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La Sainte Eglise de Dieu - Pour le Relèvement de l'Eglise de France

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Message par Her Ven 21 Jan - 7:24

Dimanche 15 août 2010
Bonne fête de l'Assomption

Fête nationale de la France depuis la consécration de la France à la Vierge Marie par le roi Louis XIII, le 10 février 1638. Le roi très chrétien a choisi la Sainte-Vierge pour patronne de France et a instauré les processions du 15 août. Dans son testament, Louis XIII a écrit :

"Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse ; entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents ; et d'autant qu'il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse largement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre bon plaisir."


Dernière édition par Hercule le Mer 23 Fév - 13:44, édité 1 fois
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Message par Her Ven 21 Jan - 7:26

Mardi 20 juillet 2010
Il serait temps que les évêques français posent des gestes clairs à l'égard des traditionalistes

Claire Thomas écrit dans le dernier numéro de Monde & Vie :

"il reste 700 séminaristes en France dans les structures diocésaines dont 70 à Paris et 58 à Toulon. Il y en a 140 dans la mouvance traditionnelle. Avec ces chiffres, proportionnellement, on arrive tout juste à 60 ou 70 ordinations par an. Il y a eu 83 ordinations cette année, dans 43 diocèses, le chiffre le plus bas depuis la Révolution française. Par ailleurs, l’état sacerdotal se trouve gravement décrié dans les sociétés occidentales à cause du scandale mondial de la pédophilie de certains prêtres. A l’issue de l’année sacerdotale (clôturée le 19 juin dernier) il faut bien reconnaître que le bilan est catastrophique et que l’on ne voit pas ce qui pourrait mettre un terme à la dégringolade des chiffres. Raison de plus pour ne pas bouder son plaisir ou marchander son soutien aux jeunes prêtres ordonnés cette année, en particulier dans les séminaires traditionnels, pour la forme extraordinaire du rite. Donnons les chiffres. La Fraternité Saint Pie X tout d’abord : [...] 20 prêtres, dont huit Français, prêts à servir. Pour l’Institut du Christ Roi souverain prêtre, Mgr Raymond Burke, préfet de la Signature apostolique, a ordonné trois prêtres à Florence, dont un Français. Pour la Fraternité Saint Pierre cinq prêtres (dont trois Français) ont été ordonnés à Wigratzbad par le cardinal Canizarès, préfet de la Congrégation pour le culte divin (photo ci-desus). L’Institut du Bon Pasteur célébrait une ordination à Bordeaux, par Mgr Appignanesi. Il faut noter que la FSSPX fait carton plein ; de son côté, Rome délègue deux Préfets de Congrégation, pour encourager les sociétés traditionalistes liées à la Commission Ecclesia Dei et donc rattachées juridiquement à Rome.

Dans Die Tagespost, le cardinal Canizarès – c’est une nouveauté - insiste sur la nécessité pour tout prêtre de connaître et donc de célébrer le rite traditionnel. [...]Il est clair que seule une politique volontariste, avec des actes forts, pourra apaiser les tensions entre catholiques. Mais le moins que l’on puisse dire, à l’heure où les ordinations sacerdotales apparaissent comme concernant des candidats qui sont de plus en plus recrutés dans les franges traditionnalisantes de l’Eglise de France, c’est que la réconciliation effective dans l’Eglise passe par des gestes clairs, non seulement à Rome mais dans les diocèses, mettant fin à l’indigne marginalisation dont sont victimes les catholiques fidèles à la Tradition de l’Eglise, dans la proportion où ils le sont. La politique des petits pas, caractéristique du pape benoît XVI, a eu pour conséquence de rendre ces gestes clairs plus nécessaires que jamais."
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Message par Her Ven 28 Jan - 7:46

http://www.perepiscopus.org/vatican/comment-le-pape-critique-les-ecclesiastiques-francais?

Comment le Pape critique les ecclésiastiques français
Posté par Maximilien Bernard dans Vatican le 01 27th, 2011 |
Mercredi, lors de sa catéchèse, Benoît XVI a parlé de sainte Jeanne d’Arc. Au début de 1429, Jeanne entreprend son aventure et parvient à rencontrer le Dauphin, le futur roi de France Charles VII, qui la fera interroger par ses théologiens, lesquels émirent un jugement positif, ne voyant en elle qu’une bonne chrétienne. Le 22 mars elle dicta une lettre au roi d’Angleterre dont les troupes assiégeaient Orléans, proposant une paix véritable, dans la justice, entre deux peuples chrétiens. Après le rejet de sa proposition, elle entreprit de libérer la ville, ce qui advint le 8 mai. Le moment culminant de son action politique fut le couronnement de Charles VII à Reims le 17 juillet, rapidement suivi du début de sa passion. Le 23 mai 1430, elle fut livrée à ses ennemis et conduite à Rouen pour un procès qui la condamnera à mort le 30 mai 1431. Le pape dit alors :

Ce sont des ecclésiastiques français qui ayant fait un choix opposé à celui de Jeanne, se prononcèrent négativement sur sa personne et sa mission. Ce procès fut une page noire de l’histoire de la sainteté, mais aussi lumineuse quant au mystère de l’Eglise, comme l’a déclaré le Concile Vatican II… A la différence des saints théologiens ayant honoré l’université de Paris, tels Bonaventure, Thomas d’Aquin ou Duns Scot… ces juges ont manqué à la charité et à l’humilité en refusant de voir dans cette jeune fille l’action divine… Le mystère de Dieu se révèle à qui a un coeur d’enfant et reste caché aux savants.

les juges de Jeanne ont été incapables de comprendre et de voir la beauté de son âme.

