-il leur refuser ce droit parce qu’ils sont répertoriés comme catholiques traditionnels ? Qui peut contester la sincérité de leur amour du Christ ? Et pourquoi devraient-ils être ringardisés parce qu’ils affirment, haut et fort, leur foi au Christ, alors que des provocateurs « professionnels » faisaient connaître, haut et fort, leur haine insensée du Christ ?

De plus dans une manipulation osée de l’information certains n’ont pas manqué de leur attribuer, a priori, l’acte de vandalisme dont cette « œuvre » a été l’objet, oubliant qu’il est quand même surprenant qu’il soit possible d’entrer dans un musée, archi-surveillé, avec des masses, d’avoir le temps de détruire une « œuvre » et de repartir tranquillement, le tout à visage découvert et sans être arrêté dans les 48 heures ! Dans tous les régimes totalitaires, il est de tactique courante pour le pouvoir, face à la montée d'une contestation, de commettre des actes violents ou scandaleux et de les imputer aux protestataires pacifiques. Dont acte. Dans ce contexte le ministre de la Culture et de la Communication n’a pas manqué de faire une déclaration tonitruante et précipitée pour dire combien il était « choqué » en voyant que « la liberté de conscience et la liberté d’expression » étaient contestées et pour dénoncer, haut et fort, une soi-disant « intolérance », presqu’un retour au « Moyen-âge », pauvre Moyen-âge ! Evidemment il s’aveuglait en ignorant que la liberté de chacun ne peut pas s’exercer en portant atteinte à l’ordre public comme cela était manifeste dans la situation présente. D’ailleurs un mois plus tard, le 19 mai, lors du festival de Cannes, suite à une déclaration malheureuse d’un réalisateur légèrement aviné (Lars Von Trier), oubliant « la liberté de conscience et la liberté d’expression » qu’il avait revendiqué pour « Piss CHRIST », le Ministre obtenait son exclusion du festival pour ce dérapage verbal avec ce communiqué de presse comminatoire : « … Il (le ministre) condamne fermement les propos tenus par le réalisateur et prend acte de la convocation en séance extraordinaire du conseil d’administration du festival de Cannes par son président Gilles Jacob. Il appartient au conseil d’administration de décider de la suite éventuelle qui sera donnée à cette provocation insupportable ». Deux poids, deux mesures ! Où est la cohérence ?

Par ailleurs les média n’ont pas manqué de chercher à minimiser, de façon à la ridiculiser, la marche de protestation de ce samedi 16 avril. Ainsi, le dimanche 17 avril, le Journal Télévisé de 20 heures de TF1 annonçait 600 participants ! Ridicule. Mais le lundi matin France Info, dans son journal de 8 heures, annonçait 800 participants ce qui était déjà mieux, mais inexact, ce que cette radio reconnaissait rapidement, en rectifiant ce chiffre pour le porter à 1000 participants, dans son Journal de 10 heures, ce qui n’était pas loin du chiffre exact qui se situait aux environs de 1500 participants !

Monsieur Bernard Debré, député et ancien ministre, fut la seule personnalité connue et reconnue, au plan national, comme député et ancien ministre, à avoir précédé, dans leur protestation, ces quelques catholiques révoltés et esseulés. Voici le texte qu’il a fait paraître sur son blog dès le jeudi 14 avril (http://www.bernarddebre.fr/actualites/___pardonnez_leur__ils_ne_savent_pas_ce_qu_ils_font_____) :

« Où en est-on arrivé en Avignon ? Madame le Maire, UMP, Le Conseil général du Vaucluse, le Ministère de la Culture financent une exposition "Je crois aux miracles" sur les religions, en particulier chrétienne. Ce serait tellement simple...

Mais une image blasphématoire "Piss Christ" y est présentée : une photographie du Christ plongée dans de l'urine ! C'est odieux, sciemment provocateur, inacceptable. Imagine-t-on qu'il eut été possible de faire de même avec une représentation de Mahomet ? Les banlieues se seraient enflammées, certaines associations de lutte contre les discriminations, toujours si promptes, auraient porté plainte, l'Afghanistan se serait révolté et les Chrétiens auraient réprouvé, à juste titre, cette provocation.

Mais voilà. S'il est impossible, heureusement, de blasphémer les autres religions, cela semble autorisé et même promu par les finances publiques - si abondantes - lorsque ce sont les confessions catholiques qui sont visées, sans grande originalité finalement. Cette attitude n'en demeure pas moins odieuse et sert finalement les extrémismes.

La France est un pays judéo-chrétien. Il faut être fier de nos racines. La Chrétienté a parsemé notre pays de perles : cathédrales gothiques, chapelles romanes, culture sacrée, œuvres cultuelles... C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat.

Au moment où la France accepte une immigration officielle, aux cultures variées, mais subit également celle, inacceptable, d'hommes et de femmes illégaux, de clandestins, il est plus que nécessaire que la Chrétienté soit ferme et fière. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faille critiquer ni l'Islam, ni les autres religions.

Une nouvelle fois, des irresponsables osent, au nom d'une liberté d'expression galvaudée, salir une religion, car c'est bien le but. Curieuse conception de cette liberté d'expression qui de façon surprenante, s'exerce à sens unique, sans limite.

Alors, je le dis d'abord à mon amie, Marie-Josée ROIG : "Pourquoi as-tu accepté cette provocation ? Coup de pub ? "Buzz" ? Tu aurais dû refuser, non seulement au nom de la dignité, l'exposition de cette image odieuse au lieu de subventionner ce projet mais également refuser d'afficher dans ta ville ce "visuel"".

Pour l'auteur ? Je n'ai que mépris ! Est-ce de l'art ? Non bien sûr. L'art ennoblit l'homme, cette "production" est ignoble. Cet auteur est vraisemblablement dérangé, torturé et faible. Je dirais même aussi courageux dans sa pseudo contestation qu'intelligent.
Quant à ceux qui comme moi, sont révoltés, je leur dis : "Vous avez raison ! Votre combat, lui intellectuel, vous honore. Je suis à vos côtés. Exigeons le retrait de ces images insultantes et mettons un terme à leur subventionnement" ».

Est-il nécessaire de préciser que monsieur Bernard Debré n’est ni "évêque" et encore moins "cardinal" ! Dans le cas présent il est seulement l’« Heureux homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants » selon le texte du psaume 1. Après la lecture de ce texte une terrible question se pose, incontournable, inévitable : « N’y avait-il pas parmi vous, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, un président de conférence épiscopale, un primat des Gaules, ou quelques autres personnalités épiscopales pour relayer ce coup de gueule et ne pas laisser désarmé et esseulé l’archevêque d’Avignon ? N’était-il pas possible pour l’évêque d’Evry de retrouver cette inspiration outragée dont il avait fait usage après la profanation d’une de ses églises : "… Personnellement, je n’arrive pas à m’habituer aux profanations… S’il faut hurler, nous hurlerons. Après tout, nous aussi, nous sommes des citoyens !" (Communiqué du vendredi 19 février 2010). Pourquoi donc ne s’est-il pas exprimé avec la même véhémence face au scandale de l’exposition « Piss CHRIST » ? Ce serait-il finalement "habitué" aux profanations" ? Pour sa part l’archevêque de Rennes participait, avec de nombreux intellectuels, au "forum" organisé les 14, 15 et 16 avril, dans sa ville, par le journal Libération sur un thème majeur pour la vie en société « le respect ». Il n’y a eu aucune retombées en faveur du « respect » à avoir envers les catholiques, ne serait-ce qu’en faisant cesser le scandale de « Piss CHRIST ». Rien ! Quelle efficacité. Par ailleurs avez-vous oublié ce qu’aimait à répéter le docteur angélique, Thomas d’Aquin : "la première charité que l’on doit à ses frères c’est la Vérité !" Avez-vous aussi oublié la sainte et pragmatique colère de Notre Seigneur Jésus face aux marchands du Temple, rapportée par l’apôtre Jean, le bien-aimé, au chapitre 2 de son évangile : « 15Se fabriquant un fouet avec des cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs, il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables, 16et aux marchands de colombes il dit : "Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic !"17Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : "Le zèle de ta Maison me dévorera" ».

Hélas ce "zèle" n’est absolument perceptible dans le modeste communiqué que fit paraître le Primat des Gaules, le mardi 19 avril : « C’est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous "a aimés jusqu’à l’extrême". Mais Jésus nous a préparés : "Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera…" et il nous demande : "Priez pour ceux qui vous persécutent". J’espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire. Les chrétiens, comme tous les croyants, ont droit à être respectés dans leur foi. Ce serait un beau cadeau de paix, nous pouvons le demander à Dieu pour cette fête de Pâques ». Mièvre ! Plus exactement « tiède » pour reprendre le mot inspiré de l’Apocalypse (ch. 3/15-16) ! Là où l’opinion publique catholique attendait un cri de colère à la hauteur du scandale commis et de la même vigueur que le « coup de gueule » du député Bernard Debré, il n’y eut que cette triste et inaudible complainte, en aucun cas à la hauteur des responsabilités d’un successeur des apôtres ! Monsieur Bernard Debré dont la racine hébraïque du nom est « /davar/parole » est intervenu spontanément comme un véritable porte-parole du « VERBE » au cœur de ce scandale qui blesse et trouble les consciences des « pauvres de Yahvé », les « /aniyim ». Comme vous le savez, ce sont ceux qui reçoivent, en premier, le message évangélique (cf. Ps, 34/33 verset 7 et Sophonie, 9/12-13 : «Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et pauvre qui mettra sa confiance dans le Nom de Yahvé. Le reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne parleront plus pour tromper, on ne trouvera plus dans leur bouche des paroles mensongères »). Ils attendaient votre soutien et ils ne l’ont pas eu !

Autre question, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus : « Toute honte bue, comment pouvez-vous célébrez l’eucharistie quotidienne en proclamant, après la prière du "Notre Père", "car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, pour les siècles des siècles" ??? Souvenez-vous que, quand les ennemis de Jésus vinrent avec "lanternes, torches et armes" pour se saisir de Lui, l’apôtre Pierre sortit son épée pour le défendre, alors que, vous, vous avez laissé, sans réagir, "un crucifix plongé publiquement dans l’urine" ! Certes Pierre se trompait car c’est la "Parole de Dieu" qui est comme une épée selon le livre de l’Apocalypse : "De sa bouche sort une épée effilée, à double tranchant…" (Ap, 1/16). Il le comprit plus tard, après la Résurrection du Christ et, alors, il ne craignit pas d’affronter "les chefs des Juifs, les anciens et les scribes… et tous les membres des familles pontificales" (Actes, 4/5-6), car il savait qu’« il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Actes, 5/29). Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus à quoi ou à qui avez-vous obéi en restant silencieux face au scandale de « Piss CHRIST » ? »

Puis-je, à cet instant de mon courrier, vous citer la fin de la prière du Père Léonce de Grandmaison, célèbre jésuite (1868-1927) dont le cardinal Alfred Baudrillart (1859-1942) écrivait qu’il possédait "l’intelligence de son temps" : « Sainte Marie, Mère de Dieu, …, faites-moi un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la Gloire de JÉSUS-CHRIST, blessé de son Amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel !" C’est ce je vous souhaite à tous.

Qu’il existe des "expositions" où sont exhibées des "œuvres" telles que « Piss CHRIST » et pour lesquelles les auteurs revendiquent le qualificatif d’"artistiques", n’est pas humainement surprenant car tout est possible. Mais ce qui surprend et étonne, comme l’ont noté certaines personnes en réaction à cette provocation insensée, c’est « ce silence "assourdissant" de tout le clergé », de quelque bord que ces "clercs" soient, politiques ou religieux, cette "trahison des clercs" pour reprendre le titre de l’œuvre de Julien Benda. Dès l'Avant-propos de la première édition, cet auteur écrivait d’ailleurs : « La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettre en France, invitent les hommes à se moquer de l'Évangile… ». C’était en 1927 !

Il faut encore remarquer que pendant que se déroulait le scandale de l’exposition « Piss Christ », le vendredi 15 avril, monsieur Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration (le communiqué officiel oubliait de préciser "des cultes") réunissait les représentants des principaux cultes de France pour présenter les mesures du gouvernement en faveur de la laïcité. A cette occasion monsieur Claude Guéant rappelait l'importance du principe de laïcité qui est affirmé à l'article 1er de la Constitution de 1958 et qui est l'un des principes organisateurs de notre société. Les mesures annoncées consistaient à mieux faire connaître la laïcité et son application dans la République, pour renforcer la cohésion nationale et ouvrir la perspective d'une France davantage rassemblée autour de ses valeurs fondamentales. Sagement, le grand rabbin de France constatant l’incohérence d’un tel rendez-vous en plein scandale de « Piss CHRIST », s’est fait représenter et il a bien fait, ce que n’a pas fait le président de la Conférence des évêques de France. L’attitude logique aurait été que le Président de la CEF conditionne sa participation à cette réunion en demandant l’arrêt de cette exposition blasphématoire pour "trouble à l’ordre public" comme l’exigeait monsieur Bernard Debré. Il y a, en effet, une grande hypocrisie à laisser à penser que la "laïcité" peut se faire sur les ruines de la religion catholique… car c’est bien la leçon qu’il faut tirer devant le scandale de l’exposition « Piss Christ » car dans le même temps, évoquant « un risque de trouble à l'ordre public », la France, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire monsieur Claude Guéant, faisait bloquer, le dimanche 17 avril, la circulation des trains depuis Vintimille (Italie) vers la Côte d'Azur. Il s’agissait de s’opposer ainsi à un convoi de manifestants et de migrants tunisiens qui allait franchir la frontière ! Enorme hypocrisie d’une « laïcité » sélective, très sélective, trop sélective… Jésus sur ce genre de situation à un jugement sans appel : « Guides aveugles, qui filtrez le moustique et avalez le chameau ! » (Mt, 23/24). Là-dessus, il ne devrait avoir rien à ajouter, sauf à rappeler ce qui suit.

Le jeudi 20 décembre 2007 le président de la République française vint à Rome rencontrer le Pape Benoît XVI et recevoir solennellement son titre de « chanoine d’honneur du Latran ». Pour l’accueillir Benoît XVI avait mis une étole sur sa mozette rouge, un symbole liturgique réservé aux personnalités de pays catholiques. C’est donc un chef d’État catholique qu’il accueillait et c’est bien comme tel que le Président a passé toute cette journée au cœur de l’Église universelle, assumant pleinement, comme il l’a assuré dans son discours du Latran quelques heures plus tard, « le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Église ». A 16 heures précises il était reçu par le cortège des chanoines de la basilique Saint-Jean-de-Latran et prenait officiellement possession de sa stalle de premier et unique « chanoine d’honneur du Latran », lors d’une brève cérémonie présidée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome. « Ce n’est pas attenter à la légitime laïcité de la République française que de prier pour elle » lui dit celui-ci en français. Finalement un peu plus d’une demi-heure plus tard, dans la salle de la signature du palais du Latran, devant ce que la communauté française de Rome comptait de religieux, religieuses et personnes travaillant pour l’Église, le Président a prononcé un discours dans lequel il a commencé par remercier le cardinal Camillo Ruini en disant précisément : « J’ai été sensible aux prières qu’il a bien voulu offrir pour la France et pour le bonheur de son peuple… », une manière de sceller cette journée romaine un peu particulière, et qui voulait visiblement marquer une nouvelle étape dans les relations entre la France et la religion catholique. Jamais sans doute un chef de l’État français n’avait aussi vigoureusement défendu l’héritage catholique de son pays, rappelant une longue histoire, sans en oublier les ombres. Il surprit même son auditoire en parlant de la «souffrance» provoquée par la mise en œuvre de la loi de 1905. Après cela comment comprendre que le Président de la République soit resté silencieux, sans la moindre réaction pour faire cesser le scandale de « Piss CHRIST » ??? La comédie humaine irait-elle jusqu’à ce point dans les allées du pouvoir ? Hélas !

