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La Ruine de la France - Ruine, Misère et Paupérisation Générale

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Message par Her Jeu 9 Juin - 9:00

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-pauvrete-s-installe-a-la-campagne-_EG_-2011-06-08-624328

8/6/11 - 17 H 44 MIS À JOUR LE 8/6/11 - 17 H 44
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La pauvreté s’installe à la campagne
Phénomène méconnu, la misère des champs est une réalité qui prend chaque jour plus d’ampleur.

(AFP PHOTO BORIS HORVAT)
Des abris de misère dans la plaine maraîchère des Gravons, aux confins des communes de Berre l'Etang, La Farre-les-Oliviers et Lançon-de-Provence.
Quatre témoignages illustrent les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés ces Français.

Une famille de néoruraux, un agriculteur, une jeune mère et un retraité se sont confiés à « La Croix ».

Avec cet article
De plus en plus de précaires parmi les ruraux
En Roumanie, la rupture avec le milieu urbain s’accentue
Résistance
3,5 millions de Français souffrent du froid chez eux

LE PIÈGE DE LA NÉORURALITÉ
Lorsqu’il y a quelques années, Maria et Christian, couple de trentenaires, quittent la région parisienne avec leurs deux enfants pour la campagne girondine, ils pensent trouver ici le bonheur. Christian, imprimeur, vient de décrocher un emploi à plein temps à Bordeaux.

Le couple s’installe à Créon, petite commune de 2 800 habitants située à 30 kilomètres de là, dans un cadre idyllique : verdure, vignes, belles maisons en pierre. « Pour mon mari, passionné de nature, c’était le lieu rêvé », se souvient Maria.

Mais celle-ci, coiffeuse de métier, sans permis de conduire, ne trouve pas de travail à proximité. Puis Christian, victime de problèmes de dos récurrents, doit cesser de travailler en 2009. Il touche d’abord les émoluments versés par la Sécurité sociale, qui vont diminuer jusqu’à atteindre quelque 1 000 €. Il y a deux mois, sa période d’indemnisation s’achève sans que sa pathologie ait été reconnue comme maladie professionnelle.

Aujourd’hui, la famille n’a plus pour vivre que les 500 € versés par la Caisse d’allocations familiales. Avec un loyer à 700 €, c’est mission impossible. La famille doit recourir à l’aide alimentaire. « Nous ne pouvons plus faire de sorties. On ne peut plus faire plaisir aux enfants. C’est triste », lâche la mère.

Christian doit être licencié à la fin du mois. « Il est plus difficile de surmonter des difficultés financières à la campagne qu’en ville. Il y a moins de structures d’accueil, de soutien, et les distances conduisent à l’exclusion géographique », analyse Jean-Marie Darmian, maire de Créon.

PAS D’EMPLOI POUR LES JEUNES
Avec pour seul bagage un BEP de vente, action marchande, Coraline Kisling a choisi de vivre à Montoulieu (Hérault), à 45 kilomètres de Montpellier. « Au calme, loin de la fourmilière de la ville. »

Dans ce village cévenol de 150 habitants, « où il n’y a pas de transports publics, juste un restaurant et un camping », elle a rencontré son compagnon. À 26 ans, elle est mère d’une fille de 3 ans et d’un fils d’un an et demi. Mais ils vivent des fins de mois difficiles.

« Cela fait trois ans que je ne me suis pas fait un petit plaisir, aller au restaurant, acheter un vêtement. Quand la famille vient en vacances, on ne la rejoint pas à la plage à Palavas car on ne peut pas s’offrir la moindre glace. »

Malgré les aides (RSA couple, allocations familiales et de logement), Coraline a dû convaincre son ami de se rendre à la banque alimentaire, « juste pour être sûrs d’avoir à manger deux fois par semaine ». La jeune femme est combative.

« Au moins j’ai un toit et quelqu’un qui m’épaule vraiment. » Depuis un mois, son compagnon a trouvé un emploi de chauffeur-livreur. L’ambiance a totalement changé dans le foyer.

« Le soir, on a quelque chose à se dire. » Trouver un travail ici est une véritable aubaine. « Les jeunes enchaînent quatre, cinq formations sans rien après. Ou alors il faut travailler en famille. Quand on arrive d’ailleurs, comme nous, c’est mission impossible. »

DES AGRICULTEURS VICTIMES DE LA CRISE DU SECTEUR
Ce matin, un rendez-vous crucial à la banque attend Alice et son mari. Producteurs de lait dans un petit village au nord de Savenay (Loire-Atlantique), ils espèrent obtenir une suspension des remboursements de prêts contractés pour l’achat de leur exploitation et d’une jolie maison en pierre attenante. Car depuis un an, les difficultés s’accumulent.

« À notre arrivée en 2007, nous avons investi dans une salle de traite et réalisé de gros travaux », rappelle Alice, 39 ans. Des frais pas encore amortis, alors que la production a sensiblement chuté ces derniers mois en raison d’une épidémie de mammite (maladie des mamelles) chez certaines vaches. Sans compter que la sécheresse oblige à puiser dans les stocks de nourriture pour l’hiver.

Impossible, dans ces conditions, d’honorer les factures des fournisseurs de semences et de matériel agricole. « On vit avec l’argent qui nous reste sur des livrets d’épargne et on vient de faire une demande de RSA. »

La famille, qui a sollicité l’aide de l’association Solidarité Paysans, traque les moindres dépenses. Pour se nourrir, elle utilise les ressources de la ferme. Pour vêtir ses deux enfants, Alice

fréquente les vide-greniers et s’est résolue à pousser la porte de la Croix-Rouge. «?On croit qu’il est plus facile de vivre à la campagne mais se déplacer coûte cher. Du coup, on regroupe tous nos trajets en voiture. »

Le couple, qui a fait une croix sur les vacances, garde malgré tout le moral. En passant à la production bio en octobre, ils espèrent vendre leur lait plus cher, mieux vivre de leur travail et combler leurs dettes.

UNE RETRAITE EN TROMPE-L’ŒIL
Depuis douze ans, Françoise est à la retraite dans un écrin de verdure, à Saint-Caprais-de Bordeaux, à 20 kilomètres de la ville. Mais cette esthéticienne à domicile est contrainte de continuer à travailler, malgré ses 72 ans.

Avec une petite pension de 650 €, cette personne divorcée, qui vit avec sa sœur de 84 ans, handicapée et atteinte de la maladie d’Alzheimer, ne peut pas s’en sortir. Le loyer de sa maison lui coûte 400 €.

Chaque semaine, elle sillonne la campagne à la recherche de clientes. Non sans mal. « Même les jeunes professionnelles ont des difficultés. » Françoise parvient tout de même à récolter en moyenne de 150 à 200 € par mois. Ce qui ne l’empêche pas de compter chaque euro. Car elle doit aussi payer quelqu’un pour s’occuper de sa sœur.

Ses vêtements, elle les fabrique elle-même ou les récupère à la déchetterie. Les fruits et légumes sont ceux de son jardin. « Il faut rogner sur tout. » Françoise se dit « usée ». « Je n’ai pas pris un jour de congé depuis trente ans. J’en suis au stade où j’en rêve », se désespère-t-elle. Paradoxalement, travailler lui fait aussi du bien. « Pendant ce temps-là, j’oublie mes problèmes. »

De nos correspondants régionaux NICOLAS CÉSAR (à Bordeaux), FLORENCE PAGNEUX (à Nantes) et ANNE-ISABELLE SIX (à Montpellier)
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Message par Her Jeu 16 Juin - 15:14

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/michel-barnier-veut-un-ministre-européen-de-léconomie-et-des-finances.html

14 juin 2011

Michel Barnier veut un ministre européen de l'économie et des finances

Trouvant que l'UE n'est pas encore suffisamment supranationale, Michel Barnier, commissaire européen chargé des services financiers et du marché intérieur, déclare au Monde :

"nous avons fait des progrès encore inimaginables il y a deux ou trois ans en matière de gouvernance économique, de solidarité, et de supervision. Nous agissons sur tous les fronts, et nous revenons de loin: dans l'union monétaire, nous avons le même marché, la même monnaie, mais des politiques économiques, budgétaires et fiscales juxtaposées, quand elles ne sont pas concurrentes. Voilà pourquoi j'appelle, comme Jean-Claude Trichet [président de la BCE], à désigner un ministre européen de l'économie et des finances. Il serait à la tête de l'Eurogroupe et assumerait les tâches actuellement exercées par le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn, tout en pilotant les questions fiscales, et une partie des services financiers au sein de la Commission."