Depuis plusieurs mois, le pape utilise dans ses catéchèses l’histoire de l’Eglise pour éclairer l’actualité de cette même Eglise. Il l’a fait notamment sur le délicat sujet des prêtres ayant commis des abus sexuels, rappelant que, dans l’histoire de l’Eglise, il y a toujours eu des prêtres fautifs. Mercredi dernier, il a ainsi rappelé l’incapacité de jugement de certains ecclésiastiques, aveuglés par leur attachement politique.
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Message par Her Mer 9 Fév - 21:29

http://www.zenit.org


Le vrai prédicateur a une vie moralement cohérente, explique Benoît XVI

Catéchèse du mercredi sur Pierre Canisius

ROME, Mercredi 9 février 2011 (ZENIT.org) - Pour Pierre Canisius, « le ministère apostolique est fécond » si le prédicateur « conduit une vie moralement cohérente », explique Benoît XVI.

Le pape a consacré sa catéchèse du mercredi au saint jésuite hollandais dont il a souligné l'actualité : « L'exemple de Pierre Canisius a une valeur actuelle et permanente. Pour lui, le ministère apostolique est fécond seulement si le prédicateur est un témoin et un instrument de Jésus, s'il lui reste étroitement uni par la foi dans son Évangile et dans son Église, et s'il conduit une vie moralement cohérente ».

Le pape avait auparavant rappelé les différentes étapes de la vie de Pierre Canisius : « Né en Hollande et mort en Suisse, saint Pierre Canisius a vécu au 16e siècle. Il fut proclamé le second apôtre de l'Allemagne et Docteur de l'Église ».

L'événement du concile de Trente a été décisif : « Étudiant à Cologne, il est en contact avec des chartreux et des hommes pieux de la spiritualité dite devotio moderna, et il se forme à l'amitié avec Jésus par la contemplation des mystères de sa vie. Ordonné prêtre chez les jésuites, il participe au Concile de Trente. »

Il mettra les enseignements du concile en pratique : « Après un séjour en Italie pour compléter sa formation intellectuelle et spirituelle, il occupe de hautes fonctions universitaires à Ingolstadt, et pastorales à Vienne. Premier Provincial jésuite, Pierre Canisius crée, en Allemagne, des communautés et des collèges qui seront les points de départ de la réforme catholique ».

Pour cela, il écrit aussi trois Catéchismes qui « exposent la doctrine catholique à la lumière de la Bible avec grande simplicité et clarté dans le respect de toute personne. Ils portent donc les traces d'une première formulation du droit à la liberté religieuse ».

Le pape a défini la spiritualité de Pierre Canisius comme « christocentrique », car, a-t-il expliqué, le saint jésuite « insiste sur l'importance de la liturgie et la nécessité de la prière personnelle quotidienne qui sont reproposées avec autorité par le Concile Vatican II ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Jeu 14 Avr - 22:34

http://www.chretiente.info/201104140140/mgr-aillet-eveque-missionnaire/

Mgr Aillet, évêque missionnaire
Maximilien Bernard , le 14 avril 2011

La Charité du Christ nous presse… Tel est le titre du dernier opus de Mgr Aillet, envisagé, le sous-titre le précise, sous l’angle missionnaire, comme il se doit sans doute à une invocation paulinienne (Cor. V, 14). L’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron passe pour un esprit traditionnel, et sa vêture, comme certaines de ses déclarations ou actes – telle sa participation à la dernière Marche pour la vie à Paris – agace assez en certains milieux pour qu’il soit possible de l’ignorer.

