Défense de la Sainte Eglise - Défense de l'Opus Dei
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: DEFENSE DE NOTRE FOI, DE LA SAINTE EGLISE ET DU SAINT PERE
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Défense de la Sainte Eglise - Défense de l'Opus Dei
http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualité/dossier-d039actualité/“l’opus-dei-est-sous-protection-pape”20110811.html
Entretien avec Bernard Lecomte.
“L’Opus Dei est sous la protection du pape”
Emmanuel Razavi le jeudi, 11/08/2011
dans Dossier d'actualité
Parfois accusée de dérives sectaires, l’Opus Dei est une composante essentielle du catholicisme espagnol. Journaliste et écrivain spécialiste du monde religieux, auteur des Secrets du Vatican (Perrin) et du Roman des papes (Éditions du Rocher), Bernard Lecomte en explique certains mystères.
Dans quel contexte historique l’OEuvre est-elle née ?
Celui de la guerre d’Espagne, dont on imagine mal la cruauté : 6 000 prêtres et religieux furent assassinés en trois ans de guerre civile ! L’Opus Dei profita ensuite de la protection accordée par Franco à l’Église.
Pourquoi la compare-t-on parfois à une secte ?
Parce qu’elle en a certaines caractéristiques, dont l’obligation du secret ou la rupture des liens familiaux. Mais cela ne suffit pas à en faire une organisation “sectaire”. Ses responsables assurent que nul n’est obligé de rester dans le mouvement s’il veut en partir. C’est un critère essentiel. L’OEuvre s’appuie sur les laïcs, dont elle exige piété, discipline et obéissance. Elle a son propre encadrement clérical, ce qui la met souvent en porte-à-faux avec les évêques locaux. Jean-Paul II a réglé l’affaire en en faisant une “prélature personnelle” dépendant du pape pour la garder sous contrôle.
Pourquoi demande-t-elle à ses fidèles un secret total ? L’obsession du secret, la discipline quasi militaire, la manie de se cacher derrière des faux noms est un héritage de la guerre d’Espagne. L’OEuvre a fait des progrès mais sa culture du complot a contribué à la “légende noire” qui l’entoure, comme l’affairisme mafieux, un rigorisme mortificatoire, un conservatisme exacerbé…
L’“affairisme mafieux” ?
Les rumeurs sur les “affaires”, fondées ou infondées, viennent de l’époque où, à la fin du régime de Franco, le gouvernement espagnol comprenait de nombreux membres de l’Opus Dei, souvent de brillants technocrates chargés de l’économie, des finances, du commerce extérieur.
Quelle est l’influence de l’OEuvre sur l’Église actuelle ?
Son activité est d’abord la formation. Elle dirige quel ques universités performantes et s’intéresse de près à la communication. Elle s’est ainsi posée en rivale de la Compagnie de Jésus, qui dominait ces deux secteurs. Elle a aussi ses évêques, quelques archevêques et deux cardinaux.
Est-elle une arme de reconquête ? L’Église ne peut pas ignorer l’appui que lui apportent certains mouvements, de Sant’Egidio (à gauche) aux Légionnaires du Christ (à droite). L’Opus Dei fournit de nombreux jeunes prêtres, bien formés.
Pourquoi certains catholiques hésitent devant l’Oeuvre ? Outre la vieille hostilité qui l’oppose aux jésuites ou aux dominicains, beaucoup de catholiques n’aiment pas ce qu’ils croient être un embrigadement niant la liberté individuelle de chacun. La canonisation de son fondateur, Josémaria Escrivá de Balaguer, en octobre 2002, en a pourtant fait un mouvement d’Église comme les autres. Enfin… presque !
Propos recueillis par Emmanuel Razavi
Entretien avec Bernard Lecomte.
“L’Opus Dei est sous la protection du pape”
Emmanuel Razavi le jeudi, 11/08/2011
dans Dossier d'actualité
Parfois accusée de dérives sectaires, l’Opus Dei est une composante essentielle du catholicisme espagnol. Journaliste et écrivain spécialiste du monde religieux, auteur des Secrets du Vatican (Perrin) et du Roman des papes (Éditions du Rocher), Bernard Lecomte en explique certains mystères.
Dans quel contexte historique l’OEuvre est-elle née ?
Celui de la guerre d’Espagne, dont on imagine mal la cruauté : 6 000 prêtres et religieux furent assassinés en trois ans de guerre civile ! L’Opus Dei profita ensuite de la protection accordée par Franco à l’Église.
Pourquoi la compare-t-on parfois à une secte ?
Parce qu’elle en a certaines caractéristiques, dont l’obligation du secret ou la rupture des liens familiaux. Mais cela ne suffit pas à en faire une organisation “sectaire”. Ses responsables assurent que nul n’est obligé de rester dans le mouvement s’il veut en partir. C’est un critère essentiel. L’OEuvre s’appuie sur les laïcs, dont elle exige piété, discipline et obéissance. Elle a son propre encadrement clérical, ce qui la met souvent en porte-à-faux avec les évêques locaux. Jean-Paul II a réglé l’affaire en en faisant une “prélature personnelle” dépendant du pape pour la garder sous contrôle.
Pourquoi demande-t-elle à ses fidèles un secret total ? L’obsession du secret, la discipline quasi militaire, la manie de se cacher derrière des faux noms est un héritage de la guerre d’Espagne. L’OEuvre a fait des progrès mais sa culture du complot a contribué à la “légende noire” qui l’entoure, comme l’affairisme mafieux, un rigorisme mortificatoire, un conservatisme exacerbé…
L’“affairisme mafieux” ?
Les rumeurs sur les “affaires”, fondées ou infondées, viennent de l’époque où, à la fin du régime de Franco, le gouvernement espagnol comprenait de nombreux membres de l’Opus Dei, souvent de brillants technocrates chargés de l’économie, des finances, du commerce extérieur.
Quelle est l’influence de l’OEuvre sur l’Église actuelle ?
Son activité est d’abord la formation. Elle dirige quel ques universités performantes et s’intéresse de près à la communication. Elle s’est ainsi posée en rivale de la Compagnie de Jésus, qui dominait ces deux secteurs. Elle a aussi ses évêques, quelques archevêques et deux cardinaux.
Est-elle une arme de reconquête ? L’Église ne peut pas ignorer l’appui que lui apportent certains mouvements, de Sant’Egidio (à gauche) aux Légionnaires du Christ (à droite). L’Opus Dei fournit de nombreux jeunes prêtres, bien formés.
Pourquoi certains catholiques hésitent devant l’Oeuvre ? Outre la vieille hostilité qui l’oppose aux jésuites ou aux dominicains, beaucoup de catholiques n’aiment pas ce qu’ils croient être un embrigadement niant la liberté individuelle de chacun. La canonisation de son fondateur, Josémaria Escrivá de Balaguer, en octobre 2002, en a pourtant fait un mouvement d’Église comme les autres. Enfin… presque !
Propos recueillis par Emmanuel Razavi
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