Défense de Notre Foi Catholique - Défendre le Droit à la Liberté de Religion et de Culte
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: DEFENSE DE NOTRE FOI, DE LA SAINTE EGLISE ET DU SAINT PERE
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Défense de Notre Foi Catholique - Défendre le Droit à la Liberté de Religion et de Culte
http://www.osservatore-vaticano.org/relations-avec-les-etats/toujours-des-questions-sur-la-liberte-religieuse
Toujours des questions sur la liberté religieuse
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape, Relations avec les Etats le 05 5th, 2011 | pas de réponse
Je lis sur VIS ce message de Benoît XVI à Mary Ann Glendon, présidente de l’Académie pontificale pour les sciences sociales:
« Mais de nos jours de nouvelles menaces se manifestent avec des idéologies et des pratiques entravant leur libre manifestation. Il est donc nécessaire de réagir en défendant le droit à la liberté de religion et de culte… L’homme étant capable de choisir librement la vérité, Dieu attendant de lui une réponse libre à son appel, le droit à la liberté religieuse doit être considéré comme lié à la dignité fondamentale de chacun, allant de pair avec la naturelle ouverture de l’homme à Dieu. La véritable liberté de religion permet à la personne de se réaliser comme de contribuer au bien de la société. »
Nous avons souvent parlé ici de la question difficile de la liberté religieuse. Je persiste à penser qu’employer l’expression risque d’induire le lecteur à comprendre « indifférentisme » ou égalité de droits pour l’erreur et pour la vérité. Et, même si cela ne choque plus guère nos mentalités de modernes, une telle égalité est strictement impensable. Imaginez une seconde que l’on se concentre sur le sujet particulier de la vérité en matière de dignité de l’être humain. Cette égalité supposerait que l’Etat s’interdit de « discriminer » entre un tortionnaire ou un assassin et un honnête homme, ce qui serait absurde. Or, il ne s’agit pas seulement de « praxis », mais bien aussi d’un discours – vrai ou faux – sur l’être humain. C’est parce que nous pensons que l’homme est le sommet de la Création que nous en déduisons que nous avons des devoirs envers tout homme et que, par conséquent, tout a des droits inaliénables.
En revanche, la liberté religieuse peut aussi désigner deux réalités qui ne posent aucun problème – au contraire – du point de vue de la foi catholique: la liberté de l’acte de foi (nul ne peut être contraint à croire); et l’utilisation des moyens diplomatiques et politiques pour permettre aux chrétiens de pratiquer librement leur foi (quitte à cette utilisation profite également à des fausses religions).
Toujours des questions sur la liberté religieuse
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape, Relations avec les Etats le 05 5th, 2011 | pas de réponse
Je lis sur VIS ce message de Benoît XVI à Mary Ann Glendon, présidente de l’Académie pontificale pour les sciences sociales:
« Mais de nos jours de nouvelles menaces se manifestent avec des idéologies et des pratiques entravant leur libre manifestation. Il est donc nécessaire de réagir en défendant le droit à la liberté de religion et de culte… L’homme étant capable de choisir librement la vérité, Dieu attendant de lui une réponse libre à son appel, le droit à la liberté religieuse doit être considéré comme lié à la dignité fondamentale de chacun, allant de pair avec la naturelle ouverture de l’homme à Dieu. La véritable liberté de religion permet à la personne de se réaliser comme de contribuer au bien de la société. »
Nous avons souvent parlé ici de la question difficile de la liberté religieuse. Je persiste à penser qu’employer l’expression risque d’induire le lecteur à comprendre « indifférentisme » ou égalité de droits pour l’erreur et pour la vérité. Et, même si cela ne choque plus guère nos mentalités de modernes, une telle égalité est strictement impensable. Imaginez une seconde que l’on se concentre sur le sujet particulier de la vérité en matière de dignité de l’être humain. Cette égalité supposerait que l’Etat s’interdit de « discriminer » entre un tortionnaire ou un assassin et un honnête homme, ce qui serait absurde. Or, il ne s’agit pas seulement de « praxis », mais bien aussi d’un discours – vrai ou faux – sur l’être humain. C’est parce que nous pensons que l’homme est le sommet de la Création que nous en déduisons que nous avons des devoirs envers tout homme et que, par conséquent, tout a des droits inaliénables.
