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Défense de la Sainte Eglise - Eglise et Communication : Presse, Médias et Arts

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Message par Her Mer 27 Avr - 8:48

http://www.ndf.fr/nos-breves/26-04-2011/la-mefiance-de-la-presse-francaise-envers-la-religion

NOUVELLES DE FRANCE

La méfiance de la presse française envers la religion (par l’exemple)
Par Eric Martin le 26 avril 2011 dans En avant, Nos brèves

« Issu d’une famille aristocrate de Versailles, ce catholique pratiquant pourrait avoir basculé dans un ‘délire mystique’ » explique mardi Direct Matin, s’inspirant des déclarations d’un ami d’enfance de Xavier Dupont de Ligonnès qui assure aussi qu’« ils n’avaient pas de problèmes d’argent »… Pour mieux se rassurer, 20 Minutes a interrogé « les responsables de l’enseignement religieux » (sic) d’Anne et de Benoît qui assurent qu’il n’y avait « rien d’excessif dans leur foi ». Ouf. Sauf que… Xavier Dupont de Ligonnès avait perdu la foi : seul Le Figaro l’avait relevé… mardi en fin d’après-midi.


Dernière édition par Hercule le Sam 10 Déc - 7:13, édité 4 fois
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Message par Her Sam 30 Avr - 6:32

http://www.padreblog.fr/index.php

Eglise et média : une courte histoire d’amour ?
Écrit par Abbé Amar
Jeudi, 28 Avril 2011 19:30

Challenges, L’Express, Le Monde, Libération, France Info, BFM tv, RMC … la liste ne cesse de s’allonger depuis 10 jours. Il semble même qu’on n’ait jamais autant parlé des cathos ! Il faut dire que le calendrier fait bien les choses : entre Pâques et la béatification de Jean-Paul II, la fenêtre de tir médiatique est optimale … Mais le plus intéressant est ailleurs.

Car les journalistes ne font pas que parler des oeufs en chocolat ou de la dernière bénédiction urbi et orbi du pape. « Catho pride », « nouveau pouvoir des cathos », « réveil »… les titres sont souvent étonnants, élogieux, surprenants même … En tous cas, étonnamment bienveillants de la part d’organes de presse qui nous ont plutôt habitué à des offensives répétées.

Dans un mouvement d’ensemble, différents reportages nous font découvrir (enfin !) une nouvelle génération de chrétiens décomplexés et bien dans le monde. Qui sont « pros » dans la forme comme dans le fond. Qui utilisent avec compétence et dynamisme les instruments de communication modernes. En « face », même si on ne partage pas les mêmes valeurs, cela force le respect et l’attention. Au final, l’auditeur, le téléspectateur ou le lecteur ont le sentiment d’une Eglise tonique, vivante et réactive. Plutôt bien non ?

Serait-ce le signe d’un renouveau entre l’Eglise et les médias ? Espérons-le ! En évitant de penser que ce renouveau puisse être lié à une élection qui approche : le vote des catholiques fait souvent l’objet de quelques tentatives de séduction. Mais en tout cas, ça bouge ! Et on parle de nous.

Je ne me plaindrais pas qu’on oublie le désastreux cliché du « Jésus revient » dans le film la « Vie est un long fleuve tranquille ». Non les cathos ne sont pas des bisounours ! Ils savent que les enjeux actuels sont graves. Et la liste est longue : recherche sur l'embryon, bébé médicament, homoparentalité, pass-contraception, amnésie historique sur les racines chrétiennes de l’Europe, laïcité qui devient laïcisme, euthanasie... sans oublier les provocations sous prétexte "d'art", qu'on ne se permettra qu'avec les symboles chrétiens bien sûr ! Tout ça rien que sur le continent. Car il faudrait aussi parler du reste du monde et par exemple des persécutions anti-chrétiennes en Irak, au Pakistan, en Inde, en Egypte !

Pour peser sur ces questions, les veillées de prière ne suffisent pas. Il faut oser dire, clamer, assumer nos convictions. Et utiliser les moyens (moraux) du monde, le langage du monde pour le faire savoir. Nous investir de toutes les questions qui touchent l’homme, son devenir, ses origines, son épanouissement. Peser dans les débats lorsqu’ils ont lieu.
Lobbying ? Soyons sérieux ! L’Eglise n’a pas d’intérêts à défendre et de droits acquis à revendiquer. Devant la une de l’Express qui titrait « le nouveau pouvoir des cathos », Mgr Podvin le porte parole des évêques de France qui est sur tous les plateaux en ce moment, se dit … amusé. Honoré aussi qu’on prête tant d’influence et de pouvoir aux catholiques. De fait, là on est en plein fantasme. Monsieur Sarkozy n’a pas encore de Raspoutine …

La vérité c’est que les cathos ne critiquent pas : ils sont sans cesse en train de construire et de proposer. Ils ont des contre projets crédibles et le font savoir. Une vision sociale. En matière de bioéthique, par exemple ils sont même les seuls. Ils ne suscitent plus l’indifférence, et c’est mieux comme ça. On ne s’intéresse pas à celui qui ne gêne pas, ou ne fait pas réfléchir.

