Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: DEFENSE DE NOTRE FOI, DE LA SAINTE EGLISE ET DU SAINT PERE
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/04/exposition-antisémite-à-avignon.html
05 avril 2011
Exposition antisémite à Avignon
Un lecteur m'écrit :
"Hier soir, j’ai téléphoné une première fois à la Mairie d’Avignon pour dénoncer cette attaque faite aux frais des contribuables contre la religion catholique. Comme l’on pouvait s’y attendre, je me suis fait prudemment éconduire.
Quelques minutes après, j’ai rappelé en changeant légèrement ma voix et en disant mon étonnement d’apprendre qu’une exposition antisémite était subventionnée par la mairie d’Avignon. Inquiétude extrême à l’autre bout du fil. Dénégations. Sommé de préciser mon propos, j’ai indiqué qu’une exposition montrait, pour s’en moquer, un juif en train d’agoniser atrocement dans un bocal d’urine. Confusion de mes interlocuteurs en apprenant ensuite que ce juif était Jésus-Christ. Y avait-il encore antisémitisme quand le juif ainsi avili et exposé aux outrages est aussi le dieu des chrétiens ?"
05 avril 2011
Exposition antisémite à Avignon
Un lecteur m'écrit :
"Hier soir, j’ai téléphoné une première fois à la Mairie d’Avignon pour dénoncer cette attaque faite aux frais des contribuables contre la religion catholique. Comme l’on pouvait s’y attendre, je me suis fait prudemment éconduire.
Quelques minutes après, j’ai rappelé en changeant légèrement ma voix et en disant mon étonnement d’apprendre qu’une exposition antisémite était subventionnée par la mairie d’Avignon. Inquiétude extrême à l’autre bout du fil. Dénégations. Sommé de préciser mon propos, j’ai indiqué qu’une exposition montrait, pour s’en moquer, un juif en train d’agoniser atrocement dans un bocal d’urine. Confusion de mes interlocuteurs en apprenant ensuite que ce juif était Jésus-Christ. Y avait-il encore antisémitisme quand le juif ainsi avili et exposé aux outrages est aussi le dieu des chrétiens ?"
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
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15 avril 2011
Avignon : le maire Marie-Josée Roig s'enfonce
Reçu de la Communauté des chrétiens de France :
"Nous arrivons au dernier jour avant la manifestation. Deux événements majeurs viennent de se produire aujourd'hui:
1) LVMH s'en va (et dit qu'il n'est jamais venu??)
Ca y est le dernier partenaire privé a officiellement quitté l'exposition Piss Christ. Le logo a disparu du site internet: http://www.collectionlambert.com/collectionpartenaires.html Et LVMH estime que le logo et la marque ont été utilisés à tort par les organisateurs et qu'ils ne sont pas sponsors. C'est un peu gros..... Mais on ne sait jamais. Attendons donc de voir si leur communiqué officiel qui a été demandé le confirme. Si on a rien d'ici 24h, alors ce sera pire.
2) Le grand mensonge de l'UMP
Il reste maintenant la député maire UMP seule face à ses responsabilités. Et là, c'est le Festival des mensonges d'Avignon qui commence. Le président groupe UMP Christian Jacob vient de répondre aujourd'hui:
"(...) J’ai immédiatement pris contact avec Madame Marie-Josée ROIG, députée-maire d’Avignon, afin de savoir dans quel contexte se situait cette exposition. Celle-ci m’a tout de suite précisé que la municipalité d’Avignon n’était aucunement organisatrice de cette manifestation, qui était le fait d’une collection privée présentée dans un lieu privé, sous la seule responsabilité du mécène qui en est à l’initiative."
Ah oui ? Dans la dépêche AFP du 11 décembre 2010 la député maire UMP déclare "Cette collection, je l'ai voulue (...)." Et dans la dépêche AFP du 9 décembre le directeur de cabinet de cette même député-maire UMP déclare "La ville affecte une subvention annuelle de 440 000 €"
Près de 73 000 personnes ont signé la pétition.
15 avril 2011
Avignon : le maire Marie-Josée Roig s'enfonce
Reçu de la Communauté des chrétiens de France :
"Nous arrivons au dernier jour avant la manifestation. Deux événements majeurs viennent de se produire aujourd'hui:
1) LVMH s'en va (et dit qu'il n'est jamais venu??)
Ca y est le dernier partenaire privé a officiellement quitté l'exposition Piss Christ. Le logo a disparu du site internet: http://www.collectionlambert.com/collectionpartenaires.html Et LVMH estime que le logo et la marque ont été utilisés à tort par les organisateurs et qu'ils ne sont pas sponsors. C'est un peu gros..... Mais on ne sait jamais. Attendons donc de voir si leur communiqué officiel qui a été demandé le confirme. Si on a rien d'ici 24h, alors ce sera pire.
2) Le grand mensonge de l'UMP
Il reste maintenant la député maire UMP seule face à ses responsabilités. Et là, c'est le Festival des mensonges d'Avignon qui commence. Le président groupe UMP Christian Jacob vient de répondre aujourd'hui:
"(...) J’ai immédiatement pris contact avec Madame Marie-Josée ROIG, députée-maire d’Avignon, afin de savoir dans quel contexte se situait cette exposition. Celle-ci m’a tout de suite précisé que la municipalité d’Avignon n’était aucunement organisatrice de cette manifestation, qui était le fait d’une collection privée présentée dans un lieu privé, sous la seule responsabilité du mécène qui en est à l’initiative."
Ah oui ? Dans la dépêche AFP du 11 décembre 2010 la député maire UMP déclare "Cette collection, je l'ai voulue (...)." Et dans la dépêche AFP du 9 décembre le directeur de cabinet de cette même député-maire UMP déclare "La ville affecte une subvention annuelle de 440 000 €"
Près de 73 000 personnes ont signé la pétition.
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Communiqué d'Alain Escada sur la "dégradation" du "Piss Christ"
Cliquer ici pour accéder à France Jeunesse Civitas
Signatures : 89702 depuis le 3 avril 2011
Suivez l'actualité de notre action à tous
M A N I F E S T E
A Avignon, une exposition appelée “je croix aux miracles” est organisée autour de la photo d’un Christ plongé dans l’urine. Des affiches de cette photo blasphématoire, appelée « Piss Christ », sont exposées publiquement dans les rues de la ville.
Le Ministère de la culture du gouvernement Sarkozy, une mairie UMP et un conseil régional PS financent actuellement cette exposition. Le groupe LVMH (Dior, Guerlain, Moët, Hennessy etc ) , dirigé par Bernard Arnauld, cofinance ce "Piss Christ" et met son logo sur l'affiche, alors que ce même groupe LVMH se définit sur son site internet, comme « l’ambassadeur de l’art de vivre occidental dans ce qu’il a de plus raffiné » !!! (NB: On comprend pourquoi la société Hermès s'est récemment battue pour ne surtout pas être engloutie dans ce groupe.) Enfin quelques sponsors secondaires (non présents sur les affiches) participent au blasphème comme la SNCF ou la Fondation CARTIER
Aux Etats Unis, puis en Australie, cette photo blasphématoire réalisée en 1987 a été bannie.
Le gouvernement Sarkozy, la mairie UMP, le conseil général PS et LVMH, eux, en font tranquillement la promotion dans l’ancienne cité des papes. L’œuvre y est installée dans un des plus beaux hôtels particuliers de la ville, devenu une sorte de temple du blasphème.
Devant ces faits inacceptables, nous exigeons des autorités et dirigeants impliqués les mesures immédiates suivantes :
1- Faire retirer la photo blasphématoire de cette exposition et interdire toute présentation publique en France, en raison de son caractère provoquant et discriminatoire envers les chrétiens.
2- Faire enlever et détruire tous les supports de communication utilisant cette photo (affiches, panneaux municipaux, brochures etc.)
3- Faire stopper tout financement public et privé de cette exposition (près d'un million d’euros par an prévus pour une nouvelle période de 10 ans !!! dont une grande partie par le contribuable).
Nous attendons avant la fête de Pâques la prise en compte de ces trois mesures sans aucunes négociations possibles.
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17 rue des Chasseurs
95100 Argenteuil - France
Tel :01.34.11.16.94
Chers amis,
Cette fois-ci les dirigeants de notre pays vont trop loin.
Les profanations des cimetières chrétiens qu'ils passent sous silence, les groupes musicaux appelant ouvertement au meurtre des chrétiens (Hellfest) qu'ils autorisent, etc..
Bref la discrimination anti-chrétienne on connait.
Mais là, ils profanent le Christ lui même et ce d'une façon ignoble. Les limites du soutenable sont dépassées et moralement nous n'avons pas le droit de laisser de telles attaques publiques contre Dieu.
Tranquillement réunis pour cette ignominie, leurs logos sur le "Piss Christ" , une mairie UMP, un ministère du gouvernement Sarkozy, une région PS, et un groupe privée LVMH.
Avant d'agir vous pouvez vérifier l’authenticité de cette affaire:
1) Wikipedia piss christ : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piss_Christ
2) Site officiel Collection Avignon : http://www.collectionlambert.com ethttp://www.collectionlambert.com/collectionpartenaires.html
3) Article sur le contexte de la photo : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/16579/date/1998-05-06/article/andres-serrano-saint-andres-des-arts/
Faites pression par téléphone : Maire d’Avignon : 04 90 80 83 85
Club des actionnaires de LVMH : 01 44 13 22 22
Michel Vauzelle, Pt conseil régional PACA : 04 91 57 50 57
Lambert, propriétaire du Piss Christ : 01 42 71 09 33
Directeur de l'Hotel particulier d'Avignon où est exposé le Piss Christ : 04 90 16 56 20
Ensuite, faites ce qui est en votre pouvoir: téléphonez, écrivez aux députés UMP, à LVMH et ses marques Dior, Guerlain, Moët, Hennessy, (liste des société sur LVMH.com), aux journalistes que vous connaissez, aux évêques, trouvez d'autres e mail, allez voir les responsables publics et privés, faites jouer les réseaux, etc. Dans d'autres pays l'œuvre immonde a été bannie grâce à l'action de chrétiens et de nombreuses personnes scandalisées. Dieu regarde ce que la fille ainé de l'Eglise va faire. Alors levons nous, sans haine, mais avec une extrême fermeté. Cordialement à tous.
Alain Escada, secrétaire général de Civitas
Institut Civitas - Loi Informatique et Libertés
Les données nominatives collectées dans ce formulaire sont destinées à la pétition contre la profanation de l'image du Crucifix à Avignon, à l’exclusion de tout autre usage. Les seuls destinataires sont l’Institut Civitas. Vos noms et prénoms ne sont pas publiés sur internet mais sont envoyés en signature du magnifeste aux organisateurs de cette magnifestation ainsi qu'aux responsables politiques pouvant influer en vu de l'interdiction de cette profanation. Conformément à la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et d’information aux données vous concernant. Si vous souhaitez exercer ce droit, veuillez adresser un courrier à l’Institut Civitas 17 rue des Chasseurs 95100 Argenteuil.
Tous ces partenaires nous aident
Catholiques en Campagne, le Mouvement Catholique des Familles, l'Association Catholique des Infirmières et Médecins (ACIM), Renaissance Catholique, l'Association Notre-Dame de Riaumont, Europea Gentes, la Confédération Nationale des Familles Chrétiennes, l'Institut Chrétien de Recherches et d'Etudes Sociales (ICRES), Rosaires pour la Vie, la Fédération des Scouts et Guides Godefroy de Bouillon, le Cercle Saint-Louis, l'Office pour la Restauration et l'Extension du Règne du Christ-Roi (OREX), le Cercle des Avocats Libres, la Société Académique du Boulonnais, Cathgones (69), Andegav (49), l'Association de Catholiques du Val d'Oise (ACVO), Honneur Catholique (54), Catho Breizh (56), l'AFEM (56), 22 pour l'Enfance, Enfance-Harmonie, Culture-Famille-Enfance, Papa, Maman et Nous (PMN), l'Association chrétienne pour la Prévention du Sida, Croisés du Sacré-Cœur, l'Association France-Sénégal, Défense et Renouveau de l'Action Civique, le réseau Opus In Fide, le réseau Philocité.
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.francejeunessecivitas.com/
21 avril 2011
la fondation Lambert subventionnée à 100% par fonds publics
"[...] Le premier scandale reste bien celui révélé dans toute son ampleur par le journal Minute du 13 avril selon lequel 100% du budget de fonctionnement de la fondation Lambert est subventionné par fonds publics (40% Etat, 40% ville et 20% région) le département mettant quant à lui un hôtel particulier à sa disposition. Cette approche réaliste, qui a été tout de suite la nôtre, est également celle du Professeur Debré: Il faut annuler ces subventions. Il faut annuler le contrat scandaleux par lequel la fondation Lambert recevrait, selon Minute, 1 000 000 € par an pendant 10 ans contre le don de ses 350 "oeuvres" d'artistes autoproclamés ou mis sur le pinacle par un galeriste profitant de la bêtise, du snobisme ou de l'anti-christianisme de quelques bobos. il serait également intéressant de rechercher si un tel niveau d'aides est compatible les règles nationales, mais surtout communautaires. [...]"
extrait du communiqué du 21/04/11 de l' Association Marnaise Christianisme et Société
21:46 Publié dans Actualité, christianophobie, Gauchisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : piss christ, scandale, financement public, subvention, ministère, culture, impôts, association marnaise christianisme et société, minute, professeur debré, fondation lambert, avignon |
21 avril 2011
la fondation Lambert subventionnée à 100% par fonds publics
"[...] Le premier scandale reste bien celui révélé dans toute son ampleur par le journal Minute du 13 avril selon lequel 100% du budget de fonctionnement de la fondation Lambert est subventionné par fonds publics (40% Etat, 40% ville et 20% région) le département mettant quant à lui un hôtel particulier à sa disposition. Cette approche réaliste, qui a été tout de suite la nôtre, est également celle du Professeur Debré: Il faut annuler ces subventions. Il faut annuler le contrat scandaleux par lequel la fondation Lambert recevrait, selon Minute, 1 000 000 € par an pendant 10 ans contre le don de ses 350 "oeuvres" d'artistes autoproclamés ou mis sur le pinacle par un galeriste profitant de la bêtise, du snobisme ou de l'anti-christianisme de quelques bobos. il serait également intéressant de rechercher si un tel niveau d'aides est compatible les règles nationales, mais surtout communautaires. [...]"
extrait du communiqué du 21/04/11 de l' Association Marnaise Christianisme et Société
21:46 Publié dans Actualité, christianophobie, Gauchisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : piss christ, scandale, financement public, subvention, ministère, culture, impôts, association marnaise christianisme et société, minute, professeur debré, fondation lambert, avignon |
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/04/la-lâcheté-de-marie-josée-roig-député-maire-davignon-face-à-piss-christ.html
09 avril 2011
La lâcheté de Marie-Josée Roig, Député-maire d’Avignon, face à "Piss Christ"
Voici le communiqué (lamentable) de Mme le Maire d'AVIGNON:
"A propos de la photo d’Andres Serrano présentée dans l’exposition de la Collection Lambert, « Je crois aux miracles », et devant l’émoi qu’elle suscite auprès de certains visiteurs, je tiens d’abord à préciser que la municipalité avignonnaise, comme l’ensemble des collectivités publiques, n’a pas vocation à s’immiscer dans les choix artistiques effectués par les responsables d’un lieu, qui n’est pas un musée municipal, et dont la collection appartient à un mécène privé, l’un des plus reconnus de France. Par ailleurs les expositions ainsi organisées, sont présentées au sein d’un lieu fermé qui ne peut être assimilé à un espace public. Si je comprends l’émotion provoquée chez certains par la vision de cette photographie, laquelle témoigne bien du conflit qui peut parfois exister entre, les intérêts des artistes en matière de liberté d’expression et, la réaction que ce type d’œuvre peut susciter, j’attire l’ attention sur l’interprétation qui peut en être faite et la liberté de jugement de chacun. Là où certains voient un blasphème et une atteinte à la religion, d’autres voient au contraire une dénonciation de ce que la société contemporaine fait subir à celle-ci, c’est en l’occurrence la position de l’artiste. C’est le pouvoir de l’art de susciter ainsi des débats contradictoires qui tendent un miroir à notre société. Il en va autrement de « l’art du pouvoir », autrement dit de « l’art officiel » dont on sait à quelles dérives il peut conduire, dès lors que le politique décide de ce qui doit être montré au public, de ce qui est bien et de ce qui est mal.. Ainsi la Collection Lambert assume ses choix artistiques, comme le font d’autres grandes structures culturelles en France ou à Avignon, sans que les élus ne puissent l’entraver. Il ne peut, dans un Etat libre, en être autrement. Les brasiers des autodafés nous le rappellent à chaque détour d’une histoire contemporaine qui porte encore les stigmates de ses totalitarismes. Marie-Josée Roig Député-maire d’Avignon"
L'institut Civitas réplique dans une lettre ouverte :
"Madame le maire, Nous avons pris connaissance de votre réponse relative à la photographie qui s’intitule « Piss Christ » et nous ne vous cachons pas que sa lecture a provoqué en nous une vive inquiétude. Les nombreux chrétiens qui ont été scandalisés par ce cliché qui a été exposé dans votre ville ne vous demandent pas d’organiser des feux de joie mais de vous indigner devant ce qui blesse profondément un grand nombre de Français. Ils s’étonnent surtout que vous utilisiez les fonds publics pour financer une exposition si partisane. Il existe des lois dans notre pays. Ni l’art ni la ville d’Avignon ne peuvent s’en affranchir. Il est également contradictoire de défendre d’un côté l’aspect provocateur d’une œuvre et de l’autre d’affirmer que son interprétation conforterait ceux qui se réclament du Christ. La vérité est que le crucifix a été placé dans un matériau dégradant. Observeriez-vous le même silence si les portraits de votre père ou de votre mère avaient été plongés dans de l’excrément ou de la bile pour être exposés dans les rues d’Avignon ? Dans ce contexte, votre réponse laisse entrevoir l’aveu de faiblesse des autorités de notre pays face à la puissance de certains lobbys qui ont la capacité d’agir en toute impunité pour bafouer le respect dû à certaines catégories de la population. À la question de savoir si la liberté artistique doit avoir des limites, n’importe quel étudiant de terminale en philosophie vous répondrait avec bon sens, que certaines dérives, dans la mesure où elles s’en prennent gravement aux valeurs de notre société, ne peuvent être cautionnées. Contrairement à ce que vous avancez, c’est plutôt l’aveu d’incapacité à réagir devant des lobbys toujours plus puissants qui ont, dans l’histoire, conduit les politiques, depuis Ponce-Pilate jusqu’à Édouard Daladier, à un silence coupable pour se laver les mains et laisser libre court aux pires injustices. C’est le lâche silence des autorités qui plonge peu à peu dans le bain du totalitarisme."
09 avril 2011
La lâcheté de Marie-Josée Roig, Député-maire d’Avignon, face à "Piss Christ"
Voici le communiqué (lamentable) de Mme le Maire d'AVIGNON:
"A propos de la photo d’Andres Serrano présentée dans l’exposition de la Collection Lambert, « Je crois aux miracles », et devant l’émoi qu’elle suscite auprès de certains visiteurs, je tiens d’abord à préciser que la municipalité avignonnaise, comme l’ensemble des collectivités publiques, n’a pas vocation à s’immiscer dans les choix artistiques effectués par les responsables d’un lieu, qui n’est pas un musée municipal, et dont la collection appartient à un mécène privé, l’un des plus reconnus de France. Par ailleurs les expositions ainsi organisées, sont présentées au sein d’un lieu fermé qui ne peut être assimilé à un espace public. Si je comprends l’émotion provoquée chez certains par la vision de cette photographie, laquelle témoigne bien du conflit qui peut parfois exister entre, les intérêts des artistes en matière de liberté d’expression et, la réaction que ce type d’œuvre peut susciter, j’attire l’ attention sur l’interprétation qui peut en être faite et la liberté de jugement de chacun. Là où certains voient un blasphème et une atteinte à la religion, d’autres voient au contraire une dénonciation de ce que la société contemporaine fait subir à celle-ci, c’est en l’occurrence la position de l’artiste. C’est le pouvoir de l’art de susciter ainsi des débats contradictoires qui tendent un miroir à notre société. Il en va autrement de « l’art du pouvoir », autrement dit de « l’art officiel » dont on sait à quelles dérives il peut conduire, dès lors que le politique décide de ce qui doit être montré au public, de ce qui est bien et de ce qui est mal.. Ainsi la Collection Lambert assume ses choix artistiques, comme le font d’autres grandes structures culturelles en France ou à Avignon, sans que les élus ne puissent l’entraver. Il ne peut, dans un Etat libre, en être autrement. Les brasiers des autodafés nous le rappellent à chaque détour d’une histoire contemporaine qui porte encore les stigmates de ses totalitarismes. Marie-Josée Roig Député-maire d’Avignon"
L'institut Civitas réplique dans une lettre ouverte :
"Madame le maire, Nous avons pris connaissance de votre réponse relative à la photographie qui s’intitule « Piss Christ » et nous ne vous cachons pas que sa lecture a provoqué en nous une vive inquiétude. Les nombreux chrétiens qui ont été scandalisés par ce cliché qui a été exposé dans votre ville ne vous demandent pas d’organiser des feux de joie mais de vous indigner devant ce qui blesse profondément un grand nombre de Français. Ils s’étonnent surtout que vous utilisiez les fonds publics pour financer une exposition si partisane. Il existe des lois dans notre pays. Ni l’art ni la ville d’Avignon ne peuvent s’en affranchir. Il est également contradictoire de défendre d’un côté l’aspect provocateur d’une œuvre et de l’autre d’affirmer que son interprétation conforterait ceux qui se réclament du Christ. La vérité est que le crucifix a été placé dans un matériau dégradant. Observeriez-vous le même silence si les portraits de votre père ou de votre mère avaient été plongés dans de l’excrément ou de la bile pour être exposés dans les rues d’Avignon ? Dans ce contexte, votre réponse laisse entrevoir l’aveu de faiblesse des autorités de notre pays face à la puissance de certains lobbys qui ont la capacité d’agir en toute impunité pour bafouer le respect dû à certaines catégories de la population. À la question de savoir si la liberté artistique doit avoir des limites, n’importe quel étudiant de terminale en philosophie vous répondrait avec bon sens, que certaines dérives, dans la mesure où elles s’en prennent gravement aux valeurs de notre société, ne peuvent être cautionnées. Contrairement à ce que vous avancez, c’est plutôt l’aveu d’incapacité à réagir devant des lobbys toujours plus puissants qui ont, dans l’histoire, conduit les politiques, depuis Ponce-Pilate jusqu’à Édouard Daladier, à un silence coupable pour se laver les mains et laisser libre court aux pires injustices. C’est le lâche silence des autorités qui plonge peu à peu dans le bain du totalitarisme."
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
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La semaine du blasphème et des profanations se poursuit »
20 avril 2011
Du blasphème d'Avignon : le ton juste
Excellente synthèse de Christine Sourgins reçue par mail. En tous points, remarquable :
"Le Piss-Christ, photo montrant un crucifix dans de l’urine, a été détruit dimanche par des individus armés d’objets percutants.
L’art contemporain cherche non pas la beauté mais le scandale et Piss Christ est emblématique à ce sujet : la photo diffuse une chaude lumière orangée, qu’on pourrait qualifier de belle tant qu’on ignore la teneur de ce bain lumineux : urine agrémentée de sperme. Voilà une beauté scandaleuse, l’équivalent du baiser de Judas, signe d’amitié au premier abord, trahison en réalité. La tension entre esthétisation et intention déviée, fait partie de la construction de l’œuvre comme piège, selon les principes de l’art dit duchampien.
Que Serrano se disent chrétien ne devrait donc tromper personne : on ne s’autoproclame pas chrétien tout seul, mais on rentre dans une communauté enracinée dans l’histoire, dans une famille ; cracher sur qui vous accueille n’est pas le meilleur moyen de se faire reconnaître.
Pourquoi ce goût du scandale ? Le but de l'exposition actuelle est de" faire événement", à tout prix, donc le carême est la période indiquée, de même la ville d‘Avignon, ville des Papes ! Car engranger des retombées médiatiques fait monter les cotes de l’art financier qui excelle à récupérer l’indignation. Voir l’exemple plus ancien de « La nona ora » de Cattelan, montrant Jean-Paul II écrasé par une météorite (un don du ciel !) : exposée en Pologne elle déclencha la colère des catholiques. En salle des ventes elle atteignit alors des sommes astronomiques…l‘œuvre avait« trouvé son public » sic.
Les naïfs qui se sont attaqués à la photo, ont été les jouets du système sans le savoir. Ils s’apercevront vite qu’ils n’ont rien détruit du tout, car l’œuvre est conceptuelle, ce qui compte c’est l’idée. Et une photo appartient à l’ordre du multiple… il y a fort à parier que le Piss Christ va renaître encore plus prisé qu’avant. L’opération est en cours, Libération nous apprend que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les «oeuvres détruites montrées telles quelles». C’est donc l’œuvre martyrisée (et une pièce voisine) avec les stigmates de l’agression qui sera exhibée. L’Œuvre sera christifiée, suivant les méthodes habituelles de l‘AC.
Récupération et discrimination
En revanche, cet acte violent va être récupéré par le politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Sérrano. Et tout futur protestataire sera suspect d‘intégrisme. Avant même de connaître l’identité des meneurs, la presse dénonce « un commando catholique » , terme militaire qui permet de mettre tout le monde dans le même sac, avec les islamistes. Pourtant les différences avec l’affaire des caricatures de Mahomet sont criantes. En Avignon, les protestations ont été pacifiques, puis, devant l’insensibilité des organisateurs à sa souffrance un petit groupe désespéré est passé à l’acte (NB, s’il s’agissait de « jeunes » commettant des exactions en banlieue, le politiquement correct leur trouverait toutes les souffrances existentielles, tous les désespoirs, toutes les excuses possibles …).
Mr Yvon Lambert n’a pas fatwa sur sa tête… mais il crie à la persécution : «Je suis persécuté au téléphone. J’ai reçu 30 000 mails, je n’exagère pas, 30 000 mails des intégristes (…) Cette ignorance, cette intolérance. C’est le Moyen-Age qui revient à grand-pas». Que lui, Lambert Yvon, ait fait violence aux consciences chrétiennes ne l’effleure pas un instant. C’est un homme de l’Art financier donc il est innocent des blessures infligées aux âmes car celles-ci ne sont pas quantifiables en monnaie sonnante et trébuchante, donc le dol n’existe pas. De même, ne lui dites surtout pas qu’il faisait de la provocation : montrer cette photo en Avignon, en temps de carême, relève juste d’une bonne stratégie de com. Mais qu’on ait troublé sa quiétude de business man, d’homme qui fait la seule chose en ce monde qui compte, du fric, voilà qui est intolérable ! Que le Christ ait sorti manu militari (mais sans blesser personne) les marchands du Temple, ne doit pas lui rendre sa religion sympathique non plus. Car le Temple, le seul, le vrai, c’est le Marché (« la main invisible du marché » censée tout réguler dit bien qui est le Dieu providentiel de notre sainte laïcité….)
Les manieurs de marteaux auraient mieux fait de manier un argument que le Politiquement correct peut encore entendre : celui de la discrimination. La fondation Lambert ferait-elle la même chose avec une étoile jaune ou un coran ? On peut en douter : l’Art dit contemporain pratique la discrimination sans vergogne.
Double langage et escamotage
L'AC pratique aussi le double langage, audible dans la réaction fort prévisible du ministre de la culture : Frédéric Mitterrand a condamné une «atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi», tout en reconnaissant que «l’une des deux oeuvres pouvait choquer certains publics». Il n’est pas sûr du tout qu’une œuvre qui bafoue la croyance et la sensibilité d’un nombre considérable de citoyens soit légalement exposable, surtout avec le montage financier qui est derrière, d’où la concession sur « pouvait choquer » alors que cela a bel et bien choqué, c‘est avéré.
Ce qui est escamoté, c’est le débat qui agita aux Usa, non pas comme il est rapporté faussement uniquement les "extrémistes américains". Car cette œuvre de Serrano qui date de 1987 avait en Amérique provoqué les « guerres culturelles » : une affaire nationale qui posa un problème politique devant le Congrés. Les USA, à la suite d’un procès qui dura presque dix ans, répondirent que la puissance publique ne pouvait pas financer des expositions blasphématoires ou choquantes avec l’argent du contribuable. Ce qui est pour beaucoup, chrétiens ou pas, l’aspect le plus choquant de l’affaire Piss Christ en Avignon. Dans une démocratie, c’est par procès que doit se régler ce genre de litige, précédé par un débat contradictoire et loyal.
Celui-ci sera difficile à organiser car le double langage règne. Ainsi pour L’Observatoire de la liberté de création, émanant de la Ligue des droits de l’homme, qui a dénoncé «ces actes de vandalisme» et rappelé: «C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés». Or le public qui pétitionne, proteste, défile…n’est pas pris au sérieux. Le public a droit de citée uniquement s’il cautionne le choix des agents culturels au pouvoir. Sinon, il déchoit de sa qualité de public et devient censeur, grave injure.
A l’intérieur de l’Eglise aussi le débat est mort-né, Mgr Rouet et quelques autres clercs ayant déjà donné leur bénédiction, écrivant ainsi le enième chapitre de la "trahison des clercs", pour reprendre le titre de Julien Benda. Parmi ces « clercs » figurent des intellectuels chrétiens qui fourbissent des arguments pour justifier Piss Christ. « Certes, la photo est réalisée avec un liquide ignoble, mais la belle lumière montre la puissance de la transfiguration « (sic) ! Voilà un argument de raisonneur, habile à jouer avec les mots mais incapable de voir ce qui est transfiguré : la banalité d’un objet proche de St Sulpice. Autre argument, avancé, paraît-il, par un philosophe : les secrétions corporelles, la sueur, la sanie, il y a du y en avoir lors de la crucifixion, alors pourquoi pas Piss-Christ ? Cette fois c’est la symbolique qui est perdue de vue par le raisonneur : tous les produits corporels n’ont pas même valeur, on est sauvé par l’eau et le sang, pas par l’urine qui est justement le liquide émis quand on a peur, ou qu’on crève de lâcheté. Or le Christ est mort par amour…
Que l’Art financier soit, en soi, une censure de tout art, de tout artiste différents de lui, nous entraînerait trop loin….et pourtant. Si cette censure féroce est si peu vue, c'est bien que l'Art officiel est un piège. Ne pas y tomber, nécessite un effort de compréhension et d'analyse, surtout parmi les chrétiens qu’ils soient tentés par les sirènes de l’art dit contemporain ou, au contraire, par une réplique musclée".
Posté le 20 avril 2011 à 09h02 par Lahire | Catégorie(s): Cathophobie
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La semaine du blasphème et des profanations se poursuit »
20 avril 2011
Du blasphème d'Avignon : le ton juste
Excellente synthèse de Christine Sourgins reçue par mail. En tous points, remarquable :
"Le Piss-Christ, photo montrant un crucifix dans de l’urine, a été détruit dimanche par des individus armés d’objets percutants.
L’art contemporain cherche non pas la beauté mais le scandale et Piss Christ est emblématique à ce sujet : la photo diffuse une chaude lumière orangée, qu’on pourrait qualifier de belle tant qu’on ignore la teneur de ce bain lumineux : urine agrémentée de sperme. Voilà une beauté scandaleuse, l’équivalent du baiser de Judas, signe d’amitié au premier abord, trahison en réalité. La tension entre esthétisation et intention déviée, fait partie de la construction de l’œuvre comme piège, selon les principes de l’art dit duchampien.
Que Serrano se disent chrétien ne devrait donc tromper personne : on ne s’autoproclame pas chrétien tout seul, mais on rentre dans une communauté enracinée dans l’histoire, dans une famille ; cracher sur qui vous accueille n’est pas le meilleur moyen de se faire reconnaître.
Pourquoi ce goût du scandale ? Le but de l'exposition actuelle est de" faire événement", à tout prix, donc le carême est la période indiquée, de même la ville d‘Avignon, ville des Papes ! Car engranger des retombées médiatiques fait monter les cotes de l’art financier qui excelle à récupérer l’indignation. Voir l’exemple plus ancien de « La nona ora » de Cattelan, montrant Jean-Paul II écrasé par une météorite (un don du ciel !) : exposée en Pologne elle déclencha la colère des catholiques. En salle des ventes elle atteignit alors des sommes astronomiques…l‘œuvre avait« trouvé son public » sic.
Les naïfs qui se sont attaqués à la photo, ont été les jouets du système sans le savoir. Ils s’apercevront vite qu’ils n’ont rien détruit du tout, car l’œuvre est conceptuelle, ce qui compte c’est l’idée. Et une photo appartient à l’ordre du multiple… il y a fort à parier que le Piss Christ va renaître encore plus prisé qu’avant. L’opération est en cours, Libération nous apprend que le musée rouvrirait ses portes dès mardi matin avec les «oeuvres détruites montrées telles quelles». C’est donc l’œuvre martyrisée (et une pièce voisine) avec les stigmates de l’agression qui sera exhibée. L’Œuvre sera christifiée, suivant les méthodes habituelles de l‘AC.
Récupération et discrimination
En revanche, cet acte violent va être récupéré par le politiquement correct pour diaboliser tous les chrétiens blessés par Sérrano. Et tout futur protestataire sera suspect d‘intégrisme. Avant même de connaître l’identité des meneurs, la presse dénonce « un commando catholique » , terme militaire qui permet de mettre tout le monde dans le même sac, avec les islamistes. Pourtant les différences avec l’affaire des caricatures de Mahomet sont criantes. En Avignon, les protestations ont été pacifiques, puis, devant l’insensibilité des organisateurs à sa souffrance un petit groupe désespéré est passé à l’acte (NB, s’il s’agissait de « jeunes » commettant des exactions en banlieue, le politiquement correct leur trouverait toutes les souffrances existentielles, tous les désespoirs, toutes les excuses possibles …).
Mr Yvon Lambert n’a pas fatwa sur sa tête… mais il crie à la persécution : «Je suis persécuté au téléphone. J’ai reçu 30 000 mails, je n’exagère pas, 30 000 mails des intégristes (…) Cette ignorance, cette intolérance. C’est le Moyen-Age qui revient à grand-pas». Que lui, Lambert Yvon, ait fait violence aux consciences chrétiennes ne l’effleure pas un instant. C’est un homme de l’Art financier donc il est innocent des blessures infligées aux âmes car celles-ci ne sont pas quantifiables en monnaie sonnante et trébuchante, donc le dol n’existe pas. De même, ne lui dites surtout pas qu’il faisait de la provocation : montrer cette photo en Avignon, en temps de carême, relève juste d’une bonne stratégie de com. Mais qu’on ait troublé sa quiétude de business man, d’homme qui fait la seule chose en ce monde qui compte, du fric, voilà qui est intolérable ! Que le Christ ait sorti manu militari (mais sans blesser personne) les marchands du Temple, ne doit pas lui rendre sa religion sympathique non plus. Car le Temple, le seul, le vrai, c’est le Marché (« la main invisible du marché » censée tout réguler dit bien qui est le Dieu providentiel de notre sainte laïcité….)
Les manieurs de marteaux auraient mieux fait de manier un argument que le Politiquement correct peut encore entendre : celui de la discrimination. La fondation Lambert ferait-elle la même chose avec une étoile jaune ou un coran ? On peut en douter : l’Art dit contemporain pratique la discrimination sans vergogne.
Double langage et escamotage
L'AC pratique aussi le double langage, audible dans la réaction fort prévisible du ministre de la culture : Frédéric Mitterrand a condamné une «atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi», tout en reconnaissant que «l’une des deux oeuvres pouvait choquer certains publics». Il n’est pas sûr du tout qu’une œuvre qui bafoue la croyance et la sensibilité d’un nombre considérable de citoyens soit légalement exposable, surtout avec le montage financier qui est derrière, d’où la concession sur « pouvait choquer » alors que cela a bel et bien choqué, c‘est avéré.
Ce qui est escamoté, c’est le débat qui agita aux Usa, non pas comme il est rapporté faussement uniquement les "extrémistes américains". Car cette œuvre de Serrano qui date de 1987 avait en Amérique provoqué les « guerres culturelles » : une affaire nationale qui posa un problème politique devant le Congrés. Les USA, à la suite d’un procès qui dura presque dix ans, répondirent que la puissance publique ne pouvait pas financer des expositions blasphématoires ou choquantes avec l’argent du contribuable. Ce qui est pour beaucoup, chrétiens ou pas, l’aspect le plus choquant de l’affaire Piss Christ en Avignon. Dans une démocratie, c’est par procès que doit se régler ce genre de litige, précédé par un débat contradictoire et loyal.
Celui-ci sera difficile à organiser car le double langage règne. Ainsi pour L’Observatoire de la liberté de création, émanant de la Ligue des droits de l’homme, qui a dénoncé «ces actes de vandalisme» et rappelé: «C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés». Or le public qui pétitionne, proteste, défile…n’est pas pris au sérieux. Le public a droit de citée uniquement s’il cautionne le choix des agents culturels au pouvoir. Sinon, il déchoit de sa qualité de public et devient censeur, grave injure.
