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Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme

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Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme Empty Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme

Message par Her Ven 7 Oct - 10:54

Bonjour à tous,

Je me devais de parler de la mort de Steve Jobs.
Qu'il en soit remercié pour sa contribution indirecte à ce blog.
Paix à son âme.

Meilleures pensées
Hercule

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Steve-Jobs-un-autodidacte-devenu-batisseur-_NG_-2011-10-06-719985

Actualité > Economie

6/10/11 - 08 H 30 MIS À JOUR LE 6/10/11 - 18 H 43
Steve Jobs Apple
Steve Jobs, un autodidacte devenu bâtisseur

Le fondateur de la marque Apple est décédé mercredi 5 octobre à 56 ans, six semaines après avoir annoncé son retrait de la direction de l’entreprise.

(AFP/Kimihiro Hoshino)
Steve Jobs présente la deuxième génération de l'iPad, le 2 mars 2011, à San Francisco.
De nombreuses réactions saluent le « génie » de celui qui a constamment cherché à créer des produits informatiques innovants et faciles d’emplois.

Avec cet article
Avalanche de réactions après l'annonce de la mort de Steve Jobs
Hommage à Steve Jobs sur les réseaux sociaux
Steve Jobs, les clés d’une légende
La saga Apple en images
Mac versus DOS
Même sans son fondateur, l’avenir d’Apple semble prometteur
Les fans d’Apple n’entendront plus Steve Jobs, l’emblématique Pdg de la marque à la pomme croquée, ponctuer ses conférences annuelles de résultats en annonçant une grosse surprise, introduite par le célèbre « one more thing » (« encore une chose »).

L’éternel adolescent, en pull à col roulé, jeans, baskets et petites lunettes rondes, est décédé la nuit dernière à l’âge de 56 ans. Depuis son opération d’un cancer du pancréas en 2004, son état de santé n’avait cessé d’alimenter les rumeurs. Il avait annoncé fin août sa démission de la direction d’Apple et son remplacement par le numéro deux de l’entreprise, Tim Cook.

Comme le montre le grand nombre de réactions à l’annonce de sa mort, Steve Jobs était plus qu’un patron, il incarnait Apple. « Le barbu de Cupertino », ainsi surnommé pour sa barbe qui dépassait souvent trois jours, laisse de nombreux orphelins. Rarement une entreprise a suscité un tel phénomène communautaire.

EN 1984, LE PREMIER MACINTOSH
Apple, qui commercialisa en 1984 le Macintosh, premier ordinateur personnel convivial et doté de la célèbre souris, fut vite associée par ses fans à une sorte de David combattant à armes inégales le géant Microsoft, accusé de le copier.

Outre l’informatique, Steve Jobs révolutionna la musique avec l’iPod (le baladeur numérique) et iTunes (le logiciel de téléchargement), le cinéma avec le dessin animé Toy Story ou encore la téléphonie avec l’iPhone. Et sa tablette graphique, l’iPad, concurrence aujourd’hui l’ordinateur.

Ce parcours, Steve Jobs le doit davantage à son énergie qu’à ses études. Sa mère biologique, jeune étudiante célibataire au moment de sa naissance, avait choisi de le confier à des parents adoptifs pour qu’il grandisse dans un milieu d’universitaires.

Découvrant que la mère pressentie n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire et que le père n’avait pas terminé ses études secondaires, elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption.

« Ma mère biologique ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irai à l’université », confia Steve Jobs, en 2005, devant les étudiants de Stanford.

JOBS ET WOZNIAK LANCENT APPLE DANS LE GARAGE
À 18 ans, il ne fera qu’un semestre au Reed College de Portland, dans l’Oregon, lui préférant l’initiation à la calligraphie. Un choix qu’il jugera plus tard déterminant dans l’élaboration de la typographie de Macintosh, dont la grande variété des polices et caractères a fait de la marque le chouchou des graphistes du monde entier.

En 1974, il travaille avec son ami Steve Wozniak, génie de l’électronique, pour la société Atari comme programmateur de jeux vidéo. Ils réaliseront le jeu vidéo, Breakout. Le principal souci de Steve Jobs est alors d’économiser pour partir faire une retraite spirituelle en Inde. C’est à son retour, en 1976, que démarre l’aventure Apple.

