Marie Notre Mère - Maria Valtorta : Nativité de la Vierge Marie 8 Septembre...
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: NOTRE DAME, SOUVERAINE MAÎTRESSE DE CETTE MISSION
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Marie Notre Mère - Maria Valtorta : Nativité de la Vierge Marie 8 Septembre...
Nativité de la Vierge Marie 8 Septembre...
Publié le 08/09/2011 à 09:16 par petitremy
Extrait du récit de la nativité de la Vierge Marie, puisé dans l'œuvre de Maria Valtorta Tome 1 p32-34
(...) La tempête tombe tout d'un coup, après un dernier coup de foudre si violent qu'il lance contre le mur les trois hommes; et sur le devant de la maison, dans le sol du jardin, il en reste en souvenir un trou noir et fumant. Cependant un vagissement, qui semble être la plainte d'une tourterelle qui pour la première fois ne criaille plus mais roucoule, traverse la porte de la chambre d'Anne, en même temps un gigantesque 'arc-en-ciel déploie son demi-cercle sur toute l'étendue du ciel. Il sort, ou du moins paraît sortir, de la cime de l'Hermon qui, baisée par un coup de soleil, semble d'une couleur d'albâtre d'un blanc rose des plus délicats. Il s'élève jusqu'au très clair ciel de septembre et, passant par des espaces purifiés de toute souillure, survole les collines de la Galilée et de la plaine qui apparaît au sud entre deux figuiers et encore une autre montagne, et semble poser son extrémité au bout de l'horizon, là où une chaîne de montagnes abruptes arrête totalement la vue.
« Quel spectacle jamais vu ! »
« Regardez ! Regardez ! »
« Il semble qu'il encercle toute la terre d'Israël, et déjà, mais regardez, voilà une étoile alors que le soleil n'est pas encore disparu. Quelle étoile! Elle brille comme un énorme diamant! ... »
«Et la lune, voilà. C'est la pleine lune alors qu'il manque encore trois jours pour y arriver. Mais regardez quelle splendeur! »
Les femmes surviennent joyeuses avec un poupon rose dans un linge tout blanc.
C'est Marie, la Maman ! Une Marie toute petite qui pourrait dormir entre les deux bras d'un enfant. Une Marie pas plus longue que le bras, une petite tête d'ivoire teinté légèrement de rose et des petites lèvres de carmin qui déjà ne pleurent plus mais esquissent l'instinctive succion, mais si petites qu'on ne voit pas comment elles pourront faire pour saisir l'extrémité du sein, un petit bout de nez entre deux joues arrondies et, quand avec une sensation lui font ouvrir ses petits yeux, deux morceaux de ciel, deux points innocents qui ont la couleur de l'azur, qui regardent, sans voir, entre des cils si fins et d'un blond presque rose à force d'être blond. Même les petits cheveux sur la tête ronde ont la teinte rose blonde de certains miels blancs.
Pour oreilles, deux petites coquilles rosées et transparentes, parfaites. Et comme mains ... qu'est-ce que ces deux petites choses qui s'agitent en l'air et vont vers la bouche? Elles sont fermées maintenant comme deux boutons de rose mousse qui ont fendu les sépales verts et présentent leur soie de rose pâle; et ouvertes on les dirait deux joyaux d'ivoire ou d'albâtre à peine rosée avec cinq ongles grenat clair. Comment feront-elles ces mains pour essuyer tant de larmes?
Et les pieds, où sont-ils? Pour l'instant, ce ne sont que de petits petons enfuis dans les langes de lin. Mais voilà que la parente s'assied et les découvre. Oh! les petits pieds! Quatre centimètres, et leur plante c'est une coquille couleur de corail, le dessus c'est encore une coquille comme de la neige veinée d'azur. Les doigts sont des chefs-d'oeuvre de sculpture li li pu tienne couronnés aussi de petites écailles grenat clair. Mais, comment trouvera-t-on des sandalettes quand ces petits pieds de poupée feront leurs premiers pas, ces pieds si petits qu'on se demande comment peuvent-ils permettre de rester debout? Et comment feront·ils ces petits pieds pour faire un si dur chemin et soutenir tant de douleur sous une croix?
Mais maintenant, cela ne se sait pas, et on rit et sourit en regardant s'agiter et se démener de belles jambettes, des cuisses en miniature qui toutes grassouillettes forment avec le petit ventre des fossettes et des replis, une nuque qui surgit d'une petite poitrine parfaite. Sous la soie très blanche on voit le mouvement de la respiration et si, comme le père heureux, on applique la bouche pour la baiser, en entend battre un petit coeur ... un petit coeur qui est le plus beau que la terre ait possédé au cours des siècles: l'unique coeur humain immaculé.