A l’intérieur de l’Eglise aussi le débat est mort-né, Mgr Rouet et quelques autres clercs ayant déjà donné leur bénédiction, écrivant ainsi le enième chapitre de la "trahison des clercs", pour reprendre le titre de Julien Benda. Parmi ces « clercs » figurent des intellectuels chrétiens qui fourbissent des arguments pour justifier Piss Christ. « Certes, la photo est réalisée avec un liquide ignoble, mais la belle lumière montre la puissance de la transfiguration « (sic) ! Voilà un argument de raisonneur, habile à jouer avec les mots mais incapable de voir ce qui est transfiguré : la banalité d’un objet proche de St Sulpice. Autre argument, avancé, paraît-il, par un philosophe : les secrétions corporelles, la sueur, la sanie, il y a du y en avoir lors de la crucifixion, alors pourquoi pas Piss-Christ ? Cette fois c’est la symbolique qui est perdue de vue par le raisonneur : tous les produits corporels n’ont pas même valeur, on est sauvé par l’eau et le sang, pas par l’urine qui est justement le liquide émis quand on a peur, ou qu’on crève de lâcheté. Or le Christ est mort par amour…
Que l’Art financier soit, en soi, une censure de tout art, de tout artiste différents de lui, nous entraînerait trop loin….et pourtant. Si cette censure féroce est si peu vue, c'est bien que l'Art officiel est un piège. Ne pas y tomber, nécessite un effort de compréhension et d'analyse, surtout parmi les chrétiens qu’ils soient tentés par les sirènes de l’art dit contemporain ou, au contraire, par une réplique musclée".
Posté le 20 avril 2011 à 09h02 par Lahire | Catégorie(s): Cathophobie
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Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/04/il-avait-uriné-sur-le-coran-le-parquet-réclame-3-mois-de-prison.html
« Exposition "Piss Christ" : restons vigilants |
11 avril 2011
Il avait uriné sur le Coran : le parquet réclame 3 mois de prison
Le parquet a requis à Strasbourg trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende à l'encontre d'un homme de 30 ans poursuivi pour provocation à la discrimination, après avoir brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre, le tout diffusé sur internet. Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 9 mai.
Dans le même temps, le maire d'Avignon défend l'exposition d'un tableau montrant un crucifix plongé dans l'urine.
A Strasbourg, l'homme a été poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse. Le procureur adjoint Gilles Delorme a fustigé un acte provocateur "à double détente".
"Il incite à la haine à l'égard des musulmans, car tout le monde sait que le Word Trade Center a été attaqué par des extrémistes musulmans (...). Et en urinant sur le Coran (...) c'est une incitation à la haine des musulmans contre les non-musulmans".
Raphaël Nisand, avocat de la Grande Mosquée de Strasbourg qui s'est portée partie civile, aux côtés de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), a déclaré :
"Nous sommes dans un pays qui interdit ce genre de fait. Il faut dire qu'on a dépassé la limite de l'admissible".
Ben non : à Avignon, c'est même financé par la mairie.
Posté le 11 avril 2011 à 11h16 par Michel Janva | Catégorie(s): Cathophobie
« Exposition "Piss Christ" : restons vigilants |
11 avril 2011
Il avait uriné sur le Coran : le parquet réclame 3 mois de prison
Le parquet a requis à Strasbourg trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende à l'encontre d'un homme de 30 ans poursuivi pour provocation à la discrimination, après avoir brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre, le tout diffusé sur internet. Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 9 mai.
Dans le même temps, le maire d'Avignon défend l'exposition d'un tableau montrant un crucifix plongé dans l'urine.
A Strasbourg, l'homme a été poursuivi pour provocation publique à la discrimination nationale, raciale ou religieuse. Le procureur adjoint Gilles Delorme a fustigé un acte provocateur "à double détente".
"Il incite à la haine à l'égard des musulmans, car tout le monde sait que le Word Trade Center a été attaqué par des extrémistes musulmans (...). Et en urinant sur le Coran (...) c'est une incitation à la haine des musulmans contre les non-musulmans".
Raphaël Nisand, avocat de la Grande Mosquée de Strasbourg qui s'est portée partie civile, aux côtés de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), a déclaré :
"Nous sommes dans un pays qui interdit ce genre de fait. Il faut dire qu'on a dépassé la limite de l'admissible".
Ben non : à Avignon, c'est même financé par la mairie.
Posté le 11 avril 2011 à 11h16 par Michel Janva | Catégorie(s): Cathophobie
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Intentions de prières pour la défense du crucifix
Chouannerie le Dim 24 Avr - 19:17
Bonjour,
Je me présente Sylvie FREULON. J'habite en Normandie dans une magnifique ville connue pour son art de vivre, ses musées, son port et ses activités maritimes. Une ville pas n'importe laquelle puisqu'elle est aux confins entre la Seine et l'Austreberthe, non loin du pays de Caux, du pays de Bray et à une heure et demi de Paris. La ville aux cent clochers puisque c'est elle, la ville qui laissa mourir sur un bûcher il y a de cela plus de 500 ans, Sainte-Jeanne d'Arc a quand même un patrimoine historique important.
Je me permets en même temps de demander à Dieu de tout faire afin que l'exposition du Piss-Christ soit définitivement retirée car étant injurieux vis-à-vis de ma foi catholique et du passé chrétien de la France.
O Mon Dieu, Je vous en supplie, Intercédez auprès de votre divin Fils afin que le blasphème, la profanation et l'injure soient proscrites de nos murs, Faites que le Christ ne soit plus traité de cette façon et qu'Il soit respecté par tous ! Amen...
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
POUR MIEUX COMPRENDRE LA GRAVITE DU SCANDALE SACRILEGE D'AVIGNON :
Sujet : LA MORT (SCIENTIFIQUE) DE JÉSUS
LA MORT DE JÉSUS Pendant les 60 secondes qui suivent, mets de côté ce que tu es en train de faire et profite de cette opportunité!
LA MORT (SCIENTIFIQUE) DE JÉSUS
A l' âge de 33 ans, Jésus a été condamné à la peine de mort.
En ce temps-là, la crucifixion était" la pire" des morts.
C' était seulement les pires criminels qui se faisaient crucifier.
Cependant, cela a été plus horrible pour Jésus, contrairement aux autres criminels condamnés à la crucifixion, Jésus devait être cloué à sa croix.
Chaque clou mesurait 15 à 20 cm.
Les clous étaient enfoncés dans Ses poignets et pas dans ses paumes comme il est souvent dépeint.
Il y a un tendon dans le poignet qui allonge l'épaule.
Les Romains savaient que s' ils enfonçaient les clous dans le poignet, ce tendon se couperait petit à petit,
forçant Jésus à utiliser les muscles de son dos pour qu' il puisse se soutenir et pour qu' il puisse respirer.
Ses deux pieds étaient cloués ensemble.
Ainsi, il était obligé de se soutenir à l' aide du seul clou qui était enfoncé dans ses pieds.
Jésus ne pouvait pas se soutenir avec ses jambes à cause de la douleur donc, il était obligé d'alterner entre cambrer son dos en arrière, et ensuite ses jambes pour pouvoir respirer.
Imagine la lutte, la douleur, la souffrance et le courage.
Jésus a enduré cela pendant 3h
Oui, pendant 3 heures!
Peux-tu imaginer ce genre de souffrance?
Quelques minutes avant qu' il ne meurt, Jésus arrêta de saigner.
Il faisait tout simplement couler de l' eau.
Dans les images communes, nous voyons des blessures sur ses mains, et ses pieds
et même la blessure sur le coté.
Mais est-ce que nous réalisons vraiment que ces blessures ont été faites sur son corps ?
Un marteau qui enfonce de longs clous dans le poignet, les pieds qui s' empiètent et même des longs clous
sur la cambrure, ensuite, un garde romain qui le transperce avec une pique.
Mais avant les clous et la pique, Jésus a été frappé fouetté et battu.
Le fouet a été si sévère que cela a déchiré la chair de son corps.
La couronne d' épines était profondément enfoncée dans son crâne.
La plupart des hommes ordinaires n' auraient pas survécu à cela.
Il n' avait plus de sang pour saigner, mais seule de l'eau coulait de ses blessures.
Le corps humain d'un adulte possède 5 litres de sang.
Jésus a fait couler tout les 5 litres de sang qu' il possédait ;
Il avait trois clous enfoncés dans ses membres, et une couronne d' épines sur sa tête,
et au-delà de cela, un soldat romain lui a enfoncé une pique dans la poitrine.
Tout cela sans mentionner l'humiliation qu' il subit lorsqu' il portait sa croix sur au moins 2 kilomètres,
pendant que la foule lui crachait dessus et lui lançait des pierres.
(la croix pesait environ 30 kg , seulement pour la partie haute, où ses mains ont été clouées).
Jésus a du subir cette expérience, pour que le péché originel depuis le jardin d'Eden soit pardonné,
et que tu puisses avoir un accès libre à Dieu.
Pour que tes péchés personnels soient pardonnés.
Tous tes péchés, sans exception ! n' ignore pas cette situation.
JÉSUS CHRIST EST MORT POUR TOI !
Pour toi, qui lis maintenant ce message.
Ne pense pas qu' il est mort seulement pour les autres, pour (ceux qui vont à l' église,
ou les évêques, les prêtres, ou les pasteurs, ou les héros de la Foi dans la bible etc..).
Il est mort pour toi !
Il est facile de faire passer des blagues ou des mails absurdes, mais quand il s' agit de Dieu,
tu as honte de le faire passer car tu as peur de ce que les autres penseront de toi.
Accepte la réalité, la vérité que JÉSUS EST LE SEUL SALUT POUR LE MONDE!
Dieu a des plans pour toi! Montre à tes amis ce qu' il a dû supporter. A présent, penses-y !
Que le Seigneur te bénisse!
60 secondes avec Dieu...
Pendant les 60 seconds qui suivent, mets de côté ce que tu es en train de faire et profite de cette opportunité ! Voyons si satan pourra arrêter ceci.
Voilà tout ce que tu dois faire :
1. Simplement prier pour la personne qui t' a envoyé ce mail: Seigneur, tu connais la vie de _________.
Je Te demande de le /la bénir en toute chose et de la/le rendre prospère.
Prends soin de sa famille, de sa santé, de son travail, et ses plans d' avenir.
Délivres le/la de la tentation, et Délivres le/la du mal. Au nom de Jésus, amen.
2.Ensuite, envoie le à toutes tes connaissances.
3.Ces personnes vont prier pour toi et vont faire en sorteque ce même nombre de personnes prient pour d'autres.
4. Prends un moment pour réaliser l'impact du pouvoir de Dieu sur ta vie, en faisant ce qui Lui plaît.
Si tu as honte de faire ceci, souviens toi des paroles de Jésus.
Il dit (Mathieu 10:32 & 33) :
"Tout homme qui confesse devant les hommes qu'il est en union avec moi, je confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux que je suis en union avec lui. Mais celui qui me renie devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux". Si tu y crois, envoies ce message...
Mais envoie le seulement si tu croies que Jésus Christ est ton Seigneur et ton Sauveur.
Oui, j'aime Dieu. Il est la source de vie et mon Sauveur. Il détient mon souffle de vie jour et nuit.
Sans Lui, je ne suis rien, mais avec Lui "pour toute choses j'ai cette force grâce à celui qui me donne de la puissance". Philippiens 4:13.
Voilà la preuve simple. Si tu aimes Dieu, que tu croies et tu as confiance au salut à travers Jésus Christ, envoie le à tous ceux que tu aimes.
DIEU TE BÉNISSE ABONDAMMENT !!!
Chouannerie le Dim 24 Avr - 19:17
Bonjour,
Je me présente Sylvie FREULON. J'habite en Normandie dans une magnifique ville connue pour son art de vivre, ses musées, son port et ses activités maritimes. Une ville pas n'importe laquelle puisqu'elle est aux confins entre la Seine et l'Austreberthe, non loin du pays de Caux, du pays de Bray et à une heure et demi de Paris. La ville aux cent clochers puisque c'est elle, la ville qui laissa mourir sur un bûcher il y a de cela plus de 500 ans, Sainte-Jeanne d'Arc a quand même un patrimoine historique important.
Je me permets en même temps de demander à Dieu de tout faire afin que l'exposition du Piss-Christ soit définitivement retirée car étant injurieux vis-à-vis de ma foi catholique et du passé chrétien de la France.
O Mon Dieu, Je vous en supplie, Intercédez auprès de votre divin Fils afin que le blasphème, la profanation et l'injure soient proscrites de nos murs, Faites que le Christ ne soit plus traité de cette façon et qu'Il soit respecté par tous ! Amen...
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
POUR MIEUX COMPRENDRE LA GRAVITE DU SCANDALE SACRILEGE D'AVIGNON :
Sujet : LA MORT (SCIENTIFIQUE) DE JÉSUS
LA MORT DE JÉSUS Pendant les 60 secondes qui suivent, mets de côté ce que tu es en train de faire et profite de cette opportunité!
LA MORT (SCIENTIFIQUE) DE JÉSUS
A l' âge de 33 ans, Jésus a été condamné à la peine de mort.
En ce temps-là, la crucifixion était" la pire" des morts.
C' était seulement les pires criminels qui se faisaient crucifier.
Cependant, cela a été plus horrible pour Jésus, contrairement aux autres criminels condamnés à la crucifixion, Jésus devait être cloué à sa croix.
Chaque clou mesurait 15 à 20 cm.
Les clous étaient enfoncés dans Ses poignets et pas dans ses paumes comme il est souvent dépeint.
Il y a un tendon dans le poignet qui allonge l'épaule.
Les Romains savaient que s' ils enfonçaient les clous dans le poignet, ce tendon se couperait petit à petit,
forçant Jésus à utiliser les muscles de son dos pour qu' il puisse se soutenir et pour qu' il puisse respirer.
Ses deux pieds étaient cloués ensemble.
Ainsi, il était obligé de se soutenir à l' aide du seul clou qui était enfoncé dans ses pieds.
Jésus ne pouvait pas se soutenir avec ses jambes à cause de la douleur donc, il était obligé d'alterner entre cambrer son dos en arrière, et ensuite ses jambes pour pouvoir respirer.
Imagine la lutte, la douleur, la souffrance et le courage.
Jésus a enduré cela pendant 3h
Oui, pendant 3 heures!
Peux-tu imaginer ce genre de souffrance?
Quelques minutes avant qu' il ne meurt, Jésus arrêta de saigner.
Il faisait tout simplement couler de l' eau.
Dans les images communes, nous voyons des blessures sur ses mains, et ses pieds
et même la blessure sur le coté.
Mais est-ce que nous réalisons vraiment que ces blessures ont été faites sur son corps ?
Un marteau qui enfonce de longs clous dans le poignet, les pieds qui s' empiètent et même des longs clous
sur la cambrure, ensuite, un garde romain qui le transperce avec une pique.
Mais avant les clous et la pique, Jésus a été frappé fouetté et battu.
Le fouet a été si sévère que cela a déchiré la chair de son corps.
La couronne d' épines était profondément enfoncée dans son crâne.
La plupart des hommes ordinaires n' auraient pas survécu à cela.
Il n' avait plus de sang pour saigner, mais seule de l'eau coulait de ses blessures.
Le corps humain d'un adulte possède 5 litres de sang.
Jésus a fait couler tout les 5 litres de sang qu' il possédait ;
Il avait trois clous enfoncés dans ses membres, et une couronne d' épines sur sa tête,
et au-delà de cela, un soldat romain lui a enfoncé une pique dans la poitrine.
Tout cela sans mentionner l'humiliation qu' il subit lorsqu' il portait sa croix sur au moins 2 kilomètres,
pendant que la foule lui crachait dessus et lui lançait des pierres.
(la croix pesait environ 30 kg , seulement pour la partie haute, où ses mains ont été clouées).
Jésus a du subir cette expérience, pour que le péché originel depuis le jardin d'Eden soit pardonné,
et que tu puisses avoir un accès libre à Dieu.
Pour que tes péchés personnels soient pardonnés.
Tous tes péchés, sans exception ! n' ignore pas cette situation.
JÉSUS CHRIST EST MORT POUR TOI !
Pour toi, qui lis maintenant ce message.
Ne pense pas qu' il est mort seulement pour les autres, pour (ceux qui vont à l' église,
ou les évêques, les prêtres, ou les pasteurs, ou les héros de la Foi dans la bible etc..).
Il est mort pour toi !
Il est facile de faire passer des blagues ou des mails absurdes, mais quand il s' agit de Dieu,
tu as honte de le faire passer car tu as peur de ce que les autres penseront de toi.
Accepte la réalité, la vérité que JÉSUS EST LE SEUL SALUT POUR LE MONDE!
Dieu a des plans pour toi! Montre à tes amis ce qu' il a dû supporter. A présent, penses-y !
Que le Seigneur te bénisse!
60 secondes avec Dieu...
Pendant les 60 seconds qui suivent, mets de côté ce que tu es en train de faire et profite de cette opportunité ! Voyons si satan pourra arrêter ceci.
Voilà tout ce que tu dois faire :
1. Simplement prier pour la personne qui t' a envoyé ce mail: Seigneur, tu connais la vie de _________.
Je Te demande de le /la bénir en toute chose et de la/le rendre prospère.
Prends soin de sa famille, de sa santé, de son travail, et ses plans d' avenir.
Délivres le/la de la tentation, et Délivres le/la du mal. Au nom de Jésus, amen.
2.Ensuite, envoie le à toutes tes connaissances.
3.Ces personnes vont prier pour toi et vont faire en sorteque ce même nombre de personnes prient pour d'autres.
4. Prends un moment pour réaliser l'impact du pouvoir de Dieu sur ta vie, en faisant ce qui Lui plaît.
Si tu as honte de faire ceci, souviens toi des paroles de Jésus.
Il dit (Mathieu 10:32 & 33) :
"Tout homme qui confesse devant les hommes qu'il est en union avec moi, je confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux que je suis en union avec lui. Mais celui qui me renie devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux". Si tu y crois, envoies ce message...
Mais envoie le seulement si tu croies que Jésus Christ est ton Seigneur et ton Sauveur.
Oui, j'aime Dieu. Il est la source de vie et mon Sauveur. Il détient mon souffle de vie jour et nuit.
Sans Lui, je ne suis rien, mais avec Lui "pour toute choses j'ai cette force grâce à celui qui me donne de la puissance". Philippiens 4:13.
Voilà la preuve simple. Si tu aimes Dieu, que tu croies et tu as confiance au salut à travers Jésus Christ, envoie le à tous ceux que tu aimes.
DIEU TE BÉNISSE ABONDAMMENT !!!
Dernière édition par Hercule le Mar 17 Mai - 6:06, édité 1 fois
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Jésus dans le CORAN
APPEL AUX MUSULMANS D'AVIGNON ET DE FRANCE
POUR QUE CESSE LE SCANDALE SACRILEGE ET BLASPHEMATOIRE
DE L'EXPOSITION D'AVIGNON :
Cher Amis Musulmans, Jésus et sa Mère Marie sont mentionnés à plusieurs reprises dans le Coran.
Voici les passages :
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////
http://www.ebior.org/Vie-de-Jesus/coran.htm
Le Coran et la vie de Jésus.
Les textes sont extraits de Jacques BERQUE, Le CORAN: essai de traduction, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1995
Le Coran est divisé en 114 unités appelées sourates , qui portent à la fois un numéro et un nom. Chaque sourate est divisée en versets.
Il mentionne de grandes figures bibliques citées de nombreuses fois .
Mûsâ (Moïse) : 136 fois
Nûh (Noé) : 33 fois
Ibrahim (Abraham) : 69 fois.
Îsâ (Jésus) : 36 fois
Maryam (Marie) : 34 fois
Sourate II. (La Vache)
87 Oui, Nous avons confié l’Écrit à Moïse et fait venir sur ses traces après lui les envoyés.
Nous avons muni de preuves Jésus fils de Marie et l’avons conforté de l’Esprit de sainteté.
Mais, n’est-ce pas, chaque fois qu’un envoyé est venu contrarier vos passions, votre orgueil démentit les uns et mit à mort les autres.
Sourate III. (La famille de Imrân)
45 Lors les anges dirent : « Marie, Dieu te fait l’annonce d’une Parole de Lui venue. Son nom est le Messie Jésus fils de Marie, prodigieux dans cette vie et dans l’autre, et du petit nombre des rapprochés (de Dieu) il parlera aux hommes du berceau comme à l’âge adulte et sera du nombre des justifiés ».
Conception proche du Verbe des chrétiens
47 « Mon Seigneur, dit-elle, comment enfanterais-je sans qu’un homme ne m’ait touchée ? – C’est ainsi », dit-Il.
Dieu crée ce qu’Il veut. S’il décrète une chose, il Lui suffit de dire : « Sois », et elle est.
48 « Il lui enseignera l’Écriture et la sagesse, la Torah et l’Évangile et en tant qu’envoyé aux 49 Fils d’Israël : « Je viens à vous muni d’un signe de votre Seigneur. Je vais créer pour vous d’argile une forme d’oiseau ; j’y soufflerai, et ce sera, avec la permission de Dieu, un oiseau ; je guérirai l’aveugle et le lépreux ; je ferai, avec la permission de Dieu, vivre les morts ; je vous informerai de ce que vous mangez et de ce que vous thésaurisez dans vos demeure »…
Récit de l'Annonciation et de l'oiseau fabriqué comme dans les textes apocryphes (Vie de Jésus en arabe)
Mention de la Torah juive et de l'Évangile chrétien
Preuves miraculeuses de la mission de Jésus.
Sourate IV. (Les femmes)
157 Pour avoir assuré : « Nous avons tué Jésus le Messie fils de Marie », l’envoyé de Dieu !... Ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, mais l’illusion les en a possédés. Ceux qui là-dessus controversent ne font qu’en douter, sans avoir en l’espèce d’autre science que de suivre la conjecture… Ils ne l’ont pas tué en certitude
Le Coran considère que Jésus a échappé à la défaite et à la mort . Un sosie aurait été le réel crucifié.
158 Mais Dieu l’éleva vers Lui.
171 Gens du Livre, ne vous portez pas à l’extrême en votre religion. Ne dites sur Dieu que le Vrai : seulement que le Messie Jésus, fils de Marie, était l’envoyé de Dieu, et Sa Parole, projetée en Marie, et un Esprit venu de Lui. Croyez en Dieu et aux envoyés, ne dites pas : « Trois » ; cessez de le dire : mieux cela vaudra pour vous ! Dieu est un Dieu unique. A Sa transcendance ne plaise qu’Il eût un fils ! A Lui tout ce qui est aux cieux et sur la terre. Là-dessus qu’il suffise de Dieu comme répondant…
Refus radical du trithéisme ( trois dieux) et affirmation de l'unicité de Dieu. Cependant, cette conception de Jésus comme homme, Messie, et comme Parole , Esprit n'est pas très éloignée du dogme chrétien (Symbole d'Athanase) qui affirme lui aussi que Dieu est unique . Rappelons que Dieu le Père n'a pas de fils qui serait alors une créature mais que Dieu est Père , que Dieu est Fils.
Sourate V. (La table pourvue)
17 Dénégateurs sont ceux qui assimilent à Dieu le Messie fils de Marie. Dis : « Qui pourrait le moindrement retenir Dieu d’anéantir le Messie fils de Marie et sa mère, et les habitants de la terre jusqu’au dernier ? »
Dieu possède la souveraineté des cieux et de la terre et de leur entre-deux. Il crée ce qu’il veut. Il est Omnipotent.
75 - Il n’était, le Messie, fils de Marie, rien d’autre qu’un envoyé –des envoyés sont passés avant lui- et sa mère qu’un être de vérité, l’un et l’autre sujets à manger de la nourriture.
Rejet de Jésus comme égal à Dieu : il n'est qu'un envoyé
110 Lors Dieu dit : « Jésus fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur ta mère et sur toi, quand Je te confortai de l’Esprit de sainteté, te faisant parler dès le berceau comme à l’âge adulte ; que Je t’enseignai l’Écriture et la sagesse, la Torah, l’Évangile ; et que tu créais d’argile comme une forme d’oiseau, non sans Ma permission ; et que tu soufflais sur elle, non sans Ma permission ; et que tu guérissais l’aveugle et le lépreux, non sans Ma permission ; et que tu faisais sortir les morts, non sans Ma permission. Et quand Je dissuadai les fils d’Israël de te suivre : quand tu leur produisis avec des preuves, les dénégateurs d’entre eux dirent : « Ce n’est là que sorcellerie flagrante ».
Nouvelle allusion aux miracles de l'enfance : Jésus parle au berceau et crée un oiseau d'argile
116 Lors Dieu dit : « Jésus fils de Marie, est-il vrai que tu aies dit aux hommes : « Tenez-nous, ma mère et moi pour deux dieux en place de Dieu » ? –A Ta transcendance ne plaise !, dit Jésus, il n’est pas en mon pouvoir de m’arroger ce qui n’est point à moi en vérité. Si je l’avais dit, Tu l’aurais su, puisque Tu connais ce qui est en moi, quand moi j’ignore ce qui est en Toi : n’es-Tu pas le Connaisseur des Mystères ?
Rejet d'une triade Dieu, Marie et Jésus proche des anciennes divinités arabes préislamiques mais sans rapport avec la Trinité des Chrétiens
117 Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as commandé : « Adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre » . J’étais leur témoin tant que je fus parmi eux. Et quand Tu m’eus recouvré, c’est Toi qui fus leur surveillant, puisque c’est Toi qui de toute chose es Témoin.
Sourate IX. (Le repentir)
30 Les juifs disent Esdras fils de Dieu ; les Chrétiens disent le Messie fils de Dieu : ce n’est là qu’un propos de leur bouche analogue à celui des dénégateurs de jadis.
-Dieu les combatte ! Comment à ce point se fourvoyer !
31 ils se donnent maîtres leurs docteurs et leurs moines en place de Dieu,(et font de même) du Messie fils de Marie. Et pourtant il leur a été commandé de n’adorer qu’un seul Dieu-il n’est de Dieu que Lui, tellement au-dessus de ce qu’ils Lui associent !
Sourate XIX. (Marie)
Récit de l'Annonciation et de la Nativité. Preuves miraculeuses de sa mission
22 Elle (Marie) le conçut, et s’isola avec lui en un lieu lointain
23 les douleurs la firent s’adosser au fût du palmier ; elle dit : « Qu’avant cela ne suis-je morte, et ne suis-je oubliable oubliée ! »
24 Il l’appela de sous elle : « N’aie chagrin. Le Seigneur a mis sous toi une gloire
25 secoue vers toi ce fût de palmier, pour en faire pleuvoir des dattes mûres toutes cueillies 26 mange et bois, rends à ton œil la fraîcheur. Au premier humain que tu verras, dis : « J’ai fais vœu au Tout miséricorde de jeûner. Je ne parlerai ce jour à personne ».
30 Or il dit : « Je suis un esclave de Dieu . Il m’a conféré l’Écriture, Il m’a fait prophète
31 m’a rendu béni où que j’aille, m’a recommandé la prière, le prélèvement purificateur, pour tant que je vivrai et d’être pieux envers ma mère.
32 Il n’a pas fait de moi un impérieux misérable.
33 Salut sur moi du jour de ma naissance au jour où je mourrai, comme au jour où vivant je ressusciterai »…
34 -Voilà Jésus fils de Marie, en dire de Vérité, sur quoi ils controversent.
35 Dieu n’avait pas à se donner de progéniture, à Sa transcendance ne plaise ! Une fois son secret pris, Il n’a qu’a dire : « Sois », et cela est.
Sourate LXI. (En ligne)
6 Lors Jésus fils de Marie dit : « Fils d’Israël, je suis l’envoyé de Dieu vers vous, venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ». Or quand il leur eut apporté les preuves, ils dirent : « C’est là sorcellerie flagrante ».
Jésus est un des 25 prophètes de l 'Islam et annonce le dernier des prophètes. L'arabe Ahmad (= glorieux ) et Muhammad sont proches par la signification du grec périklutos ( = illustre) rapproché de paraklètos ( = Paraclet , l'avocat, le défenseur) mentionné en Jean 14, 16.
Auteur : Angela MASTROROCCO
© EBIOR bible@ebior.org
Date : 05/09/07
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////
J'EN APPELLE à TOUS LES MUSULMANS D'AVIGNON ET DE FRANCE
A VENIR MANIFESTER POUR TEMOIGNER LEUR DESAPPROBATION,
ET MARQUER LEUR SOUTIEN SOLIDAIRE A LEURS FRERES CHRETIENS
CONTRE CET ACTE ANTI-RELIGIEUX ET MISERABLE,
CONTRE CE BLASPHEME SACRILEGE ET CRIMINEL,
ORCHESTRE PAR LES FRATERNELLES DE LA FRANC-MACONNERIE LUCIFERIENNE.
A L'ENCONTRE ÎSÂ (Jésus), UN DE VOS PROPHETES QUE MENTIONNE LE CORAN,
ET QUI EST FRERE, MAÎTRE, SEIGNEUR ET FILS DE DIEU POUR LES CHRETIENS.
JE VOUS EN REMERCIE.
QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS.
APPEL AUX MUSULMANS D'AVIGNON ET DE FRANCE
POUR QUE CESSE LE SCANDALE SACRILEGE ET BLASPHEMATOIRE
DE L'EXPOSITION D'AVIGNON :
Cher Amis Musulmans, Jésus et sa Mère Marie sont mentionnés à plusieurs reprises dans le Coran.
Voici les passages :
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////
http://www.ebior.org/Vie-de-Jesus/coran.htm
Le Coran et la vie de Jésus.
Les textes sont extraits de Jacques BERQUE, Le CORAN: essai de traduction, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1995
Le Coran est divisé en 114 unités appelées sourates , qui portent à la fois un numéro et un nom. Chaque sourate est divisée en versets.
Il mentionne de grandes figures bibliques citées de nombreuses fois .
Mûsâ (Moïse) : 136 fois
Nûh (Noé) : 33 fois
Ibrahim (Abraham) : 69 fois.
Îsâ (Jésus) : 36 fois
Maryam (Marie) : 34 fois
Sourate II. (La Vache)
87 Oui, Nous avons confié l’Écrit à Moïse et fait venir sur ses traces après lui les envoyés.
Nous avons muni de preuves Jésus fils de Marie et l’avons conforté de l’Esprit de sainteté.
Mais, n’est-ce pas, chaque fois qu’un envoyé est venu contrarier vos passions, votre orgueil démentit les uns et mit à mort les autres.
Sourate III. (La famille de Imrân)
45 Lors les anges dirent : « Marie, Dieu te fait l’annonce d’une Parole de Lui venue. Son nom est le Messie Jésus fils de Marie, prodigieux dans cette vie et dans l’autre, et du petit nombre des rapprochés (de Dieu) il parlera aux hommes du berceau comme à l’âge adulte et sera du nombre des justifiés ».
Conception proche du Verbe des chrétiens
47 « Mon Seigneur, dit-elle, comment enfanterais-je sans qu’un homme ne m’ait touchée ? – C’est ainsi », dit-Il.
Dieu crée ce qu’Il veut. S’il décrète une chose, il Lui suffit de dire : « Sois », et elle est.
48 « Il lui enseignera l’Écriture et la sagesse, la Torah et l’Évangile et en tant qu’envoyé aux 49 Fils d’Israël : « Je viens à vous muni d’un signe de votre Seigneur. Je vais créer pour vous d’argile une forme d’oiseau ; j’y soufflerai, et ce sera, avec la permission de Dieu, un oiseau ; je guérirai l’aveugle et le lépreux ; je ferai, avec la permission de Dieu, vivre les morts ; je vous informerai de ce que vous mangez et de ce que vous thésaurisez dans vos demeure »…
Récit de l'Annonciation et de l'oiseau fabriqué comme dans les textes apocryphes (Vie de Jésus en arabe)
Mention de la Torah juive et de l'Évangile chrétien
Preuves miraculeuses de la mission de Jésus.
Sourate IV. (Les femmes)
157 Pour avoir assuré : « Nous avons tué Jésus le Messie fils de Marie », l’envoyé de Dieu !... Ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, mais l’illusion les en a possédés. Ceux qui là-dessus controversent ne font qu’en douter, sans avoir en l’espèce d’autre science que de suivre la conjecture… Ils ne l’ont pas tué en certitude
Le Coran considère que Jésus a échappé à la défaite et à la mort . Un sosie aurait été le réel crucifié.
158 Mais Dieu l’éleva vers Lui.
171 Gens du Livre, ne vous portez pas à l’extrême en votre religion. Ne dites sur Dieu que le Vrai : seulement que le Messie Jésus, fils de Marie, était l’envoyé de Dieu, et Sa Parole, projetée en Marie, et un Esprit venu de Lui. Croyez en Dieu et aux envoyés, ne dites pas : « Trois » ; cessez de le dire : mieux cela vaudra pour vous ! Dieu est un Dieu unique. A Sa transcendance ne plaise qu’Il eût un fils ! A Lui tout ce qui est aux cieux et sur la terre. Là-dessus qu’il suffise de Dieu comme répondant…
Refus radical du trithéisme ( trois dieux) et affirmation de l'unicité de Dieu. Cependant, cette conception de Jésus comme homme, Messie, et comme Parole , Esprit n'est pas très éloignée du dogme chrétien (Symbole d'Athanase) qui affirme lui aussi que Dieu est unique . Rappelons que Dieu le Père n'a pas de fils qui serait alors une créature mais que Dieu est Père , que Dieu est Fils.
Sourate V. (La table pourvue)
17 Dénégateurs sont ceux qui assimilent à Dieu le Messie fils de Marie. Dis : « Qui pourrait le moindrement retenir Dieu d’anéantir le Messie fils de Marie et sa mère, et les habitants de la terre jusqu’au dernier ? »
Dieu possède la souveraineté des cieux et de la terre et de leur entre-deux. Il crée ce qu’il veut. Il est Omnipotent.
75 - Il n’était, le Messie, fils de Marie, rien d’autre qu’un envoyé –des envoyés sont passés avant lui- et sa mère qu’un être de vérité, l’un et l’autre sujets à manger de la nourriture.
Rejet de Jésus comme égal à Dieu : il n'est qu'un envoyé
110 Lors Dieu dit : « Jésus fils de Marie, rappelle-toi Mon bienfait sur ta mère et sur toi, quand Je te confortai de l’Esprit de sainteté, te faisant parler dès le berceau comme à l’âge adulte ; que Je t’enseignai l’Écriture et la sagesse, la Torah, l’Évangile ; et que tu créais d’argile comme une forme d’oiseau, non sans Ma permission ; et que tu soufflais sur elle, non sans Ma permission ; et que tu guérissais l’aveugle et le lépreux, non sans Ma permission ; et que tu faisais sortir les morts, non sans Ma permission. Et quand Je dissuadai les fils d’Israël de te suivre : quand tu leur produisis avec des preuves, les dénégateurs d’entre eux dirent : « Ce n’est là que sorcellerie flagrante ».
Nouvelle allusion aux miracles de l'enfance : Jésus parle au berceau et crée un oiseau d'argile
116 Lors Dieu dit : « Jésus fils de Marie, est-il vrai que tu aies dit aux hommes : « Tenez-nous, ma mère et moi pour deux dieux en place de Dieu » ? –A Ta transcendance ne plaise !, dit Jésus, il n’est pas en mon pouvoir de m’arroger ce qui n’est point à moi en vérité. Si je l’avais dit, Tu l’aurais su, puisque Tu connais ce qui est en moi, quand moi j’ignore ce qui est en Toi : n’es-Tu pas le Connaisseur des Mystères ?
Rejet d'une triade Dieu, Marie et Jésus proche des anciennes divinités arabes préislamiques mais sans rapport avec la Trinité des Chrétiens
117 Je ne leur ai dit que ce que Tu m’as commandé : « Adorez Dieu, mon Seigneur et le vôtre » . J’étais leur témoin tant que je fus parmi eux. Et quand Tu m’eus recouvré, c’est Toi qui fus leur surveillant, puisque c’est Toi qui de toute chose es Témoin.
Sourate IX. (Le repentir)
30 Les juifs disent Esdras fils de Dieu ; les Chrétiens disent le Messie fils de Dieu : ce n’est là qu’un propos de leur bouche analogue à celui des dénégateurs de jadis.
-Dieu les combatte ! Comment à ce point se fourvoyer !
31 ils se donnent maîtres leurs docteurs et leurs moines en place de Dieu,(et font de même) du Messie fils de Marie. Et pourtant il leur a été commandé de n’adorer qu’un seul Dieu-il n’est de Dieu que Lui, tellement au-dessus de ce qu’ils Lui associent !
Sourate XIX. (Marie)
Récit de l'Annonciation et de la Nativité. Preuves miraculeuses de sa mission
22 Elle (Marie) le conçut, et s’isola avec lui en un lieu lointain
23 les douleurs la firent s’adosser au fût du palmier ; elle dit : « Qu’avant cela ne suis-je morte, et ne suis-je oubliable oubliée ! »
24 Il l’appela de sous elle : « N’aie chagrin. Le Seigneur a mis sous toi une gloire
25 secoue vers toi ce fût de palmier, pour en faire pleuvoir des dattes mûres toutes cueillies 26 mange et bois, rends à ton œil la fraîcheur. Au premier humain que tu verras, dis : « J’ai fais vœu au Tout miséricorde de jeûner. Je ne parlerai ce jour à personne ».
30 Or il dit : « Je suis un esclave de Dieu . Il m’a conféré l’Écriture, Il m’a fait prophète
31 m’a rendu béni où que j’aille, m’a recommandé la prière, le prélèvement purificateur, pour tant que je vivrai et d’être pieux envers ma mère.
32 Il n’a pas fait de moi un impérieux misérable.
33 Salut sur moi du jour de ma naissance au jour où je mourrai, comme au jour où vivant je ressusciterai »…
34 -Voilà Jésus fils de Marie, en dire de Vérité, sur quoi ils controversent.
35 Dieu n’avait pas à se donner de progéniture, à Sa transcendance ne plaise ! Une fois son secret pris, Il n’a qu’a dire : « Sois », et cela est.
Sourate LXI. (En ligne)
6 Lors Jésus fils de Marie dit : « Fils d’Israël, je suis l’envoyé de Dieu vers vous, venu confirmer la Torah en vigueur et faire l’annonce d’un envoyé qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad ». Or quand il leur eut apporté les preuves, ils dirent : « C’est là sorcellerie flagrante ».