Nous arrivons maintenant, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, au cœur du scandale de « Piss CHRIST ». Car il ne vous a pas échappé que monsieur Bernard Debré a employé dans son communiqué des expressions qui ne vous ont pas forcément plu, et c’est un euphémisme de le dire ainsi… Il a, en effet, affirmé : « C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat ». Mais, pour prendre un peu de recul avec le sujet débattu, je vais faire un bref détour talmudique avec le rabbin Dynovisz qui intervient régulièrement sur son site dédié (http://www.ravdynovisz.tv). Le 2 décembre 2010, un très grave incendie ravage la plus belle forêt d’Israël, sur le mont Carmel. Il va durer quatre jours, faire quarante-deux victimes et détruire 5 000 hectares. C’est pour les Israéliens un désastre et un choc psychologique d’autant plus grand que cette catastrophe est intervenue en pleine célébration de la fête d’"hanoucca" commémorant le retour au culte judaïque du Temple de Jérusalem, trois ans après son interdiction par le roi séleucide Antiochus IV, Epiphane. Le rav Dynovisz, prenant justement prétexte que « rien de ce qui se passe dans le monde ne peut passer hors des enseignements de la Thora », interpelle son auditoire en ces termes : « Pourquoi un incendie ravageur éclate-t-il, en pleine fête d’hanoucca et sur le mont Carmel, la montagne du prophète Élie ? Nos responsables qui ont des yeux et ne voient pas créent des commissions d’enquête pour retrouver le ou les coupables qui ont craqué les allumettes et déclenché ce feu ! » Le rav poursuit : « Comment Israël peux-tu être aveugle à ce point, en cherchant les réponses capitales là où tu ne peux les trouver ? Pourquoi refuses-tu de te poser les vraies questions qui sont liées à ta vocation spirituelle de peuple élu ? » Voici sa réponse qu’il nuance de multiples façons, mais dont l’essentiel se résume à ceci : « Le mont Carmel est le haut lieu national de la transgression du "shabbat", puisque, tous les week-ends, les Israéliens viennent en masse y allumer des "barbecues" ! Alors que dans le livre de l’Exode il est explicitement écrit "ce septième jour sera pour vous un jour saint, un jour de repos complet consacré à Yahvé… Vous n’allumerez pas de feu, le jour du shabbat, dans aucune de vos maisons" (Ex, 35/2-3). Et vous voudriez que cette transgression collective et répétée soit sans conséquence ? »

Quelle leçon pour nous catholiques français, principalement pour vous Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, qui avez laissé « profaner publiquement le Christ », une « profanation » au sens du prophète Daniel (ch. 9/27) : « l’abomination de l’abomination », le « Shiquoutsim meshomem » «  » ! Et voici pourquoi. D’abord cette profanation a été la plus intense à un moment crucial de l’année liturgique, la semaine de la Passion préparatoire à la Semaine SAINTE dont l’aboutissement, la « Résurrection du Christ », est le sommet de l’année liturgique et le terme de la Révélation chrétienne. Ensuite cette profanation a eu lieu dans une ville au symbolisme chrétien fort : elle fut, un temps, la cité des Papes, successeurs de l’apôtre Pierre. Enfin cette profanation a eu lieu chez « la fille aînée de l’Eglise », celle que le Pape Jean-Paul II, au Bourget, à sa première visite en France, le dimanche 1er juin 1980 a apostrophé paternellement mais fermement par ces mots : « Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? » Pour que les choses soient claires il faut préciser que la France « fille aînée de l’Eglise » n’est pas née avec le baptême de Clovis, en 496. Elle lui est bien antérieure. Rappelons que la présence du prêtre africain lors de la marche de protestation du 16 avril tendait à rappeler cette interrogation, mais de la part des pays qui ont reçu de missionnaires français leur baptême dans le Christ Jésus !

Comme l’a très bien expliqué le chanoine Yves Bolo lors de la conférence qu’il adonnée à Marseille en l'église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893, et intitulée : « Les Gauloises et les Gaulois à la Passion de Jésus », la France « Fille aînée de l’Eglise » est née au Golgotha de la plaie ouverte par le centurion, qu’il se nomme "Longin" selon la Tradition ou qu’il porte un autre nom, peu importe, c’était assurément un soldat gaulois intégré aux troupes romaines assurant la sécurité du Temple à Jérusalem. C’est pourquoi la France appartient à Dieu et particulièrement au Sacré-Cœur de Jésus, qui en a fait l’apôtre de cette « divine dévotion ». Mais la France est devenue chrétienne grâce aux « intimes » de Jésus, bien avant que n’ait lieu le baptême du roi Clovis. En effet, dès le premier siècle de notre ère, ce sont les Lazare (premier évêque de Marseille), Joseph d’Arimathie et Zachée (qui vinrent à Rocamadour), Marthe (missionnaire à Tarascon) et Marie-Madeleine (retirée à la Sainte Baume) qui débarquèrent sur les côtes de Provence pour y répandre les paroles de Vie de l’Évangile et faire de la France, dès cet instant, « la fille aînée de l’Église », une terre de prédilection divine. Même si c’est la Tradition, beaucoup plus que l’Histoire, qui permet d’affirmer l’arrivée de ces « intimes » de Jésus sur les côtes de Provence et leur installation en Gaule; il n’en demeure pas moins que les traces matérielles de leurs passages sont suffisamment inscrites sur ce sol pour reconnaître que l’héritage de la Tradition a, pour elle, le poids de la vérité. C’est pourquoi, depuis ce moment, la France peut être appelée, sans contestation possible, « la Fille aînée de l’Église » ! Finalement il y a entre Dieu et la France, entre le Sacré-Cœur et la France, entre la Vierge Marie et la France des liens invisibles et indestructibles. Ils ont été voulus ainsi par la Divine Providence et sont inscrits dans son histoire. C’est pourquoi aussi la Providence n’a jamais cessé de manifester sa tendresse pour ce pays d’« élection divine » malgré ces chutes et ces reniements si nombreux. Il suffit procéder à une rétrospective historique pour constater que ces chutes et ces reniements ne datent pas seulement d’aujourd’hui.

Rappelons qu’en 1793, la « Terreur révolutionnaire » quittant les rives de la Révélation chrétienne sur lesquelles l’histoire de France était ancrée depuis près de deux millénaires, pour s’établir sur les rives des« idéologies mouvantes », après avoir exécuté le roi, cherche à « décapiter le Christ » en faisant disparaître du paysage français l’Eglise catholique. Elle y parvient presque, puisqu’à la fin de cette année 1793, l’Eglise catholique n’existe quasiment plus sociologiquement en France ! De nombreux lieux de culte, en effet, ont été profanés, fermés ou détruits, beaucoup de pasteurs ont été martyrisés ou incarcérés, le reste a dû fuir à l’étranger ou est entré en clandestinité pour maintenir une Église des catacombes. Il faut lire à ce sujet la vie héroïque d’Henriette Aymer de la Chevalerie (1767-1834), fondatrice de la Congrégation des Religieuses des Sacrés-Cœurs et de l’Adoration perpétuelle, dite de Picpus, dans la célèbre biographie rédigée par Mgr Francis Trochu, pour découvrir l’ampleur des souffrances endurées et du désastre subi par les catholiques français. Or cent ans plus tard, dans les années 1890, plus de 90% d’une classe d’âge sera baptisée « catholique » et cela jusque vers les années 1970 ! L’explication est simple le Seigneur a préparé la moisson et ses pasteurs l’ont faite ! Car, entre temps, il y aura eu les apparitions de la Rue du Bac (1830-1831) avec l’immense et incroyable retentissement de la « médaille miraculeuse », reconnues par la hiérarchie catholique, l’apparition à La Salette (1846) reconnue elle aussi par la hiérarchie catholique, les apparitions de Lourdes (1858) reconnues de même par la hiérarchie catholique et l’apparition de Pontmain (1871) reconnue par la hiérarchie catholique. Imaginons ce que serait devenue cette France catholique sans la reconnaissance de ces « mirabelia Dei » par la hiérarchie catholique, c’eut été le prolongement de la désolation des années de la Terreur révolutionnaire. Dans ce contexte il faut se souvenir de cet avertissement de Jeanne d’Arc : « les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! ». Concernant Jeanne d’Arc, dont la devise était « Dieu premier servi ! », je veux rappeler ici l’étonnant dialogue intervenu entre la Pucelle et le roi Charles VII (1403-1461) et rapporté dans le « Breviarium historiale » rédigé par un clerc français qui vivait à Rome, au service du Pape Martin V (1368-1431). « Un jour, écrit-il, la Pucelle demanda au roi de lui faire un présent. La prière fut agréée... Elle demanda alors que le royaume de France fut le présent sollicité : le roi étonné le lui donna après quelque hésitation et la jeune fille l’accepta; elle voulut même que l’acte en fût dressé et lu par les quatre secrétaires du roi. La charte rédigée et lue à haute voix, le roi resta un peu ébahi, lorsque la Pucelle le montrant à l’assistance dit : "Voilà le plus pauvre chevalier du royaume" et après un peu de temps, en présence des mêmes notaires, disposant en maîtresse du royaume de France, elle le remit entre les mains de Dieu tout-puissant. Puis au bout de quelques autres moments, elle investit le roi Charles du royaume de France. De tout cela elle voulut qu’un acte solennel fut dressé par écrit » (I, 18). « Légende ! », « légende ! » crieront tous les adversaires matérialistes. Le mot est commode pour se débarrasser de tout ce qui déplaît dans des écrits dont rien n’autorise à suspecter l’authenticité. Le fait est que l’envoyée du ciel avait pris ce moyen pour inculquer dans l’esprit de Charles VII, qu’il n’était que le « Lieu-tenant », le « locum tenens », du vrai Roi de France, Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Ce récit en révoltera plus d’un, à tort. Peut-être y en aura-t-il même parmi vous, hélas ! L’apôtre et évangéliste Jean précise sans ambigüité : « Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne peut les arracher de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn, 10/27-30). La France est terre chrétienne comme le rappelle fort justement monsieur Bernard Debré dans son communiqué, ce qui signifie qu’elle appartient au Christ et tous ceux qui chercheront à l’arracher des « mains du Père » n’y parviendront pas !

Poursuivons notre rétrospective historique en constatant que le désastre de la guerre de 1870, suivie d’une année terrible, aboutit au « vœu national » et à l’érection de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, véritable paratonnerre spirituelle au cœur de la France. Le texte du vœu national est très explicite : « En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore. En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l'Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée du Vicaire de Jésus-Christ nous nous humilions devant Dieu et réunissant dans notre amour l'Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les secours extraordinaires, qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France. Nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus ». C’est dit, c’est écrit, c’est ineffaçable ! Ainsi ce que Louis XIV, alors en pleine gloire, n’avait pas réalisé en 1689 (pour quelle raison ?...) fut exécuté sous la pression d’un désastre !...

Peut-être, faut-il ajouter ici, que la hiérarchie catholique de cette époque se souvenait de la terrible sanction qui frappa Moïse, lui que le livre du Deutéronome présente ainsi : « ce prophète, le plus élevé en Israël que Yahvé connaissait face en face, et qu’il n’y en a jamais eu de pareil ! » (Dt, 34/10), malgré cela il ne fut pas autorisé à entrer en Terre Promise, seulement à l’embrasser du regard du sommet du mont Nébo. Pourquoi ? Seulement pour avoir frappé, de son bâton, par deux fois, le rocher de Meriba (Nb, 20/7-13). Étonnante exigence divine dans l’exécution de ses volontés…

Après cette vaste rétrospective historique ne voyez-vous pas que le « coup de gueule » que lança, jadis, au monde occidental, Mgr Paul Seitz (1906-1984) évêque missionnaire au Cambodge, expulsé par les Khmers rouges en 1975 : « ils sont comme des chiens muets ! » peut s’appliquer à votre comportement plutôt lâche face au scandale de « Piss CHRIST ». Il interpellait alors les pouvoirs politiques et religieux face aux persécutions dont étaient victimes les chrétiens dans les pays communistes et qui ne suscitaient aucune action de solidarité de la part des pays occidentaux de tradition chrétienne. C’était une époque où, en Occident, non seulement certains chrétiens mais aussi certains prélats étaient « fascinés » par l’idéologie communiste comme le petit lapin devant le boa constricteur ! C’était effectivement un vrai scandale. Il intitula d’ailleurs son livre témoignage, paru en 1992, « le temps des chiens muets » ! Il ne faisait que reprendre les paroles que le prophète Isaïe adressait aux dirigeants d’Israël : « Nos gardiens sont tous aveugles, ils ne comprennent rien ! Ils sont tous des chiens muets, incapables d'aboyer. Ils rêvent, restent couchés, ils aiment à sommeiller » (Isaïe, 56/10).

Dans l’Evangile de Jean, après la multiplication des pains, certains Juifs convaincus que « Celui-là, le Père, Dieu, L’a marqué de son sceau » demandent donc à Jésus : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn, 6/27-28). Il serait très prétentieux de vous dire ce que vous avez à faire. Si vous êtes ouverts à l’Esprit-Saint, Celui-ci ne manquera pas de vous éclairer. En revanche il est facile de répertorier les opportunités providentielles que, dans un passé récent, l’épiscopat français a ignorées ou même, dans certains cas, dédaignées ! La plus grande de ces opportunités fut l’« Année du Rosaire » proclamée par le Pape Jean-Paul II le mercredi 16 octobre 2002. Le Pape prenait soin d’insister en ces termes sur l’importance de « Année du Rosaire » : « Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Au début de la vingt-cinquième année de mon Pontificat, je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, m'inclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : "Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d'amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l'enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l'heure de l'agonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s'éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourd'hui et toujours, sur la terre et dans le ciel ».

Alors qu’en Italie et en Espagne cette initiative fut immédiatement relayée par les évêques et donna lieu à la publication de livres et livrets dont certains furent des « best-sellers », les évêques français restèrent silencieux. J’en ai fait moi-même l’expérience puisqu’ayant constaté que rien d’officiel ne se faisait par la voix de la Conférence des Evêques de France, réunie à Lourdes du 3 au 9 novembre 2002 (le seul document d’importance publié était intitulé « La Sécurité routière : un défi évangélique »), j’ai adressé un courrier, très aimable, en date du 5 décembre 2002, à chacun des évêques français pour savoir ce qu’il en était concernant l’« année du Rosaire ». Cela représentait une centaine de lettres !... J’ai reçu 23 réponses, ce qui est beaucoup, l’ensemble de ces réponses peut se résumer ainsi : « il est urgent de ne rien faire ! » Ce qui fut fait !!!