En revanche, la liberté religieuse peut aussi désigner deux réalités qui ne posent aucun problème – au contraire – du point de vue de la foi catholique: la liberté de l’acte de foi (nul ne peut être contraint à croire); et l’utilisation des moyens diplomatiques et politiques pour permettre aux chrétiens de pratiquer librement leur foi (quitte à cette utilisation profite également à des fausses religions).
Dernière édition par Hercule le Ven 23 Sep - 6:00, édité 1 fois
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Défendre le Droit à la Liberté de Religion et de Culte
http://www.chretiente.info/201108192643/la-liberte-religieuse-concerne-le-droit-des-croyants-de-prendre-part-a-la-vie-publique/
Vendredi 19 août » Dernière mise à jour : 9h36
La liberté religieuse concerne le droit des croyants de prendre part à la vie publique.
Le Salon Beige , le 19 août 2011
Jeanne Smits a traduit l’allocution de Mgr Charles Chaput, archevêque du diocèse de Philadelphie, aux Etats-Unis, faite à Madrid à un groupe de jeunes Américains au cours d’une session sur la liberté religieuse. Extraits :
« La liberté religieuse signifie de pouvoir rendre librement le culte de notre choix. C’est aussi la liberté de prêcher, d’enseigner, et de pratiquer notre foi ouvertement et sans crainte. Mais c’est encore davantage. La liberté religieuse concerne le droit des croyants, des chefs et des communautés religieuses de prendre vigoureusement part à la vie publique.
La liberté de religion suppose deux choses.
Premièrement, la « liberté de religion » suppose que les êtres humains disposent de leur libre arbitre comme faisant partie de leur dignité humaine fondamentale. Et parce qu’ils peuvent raisonner et choisir librement, ils seront souvent en désaccord sur la nature de Dieu et le meilleur chemin pour le connaître. Certaines personnes choisiront de ne pas croire en Dieu du tout – et ils ont un droit à leur incrédulité.
Deuxièmement, la « liberté de religion » suppose que les questions à propos de Dieu, de l’éternité et du but de la vie humaine sont véritablement d’une importance vitale pour le bonheur des hommes. Et par conséquent, les gens doivent avoir la liberté de rechercher et de vivre pleinement les réponses qu’ils trouvent à ces questions fondamentales, sans l’immixtion du gouvernement.
La liberté de religion ne peut coexister avec une liberté qui serait une absence de religion. Le fait d’écarter de force la foi religieuse de la sphère publique d’une nation et de ses débats publics ne sert pas la démocratie. Cela ne sert ni la tolérance ni le pluralisme véritables. Mais aboutit au contraire à imposer une sorte d’athéisme d’Etat officieux. Pour le dire autrement, si nous empêchons les Eglises chrétiennes ou d’autres communautés religieuses de prendre une part active à la vie civique de notre nation, nous imposons en réalité une nouvelle forme d’intolérance sponsorisée par l’Etat : une religion sans Dieu.
Le degré de liberté religieuse dont jouissent les hommes dépend de l’endroit où ils vivent. Quelque 70 % de la population mondiale vit dans des pays qui restreignent sévèrement le droit de pratiquer la religion. Cette réalité déplaisante n’a fait que s’aggraver. Le soi-disant « Printemps arabe » qui a eu lieu cette année a reçu une couverture médiatique importante. Mais peu a été dit du fait que les troubles dans les pays musulmans ont également créé une situation très dangereuse pour les chrétiens et les autres minorités religieuses en Afrique du Nord et au Proche Orient. … Nous devons aussi nous rappeler que la liberté religieuse n’est pas seulement assiégée dans des endroits comme la Chine, la Corée du Nord, et bien des pays musulmans. Elle est également menacée dans les environnements traditionnellement libres comme le sont les Etats-Unis et l’Union européenne. … Aux Etats-Unis, nos batailles à propos de l’avortement, de la vie de famille, du « mariage » homosexuel et d’autres questions sensibles ont provoqué des calomnies publiques féroces et des menaces de procès non seulement envers les catholiques, mais aussi contre les mormons, les évangéliques et les croyants d’autres dénominations. Et à peu d’exceptions près, les médias ont eu tendance à recouvrir ces questions sensibles d’un manteau tissé d’ignorance, de paresse et de parti-pris à l’encontre de la foi chrétienne traditionnelle. »
Vendredi 19 août » Dernière mise à jour : 9h36
La liberté religieuse concerne le droit des croyants de prendre part à la vie publique.