Alors oui on parle de nous …. Trop peut-être. Tant pis. Après tout, ces médias viennent nous chercher. On râle quand ils nous ignorent ; faudrait-il râler quand ils souhaitent parler de nous ? Faudrait-il que la génération Benoît XVI devienne celle qui soit fatiguée d’assumer ?
Prenons la parole, rendons compte de l’espérance qui est en nous. Chacun selon ses compétences et ses charismes : dans un blog, une piste de kart, un cd de variétés !

On fera des erreurs ? On prendra des coups ? Sûrement. Ce n’est pas grave. Car en fait, j’aime l’adversité : elle m’oblige à pratiquer la charité dans la vérité. Et à donner le meilleur de moi-même.

Abbé Pierre AMAR
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Message par Her Sam 7 Mai - 5:22

http://www.perepiscopus.org/communication/paris-notre-dame-le-journal-du-diocese-de-paris

Paris-Notre-Dame, le journal du diocèse de Paris
Posté par Maximilien Bernard dans Communication le 05 5th, 2011 |
Ariane Rollier, du journal diocésain Paris-Notre-Dame, interroge le cardinal Vingt-Trois :

Au moment où se développent de nombreux moyens de communication, y compris informatiques, pourquoi développer un journal diocésain imprimé ? Parmi beaucoup de raisons à prendre en compte, je n’en relèverai que quelques-unes. Tout le monde n’est pas encore familiarisé avec les recherches sur les sites informatiques, et l’apport de l’imprimé est spécifique. D’une part, recevoir chaque semaine un journal auquel on est abonné permet de trouver un certain nombre d’informations sans se limiter à celles dont on a absolument besoin et que l’on irait chercher sur le site du diocèse qui est naturellement plus réactif et mouvant. D’autre part, le journal ajoute deux éléments importants :

Le travail d’enquête et de présentation réalisé par le journaliste qui est un médiateur de communication. Il cherche des informations que nous ne trouverions pas nous-mêmes. Il les enrichit de ses questions et de sa lecture des faits. Il nous aide à nous intéresser à ce que nous ne connaissons pas.
Le journal nous propose des éléments visuels qui restent à notre disposition et sur lesquels nous pouvons travailler. [...]
Paris Notre-Dame n’est pas un magazine ordinaire. Il est un journal diocésain. Cela signifie qu’il n’est pas centré sur des informations générales, mais sur l’information concernant la vie de notre Église et plus particulièrement du diocèse. Outre les publications officielles auxquelles est tenu tout journal diocésain, il nous apporte des échos sur la vie de nos communautés particulières. Ces échos sont présentés selon trois approches :

Élaboration régulière d’un dossier pastoral qui présente une vision large de la pratique des communautés dans un domaine précis. Ce dossier donne des références générales et un florilège de témoignages recueillis à travers Paris.
Une information continue sur le projet missionnaire diocésain, en ce moment Paroisses en mission. Semaine après semaine, P. N.-D. va à la rencontre des initiatives missionnaires liées au chantier de l’année (cette année : Famille-Jeunesse). Non seulement cette information nous permet de savoir que beaucoup de catholiques sont engagés dans cette action, mais en plus elle constitue une sorte de « banque d’idées ».
Une information ciblée sur différents événements de la vie ecclésiale en fonction de l’actualité.
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Message par Her Mar 21 Juin - 8:07

PAIX LITURGIQUE : Tél : 00 33 6 88 23 74 52 - Notre site : www.paixliturgique.com

L'HOMME NOUVEAU

PARRAINEZ DE NOUVEAU ABONNÉS À L'HOMME NOUVEAU !

Paix Liturgique vous invite à participer à l'"Opération 1500" lancée par le bi-mensuel catholique l'Homme Nouveau afin de recruter 1500 nouveaux abonnés, et soutenir ainsi cette publication remarquable.

Voici la présentation de cette opération par son président Denis Sureau :

L’Homme Nouveau fêtera en septembre son 1500e numéro. Un chiffre rond comme il peut y en avoir d’autres, mais qui sera pour nous l'occasion de réfléchir sur la vocation de la presse catholique en général et de l'Homme Nouveau en particulier, en interrogeant des personnalités amies.

