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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:40

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


DU COTE DE L'ANGLETERRE p.274

"L'Autriche sera terriblement menacée.

Deux rois se feront leur confidence et se prépareront à marcher, avec leurs armées, sur la Ville Eternelle. L'Espagne subira des tortures immenses et longues sous la puissance de ces deux rois.

Puis après avoir accompli partout, comme en France, un mal terrible, ils retomberont sur les autres puissances, descendront sur la Belgique, une invasion immense. (18.01.1881)


L'Angleterre et la France

La terre tremblera, depuis ce lieu jusqu'au lever du soleil, l'espace de six jours. Un jour de repos et, le huitième jour, le tremblement recommencera. La France et l'étranger, de ce côté-ci (Angleterre), se répondront par leurs cris de désespoirs. La terre tremblera si fort que le peuple en sera jeté à 300 pas. Le tonnerre retentira avec plus d'éclat que dans les mois qui précéderont la fin du monde, avec un bruit étrange.

A cette époque, l'étranger de ce côté-ci, aura trahi son peuple (?) sous l'empire d'une reine : à sa descente du trône, les choses ne se feront pas comme le Seigneur l'exige. Ce peuple subira la vengeance de la déclaration d'une lutte sanglante à un trône étranger.

Français, n'attends aucun secours de l'étranger, rien surtout de ce grand royaume dont la reine ambitieuse ne recherche que son intérêt.
(08.03.1881)

La Flamme dit que le royaume des Anglais, où beaucoup ne sont pas catholiques, ce royaume sera terriblement éprouvé. Le règne qui existe aujourd'hui ne doit pas avoir une durée bien longue.

Cette pauvre partie, malgré la puissance de sa force, implorera le secours de l'étranger. Le pays qui aura été visité par son roi (la France) ne pourra s'empêcher, à cause de sa charité, d'envoyer ses enfants au secours de ce peuple en péril. Le Dieu des armées saura les protéger. Ce royaume et la défense du Lien de l'Eglise seront les seuls endroits où il voudra bien prêter son secours. (21.09.1880)


L'Irlande

Elle aussi est destinée à de grandes souffrances, mais ce peuple est bon et Dieu, dans sa bonté, permettra que l'Irlande soit victorieuse pour un temps, dans son combat premier avec l'autre puissance opposée. L'autre puissance confondue prendra sa revanche. Rome et les autres puissance, en descendant vers l'Irlande, seront dans le même combat que celui où aura passé le royaume français, qui commencera à entrer dans la paix. (08.03.1881)


POUR UNE EPOQUE PLUS ELOIGNEE p.276

Un Sanctuaire à Doué

"Mes enfants, au grand moment de la révolte et du désordre infernal, dans une paroisse que quelques-uns de vous connaissent, à Doué...

Dans cette paroisse, il existe un petit torrent presque couvert par les arbres. Il y sera jetée une très belle statue, délicatement sculptée. Elle n'y sera pas jetée par des mains sacrilèges, mais déposée au bord d'un fossé creusé par les eaux. Pour la tenir bien cachée au fond, il y sera attaché par un cordon un poids de fer de quatre livres.

Mes enfants, dans un mois de janvier, à 7 h 1/2 du soir, à trois reprises différentes, il y sera vu un flambeau planant au-dessus : tantôt il montera, tantôt il descendra. Ce flambeau sera vu par bien des yeux mortels, mais pas par ceux des impies. Ce sera après que le mal aura été au comble, les statues brisées, les églises dévastées...

Mes enfants, après que je serai restée longtemps enfouie dans ce fossé, je ressortirai glorieuse. Mais les coeurs qui m'auront posée là seront tombés, moissonnés par des mains barbares pour avoir refusé d'apostasier.

Quand la paix sera rétablie, le pauvre peuple de ce lieu ira auprès de celui que le Ciel aime et qui doit ramener cette paix au milieu de mon royaume. On lui demandera de m'élever, au lieu où le flambeau se sera manifesté, un sanctuaire. Il ne refusera point car il sait que moi, sa tendre Mère, je l'aime. Il ne pourra me refuser.

- Oh non ! Bonne Mère du ciel". (16.08.1880)


A la mort du Roi, deux faux prophètes

Dans le soleil, la lumière prophétique dit :

"Quand, après les douleurs, la paix résonnera, l'union sera admirable. Après que bien plusieurs années se seront écoulées dans cette paix rassurante, quand l'homme que Dieu a choisi dans sa sagesse éternelle commencera à s'éteindre, après avoir étendu partout ses bienfaits, deux hommes sont dévoilés par la puissance divine : l'un âgé de 52 ans, l'autre de 44 ans.

Ces deux hommes seront grands, maigres, le visage enveloppé d'une longue chevelure.

Ils écriront beaucoup. Leurs écrits seront rouges. Ils annonceront les événements de la grande fin du monde et pervertiront la jeunesse. Ils referont, en écriture un troisième testament qui n'aura nulle ressemblance avec le premier, celui de Dieu et de ses prophètes. Ces deux prophètes trompeurs feront entendre qu'il faut placer le Christ rouge sur nos Croix catholiques.

L'un de ces hommes sortira de la Russie, l'autre de la Turquie...

- Je ne connais pas ces noms-là.

- Ces deux hommes seront amenés ici, comme bien d'autres.

A la fin de celui qui s'éteindra tranquillement, après avoir servi Dieu et son peuple, après avoir tout nettoyé et régné chrétiennement, à cette époque le royaume sera de nouveau livré à la violence d'un orage terrible. Le peuple se soulèvera avec un degré encore plus raffiné de méchanceté...

A cette époque, encore lointaine, beaucoup de plantes pousseront, mais elles seront trop faibles pour soutenir leur patrie et combattre pour elle...

Assez, dit le Seigneur, repos !" (17.01.1881)


DIX ANS AVANT JUGEMENT FINAL

Après le repos, la lumière prophétique dit : Dix ans avant que le peuple de Dieu ne soit jugé pour toujours, le royaume de france sera divisé en deux parties.

A cette époque très agitée, beaucoup de reines occuperont la place des rois et règneront elles-mêmes, tandis que les rois seront poursuivis avec violence.

La division du royaume ne sera pas la seule. Plusieurs invasions tomberont sur lui, pendant deux ans de règne de REGENTS...

- Je ne sais pas ce que c'est.
- La division sera à tout moment... Des meurtres continuels pendant vingt-quatre mois...

Je lis :

Le haut du royaume sera terriblement éprouvé par les puissances étrangères qui ne seront pas plus en paix que notre terre. Le bas royaume, notre partie, sera aussi pareillement gouverné, l'espace de vingt-quatre mois.

Ceux qui auront une hardiesse et un orgueil assez élevés pour accepter de régner, leurs règnes seront peu chrétiens... Dieu regarde ces créatures comme la perte de son peuple.

Je lis encore :

Les puissances étrangères ne seront pas plus heureuses, et l'agitation sera partout profonde. La Russie périra, elle perdra plus de la moitié de son peuple par une plaie presque subite qui sera l'invasion turque.

Le peuple espagnol, toujours dans la foi, se verra livré à la division et emmené captif, avec son chef fidèle, sous l'empire de celui dont j'ai prononcé le nom.

L'Italie entière sera soumise à de violentes tortures. Florence sera la prison où les pauvres enchaînés du royaume d'Espagne subiront la plus fatale injustice.

"Assez, dit le seigneur, je suis le premier des prophètes et ma parole est éternelle.

Mes enfants, je vous ordonne d'être les messagers de mon peuple bon et étranger (sic), refuserez-vous d'obéir au roi des prophètes ?

- Non, seigneur, je sais que vos ordres seront remis à tous vos fidèles amis pour le salut de tous.

- Mes enfants, ma parole est terrible pour l'avenir dans les connaissances mystérieuses que je vous fais passer. Mais ne vous désolez pas. Il n'y a que ceux qui n'ont pas la foi qui se désolent (17.01.1881)


Chapitre XIV

UN HERITAGE DE PARFAITE CONSOLATION p.281

Puisque, dans son amour, Dieu a promis entièrement le retour du Sauveur et la résurrection de la terre, chers amis, il commence, avant ces deux faits admirables, par vous donner ce qui doit vous rester UN HERITAGE DE PARFAITE CONSOLATION, pour le tepms où vous serez atterrés sous les bruits des luttes et des ténèbres.

Ce sont ces paroles qui feront tout comprendre, avant que l'heure n'en soit venue : la beauté de ce triomphe sera vue et comprise entièrement dans sa forme précise.

L'heure de Dieu touche déjà la terre et réjouit le coeur de ses amis dans une attente déjà comme à l'intérieur... La terre n'a plus qu'un pas avant qu'elle n'entre dans l'effroi annoncé, l'effroi dont le monde aura été la cause.

Chers amis, Dieu le fils, au milieu de l'abandon, fait déjà jaillir, au ciel, l'apprêt de tous ses dons... Le Seigneur prépare son heure : après le glorieux triomphe dans lequel vous êtes compris, ce sera la venue de l'homme de tous les dons.

Le temps marche et marchera rapidement jusqu'à la fin qui doit amener rapidement l'époque de la douleur. Le peuple fidèle du Seigneur ne dira plus longtemps, désormais, que les jours traînent en longueur et que cette lenteur est une douleur languissante... Les vrais amis du Seigneur attendent dans la confiance, mais sous les nuages et les obscurités. Une attaque soudaine et précipitéesortira sous peu. Cette attaque sera de la grande heure qui s'éveillera, avec promptitude, dans la brouhaha du plus profond désaccord entre les hommes.

Dieu dans sa Justice, saura les arrêter au moment solennel.
(28.02.1882)


LE MONDE NE COMPRENDRA PAS AVANT

Le Seigneur dit :

"L'oeuvre de mon divin Coeur a été révélée à ma bienheureuse servante. Le temps arrive à son terme : l'oeuvre de ma croix et sa gloire vont, plus que jamais, s'étendre dans le monde, sous les crises, les crimes et les combats. Rien n'arrêtera cette glorieuse dévotion nouvelle à ma Croix.