Or avec la décision du Pape Jean-Paul II de proclamer une année du Rosaire, les évêques de France disposaient alors d’une occasion providentielle de marquer leur unité avec le Pape et d’engranger des ressources spirituelles pour ce combat spirituel qu’entraîne inévitablement l’annonce de l’Evangile. Le Frère Ephraïm, fondateur de la « Communauté des Béatitudes », l’avait parfaitement pressenti, comme il le montrait avec cette exhortation qu’il prononça le 25 octobre 2001 et dont voici un extrait : « Quand comprendrons-nous que les éléments de notre monde et de son avenir sont régis par des lois implacables dans le monde invisible ? Jésus nous a averti que nous ne devions pas avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de tuer les corps, mais que c'est des puissances de l'esprit que nous devions nous garder. Nous sommes au cœur d'un combat qui bien sûr nous dépasse, mais dans lequel notre rôle est plus efficace que celui des militaires sur le théâtre des opérations. La paix ne s'obtiendra jamais par les armes car elle est une réalité d'ordre spirituelle qui par le combat de la prière est infusée dans nos cœurs et se déverse sur le monde. Cette efficacité là, nous ne pouvons jamais la mesurer… Le malheur n'est pas une fatalité. La Vierge avec délicatesse nous demande de prendre au sérieux notre rôle dans le combat du monde contemporain et de vraiment croire que notre pauvre prière peut tout changer ».

La seconde opportunité providentielle repoussée fut « le mouvement des Vierges pèlerines » qui, pourtant, au départ connu un formidable succès. Ce « mouvement » fut lancé à l’initiative de maître Edmond Fricoteaux (1937-2007), notaire à Saint-Denis, en action de grâce pour sa conversion intervenue « subitement» à Rome alors qu’il visitait la basilique Sainte Marie Majeure. Voici les circonstances de ce lancement : le 7 septembre 1995 au soir, 108 remorques et 108 images de Marie convergent de tous les départements de France vers le site exceptionnel du Puy-en-Velay qui a été choisi pour le grand départ. Le Puy est le plus ancien sanctuaire de la Mère de Dieu en Europe. Cette capitale mariale est dominée par une immense statue de la Vierge Marie et elle s'appelle Notre-Dame de France, tout un programme ! L'installation des remorques, qui doivent transporter les « Vierges pèlerines » représentatives de toutes les régions de France et d’Outre-mer, est achevée dans la nuit. Au matin elles sont conduites vers le centre ville et prennent place sur les marches de la cathédrale... Le 8 septembre, au matin, la ville est pavoisée aux couleurs de Marie dans une ambiance exceptionnelle. Il faut rappeler ici que les photos prises pour cet événement ont fait le tour de la France. L’événement sera d’ailleurs commenté aux « informations » très sympathiquement sur toutes les chaînes de TV, et repris par tous les plus grands quotidiens... A 16 heures les 108 attelages partent, chacun avec leur « Vierge pèlerine », et vont sillonner tous les départements français sans exception, et même se rendre à l’étranger, jusqu’en Irak où la « Vierge pèlerine » recevra un accueil grandiose ! (voir : https://www.dailymotion.com/video/x69t1n_un-alsacien-a-bagdad-y-a-voir-absol_news). Sept évêques, chacun responsable d’un grand sanctuaire marial, avaient accepté d'écrire une lettre pour ce projet, il s’agissait de Mgrs Henri Brincard (Notre-Dame du Puy), Jacques Perrier (Notre-Dame de Chartres), Mgr Georges Lagrange (Notre-Dame du Laus), Mgr Pierre Plateau (Notre-Dame de Pellevoisin), Mgr Bernard Panafieu (Notre-Dame de la Garde), Mgr Maurice Gaidon (Notre-Dame de Rocamadour) et Mgr Daniel Labille (Notre-Dame de Liesse).

Le succès des « Vierges pèlerines » fut tel, en France et surtout à l’étranger, que, par exemple, l’archevêque de Quito, président de la conférence épiscopale d’Équateur, le Cardinal Bernadino Echeveria Ruiz, écrivit, le 28 août 1998, une lettre au cardinal Jean-Marie Lustiger pour le remercier de cette initiative : « … Je souhaite, par cette lettre, faire parvenir au peuple catholique français et tout particulièrement à la Confrérie Notre-Dame de France et à Monsieur Edmond Fricoteaux, qui est entré directement en contact avec nous, nos vives félicitations pour cette campagne pleine de ferveur lancée au niveau mondial pour diffuser la dévotion à Notre Mère la très Sainte Vierge. Cette mobilisation internationale pour Notre-Dame, vénérée sous diverses invocations surgies depuis des siècles dans tous les pays, fait renaître son enthousiasme populaire et son amour à Marie… Cette flamme d’amour allumée en France enflamme déjà le cœur équatorien. J’ai donné ma bénédiction à différentes images ainsi qu’aux personnes qui ont lancé ce pèlerinage à Marie… J’ai pris la liberté de faire parvenir une copie de cette lettre à Monsieur Fricoteaux, pour qu’il la fasse connaître aux membres de la Confrérie Notre-Dame de France et améliorer ainsi la communion de l’idéal Marial entre les peuples français et équatorien. Je vous prie de recevoir, votre Eminence, mes salutations fraternelles, nos cœurs unis dans la prière à Jésus et Marie, à qui je demande de bénir votre grand travail apostolique. Très affectueusement, + Bernadino Echeveria Ruiz ».

Or malgré ce succès mondial reconnu et apprécié, la pérégrination des « Vierges pèlerines », en France, va être subitement stoppée à la demande expresse du président de la Conférence des Evêques de France, Louis-Marie Billé (1938-2002) comme me l’a rapporté personnellement maître Edmond Fricoteaux et comme le rapporte le bulletin numéro 27, daté de mars 1997, de la Confrérie Notre-Dame de France. En effet lors de la réunion du conseil d’administration de la Confrérie, le 28 janvier 1997, son président, maître Edmond Fricoteaux, rapportant la résolution n° 5 à l’ordre du jour, déclare (page 9 du bulletin) : « considérant qu’il a été mis fin à ce pèlerinage en France pour répondre à la demande écrite faite au Président Fricoteaux par Mgr Billé, nouveau Président de la Conférence des Évêques de France… s’engage solennellement à respecter et à faire respecter l’autorité et la décision de l’Eglise, manifestées à travers les Evêques concernés...» C’est ce qui s’appelle torpiller une initiative providentielle. Ce fut parfaitement réussi pour ce qui concerne la France, car pour le reste du monde les évêques de France ne pouvaient prétendre étendre leur autorité au-delà des frontières de l’hexagone. Et aujourd’hui encore le mouvement des « Vierges pèlerines » continue à travers le monde, particulièrement en terres africaines. Ce mouvement de dévotion populaire avait permis à de nombreux catholiques, de revenir à la pratique religieuse, à la pratique des sacrements, à la pratique de la prière, simplement et humblement. Il faut chercher à qui profite ce « crime » ! Le Président Clémenceau affirmait, sans être contredit, que « la guerre est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux militaires ! » Comme il ne détestait pas la provocation il aurait pu aussi bien affirmer : « Dieu et l’Église, sont des réalités trop fondamentales pour les laisser au seul pouvoir des prélats !... » Mais ennemi de l’Eglise catholique il se garda bien de faire une telle suggestion...

Comment s’étonner que l’Eglise catholique et sa hiérarchie, en France et au-delà, mais surtout en France, soient aujourd’hui, inlassablement et perfidement attaquées, comme si les épiscopats ne disposaient des ressources spirituelles nécessaires pour faire face à ces attaques. Au niveau de l’Europe, en décembre 2010, c’est le scandale de l’agenda « Europa Diary ». Dans cet agenda, distribué à trois millions d'exemplaires par la Commission européenne, figuraient de nombreuses fêtes religieuses, à l’exception des fêtes chrétiennes ! Etonnant en vérité ! Très étonnant même, au point que le Parti Chrétien-Démocrate de madame Christine Boutin lança une pétition à travers toute l'Europe. En quelques semaines plus de 54 000 signatures furent rassemblées. Aussi, sans attendre davantage, le Président de la Commission européenne lui-même, José Manuel Barroso, fit stopper la diffusion de l’« Europa Diary » et fit effectuer les rectifications qui s’imposaient. Or depuis le 3 mars 1980, en accord avec le Saint-Siège, il existe un collège d'évêques réunis dans une structure dénommée la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) pour suivre et accompagner les politiques européennes. Dans cette commission siègent vingt-deux éminents évêques dont un français. Comment un tel dérapage a-t-il pu leur échapper en sachant que l’établissement d’un agenda suppose la participation de compétences religieuses. Pour sa part monsieur John Dalli, le Commissaire européen chargé de l’agenda « Europa Diary », a eu l’occasion de rappeler, en recevant madame Christine Boutin, qu'il faisait partie de ceux qui avaient souhaité faire inscrire les « racines chrétiennes de l'Europe » dans le préambule du traité constitutionnel, inscription à laquelle la France s'était particulièrement opposée... Alors, peut-être, ne s’agissait-il pas d’un dérapage !…

Plus récemment, le 25 mai dernier, suite à une prise de position tout-à-fait justifiée du Président de la Conférence des évêques de France, sur le « projet de loi sur la bioéthique », le Grand Orient diffusa le communiqué suivant : « Le Grand Orient de France s’étonne et s’inquiète des réactions de l’Église Catholique concernant le projet de loi sur la bioéthique, discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale. L’évocation par Monseigneur Vingt-Trois d’un "recul de civilisation" dénote un obscurantisme et un mépris des positions éthiques laïques qui sont évidemment la préoccupation des élus concernés et à qui l’on doit reconnaître la conscience de leur responsabilité. Sans dénier (?) à l’Eglise le droit de dire une morale qui concerne ses adeptes, le Grand Orient de France rappelle que dans ce débat qui intéresse le pays tout entier dans la diversité de ses composantes philosophiques et religieuses, l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle. Le respect de la laïcité garante de la paix et de la justice sociale est à ce prix ».

L’agressivité du Grand Orient est de « tradition » dans ses rapports avec l’Eglise catholique, il suffit de rappeler la « lettre ouverte » que le grand maître, éphémère, Bernard Brandmeyer adressa au Président de la République, le 27 octobre 2004, quand le cardinal Jean-Marie Lustiger lança l’opération « Paris Toussaint 2004 » : « Je tiens - écrivait-il - à vous exprimer respectueusement l’indignation de tous les Francs-Maçons du Grand Orient de France devant l’érection provisoire d’une croix de dix-sept mètres de haut sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame dans le cadre de l’opération "Paris Toussaint 2004" organisée par l’Archevêché de Paris ». C’est ce qui s’appelle « faire dans la finesse ».

Pour revenir à l’actualité, il faut rappeler ici, le scandale intervenu lors de la célébration du huitième centenaire de la cathédrale Notre-Dame de Reims. Il y a 800 ans, en effet, le 6 mai 1211, était posée la première pierre de la cathédrale de Reims. A l’occasion de la célébration officielle qui devait réunir autour de l’archevêque Mgr Thierry Jordan, l’ensemble des autorités civiles et religieuse, l’adjoint au maire à la Culture de Reims, Jacques Cohen, a déclaré ouvertement : « on a dû se battre avec l’archevêque pour que le "Notre Père" ne soit ni chanté ni récité », précisant : « Nous (l’équipe du maire socialiste Adeline Hazan) sommes des laïques ». Le plus étonnant est qu’ils ont finalement obtenu gain de cause ! Sur ce point ils ne semblent pas être informé des injonctions du Grand Orient : « l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle ! » Petit consolation l’« Ave Maria » a été toléré, parce que la cathédrale s’appelle « Notre-Dame ». Grandiose !...

Comme vous le constatez vous-mêmes chaque jour, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, aujourd’hui, Dieu et son Christ se trouvent gravement rejetés de nos sociétés frénétiquement athées et matérialistes. A ce sujet le docteur Xavier Emmanuelli, ancien Secrétaire d'État à l'action humanitaire du gouvernement de monsieur Alain Juppé, n’hésitait pas à faire le diagnostic suivant dans le magazine Famille chrétienne du 12 mars 1998 : « Nous sommes arrivés aux temps de l'Apocalypse. Tout se passe comme si, il y a environ deux siècles, nous avions rompu le contrat implicite avec Dieu, et nous avions accepté le pacte du diable, l'éternel contrat qu'il a déjà présenté avec succès à Adam et Ève. Satan nous a proposé la puissance, la connaissance du bien et du mal, et le bonheur éternel, à condition que nous renoncions à Dieu. Nous avons renoncé à Dieu, et le diable nous a exaucés : la terre est notre empire, nous la sillonnons à volonté, nous contrôlons la matière et ses secrets ultimes, la vie, la mort, la génération; nous avons la nourriture assurée, la chaleur, le confort; nous repoussons l'âge de la mort. Mais nous arrivons au terme du pacte, et nous sommes en train de comprendre que c'était un contrat de dupes. Nous possédons tout, mais nous n'avons pas Dieu. Nous avons la puissance, mais nous avons perdu le sens. Notre société est à bout de souffle, et elle suinte d'angoisse. Elle va disparaître ». La conclusion est sans doute excessive, mais le diagnostic est vrai, monsieur Xavier Emmanuelli est un bon docteur.

Il y a eu, au XXème siècle, un immense combat d’idées entre deux hommes : Sigmund Freud et Henri Baruk. Le premier prétendait que ce qui structure l’« Homme » c’est l’expérience du "plaisir" et du "déplaisir", le second, que j’ai eu l’insigne honneur de rencontrer, affirmait, en tant que neuropsychiatre - qui œuvrait parmi des fous "déstructurés" -, que ce qui structure fondamentalement l’« Homme », ce sont les notions du "bien" et du "mal" acquises à partir de la pratique des dix « /devarim/commandements » (cf Mémoire d’un neuropsychiatre - Pierre Téqui 1990 - seule maison qui a accepté de l’éditer…). Il avait raison, mais il eut une majorité de « clercs » contre lui, et ceux-ci firent triompher les idées de Sigmund Freud avec les résultats qui s’affichent chaque jour dans les journaux et les JT à la rubrique des "faits divers" mais pas seulement. Un récent slogan publicitaire affiché un peu partout résume tout-à-fait cette "victoire" : « Tout est permis ! » illustrant parfaitement la justification sous-jacente à l’exposition « Piss Christ » ! Mais les chrétiens, particulièrement les catholiques, savent que le Christ leur dit : « Courage, J’ai vaincu le monde !» (Jean, ch. 15/33). C’est leur foi.

