Marie Julie Jahenny (1850-1941)
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: LES ÂMES STIGMATISEES, DES PARATONNERRES POUR LE MONDE
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Marie Julie Jahenny (1850-1941)
Marie Julie Jahenny
(1941-03-04)
Marie Julie Jahenny naquit le 12 février 1850 à Coyault, lieu-dit de Blain (Loire-Atlantique, France) à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes. Sa mère la consacra de suite à la Sainte Vierge, elle fut baptisée le lendemain de sa naissance, un mercredi des Cendres. Marie-Julie avait trois ou quatre ans lorsque la famille Jahenny vint se fixer à La Fraudais, petit hameau proche de Blain, où elle vécut toute sa vie. L'enfant n'eut que 6 mois d'école. À 16 ans, elle fut placée au service d'une famille, mais sa faible constitution ne lui permit d'y rester que 6 mois, ce fut suffisant pour édifier ses maîtres. Dès son plus jeune âge, elle eut un grand amour de la prière et de la Croix, elle s'imposait de redoutables mortifications à l'insu de ses parents. Paysanne bretonne illettrée, elle n’est jamais entrée en religion, mais elle s’engagea dans le tiers-ordre franciscain. Sur les pas de St François d’Assise, Marie-Julie semble être par ses charismes, ses prophéties et sa longévité, une âme parmi les plus extraordinaires extatiques qui ont marqué l’histoire de l’Eglise contemporaine, tant sa vie fut un miracle permanent.
Le Seigneur n'a pas sauvé le monde par ses miracles mais par ses souffrances. C'est le rôle qu'assumera toute sa vie la stigmatisée de Blain pour la conversion des pécheurs et le salut de la France. De la mission de Marie-Julie, le Sacré-Cœur dévoilait :
« La bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire de Mon Sacré-Cœur et toi, tu es choisie pour publier la gloire de Ma Croix ».
Et encore :
« Marguerite-Marie a eu pour mission de révéler au monde les tendresses ineffables de Mon Cœur, tu as celle de les donner ».
Dans la chambre de sa petite chaumière de La Fraudais, de 1873 à 1941, Marie-Julie fut favorisée de plus de 3000 extases, connue de tous les papes, et de nombreuses visites du Christ et de la Sainte Vierge. Marie-Julie eut des dialogues avec plus de deux cents saints. Marie-Julie reçut de très nombreuses visions et prophéties lors de ses extases. Durant des heures, elle était en colloque avec le Ciel et ses proches se firent écrivains bénévoles pour rédiger en double exemplaire des milliers de pages. Dans la cellule de la stigmatisée, d’innombrables visiteurs reçurent aussi grâce et réconfort : guérisons des corps et des âmes, vocations religieuses et sacerdotales annoncées ou confirmées, immolations acceptées. Marie-Julie prodiguait de sages conseils pour les temps très durs que nous allons vivre.
Elle reçut les stigmates du Christ à 23 ans en 1873, et les porta visibles pendant 62 ans. Dès juin 1880, et pendant 4 longues années, elle fut privée de l’ouie, de la parole, de la vue et de l’usage de ses membres. Cependant, devenue sourde, elle entendait et comprenait la parole du prêtre lorsqu’il lui parlait en latin, elle qui n’avait aucune instruction ; privée de l’usage de la parole, dans ses extases, sa langue se déliait. Aveugle, elle voyait les apparitions du Ciel. Frappée de paralysie durant une longue période, elle retrouvait sa mobilité chaque vendredi pendant une heure, le temps de pouvoir faire son Chemin de Croix. Marie-Julie fut gratifiée de nombreuses communions surnaturelles qui se produiront régulièrement et publiquement : l’hostie était toujours visible sur la langue de la stigmatisée. Marie-Julie dont la mission était d’arracher les âmes à l’empire du Démon, ne pouvait pas manquer d’attirer sur elle la rage de l’enfer. Comme le Saint Curé d’Ars, elle eut à subir de nombreux assauts du démon en embuscade au pied de son lit de souffrance.
Marie-Julie s’est éteinte paisiblement le mardi 4 mars 1941, elle avait alors quatre-vingt-onze ans.
Voici quelques prédictions données par Marie-Julie dont de nombreuses se sont déjà réalisées ou sont d'actualité :
« La Sainte Vierge dit : Mes chers enfants, mon coeur maternel est brisé de plus en plus ; mon royaume de France devient le centre de tous les abîmes du mal et, pour le sauver, que de victimes, que de sang répandu !...
Mon royaume, sous peu, sera divisé. Les enfants de la France vont devenir les enfants d’un autre royaume, malgré leur prétention de rester français. (25 mars 1895)
Saint Michel dit : Mes bien-aimés fidèles, courage ! Encore un peu de temps, et vous verrez tout l’enfer se déchaîner pour tout renverser. Vous verrez des choses abominables, des violations épouvantables. La malice des hommes va encore grandir en fureur et en méchanceté. La fille aînée de l’Église sera divisée, partagée, déshonorée, souillée de crimes... C’est mon dernier mot… »
Et la voix vibrante de l’extatique saisit les assistants :
« Mes bien-aimés enfants, consolez-vous à l’heure du désespoir terrible, sous le coup de la Justice, la fille aînée de l’Église verra se lever pour elle ceux qui ont été ses sincères amis. Elle sera sauvée et chantera le Te Deum d’actions de grâce ». (2 juillet 1895)
Le grand Coup de la main de Dieu ne sera pas de longue durée, mais il sera si terrible que beaucoup en mourront de peur. C’est après ce grand Coup qu’arrivera le triomphe de l’Église et de la France.
D’abord paraîtra celui que la France prendra pour son sauveur : mais ce ne sera pas le vrai Sauveur : celui qui est choisi et envoyé par Dieu et qui sera des lys ». (19 mai 1898)
« Quant je verrai en souffrance la vie des victimes, ma main qui bénit et qui frappe, fendra le firmament et apparaîtra aux regards de mes justes pour les diriger, comme une étoile mystérieuse, vers la terre du repos. Ensuite cette main armée de traits de vengeance, après tant de patience et de bonté, touchera la terre ; et le coup sera le grand coup de ma justice.
Un peu plus tard, sous une belle aurore d'un matin plein d'espérance, sortira un Sauveur qui sera choisi par moi pour rendre la paix à mes enfants exilés. Il bénira mes œuvres ; il favorisera mes desseins ; il sera l'ami de Dieu. Si les hommes ne font pas ce qu'ils doivent, je prendrai leur place et je ferai mon oeuvre sans les hommes et malgré les hommes ». (1er décembre 1896)
« Ne vous découragez pas, dit Jésus, je laisse faire l'ennemi de vos âmes, car il est à la dernière limite de son effort. Il sent qu'approche l'heure de la grande Justice. Je suis las de tant de péchés, de tant d'offenses... Je n'ai plus qu'à laisser sortir de ma bouche un souffle pour que la terre entière soit remuée jusque dans ses fondements.
Je m'effraie cependant de ce grand Coup annoncé depuis tant et tant d'années et qui n'est plus éloigné... J’aime tant la France. Je me la suis choisie pour l'accomplissement de mes grands desseins ». (1er mars 1923)
Le docteur Imbert-Gourbeyre a rassemblé divers textes tirés des extases de Marie-Julie, qui confirment expressément les révélations de La Salette. Les voici :
« J’ai prié, dit la Sainte Vierge ; j’ai pleuré ; j’ai souffert... Je suis descendue sur la terre pour les avertir. J’ai promis le salut si l’on faisait pénitence... J’ai annoncé au clergé de fatales perditions ; j’ai fait entendre pour lui mes menaces, s’il faiblissait dans l’orage et la tempête. J’ai pleuré sur la France. J’y ai tracé le chemin de la Croix. J’ai ouvert des fontaines pour laver les malades. J’ai consolé mon peuple, lui promettant de le sauvegarder. Tout cela n’a pas touché le coupable. Il est resté dans le crime ; son châtiment est proche... » (29 novembre 1877)
« J’ai renouvelé bien des fois, dit le Seigneur, le secret de l’humble fille de la montagne. Ma sainte Mère portait l’instrument de ma Passion... Elle répétait : Les plantes chrétiennes seront si clairsemées que la terre ressemblera plutôt à un désert qu’à une terre habitée par des Chrétiens, qui sont si nombreux pourtant... »
« Il y aura si peu de monde resté dans ces contrées qu’un grand nombre d’églises ne seront plus occupées, même par une seule âme. Ce sera selon les contrées et selon les progrès de l’iniquité ». (29 mars 1882)
« Rappelez-vous mes graves paroles sur la montagne de la Salette. Le prêtre n’est plus humble et n’est plus respectueux... » (19 septembre 1896)
« J’ai encore à mes yeux, dit la Sainte Vierge, la trace des larmes que j’ai répandues à pareil jour, en voulant apporter à mes enfants la bonne nouvelle, s’ils se convertissaient, mais la triste nouvelle s’ils persistaient dans leur iniquité. On a fait peu de cas de ce que j’ai révélé...
Mes enfants, quand je me rappelle, depuis le jour où, sur la sainte montagne, j’ai apporté mes avertissements à la terre menacée... quand je me rappelle la dureté avec laquelle on a reçu mes paroles... pas tous, mais beaucoup Et ceux qui auraient dû les faire passer dans le coeur de mes enfants, avec une confiance immense et une pénétration profonde, ils n’en ont pas fait cas. Ils les ont méprisées et, pour la plus grande part, ont refusé leur confiance.
Eh bien ! je vous assure que toutes ces promesses, mes secrets intimes, vont se réaliser. Il faut qu’ils passent visiblement... Quand je vois ce qui attend la terre, mes larmes coulent encore...
Quand la terre aura été purifiée, par les châtiments, de ses crimes et de tous les vices dont elle est revêtue, de beaux jours reviendront avec le Sauveur choisi par nous, inconnu de nos enfants jusqu’ici ». (29 septembre 1901)
« Dernièrement j’ai bien souffert. Quand de saints Pasteurs prêtres ont voulu que les dernières lignes de mes secrets, sur la montagne des douleurs, soient connues de tout mon peuple, d’autres pasteurs se sont révoltés. J’ai eu la douleur de voir remisées, sous scellés, ces dernières pages qui auraient dû être livrées au monde... C’est parce qu’il y est grandement question des pasteurs et du sacerdoce qu’on s’est révolté, et qu’on a replié les dernières pages de ce secret divin. Comment voulez-vous que les châtiments ne tombent pas sur la terre ? On va jusqu’à envelopper mes dernières paroles sur la sainte montagne, et à les faire disparaître... jusqu’à faire souffrir ceux qui se sont dévoués pour cette sainte cause, avec la joie de me glorifier dans cette solennelle prédiction. C’est parce que ces dernières lignes sont toutes au sujet du sacerdoce - et c’est moi-même qui les ai prononcées et révélées - et que je montre comment on sert mon Fils dans les saints ordres et comment on vit son sacerdoce... » (4 août 1904)
Le texte qui suit est formellement attribué à Marie-Julie ; mais la copie d’origine ne porte ni date, ni signature. Nous ne pouvons donc en garantir la parfaite authenticité.
« Les hommes n’ont pas écouté les paroles prononcées par ma très Sainte Mère à Fatima. Malheur à ceux qui n’écoutent pas maintenant mes paroles. Les hommes n’ont pas compris le langage de la guerre. Beaucoup d’hommes vivent dans le péché, le plus souvent dans le péché d’impureté. Malheur à ceux qui séduisent les innocents. Vous ne devez pas en vouloir à ceux qui ne veulent pas croire, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais malheur à ceux qui se permettent de juger avant de s’être informés.