Steve Jobs et Steve Wozniak (surnommés « les Deux Steve »), âgés respectivement de 21 ans et 26 ans, fondent leur société, logée dans le garage de la famille Jobs.

Ils y fabriquent leur premier ordinateur, l’Apple I, mis en vente en 1976 au prix de 666,66 dollars. Le nom Apple aurait été choisi par Steve Jobs, qui est végétarien, tandis que celui de Macintosh viendrait d’une variété de pommes qu’il récoltait dans sa jeunesse pour se faire de l’argent de poche.

Enfin, de retour d’un voyage au Népal, une indigestion l’aurait obligé à se nourrir uniquement de pommes, d’où l’idée du célèbre logo en forme de fruit croqué.

NARCISSIQUE, PERFECTIONNISTE, STRESSÉ, TYRANNIQUE
En 1980, fini l’esprit potache, Apple entre en bourse. Les deux Steve deviennent rapidement millionnaires. Quatre ans plus tard, le Macintosh connaît un succès immédiat sur le marché. Mais la croissance est chaotique. Il faut muscler la direction. En 1985, John Sculley est débauché de chez Pepsi-Cola pour diriger Apple.

Très vite, il vire son recruteur, Steve Jobs, qu’il juge narcissique, perfectionniste, stressé et tyrannique. Il faudra un an au fondateur d’Apple pour se remettre de cet échec.

En 1986, ce travailleur boulimique crée la société NeTX computers et rachète les studios d’animation Pixar, qui produiront dix ans plus tard « Toy Story », premier dessin animé uniquement réalisé en images de synthèse.

« Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple » (avec Mac OS), résumait-il en 2005.

« SOYEZ INSATIABLES. SOYEZ FOUS. »
En 1997, en effet, il est rappelé à la tête d’Apple et il reprend les commandes de l’entreprise, alors très mal en point. Entre-temps, il s’est marié en 1991 à Laurene Powell, de neuf ans sa cadette, avec laquelle il a trois enfants.

Des travaux dignes d’Hercule attendent le trublion de la Silicon valley, qui doit redresser une entreprise dont les parts de marché fondent. Pour la deuxième fois, il réinvente l’informatique avec une nouvelle génération d’ordinateurs qui surprennent et séduisent.

Sur la vague du succès des ordinateurs ibook et iMac, au design tout en rondeur et aux couleurs acidulées, Steve Jobs lance en octobre 2001 l’iPod, puis, six ans plus tard, l’iPhone, premier téléphone de la marque à la pomme. En 2008, il est désigné par le magazine Fortune comme l’homme le plus influent du monde.

Au fil des années, Apple est devenu une entreprise comme une autre, qui restructure et fait fabriquer ses produits en Chine. Pour autant, Steve Jobs restera, de part son parcours et sa personnalité, un homme extraordinaire.

La mort donne un sens à la vie, expliquait-il en 2005 aux étudiants de Stanford, juste après son opération du cancer. « Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. »

Discours qu’il terminait en citant The Whole Earth Catalog, « l’une des bibles » de sa génération, « Soyez insatiables. Soyez fous. »

Aude CARASCO


Dernière édition par Hercule le Ven 7 Oct - 11:02, édité 3 fois
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Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme Empty Re: Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme

Message par Her Ven 7 Oct - 10:54

http://www.liberation.fr/economie/01012364090-steve-jobs-est-mort

ÉCONOMIE
La mort de Steve Jobs, iCréateur
Par FABRICE ROUSSELOT De notre correspondant à New York

Page du site d'Apple rendant hommage à Steve Jobs, le 5 octobre 2011, sur un iPad2. (© AFP Frederic J. Brown)
D’Apple, il était le visionnaire, le génie. Celui qui était devenu indissociable de la marque à la pomme. Celui qui était derrière l’iPhone et l’iPad.

Chacune de ses annonces dans la Silicon Valley, dans son sous pull noir à col roulé, était attendue par tout le monde de la high tech comme une nouvelle innovation capitale. Mais mercredi soir, Steve Jobs aura du céder face à la maladie. Dans un communiqué publié vers 20 heures, heure de New York, Apple a annoncé que son co-fondateur était mort, à 56 ans .