Et le dos? Voici qu'on la retourne et qu'on voit la courbure des reins, puis les épaules grassouillettes et la nuque rose. Mais voici: la petite tête se dresse sur l'arc des vertèbres et on dirait la tête d'un oiseau qui regarde autour de lui le monde nouveau qu'elIe découvre. Elle pousse un petit cri pour protester qu'on la montre ainsi, elle la pure, la chaste, aux yeux de bien des personnes, elle qu'on ne verra plus jamais nue, la Toute Vierge, la Sainte et Immaculée. Couvrez, Couvrez ce bouton de lys qui ne s'ouvrira jamais sur la terre et qui donnera sa Fleur encore plus belle qu'elle, tout en restant un bourgeon. Ce n'est qu'au Ciel que le lys du Dieu Trine ouvrira tous ses pétales, parce que là-haut il n'y a pas la poussière des fautes qui pourrait involontairement profaner cette candeur. Parce que là-haut on aura à accueillir, à la vue du Ciel entier, Celui qui maintenant, sous peu d'années, caché dans un coeur sans tache, habitera en Elle: Père, Fils, Epoux.
La voilà de nouveau entre les linges et dans les· bras de son père de la terre, à qui elle ressemble. Pas maintenant. Maintenant elle n'est qu'une ébauche d'être humain. Je veux dire qu'elle lui ressemblera devenue femme. De la mère, elle n'a rien. Du père le teint et la couleur des yeux et aussi des cheveux qui, blanchis maintenant, étaient assurément blonds, comme l'indiquent les sourcils. Du père, les traits, plus parfaits et plus affinés parce que c'est une femme, et cette Femme! Du père, le sourire et le regard, les gestes et la taille. En pensant à Jésus, comme je le vois, je trouve que Anne a donné sa taille à son Petit fils et la couleur plus ivoire foncé de ··la peau. Marie n'a pas la prestance d'Anne - un palmier élevé et souple - mais la gentillesse du père.
Les femmes parlent encore de la tempête et du prodige de la lune, de l'étoile, du gigantesque arc-en-ciel, pendant qu'avec Joachim elles entrent dans la chambre de l'heureuse mère et lui remettent la petite créature.
Anne sourit à sa pensée:
« C'est l'Etoile» dit-elle. »
« Son signe est dans le ciel. Marie, arc-en-ciel de la paix! Marie, mon étoile! Marie, lune brillante! Marie, notre perle! »
« Tu l'appelle Marie? »
« Oui. Marie, étoile, perle, lumière, paix »
« Mais ce nom veut dire aussi amertume Ne crains-tu pas qu'il lui porte malheur? »
« Dieu est avec elle. Elle est à Lui avant d'exister. Il la conduira par ses chemins et toute amertume se transformera en un miel paradisiaque. Maintenant, tu es chez ta maman ... encore un peu de temps avant d'être toute à Dieu ... »
Et la vision s'achève sur le premier sommeil d'Anne devenue mère et de Marie son enfant.
L'œuvre de Maria Valtorta ne peut en aucun cas remplacer la lecture de la Bible mais peut y apporter une lumière...
Publié le 08/09/2011 à 09:16 par petitremy
Extrait du récit de la nativité de la Vierge Marie, puisé dans l'œuvre de Maria Valtorta Tome 1 p32-34
(...) La tempête tombe tout d'un coup, après un dernier coup de foudre si violent qu'il lance contre le mur les trois hommes; et sur le devant de la maison, dans le sol du jardin, il en reste en souvenir un trou noir et fumant. Cependant un vagissement, qui semble être la plainte d'une tourterelle qui pour la première fois ne criaille plus mais roucoule, traverse la porte de la chambre d'Anne, en même temps un gigantesque 'arc-en-ciel déploie son demi-cercle sur toute l'étendue du ciel. Il sort, ou du moins paraît sortir, de la cime de l'Hermon qui, baisée par un coup de soleil, semble d'une couleur d'albâtre d'un blanc rose des plus délicats. Il s'élève jusqu'au très clair ciel de septembre et, passant par des espaces purifiés de toute souillure, survole les collines de la Galilée et de la plaine qui apparaît au sud entre deux figuiers et encore une autre montagne, et semble poser son extrémité au bout de l'horizon, là où une chaîne de montagnes abruptes arrête totalement la vue.
« Quel spectacle jamais vu ! »
« Regardez ! Regardez ! »
« Il semble qu'il encercle toute la terre d'Israël, et déjà, mais regardez, voilà une étoile alors que le soleil n'est pas encore disparu. Quelle étoile! Elle brille comme un énorme diamant! ... »
«Et la lune, voilà. C'est la pleine lune alors qu'il manque encore trois jours pour y arriver. Mais regardez quelle splendeur! »
Les femmes surviennent joyeuses avec un poupon rose dans un linge tout blanc.
C'est Marie, la Maman ! Une Marie toute petite qui pourrait dormir entre les deux bras d'un enfant. Une Marie pas plus longue que le bras, une petite tête d'ivoire teinté légèrement de rose et des petites lèvres de carmin qui déjà ne pleurent plus mais esquissent l'instinctive succion, mais si petites qu'on ne voit pas comment elles pourront faire pour saisir l'extrémité du sein, un petit bout de nez entre deux joues arrondies et, quand avec une sensation lui font ouvrir ses petits yeux, deux morceaux de ciel, deux points innocents qui ont la couleur de l'azur, qui regardent, sans voir, entre des cils si fins et d'un blond presque rose à force d'être blond. Même les petits cheveux sur la tête ronde ont la teinte rose blonde de certains miels blancs.
Pour oreilles, deux petites coquilles rosées et transparentes, parfaites. Et comme mains ... qu'est-ce que ces deux petites choses qui s'agitent en l'air et vont vers la bouche? Elles sont fermées maintenant comme deux boutons de rose mousse qui ont fendu les sépales verts et présentent leur soie de rose pâle; et ouvertes on les dirait deux joyaux d'ivoire ou d'albâtre à peine rosée avec cinq ongles grenat clair. Comment feront-elles ces mains pour essuyer tant de larmes?
Et les pieds, où sont-ils? Pour l'instant, ce ne sont que de petits petons enfuis dans les langes de lin. Mais voilà que la parente s'assied et les découvre. Oh! les petits pieds! Quatre centimètres, et leur plante c'est une coquille couleur de corail, le dessus c'est encore une coquille comme de la neige veinée d'azur. Les doigts sont des chefs-d'oeuvre de sculpture li li pu tienne couronnés aussi de petites écailles grenat clair. Mais, comment trouvera-t-on des sandalettes quand ces petits pieds de poupée feront leurs premiers pas, ces pieds si petits qu'on se demande comment peuvent-ils permettre de rester debout? Et comment feront·ils ces petits pieds pour faire un si dur chemin et soutenir tant de douleur sous une croix?
Mais maintenant, cela ne se sait pas, et on rit et sourit en regardant s'agiter et se démener de belles jambettes, des cuisses en miniature qui toutes grassouillettes forment avec le petit ventre des fossettes et des replis, une nuque qui surgit d'une petite poitrine parfaite. Sous la soie très blanche on voit le mouvement de la respiration et si, comme le père heureux, on applique la bouche pour la baiser, en entend battre un petit coeur ... un petit coeur qui est le plus beau que la terre ait possédé au cours des siècles: l'unique coeur humain immaculé.
Et le dos? Voici qu'on la retourne et qu'on voit la courbure des reins, puis les épaules grassouillettes et la nuque rose. Mais voici: la petite tête se dresse sur l'arc des vertèbres et on dirait la tête d'un oiseau qui regarde autour de lui le monde nouveau qu'elIe découvre. Elle pousse un petit cri pour protester qu'on la montre ainsi, elle la pure, la chaste, aux yeux de bien des personnes, elle qu'on ne verra plus jamais nue, la Toute Vierge, la Sainte et Immaculée. Couvrez, Couvrez ce bouton de lys qui ne s'ouvrira jamais sur la terre et qui donnera sa Fleur encore plus belle qu'elle, tout en restant un bourgeon. Ce n'est qu'au Ciel que le lys du Dieu Trine ouvrira tous ses pétales, parce que là-haut il n'y a pas la poussière des fautes qui pourrait involontairement profaner cette candeur. Parce que là-haut on aura à accueillir, à la vue du Ciel entier, Celui qui maintenant, sous peu d'années, caché dans un coeur sans tache, habitera en Elle: Père, Fils, Epoux.
La voilà de nouveau entre les linges et dans les· bras de son père de la terre, à qui elle ressemble. Pas maintenant. Maintenant elle n'est qu'une ébauche d'être humain. Je veux dire qu'elle lui ressemblera devenue femme. De la mère, elle n'a rien. Du père le teint et la couleur des yeux et aussi des cheveux qui, blanchis maintenant, étaient assurément blonds, comme l'indiquent les sourcils. Du père, les traits, plus parfaits et plus affinés parce que c'est une femme, et cette Femme! Du père, le sourire et le regard, les gestes et la taille. En pensant à Jésus, comme je le vois, je trouve que Anne a donné sa taille à son Petit fils et la couleur plus ivoire foncé de ··la peau. Marie n'a pas la prestance d'Anne - un palmier élevé et souple - mais la gentillesse du père.
Les femmes parlent encore de la tempête et du prodige de la lune, de l'étoile, du gigantesque arc-en-ciel, pendant qu'avec Joachim elles entrent dans la chambre de l'heureuse mère et lui remettent la petite créature.
Anne sourit à sa pensée:
« C'est l'Etoile» dit-elle. »
« Son signe est dans le ciel. Marie, arc-en-ciel de la paix! Marie, mon étoile! Marie, lune brillante! Marie, notre perle! »
« Tu l'appelle Marie? »
« Oui. Marie, étoile, perle, lumière, paix »
« Mais ce nom veut dire aussi amertume Ne crains-tu pas qu'il lui porte malheur? »
« Dieu est avec elle. Elle est à Lui avant d'exister. Il la conduira par ses chemins et toute amertume se transformera en un miel paradisiaque. Maintenant, tu es chez ta maman ... encore un peu de temps avant d'être toute à Dieu ... »
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L'œuvre de Maria Valtorta ne peut en aucun cas remplacer la lecture de la Bible mais peut y apporter une lumière...
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
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