"Veillez à ne pas vous attrister immédiatement des évènements tristes du siècle ; vous ne savez pas quels biens ils apportent, ni si dans les jugements de Dieu ils ne sont pas ordonnés à la félicité éternelle de ses élus." Cette maxime de Saint Jean de la Croix pourrait être la charte de la presse catholique. Elle invite à jeter un regard surnaturel sur des réalités en apparence - mais en apparence seulement - simplement temporelles, et parfois dramatiques. Cela n'exclut pas la lucidité mais proscrit toute lamentation stérile. C'est ce que les collaborateurs de l'Homme Nouveau tentent de faire, chacun à sa façon, avec ses qualités et ses défauts, tant bien que mal, au fil des numéros, depuis 1946.

Nous appelons Opération 1500 le couplage de cet anniversaire avec un objectif des plus temporels : recruter 1500 nouveaux abonnés. Il en va de notre avenir. Nous ne crions pas famine, car notre situation financière est saine. Mais nous avons un besoin impérieux de trouver de nouveaux lecteurs. Pour cela, nous comptons sur votre coopération active. Commencez, s'il vous plaît, par nous envoyer des adresses de parents ou d'amis. Nous leur enverrons gratuitement trois numéros. Par avance, merci.

Denis Sureau


l'Homme Nouveau
10 rue de Rosenwald
75015 PARIS
Tel : 01 53 68 99 77
Fax : 01 45 32 10 84
http://www.hommenouveau.fr
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Message par Her Mer 22 Juin - 16:13

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/mgr-cattenoz-répond-à-témoignage-chrétien.html

21 juin 2011

Mgr Cattenoz répond à Témoignage chrétien

Témoignage chrétien a interrogé Paul Pistre, auteur de Catholiques et francs-maçons, éternels adversaires. L'archevêque d'Avignon y répond dans les commentaires :

"Je sais que votre journal me prends souvent en partie sans jamais m'avoir rencontré. Je me permets cependant de vous signaler à propos de l'exposition Lambert que j'ai été interviewé par six télévision en tenant toujours le même raisonnement: pisser sur le Christ c'est l'insulter, je souhaiterais un débat sur l'intuition créatrice de l'artiste pour savoir si vraiment il a le droit de faire n'importe quoi et enfin, j'ai demandé à ce que puisse être organisé une table ronde avec des gens de la fondation Lambert, de la Mairie d'Avignon, des Francs-maçons et des chrétiens pour réfléchir sur la polémique soulevée par la photo de Cérano. De manière étrange toute mes références à la franc-maçonnerie ont disparu des interviews. A la septième demande d'interview sur le sujet, j'ai mis comme condition que ne disparaissent pas mes propos sur les maçons. Je trouve étrange que la proposition d'un dialogue disparaisse aussi facilement dans la loi du silence franc-maçon! Nous aurons durant le festival un autre spectacle qui posera des questions similaires, nous travaillons déjà à établir un dialogue. Je me demande parfois ce qu'il reste de témoignage chrétien dans votre revue qui juge les gens aussi facilement sans aucune enquête objective. La déontologie du journaliste est-elle de faire dire à quelqu'un ce qu'il a envie de lui faire dire (cf. les propos du pape dans l'avion pour le Cameroun) ou de chercher à rendre compte de la pensée de la personne interviewée. Puisse l'Esprit Saint souffler sur Témoignage chrétien!"

Posté le 21 juin 2011 à 09h21 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 30 Juin - 13:27

http://www.osservatore-vaticano.org/communication/jean-marie-guenois-et-la-derniere-homelie-de-benoit-xvi

Jean-Marie Guénois et la dernière homélie de Benoît XVI
Posté par Vini Ganimara dans Communication le 06 29th, 2011 | pas de réponse

Nous fêtions aujourd’hui les saints Pierre et Paul, colonnes de l’Eglise romaine, et le Pape a prononcé une homélie à l’occasion du 60 e anniversaire de son ordination sacerdotale.
Le vaticaniste du « Figaro » Jean-Marie Guénois a écrit à ce sujet sur son blogue:

« Pour un prêtre, l’anniversaire de l’ordination sacerdotale est comme un anniversaire de mariage. Respectable. Et aujourd’hui, c’est une sorte de déclaration d’amour pour Dieu que ce pape ose faire publiquement.
On glorifie, à juste titre la mystique soufie ou bouddhiste et l’on regarde souvent avec dédain la mystique catholique, forcément dépassée, par nature has been. Prendre le temps de lire pourtant, et pourquoi pas, croyant ou non, de méditer, ce sens de Dieu que ce pape essaye de partager.
Il réfléchit à propos de deux images, celle de l’amitié avec Dieu – qui est un notion typiquement chrétienne car comment être ami de « l’Inconnaisable » ? – et celle du vin… Oui, du vin, comme « fruit de la vigne », méditation sur la lenteur de la vie et l’approfondissement qui l’accompagne, Ã travers les joies et les souffrances. »