Il fallait que la croix fût combattue jusqu'à être foulée aux pieds, avant que ne retentisse l'appel du ciel.

Voilà, dit le seigneur, que j'ai ouvert toutes les voies pour répandre, dès le commencement, ce que je n'aurais pu faire à la fin : DE SI NOMBREUSES PAROLES QUE LA TERRE NE COMPRENDRA PAS, TANT QUE LES MAUX NE SERONT PAS FIXES SUR LE SOMMET QU'IL DOIVENT ATTEINDRE.

Amis fidèles, désormais je n'ai plus besoin d'autres amis. Ils sont connus, et écrits sous mon doigt adorable, ceux que je voulais, que j'attendais. Je n'ai plus besoin d'une autre aide dans mes travaux".
22.06.1882)

Je lis :

J'ai préparé mes voies. Mes victimes recueillent mes paroles dans toute l'étendue de leurs lumières ; Mes serviteurs les recueillent, enveloppées de rayons lumineux qui répandront une chaleur très profonde sur tous les secrets qui regarderont la terre seule.

Remarquez bien, victimes et serviteurs qui lisezet recueillez mes paroles, que le moment du repos éternel ne vous sera pas un temps de délassement... Vous tous, amis de ma gloire, vous n'aurez pas à vous déranger des places que vous aurez occupées depuis des jours se succédant sans interruption.

Je lis :

En la mort, j'ai préparé de grandes choses. Au moment où la foule approchera pour la dernière fois, mes victimes et serviteurs sembleront vivre sous le doux parfum du mois où l'on chante les louanges de ma Mère. La plante sera docile à ma voix : jusqu'à l'églantier qui m'ofrira, sur le passage, son bouton et sa fleur. (6.07.1882)

NOTE : Les victimes sont les prêtres à qui le ciel réserve les annonces concernant l'Eglise. Ce qui concerne la terre est réservé aux serviteurs laïcs. Les uns et les autres seront au ciel, au moment des événements, mais non dans le repos, car, au ciel aussi, on travaille au bien de la terre, au moins par la prière. Quant à la mort (dernier paragraphe), on peut penser qu'il s'agit de celle de marie-Julie : une annonce pour le printemps... C'est sans doute de ce passage analougue qu'on a déduit que les aubépines fleuriraient sur le chemin, lors de la sépulture de marie-Julie. Tout cela est vague et plutôt symbolique ; mais une légende en est sortie, qui a la vie dure. Les aubépines n'ont pas fleuri, et les Blinois en tiennent rigueur à leur compatriote. Nul n'est prophète en son pays et le Christ lui-même en a fait l'expérience.



LES FOULES A LA FRAUDAIS p.285

"Mes enfants, une foule d'âmes descendront, de tous côtés, les chemins étroits qui mènent à ce lieu solitaire. Mais ce nom de LIEU SOLITAIRE ne sera pas porté longtemps. Ce lieu deviendra grand, d'une immense grandeur.

- Pourquoi, bonne Mère, plus qu'autrefois, ces visites ?

- LES AMES VIENDRONT, POUSSEES PAR UNE GRACE EXTRAORDINAIRE. La voix d'en-haut les poussera à y venir ramasser les grâces du ciel, visibles et éclatantes.

- Bonne Mère, nous n'admettrons pas tant de monde.

- Ma fille, le ciel a tout prévu.

- Bonne Mère, si vous faites cela, je ne resterai pas ici.

- Où iras-tu, ma chère enfant ?

- Je prendrai votre manteau et je me cacherai dessous pour me rendre invisible.

- Mes enfants, l'instrument de tant de souffrances, de tant de sanctification, ne restera pas toujours sur la terre... Il y reste par une grâce de prodiges divins. Il y reste pour accomplir les dernières grandeurs d'une grâce méritée.

- Là, je ne vous ai point comprise, bonne Mère.

- Mes enfants, tant de peines, tant de croix, tant de larmes seront hautement récompensées. Depuis le calvaire, jusqu'à ce jour, je n'ai jamais remarqué tant de grâces, autant qu'il en est réservé pour ce lieu où je vous parle.

- Bonne Mère, nous n'avons rien fait qui mérite la plus petite faveur.

- Mes enfants, une montagne a été élevée ici, chaque jour, par le travail de Dieu Tout-Puissant. Vous êtes sur cette montagne. Chaque jour, vous vous élevez davantage par la grâce ; et bientôt la terre aura fui de vos pensées et de vos regards.

La terre, alors, deviendra si basse que tous les pélerins qui viendront vers votre montagne y répandront une sueur abondante, tant elle sera difficile à gravir. Je veux dire qu'ils comprendront combien le Saint des saints est admirable dans ces desseins, combien il mérite d'être exalté dans ces prodiges.

Cette sueur, ce sont les larmes qu'ils verseront pour n'avoir point voulu goûter plus tôt les grâces si précieuses que goûtait le petit nombre. A force de regrets, à force peines et de repentir, ils y parviendront DANS LA SUITE DES ANNEES. Mais les premiers seront élevés bien haut et ravis mystérieusement.

Mes enfants, au-dehors, on va ignorer le pourquoi de cette marche si serrée d'amis triomphants qui descendront au Sanctuaire de la Croix. C'est un secret qui sera révélé dans l'avenir. Mon divin Fils prépare au ciel, en union avec tous ses élus, UNE FETE qui sera célébrée dans ce lieu où nous sommes maintenent, dans ce lieu où je suis descendue.

Comment cela pourra-t-il se faire ? Mon fils n'a-t-il pas semblé se soumettre aux hommes et laissé faire, comme autrefois il s'était soumis au chaste Joseph ?

Après cette soumission charitable aux hommes, il va régner comme un roi qui a tout conquis. C'est mon fils qui, à son tour, va commander. Voilà comment les oeuvres secrètes arriveront doucement à leur terme, après avoir été longtemps voilées en apparence.

Vous êtes apelés à une REGENERAION EXTRAORDINAIRE. Vous serez appelés les enfants du monde nouveau".
(16.03.1880)


LE SANCTUAIRE DE LA FRAUDAIS p.287

"O toi, à qui mon Fils à donné la Croix, comme tu dois être heureuse ! La Croix, c'est tout pour toi sur la terre. Un jour, cette Croix, pour toi, sera d'un grand prix : elle restera ici après ta mort.

De loin, il viendra de saintes âmes pour visiter ce lieu où, tant de fois, je suis descendue pour parler à ton coeur.

Il sera élevé, ici, un Sanctuaire à la Croix et à Marie-Immaculée. Ce lieu sera vénéré par tous. J'y guérirai et le corps et l'âme par une eau vive.

Dis cela à ton père dans la plus grande humilité". (14.08.1875)

Le Seigneur me montre l'emplacement de son Sanctuaire : il est énormément large, énormément long.

"Voilà, dit-il, la grandeur de mon Sanctuaire. J'en serai l'architecte. J'emploierai beaucoup de pierres pour sa construction.

J'en emploierai plus encore pour les maisons où j'enfermerai les Pères de la Croix, et les orphelins de père, et de veuves. Autour du Sanctuaire, d'où auront fui tous les bruits du monde, je veux faire des cloîtres de serviteurs et de vierges.

Il continue :

Allez, mes Anges et mes Séraphins, taillez vous-mêmes les pierres pour commencez...

Tandis que les hommes de la terre travailleront avec rapidité, du ciel j'enverrai mes Anges et mes saints pour les délasser et leur chanter des cantiques, pendant qu'ils se reposeront de leur labeur. Je les enverrai trois fois le jour : matin, midi et soir.

Mes ouvriers s'arrêterons sept minutes pour entendre ces chants et des lectures célestes qui leur causeront une joie indicible. Ils pourront redire : nous avons entendu les mélodies des cieux, chantés par la Sainte Vierge et les saints. Cette construction, mes enfants, sera merveilleuse.

Ce temple sera bâti si rapidement que l'on verra bien que les Anges auront contribué à élever les murs. Vous pourrez mettre une marque et l'on verra bien que, pendant le repos des ouvriers, les murs s'éléveront quand même.

Au commencement, il y aura de grandes difficultés parce que ceux du voisinage ne voudront pas céder leur terre ; mais les difficultés seront de courte durée. Ils devront s'éloigner un peu, et une autre place leur sera donnée en échange de leur terre.

Le Seigneur me fait voir, un peu plus loin, l'emplacement de la fontaine et, à l'entour, les pierres blanches où les pécheurs viendront boire la grâce du pardon.

Je ne parle pas pour toi, tu ne seras plus ici-bas".(22.01.1878)

Le Sanctuaire est énormément long, énormément large, aux grands murs couverts de peintures magnifiques. Largeur du Sanctuaire : 28 mètres ; longueur inconnue ; hauteur très grande.

Trois nefs. Quartorze piliers, sept de chaque côté. Derrière les piliers, un chemin de Croix. On passe par derrière. Syle ogival, mais les fenêtres sont plus larges en bas qu'en haut, comme ceci :

On descend à la fontaine par sept rangs de marches. Le tuyau qui apporte l'eau vient de la voûte. Cette fontaine se trouve à droite, non loin de l'autel. Elle est creusée dans de la pierre blanche bien polie. Dans la niche, une belle Croix. Autour, des places pour ce mettre à genoux. C'est la fontaine du pardon, avec, à la sortie, un confessionnal pour y recevoir la sainte absolution.

Au-delà de la fontaine, Notre-Seigneur au sépulcre, les saintes femmes...

Les quartorze Croix des stations sont sous les fenêtres qui sont très hautes, les Croix inclinées vers nous. La grande Croix de l'autel est la quinzième station.

Cette grande Croix d'or monte du bas jusqu'au plafond : deux anges sont aux pied. Cette Croix est plantée dans un massif carré de pierre blanche.

"Il y aura, dit Notre-Seigneur, trois Croix dans le choeur pour représenter la Sainte Trinité : la première à l'autel, les deux autres, aussi grandes que la première, plantées de chaque côté, dans des pierres qui tiennent au mur. Dessus, il est écrit : don de la Sainte Trinité".

L'autel principal est fort large. Le choeur comporte cinq autels, y compris celui du milieu.