La nouvelle n’a pas surpris ceux qui le connaissaient et tous les fans d’Apple. Jobs, qui se battait contre un cancer du pancréas depuis plusieurs années, avait pris un congé maladie en janvier dernier puis avait démissionné en août de son poste de directeur général de la compagnie. Pour laisser la place à Tim Cook, son numéro deux. L’histoire de Jobs est à la hauteur de sa légende. C’est dans un garage qu’il fabrique son premier ordinateur Apple, avec son compère Steve Wozniak, un passionné d’informatique. La marque à la pomme voit le jour le 1er avril 1976 et l’ordinateur sera mis en vente quelques semaines plus tard, au prix de 666, 66 dollars. Jobs était un pionner, l’un des premiers à avoir introduit l’ordinateur personnel dans les foyers et à reconnaitre l’intérêt de la souris. Le premier ordinateur grand public commercialisé par Apple sera ainsi lancé en 1984 et sera baptisé le Macintosh.

Personnage singulier, il avait révélé un jour qu’un voyage en Inde en sac à dos et la consommation importante de drogues de toutes sortes, l’avaient aidé à créer «sa vision artistique». Visionnaire à fort caractère, Jobs sera évincé d’Apple en 1986. Il créera alors les fameux studios Pixar, qu’il rachète à George Lucas. Pixar va devenir l’un des plus grands succès des studios d’animation à Hollywood avec des films comme «Toy Story», «Nemo» etc….

Puis Jobs revient dans la compagnie de Cupertino en 1996. Il sera alors le principal instigateur derrière la révolution d’Apple avec le lancement de l’iMac, de l’iPod, de l’iPhone et de l’iPad. Avec la création des comptes Itunes également qui offre une alternative payante au piratage de la musique sur Internet, il révolutionne le monde de la musique et créait un nouveau modèle économique. Il y a quelques semaines, le New York Times avait salué Jobs comme l’un «des plus grands innovateurs de l’histoire moderne du capitalisme». «Un personnage dôté d’une intuition phénomènale», relevait le journal. Lors de sa dernière apparition publique, Jobs, toujours en sous pull noir et baskets, avait paru très frêle et à plusieurs reprises déjà, de nombreuses rumeurs avaient fait état de son décès.


Dernière édition par Hercule le Ven 7 Oct - 10:59, édité 1 fois
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Message par Her Ven 7 Oct - 10:55

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Avalanche-de-reactions-apres-l-annonce-de-la-mort-de-Steve-Jobs-_NG_-2011-10-06-720039

Actualité > Economie

6/10/11 - 11 H 29 MIS À JOUR LE 6/10/11 - 14 H 05
Avalanche de réactions après l'annonce de la mort de Steve Jobs
Les hommages se sont multipliés, partout dans le monde, après le décès du co-fondateur d'Apple, Steve Jobs, mercredi 5 octobre, à l'âge de 56 ans.

Barack Obama , président des États-Unis : "Michelle et moi-même sommes attristés d'apprendre la nouvelle de la mort de Steve Jobs. Steve était l'un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu'il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire. En bâtissant l'une des entreprises les plus prospères de la planète en démarrant dans son garage, il était l'exemple même de l'ingéniosité américaine."

Tim Cook, directeur général d'Apple : "Apple a perdu un visionnaire et un créateur de génie, et le monde a perdu un être humain incroyable. (...) Steve laisse derrière lui une société que lui seul pouvait avoir bâtie, et son esprit sera pour toujours la fondation d'Apple".

Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple : Il s'est dit "stupéfait, abasourdi" à l'annonce de la disparition de Steve Job, "c'est un peu comme quand John Lennon est mort, ou JFK ou peut-être Martin Luther King : c'est comme un grand trou qu'on ressent. Tout le monde sait ce qu'il a fait (...) il a certainement dépassé de très très loin tous les buts qu'il s'était fixés".

Mark Zuckerberg, PDG de Facebook : "Steve , merci d'avoir été un mentor et un ami. Merci d'avoir montré que ce qu'on construit peut changer le monde. Tu me manqueras."