Jésus est un des 25 prophètes de l 'Islam et annonce le dernier des prophètes. L'arabe Ahmad (= glorieux ) et Muhammad sont proches par la signification du grec périklutos ( = illustre) rapproché de paraklètos ( = Paraclet , l'avocat, le défenseur) mentionné en Jean 14, 16.
Auteur : Angela MASTROROCCO
© EBIOR bible@ebior.org
Date : 05/09/07
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J'EN APPELLE à TOUS LES MUSULMANS D'AVIGNON ET DE FRANCE
A VENIR MANIFESTER POUR TEMOIGNER LEUR DESAPPROBATION,
ET MARQUER LEUR SOUTIEN SOLIDAIRE A LEURS FRERES CHRETIENS
CONTRE CET ACTE ANTI-RELIGIEUX ET MISERABLE,
CONTRE CE BLASPHEME SACRILEGE ET CRIMINEL,
ORCHESTRE PAR LES FRATERNELLES DE LA FRANC-MACONNERIE LUCIFERIENNE.
A L'ENCONTRE ÎSÂ (Jésus), UN DE VOS PROPHETES QUE MENTIONNE LE CORAN,
ET QUI EST FRERE, MAÎTRE, SEIGNEUR ET FILS DE DIEU POUR LES CHRETIENS.
JE VOUS EN REMERCIE.
QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS.
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/04/nul-ne-doit-être-inquiété-pour-ses-opinions-même-religieuses-.html
25 avril 2011
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions. Même religieuses ?
Lu dans Monde & Vie :
"A l’occasion du grand déballage sur la laïcité, rappelons que l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen institue la liberté de pensée en ces termes: « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ». Comment réagirait un Auvergnat, par exemple, si l’on écrivait de la même manière : « Nul citoyen, même auvergnat, ne doit être inquiété pour ses origines »?"
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Commentaire d'Hercule : Message à Madame Marie-Josée Roig, Maire d'Avignon,
En autorisant et en finançant cette exposition sacrilège du désormais célèbre “Piss Christ” d’Andres Serrano, exposé à la Collection Lambert, vous, la première citoyenne de cette ville et en charge d’y faire respecter l’ordre, vous devenez la principale responsable d'une grave offense à la foi religieuse des Chrétiens de France et vous devenez aussi la cause principale d'un grave trouble à l'ordre public.
Vous dites n’être en rien liée à la franc-maçonnerie et n’être d’aucun réseau qui aurait fomenté un complot antichrétien, via la photo sacrilège de l’artiste new-yorkais. Si vous n'en avez pas d'engagement en franc-maçonnerie, nous pouvons affirmer sans crainte d’erreur que vous en avez l'esprit et vous vous montrez indigne de diriger cette ville. En effet, comment arriver aujourd’hui aux fonctions d’élu qui sont les vôtres sans soutien, connivences et compromission avec la secte maçonne ?
Je vous demande des excuses publiques pour l'Eglise, vous qui vous dites baptisée, catholique, et allant à la messe. Quelle honte sur vous, sur votre famille et sur votre ville !
Je demande enfin votre démission de toutes les responsabilités politiques et républicaines qui sont les vôtres et dont vous vous montrez indigne.
25 avril 2011
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions. Même religieuses ?
Lu dans Monde & Vie :
"A l’occasion du grand déballage sur la laïcité, rappelons que l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen institue la liberté de pensée en ces termes: « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ». Comment réagirait un Auvergnat, par exemple, si l’on écrivait de la même manière : « Nul citoyen, même auvergnat, ne doit être inquiété pour ses origines »?"
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Commentaire d'Hercule : Message à Madame Marie-Josée Roig, Maire d'Avignon,
En autorisant et en finançant cette exposition sacrilège du désormais célèbre “Piss Christ” d’Andres Serrano, exposé à la Collection Lambert, vous, la première citoyenne de cette ville et en charge d’y faire respecter l’ordre, vous devenez la principale responsable d'une grave offense à la foi religieuse des Chrétiens de France et vous devenez aussi la cause principale d'un grave trouble à l'ordre public.
Vous dites n’être en rien liée à la franc-maçonnerie et n’être d’aucun réseau qui aurait fomenté un complot antichrétien, via la photo sacrilège de l’artiste new-yorkais. Si vous n'en avez pas d'engagement en franc-maçonnerie, nous pouvons affirmer sans crainte d’erreur que vous en avez l'esprit et vous vous montrez indigne de diriger cette ville. En effet, comment arriver aujourd’hui aux fonctions d’élu qui sont les vôtres sans soutien, connivences et compromission avec la secte maçonne ?
Je vous demande des excuses publiques pour l'Eglise, vous qui vous dites baptisée, catholique, et allant à la messe. Quelle honte sur vous, sur votre famille et sur votre ville !
Je demande enfin votre démission de toutes les responsabilités politiques et républicaines qui sont les vôtres et dont vous vous montrez indigne.
Dernière édition par Hercule le Mer 27 Avr - 8:59, édité 1 fois
Her- Messages : 9481
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.ndf.fr/nos-breves/27-04-2011/franc-maconnerie-mgr-cattenoz-ne-renie-rien
NONVELLES DE FRANCE
Franc-maçonnerie : Mgr Cattenoz ne renie rien
Par Eric Martin le 27 avril 2011 dans Nos brèves, Politics
Dans Vaucluse Matin du dimanche 24 avril, Mgr Cattenoz « ne renie pas » ses propos tenus dans nos colonnes et confirmés par un ecclésiastique très en vue dans le diocèse. L’archevêque en profite pour s’interroger : « Nous avançons à visage découvert, mais, les loges maçonniques, semblent préférer les forces obscures ». Revenant sur la polémique autour du « Piss Christ », Mgr Cattenoz explique que « beaucoup de fidèles se sont sentis blessés par cette image, mais il y en a, aussi, qui ont redécouvert l’importance de la croix du Christ à cette occasion. La proximité de Pâques leur a même fait prendre conscience qu’ils devaient vivre davantage en chrétiens dans leur vie ». L’archevêque minimise la destruction de « Piss Christ » : « ça n’est qu’une photo. Il faut remettre les choses à leur véritable place ». Enthousiaste, Mgr Cattenoz explique avoir « instauré une heure de chemin de vie par semaine » au collège Saint-Gabriel de Valréas. « On m’a dit que je revenais 50 ans en arrière. Aujourd’hui, les professeurs me disent qu’ils n’ont plus la même relation avec les élèves ». « Une nouvelle forme de vie ecclésiale se met en place » se réjouit-il.
NONVELLES DE FRANCE
Franc-maçonnerie : Mgr Cattenoz ne renie rien
Par Eric Martin le 27 avril 2011 dans Nos brèves, Politics
Dans Vaucluse Matin du dimanche 24 avril, Mgr Cattenoz « ne renie pas » ses propos tenus dans nos colonnes et confirmés par un ecclésiastique très en vue dans le diocèse. L’archevêque en profite pour s’interroger : « Nous avançons à visage découvert, mais, les loges maçonniques, semblent préférer les forces obscures ». Revenant sur la polémique autour du « Piss Christ », Mgr Cattenoz explique que « beaucoup de fidèles se sont sentis blessés par cette image, mais il y en a, aussi, qui ont redécouvert l’importance de la croix du Christ à cette occasion. La proximité de Pâques leur a même fait prendre conscience qu’ils devaient vivre davantage en chrétiens dans leur vie ». L’archevêque minimise la destruction de « Piss Christ » : « ça n’est qu’une photo. Il faut remettre les choses à leur véritable place ». Enthousiaste, Mgr Cattenoz explique avoir « instauré une heure de chemin de vie par semaine » au collège Saint-Gabriel de Valréas. « On m’a dit que je revenais 50 ans en arrière. Aujourd’hui, les professeurs me disent qu’ils n’ont plus la même relation avec les élèves ». « Une nouvelle forme de vie ecclésiale se met en place » se réjouit-il.
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
ttp://www.libertepolitique.com/culture-et-societe/6746-vider-la-vessie-migrer-au-messie
Décryptage
Culture
Vider la vessie, migrer au Messie
21 Avril 2011 | Thibaut Dary
Ainsi, en pleine Semaine sainte, en France, en 2011, voilà où l’on en est rendu : à commenter ad nauseam la photo d’un Christ plongé dans l’urine, exposée comme œuvre dans un musée d’art moderne, vandalisée le jour même du dimanche des Rameaux, les vandales étant désormais recherchés dans les rangs des catholiques, les catholiques eux-mêmes divisés sur le vandalisme en question, tout cela exposé parmi les gros titres de la presse nationale. Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose qui cloche ?
Après avoir entendu le récit de la Passion dans toutes les églises du pays, à la veille de la revivre déployée sur trois jours, on se passerait volontiers de la publicité faite à cette pseudo-œuvre, à l’exposition jusqu’à présent méconnue où on la trouve, et à la représentation schématique de la communauté catholique se faisant justice selon la loi du Talion. Voici pourtant à quoi nous auront menés, par leur cumul, la dégradation du sens du travail artistique, le mépris pour l’héritage chrétien de notre pays, et l’irresponsabilité et le cynisme politiques, couronnés par un échauffement général et incontrôlé des esprits.
L’urinoir appelle l’urine
Si la photo que présente la collection Yvon Lambert à Avignon est plutôt belle, et ne laisse rien imaginer du modus operandi de l’auteur, son titre, lui, est sans ambiguïté : intitulée « Piss Christ », elle représente un crucifix vu en transparence à travers l’urine de l’artiste dans laquelle il est immergé. Elle est l’argument central d’une exposition curieusement baptisée « Je crois aux miracles ». Une œuvre, ça ? Oui, une œuvre, dans la droite ligne, désormais si ancienne, du fameux urinoir de Marcel Duchamp : comment ne pas voir l’évidente filiation de l’un à l’autre, qui manifeste une fois encore la négation du sens humain de l’art dans laquelle se complaît avec aveuglement le relativisme occidental ?
Incontestablement, la sensibilité des chrétiens avait de quoi s’en trouver meurtrie, comme en a témoigné ces dernières semaines, à partir du moment où l’œuvre à été publiquement mise en cause, la réprobation de très nombreux catholiques, auxquels se sont associés des non-croyants eux aussi heurtés d’une telle mise en scène.
Y avait-il malentendu, comme certains l’ont cependant évoqué, sur les intentions du photographe, le new-yorkais Andres Serrano, qui se proclame « artiste chrétien » et dit n’avoir « aucune sympathie pour le blasphème » ? Sans procès d’intention, remarquons que le reste de son travail, entre sa collection « Shit », essentiellement consacrée aux déjections animales et humaines, ses gros plans de cadavres réalisés dans une morgue, ou encore cette mise en scène d’une religieuse se livrant à l’onanisme, laissent malgré tout penser que son « Piss Christ » n’est pas une exception, mais plutôt une œuvre qui le représente assez fidèlement, conjuguant son triple goût pour les sécrétions corporelles, pour ce qui se trouve dans la culotte, et pour l’outrage au sacré.
Nul n’est là pour juger la conscience et l’âme de ce monsieur, qui nous précèdera peut-être au Paradis, et à qui, comme à tout croyant, on donnerait le bon Dieu après une bonne confession. Mais présenter le « Piss Christ » comme une mise en évidence de « ce que nous faisons au Christ », selon l’expression de la Carmélite critique d’art américaine Wendy Beckett, c’était aller un peu loin, plus loin en tous cas que l’objectivité immédiate offerte par Serrano, et pardon pour l’astuce, vouloir un peu trop vite nous faire prendre le contenu de sa vessie pour une lanterne.
Scandaliser les petits
Fallait-il alors en faire un tel battage ? Mais, pourrait-on dire, ce n’est pas nous qui avons commencé !… Si certains ont le cuir assez tanné pour résister à ce qui n’est jamais qu’une image parmi les dizaines de milliers qui nous défilent sous les yeux chaque semaine, dont certaines bien plus terribles ou offensantes, il reste qu’elle est arrivée dans le débat public à l’issue d’une campagne de promotion, certes locale mais massive, à un moment où les Français s’exaspèrent de plus en plus des accusations de principe portées envers leurs racines historiques et culturelles. Comme si le christianisme, qui est une matrice fondamentale de la civilisation européenne, était quelque chose dont il fallait avoir honte, à systématiquement déprécier, sans fin ni vergogne. Or à ce jeu-là, on finit toujours par arriver à bout de la patience – forte ou faible – de certains. Pensons tout simplement à ceux qui ont la foi, et qui au fond de leur cœur, se savent petits face à Dieu, en qui ils ont mis leur espérance. Mépriser Dieu, c’est aussi les atteindre, ces petits, et selon la résistance de leur épiderme, finir tôt ou tard par allumer chez eux un réflexe de survie.
C’est semble-t-il trop demander à un acteur culturel privé tel que l’exposant Yvon Lambert de préférer le respect des croyances d’autrui à la transgression. Mais on pouvait sans doute, dans la cité des papes, légitimement attendre que les fonds publics ne servent pas, ou ne servent plus, à promouvoir une telle provocation par l’affichage et le soutien financier et technique. C’est l’inverse qui s’est passé, la municipalité UMP ayant annoncé avec fierté en décembre 2010 avoir financé l’exposition à hauteur de 45 000 €.
Et si le sénateur du Vaucluse Alain Dufaut écrivait dès janvier au Midi Libre avoir été « choqué » par cette « provocation gratuite particulièrement indécente », il aura fallu attendre le mois d’avril pour voir d’autres élus s’émouvoir, dont notamment Bernard Debré, député de Paris, qui secouait sa famille politique par un billet retentissant et à saluer : « s'il est impossible, heureusement, de blasphémer les autres religions », écrivait-il « cela semble autorisé et même promu par les finances publiques - si abondantes - lorsque ce sont les confessions catholiques qui sont visées ». Le député Jean-Marc Nesme interrogeait le gouvernement sur les « financements publics (…) accordés à cette exposition », tandis que la présidente du Parti Chrétien Démocrate Christine Boutin s’indignait « qu’il n’y ait pas davantage de respect pour les chrétiens ». L’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, alertait sur l’« atteinte à la foi des chrétiens », et rappelait « les autorités » à « défendre une laïcité positive » de façon authentique, quoi que de façon assez tardive, il faut le reconnaître.
Echec public, buzz médiatique
Qu’est-il sorti de ces mises en cause ? A ce stade, en plein carême, en plein débat national tendu sur la laïcité, une fois le scandale soulevé, il aurait été bienvenu, voire au moins prudent, que la municipalité d’Avignon et la collection Yvon Lambert se fendent d’un geste. Un mea culpa, même tout petit, aurait été un premier signe de considération. Hélas, malgré une journée de fermeture de l’exposition, vite rouverte, et un communiqué parfaitement relativiste du maire Marie-Josée Roig, les responsables locaux brillaient surtout par leur immobilisme, ne trouvant finalement rien à redire au « Piss Christ » placardé dans tout Avignon. Le dialogue s’est soldé par une fin de non-recevoir, il faudra que les électeurs s’en souviennent aux prochaines échéances.
Dans ce contexte, l’Institut Civitas, lié à la Fraternité Saint Pie X, prenait la tête d’une mobilisation de masse sur internet par l’intermédiaire d’une pétition, et organisait une manifestation sur place le 16 avril, tandis que l’AGRIF déposait une plainte en référé contre la présence du « Piss Christ » en page d’accueil du site de la Collection Lambert. Après tout, en Alsace, un internaute ne venait-il pas de se voir condamné pour une vidéo mise en ligne dans laquelle il urine sur le Coran ? Quand la concorde civile ne repose plus sur un respect partagé et réciproque, vient le temps des tribunaux, capable de trancher l’échec des conciliations.
On aurait pu en rester à ce scénario, et attendre la décision de justice. Il a fallu qu’une étape supplémentaire soit franchie le dimanche 17, avec la destruction du « Piss Christ » par quelques jeunes visiteurs non-identifiés, et ayant choisi d’accélérer le cours des choses. Nous voici donc désormais avec une expédition punitive sur les bras. On ne va pas pleurer sur le « Piss Christ », qui n’est jamais qu’une photo sous plexiglas, artefact reproductible sans la moindre difficulté, mais plutôt s’interroger sur le fond de cette réaction : car s’attaquer à la propriété privée d’autrui, se faire justice soi-même, répondre à la violence de l’image par la violence du geste, et qui plus est sans le signer, c’est entrer dans une logique risquée, celle des rapports de forces et de l’intimidation anonyme, dont on sait qu’elle peut s’envenimer et aller très loin. Nous n’en sommes ici, espérons-le, qu’à une réaction juvénile et pleine d’idéal, et non au début larvé d’une forme de terrorisme tempéré, qui n’aurait vite plus rien de chrétien.
Médiatiquement, l’effet est des plus discutables. Car si l’affaire a eu plusieurs jours les faveurs de la presse nationale, le regard s’est déporté de l’offense faite à la foi vers celle faite à l’art, offrant une diversion opportune à ceux qui étaient initialement mis en cause, les médias ne se privant pas désormais d’accuser les « catholiques intégristes ». La collection Lambert a bien évidemment déposé une plainte, et a en outre décidé de la réouverture de l’exposition, le « Piss Christ » étant toujours exposé, mais enrichi à présent de « stigmates » de l’agression qui l’a visé, un comble ! Les pouvoirs publics avaient perdu une occasion de prendre leurs responsabilités, le débat public vient de laisser passer celle de basculer en faveur d’un meilleur respect de la foi chrétienne. L’AGRIF a d’ailleurs été déboutée ce 20 avril de sa plainte contre la Collection Lambert, ce qui ne constitue pas une bonne nouvelle.
Il faudra s’interroger a posteriori sur la pertinence de l’appel lancé à manifester pour faire respecter « l’honneur du Christ », et cesser le « blasphème », qui était pour le moins hasardeux théologiquement, et risqué politiquement. Faut-il aller jusque là pour être suivi et entendu ? Les catholiques n’ont-ils pas foncé un peu vite dans une rhétorique d’indignation maximaliste, avec en vue la défense prioritaire de leur propre honneur et de leur propre image médiatique ? On opposera certainement qu’il fallait faire quelque chose, ce qui est incontestable. La conclusion provisoire de l’affaire donne pourtant l’impression d’un contresens magistral sur le type de réponse chrétienne à opposer à l’injustice du monde, ce qu’a mis en lumière de façon éclatante l’entrée concomitante dans la Semaine sainte. Car s’il est bien un honneur que le Christ n’a pas cherché à défendre, c’est le sien, laissant derrière lui le temps du glaive : comment ses disciples choisiraient-ils l’option inverse sans faire fausse route ? Comment, en ces jours, n’entendraient-ils pas l’appel à une pratique politique qui trouve son socle dans la pauvreté de la douceur ?
Du bon usage du Christ et du crucifix
Il est plus que temps de passer à autre chose, et il faut d’ailleurs remercier la patience bienveillante de ceux qui ont lu ces lignes jusqu’ici, acceptant d’en reprendre une louche sur ces événements tant et trop commentés. Oui, passons à autre chose : aujourd’hui et dans les jours qui viennent, l’Eglise célèbre le sacrifice docile du Fils de Dieu. S’il y a bien un endroit où le Christ a voulu plonger, c’est dans les eaux de la mort, un cloaque bien plus infect qu’un gobelet d’urine, afin d’aller y repêcher l’humanité. Et il est bien possible, du reste, qu’au fil de ce Triduum, nous-mêmes soyons mis face aux reniements et outrages qu’en secret, tels des complices, nous lui avons fait subir. Car « c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé ».
Ce crucifix, ce vendredi saint, nous serons invités non seulement à le contempler comme le trône d’humiliation que s’est choisi le roi de l’Univers pour racheter son peuple, mais même, à lui témoigner notre vénération, à nous en approcher en procession, à nous incliner devant lui, et en signe de reconnaissance et de soumission, à l’embrasser. KISS CHRIST, voilà la vérité ! Kiss Christ : de nos lèvres, honorer d’un baiser les pieds de ce condamné, aussi souillés soient-ils, et aussi coupables soyons-nous auparavant d’autres baisers, dignes qui sait de celui de Judas.
Submergés par cette miséricorde que son sang nous a obtenue, nous penserons alors à nous-mêmes, à Andres Serrano, à ses promoteurs comme à ses contempteurs avignonnais, et puis – au diable l’avarice – à tous les autres : ce Christ, même noyé dans l’urine, nous témoignerons en l’embrassant que l’aimons et voulons le suivre, même là, car c’est le seul chemin vers la sortie du péché et la joie ineffable de la résurrection. Et dans le baiser donné à la croix, nous espérerons que les torrents du salut prodigué au monde, au matin du huitième jour, nous emporterons tous à la fin des fins, pour « qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous ».
Cela est non seulement souhaitable, mais cela est aussi possible. Parce que quand on a connu le pardon, et reconnu l’événement de Pâques comme le centre de l’histoire, on peut dire avec foi, et avec Yvon Lambert, oui, « je crois aux miracles ».
Décryptage
Culture
Vider la vessie, migrer au Messie
21 Avril 2011 | Thibaut Dary
Ainsi, en pleine Semaine sainte, en France, en 2011, voilà où l’on en est rendu : à commenter ad nauseam la photo d’un Christ plongé dans l’urine, exposée comme œuvre dans un musée d’art moderne, vandalisée le jour même du dimanche des Rameaux, les vandales étant désormais recherchés dans les rangs des catholiques, les catholiques eux-mêmes divisés sur le vandalisme en question, tout cela exposé parmi les gros titres de la presse nationale. Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose qui cloche ?
Après avoir entendu le récit de la Passion dans toutes les églises du pays, à la veille de la revivre déployée sur trois jours, on se passerait volontiers de la publicité faite à cette pseudo-œuvre, à l’exposition jusqu’à présent méconnue où on la trouve, et à la représentation schématique de la communauté catholique se faisant justice selon la loi du Talion. Voici pourtant à quoi nous auront menés, par leur cumul, la dégradation du sens du travail artistique, le mépris pour l’héritage chrétien de notre pays, et l’irresponsabilité et le cynisme politiques, couronnés par un échauffement général et incontrôlé des esprits.
L’urinoir appelle l’urine
Si la photo que présente la collection Yvon Lambert à Avignon est plutôt belle, et ne laisse rien imaginer du modus operandi de l’auteur, son titre, lui, est sans ambiguïté : intitulée « Piss Christ », elle représente un crucifix vu en transparence à travers l’urine de l’artiste dans laquelle il est immergé. Elle est l’argument central d’une exposition curieusement baptisée « Je crois aux miracles ». Une œuvre, ça ? Oui, une œuvre, dans la droite ligne, désormais si ancienne, du fameux urinoir de Marcel Duchamp : comment ne pas voir l’évidente filiation de l’un à l’autre, qui manifeste une fois encore la négation du sens humain de l’art dans laquelle se complaît avec aveuglement le relativisme occidental ?
Incontestablement, la sensibilité des chrétiens avait de quoi s’en trouver meurtrie, comme en a témoigné ces dernières semaines, à partir du moment où l’œuvre à été publiquement mise en cause, la réprobation de très nombreux catholiques, auxquels se sont associés des non-croyants eux aussi heurtés d’une telle mise en scène.
Y avait-il malentendu, comme certains l’ont cependant évoqué, sur les intentions du photographe, le new-yorkais Andres Serrano, qui se proclame « artiste chrétien » et dit n’avoir « aucune sympathie pour le blasphème » ? Sans procès d’intention, remarquons que le reste de son travail, entre sa collection « Shit », essentiellement consacrée aux déjections animales et humaines, ses gros plans de cadavres réalisés dans une morgue, ou encore cette mise en scène d’une religieuse se livrant à l’onanisme, laissent malgré tout penser que son « Piss Christ » n’est pas une exception, mais plutôt une œuvre qui le représente assez fidèlement, conjuguant son triple goût pour les sécrétions corporelles, pour ce qui se trouve dans la culotte, et pour l’outrage au sacré.
Nul n’est là pour juger la conscience et l’âme de ce monsieur, qui nous précèdera peut-être au Paradis, et à qui, comme à tout croyant, on donnerait le bon Dieu après une bonne confession. Mais présenter le « Piss Christ » comme une mise en évidence de « ce que nous faisons au Christ », selon l’expression de la Carmélite critique d’art américaine Wendy Beckett, c’était aller un peu loin, plus loin en tous cas que l’objectivité immédiate offerte par Serrano, et pardon pour l’astuce, vouloir un peu trop vite nous faire prendre le contenu de sa vessie pour une lanterne.
Scandaliser les petits
Fallait-il alors en faire un tel battage ? Mais, pourrait-on dire, ce n’est pas nous qui avons commencé !… Si certains ont le cuir assez tanné pour résister à ce qui n’est jamais qu’une image parmi les dizaines de milliers qui nous défilent sous les yeux chaque semaine, dont certaines bien plus terribles ou offensantes, il reste qu’elle est arrivée dans le débat public à l’issue d’une campagne de promotion, certes locale mais massive, à un moment où les Français s’exaspèrent de plus en plus des accusations de principe portées envers leurs racines historiques et culturelles. Comme si le christianisme, qui est une matrice fondamentale de la civilisation européenne, était quelque chose dont il fallait avoir honte, à systématiquement déprécier, sans fin ni vergogne. Or à ce jeu-là, on finit toujours par arriver à bout de la patience – forte ou faible – de certains. Pensons tout simplement à ceux qui ont la foi, et qui au fond de leur cœur, se savent petits face à Dieu, en qui ils ont mis leur espérance. Mépriser Dieu, c’est aussi les atteindre, ces petits, et selon la résistance de leur épiderme, finir tôt ou tard par allumer chez eux un réflexe de survie.
C’est semble-t-il trop demander à un acteur culturel privé tel que l’exposant Yvon Lambert de préférer le respect des croyances d’autrui à la transgression. Mais on pouvait sans doute, dans la cité des papes, légitimement attendre que les fonds publics ne servent pas, ou ne servent plus, à promouvoir une telle provocation par l’affichage et le soutien financier et technique. C’est l’inverse qui s’est passé, la municipalité UMP ayant annoncé avec fierté en décembre 2010 avoir financé l’exposition à hauteur de 45 000 €.
Et si le sénateur du Vaucluse Alain Dufaut écrivait dès janvier au Midi Libre avoir été « choqué » par cette « provocation gratuite particulièrement indécente », il aura fallu attendre le mois d’avril pour voir d’autres élus s’émouvoir, dont notamment Bernard Debré, député de Paris, qui secouait sa famille politique par un billet retentissant et à saluer : « s'il est impossible, heureusement, de blasphémer les autres religions », écrivait-il « cela semble autorisé et même promu par les finances publiques - si abondantes - lorsque ce sont les confessions catholiques qui sont visées ». Le député Jean-Marc Nesme interrogeait le gouvernement sur les « financements publics (…) accordés à cette exposition », tandis que la présidente du Parti Chrétien Démocrate Christine Boutin s’indignait « qu’il n’y ait pas davantage de respect pour les chrétiens ». L’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, alertait sur l’« atteinte à la foi des chrétiens », et rappelait « les autorités » à « défendre une laïcité positive » de façon authentique, quoi que de façon assez tardive, il faut le reconnaître.
Echec public, buzz médiatique
Qu’est-il sorti de ces mises en cause ? A ce stade, en plein carême, en plein débat national tendu sur la laïcité, une fois le scandale soulevé, il aurait été bienvenu, voire au moins prudent, que la municipalité d’Avignon et la collection Yvon Lambert se fendent d’un geste. Un mea culpa, même tout petit, aurait été un premier signe de considération. Hélas, malgré une journée de fermeture de l’exposition, vite rouverte, et un communiqué parfaitement relativiste du maire Marie-Josée Roig, les responsables locaux brillaient surtout par leur immobilisme, ne trouvant finalement rien à redire au « Piss Christ » placardé dans tout Avignon. Le dialogue s’est soldé par une fin de non-recevoir, il faudra que les électeurs s’en souviennent aux prochaines échéances.
Dans ce contexte, l’Institut Civitas, lié à la Fraternité Saint Pie X, prenait la tête d’une mobilisation de masse sur internet par l’intermédiaire d’une pétition, et organisait une manifestation sur place le 16 avril, tandis que l’AGRIF déposait une plainte en référé contre la présence du « Piss Christ » en page d’accueil du site de la Collection Lambert. Après tout, en Alsace, un internaute ne venait-il pas de se voir condamné pour une vidéo mise en ligne dans laquelle il urine sur le Coran ? Quand la concorde civile ne repose plus sur un respect partagé et réciproque, vient le temps des tribunaux, capable de trancher l’échec des conciliations.
On aurait pu en rester à ce scénario, et attendre la décision de justice. Il a fallu qu’une étape supplémentaire soit franchie le dimanche 17, avec la destruction du « Piss Christ » par quelques jeunes visiteurs non-identifiés, et ayant choisi d’accélérer le cours des choses. Nous voici donc désormais avec une expédition punitive sur les bras. On ne va pas pleurer sur le « Piss Christ », qui n’est jamais qu’une photo sous plexiglas, artefact reproductible sans la moindre difficulté, mais plutôt s’interroger sur le fond de cette réaction : car s’attaquer à la propriété privée d’autrui, se faire justice soi-même, répondre à la violence de l’image par la violence du geste, et qui plus est sans le signer, c’est entrer dans une logique risquée, celle des rapports de forces et de l’intimidation anonyme, dont on sait qu’elle peut s’envenimer et aller très loin. Nous n’en sommes ici, espérons-le, qu’à une réaction juvénile et pleine d’idéal, et non au début larvé d’une forme de terrorisme tempéré, qui n’aurait vite plus rien de chrétien.
Médiatiquement, l’effet est des plus discutables. Car si l’affaire a eu plusieurs jours les faveurs de la presse nationale, le regard s’est déporté de l’offense faite à la foi vers celle faite à l’art, offrant une diversion opportune à ceux qui étaient initialement mis en cause, les médias ne se privant pas désormais d’accuser les « catholiques intégristes ». La collection Lambert a bien évidemment déposé une plainte, et a en outre décidé de la réouverture de l’exposition, le « Piss Christ » étant toujours exposé, mais enrichi à présent de « stigmates » de l’agression qui l’a visé, un comble ! Les pouvoirs publics avaient perdu une occasion de prendre leurs responsabilités, le débat public vient de laisser passer celle de basculer en faveur d’un meilleur respect de la foi chrétienne. L’AGRIF a d’ailleurs été déboutée ce 20 avril de sa plainte contre la Collection Lambert, ce qui ne constitue pas une bonne nouvelle.
Il faudra s’interroger a posteriori sur la pertinence de l’appel lancé à manifester pour faire respecter « l’honneur du Christ », et cesser le « blasphème », qui était pour le moins hasardeux théologiquement, et risqué politiquement. Faut-il aller jusque là pour être suivi et entendu ? Les catholiques n’ont-ils pas foncé un peu vite dans une rhétorique d’indignation maximaliste, avec en vue la défense prioritaire de leur propre honneur et de leur propre image médiatique ? On opposera certainement qu’il fallait faire quelque chose, ce qui est incontestable. La conclusion provisoire de l’affaire donne pourtant l’impression d’un contresens magistral sur le type de réponse chrétienne à opposer à l’injustice du monde, ce qu’a mis en lumière de façon éclatante l’entrée concomitante dans la Semaine sainte. Car s’il est bien un honneur que le Christ n’a pas cherché à défendre, c’est le sien, laissant derrière lui le temps du glaive : comment ses disciples choisiraient-ils l’option inverse sans faire fausse route ? Comment, en ces jours, n’entendraient-ils pas l’appel à une pratique politique qui trouve son socle dans la pauvreté de la douceur ?
Du bon usage du Christ et du crucifix
Il est plus que temps de passer à autre chose, et il faut d’ailleurs remercier la patience bienveillante de ceux qui ont lu ces lignes jusqu’ici, acceptant d’en reprendre une louche sur ces événements tant et trop commentés. Oui, passons à autre chose : aujourd’hui et dans les jours qui viennent, l’Eglise célèbre le sacrifice docile du Fils de Dieu. S’il y a bien un endroit où le Christ a voulu plonger, c’est dans les eaux de la mort, un cloaque bien plus infect qu’un gobelet d’urine, afin d’aller y repêcher l’humanité. Et il est bien possible, du reste, qu’au fil de ce Triduum, nous-mêmes soyons mis face aux reniements et outrages qu’en secret, tels des complices, nous lui avons fait subir. Car « c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé ».
Ce crucifix, ce vendredi saint, nous serons invités non seulement à le contempler comme le trône d’humiliation que s’est choisi le roi de l’Univers pour racheter son peuple, mais même, à lui témoigner notre vénération, à nous en approcher en procession, à nous incliner devant lui, et en signe de reconnaissance et de soumission, à l’embrasser. KISS CHRIST, voilà la vérité ! Kiss Christ : de nos lèvres, honorer d’un baiser les pieds de ce condamné, aussi souillés soient-ils, et aussi coupables soyons-nous auparavant d’autres baisers, dignes qui sait de celui de Judas.
Submergés par cette miséricorde que son sang nous a obtenue, nous penserons alors à nous-mêmes, à Andres Serrano, à ses promoteurs comme à ses contempteurs avignonnais, et puis – au diable l’avarice – à tous les autres : ce Christ, même noyé dans l’urine, nous témoignerons en l’embrassant que l’aimons et voulons le suivre, même là, car c’est le seul chemin vers la sortie du péché et la joie ineffable de la résurrection. Et dans le baiser donné à la croix, nous espérerons que les torrents du salut prodigué au monde, au matin du huitième jour, nous emporterons tous à la fin des fins, pour « qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s’il plaît à Dieu, notre Père à tous ».
Cela est non seulement souhaitable, mais cela est aussi possible. Parce que quand on a connu le pardon, et reconnu l’événement de Pâques comme le centre de l’histoire, on peut dire avec foi, et avec Yvon Lambert, oui, « je crois aux miracles ».
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Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.perepiscopus.org/art-sacre/piss-christ-supplique-a-messeigneurs-louis-et-rouet
Piss Christ : supplique à Messeigneurs Louis et Rouet
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 27th, 2011 |
Messeigneurs,
des dizaines de milliers de fidèles et deux de vos confrères dans l’épiscopat (Mgr Cattenoz, ordinaire d’Avignon, et S. Ém. le cardinal Barbarin, primat des Gaules) ont condamné le blasphème d’Avignon.
L’Alliance contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF) a attaqué en justice la collection Lambert qui présentait cette « œuvre » – laquelle n’est d’ailleurs pas un original, mais un simple tirage papier.
Parmi les motifs avancés pour la débouter, on a entendu de la part de l’avocat de la défense et du juge des référés, votre propre éloge de « l’art d’avant-garde » et, tout spécialement, de Serrano qui ose se dire chrétien, bien que plusieurs de ses « oeuvres », sans même parler des nombreux sacrilèges, soient scatologiques, voire pornographiques. On se souvient aussi de sa monstrueuse série « La morgue », violemment attentatoire à la dignité humaine.
Je ne peux pas croire que vous ayez pu tacitement accepter de servir ainsi de caution morale – en pleine Semaine Sainte – à un prétendu artiste qui s’enrichit scandaleusement et se fait de la publicité en insultant ce que les chrétiens ont de plus précieux. Je vous supplie donc, Messeigneurs, de dénoncer publiquement et immédiatement l’usage abusif que l’avocat de la défense et le juge des référés ont fait de l’ouvrage « L’Eglise et l’art d’avant-garde » auquel vous avez collaboré, et de rappeler fermement qu’un Crucifix ne saurait être utilisé, même pour des motifs soit disant « artistiques », aux fins de blasphème et de lucre.
Dans cette attente, je prie vos Excellences d’agréer l’expression de mes sentiments filiaux et respectueux.
/////////////////////////////////////////////////////////////////////
Commentaire d'Hercule : Des pétitions pour changer l'âme des apostats ? On a le bien droit de rêver, mais j'ai une plus grande confiance dans les effets de la prière et du martyre...
Piss Christ : supplique à Messeigneurs Louis et Rouet
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 27th, 2011 |
Messeigneurs,
des dizaines de milliers de fidèles et deux de vos confrères dans l’épiscopat (Mgr Cattenoz, ordinaire d’Avignon, et S. Ém. le cardinal Barbarin, primat des Gaules) ont condamné le blasphème d’Avignon.
L’Alliance contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF) a attaqué en justice la collection Lambert qui présentait cette « œuvre » – laquelle n’est d’ailleurs pas un original, mais un simple tirage papier.
Parmi les motifs avancés pour la débouter, on a entendu de la part de l’avocat de la défense et du juge des référés, votre propre éloge de « l’art d’avant-garde » et, tout spécialement, de Serrano qui ose se dire chrétien, bien que plusieurs de ses « oeuvres », sans même parler des nombreux sacrilèges, soient scatologiques, voire pornographiques. On se souvient aussi de sa monstrueuse série « La morgue », violemment attentatoire à la dignité humaine.
Je ne peux pas croire que vous ayez pu tacitement accepter de servir ainsi de caution morale – en pleine Semaine Sainte – à un prétendu artiste qui s’enrichit scandaleusement et se fait de la publicité en insultant ce que les chrétiens ont de plus précieux. Je vous supplie donc, Messeigneurs, de dénoncer publiquement et immédiatement l’usage abusif que l’avocat de la défense et le juge des référés ont fait de l’ouvrage « L’Eglise et l’art d’avant-garde » auquel vous avez collaboré, et de rappeler fermement qu’un Crucifix ne saurait être utilisé, même pour des motifs soit disant « artistiques », aux fins de blasphème et de lucre.
Dans cette attente, je prie vos Excellences d’agréer l’expression de mes sentiments filiaux et respectueux.
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Commentaire d'Hercule : Des pétitions pour changer l'âme des apostats ? On a le bien droit de rêver, mais j'ai une plus grande confiance dans les effets de la prière et du martyre...