Il est donc capital que, pour le succès de la mission que le Christ a confié à son Eglise (Mt, 28/19), cette situation ne bénéficie d’aucune façon de votre bienveillance, encore moins d’un quelconque soutien. De ce point de vue la signature par le Président de la Conférence des évêques de France de la déclaration de la Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF) intervenue le mercredi 30 mars ne manque pas d’être inquiétante, très inquiétante, pour l’avenir de l’Eglise catholique en France. Il s’agit, en effet, d’un acte d’adhésion collégial, non pas à « Dieu », mais à une « transcendance politique » qui dépasserait les diverses confessions religieuses pour parvenir à un niveau supérieur !!! L’éditorialiste du journal La Croix, dans son édition du 6 avril, rapporte l’événement en ces termes : « La déclaration des responsables de cultes (en France) publiée la semaine dernière (La Croix du 30 mars) témoigne de la capacité des diverses traditions de transcender les appartenances religieuses, de déconfessionnaliser le débat et d’inviter "à la veille de rendez-vous électoraux importants" à affronter les vraies questions (???) ». Ceci est d’autant plus abasourdissant que la sœur Marguerite Rutan (1736-1794), sœur de la Charité et première supérieure de l’hôpital de Dax, sera solennellement béatifiée le dimanche 19 juin à Rome. Or elle fut reconnue comme « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique » par le tribunal révolutionnaire qui la jugea et la fit guillotiner, pour ces motifs, le 9 avril 1794 sur la place de la Liberté de Dax. Le 1er juillet 2010, Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre. Question : aujourd’hui ne serait-elle pas condamnée de la même façon par la Conférence des Responsables de Culte de France (CRCF) avec l’aval de l’épiscopat catholique ? Après la honte de la pédophilie dans l’Eglise catholique faudra-t-il supporter maintenant le scandale de l’« athéisme » au sein même de l’Eglise catholique ? Il y a bien un moment où vous serez amenés à vous ressaisir et à choisir ouvertement votre camp.

Dans l’Evangile de l’apôtre de Jean, après le miracle de la multiplication des pains et le discours sur le « Pain de Vie », il est noté : « A partir de ce moment beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent de marcher avec Lui ! Jésus dit alors aux Douze : "Voulez-vous partir, vous aussi ?" Simon Pierre lui répondit : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle" » (Jean, 6/66-68). Peut-être cette question se pose-t-elle pour certains d’entre vous ? Si vous ne croyez pas de tout votre cœur que le Christ a « les Paroles de la Vie éternelle », il vaut mieux vous retirer, personne n’aura le droit de vous juger et encore moins de vous condamner, mais, comme Pasteurs, vous ne pouvez vous tenir à l’écart de l’étendard du Christ, à l’écart du combat qu’Il a engagé contre les forces du mal, combat qui L’a conduit au Golgotha, et personne ne va au Golgotha en courant et encore moins en reculant, mais c’est là, sur le bois de sa Croix, qu’il a remporté la Victoire car « en sa Personne Il a tué la haine ! » (Éph, 2/16).

Maintenant il faut résolument revenir aux fondamentaux de l’Histoire du monde car l’alignement sur les « valeurs » de ce monde est une option destructrice. Or l’Histoire de ce monde "tourne" autour de l’histoire de l’Israël biblique, de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple, mais au cœur de l’histoire d’Israël et au cœur de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple il y a le CHRIST. C’est le fondement de la VÉRITÉ CHRÉTIENNE révélée et c’est pourquoi le scandale de l’exposition « Piss Christ » atteint et blesse l’être spirituel de tout homme qu’il reconnaisse cette VÉRITÉ RÉVÉLÉE, qu’il l’ignore ou qu’il la nie.

Dans cette perspective il est important de discerner les « mirabilia Dei » avec lesquels la Providence a toujours accompagné la marche de son Eglise à travers les siècles. Cela est encore vrai aujourd’hui il suffit d’ouvrir les « yeux de la foi ». Actuellement pour la France catholique il y en a trois qui sont d’évidence et que je vais résumer ici.

Le premier de ces « signes », à l’étonnement d’un grand nombre d’entre vous, certainement, ce sont les apparitions du Christ à Madeleine Aumont, à Dozulé en Normandie de mars 1972 à octobre 1978. Après trente-neuf ans durant lesquelles les autorités épiscopales successives avaient posées, sans avoir procédé à une enquête objective des « faits » et sans avoir interrogé la voyante, non seulement une « chape de plomb » sur ces événements, mais une véritable « omerta », le nouvel évêque de Bayeux-Lisieux, intronisé le dimanche 16 mai 2010, a levé, lors de sa visite épiscopale à Dozulé, le dimanche 29 mai 2011, les sanctions qui frappaient les pèlerins venus se recueillir et prier sur la « Haute Butte ». En effet, après enquête l’ordinaire du lieu avait constaté qu’il y avait tous les « fruits » qui accompagnent objectivement la Présence de Dieu en un lieu donnée : conversions nombreuses, soudaines et définitives, accompagnées de guérisons et de vocations sacerdotales. Et, coïncidence « providentielle » la direction de l’équipement a élargi de façon grandiose les entrées et sorties de Dozulé/Cabourg sur l’autoroute A 13… au point que les voitures peuvent se présenter par milliers et les cars par centaines, sans difficulté, « mirabilia Dei » ! Un an plus tôt, le jour de son intronisation, le nouvel évêque avait déclaré, dans son homélie : « La Croix symbolise les bras de Dieu qui entourent de son amour toute l'humanité. Quand naît l'être humain, il a les poings fermés. Il lui faudra toute la vie pour apprendre à les ouvrir. Quand il veut aimer et accueillir l'autre, il faut qu'il ouvre ses bras et alors il devient une croix. Dieu est communion dans la différence et il va mourir pour la différence. La Croix rappelle à l'être humain qu'il est fait pour cette communion. Regardez bien cette Croix. Elle est là plantée en terre comme un trait d'union entre ciel et terre… ». Est-il possible d’être mieux inspiré ?

Le deuxième « signe » est l’inauguration, le 25 mars dernier du « Centre international Marie de Nazareth » par Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, évêque à Nazareth et accompagnateur du projet en présence des représentants de chacune des Eglises chrétiennes en Terre Sainte, réalisant ainsi la parole prophétique de la Vierge Marie dans son « Magnificat » : « Toutes les générations me diront bienheureuse ! » (Lc, 1/48). Le but de l'initiative est de réaliser à Nazareth, un Centre international de rayonnement marial, proposant aux touristes, aux pèlerins, aux habitants de Nazareth et aux visiteurs de découvrir la Vierge Marie au travers d'approches historiques, archéologiques, culturelles, artistiques et ecclésiales et de dupliquer ce « Centre marial » dans douze pays dont la France.

Enfin troisième et ultime « signe » la récente « Lettre pastorale » de l’évêque de Luçon diffusée le dimanche de Pentecôte de cette année. Lettre dans laquelle il écrit (chapitre 9 intitulé "De la rencontre avec le Christ naît la mission") : « La nouvelle évangélisation ne se fera pas par des stratégies bien pensées mais par des hommes et des femmes transfigurés par la rencontre de Jésus le Christ ». Qui peut mieux dire ? A lire absolument et à relire.


Me voici arrivé à la fin de cette longue lettre que j’ai absolument voulue vous écrire après le scandale de « Piss CHRIST » afin de clarifier la situation et soulager mon âme.

Vous en souhaitant bonne lecture je vous prie d’agréer, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, l’expression de mes sentiments respectueux, et prie à vos intentions, souhaitant que la Grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’Amour de Dieu le Père et la Communion de l’Esprit-Saint reposent intensément sur nous tous,

P. B.,
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mar 21 Juin - 8:14

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/la-paternité-du-prêtre.html

20 juin 2011

La paternité du prêtre

Voici un extrait de l'homélie de Mgr Centène prononcée hier, en la cathédrale Saint-Pierre de Vannes, à l'occasion de l'ordination de deux prêtres pour le diocèse de Vannes :

"Le prêtre est appelé à être père, c’est ainsi qu’on le nomme – «abbé» vient de l’araméen «abba» qui signifie «papa» – son rôle est de faire découvrir la paternité de Dieu. Nous vivons dans un monde où l’image du père a été remise en cause de façon radicale. Sous les coups de boutoir de la critique psychanalytique, marxiste et individualiste, l’image du père s’est estompée à l’horizon de notre société, nous en connaissons les conséquences dramatiques aux niveaux familal et éducatif.

Cette crise touche aussi l’Eglise dans ses profondeurs, elle se traduit non seulement par la critique systématique du Pape et de l’Institution, mais aussi, plus gravement peut-être, par une sensibilité religieuse qui tend à s’arrêter à la nature humaine du Christ historique et à limiter l’Evangile à un message de transformation sociale en oubliant que le Sauveur est venu restaurer notre condition et notre dignité d’enfants de Dieu pour que nous puissions nous tourner ensemble vers le Père.

C’est dans ce contexte social et religieux que vous devrez donner à voir une véritable paternité. Le Père est celui qui donne la vie, vous le ferez par l’annonce de la Parole de vie et par la célébration des sacrements qui communiquent la grâce incréée, c’est-à-dire la vie même de Dieu. Le Père est celui qui fait grandir et vous aurez à cœur de construire le Corps du Christ en lui agrégeant de nouveaux baptisés. [...]

Il y a des types de familiarité qui ne contribuent pas à désembrumer l’image du Père. Se faire appeler par son prénom, se laisser tutoyer et claquer la bise à toutes les filles de la paroisse relève davantage du syndrome d’une adolescence prolongée que d’une paternité responsable et assumée. La paternité du prêtre se déploie surtout dans la miséricorde qui accueille l’enfant prodigue pour le relever en lui restituant sa dignité de fils. L’accueil est inutile sans le relèvement qui passe par l’annonce claire de la vérité. La vérité peut demeurer inaccessible si elle n’est pas accompagnée par la charité de l’accueil."

Puis, parlant de l'Eglise :

"N’imitez jamais ceux qui sont à l’affût de ses rides et de ses flétrissures. C’est toujours le prélude à l’infidélité. Après deux mille ans, si elle est un peu ridée, c’est parce qu’elle a beaucoup souri, si elle est un peu flétrie, c’est parce qu’elle a beaucoup pleuré. Mais chaque fois que vous célèbrerez le Saint-Sacrifice de la Messe, vous lui rendrez sa beauté et la joie de sa jeunesse éternelle si vous êtes prêts à donner votre vie pour elle."

Posté le 20 juin 2011 à 16h58 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 22 Juin - 13:11

http://www.perepiscopus.org/communication/un-eveque-sur-twitter

Un évêque sur Twitter
Posté par Maximilien Bernard dans Communication le 06 21st, 2011 |

Monseigneur Hervé Giraud, évêque de Soissons, alimentait déjà un blog. Il met désormais sur Twitter une phrase, le fruit de sa méditation. Un peu moins de 300 abonnés le suivent chaque jour.

Mgr Giraud insiste explique son intention :

Mon but est de créer une communion. C’est un micromessage. Ça me permet de divulguer une parole. Certains me disent que c’est une pause spirituelle dans leur vie. Si je peux donner une petite joie spirituelle…

21h45 : Mgr Hervé Giraud me précise qu’il a ce soir 355 abonnés. Perepiscopus n’y est sans doute pas pour rien.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 22 Juin - 20:57

http://www.zenit.org/

Benoît XVI salue Mgr Ravel et les aumôniers militaires de France

Catéchèse sur le psautier

ROME, Mercredi 22 juin 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a salué Mgr Ravel etles aumôniers militaires de France et leur a recommandé la fidélité au bréviaire.

Après sa catéchèse en français, le pape a ajouté : « Je salue cordialement les pèlerins francophones particulièrement les aumôniers militaires de France accompagnés de Monseigneur Luc Ravel ! »

Mgr Ravel est évêque-aux-armées françaises depuis octobre 2009. Ce polytechnicien est chanoine régulier de Saint Augustin.

Dans le cadre de sa catéchèse sur le psautier, Benoît XVI a recommandé aux aumôniers militaires la fidélité au bréviaire : « Dans votre ministère parfois difficile, je vous invite à être fidèle à la liturgie des heures et à la célébration des sacrements. Puissiez-vous trouver aussi dans les psaumes la force inépuisable pour votre ministère et votre vie chrétienne ! Bon pèlerinage à tous ! Avec ma bénédiction ! »
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Dim 26 Juin - 6:58

http://www.perepiscopus.org/diocses/mgr-brunin-remplace-mgr-guyard-au-havre

Mgr Brunin remplace Mgr Guyard au Havre
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 06 25th, 2011 |

Rome a choisi la continuité pour les fidèles du Havre. Pour ceux qui espéraient un évêque capable de relancer le diocèse, il faudra encore attendre. En revanche, les Corses peuvent se mettre à espérer d’avoir -enfin- un évêque selon leur coeur. Mgr Jean-Luc Brunin, né le 14 janvier 1951, ordonné prêtre le 11 avril 1981 pour le diocèse de Lille, nommé évêque auxiliaire de Lille le 20 avril 2000, est membre du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des itinérants.

On parlait de Mgr Brunin comme successeur de Mgr Albert Rouet sur le siège de Poitiers (il avait également été cité comme évêque pour les diocèses de Créteil et Saint-Denis). Réputé autoritaire, il a une façon assez radicale de « manager » ses prêtres. Gageons que ces derniers ne le regretteront pas sur l’île de Beauté. Sur le fond des idées, Mgr Brunin n’est pas un conservateur. Originaire de Lille, passé par l’action catholique ouvrière, spécialisé en théologie pastorale et en sociologie, formé à l’épiscopat par Mgr Gérard Defois, il a toujours partagé une vision très sociale de la Foi (on se souvient de ses prises de position en faveurs des immigrés hors-la-loi).
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 29 Juin - 21:52

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/1472-prêtres-étrangers-exercent-en-france.html

28 juin 2011

1472 prêtres étrangers exercent en France

Lu dans Les 4 Vérités :

"167 prêtres français exercent leur ministère hors de France. Dans le même temps, 1472 prêtres étrangers exercent en France, où ils représentent 13 % des effectifs : 793 viennent d’Afrique, 316 d’Europe de l’Est, 222 d’Asie, 104 d’Amérique latine et 37 du Moyen Orient."

Posté le 28 juin 2011 à 18h50 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 29 Juin - 22:55

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/nouveau-statut-pour-la-communauté-des-béatitudes.html

28 juin 2011

Nouveau statut pour la communauté des Béatitudes

En observation depuis janvier 2008, la communauté des Béatitudes sera érigée en association publique de fidèles de droit diocésain le 29 juin par Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse. Mgr Le Gall devient ainsi l’évêque référent de la communauté.

Selon Mgr Le Gall et le P. Henry Donneaud, commissaire pontifical de la communauté, ce nouveau statut des Béatitudes est une « étape décisive » dans l’histoire de cette communauté fondée en 1973. Le Saint-Siège avait demandé à la communauté d'entamer un processus de refondation et de restructuration et de redéfinir leur identité et leur charisme. En la faisant passer d’un statut d’association privée à celui d’association publique, l’Église, a expliqué le P. Donneaud,

"atteste la vérité et la fécondité durable du charisme propre de la communauté que, à la vue de ses fruits, elle reconnaît vraiment comme ecclésial".

La spécificité des Béatitudes est la communion des états de vie, hommes consacrés (prêtres ou frères), femmes consacrées et laïcs (célibataires ou mariés). Les Béatitudes sont appelées à devenir Famille ecclésiale de vie consacrée, après élection des responsables pour chacune des trois branches (frères consacrés, sœurs consacrées et laïcs) lors de leurs trois assemblées générales.