Posté le 14 juin 2011 à 21h24 par Michel Janva

////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Voila un nouveau ministre aux finances qui, constatant que des finances à gérer en France, il n'y en a plus ! car les caisses sont désespérément vides, ce nouveau ministre a tout à coup l'idée géniale de refiler le bébé et l'eau du bain au voisin pour se décharger d'un bilan catastrophique et ingérable.

J'espère bien de temps à autre pouvoir obtenir les bilans complets des activités de ces Messieurs-Dame : les Présidents de la République, les Ministres des finances, et tant que nous y sommes un bilan global pour le FMI. On nous a redit chaque jour que SDK était génial mais la confiance n'empêchant pas le contrôle, j'aimerais juger sur pièces...
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Message par Her Sam 2 Juil - 10:58

http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/02/1120631-six-mille-sdf-passent-l-ete-a-toulouse.html

PUBLIÉ LE 02/07/2011 08:08 | F. V.
Six mille SDF passent l'été à Toulouse
société

Entre 4 000 et 6 000 SDF passent leur été dans les rues de la ville. Un chiffre qui ne fluctue pas vraiment avec les beaux jours. / Photo DDM, archives
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Entre 4 000 et 6 000 SDF seraient en ville tous les ans. Un chiffre qui n'augmente pas vraiment. Les problèmes que connaît cette population restent les mêmes.

Entre 4 000 et 6 000 sans domicile fixe vivraient quotidiennement dans les rues de Toulouse. Difficile toutefois de donner un chiffre exact sur une ville de 11 830 hectares comme Toulouse. « On ne peut que se baser sur des estimations », assure Jean-Marc Legagneux, secrétaire général du groupe amitié fraternité (GAF). Dire que l'été, Toulouse fourmille de SDF amuse de nombreux intervenants sociaux. « Il y en a un peu plus, certes. Mais, on reste très loin de l'invasion », estime Geneviève Genève, membre de Médecin du Monde et coordinatrice interassociations de Toulouse. Vieux routards, jeunes avec des chiens… Ils se montrent au grand jour tous les étés. Puis, il y a les autres. Ceux qui ne s'affichent pas comme des sans domicile fixe. Tous les jours, le 115, qui gère l'accueil d'urgence, est obligé de refuser 60 à 120 appels. Toulouse, capitale d'une région sur dotée, reste, elle, une ville sous dotée. « Ce sont des Français, des étrangers. Il y a beaucoup de squatters parmi eux, mais aussi des campeurs, des gens vivant dans des cabanes », énumère Jean-Marc Legagneux. Le problème vient également du financement de certaines structures. « Elles ne peuvent ouvrir que onze mois sur douze. En été, certaines doivent fermer leurs portes », note Geneviève Genève. De plus, l'été, les SDF passent aussi de vie à trépas. Ancien sans domicile, Jean-Marc Legagneux analyse : « En hiver, on doit résister aux intempéries, on ne meurt pas de froid ou rarement ». Quand ils ne sont pas victimes de l'alcool, le « syndrome IV », les SDF passent un cap. « Là, le corps se relâche », note Jean-Marc Legagneux. Geneviève Genève explique : « La mortalité des SDF est plus élevée l'été que l'hiver. Les effets de la déshydratation sont aussi ravageurs que ceux de l'hypothermie ». Selon elle, dès l'arrivée des beaux jours, il est indispensable de « permettre d'avoir des lieux où se rafraîchir ». Des points d'eau pour s'hydrater, prendre une douche ». En semaine, comme le week-end. Geneviève Genève souligne : « Le dimanche, tout est fermé ».

« Il y a toujours de la violence »
Amieth, 25 ans, tête son imposante cannette de bière tout en faisant la manche… Quelques pièces posées sur une casquette difforme. Polonais, il a appris le français dans son pays avant d'être hébergé, il y a dix ans, dans une famille d'accueil. « Je suis parti à 16 ans », raconte-t-il alors que ses chiens lèvent le museau au passage des badauds près du Monoprix où ils se sont vautrés.

Depuis sept ans maintenant, Amieth trace la route. « De temps en temps, je fais des saisons. Je cueille des fruits, des poireaux. C'est pas mal. On aime bien cela », glisse le jeune homme. Il y a huit mois, il a débarqué à Toulouse avec sa copine. « Maintenant, il y a trop de monde. Les gens quittent le domicile des parents dès qu'il fait un peu beau. Là, il y a vraiment trop de monde », dit-il en désignant les SDF qui, de part et d'autre, tentent eux aussi de gratter quelques sous.

Le soir venu, le couple et leurs chiens se rendent à la gare. Là, devant l'arrêt de bus, ils boivent et fument avec d'autres sans domicile fixe. Tout en parlant, Amieth se masse la main droite. Elle est particulièrement volumineuse.

« Je me la suis cassée », grommelle le jeune homme. C'était jeudi soir, au cours d'une bagarre. « Ils ont tenté de me voler. Mais, ils n'y sont pas arrivés. Dans la rue, il y a toujours de la violence. C'est comme ça ».

Le 15 août, on ne boit plus
Le 15 août, deux arrêtés entreront en vigueur pour interdire la consommation d'alcool dans les rues de la ville. « Ils ne vont pas arrêter de boire », s'exclame un responsable associatif toulousain. Beaucoup redoutent que les services municipaux utilisent cet arrêté pour faire la « chasse aux SDF ». Pourtant, une charte de bonne conduite serait en cours d'élaboration. Les associations tenteraient de mettre sur pied un texte que la mairie accepterait pour éviter d'arrêter tous les SDF.
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Message par Her Mar 2 Aoû - 11:45

www.claudereichman.com

A la une

30/7/11 Claude Reichman

La catastrophe est imminente, préparons-nous !

La société française est en équilibre précaire. Le moindre incident peut la faire basculer. Son handicap majeur est le mensonge public. Même si les Français savent qu’il y a des problèmes, ils n’en mesurent pas l’ampleur. Et cela faute de véritables débats dans notre pays. Certes la partie la plus lucide de la population est très bien informée par les nombreux canaux que la technologie moderne met à la disposition de tous, au premier rang desquels figure évidemment Internet, mais même s’il est vrai que ce sont les minorités qui font bouger les choses, il n’en reste pas moins que l’entrée en action de la masse est indispensable au basculement final.
Dans son excellent ouvrage « La régression intellectuelle de la France » (Editions Texquis), Philippe Nemo écrit : « L’esprit collectif d’un pays ne se forge vraiment que sur l’agora, cet espace qui se définit par le fait que toutes les informations qui y circulent deviennent publiques, c’est-à-dire non pas seulement connues de tous, mais telles que tout le monde sait que tout le monde les connaît. » Cela fait mesurer la responsabilité des médias de grande diffusion dans la crise actuelle de la France.

Le directeur d’un grand hebdomadaire à qui je reprochais la timidité de son journal me répondit : « Nous sommes des journalistes, pas des militants. » Il ne m’était nullement venu à l’idée de lui demander de céder à l’esprit de parti, mais de l’exhorter à respecter ce qui devrait être l’idéal de tout journaliste : la recherche de la vérité, et le combat pour la faire connaître. Il est évidemment plus confortable de laisser filtrer quelques bribes de vérité pour soulager sa conscience, et de laisser les « militants » se débrouiller avec le mensonge officiel. C’est l’attitude des meilleurs détenteurs de la carte de presse, et je ne cite pas par charité tous les autres, qui sont la majorité écrasante de la corporation !