Le premier, à droite, est dédié à Jésus crucifié. Marie recueille le sang qui coule des plaies du Sauveur. Ce sera l'autel des Pères de la Croix. Un ange, de chaque côté : l'un offrant la couronne d'épines, l'autre les mains jointes, comme Notre-Dame de Lourdes.

Le second autel, à gauche, est dédié à Notre-Seigneur agonisant sur la Croix. Saint Jean est au pied de la Croix, les yeux levés vers Jésus qui expire, la main droite tendue vers son Maître. Il est à droite. A gauche, la Sainte Vierge, le visage caché sous un long voile déplié de la tête à la ceinture, les deux mains tendues pour recevoir le dernier soupir du Sauveur. Son coeur est découvert.

Le troisième autel, à droite, est dédié à Notre-Seigneur instituant l'Eucharistie. Jésus est debout au milieu des apôtres. Les sept rayons de l'Esprit-Saint descendent et le couvrent.

Le quatrième autel, à gauche, est dédié à Jésus agonisant au jardin des Oliviers. Derrière l'autel, un gros arbre touffu ; Notre-Seigneur, à droite, est appuyé sur une forme que je ne connais pas, comme une pierre. Un ange descend avec un manteau blanc qu'il étend sur le Seigneur.

Il y a quartorze tableaux, sept de chaque côté...

Notre-Seigneur dit, montrant la fontaine :

"Voilà, chères victimes, des travaux où couleront vos sueurs. La France entière viendra d'abord s'abriter sous l'arbre de la Croix ; puis l'Univers entier comprendra et viendra. Voici la fontaine : je vais bientôt la remplir". (09.02.1878)


Note : C'est sans doute sous l'impression de cette extase que monsieur Hermary, de Tours, acheta la maison de la Fraudais.


REPONSES A QUELQUES QUESTIONS p.291

La biographie de "la Stigmatisée de Blain" et "le Ciel en colloque avec Marie-Julie Jahenny" m'ont valu un courrier de plusieurs centaines de lettres auquelles je me suis empressé de répondre.

Quelques-unes de ces lettres me demandaient un supplément d'information ; d'autres m'apportaient des informations supplémentaires; toutes me disaient la satisfaction des lecteurs ; et quelques-unes me remerciaient chaleureusement de ce que ces deux livres leur ont rendu joie et paix.

Qu'en sera-t-il après la parution de ce troisième et dernier ouvrage prévu, celui des "Prophéties de la Fraudais" ? Pour déblayer le terrain, il me paraît bon de répondre, à l'avance, aux questions les plus générales qu'on risque de se poser, sinon de me poser.

Et d'abord une réponse à mes correspondants qui m'ont prophétisé des contradictions et qui m'ont posé ces questions :


1° AVEZ-VOUS RENCONTRE BEAUCOUP D'OPPOSITION AU SUJET DE VOS OUVRAGES ?

- Contrairement à toute attente : aucune. Ceux qui ne seraient pas d'accord ont, sans doute, très peu pris la peine de lire ces livres. Ils n'ont rien de précis à m'écrire contre. C'est étonnant comme, de nos jours, il est difficile de faire lire ce genre de littérature, même et surtout aux membres du clergé ! L'expérience a été tentée de divers côtés et nous en avons des échos. Des personnes bien intentionnées ont voulu offrir la biographie de Marie-Julie à certains bons prêtres et aussi à des laïques pratiquants. Elles se sont heurtées à un refus catégorique -même de feuilleter le livre- qui a été repoussé avec autant de vivacité que s'il se fût agi d'un "mauvais" livre.


2° TOUT CELA EST IL VRAI ?

- Il est certain que ces textes ont été dits, par Marie-Julie, si rapidement que les écrivains peinaient à suivre et ne pouvaient avoir, matériellement, aucun temps pour réfléchir sur le contenu et le modifier à leur gré.

Une partie des textes primitifs est en notre possession et nous les montrerons à qui voudra venir vérifier sur place. Nous faisons exception pour certains textes plus récents, en particulier pour celui du premier chapitre, intitulé : "Depuis Fatima".

Tant de textes, sur tant de sujets, sans contradiction, même d'une décennie à l'autre !.. Comment une paysanne illéttrée a-t-elle pu réaliser ce tour de force de tout tirer de son propre fonds ? Elle ne lisait rien. Entre 1875 et 1883, elle n'a pu subir aucune influence extérieure, puisque sa mystérieuse surdité la rendait inapte à toute conversation prolongée.


3° TOUT CE QUI EST DIT DANS CE LIVRE SE REALISERA-T-IL ?

- Il faut remercier le Seigneur de ce que ces annonces soient encore du domaine du futur, car elles peuvent être modifiées par notre comportement. Elles sont même données dans ce but.

Si, par impossible, ces prophéties rencontraient un accueil favorable dans le monde entier et provoquaient la conversion générale de l'humanité, Dieu ne pourrait plus laisser se réaliser les malheurs dont il nous a menacés. La mission de Marie-Julie serait, au ciel, au sommet de la gloire, même si nos yeux mortels n'en percevaient rien.

L'objection la plus sérieuse contre les prophéties de la stigmatisée de Blain est celle qui atrait au Roi. On pourrait penser qu'elles visent le comte de Chambord qui est mort sans régner.

Les écrivains des extases, en bons légitimistes, l'ont certainement cru jusqu'à la mort du prétendant ; et cela nuisit terriblement à la cause de Marie-Julie. Dieu a peut-être permis cette erreur pour les maintenir plus attachés à leur tâche.

Pourtant ils auraient dû se méfier : le Sauveur de la France était annoncé comme inconnu et jeune puisqu'il devait régner longuement. Ce n'était manifestement pas le cas du Comte de Chambord.

Dieu ne détruit pas forcément les illusions des gens, pas brutalement en tout cas, dans un égard charitable pour leur bonne foi. Les annonces prophétiques gardent souvent une certaine ambiguïté. Le Messie, annoncé comme Roi, ne fut pas roi selon que les juifs l'avaient compris. Les apôtres eux-mêmes s'y sont laissés prendre et Juda jusqu'au suicide.

Pour Dieu, le Roi qui régnera est peut-être un doublet de celui qui n'a pas régné. Le comte de Chambord a été refusé par les hommes, mais il est possible qu'il ait été désigné par la volonté divine. Le second sera également refusé par la majorité des Français mais, cette fois, imposé par Dieu qui aura égard à la situation désespérée de notre patrie et à la prière de ses amis.

4° FAUT-IL DEJA SE REFUGIER EN BRETAGNE ?

- Il faut resté là où le Seigneur nous a mis ; là où nous attache notre devoir d'état. Si les circonstances se présentent telles qu'on les a connues en 1940, on saura de quel côté diriger ses pas, de préférence... Encore que le Seigneur puisse nous protéger partout !

Ceux qui sont indécis sur le choix d'une résidence secondaire, ou sur l'élection du lieu de leur retraite, peuvent toujours se décider pour la Bretagne. Elle est si belle la Bretagne ! Elle ne comptera jamais trop de "bon monde", comme aurait dit Marie-Julie.

5° QU'EST-CE QUE L'EGLISE PENSE DE LA STIGMATISEE DE BLAIN ?

- Elle n'en peut rien penser tant qu'elle n'aura pas étudié son cas de près. Elle ne portera certainement aucun jugement favorable tant que ce que Marie-Julie a annoncé, avec tant d'insistance, ne sera pas réalisé, du moins dans ses grandes lignes.

6° QUE PENSE L'EGLISE DES PROPHETIES EN GENERAL ?

- Elle est bien obligée d'admettre celles de l'Ecriture Sainte, surtout celles de l'Ancien Testament ayant trait au Messie. Le Christ lui-même s'y est formellement référé, et l'Eglise ne peut aller à l'encontre de la parole de son divin fondateur.

L'Eglise admet la possibilité de révélations, dites privées, dans le temps de la Nouvelle Alliance, mais elle n'en cautionne aucune avant leur réalisation. Et c'est sagesse profonde. N'importe quel illuminé peut annoncé n'importe quoi. Et l'intérêt du démon est d'inciter aux fausses prophéties.

7° A QUOI RECONNAIT-ON LES VRAIES PROPHETIES ?

- On les reconnaît à la sainteté de ceux qui les ont faites, mais surtout à leurs fruits.

Cependant des prophéties, même venant authentiquement du ciel, peuvent produire des fruits néfastes dans les esprits peu équilibrés. Cela peut aller jusqu'à susciter des sectes d'illuminés aux décisions extravagantes, tels ces rassemblements sur de hautes montagnes pour échapper à de soi-disant cataclysmes, annoncés par de prétendus prophètes.

Un danger plus fréquent des prophéties serait de plonger ceux qui y croient dans une attente béate ou terrifiée des événements et de leur retirer le goût de l'action. Dieu demande d'agir dans sa gloire, par la prière, bien sûr, et par l'acceptation des sacrifices ; mais sans omettre le travail d'apostolat, sans omettre de travailler à l'amélioration de la condition humaine. Dieu nous a donné le monde à aménager pour qu'il soit vivable selon sa loi. Dans ses prophéties, il nous promet ce monde, mais il ne l'accordera que dans la mesure où nous aurons travaillé à le rendre tel : aide-toi, le ciel t'aidera.

Les bons fruits des vraies prophéties seront : le calme, la sérénité dans l'action, la conversion du coeur, un attachement plus grand à la prière et au devoir d'état. On se gardera bien de critiquer l'Eglise, sous prétexte qu'elle refuse les prophéties auquelles on croit devoir attacher de l'importance.

8° QUELS BONS FRUITS ATTENDRE DES "PROPHETIES DE LA FRAUDAIS" ?

- Elles aideront à ne pas perdre pied au milieu des événements actuels. On en retirera une certitude plus grande que l'Eglise ne périra pas définitivement. Elles resserreront l'attachement à la personne du Pape légitime.

On remarquera que les annonces de Marie-Julie sont en accord avec celles du Nouveau Testament. Relisons les chapitres eschatologiques de l'évangile ; il n'y a rien de plus dans les Prophéties de la Fraudais : guerres, persécutions, mugissements des flots, le soleil obscurci, les hommes séchant de frayeur, l'apparition du signe du Fils de l'Homme... et surtout le refroidissement de la charité, la foi affaiblie.