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/piss-christ-pourquoi-il-faut-signer-la-supplique-aux-eveques-louis-et-rouet
Piss Christ : pourquoi il faut signer la supplique aux évêques Louis et Rouet
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré, Conférence épiscopale le 04 29th, 2011 |
Sur son blog, Yves Daoudal la juge « idiote » puisque cette supplique
« oublie » de signaler que si Mgr Gilbert Louis était associé au livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone, c’était en tant que président de l’association « Arts, Cultures, foi ». Et qu’il s’agit d’un organisme de la Conférence des évêques de France. Et qu’Andres Serrano était l’un des 12 (sic) artistes sélectionnés par « Arts, Cultures, foi » pour faire partie de la galerie « La chair et Dieu dans la création contemporaine », qui est à l’origine du livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone. Autrement dit, la supplique de Riposte catholique « oublie » de signaler qu’Andres Serrano est un artiste officiel de la Conférence des évêques de France.
Certes. Nous pourrions suggérer à Yves Daoudal de lancer une supplique pour demander la dissolution de l’association Arts, Cultures, foi, voire carrément celle de la Conférence épiscopale… De fait, cet organisme est déjà quasiment dissous : son site internet n’a pas été mis à jour depuis avril 2007 « le temps que la « Conférence des évêques de France » achève la réorganisation des « Services d’Eglise », dont fait partie ce site. » Façon polie de le désactiver en douceur… Mgr Rouet est à la retraite et Mgr Louis, âgé de 71 ans, termine son « mandat », à moins qu’il ne décide de démissionner plus tôt, ce qui ne serait pas une perte. Mais le problème, c’est la condamnation de l’Agrif, actuellement en suspens, puisqu’elle a fait appel. Pour gagner cet appel, il serait utile que Mgr Louis se désolidarise d’Andres Serrano, comme l’ont fait le cardinal Barbarin et Mgr Cattenoz, afin de ne plus donner cette prise aux défenseurs de l’artiste.
Comme l’indique Jeanne Smits, qui rapporte cette affaire au milieu anglo-saxon, en tant que collaboratrice du site d’information catholique et pro-vie américain LifeSiteNews :
Jeanne termine sa dépêche en rappelant l’usage juridique que le juge des référés et l’avocat de la Collection Lambert ont su faire du misérable ouvrage L’Église et l’art d’avant-garde co-écrit par le ci-devant archevêque de Poitiers, Albert Rouet, et préfacé par le toujours évêque de Châlons-en-Champagne Gilbert Louis, en pamoison devant l’artisse Serano et à son infâme « Piss Christ ». Bruti tempi ! Des évêques faisant condamner des catholiques qui réagissent légalement contre un abominable sacrilège envers le Christ… L’affaire n’est pas close. [Americatho]
Pour signer la supplique, c’est ici.
Piss Christ : pourquoi il faut signer la supplique aux évêques Louis et Rouet
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré, Conférence épiscopale le 04 29th, 2011 |
Sur son blog, Yves Daoudal la juge « idiote » puisque cette supplique
« oublie » de signaler que si Mgr Gilbert Louis était associé au livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone, c’était en tant que président de l’association « Arts, Cultures, foi ». Et qu’il s’agit d’un organisme de la Conférence des évêques de France. Et qu’Andres Serrano était l’un des 12 (sic) artistes sélectionnés par « Arts, Cultures, foi » pour faire partie de la galerie « La chair et Dieu dans la création contemporaine », qui est à l’origine du livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone. Autrement dit, la supplique de Riposte catholique « oublie » de signaler qu’Andres Serrano est un artiste officiel de la Conférence des évêques de France.
Certes. Nous pourrions suggérer à Yves Daoudal de lancer une supplique pour demander la dissolution de l’association Arts, Cultures, foi, voire carrément celle de la Conférence épiscopale… De fait, cet organisme est déjà quasiment dissous : son site internet n’a pas été mis à jour depuis avril 2007 « le temps que la « Conférence des évêques de France » achève la réorganisation des « Services d’Eglise », dont fait partie ce site. » Façon polie de le désactiver en douceur… Mgr Rouet est à la retraite et Mgr Louis, âgé de 71 ans, termine son « mandat », à moins qu’il ne décide de démissionner plus tôt, ce qui ne serait pas une perte. Mais le problème, c’est la condamnation de l’Agrif, actuellement en suspens, puisqu’elle a fait appel. Pour gagner cet appel, il serait utile que Mgr Louis se désolidarise d’Andres Serrano, comme l’ont fait le cardinal Barbarin et Mgr Cattenoz, afin de ne plus donner cette prise aux défenseurs de l’artiste.
Comme l’indique Jeanne Smits, qui rapporte cette affaire au milieu anglo-saxon, en tant que collaboratrice du site d’information catholique et pro-vie américain LifeSiteNews :
Jeanne termine sa dépêche en rappelant l’usage juridique que le juge des référés et l’avocat de la Collection Lambert ont su faire du misérable ouvrage L’Église et l’art d’avant-garde co-écrit par le ci-devant archevêque de Poitiers, Albert Rouet, et préfacé par le toujours évêque de Châlons-en-Champagne Gilbert Louis, en pamoison devant l’artisse Serano et à son infâme « Piss Christ ». Bruti tempi ! Des évêques faisant condamner des catholiques qui réagissent légalement contre un abominable sacrilège envers le Christ… L’affaire n’est pas close. [Americatho]
Pour signer la supplique, c’est ici.
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Bonjour à tous,
J'ai trouvé cette vidéo sur le Peuple de la Paix :
Sainte colère : un français chrétien s'exprime sur Sarkozy ( cette video a disparu de daylimotion...il est aisé de comprendre pourquoi ! )
http://www.gloria.tv/?media=152802
Commentaire d'Hercule : Je suis entièrement solidaire du discours de cet homme catholique en colère, indigné du scandale d'Avignon, indigné de l'attitude des élus et de notre Président, indigné du silence et du manque de solidarité des Evêques de France.
Pour laver toutes ces outrances, ces blasphèmes, ces sacrilèges et ces indifférences envers Dieu, il y aura en France et à travers le monde beaucoup de martyrs...
Cet homme en colère oublie tout de même que derrière tous ces partis et tout ces politiciens indignes, c'est la secte maçonne qui tirent les ficelles de toutes ces horreurs anti-catholiques, par sa haine de l'Eglise et de Dieu. Voter à droite ou à gauche, c'est toujours voter et faire allégeance à la franc-maçonnerie. Il faut voter uniquement pour le politicien qui aura le courage, sur le long terme, de dire publiquement NON à la franc-maçonnerie. Il n'y a aucune autre solution politique pour nous sortir de cet enlisement dans la ruine financière et morale...
Et proclamer très fort :
"Retire-moi de la boue et que je n'y reste plus enfoncé ;
que je sois délivré de mes ennemis et des eaux profondes !"
(Psaume 69, 15)
J'ai trouvé cette vidéo sur le Peuple de la Paix :
Sainte colère : un français chrétien s'exprime sur Sarkozy ( cette video a disparu de daylimotion...il est aisé de comprendre pourquoi ! )
http://www.gloria.tv/?media=152802
Commentaire d'Hercule : Je suis entièrement solidaire du discours de cet homme catholique en colère, indigné du scandale d'Avignon, indigné de l'attitude des élus et de notre Président, indigné du silence et du manque de solidarité des Evêques de France.
Pour laver toutes ces outrances, ces blasphèmes, ces sacrilèges et ces indifférences envers Dieu, il y aura en France et à travers le monde beaucoup de martyrs...
Cet homme en colère oublie tout de même que derrière tous ces partis et tout ces politiciens indignes, c'est la secte maçonne qui tirent les ficelles de toutes ces horreurs anti-catholiques, par sa haine de l'Eglise et de Dieu. Voter à droite ou à gauche, c'est toujours voter et faire allégeance à la franc-maçonnerie. Il faut voter uniquement pour le politicien qui aura le courage, sur le long terme, de dire publiquement NON à la franc-maçonnerie. Il n'y a aucune autre solution politique pour nous sortir de cet enlisement dans la ruine financière et morale...
Et proclamer très fort :
"Retire-moi de la boue et que je n'y reste plus enfoncé ;
que je sois délivré de mes ennemis et des eaux profondes !"
(Psaume 69, 15)
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
Message du 10/05/11 09:24
De : "Institut Civitas"
Objet : Remerciements et perséverance dans la lutte contre la christianophobie
Remerciements aux signataires de la pétition contre le scandale d'Avignon
et invitation à persévérer dans la lutte contre la christianophobie
Vous avez été plus de 91 000 à vous manifester pour défendre l'honneur de Notre Seigneur et dire halte aux incessantes attaques contre les chrétiens.
Recevez ici nos remerciements et l'assurance de nos prières pour vous et pour tous les vôtres.
Nous vous invitons à persévérer dans ce noble combat contre la christianophobie et à nous faire part de vos suggestions ou remarques.
Le 8 mai prochain, en la fête de Ste Jeanne d'Arc, l'Institut Civitas appelle à un grand rassemblement national contre la christianophobie et pour garder la France chrétienne.
Tous à 14 H 30 place Saint Augustin à Paris !
Ceci n'est pas qu'un slogan.
Nous vivons un temps de christianophobie dont la photographie sacrilège exposée à Avignon n'aura été qu'une illustration parmi d'autres. Mais une illustration dont le caractère offensant aura été tel que nous avons assisté à un réveil chrétien inattendu, avec plus de 91 000 signatures recueillies au bas de notre pétition, plus de 1 500 personnes rassemblées le 16 avril dernier à Avignon pour une manifestation organisée en quatre jours à peine et plus d'une trentaine d'associations se joignant à la lettre ouverte que nous avons adressée à M. Guéant, ministre de l'Intérieur et du Culte.
Ce réveil catholique est porteur de grands espoirs et doit être le début d'une mobilisation durable destinée à faire taire l'anti-christianisme et à faire respecter le Christ, appelé à être roi de nos sociétés.
A l'heure où M.Fillon, premier ministre, rappelle avec raison que "la France est fille aînée de l'Eglise", venons nombreux témoigner publiquement de notre fidélité à cet héritage.
Et quoi de plus naturel que d'organiser ce témoignage public sous le regard bienveillant de Jeanne d'Arc, modèle de vertus et sainte de la Patrie ?
Ce 8 mai, alors que s'achèvera à Avignon l'exposition au contenu sacrilège et blasphématoire, c'est la France catholique qui s'affichera à travers ce rassemblement national à Paris, avec la ferme volonté de démontrer que quelque chose a changé et que nous n'entendons plus subir sans réagir les offenses faîtes à Notre Seigneur.
Dès aujourd'hui, organisez-vous de toute la France pour faciliter les déplacements du plus grand nombre jusqu'à Paris.
Ce 8 mai, à Paris, que claquent au vent les bannières de Chrétienté !
Alain Escada,
secrétaire général de l'Institut Civitas
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Commentaire d'Hercule : Cette affaire aura été une terrible contre-publicité pour la Ville d'Avignon.
Honte à Madame le Maire d'Avignon d'avoir accepté que cet immonde blasphème soit placardé en publicité dans toute la cité.
Honte à toutes les fraternelles et les lobbys anti-catholiques complices de ces horreurs.
De : "Institut Civitas"
Objet : Remerciements et perséverance dans la lutte contre la christianophobie
Remerciements aux signataires de la pétition contre le scandale d'Avignon
et invitation à persévérer dans la lutte contre la christianophobie
Vous avez été plus de 91 000 à vous manifester pour défendre l'honneur de Notre Seigneur et dire halte aux incessantes attaques contre les chrétiens.
Recevez ici nos remerciements et l'assurance de nos prières pour vous et pour tous les vôtres.
Nous vous invitons à persévérer dans ce noble combat contre la christianophobie et à nous faire part de vos suggestions ou remarques.
Le 8 mai prochain, en la fête de Ste Jeanne d'Arc, l'Institut Civitas appelle à un grand rassemblement national contre la christianophobie et pour garder la France chrétienne.
Tous à 14 H 30 place Saint Augustin à Paris !
Ceci n'est pas qu'un slogan.
Nous vivons un temps de christianophobie dont la photographie sacrilège exposée à Avignon n'aura été qu'une illustration parmi d'autres. Mais une illustration dont le caractère offensant aura été tel que nous avons assisté à un réveil chrétien inattendu, avec plus de 91 000 signatures recueillies au bas de notre pétition, plus de 1 500 personnes rassemblées le 16 avril dernier à Avignon pour une manifestation organisée en quatre jours à peine et plus d'une trentaine d'associations se joignant à la lettre ouverte que nous avons adressée à M. Guéant, ministre de l'Intérieur et du Culte.
Ce réveil catholique est porteur de grands espoirs et doit être le début d'une mobilisation durable destinée à faire taire l'anti-christianisme et à faire respecter le Christ, appelé à être roi de nos sociétés.
A l'heure où M.Fillon, premier ministre, rappelle avec raison que "la France est fille aînée de l'Eglise", venons nombreux témoigner publiquement de notre fidélité à cet héritage.
Et quoi de plus naturel que d'organiser ce témoignage public sous le regard bienveillant de Jeanne d'Arc, modèle de vertus et sainte de la Patrie ?
Ce 8 mai, alors que s'achèvera à Avignon l'exposition au contenu sacrilège et blasphématoire, c'est la France catholique qui s'affichera à travers ce rassemblement national à Paris, avec la ferme volonté de démontrer que quelque chose a changé et que nous n'entendons plus subir sans réagir les offenses faîtes à Notre Seigneur.
Dès aujourd'hui, organisez-vous de toute la France pour faciliter les déplacements du plus grand nombre jusqu'à Paris.
Ce 8 mai, à Paris, que claquent au vent les bannières de Chrétienté !
Alain Escada,
secrétaire général de l'Institut Civitas
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Commentaire d'Hercule : Cette affaire aura été une terrible contre-publicité pour la Ville d'Avignon.
Honte à Madame le Maire d'Avignon d'avoir accepté que cet immonde blasphème soit placardé en publicité dans toute la cité.
Honte à toutes les fraternelles et les lobbys anti-catholiques complices de ces horreurs.
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
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Le blogue d'Edmond Prochain
15 avril 2011
Au pied de la croix, avec Jean
Filed under: Mais dites... — Edmond Prochain @ 11:56
Tags: art, avignon, collection, croix, crucifix, exposition, lambert, passion, pâques, saint-jean, serrano, urine, vendredi
Vendredi, à la veille de la Semaine Sainte. C’est davantage ce moment qu’autre chose qui me pousse à publier ces quelques idées que je rumine depuis plusieurs jours.
Comme beaucoup de catholiques, je suis choqué, profondément, par cette image d’Andres Serrano que certains ont choisi de nous exhiber à la Collection Lambert en Avignon. S’il faut le dire, alors je le dis : ce « Piss Christ » est répugnant. Esthétiquement beau, certainement, mais ce qu’il représente est à vomir. Combien de fois les croyants devront-ils reposer cette même question, inlassablement : pourquoi les artistes reviennent-ils constamment nous insulter au plus profond de nos convictions ? J’entends les arguments « liberté d’expression », « provocation constitutive de l’art », etc. mais j’ai quand même du mal à saisir ce plaisir sans cesse renouvelé de nous coller de grandes gifles aussi gratuitement. En sachant pertinemment, en plus, qu’on ne fera que tendre l’autre joue, et qu’en fait de réactions violentes dénoncées par les médias il n’y aura que quelques gesticulations pétitionnaires et manifestations qui n’en viennent pas aux mains… Tu parles d’une institution contre laquelle tu te rebelles, ami artiste ! Dis, tu n’as jamais eu envie de te révolter contre de vrais adversaires, un jour, juste pour voir ?
Bref. En fait, je crois que j’en veux encore plus à la Collection Lambert et à la municipalité d’Avignon. Qu’ils exposent la photo, s’ils l’aiment… mais là encore, quel besoin si urgent pour la liberté dans notre pays d’en faire l’affiche de l’exposition et de venir pavaner sous le nez des catholiques ? A part le plaisir d’imaginer des réactions (inévitables) qui feront une jolie publicité à l’expo, je ne vois pas. Insulter publiquement une catégorie de personne pour se faire remarquer, c’est une réaction d’ados en manque d’attention.
Est-ce si difficile de comprendre que, pour beaucoup de croyants, toucher au Christ est une insulte de ce qu’il y a de plus profond et de plus précieux en nous ? Revendiquez un droit au blasphème si ça vous amuse, mais de grâce : lâchez-nous la grappe, juste une fois ! (Je ne vous dis même pas d’aller l’exercer avec d’autres religions, parce que je n’ai personnellement aucune envie que vous alliez cracher à la gueule des musulmans plutôt qu’à la nôtre – soit dit en passant.)
Et de grâce : épargnez-nous aussi vos cris de vierges effarouchées faussement surprises qu’on puisse trouver à redire à cette expo, faussement choquées qu’on attente (oh ?) si lourdement (ah ?) à la laïcité (gné ?)… Quelle laïcité, d’ailleurs ? Celle qui vous fait exiger le retrait du crucifix de salles d’examens, mais l’exhiber plongé dans la pisse quelques mois plus tard ? Soyons sérieux… ou tout au moins cohérents.
Mais soit. Puisque la photo est là, qu’elle fait le tour des médias et qu’on peut difficilement se faire la moindre illusion sur son retrait : soit. Essayons d’en prendre notre parti. Essayons peut-être de prendre un peu de hauteur par rapport à la bassesse qu’on nous impose. [Edit : Je découvre d’ailleurs au moment de me relire un article de Jean-Pierre Denis qui suggère le même genre d’intuition. La seule chose qui m’empêche d’y souscrire pleinement, c’est qu’il me semble que ce cher Jean-Pierre – tu permets que je t’appelle « cher », Jean-Pierre ? c’est que je le pense – se tortille un peu trop pour ménager la chèvre et le chou, et que son intuition est encore trop embryonnaire. Quoique, sa conclusion est quand même belle.]
Nous y voilà donc. Au seuil de la Semaine Sainte. Au pied de la croix, avec Jean. Le Christ s’est laissé faire, il ne s’est pas défendu, il a accepté qu’on l’emmène pour le plus injuste procès de l’histoire, dont l’issue ne fait aucun doute. Son cœur s’est-il agité devant ses juges ? Personne ne le sait. Jean a dû pourtant entendre longtemps résonner cette pulsation à ses oreilles, comme en écho du moment où il a penché sa tête sur la poitrine de Jésus. Toum-ta, toum-ta, toum-ta, toum-ta… Un rythme tranquille, paisible, certainement. Le rythme éternel du cœur du Christ.
Et puis des cris, des cris déchirants, tandis que les Romains meurtrissaient la moindre parcelle de chair de son pauvre corps d’homme. Quand ils l’ont sorti, la croix sur les épaules, il était méconnaissable. Le terme « défiguré » prenait alors tout son sens : ce visage n’en était plus un, ils l’avaient réduit à une cascade de sang et de larmes mêlés en d’horribles ravines. Les mouches, à l’odeur de la mort imminente, le harcelaient de bourdonnements et réveillaient inlassablement ses nerfs mis à vif.
Cet homme s’était appelé Jésus, jadis. Il était déjà par anticipation devenu le Crucifié.
Et en curieuse involontaire reconnaissance de sa double nature, les spectateurs sur son passage s’écriaient : « Mon Dieu ! » … Il n’y a plus que l’ironie humaine, parfois, pour révéler les vérités divine.
Alors ils l’ont cloué sur le bois, ils l’ont dressé pour que les hommes soient contraints de lever les yeux vers lui, l’Humilié. Ironie humaine, encore.
Nous y voilà donc, au pied de la croix. Avec Jean, je contemple l’outrage, l’ultime outrage. Ils ne lui ont rien laissé : ni son visage, ni son souffle, ni ses vêtements, ni sa royauté, ni même la dignité de son nom. La croix, ce symbole de l’humiliation, du déshonneur, de la défaite même, j’en ai fait mon emblème. Mon seul orgueil. Chaque jour je le contemple, au point d’en oublier parfois à quel point elle est infamante, cruelle, dégradante, blessante.
Finalement, quelle humiliation pourront-ils y ajouter, ces hommes qui ont déjà mis Dieu à mort ? Qu’ils crachent sur la croix : ils l’ont déjà fait. Qu’ils la brisent ou la renversent : ils ont déjà fait trébucher Jésus sur le chemin, ils lui ont déjà percé le côté. Qu’ils la dégradent d’inscriptions insultantes : ils ont déjà écrit « INRI ». Qu’ils vocifèrent contre elle, qu’ils la chassent des lieux publics : ils ont déjà diffamé le Christ, ils ont déjà crié après lui, ils l’ont déjà entraîné à l’écart pour le mettre à mort. Qu’ils s’en moquent, qu’ils projettent des ordures dessus : ils l’ont déjà méprisé, ils lui ont déjà servi à boire du vinaigre.
Et qu’ils trempent une croix dans de la pisse, et après ? On a déjà fait tellement pire… tellement de fois.
Alors quoi ? Prier au pied de cette croix. Oui : au pied de cette croix-là, celle qui est plongée dans l’urine. Non pas contre elle, si c’est à ce point vain de lutter, mais avec elle ; cette « icône » moderne qui n’est qu’un pâle reflet des outrages qu’on a déjà fait subir au Christ. Cette offense du pauvre, sans imagination, sans panache ; vulgaire. Tu entends, Andres ? Je suis debout et je contemple ta misérable croix – mon orgueil, notre victoire – parce que ma place est là. Je ne la défendrai jamais, je ne l’approuverai jamais, mais je peux la reconnaître comme faible réplique du scandale qui constitue le formidable Prologue de ma foi. En attendant le matin de Pâques, je contemple le Christ humilié, une nouvelle fois, sur le bois de la croix. Parce que Jean, en un sens, c’est moi.
Le blogue d'Edmond Prochain
15 avril 2011
Au pied de la croix, avec Jean
Filed under: Mais dites... — Edmond Prochain @ 11:56
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Vendredi, à la veille de la Semaine Sainte. C’est davantage ce moment qu’autre chose qui me pousse à publier ces quelques idées que je rumine depuis plusieurs jours.
Comme beaucoup de catholiques, je suis choqué, profondément, par cette image d’Andres Serrano que certains ont choisi de nous exhiber à la Collection Lambert en Avignon. S’il faut le dire, alors je le dis : ce « Piss Christ » est répugnant. Esthétiquement beau, certainement, mais ce qu’il représente est à vomir. Combien de fois les croyants devront-ils reposer cette même question, inlassablement : pourquoi les artistes reviennent-ils constamment nous insulter au plus profond de nos convictions ? J’entends les arguments « liberté d’expression », « provocation constitutive de l’art », etc. mais j’ai quand même du mal à saisir ce plaisir sans cesse renouvelé de nous coller de grandes gifles aussi gratuitement. En sachant pertinemment, en plus, qu’on ne fera que tendre l’autre joue, et qu’en fait de réactions violentes dénoncées par les médias il n’y aura que quelques gesticulations pétitionnaires et manifestations qui n’en viennent pas aux mains… Tu parles d’une institution contre laquelle tu te rebelles, ami artiste ! Dis, tu n’as jamais eu envie de te révolter contre de vrais adversaires, un jour, juste pour voir ?
Bref. En fait, je crois que j’en veux encore plus à la Collection Lambert et à la municipalité d’Avignon. Qu’ils exposent la photo, s’ils l’aiment… mais là encore, quel besoin si urgent pour la liberté dans notre pays d’en faire l’affiche de l’exposition et de venir pavaner sous le nez des catholiques ? A part le plaisir d’imaginer des réactions (inévitables) qui feront une jolie publicité à l’expo, je ne vois pas. Insulter publiquement une catégorie de personne pour se faire remarquer, c’est une réaction d’ados en manque d’attention.
Est-ce si difficile de comprendre que, pour beaucoup de croyants, toucher au Christ est une insulte de ce qu’il y a de plus profond et de plus précieux en nous ? Revendiquez un droit au blasphème si ça vous amuse, mais de grâce : lâchez-nous la grappe, juste une fois ! (Je ne vous dis même pas d’aller l’exercer avec d’autres religions, parce que je n’ai personnellement aucune envie que vous alliez cracher à la gueule des musulmans plutôt qu’à la nôtre – soit dit en passant.)
Et de grâce : épargnez-nous aussi vos cris de vierges effarouchées faussement surprises qu’on puisse trouver à redire à cette expo, faussement choquées qu’on attente (oh ?) si lourdement (ah ?) à la laïcité (gné ?)… Quelle laïcité, d’ailleurs ? Celle qui vous fait exiger le retrait du crucifix de salles d’examens, mais l’exhiber plongé dans la pisse quelques mois plus tard ? Soyons sérieux… ou tout au moins cohérents.
Mais soit. Puisque la photo est là, qu’elle fait le tour des médias et qu’on peut difficilement se faire la moindre illusion sur son retrait : soit. Essayons d’en prendre notre parti. Essayons peut-être de prendre un peu de hauteur par rapport à la bassesse qu’on nous impose. [Edit : Je découvre d’ailleurs au moment de me relire un article de Jean-Pierre Denis qui suggère le même genre d’intuition. La seule chose qui m’empêche d’y souscrire pleinement, c’est qu’il me semble que ce cher Jean-Pierre – tu permets que je t’appelle « cher », Jean-Pierre ? c’est que je le pense – se tortille un peu trop pour ménager la chèvre et le chou, et que son intuition est encore trop embryonnaire. Quoique, sa conclusion est quand même belle.]
Nous y voilà donc. Au seuil de la Semaine Sainte. Au pied de la croix, avec Jean. Le Christ s’est laissé faire, il ne s’est pas défendu, il a accepté qu’on l’emmène pour le plus injuste procès de l’histoire, dont l’issue ne fait aucun doute. Son cœur s’est-il agité devant ses juges ? Personne ne le sait. Jean a dû pourtant entendre longtemps résonner cette pulsation à ses oreilles, comme en écho du moment où il a penché sa tête sur la poitrine de Jésus. Toum-ta, toum-ta, toum-ta, toum-ta… Un rythme tranquille, paisible, certainement. Le rythme éternel du cœur du Christ.
Et puis des cris, des cris déchirants, tandis que les Romains meurtrissaient la moindre parcelle de chair de son pauvre corps d’homme. Quand ils l’ont sorti, la croix sur les épaules, il était méconnaissable. Le terme « défiguré » prenait alors tout son sens : ce visage n’en était plus un, ils l’avaient réduit à une cascade de sang et de larmes mêlés en d’horribles ravines. Les mouches, à l’odeur de la mort imminente, le harcelaient de bourdonnements et réveillaient inlassablement ses nerfs mis à vif.
Cet homme s’était appelé Jésus, jadis. Il était déjà par anticipation devenu le Crucifié.
Et en curieuse involontaire reconnaissance de sa double nature, les spectateurs sur son passage s’écriaient : « Mon Dieu ! » … Il n’y a plus que l’ironie humaine, parfois, pour révéler les vérités divine.
Alors ils l’ont cloué sur le bois, ils l’ont dressé pour que les hommes soient contraints de lever les yeux vers lui, l’Humilié. Ironie humaine, encore.
Nous y voilà donc, au pied de la croix. Avec Jean, je contemple l’outrage, l’ultime outrage. Ils ne lui ont rien laissé : ni son visage, ni son souffle, ni ses vêtements, ni sa royauté, ni même la dignité de son nom. La croix, ce symbole de l’humiliation, du déshonneur, de la défaite même, j’en ai fait mon emblème. Mon seul orgueil. Chaque jour je le contemple, au point d’en oublier parfois à quel point elle est infamante, cruelle, dégradante, blessante.
Finalement, quelle humiliation pourront-ils y ajouter, ces hommes qui ont déjà mis Dieu à mort ? Qu’ils crachent sur la croix : ils l’ont déjà fait. Qu’ils la brisent ou la renversent : ils ont déjà fait trébucher Jésus sur le chemin, ils lui ont déjà percé le côté. Qu’ils la dégradent d’inscriptions insultantes : ils ont déjà écrit « INRI ». Qu’ils vocifèrent contre elle, qu’ils la chassent des lieux publics : ils ont déjà diffamé le Christ, ils ont déjà crié après lui, ils l’ont déjà entraîné à l’écart pour le mettre à mort. Qu’ils s’en moquent, qu’ils projettent des ordures dessus : ils l’ont déjà méprisé, ils lui ont déjà servi à boire du vinaigre.
Et qu’ils trempent une croix dans de la pisse, et après ? On a déjà fait tellement pire… tellement de fois.
Alors quoi ? Prier au pied de cette croix. Oui : au pied de cette croix-là, celle qui est plongée dans l’urine. Non pas contre elle, si c’est à ce point vain de lutter, mais avec elle ; cette « icône » moderne qui n’est qu’un pâle reflet des outrages qu’on a déjà fait subir au Christ. Cette offense du pauvre, sans imagination, sans panache ; vulgaire. Tu entends, Andres ? Je suis debout et je contemple ta misérable croix – mon orgueil, notre victoire – parce que ma place est là. Je ne la défendrai jamais, je ne l’approuverai jamais, mais je peux la reconnaître comme faible réplique du scandale qui constitue le formidable Prologue de ma foi. En attendant le matin de Pâques, je contemple le Christ humilié, une nouvelle fois, sur le bois de la croix. Parce que Jean, en un sens, c’est moi.
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.famillechretienne.fr/loisirs/art/que-vaut-lart-contemporain-jean-clair-et-fabrice-hadjadj-reagissent-aux-piss-christ-et-autres-uvres-actuelles_t8_s91_d61071.html
Jean Clair, conservateur au centre Pompidou et au musée Picasso, a écrit notamment L’Hiver de la culture (Flammarion) paru ces jours-ci, où il polémique contre les « dérives » de l’art contemporain. De son côté, Fabrice Hadjadj, qui collabore à la revue Art Press, est familier de cet univers sur lequel il porte un regard plus amène. Voici le début de leur débat : pour retrouver son intégralité dans le n° 1742 de Famille Chrétienne, abonnez-vous au magazine.
http://www.famillechretienne.fr/loisirs/art/que-vaut-lart-contemporain-jean-clair-et-fabrice-hadjadj-reagissent-aux-piss-christ-et-autres-uvres-actuelles_t8_s91_d61071.html
Est-ce qu’on peut qualifier le Piss Christ de Serrano de blasphématoire ?
Jean Clair – À partir du moment où il se défend en disant qu’il est catholique, il est blasphématoire. L’œuvre n’est pas innocente. Le blasphème et le sacrilège dans l’art contemporain sont difficiles à cerner, car on a affaire à des artistes totalement indifférents à la religion, ce qui nous met dans une situation très différente des années trente où le scandale et le goût de l’abjection étaient pratiqués par des écrivains et des artistes encore élevés dans la culture catholique. Ainsi, par exemple, de Georges Bataille, qui ressemble singulièrement à un défroqué. Idem avec André Breton ou Pierre Klossowski, très proche de Bataille, et qui, élève au séminaire, faillit être prêtre.
Aujourd’hui, cela se passe dans un climat d’agnosticisme. Mais l’auteur prétend qu’on ne peut l’accuser, car il se dit catholique. Or, c’est l’inverse qui est vrai : on peut l’accuser, car il se dit catholique. Cette œuvre est spectaculairement offensante, même pour des gens non religieux, par son contenu immonde.
Fabrice Hadjadj – Non seulement Serrano a dit qu’il était chrétien, mais il s’est défendu d’avoir eu l’intention de blasphémer. La vraie question est pour moi la suivante : que gagne-t-on à dénoncer cette image ? Quel intérêt à en faire un blasphème ?
Du point de vue catholique, le statut du blasphème n’est pas le même que dans l’islam : nous avons un Dieu qui a été condamné à mort sous le chef d’accusation de blasphémateur. Dans le linceul de Turin – le saint suaire –, on voit d’ailleurs la trace de la barbe arrachée que l’on impose au blasphémateur. Dès lors, on pourrait presque dire que la Croix et l’Incarnation peuvent apparaître comme un blasphème, puisque c’est la transcendance qui se fait chair.
Il y a déjà, dans un crucifix, quelque chose qui est scandale pour les juifs et folie pour les païens. Je crains que cette manière de dénoncer le blasphème soit une manière pour les catholiques de réagir politiquement face à l’islam ; on risque d’entrer dans une rivalité mimétique avec cette religion. Or, on sait bien que dans la culture islamique, celui qui blasphème est condamné à mort. Je crains une sorte d’islamisation de la dévotion chrétienne…
[…] Pour retrouver l’intégralité de ce débat sur l’art contemporain et la lettre inédite d’Henri Guérin « L’art est malade d’avoir perdu le silence » dans le n° 1742 de Famille Chrétienne, abonnez-vous au magazine.
J.-M. Bastière et P.-F. Paoli
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Commentaire d'Hercule : A chaque action malsaine, perverse et blasphématoires des forces noires de l'Esprit du Mal, et en particulier de l'action occulte anti-catholique de la franc-maçonnerie, il y aura dorénavant des sanctions quasi-immédiates de la Justice immanents. Je considère les révélations des affaires SDK et Tron comme des sanctions nécessaires. Il y aura beaucoup d'autres sanctions salutaires pour corriger le monde de la folie des hommes et le purifier de toutes ces horreurs...
Jean Clair, conservateur au centre Pompidou et au musée Picasso, a écrit notamment L’Hiver de la culture (Flammarion) paru ces jours-ci, où il polémique contre les « dérives » de l’art contemporain. De son côté, Fabrice Hadjadj, qui collabore à la revue Art Press, est familier de cet univers sur lequel il porte un regard plus amène. Voici le début de leur débat : pour retrouver son intégralité dans le n° 1742 de Famille Chrétienne, abonnez-vous au magazine.
http://www.famillechretienne.fr/loisirs/art/que-vaut-lart-contemporain-jean-clair-et-fabrice-hadjadj-reagissent-aux-piss-christ-et-autres-uvres-actuelles_t8_s91_d61071.html
Est-ce qu’on peut qualifier le Piss Christ de Serrano de blasphématoire ?
Jean Clair – À partir du moment où il se défend en disant qu’il est catholique, il est blasphématoire. L’œuvre n’est pas innocente. Le blasphème et le sacrilège dans l’art contemporain sont difficiles à cerner, car on a affaire à des artistes totalement indifférents à la religion, ce qui nous met dans une situation très différente des années trente où le scandale et le goût de l’abjection étaient pratiqués par des écrivains et des artistes encore élevés dans la culture catholique. Ainsi, par exemple, de Georges Bataille, qui ressemble singulièrement à un défroqué. Idem avec André Breton ou Pierre Klossowski, très proche de Bataille, et qui, élève au séminaire, faillit être prêtre.
Aujourd’hui, cela se passe dans un climat d’agnosticisme. Mais l’auteur prétend qu’on ne peut l’accuser, car il se dit catholique. Or, c’est l’inverse qui est vrai : on peut l’accuser, car il se dit catholique. Cette œuvre est spectaculairement offensante, même pour des gens non religieux, par son contenu immonde.
Fabrice Hadjadj – Non seulement Serrano a dit qu’il était chrétien, mais il s’est défendu d’avoir eu l’intention de blasphémer. La vraie question est pour moi la suivante : que gagne-t-on à dénoncer cette image ? Quel intérêt à en faire un blasphème ?
Du point de vue catholique, le statut du blasphème n’est pas le même que dans l’islam : nous avons un Dieu qui a été condamné à mort sous le chef d’accusation de blasphémateur. Dans le linceul de Turin – le saint suaire –, on voit d’ailleurs la trace de la barbe arrachée que l’on impose au blasphémateur. Dès lors, on pourrait presque dire que la Croix et l’Incarnation peuvent apparaître comme un blasphème, puisque c’est la transcendance qui se fait chair.
Il y a déjà, dans un crucifix, quelque chose qui est scandale pour les juifs et folie pour les païens. Je crains que cette manière de dénoncer le blasphème soit une manière pour les catholiques de réagir politiquement face à l’islam ; on risque d’entrer dans une rivalité mimétique avec cette religion. Or, on sait bien que dans la culture islamique, celui qui blasphème est condamné à mort. Je crains une sorte d’islamisation de la dévotion chrétienne…
[…] Pour retrouver l’intégralité de ce débat sur l’art contemporain et la lettre inédite d’Henri Guérin « L’art est malade d’avoir perdu le silence » dans le n° 1742 de Famille Chrétienne, abonnez-vous au magazine.
J.-M. Bastière et P.-F. Paoli
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Commentaire d'Hercule : A chaque action malsaine, perverse et blasphématoires des forces noires de l'Esprit du Mal, et en particulier de l'action occulte anti-catholique de la franc-maçonnerie, il y aura dorénavant des sanctions quasi-immédiates de la Justice immanents. Je considère les révélations des affaires SDK et Tron comme des sanctions nécessaires. Il y aura beaucoup d'autres sanctions salutaires pour corriger le monde de la folie des hommes et le purifier de toutes ces horreurs...
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://journalquebecpresse.org/modules/news/article.php?storyid=2942
ARNAUD UPINSKY : Coordination Défense de Versailles
Écrit par Michel Cloutier le 18/5/2011 15:30:00
AVIGNON: ATTENTAT DU CHRIST
Versailles «démasque» le coupable!
«L'art new-yorkais a besoin de la violence»
— Arnaud Upinsky, Coordination défense de Versailles
Michel CLOUTIER
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
AVIGNON, FRANCE — Le jeudi 6 mai 2010, reprise, mercredi 18 mai
Serrano, générateur du mal ?
Violemment tenté par le sacré, Andrès Serrano, artiste-photographe new-yorkais, a eu le malin génie de profaner le coeur de la foi chrétienne.
Photo: Il n'y a pas de musée pour conserver les photos provocatrices de Serrano, dont ce cliché du Christ en croix, trempé dans l'urine... et vandalisé par des inconnus.