Bill Gates, fondateur de Microsoft : "Le monde voit rarement des gens qui ont une influence aussi importante que celle que Steve a eue. Ses effets se feront encore ressentir pendant plusieurs générations."

Nicolas Sarkozy, président de la République : "Steve Jobs fut un très grand entrepreneur, un grand innovateur et un acteur majeur de la révolution numérique que nous vivons (...). Aussi inspiré qu'inspirant, il restera comme l'une des grandes figures de notre temps, dont le courage dans la vie personnelle et professionnelle aura égalé l'imagination et la force de travail, et dont l'incroyable popularité aura témoigné de la nécessité de reconnaître les grands inventeurs de l'économie de la connaissance".

G. S. Choi, patron de Samsung Electronics : "Son esprit novateur et ses succès remarquables resteront dans les mémoires aux quatre coins du monde."

Michael Bloomberg, maire de New York : "Ce soir l'Amérique a perdu un génie dont on se souviendra comme d'Edison et d'Einstein, et dont les idées vont façonner le monde pendant plusieurs générations."

Arnold Schwarzenegger, comédien, ex-gouverneur de Californie : "Steve a vécu tous les jours de sa vie le rêve californien et il a changé le monde et nous a tous inspiré."

Robert Iger, (directeur général de Walt Disney) : "Son héritage ira bien au-delà des produits qu'il a créés et des activités qu'il a bâties. Il se manifestera par les millions de gens qu'il a inspirés, les vies qu'il a changées, la culture qu'il a définie."

Spike Lee, réalisateur : "Un visionnaire voit des choses que les autres pensent impossibles, imagine un monde que les autres ne peuvent pas imaginer."

Martine Aubry, candidate à la primaire PS : "Chapeau bas à Steve Jobs, créateur de génie qui a révolutionné notre vie quotidienne, notre façon d'être informés, de communiquer, d'écouter de la musique, de partager".

Eric Besson , ministre de l'économie : Steve Jobs "restera comme l'un des plus grands visionnaires de ce siècle. L'économie numérique est aujourd'hui orpheline de l'un de ses pères".

François Bayrou, président du MoDem : Steve Jobs était "de l'espèce des changeurs de monde. Dans son cas, c'est l'ensemble de la Terre qui a été changée, et l'Humanité. Il faut le saluer comme l'aventure par excellence du XXIè siècle".

Dmitri Medvedev, président russe : "Les gens comme Steve Jobs changent notre monde. Mes condoléances sincères à ses proches et à tous ceux qui appréciaient son intelligence et son talent".

Julia Gillard, premier ministre australien : "Chacun d'entre nous est entouré au quotidien de produits dont il était le génie créateur (...). Il n'est pas excessif de dire qu'il a littéralement changé le monde".

Howard Stringer, PDG de Sony : "L'ère numérique a perdu son étoile, mais l'inventivité et la créativité de Steve vont continuer d'inspirer des générations de rêveurs et penseurs".

La-Croix.com avec AFP

6/10/11 - 11 H 29 MIS À JOUR LE 6/10/11 - 14 H 05
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Message par Her Ven 7 Oct - 20:10

http://www.zenit.org/french

Les médias du Vatican réagissent à la mort de Steve Jobs, fondateur d’Apple

« Un talent, un pur talent »

ROME, Vendredi 7 octobre 2011 (ZENIT.org) – « Un talent, un pur talent », c’est la réaction de L’Osservatore Romano à la mort de Steve Jobs, fondateur d’Apple et inventeur du Macintosh, de l’iPad, de l’iPhone. Atteint depuis près de 7 ans d’une forme rare de cancer du pancréas, il est mort dans la nuit du 5 au 6 octobre à l’âge de 56 ans.

« Steve Jobs a été un des protagonistes et des symboles de la Silicon Valley. Révolution informatique, certes, mais aussi révolution des coutumes, des mentalités, des cultures », observe L’Osservatore Romano.

