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Les Signes des Temps - New-York, 11 Septembre 2001 Vol N° 11 Vol N° 77

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Les Signes des Temps - New-York, 11 Septembre 2001 Vol N° 11 Vol N° 77 Empty Les Signes des Temps - New-York, 11 Septembre 2001 Vol N° 11 Vol N° 77

Message par Her Ven 18 Mar - 21:07

NEW-YORK, 11 SEPTEMBRE 2001 - VOL N° 11 - VOL N° 77

La science des nombres, qu'il ne faut pas confondre avec l'art du calcul, n'est pas une science imaginaire. Qui oserait taxer ainsi une science qui fut, dès la plus haute antiquité, l'objet de l'étude et de l'admiration des vrais philosophes ? Un des plus grands génies, qui aient paru dans le monde, saint Augustin, la cultivait avec une sorte de passion. Cette ardeur même était pour lui le thermomètre du savoir et le signe du génie.
«A mesure, dit-il, que l'homme savant et l'homme d'étude se dégagent de la matérialité qui les enveloppe, plus ils voient clairement le nombre et la sagesse, et plus ils chérissent l'un et l'autre.»
Ces paroles de l'illustre docteur signifient qu'aux yeux du génie épuré, les nombres, formant la partie la plus élevée de la science humaine, sont les bases de l'univers, les lois qui président à sa conservation. Fait par eux, par eux il subsiste, à eux il doit toute sa beauté.
«Regardez, continue le grand évêque, le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils renferment, ce qui brille au-dessus de votre tête, ou qui rampe à vos pieds, ou qui vole dans l'air, ou qui nage dans les eaux. Toutes ces choses sont belles, parce qu'elles ont des nombres ; ôtez les nombres, elles perdent à l'instant la beauté et la vie».

…Ainsi, pour faire un saint, il faut deux choses : les dix commandements et les sept dons du Saint-Esprit. Le salut repose donc sur le nombre dix et sur le nombre sept. Est-il étonnant que le chef-d'œuvre de la sagesse infinie repose sur le nombre, puisque les plus humbles créatures, le moucheron et le brin d'herbe, ont été faites avec nombre, poids et me-sure ?

On vient de voir que le nombre dix et le nombre sept réunis forment et comprennent tous les élus, c'est-à-dire tous ceux qui accomplissent la loi avec l'aide du Saint-Esprit. Saint Augustin le montre plus clairement encore.
«En effet, dit-il, si vous additionnez dix et sept, en ajoutant les uns aux autres les chiffres qui les composent, vous arrivez à cent cinquante-trois, et vous avez, comme il a été expliqué plus haut, la multitude innombrable des saints, marqués par les cent cinquante-trois poissons».

Si l'ordre moral, la vertu, la sainteté, reposent sur le nombre dix combiné avec le nombre sept, il en résulte que le signe du désordre moral ou du PECHE, c'est le nombre ONZE, et la TOTALITE du désordre moral ou du PECHE, le même nombre MULTIPLIE PAR SEPT.

Expliquons ce nouveau théorème de la géométrie divine. Puisque le nombre dix marque la perfection de la vertu sur la terre et de la béatitude dans le ciel, le nombre ONZE doit nécessairement indiquer le PECHE. Qu'est-ce, en effet, que le péché ? C'est une transgression de la loi. Comme son nom le dit, la transgression a lieu lorsqu'on sort de la limite du devoir, marquée par le nombre dix. Or, en sortant de dix, le premier nombre qu'on rencontre infailliblement, c'est onze.
Aussi, dans l'Évangile, le nombre onze n'est jamais multiplié par dix, mais par sept. Pourquoi n'est-il pas multiplié par dix ? Parce que dix est le signe de la perfection et qu'il comprend la Trinité, représentée par trois, et l'homme, représenté par sept, à cause de l'âme avec ses trois facultés et du corps avec ses quatre éléments. Or, la transgression ne peut ap-partenir à la Trinité. Pour multiplier onze, signe du péché, reste donc sept, à cause des péchés de l'âme et du corps. Les péchés de l'âme sont la profanation de ses trois facultés, comme les péchés du corps sont la profanation de ses quatre éléments.

