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La Ruine de l'Europe - Faillite et Banqueroute Européenne

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Message par Her Mer 7 Déc - 9:58

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Standard-&-Poor-s-met-la-pression-sur-la-zone-euro-_3637-2019217_actu.Htm

Standard & Poor's met la pression sur la zone euro
mercredi 07 décembre 2011

La France et l'Allemagne verront-elles leur note AAA dégradée ?
Illustration : Chaunu / Ouest-France

En menaçant la note AAA de six pays, l'agence de notation américaine adresse un avertissement aux dirigeants européens, à la veille d'un sommet de crise à Bruxelles.

Une annonce de grande ampleur

L'agence de notation américaine Standard & Poor's a annoncé, lundi soir, qu'elle mettait sous surveillance négative quinze pays de la zone euro. Et qu'elle pourrait dégrader, dans les 90 jours, les six pays européens notés AAA : l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la France, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Dans la droite ligne de sa décision, l'agence a placé sous surveillance négative le triple A du Fonds de soutien de la zone euro (FESF), auquel contribuent principalement la France et l'Allemagne. Fin novembre, Moody's, agence de notation concurrente, avait déjà prévenu que l'aggravation de la crise de la dette menaçait les notes de solvabilité des États européens.

Les raisons évoquées

Standard & Poor's a estimé que les tensions « dans la zone euro ont augmenté ces dernières semaines jusqu'au point de faire pression [...] sur la solvabilité de la zone euro dans son ensemble ». Une décision rendue publique quelques heures après l'annonce des propositions du couple Merkel-Sarkozy en vue du sommet européen qui se tient à Bruxelles, à partir de demain soir.

Selon les investisseurs, cette décision pourrait s'avérer salutaire pour la zone euro car les dirigeants européens sont désormais au pied du mur. Standard & Poor's a d'ores et déjà prévenu qu'elle examinera si les mesures annoncées au sommet européen de Bruxelles sont « susceptibles de ramener la confiance ». Elle se prononcera au plus tôt sur les perspectives des notes européennes après le sommet de Bruxelles. Jusque-là, « la dégradation des notes des pays placés sous surveillance négative n'est absolument pas certaine ».

La France particulièrement visée

Alors que les cinq autres pays européens risquent de voir leur note abaissée d'un cran à « AA + », la France est, elle, menacée d'en perdre deux. Pour Standard & Poor's, il y a des « inquiétudes quant aux répercussions potentielles » sur le pays de l'« aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires au sein de la zone ».

L'agence met également en avant les contraintes nouvelles qui pèsent sur le financement des banques françaises, et qui pourraient nécessiter l'intervention de l'État pour les renflouer.

Par ailleurs, elle table sur une croissance française de 0,5 % en 2012. Moitié moins que les prévisions du gouvernement. L'agence de notation Fitch a, elle, déclaré que « les fondamentaux économiques de la France soutiennent sa note AAA malgré la crise ». Mais elle ajoute que « la capacité du pays à absorber d'autres chocs est largement épuisée ».

Les conséquences de cette décision

La perte de leur triple A risque d'entraîner une hausse de taux d'emprunt pour les six États concernés. En France, le gouvernement avait fait de la défense du triple A l'axe principal de sa politique afin de ne pas aggraver la charge de la dette.

Dès lors, si une dégradation de la note française entraînait une hausse des taux d'intérêts, de nouvelles mesures d'économies pourraient frapper les Français. L'abaissement des notes des quinze pays de la zone euro mettrait également en péril la capacité de prêt du Fonds de soutien de la zone euro, qui maintient l'Irlande et le Portugal à flot.

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Commentaire d'Hercule : Par l'irresponsabilité de ceux qui nous gouvernent, nous nous sommes mis sous la coupe de banques privées américaines et cela va nous coûter très cher, exactement en suivant le modèle de la Grèce mais, en pire !...
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Message par Her Mer 7 Déc - 10:42

http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/us-eco-la-fed-ne-prevoit-pas-de-financer-le-fmi-pour-soutenir-l-europe-461749.html

US / Eco : la Fed ne prévoit pas de financer le FMI pour soutenir l'Europe

Hier à 18h53

(Boursier.com) -- Timothy Geithner, le Secrétaire américain au Trésor, a précisé ce mardi que la Fed n'entendait pas donner des fonds au FMI pour soutenir un plan de sauvetage dédié à l'Europe. Geithner répondait aux rumeurs de participation de la Fed à un fonds spécial pour les pays européens tentant de maîtriser leurs dettes. Par ailleurs, le Secrétaire US au Trésor s'est dit particulièrement encouragé par les réformes entreprises par les pays européens...