Pour autant, Mgr Marc Aillet n’entend pas dé border du cadre qui est le sien, et qu’il exprimait déjà dans un précédent ouvrage, Un événement liturgique ou le sens d’un Motu Proprio (celui, bien sûr, de Benoît XVI sur la messe traditionnelle), alors qu’il n’était encore que vicaire général de Toulon. Sa volonté n’est pas de promouvoir davantage la « forme extraordinaire du rite romain » – même s’il n’hésite pas à célébrer en cette manière, et à en accorder, « généreusement », la possibilité à ceux qui le souhaitent. Non! il s’agit simplement, essentiellement, de répondre à l’appel lancé par Jean-Paul II en faveur d’une nouvelle évangélisation – la première fois, le 9 juin 1979, à Nowa Huta, en Pologne, et combien de fois ensuite –, mais sans oublier ce que le bientôt bienheureux déclarait alors : « La croix se tient debout sur le monde qui change. » Une vision que Benoît XVI a nommée depuis l’herméneutique de la continuité. Tout ne serait-il alors qu’interprétation? C’est possible… Mgr Aillet maintient qu’en l’occurrence elle doit être celle de « l’urgence de la mission ». Et il dénonce certaines postures au-delà qui ont conduit à la diminution de la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui, ou à certains replis sur soi. Sur le plan liturgique, sans dépasser le cadre évoqué, Mgr Aillet invite à « redécouvrir le caractère sacrificiel de l’Eucharistie ». Redécouvrir : le terme est important. Il marque bien un manque actuel, et conduit l’évêque de Bayonne à cette perspective développée par Benoît XVI d’un enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Une attitude qui correspond bien à la « priorité de la mission de l’Eglise d’annoncer l’Evangile au monde d’aujourd’hui ». Et ce, en utilisant ce que Jean-Paul II appelait une « boussole fiable », à savoir le concile Vatican II. Ce développement sur la vie intérieure et la communion à l’intérieur de l’Eglise agacera sans doute, dans son expression, les tenants de telle ou telle position plus accusée. Il convient pourtant de se souvenir que, avant d’être un livre, ce texte est une lettre pastorale adressée « aux prêtres, diacres, consacrés et fidèles du Christ laïcs » d’un diocèse : le sien. Dommage sans doute qu’elle se veuille une orientation plutôt qu’un programme, distinction qui est facilement l’occasion, pour les réfractaires, de s’en dispenser… Pour les destinataires qui en tiendront compte, ce sera assurément un pas en avant: Duc in altum !
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Message par Her Jeu 23 Juin - 6:14

http://www.perepiscopus.org/vocations/15-nouveaux-pretres-dans-le-diocese-de-frejus-toulon

15 nouveaux prêtres dans le diocèse de Fréjus-Toulon
Posté par Maximilien Bernard dans Vocations le 06 22nd, 2011 |
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, va ordonner 15 prêtres le 26 juin à La Castille (15h30). Et ce n’est même pas le nombre total d’ordinations sacerdotales pour ce diocèse. Voilà qui témoigne de la bonne santé de ce diocèse. Sur ces 15 nouveaux prêtres, 11 appartiennent à une communauté. Voilà un évêque qui a compris ce qu’est l’ouverture.

Compte tenu du nombre d’ordinands, les ordinations diaconales du diocèse se dérouleront ultérieurement, le 8 octobre 2011.
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Message par Her Mer 29 Juin - 21:49

http://www.diocese-bayonne.org/spip.php

Seigneur, donne-nous des familles et des prêtres !

Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°16 - Juin 2011

Le bienheureux Jean Paul II, qui vient de nous être donné en exemple, nous rappelle, avec les nombreuses béatifications et canonisations de son long pontificat, que la sainteté est notre vocation commune ; comme je l’ai écrit dans ma lettre pastorale : ce qu’en premier lieu les pasteurs ont à proposer aux fidèles, « ce n’est pas de faire quelque chose, de remplir une fonction ou d’animer un service ou une réunion, mais bien de rechercher la sainteté, comme plénitude de la vie chrétienne ». L’histoire l’atteste : les saints sont les vrais artisans du renouveau de l’Eglise qui passe par la conversion des cœurs plus que par le réforme des structures !

Avant de quitter cette terre, le bienheureux Jean Paul II confiait à son entourage proche qu’il voudrait être retenu comme « le Pape de la vie et de la famille ». En ce sens, et sous son patronage céleste, je vous invite à participer nombreux à notre grand rassemblement diocésain du 12 juin prochain : « Famille en fête ». C’est un 13 mai, il y a trente ans, en la mémoire de Notre-Dame de Fatima dont il se disait miraculé, que Jean Paul II était frappé sur la place Saint-Pierre. Par un mystérieux dessein de la Providence, il avait choisi ce jour pour annoncer conjointement la fondation de l’Institut pontifical pour les études sur le mariage et la famille, appelé Institut Jean Paul II, et de l’académie pontificale pour la Vie qu’il confia à son ami le professeur Jérôme Lejeune, qui en fut le premier président. Plus tard, dans une allocation mémorable, alors qu’il venait de subir une nouvelle hospitalisation à la clinique Gemelli – c’était en 1994, « année de la famille » – il expliquait pourquoi le Pape devait souffrir : « J’ai compris que je dois faire entrer l’Eglise du Christ dans ce troisième millénaire par la prière, par différentes initiatives, mais j’ai vu que cela ne suffirait pas : il fallait l’y faire entrer avec la souffrance, avec l’attentat d’il y a 13 ans et avec ce nouveau sacrifice. Pourquoi maintenant, pourquoi en cette année internationale de la famille ? Précisément parce que la famille est menacée, parce que la famille est agressée. Le Pape doit être agressé, le Pape doit souffrir, pour que chaque famille et le monde entier voient que c’est un Evangile supérieur, dirais-je : l’Evangile de la souffrance, avec lequel il faut préparer l’avenir, le troisième millénaire des familles… ». Puissions-nous profiter de cette journée pour demander à l’Esprit de Pentecôte un vrai renouveau pour nos familles, afin qu’elles soient toujours davantage des sanctuaires de vie et d’amour, des lieux par excellence de transmission de la foi et d’éclosion des vocations.