La différence serait que Marie-Julie en fixât le temps, alors que Jésus affirme que nul ne sait la date. Mais le Seigneur ne dit-il pas que des signes en feront pressentir l'approche, de même que les bourgeons du figuier annoncent l'été ? Marie-Julie ne serait-elle pas l'un de ces signes ?

"Levez la tête, dit le Seigneur, car votre délivrance sera proche". Nous attendons aussi la délivrance de l'emprise de Satan sur le monde actuel. Les événements se produiront quand on n'y croira pas. Cette condition est réalisée et ce ne sont pas les prophéties de Marie-Julie qui y changeront grand-chose. Donc rien ne prouve que ces événements ne sont pas proches.

D'ailleurs qu'importe ! Le seul grand événement de notre vie sera cette heure inconnue qui nous mettra, soudain, en présence du Souverain Juge. Puissions-nous être prêts ! (le 31.05.1974)

P ROBERDEL.

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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Sam 15 Jan - 17:53

Père Henri Bourcier
Marie-Julie Jahenny - 12-2-1850 - 4-3-1941
"Le Message de la Fraudais"
44130 BLAIN (Bretagne) FRANCE
Marquain-Ronchin - Editions Hovine 1984


INTRODUCTION

On a tendance à faire de La Fraudais le lieu de l'annonce des châtiments, c'est vrai ! C'est aussi une affirmation incomplète. II est vrai qu'ici est l'annonce, il est vrai surtout qu'ici est la source de l'annonce complète des châtiments, alors qu'ailleurs, ce sont des relais de La Fraudais, comme des rappels, et des rappels partiels.

On a dit et écrit que Lucie de Fatima a déclaré avoir rédigé la troisième partie du secret de Fatima en deux heures. A La Fraudais, cela a duré soixante années, comme en témoignent les livres de l'abbé Pierre Roberdel. Jugez par là si le contenu du secret de Fatima est largement dépassé à La Fraudais avec des milliers d'événements et de circonstances.

Cet aspect exhaustif de l'annonce des châtiments estompe l'importance de l'aspect des communications célestes ici. Le côté positif des messages confiés à Marie-Julie concerne d'abord et avant tout la dévotion et le culte des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie. Et pour bien cristalliser cette dévotion et ce culte, Jésus dira à Marie-Julie : « Je te confie la mission de publier l'amour et la gloire de ma Croix ». Pendant que Notre-Dame dira à Marie-Julie : « Ma fille, cette douleur qui déchirait mon coeur, je l'ai fait couler dans le tien, j'ai voulu t'en faire goûter la profondeur. »

Et, pour bien confirmer la mission de la glorification et de l'amour de la Croix qu'il lui a confié, voyant l'enthousiasme de Marie-Julie pour le rejoindre dans les profondeurs du Calvaire, Jésus lui dira le 4 mai 1882 :
« Tout ce dernier temps te sera rude et pénible à cause de l'heure douloureuse et déchirante, mais je serai là pour ranimer ta vie quand ta chair mortelle comme morte ressentira ces broiements (brisements) intolérables. J'indiquerai le temps à peu près juste ».

Est-il possible de comprendre et de vivre plus profondément la dévotion au Divins Coeurs qu'en s'enfonçant à un tel degré dans l'amour de la Croix ?... Marie-Julie est un calvaire renouvelé, actualisé et vécu, réalisé

Quand il s'est agi de présenter la très Sainte Vierge Marie aux Pèlerins de La Fraudais, - sur le four de la ferme où l'on cuisait le pain -, j'ai beaucoup hésité sur le choix du vocable de la statue... De prime abord, il semble que celui de Notre-Dame de La Salette convenait d'emblée. D'une part, la Vierge Elle-même fait part à Marie-Julie des desseins de sa venue à La Salette ; d'autre part, Elle lui demande de renforcer ses appels pour réparer les blasphèmes, la profanation du Dimanche, l'abstinence des Vendredis et le jeûne du Carême.

Pourtant, malgré les tendances sur ce choix, semble-t'il privilégié, je me suis arrêté sur le choix de la statue de Notre-Dame de Pontmain... Pourquoi ? Eh bien, parce que la Vierge de Pontmain présente de ses deux mains tendues à partir de sa poitrine, son Jésus crucifié, couvert de sang, sur une Croix rougie de son sang, tandis qu'à La Salette, la Vierge présente le Crucifix avec les instruments de la Passion sur une Croix non rougie du sang.

La loi de La Fraudais, c'est la loi du sang... Je ne sache pas qu'on ait jamais pu expliquer ce geste silencieux de Notre-Dame à Pontmain. Pourtant, voilà que dans les mêmes temps, la Sainte Vierge, le 22 février 1873, vient la première à La Fraudais. Elle demande à Marie-Julie si elle veut accepter les plaies de son Divin Fils Jésus.

Marie-Julie accepte... Cette décision va avoir et aura des conséquences incommensurables. Marie-Julie va embrasser la Croix, et la Croix va l'enlacer toute entière. La Vierge de Pontmain reçoit à La Fraudais la réponse de son geste, accompli dans le ciel de ce petit village, le soir du 17 janvier 1871. Oui, Marie-julie va réaliser, elle va actualiser, elle va vivre la loi du sang, en s'enfonçant dans les profondeurs mystiques du Calvaire durant soixante années.

En retour d'une telle générosité, d'une telle spontanéité, pour partager dans l'amour, « librement », les souffrances du Christ et de la Vierge, l'humble fille de La Fraudais, va être admise à pénétrer dans le tréfonds des Coeurs de Jésus et de Marie. Dès lors, en récompense de tant de générosité, de tant d'amour, elle va souvent recevoir et partager leurs secrets.

Et c'est là ce qui m'autorise à dire que La Fraudais est la « source » de toutes les communications divines des Saints Coeurs. li y a à cela deux raisons : la première est la longueur du temps des communications divines, la seconde, c'est la descente et la vie permanente de Marie-Julie dans le même temps de souffrances. Nulle part ailleurs on ne retrouve l'équivalent. On est ébloui par les méditations des cris du ciel, par tant de volonté et de liberté au service de l'amour dans les voies de la souffrance.

Comment s'étonner de la triple mission donnée à Marie-Julie en retour d'un tel choix et par là de tant de mérites.

Elle reçoit 1 / la mission de mériter à la France un sauveur, 2/ la mission d'apporter et de rendre à l'Eglise un retour et un accroissement de sainteté, 3/ la mission oecuménique de sauver le monde, en le rapprochant (par le baisement surnaturel des Saintes Plaies) de la tendresse miséricordieuse des Divins Coeurs de Jésus et de Marie, auxquels il faut unir le coeur pur et chaste de saint Joseph, chargé de regrouper les hommes dans l'Eglise du Corps Mystique de Jésus.

Oui, revenons à l'aspect principal des communications célestes, ici à La Fraudais. C'est ici que le Christ, sa Mère, saint Joseph, les Anges et les Saints ont paru le plus souvent et les plus nombreux, et le plus longtemps. L'avenir y révélera un Centre de réparation et d'actions de grâces aux Plaies Sacrées du Christ et au Coeur transpercé de Marie, qui sera pour la suite des siècles un lieu marial d'autant plus privilégié que Jésus et Marie y ont vécu pendant soixante années. Ce lieu sera d'autant plus célèbre et d'autant plus fréquenté que la confidente des Divins Coeurs a été un instrument plus humble, se considérant comme insignifiante et coupable, malgré son innocence.

C'est ce qui fera dire au Padre Pio, lors de la visite de la gardienne de Marie-Julie : « Marie-Julie, c'est une humble violette, dont toute la mission sera posthume. Elle est au faîte de la gloire ». Et quand, un jour, Marie-Julie demande à la Vierge de l'emmener au ciel avec Elle, Notre-Dame lui répond : « ma Fille, après ton départ, je n'aurai plus la joie de descendre en ce lieu où je me plais tant près de toi ». Quelle générosité dans l'amour de Marie-Julie ! Quelle tendresse dans les divins Coeurs pour Elle !

D'ordinaire « la mise sur les autels » est longuement préparée. L'Eglise désigne un promoteur, chargé en dernier ressort de lui présenter une série de miracles tant pour la béatification que pour la canonisation. Le Droit canon de l'Eglise entoure de toutes sortes de précaution la proclamation de la Sainteté.

Dans le récit de l'extase du 22 décembre 1880, rapporté par un témoin, l'abbé Guitteny, curé du Gavre, voici les paroles prononcées par Jésus. II annonce un prodige qui fera brûler toutes les étapes ordinaires. Et pour ne pas gêner l'humilité de Marie-Julie, Jésus parle d'elle à la troisième personne : « Au dernier jour, son coeur, qui aura été le tombeau de mes secrets, se changera en fontaine d'eau pure et claire qui répandra autant de gouttes que j'ai déposé de secrets en lui. Dans cette fontaine, il y aura la clef imprégnée d'un suave parfum, sur les instruments de douleur. Ma face adorable sera gravée sur le devant du coeur d'une beauté naissante. L'image de mon crucifiement sera placée au centre du coeur, et dessous jaillira une fontaine de sang, qui sera retiré dans un vase précieux et donné à mon épouse infaillible, par un prodige visible, qui se fera en présence de 107 personnes ».

Dans l'extase du 26 août 1881, sainte Anne, mère de la Bretagne nous dit que le Sauveur Henri de la Croix viendra jusqu'à nous. Elle ne nous dit pas : jusqu'à toi, puisque j'aurai quitté cette terre, mais jusqu'à ceux qui vivront pour se réjouir, sous la croix et sous le firmament étoilé de la France.