Le Salon Beige , le 19 août 2011
Jeanne Smits a traduit l’allocution de Mgr Charles Chaput, archevêque du diocèse de Philadelphie, aux Etats-Unis, faite à Madrid à un groupe de jeunes Américains au cours d’une session sur la liberté religieuse. Extraits :
« La liberté religieuse signifie de pouvoir rendre librement le culte de notre choix. C’est aussi la liberté de prêcher, d’enseigner, et de pratiquer notre foi ouvertement et sans crainte. Mais c’est encore davantage. La liberté religieuse concerne le droit des croyants, des chefs et des communautés religieuses de prendre vigoureusement part à la vie publique.
La liberté de religion suppose deux choses.
Premièrement, la « liberté de religion » suppose que les êtres humains disposent de leur libre arbitre comme faisant partie de leur dignité humaine fondamentale. Et parce qu’ils peuvent raisonner et choisir librement, ils seront souvent en désaccord sur la nature de Dieu et le meilleur chemin pour le connaître. Certaines personnes choisiront de ne pas croire en Dieu du tout – et ils ont un droit à leur incrédulité.
Deuxièmement, la « liberté de religion » suppose que les questions à propos de Dieu, de l’éternité et du but de la vie humaine sont véritablement d’une importance vitale pour le bonheur des hommes. Et par conséquent, les gens doivent avoir la liberté de rechercher et de vivre pleinement les réponses qu’ils trouvent à ces questions fondamentales, sans l’immixtion du gouvernement.
La liberté de religion ne peut coexister avec une liberté qui serait une absence de religion. Le fait d’écarter de force la foi religieuse de la sphère publique d’une nation et de ses débats publics ne sert pas la démocratie. Cela ne sert ni la tolérance ni le pluralisme véritables. Mais aboutit au contraire à imposer une sorte d’athéisme d’Etat officieux. Pour le dire autrement, si nous empêchons les Eglises chrétiennes ou d’autres communautés religieuses de prendre une part active à la vie civique de notre nation, nous imposons en réalité une nouvelle forme d’intolérance sponsorisée par l’Etat : une religion sans Dieu.
Le degré de liberté religieuse dont jouissent les hommes dépend de l’endroit où ils vivent. Quelque 70 % de la population mondiale vit dans des pays qui restreignent sévèrement le droit de pratiquer la religion. Cette réalité déplaisante n’a fait que s’aggraver. Le soi-disant « Printemps arabe » qui a eu lieu cette année a reçu une couverture médiatique importante. Mais peu a été dit du fait que les troubles dans les pays musulmans ont également créé une situation très dangereuse pour les chrétiens et les autres minorités religieuses en Afrique du Nord et au Proche Orient. … Nous devons aussi nous rappeler que la liberté religieuse n’est pas seulement assiégée dans des endroits comme la Chine, la Corée du Nord, et bien des pays musulmans. Elle est également menacée dans les environnements traditionnellement libres comme le sont les Etats-Unis et l’Union européenne. … Aux Etats-Unis, nos batailles à propos de l’avortement, de la vie de famille, du « mariage » homosexuel et d’autres questions sensibles ont provoqué des calomnies publiques féroces et des menaces de procès non seulement envers les catholiques, mais aussi contre les mormons, les évangéliques et les croyants d’autres dénominations. Et à peu d’exceptions près, les médias ont eu tendance à recouvrir ces questions sensibles d’un manteau tissé d’ignorance, de paresse et de parti-pris à l’encontre de la foi chrétienne traditionnelle. »
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