Le 26 juin, à la Cathédrale de Bayonne, j’aurai la grâce d’ordonner prêtre Armand Paillé, pour le service de notre diocèse. Là encore il s’agit d’un événement qui concerne, au-delà de sa famille humaine que je remercie au nom du Seigneur, toute notre famille diocésaine. Je souhaite que nous soyons nombreux pour l’entourer au jour de son ordination, rendre grâce à Dieu pour le don du Sacerdoce et supplier le Seigneur de faire de lui un prêtre zélé et fidèle. Le prêtre nous est donné d’abord pour nous conduire à Dieu, il est le premier instrument de notre sanctification. Et la sainteté, c’est d’appartenir à Dieu, ce qui exige un long chemin de conversion, de purification et de croissance dans la vie chrétienne. « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu ! » (1 Co 3, 23) : c’est le programme de notre vie. Seigneur, donne-nous des prêtres, donne-nous beaucoup de saints prêtres pour nous y aider !

+ Mgr Marc AILLET,
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

//////////////////////////////////////////////////

La grâce d’un nouveau prêtre pour notre diocèse !

Retour sur l’ordination sacerdotale d’Armand Paillé le 26 juin 2011 en la cathédrale de Bayonne.

C’est par un bel après-midi d’été que s’est élevé vers le ciel la prière de tout le diocèse pour consacrer Armand Paillé comme nouveau prêtre pour le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

La cathédrale sainte Marie de Bayonne était comble et des écrans avaient été disposés pour permettre à tous les fidèles de bien participer à la célébration.

La messe de la solennité du Corps et du Sang du Christ était présidée par Mgr Marc Aillet, entouré du Père-abbé de l’abbaye de Belloc, des vicaires généraux et épiscopaux, de nombreux diacres, prêtres, religieux et religieuses du diocèse.

Les séminaristes et propédeutes du diocèse étaient également présents.

Les chorales du Doyenné de Nay où Armand avait été nommé diacre ont participé à l’animation de la messe ainsi que la maîtrise de la cathédrale de Bayonne.

Au début de la célébration, le Père Jacques de Mesmay a appelé et présenté le candidat au sacerdoce à l’évêque et à toute l’assemblée.

Mgr Aillet a répondu en disant : "Avec l’aide du Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur, nous le choisissons pour l’ordre des prêtres".

Au cours de la liturgie de la Parole de Dieu, Mgr Aillet a rappelé dans son homélie le sens profond du sacerdoce et de la mission du prêtre.

Écouter l’homélie de Mgr Marc Aillet. (durée : 18’46).

C’est par le chant du "Veni Creator Spiritus" chanté en alternance par l’assemblée et la maîtrise de la cathédrale qu’a commencé la liturgie de l’ordination.

Après l’engagement de l’ordinand, Armand s’est couché sur le sol en signe de don total et d’humilité tandis que tous les saints étaient invoqués pour aider le futur prêtre à être fidèle à son engagement et pour que son ministère soit fécond.

L’évêque a ensuite imposé les mains sur Armand pour faire de lui un des ses prêtres.

Tous les prêtres ont fait ensuite ce même geste pour manifester que l’ordinand fait partie de cet ordre.

Mgr Aillet a alors chanté la prière d’ordination :

Sois avec nous, Seigneur, Père très saint,
sois avec nous, Dieu éternel et tout-puissant,
Toi qui fondes la dignité de la personne humaine
et qui répartis toutes grâces,
toi, la source de toute vie et de toute croissance.
Pour former le peuple sacerdotal,
tu suscites en lui, par la force de l’Esprit Saint,
et selon les divers ordres,
les ministres de Jésus, le Christ, ton Fils bien-aimé.

Déjà, dans la première Alliance,
des fonctions sacrées préparaient les ministères à venir.
Tu avais mis à la tête du peuple Moïse et Aaron,
chargés de le conduire et de le sanctifier ;
tu avais aussi choisi des hommes,
d’un autre ordre et d’un autre rang,
pour les seconder dans leur tâche.

C’est ainsi que, pendant la marche au désert,
tu as communiqué l’esprit donné à Moïse
aux soixante-dix hommes pleins de sagesse
qui devaient l’aider à gouverner ton peuple.
C’est ainsi que tu as étendu aux fils d’Aaron
la consécration que leur père avait reçue,
pour que des prêtres selon la Loi
soient chargés d’offrir des sacrifices
qui étaient l’ébauche des biens à venir.