Les apparitions fréquentes de ma bonne Mère sont l’oeuvre de ma miséricorde. Je l’envoie, par la force du Saint-Esprit, pour prévenir les hommes, et pour sauver ce qui est à sauver... Je dois laisser arriver cela, sur le monde entier, afin que soient sauvées beaucoup d’âmes qui, sans les cela, seraient perdues. Pour toutes les croix, pour toutes les souffrances et pour tout ce qui surviendra encore de plus terrible, vous ne devez pas maudire, mais remercier mon Père du ciel.
C’est l’oeuvre de mon amour. Vous ne le connaîtrez que plus tard... Je dois venir dans ma Justice, parce que les hommes n’ont pas reconnu le temps de ma grâce. La mesure du péché est comble, mais à mes fidèles, il n’arrivera aucun mal. Je viendrai sur le monde pécheur, dans un terrible roulement de tonnerre, par une froide nuit d’hiver. Un vent du sud très chaud précédera cette tempête, et de lourds grêlons fouilleront la terre. D’une masse de nuages rouge-feu des éclairs dévastateurs zigzagueront, enflammant et réduisant tout en cendre. L’air se remplira de gaz toxiques et de vapeurs mortelles qui, en cyclones, arracheront les oeuvres de l’audace, de la folie et de la volonté de puissance de la " Cité de la Nuit. " Le genre humain devra reconnaître qu’au-dessus de lui se trouve une volonté qui fera tomber, comme une maison de cartes, les plans audacieux de son ambition. L’Ange destructeur anéantira pour toujours la vie de ceux qui auront dévasté mon royaume. Vous, âmes qui profanez le nom du Seigneur, gardez-vous de vous moquer de moi ; gardez-vous du péché contre l’Esprit. Lorsque l’Ange de la mort fauchera la mauvaise herbe, avec le glaive tranchant de ma Justice, alors l’enfer se jettera avec colère et tumulte sur les justes et, avant tout, sur les âmes consacrées, pour essayer de les anéantir par une terreur effroyable. Je veux vous protéger, mes fidèles, et vous donner les signes qui vous indiqueront le commencement du Jugement ; Quand, par une froide nuit d’hiver, le tonnerre grondera à faire trembler les montagnes, alors fermez très vite portes et fenêtres... Vos yeux ne doivent pas profaner le terrible événement par des regards curieux... Réunissez-vous en prières devant le Crucifix. Placez-vous sous la protection de ma très Sainte Mère... Ne laissez aucun doute s’installer en vous, au sujet de votre salut : plus vous serez confiants, plus sera inviolable le rempart dont je veux vous entourer. Brûlez des cierges bénits, récitez le chapelet. Persévérez trois jours et deux nuits. La nuit suivante, la terreur se calmera. Après l’horreur de cette longue obscurité, avec le jour naissant, le soleil paraîtra dans toute sa lumière et sa chaleur. Ce sera une grande dévastation. Moi, votre Dieu, j’aurai Fout purifié. Les survivants devront remercier la Sainte Trinité de leur protection. Magnifique sera mon royaume de paix et mon nom sera invoqué et loué, du lever au coucher du soleil. Priez, priez, priez, convertissez-vous et faites pénitence. Ne dormez pas comme mes disciples au Jardin des Oliviers, car je suis très proche. La colère du Père envers le genre humain est très grande. Si la prière du Rosaire et l’offrande du Précieux Sang n’étaient si agréables au Père, il y aurait déjà sur terre, une misère sans nom. Mais ma Mère intercède auprès du Père, de Moi-même et du Saint-Esprit. C’est pour cela que Dieu se laisse attendrir. Remerciez donc ma Mère de ce que le genre humain vive encore. Honorez-la avec un respect d’enfant - je vous en ai donné l’exemple - car elle est Mère de Miséricorde.
N’oubliez jamais de renouveler continuellement l’offrande du Précieux Sang. Ma Mère me supplie inlassablement et, avec elle, beaucoup d’âmes pénitentes et expiatrices. Je ne peux rien lui refuser. C’est donc grâce à ma Mère, et à cause de mes élus, que ces jours seront raccourcis. Soyez consolés, vous tous qui honorez mon Précieux Sang, il ne vous arrivera rien. J’inspirerai à mon Représentant de mettre continuellement en honneur le sacrifice de mon Précieux Sang et la vénération de ma Mère... Quelques-uns de mes prêtres voudraient-ils être plus pape que le Pape ? Ils me crucifieront, car ils retarderont l’oeuvre de ma Mère. Priez beaucoup pour les préférés de mon Cœur, les prêtres. Un temps viendra où mes prêtres aussi comprendront tout cela... Quand vous verrez l’Aurore Boréale apparaître, sachez que ce sera le signe d’une guerre prochaine. Quand la lumière sera de nouveau visible, alors ma Mère se tiendra debout, devant le soleil couchant, pour prévenir les bons que le temps est là. Les méchants verront un animal effrayant, et crieront, épouvantés et désespérés ; mais il sera trop tard. Je sauverai beaucoup, beaucoup d’âmes (pour l’autre vie). On est déçu parce que beaucoup de ce que j’avais ordonné d’annoncer pour inviter les hommes à se convertir n’est pas encore arrivé. On croira pouvoir outrager des âmes élues parce que, à cause d’elles, j’aurai retardé un peu le terrible événement. Si, dans ma bonté et à cause des expiations qui me sont offertes, je retarde le désastre, je ne le supprime pas. Cela ne dépend pas du jugement des hommes ignorants. Dois-je encore, moi-même, rendre des comptes à ceux qui ne veulent rien savoir ? Alors que le monde se croira en sûreté, je viendrai comme un voleur dans la nuit. Comme l’éclair, je suis là. C’est encore le temps de mon immense Miséricorde, pour donner le temps de se repentir. Soyez prêts, en état de grâce, alors vous serez en sécurité sous ma protection et celle de ma Mère ».
« Le Coeur Sacré de Jésus laisse échapper des rayons si multipliés que leur nombre dépasse celui des étoiles du firmament.
Le Seigneur dit : " Mes enfants, il y a autant de rayons que d’âmes inscrites dans mon Coeur divin et appelées à y trouver un refuge, à l’heure où vont retentir sur terre les coups des grands maux. L’heure n’est pas éloignée où mon peuple va pousser un nouveau cri de détresse. Ce sera l’ouverture première de profonds engloutissements du bien, et qui doit ensuite marcher vers une ruine épouvantable que le ciel et la terre n’auront jamais vue passer.
L’orage va éclater sur la France où j’ai voulu manifester les prodiges de mon divin Coeur et dévoiler ses secrets. Mes enfants, c’est la France qui, la première, sera meurtrie, déchirée, persécutée. Quand je manifestais ce divin soleil à la bienheureuse Marguerite-Marie, je laissais tomber de mes lèvres cette parole. La terre qui t’a vue naître, et qui te verra expirer, sera terriblement menacée, depuis l’époque de 80 à 83 surtout. Je laissais entendre à mon humble servante, que la troisième serait bien douloureuse. Il n’y aurait que des glaives, que des apostasies et des violations dans cidres des personnes qui me sont consacrées, les unes par le sacerdoce, les autres par la vie religieuse. … Les mauvais Chrétiens ne se contenteront pas de se perdre. Ils chercheront à surprendre les âmes ; ils tendront, par tous les moyens, à les faire pécher contre tout ce qui est du devoir du Chrétien... Mes enfants, l’Église n’a pas bien des années à rester sans la douleur d’aujourd’hui augmente, mais bien des fois plus terrible. En cette douleur, il n’y aura ni borne, ni arrêt. Je garde l’Église à l’abri, jusqu’au jour où la terre devenue un désert et le monde une poussière, sur la terre désolée. Le Seigneur : " La France fait entrer parmi le sang et l’eau de sa blessure. Mes enfants, dit-il, elle est sortie avec joie de mon divin Coeur, elle n’y rentrera que parmi le sang et les pleurs ».
« Le divin Coeur dit encore. Sous peu, à l’époque marquée, il ne restera debout, en Fiance, aucune maison religieuse ; pas un cloître n’échappera aux tyrans de l’époque. Il y aura une attitude de massacres, depuis le Centre (Paris) à Lyon, de Lyon sur le midi et jusqu‘aux bords de la Bretagne qui est encore catholique, mais plus comme autrefois. La génération de la foi se fait partout… En ces massacres, aux mois froids, la terre deviendra un déluge de sang, comme au temps de Noé elle devint un déluge d’eau. Tous ceux qui ne seront pas dans l’arche de mon Coeur périront, comme au temps du déluge ».
« Je lui disais encore : Moi-même, je choisirai ; je ferai nommer le véritable consolateur de mon peuple et de l’Église : celui qui reconstruira mes temples incendiés sous la violence d’une grande guerre civile, bien qu’elle ne sera pas longue. Je ne peux, dit-il, nommer autrement que guerre civile cette guerre à laquelle la France sera livrée. Mes enfants, combien l’âme de ma servante fut attristée de mes paroles si désolées ! Elle ne me répondit que par un soupir : " Seigneur, je prierai pour cette France, en la demeure où vous m’aurez introduite avec vous. " Mes enfants, aujourd’hui si peu d’âmes me demandent mon amour, si peu de coeurs me servent fidèlement. Jusque dans les cloîtres, je trouve indifférence, oubli et faiblesse. Je me plains amèrement. Si les bons chrétiens sont si lâches, que seront donc les coupables qui veulent tout détruire et renverser jusqu’à mon Règne Eternel ».
« Le Sacré-Coeur de Jésus dit encore : Il se lèvera soudain sur la France de grands fléaux et des calamités que rien ne pourra ni arrêter ni amoindrir. Passeront, sur la France, une mortalité innombrable que jamais le monde n’aura vue et des maladies qui seront inconnues. C’est surtout au Centre que cette mortalité lancera son fléau. Elle viendra frapper jusque sur la paroisse qui est la vôtre, mes enfants ; mais ne craignez rien, mon Coeur sera une demeure pour vous protéger.
- Je me rappelle cela, divin Coeur de Jésus.
- Mes enfants, ceux qui me font la guerre depuis plus de 60 ans, guerre qui a redoublé depuis 11 ans, ne seront pas attaqués par le fléau de la mortalité. Je les attends d’une autre manière aussi courroucée...
Je préviens mon peuple qu’à la suite de ces nombreux fléaux en France, dont les premiers ne sont pas loin, et qui seront suivis de beaucoup d’autres, je vous préviens qu’un jour se trouvera - et il est marqué - où il y aura peu de soleil, peu d’étoiles ni de lumière pour faire un pas hors des demeures, refuges de mon peuple.
Le jour commencera à croître ; ce ne sera pas au fort de l’été, ni dans les jours les plus longs, courts encore. Ce ne sera pas à la fin d’une année, mais dans les premiers mois que je donnerai clairement mes avertissements... Ce jour de ténèbres et d’éclairs, ce sera le premier que j’enverrai pour convertir les impies, et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de prés. Ce jour, mes enfants, n’atteindra pas toute la France, mais une partie de la Bretagne en sera éprouvée. Le côté où trouve la terre de la Mère de ma Mère Immaculée ne sera obscurci par les ténèbres à venir, jusqu’à vous et, au-delà, sur le lever du soleil. Tout le reste sera dans l’effroi le plus terrible. Depuis la nuit jusqu’à la nuit, un jour entier, le tonnerre ne cessera de gronder ; le feu des éclairs fera beaucoup de mal, même dans les demeures fermées où l’on sera dans le péché...
Mes enfants, ce premier jour n’ôtera rien des trois autres marqués et décrits. Ce jour particulier fut révélé à ma servante Catherine dans les apparitions de ma sainte Mère, sous le nom de Marie conçue sans péché. Ce jour se trouve noté dans cinq petits rouleaux bien fermés de la soeur Saint Pierre de Tours. Ce rouleau restera dans le secret, jusqu’au jour où une personne de Dieu portera sa main prédestinée sur ce que le monde aura ignoré, jusqu’aux habitants de ce cloître... » (15 juin 1882)
Parole de Notre Dame des Douleurs :
« Je vous salue, mes enfants, de mon coeur de Mère et de toute ma tendresse. Je viens établir mon trône au milieu de vous.