Le roi Henri de la Croix sera-t'il présent à l'exhumation ? II la présidera... regardons de plus près ces textes. « après avoir reçu la très sainte bénédiction, au sacre de Reims, le roi avec mes nobles défenseurs s'acheminera avec joie, portant la bannière blanche au lieu où moi, Jésus, j'aurai clairement dit l'heure de sa venue, d'où j'aurai envoyé les messages porter la nouvelle et l'espérance du salut. Au sanctuaire (la chaumière) où déjà mes dons sont au comble de toute gloire et consolation, reposera ce signe de victoire, la bannière blanche. Et l'appelé avec des larmes louera ma bonté, adorera ma divine Majesté, et imitant le roi saint Louis, se frappera la poitrine, et se placera la figure contre terre... II sera beau, le triomphe de la terre, la venue de l'exilé au siège, à la Croix (La Fraudais)... Toi tu trôneras parmi les charmes d'un bonheur éternel, mais je fendrai le ciel pour laisser apparaître ces spectacles de triomphe et de gloire. Il te sera redonné de revoir, vivant sous la forme des lys d'aujourd'hui toutes ces chères victimes, ces chers serviteurs.

Ces textes marquent l'évidence même de l'abondance des dons dont Jésus comble et comblera Marie-Julie et Henri de la Croix. L'amour appelle l'amour.


CHAPITRE PREMIER

« LES DONS » ET LES APPELS DE DIEU

La stigmatisation imprime les plaies sacrées du Sauveur, sur le côté, les mains, les pieds, le front, l'épaule gauche, les bourrelets des pieds et mains, les inscriptions mystiques sur la poitrine. Cette stigmatisation s'accompagne de souffrances physiques et morales qui tendent à rendre Marie-Julie conforme à Jésus souffrant. Le plus souvent, ce phénomène s'accompagne d'extases.

Marie-Julie souffrait dans tous ses membres les propres souffrances du Christ, au degré fixé par Jésus lui-même, en particulier chaque vendredi.

Rapidement, la famille et l'entourage de Marie-Julie l'ont vue et entendue en extase quasi-quotidienne. Il va sans dire que Marie-Julie, sollicitée de souffrir reste libre d'accepter ou de refuser. Pratiquement cette fille a répondu à l'appel de Jésus et de sa sainte Mère avec une générosité très marquée.

Le 1er, janvier 1878, Marie-Julie dira à la Sainte Vierge : « Je voudrais être à la place de Jésus sur la Croix au Calvaire. » Et Notre-Dame de lui répondre : « Je t'assure que tu surpasses en épreuves et en souffrances tous ceux qui sont dans la gloire, victime de la Croix, Marie-Julie du crucifix. »

Le 28 février 1878 Jésus dit à Marie-Julie : « si je cessais de te faire souffrir, la cessation de tes souffrances ferait tomber ma justice sur ceux qui te persécutent et me persécutent. Ma victime, quand je reçois de forts outrages, j'en bois la moitié et je te donne le reste. Tant que tu tiens par un bout le voile de ma justice, le pécheur ne sera pas frappé. Tu t'es abandonnée à ma volonté sainte, voilà ce que j'attendais. Je te traite comme mon Père m'a traité. Désormais, tu n'es plus que l'instrument des désirs divins. Tu n'es plus que pour payer l'ingratitude des pécheurs. » Et le 27 octobre 1884 : « J'attache la chaîne de mon Eglise à tous les coeurs chrétiens, afin qu'ils restent fidèles quand viendra le grand coup où la foi chrétienne sera reniée par ceux qui la prêchent. Le nombre en est si grand que mon Divin Coeur n'a jamais été plus attaqué. »

Le 19 décembre 1880, le Seigneur lui demande le sacrifice complet de ses oreilles, de ses yeux, de la parole et de tout mouvement.

Cette fois, Marie-Julie, avant de s'engager, demande des explications. « Pourquoi, mon Jésus ? » « Parce que tu seras l'image de mon Eglise ensevelie au tombeau », répond Jésus.

Marie-Julie ne comprend pas. Elle objecte à Jésus le visage qu'elle porte elle-même et sa famille et les gens du village de la Sainte Eglise. Elle témoigne à Jésus de la fidélité des catholiques de sa paroisse de Blain. Et c'est alors que Jésus lui apporte des éclaircissements. II ne s'agit pas de l'Eglise de 1874 mais de l'Eglise de demain, dont Jésus lui dira en 1884 : « Dans cent ans je mettrai fin au règne court et momentané mais total du démon sur mon Eglise. » Et pour lui témoigner de la vérité de ses dires, dix ans plus tard, Jésus rend Marie-Julie à son état normal. En 1884, elle n'est plus aveugle, ni sourde, ni muette, elle n'est plus paralysée. Ses maladies mystérieuses ont alors disparu, présage de la résurrection de la Sainte Eglise Catholique.

La mission de Marie-Julie vouée à la souffrance se renforce du fait que, le 2 février 1880, Notre-Dame vient elle-même la solliciter de beaucoup prier et de mériter pour les pécheurs : « Ma chère enfant, cette douleur qui déchirait mon coeur, je l'ai fait couler dans le tien. J'ai voulu t'en faire goûter la profondeur. » Du même coup, Marie s'unit à Jésus pour entraîner Marie-Julie au travail de la rédemption.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:55

Père Henri Bourcier
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CHAPITRE DEUXIEME

LES OPPOSANTS ET LES AMIS DE MARIE-JULIE

Les opposants de Marie-Julie se recrutent parmi le clergé. Cette fille, durant plus d'une décade restera sans sacrements. II faudra l'intervention de sa Sainteté le Pape Léon XIII pour qu'on lui rende un confesseur et les sacrements, dont elle ne sera plus privée durant plus de 40 années. Le démon était là, veillant à contrecarrer l'oeuvre de Dieu. De ce côté là la souffrance ne lui a pas été ménagée.

Jésus veillait sur sa privilégiée. II l'a dotée et enrichie de quatorze communions miraculeuses, dont les intermédiaires étaient les Anges, durant cette période de persécution. Et bientôt dans le même temps, elle était communiée de la même manière chaque dimanche matin.

Parmi ses protecteurs, qu'on appelait les « Amis de la Croix », il y eut son confesseur l'abbé David, les curés de Nort-sur-Erdre, de Savenay, du Gâvre, les abbés Lequeux ; Barillé, de Fougères ; Baudry, de Vendée et d'autres venant de tout l'ouest. En tête Monseigneur Fournier, plus tard Monseigneur Le Fer de la Motte, évêques de Nantes.

Les Pères Vanutelli et Daurelle venant de Rome ont fait des séjours prolongés à La Fraudais. Nombre de religieux, de religieuses ont fréquenté La Fraudais. On ne peut évaluer exactement le nombre de pèlerins et de pèlerines qui y sont venus, durant soixante années, surtout le vendredi pour être témoins du chemin de Croix.

II y eut surtout le groupe des Amis de la Croix, plus proches de Marie-Julie, habilités à relever le contenu des extases, prêtres, laïcs, hommes et femmes, au nombre d'environ une trentaine. C'est à eux que l'on doit de posséder aujourd'hui tant de richesses et de trésors.



CHAPITRE TROISIEME

« LES VISITEURS DU CIEL » JESUS ET SA DIVINE MERE

II faut se reporter au quatre livres de l'abbé Pierre Roberdel. Plus tard, les historiens de La Fraudais n'en finiront pas de publier des livres sur les multiples sujets : Notre-Dame, Saint-Joseph, Saint-Michel, les Anges, les Saints. Consultez « colloques avec le ciel », vous serez ravis.

Citons seulement quelques phrases plus marquantes. Jésus dit à Marie-Julie : « Ma fille, un acte d'amour vaut mille pécheurs. C'était traduire à Marie-Julie que chaque fois qu'elle embrassait les pieds de son crucifix, il lui donnait mille pécheurs. » Voilà la fécondité démultipliée de l'amour.

Le 15 mars 1882, la flamme du Saint-Esprit dira à Marie-Julie : « La mère de Dieu, poussée par l'amour de son coeur va redescendre sur la terre, apparaissant d'une façon qui sera sans mesure. »

Le 2 août 1932, la Sainte Vierge dira elle-même : « Mes petits enfants, (les Amis de la Croix) ce sont les prières et les souffrances qui peuvent diminuer et amoindrir tout dans ce déluge de souffrance qui vient : je m'envole partout et à toutes les extrémités de la terre. »

Jésus présente sa divine Mère : « Les apparitions fréquentes de ma bonne Mère sont l'oeuvre de ma miséricorde, je l'envoie, par la force du Saint-Esprit, pour prévenir les hommes et pour sauver ce qui est à sauver. Je dois laisser arriver cela sur le monde entier, afin que soient sauver beaucoup d'âmes, qui sans cela seraient perdues. C'est l'oeuvre de mon amour ». Et le 25 mai 1882, la Mère de Dieu, apparaîtra suspendue sur une nuée blanche environnée d'une guirlande de roses pour dire : la terre ne sera qu'un tombeau depuis l'Alsace-Lorraine (préservée) jusqu'au bord de la Bretagne (épargnée). Et le 4 mai 1880« Je vois dans le soleil mystique dit Marie-Julie, qu'en approchant de la fin des siècles, partout se multiplieront les visites de Dieu et de sa sainte Mère. II y aura un grand nombre de choses extraordinaires et très rapprochées, des faits prodigieux et des faits malheureux. II y aura des prodiges de foi et aussi beaucoup de révoltes, quoique la paix règnera encore. La cause de ces révoltes viendra pour beaucoup de tous les faits que le ciel et l'enfer produiront. »

Dans l'extase du 9 juin 1881, Notre-Dame annonce son retour aux lieux où Elle a déjà mis le pied : « L'invasion étrangère viendra jusqu'aux abords de Pontmain pour fondre sur la Bretagne. Je les arrêterai par un signe qui se manifestera dans les airs. A La Salette je reviendrai pleurer au moment où un roi mauvais (famille d'Orléans) sera placé sur le trône de France. A Lourdes je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l'eau de la source que j'ai fais jaillir. Les animaux mourront et tous ceux qui seront au service des impies profanateurs. Là le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que je suis apparu dans ce lieu. »

Notre-Dame ajoute le 29 novembre 1877 : « J'ai prié, j'ai pleuré, j'ai souffert, je suis descendu sur la terre pour avertir les hommes. J'ai promis le salut si l'on faisait pénitence. J'ai annoncé au clergé de fatales prédictions. J'ai fait entendre pour lui mes menaces, s'il faillissait dans l'orage et la tempête. J'ai pleuré sur la France. J'ai tracé le chemin de la Croix. J'ai ouvert des fontaines pour les pécheurs et les malades. Et Elle ajoute le 22 mai 1896 : On a fait peu de cas de mes appels... ».