Mais, en ces temps qui sont les derniers, Père très saint,
tu as envoyé dans le monde ton Fils Jésus,
l’Apôtre et le Grand Prêtre que notre foi confesse.
Par l’Esprit Saint, il s’est offert lui-même à toi
comme une victime sans tache ;
il a fait participer à sa mission
ses Apôtres consacrés dans la vérité,
et tu leur as donné des compagnons
pour que l’œuvre du salut
soit annoncée et accomplie dans le monde entier.


Aujourd’hui encore, Seigneur,
viens en aide à notre faiblesse :
accorde-nous le coopérateur dont nous avons besoin
pour exercer le sacerdoce apostolique.

Nous t’en prions, Père tout-puissant,
donne à ton serviteur que voici
d’entrer dans l’ordre des prêtres ;
Répands une nouvelle fois au plus profond de lui-même
l’Esprit de sainteté ;
Qu’il reçoive de toi, Seigneur,
la charge de seconder l’ordre épiscopal ;
Qu’il incite à la pureté des mœurs
par l’exemple de sa conduite.
Qu’il soit un vrai collaborateur des évêques
pour que le message de l’Évangile,
par sa prédication et avec la grâce de l’Esprit Saint,
porte du fruit dans les cœurs
et parvienne jusqu’aux extrémités de la terre.

Qu’il soit avec nous un fidèle intendant de tes mystères,
pour que ton peuple
soit régénéré par le bain de la nouvelle naissance
et reprenne des forces à ton autel,
pour que les pécheurs soient réconciliés,
et les malades, relevés.
En communion avec nous, Seigneur,
qu’il implore ta miséricorde
pour le peuple qui lui est confié
et pour l’humanité tout entière.
Alors toutes les nations, rassemblées dans le Christ,
seront transformées en l’unique peuple qui t’appartient
et qui trouvera son achèvement dans ton Royaume.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,
qui règne avec toi et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Mgr Aillet a fait une onction de saint chrême dans la paume des mains du nouveau prêtre et lui a remis la patène et le calice.

Puis venait le baiser fraternel de l’évêque et des prêtres manifestant ainsi leur appartenance au même ordre.

Après la profession de foi, le nouveau prêtre a participé au côté de Mgr Aillet pour la première fois à la liturgie eucharistique.

A la fin de la célébration, Armand Paillé, très ému, a remercié ses parents, tous ceux qui l’ont accompagné dans son parcours et a réclamé l’intercession de la Vierge Marie pour l’aider dans son ministère.

Écouter l’intervention d’Armand Paillé (durée : 4’58) et sa nomination comme prêtre coopérateur au service des Paroisses Piétat l’Arribère - Nay et Sainte Marie de Batbielle - Bordes dans le doyenné de Nay.

Mgr Aillet a ensuite donné la bénédiction à toute l’assemblée. Il a invité les fidèles à recevoir la bénédiction du nouveau prêtre après la messe sous le cloître de la cathédrale. Lui-même a reçu la bénédiction des mains d’Armand.

Un buffet servi à la maison diocésaine saint Léon a ensuite permis à Armand Paillé d’être entouré de sa famille, de ses amis et de tous les diocésains pour prolonger ce bel après-midi ecclésial.

Toutes les photos de la célébration.
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Message par Her Ven 1 Juil - 6:41

http://www.communautesaintmartin.org/spip.php

Ordinations 2011 : homélie de S. Em. le Cardinal Robert Sarah

Vous trouverez ci-après le texte de l’homélie que Son Eminence le Cardinal Robert Sarah a prononcée à l’occasion des ordinations diaconales et sacerdotales du 25 juin.


Bien cher Frères dans l’Episcopat et le Sacerdoce,
Bien chers Frères et Sœurs,
Bien chers Ordinands,

Je ne crois pas que ce soit un pur hasard ou tout simplement une heureuse coïncidence que vous ayez choisi de recevoir la grâce du Diaconat et du Presbytérat, la veille de la Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. C’est pour moi une évidence que la Providence divine, maître de l’histoire et des événements, a aidé, elle-même, à prédisposer les circonstances et les moments du Sacrement que nous célébrons aujourd’hui. Dieu veut ainsi vous montrer, à la fin de cette longue préparation à votre ministère sacerdotal et pastoral, que ce n’est pas vous qui vous donnez à Lui, mais c’est Lui qui, gratuitement et dans sa grande générosité, se donne à vous. Certes, aujourd’hui, aux yeux du monde, vous vous engagez à offrir votre corps, votre cœur, toute votre vie et toutes vos capacités d’aimer au Seigneur. Cet engagement personnel et librement consenti, vous le manifesterez tout à l’heure par les réponses que vous donnerez aux questions que je vous adresserai concernant votre disponibilité à prêcher l’Evangile, à consacrer votre vie à la prière et à la louange et à vivre dans l’obéissance, le célibat et la pauvreté par amour pour le Christ et en signe de Don de vous-mêmes à Dieu. Mais en réalité, c’est Dieu lui-même qui se donne à vous, pour qu’en l’accueillant au plus profond de votre cœur, il fasse de vous les Instruments de son Amour. Saint Jean nous rappelle plus d’une fois les paroles de Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis et établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure » (Jn 15, 16). Et dans sa Première Lettre, il ajoute : « En ceci consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est Lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiations pour nos péchés… Quant à nous, aimons puisque Lui nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 10-19).