Autrement dit : la France, à cause de ses médias, perd du temps et surtout des chances. Et le basculement que je citais, au lieu de se faire vers la réforme de la société et pour le bien des Français, présente désormais tous les risques de l’entraîner dans le chaos.

On sent bien, chaque jour, qu’il va suffire d’un fait divers pour que la violence se déchaîne. Car à force de constater que quoi qu’il dise et quoi qu’il vote, le pouvoir, quel qu’il soit, n’en tient pas le moindre compte, le peuple éprouve aujourd’hui l’intime conviction qu’il va lui falloir passer à l’acte pour faire prévaloir ses vues. S’il se retient encore, c’est faute d’une information complète sur l’étendue du désastre provoqué par les politiciens et, il faut le dire aussi, en raison de l’esprit d’abandon que la société d’assistance répand partout comme un gaz toxique.

Il n’empêche que ce qui doit arriver arrivera. A commencer par la crise financière européenne. Le prétendu sauvetage de l’euro, le 21 juillet dernier à Bruxelles, n’en a évidemment pas été un. Les taux d’emprunt à dix ans de l’Espagne et de l’Italie ont augmenté immédiatement après et atteignent un niveau qui les empêchera bientôt d’emprunter sur les marchés, ce qui les fera dépendre du Fonds européen de solidarité financière, dont les capacités sont bien loin d’être adaptées à un tel enjeu. La panique saisira alors à nouveau la zone euro, et l’économie mondiale à sa suite. « Ce qu’on constate de manière répétée dans l’histoire des crises financières, c’est que lorsqu’un accident menace de se produire, il finit par se produire », écrivent les universitaires américains, Reinhardt et Rogoff dans « Cette fois, c’est différent » (Editions Pearson). Qui peut sérieusement en douter ?

Pour la France, le résultat immédiatement tangible sera que les taux auxquels elle emprunte pour financer sa gigantesque dette augmenteront au point d’être insoutenables, ce qui obligera l’Etat à tailler sauvagement dans les dépenses publiques (56 % du PIB !) - oui, pour la première fois, les politiciens français y seront obligés -, déclenchant une crise sociale et politique d’une extrême violence, à laquelle la bombe à retardement des frustrations et des colères ajoutera sa terrible déflagration.

La simple recommandation que je voudrais faire aujourd’hui à ceux qui me font l’honneur de me lire et de m’écouter est de ne pas perdre une seconde dans la mobilisation de leur énergie et la mise en alerte de leurs contacts. On ne s’organise pas quand la catastrophe est survenue, car la tempête vous ballotte alors comme un fétu de paille. Construisons d’urgence nos digues et nos redoutes. Demain il sera trop tard !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.
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Message par Her Mar 2 Aoû - 12:05

http://www.solidariteetprogres.org/France-la-faillite-des-collectivites-locales-pourrait-declencher-un-krach_07974

BRÈVES /
France : la faillite des collectivités locales pourrait déclencher un « krach » intérieur
1er août 2011 - 18:49
Outils :

1 août 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le 13 juillet, un rapport de 210 pages de la Cour des Comptes, écrit dans un langage qui cherche à contenir la panique, a sonné le tocsin sur l’état des finances locales.

Le rapport commence par l’aveu inquiétant qu’il n’existe pas dans les statistiques publiques de données disponibles sur la structure de la dette locale. « Il est ainsi impossible de savoir, au-delà des montants des encours publiés annuellement par le ministre du Budget et l’INSEE, de quels types d’emprunts ces encours sont constitués ou d’en connaître la maturité moyenne ainsi que leur ventilation par type de taux d’intérêt ».

Rien que ce constat justifie amplement la mise sur pied d’une Commission d’enquête parlementaire sur les « emprunts toxiques ». Réclamé par Jacques Cheminade, elle a été créée début juillet par le président du Conseil général de la Seine Saint Denis, Claude Bartolone, et d’autres qui l’ont rejoint dans cette bataille.

Le rapport estime que l’endettement des collectivités locales (hors établissements de santé pourtant endettés dans des conditions identiques) est passé de 116,1 en 2004 à 163,3 milliards d’euros l’an dernier, une hausse de 41% en moyenne, mais avec une progression de 80% pour les régions, de 63% pour les départements et de 30% pour les communes et les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) à fiscalité propre.

C’est notamment « sous le poids des dépenses sociales transférées, que les départements ont pallié la baisse de leur autofinancement par un recours à l’emprunt. Les régions ont réalisé des investissements importants, notamment dans le domaine ferroviaire, qu’elles ont également financés en s’endettant ».

Voilà donc un constat révélateur : de même qu’un puissant lobby privé profite du démantèlement de la santé publique pour « vendre » des soins à des « clients », les banques se sont ruées sur les collectivités locales pour les endetter dans des conditions scandaleuses.

« L’encours de la dette locale (collectivités, EPCI et divers syndicats) intègre environ 30 à 35 milliards d’euros d’emprunts structurés, dont 10 à 12 milliards d’euros présentent un risque potentiellement élevé », estiment les sages en extrapolant les données d’un échantillon de plus de 2 000 communes. C’est deux fois plus que les statistiques avancées en juin dernier par Philippe Richert, ministre chargé des collectivités locales, pour qui les « emprunts toxiques » représentent seulement sept milliards d’euros.

Rappelons que leur taux d’intérêt peut varier en fonction de critères aussi exotiques que les différences de taux de change entre l’euro et une divise étrangère (dollar, yen, franc suisse, etc.) sur 10 ou 20 ans. Au début, les collectivités bénéficient d’une période dite de « bonification » : l’emprunteur paie un taux bien en dessous du marché. Puis les emprunts entrent en « phase structurée » : les taux explosent et peuvent alors passer de 4% à 20% d’une année sur l’autre. La Cour évoque même des taux pouvant dépasser à terme les 50% !

Une centaine de collectivités est « gravement » exposée aux emprunts structurés. Comprenez qu’elles courent vers la faillite et une soixantaine d’entre elles a déjà saisi le médiateur de l’État.

A la bombe à retardement des emprunts toxiques s’ajoutent deux facteurs supplémentaires de nature à plonger les collectivités territoriales dans l’abîme de faillites graves.

Le Conseil constitutionnel défend les banques contre la constitution

Le premier vient de la décision du Conseil constitutionnel du 30 juin. À l’initiative de Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), soixante départements (dont trois de droite) avaient saisi le Conseil constitutionnel pour non-respect du principe de libre administration des collectivités locales.

Selon eux, « le financement des allocations de solidarité, c’est-à-dire du revenu minimum d’activité (RSA), du revenu de solidarité active, de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la prestation de compensation du handicap (PCH), coûtera aux départements, cette année, 13 milliards d’euros, l’État ne compensant que 7 milliards ».

Le Conseil constitutionnel souligne que les ressources « doivent être équivalentes aux dépenses qui étaient celles de l’État à la date du transfert ». En violation totale de l’esprit du préambule de notre Constitution, le Conseil constitutionnel se réfugie derrière l’article 72-2 de la Constitution pour réfuter « toute considération sur l’évolution de ces dépenses ». Le conseil explique que cet article n’impose pas, au fil du temps, une compensation glissante et permanente des charges transférées, il appartient seulement à l’État de maintenir le niveau des ressources transférées.

Pourtant, toutes ces dépenses ont été revues à la hausse, du fait de la détérioration de la situation sociale pour le RMI et le RSA, mais aussi de l’augmentation de l’âge moyen de la population ou du déclin de l’état général de santé. Or comme nous l’avons indiqué, la Cour des comptes reconnaît que « sous le poids des dépenses sociales transférées, les départements ont pallié la baisse de leur autofinancement par un recours à l’emprunt ».