Le coeur maternel de la Vierge Marie se laisse encore émouvoir, malgré nos refus. Voici l'annonce de Kerizinen le 8 septembre 1978 qui se réalisera à la veille du départ de Marie-Julie pour le ciel : « J'ai depuis longtemps le dessein de m'adresser à une âme. Le moment approche où je serai forcée de parler à nouveau. Ce sera la dernière fois que je ferai passer mes grands avertissements. Je n'ai pas encore choisi cette âme. Cela se fera sans bruit, sans agitation, avec simplicité, comme toutes les oeuvres de mon Fils et les miennes. » Avant de conclure le chapitre, réjouissons-nous de cette confidence de Notre-Dame à Marie-Julie, concernant de multiples soutiens durant les événements à venir. C'était le 29 janvier 1878 : « Courage, victimes de la Croix. Mon amour a choisi des serviteurs zélés pour publier la gloire et les grandeurs du Seigneur adorable. »

II faut aussi tirer de l'extase du 26 août 1878 l'avertissement concernant les « Faux voyants » : « L'ennemi court partout. II parlera aux oreilles de bien des âmes, il leur fera inventer ou du moins entendre que c'est Dieu qui leur révélera des mystères nouveaux et des grâces profondes. Vous qui en serez témoins, éloignez d'eux vos oreilles. Craignez Dieu ! » Ces supports de Satan commencent à se manifester de la Suisse et de la Belgique aux Pyrénées, de Paris jusqu'aux environs même de La Fraudais. Ces faux-voyants, - prétendues âmes privilégiées -, vont pulluler comme insectes. Ils marquent les derniers assauts du règne de Satan, qui va s'écrouler. Signes particuliers orgueil, prétention, entêtement.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:56

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CHAPITRE QUATRIEME

LES PROPHETIES
DE LA FRAUDAIS

C'est l'objet d'un livre entier de l'abbé Pierre Roberdel.

Ces prophéties reçues du ciel par Marie-julie concernent deux éléments à la fois distincts et s'interférent : les châtiments, les événements miraculeux. Ils avaient fait l'objet des annonces de Notre-Dame en 1830 à la rue du Bac, en 1846 à La Salette. Ils se concrétisent et forment une synthèse à La Fraudais. Ils seront plus tard donnés plus ou moins partiellement en rappels et en relais, à Pellevoisin, à Pontmain puis à Banneux, à Beauraing, enfin à Kerizinen, à San Damiano. à Garabandal, sans oublier en 1917 à Fatima au Portugal, pour ne citer que les lieux les plus importants et les plus connus.

Parlons d'abord des châtiments.

Ne faudrait-il pas signaler avant tout, les multiples causes des châtiments ? la baisse de la foi, le rejet des commandements de Dieu et de son Eglise, le délaissement des sacrements, l'éducation laïque. Un péché national, un péché mondial : l'avortement une loi infâme ; la perversion des enfants.

Le 30 novembre 1880, la Vierge Marie, yeux fixés sur la France lui dit : « 0 France, épargne au berceau l'innocence ; laisse la vie aux anges de la terre, afin qu'ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde. » Elle ajoute le 14 décembre 1881 : « Le temps des crimes est ouvert. Beaucoup de mères seront sans coeur, pour leurs propres fruits encore innocents, fleurs dans le ciel. »

Cent années plus tard, à la date du 30 novembre 1979, la loi infâme était décrétée ! La Justice de Dieu ne peut épargner la France. La coupe a débordé.
Les hommes ont rejeté Dieu, ils ont installé Satan, qui leur présente toutes les idoles capables de les flatter et de les satisfaire.

Ils vont devenir victimes de celui qu'ils ont choisi. Tout événement malheureux, et dans tous les ordres, social, économique, politique, religieux, sera déclenché par l'égoïsme et l'intérêt mal compris. On va à la casse, les yeux fermés.

L'opposition des intérêts va engendrer la guerre civile. La guerre civile dispose toutes sortes de facteurs sur le plan des nations, au nom de l'égoïsme universel et des intérêts différenciés ; ce qui déclenchera la guerre étrangère.

Autrement dit, du côté des hommes, aucun germe d'unité et d'entente ne sera possible.

Dieu pour un temps va abandonner l'homme à ses caprices et à ses volontés, il en découlera toutes sortes de maux sur tous les plans. Des maladies inconnues, des pestes, des fléaux, des calamités, des accidents, jusqu'au tremblements de terre, des raz de marée, etc.

Ce sera un mélange inexplicable de toutes sortes de désolations. Le châtiment sera comme un événement brutal, universel pour le monde entier. C'est dire que Dieu abandonnera l'homme qui l'a rejeté, pour un temps.

C'est lorsque l'homme aura pris conscience de son impuissance, de sa totale incapacité à en sortir, que Dieu viendra à son secours.

C'est pourquoi Dieu, n'oubliant jamais sa paternité, multipliera à partir d'un moment donné ses interventions miraculeuses. II nous donnera particulièrement son avertissement.


CHAPITRE CINQUIEME

« L'AVERTISSEMENT »

Deux textes se complétant permettent de le prévoir en mars 1981 ou même en mars 1982.

Le 15 juin 1882 Jésus dit à Marie-Julie : « Il y aura un jour avec peu de soleil, peu d'étoiles et de lumière, dans les premiers mois de l'année. Le blé n'en sera pas encore à son troisième noeud. Ce jour de ténèbres et d'éclairs de midi à 4 h sera le commencement des châtiments de ma justice, ce sera l'entrée dans l'épouvantable malheur. Ce jour sera le premier que j'enverrai pour convertir les impies et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de près. Un jour entier le tonnerre ne cessera de gronder. Le feu des éclairs fera beaucoup de mal. La Bretagne en sera en partie seulement préservée. L'oeil sera voilé sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet.

L'avertissement sera comme la révélation intérieure de nos péchés. La Mère du ciel viendra avec des légions d'anges. Elle viendra ouvrir la conscience de chacun... Ce sera le confessionnal de Marie, avec son aide la contrition et le désir de la pénitence nous saisiront. C'est l'heure où Satan reculera. Le talon le pressera. Quand les méchants verront leurs enfants enlevés dans la gloire de Marie, ils remonteront à Dieu.

Jésus dit le 7 mars 1882 : « Je ferai oublier à mon peuple les terribles combats qui ne finiront que quand j'aurai envoyé un avertissement très beau. Ce dévoilement lumineux fera pressentir à mon peuple qu'il est à la porte des grands jours qui ne se fermeront que quand la terre sera restée orpheline. Ce sera le commencement du grand déluge. »

Ces deux textes se complètent, le premier marque l'événement lui-même et ses effets. L'avertissement sera comme une remise « en état de grâce » de ceux qui se convertiront. Le second le situe, lorsqu'on aura déjà beaucoup souffert de toutes manières. On s'explique bien qu'il faille d'abord souffrir pour être rendus capables de nous convertir et de nous mettre à genoux devant Dieu.

De cette sorte l'avertissement se présente comme l'entrée et le commencement non pas des événements, mais le début de l'action directe de Dieu. Ce qui expliquerait l'heure retardée de Dieu jusqu'en mars 1882, tout au moins mars 1881.

Pourquoi mars ? ceci fait partie des délicatesses de la Sainte Vierge en reconnaissance pour toute la générosité spirituelle de Marie-Julie : « ma Fille, l'avertissement aura lieu dans un mois qui m'est très cher. » Pour Elle et pour nous c'est le mois de l’Annonciation, c'est le mois de saint Joseph.

II vaut la peine de situer l'importance de cette action directe de Dieu, de son entrée et de son intervention dans les événements dus aux hommes et déclenchés par eux. II s'agit de la portée de cet avertissement de Dieu. Notre-Dame dit « Ayez à coeur de me croire et de ne pas avoir peur. Ayez à coeur de prier pour les retardataires, car après cela, mon manteau sera définitivement fermé pour la durée des épreuves. » Notre-Seigneur ajoute encore à ce sujet : « Un grand spectacle se déroulera ensuite dans le ciel pour que tous le voient. Après il sera trop tard pour me demander mon aide car je suis retiré dans le sein de la Divinité. Je serai alors dans ma justice. Je ne peux que vous juger. »

Entamons un chapitre spécial pour la mise au point des chemins de la conversion en réponse aux appels de Jésus et de Marie et à leur avertissement.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:58

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CHAPITRE SIXIEME

« LES CHEMINS DE LA CONVERSION »

Déclarons tout de go que par nous-mêmes nous ne pouvons pas nous convertir ni convertir les autres. Nous pouvons pourtant préparer et essayer de mériter et notre conversion et celles des autres.

II nous suffit pour cela de supplier Jésus et Marie et saint Joseph. II faut faire appel à leurs saints Coeurs.

Il faut d'une part faire appel à leur Amour et nous réclamer du prix de nos âmes : la vertu du Sang du Christ en nous réfugiant dans les Saintes Plaies. Le refuge du coeur transpercé de Marie est aussi un asile assuré.

La méthode la plus efficace, la réponse la plus sûre à l'appel de l'Amour, c'est celle de la vie du Christ lui-même et de sa Sainte Mère.

Allons au Calvaire, à l'école de saint Louis Marie de Grignon de Montfort. Que se passe-t'il au Calvaire ? Quelle est l'attitude de Jésus et de Marie ?

D'abord l'acceptation de la volonté du Père, puis la prière, enfin le silence.

L'acceptation de la volonté du Père c'est la souffrance, elle nous est inévitable, sur tous les plans physique, moral et spirituel.