Saint Paul, lui-même, s’identifiant totalement au Christ mort et ressuscité, fait l’expérience bouleversante d’avoir été aimé personnellement par Jésus. Cette expérience le transforme de fond en comble jusqu’à partager le même être, la même vie et le même amour que ceux du Christ : « Je suis crucifié avec le Christ ; et ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi. Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi ». (Ga 2, 19-20). Oui, Jésus aime chacun de nous personnellement, gratuitement, généreusement.

En effet, avec la Sainte Eucharistie, Sacrement, si l’on peut dire, de la générosité divine, Dieu nous concède sa grâce, et c’est Dieu lui-même qui se donne à nous, en Jésus-Christ qui est réellement et toujours présent – et non seulement durant la Sainte Messe – avec son corps, avec son âme, avec son sang et sa Divinité. Désormais par l’ordination presbytérale, vous aurez, par vocation, à perpétuer quotidiennement le Sacrifice Eucharistique, le Sacrifice du Don que Jésus fait de lui-même et vous, les Diacres, régulièrement à genoux pour la contempler et l’adorer, vous aurez à donner cette Présence d’Amour aux fidèles chrétiens pour qu’ils s’en nourrissent. Par l’imposition de mes mains et par une nouvelle et ineffable effusion de l’Esprit Saint, vous allez recevoir dans vos âmes un caractère indélébile qui vous configure au Christ, vous rend entièrement semblables au Christ-Prêtre, en vous associant à la plénitude du Christ, pour agir au nom de Jésus-Christ, Tête du Corps Mystique (cf. Cyrille de Jérusalem, Catéchèses, 22,3). Vous aurez à travailler chaque jour pour que, grâce à l’Esprit-Saint, vous ressembliez parfaitement au Christ ; « ressemblance pareille à celle qui existe entre l’eau et l’eau », entre l’eau qui jaillit de la Source et celle qui de là est venue dans l’amphore. En effet, c’est par nature la même pureté que l’on voit dans le Christ, et chez celui qui participe au Christ. Mais chez le Christ elle jaillit de la Source, et celui qui participe du Christ puise à cette Source et fait passer dans sa vie la pureté et la beauté du Christ (cf. St Grégoire de Nysse). Oui, désormais vous n’êtes pas seulement un « Alter Christus », mais bien plus : vous êtes « Ipse Christus ». Vous êtes le Christ lui-même. Mystère admirable mais combien redoutable et terrifiant en même temps !

Avec le Sacrement de l’Ordre, vous allez, en prononçant les paroles mêmes du Christ, consacrer le pain et le vin pour qu’ils deviennent le Corps et le Sang du Christ. Vous allez ainsi offrir à Dieu le Saint Sacrifice, pardonner les péchés dans la confession sacramentelle et exercer le ministère de l’enseignement de la Doctrine au peuple, « in iis quae sunt ad Deum », en tout ce qui se réfère à Dieu, et en cela seulement. Vous voyez que tout ce que vous êtes, tout ce que vous faites, tout ce que vous dites, ne vous appartient pas. Tout, absolument tout, est Don et manifestation de l’Amour de Dieu en votre faveur, et sans mérite aucun de votre part.

C’est pourquoi le prêtre doit être exclusivement un homme de Dieu, un Saint ou un homme qui aspire à la sainteté, quotidiennement adonné à la prière, à l’action de grâce et à la louange, et renonçant à briller dans des domaines où les autres chrétiens n’ont nul besoin de Lui. Le prêtre n’est pas un psychologue, ni un sociologue, ni un anthropologue, ni un chercheur dans les centrales nucléaires, ni un homme politique. C’est un autre Christ ; et je répète : il est vraiment « Ipse Christus, le Christ lui-même », destiné à soutenir et à éclairer les âmes de ses frères et sœurs, à conduire les hommes vers Dieu et à leur ouvrir les trésors spirituels dont ils sont terriblement privés aujourd’hui. Vous êtes prêtres pour révéler le Dieu d’Amour qui s’est manifesté sur la croix et pour susciter, grâce à votre prière, la foi, l’amour et le retour de l’homme pécheur à Dieu.