Les banques font leurs bagages

Enfin, depuis quelques mois, plusieurs banques sont sorties du marché du financement des collectivités locales qu’elles jugent peu rentable et coûteux en liquidités. Les deux grands acteurs, Dexia (32%) et Caisses d’épargne (24%), ont fortement réduit leur présence sur ce marché. Dexia fait face à des difficultés structurelles pour se refinancer sur les marchés ce qui la conduit à réduire la production de crédits. La Caisse d’Épargne a décidé, après avoir étudié l’impact des futures règles de Bâle III, de réduire sa présence sur ce segment. Idem pour le Crédit Agricole, exposé en plus à des fortes pertes de sa filiale Emporiki en Grèce.

Retour à la Caisse des dépôts

Devant la menace d’une crise dramatique, Michel Bouvard, député de Savoie et président de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et des consignations (CDC), a suggéré que, si l’Etat le décide, les fonds d’épargne de la CDC, dont l’encours atteint 223,6 milliards d’euros à la fin 2010, puissent être mis à contribution, à l’image de ce qui s’est passé en 2008. A cette époque, en pleine crise de liquidités, les collectivités ne trouvaient plus de financements bancaires, et l’Etat fut obligé de débloquer d’urgence une enveloppe de 5 milliards d’euros sur les fonds d’épargne.

De leur coté, aussi bien la Cour des comptes que l’Association des Maires de France soutiennent l’idée d’une agence de financement des collectivités par le biais d’émissions obligataires.

Bien mieux serait la décision, préconisée par Jacques Cheminade dans son appel à la création d’une Commission d’enquête sur les emprunts toxiques, de faire revenir Dexia dans le giron de la CDC en tant qu’agence historique de refinancement des collectivités, à condition que les principes sous-jacents à la loi Glass-Steagall soit appliqués aux deux, ainsi qu’à tout le secteur financier privé. C’est la seule façon de mettre fin à la finance folle.

À lire aussi...

Emprunts toxiques : les acteurs publics comptent muscler la résistance face aux banquiers-voyous
Appel à la création d’une commission d’enquête sur les emprunts toxiques
De la Caisse des dépôts aux dépôts cassés !
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Message par Her Mar 23 Aoû - 6:31

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/il-est-possible-que-la-dette-de-la-france-soit-considérée-comme-toxique.html

16 août 2011

Il est possible que la dette de la France soit considérée comme toxique

Lu dans Le Monde :

"Il est désormais possible que la France suive la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Italie et l'Espagne dans le club peu enviable des pays dont la dette publique est considérée comme toxique par les marchés financiers. Le scénario est bien rodé. La pression monte lentement mais inexorablement, la notation par les agences est abaissée, la panique s'installe et, au bout du chemin, il faut se résoudre à aller quémander de l'aide au FMI, aux partenaires européens et à la BCE, qui prennent le contrôle de la politique économique. La purge exigée en contrepartie des prêts est sévère. C'est le grand traumatisme national. [...]

Car la France est impardonnable. Nos budgets ont été en déficit chaque année depuis 1974. En 2006, avant la crise, la dette publique représentait déjà 64 % du PIB. Tous les gouvernements qui se sont succédé depuis presque quarante ans ont superbement ignoré la notion de discipline budgétaire. Tous. Les déficits sont devenus une routine, une facilité pour dépenser plus que ce dont ils disposaient, et personne n'y a trouvé à redire. Ils sont tous coupables et nous, les électeurs, le sommes tout autant. Les marchés, par contre, n'y sont pour rien. La sagesse, dont nous allons avoir besoin dans les années qui viennent, doit commencer par un grand mea culpa national."

Posté le 16 août 2011 à 22h44 par Michel Janva
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Message par Her Mer 24 Aoû - 12:03

http://www.famillechretienne.fr/societe/economie/pourquoi-la-bourse-secroule-anouveau_t7_s31_d62008.html

Pourquoi la bourse s’écroule (à nouveau)
famillechretienne.fr11/08/2011
Par Benjamin Coste

Le monde avait déjà connu une crise boursière en 2008 et voilà que cela recommence ! Pourquoi, est-ce la même crise qui continue ? Quel est le rôle et la compétence des agences de notations ? Peur d’une nouvelle crise financière, notation des agences, volatilité des marchés : les explications de Benjamin Carton, économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII).


© Simon Fell Getty Images
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Les subprimes, révélateurs d'un système boursier à bout de souffle
La finance aux mains des robots
Finances publiques – un déficit abyssal
Crise financière et émeutes anglaises : peut-on juguler Mammon ?
Mots clés
crise économique Europe finance États-Unis
Qu’est-ce qui explique la chute des cours de ces derniers jours ? La brutalité de cette nouvelle crise a surpris.
Depuis près de quinze jours, nous sommes confrontés à une baisse continue des bourses, en Europe ou aux États-Unis. Je vois trois facteurs permettant d’expliquer ces chutes.
- Le premier est que les chiffres de l’emploi et de la production industrielle sont mauvais. On pourrait ne pas s’inquiéter de ces résultats médiocres mais, étant donné la nervosité des marchés, ceux-ci ont l’impression d’être face aux prémices d’une récession.
- Le second élément qui rend les marchés nerveux est le problème des dettes publiques. Elles sont aujourd’hui perçues comme trop élevées. Les États ne pourront plus financer un plan de relance en cas de récession et la récession pourrait conduire, si elle arrivait, à une baisse des rentrées fiscales, donc une aggravation des déficits. Les marchés se demandent si l’on ne pourrait pas être confronté prochainement à des faillites en chaîne avec la Grèce, puis l’Irlande, le Portugal et, pourquoi pas, les États-Unis.
- Le troisième facteur, très médiatisé, est la dégradation de la note des États-Unis par l’agence Standard & Poor’s.

Mais alors, pourquoi une nouvelle tension sur les marchés financiers maintenant ?
Effectivement, les États ne se sont pas endettés ces dernières semaines, mais les marchés financiers ne fonctionnent pas comme des juges impartiaux. Le « comportement de mouton » des marchés est bien connu. Ils ont tendance à amplifier des informations minimes qui peuvent alors changer la confiance des marchés. Jusqu’à peu, nous pensions que nous aurions une reprise, même lente, d’ici la fin de l’année aux États-Unis et en Europe. Tout d’un coup, les marchés cessent d’y croire, ne voient plus que des signes de récession partout, ce qui explique la chute brutale du cours des bourses mondiales.

Depuis 2008, est-on vraiment sorti de la crise ?
La plupart des pays ont rebondi après la crise. Ainsi, la France a connu un taux de croissance de 2 %, l’Allemagne et les États-Unis un taux de 2.5 %. Mais des pays comme la Grèce ne sont jamais sorti de la récession. L’Espagne et l’Italie produisent des chiffres positifs un trimestre et négatifs le suivant.
Depuis début 2011, le gouvernement français communique sur la baisse du chômage dans notre pays. Baisse faible mais baisse tout de même. Or, depuis deux mois, les chiffres sont à nouveaux mal orientés en France, comme dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis ce qui, encore une fois, créé une inquiétude.
En Asie, tous les pays sont sortis de la crise et ont retrouvé des taux de croissance très élevés. En Europe, l’Allemagne est également sortie de la crise avec un taux de chômage extrêmement bas (7 %), le plus bas depuis quinze ans.

Les États-Unis affichent une dette de 14 500 milliards de dollars. Est-ce qu’il y a une limite à la dette d’un pays, un point de non-retour ?
Nous sommes d’ores et déjà à peu près sûrs que la Grèce n’arrivera pas à rembourser ses créanciers. Dans l’histoire, il y a eu des pays – comme l'Argentine, en 2001 – qui ont « fait défaut », c’est-à-dire qui n’ont pas remboursé leurs dettes : tant pis pour ceux qui leur avaient prêté de l’argent, ils n’avaient qu’à faire attention à qui ils faisaient un prêt. Dans le cas de la Grèce, nous avons prêté de façon irresponsable : la falsification de ses comptes était notoire depuis 2004.