Posté le 28 juin 2011 à 08h58 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Jeu 30 Juin - 7:21

http://www.perepiscopus.org/identite-catholique/mgr-le-gall-nouvel-eveque-referent-de-la-communaute-des-beatitudes

Mgr Le Gall, nouvel évêque référent de la communauté des Béatitudes
Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 06 29th, 2011


Le 29 juin, Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, érige la communauté des Béatitudes en association publique de fidèles de droit diocésain. Mgr Le Gall devient ainsi l’évêque référent de la communauté, alors que c’était jusqu’à présent l’archevêque d’Albi. Ce nouveau statut des Béatitudes est une étape décisive dans l’histoire de cette communauté fondée en 1973 dans la mouvance du Renouveau charismatique. Depuis 2007, à la demande du Saint-Siège, la communauté a engagé un processus de refondation et de restructuration ; des directives avaient été données par Rome afin que les Béatitudes définissent mieux leur identité et charisme.

En effet, en janvier 2008, Rome refusait d’entériner les statuts de la Communuaté des Béatitudes et a reconduit la période d’essai de 2 ans. Rome demandait une clarification dans les vocations, entre la vie monastique ou celle d’une communauté de laïcs. Par ailleurs, Rome demandait aussi de cesser les sessions de guérison et de donner davantage d’indépendance aux familles :

« La tradition de l’Eglise, à laquelle s’ajoute l’expérience acquise au contact de certaines communautés ces dernières années, conseille d’adopter une très nette distinction entre, d’une part, la dimension psychologique et psychiatrique de la personne, et la direction spirituelle, d’autre part. Par conséquent, il faudra éviter, dans le futur, la pratique de ces psychothérapies à l’intérieur de la communauté, car elles comportent un mélange entre les différentes dimensions de la personne qui peut s’avérer nocive. Le directeur spirituel ne doit pas faire de la thérapie, mais en cas de réelle nécessité, il devra envoyer les personnes à un psychologue ou à un psychiatre, en dehors de la communauté ».

En septembre 2010, le P. Henry Donneaud, dominicain de la province de Toulouse, jusqu’alors assistant religieux de la communauté des Béatitudes, était nommé par le Préfet de la Congrégation des Instituts de vie apostolique commissaire pontifical. Sa tâche principale a été de guider la communauté dans la redéfinition de ses statuts.

Le problème vient que, au début, la communauté des Béatitudes était principalement composée de laïcs qui voulaient vivre en communauté. Puis, sont venus des hommes et des femmes qui se sentaient appelés au célibat consacré, et qui se sont mis à porter l’habit. Ces derniers sont devenus majoritaires. Mais ce n’était pas sans poser problème; car on ne peut pas demander à des laïcs de gouverner des religieux, pas plus que le contraire. La communauté des Béatitudes a connu de nombreux départs ces dernières années (environ un tiers des membres). Le rôle du « berger » exigeait une clarification. Quant au fondateur, frère Ephraïm, il ne fait plus partie de la communauté.

En la faisant passer d’un statut d’association privée à celui d’association publique, l’Église, a expliqué le P. Donneaud, « atteste la vérité et la fécondité durable du charisme propre de la communauté que, à la vue de ses fruits, elle reconnaît vraiment comme ecclésial ». Un charisme dont l’un des « éléments constitutifs » est la communion des états de vie, hommes consacrés (prêtres ou frères), femmes consacrées et laïcs (célibataires ou mariés). Les Béatitudes sont appelées à devenir Famille ecclésiale de vie consacrée, après élection des responsables pour chacune des trois branches (frères consacrés, sœurs consacrées et laïcs) lors de leurs trois assemblées générales.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : La seule chose qui posait problème dans cette communauté nouvelle était le mélange des genres. C'est une excellente chose de rappeler qu'il est nécessaire d’adopter une très nette distinction entre, d’une part, la dimension psychologique et psychiatrique de la personne, et la direction spirituelle, d’autre part. Par conséquent, qu'il faudra éviter, dans le futur, la pratique de ces psychothérapies à l’intérieur de la communauté, car elles comportent un mélange entre les différentes dimensions de la personne qui peut s’avérer nocive. Le directeur spirituel ne doit pas faire de la thérapie, mais en cas de réelle nécessité, il devra envoyer les personnes à un psychologue ou à un psychiatre, en dehors de la communauté.

Il faudrait aussi certainement le rappeler à beaucoup d'exorcistes diocésains qui se comportent aujourd'hui comme des psychologues et non plus comme des prêtres exorcistes, laissant ainsi le champ libre à l'Esprit du mal qui n'a jamais été aussi actif que de nos jours. En laissant ainsi le champ libre au démon, ces prêtres exorcistes lui permettent de monter en puissance et en possession sur les esprits et les âmes de personnes de nos temps, et de préparer ainsi un déchainement sans précédent et un péril extraordinaire contre l'Eglise et en premier lieu contre le clergé qui ira une nouvelle fois au martyre.

Il serait aussi nécessaire de rappeler à Mgr Le Gall d'éviter le mélange des genres en évitant de se compromettre avec des adeptes de la franc-maçonnerie, par exemple en laissant faire dans son diocèse ce type de campagne de séduction de la franc-maçonnerie comme cette réunion du 8 février dernier à l'Institut Catholique de Toulouse, pour la fête de la mort du Père Marie-Antoine, le Saint Capucin de Toulouse. Il serait aussi bon à Mgr Le Gall de se compromettre dans des écrits avec des francs-maçons. Il y aura de graves conséquence à ces choix téméraires qui dévoile une opposition délibérer aux condamnations d'une douzaine de Pontife contre la secte de la Franc-maçonnerie.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Jeu 30 Juin - 7:23

http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/14/1106207-le-franc-macon-interroge-l-archeveque.html

LA DEPECHE.FR

PUBLIÉ LE 14/06/2011 08:55 | PROPOS RECUEILLI PAR A. H.
Le franc-maçon interroge l'archevêque
rencontre

Signature de l'ouvrage avec Marc Bradfer et MGR Le Gall jeudi dernier à l'Institut catholique./Photo DDM, Frédéric Charmeux

Marc Bradfer, franc-maçon et auteur de « Fils de prêtre » (2003) vient de cosigner avec Fabienne Giard « 100 questions à Monseigneur Robert Le Gall ». L'archevêque de Toulouse aborde la religion, l'Eglise, la science et la politique. Entretien avec Marc Bradfer.

Pourquoi êtes-vous entré en franc-maçonnerie ?

La franc-maçonnerie, telle que je la vis depuis douze ans, est un espace d'humanisme, de tolérance, de libre interprétation des faits, des événements, des questions scientifiques… Un espace d'écoute et de rencontre de l'autre. C'est une spiritualité d'une grande richesse symbolique, un aspect qui à certains égards manque à l'église.

Vous êtes fils de prêtre et ardent défenseur de la laïcité. Pourquoi un livre d'entretien avec un homme d'église ?

Il y a plus de place qu'avant pour discuter avec un religieux car l'église actuelle a marqué sa volonté de dialoguer avec les non-croyants par exemple. Plus personnellement, Monseigneur Le Gall est moine bénédictin. Je connais un peu la spiritualité bénédictine qui se caractérise par une très grande ouverture d'esprit.

Un homme d'église est-il censé avoir une opinion sur tout ?

On note une volonté de l'église de réfléchir aux problèmes du monde contemporain. Nous vivons des bouleversements considérables notamment en matière de communication et de rapports aux autres. Il s'est longuement exprimé par exemple sur l'affaire des expulsions de Roms l'été dernier ou sur les sans-papiers.

« 100 questions à Monseigneur Robert Le Gall » (Editions Empreinte). 16€.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Jeu 30 Juin - 7:30

http://union.paroisses.free.fr/sek/IMG/pdf/832.pdf

100 questions à Monseigneur Le Gall

12 mai 2011

"Quelle est pour vous la fonction fondamentale d'une religion ?" "Vous est-il arrivé de tomber amoureux ?"

Voilà la première et la dernière questions que Marc Bradfer et Fabienne Giard ont posé à Monseigneur Le Gall dans le livre-interview qui vient de paraître aux éditions Empreinte. Une centaine de questions sur la religion, l’Église, la société, la science, la politique et sur son expérience personnelle, où l'évêque se livre avec sa pensée, son expérience, son humour.

"D’où vient l’intérêt d’en savoir plus sur un homme ?

De la conviction que sa pensée, son histoire, son engagement et ses responsabilités peu- vent nous en dire également beaucoup sur nous-mêmes. Cet homme déclare servir le bien de tous ; il proclame sa foi en Dieu et en Jésus-Christ. Il fallait questionner Robert Le Gall, le moine qu’il fut et qu’il demeure profondément dans le silence de la prière, le prêtre et l’archevêque qu’il est, dans l’Église, avec cette ouverture attentive aux autres, aux tragédies et aux prodiges d’un monde où raison et religion sont confrontées aujourd’hui aux défis les plus grands, peut-être, de l’histoire de l’humanité."

Ainsi les auteurs du livre "100 questions à Monseigneur Robert Le Gall Archevêque de Toulouse" introduisent cette longue interview, de 2007 à 2010, qui sort ces jours en librairie.

Marc Bradfer, franc-maçon et auteur de « Fils de prêtre » (2003), a pris l’initiative de cet entretien conduit avec la journaliste catholique Fabienne Giard.

Les auteurs concluent "nous lui sommes reconnaissants de nous avoir laissés totalement libres des cent questions que nous avions choisi d’aborder avec lui. Il n’en a évité aucune, n’éludant aucun sujet, répondant longuement, avec humilité et rigueur, sans se départir d’un humour certain."

Marc Bradfer et Fabienne Giard
100 questions à Monseigneur Robert Le Gall Archevêque de Toulouse
Empreinte Editions ISBN 978-2-913319-67-7

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Extrait du livre « 100 QUESTIONS à Monseigneur Robert LE GALL… »
de Marc BRADFER et Fabienne GIARD

* * * Pages 86 et 87 * * *


36 LA CONDAMNATION DE LA FRANC-MACONNERIE

M. B. Le Nouveau Droit Canon, promulgué par l’Eglise en 1983, réaffirme la condamnation de la franc-maçonnerie, régulièrement accusée de diffuser aujourd’hui une idéologie relativiste. Qu’entend l’Eglise par le terme « idéologie relativiste » alors que la franc-maçonnerie dès son origine en Angleterre, a pu rassembler dans un espace de tolérance et de fraternité des hommes prompts à s’opposer sur des questions religieuses liées à la situation anglaise ?

R. L. G. Si nous nous en tenons aux origines et aux termes mêmes, nous pouvons être d’accord avec ce que fait la franc-maçonnerie. C’est une fraternité universelle, élément de fond que suscite et développe le christianisme, dans le respect des autres. Le maçon, à ses débuts, construisait, édifiait. Il ne faudrait pas aller dans le sens de « franc-tireur » !


M. B. Un franc-maçon construit le temple intérieur et le temple extérieur.

R. L. G. Nous ne pouvons qu’être d’accord, nous qui, par le Pape Jean-Paul II précisément, sommes invités à être les constructeurs de la civilisation de l’amour. Nous avons un semblable objectif. Leurs rites sont empruntés au christianisme et particularisés. Même si à sa naissance, la franc-maçonnerie pouvait permettre de dépasser les clivages entre églises, une de ses caractéristiques, c’est le parallélisme et même l’antagonisme vis-à-vis de l’Eglise. La dimension historique anti-ecclésiale ou anti-institutionnelle par rapport à l’Eglise est assez nette dans la franc-maçonnerie.


M. B. L’histoire a connu ces confrontations d’autant que la franc-maçonnerie fut condamnée en 1738 par le Pape Clément XII en raison de la méfiance des pouvoirs à l’égard de toutes les nouvelles formes d’assemblées et de concurrence qu’elle créait.

R. L. G. Une autre église, une autre fraternité qui s’opposait à l’Eglise tout court. Les conflits se sont atténués et les relations peuvent exister, comme c’est le cas pour des chrétiens à Toulouse. Néanmoins, je ne partage pas complètement leur optimisme. Je suis heureux des relations que nous pouvons avoir avec les francs-maçons, même si je ne suis pas sûr qu’il faille multiplier les rencontres. Je souhaite une meilleure connaissance réciproque et un respect mutuel, le respect de ce qu’a fait l’Eglise, contrairement à ce qu’affirmait la franc-maçonnerie qui s’opposait à « l’infâme », comme l’on disait à l’époque. Ces conflits ont laissé des traces, de la méfiance, au moins des prudences.


M. B. Seriez-vous prêt à participer aux travaux d’une loge si elle vous y invitait ?

R. L. G. Il faut rester ouvert au dialogue sans tomber dans un piège. A priori, je serais moins à l’aise que je ne l’ai été chez les juifs. Avec eux, je partage la parole de Dieu, même si notre différence est fondamentale : ils attendent le Messie et nous, nous attendons Son retour. Leur espérance est très touchante et par certains côtés, nous la faisons nôtre. En revanche, en ce qui concerne la franc-maçonnerie, davantage de questions demeurent.


Dernière édition par Hercule le Sam 8 Oct - 13:11, édité 1 fois
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 1 Juil - 21:25

www.paixliturgique.com

DEMANDE RECORD DE LA FORME EXTRAORDINAIRE DANS LE DIOCÈSE DE MGR D'ORNELLAS (RENNES) : PLUS DE 6 CATHOLIQUES PRATIQUANTS SUR 10 Y ASSISTERAIENT VOLONTIERS MENSUELLEMENT (SONDAGE JLM ÉTUDES)

Dans notre lettre n°287 du 17 juin 2011, nous dressions un panorama affligé de la « réception » du Motu Proprio Summorum Pontificum dans le diocèse de Monseigneur Pierre d’Ornellas :

- une seule messe selon la forme extraordinaire du rite romain pour tout le diocèse de Rennes, messe instaurée en… 1988 par l’archevêque de l’époque ;
- quatre ans après le 7 juillet 2007 (publication du Motu Proprio Summorum Pontificum), pas le moindre commencement d’application du Motu Proprio (pas une seule messe de semaine, pas de messe mensuelle expérimentale ou même de célébration saisonnière à l’occasion des vacances estivales qui drainent vers le diocèse plusieurs dizaines de milliers de catholiques) ;
- plusieurs demandes sérieuses d’application du Motu Proprio refusées au nom de faux arguments (« il n’y a pas de demande » ; « il y a déjà tout ce qu’il faut avec la messe de Rennes », etc.).
Chose promise, chose due, Paix liturgique publie aujourd’hui les résultats du sondage réalisé par un organisme professionnel et indépendant auprès des catholiques du diocèse de Rennes sur la question du Motu Proprio Summorum Pontificum.
Ce sondage a été réalisé par l’organisme JLM Études du 11 au 19 mai 2011 pour le compte de Paix liturgique selon les méthodes habituelles. Comme il est de coutume dans ce type d’études professionnelles, la représentativité est obtenue par la méthode des quotas : arrondissements, communes, sexe et âge.

Cette enquête indépendante a été menée auprès d’un échantillon de 745 personnes représentatives de la population de 18 ans et plus du diocèse de Rennes. Sur ces 745 personnes interrogées, 435 ont déclaré se considérer “catholique”, soit un peu plus de 58 %.