- Merci, bonne Mère ! Nous aussi, nous vous saluons, du fond de nos coeurs.
- Mes enfants, ne soyez pas attristés, si vous me voyez descendre ainsi revêtue d’un deuil complet.
Pas une parcelle de son vêtement ne porte de la blancheur, ni aucune couleur réjouissante. Son front est voilé jusqu ‘aux sourcils. Elle est toute triste et dit : Ce n’est pas à cause de vous, mes enfants, que je porte ce vêtement noir, c’est à cause... - son coeur bat de douleur, je le vois bien - c’est à cause de cette heure malheureuse qui, pour de longs jours, va vous envelopper et achever de perdre ce malheureux royaume qui me fut si cher et qui l’est encore. Si je dis longs, c’est à cause de la profondeur de douleurs que ces jours renferment... »
Persécutions religieuses et fermeture des couvents :
« Je prends le deuil pour le reste des dernières maisons de vierges qui vivent dans la prière. Une heure est décidée qui va briser leur repos intime et faire couler des larmes de regret. Toutes ces maisons seront brisées, plus tôt qu’aucun de vous qui avez la foi ne peut le concevoir. Tout à coup l’enfer va rugir. Ce cri ne cessera plus... Les ministres de mon Fils seront renvoyés de leurs demeures et dispersés au milieu du peuple. Quand la main de l’homme perfide va se poser pour la troisième fois sur le reste de ces maisons de grâces qui, par leurs prières, ont retenu la colère de mon divin Fils, quand cette main se posera pour la troisième fois... elle ira jusqu’au bout, sans excepter personne, pas même les familles de foi qui resteront chez elles, dans la prière. Leurs demeures seront souillées par l’entrée d’hommes redoutables...
Il n’y a que mon Fils et moi qui connaissions la suite de leurs desseins. Ces desseins conduiront jusqu’au renversement coupable, complet et parfait de toutes choses ».
La Vierge lève un peu sa robe noire qui cache ses pieds, et fait voir à Marie-Julie une large couronne noire qui n’a plus que quelques points blancs. Elle la tire de ses pieds et la prend dans ses mains virginales :
« La voilà, dit-elle, cette couronne malheureuse, autrefois si blanche, si admirée de tous les rois étrangers, et renommée jusqu’aux extrémités du monde. Aujourd’hui, sous cette forme douloureuse, c’est la couronne de la France. Elle conservera cette couleur déchirante jusqu’au jour où l’Homme de Dieu, mon fils, viendra relever la France de ses ruines. Il prendra, dans les larmes, ce triste diadème et se le posera autour du front, relevant, avec un coeur brisé, ce royaume tombé dans les décombres les plus ignobles et les plus coupables. Dans cette couronne, mes enfants, toute la France est enfermée, excepté toi, ô Bretagne !
J’aurais voulu ne pas la poser, cette noire couronne, pas même sur la pointe de tes terres, ô Bretagne que j’aime ; mais mon Fils en a réservé un coin pour l’épreuve la plus douloureuse. J’interviendrai le plus que je pourrai.
La Sainte Vierge lève, à deux mains, la couronne vers le ciel et dit : " Mon Fils, puisque tout mon peuple est menacé, hors la Bretagne gardée par ma mère et protégée par ma bonté, oh ! du moins conservez le reste de vos maisons qui se sont sacrées à vous ; gardez, dans la paix, vos apôtres, fidèles ; laissez-leur le repos. "
La très Sainte Vierge se tait. On entend cette parole, la voix de Dieu qui parle comme juge et pénètre dans les profondeurs : " Ma Mère, dans peu de temps, il n’y aura plus de paix ni de repos ; dans peu de temps, il n’y aura plus que la liberté pour le mal, pour l’incendie, le sang et la mort. "
Voilà les paroles que j’ai entendues, fortement et avec vérité. La Sainte Vierge dépose la couronne à ses pieds et dit : " O France si chère, je te regarde d’un oeil mouillé de pleurs. Je vois cette couronne se lever de tes pieds. Tu la poseras sur ta tête. Tu viendras enfoncer sans pitié l’arme de la mort dans le coeur de tes généreux combattants, l’épée du trépas. "
Sa voix se pâme comme celle d’une mère à qui la mort vient d’enlever ce qu’elle a de plus cher. La Sainte Vierge, les yeux fixés sur la France, lui dit encore : " O France ! pour toi j’ai tant de fois pleuré et intercédé. Je ne te demande qu’un seul acte de charité épargne au berceau l’innocence ; laisse la vie aux anges de la terre, afin qu’ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde... Mes enfants, c’est par bonté que je vous préviens de l’approche de ces calamités mortelles et de tous les grands malheurs. Mes enfants, bien près de ce lieu où vous resterez paisibles, au commencement de ce grand et dernier orage qui amènera ensuite de beaux jours, vous verrez tomber de bien près des fléaux si grands et si nombreux que vous serez bien angoissés de voir tant souffrir jusqu’autour de vous. Mes enfants, vous verrez tomber sur le monde des maladies mortelles qui ne laissent pas même le temps de se disposer à paraître devant mon Fils ».
Les châtiments sur la France :
« Les foudres du ciel se succéderont avec une violence rapide. Le feu du ciel parcourra la terre sur une largeur effroyable : cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui produit du fruit. Les terres cultivées seront ravagées par la puissance de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre complètement dépouillée. Les fruits ne paraîtront point ; toutes les branches d’arbres seront sèches jusqu’au tronc. Enfants de la Bretagne, vous userez, pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a révélé : c’est le seul moyen de sauver votre nourriture.
Mes enfants, pendant trois jours le ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine. Ce qui m’attriste, c’est que cette colère n’arrêtera pas la force de l’enfer. On ne craint ni mon Fils ni l’enfer. Il faut que ce temps passe. Le péril de la France est inscrit au ciel par la puissance éternelle. Je ne peux plus intercéder ; je ne suis plus qu’une mère sans puissance.
Pendant plusieurs années, la terre ne produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe. Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces misères profondes. La misère sera grande, bien que mon peuple soit éclairci. La prière ramènera la bénédiction. Mon Fils et moi, nous aurons pitié de cette longue pénitence.
Mes enfants, priez pour l’Église ; priez pour tous ses ministres priez pour le Pape, car on attentera à ses jours. Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des sans mesure, malgré la foi d’une grande partie de mon peuple. Le mal, que j’entrevois si proche, laisse à mon coeur une blessure qui durera toujours: une perte d’âmes considérable, la foi ruinée, le baptême souillé. Toutes ces lâchetés, que je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants. La France périra - pas toute, mais beaucoup périront – Elle sera sauvée avec un nombre bien petit... O France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l’étranger. Tu ne pourras renvoyer ces étrangers... Tu fus si noble, ta *noblesse sera perdue. J’ai vu tout passer sur terre. Jamais - je vous le dis avec un coeur de mère - jamais je n’ai eu sous les yeux l’attente de pareils crimes, de pareils malheurs : violations, sacrilèges, attentats. C’est dès aujourd’hui que je vois toutes ces peines. Oh ! priez, mes enfants ! Je m’arrête sur ces douleurs.
Reposez-vous, mes enfants ». (30 novembre 1880)
Les Sanctuaires désertés :
« Notre-Seigneur dit : Mes enfants, quand je regarde sur terre vos demeures mortelles, mes yeux se mouillent de larmes. Désormais mon heure n’est plus loin. Ma miséricorde est si large, pour mes amis véritables, que je ne peux vous en exprimer la grandeur ; mais aussi ma Justice est si effrayante que, si je vous en développais une étincelle, je vous causerais une douleur inguérissable. Mes enfants, ne vous effrayez pas. Désormais je ne puis plus attendre. Plus je fais pour mon peuple, plus il m’offense et me fait souffrir. Jamais il n’y aura de paix, d’union, de charité et de bonheur, tant que ma Justice ne sera pas venue sur la terre. Tout est méprisé partout : mon amour, ma bonté, ma Croix, mon Tabernacle.
Mon peuple semble rentrer dans l’incrédulité... Ce qui déchire mon divin Coeur, c’est la guerre que l’on déclare au saint temple dans lequel je fais ma résidence pour consoler et fortifier les âmes. Mes enfants, ce n’est pas seulement une guerre, c’est un acharnement épouvantable. L’esprit de la plupart des hommes est gâté, corrompu jusqu’à la dernière fibre.
- C’est bien vrai, mon Jésus.
- La religion, chaque jour, s’affaiblit. Bientôt elle sera désertée presque par toute la terre ; mais elle régnera dans des âmes isolées, poursuivies, frappées cruellement et sans pitié.
Bientôt, dans de grands endroits de cette terre des morts, il n’y aura plus de Sanctuaires. Les apôtres auront pris la fuite. Les âmes saintes pleureront sur les ruines et les abandons. La route qui s’ouvre va conduire là, en peu de temps... Voyez combien on m’insulte et combien on m’offense.
- C’est bien vrai, mon Jésus.
- Oh ! bientôt, terre de ma création, oh ! bientôt combien contiendras-tu de victimes sans vie ! Bientôt, terre de ma création, tu auras une parure frémissante : le sang des apôtres et des Chrétiens restés dans la foi !
Je vois la main de Notre-Seigneur levée et entourée d’un large éclair foudroyant. Cet éclair est si ardent qu’il faut, chaque jour, nous y attendre et nous y préparer.
Notre-Seigneur continue : " J’ai assez attendu ; j’ai assez invité ; j’ai assez supplié. Les ingrats ont eu leur triomphe ; il est temps que le juste entre dans la joie. Je n’ai plus qu’une parole, pour vous dire de n’être point surpris, jusqu’au jour où je viendrai vous proclamer : entrez maintenant dans la paix de la terre qui est venue pour vous du ciel... N’attendez rien des hommes ici-bas - je dis rien de bien - mais attendez tout en mal. Ils n’ont plus que cette force, que ce pouvoir. Les pécheurs de la terre n’ont plus qu’un désir: se repaître du mal, se nourrir de tous les sacrilèges. L’odeur de leur haleine est infecte... » (10 juillet 1879)
La Flamme du Saint-Esprit dit (29 septembre 1879) : " Le Seigneur a prévenu son peuple, depuis des années et des années. Il lui a prédit le terrible et douloureux événement. Mon vrai peuple attend, sans effroi, la grande menace de Dieu et des hommes. Tous ceux qui ne sont plus à Jésus-Christ n’attendent que l’heure du grand déchirement pour tremper leurs mains dans le sang des innocents.
Elle dit encore : Sur la terre du royaume de la Mère de Dieu s’élèveront des luttes entre les hommes. En ces combats, il n’y aura ni coeur ni pitié. Une terrible épreuve de captivité et de dépouillement pour les apôtres de Dieu passera prochainement dans l’esprit des hommes.
Dans le soleil, la Flamme dit encore : " Tout ce qui, jusqu’ici, était considéré comme justice sur la terre sera violé. Que le peuple du Centre (Paris) se hâte d’aller se consacrer au Sacré-Coeur élevé sur cette terre ! Ce temple, qui a entendu tant de prières sera transformé en salle de conseil. C’est là que les ennemis, en partie, décideront, en dernier, de lancer l’annonce de la terreur et de la mort, sur toute l’étendue de ce royaume.
La Sainte Flamme dit encore : " Toutes les âmes qui se seront consacrées au Seigneur pour l’éducation chrétienne vont se voir tout retirer, n’ayant pour pain et soutien que la Providence du Seigneur qui n’a jamais abandonné personne. Il ne faut pas s’arrêter sur les écoles d’aujourd’hui où règne Satan. Sa parole et sa puissance vont augmenter encore les iniquités déjà commencées. En ce temps, qui marche vers le terme d’une grande victoire, les âmes qui se sont vouées à l’instruction catholique n’habiteront plus les lieux qu’elles occupent encore aujourd’hui. Le vide va se faire complètement, pour toutes celles qui dépendent de la grande autorité perfide."