Les pays de la zone euro viennent en aide à la Grèce. Pourraient-ils étendre cette aide dans le cas où d’autres pays se retrouveraient en difficulté ?
Ce qui est possible pour la Grèce n’est pas possible pour cinq ou six pays, en particulier si cette liste comporte l’Espagne ou l’Italie. L’Europe va financer la dette publique grecque lors des dix prochaines années. La Grèce n’aura pas à emprunter sur les marchés qui, de toute façon, ne veulent plus lui consentir de prêt…
Plus les pays en difficulté sont nombreux, plus les sommes d’argent à avancer sont conséquentes et moins le nombre de pays capable d’aider est important. Un pays en difficulté ne peut plus aider les autres.
Cette question, des spécialistes se la posent déjà : que faire si même des pays comme l’Italie ne peuvent plus emprunter ? La réflexion est menée.

La dégradation de la note des États-Unis par l’agence Standard & Poor’s a largement contribué à inquiéter les marchés. Qui sont ces agences et à quoi servent-elles ?
Ces agences viennent définir ce qui est risqué et ce qui ne l’est pas en matière financière. Elles ne servent qu’à donner des avis, pas forcément justes d’ailleurs. Standard & Poor’s s’était complètement trompé sur les subprimes, produits qu’il jugeait de qualité, à l’origine de la crise de 2008. L’avis des agences est subjectif, vous n’êtes pas obligé de les croire. D’ailleurs, lorsque Standard & Poor’s a dégradé la note de l’emprunteur américain, les taux américains n’ont pas augmenté comme attendus mais, au contraire, ils ont baissé. Preuve que ces notes n’ont pas d’effet mécanique sur les marchés. Enfin, il faut quand même signaler que passer d’une note excellente AAA à AA+ ne change quasiment rien quant à la qualité de l’emprunteur américain, emprunteur qui ne fait jamais défaut.
En revanche, cette annonce a révélé que où n’importe quel État pourrait perdre sa bonne notation, même parmi les plus solides.

Ceci dit, comment qualifieriez-vous alors ce que nous sommes en train de vivre ?
Pour l’heure, ce n’est pas une crise financière. Même si, cumulée sur quinze jours, la baisse des bourses est tout à fait notable, entre 15 et 20 % selon les marchés. Mais comment se déroule une crise financière ? Certains titres baissent tellement que les gérants de portefeuilles sont obligés d’en vendre d’autres pour payer les emprunts qu’ils ont faits. La baisse déclenche des ventes qui renforcent la baisse jusqu’à l’effondrement. C’est la réaction en chaîne que l’on a connue en 2008 après la faillite de Lehman Brothers. Là, cette réaction n’a pas eu lieu. Les marchés se disent que cela peut-être demain, dans une semaine, dans un mois…

De vos propos se dégage une impression de grande fragilité…
Depuis 2007 et la crise des subprimes, les marchés financiers sont extrêmement fragiles. Les banques ne font plus confiance. Le marché est beaucoup plus fébrile et volatil qu’avant. Il vit dans la crainte d’une nouvelle crise financière.
Benjamin Coste
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Message par Her Mar 30 Aoû - 9:50

http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/30/1155970-le-cap-des-huit-millions-de-pauvres-depasse-en-france.html#xtor=EPR-1

PUBLIÉ LE 30/08/2011 07:53 - MODIFIÉ LE 30/08/2011 À 09:39 | LA DÉPÊCHE DU MIDI
Le cap des huit millions de pauvres dépassé en France
crise

Le cap des huit millions de pauvres dépassé en France

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Si la crise a touché l'ensemble des Français, elle a surtout affecté les plus modestes : la France métropolitaine comptait 8,2 millions de pauvres en 2009, contre 7,8 millions l'année précédente, selon une étude de l'Insee publiée hier.

En 2009, 13,5 % de la population étaient considérées comme pauvres, c'est-à-dire vivant avec moins de 954 € par mois, contre 13 % en 2008.

2009 est « vraiment la première année pleine où se ressentent les effets de la crise » amorcée en 2008, a commenté Jean-Louis Lhéritier, chef de département à l'Insee.

Outre l'augmentation du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (qui représente 60 % du niveau de vie médian), l'Insee note que « le niveau de vie des 10 % des personnes les plus modestes est inférieur à 10 410 € annuels, en baisse de 1,1 % par rapport à 2008 ».

A l'autre bout de l'échelle, « les déciles de niveau de vie supérieurs augmentent » et le niveau de vie des 10 % les plus aisés est supérieur à 35 840 € annuels, soit 0,7 % de plus qu'en 2008.

Sans grande surprise, les chômeurs, plus nombreux du fait de la crise, ont grossi dans les rangs des plus modestes : ils représentent 9,8 % des personnes appartenant aux deux premiers déciles contre 8,5 % en 2008.
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Message par Her Sam 3 Sep - 17:27

Urgence, un toit !
Manifestations/grève nationale samedi 3 septembre

à Paris : RV 14h sortie métro Sèvre Babylone (square Boucicaut)

Appel national :
En pleine période estivale le Gouvernement a décidé de mettre en place une réduction de 30% du budget dédié à l’hébergement d’urgence, et ce en continuant de restreindre l’accès aux logements. Cette réduction conduit à la rue des milliers de personnes supplémentaires, dont de nombreuses familles.

Dans le même temps, l’état réduit de 10 à 25 % les budgets des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS). Ce désengagement entraine la fermeture de CHRS et en prive d’autres des moyens d’accompagner les personnes hébergées vers la réinsertion.

Déjà aujourd’hui, près de 700 000 personnes sont sans domicile personnel dont plus de 100 000 personnes à la rue. Aux sans abris de longue date, s’ajoute un nombre croissant de travailleurs pauvres.
Or, la rue, c’est le bannissement social et une condamnation à une mort lente en moyenne à l’âge de 45 ans, comme le démontrent de multiples rapports.

Le Gouvernement, contrairement à ses obligations, refuse d’appliquer les lois sur l’accueil inconditionnel de toute personne sans abri et sur le relogement de toute famille reconnue prioritaire en vertu de la loi DALO. Il refuse d’appliquer les autres dispositions qui permettraient de répondre aux urgences, notamment la mobilisation des locaux et logements vacants dans le contexte actuel de grave crise du logement, de cherté des loyers, et de spéculation immobilière.

Depuis le début de l’été, des salariés de l’urgence sociale, révoltés par l’impossibilité d’assurer leur mission, se sont mis en grève à deux reprises. Les familles sans abri, expulsées, ou prioritaires DALOs, ont installé des campements à Paris et en région parisienne cet été.

Malgré la répression policière, l’indifférence, le cynisme et le double langage du Gouvernement, la détermination des laisséEs pour compte du droit au logement reste entière, et l’indignation des salariéEs de l’urgence sociale, du secteur social, de ceux et celles solidaires et des associations et organisations engagées, reste intacte.

La promesse du Chef de l’État de ne plus laisser une seule personne à la rue est restée lettre morte. Pire, l’État ignore délibérément les lois protégeant les plus vulnérables, piétine et démantèle le travail social et ses missions d’intérêt général.