L'intégralité des résultats est consultable sur le site de Paix liturgique.


1/ LES RÉSULTATS

Les résultats qui suivent sont établis sur les réponses des sondés qui se sont déclarés « catholiques ».


a) Assistance à la messe

22,2 % des sondés déclarent assister à la messe chaque semaine ;
11,5 % une à deux fois par mois ;
15,3 % pour les grandes fêtes ;
43,4 % occasionnellement ;
7,4 % jamais ;
0, 2 % ne répondent pas.


b) Connaissance du Motu Proprio

72,2 % des catholiques pratiquants du diocèse disent connaître le Motu Proprio Summorum Pontificum contre 27,8 % qui n’en ont jamais entendu parler.


c) Perception du Motu Proprio

60,6 % des sondés (base : catholiques pratiquants) trouvent normale la coexistence des deux formes du rite romain au sein de leur paroisse ; 20, 5 % n’ont pas d’avis (chiffre à rapprocher des 27,8 % de pratiquants qui ne connaissent pas l’existence du Motu Proprio) et seulement 18,9 % (moins de 1 fidèle sur 5) la trouvent anormale.


d) Participation à la forme extraordinaire

À la question « Si la messe était célébrée en latin et grégorien sous sa forme extraordinaire dans votre paroisse, sans se substituer à celle dite “ordinaire” en français, y assisteriez-vous ? »

Chez les pratiquants, 43,4 % déclarent vouloir assister à la liturgie extraordinaire chaque semaine et 19,3 % à un rythme mensuel. Soit 62,7 % des pratiquants actuels du diocèse de Rennes qui iraient au moins une fois par mois participer à une messe en latin et en grégorien selon le missel de 1962… si le texte du Pape était appliqué dans leur propre paroisse.
Plus de 6 catholiques pratiquant sur 10.


2/ LES RÉFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE

a – Le chiffre qui précède est un chiffre record, plus élevé encore que le chiffre du diocèse de La Rochelle : dans le diocèse de Mgr d’Ornellas, plus de 6 catholiques pratiquants sur 10 assisteraient volontiers à la messe traditionnelle au moins une fois par mois (4 sur 10 tous les dimanches), si une telle célébration leur était proposée.
Rappelons que, jusqu’à présent, les résultats des enquêtes d’opinion (internationales, nationales ou réalisées à l’échelle diocésaine) que nous avons commanditées depuis 10 ans (en ligne sur le site de Paix liturgique) réalisées par des organismes professionnels différents confirmaient une tendance dans le temps et dans l’espace : une partie importante de ce qu’il reste de catholiques pratiquants (généralement autour d’1/3) assisterait à la forme extraordinaire du rite romain si elle était célébrée dans leur paroisse.
Mais voilà qu’un dernier sondage, réalisé dans le diocèse de La Rochelle (notre lettre n° 284) révélait une demande locale encore plus importante : chez les pratiquants de ce diocèse, 40,3% déclaraient vouloir assister à la liturgie extraordinaire chaque semaine et 16,1% à un rythme mensuel. Soit 56,4% des pratiquants actuels du diocèse de La Rochelle qui iraient au moins une fois par mois assister à une messe en forme extraordinaire qui serait proposée dans leur paroisse.
Nous évoquions un certain nombre d’explications possibles à cette augmentation, notamment :
- Ce résultat montrait-il que les diocèses de l’Ouest seraient nettement plus favorables au retour dans les paroisses de l’usus antiquior ?
- Ou bien, plus généralement, le mouvement lancé par le Motu Proprio, augmenté par le bouche à oreille (duquel participent les blogs Internet et nos sondages) était-il en augmentation très significative ?
- Ou encore, le décalage entre les hiérarques catholiques et le « nouveau catholicisme » français, prêtres des nouvelles générations, séminaristes, communautés traditionnelles, familles, mouvements pro-vie, scoutismes, étant de plus en plus flagrant, les sondages liturgiques devenaient-ils une occasion de manifester un « ras-le-bol » certain ?
- Ou enfin, la figure de Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle, homme d’appareil conciliaire s’il en est depuis l’origine provoquait-elle une réaction particulière de récusation par le « peuple de Dieu » réel ?
Nous remarquions que de prochains sondages pourraient nous donner des éléments de réponse.

b – Or voilà justement que les résultats de Rennes non seulement confirment, mais dépassent ceux de La Rochelle : 43,4 % des catholiques pratiquants (40,3% à La Rochelle) déclarent vouloir assister à la liturgie extraordinaire chaque semaine ; 19,3 % (16,1% à La Rochelle) tous les mois ; soit 62,7 % des catholiques pratiquants (56,4% à La Rochelle), plus d’un catholique pratiquant sur six.
Aux questions que nous posions, une réponse positive se dessine donc :
- Le diocèse de Mgr d’Ornellas est aussi un diocèse de l’Ouest.
- Le mouvement lancé par le Motu Proprio y est en augmentation significative, confirmant l'affirmation (n. 7) de l’instruction Universae Ecclesiae : « En raison de l'augmentation du nombre de ceux qui demandent à pouvoir user de la forme extraordinaire, il est devenu nécessaire de donner quelques normes à ce sujet ».
- Le fait que plus de 60 % des pratiquants affirment qu’ils assisteraient mensuellement à la messe en forme extraordinaire dans leur paroisse, si elle leur était proposée, alors que ce n’est jamais le cas, révèle également une dimension protestataire.
- Enfin la qualité d’homme d’appareil est encore plus marquée – de manière différente : homme de la ligne « parisienne » - chez Mgr d’Ornellas que chez Mgr Housset : le message de récusation est sans doute plus évident.

c – Demande record. Mais offre quasi nulle.
Les réponses faites aux demandeurs dans le diocèse de Mgr d’Ornellas (« Les familles demandeuses ne sont pas assez nombreuses » ; « la messe de Rennes suffit » ; « la majorité des fidèles ne souhaite pas que le Motu Proprio soit appliqué dans la paroisse, cela diviserait la communauté » ; etc.) sont donc autant de contrevérités, qui ont été répétées de manière incantatoire aux demandeurs de Chateaubourg (30 kms de Rennes), de Saint Malo (70 kms de Rennes), de St Méen le Grand (45 kms de Rennes) ou de Vitré (41 kms de Rennes) pour ne citer que quelques-unes des demandes sérieuses dont Paix liturgique a eu connaissance.

Familles demandeuses pas assez nombreuses ? Les familles intéressées par l’application du Motu Proprio dans leurs paroisses représentent 62,7 % des catholiques pratiquants actuels (base catholique allant à la messe au moins une fois par mois) et 43,4 % des catholiques qui vont à la messe tous les dimanches.

Majorité des fidèles opposés à l’application du Motu Proprio ?
Non c’est une minorité : 18,9 % seulement y sont opposés. D’ailleurs, ce faible taux d’opposition aux mesures du Saint Père pourrait d’ailleurs rapidement fondre comme neige au soleil si les curés de paroisses, garants de l’unité, étaient les acteurs actifs de la réconciliation dans l’Eglise en célébrant eux-mêmes indifféremment les deux formes de l’unique rite romain.
Rajoutons comme nous le disions dans notre lettre n°284 : « il serait dommage, et absurde, que nos pasteurs privent la majorité des fidèles d’un droit que le Pape leur a accordé en juillet 2007 et qui vient d’être rappelé dans l’instruction Universae Ecclesiae (voir notre lettre n°283) sous prétexte qu’une petite minorité surreprésentée s’y oppose. »
Et ce d’autant plus que le droit à la forme extraordinaire ne s’exerce pas, rappelons-le, au détriment de la forme ordinaire. Oserons-nous ajouter que les chances qu’a la forme ordinaire de survivre à un désintérêt de plus en plus grand, résident dans un « enrichissement » qui la rapprocherait de la forme extraordinaire ?

On le voit nettement, dans le diocèse de Rennes, les raisons de la non-réception du Motu Proprio ne sont pas à chercher du côté des fidèles (qui ne seraient pas intéressés, pas assez nombreux ou majoritairement opposés au Motu Proprio).
Mais alors d’où vient l’opposition au texte pontifical si elle ne vient pas des fidèles ?

d – Dans notre lettre n° 287, nous avions donné un portrait intellectuel, assurément critique, mais néanmoins complimenteur de Mgr Pierre d’Ornellas. Le fait est qu’il se trouve désormais en face de la demande record de messe en forme extraordinaire.

Se pourrait-il qu’il ne fasse pas bon usage de ces chiffres massifs, étant bien entendu qu’une enquête d’opinion ne prétend pas à l’infaillibilité, mais qu’elle révèle, surtout à ce degré, une demande de « retour » très lourde ?
La déconnexion entre structures ecclésiastiques et fidèles du rang en matière liturgique est de plus en plus évidente.
Car, « le dialogue suppose que l’on ne capture pas la parole » aime à répéter l’archevêque de Rennes.
Souhaitons que ce sondage libère la parole des fidèles du diocèse de Rennes au nom de qui trop de prêtres et de laïcs engagés (en l’occurrence le plus souvent dépendantes des mêmes structures cléricales, évêché ou paroisse, qui refusent d’applique le Motu Proprio) parlent sans jamais leur demander leur avis.

e - Ce sondage a coûté la somme de 4 000 € TTC. Si vous souhaitez participer à son financement et nous permettre de continuer notre travail d’information, vous pouvez adresser votre don à Paix liturgique, 1 allée du Bois Gougenot, 78290 CROISSY-SUR-SEINE en libellant votre chèque à l’ordre de Paix liturgique ou par virement :
IBAN : FR76 3000 3021 9700 0500 0158 593 - BIC : SOGEFRPP.

Contact:

Pour contacter PAIX LITURGIQUE : Tél : 00 33 6 88 23 74 52 - Notre site : www.paixliturgique.com

Pour adresser un don par chèque à PAIX LITURGIQUE : Établir votre chèque à l'ordre de "Paix Liturgique" et nous le faire parvenir à notre siège : 1 allée du Bois Gougenot - 78290 CROISSY-SUR-SEINE - France

Pour effectuer un don par virement bancaire : IBAN : FR76 3000 3021 9700 0500 0158 593 - BIC/SWIFT : SOGEFRPP.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Lun 4 Juil - 5:27

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/07/03/article_du-gamin-s-entrainant-a-faire-le-journal.shtml

ACTUALITÉ RÉGION

Du gamin s'entraînant à faire le journaliste au messager du Christ faisant profession de répondre aux médias
dimanche 03.07.2011, 05:19 - GEOFFROY DE SAINT GILLES

Bernard Podvin a 51 ans. Il est le porte-parole de la Conférence des évêques de France. PHOTO PATRICK DELECROIX
| QUE DEVIENNENT-ILS ? BERNARD PODVIN |

Suite de notre série consacrée aux Nordistes qui ont marqué l'actualité. Fin novembre, Bernard Podvin saura si sa mission continue encore trois années ou s'achève. L'homme ne semble pas inquiet. Celui que l'on appelle « monseigneur » mais qui n'est pas évêque, porte depuis 2009 la voix de l'Église de France.


Euthanasie, laïcité, béatification de Jean-Paul II, politique d'immigration ou loi de bioéthique, son portable sonne pour un plateau télé, une interview radio, une simple position ou un éclairage dans la presse. Trente secondes, parfois trois minutes... Mais toujours une rencontre : « Je n'ai jamais refusé de m'exprimer sans en expliquer précisément les raisons », explique le porte-parole nordiste de la Conférence des évêques.

À 51 ans, Bernard Podvin semble bien dans son col romain. Il a épousé sa fonction de communicant après deux années de fiançailles avec le journalisme, à l'École supérieure de Lille (ESJ). « Quand j'étais gamin, je concevais des revues de presse et j'enregistrais sur mon magnétophone comme à la radio. » Pourtant, plus fort que le désir d'informer, le petit Bernard sent une « proximité évidente avec le Christ ». Par son éducation, la rencontre de prêtres, le lien ne se rompt pas et le jeune diplômé de l'ESJ entre au séminaire.

Prêtre à 26 ans, directeur du séminaire à 40 et vice-recteur de l'Université catholique de Lille à 43 ans, Bernard Podvin se dit guidé par « le désir d'aller à l'encontre de tous pour porter le message du Christ et les valeurs qui en découlent. »

Face à la polémique

S'il préfère toujours le direct, l'homme possède quelques ficelles pour rester compréhensible. Il évite les notions complexes de l'institution ecclésiastique, s'inspire de son expérience du théâtre pour sa diction, entretien les liens avec les journalistes.

Cette communication intensive n'a pas blasé son regard sur les médias : « Je n'ai jamais été piégé, je sens un réel intérêt pour la parole de l'Église. La seule chose que je ne supporte pas est la volonté de nous faire dire ce que l'on ne pense pas. » Justement, l'immense scandale des abus sexuels ou les positions de Rome sur la contraception, la bioéthique ou le mariage mobilise sa force de conviction : « Je défends beaucoup le pape en expliquant que son message ne s'adresse pas qu'à l'Occident mais au monde entier. L'Église ne peut pas être s'inscrire dans les modes en suivant le sens du vent » Bernard Podvin devrait être reconduit dans ses fonctions. Voix de l'Église en pleine campagne présidentielle, il affirme vouloir placer les valeurs catholiques au coeur des débats, « sans donner de bons ou de mauvais points aux partis politiques dont nous n'accepterons jamais une récupération, qu'elle quelle soit. »

REPÈRES
Bernard Podvin est né à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) en 1960. Enfant, ses parents reviennent dans le Nord, berceau de la famille, et s'installent à Ennevelin, au sud de Lille. Le bac en poche, il entre à la Catho de Lille où il étudie l'économie pendant deux ans. Il entre ensuite à l'École supérieure de journalisme de Lille où il réalise plusieurs stages. En 1986, il est ordonné prêtre à Roubaix. En 2000, il prend la direction du séminaire et, en 2003, il est nommé vice-recteur de la Catho. Depuis trois ans, il est porteparole de la Conférence des évêques de France.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 6 Juil - 13:52

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/nouvelle-application-iphone-pour-catholique.html

05 juillet 2011

Nouvelle application iphone pour catholique

Carpe Deum. Application gratuite d’aide à la vie sociale et spirituelle au quotidien. Elle est le fruit de plus d'un an de travail d'une centaine de personnes. De nombreux prêtres ont participé à l'élaboration de commentaires des textes saints. Parmi toutes les fonctionnalités proposées par cette application (textes du jours, méditations, etc.), les horaires de toutes les messes quotidiennes seront bientôt disponibles (le recueil des horaires n'a pas encore été effectué pour tous les diocèses).
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Mer 6 Juil - 21:51

http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/vers-compostelle-avec-les-eveques-de-france-et-d-espagne-12190.html

Diocèse - 06 juillet 2011
Vers Compostelle avec les évêques de France et d'Espagne


Le 9 juillet 2011, les pèlerins en route vers Compostelle chemineront en présence de 13 évêques français et espagnols. Cette marche conclut la rencontre des évêques du Camino qui se tient au Puy-en-Velay (7-9 juillet).