« Trop jeune pour 68 et trop vieux pour Facebook, Jobs a été un visionnaire, un visionnaire qui a uni technologie et art ». « Il n’était ni technicien, ni entrepreneur. Ni designer ni mathématicien. Pirate ou pionnier ? L’histoire le dira. Pour le moment, ses créations géniales demeurent ».

Le quotidien cite enfin la réaction du président américain Barack Obama : « Steve était l’un des plus grands inventeurs américains, assez courageux pour penser différemment, assez audacieux pour croire qu’il pouvait changer le monde, et assez talentueux pour le faire ».

Sur Radio Vatican, le P. Antonio Spadaro, directeur de la Civiltà Cattolica et expert des nouvelles technologies de la communication, a estimé que la plus grande contribution apportée par Steve Jobs, est celle d’avoir pensé la technologie comme partie intégrante de la vie.

Pour lui, « la technologie n’est pas quelque chose de réservé aux techniciens : sa passion pour l’interface graphique, pour le design signifie que les instruments, les choses, les objets ont vocation à s’intégrer à notre vie de tous les jours. C’est une des plus grandes contributions de Steve Jobs à la compréhension de la technologie dans le monde moderne », a-t-il estimé.

En rappelant la signature des Accords du Latran en 1929 et la découverte par Pie XII de l’importance à donner à la communication (Radio Vatican, station de chemin de fer) pour le développement de l’Etat de la Cité du Vatican, le père jésuite a osé un rapprochement entre Pie XII et Steve Jobs.

« Steve Jobs avait quelque chose en commun avec Pie XII, il a compris que la communication est la plus grande valeur que nous ayons aujourd’hui à disposition et que nous devons exploiter », a-t-il expliqué. « En lui, je dirais que s’est unie une capacité d’innovation et une grande capacité créative ».

Marine Soreau
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Message par Her Sam 8 Oct - 6:58

http://www.blogthib.com/index.php/2009/02/16/869-traduction-du-discours-de-steve-jobs-remise-des-diplomes-de-stanford-12-juin-2005

TRADUCTION DU DISCOURS DE STEVE JOBS - REMISE DES DIPLÔMES DE STANFORD - 12 JUIN 2005
Par Docthib, lundi 16 février 2009 à 01:27

J'avais déjà parlé de ce discours, assez connu sur Internet, en indiquant que je n'étais pas satisfait de la traduction. Voilà désormais qui est fait.

NB : ma traduction essaie d'être fidèle, ce qui peut être difficile quand on parle d'études supérieures. J'ai traduit high school par lycée (ou avant bac) et college par université (ou études supérieures).


Discours de Steve Jobs lors de la remise des diplômes de Stanford, 12 juin 2005.

"Je suis honoré d'être parmi aujourd"hui, pour votre remise des diplômes de la part d'une des meilleures universités au monde. Je n'ai jamais été diplômé d'études supérieures. En fait, aujourd'hui, c'est la première fois de ma vie que j'ai réussi à m'approcher autant d'une remise de diplômes. Et je veux vous raconter trois histoires de ma vie. Juste ça. Pas de grand ramdam. Juste trois histoires.

La première histoire parle de connecter les points.

Après 6 mois, j'ai abandonné mes études au Reed College, mais j'y suis resté en tant qu'auditeur libre pour 18 mois de plus, avant que je n'abandonne définitivement. Mais pourquoi est-ce que j'ai arrêté ?

Cela a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante non mariée, et elle a décidé de me faire adopter. Elle tenait vraiment à ce que je sois adopté par des personnes diplômées d'études supérieures, et tout a été arrangé pour que je sois adopté, dès ma naissance, par un avocat et sa femme. Mais quand j'ai pointé le bout de mon nez, ils décidèrent à la dernière minute qu'ils voulaient vraiment une fille. Alors mes parents, qui étaient en liste d'attente, reçurent un coup de fil dans la nuit leur demandant : "Nous avons un bébé garçon non prévu. Le voulez-vous ?" Ils répondirent "Bien sûr." Ma mère biologique découvrit plus tard que ma mère n'avait pas de diplôme d'études supérieures, et que mon père n'avait même pas son bac. Elle refusa alors de signer les papiers d'adoption. Ce n'est que plusieurs mois après qu'elle accepta, après que mes parents lui aient promis qu'ils me feraient faire des études.