Ce simple mot de la langue des nombres révèle, au grand jour, le sens, généralement incompris, des menaces tant de fois répétées dans Amos. Parlant par l'organe du prophète, Dieu dit :
«Si Damas commet trois et quatre crimes, Je ne lui pardonnerai pas. Si Gaza commet trois et quatre crimes, Je ne lui pardonnerai pas. Si Tyr commet trois et quatre crimes, Je ne lui pardonnerai pas. Si Edom commet trois et quatre crimes, Je ne lui pardonnerai pas. Si les fils d'Ammon commettent trois et quatre crimes, Je ne leur pardonnerai pas.»
Pourquoi le Seigneur pardonnera-t-il un et deux et ne pardonnera-t-il pas trois et quatre ? parce que trois et quatre, composant le nombre sept, marquent la transgression totale de la loi et la révolte complète de l'homme, composé d'une âme et d'un corps.

Ainsi, onze multiplié par sept marque la totalité de la transgression et la dernière limite du péché. Est-il besoin de répéter que ce mystérieux calcul n'a rien d'arbitraire ? C'est la vérité même qui l'emploie et qui nous en donne la signification. Pierre a reçu le pouvoir de remettre et de retenir tous les péchés. Il demande au divin Maître combien de fois il devra pardonner. Sans attendre la réponse, il s'empresse d'ajouter : Jusqu'à sept fois ? Non jusqu'à sept fois, reprend Notre-Seigneur : mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.

A moins d'accuser la Sagesse éternelle d'avoir parlé au hasard, il faut bien convenir que ce nombre a sa raison d'être. Quelle est cette raison, et pourquoi ce nombre et non pas un autre ? Moins eût été trop peu, plus eût été inutile Moins eût été trop peu, puisque tous les péchés sont rémissibles et qu'on en obtient le pardon toutes les fois qu'on le demande avec sincérité. Plus eût été inutile, puisque soixante-dix fois sept fois indique l'universalité des péchés, ainsi que nous l'avons vu, et la perpétuité de la rémission, ainsi que nous allons le voir. En effet, un nouveau trait de lumière nous révèle la signification du nombre soixante-dix sept, en faisant briller dans toute sa splendeur l'adorable sagesse qui a tout disposé avec nombre. Saint Luc, traçant la généalogie du Rédempteur, compte en tout soixante-dix sept générations. Ainsi, dans les conseils éternels, la descente du Fils de Dieu sur la terre a eu lieu au moment précis où soixante-dix sept générations de pécheurs s'étaient écoulées, afin de montrer, par ce nombre mystérieux, qu'il était venu pour effacer l'universalité des péchés commis par le genre humain.

Nous avons expliqué le nombre sept combiné avec les nombres dix et onze, il reste à l'expliquer pris isolément. De tous les nombres sacrés, sept est, au jugement des Pères de l'Église, ces incomparables interprètes de l'Écriture, un de ceux qui renferment les plus nombreux et les plus profonds mystères : en voici quelques-uns. Composé de trois, signe de la Trinité, et de quatre, signe du temps, le nombre sept représente le Créateur et la créature. Il les représente et dans leurs caractères généraux et dans leur nature intime, c'est-à-dire dans leur totalité. Totalité de l'homme, composé d'une âme avec trois facultés : mémoire, entendement, volonté ; et d'un corps avec les quatre éléments et avec les quatre qualités de la matière : longueur, largeur, hauteur et profondeur. Totalité de Dieu, la Sagesse septiforme qui a créé le monde, qui le conserve et qui le sanctifie.

Or, le Créateur et la créature comprennent tout ce qui est. Le nombre sept est donc la formule complète des êtres. Il exprime non-seulement le fini et l'infini, mais encore la différence qui les distingue et les rapports qui les unissent. L'un est immuable, indivisible ; l'autre, changeant et divisible ; l'un est principe, l'autre effet.

Dans sa signification naturelle, le nombre sept est donc une protestation permanente contre tous les systèmes erronés du panthéisme ou de l'éternité de la matière et du rationalisme ou de l'indépendance de l'homme. Avec l'universalité des êtres, le nombre sept marque encore la totalité du temps. Rien de plus clair, puisque sept jours allant et revenant sans interruption composent les mois, les années et les siècles.

