Marie Notre Mère - Catéchèse sur les Mystères de la Sainte Vierge Marie
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: NOTRE DAME, SOUVERAINE MAÎTRESSE DE CETTE MISSION
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Marie Notre Mère - Catéchèse sur les Mystères de la Sainte Vierge Marie
http://ZENIT.org/
Allocution de Benoît XVI place d'Espagne, 8 décembre 2011
La vie terrestre de Marie : "une victoire sur la mort"
ROME, jeudi 8 décembre 2011 (ZENIT.org) –Toute la vie terrestre de Marie a été « une victoire sur la mort, parce qu’elle a été complètement dépensée au service de Dieu, dans l’oblation totale de soi pour Lui et pour le prochain. C’est pourquoi Marie est elle-même un hymne à la vie », affirme Benoît XVI à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, jour férié en Italie.
A Rome, c’est une tradition d’apportez ce jour-là des fleurs au pied de la statue de la Vierge, place d’Espagne. L’évêque de Rome ne manque pas ce rendez-vous. Benoît XVI s’est rendu place d’Espagne en voiture panoramique, ce 8 décembre, à 16 h 30.
Paroles de Benoît XVI place d’Espagne :
Chers frères et sœurs,
La grande fête de Marie Immaculée nous invite chaque année à nous retrouver ici, sur une des plus belles places de Rome, pour lui rendre hommage à Elle, la Mère du Christ, et notre Mère. Je vous salue affectueusement vous tous ici présents, ainsi que ceux qui sont unis à nous par la radio et la télévision. Et je vous remercie de votre participation à ma prière.
Au sommet de la colonne que nous entourons, Marie est représentée par une statue rappelant en partie le passage de l’Apocalypse qui vient d’être proclamé : « Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme revêtue de soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles » (Ap 12, 1). Quelle est la signification de cette image ? Elle représente en même temps Notre Dame et l’Eglise.
Avant tout, la « femme » de l’Apocalypse est Marie elle-même. Elle apparaît « revêtue de soleil », c’est-à-dire revêtue de Dieu : la Vierge Marie est en effet tout entourée de la lumière de Dieu et elle vit en Dieu. Ce symbole des vêtements lumineux exprime clairement une situation qui concerne tout l’être de Marie : Elle est la « pleine de grâce », comblée de l’amour de Dieu. Et « Dieu est lumière », dit encore saint Jean (1 Jn 1, 5). Et voici alors que la « pleine de grâce », l’« Immaculée », reflète par toute sa personne la lumière du « soleil » qui est Dieu.
Cette femme tient la lune sous ses pieds, symbole de la mort et de la mortalité. En effet, Marie est pleinement associée à la victoire de Jésus-Christ, son Fils, sur le péché et sur la mort ; elle est libre de toute ombre de mort et totalement comblée de vie. De même que la mort n’a plus aucun pouvoir sur le Christ ressuscité (cf. Rm 6,9), de même, par une grâce et un privilège singuliers du Dieu tout-puissant, Marie l’a laissée derrière elle, elle l’a dépassée. Et cela se manifeste dans les deux grands mystères de son existence : au début, le fait d’avoir été conçue sans péché originel : c’est le mystère que nous célébrons aujourd’hui ; et, à la fin, le fait d’avoir été portée, dans son âme et dans son corps, au ciel, dans la gloire de Dieu. Mais toute sa vie terrestre aussi a été une victoire sur la mort, parce qu’elle a été complètement dépensée au service de Dieu, dans l’oblation totale de soi pour Lui et pour le prochain. C’est pourquoi Marie est elle-même un hymne à la vie : elle est la créature dans laquelle s’est déjà réalisée la parole du Christ : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10).
Dans la vision de l’Apocalypse, il y a un autre détail : sur la tête de la femme revêtue de soleil il y a « une couronne de douze étoiles ». Ce signe représente les douze tribus d’Israël et signifie que la Vierge Marie est au centre du Peuple de Dieu, de toute la communion des saints. Et ainsi, cette image de la couronne de douze étoiles nous introduit dans la seconde grande interprétation du signe céleste de la « femme revêtue de soleil » : en plus de représenter Notre Dame, ce signe personnifie l’Eglise, la communauté chrétienne de tous les temps. Elle est enceinte, dans le sens où elle porte en son sein le Christ et qu’elle doit le mettre au monde : voilà le travail de l’Eglise pèlerine sur la terre, qui, au milieu des consolations de Dieu et des persécutions du monde, doit apporter Jésus aux hommes.