Et 17 ans après, c'est en effet ce que je fis. Mais, naïf que j'étais, j'avais choisi une université [Reed College] qui coûtait presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents (qui gagnaient peu) étaient dépensées en frais de scolarité. Après 6 mois, je n'en voyais plus l'intérêt. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire de ma vie, et aucune idée sur l'aide que l'université pourrait m'apporter dans cette question. Et j'y étais, en train de dépenser l'argent que mes parents avaient économisé toute leur vie. Alors j'ai décidé d'abandonner mes études, et de me dire que tout allait s'arranger. C'était plutôt effrayant, comme décision, mais quand j'y repense, c'est une des meilleures décisions de toute ma vie. Dès que j'ai décidé d'abandonner, j'ai pu arrêter les cours obligatoires qui ne m'intéressaient pas, et commencer des cours qui me semblaient intéressants.

Ce n'était pas paradisiaque. Je n'avais pas de logement à la cité universitaire, alors je dormais sur le sol de la chambre de copains, je collectais les bouteilles de coca pour récupérer les 5 cents de consigne et m'acheter de quoi manger, et chaque dimanche soir, je faisais 10 km à pied, traversant la ville pour aller consommer un bon repas au temple Hare Krishna. J'ai adoré ça. Et la plupart des choses que j'ai découvertes en suivant ma curiosité et mon intuition se sont avérées inestimables après coup. En voici un exemple.

Le Reed College offrait à cette époque ce qui était probablement la meilleure formation à la calligraphie de tous les Etats-Unis. Partout sur le campus, chaque affiche, chaque étiquette, était superbement calligraphiée à la main. Sachant que j'avais abandonné, et donc que je n'avais plus à suivre les cours obligatoires, je me suis inscrit à un cours de calligraphie, pour apprendre comment faire. J'ai appris les lettres Serif et San Serif, l'espace variable qui existait entre les différentes lettres, et toutes les choses qui rendent la calligraphie superbe. J'y trouvais la Beauté, l'Histoire, et l'Art d'une manière subtile que la science ne pourra jamais appréhender. C'était fascinant.

Rien de tout cela n'avait l'ombre d'une chance de pouvoir être utile dans ma vie. Mais dix ans après, tandis que nous étions en train de concevoir le premier ordinateur Macintosh, tout cela m'est revenu. Et nous l'avons intégré dans le Mac. C'était le premier ordinateur avec une belle typographie. Si je ne m'étais pas inscrit en auditeur libre à ce cours d'université, le Mac n'aurait jamais eu différentes polices de caractères, ou des polices à espacement variable. Et comme Windows ne fait que copier le Mac, cela signifie qu'aucun ordinateur n'aurait eu ces polices. Si je n'avais pas abandonné mes études supérieures, je ne me serais pas inscrit dans ce cours de calligraphie, et les ordinateurs personnels n'auraient peut-être pas eu la belle typographie qu'ils ont aujourd'hui. Bien sûr, il était impossible de connecter ces points par avance quand j'envisageais mon avenir à cette époque. Mais ce fut très très clair quand je regardai en arrière, dix ans plus tard.

Je le répète, vous ne pouvez pas connecter les points quand vous regardez vers l'avenir, vous ne pouvez le faire qu'en regardant le passé. Alors vous devez être confiant : les points vont se connecter entre eux à l'avenir. Vous devez avoir confiance en quelque chose - vos tripes, votre destin, karma, quoi que ce soit. Cette manière de faire ne m'a jamais déçu, et elle a fait toute la différence dans ma vie.

Ma deuxième histoire parle d'amour et de perte.