Nous, organisations solidaires et signataires, mal-logés et sans abri laissés pour compte, simples citoyens exaspérés par la duplicité des discours gouvernementaux, appelons à nous mobiliser, pour exiger :

- La mise en œuvre du droit à un accueil inconditionnel de toute personne sans abri, le déblocage des moyens budgétaires suffisant pour atteindre cet objectif, comprenant l’accueil, l’hébergement, si besoin l’accompagnement (notamment pour l’urgence et les CHRS), en attendant le relogement,
- Le respect de la loi DALO avec le relogement dans les délais de tout les mal- logés et les sans logis reconnus prioritaires,
- L’application de la loi SRU (et son obligation de création de 20% de logements sociaux dans chaque commune),
- La mobilisation/réquisition de plusieurs milliers de logements et locaux vacants appartenant à de grands propriétaires publics et privés,
- un moratoire sur les expulsions locatives,
- l’ouverture de négociations pour le relogement de toutes les personnes et
familles en lutte installées dans différents campements en ile de France,

Nous appelons à la mobilisation la plus large possible partout en France le 3 septembre pour que le gouvernement réponde à ces exigences


Les 1er Signataires :
Le D.A.L, le Collectif Des Sans Logis, la coordination nationale de l’urgence sociale, le mouvement solidaire des salariés du SamuSocial de Paris, Bagagérue, la Ligue des Droits de l’Homme, SUD santé-sociaux, Solidaires, l’Union Syndicale de la Psychiatrie, SNUclias – FSU, réelengagement 95, CGT, ATTAC, Aitec/IPAM, Jeudi noirs, les morts de la rue,
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Message par Her Mar 6 Sep - 5:15

xycloud.net ou hiddenaliens.com".

www.facebook.com/pierre.jovanovic

SOCIETE GENERALE: WELCOME TO MY NIGHTMARE

du 5 au 9 septembre 2011 : Et cela n'a rien à voir avec les 2 pauvres salariés qui se sont suicidés. La SG en cadavre ambulant c'est quand même le nom que les traders lui ont donné (et aussi à l'italienne Unicredit), soit "Dead man walking". Ajoutez à cela le procès qu'Obama a décidé de faire aux banques pour avoir vendu des subprimes toxiques avec 41 milliards de pertes. La SG, qui est dans le tas, n'est pas sortie de l'auberge. C'est tombé vendredi dans le NYT, puis sur les agences de presse. Et cette semaine risque d'être saccadée... Officiellement, ce n'est pas Obama, c'est le Federal Housing Finance Agency, la FHFA. Question: pourquoi ce bazar a attendu 4 ans? Voilà une bonne question... L'arrivée des élections de 2012 est un pur hasard. Bref: la Bank of America, JP Morgan, AIG, Citi, Goldman sachs, Société Générale, Deutsche Bank, UBS, etc. devront provisionner des milliards supplémentaires, sans parler de leurs cours qui seront attaqués... C'est donc encore une très mauvaise semaine pour les banques, en particulier pour la SG sous perfusion. Imaginez aussi qu'elle a été ejectée, avec Nokia, de l'index Stoxx50 pour ne pas l'affaiblir... "the main European index, the Stoxx 50, announced that it will be removing battered SocGen, Intesa and Unicredit from its list of constituents". Lire ici ZH.
Bon, cela dit, ne vous inquiètez pas, Nicolas Sarkozy ne peut pas laisser mourir la SG, il taxera les Français encore plus, ce n'est pas un problème. D'ailleurs les taxations ont déjà commencé. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011
— Le Blythe Masters via le site éditeur. — Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
— Mon avant-dernier bébé: "777, la chute de Wall Street et du Vatican"! Vos critiques sont ici, la 4e de couve ici.
— 40 pages pdf de NOTRE-DAME DE L'APOCALYPSE. La Revue de Presse est ici. Recevez le catalogue gratuit.
— Rediffusion des news, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l'accord préalable de l'auteur.
— La Revue de Presse radio sur 95,2 Mhz direct un mercredi sur deux 14h.
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Message par Her Mar 6 Sep - 7:21

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/face-à-la-crise-de-la-dette-quelle-solution-.html

30 août 2011

Face à la crise de la dette, quelle solution ?

Maxence Hecquard, auteur des Fondements philosophiques de la démocratie moderne (éd. F-X. de Guibert), homme d’affaires expérimenté qui connaît bien les marchés de capitaux, donne à Monde & Vie quelques solutions à la crise de la dette. Extraits :

"Il existe plusieurs manières de traiter le surendettement. La manière simple et honnête consiste, lorsque l’on a vécu au-dessus de ses moyens, à réduire son train de vie, sa consommation et à accroître son épargne pour rembourser ses créanciers. C’est la politique de rigueur imposée à la Grèce et que l’on envisage aujourd’hui de mettre en oeuvre dans l’ensemble des pays occidentaux. Malheureusement je crains que cette politique soit inefficace aujourd’hui. En effet elle reviendrait à mettre le commun des citoyens au pain sec et à l’eau pour rembourser les dettes, alors que les dépenses somptuaires engagées par les pays occidentaux depuis 30 ans n’ont pas profité à toute la population. Cette politique de rigueur aurait donc un coût social et politique important, difficile à gérer pour les équipes gouvernantes et dont les limites pourraient s’éprouver dans la rue. Les désordres sociaux seraient aggravés par la mauvaise assimilation de populations immigrées souvent désoeuvrées, comme nous l’avons vu récemment en Angleterre. En outre, la disproportion entre la masse des dettes à rembourser et les capacités d’épargne des parties les moins favorisées de la population et même des classes moyennes rend inopérant ce moyen de désendettement, pourtant le plus naturel.

Une seconde solution consisterait à faire défaut, en disant aux créanciers : nous n’avons pas les moyens de vous rembourser, donc nous vous demandons un rééchelonnement des dettes. C’est ce qu’ont fait la Russie en 1998, le Brésil en 1999 et l’Argentine en 2002. Il me paraît cependant difficile d’envisager une telle issue pour des pays nord-américains ou européens, car un défaut officiel entraînerait mécaniquement des provisions sur les bilans des banques, qui sont des détentrices importantes des dettes souveraines de ces pays. Il s’ensuivrait une faillite théorique des banques occidentales très compliquée à gérer par les banques centrales.

Un troisième type de solution dissocierait les Etats européens qui ont franchement exagéré (l’Europe du sud) et ceux qui ont été plus raisonnables (l’Europe du nord) en les traitant différemment. C’est déjà le cas, puisque les pays du sud paient des taux d’intérêt très supérieurs à ceux de l’Allemagne, de la France ou de certains pays d’Europe du nord: la différence est de 3 à 5 %. Pour permettre aux Etats du sud de « relancer la machine », on pourrait envisager qu’ils sortent de la monnaie unique et retrouvent une monnaie nationale fortement dévaluée par rapport à l’euro. Cette dévaluation compétitive leur permettrait de relancer l’économie, de restaurer les exportations et donc de redonner de la compétitivité.

Cependant, le coût politique pour l’Europe serait tel que les dirigeants europhiles préfèreront une autre solution, plus douloureuse mais préservant la monnaie unique: la quatrième solution. Celle-ci consisterait à mutualiser les dettes en substituant aux dettes des Etats les plus dépensiers une dette de l’ensemble de l’institution européenne, ce qui conduirait les fourmis à contribuer à payer les dettes des cigales."

Posté le 30 août 2011 à 09h45 par Michel Janva
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Message par Her Lun 12 Sep - 13:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/le-trou-de-la-sécu-un-gouffre.html

09 septembre 2011

Le trou de la Sécu ? Un gouffre

La Cour des Comptes s'est alarmée hier du trou historique de la Sécu en 2010, à près de 30 milliards d'euros. Le rapport annuel sur la Sécurité sociale souligne :

"A 29,8 milliards le déficit cumulé des régimes de base et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) a un caractère historique. Il a plus que triplé en deux ans».

La Cour ajoute :

«le niveau exceptionnellement élevé des déficits ne s'explique que partiellement par la crise économique. Moins de la moitié de celui du régime général provient de la faiblesse de la conjoncture».

Pour la branche vieillesse, les magistrats de la rue Cambon tirent la sonnette d'alarme sur le régime des exploitants agricoles dont le déficit a dû être financé par recours à un emprunt bancaire. La Cour constate par ailleurs que les Français ont une consommation «exceptionnellement forte» de médicaments. En 2009, les Français ont consommé près de 36 milliards d'euros en médicaments, soit 18% de plus qu'en 2004, entraînant une prise en charge croissante pour la Sécu.

Ce déficit n'empêche pas le gouvernement de faire rembourser diverses pilules abortives ou contraceptives.