Dans le soleil, la Flamme dit : " Jusque dans les lieux les plus retirés, tous les suppôts de l’enfer travaillent, maintenant, à des écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin. Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner.
La Flamme dit : Partout, la France presque entière sera soulevée contre L’Église. On répandra sans repos, sur la foi et l’Église, des articles abominables que le monde, sans l’enfer, n’aurait jamais su inventer.
Les indignes ennemis du Dieu-Sauveur, qui s’assemblent dans les loges et les remplissent, sentent le moment approcher. Ils vont se lever, pleins d’espoir, pour jeter boue et scandale sur les apôtres de Dieu et sur son Église. C’est par eux que la jeunesse finira d’oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera inébranlable.
La flamme a tout un côté qui s’éteint et le soleil devient triste, comme noyé dans un voile sombre. Il s’élève une autre flamme qui dit : "Je contiens la voix de celle qui a été choisie comme Reine de ce royaume. " J’écoute sa parole. Elle dit : " La Mère de Dieu, poussée par l’amour de son coeur, va redescendre sur la terre, apparaissant à son peuple d’une façon qui sera sans mesure. Elle va renouveler sa descente du ciel sur terre, dans les environs des montagnes de La Salette. Elle apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d’une guirlande de roses, pour dire : " La terre ne sera qu’un tombeau, depuis l’Alsace-Lorraine, qui n’est pas comptée, jusqu’au bord de la Bretagne. "
La Mère de Dieu manifestera une autre gloire à son peuple, comme dernier trait de son amour, au sujet de la douleur des chrétiens. Dans le nord de la France... elle viendra, avec des signes de deuil, et n’adressera que trois paroles qui seront entendues par une dizaine d’âmes :
1° - Toute la terre, excepté la Bretagne, ne sera qu’un tombeau sans vie.
2° - L ‘Église va souffrir des persécutions telles que l’enfer n’en aura jamais inventé de plus cruelles.
3° - Le Centre deviendra une terre imbibée de sang. Le dernier qui y coulera sera celui de l’homme que le ciel maudit à cause de ses crimes.
La Flamme dit encore : Mon peuple, ne crains rien. Nos victimes seront alors revenues à l’abri de l’orage de feu et de flammes. Leur grande oeuvre ne s’arrêtera pas pour cela l’espace d’une minute. Le ciel laissera passer sur terre les signes de sa Justice. La terre étrangère ne récoltera aucune nourriture. Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où sont mêlés chrétiens non catholiques et mahométans.
La Flamme dit encore : La terre de France va subir aussi la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront à l’heure de la semence ; le blé ne poussera pas ou s’arrêtera à mi-hauteur. Les fruits noirciront : un ver en rongera l’intérieur, avant qu’ils aient atteint la grosseur du doigt.
La Flamme dit : Le Centre et ses demeures seront broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et tremblements de terre se multiplieront, jours et nuits, sans cesser, pendant quarante-trois jours. La mer s’agitera et jamais de tous les siècles, ses vagues et ses flots n’auront pris une forme semblable. Tout le monde de cette époque périra à jamais. Mon peuple, si Dieu te parle ainsi, c’est qu’il ne peut plus soutenir sa Justice inexorable. Il te dit : n’aie pas peur, j’ai tous les pouvoirs. Maintenant, mon peuple, que rien ne t’épouvante. Si, demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux ; si tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t’étonne ! C’est l’enfer qui se met à l’oeuvre. II faut que la terre périsse : pas toute, mais plus de la moitié de la moitié. La terre deviendra le désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité. " Paroles de la Flamme. (15 mars 1882)
France reviens ! Une promesse ancienne
La bienheureuse Marguerite-Marie est à genoux, au pied de la bannière du Sacré-Coeur, tenue par Saint Michel. Le Seigneur montre la plaie de son Coeur et dit :
" Mes enfants, mon divin Coeur a le privilège de toutes les pies. Là est le triomphe. Mais, avant de vous donner ce triomphe, je veux vous éprouver. Je vous enverrai bien des maux : vous verrez ma Justice tomber sur la terre ; vous verrez aussi paraître, au firmament, d’éclatants signes précurseurs. J’avais promis à la bienheureuse victime de mon Sacré-Coeur (Marguerite-Marie) de donner le triomphe à la France, par mon Coeur Sacré, mais à la condition que tous enfants de la France se seraient soumis. S’ils demeuraient lents et ingrats, les châtiments seraient plus terribles. J’avais promis que, peut-être, j’aurais attendu deux cents ans, peut-être plus. Si mon peuple avait été docile, j’aurais donné plus tôt le triomphe... Il n’a pas été docile : j’ai attendu. Mais... le triomphe aura lieu. Ma victime, retiens bien cela.
Il dit encore : La victime de mon Sacré-Coeur n’a pu transmettre toutes mes révélations. Voilà pourquoi je veux aujourd’hui prévenir mon peuple, afin qu’il soit bien préparé quand l’heure de ma Justice arrivera. J’avais promis que le triomphe de la France viendrait après de grands châtiments : cette révélation n’a pas été transmise. J’avais annoncé, à plusieurs âmes saintes, qu’avant le triomphe de la France, il y aurait une grande révolte entre tous mes enfants. On tentera de profaner tout ce qu’il y a de respectable sur la terre : ce sera en vain.
France coupable, ne vois-tu pas le tombeau qui s’ouvre pour entasser les victimes du crime ? ... Tu ne vois pas l’heure fatale qui grandit ? Ce sera l’heure du démon. Il va me jeter à la face le souffle empoisonné de sa colère.
Mes enfants, je vous préviens : Satan va satisfaire sa rage qui est d’autant plus grande que les siens seront vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n’a pas écouté mes paroles. Ensuite je donnerai la victoire complète.
Voici le moment où le lys blanc et la bannière blanche vont être encore foulés aux pieds. Ce ne sera que pour un temps. Cette bannière blanche sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de vivre sous sa dépendance. " (27 octobre 1877)
Promesse renouvelée
" Le triomphe des vivants sera beau, dit Saint Michel, quand la sainte Église, aujourd’hui entourée d’épines, se verra entourée d’une couronne de lys d’or. Les défenseurs de la foi seront couverts par la protection du ciel.
Le divin Jésus ajoute : Je peuplerai la France de fleurs nouvelles quand aura passé le déluge de mes justes châtiments.
Il bénit la France et lui dit : J’enverrai Saint Michel, prince de la victoire, apporter le lys au chevet de ta tête. Tu verras comme, de jour en jour, je me réconcilierai avec toi, selon qu’il fleurira peu à peu... Je viendrai te visiter, puis te relever moi-même. " La France s’émeut et se rassure. Les épines, coupées pour être placées dans son tombeau, sont remises dans le champ. Le lieu du tombeau reste sans épines.
J’entends Saint Michel : " Comme je me réjouis, s’écrie-t-il, voilà le moment de combattre contre l’enfer dont la rage est plus rouge que les charbons ardents. Mais ne craignez rien, car vous êtes les combattants de la bonne cause. Redoublez de prières pour les pécheurs et les aveugles. Les sifflets des monstres de l’enfer, bientôt, vont se faire entendre d’un bout à l’autre de la France. Le trouble civil... " Marie-Julie, de plus en plus effrayée, s’arrête en murmurant : " Je ne comprends pas. " La Mère Immaculée fond en sanglots plus amers, inconsolable à la pensée de tant d’âmes perdues, dont le rachat avait coûté si cher. " Ma Mère chérie, lui dit son Fils, il faut mettre fin au mal. Si je retardais encore, toutes les âmes seraient perdues. Il est nécessaire que ma sainte Église triomphe. Que de fois n’avez-vous pas averti la France, votre fille bien-aimée ! Pourquoi a-t-elle toujours étouffé votre voix ? (18 septembre 1877)
Ma victime, dit Jésus, tu vois que l’heure fatale va gronder sur la France et au-delà. Le bien et le mal vont se combattre. Le mal, pendant un moment, sera vainqueur mais, bientôt, cédera devant le bien. L’Univers sera presque renversé, car mon peuple est coupable. J’ai promis que les châtiments du ciel éteindraient la race corrompue. Le moment va venir. Je fermerai la bouche des impies. Je les surprendrai par ma Justice. Je ne puis plus supporter le mal. Je suis comme dans une piscine où l’eau me gagne ; je suis submergé.
- C’est vrai, Seigneur. Si, depuis Pontmain et l’apparition de Notre-Dame d’Espérance, nos cris n’étaient arrivés à vous, vous nous auriez déjà foudroyés.
- Je me laisserai encore toucher, mais seulement après la destruction que j’ai promise. Ceux qu’au milieu des cendres j’aurai épargnés seront la gloire de la France.
- Oh ! Seigneur, je vois votre Justice sur la France.
- Ce sera un moment terrible pour les ingrats et les méchants. Ce moment sera sans frayeur pour les justes.
Je vais être foulé aux pieds : ma prison d’amour sera violée, mais je n’y serai plus. Mes ministres m’auront soustrait et emporté, caché sur leur coeur. Mon temple sera souillé et plein d’horreur, mais ce moment sera court. Mon sanctuaire vous sera fermé; mais je serai avec vous, et ces jours seront rapides. La France coupable verra le sang couler ; ma douleur sera amère, mais je resterai insensible. La terre sera abreuvée du sang des martyrs et de celui des impies : le premier criera miséricorde, le second vengeance. " (24 octobre 1877)
La Vierge traîne la France
La Mère Immaculée vient près de la France coupable et lui dit par trois fois : " France, donne-moi ton coeur. " Celle-ci demeure sourde.
" Te rappelles-tu, France ingrate et couverte de plaies hideuses, te rappelles-tu que tu avais promis à mon divin Fils de lui donner ton cœur ? "
La France demeure muette, les yeux levés fièrement vers Marie. Tout en elle respire l’orgueil. O France coupable et perfide, n’es-tu pas contente d’avoir déjà fait tant de victimes ? Le sang versé par ta faute a coulé par ruisseaux. Si ni savais quels châtiments mon Fils te réserve encore, avec quelle ardeur tu reviendrais à lui. La France ne dit rien mais découvre lentement son coeur. Mon Fils, s’écrie Marie, que son coeur est noir ! Ce n’est qu’une source de vices, d’iniquités et d’incrédulité !
France, suis moi.
- Je vous suivrai Marie, à condition que mes compagnons me suivent moi-même.
- Non. France, tu me suivras seule.
La France refuse. La Sainte Vierge lui rappelle ses beaux jours passés, le lys de Saint Louis. En vain... Elle lui retrace le courage de Louis XVI...
Rien ne touche la France. La bonne Mère prend, sous son manteau, une chaîne dont elle entoure, sous les aisselles, la poitrine de la France. Suis-moi, dit-elle, suis-moi maintenant. Malheur à toi si tu résistes ; tu périras tout entière. La France, obligée à contrecœur de marcher, est conduite comme une criminelle devant son juge. De temps en temps, Saint Michel lui présente sa bannière du Sacré-Coeur, mais elle refuse.
- Arrêtons-nous, dit la France, c’est marcher trop longtemps. Je n’en puis plus.
- France, tu marcheras, quand tes pieds seraient en sang ! Ils ont marché dans l’ingratitude. Tu es corrompue de la tête aux pieds. Le ciel est ta seule espérance.
- J’attends et j’espère encore sur la terre.
- Quel est ton espoir sur la terre ?
- Marie, en France, il y a encore de la foi.
- Qui l’a conservée ? Ce n’est pas toi.
- J’ai répandu la foi dans le monde.