Des significations fondamentales du nombre sept, résultent les applications si fréquentes que le Saint-Esprit en fait dans l'Écriture. Ces applications deviennent autant de révélations, riches d'enseignements et resplendissantes de beau-tés.
- Ainsi, dans le but de repeupler le monde, Dieu ordonne à Noé de faire entrer dans l'arche sept paires d'animaux purs.
- Lorsque tout est prêt pour la vengeance, il accorde encore sept jours de répit aux coupables.
- Quand les eaux du déluge ont diminué, Noé attend sept jours avant de lâcher une seconde fois la colombe, puis sept autres jours avant de la lâcher une troisième fois.
- Pour jurer son alliance solennelle avec Abimélech, Abraham immole sept agneaux.
- Jacob sert sept ans pour obtenir Rachel : image du vrai Jacob travaillant pendant les sept âges du monde pour conquérir la vraie Rachel, l'Eglise Son épouse.
- Les épis pleins et les vaches grasses, symbole de la pleine abondance de l'Égypte, sont au nombre de sept.
- Les funérailles de Jacob durent sept jours : éloquente représentation de la vie de l'homme dans la vallée des larmes.
- Les Juifs mangent le pain azyme pendant sept jours, durant lesquels le pain levé doit être exclu de leurs maisons sous peine de mort : mortification complète du corps et de l'âme, pour entrer en communication avec Dieu par la manducation de l'agneau pascal.
- Le chandelier du tabernacle a sept branches : chaleur et lumière universelle de l'Esprit aux sept dons.
- Les mains des prêtres doivent être consacrées pendant sept jours.
- Avant de recevoir la victime, l'autel doit être purifié pendant sept jours et aspergé sept fois.
- La purification des souillures dure sept jours.
- Aux trois fêtes solennelles, le peuple juif, type de tous les autres, doit offrir sept agneaux.
- Sept semaines d'années forment le Jubilé.
- Sept nations ennemies occupent la terre promise.
- Ce n'est qu'après les avoir anéanties que les Juifs seront les paisibles possesseurs de la terre de bénédiction : belle figure des sept péchés capitaux, dont la destruction peut seule nous mettre en possession de la paix de la conscience et de la béatitude éter-nelle.

Si, comme on n'en saurait douter, le nombre sept n'est pas employé arbitrairement dans les mystères de la vraie reli-gion, il faut s'attendre à voir le démon s'en servir souvent dans les pratiques de son culte.
- Or, ce grand singe de Dieu, plus instruit que nous des profonds mystères du nombre sept, veut que ses prêtres ne deviennent tels qu'en immolant sept béliers.
- Afin de réussir dans ses évocations, Balaam ordonne à Balac d'élever sept autels, et il veut pour victimes sept veaux et sept agneaux.
- Aujourd'hui encore, sept ablutions de l'idole forment le rite sacré de l'adoration solennelle chez les Indiens.
- Constamment les sept agneaux reviennent dans tous les sacrifices : double image et de la totalité des péchés et de l'effica-cité toute-puissante du sang de l'agneau véritable pour les effacer.
- Ainsi, pour apaiser le Seigneur terriblement irrité, Ezéchias fait immoler sept taureaux, sept béliers, sept boucs et sept agneaux.
- Au retour de la captivité, afin d'expier tous les péchés de la nation, on immole soixante-dix-sept agneaux.
- Purifié, Israël peut marcher contre ses ennemis qui fuiront devant lui par sept chemins : déroute complète.