Ayant trempé ce crucifix dans l'urine, il en prit un cliché artistique pour l'exposer comme une oeuvre d'art représentant le Christ des Rameaux sous l'effroyable titre:"Immersion Piss Christ", exposée dans le cadre du vernissage intitulé: "Je crois aux miracles", en pleine Semaine Sainte, à la galerie Lambert, dans la ville d'Avignon. Un plaisir innocent à s'endormir dans son sommeil? Certes non pour un profanateur comme Andrès Serrano.
Un jeu infernal
C'est plutôt l'émancipation accomplie d'un chef-d'oeuvre diabolique, annonciateur d'une opération offensante, injurieuse autant pour le langage, la pensée que l'oeil et la vision chrétienne; opération si loin du règne de la Grâce, de la sainte échelle des mystiques et de l'ascension morale.
En fait, le monde a si peu changé à travers les siècles, le générateur du mal étant toujours le même sous l'action vengeresse du Diable qui nous fait répéter: "Vive Barabbas, à mort le Nazaréen!"
Limiter la puissance offensive d'Andrès Serrano
A-t-on réussi à limiter la puissance offensive de ce jeu infernal, générateur du mal chez Serrano? Le contexte spirituel comme la vie morale en souffrent, affectant les croyants comme les non-croyants de bonne volonté.
La violence exprimée du New-Yorkais ne se laisse évidemment pas diluer tranquillement dans la dialectique. Loin de là..! Provocation avant tout.
L'attentat: exécution «rituelle» ciblée...
Si bien qu'après la messe des Rameaux du 17 avril dernier, la photo du crucifix trempé dans l'urine était subitement la cible d'un attentat en règle, au cours duquel deux intrus munis d'un marteau et d'un objet contondant abîment la photo, ainsi qu'une autre "oeuvre", d'après une brève dépêche de l'AFP (Agence France Presse). Réfugié dans la violence esthétique, Andrès Serrano n'aurait pas le temps de se reposer trop trop, la violence appellant la violence!
Une oréole de protestation gracieuse ne suffit pas. Il faut interdire l'art d'Andrès Serrano en France comme au Québec.
La Coordination défense de Versailles
En état d'alerte une fois de plus à travers la France, la Coordination défense de Versailles vient d'émettre un communiqué de presse dont voici la teneur complète qui en dit long.
QUI A VANDALISÉ LE CHRIST LE JOUR DES RAMEAUX,
LE 17 AVRIL 2011, «APRÈS LA MESSE » ?
AUX ABOIS, LE RÉSEAU NEW-YORKAIS
TENTE « LE PIRE » POUR ENDIGUER
LA RÉSISTANCE EN MARCHE !
Photo: Andrès Serrano, artiste-photographe new-yorkais devant son "oeuvre" abîmée. Vive l'immoralité! lancent ses adeptes.
VERSAILLES, «DÉMASQUE» LE COUPABLE DANS L’ATTENTAT
DU CHRIST D’AVIGNON ET DÉNONCE LE SOUTIEN
DU MINISTÈRE DE F. MITTERRAND
La loi du crime: « is fecit cui prodest », c'est celui auquel cela profite qui l'a fait!
QUI A VANDALISÉ LE CHRIST LE JOUR DES RAMEAUX,
LE 17 AVRIL 2011, «APRÈS LA MESSE » ?
Alors que les agresseurs n’ont pas craint d’agir à visage découvert, la police est toujours muette.
Le réseau new-yorkais
Mais à l’école de Versailles, le « profilage » des coupables met TROIS FOIS sur la piste du réseau new-yorkais
avec même mode opératoire : provocation-invitation à la violence, vandalisme médiatique, extension de la provocation.
Signature imprudemment soulignée par l’aveu de J.-J. Aillagon (PHOTO) dans son parallèle entre Versailles et Avignon !
Les 3 signatures au grand jour
— 1ère SIGNATURE : PROVOCATION-INVITATION À LA VIOLENCE
Murement « pensée » comme une provocation, l’exposition subventionnée d’État « Je crois aux miracles » l’est par son titre, par sa couverture de la semaine sainte et surtout pour avoir prévu le blindage de sa « protection » spéciale du Christ, faisant suite aux masques de Barceló dans la chapelle papale d’ Avignon sur le modèle des provocations de Versailles, Lacroix dans la chapelle, Koons et Murakami dans les appartements royaux.
L’art new-yorkais a besoin de la violence.
En 2008, certains média et un agent proche du premier cercle du pouvoir avaient poussé la Coordination à « casser du Koons » ( sans succès !). En 2010, Jean-Jacques Aillagon et son réseau ont promu et soutenu la dégradante manifestation « urinoir » faite par Anne Brassié !
Choquer est le ressort publicitaire de l’Art New-yorkais,
simulant d’être pris pour cible !
— 2ème SIGNATURE : VANDALISME HYSTÉRIQUE DES MEDIA
La décapitation des statues religieuses est la signature du vandalisme de 1793 ayant détruit un tiers du patrimoine français.
Or, L’attentat du Christ d’Avignon est une exécution « rituelle » ciblée décapitant le Christ avec une précision chirurgicale inouïe, après la messe des Rameaux.
Aucun chrétien n'a pu frapper au visage du Christ, d'un coup de marteau le jour du triomphe du Christ-Messie!
Le message est clair, le mode opératoire new-yorkais.
L'hystérie des accusations
L’hystérie des accusations médiatiques du réseau new-yorkais prenant pour cible ceux qui n’ont pu faire l’attentat et n’y ont aucun intérêt, est donc signé.
Photo: Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture.
C’est un acte de complicité manifeste visant à discréditer la vague de résistance culturelle montante.
—3ème SIGNATURE: EXTENSION DE PROVOCATION PAR
« AUTODAFE DE CENSURE NEW-YORKAISE»
Loin de déplorer l’attentat contre le Christ des Rameaux, dans une vidéo-provocation AFP,
Photo: Jean-Marc Ferrari, Directeur des Beaux-Arts d'Avignon, dans une surprenante parodie de la crucifixion... la moquerie à son comble! (NDLR, Québec Presse).
Se prévalant de l’aval du ministère de la Culture, M. Eric Mézil, Directeur de la Collection Lambert, y montre Jean Marc-Ferrari, Directeur des Beaux-Arts d’Avignon singeant une parodie de crucifixion de la liberté d’expression devant le Christ décapité des Rameaux conservé comme publicité de l’exposition.
(http://actu.orange.fr/videos/la-collection-lambert-rouvre-sans-incid).
La dérision de cette mise en scène d’inversion new-yorkaise la victime et du debourreau, du censuré en censeur, rend visible la dictature du réseau new-yorkais.
Ces accapareurs des Biens nationaux (hôtel de Caumont !), du 1 % « artistique », des Média d’Etat, du monopole de la parole qui censurent 40 000 artistes contemporains français !
Ceci cache d’énormes intérêts financiers, politiques et idéologiques.
Que la police agisse,
que les accapareurs déguerpissent!
LA COORDINATION DE VERSAILLES dénonce, dans l’autodafé du Christ décapité des Rameaux, un attentat du réseau new-yorkais téléguidé contre la liberté d’expression, les droits de l’homme et la Démocratie.
Elle demande à la police d’agir et aux Français de faire déguerpir les accapareurs indus de leurs richesses.
EXTENSION DE PROVOCATION PAR « AUTODAFE DE CENSURE ».
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/
Coordination Défense de Versailles
Contact presse :
euclidien@orange.fr
et tél.: 06 01 76 20 79
Site:
http://coordination-defense-de-versailles.info/
Également, le Dossier Québec Presse:
http://journalquebecpresse.org/modules/news/index.php?storytopic=40&storynum=25
Photo: Arnaud-Aaron UPINSKY, Journal Québec Presse, Isidore Grao, Saint-Gernain-des-Prés, 2010.
--------------------------------------------
REVUE DE PRESSE
Dimanche, dans la galerie Lambert, en Avignon, l'oeuvre "Piss Christ" a été vandalisée. (AFP)
Le cardinal Philippe Barbarin (photo), archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a qualifié mardi d'"offense" la photographie de l'artiste américain Andres Serrano représentant un crucifix trempé dans l'urine, vandalisée dimanche à Avignon. Il a réclamé son "retrait".
"C'est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous a aimés jusqu'à l'extrême", a estimé Mgr Barbarin. Il a également demandé le "retrait" de l'oeuvre, ainsi que l'avait fait l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz.
Selon l'archevêque de Lyon, "Jésus nous a préparés :''Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera'' et il nous demande : ''Priez pour ceux qui vous persécutent''. J'espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire", a-t-il dit.
"Les chrétiens, comme tous les croyants, ont droit à être respectés dans leur foi. Ce serait un beau cadeau de paix, nous pouvons le demander à Dieu pour cette fête de Pâques", a-t-il conclu.
Dimanche, deux photographies d'Andres Serrano, dont l'oeuvre controversée "Immersion Piss Christ", ont été vandalisées par deux personnes munies d'un marteau et d'un objet contondant, dans les locaux de la collection d'art contemporain Yvon Lambert à Avignon (Vaucluse).
"Immersion Piss Christ", exposée dans le cadre d'une exposition intitulée "Je crois aux miracles", fait l'objet depuis début avril de protestations de la part de mouvements catholiques, notamment intégristes. A l'origine de cette affaire, une pétition lancée par l'Institut Civitas, qui, selon son site internet, regroupe "des laïcs catholiques engagés dans l'instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples".
Le 7 avril, l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, avait demandé le retrait de l'oeuvre, dénonçant un cliché "odieux" qui "bafoue l'image du Christ sur la croix, coeur de notre foi chrétienne". L'oeuvre, qui avait fait l'objet d'une polémique aux Etats-Unis dans les milieux "extrémistes" au moment de sa création en 1987, n'avait suscité aucune réaction lors d'une rétrospective il y a cinq ans à Avignon.
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LE POST : http://www.lepost.fr/
Un "attentat culturel" détruit deux oeuvres à Avignon dans la Collection Lambert
Ce dimanche 17 avril, deux oeuvres qui étaient exposées depuis décembre 2010 à la Collection Lambert à Avignon dans le Vaucluse ont été détruites par quatre individus. News était sur place cet après-midi, tout comme Europe 1 et France Télévisions. Nous avons rencontré deux hommes, un chrétien et un athée qui expliquent leur colère face à cet "attentat culturel".
ARNAUD UPINSKY : Coordination Défense de Versailles
Écrit par Michel Cloutier le 18/5/2011 15:30:00
AVIGNON: ATTENTAT DU CHRIST
Versailles «démasque» le coupable!
«L'art new-yorkais a besoin de la violence»
— Arnaud Upinsky, Coordination défense de Versailles
Michel CLOUTIER
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
AVIGNON, FRANCE — Le jeudi 6 mai 2010, reprise, mercredi 18 mai
Serrano, générateur du mal ?
Violemment tenté par le sacré, Andrès Serrano, artiste-photographe new-yorkais, a eu le malin génie de profaner le coeur de la foi chrétienne.
Photo: Il n'y a pas de musée pour conserver les photos provocatrices de Serrano, dont ce cliché du Christ en croix, trempé dans l'urine... et vandalisé par des inconnus.
Ayant trempé ce crucifix dans l'urine, il en prit un cliché artistique pour l'exposer comme une oeuvre d'art représentant le Christ des Rameaux sous l'effroyable titre:"Immersion Piss Christ", exposée dans le cadre du vernissage intitulé: "Je crois aux miracles", en pleine Semaine Sainte, à la galerie Lambert, dans la ville d'Avignon. Un plaisir innocent à s'endormir dans son sommeil? Certes non pour un profanateur comme Andrès Serrano.
Un jeu infernal
C'est plutôt l'émancipation accomplie d'un chef-d'oeuvre diabolique, annonciateur d'une opération offensante, injurieuse autant pour le langage, la pensée que l'oeil et la vision chrétienne; opération si loin du règne de la Grâce, de la sainte échelle des mystiques et de l'ascension morale.
En fait, le monde a si peu changé à travers les siècles, le générateur du mal étant toujours le même sous l'action vengeresse du Diable qui nous fait répéter: "Vive Barabbas, à mort le Nazaréen!"
Limiter la puissance offensive d'Andrès Serrano
A-t-on réussi à limiter la puissance offensive de ce jeu infernal, générateur du mal chez Serrano? Le contexte spirituel comme la vie morale en souffrent, affectant les croyants comme les non-croyants de bonne volonté.
La violence exprimée du New-Yorkais ne se laisse évidemment pas diluer tranquillement dans la dialectique. Loin de là..! Provocation avant tout.
L'attentat: exécution «rituelle» ciblée...
Si bien qu'après la messe des Rameaux du 17 avril dernier, la photo du crucifix trempé dans l'urine était subitement la cible d'un attentat en règle, au cours duquel deux intrus munis d'un marteau et d'un objet contondant abîment la photo, ainsi qu'une autre "oeuvre", d'après une brève dépêche de l'AFP (Agence France Presse). Réfugié dans la violence esthétique, Andrès Serrano n'aurait pas le temps de se reposer trop trop, la violence appellant la violence!
Une oréole de protestation gracieuse ne suffit pas. Il faut interdire l'art d'Andrès Serrano en France comme au Québec.
La Coordination défense de Versailles
En état d'alerte une fois de plus à travers la France, la Coordination défense de Versailles vient d'émettre un communiqué de presse dont voici la teneur complète qui en dit long.
QUI A VANDALISÉ LE CHRIST LE JOUR DES RAMEAUX,
LE 17 AVRIL 2011, «APRÈS LA MESSE » ?
AUX ABOIS, LE RÉSEAU NEW-YORKAIS
TENTE « LE PIRE » POUR ENDIGUER
LA RÉSISTANCE EN MARCHE !
Photo: Andrès Serrano, artiste-photographe new-yorkais devant son "oeuvre" abîmée. Vive l'immoralité! lancent ses adeptes.
VERSAILLES, «DÉMASQUE» LE COUPABLE DANS L’ATTENTAT
DU CHRIST D’AVIGNON ET DÉNONCE LE SOUTIEN
DU MINISTÈRE DE F. MITTERRAND
La loi du crime: « is fecit cui prodest », c'est celui auquel cela profite qui l'a fait!
QUI A VANDALISÉ LE CHRIST LE JOUR DES RAMEAUX,
LE 17 AVRIL 2011, «APRÈS LA MESSE » ?
Alors que les agresseurs n’ont pas craint d’agir à visage découvert, la police est toujours muette.
Le réseau new-yorkais
Mais à l’école de Versailles, le « profilage » des coupables met TROIS FOIS sur la piste du réseau new-yorkais
avec même mode opératoire : provocation-invitation à la violence, vandalisme médiatique, extension de la provocation.
Signature imprudemment soulignée par l’aveu de J.-J. Aillagon (PHOTO) dans son parallèle entre Versailles et Avignon !
Les 3 signatures au grand jour
— 1ère SIGNATURE : PROVOCATION-INVITATION À LA VIOLENCE
Murement « pensée » comme une provocation, l’exposition subventionnée d’État « Je crois aux miracles » l’est par son titre, par sa couverture de la semaine sainte et surtout pour avoir prévu le blindage de sa « protection » spéciale du Christ, faisant suite aux masques de Barceló dans la chapelle papale d’ Avignon sur le modèle des provocations de Versailles, Lacroix dans la chapelle, Koons et Murakami dans les appartements royaux.
L’art new-yorkais a besoin de la violence.
En 2008, certains média et un agent proche du premier cercle du pouvoir avaient poussé la Coordination à « casser du Koons » ( sans succès !). En 2010, Jean-Jacques Aillagon et son réseau ont promu et soutenu la dégradante manifestation « urinoir » faite par Anne Brassié !
Choquer est le ressort publicitaire de l’Art New-yorkais,
simulant d’être pris pour cible !
— 2ème SIGNATURE : VANDALISME HYSTÉRIQUE DES MEDIA
La décapitation des statues religieuses est la signature du vandalisme de 1793 ayant détruit un tiers du patrimoine français.
Or, L’attentat du Christ d’Avignon est une exécution « rituelle » ciblée décapitant le Christ avec une précision chirurgicale inouïe, après la messe des Rameaux.
Aucun chrétien n'a pu frapper au visage du Christ, d'un coup de marteau le jour du triomphe du Christ-Messie!
Le message est clair, le mode opératoire new-yorkais.
L'hystérie des accusations
L’hystérie des accusations médiatiques du réseau new-yorkais prenant pour cible ceux qui n’ont pu faire l’attentat et n’y ont aucun intérêt, est donc signé.
Photo: Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture.
C’est un acte de complicité manifeste visant à discréditer la vague de résistance culturelle montante.
—3ème SIGNATURE: EXTENSION DE PROVOCATION PAR
« AUTODAFE DE CENSURE NEW-YORKAISE»
Loin de déplorer l’attentat contre le Christ des Rameaux, dans une vidéo-provocation AFP,
Photo: Jean-Marc Ferrari, Directeur des Beaux-Arts d'Avignon, dans une surprenante parodie de la crucifixion... la moquerie à son comble! (NDLR, Québec Presse).
Se prévalant de l’aval du ministère de la Culture, M. Eric Mézil, Directeur de la Collection Lambert, y montre Jean Marc-Ferrari, Directeur des Beaux-Arts d’Avignon singeant une parodie de crucifixion de la liberté d’expression devant le Christ décapité des Rameaux conservé comme publicité de l’exposition.
(http://actu.orange.fr/videos/la-collection-lambert-rouvre-sans-incid).
La dérision de cette mise en scène d’inversion new-yorkaise la victime et du debourreau, du censuré en censeur, rend visible la dictature du réseau new-yorkais.
Ces accapareurs des Biens nationaux (hôtel de Caumont !), du 1 % « artistique », des Média d’Etat, du monopole de la parole qui censurent 40 000 artistes contemporains français !
Ceci cache d’énormes intérêts financiers, politiques et idéologiques.
Que la police agisse,
que les accapareurs déguerpissent!
LA COORDINATION DE VERSAILLES dénonce, dans l’autodafé du Christ décapité des Rameaux, un attentat du réseau new-yorkais téléguidé contre la liberté d’expression, les droits de l’homme et la Démocratie.
Elle demande à la police d’agir et aux Français de faire déguerpir les accapareurs indus de leurs richesses.
EXTENSION DE PROVOCATION PAR « AUTODAFE DE CENSURE ».
Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/
Coordination Défense de Versailles
Contact presse :
euclidien@orange.fr
et tél.: 06 01 76 20 79
Site:
http://coordination-defense-de-versailles.info/
Également, le Dossier Québec Presse:
http://journalquebecpresse.org/modules/news/index.php?storytopic=40&storynum=25
Photo: Arnaud-Aaron UPINSKY, Journal Québec Presse, Isidore Grao, Saint-Gernain-des-Prés, 2010.
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REVUE DE PRESSE
Dimanche, dans la galerie Lambert, en Avignon, l'oeuvre "Piss Christ" a été vandalisée. (AFP)
Le cardinal Philippe Barbarin (photo), archevêque de Lyon et Primat des Gaules, a qualifié mardi d'"offense" la photographie de l'artiste américain Andres Serrano représentant un crucifix trempé dans l'urine, vandalisée dimanche à Avignon. Il a réclamé son "retrait".
"C'est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous a aimés jusqu'à l'extrême", a estimé Mgr Barbarin. Il a également demandé le "retrait" de l'oeuvre, ainsi que l'avait fait l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz.
Selon l'archevêque de Lyon, "Jésus nous a préparés :''Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera'' et il nous demande : ''Priez pour ceux qui vous persécutent''. J'espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire", a-t-il dit.
"Les chrétiens, comme tous les croyants, ont droit à être respectés dans leur foi. Ce serait un beau cadeau de paix, nous pouvons le demander à Dieu pour cette fête de Pâques", a-t-il conclu.
Dimanche, deux photographies d'Andres Serrano, dont l'oeuvre controversée "Immersion Piss Christ", ont été vandalisées par deux personnes munies d'un marteau et d'un objet contondant, dans les locaux de la collection d'art contemporain Yvon Lambert à Avignon (Vaucluse).
"Immersion Piss Christ", exposée dans le cadre d'une exposition intitulée "Je crois aux miracles", fait l'objet depuis début avril de protestations de la part de mouvements catholiques, notamment intégristes. A l'origine de cette affaire, une pétition lancée par l'Institut Civitas, qui, selon son site internet, regroupe "des laïcs catholiques engagés dans l'instauration de la Royauté sociale du Christ sur les nations et les peuples".
Le 7 avril, l'évêque d'Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, avait demandé le retrait de l'oeuvre, dénonçant un cliché "odieux" qui "bafoue l'image du Christ sur la croix, coeur de notre foi chrétienne". L'oeuvre, qui avait fait l'objet d'une polémique aux Etats-Unis dans les milieux "extrémistes" au moment de sa création en 1987, n'avait suscité aucune réaction lors d'une rétrospective il y a cinq ans à Avignon.
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LE POST : http://www.lepost.fr/
Un "attentat culturel" détruit deux oeuvres à Avignon dans la Collection Lambert
Ce dimanche 17 avril, deux oeuvres qui étaient exposées depuis décembre 2010 à la Collection Lambert à Avignon dans le Vaucluse ont été détruites par quatre individus. News était sur place cet après-midi, tout comme Europe 1 et France Télévisions. Nous avons rencontré deux hommes, un chrétien et un athée qui expliquent leur colère face à cet "attentat culturel".
Her- Messages : 9481
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
(COPIE - diffusion illimitée)
Portrait du Christ
(médaille du Campo dei Fiori - Rome)
V.......................
lundi 30 mai 2011 - Sainte JEANNE d’Arc
jeudi 2 juin 2011 - Ascension
dimanche 13 juin 2011- Pentecôte
Objet : Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon - Analyse
« Si ceux-ci se taisent, les murs crieront !!! » (Luc, 19/40)
Eminences,
Excellences,
Très chers aimés du Seigneur Jésus,
Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon, provoqué par la photographie d’« un crucifix plongé dans un mélange d’urine et de sperme » de l’auteur de cette « œuvre » intentionnellement blasphématoire et par la surexposition médiatique soigneusement programmée de cet événement, a déclenché une onde de choc spirituelle à laquelle a répondu, le samedi 16 avril, la révolte pacifique d’un petit nombre de catholiques emmenés par l'abbé de Cacqueray, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X et l'abbé Prudent Balou Yalou prêtre africain originaire du Gabon, appartenant à la même fraternité. Ils venaient dire résolument, haut et fort, dans la dignité et le recueillement qu’ils n’acceptaient pas l’inacceptable, qu’ils n’acceptaient pas que le Christ, le compagnon de leur vie, l’intime de leur âme, leur Seigneur et Sauveur pour le temps présent et pour l’éternité, soit blasphémé, vilipendé, ridiculisé ! C’était non seulement leur droit qui, heureusement, ne leur pas été refusé, mais c’était aussi leur devoir et c’est à leur honneur de catholiques de l’avoir fait. Fallait-il leur refuser ce droit parce qu’ils sont répertoriés comme catholiques traditionnels ? Qui peut contester la sincérité de leur amour du Christ ? Et pourquoi devraient-ils être ringardisés parce qu’ils affirment, haut et fort, leur foi au Christ, alors que des provocateurs « professionnels » faisaient connaître, haut et fort, leur haine insensée du Christ ?
De plus dans une manipulation osée de l’information certains n’ont pas manqué de leur attribuer, a priori, l’acte de vandalisme dont cette « œuvre » a été l’objet, oubliant qu’il est quand même surprenant qu’il soit possible d’entrer dans un musée, archi-surveillé, avec des masses, d’avoir le temps de détruire une « œuvre » et de repartir tranquillement, le tout à visage découvert et sans être arrêté dans les 48 heures ! Dans tous les régimes totalitaires, il est de tactique courante pour le pouvoir, face à la montée d'une contestation, de commettre des actes violents ou scandaleux et de les imputer aux protestataires pacifiques. Dont acte. Dans ce contexte le ministre de la Culture et de la Communication n’a pas manqué de faire une déclaration tonitruante et précipitée pour dire combien il était « choqué » en voyant que « la liberté de conscience et la liberté d’expression » étaient contestées et pour dénoncer, haut et fort, une soi-disant « intolérance », presqu’un retour au « Moyen-âge », pauvre Moyen-âge ! Evidemment il s’aveuglait en ignorant que la liberté de chacun ne peut pas s’exercer en portant atteinte à l’ordre public comme cela était manifeste dans la situation présente. D’ailleurs un mois plus tard, le 19 mai, lors du festival de Cannes, suite à une déclaration malheureuse d’un réalisateur légèrement aviné (Lars Von Trier), oubliant « la liberté de conscience et la liberté d’expression » qu’il avait revendiqué pour « Piss CHRIST », le Ministre obtenait son exclusion du festival pour ce dérapage verbal avec ce communiqué de presse comminatoire : « … Il (le ministre) condamne fermement les propos tenus par le réalisateur et prend acte de la convocation en séance extraordinaire du conseil d’administration du festival de Cannes par son président Gilles Jacob. Il appartient au conseil d’administration de décider de la suite éventuelle qui sera donnée à cette provocation insupportable ». Deux poids, deux mesures ! Où est la cohérence ?
Par ailleurs les média n’ont pas manqué de chercher à minimiser, de façon à la ridiculiser, la marche de protestation de ce samedi 16 avril. Ainsi, le dimanche 17 avril, le Journal Télévisé de 20 heures de TF1 annonçait 600 participants ! Ridicule. Mais le lundi matin France Info, dans son journal de 8 heures, annonçait 800 participants ce qui était déjà mieux, mais inexact, ce que cette radio reconnaissait rapidement, en rectifiant ce chiffre pour le porter à 1000 participants, dans son Journal de 10 heures, ce qui n’était pas loin du chiffre exact qui se situait aux environs de 1500 participants !
Monsieur Bernard Debré, député et ancien ministre, fut la seule personnalité connue et reconnue, au plan national, comme député et ancien ministre, à avoir précédé, dans leur protestation, ces quelques catholiques révoltés et esseulés. Voici le texte qu’il a fait paraître sur son blog dès le jeudi 14 avril (http://www.bernarddebre.fr/actualites/___pardonnez_leur__ils_ne_savent_pas_ce_qu_ils_font_____) :
« Où en est-on arrivé en Avignon ? Madame le Maire, UMP, Le Conseil général du Vaucluse, le Ministère de la Culture financent une exposition "Je crois aux miracles" sur les religions, en particulier chrétienne. Ce serait tellement simple...
Mais une image blasphématoire "Piss Christ" y est présentée : une photographie du Christ plongée dans de l'urine ! C'est odieux, sciemment provocateur, inacceptable. Imagine-t-on qu'il eut été possible de faire de même avec une représentation de Mahomet ? Les banlieues se seraient enflammées, certaines associations de lutte contre les discriminations, toujours si promptes, auraient porté plainte, l'Afghanistan se serait révolté et les Chrétiens auraient réprouvé, à juste titre, cette provocation.
Mais voilà. S'il est impossible, heureusement, de blasphémer les autres religions, cela semble autorisé et même promu par les finances publiques - si abondantes - lorsque ce sont les confessions catholiques qui sont visées, sans grande originalité finalement. Cette attitude n'en demeure pas moins odieuse et sert finalement les extrémismes.
La France est un pays judéo-chrétien. Il faut être fier de nos racines. La Chrétienté a parsemé notre pays de perles : cathédrales gothiques, chapelles romanes, culture sacrée, œuvres cultuelles... C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat.
Au moment où la France accepte une immigration officielle, aux cultures variées, mais subit également celle, inacceptable, d'hommes et de femmes illégaux, de clandestins, il est plus que nécessaire que la Chrétienté soit ferme et fière. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faille critiquer ni l'Islam, ni les autres religions.
Une nouvelle fois, des irresponsables osent, au nom d'une liberté d'expression galvaudée, salir une religion, car c'est bien le but. Curieuse conception de cette liberté d'expression qui de façon surprenante, s'exerce à sens unique, sans limite.
Alors, je le dis d'abord à mon amie, Marie-Josée ROIG : "Pourquoi as-tu accepté cette provocation ? Coup de pub ? "Buzz" ? Tu aurais dû refuser, non seulement au nom de la dignité, l'exposition de cette image odieuse au lieu de subventionner ce projet mais également refuser d'afficher dans ta ville ce "visuel"".
Pour l'auteur ? Je n'ai que mépris ! Est-ce de l'art ? Non bien sûr. L'art ennoblit l'homme, cette "production" est ignoble. Cet auteur est vraisemblablement dérangé, torturé et faible. Je dirais même aussi courageux dans sa pseudo contestation qu'intelligent.
Quant à ceux qui comme moi, sont révoltés, je leur dis : "Vous avez raison ! Votre combat, lui intellectuel, vous honore. Je suis à vos côtés. Exigeons le retrait de ces images insultantes et mettons un terme à leur subventionnement" ».
Est-il nécessaire de préciser que monsieur Bernard Debré n’est ni "évêque" et encore moins "cardinal" ! Dans le cas présent il est seulement l’« Heureux homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants » selon le texte du psaume 1. Après la lecture de ce texte une terrible question se pose, incontournable, inévitable : « N’y avait-il pas parmi vous, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, un président de conférence épiscopale, un primat des Gaules, ou quelques autres personnalités épiscopales pour relayer ce coup de gueule et ne pas laisser désarmé et esseulé l’archevêque d’Avignon ? N’était-il pas possible pour l’évêque d’Evry de retrouver cette inspiration outragée dont il avait fait usage après la profanation d’une de ses églises : "… Personnellement, je n’arrive pas à m’habituer aux profanations… S’il faut hurler, nous hurlerons. Après tout, nous aussi, nous sommes des citoyens !" (Communiqué du vendredi 19 février 2010). Pourquoi donc ne s’est-il pas exprimé avec la même véhémence face au scandale de l’exposition « Piss CHRIST » ? Ce serait-il finalement "habitué" aux profanations" ? Pour sa part l’archevêque de Rennes participait, avec de nombreux intellectuels, au "forum" organisé les 14, 15 et 16 avril, dans sa ville, par le journal Libération sur un thème majeur pour la vie en société « le respect ». Il n’y a eu aucune retombées en faveur du « respect » à avoir envers les catholiques, ne serait-ce qu’en faisant cesser le scandale de « Piss CHRIST ». Rien ! Quelle efficacité. Par ailleurs avez-vous oublié ce qu’aimait à répéter le docteur angélique, Thomas d’Aquin : "la première charité que l’on doit à ses frères c’est la Vérité !" Avez-vous aussi oublié la sainte et pragmatique colère de Notre Seigneur Jésus face aux marchands du Temple, rapportée par l’apôtre Jean, le bien-aimé, au chapitre 2 de son évangile : « 15Se fabriquant un fouet avec des cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs, il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables, 16et aux marchands de colombes il dit : "Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic !"17Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : "Le zèle de ta Maison me dévorera" ».
Hélas ce "zèle" n’est absolument perceptible dans le modeste communiqué que fit paraître le Primat des Gaules, le mardi 19 avril : « C’est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous "a aimés jusqu’à l’extrême". Mais Jésus nous a préparés : "Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera…" et il nous demande : "Priez pour ceux qui vous persécutent". J’espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire. Les chrétiens, comme tous les croyants, ont droit à être respectés dans leur foi. Ce serait un beau cadeau de paix, nous pouvons le demander à Dieu pour cette fête de Pâques ». Mièvre ! Plus exactement « tiède » pour reprendre le mot inspiré de l’Apocalypse (ch. 3/15-16) ! Là où l’opinion publique catholique attendait un cri de colère à la hauteur du scandale commis et de la même vigueur que le « coup de gueule » du député Bernard Debré, il n’y eut que cette triste et inaudible complainte, en aucun cas à la hauteur des responsabilités d’un successeur des apôtres ! Monsieur Bernard Debré dont la racine hébraïque du nom est « /davar/parole » est intervenu spontanément comme un véritable porte-parole du « VERBE » au cœur de ce scandale qui blesse et trouble les consciences des « pauvres de Yahvé », les « /aniyim ». Comme vous le savez, ce sont ceux qui reçoivent, en premier, le message évangélique (cf. Ps, 34/33 verset 7 et Sophonie, 9/12-13 : «Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et pauvre qui mettra sa confiance dans le Nom de Yahvé. Le reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne parleront plus pour tromper, on ne trouvera plus dans leur bouche des paroles mensongères »). Ils attendaient votre soutien et ils ne l’ont pas eu !
Autre question, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus : « Toute honte bue, comment pouvez-vous célébrez l’eucharistie quotidienne en proclamant, après la prière du "Notre Père", "car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, pour les siècles des siècles" ??? Souvenez-vous que, quand les ennemis de Jésus vinrent avec "lanternes, torches et armes" pour se saisir de Lui, l’apôtre Pierre sortit son épée pour le défendre, alors que, vous, vous avez laissé, sans réagir, "un crucifix plongé publiquement dans l’urine" ! Certes Pierre se trompait car c’est la "Parole de Dieu" qui est comme une épée selon le livre de l’Apocalypse : "De sa bouche sort une épée effilée, à double tranchant…" (Ap, 1/16). Il le comprit plus tard, après la Résurrection du Christ et, alors, il ne craignit pas d’affronter "les chefs des Juifs, les anciens et les scribes… et tous les membres des familles pontificales" (Actes, 4/5-6), car il savait qu’« il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Actes, 5/29). Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus à quoi ou à qui avez-vous obéi en restant silencieux face au scandale de « Piss CHRIST » ? »
Puis-je, à cet instant de mon courrier, vous citer la fin de la prière du Père Léonce de Grandmaison, célèbre jésuite (1868-1927) dont le cardinal Alfred Baudrillart (1859-1942) écrivait qu’il possédait "l’intelligence de son temps" : « Sainte Marie, Mère de Dieu, …, faites-moi un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la Gloire de JÉSUS-CHRIST, blessé de son Amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel !" C’est ce je vous souhaite à tous.
Qu’il existe des "expositions" où sont exhibées des "œuvres" telles que « Piss CHRIST » et pour lesquelles les auteurs revendiquent le qualificatif d’"artistiques", n’est pas humainement surprenant car tout est possible. Mais ce qui surprend et étonne, comme l’ont noté certaines personnes en réaction à cette provocation insensée, c’est « ce silence "assourdissant" de tout le clergé », de quelque bord que ces "clercs" soient, politiques ou religieux, cette "trahison des clercs" pour reprendre le titre de l’œuvre de Julien Benda. Dès l'Avant-propos de la première édition, cet auteur écrivait d’ailleurs : « La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettre en France, invitent les hommes à se moquer de l'Évangile… ». C’était en 1927 !
Il faut encore remarquer que pendant que se déroulait le scandale de l’exposition « Piss Christ », le vendredi 15 avril, monsieur Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration (le communiqué officiel oubliait de préciser "des cultes") réunissait les représentants des principaux cultes de France pour présenter les mesures du gouvernement en faveur de la laïcité. A cette occasion monsieur Claude Guéant rappelait l'importance du principe de laïcité qui est affirmé à l'article 1er de la Constitution de 1958 et qui est l'un des principes organisateurs de notre société. Les mesures annoncées consistaient à mieux faire connaître la laïcité et son application dans la République, pour renforcer la cohésion nationale et ouvrir la perspective d'une France davantage rassemblée autour de ses valeurs fondamentales. Sagement, le grand rabbin de France constatant l’incohérence d’un tel rendez-vous en plein scandale de « Piss CHRIST », s’est fait représenter et il a bien fait, ce que n’a pas fait le président de la Conférence des évêques de France. L’attitude logique aurait été que le Président de la CEF conditionne sa participation à cette réunion en demandant l’arrêt de cette exposition blasphématoire pour "trouble à l’ordre public" comme l’exigeait monsieur Bernard Debré. Il y a, en effet, une grande hypocrisie à laisser à penser que la "laïcité" peut se faire sur les ruines de la religion catholique… car c’est bien la leçon qu’il faut tirer devant le scandale de l’exposition « Piss Christ » car dans le même temps, évoquant « un risque de trouble à l'ordre public », la France, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire monsieur Claude Guéant, faisait bloquer, le dimanche 17 avril, la circulation des trains depuis Vintimille (Italie) vers la Côte d'Azur. Il s’agissait de s’opposer ainsi à un convoi de manifestants et de migrants tunisiens qui allait franchir la frontière ! Enorme hypocrisie d’une « laïcité » sélective, très sélective, trop sélective… Jésus sur ce genre de situation à un jugement sans appel : « Guides aveugles, qui filtrez le moustique et avalez le chameau ! » (Mt, 23/24). Là-dessus, il ne devrait avoir rien à ajouter, sauf à rappeler ce qui suit.
Le jeudi 20 décembre 2007 le président de la République française vint à Rome rencontrer le Pape Benoît XVI et recevoir solennellement son titre de « chanoine d’honneur du Latran ». Pour l’accueillir Benoît XVI avait mis une étole sur sa mozette rouge, un symbole liturgique réservé aux personnalités de pays catholiques. C’est donc un chef d’État catholique qu’il accueillait et c’est bien comme tel que le Président a passé toute cette journée au cœur de l’Église universelle, assumant pleinement, comme il l’a assuré dans son discours du Latran quelques heures plus tard, « le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Église ». A 16 heures précises il était reçu par le cortège des chanoines de la basilique Saint-Jean-de-Latran et prenait officiellement possession de sa stalle de premier et unique « chanoine d’honneur du Latran », lors d’une brève cérémonie présidée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome. « Ce n’est pas attenter à la légitime laïcité de la République française que de prier pour elle » lui dit celui-ci en français. Finalement un peu plus d’une demi-heure plus tard, dans la salle de la signature du palais du Latran, devant ce que la communauté française de Rome comptait de religieux, religieuses et personnes travaillant pour l’Église, le Président a prononcé un discours dans lequel il a commencé par remercier le cardinal Camillo Ruini en disant précisément : « J’ai été sensible aux prières qu’il a bien voulu offrir pour la France et pour le bonheur de son peuple… », une manière de sceller cette journée romaine un peu particulière, et qui voulait visiblement marquer une nouvelle étape dans les relations entre la France et la religion catholique. Jamais sans doute un chef de l’État français n’avait aussi vigoureusement défendu l’héritage catholique de son pays, rappelant une longue histoire, sans en oublier les ombres. Il surprit même son auditoire en parlant de la «souffrance» provoquée par la mise en œuvre de la loi de 1905. Après cela comment comprendre que le Président de la République soit resté silencieux, sans la moindre réaction pour faire cesser le scandale de « Piss CHRIST » ??? La comédie humaine irait-elle jusqu’à ce point dans les allées du pouvoir ? Hélas !