- Comment l’as-tu répandue ? Si tu avais pu monter jusqu’à mon Fils, tu y serais montée pour y éteindre ses lumières. " (18 septembre 1877)
(1941-03-04)
Marie Julie Jahenny naquit le 12 février 1850 à Coyault, lieu-dit de Blain (Loire-Atlantique, France) à une trentaine de kilomètres au nord de Nantes. Sa mère la consacra de suite à la Sainte Vierge, elle fut baptisée le lendemain de sa naissance, un mercredi des Cendres. Marie-Julie avait trois ou quatre ans lorsque la famille Jahenny vint se fixer à La Fraudais, petit hameau proche de Blain, où elle vécut toute sa vie. L'enfant n'eut que 6 mois d'école. À 16 ans, elle fut placée au service d'une famille, mais sa faible constitution ne lui permit d'y rester que 6 mois, ce fut suffisant pour édifier ses maîtres. Dès son plus jeune âge, elle eut un grand amour de la prière et de la Croix, elle s'imposait de redoutables mortifications à l'insu de ses parents. Paysanne bretonne illettrée, elle n’est jamais entrée en religion, mais elle s’engagea dans le tiers-ordre franciscain. Sur les pas de St François d’Assise, Marie-Julie semble être par ses charismes, ses prophéties et sa longévité, une âme parmi les plus extraordinaires extatiques qui ont marqué l’histoire de l’Eglise contemporaine, tant sa vie fut un miracle permanent.
Le Seigneur n'a pas sauvé le monde par ses miracles mais par ses souffrances. C'est le rôle qu'assumera toute sa vie la stigmatisée de Blain pour la conversion des pécheurs et le salut de la France. De la mission de Marie-Julie, le Sacré-Cœur dévoilait :
« La bienheureuse Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire de Mon Sacré-Cœur et toi, tu es choisie pour publier la gloire de Ma Croix ».
Et encore :
« Marguerite-Marie a eu pour mission de révéler au monde les tendresses ineffables de Mon Cœur, tu as celle de les donner ».
Dans la chambre de sa petite chaumière de La Fraudais, de 1873 à 1941, Marie-Julie fut favorisée de plus de 3000 extases, connue de tous les papes, et de nombreuses visites du Christ et de la Sainte Vierge. Marie-Julie eut des dialogues avec plus de deux cents saints. Marie-Julie reçut de très nombreuses visions et prophéties lors de ses extases. Durant des heures, elle était en colloque avec le Ciel et ses proches se firent écrivains bénévoles pour rédiger en double exemplaire des milliers de pages. Dans la cellule de la stigmatisée, d’innombrables visiteurs reçurent aussi grâce et réconfort : guérisons des corps et des âmes, vocations religieuses et sacerdotales annoncées ou confirmées, immolations acceptées. Marie-Julie prodiguait de sages conseils pour les temps très durs que nous allons vivre.
Elle reçut les stigmates du Christ à 23 ans en 1873, et les porta visibles pendant 62 ans. Dès juin 1880, et pendant 4 longues années, elle fut privée de l’ouie, de la parole, de la vue et de l’usage de ses membres. Cependant, devenue sourde, elle entendait et comprenait la parole du prêtre lorsqu’il lui parlait en latin, elle qui n’avait aucune instruction ; privée de l’usage de la parole, dans ses extases, sa langue se déliait. Aveugle, elle voyait les apparitions du Ciel. Frappée de paralysie durant une longue période, elle retrouvait sa mobilité chaque vendredi pendant une heure, le temps de pouvoir faire son Chemin de Croix. Marie-Julie fut gratifiée de nombreuses communions surnaturelles qui se produiront régulièrement et publiquement : l’hostie était toujours visible sur la langue de la stigmatisée. Marie-Julie dont la mission était d’arracher les âmes à l’empire du Démon, ne pouvait pas manquer d’attirer sur elle la rage de l’enfer. Comme le Saint Curé d’Ars, elle eut à subir de nombreux assauts du démon en embuscade au pied de son lit de souffrance.
Marie-Julie s’est éteinte paisiblement le mardi 4 mars 1941, elle avait alors quatre-vingt-onze ans.
Voici quelques prédictions données par Marie-Julie dont de nombreuses se sont déjà réalisées ou sont d'actualité :
« La Sainte Vierge dit : Mes chers enfants, mon coeur maternel est brisé de plus en plus ; mon royaume de France devient le centre de tous les abîmes du mal et, pour le sauver, que de victimes, que de sang répandu !...
Mon royaume, sous peu, sera divisé. Les enfants de la France vont devenir les enfants d’un autre royaume, malgré leur prétention de rester français. (25 mars 1895)
Saint Michel dit : Mes bien-aimés fidèles, courage ! Encore un peu de temps, et vous verrez tout l’enfer se déchaîner pour tout renverser. Vous verrez des choses abominables, des violations épouvantables. La malice des hommes va encore grandir en fureur et en méchanceté. La fille aînée de l’Église sera divisée, partagée, déshonorée, souillée de crimes... C’est mon dernier mot… »
Et la voix vibrante de l’extatique saisit les assistants :
« Mes bien-aimés enfants, consolez-vous à l’heure du désespoir terrible, sous le coup de la Justice, la fille aînée de l’Église verra se lever pour elle ceux qui ont été ses sincères amis. Elle sera sauvée et chantera le Te Deum d’actions de grâce ». (2 juillet 1895)
Le grand Coup de la main de Dieu ne sera pas de longue durée, mais il sera si terrible que beaucoup en mourront de peur. C’est après ce grand Coup qu’arrivera le triomphe de l’Église et de la France.
D’abord paraîtra celui que la France prendra pour son sauveur : mais ce ne sera pas le vrai Sauveur : celui qui est choisi et envoyé par Dieu et qui sera des lys ». (19 mai 1898)
« Quant je verrai en souffrance la vie des victimes, ma main qui bénit et qui frappe, fendra le firmament et apparaîtra aux regards de mes justes pour les diriger, comme une étoile mystérieuse, vers la terre du repos. Ensuite cette main armée de traits de vengeance, après tant de patience et de bonté, touchera la terre ; et le coup sera le grand coup de ma justice.
Un peu plus tard, sous une belle aurore d'un matin plein d'espérance, sortira un Sauveur qui sera choisi par moi pour rendre la paix à mes enfants exilés. Il bénira mes œuvres ; il favorisera mes desseins ; il sera l'ami de Dieu. Si les hommes ne font pas ce qu'ils doivent, je prendrai leur place et je ferai mon oeuvre sans les hommes et malgré les hommes ». (1er décembre 1896)
« Ne vous découragez pas, dit Jésus, je laisse faire l'ennemi de vos âmes, car il est à la dernière limite de son effort. Il sent qu'approche l'heure de la grande Justice. Je suis las de tant de péchés, de tant d'offenses... Je n'ai plus qu'à laisser sortir de ma bouche un souffle pour que la terre entière soit remuée jusque dans ses fondements.
Je m'effraie cependant de ce grand Coup annoncé depuis tant et tant d'années et qui n'est plus éloigné... J’aime tant la France. Je me la suis choisie pour l'accomplissement de mes grands desseins ». (1er mars 1923)
Le docteur Imbert-Gourbeyre a rassemblé divers textes tirés des extases de Marie-Julie, qui confirment expressément les révélations de La Salette. Les voici :
« J’ai prié, dit la Sainte Vierge ; j’ai pleuré ; j’ai souffert... Je suis descendue sur la terre pour les avertir. J’ai promis le salut si l’on faisait pénitence... J’ai annoncé au clergé de fatales perditions ; j’ai fait entendre pour lui mes menaces, s’il faiblissait dans l’orage et la tempête. J’ai pleuré sur la France. J’y ai tracé le chemin de la Croix. J’ai ouvert des fontaines pour laver les malades. J’ai consolé mon peuple, lui promettant de le sauvegarder. Tout cela n’a pas touché le coupable. Il est resté dans le crime ; son châtiment est proche... » (29 novembre 1877)
« J’ai renouvelé bien des fois, dit le Seigneur, le secret de l’humble fille de la montagne. Ma sainte Mère portait l’instrument de ma Passion... Elle répétait : Les plantes chrétiennes seront si clairsemées que la terre ressemblera plutôt à un désert qu’à une terre habitée par des Chrétiens, qui sont si nombreux pourtant... »
« Il y aura si peu de monde resté dans ces contrées qu’un grand nombre d’églises ne seront plus occupées, même par une seule âme. Ce sera selon les contrées et selon les progrès de l’iniquité ». (29 mars 1882)
« Rappelez-vous mes graves paroles sur la montagne de la Salette. Le prêtre n’est plus humble et n’est plus respectueux... » (19 septembre 1896)
« J’ai encore à mes yeux, dit la Sainte Vierge, la trace des larmes que j’ai répandues à pareil jour, en voulant apporter à mes enfants la bonne nouvelle, s’ils se convertissaient, mais la triste nouvelle s’ils persistaient dans leur iniquité. On a fait peu de cas de ce que j’ai révélé...
Mes enfants, quand je me rappelle, depuis le jour où, sur la sainte montagne, j’ai apporté mes avertissements à la terre menacée... quand je me rappelle la dureté avec laquelle on a reçu mes paroles... pas tous, mais beaucoup Et ceux qui auraient dû les faire passer dans le coeur de mes enfants, avec une confiance immense et une pénétration profonde, ils n’en ont pas fait cas. Ils les ont méprisées et, pour la plus grande part, ont refusé leur confiance.
Eh bien ! je vous assure que toutes ces promesses, mes secrets intimes, vont se réaliser. Il faut qu’ils passent visiblement... Quand je vois ce qui attend la terre, mes larmes coulent encore...
Quand la terre aura été purifiée, par les châtiments, de ses crimes et de tous les vices dont elle est revêtue, de beaux jours reviendront avec le Sauveur choisi par nous, inconnu de nos enfants jusqu’ici ». (29 septembre 1901)
« Dernièrement j’ai bien souffert. Quand de saints Pasteurs prêtres ont voulu que les dernières lignes de mes secrets, sur la montagne des douleurs, soient connues de tout mon peuple, d’autres pasteurs se sont révoltés. J’ai eu la douleur de voir remisées, sous scellés, ces dernières pages qui auraient dû être livrées au monde... C’est parce qu’il y est grandement question des pasteurs et du sacerdoce qu’on s’est révolté, et qu’on a replié les dernières pages de ce secret divin. Comment voulez-vous que les châtiments ne tombent pas sur la terre ? On va jusqu’à envelopper mes dernières paroles sur la sainte montagne, et à les faire disparaître... jusqu’à faire souffrir ceux qui se sont dévoués pour cette sainte cause, avec la joie de me glorifier dans cette solennelle prédiction. C’est parce que ces dernières lignes sont toutes au sujet du sacerdoce - et c’est moi-même qui les ai prononcées et révélées - et que je montre comment on sert mon Fils dans les saints ordres et comment on vit son sacerdoce... » (4 août 1904)
Le texte qui suit est formellement attribué à Marie-Julie ; mais la copie d’origine ne porte ni date, ni signature. Nous ne pouvons donc en garantir la parfaite authenticité.
« Les hommes n’ont pas écouté les paroles prononcées par ma très Sainte Mère à Fatima. Malheur à ceux qui n’écoutent pas maintenant mes paroles. Les hommes n’ont pas compris le langage de la guerre. Beaucoup d’hommes vivent dans le péché, le plus souvent dans le péché d’impureté. Malheur à ceux qui séduisent les innocents. Vous ne devez pas en vouloir à ceux qui ne veulent pas croire, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais malheur à ceux qui se permettent de juger avant de s’être informés.
Les apparitions fréquentes de ma bonne Mère sont l’oeuvre de ma miséricorde. Je l’envoie, par la force du Saint-Esprit, pour prévenir les hommes, et pour sauver ce qui est à sauver... Je dois laisser arriver cela, sur le monde entier, afin que soient sauvées beaucoup d’âmes qui, sans les cela, seraient perdues. Pour toutes les croix, pour toutes les souffrances et pour tout ce qui surviendra encore de plus terrible, vous ne devez pas maudire, mais remercier mon Père du ciel.
C’est l’oeuvre de mon amour. Vous ne le connaîtrez que plus tard... Je dois venir dans ma Justice, parce que les hommes n’ont pas reconnu le temps de ma grâce. La mesure du péché est comble, mais à mes fidèles, il n’arrivera aucun mal. Je viendrai sur le monde pécheur, dans un terrible roulement de tonnerre, par une froide nuit d’hiver. Un vent du sud très chaud précédera cette tempête, et de lourds grêlons fouilleront la terre. D’une masse de nuages rouge-feu des éclairs dévastateurs zigzagueront, enflammant et réduisant tout en cendre. L’air se remplira de gaz toxiques et de vapeurs mortelles qui, en cyclones, arracheront les oeuvres de l’audace, de la folie et de la volonté de puissance de la " Cité de la Nuit. " Le genre humain devra reconnaître qu’au-dessus de lui se trouve une volonté qui fera tomber, comme une maison de cartes, les plans audacieux de son ambition. L’Ange destructeur anéantira pour toujours la vie de ceux qui auront dévasté mon royaume. Vous, âmes qui profanez le nom du Seigneur, gardez-vous de vous moquer de moi ; gardez-vous du péché contre l’Esprit. Lorsque l’Ange de la mort fauchera la mauvaise herbe, avec le glaive tranchant de ma Justice, alors l’enfer se jettera avec colère et tumulte sur les justes et, avant tout, sur les âmes consacrées, pour essayer de les anéantir par une terreur effroyable. Je veux vous protéger, mes fidèles, et vous donner les signes qui vous indiqueront le commencement du Jugement ; Quand, par une froide nuit d’hiver, le tonnerre grondera à faire trembler les montagnes, alors fermez très vite portes et fenêtres... Vos yeux ne doivent pas profaner le terrible événement par des regards curieux... Réunissez-vous en prières devant le Crucifix. Placez-vous sous la protection de ma très Sainte Mère... Ne laissez aucun doute s’installer en vous, au sujet de votre salut : plus vous serez confiants, plus sera inviolable le rempart dont je veux vous entourer. Brûlez des cierges bénits, récitez le chapelet. Persévérez trois jours et deux nuits. La nuit suivante, la terreur se calmera. Après l’horreur de cette longue obscurité, avec le jour naissant, le soleil paraîtra dans toute sa lumière et sa chaleur. Ce sera une grande dévastation. Moi, votre Dieu, j’aurai Fout purifié. Les survivants devront remercier la Sainte Trinité de leur protection. Magnifique sera mon royaume de paix et mon nom sera invoqué et loué, du lever au coucher du soleil. Priez, priez, priez, convertissez-vous et faites pénitence. Ne dormez pas comme mes disciples au Jardin des Oliviers, car je suis très proche. La colère du Père envers le genre humain est très grande. Si la prière du Rosaire et l’offrande du Précieux Sang n’étaient si agréables au Père, il y aurait déjà sur terre, une misère sans nom. Mais ma Mère intercède auprès du Père, de Moi-même et du Saint-Esprit. C’est pour cela que Dieu se laisse attendrir. Remerciez donc ma Mère de ce que le genre humain vive encore. Honorez-la avec un respect d’enfant - je vous en ai donné l’exemple - car elle est Mère de Miséricorde.
N’oubliez jamais de renouveler continuellement l’offrande du Précieux Sang. Ma Mère me supplie inlassablement et, avec elle, beaucoup d’âmes pénitentes et expiatrices. Je ne peux rien lui refuser. C’est donc grâce à ma Mère, et à cause de mes élus, que ces jours seront raccourcis. Soyez consolés, vous tous qui honorez mon Précieux Sang, il ne vous arrivera rien. J’inspirerai à mon Représentant de mettre continuellement en honneur le sacrifice de mon Précieux Sang et la vénération de ma Mère... Quelques-uns de mes prêtres voudraient-ils être plus pape que le Pape ? Ils me crucifieront, car ils retarderont l’oeuvre de ma Mère. Priez beaucoup pour les préférés de mon Cœur, les prêtres. Un temps viendra où mes prêtres aussi comprendront tout cela... Quand vous verrez l’Aurore Boréale apparaître, sachez que ce sera le signe d’une guerre prochaine. Quand la lumière sera de nouveau visible, alors ma Mère se tiendra debout, devant le soleil couchant, pour prévenir les bons que le temps est là. Les méchants verront un animal effrayant, et crieront, épouvantés et désespérés ; mais il sera trop tard. Je sauverai beaucoup, beaucoup d’âmes (pour l’autre vie). On est déçu parce que beaucoup de ce que j’avais ordonné d’annoncer pour inviter les hommes à se convertir n’est pas encore arrivé. On croira pouvoir outrager des âmes élues parce que, à cause d’elles, j’aurai retardé un peu le terrible événement. Si, dans ma bonté et à cause des expiations qui me sont offertes, je retarde le désastre, je ne le supprime pas. Cela ne dépend pas du jugement des hommes ignorants. Dois-je encore, moi-même, rendre des comptes à ceux qui ne veulent rien savoir ? Alors que le monde se croira en sûreté, je viendrai comme un voleur dans la nuit. Comme l’éclair, je suis là. C’est encore le temps de mon immense Miséricorde, pour donner le temps de se repentir. Soyez prêts, en état de grâce, alors vous serez en sécurité sous ma protection et celle de ma Mère ».
« Le Coeur Sacré de Jésus laisse échapper des rayons si multipliés que leur nombre dépasse celui des étoiles du firmament.
Le Seigneur dit : " Mes enfants, il y a autant de rayons que d’âmes inscrites dans mon Coeur divin et appelées à y trouver un refuge, à l’heure où vont retentir sur terre les coups des grands maux. L’heure n’est pas éloignée où mon peuple va pousser un nouveau cri de détresse. Ce sera l’ouverture première de profonds engloutissements du bien, et qui doit ensuite marcher vers une ruine épouvantable que le ciel et la terre n’auront jamais vue passer.
L’orage va éclater sur la France où j’ai voulu manifester les prodiges de mon divin Coeur et dévoiler ses secrets. Mes enfants, c’est la France qui, la première, sera meurtrie, déchirée, persécutée. Quand je manifestais ce divin soleil à la bienheureuse Marguerite-Marie, je laissais tomber de mes lèvres cette parole. La terre qui t’a vue naître, et qui te verra expirer, sera terriblement menacée, depuis l’époque de 80 à 83 surtout. Je laissais entendre à mon humble servante, que la troisième serait bien douloureuse. Il n’y aurait que des glaives, que des apostasies et des violations dans cidres des personnes qui me sont consacrées, les unes par le sacerdoce, les autres par la vie religieuse. … Les mauvais Chrétiens ne se contenteront pas de se perdre. Ils chercheront à surprendre les âmes ; ils tendront, par tous les moyens, à les faire pécher contre tout ce qui est du devoir du Chrétien... Mes enfants, l’Église n’a pas bien des années à rester sans la douleur d’aujourd’hui augmente, mais bien des fois plus terrible. En cette douleur, il n’y aura ni borne, ni arrêt. Je garde l’Église à l’abri, jusqu’au jour où la terre devenue un désert et le monde une poussière, sur la terre désolée. Le Seigneur : " La France fait entrer parmi le sang et l’eau de sa blessure. Mes enfants, dit-il, elle est sortie avec joie de mon divin Coeur, elle n’y rentrera que parmi le sang et les pleurs ».
« Le divin Coeur dit encore. Sous peu, à l’époque marquée, il ne restera debout, en Fiance, aucune maison religieuse ; pas un cloître n’échappera aux tyrans de l’époque. Il y aura une attitude de massacres, depuis le Centre (Paris) à Lyon, de Lyon sur le midi et jusqu‘aux bords de la Bretagne qui est encore catholique, mais plus comme autrefois. La génération de la foi se fait partout… En ces massacres, aux mois froids, la terre deviendra un déluge de sang, comme au temps de Noé elle devint un déluge d’eau. Tous ceux qui ne seront pas dans l’arche de mon Coeur périront, comme au temps du déluge ».
« Je lui disais encore : Moi-même, je choisirai ; je ferai nommer le véritable consolateur de mon peuple et de l’Église : celui qui reconstruira mes temples incendiés sous la violence d’une grande guerre civile, bien qu’elle ne sera pas longue. Je ne peux, dit-il, nommer autrement que guerre civile cette guerre à laquelle la France sera livrée. Mes enfants, combien l’âme de ma servante fut attristée de mes paroles si désolées ! Elle ne me répondit que par un soupir : " Seigneur, je prierai pour cette France, en la demeure où vous m’aurez introduite avec vous. " Mes enfants, aujourd’hui si peu d’âmes me demandent mon amour, si peu de coeurs me servent fidèlement. Jusque dans les cloîtres, je trouve indifférence, oubli et faiblesse. Je me plains amèrement. Si les bons chrétiens sont si lâches, que seront donc les coupables qui veulent tout détruire et renverser jusqu’à mon Règne Eternel ».
« Le Sacré-Coeur de Jésus dit encore : Il se lèvera soudain sur la France de grands fléaux et des calamités que rien ne pourra ni arrêter ni amoindrir. Passeront, sur la France, une mortalité innombrable que jamais le monde n’aura vue et des maladies qui seront inconnues. C’est surtout au Centre que cette mortalité lancera son fléau. Elle viendra frapper jusque sur la paroisse qui est la vôtre, mes enfants ; mais ne craignez rien, mon Coeur sera une demeure pour vous protéger.
- Je me rappelle cela, divin Coeur de Jésus.
- Mes enfants, ceux qui me font la guerre depuis plus de 60 ans, guerre qui a redoublé depuis 11 ans, ne seront pas attaqués par le fléau de la mortalité. Je les attends d’une autre manière aussi courroucée...
Je préviens mon peuple qu’à la suite de ces nombreux fléaux en France, dont les premiers ne sont pas loin, et qui seront suivis de beaucoup d’autres, je vous préviens qu’un jour se trouvera - et il est marqué - où il y aura peu de soleil, peu d’étoiles ni de lumière pour faire un pas hors des demeures, refuges de mon peuple.
Le jour commencera à croître ; ce ne sera pas au fort de l’été, ni dans les jours les plus longs, courts encore. Ce ne sera pas à la fin d’une année, mais dans les premiers mois que je donnerai clairement mes avertissements... Ce jour de ténèbres et d’éclairs, ce sera le premier que j’enverrai pour convertir les impies, et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de prés. Ce jour, mes enfants, n’atteindra pas toute la France, mais une partie de la Bretagne en sera éprouvée. Le côté où trouve la terre de la Mère de ma Mère Immaculée ne sera obscurci par les ténèbres à venir, jusqu’à vous et, au-delà, sur le lever du soleil. Tout le reste sera dans l’effroi le plus terrible. Depuis la nuit jusqu’à la nuit, un jour entier, le tonnerre ne cessera de gronder ; le feu des éclairs fera beaucoup de mal, même dans les demeures fermées où l’on sera dans le péché...
Mes enfants, ce premier jour n’ôtera rien des trois autres marqués et décrits. Ce jour particulier fut révélé à ma servante Catherine dans les apparitions de ma sainte Mère, sous le nom de Marie conçue sans péché. Ce jour se trouve noté dans cinq petits rouleaux bien fermés de la soeur Saint Pierre de Tours. Ce rouleau restera dans le secret, jusqu’au jour où une personne de Dieu portera sa main prédestinée sur ce que le monde aura ignoré, jusqu’aux habitants de ce cloître... » (15 juin 1882)
Parole de Notre Dame des Douleurs :
« Je vous salue, mes enfants, de mon coeur de Mère et de toute ma tendresse. Je viens établir mon trône au milieu de vous.
- Merci, bonne Mère ! Nous aussi, nous vous saluons, du fond de nos coeurs.
- Mes enfants, ne soyez pas attristés, si vous me voyez descendre ainsi revêtue d’un deuil complet.
Pas une parcelle de son vêtement ne porte de la blancheur, ni aucune couleur réjouissante. Son front est voilé jusqu ‘aux sourcils. Elle est toute triste et dit : Ce n’est pas à cause de vous, mes enfants, que je porte ce vêtement noir, c’est à cause... - son coeur bat de douleur, je le vois bien - c’est à cause de cette heure malheureuse qui, pour de longs jours, va vous envelopper et achever de perdre ce malheureux royaume qui me fut si cher et qui l’est encore. Si je dis longs, c’est à cause de la profondeur de douleurs que ces jours renferment... »
Persécutions religieuses et fermeture des couvents :
« Je prends le deuil pour le reste des dernières maisons de vierges qui vivent dans la prière. Une heure est décidée qui va briser leur repos intime et faire couler des larmes de regret. Toutes ces maisons seront brisées, plus tôt qu’aucun de vous qui avez la foi ne peut le concevoir. Tout à coup l’enfer va rugir. Ce cri ne cessera plus... Les ministres de mon Fils seront renvoyés de leurs demeures et dispersés au milieu du peuple. Quand la main de l’homme perfide va se poser pour la troisième fois sur le reste de ces maisons de grâces qui, par leurs prières, ont retenu la colère de mon divin Fils, quand cette main se posera pour la troisième fois... elle ira jusqu’au bout, sans excepter personne, pas même les familles de foi qui resteront chez elles, dans la prière. Leurs demeures seront souillées par l’entrée d’hommes redoutables...
Il n’y a que mon Fils et moi qui connaissions la suite de leurs desseins. Ces desseins conduiront jusqu’au renversement coupable, complet et parfait de toutes choses ».
La Vierge lève un peu sa robe noire qui cache ses pieds, et fait voir à Marie-Julie une large couronne noire qui n’a plus que quelques points blancs. Elle la tire de ses pieds et la prend dans ses mains virginales :
« La voilà, dit-elle, cette couronne malheureuse, autrefois si blanche, si admirée de tous les rois étrangers, et renommée jusqu’aux extrémités du monde. Aujourd’hui, sous cette forme douloureuse, c’est la couronne de la France. Elle conservera cette couleur déchirante jusqu’au jour où l’Homme de Dieu, mon fils, viendra relever la France de ses ruines. Il prendra, dans les larmes, ce triste diadème et se le posera autour du front, relevant, avec un coeur brisé, ce royaume tombé dans les décombres les plus ignobles et les plus coupables. Dans cette couronne, mes enfants, toute la France est enfermée, excepté toi, ô Bretagne !
J’aurais voulu ne pas la poser, cette noire couronne, pas même sur la pointe de tes terres, ô Bretagne que j’aime ; mais mon Fils en a réservé un coin pour l’épreuve la plus douloureuse. J’interviendrai le plus que je pourrai.
La Sainte Vierge lève, à deux mains, la couronne vers le ciel et dit : " Mon Fils, puisque tout mon peuple est menacé, hors la Bretagne gardée par ma mère et protégée par ma bonté, oh ! du moins conservez le reste de vos maisons qui se sont sacrées à vous ; gardez, dans la paix, vos apôtres, fidèles ; laissez-leur le repos. "
La très Sainte Vierge se tait. On entend cette parole, la voix de Dieu qui parle comme juge et pénètre dans les profondeurs : " Ma Mère, dans peu de temps, il n’y aura plus de paix ni de repos ; dans peu de temps, il n’y aura plus que la liberté pour le mal, pour l’incendie, le sang et la mort. "
Voilà les paroles que j’ai entendues, fortement et avec vérité. La Sainte Vierge dépose la couronne à ses pieds et dit : " O France si chère, je te regarde d’un oeil mouillé de pleurs. Je vois cette couronne se lever de tes pieds. Tu la poseras sur ta tête. Tu viendras enfoncer sans pitié l’arme de la mort dans le coeur de tes généreux combattants, l’épée du trépas. "
Sa voix se pâme comme celle d’une mère à qui la mort vient d’enlever ce qu’elle a de plus cher. La Sainte Vierge, les yeux fixés sur la France, lui dit encore : " O France ! pour toi j’ai tant de fois pleuré et intercédé. Je ne te demande qu’un seul acte de charité épargne au berceau l’innocence ; laisse la vie aux anges de la terre, afin qu’ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde... Mes enfants, c’est par bonté que je vous préviens de l’approche de ces calamités mortelles et de tous les grands malheurs. Mes enfants, bien près de ce lieu où vous resterez paisibles, au commencement de ce grand et dernier orage qui amènera ensuite de beaux jours, vous verrez tomber de bien près des fléaux si grands et si nombreux que vous serez bien angoissés de voir tant souffrir jusqu’autour de vous. Mes enfants, vous verrez tomber sur le monde des maladies mortelles qui ne laissent pas même le temps de se disposer à paraître devant mon Fils ».
Les châtiments sur la France :
« Les foudres du ciel se succéderont avec une violence rapide. Le feu du ciel parcourra la terre sur une largeur effroyable : cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui produit du fruit. Les terres cultivées seront ravagées par la puissance de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre complètement dépouillée. Les fruits ne paraîtront point ; toutes les branches d’arbres seront sèches jusqu’au tronc. Enfants de la Bretagne, vous userez, pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a révélé : c’est le seul moyen de sauver votre nourriture.
Mes enfants, pendant trois jours le ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine. Ce qui m’attriste, c’est que cette colère n’arrêtera pas la force de l’enfer. On ne craint ni mon Fils ni l’enfer. Il faut que ce temps passe. Le péril de la France est inscrit au ciel par la puissance éternelle. Je ne peux plus intercéder ; je ne suis plus qu’une mère sans puissance.
Pendant plusieurs années, la terre ne produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe. Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces misères profondes. La misère sera grande, bien que mon peuple soit éclairci. La prière ramènera la bénédiction. Mon Fils et moi, nous aurons pitié de cette longue pénitence.
Mes enfants, priez pour l’Église ; priez pour tous ses ministres priez pour le Pape, car on attentera à ses jours. Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des sans mesure, malgré la foi d’une grande partie de mon peuple. Le mal, que j’entrevois si proche, laisse à mon coeur une blessure qui durera toujours: une perte d’âmes considérable, la foi ruinée, le baptême souillé. Toutes ces lâchetés, que je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants. La France périra - pas toute, mais beaucoup périront – Elle sera sauvée avec un nombre bien petit... O France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l’étranger. Tu ne pourras renvoyer ces étrangers... Tu fus si noble, ta *noblesse sera perdue. J’ai vu tout passer sur terre. Jamais - je vous le dis avec un coeur de mère - jamais je n’ai eu sous les yeux l’attente de pareils crimes, de pareils malheurs : violations, sacrilèges, attentats. C’est dès aujourd’hui que je vois toutes ces peines. Oh ! priez, mes enfants ! Je m’arrête sur ces douleurs.
Reposez-vous, mes enfants ». (30 novembre 1880)
Les Sanctuaires désertés :
« Notre-Seigneur dit : Mes enfants, quand je regarde sur terre vos demeures mortelles, mes yeux se mouillent de larmes. Désormais mon heure n’est plus loin. Ma miséricorde est si large, pour mes amis véritables, que je ne peux vous en exprimer la grandeur ; mais aussi ma Justice est si effrayante que, si je vous en développais une étincelle, je vous causerais une douleur inguérissable. Mes enfants, ne vous effrayez pas. Désormais je ne puis plus attendre. Plus je fais pour mon peuple, plus il m’offense et me fait souffrir. Jamais il n’y aura de paix, d’union, de charité et de bonheur, tant que ma Justice ne sera pas venue sur la terre. Tout est méprisé partout : mon amour, ma bonté, ma Croix, mon Tabernacle.
Mon peuple semble rentrer dans l’incrédulité... Ce qui déchire mon divin Coeur, c’est la guerre que l’on déclare au saint temple dans lequel je fais ma résidence pour consoler et fortifier les âmes. Mes enfants, ce n’est pas seulement une guerre, c’est un acharnement épouvantable. L’esprit de la plupart des hommes est gâté, corrompu jusqu’à la dernière fibre.
- C’est bien vrai, mon Jésus.
- La religion, chaque jour, s’affaiblit. Bientôt elle sera désertée presque par toute la terre ; mais elle régnera dans des âmes isolées, poursuivies, frappées cruellement et sans pitié.
Bientôt, dans de grands endroits de cette terre des morts, il n’y aura plus de Sanctuaires. Les apôtres auront pris la fuite. Les âmes saintes pleureront sur les ruines et les abandons. La route qui s’ouvre va conduire là, en peu de temps... Voyez combien on m’insulte et combien on m’offense.
- C’est bien vrai, mon Jésus.
- Oh ! bientôt, terre de ma création, oh ! bientôt combien contiendras-tu de victimes sans vie ! Bientôt, terre de ma création, tu auras une parure frémissante : le sang des apôtres et des Chrétiens restés dans la foi !
Je vois la main de Notre-Seigneur levée et entourée d’un large éclair foudroyant. Cet éclair est si ardent qu’il faut, chaque jour, nous y attendre et nous y préparer.
Notre-Seigneur continue : " J’ai assez attendu ; j’ai assez invité ; j’ai assez supplié. Les ingrats ont eu leur triomphe ; il est temps que le juste entre dans la joie. Je n’ai plus qu’une parole, pour vous dire de n’être point surpris, jusqu’au jour où je viendrai vous proclamer : entrez maintenant dans la paix de la terre qui est venue pour vous du ciel... N’attendez rien des hommes ici-bas - je dis rien de bien - mais attendez tout en mal. Ils n’ont plus que cette force, que ce pouvoir. Les pécheurs de la terre n’ont plus qu’un désir: se repaître du mal, se nourrir de tous les sacrilèges. L’odeur de leur haleine est infecte... » (10 juillet 1879)
La Flamme du Saint-Esprit dit (29 septembre 1879) : " Le Seigneur a prévenu son peuple, depuis des années et des années. Il lui a prédit le terrible et douloureux événement. Mon vrai peuple attend, sans effroi, la grande menace de Dieu et des hommes. Tous ceux qui ne sont plus à Jésus-Christ n’attendent que l’heure du grand déchirement pour tremper leurs mains dans le sang des innocents.
Elle dit encore : Sur la terre du royaume de la Mère de Dieu s’élèveront des luttes entre les hommes. En ces combats, il n’y aura ni coeur ni pitié. Une terrible épreuve de captivité et de dépouillement pour les apôtres de Dieu passera prochainement dans l’esprit des hommes.
Dans le soleil, la Flamme dit encore : " Tout ce qui, jusqu’ici, était considéré comme justice sur la terre sera violé. Que le peuple du Centre (Paris) se hâte d’aller se consacrer au Sacré-Coeur élevé sur cette terre ! Ce temple, qui a entendu tant de prières sera transformé en salle de conseil. C’est là que les ennemis, en partie, décideront, en dernier, de lancer l’annonce de la terreur et de la mort, sur toute l’étendue de ce royaume.
La Sainte Flamme dit encore : " Toutes les âmes qui se seront consacrées au Seigneur pour l’éducation chrétienne vont se voir tout retirer, n’ayant pour pain et soutien que la Providence du Seigneur qui n’a jamais abandonné personne. Il ne faut pas s’arrêter sur les écoles d’aujourd’hui où règne Satan. Sa parole et sa puissance vont augmenter encore les iniquités déjà commencées. En ce temps, qui marche vers le terme d’une grande victoire, les âmes qui se sont vouées à l’instruction catholique n’habiteront plus les lieux qu’elles occupent encore aujourd’hui. Le vide va se faire complètement, pour toutes celles qui dépendent de la grande autorité perfide."
Dans le soleil, la Flamme dit : " Jusque dans les lieux les plus retirés, tous les suppôts de l’enfer travaillent, maintenant, à des écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin. Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile ni refuge. Ils s’étendront partout, surtout que l’heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner.
La Flamme dit : Partout, la France presque entière sera soulevée contre L’Église. On répandra sans repos, sur la foi et l’Église, des articles abominables que le monde, sans l’enfer, n’aurait jamais su inventer.
Les indignes ennemis du Dieu-Sauveur, qui s’assemblent dans les loges et les remplissent, sentent le moment approcher. Ils vont se lever, pleins d’espoir, pour jeter boue et scandale sur les apôtres de Dieu et sur son Église. C’est par eux que la jeunesse finira d’oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera inébranlable.
La flamme a tout un côté qui s’éteint et le soleil devient triste, comme noyé dans un voile sombre. Il s’élève une autre flamme qui dit : "Je contiens la voix de celle qui a été choisie comme Reine de ce royaume. " J’écoute sa parole. Elle dit : " La Mère de Dieu, poussée par l’amour de son coeur, va redescendre sur la terre, apparaissant à son peuple d’une façon qui sera sans mesure. Elle va renouveler sa descente du ciel sur terre, dans les environs des montagnes de La Salette. Elle apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d’une guirlande de roses, pour dire : " La terre ne sera qu’un tombeau, depuis l’Alsace-Lorraine, qui n’est pas comptée, jusqu’au bord de la Bretagne. "
La Mère de Dieu manifestera une autre gloire à son peuple, comme dernier trait de son amour, au sujet de la douleur des chrétiens. Dans le nord de la France... elle viendra, avec des signes de deuil, et n’adressera que trois paroles qui seront entendues par une dizaine d’âmes :
1° - Toute la terre, excepté la Bretagne, ne sera qu’un tombeau sans vie.
2° - L ‘Église va souffrir des persécutions telles que l’enfer n’en aura jamais inventé de plus cruelles.
3° - Le Centre deviendra une terre imbibée de sang. Le dernier qui y coulera sera celui de l’homme que le ciel maudit à cause de ses crimes.
La Flamme dit encore : Mon peuple, ne crains rien. Nos victimes seront alors revenues à l’abri de l’orage de feu et de flammes. Leur grande oeuvre ne s’arrêtera pas pour cela l’espace d’une minute. Le ciel laissera passer sur terre les signes de sa Justice. La terre étrangère ne récoltera aucune nourriture. Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où sont mêlés chrétiens non catholiques et mahométans.
La Flamme dit encore : La terre de France va subir aussi la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront à l’heure de la semence ; le blé ne poussera pas ou s’arrêtera à mi-hauteur. Les fruits noirciront : un ver en rongera l’intérieur, avant qu’ils aient atteint la grosseur du doigt.
La Flamme dit : Le Centre et ses demeures seront broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et tremblements de terre se multiplieront, jours et nuits, sans cesser, pendant quarante-trois jours. La mer s’agitera et jamais de tous les siècles, ses vagues et ses flots n’auront pris une forme semblable. Tout le monde de cette époque périra à jamais. Mon peuple, si Dieu te parle ainsi, c’est qu’il ne peut plus soutenir sa Justice inexorable. Il te dit : n’aie pas peur, j’ai tous les pouvoirs. Maintenant, mon peuple, que rien ne t’épouvante. Si, demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux ; si tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t’étonne ! C’est l’enfer qui se met à l’oeuvre. II faut que la terre périsse : pas toute, mais plus de la moitié de la moitié. La terre deviendra le désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité. " Paroles de la Flamme. (15 mars 1882)
France reviens ! Une promesse ancienne
La bienheureuse Marguerite-Marie est à genoux, au pied de la bannière du Sacré-Coeur, tenue par Saint Michel. Le Seigneur montre la plaie de son Coeur et dit :
" Mes enfants, mon divin Coeur a le privilège de toutes les pies. Là est le triomphe. Mais, avant de vous donner ce triomphe, je veux vous éprouver. Je vous enverrai bien des maux : vous verrez ma Justice tomber sur la terre ; vous verrez aussi paraître, au firmament, d’éclatants signes précurseurs. J’avais promis à la bienheureuse victime de mon Sacré-Coeur (Marguerite-Marie) de donner le triomphe à la France, par mon Coeur Sacré, mais à la condition que tous enfants de la France se seraient soumis. S’ils demeuraient lents et ingrats, les châtiments seraient plus terribles. J’avais promis que, peut-être, j’aurais attendu deux cents ans, peut-être plus. Si mon peuple avait été docile, j’aurais donné plus tôt le triomphe... Il n’a pas été docile : j’ai attendu. Mais... le triomphe aura lieu. Ma victime, retiens bien cela.
Il dit encore : La victime de mon Sacré-Coeur n’a pu transmettre toutes mes révélations. Voilà pourquoi je veux aujourd’hui prévenir mon peuple, afin qu’il soit bien préparé quand l’heure de ma Justice arrivera. J’avais promis que le triomphe de la France viendrait après de grands châtiments : cette révélation n’a pas été transmise. J’avais annoncé, à plusieurs âmes saintes, qu’avant le triomphe de la France, il y aurait une grande révolte entre tous mes enfants. On tentera de profaner tout ce qu’il y a de respectable sur la terre : ce sera en vain.
France coupable, ne vois-tu pas le tombeau qui s’ouvre pour entasser les victimes du crime ? ... Tu ne vois pas l’heure fatale qui grandit ? Ce sera l’heure du démon. Il va me jeter à la face le souffle empoisonné de sa colère.
Mes enfants, je vous préviens : Satan va satisfaire sa rage qui est d’autant plus grande que les siens seront vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n’a pas écouté mes paroles. Ensuite je donnerai la victoire complète.
Voici le moment où le lys blanc et la bannière blanche vont être encore foulés aux pieds. Ce ne sera que pour un temps. Cette bannière blanche sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de vivre sous sa dépendance. " (27 octobre 1877)
Promesse renouvelée
" Le triomphe des vivants sera beau, dit Saint Michel, quand la sainte Église, aujourd’hui entourée d’épines, se verra entourée d’une couronne de lys d’or. Les défenseurs de la foi seront couverts par la protection du ciel.
Le divin Jésus ajoute : Je peuplerai la France de fleurs nouvelles quand aura passé le déluge de mes justes châtiments.
Il bénit la France et lui dit : J’enverrai Saint Michel, prince de la victoire, apporter le lys au chevet de ta tête. Tu verras comme, de jour en jour, je me réconcilierai avec toi, selon qu’il fleurira peu à peu... Je viendrai te visiter, puis te relever moi-même. " La France s’émeut et se rassure. Les épines, coupées pour être placées dans son tombeau, sont remises dans le champ. Le lieu du tombeau reste sans épines.
J’entends Saint Michel : " Comme je me réjouis, s’écrie-t-il, voilà le moment de combattre contre l’enfer dont la rage est plus rouge que les charbons ardents. Mais ne craignez rien, car vous êtes les combattants de la bonne cause. Redoublez de prières pour les pécheurs et les aveugles. Les sifflets des monstres de l’enfer, bientôt, vont se faire entendre d’un bout à l’autre de la France. Le trouble civil... " Marie-Julie, de plus en plus effrayée, s’arrête en murmurant : " Je ne comprends pas. " La Mère Immaculée fond en sanglots plus amers, inconsolable à la pensée de tant d’âmes perdues, dont le rachat avait coûté si cher. " Ma Mère chérie, lui dit son Fils, il faut mettre fin au mal. Si je retardais encore, toutes les âmes seraient perdues. Il est nécessaire que ma sainte Église triomphe. Que de fois n’avez-vous pas averti la France, votre fille bien-aimée ! Pourquoi a-t-elle toujours étouffé votre voix ? (18 septembre 1877)
Ma victime, dit Jésus, tu vois que l’heure fatale va gronder sur la France et au-delà. Le bien et le mal vont se combattre. Le mal, pendant un moment, sera vainqueur mais, bientôt, cédera devant le bien. L’Univers sera presque renversé, car mon peuple est coupable. J’ai promis que les châtiments du ciel éteindraient la race corrompue. Le moment va venir. Je fermerai la bouche des impies. Je les surprendrai par ma Justice. Je ne puis plus supporter le mal. Je suis comme dans une piscine où l’eau me gagne ; je suis submergé.
- C’est vrai, Seigneur. Si, depuis Pontmain et l’apparition de Notre-Dame d’Espérance, nos cris n’étaient arrivés à vous, vous nous auriez déjà foudroyés.
- Je me laisserai encore toucher, mais seulement après la destruction que j’ai promise. Ceux qu’au milieu des cendres j’aurai épargnés seront la gloire de la France.
- Oh ! Seigneur, je vois votre Justice sur la France.
- Ce sera un moment terrible pour les ingrats et les méchants. Ce moment sera sans frayeur pour les justes.
Je vais être foulé aux pieds : ma prison d’amour sera violée, mais je n’y serai plus. Mes ministres m’auront soustrait et emporté, caché sur leur coeur. Mon temple sera souillé et plein d’horreur, mais ce moment sera court. Mon sanctuaire vous sera fermé; mais je serai avec vous, et ces jours seront rapides. La France coupable verra le sang couler ; ma douleur sera amère, mais je resterai insensible. La terre sera abreuvée du sang des martyrs et de celui des impies : le premier criera miséricorde, le second vengeance. " (24 octobre 1877)
La Vierge traîne la France
La Mère Immaculée vient près de la France coupable et lui dit par trois fois : " France, donne-moi ton coeur. " Celle-ci demeure sourde.
" Te rappelles-tu, France ingrate et couverte de plaies hideuses, te rappelles-tu que tu avais promis à mon divin Fils de lui donner ton cœur ? "
La France demeure muette, les yeux levés fièrement vers Marie. Tout en elle respire l’orgueil. O France coupable et perfide, n’es-tu pas contente d’avoir déjà fait tant de victimes ? Le sang versé par ta faute a coulé par ruisseaux. Si ni savais quels châtiments mon Fils te réserve encore, avec quelle ardeur tu reviendrais à lui. La France ne dit rien mais découvre lentement son coeur. Mon Fils, s’écrie Marie, que son coeur est noir ! Ce n’est qu’une source de vices, d’iniquités et d’incrédulité !
France, suis moi.
- Je vous suivrai Marie, à condition que mes compagnons me suivent moi-même.
- Non. France, tu me suivras seule.
La France refuse. La Sainte Vierge lui rappelle ses beaux jours passés, le lys de Saint Louis. En vain... Elle lui retrace le courage de Louis XVI...
Rien ne touche la France. La bonne Mère prend, sous son manteau, une chaîne dont elle entoure, sous les aisselles, la poitrine de la France. Suis-moi, dit-elle, suis-moi maintenant. Malheur à toi si tu résistes ; tu périras tout entière. La France, obligée à contrecœur de marcher, est conduite comme une criminelle devant son juge. De temps en temps, Saint Michel lui présente sa bannière du Sacré-Coeur, mais elle refuse.
- Arrêtons-nous, dit la France, c’est marcher trop longtemps. Je n’en puis plus.
- France, tu marcheras, quand tes pieds seraient en sang ! Ils ont marché dans l’ingratitude. Tu es corrompue de la tête aux pieds. Le ciel est ta seule espérance.
- J’attends et j’espère encore sur la terre.
- Quel est ton espoir sur la terre ?
- Marie, en France, il y a encore de la foi.
- Qui l’a conservée ? Ce n’est pas toi.
- J’ai répandu la foi dans le monde.
- Comment l’as-tu répandue ? Si tu avais pu monter jusqu’à mon Fils, tu y serais montée pour y éteindre ses lumières. " (18 septembre 1877)
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