Et c’est justement pour cela, parce qu’elle porte Jésus, que l’Eglise rencontre l’opposition d’un adversaire féroce, représenté dans la vision apocalyptique par un « énorme dragon rouge » (Ap 12,3). Ce dragon a cherché en vain de dévorer Jésus – l’« enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations » (Ap 12, 5) – en vain parce que Jésus, par sa mort et sa résurrection, est monté vers Dieu et il s’est assis sur son trône. C’est pourquoi le dragon, défait une fois pour toutes dans le ciel, retourne ses attaques contre la femme – l’Eglise – dans le désert du monde. Mais à chaque époque, l’Eglise est soutenue par la lumière et par la force de Dieu, qui la nourrit dans le désert du pain de sa Parole et de la sainte Eucharistie. Et ainsi, à chaque tribulation, à travers toutes les épreuves qu’elle rencontre au cours des temps et dans les différentes parties du monde, l’Eglise souffre la persécution, mais se révèle victorieuse. Et c’est justement ainsi que la communauté chrétienne est la présence, la garantie de l’amour de Dieu contre toutes les idéologies de la haine et de l’égoïsme.
La seule embûche que l’Eglise puisse et doive craindre, c’est le péché de ses membres. En effet, alors que Marie est Immaculée, libre de toute tache du péché, l’Eglise est sainte mais en même temps marquée par nos péchés. C’est pourquoi le Peuple de Dieu qui avance dans le temps s’adresse à sa Mère céleste et lui demande son aide ; elle la demande pour que Celle-ci accompagne son chemin de foi, pour qu’Elle encourage l’engagement de la vie chrétienne et pour qu’Elle apporte son soutien à l’espérance. Nous en avons besoin, surtout en ce moment si difficile pour l’Italie, pour l’Europe, pour différentes parties du monde. Que Marie nous aide à voir qu’il y a la lumière au-delà du manteau de brouillard qui semble envelopper la réalité. C’est pourquoi nous aussi, spécialement en cette fête, nous ne cessons pas de demander son aide avec une confiance filiale : « Ô Marie, conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ». Ora pro nobis, intercede pro nobis ad Dominum Iesum Christum!
© Copyright du texte original : Libreria Editrice Vaticana
Traduction française : Zenit (Anita S. Bourdin)
Allocution de Benoît XVI place d'Espagne, 8 décembre 2011
La vie terrestre de Marie : "une victoire sur la mort"
ROME, jeudi 8 décembre 2011 (ZENIT.org) –Toute la vie terrestre de Marie a été « une victoire sur la mort, parce qu’elle a été complètement dépensée au service de Dieu, dans l’oblation totale de soi pour Lui et pour le prochain. C’est pourquoi Marie est elle-même un hymne à la vie », affirme Benoît XVI à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, jour férié en Italie.
A Rome, c’est une tradition d’apportez ce jour-là des fleurs au pied de la statue de la Vierge, place d’Espagne. L’évêque de Rome ne manque pas ce rendez-vous. Benoît XVI s’est rendu place d’Espagne en voiture panoramique, ce 8 décembre, à 16 h 30.
Paroles de Benoît XVI place d’Espagne :
Chers frères et sœurs,
La grande fête de Marie Immaculée nous invite chaque année à nous retrouver ici, sur une des plus belles places de Rome, pour lui rendre hommage à Elle, la Mère du Christ, et notre Mère. Je vous salue affectueusement vous tous ici présents, ainsi que ceux qui sont unis à nous par la radio et la télévision. Et je vous remercie de votre participation à ma prière.
Au sommet de la colonne que nous entourons, Marie est représentée par une statue rappelant en partie le passage de l’Apocalypse qui vient d’être proclamé : « Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme revêtue de soleil, la lune sous ses pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles » (Ap 12, 1). Quelle est la signification de cette image ? Elle représente en même temps Notre Dame et l’Eglise.
Avant tout, la « femme » de l’Apocalypse est Marie elle-même. Elle apparaît « revêtue de soleil », c’est-à-dire revêtue de Dieu : la Vierge Marie est en effet tout entourée de la lumière de Dieu et elle vit en Dieu. Ce symbole des vêtements lumineux exprime clairement une situation qui concerne tout l’être de Marie : Elle est la « pleine de grâce », comblée de l’amour de Dieu. Et « Dieu est lumière », dit encore saint Jean (1 Jn 1, 5). Et voici alors que la « pleine de grâce », l’« Immaculée », reflète par toute sa personne la lumière du « soleil » qui est Dieu.
Cette femme tient la lune sous ses pieds, symbole de la mort et de la mortalité. En effet, Marie est pleinement associée à la victoire de Jésus-Christ, son Fils, sur le péché et sur la mort ; elle est libre de toute ombre de mort et totalement comblée de vie. De même que la mort n’a plus aucun pouvoir sur le Christ ressuscité (cf. Rm 6,9), de même, par une grâce et un privilège singuliers du Dieu tout-puissant, Marie l’a laissée derrière elle, elle l’a dépassée. Et cela se manifeste dans les deux grands mystères de son existence : au début, le fait d’avoir été conçue sans péché originel : c’est le mystère que nous célébrons aujourd’hui ; et, à la fin, le fait d’avoir été portée, dans son âme et dans son corps, au ciel, dans la gloire de Dieu. Mais toute sa vie terrestre aussi a été une victoire sur la mort, parce qu’elle a été complètement dépensée au service de Dieu, dans l’oblation totale de soi pour Lui et pour le prochain. C’est pourquoi Marie est elle-même un hymne à la vie : elle est la créature dans laquelle s’est déjà réalisée la parole du Christ : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10).
Dans la vision de l’Apocalypse, il y a un autre détail : sur la tête de la femme revêtue de soleil il y a « une couronne de douze étoiles ». Ce signe représente les douze tribus d’Israël et signifie que la Vierge Marie est au centre du Peuple de Dieu, de toute la communion des saints. Et ainsi, cette image de la couronne de douze étoiles nous introduit dans la seconde grande interprétation du signe céleste de la « femme revêtue de soleil » : en plus de représenter Notre Dame, ce signe personnifie l’Eglise, la communauté chrétienne de tous les temps. Elle est enceinte, dans le sens où elle porte en son sein le Christ et qu’elle doit le mettre au monde : voilà le travail de l’Eglise pèlerine sur la terre, qui, au milieu des consolations de Dieu et des persécutions du monde, doit apporter Jésus aux hommes.
Et c’est justement pour cela, parce qu’elle porte Jésus, que l’Eglise rencontre l’opposition d’un adversaire féroce, représenté dans la vision apocalyptique par un « énorme dragon rouge » (Ap 12,3). Ce dragon a cherché en vain de dévorer Jésus – l’« enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations » (Ap 12, 5) – en vain parce que Jésus, par sa mort et sa résurrection, est monté vers Dieu et il s’est assis sur son trône. C’est pourquoi le dragon, défait une fois pour toutes dans le ciel, retourne ses attaques contre la femme – l’Eglise – dans le désert du monde. Mais à chaque époque, l’Eglise est soutenue par la lumière et par la force de Dieu, qui la nourrit dans le désert du pain de sa Parole et de la sainte Eucharistie. Et ainsi, à chaque tribulation, à travers toutes les épreuves qu’elle rencontre au cours des temps et dans les différentes parties du monde, l’Eglise souffre la persécution, mais se révèle victorieuse. Et c’est justement ainsi que la communauté chrétienne est la présence, la garantie de l’amour de Dieu contre toutes les idéologies de la haine et de l’égoïsme.
La seule embûche que l’Eglise puisse et doive craindre, c’est le péché de ses membres. En effet, alors que Marie est Immaculée, libre de toute tache du péché, l’Eglise est sainte mais en même temps marquée par nos péchés. C’est pourquoi le Peuple de Dieu qui avance dans le temps s’adresse à sa Mère céleste et lui demande son aide ; elle la demande pour que Celle-ci accompagne son chemin de foi, pour qu’Elle encourage l’engagement de la vie chrétienne et pour qu’Elle apporte son soutien à l’espérance. Nous en avons besoin, surtout en ce moment si difficile pour l’Italie, pour l’Europe, pour différentes parties du monde. Que Marie nous aide à voir qu’il y a la lumière au-delà du manteau de brouillard qui semble envelopper la réalité. C’est pourquoi nous aussi, spécialement en cette fête, nous ne cessons pas de demander son aide avec une confiance filiale : « Ô Marie, conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à toi ». Ora pro nobis, intercede pro nobis ad Dominum Iesum Christum!
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Traduction française : Zenit (Anita S. Bourdin)
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Re: Marie Notre Mère - Catéchèse sur les Mystères de la Sainte Vierge Marie
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Paroles de Benoît XVI à l'angélus du 8 décembre 2011
L'Immaculée Conception de Marie
ROME, jeudi 8 décembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI rappelle que la définition du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, par le pape Pie IX en 1954 ne fait qu’expliciter l’enseignement de l’Evangile, et son intelligence par des siècles de tradition chrétienne.
Le pape a en effet évoqué la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, en ce jeudi 8 décembre, férié en Italie.
Paroles de Benoît XVI en italien avant l'angélus:
Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui l’Eglise célèbre solennellement la conception immaculée de Marie. Comme le bienheureux Pie IX l’a déclaré dans sa lettre apostolique « Innefabilis Deus » de 1954, Elle « fut préservée par une grâce et un privilège particulier du Dieu Tout Puissant, exempte de toute marque du péché originel, en prévision des mérites de Jésus Christ Sauveur du genre humain ».
Cette vérité de foi est contenue dans les paroles de la salutation que lui a adressée l’Archange Gabriel : « Réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28). L’expression « pleine de Grâce » indique l’œuvre merveilleuse de l’amour de Dieu, qui a voulu nous redonner la vie et la liberté, perdues avec le péché, grâce à son Fils Unique incarné, mort et ressuscité.
C’est pour cela que, depuis le IIe siècle en Orient et en Occident, l’Eglise invoque et célèbre la Vierge qui par son « oui » a rapproché le Ciel de la terre, en devenant « Mère de Dieu et nourrice de notre vie », comme l’exprime saint Romain le Mélode dans un cantique ancien (Canticum XXV in Nativitatem B. Mariae Virginis, in J.B. Pitra, Analecta Sacra t. I, Paris 1876, 198).
Au VIIe siècle saint Sofrone de Jérusalem fait l’éloge de la grandeur de Marie parce que l’Eprit Saint a fait sa demeure en Elle: « Tu surpasses tous les dons que la magnificence de Dieu ait jamais répandu une personne humaine. Plus que tous, tu es riche par la possession de Dieu qui demeure en toi » (Oratio II, 25 in SS. Deiparæ Annuntiationem: PG 87, 3, 3248 AB).
Et saint Bède le Vénérable explique : « Marie est bénie entre les femmes, parce que, par l’honneur de la virginité, elle a joui de la grâce d’être la Mère d’un Fils qui est Dieu » (Hom I, 3: CCL 122, 16).
A nous aussi est donnée la « plénitude de la grâce » que nous devons faire resplendir dans notre vie, parce que « le Père de Notre Seigneur Jésus Christ – écrit Saint Paul – nous a bénis de toute bénédiction spirituelle … et il nous a choisis avant la création du monde pour être saints et immaculés … nous prédestinant à être pour lui des fils adoptifs » (Ep 1,3-5). Cette filiation, nous la recevons par l’Eglise, le jour de notre baptême.
A ce propos, sainte Hildegarde de Bingen écrit « L’Eglise est donc la vierge mère de tous les chrétiens. Dans la force secrète de l’Esprit Saint elle les conçoit et elle les met au monde en les offrant à Dieu de façon à ce qu’ils soient aussi appelés enfants de Dieu » (Scivias, visio III, 12: CCL Continuatio Mediævalis XLIII, 1978, 142).
Parmi tous les chantres de la beauté spirituelle de la Mère de Dieu, se distingue saint Bernard de Clairvaux qui affirme que l’invocation « Ave Maria pleine de grâce » « plaît à Dieu, aux anges et aux hommes : aux hommes, grâce à sa maternité, aux anges, grâce à sa virginité, à Dieu, grâce à son humanité » (Sermo XLVII, De Annuntiatione Dominica: SBO VI,1, Rome 1970, 266).
Chers amis, dans l’attente de rendre hommage, cet après-midi, comme c’est la coutume, à Marie Immaculée, Place d’Espagne, tournons maintenant notre fervente prière vers Celle qui intercède auprès de Dieu, afin qu’Elle nous aide à célébrer avec foi la Nativité de notre Seigneur, désormais proche.
Paroles de Benoît XVI en français après l’Angélus :
La prière de l’Angélus me donne la joie de saluer les francophones présents ici Place Saint-Pierre ou qui nous sont unis par la radio et la télévision. En cette solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, portons notre regard vers la servante du Seigneur, resplendissante de beauté et de pureté. Prenons-la pour modèle. À son exemple demeurons attentifs à Dieu. Vigilants dans la prière, nous serons plus disponibles pour dire notre Oui quotidien à son amour. Avec Marie, soyons confiants et remplis de sérénité car le Seigneur vient pour sauver son peuple ! Avec ma Bénédiction.
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Traduction française : Zenit (Anita S. Bourdin)
Paroles de Benoît XVI à l'angélus du 8 décembre 2011
L'Immaculée Conception de Marie
ROME, jeudi 8 décembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI rappelle que la définition du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, par le pape Pie IX en 1954 ne fait qu’expliciter l’enseignement de l’Evangile, et son intelligence par des siècles de tradition chrétienne.
Le pape a en effet évoqué la fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, en ce jeudi 8 décembre, férié en Italie.
Paroles de Benoît XVI en italien avant l'angélus:
Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui l’Eglise célèbre solennellement la conception immaculée de Marie. Comme le bienheureux Pie IX l’a déclaré dans sa lettre apostolique « Innefabilis Deus » de 1954, Elle « fut préservée par une grâce et un privilège particulier du Dieu Tout Puissant, exempte de toute marque du péché originel, en prévision des mérites de Jésus Christ Sauveur du genre humain ».
Cette vérité de foi est contenue dans les paroles de la salutation que lui a adressée l’Archange Gabriel : « Réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28). L’expression « pleine de Grâce » indique l’œuvre merveilleuse de l’amour de Dieu, qui a voulu nous redonner la vie et la liberté, perdues avec le péché, grâce à son Fils Unique incarné, mort et ressuscité.
C’est pour cela que, depuis le IIe siècle en Orient et en Occident, l’Eglise invoque et célèbre la Vierge qui par son « oui » a rapproché le Ciel de la terre, en devenant « Mère de Dieu et nourrice de notre vie », comme l’exprime saint Romain le Mélode dans un cantique ancien (Canticum XXV in Nativitatem B. Mariae Virginis, in J.B. Pitra, Analecta Sacra t. I, Paris 1876, 198).
Au VIIe siècle saint Sofrone de Jérusalem fait l’éloge de la grandeur de Marie parce que l’Eprit Saint a fait sa demeure en Elle: « Tu surpasses tous les dons que la magnificence de Dieu ait jamais répandu une personne humaine. Plus que tous, tu es riche par la possession de Dieu qui demeure en toi » (Oratio II, 25 in SS. Deiparæ Annuntiationem: PG 87, 3, 3248 AB).
Et saint Bède le Vénérable explique : « Marie est bénie entre les femmes, parce que, par l’honneur de la virginité, elle a joui de la grâce d’être la Mère d’un Fils qui est Dieu » (Hom I, 3: CCL 122, 16).
A nous aussi est donnée la « plénitude de la grâce » que nous devons faire resplendir dans notre vie, parce que « le Père de Notre Seigneur Jésus Christ – écrit Saint Paul – nous a bénis de toute bénédiction spirituelle … et il nous a choisis avant la création du monde pour être saints et immaculés … nous prédestinant à être pour lui des fils adoptifs » (Ep 1,3-5). Cette filiation, nous la recevons par l’Eglise, le jour de notre baptême.
A ce propos, sainte Hildegarde de Bingen écrit « L’Eglise est donc la vierge mère de tous les chrétiens. Dans la force secrète de l’Esprit Saint elle les conçoit et elle les met au monde en les offrant à Dieu de façon à ce qu’ils soient aussi appelés enfants de Dieu » (Scivias, visio III, 12: CCL Continuatio Mediævalis XLIII, 1978, 142).
Parmi tous les chantres de la beauté spirituelle de la Mère de Dieu, se distingue saint Bernard de Clairvaux qui affirme que l’invocation « Ave Maria pleine de grâce » « plaît à Dieu, aux anges et aux hommes : aux hommes, grâce à sa maternité, aux anges, grâce à sa virginité, à Dieu, grâce à son humanité » (Sermo XLVII, De Annuntiatione Dominica: SBO VI,1, Rome 1970, 266).
Chers amis, dans l’attente de rendre hommage, cet après-midi, comme c’est la coutume, à Marie Immaculée, Place d’Espagne, tournons maintenant notre fervente prière vers Celle qui intercède auprès de Dieu, afin qu’Elle nous aide à célébrer avec foi la Nativité de notre Seigneur, désormais proche.
Paroles de Benoît XVI en français après l’Angélus :
La prière de l’Angélus me donne la joie de saluer les francophones présents ici Place Saint-Pierre ou qui nous sont unis par la radio et la télévision. En cette solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, portons notre regard vers la servante du Seigneur, resplendissante de beauté et de pureté. Prenons-la pour modèle. À son exemple demeurons attentifs à Dieu. Vigilants dans la prière, nous serons plus disponibles pour dire notre Oui quotidien à son amour. Avec Marie, soyons confiants et remplis de sérénité car le Seigneur vient pour sauver son peuple ! Avec ma Bénédiction.
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Re: Marie Notre Mère - Catéchèse sur les Mystères de la Sainte Vierge Marie
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Marie, « Etoile de l'évangélisation », par le P. Cantalamessa
Deuxième prédication de l'Avent au Vatican
ROME, vendredi 9 décembre 2011 (ZENIT.org) – Marie est « l’Etoile de l’évangélisation », explique le P. Cantalamessa, dans le cadre de ses méditations de l’Avent 2011 sur la nouvelle évangélisation.
« La deuxième grande vague évangélisatrice après les invasions barbares » : c’est le thème de la deuxième prédication du P. Raniero Cantalamessa, ofmcap, prédicateur de la Maison pontificale pour l’Avent 2011. Le P. Cantalamessa a donné cette méditation ce vendredi matin, 9 décembre, en la chapelle "Redemptoris Mater" du Vatican, en présence de Benoît XVI (cf. Ci-dessous, in « Documents », le texte intégral en français).
Tenant cette deuxième prédication au lendemain de la solennité de l’Immaculée Conception, le P. Cantalamessa a conclu sur Marie, « Etoile de l’évangélisation », une expression de Paul VI qui disait, dans « Evangelii nuntiandi » : « Au matin de la Pentecôte, elle a présidé dans la prière au début de l'évangélisation sous l'action de l'Esprit Saint. Qu’elle soit l’Etoile de l’évangélisation toujours renouvelée que l’Église, docile au mandat de son Seigneur, doit promouvoir et accomplir, surtout en ces temps difficiles mais pleins d’espérance!”
P. Cantalamessa cite cet épisode : « Un jour, dans un dialogue œcuménique, un frère protestant m’a demandé, mais sans polémique, uniquement pour comprendre: « Pourquoi vous, les catholiques, dites-vous que Marie est « l’Etoile de l’évangélisation »? Qu’a fait Marie pour mériter un tel titre? ». Cette question a été pour moi l’occasion de réfléchir à la chose et je n’ai pas tardé à en trouver la raison profonde. Marie est l’Etoile de l’évangélisation car elle a porté la Parole, non pas à tel ou tel peuple, mais au monde entier! «
« Mais pas seulement pour ça, ajoute-t-il. Marie portait la Parole dans son sein, non sur ses lèvres. Elle était comblée, physiquement aussi, du Christ et le faisait rayonner par sa seule présence. Jésus émanait de ses yeux, de son visage, de toute sa personne. Quand quelqu’un se parfume, il n’a pas besoin de le dire, il suffit d’être à côté de lui pour s’en rendre compte, et Marie, surtout dans la période où elle le portait dans son sein, était pleine du parfum de Jésus-Christ. »
Le prédicateur fait observer en même temps que « Marie a inauguré dans l’Eglise cette seconde âme, ou vocation, qui est l’âme cachée et orante, à côté de l’âme apostolique ou active ».
Décrivant l’icône traditionnelle de l’Ascension, qui est représentée sur le mur droit de cette chapelle Redemptoris Mater, il fait observer l’attitude de Marie : « Marie est debout, les bras ouverts, dans une attitude de prière. Autour d’elle, les apôtres, tous levant un pied ou une main, autrement dit en mouvement, représentent l’Eglise active qui va en mission, qui parle et agit. Marie est immobile, au-dessous de Jésus, à l’endroit même où il est monté au Ciel, comme pour entretenir son souvenir et l’attente de son retour. »
Nous avons publié vendredi dernier, 2 décembre, la première prédication sur le thème : « Allez dans le monde entier. La première vague d’évangélisation » (cf. Zenit du 2 décembre 2011).
"En réponse au Souverain pontife qui appelle à de nouveaux efforts d’évangélisation et en préparation du Synode des évêques de 2012 sur le sujet, je me propose de déterminer, dans ces médiations de l’Avent, quatre vagues de nouvelle évangélisation, soit quatre moments qui, dans l’histoire de l’Eglise, ont été marqués par une accélération ou une reprise de l’engagement missionnaire", avait annoncé le prédicateur.
ASB
Marie, « Etoile de l'évangélisation », par le P. Cantalamessa
Deuxième prédication de l'Avent au Vatican
ROME, vendredi 9 décembre 2011 (ZENIT.org) – Marie est « l’Etoile de l’évangélisation », explique le P. Cantalamessa, dans le cadre de ses méditations de l’Avent 2011 sur la nouvelle évangélisation.
« La deuxième grande vague évangélisatrice après les invasions barbares » : c’est le thème de la deuxième prédication du P. Raniero Cantalamessa, ofmcap, prédicateur de la Maison pontificale pour l’Avent 2011. Le P. Cantalamessa a donné cette méditation ce vendredi matin, 9 décembre, en la chapelle "Redemptoris Mater" du Vatican, en présence de Benoît XVI (cf. Ci-dessous, in « Documents », le texte intégral en français).
Tenant cette deuxième prédication au lendemain de la solennité de l’Immaculée Conception, le P. Cantalamessa a conclu sur Marie, « Etoile de l’évangélisation », une expression de Paul VI qui disait, dans « Evangelii nuntiandi » : « Au matin de la Pentecôte, elle a présidé dans la prière au début de l'évangélisation sous l'action de l'Esprit Saint. Qu’elle soit l’Etoile de l’évangélisation toujours renouvelée que l’Église, docile au mandat de son Seigneur, doit promouvoir et accomplir, surtout en ces temps difficiles mais pleins d’espérance!”
P. Cantalamessa cite cet épisode : « Un jour, dans un dialogue œcuménique, un frère protestant m’a demandé, mais sans polémique, uniquement pour comprendre: « Pourquoi vous, les catholiques, dites-vous que Marie est « l’Etoile de l’évangélisation »? Qu’a fait Marie pour mériter un tel titre? ». Cette question a été pour moi l’occasion de réfléchir à la chose et je n’ai pas tardé à en trouver la raison profonde. Marie est l’Etoile de l’évangélisation car elle a porté la Parole, non pas à tel ou tel peuple, mais au monde entier! «
« Mais pas seulement pour ça, ajoute-t-il. Marie portait la Parole dans son sein, non sur ses lèvres. Elle était comblée, physiquement aussi, du Christ et le faisait rayonner par sa seule présence. Jésus émanait de ses yeux, de son visage, de toute sa personne. Quand quelqu’un se parfume, il n’a pas besoin de le dire, il suffit d’être à côté de lui pour s’en rendre compte, et Marie, surtout dans la période où elle le portait dans son sein, était pleine du parfum de Jésus-Christ. »
Le prédicateur fait observer en même temps que « Marie a inauguré dans l’Eglise cette seconde âme, ou vocation, qui est l’âme cachée et orante, à côté de l’âme apostolique ou active ».
Décrivant l’icône traditionnelle de l’Ascension, qui est représentée sur le mur droit de cette chapelle Redemptoris Mater, il fait observer l’attitude de Marie : « Marie est debout, les bras ouverts, dans une attitude de prière. Autour d’elle, les apôtres, tous levant un pied ou une main, autrement dit en mouvement, représentent l’Eglise active qui va en mission, qui parle et agit. Marie est immobile, au-dessous de Jésus, à l’endroit même où il est monté au Ciel, comme pour entretenir son souvenir et l’attente de son retour. »
Nous avons publié vendredi dernier, 2 décembre, la première prédication sur le thème : « Allez dans le monde entier. La première vague d’évangélisation » (cf. Zenit du 2 décembre 2011).
"En réponse au Souverain pontife qui appelle à de nouveaux efforts d’évangélisation et en préparation du Synode des évêques de 2012 sur le sujet, je me propose de déterminer, dans ces médiations de l’Avent, quatre vagues de nouvelle évangélisation, soit quatre moments qui, dans l’histoire de l’Eglise, ont été marqués par une accélération ou une reprise de l’engagement missionnaire", avait annoncé le prédicateur.
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