J'ai eu de la chance : j'ai trouvé rapidement ce que j'aimais faire dans la vie. Woz [Steve Wozniak] et moi avons démarré Apple dans le garage de mes parents quand j'avais 20 ans. Nous avons travaillé dur, et en 10 ans, Apple a changé : de deux personnes dans un garage, c'est devenu une société de 4 000 salariés avec des ventes de 2 milliards de dollars. L'année précédente, nous venions de lancer notre meilleure création - le Macintosh - et je venais d'avoir 30 ans. Et là, j'ai été viré. Comment peut-on être viré de la société qu'on a créé ? Eh bien, comme Apple se développait, nous avons embauché quelqu'un dont je pensais qu'il était très doué pour gérer la compagnie avec moi, et la première année, les choses se passèrent très bien. Mais bientôt, nos visions de l'avenir commencèrent à diverger et finalement, nous nous sommes fâchés. Quand cela arriva, notre conseil d'administration se rangea à ses côtés. Aussi, à 30 ans j'ai été mis dehors. De manière extrêmement médiatisée. Ce qui avait été l'enjeu de toute ma vie d'adulte avait disparu, et j'étais dévasté.

Pendant plusieurs mois, je n'ai vraiment pas su quoi faire. Je sentais que j'avais déçu la précédente génération d'entrepreneurs. Que j'avais lâché le témoin qu'ils m'avaient transmis. J'ai rencontré David Packard et Bob Noyce et j'ai essayé de m'excuser pour avoir foiré si lamentablement. J'étais un raté très médiatisé, et j'ai même envisagé de fuir loin de la [Silicon] Valley. Mais quelque chose commença à m'apparaître : je continuais à aimer ce que je faisais. Ce qui s'était passé chez Apple n'avait rien changé du tout à cela. J'avais été éconduit, mais j'étais toujours amoureux. Alors j'ai décidé de recommencer.

Je ne l'ai pas vu comme ça à ce moment, mais mon licenciement d'Apple a été une meilleures choses qui me soit arrivée. Le poids du succès a été remplacé par la légèreté du nouveau débutant, celui qui n'était plus aussi sûr de rien. Cela m'a libéré et m'a permis d'entrer dans une des périodes les plus créatives de ma vie.

Dans les cinq années suivantes, j'ai créé une société appelée NeXT, une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d'une femme extraordinaire qui allait devenir mon épouse. Pixar a produit le premier film d'animation par ordinateur, Toy Story, et est aujourd'hui le meilleur studio d'animation au monde. Dans un coup du sort assez étonnant, Apple a racheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT a été le catalyseur de la renaissance d'Apple. Et Laurene et moi avons désormais une famille géniale.

Je pense que rien de ceci ne serait arrivé si je n'avais pas été viré d'Apple. Le remède a été désagréable, mais je pense que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous balance un coup de brique sur la tête. Ne perdez pas la foi. Je suis sûr que la seule chose qui m'a fait continuer, c'était que j'aimais faire ce que je faisais. Vous devez trouver ce que vous aimez. Et c'est vrai aussi bien pour votre travail que pour votre partenaire. Votre travail va prendre une grande part de votre vie, et la seule manière d'être vraiment satisfait, c'est de faire ce que vous pensez être du beau boulot. Et la seule manière de faire du beau boulot, c'est d'aimer ce que vous faites. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez à chercher. Ne vous arrêtez pas. C'est comme ça pour tout ce qui touche au coeur : vous le saurez quand vous l'aurez trouvé. Et comme pour tout grand amour, ça devient de mieux en mieux au fil des années. Alors continuez à chercher jusqu'à ce que vous trouviez. Ne vous arrêtez pas.

Ma troisième histoire parle de la mort.

Quand j'avais 17 ans, j'ai lu une citation du genre : "Si vous vivez chaque jour comme si c'était le dernier, un jour viendra qui vous donnera raison". J'en ai été marqué, et depuis lors, au cours des 33 dernières années, je me suis regardé dans le miroir chaque matin et je me suis dit : "Si c'était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que j'ai à faire aujourd'hui ?" Et à chaque fois que la réponse est "Non" plusieurs matins d'affilée, je sais que je dois changer quelque chose.

L'outil le plus important que j'aie trouvé pour m'aider à prendre de grandes décisions, c'est de me souvenir que je serai bientôt mort. Parce que presque tout - ce qu'on espère des autres, l'orgueil, la peur d'être ridicule ou de se planter - tout cela disparaît face à la mort, et ne reste que ce qui est vraiment important. Pour éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre, le meilleur moyen est de vous rappeler que vous allez mourir. Vous êtes déjà nu. Alors autant suivre votre coeur.