Nous arrivons maintenant, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, au cœur du scandale de « Piss CHRIST ». Car il ne vous a pas échappé que monsieur Bernard Debré a employé dans son communiqué des expressions qui ne vous ont pas forcément plu, et c’est un euphémisme de le dire ainsi… Il a, en effet, affirmé : « C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat ». Mais, pour prendre un peu de recul avec le sujet débattu, je vais faire un bref détour talmudique avec le rabbin Dynovisz qui intervient régulièrement sur son site dédié (http://www.ravdynovisz.tv). Le 2 décembre 2010, un très grave incendie ravage la plus belle forêt d’Israël, sur le mont Carmel. Il va durer quatre jours, faire quarante-deux victimes et détruire 5 000 hectares. C’est pour les Israéliens un désastre et un choc psychologique d’autant plus grand que cette catastrophe est intervenue en pleine célébration de la fête d’"hanoucca" commémorant le retour au culte judaïque du Temple de Jérusalem, trois ans après son interdiction par le roi séleucide Antiochus IV, Epiphane. Le rav Dynovisz, prenant justement prétexte que « rien de ce qui se passe dans le monde ne peut passer hors des enseignements de la Thora », interpelle son auditoire en ces termes : « Pourquoi un incendie ravageur éclate-t-il, en pleine fête d’hanoucca et sur le mont Carmel, la montagne du prophète Élie ? Nos responsables qui ont des yeux et ne voient pas créent des commissions d’enquête pour retrouver le ou les coupables qui ont craqué les allumettes et déclenché ce feu ! » Le rav poursuit : « Comment Israël peux-tu être aveugle à ce point, en cherchant les réponses capitales là où tu ne peux les trouver ? Pourquoi refuses-tu de te poser les vraies questions qui sont liées à ta vocation spirituelle de peuple élu ? » Voici sa réponse qu’il nuance de multiples façons, mais dont l’essentiel se résume à ceci : « Le mont Carmel est le haut lieu national de la transgression du "shabbat", puisque, tous les week-ends, les Israéliens viennent en masse y allumer des "barbecues" ! Alors que dans le livre de l’Exode il est explicitement écrit "ce septième jour sera pour vous un jour saint, un jour de repos complet consacré à Yahvé… Vous n’allumerez pas de feu, le jour du shabbat, dans aucune de vos maisons" (Ex, 35/2-3). Et vous voudriez que cette transgression collective et répétée soit sans conséquence ? »
Quelle leçon pour nous catholiques français, principalement pour vous Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, qui avez laissé « profaner publiquement le Christ », une « profanation » au sens du prophète Daniel (ch. 9/27) : « l’abomination de l’abomination », le « Shiquoutsim meshomem » « » ! Et voici pourquoi. D’abord cette profanation a été la plus intense à un moment crucial de l’année liturgique, la semaine de la Passion préparatoire à la Semaine SAINTE dont l’aboutissement, la « Résurrection du Christ », est le sommet de l’année liturgique et le terme de la Révélation chrétienne. Ensuite cette profanation a eu lieu dans une ville au symbolisme chrétien fort : elle fut, un temps, la cité des Papes, successeurs de l’apôtre Pierre. Enfin cette profanation a eu lieu chez « la fille aînée de l’Eglise », celle que le Pape Jean-Paul II, au Bourget, à sa première visite en France, le dimanche 1er juin 1980 a apostrophé paternellement mais fermement par ces mots : « Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? » Pour que les choses soient claires il faut préciser que la France « fille aînée de l’Eglise » n’est pas née avec le baptême de Clovis, en 496. Elle lui est bien antérieure. Rappelons que la présence du prêtre africain lors de la marche de protestation du 16 avril tendait à rappeler cette interrogation, mais de la part des pays qui ont reçu de missionnaires français leur baptême dans le Christ Jésus !
Comme l’a très bien expliqué le chanoine Yves Bolo lors de la conférence qu’il adonnée à Marseille en l'église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893, et intitulée : « Les Gauloises et les Gaulois à la Passion de Jésus », la France « Fille aînée de l’Eglise » est née au Golgotha de la plaie ouverte par le centurion, qu’il se nomme "Longin" selon la Tradition ou qu’il porte un autre nom, peu importe, c’était assurément un soldat gaulois intégré aux troupes romaines assurant la sécurité du Temple à Jérusalem. C’est pourquoi la France appartient à Dieu et particulièrement au Sacré-Cœur de Jésus, qui en a fait l’apôtre de cette « divine dévotion ». Mais la France est devenue chrétienne grâce aux « intimes » de Jésus, bien avant que n’ait lieu le baptême du roi Clovis. En effet, dès le premier siècle de notre ère, ce sont les Lazare (premier évêque de Marseille), Joseph d’Arimathie et Zachée (qui vinrent à Rocamadour), Marthe (missionnaire à Tarascon) et Marie-Madeleine (retirée à la Sainte Baume) qui débarquèrent sur les côtes de Provence pour y répandre les paroles de Vie de l’Évangile et faire de la France, dès cet instant, « la fille aînée de l’Église », une terre de prédilection divine. Même si c’est la Tradition, beaucoup plus que l’Histoire, qui permet d’affirmer l’arrivée de ces « intimes » de Jésus sur les côtes de Provence et leur installation en Gaule; il n’en demeure pas moins que les traces matérielles de leurs passages sont suffisamment inscrites sur ce sol pour reconnaître que l’héritage de la Tradition a, pour elle, le poids de la vérité. C’est pourquoi, depuis ce moment, la France peut être appelée, sans contestation possible, « la Fille aînée de l’Église » ! Finalement il y a entre Dieu et la France, entre le Sacré-Cœur et la France, entre la Vierge Marie et la France des liens invisibles et indestructibles. Ils ont été voulus ainsi par la Divine Providence et sont inscrits dans son histoire. C’est pourquoi aussi la Providence n’a jamais cessé de manifester sa tendresse pour ce pays d’« élection divine » malgré ces chutes et ces reniements si nombreux. Il suffit procéder à une rétrospective historique pour constater que ces chutes et ces reniements ne datent pas seulement d’aujourd’hui.
Rappelons qu’en 1793, la « Terreur révolutionnaire » quittant les rives de la Révélation chrétienne sur lesquelles l’histoire de France était ancrée depuis près de deux millénaires, pour s’établir sur les rives des« idéologies mouvantes », après avoir exécuté le roi, cherche à « décapiter le Christ » en faisant disparaître du paysage français l’Eglise catholique. Elle y parvient presque, puisqu’à la fin de cette année 1793, l’Eglise catholique n’existe quasiment plus sociologiquement en France ! De nombreux lieux de culte, en effet, ont été profanés, fermés ou détruits, beaucoup de pasteurs ont été martyrisés ou incarcérés, le reste a dû fuir à l’étranger ou est entré en clandestinité pour maintenir une Église des catacombes. Il faut lire à ce sujet la vie héroïque d’Henriette Aymer de la Chevalerie (1767-1834), fondatrice de la Congrégation des Religieuses des Sacrés-Cœurs et de l’Adoration perpétuelle, dite de Picpus, dans la célèbre biographie rédigée par Mgr Francis Trochu, pour découvrir l’ampleur des souffrances endurées et du désastre subi par les catholiques français. Or cent ans plus tard, dans les années 1890, plus de 90% d’une classe d’âge sera baptisée « catholique » et cela jusque vers les années 1970 ! L’explication est simple le Seigneur a préparé la moisson et ses pasteurs l’ont faite ! Car, entre temps, il y aura eu les apparitions de la Rue du Bac (1830-1831) avec l’immense et incroyable retentissement de la « médaille miraculeuse », reconnues par la hiérarchie catholique, l’apparition à La Salette (1846) reconnue elle aussi par la hiérarchie catholique, les apparitions de Lourdes (1858) reconnues de même par la hiérarchie catholique et l’apparition de Pontmain (1871) reconnue par la hiérarchie catholique. Imaginons ce que serait devenue cette France catholique sans la reconnaissance de ces « mirabelia Dei » par la hiérarchie catholique, c’eut été le prolongement de la désolation des années de la Terreur révolutionnaire. Dans ce contexte il faut se souvenir de cet avertissement de Jeanne d’Arc : « les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! ». Concernant Jeanne d’Arc, dont la devise était « Dieu premier servi ! », je veux rappeler ici l’étonnant dialogue intervenu entre la Pucelle et le roi Charles VII (1403-1461) et rapporté dans le « Breviarium historiale » rédigé par un clerc français qui vivait à Rome, au service du Pape Martin V (1368-1431). « Un jour, écrit-il, la Pucelle demanda au roi de lui faire un présent. La prière fut agréée... Elle demanda alors que le royaume de France fut le présent sollicité : le roi étonné le lui donna après quelque hésitation et la jeune fille l’accepta; elle voulut même que l’acte en fût dressé et lu par les quatre secrétaires du roi. La charte rédigée et lue à haute voix, le roi resta un peu ébahi, lorsque la Pucelle le montrant à l’assistance dit : "Voilà le plus pauvre chevalier du royaume" et après un peu de temps, en présence des mêmes notaires, disposant en maîtresse du royaume de France, elle le remit entre les mains de Dieu tout-puissant. Puis au bout de quelques autres moments, elle investit le roi Charles du royaume de France. De tout cela elle voulut qu’un acte solennel fut dressé par écrit » (I, 18). « Légende ! », « légende ! » crieront tous les adversaires matérialistes. Le mot est commode pour se débarrasser de tout ce qui déplaît dans des écrits dont rien n’autorise à suspecter l’authenticité. Le fait est que l’envoyée du ciel avait pris ce moyen pour inculquer dans l’esprit de Charles VII, qu’il n’était que le « Lieu-tenant », le « locum tenens », du vrai Roi de France, Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Ce récit en révoltera plus d’un, à tort. Peut-être y en aura-t-il même parmi vous, hélas ! L’apôtre et évangéliste Jean précise sans ambigüité : « Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne peut les arracher de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn, 10/27-30). La France est terre chrétienne comme le rappelle fort justement monsieur Bernard Debré dans son communiqué, ce qui signifie qu’elle appartient au Christ et tous ceux qui chercheront à l’arracher des « mains du Père » n’y parviendront pas !
Poursuivons notre rétrospective historique en constatant que le désastre de la guerre de 1870, suivie d’une année terrible, aboutit au « vœu national » et à l’érection de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, véritable paratonnerre spirituelle au cœur de la France. Le texte du vœu national est très explicite : « En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore. En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l'Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée du Vicaire de Jésus-Christ nous nous humilions devant Dieu et réunissant dans notre amour l'Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les secours extraordinaires, qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France. Nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus ». C’est dit, c’est écrit, c’est ineffaçable ! Ainsi ce que Louis XIV, alors en pleine gloire, n’avait pas réalisé en 1689 (pour quelle raison ?...) fut exécuté sous la pression d’un désastre !...
Peut-être, faut-il ajouter ici, que la hiérarchie catholique de cette époque se souvenait de la terrible sanction qui frappa Moïse, lui que le livre du Deutéronome présente ainsi : « ce prophète, le plus élevé en Israël que Yahvé connaissait face en face, et qu’il n’y en a jamais eu de pareil ! » (Dt, 34/10), malgré cela il ne fut pas autorisé à entrer en Terre Promise, seulement à l’embrasser du regard du sommet du mont Nébo. Pourquoi ? Seulement pour avoir frappé, de son bâton, par deux fois, le rocher de Meriba (Nb, 20/7-13). Étonnante exigence divine dans l’exécution de ses volontés…
Après cette vaste rétrospective historique ne voyez-vous pas que le « coup de gueule » que lança, jadis, au monde occidental, Mgr Paul Seitz (1906-1984) évêque missionnaire au Cambodge, expulsé par les Khmers rouges en 1975 : « ils sont comme des chiens muets ! » peut s’appliquer à votre comportement plutôt lâche face au scandale de « Piss CHRIST ». Il interpellait alors les pouvoirs politiques et religieux face aux persécutions dont étaient victimes les chrétiens dans les pays communistes et qui ne suscitaient aucune action de solidarité de la part des pays occidentaux de tradition chrétienne. C’était une époque où, en Occident, non seulement certains chrétiens mais aussi certains prélats étaient « fascinés » par l’idéologie communiste comme le petit lapin devant le boa constricteur ! C’était effectivement un vrai scandale. Il intitula d’ailleurs son livre témoignage, paru en 1992, « le temps des chiens muets » ! Il ne faisait que reprendre les paroles que le prophète Isaïe adressait aux dirigeants d’Israël : « Nos gardiens sont tous aveugles, ils ne comprennent rien ! Ils sont tous des chiens muets, incapables d'aboyer. Ils rêvent, restent couchés, ils aiment à sommeiller » (Isaïe, 56/10).
Dans l’Evangile de Jean, après la multiplication des pains, certains Juifs convaincus que « Celui-là, le Père, Dieu, L’a marqué de son sceau » demandent donc à Jésus : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn, 6/27-28). Il serait très prétentieux de vous dire ce que vous avez à faire. Si vous êtes ouverts à l’Esprit-Saint, Celui-ci ne manquera pas de vous éclairer. En revanche il est facile de répertorier les opportunités providentielles que, dans un passé récent, l’épiscopat français a ignorées ou même, dans certains cas, dédaignées ! La plus grande de ces opportunités fut l’« Année du Rosaire » proclamée par le Pape Jean-Paul II le mercredi 16 octobre 2002. Le Pape prenait soin d’insister en ces termes sur l’importance de « Année du Rosaire » : « Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Au début de la vingt-cinquième année de mon Pontificat, je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, m'inclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : "Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d'amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l'enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l'heure de l'agonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s'éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourd'hui et toujours, sur la terre et dans le ciel ».
Alors qu’en Italie et en Espagne cette initiative fut immédiatement relayée par les évêques et donna lieu à la publication de livres et livrets dont certains furent des « best-sellers », les évêques français restèrent silencieux. J’en ai fait moi-même l’expérience puisqu’ayant constaté que rien d’officiel ne se faisait par la voix de la Conférence des Evêques de France, réunie à Lourdes du 3 au 9 novembre 2002 (le seul document d’importance publié était intitulé « La Sécurité routière : un défi évangélique »), j’ai adressé un courrier, très aimable, en date du 5 décembre 2002, à chacun des évêques français pour savoir ce qu’il en était concernant l’« année du Rosaire ». Cela représentait une centaine de lettres !... J’ai reçu 23 réponses, ce qui est beaucoup, l’ensemble de ces réponses peut se résumer ainsi : « il est urgent de ne rien faire ! » Ce qui fut fait !!!
Or avec la décision du Pape Jean-Paul II de proclamer une année du Rosaire, les évêques de France disposaient alors d’une occasion providentielle de marquer leur unité avec le Pape et d’engranger des ressources spirituelles pour ce combat spirituel qu’entraîne inévitablement l’annonce de l’Evangile. Le Frère Ephraïm, fondateur de la « Communauté des Béatitudes », l’avait parfaitement pressenti, comme il le montrait avec cette exhortation qu’il prononça le 25 octobre 2001 et dont voici un extrait : « Quand comprendrons-nous que les éléments de notre monde et de son avenir sont régis par des lois implacables dans le monde invisible ? Jésus nous a averti que nous ne devions pas avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de tuer les corps, mais que c'est des puissances de l'esprit que nous devions nous garder. Nous sommes au cœur d'un combat qui bien sûr nous dépasse, mais dans lequel notre rôle est plus efficace que celui des militaires sur le théâtre des opérations. La paix ne s'obtiendra jamais par les armes car elle est une réalité d'ordre spirituelle qui par le combat de la prière est infusée dans nos cœurs et se déverse sur le monde. Cette efficacité là, nous ne pouvons jamais la mesurer… Le malheur n'est pas une fatalité. La Vierge avec délicatesse nous demande de prendre au sérieux notre rôle dans le combat du monde contemporain et de vraiment croire que notre pauvre prière peut tout changer ».
La seconde opportunité providentielle repoussée fut « le mouvement des Vierges pèlerines » qui, pourtant, au départ connu un formidable succès. Ce « mouvement » fut lancé à l’initiative de maître Edmond Fricoteaux (1937-2007), notaire à Saint-Denis, en action de grâce pour sa conversion intervenue « subitement» à Rome alors qu’il visitait la basilique Sainte Marie Majeure. Voici les circonstances de ce lancement : le 7 septembre 1995 au soir, 108 remorques et 108 images de Marie convergent de tous les départements de France vers le site exceptionnel du Puy-en-Velay qui a été choisi pour le grand départ. Le Puy est le plus ancien sanctuaire de la Mère de Dieu en Europe. Cette capitale mariale est dominée par une immense statue de la Vierge Marie et elle s'appelle Notre-Dame de France, tout un programme ! L'installation des remorques, qui doivent transporter les « Vierges pèlerines » représentatives de toutes les régions de France et d’Outre-mer, est achevée dans la nuit. Au matin elles sont conduites vers le centre ville et prennent place sur les marches de la cathédrale... Le 8 septembre, au matin, la ville est pavoisée aux couleurs de Marie dans une ambiance exceptionnelle. Il faut rappeler ici que les photos prises pour cet événement ont fait le tour de la France. L’événement sera d’ailleurs commenté aux « informations » très sympathiquement sur toutes les chaînes de TV, et repris par tous les plus grands quotidiens... A 16 heures les 108 attelages partent, chacun avec leur « Vierge pèlerine », et vont sillonner tous les départements français sans exception, et même se rendre à l’étranger, jusqu’en Irak où la « Vierge pèlerine » recevra un accueil grandiose ! (voir : https://www.dailymotion.com/video/x69t1n_un-alsacien-a-bagdad-y-a-voir-absol_news). Sept évêques, chacun responsable d’un grand sanctuaire marial, avaient accepté d'écrire une lettre pour ce projet, il s’agissait de Mgrs Henri Brincard (Notre-Dame du Puy), Jacques Perrier (Notre-Dame de Chartres), Mgr Georges Lagrange (Notre-Dame du Laus), Mgr Pierre Plateau (Notre-Dame de Pellevoisin), Mgr Bernard Panafieu (Notre-Dame de la Garde), Mgr Maurice Gaidon (Notre-Dame de Rocamadour) et Mgr Daniel Labille (Notre-Dame de Liesse).
Le succès des « Vierges pèlerines » fut tel, en France et surtout à l’étranger, que, par exemple, l’archevêque de Quito, président de la conférence épiscopale d’Équateur, le Cardinal Bernadino Echeveria Ruiz, écrivit, le 28 août 1998, une lettre au cardinal Jean-Marie Lustiger pour le remercier de cette initiative : « … Je souhaite, par cette lettre, faire parvenir au peuple catholique français et tout particulièrement à la Confrérie Notre-Dame de France et à Monsieur Edmond Fricoteaux, qui est entré directement en contact avec nous, nos vives félicitations pour cette campagne pleine de ferveur lancée au niveau mondial pour diffuser la dévotion à Notre Mère la très Sainte Vierge. Cette mobilisation internationale pour Notre-Dame, vénérée sous diverses invocations surgies depuis des siècles dans tous les pays, fait renaître son enthousiasme populaire et son amour à Marie… Cette flamme d’amour allumée en France enflamme déjà le cœur équatorien. J’ai donné ma bénédiction à différentes images ainsi qu’aux personnes qui ont lancé ce pèlerinage à Marie… J’ai pris la liberté de faire parvenir une copie de cette lettre à Monsieur Fricoteaux, pour qu’il la fasse connaître aux membres de la Confrérie Notre-Dame de France et améliorer ainsi la communion de l’idéal Marial entre les peuples français et équatorien. Je vous prie de recevoir, votre Eminence, mes salutations fraternelles, nos cœurs unis dans la prière à Jésus et Marie, à qui je demande de bénir votre grand travail apostolique. Très affectueusement, + Bernadino Echeveria Ruiz ».
Or malgré ce succès mondial reconnu et apprécié, la pérégrination des « Vierges pèlerines », en France, va être subitement stoppée à la demande expresse du président de la Conférence des Evêques de France, Louis-Marie Billé (1938-2002) comme me l’a rapporté personnellement maître Edmond Fricoteaux et comme le rapporte le bulletin numéro 27, daté de mars 1997, de la Confrérie Notre-Dame de France. En effet lors de la réunion du conseil d’administration de la Confrérie, le 28 janvier 1997, son président, maître Edmond Fricoteaux, rapportant la résolution n° 5 à l’ordre du jour, déclare (page 9 du bulletin) : « considérant qu’il a été mis fin à ce pèlerinage en France pour répondre à la demande écrite faite au Président Fricoteaux par Mgr Billé, nouveau Président de la Conférence des Évêques de France… s’engage solennellement à respecter et à faire respecter l’autorité et la décision de l’Eglise, manifestées à travers les Evêques concernés...» C’est ce qui s’appelle torpiller une initiative providentielle. Ce fut parfaitement réussi pour ce qui concerne la France, car pour le reste du monde les évêques de France ne pouvaient prétendre étendre leur autorité au-delà des frontières de l’hexagone. Et aujourd’hui encore le mouvement des « Vierges pèlerines » continue à travers le monde, particulièrement en terres africaines. Ce mouvement de dévotion populaire avait permis à de nombreux catholiques, de revenir à la pratique religieuse, à la pratique des sacrements, à la pratique de la prière, simplement et humblement. Il faut chercher à qui profite ce « crime » ! Le Président Clémenceau affirmait, sans être contredit, que « la guerre est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux militaires ! » Comme il ne détestait pas la provocation il aurait pu aussi bien affirmer : « Dieu et l’Église, sont des réalités trop fondamentales pour les laisser au seul pouvoir des prélats !... » Mais ennemi de l’Eglise catholique il se garda bien de faire une telle suggestion...
Comment s’étonner que l’Eglise catholique et sa hiérarchie, en France et au-delà, mais surtout en France, soient aujourd’hui, inlassablement et perfidement attaquées, comme si les épiscopats ne disposaient des ressources spirituelles nécessaires pour faire face à ces attaques. Au niveau de l’Europe, en décembre 2010, c’est le scandale de l’agenda « Europa Diary ». Dans cet agenda, distribué à trois millions d'exemplaires par la Commission européenne, figuraient de nombreuses fêtes religieuses, à l’exception des fêtes chrétiennes ! Etonnant en vérité ! Très étonnant même, au point que le Parti Chrétien-Démocrate de madame Christine Boutin lança une pétition à travers toute l'Europe. En quelques semaines plus de 54 000 signatures furent rassemblées. Aussi, sans attendre davantage, le Président de la Commission européenne lui-même, José Manuel Barroso, fit stopper la diffusion de l’« Europa Diary » et fit effectuer les rectifications qui s’imposaient. Or depuis le 3 mars 1980, en accord avec le Saint-Siège, il existe un collège d'évêques réunis dans une structure dénommée la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) pour suivre et accompagner les politiques européennes. Dans cette commission siègent vingt-deux éminents évêques dont un français. Comment un tel dérapage a-t-il pu leur échapper en sachant que l’établissement d’un agenda suppose la participation de compétences religieuses. Pour sa part monsieur John Dalli, le Commissaire européen chargé de l’agenda « Europa Diary », a eu l’occasion de rappeler, en recevant madame Christine Boutin, qu'il faisait partie de ceux qui avaient souhaité faire inscrire les « racines chrétiennes de l'Europe » dans le préambule du traité constitutionnel, inscription à laquelle la France s'était particulièrement opposée... Alors, peut-être, ne s’agissait-il pas d’un dérapage !…
Plus récemment, le 25 mai dernier, suite à une prise de position tout-à-fait justifiée du Président de la Conférence des évêques de France, sur le « projet de loi sur la bioéthique », le Grand Orient diffusa le communiqué suivant : « Le Grand Orient de France s’étonne et s’inquiète des réactions de l’Église Catholique concernant le projet de loi sur la bioéthique, discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale. L’évocation par Monseigneur Vingt-Trois d’un "recul de civilisation" dénote un obscurantisme et un mépris des positions éthiques laïques qui sont évidemment la préoccupation des élus concernés et à qui l’on doit reconnaître la conscience de leur responsabilité. Sans dénier (?) à l’Eglise le droit de dire une morale qui concerne ses adeptes, le Grand Orient de France rappelle que dans ce débat qui intéresse le pays tout entier dans la diversité de ses composantes philosophiques et religieuses, l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle. Le respect de la laïcité garante de la paix et de la justice sociale est à ce prix ».
L’agressivité du Grand Orient est de « tradition » dans ses rapports avec l’Eglise catholique, il suffit de rappeler la « lettre ouverte » que le grand maître, éphémère, Bernard Brandmeyer adressa au Président de la République, le 27 octobre 2004, quand le cardinal Jean-Marie Lustiger lança l’opération « Paris Toussaint 2004 » : « Je tiens - écrivait-il - à vous exprimer respectueusement l’indignation de tous les Francs-Maçons du Grand Orient de France devant l’érection provisoire d’une croix de dix-sept mètres de haut sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame dans le cadre de l’opération "Paris Toussaint 2004" organisée par l’Archevêché de Paris ». C’est ce qui s’appelle « faire dans la finesse ».
Pour revenir à l’actualité, il faut rappeler ici, le scandale intervenu lors de la célébration du huitième centenaire de la cathédrale Notre-Dame de Reims. Il y a 800 ans, en effet, le 6 mai 1211, était posée la première pierre de la cathédrale de Reims. A l’occasion de la célébration officielle qui devait réunir autour de l’archevêque Mgr Thierry Jordan, l’ensemble des autorités civiles et religieuse, l’adjoint au maire à la Culture de Reims, Jacques Cohen, a déclaré ouvertement : « on a dû se battre avec l’archevêque pour que le "Notre Père" ne soit ni chanté ni récité », précisant : « Nous (l’équipe du maire socialiste Adeline Hazan) sommes des laïques ». Le plus étonnant est qu’ils ont finalement obtenu gain de cause ! Sur ce point ils ne semblent pas être informé des injonctions du Grand Orient : « l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle ! » Petit consolation l’« Ave Maria » a été toléré, parce que la cathédrale s’appelle « Notre-Dame ». Grandiose !...
Comme vous le constatez vous-mêmes chaque jour, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, aujourd’hui, Dieu et son Christ se trouvent gravement rejetés de nos sociétés frénétiquement athées et matérialistes. A ce sujet le docteur Xavier Emmanuelli, ancien Secrétaire d'État à l'action humanitaire du gouvernement de monsieur Alain Juppé, n’hésitait pas à faire le diagnostic suivant dans le magazine Famille chrétienne du 12 mars 1998 : « Nous sommes arrivés aux temps de l'Apocalypse. Tout se passe comme si, il y a environ deux siècles, nous avions rompu le contrat implicite avec Dieu, et nous avions accepté le pacte du diable, l'éternel contrat qu'il a déjà présenté avec succès à Adam et Ève. Satan nous a proposé la puissance, la connaissance du bien et du mal, et le bonheur éternel, à condition que nous renoncions à Dieu. Nous avons renoncé à Dieu, et le diable nous a exaucés : la terre est notre empire, nous la sillonnons à volonté, nous contrôlons la matière et ses secrets ultimes, la vie, la mort, la génération; nous avons la nourriture assurée, la chaleur, le confort; nous repoussons l'âge de la mort. Mais nous arrivons au terme du pacte, et nous sommes en train de comprendre que c'était un contrat de dupes. Nous possédons tout, mais nous n'avons pas Dieu. Nous avons la puissance, mais nous avons perdu le sens. Notre société est à bout de souffle, et elle suinte d'angoisse. Elle va disparaître ». La conclusion est sans doute excessive, mais le diagnostic est vrai, monsieur Xavier Emmanuelli est un bon docteur.
Il y a eu, au XXème siècle, un immense combat d’idées entre deux hommes : Sigmund Freud et Henri Baruk. Le premier prétendait que ce qui structure l’« Homme » c’est l’expérience du "plaisir" et du "déplaisir", le second, que j’ai eu l’insigne honneur de rencontrer, affirmait, en tant que neuropsychiatre - qui œuvrait parmi des fous "déstructurés" -, que ce qui structure fondamentalement l’« Homme », ce sont les notions du "bien" et du "mal" acquises à partir de la pratique des dix « /devarim/commandements » (cf Mémoire d’un neuropsychiatre - Pierre Téqui 1990 - seule maison qui a accepté de l’éditer…). Il avait raison, mais il eut une majorité de « clercs » contre lui, et ceux-ci firent triompher les idées de Sigmund Freud avec les résultats qui s’affichent chaque jour dans les journaux et les JT à la rubrique des "faits divers" mais pas seulement. Un récent slogan publicitaire affiché un peu partout résume tout-à-fait cette "victoire" : « Tout est permis ! » illustrant parfaitement la justification sous-jacente à l’exposition « Piss Christ » ! Mais les chrétiens, particulièrement les catholiques, savent que le Christ leur dit : « Courage, J’ai vaincu le monde !» (Jean, ch. 15/33). C’est leur foi.
Il est donc capital que, pour le succès de la mission que le Christ a confié à son Eglise (Mt, 28/19), cette situation ne bénéficie d’aucune façon de votre bienveillance, encore moins d’un quelconque soutien. De ce point de vue la signature par le Président de la Conférence des évêques de France de la déclaration de la Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF) intervenue le mercredi 30 mars ne manque pas d’être inquiétante, très inquiétante, pour l’avenir de l’Eglise catholique en France. Il s’agit, en effet, d’un acte d’adhésion collégial, non pas à « Dieu », mais à une « transcendance politique » qui dépasserait les diverses confessions religieuses pour parvenir à un niveau supérieur !!! L’éditorialiste du journal La Croix, dans son édition du 6 avril, rapporte l’événement en ces termes : « La déclaration des responsables de cultes (en France) publiée la semaine dernière (La Croix du 30 mars) témoigne de la capacité des diverses traditions de transcender les appartenances religieuses, de déconfessionnaliser le débat et d’inviter "à la veille de rendez-vous électoraux importants" à affronter les vraies questions (???) ». Ceci est d’autant plus abasourdissant que la sœur Marguerite Rutan (1736-1794), sœur de la Charité et première supérieure de l’hôpital de Dax, sera solennellement béatifiée le dimanche 19 juin à Rome. Or elle fut reconnue comme « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique » par le tribunal révolutionnaire qui la jugea et la fit guillotiner, pour ces motifs, le 9 avril 1794 sur la place de la Liberté de Dax. Le 1er juillet 2010, Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre. Question : aujourd’hui ne serait-elle pas condamnée de la même façon par la Conférence des Responsables de Culte de France (CRCF) avec l’aval de l’épiscopat catholique ? Après la honte de la pédophilie dans l’Eglise catholique faudra-t-il supporter maintenant le scandale de l’« athéisme » au sein même de l’Eglise catholique ? Il y a bien un moment où vous serez amenés à vous ressaisir et à choisir ouvertement votre camp.
Dans l’Evangile de l’apôtre de Jean, après le miracle de la multiplication des pains et le discours sur le « Pain de Vie », il est noté : « A partir de ce moment beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent de marcher avec Lui ! Jésus dit alors aux Douze : "Voulez-vous partir, vous aussi ?" Simon Pierre lui répondit : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle" » (Jean, 6/66-68). Peut-être cette question se pose-t-elle pour certains d’entre vous ? Si vous ne croyez pas de tout votre cœur que le Christ a « les Paroles de la Vie éternelle », il vaut mieux vous retirer, personne n’aura le droit de vous juger et encore moins de vous condamner, mais, comme Pasteurs, vous ne pouvez vous tenir à l’écart de l’étendard du Christ, à l’écart du combat qu’Il a engagé contre les forces du mal, combat qui L’a conduit au Golgotha, et personne ne va au Golgotha en courant et encore moins en reculant, mais c’est là, sur le bois de sa Croix, qu’il a remporté la Victoire car « en sa Personne Il a tué la haine ! » (Éph, 2/16).
Maintenant il faut résolument revenir aux fondamentaux de l’Histoire du monde car l’alignement sur les « valeurs » de ce monde est une option destructrice. Or l’Histoire de ce monde "tourne" autour de l’histoire de l’Israël biblique, de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple, mais au cœur de l’histoire d’Israël et au cœur de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple il y a le CHRIST. C’est le fondement de la VÉRITÉ CHRÉTIENNE révélée et c’est pourquoi le scandale de l’exposition « Piss Christ » atteint et blesse l’être spirituel de tout homme qu’il reconnaisse cette VÉRITÉ RÉVÉLÉE, qu’il l’ignore ou qu’il la nie.
Dans cette perspective il est important de discerner les « mirabilia Dei » avec lesquels la Providence a toujours accompagné la marche de son Eglise à travers les siècles. Cela est encore vrai aujourd’hui il suffit d’ouvrir les « yeux de la foi ». Actuellement pour la France catholique il y en a trois qui sont d’évidence et que je vais résumer ici.
Le premier de ces « signes », à l’étonnement d’un grand nombre d’entre vous, certainement, ce sont les apparitions du Christ à Madeleine Aumont, à Dozulé en Normandie de mars 1972 à octobre 1978. Après trente-neuf ans durant lesquelles les autorités épiscopales successives avaient posées, sans avoir procédé à une enquête objective des « faits » et sans avoir interrogé la voyante, non seulement une « chape de plomb » sur ces événements, mais une véritable « omerta », le nouvel évêque de Bayeux-Lisieux, intronisé le dimanche 16 mai 2010, a levé, lors de sa visite épiscopale à Dozulé, le dimanche 29 mai 2011, les sanctions qui frappaient les pèlerins venus se recueillir et prier sur la « Haute Butte ». En effet, après enquête l’ordinaire du lieu avait constaté qu’il y avait tous les « fruits » qui accompagnent objectivement la Présence de Dieu en un lieu donnée : conversions nombreuses, soudaines et définitives, accompagnées de guérisons et de vocations sacerdotales. Et, coïncidence « providentielle » la direction de l’équipement a élargi de façon grandiose les entrées et sorties de Dozulé/Cabourg sur l’autoroute A 13… au point que les voitures peuvent se présenter par milliers et les cars par centaines, sans difficulté, « mirabilia Dei » ! Un an plus tôt, le jour de son intronisation, le nouvel évêque avait déclaré, dans son homélie : « La Croix symbolise les bras de Dieu qui entourent de son amour toute l'humanité. Quand naît l'être humain, il a les poings fermés. Il lui faudra toute la vie pour apprendre à les ouvrir. Quand il veut aimer et accueillir l'autre, il faut qu'il ouvre ses bras et alors il devient une croix. Dieu est communion dans la différence et il va mourir pour la différence. La Croix rappelle à l'être humain qu'il est fait pour cette communion. Regardez bien cette Croix. Elle est là plantée en terre comme un trait d'union entre ciel et terre… ». Est-il possible d’être mieux inspiré ?
Le deuxième « signe » est l’inauguration, le 25 mars dernier du « Centre international Marie de Nazareth » par Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, évêque à Nazareth et accompagnateur du projet en présence des représentants de chacune des Eglises chrétiennes en Terre Sainte, réalisant ainsi la parole prophétique de la Vierge Marie dans son « Magnificat » : « Toutes les générations me diront bienheureuse ! » (Lc, 1/48). Le but de l'initiative est de réaliser à Nazareth, un Centre international de rayonnement marial, proposant aux touristes, aux pèlerins, aux habitants de Nazareth et aux visiteurs de découvrir la Vierge Marie au travers d'approches historiques, archéologiques, culturelles, artistiques et ecclésiales et de dupliquer ce « Centre marial » dans douze pays dont la France.
Enfin troisième et ultime « signe » la récente « Lettre pastorale » de l’évêque de Luçon diffusée le dimanche de Pentecôte de cette année. Lettre dans laquelle il écrit (chapitre 9 intitulé "De la rencontre avec le Christ naît la mission") : « La nouvelle évangélisation ne se fera pas par des stratégies bien pensées mais par des hommes et des femmes transfigurés par la rencontre de Jésus le Christ ». Qui peut mieux dire ? A lire absolument et à relire.
Me voici arrivé à la fin de cette longue lettre que j’ai absolument voulue vous écrire après le scandale de « Piss CHRIST » afin de clarifier la situation et soulager mon âme.
Vous en souhaitant bonne lecture je vous prie d’agréer, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, l’expression de mes sentiments respectueux, et prie à vos intentions, souhaitant que la Grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’Amour de Dieu le Père et la Communion de l’Esprit-Saint reposent intensément sur nous tous,
P. B.,
Portrait du Christ
(médaille du Campo dei Fiori - Rome)
V.......................
lundi 30 mai 2011 - Sainte JEANNE d’Arc
jeudi 2 juin 2011 - Ascension
dimanche 13 juin 2011- Pentecôte
Objet : Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon - Analyse
« Si ceux-ci se taisent, les murs crieront !!! » (Luc, 19/40)
Eminences,
Excellences,
Très chers aimés du Seigneur Jésus,
Le scandale de l’exposition « Piss CHRIST » à Avignon, provoqué par la photographie d’« un crucifix plongé dans un mélange d’urine et de sperme » de l’auteur de cette « œuvre » intentionnellement blasphématoire et par la surexposition médiatique soigneusement programmée de cet événement, a déclenché une onde de choc spirituelle à laquelle a répondu, le samedi 16 avril, la révolte pacifique d’un petit nombre de catholiques emmenés par l'abbé de Cacqueray, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X et l'abbé Prudent Balou Yalou prêtre africain originaire du Gabon, appartenant à la même fraternité. Ils venaient dire résolument, haut et fort, dans la dignité et le recueillement qu’ils n’acceptaient pas l’inacceptable, qu’ils n’acceptaient pas que le Christ, le compagnon de leur vie, l’intime de leur âme, leur Seigneur et Sauveur pour le temps présent et pour l’éternité, soit blasphémé, vilipendé, ridiculisé ! C’était non seulement leur droit qui, heureusement, ne leur pas été refusé, mais c’était aussi leur devoir et c’est à leur honneur de catholiques de l’avoir fait. Fallait-il leur refuser ce droit parce qu’ils sont répertoriés comme catholiques traditionnels ? Qui peut contester la sincérité de leur amour du Christ ? Et pourquoi devraient-ils être ringardisés parce qu’ils affirment, haut et fort, leur foi au Christ, alors que des provocateurs « professionnels » faisaient connaître, haut et fort, leur haine insensée du Christ ?