Comme le Saint-Esprit est l'âme du monde et que son influence septiforme se fait sentir à toute créature, pour l'éclairer, la purifier, la glorifier, le nombre sept lui appartient d'une manière particulière. Il forme, on peut le dire, la proportion géométrique de toutes ses opérations. De là vient l'usage si fréquent qui en est fait dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament.
- Sept prêtres, avec sept trompettes, font tomber les murs de Jéricho : les sept dons du Saint-Esprit renversant l'empire du démon.
- Dans les sept tresses de ses cheveux réside la force de Samson : les sept dons du Saint-Esprit, force du chrétien, martyr de la guerre ou martyr de la paix.
- Sept chœurs de musique accompagnent l'arche d'alliance dans sa marche triomphale, et David chante les louanges de Dieu sept fois le jour : hymnes éternels des saints, réunis autour de Dieu, et sauvés par les sept dons du Saint-Esprit.
- Sept ans sont employés à la construction du temple : l'Eglise bâtie par l'Esprit aux sept dons, pendant toute la durée du septé-naire, qu'on appelle le temps.
- Sept conseillers dirigent le roi de Perse, qui envoie Esdras reconstruire le temple de Jérusalem : les sept dons du Saint Esprit re-posant sur Notre-Seigneur, envoyé par Son Père pour reconstruire le véritable temple de la véritable Jérusalem.
- Sept anges sont debout devant le trône de Dieu, et sept colonnes soutiennent le palais de la Sagesse : deux figures également transparentes des sept dons du Saint-Esprit, soutiens de l'Église et princes des adorations éternelles.
- Sept yeux sont gravés sur la pierre angulaire des murs de Jérusalem : sept dons du Saint-Esprit sur Notre-Seigneur, pierre angulaire de l'Église du temps et de l'Église de l'éternité.
- Sept bergers conduiront le divin bercail, lorsque le Rédempteur l'aura formé : sept dons du Saint-Esprit conducteurs des habitants de la Cité du bien.
- Sept années de folie et d'habitation parmi les bêtes, sont infligées à Nabuchodonosor : punition adéquate des sept péchés capitaux.
- Sept lions sont dans la fosse, où est jeté Daniel : sept péchés capitaux autour du chrétien dans la vallée des larmes.
- L'Évangile nomme sept mauvais démons : sept esprits des péchés capitaux.
- Sept pains nourrissent quatre mille hommes dans le désert : les sept dons du Saint-Esprit, nourriture spirituelle du monde entier.
- Dirigés par le Saint-Esprit, les apôtres établissent sept diacres : universalité des œuvres de charité spirituelle et corporelle.
- Saint Jean adresse l'Apocalypse à sept églises : nombre de la totalité.
- Le Fils de Dieu lui apparaît dans le ciel environné de sept chandeliers d'or : les sept dons du Saint-Esprit, rayonnant du Verbe incarné.
- La grande bête a sept têtes et sept yeux : sept péchés capitaux, avec leur redoutable puissance sur le monde physique et sur le monde moral.
- Sept anges sonnent successivement de la trompette : sept tonnerres se font entendre, et, avant d’expirer, le monde coupable est frappé de sept plaies : terribles prophéties de l’universalité des signes de mort et des fléaux réservés aux derniers jours.

Il est temps de terminer cette esquisse de la science des nombres et d’en faire l’application directe au chrétien. Il est la construction du Saint-Esprit, et nous connaissons les riches matériaux dont il se compose. Dépendant d’un architecte infiniment habile, ces matériaux, nul n’en peut douter, ont été mis en œuvre d’après un plan préconçu ; tout plan repose sur des calculs, sur des proportions, par conséquent sur des nombres. Une pareille vérité est incontestable. D’une part, l’univers entier dépose qu’il a été fait avec nombre, poids et mesure, c’est-à-dire dans des proportions géométriques d’une précision et d’une harmonie parfaites. D’autre part, le chrétien est le chef-d’œuvre du Saint-Esprit ; il faut en conclure à fortiori que des calculs admirables de justesse ont présidé à sa construction.

Quels sont les calculs, ou mieux, les nombres spéciaux d’après lesquels a été bâti le chrétien, sur lesquels il repose, qui sont comme la charpente de l’édifice, et la mesure de ses proportions ? Le chrétien a été fait avec les deux nombres les plus sacrés, le nombre sept et le nombre dix. Par eux il subsiste ; le monde finira lorsque la somme de ces deux nom-bres mystérieux, combinés ensemble et multipliés par la Trinité, sera complète. Rappelons en preuve le beau passage de saint Augustin :
"l’Esprit, auteur des dons sanctificateurs, est désigné par le nombre sept, et Dieu, auteur du décalogue, par le nombre dix. Pour faire un chrétien, il faut réunir ces deux choses. Si vous avez la loi sans le Saint-Esprit, vous n’accomplirez pas ce qui est com-mandé. Mais lorsque, aidé de l’Esprit aux sept dons, vous aurez conformé votre vie au décalogue, vous serez bâti et vous appar-tiendrez au nombre dix-sept. Appartenant à ce nombre, vous vous élevez, en additionnant, au nombre cent cinquante-trois. Arrive le jugement, et vous serez à la droite pour être couronné, non à la gauche pour être condamné".

Mgr GAUME, TRAITE DU SAINT-ESPRIT, 1864, T. 2, p. 311-321.
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