Il y a un an, on m'a diagnostiqué un cancer. J'ai subi un scanner à 7h30 du matin, qui révélait une tumeur sur mon pancréas. Je ne savais même pas ce qu'était un pancréas. Les docteurs m'ont dit que c'était presque certainement un cancer incurable, et que je devais m'attendre à vivre juste 3 à 6 mois. Mon docteur m'a conseillé de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui est le langage codé des docteurs pour dire que je devais me préparer à mourir. Cela signifie de dire à vos enfants, en quelques mois, toute les choses dont vous pensiez que vous auriez 10 ans pour leur dire. Cela signifie de tout préparer de telle sorte que ce soit le plus facile possible pour votre famille. Cela signifie de faire vos adieux.

J'ai vécu avec ce diagnostic toute la journée. Le soir-même, j'ai eu une biopsie, ils m'ont plongé un endoscope dans la gorge, passé mon estomac, puis mes intestins, ils ont enfoncé une aiguille dans mon pancréas et ont récupéré quelques cellules de la tumeur. J'étais anesthésié, mais ma femme qui était présente m'a dit que quand ils ont examiné les cellules au microscope, les médecins en ont pleuré, parce que c'était en fait une forme très rare de cancer du pancréas qu'on peut soigner par la chirurgie. J'ai été opéré, et je vais bien maintenant.

Ce fut le moment où j'ai été le plus proche de la mort, et j'espère ne pas revivre ça avant plusieurs dizaines d'années. Après ce que j'ai vécu, je peux désormais vous le dire avec un peu plus de certitude que quand la mort était un concept certes utile, mais purement intellectuel :

Personne ne veut mourir. Même ceux qui veulent aller au Paradis ne veulent pas mourir pour y aller. Et pourtant, la mort est notre destination finale à tous. Personne n'y a jamais échappé. Et c'est comme cela que les choses doivent être, car la Mort est probablement la meilleure invention de la Vie.C'est l'agent du changement de la Vie. Elle supprime le vieux pour laisser la place au jeune. Aujourd'hui, le nouveau c'est vous, mais un jour qui n'est pas très éloigné, vous deviendrez le vieux et serez éliminés. Désolé d'être aussi mélodramatique, mais c'est la vérité.

Votre temps est limité, alors ne le perdez pas à vivre la vie de quelqu'un d'autre. Evitez d'être piégé par le dogme - c'est-à-dire vivre sur les résultats des pensées des autres. Ne laissez pas votre voix interne être noyée par le bruit des opinions des autres. Et plus important que tout, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Eux savent déjà ce que vous voulez réellement devenir. Tout le reste est secondaire.

Quand j'étais jeune, il y avait ce livre génial qui s'appelait Le catalogue de toute la Terre, et c'était une des bibles de ma génération. C'est un gars nommé Stewart Brand qui l'a créé pas loin d'ici, à Menlo Park, et il lui a donné vie avec son sens poétique. C'était dans les années 60, avant les ordinateurs personnels et la publication assistée par ordinateur, ce qui veut dire qu'il travaillait avec des machines à écrire, des ciseaux, et des appareils Polaroïd. C'était une sorte de Google en livre, 35 ans avant Google : c'était idéaliste, et le livre débordait d'outils géniaux et de notions claires.

Stewart et son équipe publièrent plusieurs éditions du Catalogue de toute la Terre, et quand son temps arriva, ils publièrent une dernière édition. C'était dans les années 70, et j'avais votre âge. Au dos de leur dernière édition, on voyait la photo d'une route déserte, au petit matin, le genre de route où vous pouviez vous imaginer faire du stop, si vous étiez du genre aventureux. En légende, les mots "Ayez faim. Soyez fou". C'était leur message d'adieu, pour leur dernier livre. Ayez faim. Soyez fou. Je me suis toujours souhaité ça. Et maintenant, alors que vous allez être diplômés pour recommencer à nouveau, je vous le souhaite.
Ayez faim. Soyez fou.

Merci beaucoup à tous."
Her
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Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme Empty Re: Les Signes des Temps - Le Décès de Steve Jobs, l'Homme à la Pomme

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