De plus dans une manipulation osée de l’information certains n’ont pas manqué de leur attribuer, a priori, l’acte de vandalisme dont cette « œuvre » a été l’objet, oubliant qu’il est quand même surprenant qu’il soit possible d’entrer dans un musée, archi-surveillé, avec des masses, d’avoir le temps de détruire une « œuvre » et de repartir tranquillement, le tout à visage découvert et sans être arrêté dans les 48 heures ! Dans tous les régimes totalitaires, il est de tactique courante pour le pouvoir, face à la montée d'une contestation, de commettre des actes violents ou scandaleux et de les imputer aux protestataires pacifiques. Dont acte. Dans ce contexte le ministre de la Culture et de la Communication n’a pas manqué de faire une déclaration tonitruante et précipitée pour dire combien il était « choqué » en voyant que « la liberté de conscience et la liberté d’expression » étaient contestées et pour dénoncer, haut et fort, une soi-disant « intolérance », presqu’un retour au « Moyen-âge », pauvre Moyen-âge ! Evidemment il s’aveuglait en ignorant que la liberté de chacun ne peut pas s’exercer en portant atteinte à l’ordre public comme cela était manifeste dans la situation présente. D’ailleurs un mois plus tard, le 19 mai, lors du festival de Cannes, suite à une déclaration malheureuse d’un réalisateur légèrement aviné (Lars Von Trier), oubliant « la liberté de conscience et la liberté d’expression » qu’il avait revendiqué pour « Piss CHRIST », le Ministre obtenait son exclusion du festival pour ce dérapage verbal avec ce communiqué de presse comminatoire : « … Il (le ministre) condamne fermement les propos tenus par le réalisateur et prend acte de la convocation en séance extraordinaire du conseil d’administration du festival de Cannes par son président Gilles Jacob. Il appartient au conseil d’administration de décider de la suite éventuelle qui sera donnée à cette provocation insupportable ». Deux poids, deux mesures ! Où est la cohérence ?
Par ailleurs les média n’ont pas manqué de chercher à minimiser, de façon à la ridiculiser, la marche de protestation de ce samedi 16 avril. Ainsi, le dimanche 17 avril, le Journal Télévisé de 20 heures de TF1 annonçait 600 participants ! Ridicule. Mais le lundi matin France Info, dans son journal de 8 heures, annonçait 800 participants ce qui était déjà mieux, mais inexact, ce que cette radio reconnaissait rapidement, en rectifiant ce chiffre pour le porter à 1000 participants, dans son Journal de 10 heures, ce qui n’était pas loin du chiffre exact qui se situait aux environs de 1500 participants !
Monsieur Bernard Debré, député et ancien ministre, fut la seule personnalité connue et reconnue, au plan national, comme député et ancien ministre, à avoir précédé, dans leur protestation, ces quelques catholiques révoltés et esseulés. Voici le texte qu’il a fait paraître sur son blog dès le jeudi 14 avril (http://www.bernarddebre.fr/actualites/___pardonnez_leur__ils_ne_savent_pas_ce_qu_ils_font_____) :
« Où en est-on arrivé en Avignon ? Madame le Maire, UMP, Le Conseil général du Vaucluse, le Ministère de la Culture financent une exposition "Je crois aux miracles" sur les religions, en particulier chrétienne. Ce serait tellement simple...
Mais une image blasphématoire "Piss Christ" y est présentée : une photographie du Christ plongée dans de l'urine ! C'est odieux, sciemment provocateur, inacceptable. Imagine-t-on qu'il eut été possible de faire de même avec une représentation de Mahomet ? Les banlieues se seraient enflammées, certaines associations de lutte contre les discriminations, toujours si promptes, auraient porté plainte, l'Afghanistan se serait révolté et les Chrétiens auraient réprouvé, à juste titre, cette provocation.
Mais voilà. S'il est impossible, heureusement, de blasphémer les autres religions, cela semble autorisé et même promu par les finances publiques - si abondantes - lorsque ce sont les confessions catholiques qui sont visées, sans grande originalité finalement. Cette attitude n'en demeure pas moins odieuse et sert finalement les extrémismes.
La France est un pays judéo-chrétien. Il faut être fier de nos racines. La Chrétienté a parsemé notre pays de perles : cathédrales gothiques, chapelles romanes, culture sacrée, œuvres cultuelles... C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat.
Au moment où la France accepte une immigration officielle, aux cultures variées, mais subit également celle, inacceptable, d'hommes et de femmes illégaux, de clandestins, il est plus que nécessaire que la Chrétienté soit ferme et fière. Cela ne veut pas pour autant dire qu'il faille critiquer ni l'Islam, ni les autres religions.
Une nouvelle fois, des irresponsables osent, au nom d'une liberté d'expression galvaudée, salir une religion, car c'est bien le but. Curieuse conception de cette liberté d'expression qui de façon surprenante, s'exerce à sens unique, sans limite.
Alors, je le dis d'abord à mon amie, Marie-Josée ROIG : "Pourquoi as-tu accepté cette provocation ? Coup de pub ? "Buzz" ? Tu aurais dû refuser, non seulement au nom de la dignité, l'exposition de cette image odieuse au lieu de subventionner ce projet mais également refuser d'afficher dans ta ville ce "visuel"".
Pour l'auteur ? Je n'ai que mépris ! Est-ce de l'art ? Non bien sûr. L'art ennoblit l'homme, cette "production" est ignoble. Cet auteur est vraisemblablement dérangé, torturé et faible. Je dirais même aussi courageux dans sa pseudo contestation qu'intelligent.
Quant à ceux qui comme moi, sont révoltés, je leur dis : "Vous avez raison ! Votre combat, lui intellectuel, vous honore. Je suis à vos côtés. Exigeons le retrait de ces images insultantes et mettons un terme à leur subventionnement" ».
Est-il nécessaire de préciser que monsieur Bernard Debré n’est ni "évêque" et encore moins "cardinal" ! Dans le cas présent il est seulement l’« Heureux homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants » selon le texte du psaume 1. Après la lecture de ce texte une terrible question se pose, incontournable, inévitable : « N’y avait-il pas parmi vous, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, un président de conférence épiscopale, un primat des Gaules, ou quelques autres personnalités épiscopales pour relayer ce coup de gueule et ne pas laisser désarmé et esseulé l’archevêque d’Avignon ? N’était-il pas possible pour l’évêque d’Evry de retrouver cette inspiration outragée dont il avait fait usage après la profanation d’une de ses églises : "… Personnellement, je n’arrive pas à m’habituer aux profanations… S’il faut hurler, nous hurlerons. Après tout, nous aussi, nous sommes des citoyens !" (Communiqué du vendredi 19 février 2010). Pourquoi donc ne s’est-il pas exprimé avec la même véhémence face au scandale de l’exposition « Piss CHRIST » ? Ce serait-il finalement "habitué" aux profanations" ? Pour sa part l’archevêque de Rennes participait, avec de nombreux intellectuels, au "forum" organisé les 14, 15 et 16 avril, dans sa ville, par le journal Libération sur un thème majeur pour la vie en société « le respect ». Il n’y a eu aucune retombées en faveur du « respect » à avoir envers les catholiques, ne serait-ce qu’en faisant cesser le scandale de « Piss CHRIST ». Rien ! Quelle efficacité. Par ailleurs avez-vous oublié ce qu’aimait à répéter le docteur angélique, Thomas d’Aquin : "la première charité que l’on doit à ses frères c’est la Vérité !" Avez-vous aussi oublié la sainte et pragmatique colère de Notre Seigneur Jésus face aux marchands du Temple, rapportée par l’apôtre Jean, le bien-aimé, au chapitre 2 de son évangile : « 15Se fabriquant un fouet avec des cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs, il répandit la monnaie des changeurs, et renversa leurs tables, 16et aux marchands de colombes il dit : "Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic !"17Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : "Le zèle de ta Maison me dévorera" ».
Hélas ce "zèle" n’est absolument perceptible dans le modeste communiqué que fit paraître le Primat des Gaules, le mardi 19 avril : « C’est une offense, une blessure profonde pour nous, surtout en cette Semaine Sainte, car elle touche Celui qui nous "a aimés jusqu’à l’extrême". Mais Jésus nous a préparés : "Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera…" et il nous demande : "Priez pour ceux qui vous persécutent". J’espère que nous aurons assez de courage intérieur pour le faire. Les chrétiens, comme tous les croyants, ont droit à être respectés dans leur foi. Ce serait un beau cadeau de paix, nous pouvons le demander à Dieu pour cette fête de Pâques ». Mièvre ! Plus exactement « tiède » pour reprendre le mot inspiré de l’Apocalypse (ch. 3/15-16) ! Là où l’opinion publique catholique attendait un cri de colère à la hauteur du scandale commis et de la même vigueur que le « coup de gueule » du député Bernard Debré, il n’y eut que cette triste et inaudible complainte, en aucun cas à la hauteur des responsabilités d’un successeur des apôtres ! Monsieur Bernard Debré dont la racine hébraïque du nom est « /davar/parole » est intervenu spontanément comme un véritable porte-parole du « VERBE » au cœur de ce scandale qui blesse et trouble les consciences des « pauvres de Yahvé », les « /aniyim ». Comme vous le savez, ce sont ceux qui reçoivent, en premier, le message évangélique (cf. Ps, 34/33 verset 7 et Sophonie, 9/12-13 : «Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et pauvre qui mettra sa confiance dans le Nom de Yahvé. Le reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne parleront plus pour tromper, on ne trouvera plus dans leur bouche des paroles mensongères »). Ils attendaient votre soutien et ils ne l’ont pas eu !
Autre question, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus : « Toute honte bue, comment pouvez-vous célébrez l’eucharistie quotidienne en proclamant, après la prière du "Notre Père", "car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, pour les siècles des siècles" ??? Souvenez-vous que, quand les ennemis de Jésus vinrent avec "lanternes, torches et armes" pour se saisir de Lui, l’apôtre Pierre sortit son épée pour le défendre, alors que, vous, vous avez laissé, sans réagir, "un crucifix plongé publiquement dans l’urine" ! Certes Pierre se trompait car c’est la "Parole de Dieu" qui est comme une épée selon le livre de l’Apocalypse : "De sa bouche sort une épée effilée, à double tranchant…" (Ap, 1/16). Il le comprit plus tard, après la Résurrection du Christ et, alors, il ne craignit pas d’affronter "les chefs des Juifs, les anciens et les scribes… et tous les membres des familles pontificales" (Actes, 4/5-6), car il savait qu’« il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Actes, 5/29). Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus à quoi ou à qui avez-vous obéi en restant silencieux face au scandale de « Piss CHRIST » ? »
Puis-je, à cet instant de mon courrier, vous citer la fin de la prière du Père Léonce de Grandmaison, célèbre jésuite (1868-1927) dont le cardinal Alfred Baudrillart (1859-1942) écrivait qu’il possédait "l’intelligence de son temps" : « Sainte Marie, Mère de Dieu, …, faites-moi un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la Gloire de JÉSUS-CHRIST, blessé de son Amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel !" C’est ce je vous souhaite à tous.
Qu’il existe des "expositions" où sont exhibées des "œuvres" telles que « Piss CHRIST » et pour lesquelles les auteurs revendiquent le qualificatif d’"artistiques", n’est pas humainement surprenant car tout est possible. Mais ce qui surprend et étonne, comme l’ont noté certaines personnes en réaction à cette provocation insensée, c’est « ce silence "assourdissant" de tout le clergé », de quelque bord que ces "clercs" soient, politiques ou religieux, cette "trahison des clercs" pour reprendre le titre de l’œuvre de Julien Benda. Dès l'Avant-propos de la première édition, cet auteur écrivait d’ailleurs : « La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettre en France, invitent les hommes à se moquer de l'Évangile… ». C’était en 1927 !
Il faut encore remarquer que pendant que se déroulait le scandale de l’exposition « Piss Christ », le vendredi 15 avril, monsieur Claude Guéant, Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration (le communiqué officiel oubliait de préciser "des cultes") réunissait les représentants des principaux cultes de France pour présenter les mesures du gouvernement en faveur de la laïcité. A cette occasion monsieur Claude Guéant rappelait l'importance du principe de laïcité qui est affirmé à l'article 1er de la Constitution de 1958 et qui est l'un des principes organisateurs de notre société. Les mesures annoncées consistaient à mieux faire connaître la laïcité et son application dans la République, pour renforcer la cohésion nationale et ouvrir la perspective d'une France davantage rassemblée autour de ses valeurs fondamentales. Sagement, le grand rabbin de France constatant l’incohérence d’un tel rendez-vous en plein scandale de « Piss CHRIST », s’est fait représenter et il a bien fait, ce que n’a pas fait le président de la Conférence des évêques de France. L’attitude logique aurait été que le Président de la CEF conditionne sa participation à cette réunion en demandant l’arrêt de cette exposition blasphématoire pour "trouble à l’ordre public" comme l’exigeait monsieur Bernard Debré. Il y a, en effet, une grande hypocrisie à laisser à penser que la "laïcité" peut se faire sur les ruines de la religion catholique… car c’est bien la leçon qu’il faut tirer devant le scandale de l’exposition « Piss Christ » car dans le même temps, évoquant « un risque de trouble à l'ordre public », la France, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire monsieur Claude Guéant, faisait bloquer, le dimanche 17 avril, la circulation des trains depuis Vintimille (Italie) vers la Côte d'Azur. Il s’agissait de s’opposer ainsi à un convoi de manifestants et de migrants tunisiens qui allait franchir la frontière ! Enorme hypocrisie d’une « laïcité » sélective, très sélective, trop sélective… Jésus sur ce genre de situation à un jugement sans appel : « Guides aveugles, qui filtrez le moustique et avalez le chameau ! » (Mt, 23/24). Là-dessus, il ne devrait avoir rien à ajouter, sauf à rappeler ce qui suit.
Le jeudi 20 décembre 2007 le président de la République française vint à Rome rencontrer le Pape Benoît XVI et recevoir solennellement son titre de « chanoine d’honneur du Latran ». Pour l’accueillir Benoît XVI avait mis une étole sur sa mozette rouge, un symbole liturgique réservé aux personnalités de pays catholiques. C’est donc un chef d’État catholique qu’il accueillait et c’est bien comme tel que le Président a passé toute cette journée au cœur de l’Église universelle, assumant pleinement, comme il l’a assuré dans son discours du Latran quelques heures plus tard, « le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Église ». A 16 heures précises il était reçu par le cortège des chanoines de la basilique Saint-Jean-de-Latran et prenait officiellement possession de sa stalle de premier et unique « chanoine d’honneur du Latran », lors d’une brève cérémonie présidée par le cardinal Camillo Ruini, vicaire de Rome. « Ce n’est pas attenter à la légitime laïcité de la République française que de prier pour elle » lui dit celui-ci en français. Finalement un peu plus d’une demi-heure plus tard, dans la salle de la signature du palais du Latran, devant ce que la communauté française de Rome comptait de religieux, religieuses et personnes travaillant pour l’Église, le Président a prononcé un discours dans lequel il a commencé par remercier le cardinal Camillo Ruini en disant précisément : « J’ai été sensible aux prières qu’il a bien voulu offrir pour la France et pour le bonheur de son peuple… », une manière de sceller cette journée romaine un peu particulière, et qui voulait visiblement marquer une nouvelle étape dans les relations entre la France et la religion catholique. Jamais sans doute un chef de l’État français n’avait aussi vigoureusement défendu l’héritage catholique de son pays, rappelant une longue histoire, sans en oublier les ombres. Il surprit même son auditoire en parlant de la «souffrance» provoquée par la mise en œuvre de la loi de 1905. Après cela comment comprendre que le Président de la République soit resté silencieux, sans la moindre réaction pour faire cesser le scandale de « Piss CHRIST » ??? La comédie humaine irait-elle jusqu’à ce point dans les allées du pouvoir ? Hélas !
Nous arrivons maintenant, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, au cœur du scandale de « Piss CHRIST ». Car il ne vous a pas échappé que monsieur Bernard Debré a employé dans son communiqué des expressions qui ne vous ont pas forcément plu, et c’est un euphémisme de le dire ainsi… Il a, en effet, affirmé : « C'est la Chrétienté qui a donné à la France son âme, sa force. "France, fille aînée de l'Eglise" : c'est une revendication. "France héritière de la Chrétienté" : c'est un constat ». Mais, pour prendre un peu de recul avec le sujet débattu, je vais faire un bref détour talmudique avec le rabbin Dynovisz qui intervient régulièrement sur son site dédié (http://www.ravdynovisz.tv). Le 2 décembre 2010, un très grave incendie ravage la plus belle forêt d’Israël, sur le mont Carmel. Il va durer quatre jours, faire quarante-deux victimes et détruire 5 000 hectares. C’est pour les Israéliens un désastre et un choc psychologique d’autant plus grand que cette catastrophe est intervenue en pleine célébration de la fête d’"hanoucca" commémorant le retour au culte judaïque du Temple de Jérusalem, trois ans après son interdiction par le roi séleucide Antiochus IV, Epiphane. Le rav Dynovisz, prenant justement prétexte que « rien de ce qui se passe dans le monde ne peut passer hors des enseignements de la Thora », interpelle son auditoire en ces termes : « Pourquoi un incendie ravageur éclate-t-il, en pleine fête d’hanoucca et sur le mont Carmel, la montagne du prophète Élie ? Nos responsables qui ont des yeux et ne voient pas créent des commissions d’enquête pour retrouver le ou les coupables qui ont craqué les allumettes et déclenché ce feu ! » Le rav poursuit : « Comment Israël peux-tu être aveugle à ce point, en cherchant les réponses capitales là où tu ne peux les trouver ? Pourquoi refuses-tu de te poser les vraies questions qui sont liées à ta vocation spirituelle de peuple élu ? » Voici sa réponse qu’il nuance de multiples façons, mais dont l’essentiel se résume à ceci : « Le mont Carmel est le haut lieu national de la transgression du "shabbat", puisque, tous les week-ends, les Israéliens viennent en masse y allumer des "barbecues" ! Alors que dans le livre de l’Exode il est explicitement écrit "ce septième jour sera pour vous un jour saint, un jour de repos complet consacré à Yahvé… Vous n’allumerez pas de feu, le jour du shabbat, dans aucune de vos maisons" (Ex, 35/2-3). Et vous voudriez que cette transgression collective et répétée soit sans conséquence ? »
Quelle leçon pour nous catholiques français, principalement pour vous Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, qui avez laissé « profaner publiquement le Christ », une « profanation » au sens du prophète Daniel (ch. 9/27) : « l’abomination de l’abomination », le « Shiquoutsim meshomem » « » ! Et voici pourquoi. D’abord cette profanation a été la plus intense à un moment crucial de l’année liturgique, la semaine de la Passion préparatoire à la Semaine SAINTE dont l’aboutissement, la « Résurrection du Christ », est le sommet de l’année liturgique et le terme de la Révélation chrétienne. Ensuite cette profanation a eu lieu dans une ville au symbolisme chrétien fort : elle fut, un temps, la cité des Papes, successeurs de l’apôtre Pierre. Enfin cette profanation a eu lieu chez « la fille aînée de l’Eglise », celle que le Pape Jean-Paul II, au Bourget, à sa première visite en France, le dimanche 1er juin 1980 a apostrophé paternellement mais fermement par ces mots : « Alors permettez-moi de vous interroger : France, fille aînée de l'Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, fille aînée de l'Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'Alliance avec la Sagesse éternelle ? » Pour que les choses soient claires il faut préciser que la France « fille aînée de l’Eglise » n’est pas née avec le baptême de Clovis, en 496. Elle lui est bien antérieure. Rappelons que la présence du prêtre africain lors de la marche de protestation du 16 avril tendait à rappeler cette interrogation, mais de la part des pays qui ont reçu de missionnaires français leur baptême dans le Christ Jésus !
Comme l’a très bien expliqué le chanoine Yves Bolo lors de la conférence qu’il adonnée à Marseille en l'église de Notre-Dame du Mont, le Vendredi Saint, 31 mars 1893, et intitulée : « Les Gauloises et les Gaulois à la Passion de Jésus », la France « Fille aînée de l’Eglise » est née au Golgotha de la plaie ouverte par le centurion, qu’il se nomme "Longin" selon la Tradition ou qu’il porte un autre nom, peu importe, c’était assurément un soldat gaulois intégré aux troupes romaines assurant la sécurité du Temple à Jérusalem. C’est pourquoi la France appartient à Dieu et particulièrement au Sacré-Cœur de Jésus, qui en a fait l’apôtre de cette « divine dévotion ». Mais la France est devenue chrétienne grâce aux « intimes » de Jésus, bien avant que n’ait lieu le baptême du roi Clovis. En effet, dès le premier siècle de notre ère, ce sont les Lazare (premier évêque de Marseille), Joseph d’Arimathie et Zachée (qui vinrent à Rocamadour), Marthe (missionnaire à Tarascon) et Marie-Madeleine (retirée à la Sainte Baume) qui débarquèrent sur les côtes de Provence pour y répandre les paroles de Vie de l’Évangile et faire de la France, dès cet instant, « la fille aînée de l’Église », une terre de prédilection divine. Même si c’est la Tradition, beaucoup plus que l’Histoire, qui permet d’affirmer l’arrivée de ces « intimes » de Jésus sur les côtes de Provence et leur installation en Gaule; il n’en demeure pas moins que les traces matérielles de leurs passages sont suffisamment inscrites sur ce sol pour reconnaître que l’héritage de la Tradition a, pour elle, le poids de la vérité. C’est pourquoi, depuis ce moment, la France peut être appelée, sans contestation possible, « la Fille aînée de l’Église » ! Finalement il y a entre Dieu et la France, entre le Sacré-Cœur et la France, entre la Vierge Marie et la France des liens invisibles et indestructibles. Ils ont été voulus ainsi par la Divine Providence et sont inscrits dans son histoire. C’est pourquoi aussi la Providence n’a jamais cessé de manifester sa tendresse pour ce pays d’« élection divine » malgré ces chutes et ces reniements si nombreux. Il suffit procéder à une rétrospective historique pour constater que ces chutes et ces reniements ne datent pas seulement d’aujourd’hui.
Rappelons qu’en 1793, la « Terreur révolutionnaire » quittant les rives de la Révélation chrétienne sur lesquelles l’histoire de France était ancrée depuis près de deux millénaires, pour s’établir sur les rives des« idéologies mouvantes », après avoir exécuté le roi, cherche à « décapiter le Christ » en faisant disparaître du paysage français l’Eglise catholique. Elle y parvient presque, puisqu’à la fin de cette année 1793, l’Eglise catholique n’existe quasiment plus sociologiquement en France ! De nombreux lieux de culte, en effet, ont été profanés, fermés ou détruits, beaucoup de pasteurs ont été martyrisés ou incarcérés, le reste a dû fuir à l’étranger ou est entré en clandestinité pour maintenir une Église des catacombes. Il faut lire à ce sujet la vie héroïque d’Henriette Aymer de la Chevalerie (1767-1834), fondatrice de la Congrégation des Religieuses des Sacrés-Cœurs et de l’Adoration perpétuelle, dite de Picpus, dans la célèbre biographie rédigée par Mgr Francis Trochu, pour découvrir l’ampleur des souffrances endurées et du désastre subi par les catholiques français. Or cent ans plus tard, dans les années 1890, plus de 90% d’une classe d’âge sera baptisée « catholique » et cela jusque vers les années 1970 ! L’explication est simple le Seigneur a préparé la moisson et ses pasteurs l’ont faite ! Car, entre temps, il y aura eu les apparitions de la Rue du Bac (1830-1831) avec l’immense et incroyable retentissement de la « médaille miraculeuse », reconnues par la hiérarchie catholique, l’apparition à La Salette (1846) reconnue elle aussi par la hiérarchie catholique, les apparitions de Lourdes (1858) reconnues de même par la hiérarchie catholique et l’apparition de Pontmain (1871) reconnue par la hiérarchie catholique. Imaginons ce que serait devenue cette France catholique sans la reconnaissance de ces « mirabelia Dei » par la hiérarchie catholique, c’eut été le prolongement de la désolation des années de la Terreur révolutionnaire. Dans ce contexte il faut se souvenir de cet avertissement de Jeanne d’Arc : « les hommes d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! ». Concernant Jeanne d’Arc, dont la devise était « Dieu premier servi ! », je veux rappeler ici l’étonnant dialogue intervenu entre la Pucelle et le roi Charles VII (1403-1461) et rapporté dans le « Breviarium historiale » rédigé par un clerc français qui vivait à Rome, au service du Pape Martin V (1368-1431). « Un jour, écrit-il, la Pucelle demanda au roi de lui faire un présent. La prière fut agréée... Elle demanda alors que le royaume de France fut le présent sollicité : le roi étonné le lui donna après quelque hésitation et la jeune fille l’accepta; elle voulut même que l’acte en fût dressé et lu par les quatre secrétaires du roi. La charte rédigée et lue à haute voix, le roi resta un peu ébahi, lorsque la Pucelle le montrant à l’assistance dit : "Voilà le plus pauvre chevalier du royaume" et après un peu de temps, en présence des mêmes notaires, disposant en maîtresse du royaume de France, elle le remit entre les mains de Dieu tout-puissant. Puis au bout de quelques autres moments, elle investit le roi Charles du royaume de France. De tout cela elle voulut qu’un acte solennel fut dressé par écrit » (I, 18). « Légende ! », « légende ! » crieront tous les adversaires matérialistes. Le mot est commode pour se débarrasser de tout ce qui déplaît dans des écrits dont rien n’autorise à suspecter l’authenticité. Le fait est que l’envoyée du ciel avait pris ce moyen pour inculquer dans l’esprit de Charles VII, qu’il n’était que le « Lieu-tenant », le « locum tenens », du vrai Roi de France, Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Ce récit en révoltera plus d’un, à tort. Peut-être y en aura-t-il même parmi vous, hélas ! L’apôtre et évangéliste Jean précise sans ambigüité : « Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne peut les arracher de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn, 10/27-30). La France est terre chrétienne comme le rappelle fort justement monsieur Bernard Debré dans son communiqué, ce qui signifie qu’elle appartient au Christ et tous ceux qui chercheront à l’arracher des « mains du Père » n’y parviendront pas !
Poursuivons notre rétrospective historique en constatant que le désastre de la guerre de 1870, suivie d’une année terrible, aboutit au « vœu national » et à l’érection de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, véritable paratonnerre spirituelle au cœur de la France. Le texte du vœu national est très explicite : « En présence des malheurs qui désolent la France et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent encore. En présence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l'Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée du Vicaire de Jésus-Christ nous nous humilions devant Dieu et réunissant dans notre amour l'Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Et pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes ainsi que les secours extraordinaires, qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France. Nous promettons de contribuer à l'érection à Paris d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus ». C’est dit, c’est écrit, c’est ineffaçable ! Ainsi ce que Louis XIV, alors en pleine gloire, n’avait pas réalisé en 1689 (pour quelle raison ?...) fut exécuté sous la pression d’un désastre !...
Peut-être, faut-il ajouter ici, que la hiérarchie catholique de cette époque se souvenait de la terrible sanction qui frappa Moïse, lui que le livre du Deutéronome présente ainsi : « ce prophète, le plus élevé en Israël que Yahvé connaissait face en face, et qu’il n’y en a jamais eu de pareil ! » (Dt, 34/10), malgré cela il ne fut pas autorisé à entrer en Terre Promise, seulement à l’embrasser du regard du sommet du mont Nébo. Pourquoi ? Seulement pour avoir frappé, de son bâton, par deux fois, le rocher de Meriba (Nb, 20/7-13). Étonnante exigence divine dans l’exécution de ses volontés…
Après cette vaste rétrospective historique ne voyez-vous pas que le « coup de gueule » que lança, jadis, au monde occidental, Mgr Paul Seitz (1906-1984) évêque missionnaire au Cambodge, expulsé par les Khmers rouges en 1975 : « ils sont comme des chiens muets ! » peut s’appliquer à votre comportement plutôt lâche face au scandale de « Piss CHRIST ». Il interpellait alors les pouvoirs politiques et religieux face aux persécutions dont étaient victimes les chrétiens dans les pays communistes et qui ne suscitaient aucune action de solidarité de la part des pays occidentaux de tradition chrétienne. C’était une époque où, en Occident, non seulement certains chrétiens mais aussi certains prélats étaient « fascinés » par l’idéologie communiste comme le petit lapin devant le boa constricteur ! C’était effectivement un vrai scandale. Il intitula d’ailleurs son livre témoignage, paru en 1992, « le temps des chiens muets » ! Il ne faisait que reprendre les paroles que le prophète Isaïe adressait aux dirigeants d’Israël : « Nos gardiens sont tous aveugles, ils ne comprennent rien ! Ils sont tous des chiens muets, incapables d'aboyer. Ils rêvent, restent couchés, ils aiment à sommeiller » (Isaïe, 56/10).
Dans l’Evangile de Jean, après la multiplication des pains, certains Juifs convaincus que « Celui-là, le Père, Dieu, L’a marqué de son sceau » demandent donc à Jésus : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn, 6/27-28). Il serait très prétentieux de vous dire ce que vous avez à faire. Si vous êtes ouverts à l’Esprit-Saint, Celui-ci ne manquera pas de vous éclairer. En revanche il est facile de répertorier les opportunités providentielles que, dans un passé récent, l’épiscopat français a ignorées ou même, dans certains cas, dédaignées ! La plus grande de ces opportunités fut l’« Année du Rosaire » proclamée par le Pape Jean-Paul II le mercredi 16 octobre 2002. Le Pape prenait soin d’insister en ces termes sur l’importance de « Année du Rosaire » : « Que mon appel ne reste pas lettre morte ! Au début de la vingt-cinquième année de mon Pontificat, je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, m'inclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire : "Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d'amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l'enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l'heure de l'agonie. À toi, le dernier baiser de la vie qui s'éteint. Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés. Sois bénie en tout lieu, aujourd'hui et toujours, sur la terre et dans le ciel ».
Alors qu’en Italie et en Espagne cette initiative fut immédiatement relayée par les évêques et donna lieu à la publication de livres et livrets dont certains furent des « best-sellers », les évêques français restèrent silencieux. J’en ai fait moi-même l’expérience puisqu’ayant constaté que rien d’officiel ne se faisait par la voix de la Conférence des Evêques de France, réunie à Lourdes du 3 au 9 novembre 2002 (le seul document d’importance publié était intitulé « La Sécurité routière : un défi évangélique »), j’ai adressé un courrier, très aimable, en date du 5 décembre 2002, à chacun des évêques français pour savoir ce qu’il en était concernant l’« année du Rosaire ». Cela représentait une centaine de lettres !... J’ai reçu 23 réponses, ce qui est beaucoup, l’ensemble de ces réponses peut se résumer ainsi : « il est urgent de ne rien faire ! » Ce qui fut fait !!!
Or avec la décision du Pape Jean-Paul II de proclamer une année du Rosaire, les évêques de France disposaient alors d’une occasion providentielle de marquer leur unité avec le Pape et d’engranger des ressources spirituelles pour ce combat spirituel qu’entraîne inévitablement l’annonce de l’Evangile. Le Frère Ephraïm, fondateur de la « Communauté des Béatitudes », l’avait parfaitement pressenti, comme il le montrait avec cette exhortation qu’il prononça le 25 octobre 2001 et dont voici un extrait : « Quand comprendrons-nous que les éléments de notre monde et de son avenir sont régis par des lois implacables dans le monde invisible ? Jésus nous a averti que nous ne devions pas avoir peur de ceux qui ont le pouvoir de tuer les corps, mais que c'est des puissances de l'esprit que nous devions nous garder. Nous sommes au cœur d'un combat qui bien sûr nous dépasse, mais dans lequel notre rôle est plus efficace que celui des militaires sur le théâtre des opérations. La paix ne s'obtiendra jamais par les armes car elle est une réalité d'ordre spirituelle qui par le combat de la prière est infusée dans nos cœurs et se déverse sur le monde. Cette efficacité là, nous ne pouvons jamais la mesurer… Le malheur n'est pas une fatalité. La Vierge avec délicatesse nous demande de prendre au sérieux notre rôle dans le combat du monde contemporain et de vraiment croire que notre pauvre prière peut tout changer ».
La seconde opportunité providentielle repoussée fut « le mouvement des Vierges pèlerines » qui, pourtant, au départ connu un formidable succès. Ce « mouvement » fut lancé à l’initiative de maître Edmond Fricoteaux (1937-2007), notaire à Saint-Denis, en action de grâce pour sa conversion intervenue « subitement» à Rome alors qu’il visitait la basilique Sainte Marie Majeure. Voici les circonstances de ce lancement : le 7 septembre 1995 au soir, 108 remorques et 108 images de Marie convergent de tous les départements de France vers le site exceptionnel du Puy-en-Velay qui a été choisi pour le grand départ. Le Puy est le plus ancien sanctuaire de la Mère de Dieu en Europe. Cette capitale mariale est dominée par une immense statue de la Vierge Marie et elle s'appelle Notre-Dame de France, tout un programme ! L'installation des remorques, qui doivent transporter les « Vierges pèlerines » représentatives de toutes les régions de France et d’Outre-mer, est achevée dans la nuit. Au matin elles sont conduites vers le centre ville et prennent place sur les marches de la cathédrale... Le 8 septembre, au matin, la ville est pavoisée aux couleurs de Marie dans une ambiance exceptionnelle. Il faut rappeler ici que les photos prises pour cet événement ont fait le tour de la France. L’événement sera d’ailleurs commenté aux « informations » très sympathiquement sur toutes les chaînes de TV, et repris par tous les plus grands quotidiens... A 16 heures les 108 attelages partent, chacun avec leur « Vierge pèlerine », et vont sillonner tous les départements français sans exception, et même se rendre à l’étranger, jusqu’en Irak où la « Vierge pèlerine » recevra un accueil grandiose ! (voir : https://www.dailymotion.com/video/x69t1n_un-alsacien-a-bagdad-y-a-voir-absol_news). Sept évêques, chacun responsable d’un grand sanctuaire marial, avaient accepté d'écrire une lettre pour ce projet, il s’agissait de Mgrs Henri Brincard (Notre-Dame du Puy), Jacques Perrier (Notre-Dame de Chartres), Mgr Georges Lagrange (Notre-Dame du Laus), Mgr Pierre Plateau (Notre-Dame de Pellevoisin), Mgr Bernard Panafieu (Notre-Dame de la Garde), Mgr Maurice Gaidon (Notre-Dame de Rocamadour) et Mgr Daniel Labille (Notre-Dame de Liesse).
Le succès des « Vierges pèlerines » fut tel, en France et surtout à l’étranger, que, par exemple, l’archevêque de Quito, président de la conférence épiscopale d’Équateur, le Cardinal Bernadino Echeveria Ruiz, écrivit, le 28 août 1998, une lettre au cardinal Jean-Marie Lustiger pour le remercier de cette initiative : « … Je souhaite, par cette lettre, faire parvenir au peuple catholique français et tout particulièrement à la Confrérie Notre-Dame de France et à Monsieur Edmond Fricoteaux, qui est entré directement en contact avec nous, nos vives félicitations pour cette campagne pleine de ferveur lancée au niveau mondial pour diffuser la dévotion à Notre Mère la très Sainte Vierge. Cette mobilisation internationale pour Notre-Dame, vénérée sous diverses invocations surgies depuis des siècles dans tous les pays, fait renaître son enthousiasme populaire et son amour à Marie… Cette flamme d’amour allumée en France enflamme déjà le cœur équatorien. J’ai donné ma bénédiction à différentes images ainsi qu’aux personnes qui ont lancé ce pèlerinage à Marie… J’ai pris la liberté de faire parvenir une copie de cette lettre à Monsieur Fricoteaux, pour qu’il la fasse connaître aux membres de la Confrérie Notre-Dame de France et améliorer ainsi la communion de l’idéal Marial entre les peuples français et équatorien. Je vous prie de recevoir, votre Eminence, mes salutations fraternelles, nos cœurs unis dans la prière à Jésus et Marie, à qui je demande de bénir votre grand travail apostolique. Très affectueusement, + Bernadino Echeveria Ruiz ».