La Prière en deux temps principaux : l'offrande de la miséricorde, disons mieux, l'offrande de l'amour miséricordieux des Coeurs de Jésus et de Marie et la Sainte Trinité, et la méditation du Rosaire, ce qui s'exprime par l'offrande du sacrifice de la Messe et se prolonge par la prière perpétuelle de l'offrande quotidienne. Toutefois l'acceptation de la volonté de Dieu, l'offrande de l'Amour miséricordieux, la méditation du Rosaire ne se réalisent que dans le silence, par le silence.

Est-il possible de réaliser l'ambiance du Calvaire autrement. Est-il possible de vivre cela dans la recherche du merveilleux, donc, sans l'humilité nécessaire à la vie de la foi ?

Pourtant jamais les chrétiens et les chrétiennes ne se sont fait plus d'illusions. La recherche des signes à travers un appareil photographique, l'illuminisme qu'engendré la curiosité et le désir du merveilleux doivent singulièrement faire le jeu satanique, comme on en découvre tant d'exemples. II faut vivre en lieu de pèlerinage pour constater les méfaits de Satan dans des âmes qui ne se peuvent imaginer sans privilèges.

J'ai terminé le chapitre troisième en citant les graves avertissements de Jésus et de Marie au sujet de ces victimes qui jouent à l'illuminisme.

Comment en arrive-t'on là ? On y arrive en rompant le silence. On a besoin de se soulager, de se déverser, de se défouler. On ne peut garder pour soi et garder sur soi les souffrances de tous genres. C'est une pleurnicherie, une jérémiade continue, sur tout ce qui ne va plus, concernant les prêtres, les grands et les petits enfants qui ne pratiquent plus, l'entourage qui se désacralise, voire même se paganise sous l'action en particulier de la Presse, de la Radio-Télévision.

Tout cela est vrai, mais pour autant, gémir n'aboutit à rien.

S'attaquer aux agents de tout ce laisser-aller n'aboutit qu'à de piètres résultats. Vivre dans une critique perpétuelle, rien de plus desséchant et démoralisant.

Alors que faire ? D'abord se taire, ainsi vous éviterez de vous démoraliser vous-même un peu plus et vous éviterez du même coup de cabrer ceux à qui vous voulez du bien, prêtres, parents et amis.

En retour, il faut être persuadés, il faut être certains de l'efficacité de la foi devenue confiance totale et absolue dans le pouvoir et le vouloir des Coeurs de Jésus et de Marie.

Chaque fois que vous serez tentés de gémir et de vous plaindre, serrez les lèvres, taisez-vous et obligez-vous à penser et dire intérieurement : « Mon Jésus, ma bonne Mère, saint Joseph, je mets les prêtres, mes enfants et petits enfants, mon entourage dans votre coeur, j'ai confiance en vous ».

Si vous vous habituez à faire cela, 20, 30, 40, 100 fois par jour, vous aurez fait l'honneur à Jésus, à Marie, à son saint Epoux de compter sur eux.

Vous aurez alors servi de « creuset ». Votre intercession continue et permanente deviendra la mise en œuvre de la grâce du sacrement de mariage que vous avez reçu. Ce sacrement, par lequel Dieu vous fait participer à sa Paternité, vous donne droit sur le coeur de Dieu lui-même. II se fait Père, vous rétablissez ses droits d'amour, ses droits de Père. II se laisse prendre par les caresses.

La réponse de Dieu vous sera donnée le jour de l'avertissement. Vos prêtres, vos enfants, vos amis se retourneront comme une galette. C'est Dieu qui aura guéri, c'est Dieu qui aura converti, c'est notre Dame, la Maman unique au Cœur innombrable, qui se multipliera près des quatre milliards d'hommes et les transformera. Ce sera le confessionnal de Marie.

Mais Dieu ne pourra rétablir sa paternité sur tous les hommes, Jésus ne pourra appliquer la vertu Rédemptrice du sang de ses plaies, Marie et Saint Joseph ne pourront guérir les coeurs, que dans la mesure où sortira de nos coeurs à tous un appel d'Amour, un appel suppliant de père, de mère, d'époux, d'épouse, d'enfants, de frères, de soeurs, de parents, d'âme de chrétiens qui s'ouvrent à la détresse spirituelle de leurs frères humains dans le monde entier.

Allez-vous maintenant douter du pouvoir de votre foi et de votre confiance et de votre amour sur le Coeur de Dieu et de Marie.

Le temps presse d'autant plus que maintenant nous sommes encore, nous sommes dans la paix, nous vivons libres de prier ou non, libres d'offrir une pauvreté choisie, bientôt nous ne mériterons plus, nous subirons de force, nous ne choisirons plus. Le temps du mérite pour nous et pour les autres ne sera plus le même. C'est encore le temps du choix, le temps de l'Amour.

Après le grand miracle de clarté qui suivra d'assez près l'Avertissement, Jésus et Marie nous ont dit qu'ils ne seraient plus dans la Miséricorde. La justice de Dieu s'imposera.

Traduisez ceci : après l'avertissement suivi du miracle, Jésus et Marie sauveront le plus grand nombre d'âmes, mais les corps n'échapperont pas aux châtiments.

La mort du corps s'ensuivra pour tous ceux qui ne se seront pas convertis dans l'avertissement et dans le miracle. Par contre Jésus et Marie auront obtenu la survivance du corps et de l'âme pour les convertis de l'avertissement et du miracle. Ils les réserveront pour refaire cette Eglise catholique universelle dans laquelle seront régénérés les hommes d'un type nouveau. On assistera à une émulation qui entraînera les hommes au service et à l'Amour de Dieu.

Cela vaut la peine de vivre une Foi neuve, une Foi confiante et pleine d'amour qui préservera de la peur et gardera les chrétiens forts dans la tourmente. C'est la promesse de Dieu.


CHAPITRE SEPTIEME

« LES TROIS CRISES »

II est difficile d'interpréter les prophéties de La Fraudais. Nous savons que depuis toujours les prophéties sont faites pour nous amener à la conversion. Elles n'existent en aucun cas pour satisfaire la curiosité ! Ce qui est dire qu'elles ne sont pas rationnelles et donc rarement très claires. Les annonces de Jésus à Marie-Julie ne portent aucune date. Elles sont accompagnées de chiffres, comme autant de signes pour nous aider.

Au reste Jésus répète à Marie-Julie plus de vingt fois : « Je ferai en sorte que mes secrets soient publiés et connus à l'entrée des événements ».

L'avertissement est donné concernant la première crise au sujet des calamités qui vont fondre sur la France, avec une période de guerre civile et de fausse liberté. Un nombre inconcevable de meurtriers du peuple, composé d'étrangers, sera maître de la France.

La deuxième crise suivrait en 1981, marquée par la période de l'envahissement de la France par les brigades internationales. C'est la période où l'Europe entière tombera aux mains des communistes. Dans la même période l'Orient sera touché par la guerre.

La troisième crise 1982-1984 verra après les maux de la France le commencement de la lutte terrible dans Rome, la ville Eternelle.

C'est dans cette troisième crise que paraîtra Henri de la Croix, le sauveur de la France. (cf. brochure spéciale sur Henri de la Croix. )

Ce sauveur de la France, descendant de Louis XVII, sauvé de la prison du temple, viendra de la terre catholique d'Irlande où il vit actuellement.

Saint Michel le conduira vers l'est de la France pour y être rejoint par l'armée des Bretons, qui formera son escorte. Après avoir reçu la soumission des armées qui auront envahi la France, il sera sacré à Reims, intronisé à Aix-la-Chapelle. II ira délivrer le Pape à Rome des mains des communistes et se consacrera à la pacification de l'Europe. C'est lui qui rétablira la paix non seulement en Europe, il placera un chef catholique à la tête de la Russie. II s'en ira porter la lumière et la conversion aux peuples mahométans de l'Orient.

II est important de dire que, si l'origine et l'introduction du Roi sera accompagnée de multiples miracles, dus à l'intervention visible du ciel, son arrivée sera elle-même précédée de signes multipliés dans le ciel par Dieu pour nous aider à nous convertir et à maintenir notre espérance et notre Foi au milieu des châtiments.

C'est ainsi que l'année 1981 ou 1982 ne laissera aboutir, aucune récolte. La nourriture des hommes et des animaux ne poussera qu'à la hauteur du poignet, sans aboutir. Les pluies incessantes détruiront les récoltes et provoqueront la famine. Pourtant Jésus dira : « Ma justice frappera vos terres et vos récoltes... Soyez sans inquiétudes, je saurai subvenir à tout, même à vos subsistances. Je calmerai la faim et la frayeur de vos animaux. Je laisserai à la Bretagne vingt-cinq pour cent des récoltes ».

Faut-il répéter ici que la Bretagne ne verra pas l'envahissement des Russes pas plus que l'Alsace-Lorraine. La Bretagne souffrira de la guerre civile comme la France entière. II reste vrai que tous les châtiments seront moindres que dans l'ensemble de la France.


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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Sam 15 Jan - 18:08

Père Henri Bourcier
Marie-Julie Jahenny - 12-2-1850 - 4-3-1941
"Le Message de la Fraudais"
44130 BLAIN (Bretagne) FRANCE
Marquain-Ronchin - Editions Hovine 1984


CHAPITRE HUITIEME

« LES DERNIERS EVENEMENTS »

Après plusieurs tremblements de terre, concernant la France, sans que soit indiquées l'étendue du lieu et son intensité, après plusieurs séries de ténèbres réduites, il semble qu'il faille situer les deux jours et trois nuits du plus terrible tremblement de terre, accompagné de ténèbres, vers la fin des châtiments sur la France, la première châtiée.

Ces jours de ténèbres physiques et tremblements de terre seront accompagnés d'apparition de démons sous formes hideuses qui essaieront d'entraîner les hommes au blasphème.

Les éclairs pénétreront jusque dans les maisons. Seuls les cierges bénits de la Chandeleur éclaireront sans d'ailleurs se consumer durant ces jours. II est à remarquer que ces cierges bénits ne donneront aucune clarté chez les impies. Le ciel se remplira de nuages rougis de sang, accompagnés de tonnerres. Les vagues mugissantes de la mer provoqueront un raz de marée qui ne laissera rien debout. Ceci se passera dans la saison d'hiver qui est d'ordinaire sans tonnerre.