Le parcours choisi, entre Montbonnet et Saint-Privat-d'Allier, correspond à une moitié de la première étape que franchissent les pèlerins au départ du Puy-en-Velay. « On quitte le bassin du Puy, traversé par la Loire, et l'on parcourt un plateau pour arriver dans la vallée de l'Allier, très encaissée à cet endroit », explique Bernard Planche, au Service des Pèlerinages du diocèse du Puy-en-Velay.

La journée commencera donc à la cathédrale du Puy, à 7h, par une messe qui devrait être présidée par Mgr Julian Barrio Barrio, archevêque de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cette « messe des pèlerins », qui a lieu tous les jours, se termine par une prière d'envoi, au pied de la statue de Saint Jacques, dans la cathédrale.

80 personnes de Haute-Loire sont attendues pour parcourir cet itinéraire de 8 kilomètres, entre 900 et 1000 mètres d'altitude. « Sans compter les pèlerins de Saint-Jacques qui auront choisi ce jour-là pour partir du Puy vers Compostelle » ajoute-t-il. La journée de marche sera ponctuée par l'office du milieu du jour.

8 évêques français réfléchissent à la pastorale de l'Eglise catholique sur le Chemin

Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, Mgr Claude Feidt, évêque émérite d'Aix-en- Provence et Arles, Mgr François Jacolin, évêque de Mende, Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne et Narbonne, Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins.

Mieux comprendre

Les pèlerinages
Le chemin de Saint-Jacques de Compostelle
Liens utiles

Site du diocèse du Puy-en-Velay
Aller plus loin

Visage et témoignages de pèlerins vers Saint-Jacques
2010, Année Sainte à Compostelle
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 8 Juil - 10:40

http://www.perepiscopus.org/vatican/un-souci-avec-votre-eveque-communiquez-le-au-saint-siege

Un souci avec votre évêque ? Communiquez le au Saint-Siège
Posté par Maximilien Bernard dans Vatican le 07 7th, 2011 |

Au cours d’une conférence de presse, Mgr Charles Scicluna, responsable des questions juridiques au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a été interrogé sur l’attitude que doivent adopter les fidèles face à un mauvais comportement pastoral de leur évêque. Il a tenu à préciser:

Il faut que les gens sachent qu’ils peuvent s’adresser au Nonce apostolique de leur pays lorsqu’ils sont témoins de faits touchant l’activité pastorale de leur évêque et ayant des conséquences préjudiciables. Il ne s’agit pourtant pas de se lancer dans des dénonciations, mais de dire: « Nous mettons notre confiance dans le Siège de Pierre, représenté par le Nonce; nous avons un souci, et non seulement le droit, mais bien le devoir de nous en ouvrir à Pierre. » Tout fidèle a donc le droit de communiquer directement au Saint Siège tout souci qui se présenterait à lui dans son diocèse, et ce, par l’intermédiaire du Nonce apostolique.

J’ai eu l’occasion, dans mon travail, d’apprécier très positivement l’intervention des Nonces apostoliques; ils représentent pour les communautés locales, et pas seulement pour les gouvernements, la proximité du Saint Père.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 8 Juil - 13:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/oecumenic-un-réseau-social-pour-chrétiens.html

07 juillet 2011

OecuMenic, un réseau social pour chrétiens

OecuMenic est le premier réseau social basé sur des valeurs éthiques, humanistes, spirituelles et religieuses (surnommé « le Facebook des Chrétiens »). Il a été créé le 1er mai 2011. Plusieurs centaines d'internautes ont rejoint la Communauté.OecuMenic a décidé de lancer l’opération La Caravane OecuMenic des JMJ 2011 !, pour venir en aide aux jeunes qui faute de moyens, et malgré leurs désirs, ne pourraient pas participer à cet évènement exceptionnel, des Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid !

Posté le 7 juillet 2011 à 08h55 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Ven 8 Juil - 13:58

http://www.laportelatine.org/formation/compromissions/brunin_islam.php

Mgr Brunin, évêque du Havre, propagateur conscient ou inconscient de l'islam ?

Les compromissions des hommes d'Eglise et des "catholiques conciliaires" avec les ennemis du Christ

Mgr Brunin, nouvel évêque du Havre, propagateur conscient ou inconscient de l'islam ?

L'islam tout simplement (1) , par Mgr Brunin (2)

Nous proposons aux lecteurs de La Porte Latine une courte étude sur ce livre écrit par Mgr Brunin. On y voit que parmi des choses vraies d'innombrables erreurs sont affirmées avec applomb. Ce successeur des apôtres enchaîne avec une facilité diabolique les approximations et même ce qu'il est convenu d'appeler simplement des hérésies. Est-il seulement conscient de cette apostasie, qui n'est même plus silencieuse, ou "l'esprit du Concile" a-t-il tellement bien "fonctionné" que Mgr Brunin écrit comme il pense en croyant sincèrement que ce qu'il dit est encore catholique ?


SOUCI PASTORAL DE L’EVEQUE

« Nous n’abordons pas l’islam comme une étude sociologique ou géopolitique, même si ces dimensions de la réflexion ne sont pas absentes. Ce livre est réédité dans un souci pastoral, il vise à offrir à ceux et à celles qui le souhaitent un petit guide pour découvrir l’islam « tout simplement »… C’est bien comme pasteur que je veux offrir cette réflexion sur l’islam dans le contexte actuel. » (p6-7)

« Ces questions issues de la rencontre avec l’islam sont des chemins d’approfondissement de la foi chrétienne. » (p 165)

Dans le chapitre 17, l’évêque relève les « questions issues de la rencontre ». Autant de questions intéressantes en effet, dont on pourrait espérer une réponse pastorale de l’évêque. Il n’en est rien. Les réponses déçoivent, voire scandalisent.

Avons-nous le même Dieu ? (p165-167) Pas vraiment, « puisque chacun nomme Dieu à partir de sa tradition... Nier cette relativité, en affirmant que nous croyons au même Dieu, laisserait supposer qu’on ait fait le tour du Mystère de Dieu, que nous le connaissons parfaitement et que nous pouvons ainsi évaluer, à partir de sa propre appréhension, nos propres discours sur Dieu. Ce serait survaloriser nos capacités humaines à connaître Dieu. Les chrétiens qui partagent leur foi avec des musulmans découvrent vite que Allah et le Dieu de Jésus-Christ, ce n’est pas tout à fait la même chose. »

« Par ailleurs, pour les chrétiens, il y a une certitude que c’est le même Esprit qui travaille leur foi et celle des musulmans. »

Et pourtant, le même Esprit peut-il chez l’un dévoiler le mystère de la Sainte Trinité, tandis que chez l’autre il menace de châtiments ceux qui y croient ? Mgr Brunin ne mentionne pas la négation du mystère de la Sainte Trinité dans le Coran, par exemple dans cette Sourate (5,72) :

« Ce sont certes des mécréants ceux qui disent : ‘En vérité, Allah, c’est le Messie, fils de Marie’, alors que le Messie a dit : ‘O enfants d’Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur.’ Quiconque associe à Allah (d’autres divinités), Allah lui interdit le Paradis, et son refuge sera le Feu. »

Deux religions du Livre ? (p167-168) Il n’est pas juste de mettre « sur le même niveau le Coran et le Nouveau Testament ». En effet, les textes « que les chrétiens appellent Parole de Dieu, ne le sont qu’en référence à Celui qui est, par toute sa vie, la Parole de Dieu. Si les premières communautés chrétiennes se sont mises à écrire, c'est pour sauver de l'oubli l'expérience que les disciples ont vécue avec Jésus de Nazareth. L'expérience des communautés du 1er siècle est portée par les textes du Nouveau Testament, ils médiatisent aujourd'hui le rapport au Christ, Parole de Dieu. … Là où les musulmans parlent du Coran comme Parole révélée de Dieu, les chrétiens parlent de leurs Ecritures comme inspirées de Dieu. La Parole de Dieu étant le Christ lui-même. »

Le Coran, une autre Parole de Dieu ? (p168-169) Christianisme et islam étant inconciliables, il en découle deux attitudes « extrêmes » (l’une, exclusive, n’accordant aucun crédit au Coran ; l’autre, relativiste qui voit dans l’islam, la religion des arabes). L’évêque estime ces attitudes « irrecevables toutes les deux ». Mais, ne prétendant pas « clore le débat mais simplement l’éclairer, peut-être le relancer », il fait trois « remarques » :

- L’alliance que Dieu a faite dès l’origine avec l’humanité s’est « diversifiée et particularisée au cours de l’histoire (alliance noachique, abrahamique, mosaïque, davidique, chrétienne…). Les musulmans font partie de cette unique histoire, avec leur particularité. »

- « Certains théologiens chrétiens voient dans le Coran un rappel de leur propre Révélation… Cela ne veut pas dire que le Coran soit la Parole de Dieu. Seul le Christ l'est de façon définitive et totale. »

- « Il faut dire aussi qu'il n'y a pas de Parole de Dieu à l'état pur sinon le Christ. Aucune tradition - pas même chrétienne - ne peut prétendre épuiser le Mystère de Dieu et les possibilités de communication de Sa Parole. Il ne peut y avoir de concordance parfaite entre tout ce que nous reconnaissons comme expression de la Parole de Dieu. » (cf. les divergences au sein même des évangiles).

« Sur la base de ces remarques, nous pouvons dire qu'il est possible aux chrétiens de regarder le Coran comme une expression autre de la Parole de Dieu. Mais il faut ajouter aussitôt, que cette Parole doit être soumise à l'absoluité du Christ qui révèle le Visage de Dieu… C'est là un critère essentiel pour les chrétiens, dans leur approche des textes fondateurs des autres traditions religieuses, comme d'ailleurs de toute expression chrétienne sur le mystère de Dieu. »

Une conception commune de l’existence humaine ? (p 169-170) L’évêque écrit qu’il « nous faut… souligner que la tradition musulmane est étrangère à toute idée de rachat ou de rédemption de l'homme. Accueillir une telle approche peut contribuer, chez les chrétiens, à élargir leur conception théologique du Salut. En effet, on pense le Salut comme Rédemption, avec toutes les connotations de guérison, libération, sauvetage... et c'est exact au regard du péché originel qui affecte tout homme. Cependant, l'islam interroge le christianisme sur une autre dimension du Salut, perçu davantage comme accomplissement d'une humanité… La perspective chrétienne dans ce domaine, pourrait donc s'enrichir de la rencontre de la tradition islamique. Le Salut serait perçu à la fois comme libération de la liberté de l'homme afin de le rendre à lui-même, et appel à advenir pleinement en humanité. »

Par cette expression, « Advenir pleinement en humanité », il veut dire « valoriser le vivre ensemble de toute la société » (p 180)

Les musulmans croient-ils en Jésus ? (p 171) Après avoir évoqué ce qu’est Jésus pour les musulmans, il estime que « cette confrontation avec la figure islamique du Christ peut être salutaire pour la foi des chrétiens… Jésus est confessé Dieu [par le chrétien], mais il reste cependant un écart entre Jésus et Dieu qui constitue le Mystère même de la personne du Christ. Le christianisme affirme que Jésus-Christ est Dieu, mais souvent dans les faits, on renverse la proposition, et on dit : Dieu, c'est Jésus-Christ. On dénature alors le contenu de la foi chrétienne, car Jésus-Christ ne révèle la totalité du Mystère de Dieu que lorsqu'on perçoit sa relation vitale au Père et à l'Esprit. Il est chemin vers le Père, et le Dieu des chrétiens est trinitaire : Il est Père, Fils et Esprit. Par leur discours sur Jésus, insatisfaisant pour les chrétiens, les musulmans rappellent comme en creux, la Transcendance de Dieu au cœur même de la christologie. »

Un salut universel (p 172-173) « Chrétiens, nous confessons qu'il ne peut y avoir de salut qu'en Jésus-Christ seul. Tout positionnement en deçà de cette affirmation serait non chrétien. Nous confessons aussi avec autant de force, que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité… Ce serait trop faire porter à la théologie que de lui demander, de façon globale, comment l'Esprit travaille dans chacune des traditions religieuses de l'humanité… Il serait vain de rechercher a priori, si et comment l'islam est une voie de salut… Nous ne pouvons assigner l'Esprit-Saint à résidence dans des médiations, autres que l'Eglise, définies a priori… Se dévoile alors la véritable dimension du dialogue que l'Eglise, Corps du Christ et Sacrement du Salut, peut nouer avec les musulmans dans la vie desquels, nous l'attestons, l'Esprit du Christ est à l’œuvre pour leur offrir la possibilité d'être associés au mystère du Salut… Nous ne pouvons le savoir que si nous nous nous entretenons avec eux pour parler de notre vie, de nos difficultés et de nos efforts pour les surmonter. L'échange en réciprocité trouve ici sa pleine mesure. Eux seuls peuvent exprimer, du cœur de leur appartenance à l'islam, ce que nous percevons comme médiation de l'Esprit qui les associe au mystère pascal et leur offre une vie nouvelle. »

Islam et modernité (p 176-177) Large apologie de la laïcité : « Pour ce qui est de la France, l'islam pose peut-être question sur la façon dont la laïcité a été pensée et vécue. Il conteste aussi par son expression sociale, la privatisation de la foi à laquelle le christianisme s'est peut-être un peu trop vite résigné. En tout cas, ce ne serait pas une catastrophe si cela nous permettait de quitter un laïcisme étroit qui a pris la place laissée vide dans l'espace social par le religieux, mais qui a souvent fonctionné de la même manière que lui, dans l'intolérance et la rigidité. L'islam aurait rendu un grand service à la société française s'il lui permettait de repenser une laïcité ouverte qui garantirait un espace de tolérance pour les diverses expressions culturelles ou religieuses. »

Et ailleurs : « Le projet ne peut plus être de christianiser les structures de la société, pas plus que de les islamiser d'ailleurs. Nous nous adressons à la conscience d'hommes et de femmes pour « proposer la foi » en vue de solliciter leur liberté et de susciter leur adhésion à la foi qui est la nôtre. » (p154) « Je suis mal à l'aise avec certains amis musulmans lorsqu'il leur arrive de considérer que le christianisme a perdu l'Europe. Ce que certains analysent comme sécularisation, d'autres le perçoivent comme simple déchristianisation. Des musulmans en viennent même parfois à disqualifier le christianisme… Comme chrétiens, nous ne pouvons évidemment pas accepter l'idée que l'islam doive prendre le relais d'un christianisme ainsi disqualifié et décrédibilisé. Mais de la même manière, je suis aussi mal à l'aise face aux propos suspicieux de certains chrétiens qui laissent penser que nous sommes engagés dans une véritable croisade pour enrayer l'islamisation de la société. » (p154)

La présentation développée et bien étudiée de l’Islam donne certainement au lecteur une meilleure connaissance de l’Islam que de sa propre religion… Si le lecteur avait une telle connaissance de sa propre religion, il y aurait alors beaucoup moins d’apostasie… Mgr Brunin sait expliquer clairement la religion musulmane, mais lorsqu’il confronte christianisme et islam, il s’exprime le plus souvent dans un charabia moderniste indigeste.

On parvient à découvrir, par-ci, par-là, un appel au chrétien, jamais dans le bon sens ou alors, avec le revers de la médaille : voici quelques exemples.