En effet, nous vivons dans un monde où Dieu est de plus en plus absent et où nous ne savons plus quelles sont nos valeurs et quels sont nos repères. Il n’y a plus de références morales communes. On ne sait plus ce qui est mal et ce qui est bien. Il existe une multitude de points de vue. Aujourd’hui, on appelle blanc ce qu’hier on appelait noir, ou vice versa. Ce qui est grave, ce n’est pas de se tromper ; c’est de transformer l’erreur en règle de vie. Dans ce contexte, comme prêtres, pasteurs et guides du Peuple de Dieu, vous devez avoir la préoccupation constante d’être toujours loyaux envers la Doctrine du Christ. Il vous faut constamment lutter pour acquérir la délicatesse de conscience, le respect fidèle envers le Dogme et la Morale, qui constituent le dépôt de la foi et le patrimoine commun de l’Eglise du Christ. C’est précisément les conseils et l’exhortation que Saint Paul adresse à chacun de vous, aujourd’hui, dans la Première Lecture : « Montre-toi un modèle pour les croyants, par la parole, la conduite, la charité, la foi, la pureté… Consacre-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le Don spirituel qui est en toi, qui t’a été confié par une intervention prophétique accompagnée de l’imposition des mains du Collège des Presbytres… Veille sur ta personne et sur ton enseignement ; persévère en ces dispositions » (1 Tm 4, 12-14.16).

Si nous avons peur de proclamer la vérité de l’Evangile, si nous avons honte de dénoncer les déviations graves dans le domaine de la morale, si nous nous accommodons à ce monde de relâchement des mœurs et de relativisme religieux et éthique, si nous avons peur de dénoncer énergiquement les lois abominables sur la nouvelle éthique mondiale, sur le mariage, la famille sous toutes ses formes, l’avortement, lois en totale opposition aux lois de la nature et de Dieu, et que les Nations et les cultures occidentales promeuvent et imposent grâce aux mass-média et à leurs puissances économiques, alors les paroles prophétiques d’Ezéchiel tomberont sur nous comme un grave reproche divin. « Fils d’homme, prophétise contre les Pasteurs d’Israël qui se paissent eux-mêmes. Les pasteurs ne doivent-ils pas paitre le troupeau ? Vous vous êtes nourris de lait, vous vous êtes vêtus de laine… Vous n’avez pas fortifié les brebis chétives, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernés avec violence et dureté » (Ez 34, 2-4).

Ces reproches sont graves, mais plus importante est l’offense que l’on fait à Dieu quand, ayant reçu la charge de veiller au Bien spirituel de tous, on maltraite les âmes en les privant du vrai enseignement et de la Doctrine sur Dieu, sur l’homme et les valeurs fondamentales de l’existence humaine, ou en les privant de l’eau limpide du Baptême qui régénère l’âme, de l’huile sanctifiante de la Confirmation qui la renforce ; du tribunal qui pardonne et de l’aliment eucharistique qui donne la vie éternelle.

Vous, chers Amis et Serviteurs Bien-aimés de Dieu, aimez à vous asseoir dans le confessionnal pour attendre les âmes qui veulent avouer leurs péchés et désirent humblement revenir dans la Maison paternelle. Célébrez l’Eucharistie avec dignité, ferveur et foi. Celui que ne lutte pas pour prêcher l’Evangile, convertir, protéger, nourrir et conduire le Peuple de Dieu sur la voie de la vérité et de la vie qui est Jésus lui-même, celui qui se tait devant les déviations graves de ce monde, ensorcelé par sa technologie et ses succès scientifiques, s’expose à l’un ou l’autre de ces esclavages qui savent enchainer vos pauvres cœurs : l’esclavage d’une vision exclusivement humaine des choses, esclavage du désir ardent de pouvoir ou de prestige temporel, l’esclavage de la vanité, l’esclavage de l’argent, la servitude de la sensualité.

Et il n’y a qu’une voie qui puisse nous libérer de ces esclavages et nous conduire à assumer pleinement notre ministère de pasteurs et de bergers : c’est la voie de l’Amour. L’Amour, l’Agapè, est la clef pour comprendre le Christ. Et pour celui qui exerce le ministère pastoral dans l’Eglise, il ne peut puiser ses énergies que dans un Amour suprême pour le Christ : faire paître le troupeau est un acte d’Amour. C’est parce que l’Amour nous lie étroitement et intimement au Christ que nous sommes à même de paitre son troupeau, et ce lien d’Amour avec le Christ est si fort que nous ne pouvons plus aller où nous voulons. Nous ne sommes plus maîtres de notre temps ni de nous-mêmes. Et c’est précisément pour cela que Jésus ne demande pas à Pierre s’il le connaît bien, ni s’il est content de la pêche miraculeuse dont il vient d’être gratifié, pour ensuite lui confier une mission personnelle et toute spéciale. Jésus demande à Pierre : « Est-ce que tu m’aimes ? ». Les deux premières fois, Pierre répond : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime ». Mais la troisième fois, à la suite des insistances de Jésus, Pierre se fait plus humble, plus petit, profondément meurtri par le souvenir de sa trahison et de son péché. Il n’utilise plus le verbe aimer seul, avec tout ce que sa signification comporte de pureté, de limpidité, de force, de vérité et d’engagement. Se souvenant de l’expérience douloureuse de sa misère et de ses faiblesses humaines durant la Passion, il nuance sa réponse en la rendant plus humble et en l’atténuant par une phrase qui est comme une expression d’abandon de soi à la science et à l’Amour miséricordieux de Dieu. Saint Jean rapporte que « Pierre fut peiné de ce qu’il eût dit pour la troisième fois : « M’aimes-tu ? » et il Lui dit : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ». Jésus lui dit : « sois le berger de mes brebis » (Jn 21, 17).