Posté le 9 septembre 2011 à 07h29 par Michel Janva
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Message par Her Mer 23 Nov - 9:48

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5484962.html

Extrait du discours de Mère Térésa, le 10 décembre 1979 (Prix Nobel de la Paix)

10 ans après sa mort, voilà ce que les médias "oublient" de dire sur Mère Térésa... Extrait :

« J’ai une conviction, que j’aimerai partager avec vous tous : le plus grand destructeur de la paix est aujourd’hui le cri des enfants innocents à naître. Y a-t-il un pire crime que de s’entretuer, lorsqu’une mère peut tuer son propre enfant en son sein ? Même dans l’Ecriture sainte il est écrit : « même si la mère pouvait oublier son enfant, je ne l’oublie pas ». Mais aujourd’hui, des millions d’enfants à naître sont tués et nous ne disons rien. Dans les journaux nous lisons beaucoup de choses, mais on ne mentionne que très rarement les millions des petits qui ont été reçus avec le même amour que vous ou moi, avec la vie de Dieu. Et nous nous taisons, sommes muets. Pour moi les nations qui ont légalisé l’avortement sont les pays les plus pauvres. Elles craignent les plus petits, elles craignent l’enfant à naître. Et l’enfant doit mourir car elles ne veulent plus de l’enfant -pas un enfant de plus- et l’enfant doit mourir. Et je vous supplie ici au noms des petits : sauvez l’enfant à naître, reconnaissez la présence de Jésus en lui ! Lorsque Marie a visité Elisabeth, l’enfant a tressailli de joie dans le sein de sa mère au moment ou Marie est entrée dans la maison. L’enfant qui allait naître a apporté la joie. C’est pourquoi nous promettons ici de sauver tous les enfants non nés. Donnez à chaque enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Nous combattons l’avortement par l’adoption. Avec la grâce de Dieu nous réussirons. Dieu bénit notre travail. Nous avons sauvé des milliers d’enfants, nous leur avons trouvé une maison dans laquelle ils sont aimés, où ils sont désirés, où ils ont apporté la joie. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous implore Majestés, Excellences, Mesdames et Messieurs, vous tous qui êtes venus de tous les coins de la terre : priez que nous puissions avoir le courage de protéger la vie à naître ».


Dernière édition par Hercule le Ven 2 Déc - 8:28, édité 1 fois
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Message par Her Ven 2 Déc - 8:27

http://ZENIT.org/

Combattre la pauvreté avec l'esprit de l'Evangile

Message du pape à la Société Saint-Vincent-de-Paul

ROME, dimanche 27 novembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage à lutter contre la pauvreté avec l’esprit de l’Evangile.

Ce matin, dimanche 27 novembre, à l’issue de la prière de l’angélus, Benoît XVI s’est tourné vers les responsables européens de la Société Saint-Vincent-de-Paul, réunis place Saint-Pierre.

Il leur a d’abord adressé “un salut cordial” en italien. Le groupe, qui agitait des banderoles avec le nom de la Société, a répondu en applaudissant vivement.

Le pape les a encouragés à affronter “les anciennes et nouvelles pauvretés”, “avec l’esprit de l’Evangile”.

Le groupe de l’Europe, ainsi que la Jeunesse européenne vincentienne, étaient présents à Rome ce week-end.

La Société Saint-Vincent-de-Paul, dont le Conseil général siège à Paris, a été fondée en 1833 à l’initiative du bienheureux Frédéric Ozanam. C’est une organisation « catholique laïque de bénévoles », qui souhaitent « offrir une aide personnelle pour tous ceux qui sont dans le besoin. »

Les membres de la Société s’organisent en « Conférences » d’une quinzaine de personnes et visitent les personnes « dans leur propre cadre de vie ». Les Conférences coopèrent avec des paroisses catholiques.

Il existe aujourd’hui environ 51 000 Conférences avec plus de 700 000 membres présents dans 142 pays.

Hier, samedi 26 novembre, la Société Saint-Vincent-de-Paul a participé à la journée nationale de collecte alimentaire sur tout le territoire italien. L’opération s’est déroulée en partenariat avec la Fondation de la banque alimentaire et le mouvement Communion et Libération, ainsi que l’Association des Chasseurs alpins. Plus d’une centaine de milliers de volontaires ont récolté des denrées devant des milliers de supermarchés.

Anne Kurian
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Message par Her Mar 6 Déc - 12:13

http://www.metrofrance.com/info/l-ancien-patron-de-kerviel-predit-l-apocalypse-de-la-finance/mkle!lUPeDpYiAcYQ/

L'ancien patron de Kerviel prédit l'Apocalypse de la finance Jean-Pierre Mustier a surpris son auditoire lors d'une conférence à l'Ecole des Mines le 30 novembre dernier. "Notre monde pourrait disparaitre" a t-il déclaré. "C'est l'Armageddon".

Le débat à la prestigieuse Ecole des Mines du 30 novembre dernier avait pour thème les rémunérations et les bonus dans les banques. A 14 heures, les 80 participants digéraient tranquillement leur déjeuner. Mais la prise de parole de l’ancien supérieur hiérarchique de Jérome Kerviel, Jean-Pierre Mustier a sonné le réveil de l’auditoire. L’homme, habituellement ˝glacial et discret ˝ selon Challenges.fr qui a révélé l’information, a parlé franchement, tellement franchement que ses propos feraient presque froid dans le dos, jugez plutôt : "Il faudrait peut-être parler des vrais sujets. Les bonus, c’est bien gentil, mais je crois que vous ne vous rendez pas compte que d’ici deux jours, ou une semaine, notre monde pourrait disparaître. C’est Armageddon" (…) Nous sommes tout près d’une grande révolution sociale", lance encore celui qui est devenu en 2011 patron de l’activité de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) d’Unicredit, banque italienne qui a annoncé 10 milliards d’euros de pertes pour le seul troisième trimestre.
Des taux de rentabilités "trop important"
Et le banquier d’affaires de continuer sa leçon économico-morale : "les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants. C’était intenable, sinon il n’y aurait plus eu que des banquiers et des avocats et les autres acteurs de l’économie seraient morts." Une remarque à lire en se rappelant que l’homme qui tient ce langage que ne renierait pas Jean-Luc Mélenchon, est l’ancien patron de la banque de marché de la Société Générale, dont la Banque de Financement et d’Investissement dégageait des taux de rentabilité de 30% avant la crise.
Vers une révolte ? Non, une révolution
Alors, Mustier pose un choix à ses confrères : "soit c’est 1789, soit c’est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s’est passé pour internet après 2000." Les banquiers, selon lui, vont donc devoir réviser sérieusement leurs modèles. "Se désendetter, retourner sur leurs marchés domestiques, et faire des produits de plus en plus simples." Et elles auront de plus en plus de difficulté à octroyer des crédits à leurs clients, notamment aux PME.
En temps de crise, c'est chacun pour soi
Concernant les Etats, les marchés ne leur laissent guère le temps de se réformer estime t-il. Jean-Pierre Mustier cite alors l’exemple de la Malaisie qui avait décidé de jouer la carte du protectionnisme, instaurant un très sévère contrôle des changes ce qui lui a permis de s’isoler des marchés et de mener à bien ses réformes. Un retour au protectionnisme financier serait-donc la solution ? "Evidemment pour l’Europe, cela sera plus compliqué, reconnaît le banquier. Il n’y a pas de solution facile." Mustier reste aussi persuadé qu’en temps de crise, personne ne joue collectif. "Dans ces cas- là, on n’est plus Européen, c’est plutôt du chacun pour soi", rappelle-t-il. Paroles d’expert.