Or malgré ce succès mondial reconnu et apprécié, la pérégrination des « Vierges pèlerines », en France, va être subitement stoppée à la demande expresse du président de la Conférence des Evêques de France, Louis-Marie Billé (1938-2002) comme me l’a rapporté personnellement maître Edmond Fricoteaux et comme le rapporte le bulletin numéro 27, daté de mars 1997, de la Confrérie Notre-Dame de France. En effet lors de la réunion du conseil d’administration de la Confrérie, le 28 janvier 1997, son président, maître Edmond Fricoteaux, rapportant la résolution n° 5 à l’ordre du jour, déclare (page 9 du bulletin) : « considérant qu’il a été mis fin à ce pèlerinage en France pour répondre à la demande écrite faite au Président Fricoteaux par Mgr Billé, nouveau Président de la Conférence des Évêques de France… s’engage solennellement à respecter et à faire respecter l’autorité et la décision de l’Eglise, manifestées à travers les Evêques concernés...» C’est ce qui s’appelle torpiller une initiative providentielle. Ce fut parfaitement réussi pour ce qui concerne la France, car pour le reste du monde les évêques de France ne pouvaient prétendre étendre leur autorité au-delà des frontières de l’hexagone. Et aujourd’hui encore le mouvement des « Vierges pèlerines » continue à travers le monde, particulièrement en terres africaines. Ce mouvement de dévotion populaire avait permis à de nombreux catholiques, de revenir à la pratique religieuse, à la pratique des sacrements, à la pratique de la prière, simplement et humblement. Il faut chercher à qui profite ce « crime » ! Le Président Clémenceau affirmait, sans être contredit, que « la guerre est une chose trop sérieuse pour être abandonnée aux militaires ! » Comme il ne détestait pas la provocation il aurait pu aussi bien affirmer : « Dieu et l’Église, sont des réalités trop fondamentales pour les laisser au seul pouvoir des prélats !... » Mais ennemi de l’Eglise catholique il se garda bien de faire une telle suggestion...
Comment s’étonner que l’Eglise catholique et sa hiérarchie, en France et au-delà, mais surtout en France, soient aujourd’hui, inlassablement et perfidement attaquées, comme si les épiscopats ne disposaient des ressources spirituelles nécessaires pour faire face à ces attaques. Au niveau de l’Europe, en décembre 2010, c’est le scandale de l’agenda « Europa Diary ». Dans cet agenda, distribué à trois millions d'exemplaires par la Commission européenne, figuraient de nombreuses fêtes religieuses, à l’exception des fêtes chrétiennes ! Etonnant en vérité ! Très étonnant même, au point que le Parti Chrétien-Démocrate de madame Christine Boutin lança une pétition à travers toute l'Europe. En quelques semaines plus de 54 000 signatures furent rassemblées. Aussi, sans attendre davantage, le Président de la Commission européenne lui-même, José Manuel Barroso, fit stopper la diffusion de l’« Europa Diary » et fit effectuer les rectifications qui s’imposaient. Or depuis le 3 mars 1980, en accord avec le Saint-Siège, il existe un collège d'évêques réunis dans une structure dénommée la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) pour suivre et accompagner les politiques européennes. Dans cette commission siègent vingt-deux éminents évêques dont un français. Comment un tel dérapage a-t-il pu leur échapper en sachant que l’établissement d’un agenda suppose la participation de compétences religieuses. Pour sa part monsieur John Dalli, le Commissaire européen chargé de l’agenda « Europa Diary », a eu l’occasion de rappeler, en recevant madame Christine Boutin, qu'il faisait partie de ceux qui avaient souhaité faire inscrire les « racines chrétiennes de l'Europe » dans le préambule du traité constitutionnel, inscription à laquelle la France s'était particulièrement opposée... Alors, peut-être, ne s’agissait-il pas d’un dérapage !…
Plus récemment, le 25 mai dernier, suite à une prise de position tout-à-fait justifiée du Président de la Conférence des évêques de France, sur le « projet de loi sur la bioéthique », le Grand Orient diffusa le communiqué suivant : « Le Grand Orient de France s’étonne et s’inquiète des réactions de l’Église Catholique concernant le projet de loi sur la bioéthique, discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale. L’évocation par Monseigneur Vingt-Trois d’un "recul de civilisation" dénote un obscurantisme et un mépris des positions éthiques laïques qui sont évidemment la préoccupation des élus concernés et à qui l’on doit reconnaître la conscience de leur responsabilité. Sans dénier (?) à l’Eglise le droit de dire une morale qui concerne ses adeptes, le Grand Orient de France rappelle que dans ce débat qui intéresse le pays tout entier dans la diversité de ses composantes philosophiques et religieuses, l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle. Le respect de la laïcité garante de la paix et de la justice sociale est à ce prix ».
L’agressivité du Grand Orient est de « tradition » dans ses rapports avec l’Eglise catholique, il suffit de rappeler la « lettre ouverte » que le grand maître, éphémère, Bernard Brandmeyer adressa au Président de la République, le 27 octobre 2004, quand le cardinal Jean-Marie Lustiger lança l’opération « Paris Toussaint 2004 » : « Je tiens - écrivait-il - à vous exprimer respectueusement l’indignation de tous les Francs-Maçons du Grand Orient de France devant l’érection provisoire d’une croix de dix-sept mètres de haut sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame dans le cadre de l’opération "Paris Toussaint 2004" organisée par l’Archevêché de Paris ». C’est ce qui s’appelle « faire dans la finesse ».
Pour revenir à l’actualité, il faut rappeler ici, le scandale intervenu lors de la célébration du huitième centenaire de la cathédrale Notre-Dame de Reims. Il y a 800 ans, en effet, le 6 mai 1211, était posée la première pierre de la cathédrale de Reims. A l’occasion de la célébration officielle qui devait réunir autour de l’archevêque Mgr Thierry Jordan, l’ensemble des autorités civiles et religieuse, l’adjoint au maire à la Culture de Reims, Jacques Cohen, a déclaré ouvertement : « on a dû se battre avec l’archevêque pour que le "Notre Père" ne soit ni chanté ni récité », précisant : « Nous (l’équipe du maire socialiste Adeline Hazan) sommes des laïques ». Le plus étonnant est qu’ils ont finalement obtenu gain de cause ! Sur ce point ils ne semblent pas être informé des injonctions du Grand Orient : « l’État est chez lui et l’Église doit rester chez elle ! » Petit consolation l’« Ave Maria » a été toléré, parce que la cathédrale s’appelle « Notre-Dame ». Grandiose !...
Comme vous le constatez vous-mêmes chaque jour, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, aujourd’hui, Dieu et son Christ se trouvent gravement rejetés de nos sociétés frénétiquement athées et matérialistes. A ce sujet le docteur Xavier Emmanuelli, ancien Secrétaire d'État à l'action humanitaire du gouvernement de monsieur Alain Juppé, n’hésitait pas à faire le diagnostic suivant dans le magazine Famille chrétienne du 12 mars 1998 : « Nous sommes arrivés aux temps de l'Apocalypse. Tout se passe comme si, il y a environ deux siècles, nous avions rompu le contrat implicite avec Dieu, et nous avions accepté le pacte du diable, l'éternel contrat qu'il a déjà présenté avec succès à Adam et Ève. Satan nous a proposé la puissance, la connaissance du bien et du mal, et le bonheur éternel, à condition que nous renoncions à Dieu. Nous avons renoncé à Dieu, et le diable nous a exaucés : la terre est notre empire, nous la sillonnons à volonté, nous contrôlons la matière et ses secrets ultimes, la vie, la mort, la génération; nous avons la nourriture assurée, la chaleur, le confort; nous repoussons l'âge de la mort. Mais nous arrivons au terme du pacte, et nous sommes en train de comprendre que c'était un contrat de dupes. Nous possédons tout, mais nous n'avons pas Dieu. Nous avons la puissance, mais nous avons perdu le sens. Notre société est à bout de souffle, et elle suinte d'angoisse. Elle va disparaître ». La conclusion est sans doute excessive, mais le diagnostic est vrai, monsieur Xavier Emmanuelli est un bon docteur.
Il y a eu, au XXème siècle, un immense combat d’idées entre deux hommes : Sigmund Freud et Henri Baruk. Le premier prétendait que ce qui structure l’« Homme » c’est l’expérience du "plaisir" et du "déplaisir", le second, que j’ai eu l’insigne honneur de rencontrer, affirmait, en tant que neuropsychiatre - qui œuvrait parmi des fous "déstructurés" -, que ce qui structure fondamentalement l’« Homme », ce sont les notions du "bien" et du "mal" acquises à partir de la pratique des dix « /devarim/commandements » (cf Mémoire d’un neuropsychiatre - Pierre Téqui 1990 - seule maison qui a accepté de l’éditer…). Il avait raison, mais il eut une majorité de « clercs » contre lui, et ceux-ci firent triompher les idées de Sigmund Freud avec les résultats qui s’affichent chaque jour dans les journaux et les JT à la rubrique des "faits divers" mais pas seulement. Un récent slogan publicitaire affiché un peu partout résume tout-à-fait cette "victoire" : « Tout est permis ! » illustrant parfaitement la justification sous-jacente à l’exposition « Piss Christ » ! Mais les chrétiens, particulièrement les catholiques, savent que le Christ leur dit : « Courage, J’ai vaincu le monde !» (Jean, ch. 15/33). C’est leur foi.
Il est donc capital que, pour le succès de la mission que le Christ a confié à son Eglise (Mt, 28/19), cette situation ne bénéficie d’aucune façon de votre bienveillance, encore moins d’un quelconque soutien. De ce point de vue la signature par le Président de la Conférence des évêques de France de la déclaration de la Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF) intervenue le mercredi 30 mars ne manque pas d’être inquiétante, très inquiétante, pour l’avenir de l’Eglise catholique en France. Il s’agit, en effet, d’un acte d’adhésion collégial, non pas à « Dieu », mais à une « transcendance politique » qui dépasserait les diverses confessions religieuses pour parvenir à un niveau supérieur !!! L’éditorialiste du journal La Croix, dans son édition du 6 avril, rapporte l’événement en ces termes : « La déclaration des responsables de cultes (en France) publiée la semaine dernière (La Croix du 30 mars) témoigne de la capacité des diverses traditions de transcender les appartenances religieuses, de déconfessionnaliser le débat et d’inviter "à la veille de rendez-vous électoraux importants" à affronter les vraies questions (???) ». Ceci est d’autant plus abasourdissant que la sœur Marguerite Rutan (1736-1794), sœur de la Charité et première supérieure de l’hôpital de Dax, sera solennellement béatifiée le dimanche 19 juin à Rome. Or elle fut reconnue comme « incivique, aristocratique, contre-révolutionnaire et fanatique » par le tribunal révolutionnaire qui la jugea et la fit guillotiner, pour ces motifs, le 9 avril 1794 sur la place de la Liberté de Dax. Le 1er juillet 2010, Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre. Question : aujourd’hui ne serait-elle pas condamnée de la même façon par la Conférence des Responsables de Culte de France (CRCF) avec l’aval de l’épiscopat catholique ? Après la honte de la pédophilie dans l’Eglise catholique faudra-t-il supporter maintenant le scandale de l’« athéisme » au sein même de l’Eglise catholique ? Il y a bien un moment où vous serez amenés à vous ressaisir et à choisir ouvertement votre camp.
Dans l’Evangile de l’apôtre de Jean, après le miracle de la multiplication des pains et le discours sur le « Pain de Vie », il est noté : « A partir de ce moment beaucoup de ses disciples se retirèrent et cessèrent de marcher avec Lui ! Jésus dit alors aux Douze : "Voulez-vous partir, vous aussi ?" Simon Pierre lui répondit : "Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle" » (Jean, 6/66-68). Peut-être cette question se pose-t-elle pour certains d’entre vous ? Si vous ne croyez pas de tout votre cœur que le Christ a « les Paroles de la Vie éternelle », il vaut mieux vous retirer, personne n’aura le droit de vous juger et encore moins de vous condamner, mais, comme Pasteurs, vous ne pouvez vous tenir à l’écart de l’étendard du Christ, à l’écart du combat qu’Il a engagé contre les forces du mal, combat qui L’a conduit au Golgotha, et personne ne va au Golgotha en courant et encore moins en reculant, mais c’est là, sur le bois de sa Croix, qu’il a remporté la Victoire car « en sa Personne Il a tué la haine ! » (Éph, 2/16).
Maintenant il faut résolument revenir aux fondamentaux de l’Histoire du monde car l’alignement sur les « valeurs » de ce monde est une option destructrice. Or l’Histoire de ce monde "tourne" autour de l’histoire de l’Israël biblique, de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple, mais au cœur de l’histoire d’Israël et au cœur de l’Alliance conclue entre Dieu et son Peuple il y a le CHRIST. C’est le fondement de la VÉRITÉ CHRÉTIENNE révélée et c’est pourquoi le scandale de l’exposition « Piss Christ » atteint et blesse l’être spirituel de tout homme qu’il reconnaisse cette VÉRITÉ RÉVÉLÉE, qu’il l’ignore ou qu’il la nie.
Dans cette perspective il est important de discerner les « mirabilia Dei » avec lesquels la Providence a toujours accompagné la marche de son Eglise à travers les siècles. Cela est encore vrai aujourd’hui il suffit d’ouvrir les « yeux de la foi ». Actuellement pour la France catholique il y en a trois qui sont d’évidence et que je vais résumer ici.
Le premier de ces « signes », à l’étonnement d’un grand nombre d’entre vous, certainement, ce sont les apparitions du Christ à Madeleine Aumont, à Dozulé en Normandie de mars 1972 à octobre 1978. Après trente-neuf ans durant lesquelles les autorités épiscopales successives avaient posées, sans avoir procédé à une enquête objective des « faits » et sans avoir interrogé la voyante, non seulement une « chape de plomb » sur ces événements, mais une véritable « omerta », le nouvel évêque de Bayeux-Lisieux, intronisé le dimanche 16 mai 2010, a levé, lors de sa visite épiscopale à Dozulé, le dimanche 29 mai 2011, les sanctions qui frappaient les pèlerins venus se recueillir et prier sur la « Haute Butte ». En effet, après enquête l’ordinaire du lieu avait constaté qu’il y avait tous les « fruits » qui accompagnent objectivement la Présence de Dieu en un lieu donnée : conversions nombreuses, soudaines et définitives, accompagnées de guérisons et de vocations sacerdotales. Et, coïncidence « providentielle » la direction de l’équipement a élargi de façon grandiose les entrées et sorties de Dozulé/Cabourg sur l’autoroute A 13… au point que les voitures peuvent se présenter par milliers et les cars par centaines, sans difficulté, « mirabilia Dei » ! Un an plus tôt, le jour de son intronisation, le nouvel évêque avait déclaré, dans son homélie : « La Croix symbolise les bras de Dieu qui entourent de son amour toute l'humanité. Quand naît l'être humain, il a les poings fermés. Il lui faudra toute la vie pour apprendre à les ouvrir. Quand il veut aimer et accueillir l'autre, il faut qu'il ouvre ses bras et alors il devient une croix. Dieu est communion dans la différence et il va mourir pour la différence. La Croix rappelle à l'être humain qu'il est fait pour cette communion. Regardez bien cette Croix. Elle est là plantée en terre comme un trait d'union entre ciel et terre… ». Est-il possible d’être mieux inspiré ?
Le deuxième « signe » est l’inauguration, le 25 mars dernier du « Centre international Marie de Nazareth » par Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, évêque à Nazareth et accompagnateur du projet en présence des représentants de chacune des Eglises chrétiennes en Terre Sainte, réalisant ainsi la parole prophétique de la Vierge Marie dans son « Magnificat » : « Toutes les générations me diront bienheureuse ! » (Lc, 1/48). Le but de l'initiative est de réaliser à Nazareth, un Centre international de rayonnement marial, proposant aux touristes, aux pèlerins, aux habitants de Nazareth et aux visiteurs de découvrir la Vierge Marie au travers d'approches historiques, archéologiques, culturelles, artistiques et ecclésiales et de dupliquer ce « Centre marial » dans douze pays dont la France.
Enfin troisième et ultime « signe » la récente « Lettre pastorale » de l’évêque de Luçon diffusée le dimanche de Pentecôte de cette année. Lettre dans laquelle il écrit (chapitre 9 intitulé "De la rencontre avec le Christ naît la mission") : « La nouvelle évangélisation ne se fera pas par des stratégies bien pensées mais par des hommes et des femmes transfigurés par la rencontre de Jésus le Christ ». Qui peut mieux dire ? A lire absolument et à relire.
Me voici arrivé à la fin de cette longue lettre que j’ai absolument voulue vous écrire après le scandale de « Piss CHRIST » afin de clarifier la situation et soulager mon âme.
Vous en souhaitant bonne lecture je vous prie d’agréer, Eminences, Excellences, vous tous si passionnément aimés du Seigneur Jésus, l’expression de mes sentiments respectueux, et prie à vos intentions, souhaitant que la Grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, l’Amour de Dieu le Père et la Communion de l’Esprit-Saint reposent intensément sur nous tous,
P. B.,
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/mgr-cattenoz-répond-à-témoignage-chrétien.html
21 juin 2011
Mgr Cattenoz répond à Témoignage chrétien
Témoignage chrétien a interrogé Paul Pistre, auteur de Catholiques et francs-maçons, éternels adversaires. L'archevêque d'Avignon y répond dans les commentaires :
"Je sais que votre journal me prends souvent en partie sans jamais m'avoir rencontré. Je me permets cependant de vous signaler à propos de l'exposition Lambert que j'ai été interviewé par six télévision en tenant toujours le même raisonnement: pisser sur le Christ c'est l'insulter, je souhaiterais un débat sur l'intuition créatrice de l'artiste pour savoir si vraiment il a le droit de faire n'importe quoi et enfin, j'ai demandé à ce que puisse être organisé une table ronde avec des gens de la fondation Lambert, de la Mairie d'Avignon, des Francs-maçons et des chrétiens pour réfléchir sur la polémique soulevée par la photo de Cérano. De manière étrange toute mes références à la franc-maçonnerie ont disparu des interviews. A la septième demande d'interview sur le sujet, j'ai mis comme condition que ne disparaissent pas mes propos sur les maçons. Je trouve étrange que la proposition d'un dialogue disparaisse aussi facilement dans la loi du silence franc-maçon! Nous aurons durant le festival un autre spectacle qui posera des questions similaires, nous travaillons déjà à établir un dialogue. Je me demande parfois ce qu'il reste de témoignage chrétien dans votre revue qui juge les gens aussi facilement sans aucune enquête objective. La déontologie du journaliste est-elle de faire dire à quelqu'un ce qu'il a envie de lui faire dire (cf. les propos du pape dans l'avion pour le Cameroun) ou de chercher à rendre compte de la pensée de la personne interviewée. Puisse l'Esprit Saint souffler sur Témoignage chrétien!"
Posté le 21 juin 2011 à 09h21 par Michel Janva
21 juin 2011
Mgr Cattenoz répond à Témoignage chrétien
Témoignage chrétien a interrogé Paul Pistre, auteur de Catholiques et francs-maçons, éternels adversaires. L'archevêque d'Avignon y répond dans les commentaires :
"Je sais que votre journal me prends souvent en partie sans jamais m'avoir rencontré. Je me permets cependant de vous signaler à propos de l'exposition Lambert que j'ai été interviewé par six télévision en tenant toujours le même raisonnement: pisser sur le Christ c'est l'insulter, je souhaiterais un débat sur l'intuition créatrice de l'artiste pour savoir si vraiment il a le droit de faire n'importe quoi et enfin, j'ai demandé à ce que puisse être organisé une table ronde avec des gens de la fondation Lambert, de la Mairie d'Avignon, des Francs-maçons et des chrétiens pour réfléchir sur la polémique soulevée par la photo de Cérano. De manière étrange toute mes références à la franc-maçonnerie ont disparu des interviews. A la septième demande d'interview sur le sujet, j'ai mis comme condition que ne disparaissent pas mes propos sur les maçons. Je trouve étrange que la proposition d'un dialogue disparaisse aussi facilement dans la loi du silence franc-maçon! Nous aurons durant le festival un autre spectacle qui posera des questions similaires, nous travaillons déjà à établir un dialogue. Je me demande parfois ce qu'il reste de témoignage chrétien dans votre revue qui juge les gens aussi facilement sans aucune enquête objective. La déontologie du journaliste est-elle de faire dire à quelqu'un ce qu'il a envie de lui faire dire (cf. les propos du pape dans l'avion pour le Cameroun) ou de chercher à rendre compte de la pensée de la personne interviewée. Puisse l'Esprit Saint souffler sur Témoignage chrétien!"
Posté le 21 juin 2011 à 09h21 par Michel Janva
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
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Nouvelles internationales de la culture de vie et de la culture de mort
Mobilisation urgente contre “Piss Christ”
L'AGRIF a perdu son référé contre la collection Lambert qui expose une « œuvre » blasphématoire, la photo d'un crucifix plongé dans l'urine… notamment parce qu'un livre signé par Mgr Albert Rouet et préfacé par Mgr Gilbert Louis dit tout le bien qu'ils pensent de l'art contemporain en général et de “Piss Christ” en particuie.
SIGNEZ la supplique à NN.SS. Rouet et Louis demandant qu'ils se désolidarisent de cet usage de leur livre contre ceux qui défendent l'honneur du Christ ! La lettre est proposée par Riposte-Catholique et on peut la signer ici.
Le blog de Jeanne Smits
Nouvelles internationales de la culture de vie et de la culture de mort
Mobilisation urgente contre “Piss Christ”
L'AGRIF a perdu son référé contre la collection Lambert qui expose une « œuvre » blasphématoire, la photo d'un crucifix plongé dans l'urine… notamment parce qu'un livre signé par Mgr Albert Rouet et préfacé par Mgr Gilbert Louis dit tout le bien qu'ils pensent de l'art contemporain en général et de “Piss Christ” en particuie.
SIGNEZ la supplique à NN.SS. Rouet et Louis demandant qu'ils se désolidarisent de cet usage de leur livre contre ceux qui défendent l'honneur du Christ ! La lettre est proposée par Riposte-Catholique et on peut la signer ici.
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Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.christianophobie.fr/communique/«-opera-theatre-»-protestation-du-superieur-du-district-de-france-de-la-fsspx
« Opéra théâtre » : protestation du supérieur du district de France de la FSSPX
juillet 26, 2011 par admin · 5 Commentaires
Dans la catégorie: Communiqué
L’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a fait paraître le 25 juillet un communiqué de protestation contre la pièce Opéra théâtre donnée dans le cadre du Festival d’Avignon en cours. Voici le texte de ce communiqué. D.H.
Avignon avait abrité il y a trois mois, une œuvre d’art outrancière à l’égard de Notre Seigneur : la collection Lambert présentait la photographie d’un crucifix dans un vase d’urine.
Aujourd’hui, dans le cadre du festival annuel de la ville, une pièce dénommée « Opéra théâtre », aussi vulgaire que blasphématoire, fait jouer successivement un vieillard indigent dont on retire la couche et dont on présente pendant plusieurs minutes les excréments devant le public et une bande d’enfants lançant des grenades sur un grand portrait de Jésus Christ, formant le décor.
Par la suite, ce grand visage est lacéré par des effets techniques qui font dégouliner de ces déchirures une couleur « évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang » rapporte un journaliste.
A la fin de la scène, un message apparaît aux yeux de tous : « You are not my shepherd » (« Tu n’es pas mon berger »).
Peut-être « l’artiste » en mal d’inspiration n’a-t-il pas trouvé mieux qu’une provocation blasphématrice pour s’assurer salaire et subvention. Sans doute, des hérauts du consensualisme verront-ils là un message pour dénoncer les offenses faites au Christ.
Mais, à la vérité, on retrouverait les mêmes pour se transformer en sirènes de la république si, à la place du visage de Notre Seigneur, on avait fait figurer Marianne, Mahomet ou un rabbin, déconsidérés par l’excrément, les grenades ou un message les reniant.
S’il s’agissait de la photographie de n’importe lequel des individus peuplant cette terre, celui-ci pourrait se porter partie civile et demander dommages et intérêts pour insultes et outrage en public. Combien même s’agirait-il d’un animal, ne verrions-nous pas telle association s’émouvoir et demander réparation ?
Mais Jésus Christ a quitté physiquement cette terre depuis 2000 ans. A Celui qui a dit de tendre la joue gauche, on peut si facilement cracher au visage et s’en prendre impunément.
Chers amis, par le fallacieux argument de la liberté artistique, on veut tout simplement banaliser l’insulte faite à Notre Seigneur. Il n’est pas dit que nous laissions son visage blessé et son nom moqué au sein d’une société qui n’accepte pas qu’on le fasse à l’un de ses fils.
Comme Notre Dame et saint Jean, nous serons donc au pied de la Croix pour défendre l’honneur de notre Dieu et de notre Père
Source : La Porte latine
« Opéra théâtre » : protestation du supérieur du district de France de la FSSPX
juillet 26, 2011 par admin · 5 Commentaires
Dans la catégorie: Communiqué
L’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) a fait paraître le 25 juillet un communiqué de protestation contre la pièce Opéra théâtre donnée dans le cadre du Festival d’Avignon en cours. Voici le texte de ce communiqué. D.H.
Avignon avait abrité il y a trois mois, une œuvre d’art outrancière à l’égard de Notre Seigneur : la collection Lambert présentait la photographie d’un crucifix dans un vase d’urine.
Aujourd’hui, dans le cadre du festival annuel de la ville, une pièce dénommée « Opéra théâtre », aussi vulgaire que blasphématoire, fait jouer successivement un vieillard indigent dont on retire la couche et dont on présente pendant plusieurs minutes les excréments devant le public et une bande d’enfants lançant des grenades sur un grand portrait de Jésus Christ, formant le décor.
Par la suite, ce grand visage est lacéré par des effets techniques qui font dégouliner de ces déchirures une couleur « évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang » rapporte un journaliste.
A la fin de la scène, un message apparaît aux yeux de tous : « You are not my shepherd » (« Tu n’es pas mon berger »).
Peut-être « l’artiste » en mal d’inspiration n’a-t-il pas trouvé mieux qu’une provocation blasphématrice pour s’assurer salaire et subvention. Sans doute, des hérauts du consensualisme verront-ils là un message pour dénoncer les offenses faites au Christ.
Mais, à la vérité, on retrouverait les mêmes pour se transformer en sirènes de la république si, à la place du visage de Notre Seigneur, on avait fait figurer Marianne, Mahomet ou un rabbin, déconsidérés par l’excrément, les grenades ou un message les reniant.
S’il s’agissait de la photographie de n’importe lequel des individus peuplant cette terre, celui-ci pourrait se porter partie civile et demander dommages et intérêts pour insultes et outrage en public. Combien même s’agirait-il d’un animal, ne verrions-nous pas telle association s’émouvoir et demander réparation ?
Mais Jésus Christ a quitté physiquement cette terre depuis 2000 ans. A Celui qui a dit de tendre la joue gauche, on peut si facilement cracher au visage et s’en prendre impunément.
Chers amis, par le fallacieux argument de la liberté artistique, on veut tout simplement banaliser l’insulte faite à Notre Seigneur. Il n’est pas dit que nous laissions son visage blessé et son nom moqué au sein d’une société qui n’accepte pas qu’on le fasse à l’un de ses fils.
Comme Notre Dame et saint Jean, nous serons donc au pied de la Croix pour défendre l’honneur de notre Dieu et de notre Père
Source : La Porte latine
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/la-cathophobie-version-pipi-caca.html
12 août 2011
La cathophobie version pipi-caca
Ils ne savent plus quoi inventer.
A propos de la pièce "Golgota Picnic", un lecteur a pris l'initiative d'envoyer une série de questions à plusieurs sponsors du festival. Parmi les réponses, la Société Générale prend nettement ses distances avec cette pièce, et même du Festival, tandis qu'Air France et le Crédit Coopératif jouent à "ne pas comprendre".
Texte envoyé :
"Nous constatons que votre groupe est sponsor du Festival d’Automne à Paris. Dans le cadre de ce festival, le Théâtre du Rond-Point a librement prévu la programmation, du 8 au 17 décembre 2011, de la pièce Golgota Picnic de l’auteur, et metteur en scène hispano-argentin Rodrigo Garcia.
Cette pièce est un manifeste violemment antichrétien, et son auteur ne s’en cache pas. Pour lui, il s’agit de démontrer que le christianisme est « exactement le contraire de ce qu’il prétend », « une barbarie », la « source de tous les maux occidentaux ». Dans sa pièce, il s’amuse à tourner en dérision la Passion du Christ en la transformant en pique-nique sordide, durant lequel sont proférés monceaux d’insultes, en paroles comme en images. C’est notamment ce qui est invariablement et indiscutablement rapporté dans les très nombreux articles parus dans la presse espagnole, qu’elle apprécie ou non le travail de Rodrigo Garcia. En voici la description officielle sur le site du Théâtre du Rond-Point : http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110853-golgota-picnic.html
Nous laissons son entière liberté de création et de pensée à M. Rodrigo Garcia, comme nous encourageons le théâtre du Rond-Point à chérir jalousement sa liberté de programmation. Cependant, en tant que chrétiens et catholiques, nous ne pouvons être complices de telles manifestations de haine hystérique, dont il nous semble qu’elles ne pourraient se tenir sur les seules recettes générées par la tenue des spectacles. Au contraire, le rôle des sponsors et mécènes publics et privés semble indispensable.
C’est la raison pour laquelle nous nous permettons vous soumettre, ainsi qu’aux autres partenaires privés du Festival d'Automne à Paris, ces quelques questions
Quelle est la nature de l’engagement de [***] auprès du Festival d’Automne à Paris ?
La société [***] était-elle au courant de la programmation de la pièce Golgota Picnic au cours de ce festival, en connaissait-elle les propos ?
La société [***] adhère-t-elle au message de Rodrigo Garcia, le cautionne-t-elle et accepte-t-elle d’être à une manifestation qui proclame que le « christianisme est une barbarie », le Christ un terroriste et un escroc, qui l’appelle « pute de démon », « premier démagogue », « messie du sida », « chien pyromane », ou que l’affiche espagnole présente comme truand ?
En cas contraire, la société [***] fera-t-elle connaître son point de vue à la direction du Festival d’Automne de Paris, et ce type de programmation, ouvertement insultante est-elle de nature à lui faire ré envisager les conditions de son engagement aux côtés du festival ?
Si la société [***] cautionne le discours de Rodrigo Garcia sur le christianisme, peut-elle nous développer brièvement son point de vue sur la question, ses arguments ?
Je vous informe que vos réponses, en ne doutant pas qu’elles clarifieront la position de [***] au regard des chrétiens et catholiques intrigués par l’association de la compagnie à cette pièce, seront mises à disposition du public sur internet, dans les divers forums et blogs qui se sont penchés sur l’affaire."
Le Crédit Coopératif, qui ne manifeste aucun repentir sur la nature offensante de la pièce de Rodrigo Garcia (pas même un petit mot d'excuse, ou de compréhension), est par ailleurs le PRINCIPAL MECENE du Festival d'Avignon 2011. Au coeur de ce festival, il y avait cette année "Salvator Mundi", l'autre pièce obscène et scatologique antichrétienne. Interrogé particulièrement sur cette association malheureusement récurrente à des oeuvres christianophobes, le service culturel du Crédit Coopératif n'a pas tenu à commenter.
Posté le 12 août 2011 à 18h26 par Michel Janva
12 août 2011
La cathophobie version pipi-caca
Ils ne savent plus quoi inventer.
A propos de la pièce "Golgota Picnic", un lecteur a pris l'initiative d'envoyer une série de questions à plusieurs sponsors du festival. Parmi les réponses, la Société Générale prend nettement ses distances avec cette pièce, et même du Festival, tandis qu'Air France et le Crédit Coopératif jouent à "ne pas comprendre".
Texte envoyé :
"Nous constatons que votre groupe est sponsor du Festival d’Automne à Paris. Dans le cadre de ce festival, le Théâtre du Rond-Point a librement prévu la programmation, du 8 au 17 décembre 2011, de la pièce Golgota Picnic de l’auteur, et metteur en scène hispano-argentin Rodrigo Garcia.
Cette pièce est un manifeste violemment antichrétien, et son auteur ne s’en cache pas. Pour lui, il s’agit de démontrer que le christianisme est « exactement le contraire de ce qu’il prétend », « une barbarie », la « source de tous les maux occidentaux ». Dans sa pièce, il s’amuse à tourner en dérision la Passion du Christ en la transformant en pique-nique sordide, durant lequel sont proférés monceaux d’insultes, en paroles comme en images. C’est notamment ce qui est invariablement et indiscutablement rapporté dans les très nombreux articles parus dans la presse espagnole, qu’elle apprécie ou non le travail de Rodrigo Garcia. En voici la description officielle sur le site du Théâtre du Rond-Point : http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110853-golgota-picnic.html
Nous laissons son entière liberté de création et de pensée à M. Rodrigo Garcia, comme nous encourageons le théâtre du Rond-Point à chérir jalousement sa liberté de programmation. Cependant, en tant que chrétiens et catholiques, nous ne pouvons être complices de telles manifestations de haine hystérique, dont il nous semble qu’elles ne pourraient se tenir sur les seules recettes générées par la tenue des spectacles. Au contraire, le rôle des sponsors et mécènes publics et privés semble indispensable.
C’est la raison pour laquelle nous nous permettons vous soumettre, ainsi qu’aux autres partenaires privés du Festival d'Automne à Paris, ces quelques questions
Quelle est la nature de l’engagement de [***] auprès du Festival d’Automne à Paris ?
La société [***] était-elle au courant de la programmation de la pièce Golgota Picnic au cours de ce festival, en connaissait-elle les propos ?
La société [***] adhère-t-elle au message de Rodrigo Garcia, le cautionne-t-elle et accepte-t-elle d’être à une manifestation qui proclame que le « christianisme est une barbarie », le Christ un terroriste et un escroc, qui l’appelle « pute de démon », « premier démagogue », « messie du sida », « chien pyromane », ou que l’affiche espagnole présente comme truand ?
En cas contraire, la société [***] fera-t-elle connaître son point de vue à la direction du Festival d’Automne de Paris, et ce type de programmation, ouvertement insultante est-elle de nature à lui faire ré envisager les conditions de son engagement aux côtés du festival ?
Si la société [***] cautionne le discours de Rodrigo Garcia sur le christianisme, peut-elle nous développer brièvement son point de vue sur la question, ses arguments ?
Je vous informe que vos réponses, en ne doutant pas qu’elles clarifieront la position de [***] au regard des chrétiens et catholiques intrigués par l’association de la compagnie à cette pièce, seront mises à disposition du public sur internet, dans les divers forums et blogs qui se sont penchés sur l’affaire."
Le Crédit Coopératif, qui ne manifeste aucun repentir sur la nature offensante de la pièce de Rodrigo Garcia (pas même un petit mot d'excuse, ou de compréhension), est par ailleurs le PRINCIPAL MECENE du Festival d'Avignon 2011. Au coeur de ce festival, il y avait cette année "Salvator Mundi", l'autre pièce obscène et scatologique antichrétienne. Interrogé particulièrement sur cette association malheureusement récurrente à des oeuvres christianophobes, le service culturel du Crédit Coopératif n'a pas tenu à commenter.
Posté le 12 août 2011 à 18h26 par Michel Janva
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Re: Défense de Notre Foi Catholique - Piss Christ : Scandale Sacrilège lors d'une Exposition à Avignon
http://www.christianophobie.fr/action/un-nouvel-eveque-francais-soutient-la-mobilisation-de-l’institut-civitas-contre-des-spectacles-blasphematoires
Un nouvel évêque français soutient la mobilisation de l’Institut Civitas contre des spectacles blasphématoires
octobre 14, 2011 par admin
Dans la catégorie : Action
L’Institut Civitas vient de nous faire parvenir la copie d’une nouvelle lettre de soutien et d’encouragement d’un évêque français à son initiative contre les spectacles christianophobes Golgota Picnic et Sur le concept du visage du Fils de Dieu. Il s’agit de Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars. D.H.
J’ai bien reçu votre lettre du 28 septembre 2011 concernant deux spectacles qui doivent être montrés dans plusieurs villes de France, et qui constituent une insulte directe contre la religion chrétienne et qui sont aussi une offense contre la dignité de la personne humaine.
Je crois qu’il est important de réagir pour ne pas laisser l’inacceptable se banaliser. Vous rappelez à juste titre que le porte-parole des évêques de France a lui-même appelé les catholiques de France – et tous les hommes de bonne volonté – à ne pas demeurer muets, pour que le silence ne soit pas interprété comme un consentement ou une indifférence.
Il me semble également que les associations de fidèles laïcs sont les mieux placées pour exprimer les protestations adaptées, à la fois auprès des élus de la Nation et, en particulier, dans les différentes villes où doit avoir lieu le spectacle. Les chrétiens doivent donner l’exemple d’une fermeté sans violence. Je vais voir moi-même comment je pourrai exprimer publiquement ma vive désapprobation.
Je vous redis toute ma sympathie respectueuse et cordiale. En toute amitié.
Source : Institut Civitas
Un nouvel évêque français soutient la mobilisation de l’Institut Civitas contre des spectacles blasphématoires
octobre 14, 2011 par admin
Dans la catégorie : Action
L’Institut Civitas vient de nous faire parvenir la copie d’une nouvelle lettre de soutien et d’encouragement d’un évêque français à son initiative contre les spectacles christianophobes Golgota Picnic et Sur le concept du visage du Fils de Dieu. Il s’agit de Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars. D.H.
J’ai bien reçu votre lettre du 28 septembre 2011 concernant deux spectacles qui doivent être montrés dans plusieurs villes de France, et qui constituent une insulte directe contre la religion chrétienne et qui sont aussi une offense contre la dignité de la personne humaine.
Je crois qu’il est important de réagir pour ne pas laisser l’inacceptable se banaliser. Vous rappelez à juste titre que le porte-parole des évêques de France a lui-même appelé les catholiques de France – et tous les hommes de bonne volonté – à ne pas demeurer muets, pour que le silence ne soit pas interprété comme un consentement ou une indifférence.
Il me semble également que les associations de fidèles laïcs sont les mieux placées pour exprimer les protestations adaptées, à la fois auprès des élus de la Nation et, en particulier, dans les différentes villes où doit avoir lieu le spectacle. Les chrétiens doivent donner l’exemple d’une fermeté sans violence. Je vais voir moi-même comment je pourrai exprimer publiquement ma vive désapprobation.
Je vous redis toute ma sympathie respectueuse et cordiale. En toute amitié.
Source : Institut Civitas
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