Comme le cœur de Pierre et comme celui de Jean-Baptiste dont nous avons célébré la naissance hier, le cœur du Prêtre doit être rempli d’Amour et rechercher l’humilité. Car l’humilité nous configure davantage au Christ qui a dit : « Je suis doux et humble de cœur » (At 11,29). Oui, l’humilité et l’amour nous rapprochent et nous font ressembler à Dieu qui « s’est anéanti et s’est abaissé lui-même devenant obéissant jusqu’à la mort et à la mort sur une croix » (Ph 3,Cool.

Le devoir et la mission d’être berger, de témoigner du Christ ne se comprennent que si l’on aime, que si l’on est amoureux du Crucifié. Et la croix est la plus grande école où nous apprenons à aimer. Quand on n’aime pas on a terriblement peur devant les pouvoirs de ce monde et on cherche un compromis. Quand, au contraire, on aime, il n’y a pas de pouvoir qui puisse nous fermer la bouche, et les coups de cravache, les menaces, les calomnies, ou même les lapidations ne serviraient qu’à nous purifier de la peur et à nous remplir le cœur « de joie d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus » (Act 5,41).

Il me semble que s’il y a, aujourd’hui, une véritable crise dans le monde, cette crise est celle de l’Amour pour le Christ et pour le Pape, le Vicaire du Christ, chez beaucoup, et même parmi certains chrétiens, prêtres et Evêques. Ceux-là considèrent le Pape et le Christ comme une idée ou une institution ou un pouvoir ou un mythe et non pour ce qu’ils sont modestement et divinement, à savoir : un Dieu qui, dans l’homme Jésus, a vaincu la mort pour que l’homme puisse vivre une expérience de libération ; et un frère (le Pape), qui guide ces hommes libérés par le sang de Jésus et qui sont appelés, à leur tour, à conduire les autres vers la plénitude de la libération qui n’est autre que la plénitude de l’Amour. C’est en aimant seulement que le monde, qui ne croit pas, comprendra ce que signifie croire et découvrira l’Amour, cet Amour qui n’est pas un sentiment vague ni une recherche égoïste du plaisir, mais un visage ami, un frère qui est mort pour un chacun de nous, afin que le monde découvre l’Amour. Ce sera alors la Pâque, pour toujours et pour tous. Cette Pâque que l’ordination sacerdotale vous donne de célébrer chaque jour pour la Gloire de Dieu, la Sanctification et le Salut du Monde. Je vous confie à la Vierge Marie et à St Jean-Baptiste. Amen.
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Message par Her Sam 9 Juil - 11:09

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/les-nouveaux-prêtres.html

08 juillet 2011

Les nouveaux prêtres

Americatho a traduit un document très intéressant, titré « 10 Points about prospective priests », 10 points concernant les futurs prêtres. C’est une sorte de résumé des mentalités des jeunes gens qui se préparent au sacerdoce :

Les futurs prêtres (religieux ou diocésains) ne recherchent pas d’abord un type de vie communautaire comme celle que nous vivons. Ils recherchent une mission d’Église en laquelle ils peuvent croire.
Les futurs prêtres veulent savoir ce que le Pape enseigne, pas ce que l’ONU enseigne.
Les futurs prêtres n’ont aucune envie d’être assis avec les vieux “vétérans” et de les écouter geindre sur le Pape, Rome et les évêques.
Les futurs prêtres ne sont pas favorables à l’ordination des femmes. Point.
Les futurs prêtres n’ont aucune envie d’assister à des Messes qui ressemblent à des rassemblements de musiciens folk, à des assemblées de quakers ou à des services presbytériens.
Les futurs prêtres n’ont pas honte du mouvement pro-vie, ils l’approuvent.
Les futurs prêtres n’ont pas envie d’entendre leurs frères se moquer du Pape et se plaindre des normes liturgiques.
Les futurs prêtres ne veulent pas étudier dans des unions théologiques ou des séminaires que gêne l’enseignement catholique.
Les futurs prêtres savent que le Concile Vatican II n’est pas le seul, ni même le plus important des conciles œcuméniques.
Les futurs prêtres n’éprouvent aucune gêne à la dévotion mariale, et on les voit même prier le chapelet.

Posté le 8 juillet 2011 à 10h18 par Michel Janva
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