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Message par Her Mar 6 Déc - 12:26

http://www.leparisien.fr/crise-europe/en-direct-triple-a-pour-la-regle-d-or-baroin-appelle-a-l-union-nationale-06-12-2011-1755259.php

EN DIRECT. Triple A : pour la règle d'or, Baroin appelle à «l'union nationale»
Publié le 06.12.2011, 07h35 | Mise à jour : 08h39

Le ministre de l'Economie, François Baroin, a assuré lundi que "tout était fait pour protéger les économies des Français", après que Standard and Poor's a menacé d'abaisser la note de 15 pays de la zone euro, dont celle de la France de deux crans. | Eric Piermont 1/2

Nouvelle rumeur lundi de dégradation du sacro-saint triple A. La France n'est cette fois pas le seul pays dans le viseur de Standard & Poor's. L'agence de notation est sur le point de «mettre sous surveillance avec une implication négative» pas moins de six pays dont l'Autriche, la Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas mais aussi l'Allemagne et donc l'Hexagone.

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Les Etats auraient été prévenus qu'ils risquaient de perdre leur AAA dans les quatre-vingt dix jours et basculer dans la catégorie AA+. Pour la France, S&P envisage même une dégradation plus sévère de deux crans d'un coup. Coïncidence, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés le jour de l'annonce pour accorder leurs violons. Le texte franco-allemand sera discuté à partir de jeudi à Bruxelles, pour un sommet européen présenté comme décisif pour sauver l'Euro.

8h25. Moscovici souhaite que la France «garde son AAA». Le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a relevé mardi sur Canal + que les menaces portant sur la note financière maximale de la France marquaient une «défiance» sur sa gestion, tout en souhaitant le maintien du AAA. Le député du Doubs a noté qu'en cas de dégradation, «notre dette coûte plus cher et les Français s'appauvrissent». Il y a vu une marque de «doute», de «défiance» vis-à-vis du pays, «plus menacé que les autres» puisque sa note pourrait baisser de deux crans. «Je ne suis pas en train d'approuver ces agences de notation dont les procédés, les procédures, les méthodes de pression sont tout de même un peu particulières», a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères. M. Moscovici a prôné de «réguler» ce secteur, avec «pourquoi pas, une agence publique européenne de notation».

8h15. La croissance en Asie revue à la baisse à cause de la crise européenne. La Banque asiatique de développement (BAsD), basée à Manille, prévoit une croissance de 7,2% en 2012 pour les pays d'Asie du sud-est, plus la Chine, Hong Kong, la Corée du Sud et Taïwan, contre 7,5% prévu début septembre. La BAsD a même prévu «un scenario extrême», qui verrait la croissance atteindre seulement 4,2% dans toute la zone (y compris le Japon), en cas de récession en Europe et aux Etats-Unis, contre 5,4% prévu jusqu'à présent. Avec les vents contraires qui soufflent sur l'Europe, la banque a estimé que son «optimisme prudent» sur les perspectives économiques en Asie (sauf le Japon), qui prévalait encore il y a trois mois, n'était plus possible.

8h10. L'Euro en légère baisse mardi matin. Vers 8 heures, l'euro valait 1,3383 dollar contre 1,3394 dollar lundi soir. L'euro reculait également face à la devise japonaise à 104,07 yens contre 104,27 yens lundi soir.

7h55. Alain Juppé refuse de rentrer dans le match France-Allemagne. Invité de Jean-Michel Apathie sur RTL, le ministre des affaires étrangères a refusé de s'engager dans le «qui a perdu qui a gagné» après l'accord entre les deux pays européen. Pour lui, le gouvernement économique est en place», «on est arrivé a un compromis», analyse-t-il. Pour le ministre, si cet accord n'a pas permis d'échapper au couperet de Standard & Poor, c'est parce que l'agence de notation n'a pas pris en compte les nouvelles mesures. «Ce n'est pas une dégradation, c'est une menace», tempère-t-il, en assurant qu'il avait appris avant l'annonce officielle, l'arrivée de ce communiqué, «dans la journée».
«Les choses étaient dans les tuyaux», explique-t-il. Mais si selon-lui, il faut «le prendre au sérieux», il s'est dit «confiant» de la suite des événements, tout en restant «absolument vigilant».

7h 50. Règle d'or: Baroin appelle à l'union nationale. Le ministre de l'Economie François Baroin a indiqué mardi que la règle d'or sur le retour à l'équilibre budgétaire pourrait être soumise au vote du Congrès avant la présidentielle si une «fenêtre de tir» se présentait. Appelant à «l'union nationale», François Baroin, a estimé cette éventualité peu probable compte-tenu des échéances électorales à venir.

7h45. Baroin : «Cette annonce n'intègre pas les propositions franco-allemandes». Invité sur i-Télé, François Baroin a estimé que la menace formulée par Standard & Poor's visait l'Europe et pas un pays en particulier, «la zone Euro est sous surveillance pour des problèmes de stabilité de la zone». «Qui pouvait imaginer que l'Allemagne soit visé par une agence se notation ? Ca montre que ce n'est pas un problème français, ni celui de Nicolas Sarkozy», a-t-il ajouté. Surtout, le ministre de l'Economie s'est montré rassurant, «cette annonce n'intègre pas les propositions franco-allemandes, on attend beaucoup du sommet européen vendredi», un rendez-vous qu'il qualifie d'«important».
«Le maitre mot c'est la restauration de la confiance», a-t-il ajouté.

7h10. La Bourse de Tokyo finit en nette baisse de 1,39% après les menaces de S&P. La Bourse de Tokyo a terminé la séance de mardi en nette baisse de 1,39%, après la menace formulée par l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's. L'agence a estimé que les tensions financières dans la zone euro frappée par une crise d'endettement fragilisaient désormais la solvabilité de tous ses pays, et pas seulement celle des économies les plus vulnérables du sud de l'Europe.

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Message par Her Mar 6 Déc - 14:54

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/crise-de-mal-en-pis.html

30 novembre 2011

Crise : de mal en pis?

Lu ici :

"Chacun connaît la fable des animaux malades de la peste : « ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Les animaux d’aujourd’hui sont les banques et la peste moderne la difficulté à emprunter. Et c’est l’agence Moody’s qui annonce la maladie lorsqu’elle annonce son intention prochaine d’abaisser les notes de …87 banques et 5 pays de l’Union européenne. Dans le tas, on trouve tous les fleurons de la finance de la zone euro, de BNP-Paribas à Unicredito en Italie et pas moins de 21 établissements espagnols.

Le mal étant répandu chez ces « pelées, ces galeuses », les pauvres (!) banques ne peuvent plus lever d’argent ! Un joli calcul du Financial Times nous révèle ainsi que, n’ayant pu se refinancer sur les marchés, il leur manquerait la bagatelle de 287 milliards d’euros pour boucler l’année (...)

Le mal, c'est encore Moody's qui nous le dit, est venu de la crise des dettes souveraines. La même agence a placé la France et son Triple A sous surveillance. Un péripétie nous explique un économiste très proche de la finance mondiale: « Jusqu’en juillet, on pouvait dire qu’il s’agit d’une crise ponctuelle : de la Grèce, du Portugal de l’Italie… Mais la zone euro a brisé successivement trois tabous : on disait qu’un défaut d’un Etat européen était impossible, la Grèce démontre que si ! On disait que le CDS (credi default sawps) assurait contre un défaut, l'accord sur la réduction de 50% de la dette grecque montre que non ! Et au dernier G20, on a évoqué publiquement qu’une sortie, réputée impossible, de la zone euro, était envisageable. »

Du coup, plus personne ne veut prêter de l’argent aux Etats et aux banques qui ont prêté aux mêmes Etats, y compris l’Allemagne. Notre économiste raconte :« j'étais en Chine il ya quelques semaines. mes interlocuteurs me disaient: on ne comprend pas comment fonctionne la zone euro. Résultat, quelques jours plus tard, Klaus Regling, le patron du FESF est venu récolter des fonds, il est reparti sans rien ». Un banquier place maintenant ses espoirs dans l'aggravation de la crise: « lorsque la zone euro sera au bord de l’éclatement, la Banque centrale pourra intervenir sans entrave, et, enfin, avec l’accord des Allemands. Pourvu que cela ne dure plus longtemps !

Posté le 30 novembre 2011 à 07h49 par Lahire
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