- Après avoir rappelé les bienfaits du « Ramadhan » (« période de maîtrise de soi et d’exercice de la volonté… solidarité avec les pauvres… soumission à Dieu »), Mgr Brunin se prend « à rêver parfois, que la ferveur et la joie des chrétiens chantant dans l’Alleluia pascal, puisse déborder le cadre des églises pour embraser aussi tout un quartier et inviter une population à partager la joie de la Résurrection ! » ainsi que le font les musulmans à la fin du Ramadan. Mais l’évêque ne manque pas auparavant d’interpeller nos gouvernants : « On peut se demander dans quelle mesure ce jour [fin du Ramadan] ne pourrait pas devenir un jour férié. » (p60)

- Après avoir reproché au chrétien son absence de pratique religieuse, l’évêque écrit qu’il a « essayé de montrer comment, en islam, de telles pratiques pouvaient générer et nourrir une expérience croyante faite de repentir, de soumission, d’adoration et de partage. Il est vrai qu’une telle spiritualité saisit l’homme tout entier, et de façon visible, dans son corps et même dans son être social. » (p62)

Les modernistes ont en effet tellement vidé la religion de sa substance qu’ils se sentent poussés à aller chercher dans les autres religions ce qu’ils ont eux-mêmes rejeté.

- Après s’être réjoui que les musulmans n’hésitent plus à assister aux mariages et enterrements catholiques, l’auteur estime que « ce phénomène nécessitera une réflexion et une recherche pour préparer et vivre de telles liturgies. Comment garder à nos célébrations leur caractère spécifiquement chrétien, tout en tenant compte de façon claire et respectueuse de la présence d’autres croyants ? » (p 164)


OBJECTIVITE DE L’AUTEUR

Il apparaît clairement dans l’ouvrage que l’auteur ne veut pas critiquer mais simplement exposer l’islam. « Nous irons d’abord visiter la tradition musulmane. Nous le ferons avec un parti pris : comprendre cette tradition à partir d’elle-même… C’est un peu comme si nous acceptions de nous laisser guider par eux pour découvrir la « Maison de l’islam » (Dâr al-islam). » Cette approche lui paraît un « préalable nécessaire pour ceux qui vivent la rencontre au quotidien et veulent pouvoir connaître et comprendre. »

Cette neutralité est source fréquente de malaise pour le lecteur. « Cette dernière appellation [al-Dhikr] souligne que la Révélation coranique est Rappel. On insiste ainsi sur le fait qu’elle n’apporte rien de neuf quant au contenu du Message, elle fait ré-entendre ce que Moïse et Jésus ont proclamé, sans être compris ni suivis par leurs disciples. » (p26). Les titres de parties sont difficilement neutres : « La valeur inimitable du Coran » (p27), « La riposte impérialiste » (p 91), « Une situation d’humiliés » (p92)

Cette neutralité met nécessairement sur le même pied christianisme et islam.

Dans son souci objectif, l’évêque ne manque pas de consacrer le chapitre 4 à « ceux qui s’essayent à lire le coran… » (p30) Il propose lui-même un « guide de lecture » sur le modèle de celui du père Caspar (p43)

L’objectivité de l’auteur est prise en défaut lorsqu’il traite des croisades (p122) : « Même si saint Bernard écrivit que « tuer un infidèle n’est pas un homicide mais un malicide », il y eut bien des voix qui s’élèvent pour prôner un dialogue avec les musulmans. Contentons-nous d’évoquer Pierre le Vénérable, abbé de Cluny…saint François d’Assise. » Remarquons que la citation de saint Bernard est falsifiée, et que l’intention de Pierre le Vénérable et de saint François d’Assise est détournée.

- La citation de saint Bernard est falsifiée, alors qu’elle est la seule phrase écrite en gras dans tout l’ouvrage ! Voici la vraie citation (De laude novae militiae) : « quand il [le soldat du Christ] met à mort un malfaiteur, il n’est pas un homicide, mais, si j’ose dire, un malicide. » Quelques phrases plus tard, le saint précisait : « Il ne faudrait pas tuer les païens si l’on pouvait trouver un autre moyen de les empêcher de harceler ou d’opprimer les fidèles. Mais, pour le moment, il vaut mieux que les païens soient tués, plutôt que de laisser la menace, que représentent les pécheurs, suspendus au-dessus de la tête des justes, de peur de voir les justes se laisser entraîner à commettre l’iniquité. (Ps. 124, 3) »

- L’intention de Pierre le Vénérable comme celle de saint François d’Assise est détournée. Là où eux n’envisageaient que prudence missionnaire en vue de convertir, Mgr Brunin comprend dialogue et rencontre. Il cite par ailleurs le cardinal Arinze qui rappelle la notion moderniste du dialogue et de l’évangélisation et qu’ « aucune des deux n’est un moyen au service de l’autre » (p142).


DIALOGUE ET RENCONTRE

Sur le plan historique

« Au cours des siècles, musulmans et chrétiens ont fait l’expérience de la rencontre et du dialogue. » (p 7)

Invasion de l’Espagne par les musulmans : l’auteur explique que les musulmans réorganisèrent le pays socialement, culturellement et religieusement. Il oppose ensuite ceux qui « refuseront systématiquement toute ouverture à la culture arabe »,prônant « le martyre pour proclamer la foi chrétienne dans un contexte global de refus de l’islam » aux chrétiens, plus nombreux, qui « défendront une ouverture réelle à cette culture nouvelle… Certains de ces chrétiens vont se convertir à l’islam. D’autres enfin, qu’on a appelés mozarabes, fortement arabisés, ont choisi la fidélité à leur christianisme, mais sans crispation. » (p121)

XXe siècle : « La fierté du monde musulman est à la mesure du mépris auquel il a été soumis économiquement, politiquement, militairement et culturellement… Un nouvel ordre mondial s’avère nécessaire… L’Occident, par son comportement générant l’injustice, contribue encore, pour une large part, à faire surgir l’islamisme [= mouvement prônant un islam politique] dont les musulmans sont les premières victimes… Il s’agit d’en tenir compte dans la gestion de nos rapports actuels et d’en tirer toutes les conséquences pour nous mobiliser en vue de l’édification d’un ordre mondial plus harmonieux et plus juste. » (p93)

« Les religions ont un rôle actif à jouer pour servir l’unité de la famille humaine et lui assurer une vie harmonieuse dans une rencontre et un dialogue des peuples et des civilisations. »(p150)

Sur le plan religieux

>Grâce à Vatican II, (chapitre 13, synthèse p 134), « l’Eglise s’est décrispée et ouverte aux autres croyants ». Ainsi que le manifeste l’esprit d’Assise, la mission de l’Eglise est d’être « au service de l’unité des hommes entre eux et de l’union intime avec Dieu » (p138).

« Le Mystère de Dieu communiquant Sa vie aux hommes est plus large que ce que le christianisme en dit et en donne à voir. De ce fait, nous devons tenir que l’accueil du Royaume peut prendre des formes autres que celles portées et proposées par la tradition chrétienne… L’Eglise ne peut prétendre être la seule réponse historique que les hommes apportent à l’invitation de Dieu à vivre en alliance avec lui… L’Eglise ne peut prétendre invalider, par sa présence, les autres tentatives de réponse que représentent les traditions religieuses… Cela ne signifie par pour autant que toutes les religions se valent… Cependant il existe toujours un écart irréductible entre le Mystère du Christ et la tradition chrétienne qui le porte, entre le Royaume de Dieu et l’Eglise qui est chargée de le signifier au monde. C’est précisément cet écart qui laisse place pour les autres traditions religieuses, dont l’islam, dans l’histoire universelle des relations entre Dieu et l’humanité. » (p 143-144)
« Vouloir témoigner demande aussi une réelle décrispation pour accueillir les autres dans leur différence et vivre avec eux la rencontre en sympathie et en vérité… Le témoin est habité de la liberté évangélique et connaît le prix de la gratuité. » (p 142)

« Serons-nous capables de porter un regard juste sur la communauté musulmane de France ? Ferons-nous effort pour traiter l’islam pour ce qu’il est, à savoir une religion capable d’initier et de soutenir une démarche spirituelle authentique et respectable ? » (p 109)

Le chapitre 15, ajouté dans la présente édition, nous explique comment « vivre ensemble ».

L’auteur cite le cardinal Arinze qui explique que le « dialogue suppose de chaque partenaire qu’il ait une identité claire et sereine. » (p142) Comment peut-il donc faire de la publicité pour des rencontres entre enfants musulmans et chrétiens (p163), puisque ceux-ci découvrent leur propre religion, et qu’ils ne peuvent donc avoir déjà une «identité claire » ?

De même, l’auteur, ayant expliqué que, parmi les 100 000 convertis français à l’islam (p99), la conversion à l’islam était dû pour certains à un mariage mixte, il fait la publicité des week-end qui regroupent les mariages mixtes (p 162).


DIVERS

Dans un passage alambiqué, l’évêque semble remettre en cause le fait que la Révélation se soit achevée à la mort du dernier des apôtres. (p152)

L’Evêque présente l’islamisme comme marginal (p81-86) (« radicaux » (p81) prônant un islam politique) tout en étant relativement puissant. Mais pour lui, c’est de la faute de l’Occident si cette tendance se développe.

Il met en garde contre les mouvements d’extrême-droite et les programmes nationalistes qui entraînent vite une société vers des dérives totalitaires. (p 180), appelant quant à lui à une « société humaine qui prend le visage du pluralisme consenti et de la fraternité. » (p 181)

L’auteur ne prétend pas que chrétiens et musulmans entrent en croisade contre l’athéisme et le néo-paganisme. (p 184)

« Je suis persuadé que nous aurons en France l’islam que nous méritons. » (p 185)

NOUVELLE DEFINITION DE LA RELIGION

« Sans ici développer la question, il nous suffira de suggérer, à titre d’hypothèse, une définition de la religion sous la forme d’une double proposition : la religion est l’expression d’un vouloir vivre ensemble fondamental ; la religion est un phénomène traditionnel. » (p 183)


DERNIERE PHRASE DU LIVRE

« Accepter de nous mettre en route sur la Parole de Dieu, c’était déjà l’aventure d’Abraham qu’avec les musulmans, nous reconnaissons comme notre père commun dans la foi. »

C’est par cette phrase que Mgr Brunin finit le livre. On pourrait lui objecter que Dieu mettait Abraham en route pour lui faire quitter ceux qui avaient perdu la vraie foi. Il n’allait pas à la rencontre de l’autre mais le fuyait… par ordre de Dieu…

Notes

(1) L'islam, tout simplement - Editions de l'Atelier - 2003 - Collection « Tout simplement » - 192 pages
(2) Jean-Luc Brunin
15 ans d’apostolat dans les quartiers populaires de Roubaix
Supérieur du Séminaire interdiocésain de Lille, Arras, Cambrai en 1995
Evêque auxiliaire de Lille en 2000
Nommé évêque d’Ajaccio en mai 2004
Nommé évêque du Havre en 2011
Il a été de tout temps très engagé dans le dialogue islamo-chrétien. Cet extrait d’une interview à ‘France 3’ en 2003 campe bien l’évêque : il disait, traitant des nouvelles croyances :

« Si ces croyances ne portent pas atteintes à la dignité humaine, je les respecte. Il ne s’agit pas de partir en croisade pour faire vivre sa religion. Le but est que chacun puisse vivre sa foi en paix, qu’il s’agisse d’une personne de confession juive, musulmane ou chrétienne. S’il s’agit de sectes, en tant que représentant de l’Eglise catholique, je n’ai pas de relation officielle. Toutefois, par le dialogue, nous essayons de faire passer le message d’une foi qui libère, contrairement aux interdits prônés par certaines sectes. »
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Sam 9 Juil - 7:00

http://www.perepiscopus.org/culte-divin/ladoration-a-la-source-de-la-mission

L’adoration à la source de la mission
Posté par Maximilien Bernard dans Culte divin le 07 8th, 2011 |

Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, était à l’initiative du colloque international « Adoratio 2011 » organisé à Rome par les Missionnaires du Très Saint-Sacrement et qui s’est achevée le 24 juin à Rome. Il a rassemblé 300 congressistes de 38 nationalités pour 14 conférences, des carrefours, la célébration de la messe sous la forme ordinaire et extraordinaire, ainsi que l’adoration de nuit. Mgr Rey a affirmé :

L’évangélisation et donc la nouvelle évangélisation a sa source dans l’eucharistie. Jean-Paul II parlait de l’eucharistie comme le sacrement le plus missionnaire qu’il soit. De ce fait, réfléchir sur la nouvelle évangélisation, c’est revenir à la source de la mission qui se trouve dans le corps et le sang du Christ. Il y a dans l’essence même de ce sacrement une dimension de proclamation de notre foi. Il y a une force spirituelle, sacramentelle, par laquelle se réalise la présence du Christ. Dans l’eucharistie, nous puisons la force spirituelle et sacramentelle de témoigner que Jésus est vraiment présent [...] Aujourd’hui, on peut parler de nouvelle évangélisation. On voit bien qu’il y a tout un courant de nouvelles générations qui sont à la fois des adorateurs et des missionnaires. Des jeunes, qui sont dans un monde où l’on parle beaucoup, qui ont besoin de retrouver des lieux d’intériorité. C’est à partir de cette source de prière, de cœur à cœur avec le Seigneur, de rencontres très intimes, que leur désir d’annoncer le Christ se façonne et se déploie.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Her Sam 9 Juil - 7:03

http://www.perepiscopus.org/diocses/la-sainte-vierge-aurait-pris-un-velo-pour-aller-voir-sa-cousine-elisabeth

« la Sainte Vierge aurait pris un vélo pour aller voir sa cousine Élisabeth »
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 07 8th, 2011 |
Monseigneur Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, s’associe à la prochaine arrivée du Tour de France à Lourdes, le 15 juillet. L’évêque de la cité mariale a décidé d’associer le sanctuaire à l’arrivée du Tour

Le Tour va faire étape à Lourdes, ce qui ne s’est pas produit depuis de nombreuses années. En 1948, mon prédécesseur, Mgr Théas, dans un sermon, avait déclaré que la Sainte Vierge aurait pris un vélo pour aller voir sa cousine Élisabeth si, à cette époque, le vélo avait été inventé. Le vainqueur de l’étape, Bartali, était allée à la grotte porter la gerbe de fleurs qu’il avait reçue à l’arrivée. L’Église a toujours favorisé le sport, une parabole de l’effort spirituel avec des valeurs morales.

[Pour] honorer cette activité, lors de la procession du soir, on a invité autant de personnes, de tous âges et de tous gabarits, qu’il y a de coureurs. Nous les invitons à venir avec un vélo pour être en tête de la procession et nous avons aussi invité 15 rugbymen pour nous associer aussi au centenaire du club lourdais.

Les inscriptions sont ouvertes au 05.62.42.20.08 et les inscrits auront la chance de participer à un tirage au sort, ce dimanche 10 juillet, qui met en jeu trois places dans la tribune pour l’arrivée de l’étape.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF - Page 4 Empty Re: La Sainte Eglise de Dieu - France : Actualité des Diocèses et de la CEF

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 4 sur 9 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum