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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife Empty Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 0:16

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac

DEPUIS FATIMA

Les hommes n'ont pas écouté les paroles prononcées par ma très Sainte Mère à Fatima. Malheur à ceux qui n'écoutent pas maintenant mes paroles.

Les hommes n'ont pas compris le langage de la guerre. Beaucoup d'hommes vivent dans le péché, le plus souvent dans le péché d'impureté.
Malheur à ceux qui séduisent les innocents.

Vous ne devez pas en vouloir à ceux qui ne veulent pas croire, car ils ne savent pas ce qu'ils font. Mais MALHEUR A CEUX QUI SE PERMETTENT DE JUGER AVANT DE S'ETRE INFORMES.

Les apparitions fréquentes de ma bonne Mère sont l'oeuvre de Ma Miséricorde. Je l'envoie, par la force du Saint-Esprit, pour prévenir les hommes, et pour sauver ce qui est à sauver... Je dois laisser arriver cela, sur le monde entier, afin que soient sauvées beaucoup d'âmes qui, sans cela, seraient perdues. Pour toutes les croix, pour toutes les souffrances et pour tout ce qui surviendra encore de plus terrible, vous ne devez pas maudire, mais remercier mon Père du ciel.

C'est l'oeuvre de Mon Amour. Vous ne le connaîtrez que plus tard... je dois venir dans Ma Justice, parce que les hommes n'ont pas reconnu le temps de Ma Grâce. La mesure du péché est comble, mais à Mes fidèles il n'arrivera aucun mal.

Je viendrai sur le monde pécheur, dans un terrible roulement de tonnerre, par une froide nuit d'hiver. Un vent du sud très chaud précédera cette tempête, et de lourds grêlons fouilleront la terre.
D'une masse de nuages rouge-feu, des éclairs dévastateurs zigzagueront, enflammant et réduisant tout en cendre. L'air se remplira de gaz toxiques et de vapeurs mortelles qui, en cyclones, arracheront les oeuvres de l'audace, de la folie et de la volonté de puissance de la "CITE DE LA NUIT."

Le genre humain devra reconnaître qu'au-dessus de lui se trouve une volonté qui fera tomber, comme une maison de cartes, les plans audacieux de son ambition. L'ange destructeur anéantira pour toujours la vie de ceux qui auront dévasté Mon Royaume.

Vous, âmes qui profanez le Nom du Seigneur, gardez-vous de vous moquer de Moi ; gardez-vous du péché contre l'Esprit !

Lorsque l'ANGE DE LA MORT fauchera la mauvaise herbe, avec le glaive tranchant de Ma Justice, alors l'enfer se jettera avec colère et tumulte sur les justes et, avant tout, sur les âmes consacrées, pour essayer de les anéantir par une terreur effroyable.

Je veux vous protéger, mes fidèles, et vous donner les signes qui vous indiqueront le commencement du Jugement :

QUAND, PAR UNE FROIDE NUIT D'HIVER, LE TONNERRE GRONDERA A FAIRE TREMBLER LES MONTAGNES, ALORS FERMEZ TRES VITE PORTES ET FENETRES... VOS YEUX NE DOIVENT PAS PROFANER LE TERRIBLE EVENEMENT PAR DES REGARDS CURIEUX... REUNISSEZ-VOUS EN PRIERES DEVANT LE CRUCIFIX. PLACEZ-VOUS SOUS LA PROTECTION DE MA TRES SAINTE MERE... NE LAISSEZ AUCUN DOUTE S'INSTALLER EN VOUS, AU SUJET DE VOTRE SALUT : PLUS VOUS SEREZ CONFIANTS, PLUS SERA INVIOLABLE LE REMPART DONT JE VEUX VOUS ENTOURER. BRULEZ DES CIERGES BENITS, RECITEZ LE CHAPELET.

PERSEVEREZ TROIS JOURS ET DEUX NUITS. LA NUIT SUIVANTE, LA TERREUR SE CALMERA. APRES L'HORREUR DE CETTE LONGUE OBSCURITE, AVEC LE JOUR NAISSANT, LE SOLEIL PARAITRA DANS SA LUMIERE ET SA CHALEUR.

CE SERA UNE GRANDE DEVASTATION. MOI, VOTRE DIEU, J'AURAI TOUT PURIFIE. LES SURVIVANTS DEVRONT REMERCIER LA SAINTE TRINITE DE LEUR PROTECTION. MAGNIFIQUE SERA MON ROYAUME DE PAIX ET MON NOM SERA INVOQUE ET LOUE, DU LEVER AU COUCHER DU SOLEIL.

Priez, priez, priez, convertissez-vous et faites pénitence. Ne dormez pas comme mes disciples au jardin des oliviers, car je suis très proche. La colère du Père envers le genre humain et très grande. Si la prière du Rosaire et l'offrande du Précieux Sang n'étaient si agréables au Père, il y aurait déjà sur terre, une misère sans nom. Mais ma Mère intercède auprès du Père, de Moi-Même et du Saint-Esprit. C'est pour cela que Dieu se laisse attendrir. Remerciez donc ma Mère de ce que le genre humain vive encore. Honorez-la avec un respect d'enfant -je vous en ai donné l'exemple- car elle est Mère de Miséricorde.

N'oubliez jamais DE RENOUVELER CONTINUELLEMENT L'OFFRANDE DU PRECIEUX SANG. Ma Mère me supplie inlassablement et, avec elle, beaucoup d'âmes pénitentes et expiatrices. Je ne peux rien lui refuser. C'est donc grâce à ma Mère, et à cause de mes élus, que ces jours seront raccourcis.

Soyez consolés, vous tous qui honorez mon Précieux Sang, il ne vous arrivera rien.

J'inspirerai à mon Représentant de mettre continuellement en honneur le sacrifice de mon Précieux sang et la vénération de ma Mère...

Quelques-uns de mes prêtres voudraient-ils être plus pape que le pape ? Ils me crucifieront, car ils retarderont l'oeuvre de ma Mère. Priez beaucoup pour les préférés de mon Coeur, les prêtres. Un temps viendra où mes prêtres aussi comprendront tout cela...

Quand vous verrez L'AURORE BOREALE apparaître, sachez que ce sera le signe d'une guerre prochaine.
Quand la lumière sera de nouveau visible, alors ma Mère se tiendra debout, devant le soleil couchant, pour prévenir les bons que le temps est là. Les méchants verront un animal effrayant, et crieront, épouvantés et désespérés ; mais il sera trop tard. Je sauverai beaucoup beaucoup d'âmes (pour l'autre vie).

On est déçu parce que beaucoup de ce que j'avais ordonné d'annoncer pour inviter les hommes à se convertir n'est pas encore arrivé. On croira pouvoir outrager des âmes élues parce que, A CAUSE D'ELLES, j'aurai retardé un peu le terrible évènement. Si, dans ma bonté et à cause des expiations qui me sont offertes, JE RETARDE LE DESASTRE, JE NE LE SUPPRIME PAS. Cela ne dépend pas du jugement des hommes ignorants. Dois-je encore, moi-même, rendre des comptes à ceux qui ne veulent rien savoir ?

Alors que le monde se croira en sûreté, je viendrai comme un voleur dans la nuit. Comme l'éclair, je suis là.

C'est encore le temps de mon immense miséricorde, pour donner le temps de se repentir. Soyez prêts, en état de grâce, alors vous serez en sécurité sous ma protection et celle de ma Mère".

Ce texte doit dater des années qui ont précédé 1938.


Dernière édition par Hercule le Ven 16 Sep - 19:55, édité 1 fois
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Message par Her Jeu 13 Jan - 0:18

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
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DEUX EPOQUES

" La PREMIERE EPOQUE, dit le Seigneur, c'est l'étendue des maux sur la Fille aînée de l'Eglise.

La SECONDE, c'est l'Eglise envahie, et le commencement de la lutte terrible dans la Ville Eternelle. Cette lutte, dans la Ville Eternelle, languira CINQ MOIS sans que les conséquences, tristes jusqu'à la mort, ne s'aggravent...

- Seigneur, DIT LA VOIX PLAINTIVE, ne tardez pas à avertir votre peuple, car la nuit sombre et triste vient rapidement à son époque.

-Je n'ai tardé en rien, REPOND LE SEIGNEUR..."

(04.05.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 12:53

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
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AVIS DE SEPULTURE p.58


Plus bas, je lis encore :

Mon vouloir divin est qu'en bien peu de temps l'Eglise romaine connaisse la forme de sa SEPULTURE ; mais elle ressuscitera. L'Eglise sera un sépulcre, un tombeau de silence et d'abandon.

Préparez-vous, amis fidèles, à assister aux funérailles de la France. Préparez-vous à assister aux funérailles de l'Eglise, aux funérailles du Calvaire.

- Assez, Seigneur !

- Préparez-vous à assister aux funérailles du Siège du Centre qui tremble, bâti sur l'abîme.

- Préparez-vous à assister aux funérailles de celui qui est le soutien de toute l'Eglise, de celui qui a, en son pouvoir, toutes les lumières par son autorité de Saint-Père.

- Assez, Seigneur, assez !

- Mon peuple, je ne fais que prévenir. L'Apôtre de l'Eglise (le Pape) franchira le chemin de l'exil, poursuivi par la haine et la vengeance de ceux qui ont mis à mort le royaume de France. Ils tremperont leurs mains dans le sang de ces victimes qui m'immolent chaque matin.

Heureux ceux qui auront la foi et assez de fermeté pour plutôt mourir que de perdre leur baptême.




LES TROIS CRISES EN FRANCE. P.55


PREMIERE CRISE :

Dans le soleil la voix dit :

Il y a quelque temps, le seigneur a marqué trois mois de fatals et terribles châtiments. Il abrégera beaucoup...
Le prochain commencement de la MORTELLE CRISE REVOLUTIONNAIRE -elle parle comme cela, la voix- ce commencement durera quatre semaines, ni un jour de plus, ni un jour de moins ; mais l'étendue en sera immense. Le nombre de ceux appelés MEURTRIERS DU PEUPLE, sera d'une immensité inconcevable...
Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d'une violence qui ne se possède pas, les étrangers seront maîtres en France. Dès la nouvelle du fatal évènement, leurs oreilles ne seront pas sourdes.
Pendant cette LUTTE PREMIERE, en toute l'étendue de la france, il y aura liberté pour tout. Il n'y aura plus de captifs retenus pour crimes : la liberté sera en toute son étendue.
Un repos fort court suivra cette grande entrée dans le mal qui sera complet, surtout au Centre et dans les environs.

DEUXIEME CRISE :

La voix dit :

La seconde et violente crise commencera. La France sera ENVAHIE jusqu'au diocèse qui commence la Bretagne. La voix ajoute : LE VOTRE.

La DEUXIEME CRISE mettra le comble à toute chose et, du peuple, n'échappera que celui qui trouvera un refuge obscur.

A cette époque seconde, les hommes du pouvoir, après avoir livré le royaume au sang, s'assembleront dans un lieu de paix et formeront des projets définitifs et décisifs. Ils chercheront un sauveur pour le placer sur le trône de France.

Beaucoup de ces grands commandants du royaume se retireront dans un coin de la terre de France volée.... La voix dit : L'ALSACE ET LA LORRAINE. Retirés là, dans le secret, ils disposeront leur roi, celui qui est CONTRE les desseins de la Providence. Ils décideront réellement, et rien ne pourra les en détourner de faire monter le coupable sur un trône qui ne lui appartiendra jamais.

DANS LE SOLEIL LA VOIX DIT :
La seconde époque dépassera un mois. Elle ira, sans repos ni arrêt de respiration, jusqu'au 37e ou 45e jour. Cette époque deuxième achèvera tout. Il n'y aura de sauvé que ce que Dieu a promis de protéger les endroits décrits par sa parole et gardés par sa gratuite bonté.
A mesure qu'elle s'étendra en France, la persécution recevra beaucoup d'aide de la part des puissances qui l'environnent, de tous ceux qui ressemblent à ceux qui, en France, livrent tout, sans pitié, au feu et au sang.

TROISIEME CRISE.
Pour la longueur de la TROISIEME EPOQUE, la voix dit qu'elle n'est pas dans ce passage-ci du soleil...
(9.05.1882)

NOTE : Il s'agit de la reconquête de la France par le vrai Roi, reconquêtr qui durerait sept mois. Les détails seront donnés plus loin. Il semble que la durée des trois crises ne devrait guère dépasser deux ans.



LES DEUX EPOQUES p.57

La première époque c'est l'étendue des maux sur la fille aînée de l'Eglise.
La seconde, c'est l'Eglise envahie, et le commencement de la lutte terrible dans la ville éternelle.
Cette lutte, dans la ville éternelle, durera cinq mois...
(4.05.1882)



L'HEURE D'ANNONCER p.58


Au jour décidé pour que mes écritures soient envoyées à tous mes serviteurs et à mes victimes, pour leur indiquer mon heure et l'heure du miracle, à cet appel, rien ne les retiendra.

Je protégerai et garderai ceux qui seront obligés d'attendre un peu de temps avant de trouver refuge sous l'arbre divin de la Croix.

L'heure sera envoyée à toute la famille de la Croix dont le destin est d'être protégée. Cette heure viendra AVANT QUE LES VOIES DE LA TERRE SOIENT FERMEES, avant que l'ennemi ne soit embarqué sur l'étendue de la France entière pour la conquérir et la faire périr.

Je vais donner à mes chers serviteurs et victimes la réelle description de la croix qu'ils devront porter. Ils vivront comme les missionnaires de ma parole divine, LES PERES DE LA CROIX...

Je désire que mes serviteurs, servantes et jusqu'aux petits enfants puissent aussi se revêtir d'une croix. Cette croix sera plus petite et portera en son milieu comme l'apparence d'une petite flamme blanche. Cette flamme indiquera qu'ils sont fils et filles de la lumière.

Le mal inévitable s'avance. Bientôt la terre entière ne sera plus que sous la pluie des châtiments terribles de ma Justice. Le bien sera au tombeau et le mal élevé sur le sommet des montagnes pour attester son triomphe.
(20.07.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 12:55

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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LES CHATIMENTS p.66

Les foudres du ciel se succéderont avec une violence rapide. Le feu du ciel parcourra la terre sur une largeur effroyable : cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui produit du fruit. Les terres cultivées seront ravagées par la puisance de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre complètement dépouillée. Les fruits ne paraîtront point ; toutes les branches d'arbres seront sèches jusqu'au tronc.

Enfants de la Bretagne, vous userez, pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a révélé : c'est le seul moyen de sauver votre nourriture.

Mes enfants, pendant trois jours le ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine. Ce qui m'attriste, c'est que cette colère n'arrêtera pas la force de l'enfer. On ne craint ni mon Fils ni l'enfer. Il faut que ce temps passe. Le péril de la France est inscrit au ciel par la puissance éternelle. Je ne peux plus intercéder ; je ne suis plus qu'une mère sans puissance.

Pendant plusieurs années, la terre ne produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe. Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces misères profondes. La misère sera grande, bien que mon peuple soit éclairci. La prière ramènera la bénédiction. Mon Fils et moi, nous aurons pitié de cette longue pénitence.

Mes enfants, priez pour l'Eglise ; priez pour tous ces ministres ; priez pour le Pape, car on attentera à ses jours. Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des progrès sans mesure, malgré la fois d'une grande partie de mon peuple.

Le mal, que j'entrevois si proche, laisse à mon coeur une blessure qui durera toujours : une perte d'âmes considérable, la foi ruinée, le baptême souillé. Toutes ces lâchetés, que je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants.

La France périra -pas toute, mais beaucoup périront-. Elle sera sauvée avec un nombre bien petit... O France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l'étranger. Tu ne pourras renvoyer ces étrangers... Tu fus si noble, ta noblesse sera perdue.

J'ai vu tout passer sur terre, Jamais -je vous le dis avec mon coeur de mère- jamais je n'ai eu sous les yeux l'attente de pareils crimes, de pareils malheurs : violations, sacrilèges, attentats. C'est dès aujourd'hui que je vois toutes ces peines. Oh ! Priez, mes enfants!

Je m'arrête sur ces douleurs.
Reposez-vous, mes enfants.
(30.11.1880)

Dans le soleil, la flamme dit : p.76
Jusque dans les lieux les plus retirés, les suppôts de l'enfer travaillent, maintenant, à des écritures abominables. Mon peuple les trouvera partout sur son chemin. Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour... Les petites villes, comme les grandes, seront bientôt perdues par des groupes d'OUVRIERS QUI N'ONT NI ASILE NI REFUGE. Ils s'étendront partout, surtout que l'heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner.

La flamme dit :
Partout, la France presqu'entière sera soulevée contre l'église. On répandra sans repos, sur la Foi et l'Eglise, des articles abominables que le monde, sans l'enfer, n'aurait jamais su inventer.
Les indignes ennemis du Dieu-Sauveur, qui s'assemblent dans les LOGES et les remplissent, sentent le moment approcher. Ils vont se lever, pleins d'espoir, pour jeter boue et scandale sur les apôtres de Dieu et sur son église. C'est par eux que la jeunesse finira d'oublier son Créateur et Rédempteur. Ce temps fait frémir, au sujet de ceux des chrétiens dont la foi se trouvera inébranlable.

La Mère de Dieu, poussée par l'amour de son coeur, va redescendre sur la terre, APPARAISSANT à son peuple d'une façon qui sera sans mesure.
Elle va renouveler sa descente du ciel sur terre, dans les environs des montagnes de la Salette. Elle apparaîtra, suspendue sur une nuée blanche, environnée d'une guirlande de roses, pour dire :
"La terre ne sera qu'un tombeau, depuis l'ALSACE-LORRAINE, qui n'est pas comptée, jusqu'au bord de la BRETAGNE."
La mère de Dieu manifestera une autre gloire à son peuple, comme dernier trait de son amour, au sujet de la douleur des chrétiens. Dans le nord de le France... Elle viendra, avec des signes de deuil, et n'adressera que trois paroles qui seront entendues par une dizaine d'âmes.
1° toute la terre, excepté la Bretagne, ne sera qu'un tombeau
sans vie.
2° L'eglise va souffrir des persécutions telles que l'enfer n'en
aura jamais inventé de plus cruelles.
3° le Centre deviendra une terre imbibée de sang. Le dernier qui
y coulera sera celui de l'homme que le ciel maudit à cause de
ses crimes.

La flamme dit encore :
Mon peuple, ne crains rien. Nos victimes seront alors revenues à l'abri de l'orage de feu et de flammes. Leur grande oeuvre ne s'arrêtera pas pour cela l'espace d'une minute.
Le ciel baissera sur terre les signes de sa justice. La terre etrangère ne récoltera aucune nourriture. Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où sont mêlés chrétiens, non-catholiques et mahométans.

La flamme dit encore :
La Terre de France va subir aussi la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront à l'heure de la semence ; le blé ne poussera pas ou s'arrêtera à mi-hauteur. Les fruits noirciront un ver en rongera l'intérieur, avant qu'ils aient atteint la grosseur du doigt.

La flamme dit :
Le Centre et ses demeures seront broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et tremblements de terre se multiplieront, jours et nuits, sans cesser, pendant quarante-trois jours. La mer s'agitera et jamais de tous les siècles, ses vagues et ses flots n'auront pris une forme semblable. Tout le monde de cette époque périra à jamais.
Mon peuple, si Dieu te parle ainsi, c'est qu'il ne peut plus soutenir sa justice inexorable. Il te dit : n'aie pas peur, j'ai tous les pouvoirs.
Maintenant, mon peuple, que rien ne t'épouvante. Si, demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux ; si tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t'étonne ! C'est l'enfer qui se met à l'oeuvre.
Il faut que la terre périsse : pas toute, mais plus de la moitié de la moitié. La terre deviendra le désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité. (15.03.1882.)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 12:56

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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UNE PROMESSE ANCIENNE.

LA bienheureuse Marguerite-Marie est à genoux, au pied de la bannière du Sacré-Coeur, tenue par Saint-Michel. Le Seigneur montre la plaie de son coeur et dit :

Mes enfants, mon divin Coeur a le privilège de toutes les grâces. Là est le triomphe. Mais, avant de vous donner ce triomphe, je veux vous éprouver. Je vous enverrai bien des maux : vous verrez ma justice tomber sur la terre ; vous verrez aussi paraître, au firmament, d'éclatants signes précurseurs.
J'avais promis à la bienheureuse victime de mon Sacré-Coeur, de donner le triomphe à la France, par mon Coeur-Sacré, mais à la condition que tous les enfants de la france se seraient soumis. S'ils demeuraient lents et ingrats, les châtiments seraient plus terribles.
J'avais promis que, peut-être, j'aurais attendu deux cents ans, peut-être plus. Si mon peuple avait été docile : j'ai attendu. Mais... Le triomphe aura lieu. Ma victime, retiens bien cela.

Il dit encore :
La victime de mon Sacré-Coeur n'a pu transmettre toutes mes révélations. Voilà pourquoi je veux aujourd'hui prévenir mon peuple, afin qu'il soit bien préparé quand l'heure de ma justice arrivera.
J'avais promis que le triomphe de la France viendrait après de gands châtiments : cette révélation n'a pas été transmise.
J'avais annoncé, à plusieurs âmes saintes, qu'avant le triomphe de la France, il y aurait une grande révolte entre tous mes enfants. On tentera de profaner tout ce qu'il y a de respectable sur la terre : ce sera en vain.
France coupable, ne vois-tu pas le tombeau qui s'ouvre pour entasser les victimes du crime? ... Tu ne vois pas l'heure fatale qui grandit ? Ce sera l'heure du démon. Il va me jeter à la face le souffle empoisonné de sa colère.
Mes enfants, je vous préviens : Satan va satisfaire sa rage qui est d'autant plus grande que les siens seront vaincus. Je veux humilier mon peuple, il n'a pas écouté mes paroles. Ensuite je donnerai la victoire complète.
Voici le moment où le lys blanc et la bannière blanche vont être foulés aux pieds. Ce ne sera que pour un temps. Cette bannière blanche sera plantée sur la France, et ses ennemis seront forcés de vivre sous sa dépendance. (27.10.1877)

PROMESSE RENOUVELEE p.82

Le triomphe des vivants sera beau, DIT SAINT MICHEL, quand la sainte Eglise, aujourd'hui entourée d'épines, se verra entourée d'une couronne de lys d'or. Les défenseurs de la foi seront couverts par la protection du ciel.

Le divin Jésus ajoute :
Je peuplerai la France de fleurs nouvelles quand aura passé le déluge de mes justes châtiments.

Il bénit la France et lui dit :

J'enverrai Saint Michel, prince de la victoire, apporter le lys au chevet de ta tête. Tu verras comme, de jour en jour, je me réconcilierai avec toi, selon qu'il fleurira peu à peu... Je viendrai te visiter, puis te relever moi-même".

La France s'émeut et se rassure. Les épines, coupées pour être placées dans son tombeau, sont remises dans le champ. Le lieu du tombeau reste sans épines. J'entends Saint Michel :

Comme je me réjouis, s'écrie-t-il, voilà,le moment de combattre contre l'enfer dont la rage est plus rouge que les charbons ardents. Mais ne craignez rien, car vous êtes les combattants de la bonne cause. Redoublez de prières pour les pécheurs et les aveugles. Les sifflets des monstres de l'enfer, bientôt, vont se faire entendre d'un bout à l'autre de la France. Le trouble civil...

La Mère Immaculée fond en sanglots plus amers, inconsolable à la pensée de tant d'âmes perdues, dont le rachat avait coûté si cher.

Ma Mère chérie, lui dit son Fils, il faut mettre fin au mal. Si je retardais encore, toutes les âmes seraient perdues. Il est nécessaire que ma Sainte Eglise triomphe. Que de fois n'avez-vous pas averti la France, votre fille bien-aimée ! Pourquoi a-t-elle toujours étouffé votre voix ? (18.09.1877)

Ma victime, dit Jésus, tu vois que l'heure fatale va gronder sur la France et au-delà. Le bien et le mal vont se combattre. Le mal pendant un moment, sera vaiqueur mais, bientôt, cédera devant le bien. L'Univers sera presque renversé, car mon peuple est coupable.

J'ai promis que les châtiments du ciel éteindraient la race corrompue. Le moment va venir. Je fermerai la bouche des impies. Je les surprendrai par ma Justice. Je ne puis plus supporter le mal. Je suis comme dans une piscine où l'eau me gagne ; je suis submergé.

Ce sera un moment terrible pour les ingrats et les méchants. Ce moment sera sans frayeur pour les justes.

Je vais être foulé aux pieds : ma prison d'amour sera violée, mais je n'y serai plus. Mes ministres m'auront soustrait et emporté, caché sur leur coeur. Mon temple sera souillé et plein d'horreur, mais ce moment sera court. MON SANCTUAIRE VOUS SERA FERME ; mais je serai avec vous, et ces jours seront rapides.

La France coupable verra le sang couler ; ma douleur sera amère, mais je resterai insensible. La terre sera abreuvée du sang des martyrs et de celui des impies : le premier criera miséricorde, le second vengeance. (24.10.1877)


LA VIERGE TRAINE LA FRANCE p.84

O France coupable et perfide, n'es-tu pas contente d'avoir déjà fait tant de victimes ? Le sang versé par ta faute a coulé par ruisseaux. Si tu savais quels châtiments mon Fils te réserve encore, avec quelle ardeur tu reviendrais à lui !
(18.09.1877)


LE TRIOMPHE SERA DOULOUREUX p.87


France, écoute ma parole :

... Tu auras beaucoup à souffrir pendant quatorze jours de combats terribles. Pendant ces quatorze jours de guerre, il y aura des châtiments.
Ah ! Si mon peuple savait comme il est à la veille d'un si beau triomphe, il ne pourrait contenir sa joie ! Il prierait chaque jour et, par ces prières, recevrait des consolations : ce serait, même avant la victoire, une marque de reconnaissance.
France, en ces jours de combat, tu ne t'attristeras pas ; tu ne perdras pas courage.
Quand l'étranger viendra fondre sur la France, c'est par une prière révélée qu'il sera refoulé et dispersé. Il viendra fondre sur la France comme un lion furieux, avec toute sa rage, avec toutes ses armes de l'impiété, pour faire plier le peuple français et l'immoler.
Ma main, invisible, le foudroiera.
France, sans ma Mère tu ne te serais jamais relevée de tes forfaits. Si le triomphe t'es accordé si vite, c'est grâce à Marie, à ses supplications, à ses larmes.
France, tu auras un combat terrible pour le Roi Henri qui doit apporter la paix et la concorde dans sa patrie. Tu auras moins de peine pour défendre la sainte Eglise. Rappelle-toi que la délivrance du Saint-Père sera terrible cependant, mais moins terrible que la lutte pour le Roi. La France aura besoin d'un bras puisssant : le premier jour, la bataille sera livrée par le ciel, le second jour, par les hommes. (01.10.1875)

Depuis que la France est fille aînée de l'Eglise, elle a versé beaucoup de sang et fait beaucoup de victimes. Le jour de sa délivrance sera le pus fatal, le plus terrible, le plus triste, le plus douloureux qui ait passé. Oui, beaucoup d'âmes seront moisonnées par l'effroi et la terreur.
France, tu auras de grandes afflictions, au milieu de la foudre du ciel qui grondera et des éléments qui se déchaîneront. (05.11.1875)

France, tu ne rougirais pas d'avoir été si lâche, toi si opulente ? Aujourd'hui, dans ta misère, tu viens mendier le pain de chaque jour. Sans moi, tu serais pour toujours ensevelie dans un tombeau, et tu ne porterais plus ton nom de France.
Remarque bien que, dans ta dernière épreuve, quand le peuple sera plus acharné que jamais, tu verras commencer tous les châtiments : guerre, boucherie, horribles fléaux... Après cela L'APPEL DU ROI.
(12.02.1876)

Où es-tu, pauvre France, brebis perdue, égarée ? Pourtant, c'est toi qui dois espérer la première, puisque c'est toi qui dois délivrer l'Eglise...
Tu n'auras pas à souffrir longtemps, mais ces jours si courts te seront pénibles, douloureux, épineux, déchirants. Place-toi, pauvre France, droit au milieu de la croix.
(1.10.1876)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 12:58

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac

UN DERNIER APPEL DE TENDRESSE p.89

- Courage, mes enfants, dit Jésus, l'ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera cher !
Le nuage rouge arrive sur la terre. Il en sort des hommes munis de leurs crimes d'ardeur de vengeance contre le ciel, du désir de donner la mort aux chrétiens fidèles et de détruire le temple du Seigneur.
Ce sont là, dit Jésus, mes plus perfides ennemis et aussi les vôtres, mes enfants.
...Faut-il donc, o divin Coeur, s'écrie-t-elle, que la France entière périsse, excepté la Bretagne et la Vendée dont la terre a été baignée du sang des martyrs !
- France coupable, DIT LE DIVIN JESUS COURROUCE, tu as porté le beau nom de France. Après ta mort, il te restera. Tu as livré toi-même mon temple et mes autels à des mains sacrilèges. Tu t'en es fait gloire
Tu t'es proposée de tremper tes bras, jusqu'au coude, dans le sang des victimes de mes autels. Tu crois que tes amis te sauveront ? Tu abrèges ainsi le terme de ma justice. Penses-tu te sauver d'un sort si terrible.
Mes enfants, REPREND LE SAUVEUR, je m'adresse à vous. Nul homme ne peut sauver cette pauvre France noyée dans le crime. Sans moi, il n'y aurait pour elle aucun espoir. Je ferai un miracle pour les justes, mais il n'y aura qu'une partie du royaume de sauvée. L'autre restera gémissante de longs jours.
J'ai peuplé la terre par ma mort ; je la repeuplerai par ma justice. Après ma justice, je repeuplerai la terre d'un peuple nouveau.
(9.01.1878)


P.91 LE REFUS DE LA FRANCE

Saint-Michel saisit son épée et montre à la foule le Sacré-Coeur. Un cri affreux s'élève. Hommes et démons semblent mêlés : on ne distingue plus la voix des chrétiens de celle de l'enfer.

SAINT-MICHEL, QUELS CRIS EFFRAYANTS !
L'archange s'approche de la gauche avec la bannière flottante du Sacre-Coeur. Les cris redoublent.
Voilà celui qui a permis de clore sur nous les portes de l'abîme.
Tous murmurent et crachent au visage de l'Archange. Celui-ci se tourne alors vers la droite :
Je parle, dit-il, écoutez ma voix. La mort est sur vos têtes. Le coup fatal est prêt. Regardez le sacré-Coeur qui sera votre refuge.
Le coté droit, qui est aussi mauvais que le gauche, répond :
Plutôt être enveloppés dans la justice du Christ que de reconnaître son Coeur !


DU LIVRE DES PROPHETIES (1874-1877) p.93

I. Je viendrai dans un peu de temps sauver la France. Je la sauverai au moment où l'on s'y attendra le moins ; mais priez.

2. J'avais annoncé à Marguerite-Marie que, lorsque la dévotion à mon divin Coeur serait répandue par toute la France et au-delà, alors les chrétiens ne se respecteraient plus ; la charité serait bannie de la terre ; le mal serait fait par presque tous les hommes ici-bas. J'avais promis qu'alors je descendrais sur la terre, avec Mon Amour et Ma Justice ; que je séparerais les pécheurs de mes amis : aux uns je donnerais la Justice, aux autres Mon Amour. Que ce secret soit connu ! Dit Jésus.

3. A MARIE JULIE :
Tu verras le commencement des châtiments, mais non le couronnement de la France. La plus grande partie des châtiments se dirigera vers Paris. Voilà le temps où les jours deviendront noirs. Trois jours de ravages, de deuil, de larmes et de pénitence, pendant lesquels les lumières du ciel seront éteintes et les anges consternés... Trois jours d'enfer.

4. Petite Soeur, dit MARGUERITE MARIE, c'est nous, bien vils instruments, qui avons été choisies pour publier sa gloire.
- Vous n'avez pas été choisies pour la même oeuvre, REPREND LE DIVIN JESUS : Marguerite-Marie a été choisie pour publier la gloire de mon Sacré-Coeur, et toi pour publier la gloire de ma croix. L'oeuvre de ma Croix est grande ; elle s'élèvera en gloire, sera puissante, immense.

5. Vois qu'à l'époque où je sauverai mon peuple, ce ne sera par aucune puissance des hommes. C'est mon Coeur divin qui, seul, sauvera ce royaume qui ne sera plus qu'un désordre honteux, où l'impiété règnera en plein triomphe.

6. Je vois que la croyance et la vraie foi dans le divin Coeur s'affaibliront beaucoup, au moment où les hommes triompheront à plein gré.

7. Avant le dernier souffle de tes lèvres mourantes, il faut à Dieu un immense sacrifice. Il faut que des victimes soient immolées, et que leurs blessures deviennent aussi larges qu'un fleuve profond.

8. Dans le coeur de la France, la patrie de ton berceau, est planté un signe rouge qui fait reculer d'épouvante.

9. Je viendrai avec mes éclairs et mon tonnerre. Je confondrai l'impie ; je le réduirai en cendre et en poussières. Vous marcherez sur les cendres.

10. Les châtiments commenceront par PARIS. Châtiments pour les villes du MIDI. Quelle boucherie.

11. Dans la France, il sera versé plus de sang qu'à Rome. Ce ne sera pas long.

12. La VENDEE surtout sera protégée : Nombre de vendéens verseront leur sang, car ils ont conservé leur foi.

13. L'ALSACE ET LA LORRAINE se rendront soeurs françaises. Elles viendront à la France par les armes.

14. Le couchant, depuis LOURDES jusqu'au Nord, sera épargné, sauf BORDEAUX.

15. NANTES aura moins à souffrir. Le diocèse sera comparativement protégé ; mais nulle grâce pour les impies et les mauvaises familles ! Quelques malheurs seulement dans les familles.

16. Je voyais la Vendée protégée ; mais sur ses frontières c'était très mauvais. Dans le midi et le centre... Jusqu'à BOUSSAY, le sang coulera comme à torrents. Le Christ approchant de la terre de DOUE, fera retentir un éclat de punition terrible.

17. TOULOUSE sera épargné à cause de Sainte Germaine de Pibrac ; mais elle n'est pas au bout de ses peines. MENDE et RODEZ seront épargnées.

18. Le Seigneur me dit que sa justice irritée tombera sur VALENCE et, de là, se dirigera sur MARSEILLE.

19. Notre-Seigneur dit que ROME, NAPLES et L'ANGLETERRE allaient subir de cruelles vengeances.

20. France, l'homme qui a fait ton malheur, c'est celui qui a été la cause que mon Coeur a été rejeté pour toujours. Sois sûre que jamais la terre de France ne sera gouvernée par aucun de ses descendants.

21. Jeunesse, jeunesse, prenez les armes. Défendez votre foi.

22. Satan dit : Voyez... Il m'a donné une certaine liberté et aujourd'hui je suis à la veille de remporter une complète victoire. Il me dit de rentrer au fond des enfers : il a menti.

23. Le désaccord des français n'empêchera pas le triomphe. Jésus ne consultera pas les hommes.

24. J'arrêterai la vengeance des impies par le châtiment. Si je laissais faire, il ne resterait de traces que les pierres de mes églises. Les cruels barbares entreront dans les églises ; puis ils iront dans les cloîtres... Ils demanderont de me renier et de fouler la Croix. Ils allumeront l'incendie qui détruira tout.

25. Là où les PERES DE LA CROIX ont fait voeu de porter le Cricifix à découvert, il y aura encore une plus grande fureur.

26. Les nuages deviennent si bas qu'on semble les toucher. Le soleil n'a plus de force. Les ténèbres sont épaisses : on ne sait plus l'heure du jour.
La foi se réveille en Bretagne. Les uns se prosternent à terre ; d'autres se mettent les bras en croix, tournent leur coeur en haut et font amende honorable au Sacré Coeur. On se relève sans se reconnaître. Les corps demandent sépulture.

27. Après ces trois jours, où les jours seront noirs, mes ministres auront plus de liberté : ils recommenceront à célébrer les Saints Mystères, mais secrètement.

28. Oh ! Si tu comprenais les cris des mères de famille qui donneront leurs fils ; si tu comprenais les cris des enfants qui seront au berceau !

29. Le flambeau de la Sainte Eglise ne sera éteint que trois jours. Il se trouvera des âmes charitables qui enlèveront, avec promptitude, tous les vases sacrés.

30. Seigneur, les pères de l'Eglise vous retireront-ils du tabernacle ?
- Oui, ma victime, il y en a qui le feront, mais pas tous : ils préfèreront sauver leur vie, et me laisser exposé.

31. La France se sauvera seule. Les autres nations lui refuseront leur secours. Le commencement de cet acharnement sera la profanation de mon temple. Toutes les grandes fortunes s'écrouleront. Il ne restera rien : tout sera détruit par les hommes et le châtiment.

32. Dès que la France sera délivrée, je me dirigerai vers ROME où une nouvelle Croix m'attend, mais, après la Croix, le triomphe.

33. Tu ne seras pas témoin de ces châtiments. Je plains le juste qui verra ces choses. Je le soutiendrai.

34. Ma victime, publie ma Justice. Il y a des années, un grave châtiment est passé, pendant lequel mes prêtres et mes serviteurs ont été massacrés. Ce châtiment dura presque trois années. Cette fois, ce sera bien moins long, mais plus terrible.
J'appellerai au secours de la France mon serviteur HENRI.
Quand toutes ces choses commenceront, les paupières de tes yeux seront fermées : tu n'en verras que la première étincelle.

35. Le Saint-Père réclamera la jeunesse pour combattre pour le salut de l'église. Les Français et les Espagnols le sauveront.

36. Les oeuvres de Dieu, commencées par lui, et qui se continuent encore, ne vont pas tarder à subir une démolition sur tous les points qui avaient pour but de glorifier Dieu. Pendant un espace de dix à onze mois, on ne parlera plus de ces oeuvres. Il y aura un acharnement d'enfer contre la dévotion au Sacré-Coeur.

37. Je vois, dans le soleil, qu'on demandera si l'on n'a point émis de voeux, ou exercé des fonctions religieuses.
Les enfants du Seigneur auront liberté de changer de vêtement.
Aucun voeu n'oblige à révéler les fonctions de son état dans le service.

38. Des lois vont promptement se lever contre les écoles chrétiennes pour briser définitivement le lien de la foi. On effacera tout souvenir de la religion première.

39. Ensevelissement de l'Eglise : sa voix éteinte pendant quatre mois.

40. Plus de cent-cinquante religieux d'un peu tous les cotés, iront se mettre sous l'autorité d'un prêtre apostat qui réside au Centre. Il cherchera du renfort pour jeter partout des papiers infâmes.

41. Notre-Seigneur dit que la terre des arabes triomphera des pauvres armées françaises.

42. La fermeté diminue ; la confiance s'affaiblit ; la foi n'est plus vâtie sur le roc indissoluble. Malheur aux pasteurs qui abandonneront le troupeau : dans beaucoup de diocèses, il n'aura plus de pasteurs.

43. Le Seigneur va faire partout des miracles plus grands que ceux de sa vie mortelle : à ces miracles jamais opposition plus grande n'aura existé sur terre.

44. Ils vont faire expulser de France les soldats français. Une grande partie va retomber dans ces lieux où ils ont tant souffert, où ils ont été réduits à la misère. C'est après les avoir tous évadés de France que la lutte jettera son éclair. La France n'aura point d'appui. Personne pour la défendre : toutes les troupes, qui ont la garde du royaume, seront exilées. La révolte sera au Centre de la France. Tout sera consommé.

45. La France, si belle autrefois, aura perdu son honneur et sa dignité. Elle sera envahie par des peuples étrangers sans coeur et sans pitié. Ils déchireront ses enfants, abattrons ses enceintes.

46. Les disciples qui ne sont pas de mon évangile seront en grand travail d'esprit pour refaire, à leur idée et SOUS L'EMPRISE DE L'ENNEMI, une messe qui renfermera des paroles odieuses à mes yeux.

47. Oh ! Ma bonne soeur, dit Marie-Julie, nous allons avoir une RELIGION D'ETAT. Ils auront des émissaires qui passeront dans les maisons. Ils feront signer l'abjuration... ou ce sera la mort. La moitié de la population de la France sera détruite. Il y a des villages où il ne restera pas une âme. Quatre villes de france disparaîtront.

48. Avant que n'arrive le règne de la résurrection et de la paix, il faut que satan règne à plein, comme un souverain. Il dominera tout. Quand il aura tout conquis ; quand il aura enlevé tous les souvenirs de la foi, effacé les saints temples, renversé mon image et ma croix, son règne ne sera pas long ; mais il arrivera à ce complet triomphe ; il y arrivera par d'odieux procédés.

49. Cette sainte croix sera renversée, piétinée, couverte d'insultes. Aujourd'hui on ne veut plus de mon divin Fils ; on veut détruire les moindres traces de sa puissance, ne rien laisser qui parle de lui et redise se présence. C'est à lui qu'on en veut. Il sera décidé, mais pas de sitôt encore, un atroce martyre pour le sacerdoce.


A PROPOS DU ROI :

50. Je te fais de fortes révélations sur l'avenir de la France et surtout sur le Roi qui doit prendre la place de l'homme impie que mon Coeur a rejeté. J'ai prononcé le nom du Roi ; n'oublie jamais cette promesse. (26.11.1875)

51. Je suis le Roi de l'Univers. J'ai voulu donner à la France un roi qu'elle a refusé ; mais celui que je veux lui donner, elle l'acceptera, le demandera, le placera sur son coeur. Mais, avant d'avoir ce Roi, la France aura une crise et une tempête violente... Après je vous donnerai un second Roi. J'ai déjà voulu vous le donner ; je le redonnerai une seconde fois. (21.06.1874)

52. J'abrégerai le temps des châtiments à cause de mes victimes, à cause de mon Sacré-Coeur et, enfin, pour donner plus vite le Roi choisi et élu par mon Coeur.
Je peuplerai la terre de France de fleurs, c'est-à-dire de coeurs purs, repentants, qui aimeront la Sainte Eglise, le Saint-Père et la France, une génération nouvelle. Ils grandiront dans ma grâce et vivront sous le règne d'un Roi bien pieux qui, par ses vertus, sera le plus bel ornement de la France. J'aime mieux que tu oublies d'autres révélations que celle-ci. (01.12.1876)

53. Pour sauver mon peuple et la France, il n'y a que moi, par un miracle. L'homme qui doit la sauver, aucune créature ne le connaît.
(14.11.1881)

54. Laissez les hommes de la terre chercher leur sceptre. Celui qui doit le porter est caché dans le secret de l'Eternel. (09.07.1895)

55. Un peu plus tard, sous une belle aurore d'un matin plein d'espérance, sortira le Sauveur qui sera béni et choisi par moi pour rendre la paix à mes enfants exilés. Il bénira mes oeuvres, favorisera mes desseins, et sera l'ami de mes amis. (01.12.1896)

56. Ce sera la lutte du ciel et de la terre. Elle sera courte, mais lugubre. Après, mon bon peuple se réveillera et le Sauveur, caché jusqu'ici, sortira. (03.01.1900)

57. Mes enfants, il n'y aura pas une multitude d'hommes à conduire au trône de paix l'homme juste et sage que j'ai choisi pour relever les ruines de la fille aînée de l'Eglise. (16.07.1901)

58. L'étranger entrera en France avec toute son armée. Il y fera une longueur d'espace mesuré par moi. Je les arrêterai et, dans cet arrêt, je susciterai le Sauveur du reste de mes enfants. Il traversera l'Est et semblera sortir du fond du Nord. Je le conduirai jusqu'au Midi et, de là, je le ramènerai... non pas sur le trône d'aujourd'hui, car il n'y aura plus de trône, même pas de base pour en fonder un autre.
(18.09.1902)

59. Ce sera dans cette troisième crise que viendra le salut. Là sortira, de mon Sacré-Coeur... Celui qui est destiné à apporter la paix. Avec son couronnement tous les maux finiront. Il descend de la branche de Saint Louis mais cette Sodome coupable ne le possède pas.
(17.08.1905)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:00

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
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Editions Résiac

DU DOSSIER CHARBONNIER

La Sainte Vierge soulève la mousse qui recouvre la Croix, mais qui n'y est point attachée. Elle me fait admirer cette Croix, sur laquelle je lis :

1. Tous ceux qui ont souffert sur terre auront une belle récompense.

2. Ceux qui souffrent dans l'abandon et le délaissement auront, au ciel, une couronne de perles précieuses.

3. Mes amis qui s'abriteront sous la Croix conserveront la vie. Ils conserveront la grâce pour le petit nombre de ceux qui resteront.

4. Courage, enfants du Calvaire ! L'existence humaine est longue en apparence, mais ses heures et ses jours finiront.

5. Courage, apôtre zélé du saint sacrifice ! Ton âme compatit et compatira aux étranges souffrances de la terre. Un temps viendra, qui n'est pas loin, où ton coeur de père verra les grands sacrifices que le Seigneur exige des âmes qu'il aime. Ta main consacrée portera à leurs lèvres le viatique du voyage éternel.

6. Courage, victime de la Croix. Mon amour a choisi des serviteurs zélés pour publier la gloire et les grandeurs du Seigneur adorable.

7. Jésus, dans sa bonté et son amour, a laissé luire sur toute la terre le soleil qu'il a crée. Il ne l'a point retiré : il l'a laissé poursuivre des années et des siècles. Les rayons du soleil seront rompus. Il n'en restera qu'un seul pour les véritables enfants du Seigneur des armées. Ce rayon les éclairera, protégera leur vie, leur épargnera les angoisses.

8. Pécheur infortuné, tes yeux ont vu le Seigneur et sa Croix adorable. Tes yeux, à cette vue, sont restés comme sans lumière. Le soleil va rompre sa puissance : tes yeux vont se fermer pour ne se rouvrir qu'au jour fatal.

9. Je transformerai les pierres du Sanctuaire de la Croix (la Fraudais). Je les transformerai en demeures ; et mes serviteurs habiteront autour des murs bénis que mes anges m'élèveront.Ils veilleront sur les murs de mon sanctuaire, et le conserveront. Ils en seront proches : ils uniront leurs voix au concert des anges, aux prières des âmes pieuses, et aussi des pécheurs, pour attirer ma grâce et mes bénédictions. (29.01.1878)


ECRITS PROPHETIQUES POUR LA BRETAGNE

L'Archange Raphaël ouvre la Croix. Je tremble : il va falloir lire ce qu'il y a dedans. Je m'approche. Les lettres sont comme tracées avec du sang. "C'est le sang de Jésus, dit l'Archange, qui a écrit sa bénédiction pour ses enfants".

PREMIER ECRIT :
Bretagne, tu m'as gardé ta fidélité. Tu t'es vouée à la défense des persécutés. Tu n'as pas craint de dire : je suis chrétienne ; je conserverai ma foi, s'il le faut, jusqu'à la dernière goutte de mon sang.

SECOND ECRIT :
Bretagne, tu es marquée de trois secrets que j'ai communiqués à ma Mère-Immaculée : prépare-toi à les recevoir. Tu t'éléveras seule, comme une armée puissante, dès que les pieds souillés des impies viendront pour profaner ta foi. Tu seras assez forte pour ne pas laisser fouler tes premiers bords.

TROISIEME ECRIT :
Bretagne, c'est toi que j'ai choisie. Tu es comme prédestinée. Toi seule soutiendras ta foi ; tu te soutiendras seule. Tu seras bordée comme d'un grillage de fer : rien ne pourra franchir tes bords.

QUATRIEME ECRIT :
Bretagne, tu n'as jamais connu le secret de l'alliance que j'ai contractée avec toi, depuis que tu portes ce nom de Bretagne. C'est toi qui montreras ton courage, quand l'appel du Roi se fera entendre. Tu marcheras, comme une armée victorieuse, à la rencontre de celui que j'ai donné miraculeusement pour sauver celle qui périt de honte.

CINQUIEME ECRIT :
Bretagne, l'alliance que j'ai faite avec toi est inconnue jusqu'à présent. Bientôt, je la révélerai. Je suis la voix de la vérité et de la vie.
Quand ce beau nom fut donné à la Bretagne, je l'ai inscrit dans mes cinq plaies. Ce nom m'a été plus cher que celui de toutes les autres parties de l'Univers. Dans les temps de guerre, de discussions et d'angoisse, la Bretagne eut toujours une marque de ma protection.

SIXIEME ECRIT :
Bretagne, dès que tu fus baptisée de ce nom, je te fis porter par Sainte Anne une perle, et je dis : "Bretagne, tu seras toujours éclairée et réchauffée par les rayons d'un soleil de protection et de grâce.
- Mais, Saint Archange, dit Marie-Julie, c'est pourtant le même soleil qui éclaire et réchauffe toute le terre ?
- La Bretagne a un rayon inconnu qui la réchauffe et le protège. Dieu et le ciel le connaissent.

SEPTIEME ECRIT (parole de Marie) :
Ma chère Bretagne, j'ai pour toi, dans mon Coeur, trois beaux secrets qui sont au bord de mes lèvres. Je n'attends qu'une parole de la Sainte Trinité pour te les confier dans leur puissance et leur douceur. Ils seront pour vous, enfants bretons, un véritable baume. Quand vous les aurez reçus, vos coeurs s'épanouiront de joie et vous ne craindrez plus rien. Ni les bruits, ni les assauts, ni les voix impies ne retentiront dans les contrées de la Bretagne bénie.

L'ARCHANGE RAPHAEL DIT :
"Bretagne, à toi la verdure, à toi la vie ! France, à toi la mort et les malédictions du ciel ! Si tu ne lui donnes pas ton souffle, tu es maudite de Dieu, tu peux dire : je suis morte avec mes enfants et engloutie dans l'abîme pour ne plus en sortir.
- Saint Archange, pourquoi reste-t-il une dernière feuille verte sur la branche morte qu'est la France ?
- Parce que le Seigneur laisse encore un espoir à la France. C'est qu'elle a encore un reste de vie... Tout le ciel s'occupe d'elle; tous prient pour elle. Mais, plus on prie, plus elle semble maudire Dieu". (22.02.1878)



LA GRANDE REVOLUTION UNIVERSELLE

PREMIERE CRISE


NE RIEN ATTENDRE DU POTEAU DE BOUE

L'heure de Dieu n'est pas loin, dit Saint Michel, cette terreur profonde fera ressortir le triomphe de la nouvelle France. Mais ce triomphe ne peut venir avant que la Justice ne se soit appesantie sur cette terre gâtée.
N'attendez rien de celui qui règne comme roi et qui, aujourd'hui, est assis dans le même fauteuil que les autres - fauteuil qui ne porte aucune marque d'un pouvoir spécial et plus grand. -

Sa pensée est accordée à la pensée des autres, sa parole à leur parole, sa volonté à leur volonté. Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas plus que ceux de celui qui est le dernier. N'attendez rien de ce coté : il ne mérite pas plus de respect que tout le reste.

Dans la tempête, sa voix criera aussi fort que les autres, contre tout ce que Dieu a établi... Il n'y a pas de fermeté en lui : ils l'ont mené ; ils l'ont dirigé. Voilà le portrait de cet homme : c'est un POTEAU DE BOUE. Plaignons-le, mais n'y pensons guère.

-Je n'y pense point, bon Saint-Michel.

- Pour ramener le Roi choisi et destiné par Dieu, il faut que tous ceux qui sont à présent soient balayés.
(29.09.1878)


DEUX MAUVAIS GENIES POUR LA FRANCE

Je contemple le coeur de la France, serré par le milieu dans une espèce de lien rouge. Je la vois se débattre.
Je vois des hommes inconnus, d'une forme hideuse, qui se précipitent avec fureur, remplis d'une terrible vengeance.

Assez longtemps, crient-ils, nous avons été soumis à la France. On veut la couronner de lys ; nous lui donnerons pour diadème le ruban rouge. Non, non, jamais la couronne royale ne règnera ici.
A ces mots, la Vierge se lève et présente à ce peuple de furieux la couronne de lys.

Voilà, dit-elle, la couronne réservée à la France. Celui qui la portera ne paraîtra pas au milieu de la France son berceau, dès que le terrible combat commencera, mais au milieu de ces grands évènements. La voix du ciel appellera le Sauveur de la France. Il passera, sain et sauf, au milieu de ces armes furieuses, pour être couronné avant que ces combats ne soient finis.

Je les entends qui disent

Une fois que nous aurons abattu celui qui règne, une fois que nous serons victorieux, nous nous vengerons sur nos frères qui conservent LA RELIGION. Qu'est-ce que cette religion maudite qui déshonore la France ?

La France s'écrie fortement

Faut-il que je sois tombée entre les mains aussi barbares !
Qui pourra remédier à mes maux, si le ciel ne vient à mon secours ?


LE PERMIER ENNEMI DE LA FRANCE

A ces mots ses amis, ou plutôt ses ennemis, sont encore plus irrités, surtout l'un qui est au milieu d'eux et que je remarque très bien.
Cet ennemi de la France est grand et maigre. Sa figure est longue, sa cheveulure grise. Ses yeux, grands, montrent de la férocité, de la fourberie. Il paraît au comble de son bonheur. Je ne connais pas ce vilain homme. Il prend le coeur de la France, le met sous son pied droit et dit :
Depuis longtemps j'ai travaillé pour toi ; je travaille encore et tu résistes. J'ai été l'ami du trône qui t'a quittée et, depuis, j'ai pris le gouvernement des hommes.
J'ai, depuis quelques mois, perdu un ami très cher et je reste dans la peine. Mes confrères se réjouissent. Je veux fouler aux pieds la religion. Eh bien ! France, je te foule sous mes pieds si tu n'abjures pas la religion.

La France s'écrie d'une voix aigre

Je respecte Dieu ; je respecte son temple ; je respecte les chrétiens français.

Cet homme dit encore, s'adressant a ses amis :

Eh bien ! Joignons tous ensemble et signons un nouveau traité !
- Ah ! Bonne Mère, emmenez-moi d'ici ! Je ne puis rester longtemps ; je ne puis regarder cet homme qui me fait peur.
- Mon enfant, écoute et redis tout. Obéis.

Je vois une partie des ennemis de la France se rassembler autour de cet homme dont il serait difficile de dire du bien. Il y a maintenant deux groupes. Cet homme hideux dit encore à ceux qui l'entourent :

Vous êtes de mon parti... Cherchons partout du renfort. J'ai tenu le bridon des miens ; je n'en ai perdu aucun. D'autres se joignent encore à mon parti. L'ami que j'ai perdu m'aurait secondé : je ne sais pas pourquoi il a passé si vite.

La France s'écrie :

Oui, je me suis enrôlée dans cette société secrète ; je ne peux plus sortir. Mais il y a encore des chrétiens fidèles qui me tendent la main dans mon malheur. Je ne veux pas perdre les bons : j'abjure, de tout mon coeur, en présence de Dieu et de la Sainte-Vierge ; je renonce à cette société funeste qui m'a entraînée dans l'abîme.
L'homme a toujours le pied sur le coeur de la France. Celle-ci se relève cependant avec peine et s'élève au-dessus de ce vilain masque, aidée par une force invisible.


LE SECOND ENNEMI DE LA FRANCE

Je vois rougir encore le lien qui enserre le coeur de la France. C'est un autre homme qui le saisit. Celui-là est fort, petit, gros de taille, le front un peu chauve, et sa cheveulure n'est pas grise comme celle de l'autre. Il est rouge de figure et porte une barbe en pointe. Le visage de cet homme est féroce. Ses yeux boudinants sont si gros qu'ilssemblent sortir de leurs orbites quand ils regardent les Français catholiques. Cet homme affreux dit à la France :

Depuis longtemps j'ai voulu te refaire à ma guise, et tu m'as toujours échappé. Voici le moment où je vais bien te tenir. Je ne veux point de roi en France, ni moi, ni mon comité. Nous ne voulons pas. Je suis du parti le plus fort et je rassemble les miens qui sont nombreux déjà. J'ai fait bien des écrits : je cherche à détruire partout la racine de la religion...
Tenons-nous bien, amis sincères ! Nous avons obtenu déjà beaucoup de résultats. Usons de tout notre pouvoir pour répandre partout la perturbation et l'effroi.

Puis, se tournant, vers les dix heures du matin, vers le point où se trouve le soleil à cette heure, il ajoute :
"Eh ! Toi qui attends en prison le secours des Français, tu te trompes si tu crois rentrer dans tes biens !"
Je crois qu'il regarde vers Rome, et que c'est là que s'adressent ses menaces.
"Oh ! Dit-il encore, s'il m'était permis d'entrer dans cette ville avec ma suite, bientôt je fermerais les yeux de celui qui est le chef de cette religion ; je le mettrais sous mes pieds, et nous danserions comme autour d'un grand festin.
- Mais, ma bonne Mère, faites-moi sortir d'ici. Ces hommes si vilains me font peur.
- Ecoute, mon enfant, dit la Sainte Vierge, sache qu'il est très nécessaire, non pas pour toi mais pour mes deux serviteurs, que ces choses soient connues, car, plus tard, ils pourront retracer avec serment mes paroles véritables". (03.12.1877)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:02

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REGIME DE DEMOCRATIE POPULAIRE

LA LOI DE L'ENFER

"Il n'y a plus que très peu de temps, dit la Flamme du Saint-Esprit, avant que la mauvaise liberté ne règne pleinement sur cette terre, dont tout peuple frémira de frissons de mort.

Je m'adresse aux trois âmes ici présentes, sous l'oeil de Dieu, et je les avertis, d'une voix sonore et retentissante, que la pauvre paroisse qui est la vôtre, mes enfants, n'a plus qu'un temps très court à rester, comme aujourd'hui, sous l'empire de la foi.

Ici, une loi va emporter la victoire, étendue à toute la terre de ce royaume. Pas une contrée de la Bretagne n'échappera à cette loi infâme. Il y aura, en beaucoup de lieux où l'on enseigne encore la religion, des révoltes considérables de le part des populations, contre le passage de cette loi de l'enfer.

Du côté des bons, il y aura difficulté à se soumettre à ceux qui seront les employés et alliés des hommes de la loi, à ceux qui occuperont des places de puissance. Ce sera entre ces deux côtés, une lutte terrible ; et les hommes de la loi en profiteront pour appesantir d'autres fardeaux sur le peuple qui s'opposera à leurs desseins.

L'heure n'est pas loin. Tout l'indique assez bien ; mais point n'est besoin de se plaindre dès aujourd'hui de ces lois diaboliques. Encore un peu de temps, très peu, et c'est là qu'ils pourront se plaindre. Mais il n'y aura pas d'oreilles pour entendre leurs cris, ni de coeur pour compatir à leur déchirement. La loi entrera dans toutes les libertés, et marchera sur tout ce qui est le plus sacré.


LIBERTE PERDUE

Chers amis de Dieu, ceci se fera vite et partout, sans exception. Quand cette loi sera partout dans son libre accomplissement, le gouvernement impie cherchera et trouvera des surveillants, selon sa manière, et tous du même avis et de son côté.

Non seulement les enfants seront surveillés, mais aucune famille n'aura droit à la moindre réclamation en cas de nécessité ou d'impossibilité. Plus rien ne sera compris de ces hommes de loi, plus rien ne les touchera, aucun sort malheureux.

Tout passera par leur volonté. Le petit monde sera bien exposé à perdre, sur terre, tout ce qui lui sera nécessaire. Ce sera la ruine pour beaucoup de familles. Si, par permission divine, un père ou une mère tombent malades, on sera entendu à ne pas les garder, à moins de comparaître devant les tribunaux.

Les tribunaux de justice seront changés en tribunaux d'injustice. Les juges chrétiens, qui jugent selon les bonnes lois, n'ont plus que peu de temps à occuper leur poste qui est selon la vérité.


LE DEBUT DU SOULEVEMENT

Chers amis de Dieu, dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra qu'une semaine avant la guerre à l'Eglise et au peuple. Je comprends le tout en trois mois avant que n'arrive le grand éclat ; ce que j'appellerai la guerre du sang. Ces trois mois seront le prélude, avant la grande entrée en ce qui sera le plus grand malheur que le monde ait connu.


LES COMMISSAIRES DU PEUPLE

Il y aura, sur les épaules du peuple qui sera bien malheureux, d'incontestables fardeaux d'abominations dont il ne pourra se défendre. Il faudra qu'il obéisse.

En chaque lieu et ville de France, les gens de la loi placeront des armées de surveillants : de dix à quinze hommes. De six à huit dans les petites contrées, ou encore moins dans les lieux tout à fait étroits. Tout le peuple devra se soumettre à cette garde ou subir l'emprisonnement et finir sa vie sous les armes tranchantes. Tels seront les grands jours de la grande liberté !

Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d'autres. Personne ne pourra s'y soustraire... Ou bien la mort au fond des prisons !


VISITES DOMICILIAIRES

Dans toutes les maisons religieuses qui n'auront pas encore été livrées à la cruauté des hommes de la loi, avant qu'elles ne soient entièrement dévastées et vidées, on viendra les visiter et se rendre compte de tout, jusque dans les coins les plus reculés. Il n'y aura plus, dans toutes ces pauvres maisons, aucune sécurité chez soi.

Après six ou neuf semaines, à peine, de ce régime de fouilles apparentes, le crime s'accomplira sur les petites maisons comme sur les grandes. Il n'y aura plus de maisons religieuses en France : chacune sera sous le toit du firmament..." (20.04.1882)


SOUS LE REGNE DE SATAN

La Flamme du Saint-Esprit dit :

"La religion d'aujourd'hui sera changée en ses études et ses institutions. Vont lui succéder d'abominables lois et des paroles si mortelles que les coeurs en seront corrompus, la vertu étreinte et le bon peuple effacé. Toute la population va souffrir et le bon peuple chrétien anéanti, comme s'il n'écoutait plus. Les ennemis vont triompher et tout leur sera accordé. On va les préférer au meilleur peuple, c'est-à-dire à ceux qui sont du côté de Dieu qui, lui pourtant, est le côté de la victoire".

La Flamme dit :

"En plusieurs terres, Satan sera publiquement invoqué, le vrai Dieu insulté. On évoquera, en plein public, Satan, le Maître des Puissances, le grand chef qui détournera les lois de leur bonne route, en une marche effroyable. L'heure vient où tous les clergés seront atteints et serrés de manière terrible.

Les ennemis ne vont rien écouter, mais continuer, de jour en jour, à produire leurs ignobles lois et ces travaux qui conduisent au jour qui vient... Lentement, à cause des prières qui ont été faites et qui sont encore faites par les bons chrétiens.

Les hommes de bien, défenseurs de Dieu, vont, cette fois, être écrasés dans leurs combats, comme le grain de poussière sous le pied du passant. Désormais, il ne faut plus s'attendre à gagner quoi que ce soit pour la défense du bien.

En beaucoup d'endroits de France, les ennemis, quoique unis dans le même parti et après ces accords terribles qui nous conduiront à l'abîme, les ennemis se battront entre eux.

Amis de Dieu, dit la Flamme, n'attendez aucune consolation... Chaque jour ne fera progresser que le mal, à un point où sa victoire couvrira la terre dans toute son étendue. Retrempez votre foi dans le souvenir de la Passion du Sauveur.

Les puissances ennemies auront le courage de proférer d'horribles discours contre le Seigneur. Ils pousseront "l'audace" jusqu'à dire ouvertement :

"Si l'Eglise triomphe et échappe des fureurs de l'époque, nous sommes prêts à jurer qu'il y a un Dieu et des puissances au-dessous de nous".

D'autres discours au sujet de Satan vont circuler sur les papiers que le monde parcourt de ses yeux mortels (journaus). La réalité de ces paroles arrivera vite au coeur du peuple de Dieu.

Pleurons et gémissons, ajoute la Flamme, le temps où tout annonce les pleurs est venu. Leurs lois ouvrent le corridor qui conduit au grand théâtre de la Révolution.

Les ennemis vont trouver le moyen -tous les moyens- pour exiler les troupes qu'on appelle gardiens de la paix. Ceux-ci seront réduits en plusieurs lieux, avec défense de circuler et d'entrer dans les villes où ils sont encore aujourd'hui, et où ils se sont dépensés longtemps. Ce sera le dernier moyen de laisser tout livrer, en liberté, au terrible pillage. Ce mot liberté va se crier dans toute la France, comme il l'a été, mais plus puissamment.

Priez ! Encore un effort ! Cet effort n'arrêtera pas la grande décision. Si celle-ci n'est pas arrivée déjà, c'est le Seigneur qu'il faut remercier et non ces malheureux. Cet effort de prière apaisera la justice de Dieu, l'empêchera de peser sur les justes qui s'échapperont au travers des combats de la guerre civile.

Cette guerre civile sera terrible, surtout au centre, dans le midi, et dans ce grand lieu, duquel Dieu se tient près, aujourd'hui, et dont le nom représente la force. Les puissants de la terre auront entre eux des disputes infernales : leur voix réclamera d'un coté, réclamera de l'autre. Ils ne s'entendront plus et Satan sera au milieu, avec ses signes visibles.
(23.03.1882)


LA PERSECUTION RELIGIEUSE

Dans le soleil, LA FLAMME DOULOUREUSE repasse et indique que l'Eglise sera privée du chef suprême qui maintenant la gouverne.

Pour un temps assez long, l'Eglise sera exilée de toute prière, de tout office, exilée de Dieu et de ses élus... Les traces des pieds du Saint Pontife, sur le marchepied de l'autel, seront réduites en cendre et poussière par les flammes de l'enfer.

L'Eglise, en un deuil profond, verra suspendre le SON DE LA CLOCHE. Celle-ci sera changée en instrument infernal.

Je vois couler, des yeux de l'Eglise, des larmes d'angoisse... Elle sera livrée à tous les scandales, à toutes les profanations. En plusieurs de ses temples, on prendra des décisions infernales, comme s'ils n'étaient que des maisons ordinaires où l'on peut outrager le Seigneur.

La SECONDE FLAMME qui passe dans le soleil est pleine d'une terreur frémissante que, sans Dieu, on ne pourrait supporter.

J'y vois que les ennemis de l'Eglise ont dessein, s'ils ne rencontrent pas d'obstacle de la part de la puissance divine qui n'est pas éteinte, ont dessein de faire sortir Saint-Pierre et Saint-Paul de tous les sanctuaires où ils ont leur vénération. Ils ont le projet d'ôter ensuite tous les crucufix, toutes les statues des saints, de les jeter dans un lieu profane ou de les briser de la manière la plus odieuse.

Ils ont dessein de décréter à pareil jour (29 juin) une loi pour les prêtres et de les appeler en REUNION pour leur imposer cette loi et les y soumettre.

Ce même jour - le jour de tous leurs projets - ils décrèteront que toute communauté et toute maison de prière qui refuseront de se soumettre, pour elles on ne gardera plus aucune réserve, pour elles plus de loi, plus rien de la police pour y garder l'ordre. Chacun aura pleine liberté d'entrer en ces maisons, permission d'y faire ce qu'il voudra, d'y prendre ou d'y détruire ce qui lui fera plaisir.

Les ministres du Seigneur seront traînés de force devant la multitude qui leur aura déclaré une guerre infernale. Ils devront jurer, main levée, foi et confiance aux lois de leur divinité.


LES INSTRUMENTS QUI PARLENT

Dans le soleil passe une autre Flamme, la troisième. J'y adore Notre-Seigneur dans la puissance de sa gloire. J'y vois le mal à son comble.

Le jour où l'on fête le second grand apôtre, le projet des ennemis de l'Eglise serait de faire s'élever, ce jour-là, un grand bruit de ces voix qui sortent des instruments qui parlent, de ces instruments maniés par les hommes et qui seront au pouvoir de l'enfer. Ce seront des espèces de musiques, accompagnées du chant le plus ignoble. Déjà ce chant a régné autrefois. Par délicatesse le soleil ne dit pas quelles sont les paroles infâmes qui sont dedans.

La liberté du mal sera complète et complet l'enfouissement du bien... C'est ce jour qu'auront adopté les ennemis pour marcher triomphalement sur l'Eglise, parce que Saint Pierre et Saint Paul sont vénérés comme les défenseurs de l'Eglise.

Au milieu de ces fêtes infâmes dans tout notre royaume, la paix et la foi ne seront plus qu'un trouble...

Le germe de la foi ne sera pas détruit ; il restera ; mais toutes les fleurs du bien seront flétries et décomposées. Le mal aura son triomphe complet, mais le bien ressuscitera dans toute son épaisseur. (07.01.1880)


PILLAGE ET CARNAGE

CRUELLES PERIPETIES

Saint Michel dit :

"L'heure du combat va sonner. Je serai du côté des justes. Je marcherai avec eux, sous l'étendard du Sacré-Coeur. Nous nous rencontrerons avec l'étendard de l'enfer. Lequel des deux triomphera ?

Le nôtre tombera à terre. Nous le tiendrons tout de même. Celui de l'enfer ne bronchera pas. Il restera levé quand le nôtre sera prosterné.

Après que l'étendard de l'enfer aura triomphé quelques mois, l'étendard du Seigneur se relèvera à son tour pour triompher aussi, mais... Il retombera encore.

Dans cette seconde chute, l'effet sera si grand que la plus grande partie du peuple vivra, comme autrefois, sans prêtre, sans messe, sans réception du Corps adorable.

- Oh ! Saint Archange c'est tout de même terrible !

- J'affirme qu'il n'y aura jamais eu d'époque pareille. Jamais n'aura existé un temps si cruel... Il faut s'y attendre et se préparer pour ne pas être surpris.

Tous les démons vont se rassembler : il y en a beaucoup sous la forme de l'homme... Il leur faut, pour se rassasier, la chair des ministres du Seigneur, la chair des chrétiens et le sang des veines où la foi est florissante.

- Saint Michel, vous ne laisserez pas faire cela ?

- C'est le Seigneur qui m'envoie et me charge de tous ces avertissements. Je suis obligé d'obéir.

- Moi aussi, j'aimerais mieux ne pas ouïr cela mais, comme vous, je veux obéir". (29.09.1880)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:03

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
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LA BRETAGNE PARCOURUE

Je lis dans le soleil :

En Bretagne, la foi a dégénéré en beaucoup d'âmes mais, en beaucoup, elle reste florissante.

Tous ceux qui auront laissé affaiblir leur foi en Dieu pour suivre d'autres mouvements qui seront loin d'être foi et d'être agréables à Dieu - mouvement du temps présent - tous ceux-là recevront, de la part de la juste et parfaite liberté divine, de grandes et terribles tribulations.

A l'époque où les derniers maux fondaient sur notre France, en cette dernière crise sanglante où tout fut renversé, il y a de cela bien des années, à cette époque, la Mère de Dieu se portait avec une affliction profonde vers notre Bretagne.

Cette affliction fut connue et comprise de plusieurs âmes très éclairées des lumières de Dieu. Cela plut et fit plus que plaire à la Mère de Dieu. Notre-Seigneur la fit gardienne de notre Bretagne et elle obtint de son Fils une large protection en tout temps. Voilà la cause de l'épargne de bien des maux.

Mais le courroux du ciel poursuit ceux qui ont mis de côté la foi pour suivre les mouvements du temps présent.

La foi de la Bretagne ne ternira pas sa fleur, malgré le parcours de l'insolence et de tant de terribles menaces sur des lèvres où l'impiété ne connaîtra plus de bornes.

Par cinq fois la Bretagne sera mortellement menacée et sur le point d'un fatal écroulement. Sous les menaces tous chercheront à fuir. Ce coup ne fera que porter au coeur ; mais l'âme et l'esprit n'en seront point atteints.

Cinq fois la Bretagne sera traversée et retraversée par ceux qui portent partout le désordre.

La cinquième fois, la dernière, l'ennemi en feu s'arrêtera, avec sa troupe qu'on ne peut compter : ce sera l'ennemi de la terre, l'ennemi de la religion, l'ennemi de l'Eglise. Dans cette marche, il n'y aura guère de gens - chrétiens ou autres - à échapper à leurs griffes ou à leur dureté.

Dans cette marche où sera comprise, je dirais, toute la France, d'autres alliés, peut-être par millions, viendront se joindre à nos meurtriers et à nos pillards. Après avoir jeté partout le désordre et le désastre, la plus grande partie arrivera vers le midi de la Bretagne.

Droit devant, à leur face et à leur rencontre, se trouvera une croix de granit, artistiquement décorée. Cette croix est plantée entre la terre de Bretagne et l'autre qui n'en fait pas partie : c'est la borne. Le pied même de la croix va dans la terre qui n'est pas de Bretagne.

C'est là que le désordre et les efforts vengeurs exerceront leur fureur.

Il leur sera dit - non par la voix des hommes, car il n'y aura plus d'autorité ni moyen de rien dire - il leur sera dit :

J'ai le droit de gouverner ici.

La voix de l'homme ne sera pour rien dans cet arrêt : la voix de Dieu et sa puissance s'en chargeront seules. Dieu est roi et maître.

La Bretagne, auparavant, cinq fois aura été traversée. La révolte partout aura semé son écume.



De l'arrêt à cette croix, les ennemis de Dieu remonteront au couchant qui, malgré le grand remuement, aura conservé l'espérance et une paix assez grande pour le temps.

Lors de cette remontée, ces lions et ces tigres feront de grands désordres. Ceux-ci, pourtant, seront moins grands car le couchant aussi a une part dans les desseins de Dieu et sera moins malheureux.

Dans le nord de la Bretagne, il y aura un peu plus à souffrir. Là, le mal sera proportionné : il y restera une lisière où chacun aura permission de marcher sur ses terres.

L'armée de méchants viendra aussi de ce côté-ci, où règne la Mère de Dieu. Là, cette armée renoncera à nous, mais elle cherchera le moyen de se venger du côté où règne Sainte Anne, notre grand-mère. Cette armée n'endommagera pas plus cette contrée que le jardin où nous sommes (La Fraudais). Pourtant il y aura des punitions pour les rebelles, mais les justes ont la destination d'être protégés. (12.04.1880)


A NANTES

En entrant dans la vision, je contemple et j'adore le divin Crusifix, entouré de ses flammes.

La première Flamme dit :

"L'âme du chrétien est une graine que je sème dans le champ de l'Eglise, pour qu'elle fructifie en grâces et en vertus... Si le Seigneur augmente les tribulations sur les âmes, c'est que son heure divine est proche d'éclater sur la terre ; c'est la preuve de sa bonté divine...

La même Flamme dit encore :

Je déclare qu'une cruelle désolation fera gémir tout le peuple du centre du diocèse.
- Pas fort, Flamme.
- Amis de Dieu, il s'agit d'une multitude de coupables, capables de toutes sortes de mal, pervertis et dans de si mauvais sentiments que Dieu ne pourra jamais les ramener.

Voici :

A Nantes, près de la place de la Maison de la Justice, se lévera une assemblée de cinq cents hommes, tout ce qu'on peut compter d'affamés de sang et de victimes.

Il y aura des scènes terribles : contre le clergé d'abord, contre les lois de la religion catholique, contre le Sauveur mortel de cette terre. Ils seront appuyés par l'autorité humaine, si mauvaise, de ce temps.

Dans leur rage inassouvie et indomptable, ils marcheront, d'une façon remarquable, dans la voie des douleurs grandissantes. Dans cette rue, près du Palais de Justice, aux heures profondes de la nuit, il y aura beaucoup de victimes dans ce coeur du diocèse.

Le plus frémisssant, c'est qu'il sortira des feuilles du milieu de ce groupe : elles n'auront pour but que de couvrir de honte et d'iniquités ceux qui attendent, avec persévérance, la réalisation des promesses de Dieu. Aux environs de cette époque, on aura, de jour en jour plus pénible, le sentiment d'avoir à ressentir cette coupable injustice.

La Flamme dit que ce sera vers le temps où une loi périlleuse donnera la liberté de laisser sortir les scélérats maintenus jusque là en captivité. Rien ne s'y opposera au Parlement, car l'homme seul sera déjà dans l'étendue de son triomphe immense qui couronnera son désert, en renversant la terre et le monde". (16.11.1882)

Si au milieu des maux, dit Monseigneur Fournier, le pasteur de ce diocèse renouvelait le voeu, ou s'il en était fait un autre, les maux seraient bien plus petits : ce voeu arrêterait la rage des ennemis.
(17.10.1882)

Je lis cette parole :

Préférez, chers fils, la palme du martyre, plutôt que d'accepter les offres de ceux qui vous auront réduit à de si pitoyables douleurs, et qui vont envahir votre chère France entière par leur puissance et leurs massacres impies et pervers.

Chers fils, groupez autour de vous vos fils et vos frères-prêtres afin de les protéger contre l'offre des hommes mortels, contre lesquels ils sont avertis. Cette douleur vous contristera l'âme et vous brûlera le coeur, comme si la mort venait vous frapper.

Vous allez voir circuler des paroles dans la France si chère à tous les Papes, surtout à celui qui règne maintenant, et qui pleure chaque jour à la vue des abîmes où se perdent ses enfants. (26.10.1882)


DU COTE D'AMIENS

La seconde Flamme dit :

"Le Seigneur, las des offenses de la terre, va, par un châtiment terrible, rendre plus des trois quarts de la France stériles des fruits de sa Providence.

Une ruine, voulue par son inévitable Justice, va retomber sur la France catholique et impie. Tout ce qui, en France, fournit à presque tout le peuple ses trésors et ses aises, tous ces riches palais où sont produits les bénéfices de la nation, tout cela, le Seigneur va le détruire par un châtiment terrible, sous la forme d'un écroulement de terre.

Tous ces hauts édifices, qui sont une partie du pain de la France, s'écrouleront. Dieu va surprendre ceux qui travaillent sans penser à lui, ni à sa puissance qui donne tout sur la terre".

La troisième Flamme dit à son tour :

"Le Seigneur va renouveler la terre, comme au temps d'autrefois quand les signes de sa gloire étaient si manifestes.

En la terre d'Amiens, la Mère de Dieu est sur le point de se fixer un nouveau séjour, pour y venir avec l'Enfant Jésus dans ses bras maternels, et prévenir ce peuple, mélangé comme partout.

Jésus a, dans sa main droite, un trait et, dans l'autre, une forme de coquille largement ouverte qui indique à tous les justes, la barque du salut au milieu des luttes promises.

A trois reprises différentes, en l'intervalle de douze à seize jours, au-dehors de cette ville immense, près d'un petit coteau très étroit que le feu a plusieurs fois ébranlé, paraîtra la forme d'un petit soleil deux fois large comme le coeur de la main. Ce petit soleil fera le tour de cette montagne bien étroite et très basse.

Hors de la ville, à une distance assez longue, il y a un petit hameau retiré et bas, bien simple au regard des passants. Le petit soleil passera par le toit, après en avoir fait trois fois le tour, par temps sombre,

Hors de la ville, à une distance assez longue, il y a un petit hameau retiré et bas, bien simple au regard des passants. Le petit soleil passera par le toit, après en avoir fait trois fois le tour, par temps sombre, vers quatre heures et dix minutes du soir. Il laissera la forme d'un jet de sa flamme très mince et très étroit. Il passera sur le toit ; puis ce jet disparaîtra comme s'il n'eût jamais été.

Et la Flamme dit :

Couché dans un berceau, un enfant de douze mois, d'une beauté semblable à celle d'un ange... A lui est réservé, dans sa petitesse innocente, un acte grand et sublime.

L'enfant, attiré par l'éclat d'un petit soleil, sera porté au lieu indiqué, sur les bras de sa mère. Une voix d'homme, la plus forte, la plus éloquente et la plus instruite de la terre, ne pourrait jmais arriver au développement frappant de la voix de cet enfant.

La voix retentissante de cet ange mortel annoncera, d'une voix qui se répandra à des lieux de distance, annoncera, par permission divine, les terribles malheurs qui attendent la patrie. Il l'annoncera très peu de temps avant que ces projets ne s'éveillent.

Comme bien d'autres en France, le clergé de ce lieu refusera de croire aux ordres du ciel. L'autorité sera punie : des coupables tremperont leurs mains dans le sang de ces hommes qui auront refusé de se rendre à la voix du ciel.

La voix dit qu'Amiens sera terriblement punie : des rassemblements de mauvais chrétiens y feront de grands désordres par le feu et les armes mortelles.

La Flamme dit :

"Cet enfant parlera environ vingt-sept minutes avec, dans la voix, des sanglots qui feront s'émouvoir jusqu'aux brins d'herbe. Cette annonce, terrible pour la France, sera universelle.

La Flamme ajoute :

Les dernières minutes seront terribles pour la terre de la Ville Eternelle. Le fléau qui s'y découvrira sur les Russes, après deux jours seulement, semblera proche de terribles épreuves pour ce peuple".
(16.11.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:16

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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VERS LE MIDI

La Sainte Vierge dit :

"Mes enfants, en descendant sur le midi où la colère de mon Fils parle déjà... au moment ou des rassemblements d'humains, semblables à des lions, marcheront triomphalement sous l'empire des gouvernants, pour piller la France... au moment où se compléteront les discours d'ouvriers, prisonniers de tous les mauvais, et qui n'attendent qu'un cri pour marcher sur la route de la révolution...

A ce moment, deux petits enfants français seront soudain enveloppés d'une éblouissante lumière. Ils seront encore à l'âge où le langage est à peine compréhensible.

Voici le refrain qu'ils répéteront :

"Arrêtez vos desseins, arrêtez vos complots et, surtout, arrêtez toutes les ambitions qui vous pressent de ramasser les trésors du pauvre peuple que vous allez immoler".

Mes enfants, l'un de ces anges de la terre mourra immédiatement, né d'une famille pauvre, d'un père portant le nom d'Henri et d'une mère portant celui de Marthe.

Le récit de cette histoire ne passera pas inconnu.

L'autre enfant survivra quelques jours de plus, jusqu'à l'heure où la révolution régnera dans son éclat. La fin de son langage sera ceci:

"Un ange du ciel vous offre le drapeau de celui qui doit régner noblement et qui descend de l'illustre famile blanche".

Les paroles dernières du faible enfant provoqueront l'éclat dernier de la fureur. Les éclairs du ciel réduiront en cendre les plus riches de ces villes, dont l'une est bien connue par son nom qui indique la force". (10.10.1882)


SUR LA TERRE DE PERIGUEUX

"Ma fille, dit la Sainte Vierge, j'ai besoin de faire passer mes paroles à mon peuple, peuple plus nombreux, il est vrai, mais fidèle et juste. Mes enfants écoutez ma parole.

Dans le centre, à descendre sur la terre de Périgueux...
- Dame ! Je ne sais pas ce que c'est que ce mot-là !
- Sois tranquille, mes serviteurs le connaissent.

Là, en cette terre de Périgueux, un mortel outrage attend mon Fils. Des groupes d'hommes, du côté de ceux qui mènent la France à l'abîme, vont en quatre immenses rassemblements, pour déclarer vouloir la même chose qu'au temps passé de 93. Il n'y aura q'un cri :

"Nous voulons le sang des victimes et la mort de ceux qui ne pensent pas comme nous, et qui nous combattent".

Mes enfants, sur la terre de Périgueux, un tremblement soudain va tomber sur les enfants, entre dix et seize ans. Leur corps sera tremblant et agité. La malédiction du ciel les fera marcher d'une manière toute opposée à la marche du chrétien sur ses pieds. Aucun homme mortel ne pourra alléger le châtiment. Je déclare l'art humain impossible". (10.10.1882)


ENTRE NANTES ET LA ROCHELLE

Je lis :

Pendant que mon royaume sera en liberté, j'entendrai des cris entre Nantes et la Rochelle. Les pauvres troupes françaises, soldats du temps présent, y seront amenées pour achever l'épuisement de cette garde pour la France... Environ au milieu de ces deux terres, l'autorité si coupable, gouvernante d'aujourd'hui, fera massacrer les troupes, et la France sera sans soutien. Pieds et mains liés pendant vingt-quatre heures, puis une torture leur est réservée qui aura vite terminé leur vie.

Mon peuple, ils jetteront ces chrétiens au fond des torrents ; leur sang inondera les pavés. Le crime horrible descendra jusque sur le milieu de la Bretagne. A deux reprises, le châtiment est réservé à cette terre nantaise.

Je lis encore :

Je laisse Satan couronner son règne. Sa bannière viendra jusque sur le bord de la paroisse, du côté du midi. Elle entrera dans la paroisse qui sera peu de temps exposée, mais dans un deuil d'appréhension douloureuse. Mon peuple ne sera pas atteint de la mortalité.

Un autre fléau tombera sur le coeur de la Bretagne. Mes amis n'en souffriront aucune douleur. (05.10.1882)


SAINTE GENEVIEVE INSULTEE A PARIS

Ma bonne Mère me conduit au trône de Jésus. Sainte Geneviève est à ses genoux sur les marches du trône.

"Ma victime, dit Jésus, voici ton humble soeur, Sainte Geneviève. Je lui ai attribué le don des miracles : elle en a fait de bien grands. Elle a sauvé cette ville ingrate qui, aujourd'hui, est menacée de grands fléaux.

- Pardon pour elle, ô mon Dieu !

- Je donnerai à Sainte Geneviève de faire un nouveau miracle, mais ce sera après bien des épreuves et bien des victimes, après l'accomplissement de mes justes châtiments.

Que de fois les pavés de cette ville ont été arrosés du sang des chrétiens ! Les ruisseaux couleront encore... Du sang, ses pavés en seront encore rougis ! C'est sur cette ville ingrate que s'est arrêté le poids de mon juste châtiment.

Ma victime, Sainte Geneviève, subira le déchaînement des barbares et des impies. Elle souffrira de leurs sacrilèges ; pas elle, mais sa statue. Leurs mains se porteront sur elle, mais sa voix sortira vivante de sa statue plantée au milieu de la ville. A ce moment, je ferai un miracle qui ouvrira les yeux". (26.11.1877)


FUYEZ PARIS

"Pourquoi, ma bonne Mère, une telle puanteur ?

- Ma fille, ils sont si aveuglés qu'il est désormais impossible de les faire croire. Ils sont arrivés au dernier point de l'incrédulité. Ils ne craignent plus ni Dieu, ni le ciel. Cette puanteur, c'est l'haleine de l'enfer et de cette société maudite.

- Pourquoi, très Sainte Vierge, ces trois flammes et cette fumée infecte ?

- Mes enfants, c'est le commencement des funestes malheurs. Elles font pressentir la suite de ce qui doit arriver.

- Ah ! bonne Mère, je vois des flammes rouges avec une rage féroce.

- Mes enfants, une fois que cette société impure et impie aura toute sa liberté, le désordre s'étendra partout, surtout au coeur de cette ville ingrate. Depuis longtemps je préviens...

Les murs de cette ville ingrate seront ébranlés : ils enseveliront, sous leurs décombres, les cadavres impurs ; ils en engloutiront un grand nombre". (06.12.1877)

"O France, tu espères toujours en ces nouveaux gouverneurs ? Eh bien, tu abrèges ainsi le terme de ma Justice... Mes enfants, sans moi il n'y aurait plus d'espoir pour elle, plus rien. Je ferai un miracle pour les justes, mais il n'y aura qu'une partie du royaume qui sera sauvée.

France, depuis que je suis venu sur la terre, il ne s'est jamais passé, et il ne se passera jamais un coup si fatal que celui qui t'est réservé !

Malheur à vous qui tenez vos conseils dans cette chambre de l'enfer ! (l'assemblée nationale)

Et toi, ville ingrate, murs souillés de crimes, pourquoi ne dites-vous pas aux bons : fuyez, fuyez, il est temps encore ? Et vous, pavés des rues, grains de sable qui formez les pavés, pourquoi ne vous levez-vous pas et ne prévenez-vous pas qu'il faudra prendre la fuite quand le tonnerre grondera sur un peuple en péril ?

Mes enfants, tout est au comble, c'est le moment où ma vengeance va éclater. Mettez votre main droite sur la plaie de mon Coeur et vous serez sauvés". (09.01.1878)

Heureux, dit Saint Michel, ceux qui sauront abandonner ces murs et se réfugier loin de ce lieu pitoyable où les victimes s'amasseront en morceaux, où les places seront teintes de sang, comme de la pluie qui tombe dans l'orage.

Mes enfants, dit la Sainte Vierge, ce fléau est allumé sur cette grande ville que le ciel a en horreur. C'est de cette ville que sortira le souffle infect. Ses murs s'écrouleront, et les flammes dévoreront ce luxe et ces coeurs sans foi. Les pierres en seront jetées au loin, mais elle sera rebâtie. (01.10.1875)

L'heure de Dieu est proche, dit le Saint-Esprit. Peuple, sors de tes murs, si tu veux échapper à la terrible mitraille de la lutte du siècle : 80 et à monter à l'année où nous sommes. (24.01.1882)


PARIS BRULE

Frère, dit Marie-Julie à Auguste Charbonnier, le Seigneur m'a déclaré :

"Ma fille, maintenant je vais faire passer à mon vrai peuple, avant les grands jours sans repos, les principaux faits, pour être publiés en France, dans ces lieux où se trouvent bons et mauvais. Je ne veux pas mêler ces annonces aux grands jours : il serait trop tard pour en prévenir mon peuple".

... La Sainte Vierge me fit voir, en versant quelques larmes, les flammes incendiaires s'élevant sur le Centre et le feu allumé au milieu de terribles combats, surtout aux alentours de la Salle de l'Enfer. (l'assemblée nationale)

Il ne restera guère de bois dans les maisons, à mesure qu'ils remporteront leur victoire et qu'ils jetteront cet incendie, si vaste et si étendu qu'on n'en pourra dire la mesure. Trois églises, qui ne sont pas loin du centre, n'échapperont pas à ces flammes de vengeance.

Frère, ce que j'ai vu était si affreux que, malgré la présence du Bon Dieu en ma cellule, j'y pense sans cesse. Mon coeur en devient si malade à cette pensée que, si j'avais un père spirituel, je le prierais de consoler mon âme à ce sujet.

Frère, les flammes du feu de la terre montaient à une hauteur incompréhensible. La Sainte Vierge me disait en soupirant :

"Ma fille, les hommes l'allument et Satan le souffle".

Il ne restait que les murs noircis de ces temples sur lesquels la Sainte Vierge a pleuré. Elle me fit voir les tabernacles et les autels tout réduits en cendre. Les flammes ne paraissaient point encore rassasiés après tout ce ravage. (19.10.1882)


PARIS DETRUIT

Le feu du ciel tombera sur Sodome et principalement sur cette salle de l'enfer, où se fabriquent les mauvaises lois ; elle sera engloutie et, à sa place, sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu'à la fin du monde, on ne pourra s'approcher sans un frémissement d'horreur.
Dans cette Sodome, il y aura des endroits tellement bouleversés qu'il n'y aura pas un seul pavé en place... Le feu du ciel se mêlera au feu de l'enfer.

La colombe dit :

Amis du Seigneur, ce lieu va s'écrouler, sur une immense distance, aux alentours. Il n'en restera qu'une carrière dont personne ne pourra voir la profondeur, ni mesurer l'immensité du creux.

Mes amis, tout ce sol, sur tout ce lieu et ses environs, où se commettent tant d'injustices, ce sol va crouler jusqu'au fond... Personne ne pourra passer autour de ce lieu avant que celui qui dort n'apporte la paix et la religion florissante ; avant que ne lui ait été donnée une bénédiction par plusieurs saints Pasteurs de l'Eglise Catholique.

Amis du Seigneur, le Coeur digne de ce règne ne s'établira pas là dès l'entrée de sa victoire. C'est la Mère du Ciel qui lui assignera de son repos.

La colombe dit :

Amis du Seigneur, vous pourrez voir de vos yeux cette carrière épouvantable où l'eau sera semblable au feu...

N'oubliez jamais ma parole. D'âge en âge, elle se redira. Jamais on ne pourra bâtir alentour...

Jamais, de générations en générations, on n'oubliera ces marques de Dieu, restées visibles sur une terre où il y a de si beaux sanctuaires dédiés à la Sainte Mère Immaculée.
(5.10.1882)

Voici ce que je lis :

Mes enfants, depuis plusieurs années, les mines établies dans le centre... Sous peu la terre va trembler et toute la France va gémir d'épouvante. Dans le centre, beaucoup de monde va périr -annonce du déluge de sang et de mort- va périr, mes enfants, par les mines qui sans cesse rongent, de leurs flammes dures et ardentes, le sol de cette terre où l'on bâtit pour se servir de refuge.

Sur une barre, en travers de la page :
Hors du centre, mais en France, 689 enfants, sans compter celles et ceux qui instruisent de la religion ces anges d'innocence, vont périr par cette poudre lancée dans les sombres...

- Pas fort, ange.

- lancée dans les ténèbres et l'obscurité des nuits. Les jours sont proches où ce triste évènement va parcourir avec alarme la France si coupable.

En grandes lettres, je lis :
Tous les ouvriers, dont l'emploi fournissait chaque jour une occupation qui les empêchait de se livrer au mal... Les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d'enlever à l'ouvrier tout travail, tout emploi.

Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les coureurs se livrent au mal : l'incendie, l'affreux assasinat. Ils vont user de la poudre violente qui réduit en lambeaux les murs les plus solides bâtis sur la terre.
(23.11.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:17

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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APOSTASIE ET SCHISME

J'aimerais mieux aller en prison que de dire tout ce que je sais sur le prêtre ; j'aimerais mieux être traînée par le cou que de le révéler : il y a de quoi faire trembler le ciel, non pas la terre, mais le ciel, avec ses puissances et ses prodiges.

Notre-Seigneur dit que la faiblesse du prêtre est grande et, qu'à peine l'heure fatale aurait-elle sonné, qu'un grand nombre serait à la tête des impies pour déformer son nom et le profaner.


MONITION DE LA VIERGE

Mes enfants, dit la SAINTE VIERGE, je veux vous dire que vous marchez dans la lumière...

Quand, dans ce lieu où je me plais, vous commencez votre travail pour mon divin fils, la lumière descend sur vous, vous éclaire, vous guide et vous dirige. La lumière luit sur ce papier où vous recueillez si bien les paroles de mon Fils. Mes enfants, que j'aime ce lieu où vous habitez ! Que j'aime ce petit coin de France où Dieu vous a fait naître!
Voilà un moment bien redoutable qui se prépare. Ne vous effrayez pas si je vous parle aussi ouvertement. Ce sera une heure bien amère pour les hommes de cette terre sans foi, sans amour et sans religion. Ils vont subir le coup terrible qui leur est depuis longtemps réservé. Ce coup est suspendu encore.

Si vous entendez courir des bruits, des bruits de scandales affreux par leur laideur, si vous voyez venir jusqu'à vous des espèces de doctrines empoissonnées, ne soyez ni surpris ni troublés. Ce sera une grande perdition pour les âmes peu solides. Laissons-les travailler à leur gré : une autre loi saura bien les arrêter.

Mes enfants, si vous saviez combien est petit le nombre de ceux qui soutiennent la foi ! Si vous saviez combien ce petit nombre sera contredit, raillé, insulté, tourné en dérision !

J'ai, depuis longtemps, le dessein de m'adresser à une âme. Le moment approche où je serai forcée de parler à nouveau. Ce sera la dernière fois que je ferai passer mes grands avertissements. Je n'ai pas encore choisi cette âme. Cela se fera sans bruit, sans agitation, avec simplicité, comme toutes les oeuvres de mon Fils et les miennes.
(8.09.1878)

"Mes enfants, c'est moi qui viens finir avec vous cette journée...

Je crains que vous ne soyez effrayés. NE SOYEZ PAS TRISTES, ni chancelants dans votre foi, durant ces jours si proches qui me font verser des torrents de larmes sur la perte de tant d'âmes. Je vous garderai dans ce coin de Bretagne où mon nom est si bien redit.

- C'est vrai, Mère chérie, souvent nous redisons votre nom.

- C'est surtout quand ce sont des bouches innocentes de petits enfants qui le redisent que mon coeur est tendre.

- Nous avons perdu, nous, cette parole d'innocence, car nous avons péché.

- Non... Vous m'aimez et je vous aime. Soyez prudents parce que les efforts de l'ennemi vont être terribles. Soyez bien fermes et résolus à vivre votre foi.

- Oui, Mère chérie, nous le promettons, comme si nous faisions un testament...

- C'est en dehors de toi... Vous aurez des pièges tendus et combats à soutenir. Soyez réservés. Les souffrances se changeront en joie, parce que vous aurez tout attendu avec une patience admirable.

Je ne viens pas, mes enfants, autant que je le voudrais, mais je reviendrai". (29.09.1878)

"Mes enfants, dit la sainte Vierge, je ne retirai point mon amour de la terre. Je l'y laisserai avec vous ; j'y serai continuellement...

Je viendrai vous apporter des marques éclatantes de mon extrême amour, surtout aux PETITS ENFANTS dont l'innocence et la beauté me charment. Ces bouches, dont il sortira un parfum de candeur, vous les entendrez, ces innocentes, REDIRE LA BEAUTE DE MON VISAGE...

Oui, mes enfants, en ces derniers temps -encore qu'ils soient éloignés de la fin qu'on nomme FIN DES FINS de la terre, c'est-à-dire FIN DE TOUTE EXISTENCE MORTELLE- comprenez-moi bien, en ces derniers temps, la terre sera témoin de grands et éclatants prodiges, surtout dans le ciel.
(12.01.1880)


LES IMPIES COUREURS p.145

- Mes enfants, ce qu'il y aura de plus douloureux dans le triste passage de la justice de mon Fils, ce sera de voir l'apostasie des chrétiens en présence des impies-coureurs ; mais cette APOSTASIE ne sera pas le fait de tous les chrétiens.
- Je ne comprends pas ce mot.
Mon Serviteur le comprendra. Les impies-coureurs sont déjà en pleine liberté. Ils feront régner leur pouvoir d'une manière qui fera frémir. Ces faux christs ne tarderont pas à parcourir les villes, les bourgades et les campagnes, toutes les contrées enfin...
- Parlez, ma très sainte Mère, votre Serviteur écoute. Mais n'allez pas trop vite afin que je saisisse bien vos paroles.
- Mes enfants, voilà donc ces faux Christs. Laissez-moi vous en faire la peinture, mon divin Fils le veut.
Les IMPIES-COUREURS, enfants de Satan, porteront des Croix véritables qui auront à souffrir de la méchanceté de ces coeurs impies. Et, avec ces Croix, un instrument barbare, instrument de mort. Ils diront aux chrétiens :
VOILA LA CROIX. SIGNEZ DE VOTRE SANG QUE VOUS ETES DE NOTRE PARTI, RENIEZ VOTRE FOI ET VOTRE BAPTEME.
Les Croix seront déposées à terre et celui qui refusera d'obéir sera presque sûr de périr. Voilà le plus grand des crimes.
Ceci sera comploté en secret. Je le dévoile pour que vous ne soyez pas surpris.
Si mes enfants sont fermes sur leur foi, dans leur réponse, cette parole sera capable de rendre doux le coeur de l'impie-coureur.
(21.01.1878)


L'INFIDELITE DU CLERGE p.146

Ma fille, offre cette très douce communion pour réparer les outrages faits à mon Fils.

Oh ! Dit-elle, que le ciel est offensé par ceux qui immolent la sainte victime ! Chaque jour, mon divin Fils en reçoit de si nombreux crucifiements que, si les âmes qui ont la foi les connaissaient, elles ne s'en consoleraient jamais, jamais ! Oh ! Quel malheur pour l'âme de tant de prêtres ! Ca fait frémir.
Sous peu, ma fille, il n'y aura plus que quelques prêtres qui obéiront à la voix lumineuse qui commande à tous sur la terre, en tant que Chef de la très sainte Eglise (le pape).
(27.10.1884)

Le Seigneur dit :

Mes enfants, ne soyez pas effrayés si la lutte terrible doit commencer par ceux qui siègent au milieu d'une place de DIGNITE ET D'HONNEUR qu'ils ont reçue au Cénacle, la veille de ma mort.
C'est par la faute de ceux qui dirigent et gouvernent le troupeau que, dans le midi, va sortir une crise violente. Ce sera à cause de la LOI INFAME. Ces pasteurs vont persuader le peuple qu'on sera épargné si l'on marche sous cette loi dominante qui va étendre son empire de plus en plus abominable.
Leurs mains ne vont pas hésiter un instant ; aucune honte ne régnera sur leur visage quand ils écriront ces paroles :

"AUTORITE D'AUJOURD'HUI, GOUVERNANTS DE LA FRANCE, NOUS NOUS SOUMETTONS A VOS ORDONNANCES ET A VOS LOIS, PUISQUE C'EST LE MOYEN QUI NOUS RESTE D'EXISTER ENCORE A LA TETE DE NOS SUJETS ET DE REGNER SUR NOS TROUPEAUX."

C'est ce qui va jeter l'AFFREUX SCANDALE au milieu du peuple ; et la France va, sans tarder, fouler aux pieds le reste de sa foi.
Mes enfants, c'est EN PUBLIC que l'Eglise va entendre prononcer la trahison de sa gloire. Ils vont livrer le Christ et l'Eglise à l'affreuse terreur. (10.10.1882)


LE SCHISME

La flamme du Saint-Esprit dit :
Mes enfants... Vous lirez beaucoup de lettres, écrites par des prêtres de France, comme ne désapprouvant nullement les lois du gouvernement.
Le LIEN DE LA FOI, (le Pape) à la vue empirante des mauvaises lumières, fera un appel de foi au clergé français, comme s'il leur disait :
Prenez la foi comme arme et bouclier ; avec elle, vous vaincrez tout ce qui s'oppose à la loi ecclésiastique.
Il y en a qui répondront à son appel, mais pas tous. Beaucoup resteront sous la mauvaise emprise, et les vrais prêtres seront en nombre très petit.
Mes enfants, le Seigneur, qui voit une perte innombrable d'âmes chrétiennes, fait, en ce moment, tous ses efforts pour monter le péril et la gravité de temps qui s'appuieront sur la pierre révolutionnaire.
Et la flamme ajoute : REVOLUTION ROUGE. (12.10.1882)

La foudre gronde autour du Vicaire de Jésus-Christ.
Une assemblée de pères de l'Eglise formera ses conseils contre le Père de l'Univers. Il sera remis, aux mains du gouverneur dont dépend le Saint-Père, une pièce écrite et travaillée par des mains qui, bien des fois, auront touché le corps du Christ.
Cette pièce écrite comprendera trois choses.
La première sera celle-ci :
Que le pape laisse une LIBERTE PLUS GRANDE à ceux sur qui il règne avec son autorité de Pontife.
Et voici la seconde :
Nous nous sommes réunis, diront-ils, et nous avons été d'avis que si le chef mortel de l'Eglise fait appel à son clergé romain (curie) pour re-former la foi plus forte ; si l'on veut nous obliger à répondre, si l'on déclare, à la face des puissances de la terre, qu'il doit y avoir obéissance et soumission, nous déclarons vouloir garder notre liberté.
Nous nous considérons comme libres de ne RIEN FAIRE DE PLUS, aux yeux du peuple, que ce que nous faisons actuellement, et que c'est nous qui ferons tout.
Une douleur amère et déchirante attend le Pape, devant l'insoumission et la désobéissance qui répondront à l'appel de son coeur. Ce ne sera pas de vive voix qu'il aura fait cet appel, mais par écrit.
La voix de la Flamme déclare que la TROISIEME CHOSE ECRITE fera frémir le petit peuple de la terre. Elle proviendra du clergé qui aspire à la large liberté : du clergé de France, de ceux d'Italie, de Belgique et de bien d'autres nations que Dieu fera Connaitre. Ceci ira s'aggravant devant le peuple qui pourra s'assurer du signe de sa colère.

Un appel prochain va jeter la consternation dans les coeurs où règne encore la foi. On veut BRISER L'UNITE entre le Saint-Père et les prêtres de l'Univers, les séparer du Chef de l'Eglise, afin que chacun demeure libre de soi, et sans aucune surveillance.

En plusieurs coins du Centre, une feuille de papier sera fixée sur les murs des rues et au bord des grandes routes sur lesquelles le peuple circule. Cette affiche ne ne portera mention que de cette désunion et de cette séparation des apôtres de Dieu d'avec l'unité avec le Pape.

Ensuite, le peuple sera invité à prêter concours et accord à l'autorité si coupable de ce temps". (7.11.1882)

"Un violent combat se lèvera contre la Religion, et la combattra jusqu'au dernier point.

Je vous dis à haute voix que les coeurs qui, par leur caractère sacré, sont les plus près de mon amour et de ma présence divine, plusieurs de ceux-là seront MAL DISPOSES, quand la voix des hommes coupables, en cette terre de France, jettera la boue sur la Religion Catholique.

En plusieurs villes de France se tiendront des réunions de pasteurs très nombreux, au sujet d'un appel fait par une loi impie et coupable. Mes enfants , parmi ces nombreux apôtres de France, JE N'EN COMPTE QUE TROIS qui seront absolument dignes et qui se déclareront hautement, en public et avec volonté formelle, pour le côté que je préfère, pour le côté que je veux, malgré la grande opposition des hommes". (12.09.1882)
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L'ATROCE PLAINTE DU SAUVEUR

J'ai choisi ce royaume de France pour y jeter les fondements indissolubles de la dévotion à mon Sacré-Coeur. Les impies et les SECTES refusent de croire aux promesses de mon divin Coeur. En refusant de croire, ils le méconnaissent ; ils l'outragent ; ils l'offensent d'une manière irréparable.

Ma douleur la plus profonde - et je ne puis me consoler - c'est de voir cette sorte de joie au fond d'une multitude de coeurs chrétiens qui l'ont été chrétiens, mais qui ont perdu la grâce - c'est de voir cette joie quand la puissance des hommes mortels, hommes souillés, corrompus, menacés de mort terrible, quand cette puissance va ordonner, dans tout ce royaume, UNE RELIGION AFFREUSE, opposée à celle qui existe aujourd'hui et qui fait le bonheur de mon peuple.

Je suis inconsolable. J'y vois courir, POUR SE SOUSTRAIRE A LA MORT et s'arracher aux supplices imposés, j'y vois courir des multitudes de chrétiens. Je les vois embrasser cette religion d'un coeur joyeux, sans réflexion sur moi, sur l'Eglise, sur leur baptême, et sur tout ce qui fait du bien à l'âme chrétienne.

Ma douleur va jusqu'aux dernières profondeurs qui se puissent concevoir dans les puissances de l'Homme-Dieu, car je ne vois pas que le petit nombre entrer dans cette religion qui va faire trembler toute la terre. Elle va faire obscurcir les étoiles au firmament et couvrir le soleil d'un voile sans clarté.

Je reprendrai par là mon peuple, avant de le punir, car je l'aime. Il m'a tant couté, tant couté... Il m'a tant coûté que je ne peux me résoudre à le faire périr. Oh cela me coûte plus que s'il me fallait revenir sur la terre et y souffrir, comme au temps de ma première Passion.

En manifestant ces SIGNES SOUS LE FIRMAMENT, oh ! Je veux par là montrer à mon peuple que ma douleur est inguérissable. Par ces signes j'en gagnerai si peu que ma bouche sacrée n'en profère pas le nombre...

J'ai créé tous les coeurs pour m'aimer. J'ai donné sur terre de grands pouvoirs ; j'y ai envoyé des représentants de ma dignité ; j'ai confié le sacerdoce à tous mes prêtres, mes plus intimes amis. Aujourd'hui, écoute ma plainte, ô mon peuple. Si je me plains de la sorte, c'est que je connais des âmes qui compatiront à ma douleur.

En haut de ma gloire, je vois entrer avec empressement dans cette religion coupable, sacrilège, infame, en un mot semblable à celle de Mahomet... J'Y VOIS ENTRER DES EVEQUES.

Je les y vois marcher, la tête levée, le coeur sans aucune réflexion pour moi et pour les autres âmes qui pleurent dans la désolation. En voyant ces EVEQUES, BEAUCOUP, BEAUCOUP...
Ah ! Mon coeur est blessé à mort !
Et à leur suite tout le troupeau, le troupeau tout entier, et sans hésitation se précipiter dans la damnation et l'enfer, mon Coeur est blessé à mort comme au temps de ma Passion.

Ma douleur est plus grande car, alors, je mourais pour le salut de tous et, aujourd'hui, je vois plus, plus de la moitié se perdre. Il en reste si peu que, si je vous en disais le chiffre, vos coeurs resteraient inconsolables.

- Ils le sont tout de même, divin Coeur.

- D'autres marcheront A LA SUITE DE CES EVEQUES DE FRANCE. O France ! Toi qui es devenue l'héritière de cette dévotion à mon divin Coeur, toi qui as été prédestinée à cette faveur, aujourd'hui tu me trahis ; tu me chasses de ton coeur. Tu bannis mon Ciel à jamais ; tu acclames l'emprise d'un règne qu'il sera difficile de flétrir, car ses racines, AVANT DE RESSORTIR, auront poussé profondément.

Oh ! Mes prêtres ! Beaucoup ne seront pas les derniers A SUIVRE LES TRACES DE LEURS EVEQUES DE FRANCE. Les PRETRES JEUNES entreront dans cet affreux établissement, en majeure partie et sans douleur. Vous êtes à la veille, ô mon peuple ! Cette religion s'étendra partout.

Je vais devenir objet d'horreur pour la plus grande partie de mon peuple. Aucun jeune enfant n'aura plus le bonheur de savourer les délices de la foi de l'Eglise. Toute la jeunesse sera gatée et, bientôt, tombera dans une putréfaction dont l'odeur sera insupportable.

Je perdrai, pour la terre, beaucoup de mes prêtres : les plus fidèles mourront dans la foi, plutôt que d'entrer dans cette infâme religion.

Voilà ma dernière plainte, mes enfants. C'est moi qui connais toue les coeurs ; c'est moi qui les sonde jusqu'à leur dernière profondeur.

Si je vous disais que pour fonder cette infâme et maudite religion, J'AI DES EVEQUES, j'ai des prêtres qui ne partiront pas au second appel, mais dès le premier !

Savez-vous bien, mes enfants, que LES EVEQUES et mes prêtres ne seront pas pour celui que je destine à ressusciter votre patrie : il y en aura très peu, très peu pour lui. Ceux qui, pour l'avenir, donnaient de l'espoir, je les aurai introduits ici, près de moi, pour leur éviter de terribles tourments...

Oh ! Si on leur disait cette parole :

Voulez-vous rester unis et suivre nos appels ? Nous ne diminuerons rien de ce qui vous revient ; nous vous laisserons la vie ; nous aurons égard à vous. Mais, si vous préferez l'autre parti, soyez sûrs que le dénuement, soyez sûrs que la mort pleuvra sur vos têtes de prêtres.

Oh ! Si on leur disait cette parole, la première voie serait comble, l'autre comme celle du calvaire : il n'y aurait que quelques chrétiens fidèles et patients à marcher sur mes traces !

Voilà pourtant, mon peuple, ce qu'il en est ! N'ai-je pas lieu de me plaindre ? N'ai-je pas lieu de vous faire partager ma douleur ? Je souffre. L'heure approche. Les châtiments sont sous le rempart des cieux. Les clochettes du ciel retentissent une dernière fois, pour dire à mon peuple :

FOI ET COURAGE A TRAVERS LES TRIBULATIONS ET LE REGNE DE L'ENFER.

Assez, mes enfants, compatissez à mes douleurs.

Après mes plaintes, dit le Sacré-Coeur de Jésus, je me console en pensant à toutes mes victimes et aux vrais amis de la Croix. Ils me seront des sujets de consolation, au milieu des plus infâmes trahisons...

Il y aura, sur la terre, un grand déchirement. Ce coup violent ne sera que la préparation aux plus beaux mérites et aux divines récompenses ; puisqu'il n'y aura que mes amis une triste fin.

Vous tous, mes victimes, serviteurs et servantes, consacrez-vous à mon Coeur d'une manière solonnelle.

Les choses accumulées les unes sur les autres se suivront de près : éclairs, signes de terreur, terre ouverte et firmament sous des phénomènes incompréhensibles à l'esprit mortel. Je prendrai pitié de mon bon peuple. Je laisserai marcher au malheur ceux qui devaient l'assister et lui dire : MOUREZ PLUTOT QUE DE TRAHIR !

Mes enfants, persévérance ! Je vous bénis maintenant".
(9.06.1881)

Paroles de Marie :

Avant que le châtiment de mon Fils adorable ne tombe sur la terre de France, qui aura la première son châtiment terrible, très peu de temps avant, il y aura beaucoup d'âmes qui perdront la foi... Cette terre sera comme couverte de masses d'hommes coupables qui, du fond des loges, vont travailler à glorifier Satan, à lui élever des lieux de culte dans la plus grande partie de la France. (22.08.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:20

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L'INVASION

La France, dit la Flamme, a crié d'une voix perçante :

"Je ne veux pas de Sauveur, je ne veux pas de remède".

Quel remède reste-t-il pour celle qui s'accorde à LIVRER SON PEUPLE, et à fouler sous ses pieds la couronne et le sceptre réservés depuis la mort du martyr Louis XVI ? Depuis cette trahison, son honneur n'a fait que se dégrader en faiblesse. J'assure que désormais il n'y a plus de remède.

Une seconde Flamme ajoute :

Le Sacré-Coeur de Jésus laissera la victoire AUX TYRANS DU ROYAUME, jusqu'à ce que mon peuple reconnaisse l'erreur où il s'est enfoncé, en se livrant lui-même et en livrant sa patrie.

Son peuple a été d'erreurs en erreurs. Je peux dire hautement que le dernier acte est accompli. Il lui sera difficile d'échapper au péril imminent, puisque tous ses projets éclosent sous la chaleur de l'iniquité. Cette première éclosion n'est qu'un appel à une seconde. Si le peuple ne prie pas, il est perdu à jamais et sans espoir.

Le Seigneur avait promis de sauver son peuple par son divin Coeur. Il lui a fait des appels violents et multipliés. Ceux que j'appelle sauvés par son Coeur, c'est la BRETAGNE et une PARTIE DE LA VENDEE, mais la part de celle-ci est fort petite en vérité. Elle va devenir le fort de nombreuses iniquités et l'échafaud d'un grand nombre de victimes.

Les coups qui annoncent qu'il n'y aura plus de repos vont retentir sans tarder dans les murs du Centre (PARIS). Il suffira d'un DESACCORD. Cette seule chose suffit désormais. La conquête de ces faux rois a été placée sur des chars de triomphe. Combien l'heure de la décision sera proche, après un DEBAT MOINS FORT que ceux d'autrefois : la décision n'aura pas besoin d'être forte. Ils se seront trompés dans leur espérance ; ils seront surpris à l'heure inattendue.

Tout va tomber ENVAHI ET SOUS L'AUTORITE D'HOMMES CRUELS ET FEROCES. Les lieux où l'on prie en silence n'ont pas de repos pour longtemps, et ne seront plus un asile contre le courroux de la puissance des humains.

La Flamme dit de nouveau :

Le Seigneur attend qu'une voix s'élève pour lui CONSACRER le peuple de ce diocèse et le recommander à son immense protection. D'horribles attentants sont sur le point de se commettre, non loin du coeur de ce diocèse, au moment du grand déluge de la partie française, quand la justice de ce siècle va tout laisser en liberté.

Ceux qui, dans quelque temps d'ici, devraient lever la voix seront dans la ligne tracée d'une autre manière. Heureux ceux qui refuseront ces traces, quand des appels à s'engager seront discutés à l'assemblée. Le parti fort sera celui de la victoire du mal. Le petit nombre tombera sous les foudres de ces voix qui font appel au sang et à la chair des corps, pour dérouiller leurs instruments, comme ils disent.
(24.01.1882)


LES ROUGES AU SECOURS DE LA FRANCE

"Mes enfants, dit Marie, la France complote avec ces infâmes perturbateurs qui ont ruiné son coeur noble et généreux. Avec eux, elle s'insurge contre mon divin Fils, contre les lois les plus saintes, contre la religion et à en élever une autre que celle que Dieu a faite.

En bien de peu de temps, vous verrez des signatures contre ce qu'il y a de plus saint, de plus inviolable.

Eh bien ! Mes enfants, ce sont ces signatures qui vont forcer mon Fils à parler. Les hommes vont se remuer, en se frappant les uns les autres , par le soulèvement des peuples. Les quatre coins de la France vont se frapper ensemble, comme les vagues qui s'entrechoquent dans la mer". (26.12.1877)

Le Seigneur dit à sa sainte Mère :

"La France est obstinée jusqu'à l'enfer.

- Mon Fils, qui pourra la sauver ?

- il n'y a que moi, et par un éclatant prodige. Il ne faut plus compter sur les hommes. Ma Mère Immaculée, les années qui se sont passées de 90 à 93 ont été moins pénibles, malgré la méchanceté des hommes, que ces jours qui se suivront de près.

Le Seigneur dit à la France :

Je ne t'abandonne pas entièrement. Je te donne la chaîne de mon amour. Elle peut te soutenir encore et t'aider à sortir de ton tombeau.

La France pousse des cris et SES AMIS arrivent à son secours.

Le Seigneur dit :

Mes enfants, voilà un gouvernement impie qui vient au secours de la France coupable. Vous tous, ses amis qui êtes couverts de VETEMENTS ROUGES, craignez que ma justice ne détruise vos vies, au moment de l'accomplissement de vos projets.

Leur projet, mes enfants, est de chercher les moyens de DETRUIRE la France entière. Leurs esprits se sont révoltés, avec une rage qui déborde, contre mon temple et mes serviteurs. Il fallait que le règne des impies vînt quelque temps avant ma Justice. Eh bien ! C'est accompli ! Il ne reste plus rien à faire, qu'à frapper".
(22.01.1878)

"Courage, mes enfants, dit Jésus, l'ennemi cruel a rassemblé les siens. O France, que ce temps te coûtera cher !

Le nuage ROUGE est arrivé sur la terre. Des hommes en sortent, munis de leurs crimes...

Ce sont là, dit Jésus, mes plus perfides ennemis, et aussi les vôtres, mes enfants". (9.01.1878)


NOS MILITAIRES HORS DE FRANCE

Oh ! C'est Quequet qui élève le son de sa voix. Il dit :

"C'est au Centre que je porterai les armes de mort contre tous ceux qui vont refuser de se soumettre à leurs lois nouvelles.

Il dit avec une rage épouvantable :

Je vais faire sortir du Centre entier tous les MILITAIRES, toutes les armées qui campent sur cette terre. Une fois hors de france, on les embarquera immédiatement sur la terre étrangère, et le chef présent de la loi essaiera de s'enfuir hors des murs, hors des menaces..." (23.10.1883)

Mes enfants, tous ceux qui ont refusé de croire et qui pensent qu'il serait impossible que cela puisse jamais arriver sur la terre, le châtiment les attend. Sous peu, leurs fils seront ravis et emmenés sur LES TERRES ETRANGERES. Pour la plupart, ils seront si malheureux et si misérables que la souffrance les forcera d'expirer sans revoir leur beau pays, sans pouvoir se réjouir avec le petit nombre à qui la victoire est réservée. (8.10.1882)

Je lis :

Tout à l'entour du Centre, en particulier, la lutte sera violente... Cette lutte bouillonnera terriblement, en descendant vers la Bretagne. La déclaration de cette victoire sanglante sera partout affichée.

Ces instruments, qui mitraillent sans pitié la chair du soldat, seront tendus partout, et déjà la marche des ennemis du royaume aura plusieurs lieues de faites en la terre de France. TOUS LES SOLDATS SERONT DISPERSES, en moins de neuf jours, et renvoyés de la France dans les contrées étrangères et la liberté sera entière. (27.06.1882)


LA MARCHE DE L'ENNEMI

"...Les armées étrangères, (?) veut les envoyer et les faire entrer par la porte de la terre volée, L'ALSACE ET LA LORRAINE.

La plus forte armée va tomber sur ORLEANS et envahir des espaces de terre que je ne peux limiter. D'un seul élan, ils parviendront jusqu'aux alentours de la Grande ville. Ils n'y pénètreront pas, jusqu'à la moitié de la crise.
Amis de la Croix, lorsque cette armée pénètrera par la porte de la terre volée, elle aura un RENFORT qui secondera ce roi semblable à un tigre contre les Français.

Les éléments les plus remarquables de son armée feront partie de cette bande qui vient de la porte d'Alsace. Ils fonceront sur le centre, dans un horrible ravage. Ils camperont en ce lieu, achevant la ruine complète de la pauvre France.

L'Archange dit encore :

Ils entreront en VENDEE, avec d'abdominables vengeances, et les Vendéens uniront leurs forces à celles des autres. Beaucoup pèriront, mais pas tous.

Ils fonceront sur la NORMANDIE et pourtant, dit Saint Michel, j'habite cette terre que j'ai bénie, et où j'ai consolé bien des âmes. Seul mon TEMPLE SERA INTERDIT et échappera aux flammes. Le feu ne pourra s'y allumer, malgré mille essais de la part des étrangers et de ceux, mélangés, qui habitent le royaume de marie. Avec autorité, ils feront venir tout le pauvre monde des alentours dans le camp de leur vengeance assouvie, et ils brûleront entièrement ce lieu". (28.09.I882)

Le Seigneur se dispose à lever la nuée lumineuse au moment où se fera l'arrêt des barbares, épuisés de force.

La Flamme dit :

Mes enfants, jusqu'ici le seigneur ne vous a pas fait connaître cette parole que je vous apporte au nom de sa puissance.

Mes enfants, les TROUPES ETRANGERES qui ont été tant de fois mentionnées, ces troupes nombreuses, après avoir pris une partie de la Vendée et y avoir emmené beaucoup de Français sous leur garde, pour les faire mourir, elles passeront vers le milieu de la terre du diocèse de Nantes, depuis le bord de la vendée jusqu'au milieu de l'autre bord qui touche le coeur de la ville.

Mes enfants, les ennemis ne pénétreront pas au coeur du diocèse, ils seront arrêté par l'armée des soldats de la Croix et de la foi...

Ils viendront par la croix qui se trouve sur le bord de la terre de Bretagne : ils ne passeront pas. C'est là que le seigneur les attend...

C'est un peu au-dessous de cette croix qu'ils passeront, mais peu nombreux, pour essayer, s'il leur est possible, des tentatives. Ils n'iront qu'à la moitié de la moitié de la terre qui se rend au coeur du diocèse. Ils seront repoussés par les bretons qui ne laisseront, en leurs membres, que QUELQUES OS NON BRISES. Jamais la terre étrangère ne reverra ses soldats.

Ils ne feront pas de mal. L'armée bretonne sera rangée en garde, car les ordres de Dieu auront été signalés. La petite voyette par où elle passera sera étroite, pas par les grandes routes, et sans rien qui indique une marche nombreuse. Les Bretons seront au nombre d'une SOIXANTAINE, un groupe dans toute sa force.

Ils passeront au-dessous du coeur du diocèse, les autres passeront par la grande route où marchent les VAPEURS (sans doute les futures automobiles, inconnues à cette époque) formées par l'esprit du monde. Ils seront arrêtés par la croix qui se trouve sur le bord des contrées.

Cette parole de Dieu n'avait pas été transmise mais, sous peu, toutes les paroles seront dévoilées, et les voies, par où ils viendront en bretagne, seront désignées par leur nom propre. Il n'en passera pas, en Bretagne, d'autres que ce petit groupe d'ECLAIREURS, afin de voir s'il est possible d'y entrer en plus grand nombre.

Les amis de la Croix ne seront plus au coeur du diocèse. Il leur sera donné une place de sûreté et de paix. (12.09.1882)

Mes enfants, dit Monseigneur Fournier, je ne vois que le ciel pour vous défendre de ces ennemis étrangers, ambitieux et avares des trésors de cette terre qui est votre patrie.

Mes enfants, je ne vois pas le coeur d'un père pour repousser ces coeurs cruels qui fonceront, DE DIFFERENTS COTES, pour puiser, si c'est possible, jusque dans mon diocèse qui est de Bretagne. Je supplierai le ciel d'épargner bien des maux, bien des victimes ; mais le coeur de ces hommes sera insensible, dur et inflexible en leurs idées. (7.02.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:21

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LA REFUGE DE LA BRETAGNE

"oui, mes enfants, dit Marie, ma protection la plus spéciale vous est réservée. Voyez sans crainte tout venir et approcher. Je suis venue sur cette terre de Bretagne parce que j'y trouve des coeurs généreux.

- C'est vrai, ma Mère.

- Mon refuge sera aussi celui de mes enfants que j'aime et qui, tous, n'habitent pas cette terre. Ce sera un refuge de paix au milieu des fléaux, un abri très fort et très puissant que rien ne pourra détruire. Les oiseaux qui fuiront la tempête se réfugierons en Bretagne. La terre de Bretagne est en mon pouvoir.

Mon Fils m'a dit :

"Ma Mère, je vous donne tout pouvoir sur cette Bretagne".

Il m'a donné le pouvoir de séparer des orages cette Bretagne chère à mon coeur. Il m'a donné le pouvoir d'y descendre, le pouvoir de préserver les pécheurs, de les bénir et aussi de les frapper... Mais, mon enfant, tu connais ma bonté.

- Oh ! Oui, ma Bonne Mère, vous ne frapperez pas.

- ce refuge m'appartient et, aussi, à ma bonne mère Sainte Anne. Quel privilège pour mes enfants bretons !

- Pourquoi ce si grand privilège, bonne Mère ?

- La Bretagne, mes enfants, deviendra un jour puissante. Le moyen, je vous le ferai connaître plus tard. Ce sera une terre de grâce et de privilèges. Mon pouvoir, ici, est plus grand que sur toutes les autres parties de la France et de l'Univers. (25.03..1878)

Mes enfants, dit la Vierge Marie, je ne crains point pour la Bretagne, car ma main bénie est étendue sur elle.

En bien peu de temps, vous en entendrez vous-mêmes le récit - je ne m'adresse pas à toi - vous pourrez le lire.
- Mais, bonne Mère, ce sera donc un livre ?
- Vous verrez, mes enfants. Il vous sera facile de reconnaître ces monstres (les impies-coureurs). O Croix adorable, faut-il que tu sois portée par des mains profanes ! Faut-il que tu sois foulée aux pieds par des chrétiens !
- Mais, ma bonne Mère, il n'y en aura guère à la profaner ?
- Mes enfants, ici vous ne connaissez pas toute la profondeur du mal. Allez, parcourez toutes ces grandes villes, et vous verrez combien le mal est horrible.
- Oh ! Très sainte Mère, nous le croyons bien !


EN CONTINUANT DE MARCHER, LA SAINTE VIERGE DIT :

Tout est calme et silencieux sur cette terre-ci.
- Où sommes-nous, ma sainte Mère ?
- Sur la terre de Bretagne... Mes enfants, je serai votre protectrice, votre soutien et votre espérance... Mes enfants, je viens vous dire que mon Fils adorable ne peut plus supporter les crimes et les iniquités.
- Oh ! Sainte Mère, je tremble à ces mots !
- Mon divin Fils est dans sa troisième Passion et cette troisième Passion qui va faire éclater sa Mésiricorde et sa Justice. France, tu es divisée... Si mes enfants me demandent où il faudra qu'ils s'abritent, je répondrai : faites votre asile dans la Bretagne.
- Mais elle ne sera pas assez grande pour nous abriter tous !
- Je ferai une tente et mon manteau en sera la couverture
- Ah ! Faites que tous les amis de Dieu y viennent et que nous soyons tous ensemble !
(22.01.1878)

Nous aussi, disent les impies, nous viendrons nous abriter en Bretagne.
- Il n'y aura, réplique le Seigneur, que mon peuple qui aura cette protection, et la Bretagne sera choisie comme un royaume spécialement cher. Son nom sera cher à la France et au-dehors.
(9.03.1878)

Oui, mes enfants, dit la sainte Vierge, je suis venue faire un refuge sur cette terre de Bretagne, parce que j'y trouve des coeurs généreux. Ce sera un abri très fort pour les oiseaux qui fuiront la tempête et s'y refugieront.
Voilà, dit SAINT MICHEL, la chaîne, le grillage qui sépare la Bretagne de la France.
- Mais, Saint Archange, est-ce que la Bretagne ne restera pas toujours française.
- Si, elle sera toujours française, mais elle aura un don de plus et portera un nom que le Seigneur lui a choisi et qui sera révélé.


ATTENDRE L'APPEL

Paroles du Saint-Esprit :

Le Seigneur a marqué, en ce livre de gloire, les choses les plus puissantes, les plus ravissantes. Il se dispose à lever la nuée lumineuse, sous un ciel chargé de nuages, au moment où se fait l'arrêt des barbares, EPUISES DE FORCE.

Pendant que j'aurai placé à l'abri du danger mes serviteurs et les familles bénies, tant que le flambeau ne sera point apparu, d'ici cette heure, mon peuple présent, TU NE BOUGERAS PAS DU LIEU DE REPOS OU JE T'AURAI PLACE.

Mais quand je lèverai le voile, quand, sous le ciel, paraîtra l'appel des amis et des frères du Sauveur, mes victimes et serviteurs se lèveront à leur tour... Le livre qui contient l'envoi de mes amis s'ouvrira en peu de temps. Il contiendra des choses si grandes que pas une âme ne peut s'en douter ni se le figurer.

Toi, depuis des mois déjà, tu auras trôné au milieu des charmes d'un bonheur éternel ; mais je fenderai le ciel pour te laisser voir ce spectacle de triomphe et de gloire...

Toi, depuis des mois déjà, tu auras trôné au milieu des charmes d'un bonheur éternel ; mais je fendrai le ciel pour te laisser voir ce spectacle de triomphe et de gloire...

Une nuée se lèvera, ira, franchissant les espaces, jusque sur la terre d'un autre royaume. Les serviteurs du Roi - de ton Roi - auront été invités, dans ces pages de ma divine écriture, à suivre la nuée prodigieuse qui émerveillera mon peuple, encore dans les larmes et les tremblements de l'horrible persécution.

Le Roi aura bien mérité que je fasse, en son honneur, une manifestation merveilleuse qui brûlera la langue de ses opposants et qui attirera la vengeance sur des fronts abîmés de meurtrissures et de poussière. Je ferai tomber l'aveuglement sur le lieu où ils attendront la venue de cet autre sauveur désiré comme le messie par les amis fidèles de ce côté.

De tes yeux de l'âme, tu verras se lever la nuée promise. Elle se dirige vers la terre étrangère, où se trouve, captif et exilé, celui à qui est réservé de faire refleurir les temples du Seigneur, de relever de la boue le front de celle qui a tant de fois promis de rester fidèle, et qui sera livrée aux mains des hommes barbares qui sembleront régner comme d'autres empereurs. Leur règne sera court.

Le Seigneur aujourd'hui lève les voiles et laisse tes yeux parcourir des desseins qu'il avait jusqu'ici cachés pour éviter de la peine à son peuple et pour n'effrayer, surtout, personne. C'est bien son Amour qui peut parler ainsi. (9.02.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:22

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DU COTE DE L'ETRANGER

L'ESPAGNE

Dans le soleil la voix dit :

Le temps d'aujourd'hui continuera une marche qui s'aggravera d'une manière épouvantable, et dont les conséquences, cette fois, seront sans remède.

Avant que la seconde crise du royaume de Marie ne soit à son arrêt, ceux qui mènent le monde au plus cruel châtiment présenteront l'un des fils descendant de celui qui a régné avant celui (Napoléon III) qui a trahi le Lien de la Foi et dont, par une permission du ciel, le descendant a été ravi à ceux du peuple qui attendaient son règne...

Le descendant de Philippe ne survivra pas longtemps à sa conquête manquée. Après s'être fait présenter aux associés d'une puissance qui n'est pas française, il sera jeté au fond d'un obscur cachot.

La voix dit :

Cette puissance, c'est l'Espagne, sur laquelle aussi le ciel a ses desseins. C'est le roi de ce royaume qui, avant deux années écoulées, ne craindra pas d'appeler hautement le frère de la vraie couronne royale, dont les deux drapeaux et les espoirs sont semblables.

Vers le début de cette époque, ce roi catholique se verra d'abandonner son royaume pour quelques mois, et se retirera à l'abri des poursuites ; mais le temps ne sera pas long avant qu'il puisse rentrer. Cette année sera un vrai triomphe qui ranimera sa foi et son espérance.

Mais, après que le royaume de Marie aura été sauvé, la persécution reprendra dans toute l'Espagne et s'étendra jusqu'à sa dernière limite. (16.05.1882)


ANGLETERRE

A cette époque, l'étranger de ce côté (Angleterre ?) aura trahi son peuple sous l'empire d'une reine : à sa descente du trône, les choses ne se feront pas comme le Seigneur l'exige. (18.05.1881)


D'autres royaumes

ORIENT

"Après que tu as prié, dit la Sainte Vierge, pour cette France surtout, prie encore pour l'Orient où la Justice divine va soulever les peuples. Rien ne laissera voir que des douleurs vont y apparaître, aucun signe qui fasse pressentir ces combats.

Prie aussi beaucoup pour cette autre terre, celle où l'on a conduit les forces de la France, pas toutes mais une partie.

Devant la Justice divine ces deux terres vont, sous peu, être terriblement et douloureusement éprouvées, par suite de violents combats qui vont les dresser l'une contre l'autre. Il y aura, pour ces deux peuples, de grands maux et des pertes considérables. Priez beaucoup, mes enfants, car la voix du ciel menace terriblement.


ALLEMAGNE

La Sainte Vierge dit encore :

Mes enfants, priez pour l'Allemagne qui se rend de jour en jour, plus coupable et pour le peuple qui borde ces contrées : ce peuple se creuse et se prépare, dans l'âbime, un avenir épouvantable. A la suite de ces deux terres dont j'ai parlé déjà, bientôt ce y sera terrible et le sang y coulera à flots pendant six mois et dix jours, sans qu'on y puisse retrouver la plus petite union.

Mes enfants, toute la terre n'est plus qu'une pierre qui tremble et n'est consolidée à rien ici-bas.


JERUSALEM

Après cette parole, la Sainte Vierge dit :

Mes enfants, c'est le coeur le plus attristé et rempli d'angoisse que je vous recommande aussi de prier beaucoup pour la terre de Jérusalem... Une lutte sanglante y sera déclarée, un peu du côté du roi de Perse, pour une possession en ces terres de peu de valeur, c'est-à-dire pour y ouvrir un passage à ce qui circule sur la terre.

Mes enfants, avant même peu être que la première crise de la Fille aînée de l'Eglise ne soit commencée, il y aura des nouvelles douloureuses de ces peuples : Angleterre, Perse, Jérusalem. Tous auront subi de grands maux.


ANGLETERRE

La Sainte Vierge continue :

Mes enfants, je prévois qu'à la suite de ce trouble, qui ira jusqu'au sang et à la mort, il y aura un nouveau règne pour la terre anglaise, et un choix se fera quand, soudain, la mort viendra frapper ceux qui ont en main le gouvernail de ce royaume. Pour cette terre, il n'y a pas d'années à attendre le choix d'un gouvernement : il se fera bien du mal et cette terre sera divisée en quatre parties, car leurs volontés ne s'accorderont nullement.

Mes enfants, ceux qui n'y sont pas catholiques ont leur choix mûri lentement, déjà depuis longtemps ; et les catholiques ont aussi leur choix fondé, mais ce choix sera rejeté.

Mes enfants, je reviendrai, je reprendrai cette conversation au sujet des autres parties du monde qui sont marquées pour subir de très nombreuses trahisons. Je ferai passer à mon peuple les terres où il ne faudra point aller s'abriter, ni chercher de sûreté, pendant que la Fille aînée de l'Eglise sera frappée et renversée dans le mal.

Mes enfants, avant que je ne laisse la parole à Saint Louis, roi de France, oh ! encore une fois, prie et priez pour cette terre romaine qui sera cruellement persécutée, pour l'Espagne dont le territoire sera partagé en deux par un vol injuste et des trahisons sans nombre. L'Espagne subira des maux si cruels que toutes les révolutions passées n'en auront pas vu de semblables.


ITALIE/ESPAGNE

Mes enfants, priez pour l'Espagne et pour cette terre romaine. Les gouverneurs de celle-ci, en leurs puissance et desseins, voudront, à tout prix, enlever à l'Espagne la pointe qui est tournée vers leur terre. Les romains, poussées par leur prince et gouverneur, marcheront sur la terre d'Espagne, avec une puissante armée. Ils y pénetreront sur le bord, avec barbarie et cruauté, pour un repos mesuré de trente à quarante jours. Ce prince, qui sera soutenu par d'autres de la terre romaine, se sentira fort, et sera animé de violence contre la terre d'Espagne qui refusera de s'entendre avec eux.

Mes enfants, priez, priez en vue de ces maux qui se commencent sourdement, non pas en éveil visible mais en secret, pour un temps mauvais et coupable.

FRANCE

La Sainte Vierge dit : "Je m'arrête, mais je reviendrai avant peu". Elle s'assied sur son trône, et Saint Louis, vêtu en roi de gloire, un flambeau en main, dit :

"Amis du Seigneur, demain je prierai beaucoup pour celui qui doit rendre cette terre heureuse, et lui redonner cette même fleur que je portais lorsque je la gouvernais.

Ce flambeau, que je porte en ma main, c'est le symbole du Sauveur qui, plein de vie et de jeunesse, fendra les troupes. La pauvre France, très prochainement sera mise au tombeau. Le coup fatal, qu'elle a mérité, va l'écraser, sans qu'elle puisse se défendre. Mais un défenseur lui est choisi par le vrai Roi Eternel.

... Ces pauvres malheureux ! En une nuit la plus obscure, le Centre se trouvera bombardé et les victimes n'en survivront pas. Mes amis ne seront plus là, eux ; tous, ils l'auront quitté.

Je vais prier, dit Saint Louis, pour ce royaume si misérable, où le Roi de Gloire subira tant d'outrages..." (25.08.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:23

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LE ROI, SAUVEUR INCONNU

Troisième crise

PRESENTATION DU FILS CHERI DE MARIE

"Mes enfants, dit Notre-Seigneur, je viens vous montrer la place de celui que vous aimez. Voilà sa couronne, son arme de bénédiction, de paix, de victoire, de triomphe et de délivrance.

Entends-tu ma voix, ô mon fils bien-aimé ? Toi qui depuis si longtemps foules la terre étrangère ! Ne vois-tu pas le chemin par lequel j'enverrai à ta rencontre les princes des armées célestes, afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un roi de prédilection ? Mon fils bien-aimé, sèche tes pleurs.

Le lys sera ton frère et ma sainte Mère sera ta mère. Ta couronne portera l'emblème du lys et le lys s'épanouira toujours sur ton front. De ton front, il s'épanouira sur ton trône, de ton trône sur la France, ton royaume réservé et, de là, au-dehors des frontières françaises et jusqu'à la Ville Eternelle". (09.01.1878)


La Sainte Vierge dit :

"Mes enfants, le Roi viendra dans la Croix, c'est-à-dire dans les peines, parce que le royaume ne sera pas encore entièrement calme.

Ce n'est qu'après avoir éprouvé des peines pour traverser le royaume qu'il recevra la couronne. Quand il y sera arrivé, le calme se rétablira, mais il y aura encore de la peine. Sa foi le fera maître et vainqueur de toutes les difficultés.

Le Roi aura, en lui, un don qu'aucun autre roi n'a eu. Saint Louis, roi de France, a fait son devoir, mais ce dernier sera encore plus merveilleux par son règne. Vous verrez dans cet homme ce que personne n'a vu dans les autres.

Si vous ne voyez pas le chemin de la venue de mon Roi, ne vous inquiétez pas. Ce chemin sera miraculeux comme le reste de sa vie. Rien n'est impossible à Dieu.

Ah ! pauvre espérance vaine d'hommes aveugles ! Ils croient que jamais le Roi ne sera le leur. Ils se trompent.

Vous serez bien étonnés, un jour, de voir mon Roi.

Sachez que ce n'est pas la France qui l'appellera. Sachez qu'il viendra pour ses amis. Le petit nombre de ceux qui le désirent sera bien récompensé. Les autres le grand nombre seront justement punis.

Depuis son berceau, le coeur du Roi n'aura vécu que dans la Croix. Il l'aura bien portée depuis les longues années qu'il aura vécues en exil. Son coeur n'aura pas failli. Il sera récompensé". (22.01.1878)

Saint Michel déclare que les cadavres des ennemis de ce Roi seront foulés sous les pieds de tous les grands qui l'accompagneront sur le trône d'où il doit établir la paix et partout faire refleurir le bien.

Toutefois, il restera encore des ennemis debout, car le Roi doit venir au fort de l'orage. Il sera gardé sain et sauf parce que la Mère de Dieu le garde comme son propre fils et l'a réservé comme l'héritier d'une couronne méritée qui lui a été ravie.

Les jours d'exil auront coûté cher à ce Roi fidèle et catholique. Il en sera d'autant plus richement récompensé. Laisez dire aux hommes et affirmer qu'il ne viendra jamais, puis demandez-leur s'ils sont prophètes.

Quand viendra le règne de ce Roi, la France sera bien affaiblie, bien dépeuplée, mais Dieu la récompensera par de merveilleux prodiges. La paix règnera avec bonheur partout.

Toutes les autres puissances auront aussi leur justice après cet affreux malheur reservé à la France, car il s'agit d'un renouvellement de l'Univers entier. Il y aura partout des châtiments de la Justice divine. Il y a des puissances, que je ne nomme pas, qui auront à souffrir de longues années.

Je pense, dit Saint Michel, que les Amis de la Croix ont compris que leur avenir est assuré et qu'ils auront une pensée pour remercier leur Mère bien-aimée.

Ils lui présenteront un bouquet de lys et l'offriront ensuite au Roi".
(29..09.1878)


L'ENTREPRISE DIFFICILE p.178

Malgré, dit la Flamme du Saint-Esprit, qu'il n'y aura nulle apparence de pouvoir acquérir un roi pour ce royaume, ce sera parmi la poussière des habitations et la cendre des morts qu'il arrivera dans sa marche triomphale. Ses yeux pleureront sur la ruine du royaume ; mais, avant qu'il n'entre sur la terre de son berceau, le peu de soldats fidèles, réservés par le Roi Suprême, lui auront fait cortège.

Assez, mes enfants... Sous ma garde vigilante, un abri vous est assuré. J'ai promis de garder les familles entières qui resteront à me prier ensemble sous le firmament qui, prochainement, sera sans lumière.
(24.01.1882)

Je lis :

La bannière du Sauveur ne verra pas couler le sang, mais elle verra le sang répandu et la terre imbibée du sang des chrétiens.

Ma voix adorable réunit mes illustres et généreux combattants. Comme autrefois, en diverses circonstances, elle a choisi de vrais et généreux guerriers.

L'homme de foi qui a souffert et espéré au fond de l'exil va, avant des années, se lever comme un éclair lumineux. Il attendra, sur le sol français, la venue de l'armée victorieuse d'ennemis attérrés, sous le firmament ténébreux.

En mes desseins, le Sauveur sommeille dans l'exil, penché sur le lys dont son esprit a tant rêvé. Sous un ciel éparé et étoilé, il apportera le triomphe à mon temple et se reposera sur mon Coeur.

Les larmes couleront sur la terre, mais le ciel récompensera tant de souffrances par la sollicitude joyeuse des vrais soldats de la Croix. Mon peuple se dévouera pour ma gloire, muni des armes de l'Archange qui a promis de marcher à sa tête.

L'ennemi s'opposera au triomphe de l'illustre vainqueur. Ses armées auront soif du sang de ceux que ma gloire appelle ; mais le ciel les aveuglera, la foudre les frappera sans ménagement.

C'est à une fort longue distance du siège souillé par l'homme coupable, et ressouillé par de plus coupables encore, que je conduirai, sous une nuée de triomphe, mes élus sur cette terre française où les ennemis ont juré de donner la mort au Sauveur du royaume, Henri de la Croix. Son nom est écrit au livre d'or. (14.02.1882)

La Flamme du Saint-Esprit dit qu'aussitôt que celui qui a trahi le bien eut terminé sa carrière, le doigt de Dieu écrivit un nom sur la page du livre où sont enregistrés les vrais rois chrétiens et catholiques. Elle dit que, sous ce doigt divin, il n'a été écrit, sur cette page, que les noms dignes de respect de ceux qui ont régné, et que le nom de celui qui sera appelé et proclamé Sauveur de sa patrie renaissante et qui fut éxilé, dit la Flamme, pour la gloire de Dieu.

Dieu veut prouver et manifester à son peuple que ses desseins ont été, une bonne fois, arrêtés sur celui qu'il choisit pour ramener la paix. Quand tout l'univers serait contre lui, quand la terre entière lui refuserait son entrée, le Sauveur Eternel a signé cette entrée et, aujourd'hui, il multiplie sa divine signature en l'appelant : le Sauveur de la paix en ce royaume divisé.

Tous les projets que font les grands en autorité humaine, ils vont avoir la joie d'en voir le succés. Leurs projets vont réussir et seront couronnés, mais pour bien peu de temps. Il faut absolument, dit la Flamme, que ce siège soit occupé. Dieu va laisser faire et contenter leur dessein pour un temps qui sera abrégé. (17.01.1882)


SOUFFRIR POUR LE ROI

Pour toi, ma fille, il y a encore trois croix différentes sur lesquelles il va falloir t'étendre et souffrir douloureusement, mais peu de temps sur chacune.

La première, c'est celle de la sainte Eglise Catholique : c'est sur celle-là d'abord qu'il va falloir s'étendre. Il va te falloir souffrir douloureusement pour elle, avant que tu ne fermes les yeux sur la terre.

La seconde croix est celle de la fermeture du royaume de la Sainte Vierge, en conséquence des grands maux qui vont, prochainement, monter leur éclat. Il va falloir souffrir, en vue de cette heure chère au crime et au péché ; souffrir pour compenser la faiblesse de la foi ; souffrir un peu, aussi, pour les soldats du Seigneur qui iront, sous ses yeux divins, conquérir la couronne du royaume.

La troisième croix, c'est celle qui porte en elle le riche et magnifique bouquet qui sera présenté au Sauveur de ce royaume, quand il entrera sur cette terre du Centre (Paris) si souillé et si coupable. Sur cette même croix je vais te donner le chemin marqué, par où tu reviendras remercier tes amis fidèles, aprés les courses et les combats...

Ma fille, voilà la place où, du haut des frontières célestes, tu verras les départs des nobles soldats de la croix ; d'où tu verras entrer, sur le sol de France, celui qui vient apporter paix et joie à mon peuple ; d'où tu verras le Sanctuaire du Seigneur et ses fidèles ouvriers, en place, pour noter et contempler les oeuvres du Seigneur et celles de sa sainte Mère et de ses anges. (21.09.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:25

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LA FRANCE PARTAGEE p.181

La Sainte Vierge dit :

Je laisserai mes pleurs apparents, tous les jours où je viendrai au milieu des Amis de la Croix. Mon front sera voilé jusqu'au yeux ; mes vêtements seront noirs comme ceux d'une mère qui porte le deuil d'un royaume et, plus encore, comme ceux d'une mère qui porte le deuil de son pauvre peuple...

Je pleure sur la France qui va entrer dans le renversement et l'apostasie le plus affreuse... Je vois l'abomination sacrilège se placer sur l'autel.

L'Archange saint Michel dit :

"Seigneur, jusqu'à quand me laissez-vous gémir au ciel, avant de me laisser descendre sur la terre ?

- Saint Archange, répond le Seigneur, toi, le prince des Amis de la Croix, attends que les autres aient signé la grande condamnation de la France, la signature qui va les conduire au péril et au règne de l'impiété dernière.

- Seigneur, vous ne devez pas aller loin avant d'agir car, en l'état du temps présent, la terre n'a plus que peu de pas à faire.

- Archange, dit le Seigneur, ils vont diviser le royaume en deux parties. Ceux qui sont nouvellement entrés vont résider au Centre ; l'autre partie sera donnée, comme commencement de la conquête, à celui dont le nom sortira bientôt pour être proclamé roi des Français.

L'Archange dit :

Amis de la Croix, ce sera après le retour de ces grands coupables dans le lieu où le ciel ne veut pas les punir : il les attend ailleurs pour mieux laisser voir l'affreux châtiment.

Lors de ce retour, ce sera encore pire en mal et en mauvaises paroles que dans tous les retours du passé. Ce sera lors de cette division que la France entrera dans les coupables desseins de ses ennemis par l'apostasie et de la violence complète. Ce seront jusqu'aux lois les plus faibles (les moins importantes ?) qui seront dénaturées.

Les ennemis de la France ne périront pas par le glaive de la terre, mais par l'épée que le ciel met aux mains des victorieux de la terre. L'armée que le Seigneur a choisie pour l'entrée glorieuse de la paix et de Henri V, cette armée sera invincible, quand toute la terre se rangerait à l'encontre de sa marche : elle l'affrontera et passera sans effort, fendant ces foules comme de la poussière. Cette armée invincible n'est pas voulue par les hommes mortels, elle est écrite de la main du ciel, établie et voulue par l'empire éternel dans l'étendue de sa gloireuse puissance.

L'Archange dit :

Frères et soeurs, nous sommes décidés... Nous aurons la tête des superbes ; nous leur réduirons la langue en poussière ; nous les renverserons sur cette terre de malédiction, où ils campent pour commettre des forfaits contre l'exilé de la France et contre les soldats français.

Il dit encore :

C'est moi qui ai choisi les quelques victimes qui, au combat de gloire, seront mêlées à nous, au ciel, à nous qui partirons avec vous, avec des anges, des rois, des docteurs, des apôtres et des reines.

Vous serez bien peu au-dessous de nous, avant d'arriver au Centre. C'est là que nous nous rejoindrons pour marcher du côté du levant. Nous serons mélangés. La force divine nous fera jouir ensemble d'une vie de jeunesse leste et vigoureuse, comme à la fleur de l'âge. Ce sera la jeunesse dans la joie ! (28.09.1882)


LA CONVERSION DE TROIS COMPAGNONS p.184

De tous les compagnons de la France, trois seulement se détachent et viennent près de sa tombe. Ils la contemplent et s'écrient :

Est-ce toi que le Seigneur a conduite ici pour que tu retrouves ta chasteté ?

Elle ne fait que sangloter mais parvient à leur répondre :

Je vous ai séduits et vous m'avez séduite. Si vous voulez que le Seigneur vous reçoive, laissez-vous toucher par mes larmes. Je les offre pour vous et pour moi.

Ils se prosternent tous les trois devant la bannière de l'Archange et, levant leurs mains vers le divin Jésus, ils disent :

"Nous vous promettons de revenir à vous. Nous avons été les ennemis acharnés du bien, mais notre conversion est entière. QUAND VIENDRA LE MOMENT DE PRENDRE LES ARMES, nous combattrons avec ardeur pour la Saint Eglise et nous lui donnerons notre sang". (18.09.1878)


LA FRANCE REPRENDRA LES ARMES p.184

Saint Michel dit au grand diable :

"la puissance de Dieu est au dessus de toi. Il t'a précipité dans l'abîme POUR PUNIR TON ORGUEIL. Tu a été enfermé dans l'enfer pour faire souffrir les damnés. Retire-toi maudit".

Le monstre a pris la fuite avec les siens. Il emmène, en fuyant, près de la moitié de la foule réunie devant le trône. Mais beaucoup de ces malheureux s'écrient :

"Pourquoi nous emmener ? Nous ne sommes pas tout entiers à toi. Nous avons offensé Dieu, il est vrai, mais nous ne sommes pas à jamais perdus".

Et Saint Michel :

"Voilà, dit-il, le moment où la paix va refleurir. Mais, auparavant, il faut qu'une grande pénitence fléchisse la colère divine. C'est le Seigneur qui va lui-même exercer sa Justice. Il n'appartient qu'à lui de châtier mais, en châtiant, il purifiera la terre et son peuple.

Il n'épargnera rien. Il détruira la terre pour y semer une nouvelle semence. C'est toi, chère France, France si chère à Jésus et à sa Mère Immaculée, C'EST TOI QUI PRENDRAS LES ARMES pour te défendre toi-même contre le mal et contre l'enfer. C'est toi que le Sacré-Coeur appelle... N'hésite pas à te donner à Dieu". (29.09.1877)


L'ECHEC DU GRAND COURONNE

En présence de la divine Majesté, dit Marie-Julie, je me suis profondément reposée. D'autre part jamais aucune peine n'avait tant accablé tout mon être que la vue de ce que le Seigneur me fait voir pour la terre.

Le Seigneur m'a dit :

"Tu attendras un peu, mais pas longtemps, avant de dévoiler tout ce que j'ai déposé dans ton âme".

-Je ne sais, ai-je répondu, si, de tous les siècles passés, il y eut une seule âme, visitée par la grâce, qui ait vu ce que vous avez fait voir à mon âme : une vue frémissante, capable de faire mourir.

J'ai vu le Siège de la terre horiblemment renversé. J'ai vu Satan et ses hommes se faire vainqueurs et rois, malgré les ordres de Dieu.

J'ai vu les armées triomphantes dans le centre. Les armées de ces coupables vainqueurs voudront s'opposer au passage des vrais serviteurs de Dieu qui viendront, un peu de toute la terre, AVEC LA FOI QU'ON A ENCORE AUJOURD'HUI et avec une espérance que rien ne pourra briser. Les serviteurs de Dieu se heurteront à ces armées qui s'opposeront à leur passage, en une défense mortelle.

LE GRAND COURONNE lèvera la voix pour dire : "Prenez les armes, terrassez toute cette armée qu'en mon autorité je maudis".

J'ai vu le glaive tomber sur la tête du triomphateur couronné et, au-dessus du glaive, planaient ces mots :

J'AI DECLARE QU'IL N'Y AVAIT QU'UN SEUL HOMME DESTINE A L'EMPIRE FRANCAIS. JE ME REDRESSE AVEC COLERE ET JUSTICE ; J'EXTERMINERAI L'ORGUEIL DE CE ROI ELU PAR LES HOMMES, ET QUE MA VOLONTE A REJETE.

Et tous ces murs étaient détruits, qui ont servi d'abri à ceux qui ont régné sous ce toit. Mais cela n'est rien en comparaison de ce qu'il aura encore". (7.11.1882)


Mes enfants, de la part de la Puissance Infinie, je vous révèle à haute voix que, sous peu, EN SAVOIE, un vieillard, fils mortel d'Adam, se lèvera comme un flambeau de salut pour ces contrées.

Ce vieillard sera pauvre, vivant au milieu d'une campagne retirée du travail de chaque jour, saint et vénérable par sa foi et sa piété.

Il fera du bien à l'Exilé et à beaucoup d'hommes très haut placés. Du coté opposé, ce sera des cris épouvantables contre l'Exilé. Le dernier mot sera :

IL NE PASSERA PAS SUR LA TERRE DE FRANCE, SANS QUE LES BALLES NE SIFFLENT AUTOUR DE SES ARMEES ET SURTOUT A SES OREILLES.

Mes enfants, ce sera au commencement de la grande crise. Le bien se fera par ce vieillard, appelé de dieu pour une mission peu longue, mais belle. Le peuple aura encore le temps de parcourir les lignes dictées par le Ciel sous la plume de ce vieillard. (12.10.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:26

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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AVERTISSEMENT p.187

Mon peuple, mon peuple, mon peuple, tes yeux vont voir le commencement de l'heure épouvantable, quand le froment en herbe ne sera pas au TROISIEME NOEUD de sa croissance.

Au moment où mon peuple n'aura plus qu'à s'armer de foi et d'espérance, encore EN LA SAISON DURE, pendant quatre heures -DE MIDI A QUATRE HEURES EN FRANCE- en des jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil. Il sera obscurci, sans lumière.

Jamais personne sur la terre ne pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n'aura plus rien. L'oeil sera voilé, sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet.

Mon peuple, ce sera le commencement des châtiments de ma justice. C'est le soleil qui annoncera ces douleurs ; le ciel qui pleurera, sans pouvoir se consoler, parce que ce sera l'entrée du temps où les âmes se perdront, l'entrée, en un mot, de l'épouvantable malheur.

Mon peuple, cette obscurité, couvrira la Bretagne l'espace de quatre heures, mais il n'y aura pas de mal...
PETITE FRAYEUR simplement. Vous n'aurez pas peur ! (5.10.1882)


NOTE : Cette description de l'avertissement -d'un avertissement- se trouve ici par le hasard de la date de sa révélation, mais rien ne prouve qu'il faille la situer chronologiquement au moment de la troisième crise ; bien avant sans doute, peut-être même avant l'entrée dans la première.


DE BRETAGNE A LA RENCONTRE DU ROI p.188

En entrant en vision, je me trouve transportée sur un sommet d'où je contemple l'étoile lumineuse qui fait le guide de mon âme. Je la suis, et je vois qu'elle me dirige vers une sorte de temple rayonnant de céleste beauté.

Je pénètre dans cette vaste demeure à la clarté sublime ; et je vois la Sainte Vierge à genoux, au milieu d'une lumière resplendissante. Elle me dit :

"C'est ici, qu'en la pureté de mon âme et de mon corps, je fus présentée au Seigneur, aujourd'hui, jour de la Présentation".

Elle dit :

Père infiniment saint, je vous supplie, de mon coeur d'épouse et de mère, de bien vouloir mettre fin, sur terre, aux épreuves des chrétiens justes et fidèles qui croient aux promesses de votre divin Fils, qui est aussi le mien.

- Très digne Mère de mon Fils, répond le Père Eternel, Celui que j'ai envoyé sauver le monde est entré enfin dans la grande décision, pour l'accomplissement des promesses qu'il avait révélées aux saints et aux saintes dont l'Eglise chante ou chantera la gloire...

Très sainte Mère de Jésus, prévenez votre peuple que l'approche du Seigneur n'est plus éloignée. Mais, d'abord, il va prendre en main, rapidement, le rétablissement de ses oeuvres glorieuses. J'assure, et je déclare à mon peuple de la terre, que mon Fils a commencé... à manifester la conquête des coupables.

- Oui, Père divin, des hommes saints, serviteurs choisis par votre Fils Eternel pour l'accomplissement des triomphes de l'Eglise, ont déjà vu, de leurs yeux mortels, le règne bien annoncé des méchants et des coupables, en cette lutte où le sang sera doublement versé.

Elle dit :

Mes enfants, voici le signe qui vous indiquera que le combat est proche pour sauver l'Eglise et sa fille aînée. D'abord tous les méchants vont régner victorieusement. Leur volonté ne sera point renversée, avant les époques indiquées dans les extases passées, avant que tous ces hommes...

- Pas fort, bonne Mère, je souffre d'atroces douleurs au-dedans de mon coeur qui souffre déjà de la douleur annoncée. S'il vous plaît, bonne Mère, pas fort.

- Non, mes enfants, mais je dois vous avertir gravement que le mal va rempirer, et que ceux qui le font vont triompher comme c'est annoncé.

Après leur règne de courte victoire sur les blancs -et sur ceux qui ne le sont pas- tout mon peuple aura plus ou moins à souffrir ; après que la victoire des impies aura couvert presque toute la France de sang et de morts, la blanche armée de la victoire fendra rapidement ces milliers et ces milliers de triomphateurs coupables qui seront punis. Mes enfants, elle traversera la rougeur de leurs âmes ; mais ils ne changeront ni de pensée ni d'opinion. Ce sera visible jusque sous les yeux du Sauveur mortel et des "royals" soldats. Le châtiment les aura atteints ; mais ils ne seront pas changés.

Mes enfants, dès que le signe de Dieu sera commencé, ne vous étonnez pas ; disposez-vous à en voir fuir dans les abris, en toutes les parties de la France et non d'un seul côté...

Mes enfants, ne soyez pas surpris si le rouge de ce signe reste le dernier. L'armée des justes, des soldats de la Croix, mêlée à d'autres braves, traversera presque toute le France, sous le feu des signes de Dieu. Elle sortira de Bretagne pour se rendre jusqu'au fleuve où le Sauveur de la terre doit arriver avec sa propre armée. Ils se rejoindront tous ensemble, sous l'étoile de la victoire.

Ma fille, remarque bien cette parole : ce sera sous des signes du ciel semblables au sang des chrétiens. Au milieu de ces signes sanglants et effrayants, il y aura une blanche lumière qui surpassera la beauté de l'aurore quand le jour paraît. Cette blancheur fendra les sillons de sang et ira au-devant de vous, sur le bord du fleuve. Cette blancheur aura traversé ce sang le jour des souvenirs de la Passion de mon Fils.

- Oui, bonne Mère, un vendredi.

- Mes enfants, dit la Sainte Vierge, pour que vous ne doutiez pas, je vous décris ce signe que mon Fils vous manifestera à la chute du jour, une preuve véritable... Un signe blanc, à l'ouest de la France, environné d'un rideau de franges diamantées, énorme, l'espace de trois quarts d'heure. Vos demeures en seront éclairées comme par le soleil. Les rues seront aussi claires que dans le jour ordinaire.

Au bout d'une demi-heure, une barre rouge se formera, vers l'ouest, en forme de branches ; et des gouttes de sang s'en échapperont. Cette barre rouge cernera la blancheur du signe et en envahira l'éclat de sa lumière.

Mes enfants, de l'ouest, ce signe remontera un peu ; puis la barre rouge se dissipera, comme par la victoire de la blancheur. Un samedi, entre cinq et six heures...

Je parlerai encore pour prévenir mon peuple des signes du Seigneur.

Après ces paroles, la Sainte Vierge tombe à genoux aux pieds du Père Eternel et voici les paroles du Père Céleste :

- Très digne Mère de Dieu, mon Fils Eternel veut manifester le signe du Sauveur mortel et tourner sa puissance du côté de l'etranger. Tous les yeux, en France, pourront contempler cette faveur à son égard.

- Il sera, reprend la Sainte Vierge, comme un ornement au firmament, sous la forme d'une étoile carrée, portant en son milieu un sceptre et une couronne que pourront bien distinguer tous les yeux des peuples de la terre.

Et elle ajoute :

Puisque mon divin Fils ne peut convaincre son peuple du jour fortuné qui le surprendra au milieu de ses idées mauvaises et coupables, il commencera par placer sous le firmament l'annonce des prédilections faites aux siècles passés et au siècle présent.

Je cite, dit-elle, l'épouse de mon Fils, cette religieuse de Saint Vincent de Paul, qui en cette pauvre Ninive, fut favorisée de mes apparitions glorieuses (Catherine Labouré).

- Oui, reprend Marie-Julie, je l'ai connue... Frère, c'était ma soeur de Pau, vue en une vision, il y aura cinq ans le 10 du mois prochain, portant les stigmates du Sauveur. Je le vis, en cette vision, lui mettre la lance au coeur, les clous qui l'ont crucifiée et, de plus, l'éponge et le roseau. Le Seigneur m'avait dit de garder, pendant cinq années, quelques graves paroles de cette vision. J'ai obéi. Il me dit : tu remettras un jour mes trois secrets.

Le Père Céleste dit :

Il n'y a plus que peu de temps avant le terme.

Je cite encore, continue la Sainte Vierge, cette sainte et belle âme, la soeur de la Sainte Face, soeur Saint-Pierre qui avait demandé de rester inconnue jusqu'à la veille des malheurs dont le Seigneur lui avait fait voir l'étrange lutte mortelle. Sous peu, mes enfants, la Touraine va refleurir en mettant à jour ce qui sera le départ de la gloire qui l'attend.

Je citerai cette autre servante qui a si noblement prié et souffert, Marie Estelle que les chrétiens ont laissée dans l'oubli, ainsi que les secrets saints que le ciel avait déposés en son âme".
(21.11.1882)


TOUT L'UNIVERS MENACE

J'ai vaincu l'enfer par la croix. Je vaincrai tous ceux qui s'opposent à la résurrection de la terre. Je les vaincrai après leur avoir laissé la victoire, après les avoir laissé fouler triomphalement tous les biens que j'ai créés pour le salut de mon peuple.

Il n'y aura plus, désormais, un seul jour de repos. Le déluge des maux s'étendra sur l'étendue du sol de mon peuple. L'Univers se soulèvera entier, avant que ne soit rendue la paix sur une terre qui tremble. Il n'y a plus qu'un léger assaut avant que tout ne soit livré à une liberté qui ne s'arrêtera plus qu'à sa fin : là où j'arrêterai les impies.

Un vent léger s'est dirigé jusqu'au bout du monde et a soufflé sur tous les royaumes. Tout à coup, par ordre divin, la voix des hommes s'est élevée, des bons et des mauvais. Ils se sont divisés en deux parties : la partie digne et respectable n'est composée que d'une poignée de vrais et solides combattants, tandis que l'autre est composée d'une multitude si profonde qu'il serait impossible de la compter...

Toi, mon peuple, attends la résurrection prochaine, selon toutes les paroles que j'ai laissé tomber sous la main de mes ouvriers.

Mon peuple, les lois vont prendre leur détermination et la France, avant deux ans je te donnerai le jour fixé avant deux ans, la France presqu'entière sera devenue "mahomète" et sans religion. Mon peuple, je t'ai dit tant de fois que le temps était proche ; mais c'est maintenant que je puis te le dire.

Au nom des puissances de mon Père, qui sont aussi les miennes, sache que le temps est proche où la terre ne va plus avoir de paix, où mon peuple se verra sans abri : le temps où la malédiction va montrer l'entrée dans ce terrible EVENEMENT UNIVERSEL.

Mon peuple, sois-en sûr et confirmé par ma parole divine : déjà la profondeur des maux, une légion de maux, s'est étendue sur bien des personnes, sur celle, en particulier, de l'homme ambitieux qui attend impatiemment d'avoir voix au gouvernement et qui crie après l'étendue de la liberté.

Mon peuple, tu sais d'avance qu'avant d'entrer dans la gloire, il fallait que la France souffrît ces maux et que tu les souffres avec elle, puique tu auras part à sa glorieuse résurrection dans la grâce. Personne ne peut entrer dans cette gloire visible, que j'annonce sans cesse, sans avoir souffert les maux et les tribulations.

Mon peuple, dit JESUS RESSUSCITE, maintenant je prépare ta résurrection et d'abord la résurrection de ce lieu qui ne sera plus tien, puisque tu (Marie-Julie) ne seras plus. Mais, lors de la résurrection, je t'enverrai, par mon ordre, apporter, jour par jour, à mes victimes et serviteurs les armes de la vraie foi, pour le vrai combat et le couronnement de celle qui redeviendra la France. Jamais son nom n'aura été aussi beau. (13.04.82)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:27

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LE VRAI ROI VIENDRA DE L'EST p.194

C'est vers la fin de cette dernière période qu'on aménera celui qui n'a guère d'espérance, qui n'est guère agréable ni consolant. Son nom passera dans le soleil, rapidement, comme un éclair, afin que le peuple sache qu'il n'est pas le vrai roi qui doit monter sur le trône.

C'est là, dit la voix, que ses amis marcheront à la rencontre du véritable Roi futur, avant que la paix ne soit sonnée tout à fait en France... Des amis viendront grossir le petit nombre des premiers amis français du véritable Roi. Ils l'accompagneront jusqu'à la limite du royaume ; mais ils ne quitteront pas leur terre pour fouler celle de la France.

Les amis du roi que Dieu veut renverser auront aussi leurs amis. Ils marcheront à l'encontre du nouveau Sauveur pour le terrasser dès son entrée, et l'empêcher d'arriver au trône qui lui est destiné.

Il viendra du côté du levant. A deux lieues du Centre se trouveront réunies les armées des gouverneurs d'aujourd'hui. C'est là, dans une grande ville, que Dieu les attend pour leur donner ses grandes marques et aveugler ces barbares qui seront opposés au futur Sauveur.

D'autres iront plus en avant, pour l'attendre à son entrée, d'autres plus nombreux que ceux terrassés par l'aveuglement de la Justice.

Le Roi aura déjà fait dix à douze lieues sur la terre de France, en direction du trône. C'est là que Dieu attend ses vrais amis pour les réjouir de son grand signe. L'étendard blanc sera levé dans ce lieu dont le nom sera dit. Il passera, malgré le rempart qui lui sera opposé, et ses vrais combattants ne craindront rien, car sur eux planera la protection. Il marchera, foulant aus pieds ses ennemis que l'aveuglement aura renversés. Il viendra jusqu'au trône, avant que le combat ne soit fini.

Celui qui avait été réellement désigné, c'est en présence du grand et futur Protecteur de la France qu'il descendra, honteux, du trône et surtout à la confusion de ceux qui l'y auront placé.
(09.05.1882)

Si le monde a douté de ma puisance et de mes desseins, je vais, sans tarder, manifester mon heure : l'étoile qui annonce la venue de la paix va se lever sur la terre étrangère pour ceux qui attendent fidèlement l'objet de mon choix. Pour les autres, leur coeur frémira de terreur, dans la crainte de voir leur trône renversé. Ils verront redescendre, blasphémant mon saint nom, leur roi placé au milieu des jours de trouble. (28.02.1882)

Note : il est dit dans une extase que le roi rejeté, descendant, semble-t-il, de Louis-Philippe, sera choisi dans un lieu secret, en Alsace.


LA RENCONTRE SUR LE BORD DU GRAND TORRENT p. 196

... Il viendra, le désiré du peuple de France ; il abordera cette terre avec des armées humaines, entouré des armées angéliques. Dans ses armées se trouveront de grands chrétiens, de grands hommes dont l'honneur se conservera toute la durée de ce monde.

Saint Louis, approchant du siège où il a règné, a laissé échaper trois douloureux gémissements. Quand ils seront entrés tout à fait dans cette terre, ils se seront arrêtes devant ce siège de péché et de trahison.

Le Seigneur dit d'une voix qui fait frémir :

"Ma malédiction est réservée à celui qui, un temps prochain, va s'asseoir sur cette chaise, et prendre en main les intérêts de cette patrie.

Je les laisse agir : ils vont le monter sur ce siège, pour bien peu d'heures et avec un honneur coupable et malheureux. Ils subiront la honte de la défaite, sur le chemin qui ramènera le salut de la patrie. Je les terrasserai en les aveuglant du feu du ciel".

... Après les avoir contemplés au bord du Grand Torrent, la Reine immortelle du ciel a fendu ces milliers de vivants perfides, ces troupes étrangères blasphémantes. Elle a dit : "Ils ne vaincront pas". La Sainte Vierge s'est tournée deux fois vers les enfants du Seigneur, et leurs bataillons ont marché de l'avant. Ils sont tous passés sans que l'ennemi ne renverse un seul des soldats de la Croix.

... Le moment le plus éclatant fut celui où les ministres chrétiens, qui s'étaient tous dispersés sous la dent des tigres, sont revenus, par d'affreux chemins, pour le jour solennel. Parmi les ministres du Seigneur, amis du Roi, je n'ai vu que quatres évêques. La Sainte Vierge a redonner le nom de celui qui aurait l'honneur de le bénir et de le sacrer, au milieu de la terre du Centre. (05.09.1882)

Amis de la Croix, c'est dans une voix que les soldats invincibles iront chercher salut et victoire. Quand ils auront traversé une ville qui tient au Centre, touchant de près le terre d'Orléans, entre ces deux terres de Blois, là se trouvera placé un flambeau lumineux.

Ce flambeau ne sera autre qu'une âme immortelle, suscitée par celui qui fait tous les prodiges. C'est en passant sur ces terres que la voix vibrante de cette âme vivante, poussée par la force divine, vous redira jusqu'où vous devrez marcher, le long de ce grand torrent qui est comme la séparation de la France avec l'autre terre qui n'est pas (ou plus) française.

Jusqu'au bord, amis de la victoire mais n'avancez pas de l'autre côté de la France que vous devrez attendre, mais très peu de temps. Les sons de la trompette réjouissante se feront entendre dans le lointain. Ces musiques de consolation et de bonheur parviendront jusqu'à vous, au bord du torrent.

... La colère et la justice de Dieu les auront terrassés et renversés quand repassera l'armée des apôtres de Dieu ; mais ils ne seront pas tous morts. (26.09.1882)


CELUI QUI SACRERA LE ROI p. 198

Je vois, à droite du Centre où Saint Louis a régné, un petit enfant d'une beauté surprenante... Ce n'est que le Roi des cieux qui vient reconnaître la personne de son digne serviteur. Il viendra appeler ceux qui, par le sacerdoce, peuvent sauver et donner la grâce.

Mes amis, celui à qui l'honneur est réservé se trouvera écrit aux dernières pages du livre d'or. Ce grand et digne Pasteur sera envoyé pour célébrer, sur la terre désolée, la vaillance des soldats du Christ. Ils seront là, quand la grâce coulera sur l'homme dont le visage aura été choisi pour rétablir le royaume de France. (26.09.1882)

Ce ne sera qu'après le triomphe, qu'un peu plus tard, qu'après avoir remédié un peu autour de lui et soulagé ceux que ma main aura sauvegardés, qu'après quelques jours de repos, que mes amis se réuniront, sous mon oeil adorable, pour célébrer, en action de grâces, les augustes mystères dans mon temple désorné et appauvri par les affreux ravages du temps.

Sous ce toit béni, l'apôtre fidèle posera sa main consacrée sur la tête de celui que le ciel aura conduit par une voie miraculeuse. Il sera difficile, en ce moment, de trouver de grands Pasteurs, car le vide sera si profond qu'une grande partie de la terre sera comme des lieux inhabités. (09.02.1882)

Le combat ne sera que de quelques heures sous les yeux du Sauveur de la paix. Mais, avant de monter sur son trône, il verra s'écouler encore plusieurs semaines, par suite de la difficulté de trouver quelqu'un pour le consacrer.

Les apôtres de l'Eglise -on ne sera pas au terme de la révolution- seront encore dispersés. Celui qui doit avoir cet honneur n'est pas oublié. (09.05.1882)

Ce n'est pas un pasteur du Centre qui aura l'insigne honneur de couronner de gloire le Roi des Français, l'héritier qui aura mérité de gouverner sa patrie. Ce Pasteur sera jeune, ses quarante-cinq ans ne seront pas sonnés. Il viendra du diocèse d'X.

Les pasteurs qui gouvernent aujourd'hui les diocèses ne seront plus sur leur siège épiscopal. Avant que le grand Roi ne vienne, la révolution aura renversé tous leurs sièges en France et hors de France.

La voix dit: Aix. Voilà le vrai nom. (16.05.1882)

Note : Valéry Noble, de New-Orléans, le 12 décembre 1971.

"Très bientôt la troisième guerre mondiale commencera en Europe
et les forces du démon sembleront gagner. Ne vous découragez pas
mais priez...

"Ma Mère conduira la bataille avec un grand Roi qui mènera ma
guerre... L'Allemagne, plus précisément l'Allemagne de l'Ouest,
sera l'endroit où ma Mère posera l'épée sur l'épaule du Roi et
l'investira d'un grand pouvoir en mon nom. Quand tout semblera
perdu, la victoire commencera et continuera jusqu'à ce que les
forces des ténèbres retournent à l'enfer... Alors tous
fléchiront le genou et serviront sous l'oeil satisfait de mon
Père".


REPIT APRES LA VICTOIRE p. 201

"Mes enfants, dit le Seigneur, je vous révèle, avec toute la tendresse de mon Coeur, que je veux que mes fidèles amis puissent, sans tarder, faire broder, pour recevoir l'Exilé de la terre étrangère, une blanche bannière avec, d'un côté mon divin Coeur et, de l'autre ma très Sainte Mère Immaculée, protectrice de ses enfants et Reine de France.

Mes enfants, le Roi ne résidera pas au Centre à son arrivée. Il fera, peu de temps, un séjour rapproché de la Bretagne, car le Centre sera inhabitable jusqu'au jour où la main des ouvriers se mettra à l'oeuvre pour enlever les décombres, et mettre dignement en ordre les rues toutes remplies de cadavres qui auront erré, sans que personne ne les ramasse.

Mes enfants, oui, ce sera avec cette riche bannière, bénite par un illustre personnage, qu'il viendra au Sanctuaire de la Croix, revêtu d'une très haute dignité de respect de la foi. Toutes mes victimes et serviteurs prendront le chemin de la Bretagne, portant leur blanche bannière de salut, en avant d'un beau cortège, mais peu nombreux : l'escorte du Sauveur de la France". (24.10.1882)

Cette boule qui sert de trône à mes pieds, dit l'ange, est celle où va s'asseoir, au milieu des paroles de gloire du Seigneur, celui que les hommes vont combattre, qui sera méprisé et qui, en sa foi, sera venu aux pieds de la Mère de la Mère de Dieu renouveler sa foi et sa prière.

Voici les quelques mots que le Sauveur mortel adressa, en terre de Bretagne, aux pieds de Sainte Anne :

"Vous savez, Sainte Anne, l'ambition qu'a mon coeur de règner au milieu de mes frères. Cette ambition n'est nullement dans mon intérêt. Elle est pour celui de mes frères et de mon peuple que je voudrais rendre heureux, après tant d'années de malheur".

Le Coeur sacré est le flambeau promis aux fils d'Israël. Ces fils ne sont autres que les héros destinés et choisi par la puissance du Créateur... Ils iront, par une Voie que la Providence a décrite, avec des jubilations d'allégresse ; ils marcheront, comme une escorte glorieuse, à côté du Coeur qui contient, cachés, les trésors de la paix et le règne du bonheur. Ce Coeur sera placé dans la main du sauveur mortel ; c'est par lui que sera sauvé le peuple réservé à ne pas périr. C'est en tenant le Sacré-Coeur sur sa poitrine mortelle qu'il deviendra digne de porter la couronne de gloire et le sceptre d'honneur.
(23.11.1882)

Après que le Roi aura reçu la très sainte bénédiction, au milieu de ses courtisans et de mes nobles défenseurs, leur désir et desseins sont qu'ils s'achemineront avec joie, portant la blanche bannière, au lieu où j'aurai clairement dit l'heure de sa venue, d'où j'aurai envoyé des messages porter la nouvelle et l'espérance du salut. Ce signe de victoire, la bannière blanche, reposera au Sanctuaire où, déjà, mes dons sont au comble de la gloire et de la consolation. Et l'appelé, avec des larmes, louera ma bonté, adorera ma divine majesté et, imitant Saint Louis, se frappera la poitrine et se placera la figure contre la terre.

Il sera beau le triomphe sur la terre ; elle sera belle, la venue de l'exilé au siège de la Croix ; il sera beau, le triomphe de mes vaillants combattants. Cette fête, désirée, acclamée, ne sera plus pour réjouir tes yeux ; mais, de plus haut, voyant l'allégresse des nobles familles, voyant l'éclat de ma gloire les revêtir, la sublime envie de ton âme, partie de la terre, serait de revenir partager cette allégresse.

La Sainte Vierge aura déjà préparé le drapeau sans tache, décoré du lys de son coeur. Mais ils ne le porteront qu'en revenant vers le trône. Sa majesté, instruite dès longtemps des desseins du Seigneur, aura obéi ponctuellement à ses ordres divins. Selon ma volonté divine, les noms brillants de ces Français, mes apôtres et mes disciples, seront imprimés sur le blanc du drapeau du sauveur.

Ce drapeau restera avec lui, en sa demeure, sur son trône ; et, dans l'avenir des siècles, la France redira l'honneur et la gloire des illustres vainqueurs du Roi, choisi et élu par le Sauveur de son peuple.
(09.02.1882)

Note : 1. La soeur de Pau est Marie Baouardy, née le 5 février 1846 au
village d'Abellin, entre Nazareth et Haïffa, baptisée selon le
rite grec-catholique. Orpheline à trois ans, elle fut emmenée en
Egypte par un oncle qui voulu la marier alors qu'elle avait
décidé de se consacre à Dieu. Venue à Marseille, après
d'incroyables péripéties, elle entra au Carmel de Pau, fut
envoyée en Palestine et contribua puissamment à fonder le Carmel
de Bethléem. Elle est aussi à l'origine de la fondation de celui
de Nazareth. Elle mourut le 26 août 1878. Sa cause de
béatification fut introduite à Rome en 1927. Elle était connue
sous le nom de "Marie l'arabe" et en religion sous celui de
"Soeur Marie de Jésus Crucifié". Elle fut favorisée du don de
prophétie et reçut les stigmates en 1867, un mercredi de Carême.

2. Soeur Marie de Saint Pierre (Perrine Eluère), née à Rennes
le 4 octobre 1816, morte au Carmel de Tours le 8 juillet 1848.
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:29

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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L'EFFONDREMENT DE ROME ET DE L'EGLISE

LA SECONDE EPOQUE Page 205

LA PREMIERE EPOQUE, c'est l'étendue des maux sur la FILLE AINEE DE L'EGLISE.

LA SECONDE EPOQUE, c'est l'église envahie et le commencement de la lutte terrible dans la VILLE ETERNELLE. Cette lutte terrible dans la ville eternelle languira cinq mois, sans que les conséquences tristes jusqu'à la mort...

En plusieurs contrées de cette terre, la paix ne reviendra plus comme elle fut autrefois. J'aurai dépeuplé ces contrées de ceux qui, à cause de ma grâce, auraient apporté la paix. C'est le châtiment que je réserve à ces coupables qui auront commis plus de crimes et d'offenses qu'il n'en fut commis en bien d'autres lieux de la terre. Ce peuple, j'ai son nom écrit, le lieu où il habite, le nom de son royaume...
(4.05.1882)


L'AFFREUSE GUERRE D'ITALIE

La France périra la première, pas toute mais beaucoup. Le monde sera bien clair quand le soleil sortira de sous les nuages pour refaire la paix et un printemps plus heureux.

C'est la France qui devra défendre le LIEN ET LA FOI assiégé, avant que la paix ne soit signée tout à fait. Le Pape présent ne verra pas le triomphe de l'Eglise. Celui qui, après son trépas, lui succédera, passera trois ans dans les fers les plus meurtriers et les plus désolants. L'affreuse guerre d'Italie sera longue.

Les trois dernières années feront en Italie comme en France : elles ne laisseront guère de monde debout sur ce sol.

Celui qui succédera à ce gouverneur d'Italie, mort après avoir été défavorable à l'Eglise et à son chef, ne viendra d'aucune région d'Italie. Il traversera la Perse et la contrée qui se trouve en deça. Il entrera en Italie vers la moitié de la seconde année, de celle qui touche à l'année terrible mais qui rendra la paix.

Il règnera un an et demi, au milieu des plus atroces renversements de tout, jusque des dernières maisons de Dieu qui avaient résisté au feu des armes meurtrières et de toutes les autres douleurs.

De juillet au 24 novembre, une lutte, sans roi ni chef, se soulèvera en un petit nombre qui s'en voudront les uns aux autres jusqu'à la mort. Ce sera en mai de l'année suivante qu'un roi chrétien sera placé sur la terre d'Italie. IL sera de la royauté la plus pure et la plus fraîche en sa profondeur. C'est le 2 mai qu'il sera sacré, sous les décombres de l'Eglise en ruine...

Maintenant, reposez-vous, chers enfants, dans l'espérance que Dieu sera vainqueur de tous les maux, en faveur de son vrai peuple.
(20.04.1882)

Mes enfants, je resterai cinq jours à pleurer sur ce lieu... Je reviendrai. Un peu de jours il me sera donné de tout révéler, sans qu'il n'y ait plus rien de fermé ni de secret. (7.02.1882)


LES REVELATIONS DE PIE IX p.208

"Mon succeseur, dit Pie IX, verra couler, avec plus de violence, le sang des chrétiens. Il le verra couler comme des ruisseaux. J'espère que pour lui les Français auront le même dévouement que pour moi...

Cette grande et dernière révélation doit se passer quand un Roi zélé et fervent fera toutes les délices de la France. Il faut qu'elle passe cette grande lutte... Elle se balance sur la France et sur Rome. Cet orage ramènera triomphant un Roi prédestiné que les hommes refusent, mais que le ciel aime.

Je l'aime ce Roi et je laisse à mon successeur la pensée de ce grand prince qui viendra à son secours. Il en a fait le voeu et l'a promis au ciel. "OUI, J'IRAI VERSER MON SANG POUR LUI SAUVER LA VIE". Il ira mais sera épargné : sa protection est écrite dans les cieux.

Enfants du Calvaire, je ne suis pas mort, je ne suis qu'endormi. Mon sommeil est léger ; je me lèverai au grand bruit de l'orage et j'apporterai la victoire.

...J'aime les français ; j'aime la France ; elle a été mon soutien et ma défense... Peut-être, vous qui vivez, ne vous doutez-vous pas des complots qui se trament, en ce moment, contre l'Eglise.

En peu de temps, mais ne vous effrayez pas, vous verrez cette tempête se lever sur la France et sur Rome. En quelques heures la France donnera son secours au captif...

Notre-Seigneur donnera à mon succeseur des chaînes doubles de celles que j'ai portées. On s'armera d'armes nouvellement inventées ; on campera, nuit et jour, autour de sa prison ; on fera tomber une grêle de balles. Le feu et le sang feront entendre leur voix, tour à tour. LA VICTIME SERA ENFERMEE AU VATICAN ; elle aura du ciel un grand secours. Il y a un secret pour la vie du Souverain Pontife, nouveau Pape, mais pour aujourd'hui.

- Je n'en veux pas, bon Saint-Père.

- Pourtant ce secret t'est adressé à toi.

...Retenez bien ces paroles, mes enfants, il vous sera donné, plus tard, de les ETUDIER dans toute leur étendue... Le divin Jésus a un grand dessein sur cette terre de Bretagne ; mais il faut que les souffrances soient proportionnées à ce dessein".

Paroles de Pie IX. (13.03.1878)


AU SECOURS DU PAPE p.209

"Le plus pénible, dit Saint Michel, ce sera l'outrage envers l'Eglise, l'insulte à Dieu, le mépris jeté à ses apôtres et à ses enfants...

Quand la paix sera ici, amis de Dieu, vous ne serez pas quittes. L'auguste Pontife doit, lui aussi, souffrir toutes sortes de tourments. Votre foi ne lui prêtera-t-elle pas alors votre secours ? Vos voix ne s'élèveront-elles pas, suppliantes, pour celui qui sera dans les fers, entouré d'ennemis qui voudront en faire une victime ? Ses fers seront plus pesants que ceux de l'auguste victime qui vient d'être moissonnée. Les ennemis de la France désireront aussi sa mort, puisqu'ils veulent la ruine de l'Eglise Catholique.

Celui que l'exil réserve, c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'auguste victime et tous ses enfants dans la foi n'attendront plus qu'un miracle. Sans ce miracle, rien ne pourra se faire ; rien ne pourra rentrer dans la paix profonde". (29.09.1879)

"Maintenent écoute, ma victime, la parole de ton divin Maître. La première partie du livre d'or est fermée. La seconde va s'ouvrir, mais ne sera pas comparable à la première.

La deuxième partie ne sera pas toute révélée, à voix haute, aux écrivains de la terre qui sont hommes du monde et non victimes.

LA PRISE VIOLENTE DU SAINT-PERE, lié dans sa prison, dans les chaînes de Pie IX, sera dans les premières pages, mais non révélée aux écrivains. L'époque du mois où ce Père bien-aimé sera TRAINE, MEURTRI ET LIE COMME UN CRIMINEL SCELERAT sera écrite au livre d'or.

Tu garderas ces secrets pour mes deux saints Jean , mes deux victimes, et non pour les écrivains de la terre. (9.06.1881)


SAINT PIERRE INTERROGE LE SEIGNEUR p.210

J'entre dans la vision, je vois se lever une vive et pénétrante lumière, très belle mais sans image. J'adore Notre-Seigneur qui fend cette lumière, plus éblouissante encore. Je contemple, à la droite du Seigneur, Saint Pierre, revêtu des ornements de sa gloire.

Notre-Seigneur dit :

"Mes enfants, je vous présente le grand et saint apôtre qui, après avoir réparé sa faiblesse, brille dans la gloire.

L'apôtre tombe aux pieds du Sauveur.

- Seigneur, dit-il, de cette gloire où vous m'avez introduit, vous me laissez voir la terre avec ses douleurs profondes. Préservez tout apôtre fidèle et catholique du temps présent, surtout ceux du temps où vous serez, de nouveau, livré par la cruauté et la faiblesse d'un grand nombre de ceux qui vous ont immolé.

- Glorieux Saint Pierre, dit Jésus, je sens déjà la pointe de la lance meurtière s'approcher de la blessure que l'amour m'a faite sur le Calvaire, quand je mourais pour le salut de tous.

- Seigneur, reprend Saint Pierre attristé, que donnerez-vous comme abri aux vrais disciples qui habitent cette terre où j'ai donné mon sang pour l'Eglise et la foi ?

- J'ai préparé, dit Jésus avec un sourire de tendresse, j'ai préparé un lieu sûr de protection pour les DEUX CHERES VICTIMES DE CE LIEU...

Je leur destine, en ce lieu, le petit temple dont il a été parlé dans les paroles recueillies par mes amis. C'est le seul abri où la justice des hommes et leur courroux ne pénétreront point, par le fait prodigieux qui fera répandre, de mes cinq plaies, des flots de sang.
Ce sera une rosée divine qui couvrira, comme d'un manteau, tous mes véritables apôtres, lors de la grande douleur.

- Divin Maître, quand, de cette lutte terrible, il y aura la moitié écoulée, cette moitié pourra-t-elle compter NEUF MOIS ? Mais le chiffre n'est, peut-être, pas définitivement fixé ?

- Apôtre fidèle, répond le Seigneur avec une douleur plus apparente, compte DEUX MOIS DE PLUS QUE CES NEUF et, là encore, je ne sais pas à combien au juste je fixerai le terme de ce long combat, de cette longue douleur, dont mon Coeur divin ne peut encore révéler les immenses tortures.

A la moitié de cette douleur profonde, le petit temple de protection sera fendu par l'impiété. Je trouverai une voie sûre pour faire passer dans les contrées montantes de la Ville Eternelle les vrais chrétiens que je veux réserver et faire rentrer, après les douleurs, sur cette terre romaine où tu as laissé ton sang, où les souvenirs de tes douleurs ne sont pas effacés.

- Je comptais, reprend Saint Pierre, et j'implore, pour mon vénéré frère, le PERE COMMUN des fidèles, qui sera dans des chaînes de douleurs si pesantes et si douloureuses.

Ces chaînes sont bien légères encore mais, au ciel, est marqué le temps où cette terre romaine ne sera plus que tremblante, isolée de tout et couverte de la Justice divine. Les ennemis, qui en auront pris en main le pouvoir, ne seront pas effrayés : le CHATIMENT DE DIEU ne les fera pas reculer en leur marche meurtrière. D'autres, de d'autres terres, viendront se joindre aux armées de cette ville, se joindre à leur hypocrisie que la voix du Seigneur a déjà dévoilée.

L'apôtre Pierre dit encore :

Cette terre deviendra comme celle de la patrie des enfants de la Reine des cieux (1), elle deviendra partout le lieu du martyre et de l'exécution. Le temple, où j'ai immolé Jésus (2), l'adorable Victime, deviendra, avant la moitié de ces jours de douleurs, la CASERNE où les ennemis de Dieu exécuteront les victimes. Le sang des hommes consacrés au Seigneur TEINDRA l'intérieur de ce palais du Seigneur et la demeure de sa propre personne. Cette terre que j'ai évangélisée, que j'ai ensemencée de la parole de l'évangile, cette terre deviendra le désert.

L'apôtre Pierre dit encore :

Cette terre deviendra comme celle de la patrie des enfants de la Reine des cieux (1), elle deviendra partout le lieu du martyre et de l'exécution. Le temple, où j'ai immolé Jésus (2), l'adorable Victime, deviendra, avant la moitié de ces jours de douleurs, la CASERNE où les ennemis de Dieu exécuteront les victimes. Le sang des hommes consacrés au Seigneur TEINDRA l'intérieur de ce palais du Seigneur et la demeure de sa propre personne. Cette terre que j'ai évangélisée, que j'ai ensemencée de la parole de l'évangile, cette terre deviendra le désert.

Prions, amis et frères dans le sacerdoce, prions pour la victime que sera devenue l'héritier des charmes de Pie IX. Le ciel, sous un nouveau pontificat, chantera la gloire de cet illustre Pontife...

L'Eglise connaîtra la douleur avant d'être fermée tout à fait. Elle subira les plus noirs outrages, sans compter ceux d'une multitude de ses enfants qui la renieront pour s'attacher aux promesses d'hommes qui violeront leur parole ; qui violeront tout ce qu'il y a de plus saint ; qui traiteront le Fils de Dieu des mots les plus abominables. Le nombre de ces âmes, pour ainsi dire à jamais séparées de Dieu, dépassera les trois quarts.

L'apôtre pleure en disant :

L'Eglise ne périra pas, mais elle va souffrir. Ses maux vont éclater à une hauteur qui fendra le coeur de qui l'aime. Elle souffrira longtemps hors de cette terre de France car, ici, les maux seront abrégés, mais ils seront profonds en leur peu de durée.

Ce qui m'afflige le plus, c'est qu'au premier souffle de la tempête qui n'est pas loin de frapper à tous les coins, ce qui m'afflige le plus, c'est la fuite des pasteurs qui abandonneront les brebis à la merci de tous les lions rugissants. Ils voudront aller en terre étrangère, y chercher la sûreté de leur vie et la protection de leurs corps mortels. Beaucoup n'en reviendront pas ; beaucoup périront dans l'embarquement même ; beaucoup ne verront pas la terre où ils avaient espéré trouver salut et protection.

La peine qui déchire le coeur du Seigneur, c'est aussi que, pour se sauver de la mort, ces apôtres, en grand nombre, fonderont, en plusieurs lieux de France, cette odieuse religion qui existe déjà, par le fait de bien peu -mais encore trop- de ces âmes malheureuses et maudites de Dieu. Ceux-là ne seront pas écrasés mais protégés par ceux qui lanceront le monde à l'abîme". (29.06.1882)


L'EGLISE S'ETEINDRA MAIS RESSUCITERA p. 214

Notre-Seigneur me dit :

"La persécution muette, mais déjà dans toute son affreuse ampleur, murmure à voix basse contre le Lien de la Foi. Les coeurs, maintenant sournoisement renfermés, se soulèveront violemment contre le Pontife de mon Eglise et, en peu de temps, l'éclair, qui prévient de l'orage prochain, laissera tomber ses étincelles au milieu de la Ville Eternelle.

L'Eglise est destinée à souffir les affronts les plus affreux. Elle s'éteindra, comme la vie du corps des chrétiens ; mais elle ressucitera au milieu des épreuves, et son triomphe est assuré.

Dis à mes enfants qu'ils ne doutent pas de son triomphe prochain, car douter serait m'offenser". (23.02.1882)


PREMIERE PERSECUTION DE ONZE MOIS p. 214

La Flamme du Saint-Esprit dit avec tristesse :

"Le Saint-Siège suivra de près le renversement de la France. Cinq mois après que la paix y sera rétablie, au milieu de la poignée du peuple réchappé, Rome subira les violences d'une révolution sans remède, telle que les siècles n'en auront pas vu passer.

Le roi d'alors, quand il aura tout mis en marche, et livré toute l'étendue de la terre qu'il gouverne, s'il peut voir un an s'écouler, moins une trentaine de jours, ce sera tout. Peut-être que Dieu en retranchera davantage pour abréger son règne révolutionnaire.

Ce ne sera pas de sitôt que ce royaume recevra un gouverneur. Il s'écoulera un peu de temps avant que celui qui est l'ennemi de Dieu ne vienne sur ce siège. La tempête se calmera un peu, et toute l'étendue du royaume se croira au bout de la persécution. (16.05.1882)

"Castel... Castelfidardo... -je prononce comme je peux- là j'étendrai un peu ma miséricorde. Le sang des chrétiens a coulé sur le sol... Tout l'alentour de la Ville Eternelle trouvera un refuge assez paisible dans ce lieu de ma protection". (06.12.1877)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:30

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LE RETOUR D'ARCHEL DE LA TORRE p. 216

Après ce temps de repos, celui dont j'ai fait mention reviendra de la terre étrangère, appelé par ceux qui n'auront pas été détruits, tous ennemis de Dieu.

"Il habite aux dernières limites du royaume de Perse, en son bord le plus reculé, au fond de cette terre. Autrefois cette famille noble -j'ai cité son nom- était catholique. Depuis plusieurs années, elle est entrée en hérésie et a foulé la foi.

Il traversera la Perse et les autres royaumes et montera, pour un an, sur le malheureux siège de celui qui fera trancher la tête des apôtres et qui fera un martyr de celui qui soutient l'Eglise et la foi.

Cette famille noble habite les derniers confins de la terre de Perse. Le père est un turquiste (sic) et la mère est sortie d'un royaume dont j'ai parlé : elle est sortie de l'Allemagne.

Il y a deux fils. Celui qui est désigné pour Rome est âgé de seize ans, et l'autre compte deux ans de plus.

Le premier des fils de cette famille ne sera pas catholique au moment où la Turquie sera dans la guerre européenne car, dit la voix, l'Europe entière subira partout lutte et révolution. Ce sera la grande révolution annoncé pour avant la fin des siècles. On comptera encore bien des années avant la fin éternelle.

Ce premier fils, qui prendra la Turquie, ne fera pas de longs jours : il sera jeté à la mer, la tête à moitié tranchée.

Le roi, qui aura traversé les royaumes, pour répondre aux appels et réclamations de ses amis, ne régnera qu'un an. Sous son règne, le calme ne se fera nullement. Jusqu'à son dernier jour, le déchirement ne fera que s'étendre. Un an achèvera sa gloire meurtrière.

Son successeur s'échappera à Naples pour se dérober à la fureur des poursuites.

l'Eglise restera vacante de longs mois... Le troisième Pape sera plus saint, mais ne régnera que trois ans, avant que Dieu ne l'appelle pour la récompense. A Naples la persécution dépassera dix-neuf mois". (16.05.1882)


LE MARTYRE D'UN PAPE p.217

Le Seigneur dit :

"Mes enfants, je porte l'Eglise sur l'épaule qui me fait souffrir. Je l'enlève, avec ses murs et ses ornements. Je l'enlève à la fureur de ses ennemis. Ce sera une fureur rouge, et même d'un degré de plus.

En portant mon saint temple, j'emporte aussi l'arbre de la foi. Voici le moment où tous les rouges vont se précipiter sur les restes. Je transporte un moment mon temple et l'arbre de la foi dans les cieux, près de mon trône, en attendant que passe sur terre ma Justice".
(29.09.1878)

"En marchant sur la France, dit Saint Michel, nous accomplirons notre devoir. Quand la paix y sera rétablie et le règne de Dieu commencé, nous marcherons sur Rome, puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège.

Le nouveau et saint Pontife sera encore bien plus menacé que celui que Dieu aura cueilli, en transportant sur ses épaules son saint temple.

On attentera fortement à sa vie et, s'il n'est pas martyr de la main des barbares, c'est que Dieu fera pour lui un éclatant miracle.

Jamais, jamais tempête n'aura été aussi forte contre aucun autre Pontife. Il est déjà martyr avant de subir le martyre ; il souffre avant que l'heure n'ait paru. Mais il offre sa personne et le sang de ses veines pour ses bourreaux, et pour ceux qui attentent terriblement à sa vie. Que d'exils à souffrir !" (29.09.1878)

"Mes enfants, dit Jésus, voila donc mon nouveau représentant placé à la tête de l'Univers. Il y aura beaucoup à souffrir. L'enfer va livrer une dernière lutte à mon représentant. Sa charge sera bien lourde. Il faudra un homme fort comme une montagne, et un esprit point ordinaire, pour soutenir cette révolution et ce carnage.

Ce cher et digne représentant sera entré dans une nouvelle alliance pour soutenir ma sainte Eglise au fort de l'orage.

Les peines, les tortures, le mépris, il recevra tout... jusqu'aux crachats. On ira jusqu'à le conduire à la pierre du premier Pontife. On lui dira : renie ta foi, laisse-nous la liberté. Mais sa foi sera ferme et constante. C'est moi qui vous aurai donné ce Pontife. Priez pour lui qui doit voir, sous ses yeux, une révolution acharnée. Sa main jusqu'à la mort, tiendra la Croix et ne la lâchera pas.

Priez, je vous en supplie, car la foi et la religion vont être foulées sous les pieds de ces malfaiteurs". (09.03.1878)

Vu dans le soleil :

Je vois la cause du retard du triomphe de cette blessure méprisée (la plaie à l'épaule du Christ) : au moment où la proclamation sera décidée, le trouble et la terreur sonneront autour du Vicaire du Christ. Il se fera, en ce moment, suspension de toute cérémonie. Les offices se célébreront au fond des caveaux, tandis que le désordre et le meurtre envahiront tout l'intérieur de la Ville Eternelle. (08.04.1880)

Celui que l'exil réserve, c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'auguste victime et tous ses enfants dans la foi n'attendront plus qu'un miracle. Sans ce miracle rien ne pourra rentrer dans la paix profonde.
(29.09.1879)


LE MIRACLE DU SANG p.220

Voici maintenant ce que je vois dans le soleil :

Pendant la douleur qui fera fuir les habitants de la ville Eternelle, plusieurs ministres du Seigneur, désirant mourir pour la foi, se réfugieront dans un temple qui ne touche pas le sanctuaire du Vatican, mais qui en est le plus rapproché, et à sa droite. Sous leurs yeux demeura un Crucifix de moyenne grandeur.

Des cinq plaies de ce Crucifix jailliront, à la fois, cinq flots de sang. Ce sang jaillira si fort que deux anges, dont la forme ne sera pas vue, le recueilleront dans deux calices qui seront vus, entourés d'une riche auréole.

Je vois aussi que les chaînes de Saint Pierre seront portées, invisiblement et miraculeusement, au christ qui laissera jaillir son sang. Ce miracle se fera pour toucher les coeurs impies, et desserrer un moment le PERE COMMUN des fidèles, qui sera sous les coups de ces coeurs sans pitié.

Les deux calices, où le sang du Sauveur aura été recueilli, seront déposés, par les anges, sur le grand autel où le Saint-Père célèbre chaque jour le saint sacrifice. Personne ne pourra gravir les marches de cet autel.

A une heure de la nuit, heure de l'agonie au jardin des Olives, le soleil me marque bien cette heure, le Père des fidèles, pieds nus et accompagné d'âpotres qui l'aiment et sont aimés de lui, par privilège montera à l'autel où se trouvent les deux calices.

Il ne pourra gravir ces marches sans verser un torrent de larmes et sans être saisi de respect. Cet autel sera le sien, comme il fut celui de Pie IX... Il verra, écrit dans le sang du calice de gauche :

Courage, très auguste Pontife, le sang des Français, qui sont aussi tes enfants, vient s'offrir jusqu'à la mort pour ta défense.

Je vois le Pontife boire une goutte du sang de l'autre calice, de celui où il n'y a rien d'écrit. Ce sang le rendra conforme à son Sauveur mourant en croix. (4.06.1880)


LES ENCOURAGEMENTS DE SAINT GREGOIRE p.221

Je vois venir un élu, tout de blanc vêtu, qui n'est point semblable aux autres. Il porte des vêtements de gloire différents de ceux des autres saints. Il dit :

Que la douce paix de Notre-Seigneur soit dans ton âme et dans celle de tous les serviteurs de la Croix ! Que l'amour de Dieu vous embrase !

- Bon saint, je ne vous connais point et je n'ose trop vous parler, car vous me paraissez d'une grandeur trop élevée.

- Tu ne m'a jamais vu mais peut-être connais-tu mon nom ? Je suis SAINT GREGOIRE, Pape et docteur de l'Eglise. Je viens vous dire un mot de la part du Seigneur...

Dans sa tendresse, le seigneur nous a donné ses grâces, son amour, ses bienfaits. Sa puissance éclate sur la terre. Qu'avons nous à faire ? A le remercier, à lui témoigner notre reconnaissance.

De la plupart, il ne reçoit que des injures et des profanations. O aveugle de ce temps, quand la lumière frappera-t-elle ton oeil pour te faire voir ce que Dieu opère par sa puissance infinie, en tous lieux et partout.

Tremblons, petit nombre des amis de Dieu, pour le sort de tant d'âmes infortunées qui ont rejeté la lumière pour vivre dans l'idôlatrie. Quand l'Eglise aura été menacée et battue, quand éclatera l'heure du TRIOMPHE PROMIS, sur cette terre foulée par des pieds insolents, que feront-elles, que penseront-elles, ces âmes ?

Elles n'auront plus rien ; Dieu aura commandé ; Dieu aura mis fin au scandale.

Dieu, aujourd'hui, laisse faire. Le temps qui passe n'est autre qu'un temps de souffrance. Dieu demande des âmes pour partager son oppobre. La tempête gronde. Où va se porter l'affreuse vengeance ? Vers le temple de Dieu, vers ceux qui, sur la terre, représentent Dieu, vers ceux qui le servent...

Les rochers se frapperont les uns contre les autres ; les pierres siffleront. Lassés par la fureur de l'orage, qu'aurez-vous à faire ? Attendre, prier, faire ce que Dieu veut. Servons-le malgré les ténèbres dans lesquelles il nous laisse marcher ; servons-le quand même. Quand la lumière de vos âmes serait complètement éteinte, ne perdez pas courage ; traversez tous les périls ; affrontez les dangers, et Dieu vous comblera de grâces et de consolations.

Prenons nos croix ; portons-les sans rougir ; il y en a partout. Elles nous procureront, dès cette vie, la délicieuse attente de voir Dieu et de le posséder.

Je me retire. Prions pour l'Eglise menacée... LA TEMPETE SERA TERRIBLE ; MAIS L'EGLISE RESTERA INFAILLIBLE ; ses murs ne seront point ébranlés. Il y aura des martyrs. Prions pour une famille égarée, pour un peuple corrompu, pour une société dégradée. Tous sont nos frères en Notre-Seigneur et rachetés au prix de son sang.

C'est dans la gloire que se trouve notre rendez-vous éternel ; c'est là que nous nous retrouverons. Que la paix du Seigneur soit avec vous et que son amour vous rende heureux. (19.08.1878)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:32

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LES CHATIMENTS ET LE CHATIMENT

Il faut distinguer entre LES CHATIMENTS qui seront divers, déjà en cours d'accomplissement et échelonnés sur un certain nombre d'années, et le CHATIMENT, évènement unique, brutal, universel, aux conséquences incalculables, qui ne durera que quelques jours et qui sera dû directement à l'intervention divine. Il est difficile de situer chronologiquement le Châtiment. Il semble que, logiquement, il devrait terminer la période des combats, accompagner la sortie du ciel du Sauveur et de la sainte Mère, et introduire dans l'alliance Joyeuse.

Comme indication de son époque, nous n'avons que la fugitive annonce des fléaux après deux jours, sur les Russes, à Rome. Mais, peut-être, n'est ce qu'un fléau particulier et non le châtiment universel ?


MARIE JULIE DEMANDE GRACE POUR UNE VILLE p.225

Aujourd'hui mes enfants, dit la Sainte Vierge, vous êtes proches de voir éclater la justice inexorable que mon Fils réserve, à cause de l'incrédulité et du peu de foi d'un peuple qui demeure dans ce royaume, le mien, que j'ai tant aimé et que j'aime encore. On y refuse d'honorer mon Fils. On le laisse prisonnier et captif, quand d'autres peuples chrétiens, pour apaiser sa justice...


MALADIES SUR LES HOMMES ET LA VIGNE

Je vois, dans le soleil que, en approchant de la fin des siècles, partout se multiplieront les visites du Seigneur et de la très sainte Vierge...

Je vois encore, dans le soleil, une maladie mortelle qui ne sera nullement soulagée par l'art humain. Beaucoup d'ennemis de Dieu en seront frappés ; beaucoup de justes en seront atteints. Cette maladie sera si forte, si étendue, qu'elle sera une véritable calamité. Le soleil ne marque pas l'époque de cette justice.

Je vois que, au moment du printemps, les bourgeons de la vigne, qui sortent si frais et si tendres, paraîtront avoir passé dans le brasier d'un feu dévorant. Les feuilles de la vigne tomberont en poussière, et la grappe ne paraîtra pas. La vigne, pendant quinze mois, portera l'apparence de mort. (27.04.1880)

Je retournerai à Lourdes. Je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l'eau de la source que j'ai fait jaillir. Là, le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que je suis apparue en ce lieu. LES ANIMAUX PERDRONT LA VIE, ceux qui seront au service des impies profanateurs. (9.06.1882)


LA PUNITION ETAIT ECRITE p.228

La flamme du Saint-Esprit dit :

Quand le divin Messie parut sur terre, ce fût une réelle réjouissance, et le monde fut assuré de son salut. Le Messie apportait avec lui joie, espérance, foi et surtout la grande lumière qui devait éclairer le monde et pénétrer dans les intelligences.

Mais une terrible punition fut écrite dans les impénétrables desseins du Sauveur du monde. Cette punition était à cause de l'aveuglement du peuple et du refroidissement de la confiance en celui qui opère tous les dons, au ciel et sur la terre.

Tel sera l'éclat de la punition du Sauveur du monde, l'approche des terribles malheurs qui vont tout faire souffrir.

Amis du Seigneur, remarquez ma parole : je ne dis pas un malheur, mais d'immenses douleurs, un MELANGE INEXPLICABLE DE TOUTES SORTES DE DESOLATIONS. Celles-ci sont près de toucher la terre et, plus encore, les hommes.

Cette terrible punition, écrite par le Sauveur du monde, doit arriver DANS LES ANNEES QUI FINIRONT LE SIECLE. Elle ne sera pas retardée davantage : l'arrêt est arrivé. Le Seigneur a laissé tomber dans ce terrible aveuglement. Il fallait que cet aveuglement passe, avant que le ciel et la terre, ensemble, n'aient plus qu'une voix de détresse, de larmes et de gémissements.

Ce n'est pas le même jour qu'ils seront mis, les uns à mort, les autres en exil. Les années qui vont suivre... Toutes ces années diviseront les royaumes. CE SERA PAR ANNEE, ET MEME MOINS, QUE LES ROIS DE LA TERRE CESSERONT D'EXISTER. Tous marcheront vers la ruine et la désolation. La terre ne sera plus qu'un désert. Les rois ne règneront plus, sauf celui qui a l'autorité éternelle.

Si le royaume qui est près de périr (la France) doit, le premier, subir la vengeance, il sera le premier à réfléchir, le premier reconstruit dans la paix ; mais les sujets qui devront honorer son Sauveur seront bien peu nombreux au coeur de ce royaume. Ceux qui honoreront ce Sauveur seront les fils de France et plusieurs autres, venus des contrées qu'habita l'Exilé.

Dès que le verbe éternel eut pris naissance dans le sein de la Vierge, aussitôt celle-ci fut établie Reine du ciel et de la terre. La terre lui fut confiée, comme son royaume et sa propriété, par égard au divin Messie qui naissait ici-bas.

La flamme dit qu'il soutiendra les justes et oindra leurs blessures, mais que les pécheurs sont à leur dernière heure ; qu'ils sont assis à un dernier banquet de joie, un banquet qui n'enferme que malheur et damnation.

Assez, chers amis du Seigneur, reposez-vous sous la Croix, dans l'attente de l'espérance au travers de la mort. (12.01.1882)


MESSAGES ET SIGNES p.231

Notre-Seigneur dit :

Saint Michel, parcours la France jusqu'à ses frontières. Puissance étrangère, reste calme, ne viens pas ; j'arrête tes pas ; je te confondrai quand tu seras prête à mettre le pied sur la terre de France.

Châtiments, enfermés comme dans une barrière, sortez. Sortez, pluie de feu, tonnerre et flammes ! Grêle de feu, va sur la terre moissonner les ennemis de mon Sacré-Coeur ; jette l'effroi et la consternation partout. Je veux détruire l'iniquité. Je dépeuplerai la France et je la repeuplerai de nouveau.

Préparez-vous, mes enfants, préparez-vous. A chaque instant, attendez-vous à cette heure terrible. Je vous protégerai. (9.01.1878)

Quand la terre semblera éclater en prodiges, dit Saint Benoît, quand, de toutes parts, on annoncera des merveilles ; quand on entendra des voix retentir au milieu du monde, Dieu manifestera sa gloire sur terre. Pensez devant ces faits, et croyez devant les inventions de l'ennemi, que l'heure arrêtée par Dieu n'est pas loin de vous.

Voilà l'une des marques que Dieu a données et qu'il renouvelle encore : tous ces signes marqueront l'approche d'une réjouissance et d'une grande tristesse. Les évangélistes ont aussi marqué ces faits COMME LE SIGNAL DU JUGEMENT GENERAL. EH ! IL SE PASSERA UN JUGEMENT AVANT CE DERNIER, jugement de justice et de colère en même temps que de résurrection glorieuse dans la paix et l'espérance pour les amis de Dieu.

Pourquoi ne veut-on pas voir, aujourd'hui, la Justice de Dieu qui, à chaque instant vous visite ?

- Je ne sais pas, bon saint.
- C'est que, poussé par l'orgueil, on veut satisfaire sa méchanceté et sa liberté et qu'on ne veut pas céder ses droits. Voilà ce qui presse Dieu de punir prochainement. (26.08.1878)

La Sainte Trinité dit :

L'âme impure souffre d'intolérables tourments. La parole de Dieu se dessèche dans ces tourments, se rompt et bientôt s'évanouit. Car cette parole est un miroir dans l'âme sanctifiée par la pureté.

La voie est ouverte et, d'ici, nous contemplons une foule invitée et choisie. Cette foule s'avance sur une voie encore sombre. Encore un pas et la lumière se fera, aussi claire que celle qui habite le ciel, notre éternelle demeure.

L'oeil mortel contemplera le spectacle d'une gloire immense. Celui qui n'aura été ni invité, ni prédestiné, ne verra qu'un firmament chargé de gros nuages, et n'entendra qu'une voix irritée...

Par ce manque d'union et de charité, par cette infernale et méchante façon d'agir, on sera responsable de l'ENORME TONNERRE qui grondera, dans le lointain, avec un bruit épouvantable.

Les innocents imploreront notre puissance pour leurs propres ennemis... (10.04.1879)


PROTECTION POUR LES BESTIAUX AFFAMES p.234

Mes enfants, dit la Sainte Vierge, remarquez bien mes paroles.

Une fois que mon fils aura lancé son courroux sur tout l'Univers, à partir de ce triste jour, les calamités, les fléaux, les pestes, les maladies inconnues, les tremblements de terre, tout cela ne cessera pas.


IL FAUT QUE TOUTE LA TERRE SOIT CHATIEE.

Le plus pénible pour vous, le plus douloureux, ce sera quand, du firmament, le soleil sera tombé dans un lieu sans lumière ; quand les étoiles commenceront à se grouper, une multitude ensemble. Au commencement de ce signe, vous penserez sérieusement à l'obscurcissement du soleil.

La colère de mon Fils parlera, avec tant d'éclat, dans son tonnerre que même en ce royaume, vos demeures s'écrouleront.

Dans ces jours de deuil, il y aura un nouveau tremblement de terre, moins fort que beaucoup d'autres, moins fort qu'en beaucoup d'autres lieux. Il sera facile de le remarquer : tout tremblera, excepté le meuble où brûlera le cierge de cire. Vous vous grouperez tout autour, avec le Crucifix et mon image bénite. Voilà ce qui éloignera de vous cette frayeur qui, pendant ces jours, sera cause de beaucoup de morts.

Voici une preuve de ma bonté : ceux qui m'auront bien servie et invoquée, et qui garderont dans leur demeure mon image bénite, je garderai sans dommage tout ce qui leur appartient.

PENDANT CES TROIS JOURS, JE PROTEGERAI LEURS BESTIAUX AFFAMES. JE LES GARDERAI, CAR IL SERA IMPOSSIBLE D'ENTR'OUVRIR UNE SEULE PORTE. LA FAIM DES ANIMAUX SERA RASSASIEE PAR MOI, SANS AUCUNE NOURRITURE.

La chaleur du ciel sera si brûlante qu'elle sera insupportable, même dans vos demeures fermées. Tout le ciel sera en feu, mais les éclairs ne pénètreront point dans les maisons où il y aura la lumière. Ne vous effrayez pas. (24.03.1881)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:34

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


DES PRETRES EGORGES DANS LES ALPES

Mes enfants, sous peu, dans les Alpes, une clarté semblable à un éclair... Ces terres vont périr par l'innondation des pluies du ciel.

- Les récoltes seront levées déjà à deux pieds du sol. Elles seront déracinées par l'innondation qui durera vingt-sept jours, sans diminuer apparemment.

Les animaux périront, avec les gens qui seront entraînés au milieu de ces débordements.

Peu après que les eaux se seront retirées, une forme d'étoile aux rayons rouges ne fera que passer sur le sommet de la plus haute montagne. C'est sur cette montagne qu'un grand nombre d'âpotres de l'Eglise seront égorgés ou recevront, la corde au cou, la palme du martyre.

Mes enfants, le Pasteur qui gouverne ce peuple de la part du Ciel, de grands maux lui sont réservés, et plus que des maux.

Je daignerai descendre, dans les jours de paix, chercher un coeur pur et humble pour l'instruire de ma parole, afin de découvrir les trésors enfouis pendant les jours terribles de la grande persécution, pour faire découvrir, en même temps, les corps de plusieurs saints prêtres qui auront été jetés au fond de ravins solitaires et qui attendront une digne sépulture. Ils avaient espéré et appelé celui qui ferait la paix au milieu des Français. (10.10.1882)


LES CHATIMENTS EN DIVERS LIEUX p.236

"Mes enfants, dit la Saint Vierge, le midi de cette pauvre France sera terriblement puni.

Le midi et le nord se font, pour ainsi dire, face : ces deux parties seront terriblement punies.

Elle tourne les yeux vers le couchant et sourit :

Cette partie recevra la bénédiction du ciel. Elle sera généreusement protégée.

Se tournant ensuite vers le levant, le coeur gonflé de sanglots :

Cette partie sera, par-dessus toutes les autres, terriblement punie par la Justice de mon divin Fils.

- Voilà ma parole, mes enfants, conservez-la. Après ces évènements, vous redire la Justice du Ciel". (6.12.1877)

Tos... Tosca... Toscane. Je lis bien, je ne sais pas ce que cela veut dire, mais je continue. Toscane... la terre tremble, s'enfonce, se perd dans un fond inexplicable. Le peuple épouvanté s'enfuit aux environs de la Ville Eternelle.

Dans la ville de Sienne la terre s'entr'ouvrira comme de larges tombes remplies d'une odeur infecte. Ce lieu sera terriblement éprouvé, l'espace de quatre mois, les secousses allant et venant avec violence.

En Espagne, la Justice coule sur le bord de la rivière qui nous sépare de cette terre étrangère.

La Justice de Dieu vient aussi sur le sol français... Je me contenterai, dit le Seigneur, d'engloutir tous les bords du royaume qui SE SOULEVERA A UNE HAUTEUR DE VINGT-CINQ A TRENTE-CINQ METRES.

En Bretagne, le tremblement se fera sentir, mais pas au loin. Les éclairs seront faibles, les grondements de tonnerre légers ; mais les ténèbres y passeront, ainsi que dans tout l'occident. (18.05.1881)

En Bretagne, dit le Sauveur, quelque temps avant que ne se voient sur terre ces signes sinistres, on sentira dans son coeur l'effet de ma Justice. C'est le coeur qui dira que l'heure n'est pas éloignée.

- A la suite, tomberont sur la terre une grêle de feu et une pluie noire.

Mes enfants, vous pourrez tout redire quand vous aurez vu... Personne encore n'aura vu ce que vous verrez et personne, après vous, ne le verra. Maintenant j'ai prévenu.

A vous, mes amis, je ne réserve qu'une partie de ma Justice. Elle ne vous atteindra pas, mais frappera vos terres et vos récoltes. Soyez sans inquiétude ; je saurai subvenir à tout, même à votre subsistance.

La foule des ennemis répond :

Nous aussi, nous viendront nous abriter en Bretagne.

- Il n'y aura que mon peuple qui aura cette protection et la Bretagne sera choisie comme un royaume spécialement cher. Son nom sera cher à la France et au-dehors.

- Cher peuple du Seigneur, dit Saint Jean Chrysostome, vous qui êtes chrétiens vous savez que la Justice de Dieu doit finir vos forfaits. Le Seigneur, une dernière fois, vous invite à les réparer.

...LE SEIGNEUR REPEUPLERA LA TERRE DE JEUNES PLANTES QUI GRANDIRONT ET IRONT JUSQU'A LA DERNIERE GENERATION ; C'EST-A-DIRE QU'ELLES SONT RESERVEES POUR VOIR LA FIN DES SIECLES." (9.03.1878)


LA TERRE UN VASTE CIMETIERE p.238

"J'ai tout fait pour mon peuple, dit le Seigneur. J'ai envoyé ma Mère sur la terre : très peu ont cru à sa parole. J'ai fait entendre ma voix partout ; je me suis choisi des victimes sur lesquelles j'ai opéré des merveilles et des prodiges : on les a méprisées et persécutées.

Voici que je vais rappeler à moi ces paratonnerres et je vais tout détruire sur la terre. Elle sera couchée dans un cercueil mais, après l'avoir purifiée, dans son sang, je la ressusciterai glorieuse, comme je suis moi-même sorti du tombeau.

La désolation sera si grande et les châtiments si terribles, que plusieurs sècheront de frayeur et croiront à la fin du monde.

Il y aura trois jours de ténèbres physiques.
Pendant TROIS NUITS ET DEUX JOURS, il y aura une nuit continuelle. Les cierges de cire bénits pourront seuls donner de la lumière en cette
horrible obscurité : un seul suffira pour les trois jours mais, dans les maisons des impies, ils ne donneront aucune clarté.

Pendant ces trois jours de ténèbres, les démons apparaîtront sous les formes les plus hideuses. Vous entendrez, dans l'air, les blasphèmes les plus horribles. Les éclairs pénétreront dans vos demeures, mais n'y éteindront pas les cierges : ni le vent ni la tempête ne pourront les éteindre.

Des nuages rouges comme le sang parcourront le ciel. Les fracas du tonnerre ébranleront la terre. Des éclairs sinistres sillonneront les nues, dans une saison où ils ne se produisent jamais. La terre sera remuée jusque dans ses fondements. La mer soulèvera des vagues mugissantes qui se répandront sur le continent.

Le sang coulera avec tant d'abondance... que LA TERRE DEVIENDRA UN VASTE CIMETIERE. Les cadavres des impies et ceux des justes joncheront le sol. La famine sera grande. Tout sera bouleversé et LES TROIS QUARTS DES HOMMES PERIRONT. La crise éclatera subitement. Les châtiments seront communs au monde entier et se succéderont sans interruption.

Lorsque mon peuple est tombé dans l'indifférence, j'ai commencé à le menacer. Ajourd'hui, il mérite ma Justice. Je suis venu sur la terre ; ils veulent me chasser, m'enlever mon saint tabernacle, renverser ma croix et méconnaître ma puissance.

J'aurai pitié du bon peuple, mais l'autr, je l'engloutirai. La terre s'entr'ouvrira et il disparaîtra pour toujours". (4.01.1884)


PLUIE DE SANG ET TENEBRES P.240

Seigneur, dit SAINT JEAN CHRYSOSTOME, j'ai un ardent désir que les pauvres pécheurs soient épargnés.

- L'injustice, le crime, le blasphème, la profanation et les sociétés secrètes ne seront point épargnés. Voilà ce qui attire ma colère la plus forte. Tes supplications sont vaines et inutiles. L'arrêt est porté, je l'exécuterai.

Seigneur, je désire que vous épargniez le peuple à qui vous avez donné la bénédiction de votre paix.

- Je rassemblerai la Bretagne entière sous la montagne de la paix. Je ferai passer l'orage sur la montagne, mais un rideau blanc s'ouvrira. Jean, j'ai béni ta demande.

Mes enfants, continue le Seigneur, il sortira de ca nuage une pluie bien extraordinaire, que jamais le monde n'a vue encore et qu'il ne verra jamais ensuite, jusqu'à la consommation des siècles.

Ce sera une pluie rouge qui restera coagulée sur la terre pendant sept semaines. La terre elle-même sera coagulée par cette pluie qui donnera un souffle empoisonné, une odeur que personne ne pourra supporter.

Mon peuple restera enfermé pendant sept semaines. Il sera difficile de sortir, tant la terre fera peur. Voilà le premier orage qui s'annonce et se réalisera bientôt.

A la suite de cet orage, je ferai sortir de terre une brûlaison horrible. Les chrétiens ne pourront supporter cette odeur et cette chaleur. Mes enfants, vous n'ouvriez ni vos portes ni vos fenêtres.

Il faut que le règne du péché finisse. Jamais la terre et le monde n'auront été en semblable état. Il faut en finir, ou bien toute âme se perdra. (9.03.1878)

Je vois, dans mon soleil, un arc-en-ciel noir et bleu qui a bien deux mètres de largeur... Il pleut de cet arc-en-ciel, au moment où les attentats et les crimes se commettent, il pleut une pluie de sang rouge. Sur les couvertures des demeures, elle reste collée comme une peinture à terre elle ne peut être bue. Elle tombe avec une rapidité effrayante.

Dans cette pluie, il se produit un signe d'effroi : une croix qui se forme dans cette pluie et qui porte l'empreinte d'un christ. Il se produit des signes de terreur qui ne s'effacent plus. Les cris des justes sont effroyables. Dans cette pluie périssent tous ceux qui ont ouvert l'impiété, foudroyés de terreur.

Après trois jours, la pluie de l'arc-en-ciel s'étend, visible en tout l'Univers. (8.04.1880)

"Mes enfants, en bien peu de temps -JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE, JE SUIS LE FILS DU PERE ETERNEL- oui, en bien peu de temps, le firmament sera couvert d'un nuage de sang. Mes enfants, le firmament sera couvert d'un nuage de sang et les rayons en seront obscurcis.

Il fera noir et jamais les ténèbres n'auront été aussi épaisses que pendant ces TROIS JOURS de pluie, de deuil, d'agonie et de mort.


MES ENFANTS, JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE ET DE LA VIE.

Pendant ces trois jours, vous resterez enfermés dans vos demeures. Les larmes et les gémissements se feront entendre de toutes parts. Le plus affreux, c'est que les petits enfants, qui eux sont innocents, pousseronts les cris les plus douloureux.

Au milieu de ces ténèbres, il y aura une affreuse tempête : les arbres les plus profondément enracinés seront ébranlés. Au sortir de ces trois jours, vous ne trouverez que cadavres.

Mes enfants, en ce nuage de sang, il aura comme une séparation entre la Bretagne et le bord qui la touche.

La Bretagne sera voilée d'un voile blanc. Elle aura aussi ses trois jours de deuil... mais la tempête y sera moins forte que partout ailleurs.

Sachez que je saurai bien trouver, dans cette Bretagne, ceux qui m'outragent et blasphèment mon nom.Oui, mes enfants, je les ferai périr sans pitié.


JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE ET DE LA VIE.

Il tombera sur la terre une pluie de sang qui fera sécher vos récoltes ; et la terre, cette année-là, ne produira rien.
EN BRETAGNE, JE LAISSERAI LA MOITIE DE LA MOISSON.

Mes enfants, vous serez les protégés de ma clémence.

Oui, bienheureux ceux qui habiteront la Bretagne !
Heureux ceux qui ne se seront pas éloignés de Dieu !

En Bretagne, j'ai dressé un abri : venez sur cette terre, Amis de la Croix...

Mes enfants, je reviens à ces TROIS JOURS DE TERREUR. Pendant ces trois jours, les impies, les profanateurs, les blasphémateurs et aussi tous les "mahomet" parcourront la terre dans les ténèbres. Ils seront poussés par la rage de Lucifer. Ils courront de toute leur force, comme des monstres, en poussant des hurlements épouvantables. Ils se feront entendre jusqu'au fond des campagnes.

Vous aurez soin, mes enfants, de fermer vos yeux et vos oreilles à ces bruits maudits. Ce sera Satan et sa rage ; ce sera l'orage de sa fureur ; CE SERA AUSSI SON DERNIER EFFORT". (22.01.1878)


PRIERE A FAIRE PENDANT LE CHATIMENT p.243

Le Seigneur dit :

"Je me lèverai bientôt, dans tout l'éclat de ma Justice. Je boulverserai la terre. Je foudroierai l'âme coupable.

Mes petites âmes, dans ce déluge de frayeur, vous porterez ma Croix, fût-elle toute petite ou grande !

Quand il sortira de la terre des cris épouvantables, effroyables, des hurlements d'âmes en disgrâce qui ne doivent plus revenir à ma miséricorde, vous direz la prière suivante :

JE TE SALUE, JE T'ADORE, JE T'EMBRASSE, O CROIX ADORABLE DE MON SAUVEUR. PROTEGE-NOUS, GARDE-NOUS, SAUVE-NOUS. JESUS T'A TANT AIMEE. A SON EXEMPLE, JE T'AIME. QUE TA SAINTE IMAGE CALME MES FRAYEURS ! QUE JE NE RESSENTE QUE CALME ET CONFIANCE !

Vous ressentirez tant de grâces et tant de forces que ce grand déluge passera sur vous comme inaperçu.

Mes enfants, ce grand coup sera un terrible mélange. Ce seront des jours bien affreux, bien horribles. Je ne voudrais pourtant pas vous effrayer. Vous aurez votre sauvegarde et un abri sûr". (17.01.1922)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:36

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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ULTIMES REVELATIONS

LE PARTAGE DU DIABLE p.247

Je vois dans le soleil qu'au moment où le Seigneur, monté au ciel, prit possession de son Royaume Eternel, à ce moment l'enfer devint le royaume de l'Ennemi. Le Seigneur s'empara de son royaume terrestre et dit :

"Je suis établi Roi Eternel".

Satan, furieux, cherche quelques détours pour étendre malicieusement sa puissance...

Le Seigneur lui dit :

"Tu me seras soumis, tu ne feras que ce que te permettra ma loi éternelle".

Satan demande à porter le nom de PRINCE et que le doigt du Seigneur grave ce nom aux yeux de nous tous.

"Oui, tu auras tous les noms... le nom de prince : PRINCE DES TENEBRES, PRINCE DE L'ABIME...

- Ne mettez point de bornes à votre puissance, reprend Satan, laissez-moi libre de m'étendre aussi grandement que vous devez vous étendre, jusqu'à la fin des siècles.

- Je resterai, comme Roi, au-dessus de tout ce que tu feras, de tout ce que tu possèderas. Je serai au-dessus et je commanderai".

Satan se révolte. Pourtant il avait son PARTAGE, mais le seigneur prenait aussi jouissance de ses possessions.

Le Seigneur lui dit :

"Prosterne-toi à mes pieds et adore mes volontés.

- Je fléchirai le genou, mais à une condition... Laissez-moi libre, dit Satan avec autorité, d'user, comme vous et à mon gré, du pouvoir sur la mort, d'en être le maître.

-Je te laisse le pouvoir de tenter tous les hommes, de les faire souffrir jusqu'à une certaine mesure... mais je serai présent".

Satan demande aussi le pouvoir d'opérer des PRODIGES. Le Seigneur ne le lui laisse pas entièrement, mais il lui donne quelque chose afin que, par là, nous puissions mériter davantage.

"Au commencement, dit le Seigneur, tu ne feras pas beaucoup de prodiges, qu'un petit nombre. Ils te serviront à faire le mal".

Satan proteste que le partage n'est pas juste.

"un temps viendra, fort loin, reprend le Seigneur, où tu possèderas dans le monde une multitude si grande que ton partage dépassera le mien. Tu deviendras GRAND CONQUERANT pour un espace de temps qui sera trop long et qui, cepe

"un temps viendra, fort loin, reprend le Seigneur, où tu possèderas dans le monde une multitude si grande que ton partage dépassera le mien. Tu deviendras GRAND CONQUERANT pour un espace de temps qui sera trop long et qui, cependant sera fort court. Pendant que tu feras la conquête de multitudes, j'opèrerai des prodiges éclatants et un tremblement de terre, au moment où le monde sera près de périr, au moment où tu triompheras d'une victoire sans mesure... quand presque toutes les parties du monde et l'Europe entière se soulèveront les unes contre les autres. Pendant les ténèbres, il y aura beaucoup de conversions ; beaucoup d'égarés reviendront à moi dans le repentir".

Alors qu'ils sont sur le point de se séparer, pour rentrer chacun dans son royaume. Satan demande le pouvoir de PRENDRE TOUTES LES FORMES, afin de passer partout.

"Je te laisse permission de tenter mon peuple, répond le seigneur, mais je ne te permettrai jamais de prendre la forme divine ni celle de figures véritables".

...Satan s'avise de vouloir tutoyer le Seigneur.

"Respecte-moi, au nom de mon Eternelle Puissance.

- oui, reprend Satan, un jour loin de ce jour où nous sommes, vous semblerez me dire que je suis un puuissant conquérant. Vous ne mettrez point de bornes aux ravages dont, déjà, le désir me dévore..."

"Au commencement de ce temps, dit-il, j'userai de tout blasphème et de toute chose injuste pour la destruction de votre Royaume... je transformerai tout en outil de travail contre vous. D'abord je creuserai ce lieu où le plus grand nombre habite...

(Vous n'ignorez pas quel il est, dit la flamme (1))

je creuserai ce lieu sur lequel vous ferez tomber la foudre... vous le détruirez le premier, et, moi après vous, j'achèverai tout ; je ferai un décombre tel qu'il n'en à jamais existé.

- Je couvrirai les miens d'une protection de tendresse, dit le Seigneur.

- Je jetterai une révolte entre les vôtres et les miens, reprend Satan ; je soulèverai tous les rois ; je mettrai une division qui conduira à une GURRE CIVILE dans tout l'univers.

- De mon côté, continue le Seigneur, j'enverrai ma Justice : des punitions, des miracles, des morts, des fléaux, des pestes, des maladies inconnues...

-Je renverserai le temple de vos prières, clame Satan ; j'y établirai des idoles qu'on adorera. Tout ce qui, en temps de paix, réside dans vos temples sera brisé, traîné dehors, réduit en poussière par les miens.

- Je montrerai, affirme le Seigneur, que je suis le Roi Eternel. J'écraserai, sous la foudre du ciel, tous ceux qui te seront donnés pour l'enfer. Je rétablirai mon peuple ; je le préserverai des fléaux ; je relèverai les ruines. Je te précipiterai dans l'abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que je te laisse pour le moment".

La Flamme dit que la douleur est près d'entrer dans les coeurs et l'Enfer prêt à entonner le grand chant de sa victoire. (30.08.1880)


LE DESTIN DES PROPHETIES p.254

Mélanie :

Dernièrement la bonté du Seigneur s'est approchée tout près du coeur de celle qui habite une autre terre. Cette terre (région de Naples) deviendra un lieu d'exil et de mort, un tombeau, comme celle du royaume français, mais un peu plus tard. Ce signe éclatera pour elle quand elle (Mélanie) ne sera plus et qu'il n'y restera que son souvenir et les traces d'une chaumière d'où son âme aura pris son essor.

La bonté divine lui a demandé une dernière oeuvre, par amour de la Croix. Je veux qu'elle travaille à peindre sur le papier la plaie adorable qui sera le salut de la France... Voilà qu'elle travaille à l'oeuvre réclamée par Jésus. Ce travail fait par ses mains souffrantes et affaiblies, sera répandu en France. Le Seigneur me permet de dévoiler ce secret qui n'est pas connu jusqu'ici à cause de la distance.

Mélanie, fille de la Mère de Dieu, n'est-elle pas, avant d'expirer, sur le point d'entrer dans les ordres du Divin Maître, après avoir reçu ceux de sa Mère ? Elle fut l'enfant confidente de Marie, maintenant elle devient, dans sa solutide et sa prière fervente, l'épouse confidente de Jésus. Je viens préparer vos coeurs à entendre les paroles de la Fille des Montagnes.

C'est le Seigneur qui, après sa Mère, la reprend et la conduit. Elle travaille, dans de grandes souffrances, au salut de sa patrie. Sur l'ordre du Seigneur, elle fait de puissantes oeuvres pour aider au règne de la paix et ramener des temps heureux. Les travaux dont il la charge seront révélés, soyez-en sûrs. (02.08.1881)


L'AME DU FOND DE LA BRETAGNE p.255

"Te rappelles-tu, dit la Flamme du Saint Esprit, la jeune âme qui, sous les rayons d'un appel priviligié, doit partir du fond de la Bretagne pour porter à sa Majesté les paroles d'en-haut ?

- Oui, je me rappelle.

- Te rappelles-tu qu'il restait quelque chose qui ne fut pas dit ?

- Peut-être... mais nos frères se le rappelerons mieux que moi.

- Cette jeune âme sera chargée, quand tu ne seras plus, de porter à sa Majsté des lumières sur ce que veut le Dieu des Armées.

Voici un secret qui sera reçu par l'enfant béni... La demeure où aura plané la lumière du Ciel deviendra, sous le règne de l'Appelé de Dieu, un lieu de grâces et de prières. Dans ce Centre (Paris) qui sera renouvelé et rebâti comme une autre Jérusalem, cette demeure deviendra la maison de Dieu. Par ordre de sa Majesté, trois Croix y seront plantées. On appellera cette demeure le Sanctuaire des Martyrs car beaucoup de prêtres et de leurs amis y auront pris leur vol. Plusieurs évêques, reconnus bien que dépouillés des habits qu'ils portent maintenant, y subiront le cruel martyre.

Sous le règne de la paix, on y fera une solennelle bénédiction; elle se fera par les représentants de Dieu qui seront rentrés. Beaucoup de nos amis et de nos frères y voleront joyeusement. Sa Majesté sera généreuse en offrandes pour ce lieu réclamé par le Seigneur".
(21.09.1880)

" Je laisserai la Bretagne bordée de ces légions d'hommes impies et infernaux. Ensuite, j'enverrai du ciel ma Colombe blanche, toujours retenue par une chaîne fort riche. L'oeil d'une famille bénie de la Croix en recevra les visites et plusieurs conversations tristes et consolentes. En ces conversations, j'enverrai vers l'étranger celle que je prépare, en même temps, pour rasurer ce pauvre peuple qui, comme la France, se trouvera penché sur des flammes de terreur. Ma conversation lui sera portée et, même plus, j'enverrai cette Colombe jusqu'au Roi dans les angoisses, parce qu'il aura été bon et fidèle à ses devoirs".
(07.07.1881)


SOUFFRIR EN VUE DE LA TERRE ABREUVEE DE SANG P.256

Je lis :

"Toute la fin comptée de tes jours et de tes semaines, tu parcourras le désert... Tu n'auras aucun bonheur : tantôt un désespoir t'enchaînera ou t'entraîneras dans un torrent impétueux...

- Je ne sais pas ce que c'est ; impétueux.

- Tu vas passer tes semaines dans les plus mortelles angoisses. Dans le soleil, tu ne verras s'approcher que sacrilèges, que douleurs.

La Colombe ajoute :

Mort au dehors de la Bretagne.

Tu verras l'heure sinistre sonner. Tu diras :

"Que je meure pour ne pas voir s'ouvrir cette heure fatale !"

Mais tu la verras dans ce Soleil Eternel. Tu verras le terre abreuvée du sang de toutes sortes de veines : de celles des prêtres et des vierges, de celles des pécheurs et des criminels... Et le sang des petite innocents qui montera, suppliant, vers le Dieu de la paix pour réclamer la victoire.

Tu souffriras, au milieu de tout cela, des douleurs corporelles qui te seront comme des martyres, des tortures sans relâche. Tu seras privée de toute consolation humaine.

- Je me contente de dire : j'accepte.

- Tu n'entendras plus aucune parole, tu ne verras plus aucun ami... sinon que dans un miroir.

Tu vas faire une retraite de larmes continuelles, larmes qui te seront tes prédicateurs. Souffrances, mépris, douleurs, amertumes, agonies, angoisses mortelles... Le ciel en sera le prix, pour toujours!" (28.10.1880)


LA SECONDE PASSION DU CHRIST p.259

Dans le soleil, je vois que depuis que le Seigneur a vaincu l'Enfer et précipité Satan dans l'abîme, depuis le commencement de l'Eglise, je vois que Satan a, tout le temps, trouvé le moyen de se venger.

Pendant de longs siècles, sa rage a été modérée, bien qu'elle se soit souvent réveillée ; jamais, plus qu'au moment où nous sommes, elle ne fut aussi forte contre le règne de Dieu. L'Enfer veut diminuer l'étendue de ce règne.

Dans le soleil, l'Enfer laisse échapper ce mot :

"J'ai déposé la morsure de ma rage sur la pierre qui soutient le monument que ma puissance veut renverser".

J'entends venir la plainte du Seigneur à travers les flammes du soleil qui nous transmet ses douleurs. J'entends la plainte de Celle qui voyait, dans l'avenir, le temps où nous sommes...

Voici l'heure où la fureur des hommes, poussée par la fureur infernale, va se lever sans pitié pour démolir l'ouvrage du Seigneur... Un changement s'opère chez ceux qui sont le plus remplis de foi, comme chez ceux qui n'en conservent nulle trace. C'est un avertissement qui nous fait passer par le sentiment des angoisses qu'il prévoit.

Les plaintes de Jésus et de Marie sont plus déchirantes que le glaive du Calvaire. Au commencement, on sentira la pointe de ce glaive qui, chaque jour, pénétrera plus profondément dans les coeurs les plus fermes dans la foi.

En ce moment, la voix de Dieu descend dans les coeurs chrétiens pour les affermir. Elle y restera jusqu'au grand jour (il y en aura plusieurs et non un seul) pour les soutenir et les fortifier dans des douleurs qui n'ont jamais été senties.

Le Seigneur lui-même va souffrir une seconde Passion. Il y aura une Passion pour tous ceux qui représentent le Seigneur et le remplacent, pour ceux qui faisaient pour les âmes ce qu'il fait lui-même, pour tous ceux qui commandent d'une digne autorité.

Cette seconde Passion, que le Seigneur doit souffrir, elle sera supportée par ceux que l'Eglise appelle : la Voix Véritable. Il s'agit de ceux qui viennent après la victime (le pape) entraînée sur le chemin de Pierre, martyr pour la cause du Seigneur. Toutes les autoritée de foi (évêques) subiront cette Passion sur leurs sièges paternels : ils devront quitter leurs sièges, ainsi que tous ceux qui commandent aussi sous leur autorité. Tous prendront la fuite pour se dérober aux poursuites et aux persécutions acharnées. Le mot, dans le ciel, est : poursuites féroces.

Le Temple de Dieu (l'Eglise) doit voir son chef sous la haine vengeresse... Ils feront une sommation obligatoire à tous les représentants du Seigneur, à tous également. Chacun recevra sa perfide signature de départ, l'ordre d'abandonner la place qu'il occupe. S'il ne le fait pas, il sera condammé au supplice le plus honteux, le plus rigoureux, supplice tel qu'en aucun temps pareil n'aura existé.

Aussitôt, chacun d'eux sera obligé de chercher un refuge, partout et en tout endroit, comme le commun des fidèles. Un refuge leur sera donné par des âmes charitables, mais qui seront très peu de temps dans la paix. Une haine mortelle leur sera jurée, si on peut les reconnaître à leur portrait ou à leurs manières. L'Enfer promet que pas un seul n'échappera et qu'il en faut détruire la race entière. Voilà ce que l'Enfer promet à tous les pères des âmes.

L'Eglise de Dieu deviendra un désert. Au début, les ministres du Seigneur pourront quelque temps, malgré les menaces, obéir aux lois de leur saint-ministère. Puis suivra l'ordre de s'enfuir rapidement. L'Eglise n'aura plus que le vide et le Ciel pour partager sa cruelle douleur, puisque tous les chrétiens, qui combattront pour la victoire de Dieu, seront mis à la torture.

La première douleur sera possible, mais le tumulte sera immense... Puis les représentants du Seigneur recevront leur terrible humiliation : l'ordre, sous peine de mort, d'abandonner leur place à la minute ou au moment fixé. Cet abandon ne se fera pas partout, quoique partout une vengeance raffinée les poursuivra et ne voudra pas en laisser échapper un seul.

Le fleuve d'iniquité reprendra après quelque repos paisible, que l'Enfer permettra...

Dans une grande ville

Je vois que dans cette grande ville où demeurent beaucoup de nos amis (Nantes ?), plusieurs temples seront possédés par ces monstres infernaux qui y célébreront l'office de Satan, sur l'autel même où reposait le Saint des Saints. Ces impies, autant qu'ils le pourront, forceront tous les chrétiens à y assister. Tout, dans ces infernales cérémonies, sera contre la foi et contre les lois saintes. Rien de plus honteux que ce qu'ils composeront pour le faire redire à ceux qui les suivront.

Ils répandront la perversion, autant qu'ils le pourront, graveront des formes de livres (brochures ?) afin d'impressionner aussi ce jardin de la Sainte vierge, comme tous les autres lieux. Cette marche (première) ne déchirera pas les chairs, elle ne cherchera que la corruption et prêchera contre tout ce qui fait notre croyance, contre tout ce qui a été enseigné par le Seigneur et ses apôtres.

Le soleil montre encore que les jeunes serviteurs du Seigneur -la jeunesse- seront appelés vers cette école infernale que des lois mauvaises établissent partout pour les perdre et les détourner de la foi.

Persécution complète

La justice de Dieu suivra de près cet appel infâme, si injuste qu'aucune réclamation ne sera permise aux pères et mères qui, malgré eux, seront obligés de laisser marcher leurs enfants vers la source de l'abîme. Il y aura vengeance contre ceux qui éléveront leurs enfants dans la foi. La Vengeance de Dieu suivra de près ces forfaits.

Si le martyr prisonnier (le pape) fait appel, il sera défendu, sous peine de supplice et de mort, qu'aucun du royaume ne vole à son appel.

Les valets de Satan continueront, assez longtemps, d'exécuter leur infernal projet à l'autel du vrai Dieu, partout et très près de nous, là où sont nos amis. Mais toutes les églises ne souffriront pas : le Seigneur met des exceptions, et ne permettra pas partout d'aussi horribles sacrilèges.

Pendant quarante-quatre jours, la cruauté sera à son comble. Après cet espace de temps, les demeures du Seigneur resteront désertes, ouvertes et leurs portes brisées. Y logeront tous ceux qui voudront y entrer. En beaucoup de lieux, il y aura des monceaux de cadavres traînés par les animaux. Ce trajet ne sera que gémissement pour ceux qui ont la plus haute autorité.

A l'entrée du jardin de la Sainte Vierge, mais pas sur sa terre (le diocèse de Nantes ?) à une courte distance de la borne qui la sépare d'avec l'autre, se verront de nombreuses victimes, gisantes sans vie. Des cadavres de chrétiens, morts par le glaive, seront jetés sur les Croix brisées, là où il s'en trouvera encore.

La justice du Seigneur laissera faire un temps assez long, avant de se manifester à son tour.

Une plainte viendra de l'étranger par la bouche d'un homme juste. Cette plainte sera retardée, mais suivra la nôtre avant que la vraie paix ne soit rétablie. La plainte de cet homme juste sera entendue de l'oreille du "Juste" que le Seigneur nous destine et nous promet.

Ce sera comme sur la Montagne de Golgotha. Les ennemis de Dieu et l'Enfer armé n'attendent plus que le signal. (10.08.1880)

Encore la seconde Passion

Jésus me dit :

"J'ai choisi le moyen de faire éclater ma gloire au sujet des âmes dont je me sers pour faire parvenir (au monde) mes dernières paroles sur un temps formidable de terreur...

Je ne prolonge pas pour le mal, je prolonge pour convertir mon peuple et le ramener à moi, par les effets immenses qui vont en retomber du ciel sur la terre.

... Bientôt va se lever une Passion sanglante pour les chrétiens, mon peuple. Mon Calvaire sera détrôné ignominieusement : l'inscription attachée au-dessus de ma tête sera éffacée et reproduite sous des paroles révolutionnaires. Lors de l'immense douleur, on placera cette inscription sur le front des chrétiens, puis on fléchira devant eux les genoux. On les forcera d'abjurer la foi. S'ils persévèrent, on les traitera comme moi, le Roi de mon peuple.On les enchaînera, plusieurs ensemble ; on les conduira à d'autres, chargés de les exterminer de la manière la plus étrange". (13.01.1881)


PROTECTION RELATIVE AU JARDIN DE MARIE p.264

"Ici encore, dans le jardin de la Bretagne, quelques consolations sont réservées, mais les ministres de mon Fils auront beaucoup d'épreuves. Ils seront surveillés terriblement et il viendra, jusqu'ici, certaine défense concernant la sainte religion. Cependant, vous ne serez pas entièrement privés de le servir et de le posséder.

O pauvre peuple, que tu vas être à plaindre ! Que le sort, jeté sur toi par les crimes des hommes, va te rendre malheureux ! Tu n'auras plus de religion, plus d'églises où aller répandre ton âme en soupirs de désolation !

Ce n'est pas en Bretagne, mes enfants, mais tout au dehors, que mon peuple va vivre sans Dieu, sans temple et sans aucun signe de religion.

- Mes enfants, on va répandre partout ce qu'il y a de mauvais et l'imprimer pour combattre ce qui reste de foi. Des objets indécents seront placés là où étaient des objets religieux. On ne veut plus de religion, plus de prêtres, plus de Saint-Sacrifice. Que je souffre ! J'ai essayé de convertir mon peuple, il ne m'a pas écoutée ; j'ai voulu le sauver, il s'est moqué de ma parole.

L'injustice se répand partout, mes enfants ; les lois chrétiennes sont attaquées, violées, la foi butte à une terreur telle qu'il faut un miracle pour la sauver. Mes enfants, le mal va augmenter, s'étendre, marcher comme un fleuve qui n'a plus de limite...

Mes enfants, aujourd'hui, en cette fête de la Purification, je vous demande de ne jamais fouler la Croix, de ne pas suivre l'exemple d'une foule immense qui va préférer apostasier et damner son âme pour sauver son corps.

Je vous demande à tous, de dire, chaque jour, une prière pour retenir l'inexorable Justice de mon Fils, qui est prête à tomber sur les apôtres de l'Eglise, pas sur tous mais sur beaucoup. Ils attirent la vengeance sur la terre, par leur immodestie, par leur paroles profanes, par la calomnie et le mépris qu'ils répandent sur tout ce que fait mon Fils pour le salut de son peuple.

Mes enfants, dites pour eux, quand vous le pouvez, soir et matin, LE MISERERE TOUT ENTIER, ou au moins un Pater et Ave, ou un acte de contrition au pied de la Croix.

Ah ! cepandant, qu'il y a sur terre de dignes et saints prêtres qui consolent mon divin Fils et le dédommagent ! Mais, de l'autre côté, que de douleurs il endure ! Les premiers auront un abri sous mon manteau, et ceux qui vont tuer, en apparence, l'Eglise et sa voix glorieuse ne viendront point les attaquer sous la garde d'une Mère".
(02.02.1881)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:38

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


BAPTEMES DE DERISION, SEMINAIRES FERMES p.265

"Mes enfants, dit la Sainte Vierge, ils vont insulter mon divin Fils. Son nom sera inscrit sur les murailles et flottera parfois sous le souffle du vent. On va le tourner sous la forme de la plus infâme dérision, sous des noms inconnus jusqu'ici, qui feront frémir.

Un moment va venir ou la saine doctrine sera foulée sous les pieds, couverte d'une boue affreuse. Ils ont déjà tout préparé. Avant même la grande crise, ils vont inventer des doctrines infectes, et la plume de l'Enfer, trempée dans le venin des damnés, va les reproduire en France. Pauvre et cher royaume !

Cette criminelle doctrine va empoisonner les jeunes coeurs que j'aime tendrement. On va jeter de côté la vraie foi. On ira plus loin encore : on fera marcher sur la Sainte Ecriture un grand nombre de ces jeunes coeurs ; on leur fera renier la vraie foi et adopter cette malheureuse doctrine qui attirera l'inévitable colère de mon divin Fils.

Cette doctrine prolongera longtemps son effet sur de nombreuses familles qui ne seront pas sauvées qu'après avoir reconnu leur affreuse erreur. Mes enfants, c'est en beaucoup de grandes villes de France, à Lyon, dans tout le midi et jusqu'aux frontières, que de nombreuses familles, pères et mères, avant bien longtemps, auront cette terrible faiblesse qui ne leur sera jamais pardonnée, à moins d'une pénitence publique.

Il y aura beaucoup de baptêmes, pour un nombre infini d'enfants, beaucoup de ces baptêmes effroyables que feront ces impies, vêtus de vêtements spéciaux.

Mes enfants, dans beaucoup de ces maisons d'éducation d'où les bonnes âmes auront été renvoyées, c'est là que se feront ces baptêmes, avec des insultes effroyables pour la vraie foi et des dérisions impossibles à comprendre. On donnera à beaucoup de ces jeunes coeurs le nom de ces malheureux qui sont ensevelis dans l'abîme, et dont le souvenir n'est pas éffacé dans les annales de la France.

Il n'y a plus d'espérance de sauver vos frères, si ce n'est par un miracle de mon Fils. Pas un homme, fut-il le plus saint et le plus puissant, n'est capable d'en arracher tout un peuple qui a, sur sa tête, la plus terrible colère.

En punition, la terre deviendra stérile en beaucoup de lieux.

Mes enfants, vous ne pouvez vous figurer jusqu'où les hommes vont mener votre patrie. Vous ne pourrez jamais, ici-bas, vous en faire la plus faible idée. Vous-mêmes, sans sortir de Bretagne, vous pourrez voir les impies parcourir, par bandes, le coeur de ce diocèse (Nantes). La nuit n'y sera pas plus calme que le jour, au contraire. On viendra de tous côté renforcer ces bandes. La nuit, les morts seront nombreux. Les ténèbres descendront dans un voile funèbre sur la ville, à toucher presque le clocher des plus hautes églises.

Tous ensemble, ils vont jurer de supprimer l'existence des ministres de l'Eglise. Si d'autres jeunes plantes poussent pour devenir des ministres, ils vont tout arrêter... Ecoutez bien mes enfants, le Sauveur de la France lui-même aura une peine étrange pour faire refleurir cette loi, afin de recevoir ces jeunes hommes qui sont choisis pour être les ministres de mon Fils". (11.02.1881)


PARODIES DE MESSES p.267

Voici ce que le lis, en lettres bien moulées :

Telle est la parole qui sera adressée aux prêtres du Seigneur :

Nous te ferons une grâce gratuite. (C'est au prêtre que s'adresse cette parole). Nous te permettrons encore de continuer cette folle habitude, à laquelle croient les dévots et à laquelle ils assistent. Nous te laissons cette permission mais à une condition...

La manière infâme à laquelle l'enfer veut soumettre la célébration du Saint-Sacrifice...

Nous te permettrons encore cette chose... mais hors de la manière, hors de la maison où tes folies ont habitué les dévots à se rendre... Nous te permettons de la dire dans les maisons, et même sous le firmament.

Voici la manière que le temps présent t'imposera comme une loi :

Tu te vêtiras d'un grand manteau rouge et l'un des nôtres tiendra près de toi une grande oriflamme de la couleur du sang de tes veines. Un peu plus tard, c'est du sang de tes veines que nous pourrons teindre de semblables oriflammes.

Nous te donnerons un morceau de pain et quelques gouttes d'eau. Tu pourras en faire tout ce que tu en faisais, quand tu étais au Christ...

- (Mais, dit Notre-Seigneur, ils n'ajoutent pas : CONSECRATION ET COMMUNION ).

- Tu continueras ta fourberie, comme autrefois...

Je vois que, pendant un temps assez long, tout Saint-Sacrifice sera interdit. Les églises deviendront un refuge pour les animaux ; elles serviront de salles de plaisir où l'enfer viendra danser avec, pour chant, des blasphèmes.

- Mes enfants, dit le SEIGNEUR, que rien ne vous surprenne !

Il ne restera aucun vestige du Saint-Sacrifice, aucune trace apparente de foi. La CONFUSION sera partout. Le peuple sera dispersé, comme fou sous la douleur et le meurtre. Ce sera pis qu'à toute autre époque passée.

Beaucoup auront encore la foi mais elle ne sera pas forte pour résister, quand ils verront ce que nul ne peut se figurer. (3.06.1880)

Toutes les oeuvres, approuvées par l'Eglise infaillible, un moment cesseront d'exister telles qu'elles sont aujourd'hui. Elles n'auront rien perdu de leur grandeur, mais elles seront comme si elles n'existaient plus. Le deuil de l'église enveloppera tout ce qui ranime la foi des fidèles.

Ce temps ne sera pas long, mais il paraîtra une éternité pour les enfants de l'église, devenus comme des orphelins.

Dans ce deuil d'anéantissement, des signes éclatants se manifesteront sur la terre. Si, à cause de la méchanceté des hommes, la Sainte Eglise devient comme ténèbres, le Seigneur aussi enverra des ténèbres qui arrêteront le méchant dans sa course au mal. Si l'église doit souffrir, ses ennemis souffriront... (1er.06.1880)


CHATIMENTS INSOLITES p.269

TERREUR SOUS LE TONNERRE

"Mes enfants, dit Marie Immaculée, mon coeur ne peut rien garder pour lui-même. Je vous avertis donc qu'au moment où grondera le tonnerre -je vous préviens- fuyez de dessous et retirez-vous dans vos demeures.

Les éclats de ce tonnerre seront si différents de ceux du passé que tous mes enfants, prévenus par cette parole, y reconnaîtront une voix de justice et de colère telle que beaucoup en seront saisis d'épouvante. Beaucoup seront réduits sous la foudre de terreur ; beaucoup, dont la conscience ne sera pas en ordre, seront frappés subitement sans avoir le temps de réfléchir... et là, quelle terreur !

Mes enfants, cette terreur ne s'arrêtera pas au cours de l'année 80. Une terreur, peut-être plus grande, retentira dans celle qui la suit... C'est au commencement de l'année nouvelle qu'il faudra prendre la Croix, l'appuyer sur son coeur.


UN MAL AU FEU DEVORANT

Il y aura de graves maladies que l'art humain ne pourra soulager. Ce mal attaquera d'abord le coeur, puis l'esprit et, en même temps, la langue. Ce sera horrible. La chaleur qui l'accompagnera sera un FEU DEVORANT, insupportable et si fort que les parties atteintes du corps en seront rouges, d'une rougeur insupportable. Au bout de sept jours, ce mal, semé comme le grain dans le champ, lèvera partout rapidement et fera d'immenses progrès.

Mes enfants, voici le seul remède qui pourra vous sauver. Vous connaissez les feuilles des épines qui poussent dans presque toutes les haies. Les feuilles de cette épine pourront arrêter les progrès de cette maladie.

Vous ramasserez les feuilles, non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité. Vous les mettrez dans l'eau bouillante et les y laisserez pendant 14 minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste. Dès l'attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par jour.

Le lundi d'après mon Assomption, tu me présenteras ces feuilles d'épines et tu écouteras attentivement mes paroles.

Mes enfants, cette maladie sera grande en Bretagne. La pensée de Dieu y sera moins grande... Le mal produira un soulèvement continuel du coeur, des vomissements. Si le remède est pris trop tard, les parties atteintes du corps deviendront noires et, dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune pâle". (5.08.1880)

NOTE : De divers côtés, on nous avait demandé de signaler les remèdes de Marie-Julie. Des listes de ces remèdes circulent ici ou là. Mais nous ne pouvons faire état que de ce qui est copié sur un texte authentique.

D'après l'extase du 16 août 1880, il s'agit comme remède de la feuille d'aubépine.


AUTRE MAL... OU LE MEME

Au moment où la rage des impies s'arrêtera pour un court répit, il arrivera une grande maladie, presque subitement. Ce châtiment laissera les morts -ou plutôt les vivants- l'espace de quelques jours, comme étant sans vie ; ils respireront encore sans pouvoir parler, la chair à vif comme après une profonde brûlure. Ce mal, qui se répandra partout, sera un mal qui se loue (contagieux) et qu'on ne pourra arrêter

Punition du Seigneur afin de ramener plusieurs.


LES ARBRES BRULES ET L'EAU NOIRE

La Flamme dit qu'il aura deux jours de ténèbres distinctes de celles annoncées et non mentionnées jusqu'ici.

Pendant ces deux jours, le firmament sera rouge et violet, si bas que la cime des arbres élevés y sera comme perdue. Les arbres, encore vêtus de quelques feuilles, seront brûlés comme si un feu ardent avait été allumé par toute la terre. La sève sera comme arrêtée, et ces arbres ne produiront aucun fruit l'année qui suivra.

Il tombera, de ce bas firmament, une pluie à l'odeur infecte... d'un noir effrayant mais elle ne nuira pas à l'aliment des chrétiens.

Pendant ces deux jours, il ne faudra pas mettre sa figure à l'ouverture d'une porte. Il y aurait un envoi d'éclair brûlant qui obscurcirait la pupille de l'oeil humain. Ces ténèbres seront supportables encore. (20.09.1880)


LES RESCAPES DE PARIS

"Mes enfants, dit la Sainte Vierge, quand le crime sera à son plus haut degré, quand les sujets de l'ennemi redoutable vont reprendre leur place au CENTRE, la terreur et la main de mon Fils toucheront déjà les murs de cette ville si coupable -quoiqu'il y ait de bonnes âmes- mais elles seront victimes pour les crimes et les iniquités.

Mes enfants, savez-vous le nombre de ceux qui vont à cette infernale guerre meurtrière ? Ce nombre, je n'ose le proférer.

Mes enfants, tous les chrétiens qui ne se déroberont pas pour se cacher dans des lieux secrets, ceux qui préféreront arroser la terre de leur sang plutôt que de passer dans un pays où règne la paix... le nombre de ceux qui seront protégés est écrit au trône éternel. Quand je regarde ce chiffre, je ne me console plus et mon coeur est percé de mille glaives.

Mes enfants, il ne s'en échappera pas cent, non, pas cent au milieu de cette immense ville coupable... Comptez-en douze de moins, vous aurez le chiffre véritable. Jamais peine pour moi ne fut plus grande.

Les hommes vont achever de faire monter à sa dernière limite la juste colère de mon Fils. Pendant que ces malheureux précipiteront au tombeau tout mon peuple, alors le monde se trouvera sous la foudre vengeresse du Ciel.

Mes enfants, le travail du dimanche !..
Bientôt, on ne verra plus que quelques chrétiens assister aux offices ! Les confessionnaux se videront... Mes enfants, c'est le blasphème qui met l'enfer sur la terre. J'ai bien de la peine pour le clergé. Je vois que, dans une quantité de plus en plus grande de prêtres, l'esprit faiblit chaque jour. Beaucoup de pasteurs ne sont plus, comme l'étaient plusieurs de nos prêtres, résolus à mourir dans l'honneur de leur saint ministère". (09.08.1881)


LES JUIFS RESERVES p.273

Dans le soleil, je lis :

"Ma parole est éternelle. J'ai fait mon jugement sévère. Maintenant je l'annonce à mon peuple et, quand l'heure sera venue, je le ferai passer au monde entier.

Je lis :

Dans ma sagesse éternelle, j'ai le dessein de réserver la vie à un nombre immense de Juifs car, au jour de ma réjouissance, je veux les confondre. L'oeil impie de toute ces âmes restera ouvert, car je veux qu'il voit ma puissance. Je leur réserve de voir, de leurs yeux, l'astre radieux que je ferai sortir du fond de l'exil, sous un épouvantable orage de feu et sous les signes de ma colère. Tout le firmament aura des traits semblables à ceux que mon Père lança sur le monde, quand je m'offris pour racheter mon peuple.

Je lis encore :

... Au milieu de cette terreur, tout le monde sera semblable à la fourmi qui sort de sa tanière... De toutes parts, des hommes viendront s'unir à ce groupe perfide qui, maintenant, conduit les choses de la terre avec une décision et une iniquité qui n'a pas de nom... Ils périront misérablement sous les coups de ma colère ou sous l'envoi de cruelles maladies.

... Puis je guérirai les plaies du royaume ; je rendrai la fertilité. Après que le Sauveur sera entré dans son règne, je sanctifierai, par d'abondantes rosées, la terre souillée, et la pénitence y effacera les taches faites par les pieds des impies".
(18.01.1881)
Her
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