Une pluie rouge se coagulera sur la terre, accompagné de souffle empoisonné. Il sera difficile de sortir pendant sept semaines, tant la terre fera peur. Une brûlaison horrible sortira de la terre. N'ouvrez ni portes, ni fenêtres à cause des signes de terreur. Seul le meuble qui portera le cierge bénit restera stable au moment du tremblement de terre.

Une Croix se formera dans cette pluie, une croix portant l'empreinte du Christ : une croix qui provoquera la mort des derniers impies qui auront refusé la grâce de la conversion.

Pendant les ténèbres il y aura beaucoup de conversions. Beaucoup d'égarés reviendront à moi dans le repentir.



LE MESSAGE DE LA FRAUDAIS

Ainsi préparés, les Français vivront la grande espérance dans l'attente de leur sauveur, Henri de la Croix.

C'est saint Michel qui sera chargé de nous le présenter, protégé contre ses ennemis par une nuée opaque et sombres de leur côté. Du côté du Roi et de son escorte la nuée ferme est lumineuse. La terre reste ferme sous les pieds du Roi et de son escorte.

Alors se réalisera l'annonce de la vision du ciel faite à Marie-Julie et rappela le 13 octobre 1917 par - la Sainte Vierge à Fatima : (Vous venez de voir la danse du soleil. Je suis Notre-Dame du Rosaire, je reviendrai une septième fois, j'y ferai un miracle plus grand que verra le monde entier ». Alors le ciel s'ouvrira, le Christ aux plaies sanglantes et glorieuses, apparaîtra, accompagné de la Reine du ciel, de saint Joseph, des anges et des saints et saintes de France. La grande espérance sera réalisée. L'action de grâces éclatera universelle, la France réalisera le bienfait de la paix et la fin du cauchemard.

Pour autant les événements terminés pour la France ne le seront pas encore pour l'Europe et pour le monde.

Au reste, l'incident historique de la « Fuite en Egypte de la Sainte Famille », sera vécu par une foule de gens. Que de familles seront prévenues i miraculeusement en quelque point de la France de partir pour éviter un danger mortel.

II y a là une exigence de la Justice Divine pour faire expier, par le détachement des biens terrestres, les abus de toutes sortes. La grâce de se décider à tout quitter pour avoir la vie sauve viendra des mérites acquis par la Sainte Famille fuyant en Egypte. Les anges gardiens seront les meilleurs intermédiaires et les meilleurs protecteurs.

CHAPITRE NEUVIEME

« SA SAINTETE LE PAPE
JEAN-PAUL II »

Notre Saint-Père le Pape Jean-Paul II vit présentement encore son Dimanche des Rameaux. Son calvaire est proche, chaque homme gardera en son esprit et en son coeur, l'image de sa grande âme, de sa foi, de sa parole ferme. « La vérité est la force de la paix, a-t'il déclaré le 1er, janvier 1980.

Le 9 mars 1878, Jésus fait le portrait de ce Pape à Marie-Julie : « sa charge sera bien lourde. II faudra un homme fort comme une montagne, et un esprit point ordinaire pour soutenir cette révolution et ce carnage ».

Le 27 novembre 1911 le Saint Pape Pie X avait prophétisé ainsi : « sera-ce moi, sera-ce mon successeur ? Ce qui est sûr, c'est que le Pape quittera Rome, et pour sortir du Vatican, il lui faudra passer sur le cadavre de ses Prêtres ».

Le 7 juillet 1880 Jésus dit à Marie-Julie : « L'Eglise sera privée de son chef suprême qui maintenant la gouverne. Les vestiges du Saint Pontife présent doivent disparaître. L'empreinte de ses pieds au saint autel sera réduite en cendres par les flammes de l'enfer. Le chef de l'Eglise sera outrageusement outragé ».

Dans l'extase du 4 Novembre 1880, Marie-Julie nous décrit le martyre de Jean-Paul II : « la voix de l'Eglise, sous un soupir voilé, vient faire retentir aux portes brisées de mon âme l'écho de sa voix mourante. Le Pontife suprême lance une parole agonisante vers son peuple, vers les enfants dont il est le Père. C'est un glaive pour mon âme... Je vois de blancs oiseaux emporter dans leur bec son sang et des lambeaux de sa chair. Je vois la main de Pierre percée par le clou comme celle de Dieu. Je vois ses vêtements de cérémonie arrachés en lambeaux,



les vêtements dont il revêt sa dignité pour faire descendre Dieu sur l'autel. Je vois tout cela dans mon soleil. Oh ! que je souffre ! »

De son côté, saint Michel dit à Marie-Julie le 29 septembre 1878 : « Jamais, jamais tempête n'aura été aussi si forte contre un autre Pontife. II est déjà martyr avant de subir le martyre ; il souffre avant que l'heure n'ait paru. Mais il offre sa Personne et le sang de ses veines pour tous ses bourreaux, et pour ceux qui attentent terriblement à sa vie. Que d'exils à souffrir ! ».

Deux choses sont annoncées dans ces textes. Le Pape sera traîné de prison en prison. Précaution que prendront ses ennemis, pour faire perdre sa trace aux fidèles. A la fin de la vie du Pape, Jésus exaucera le désir du Pape en lui donnant ses stigmates pour souffrir avec Lui pour son Eglise, et pour le rendre en tout semblable à Lui. II lui accordera le martyre.

Revenons au complément du portrait que fait Jésus de son vicaire, le 9 Mars 1878 : « Ce cher et digne représentant sera entré dans une nouvelle alliance pour soutenir ma sainte Eglise au fort de l'orage. Les peines, les tortures, le mépris. II recevra tout... jusqu'aux crachats. On ira jusqu'à le conduire à la pierre du Premier Pontife. On lui dira : renie ta foi, laisse-nous la liberté. Mais sa foi sera ferme et constante. C'est moi qui vous aurai donné ce Pontife. Priez pour Lui qui doit voir, sous ses yeux, une révolution acharnée. Sa main, jusqu'à la mort tiendra la Croix et ne la lâchera pas ! ».

Pour bien situer les événements, il faut dire tout de suite qu'il ne semble pas que le Pape meurt en prison. Avant son martyre, il faut situer sa délivrance miraculeuse. c'est ce que nous annonce saint Michel le 29 septembre 1878 : « En marchant sur la France, dit saint Michel, nous accomplirons notre devoir. Quand la paix y sera rétablie (en France par l'arrivée du Roi) et le règne de Dieu commencé, nous marcherons sur Rome, puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège ». Et du 29 septembre 1879 : « Celui que l'exil réserve

(Henri de la Croix) c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'Auguste victime (le Pape, le lien de la foi) serait encore en prison avant que l'année « 83 » ne soit à la moitié ». Nous lisons dans l'extase du 11 Janvier 1881 : « Bientôt il n'y aura plus d'étables, plus de berceaux, plus d'églises vivantes : l'Eglise n'aura plus sa voix, qui, aujourd'hui encore, parle bien haut. Le lien de la Foi (le Pape) boira bientôt dans l'exil l'amertume d'un long et douloureux martyre. Son coeur saisi d'angoisse ne vivra, pour ainsi dire, plus dans sa personne ; il offrira tout pour ses enfants, pour son troupeau et pour son Eglise infaillible ».

On lit dans l'extase du 29 Septembre 1882 : « Dès que la France sera délivrée, l'épreuve de Rome commencera 5 mois après la paix rétablie en France par le Roi Henri de la Croix, une révolution sans précédent éclatera à Rome... L'affreuse guerre d'Italie sera longue, elle durera plus de deux ans... à partir de la fin de 82, tout ceci laisse prévoir une captivité de plusieurs années. L'Eglise sera vacante de longs mois ».

Pourtant la délivrance du Saint-Père sera moins terrible que celle du Roi de France. Alors se réalisera la prophétie de Pie IX, ainsi que celle de saint Pie X. Le 13 mai 1878 Pie IX dit à Marie-Julie : « réparez vos armes, les meilleures sont la prière et la confiance. Les ennemis de mon successeur pousseront la haine jusqu'à le forcer d'apostasier, mais sa foi sera inébranlable. Il verra couler le sang des défenseurs de l'Eglise comme des ruisseaux »

Une source différente de celle de Marie-Julie laisse entendre qu'après le martyre du Pape sur la terre de France, les membres de la curie romaine, s'étant réfugiés en France, éliront le nouveau Pape « le Gloria Olivae » sur la terre de Lyon. On lit dans la vie de sainte Marie Taïgi (romaine) qu'après les trois jours de ténèbres, S. S. Pierre et Paul descendront des cieux et désigneront le Pape de la part de Dieu. Une grande lumière, jaillissant de leur personne ira se poser sur le futur Pape : « De la gloire de l'Olivier ».



On comprend mieux à la lecture de tous ces textes, l'appel de Marie à ses fils de prédilection, les prêtres, qui, par l'intermédiaire de Don Gobbi, sont invités à soutenir le Pape et à s'offrir pour Lui.

Que nos prières, nos croix et nos souffrances lui soient acquises !

La Fraudais,
44130 BLAIN France - en Bretagne.

En la fête de Sainte Marguerite-Marie,

En le second anniversaire de l'élection
au Pontificat de Jean-Paul Il

Henri Bourcier,
Prêtre M.S.M. oblat de Saint-Benoît.

« Mon Dieu, par vos plaies sanglantes et glorieuses, auxquelles nous unissons nos vies, ouvrez à tous votre royaume ».

« Père éternel, je vous offre les plaies de votre Divin Fils pour guérir celles de nos âmes ».
« Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos saintes plaies ».
« Seigneur Jésus, nous vous offrons les mérites de Marie votre Mère et notre Mère au pied de la Croix ».

Marie-Julie Jahenny à la Croix - « Je te salue, je t'adore, je t'embrasse, ô Croix adorable de mon sauveur. Protège-nous, sauve-nous. Jésus t'a tant aimée, à son exemple, je t'aime. Par ta sainte image, calme nos frayeurs. Que je ne ressente que paix et confiance ».

Extase du 27 Janvier 1922.
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