JN.L. - ©2011 www.boursier.com

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Commentaire d'Hercule : Nous les Européens, sommes pris en otage par les banques américaines. Nos médias nous avaient pourtant présenté DSK comme un type absolument génial dans sa gestion du FMI, sans bien entendu nous présenter le moindre chiffre...
Et six mois plus tard, le masque tombe, le constat est accablant et nous nous retrouvons en situation de banqueroute universelle généralisée, telle qu'annoncée par les prophéties chrétiennes. Donc, ne nous étonnons de rien car il est nécessaire que tout ce système financier mondial, qui n'est qu'une escroquerie généralisée, se dévoile sous son véritable visage.
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Message par Her Mer 14 Déc - 7:06


Les faux-monnayeurs
Le Point - Publié le 13/12/2011 à 15:22 - Modifié le 13/12/2011 à 15:23
"Il n'est pas très sain que la monnaie soit créée en grande quantité pour simplement permettre à un État de boucler ses fins de mois."

Par PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS

Dans la gamme très variée des supplices raffinés que réservait aux criminels la justice du Moyen Âge, les faux-monnayeurs étaient particulièrement bien traités. Ils étaient condamnés à être ébouillantés en public dans une grande marmite emplie d'eau ou d'huile de poix - on augmentait même parfois la durée des souffrances, et donc l'exemplarité supposée de la peine, en faisant chauffer à petit feu le liquide où était plongé le coupable.

Tout cela pour dire qu'on ne plaisantait pas avec le faux-monnayage, considéré comme un crime de lèse-majesté, le pouvoir de battre monnaie étant réservé au roi. Pouvoir de la battre et aussi de la manipuler, par exemple en diminuant la teneur en or ou en argent des pièces afin de réduire la valeur réelle des dettes. Le très dépensier Henri VIII d'Angleterre fut un virtuose de ce que les économistes appellent l'altération monétaire. Il décapita la valeur de la livre - qui perdit plus de 80 % de sa teneur en argent pendant son règne - avec presque autant d'application que ses épouses, ses cousins et ses ministres. En France, Philippe le Bel pratiqua tellement l'altération monétaire qu'il en garda le surnom de "roi faux-monnayeur".

Dieu merci, nous ne sommes plus au Moyen Âge et, Dieu merci, les faux-monnayeurs ne connaissent plus le triste sort que nos âmes civilisées réservent désormais aux seuls crustacés (à ceux qui se sentiraient une soudaine vocation, on tient tout de même à rappeler que le crime de faux-monnayage est puni en France de trente ans de prison).

Ce qui n'a pas changé, en revanche, c'est la tentation irrésistible qu'ont les États d'utiliser la monnaie pour se sortir du guêpier de leurs dettes. Les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni sont déjà engagés très loin dans la voie de la monétisation de leur dette, les pays de la zone euro ont commencé à l'emprunter, mais beaucoup plus timidement, en raison de l'opposition de l'Allemagne.

La monétisation de la dette, c'est donc l'opération par laquelle une banque centrale achète les emprunts émis par l'État. Ce qui est bien pratique lorsqu'un pays ne parvient plus à se financer sur les marchés parce que les investisseurs traditionnels doutent de sa solvabilité. La banque centrale se substitue alors à eux. Il lui suffit juste pour acheter les dettes de créer de la monnaie, de fabriquer des billets - autant qu'elle le désire, puisque c'est elle qui détient la planche à imprimer. Et le tour est joué. Ni vu ni connu.

C'est pratique, c'est même magique. Plus de faillite possible, plus de défaut de paiement envisageable, les taux d'intérêt ne montent plus, les États peuvent s'endetter infiniment et éternellement puisque la banque centrale est toujours là pour leur avancer les sous. Il n'est pas besoin d'être Prix Nobel d'économie pour comprendre qu'il y a quelque chose de pas très sain dans le fait que les pouvoirs publics se prêtent de l'argent à eux-mêmes. Et que de la monnaie soit créée en grande quantité, bien au-delà de l'augmentation de la richesse du pays, pour simplement permettre à un État de boucler ses fins de mois. Trop de monnaie tue la monnaie, lui enlève de sa valeur et donc fabrique de l'inflation.

Nos deux économistes préférés, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, racontent qu'au IVe siècle avant Jésus-Christ le tyran Denys de Syracuse avait fait récupérer toutes les pièces d'une drachme en circulation dans la colonie grecque. Après les avoir fait refrapper pour augmenter leur valeur à deux drachmes, il avait payé ses dettes. Revers de la médaille, si on peut dire : les prix avaient doublé.

Vingt-cinq siècles plus tard, on connaît un certain Georges d'Athènes qui aurait volontiers imité Denys de Syracuse pour résoudre son problème de dette. Mais M. Papandréou a dû y renoncer, car, précisément pour éviter les mésaventures inflationnistes, pour empêcher ces tours de passe-passe et proscrire toute cette magie noire monétaire, il a été officiellement interdit aux banques centrales, devenues indépendantes, de financer les dettes publiques (loi du 4 août 1993 sur la Banque de France et article 123 du traité sur le fonctionnement de l'UE). Même si les États les supplient de les aider. Et les économistes ont réaffirmé haut et fort le principe de la prépondérance monétaire (monetary dominance), c'est-à-dire qu'en aucun cas les banques centrales ne peuvent monétiser la dette publique. Quand un État devient insolvable, il doit ou resserrer à mort son budget ou faire défaut.

Voilà pour la théorie, mais c'était la théorie d'avant crise. Et quand le chaos menace, il n'est plus de théorie ou de principe qui tienne et de loi qu'on ne puisse transgresser. Du moins aux yeux des Français. Entre la monétisation, d'un côté, et le défaut ou la réduction accélérée des déficits, de l'autre, Paris a choisi sans trop hésiter et sans trop d'états d'âme la monétisation. Durable et totale si besoin est, c'est-à-dire que la BCE aurait le droit d'acheter sans limite les dettes des pays de la zone euro en difficulté. Autrement dit, elle serait autorisée à faire fonctionner jour et nuit la planche à billets.

Le petit souci est que les Allemands, eux, ne veulent, pour l'instant, pas entendre parler de monétisation. Le chef économiste de la BCE, Jürgen Stark ("Stark wie die Mark"- fort comme le mark, aimait-il à plaisanter), a préféré démissionner quand celle-ci a commencé à racheter, pourtant à dose homéopathique, des emprunts d'État (190 milliards d'euros jusqu'à ce jour). Le patron de la Bundesbank, Jens Weidmann, hurle chaque jour contre un projet qu'il considère comme une tentative de légaliser le faux-monnayage. Quant à Angela Merkel, elle vient de repousser sans ménagement les avances monétaires répétées que lui faisait à ce sujet un Nicolas Sarkozy probablement enhardi par la campagne de pub de Benetton.

Pour les Allemands, d'abord, la monétisation de la dette présente le défaut majeur de décourager la vertu budgétaire puisqu'un pays, quels que soient ses péchés et ses déficits, trouve avec cette technique les moyens de les effacer sans dommages (c'est le fameux aléa moral). Surtout, en Allemagne, monétisation rime, tragiquement, avec hyperinflation, avec cette crise monétaire du début des années 20 dans le sillage de laquelle "le mouvement nazi s'étoffa à vue d'oeil, selon l'historien Ian Kershaw, la crise sans laquelle Hitler n'aurait jamais été Hitler". Ce qui est tout de même de nature à causer un traumatisme monétaire durable et profond à un peuple et ses dirigeants. Dénoncer aujourd'hui l'intransigeance de l'Allemagne sur la monétisation de la dette, c'est juste oublier son histoire - une histoire qu'on ne se prive en revanche pas de lui rappeler dès que cela nous arrange.

Bien sûr, les meilleurs économistes - enfin du moins ceux qu'on entend le plus - répètent que l'hyperinflation constitue pour l'Europe une menace parfaitement imaginaire, que c'est un mal réservé aux pays en développement, comme le Zimbabwe avec 500 milliards pour cent d'inflation atteinte en 2008. Ils ont sans doute raison. Le problème, c'est que les mêmes esprits supérieurs affirmaient il y a encore très peu de temps que le risque d'un défaut de paiement pour un pays de la zone euro était nul, que c'était là aussi un mal réservé aux pays en développement. Et ils avaient tort. Au Moyen Âge, pour de telles fausses prophéties, on leur aurait sans doute sérieusement chauffé la plante des pieds. Et même probablement arraché la langue.
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