Pour une fois qu’un journaliste français dit du bien et de la mystique chrétienne et du Pape, je suis heureux de le mentionner!
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Message par Her Ven 1 Juil - 21:32

http://www.zenit.org/index.php?l=french

L’Osservatore Romano, un journal d’idées et de formation, explique le pape

Le ‘journal du pape’ fête son 150e anniversaire

ROME, Jeudi 30 juin 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a évoqué L’Osservatore Romano comme un journal « très singulier » qui, outre l’information, se présente comme « un journal d’idées » et « un organe de formation ».

A l’occasion du 150eanniversaire de la fondation du ‘Journal du pape’,le 1erjuillet 1861,Benoît XVI a envoyé un message au directeur du quotidien,Giovanni Maria Vian.

Dans ce long message daté du 24 juin, Benoît XVI a livré quelques réflexions sur l’histoire et le rôle de ce quotidien qui, depuis un siècle et demi, « fait connaître le Magistère des papes et est l’un des instruments privilégiés au service du Saint-Siège et de l’Eglise ».

« Fondé par initiative privée avec l’appui du gouvernement pontifical, ce journal du soir se définit de ‘politico-religieux’, se proposant comme objectif la défense du principe de justice, dans la conviction, fondée sur la parole du Christ, que le mal n’aura pas le dernier mot », a expliqué le pape. En 1885, le Saint-Siège décide d’en acquérir la propriété.

Durant tout le 20e siècle, le journal « sut informer avec honnêteté et liberté, soutenant l’œuvre courageuse de Benoît XV, Pie XI et de Pie XII en défense de la vérité et de la justice, unique fondement de la paix ». Et cela pendant la période tragique du premier conflit mondial « qui dévasta l’Europe », « l’affirmation des totalitarismes qui, avec des idéologies néfastes ont nié la vérité et opprimé l’homme » et « les horreurs de la Shoah et de la seconde guerre mondiale », mais aussi durant « la période de la guerre froide et de la persécution antichrétienne menée par les régimes communistes dans beaucoup de pays ».

L’Osservatore Romano « put sortir la tête haute du second conflit mondial, comme le reconnurent d’importantes voix laïques », a ajouté le pape.

Puis vint le moment d’une diffusion en d’autres langues et dans le monde entier, à partir de la seconde moitié du 20esiècle, avec les éditions hebdomadaires en français (1949), italien (1950), anglais (1968), espagnol (1969), portugais (1970), allemand (1971) et une édition mensuelle en polonais (1980).

Un journal d’idées

« Quotidien ‘très singulier’ par ses caractéristiques uniques, L’Osservatore Romano a avant tout rendu compte du service rendu à la vérité et à la communion catholique de la part du Siège du successeur de Pierre », a ajouté le pape.

« A une époque souvent marquée par le manque de points de référence et par l’élimination de Dieu de l’horizon de beaucoup de sociétés, même d’ancienne tradition chrétienne, le quotidien du Saint-Siège se présente comme un ‘journal d’idées’, comme un organe de formation et pas seulement d’information ».

« C’est pourquoi il doit savoir maintenir fidèlement le devoir accompli en ce siècle et demi, avec une attention à l’Orient chrétien, à l’engagement œcuménique irréversible des différentes Eglises et Communautés ecclésiales, à la recherche constante d’amitié et de collaboration avec le judaïsme et avec les autres religions, au débat et à la confrontation culturelle, à la voix des femmes, aux thèmes bioéthiques qui posent des questions décisives pour tous », a ajouté le pape.

« En continuant l’ouverture à de nouvelles signatures – dont celles d’un nombre croissant de collaboratrices – et en accentuant la dimension et la respiration internationale présentes dès les origines du quotidien, après 150 ans d’histoire dont il peut être fier, L’Osservatore Romano sait ainsi exprimer la cordiale amitié du Saint-Siège pour l’humanité de notre temps, en défense de la personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu et rachetée par le Christ ».

Marine Soreau
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Message par Her Mer 6 Juil - 6:59

http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/la-mission-de-journaliste-catholique

La mission de journaliste catholique
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 07 5th, 2011 | pas de réponse

Visitant ce matin les locaux de l’Osservatore Romano, le Pape a dit aux collaborateurs du quotidien:

« La mémoire est féconde si elle se sert de racines solides et si elle envisage l’avenir avec espérance. N’oubliez pas que pour accomplir votre mission, une bonne formation professionnelle ne suffit pas. Il faut avant tout cultiver sans cesse un esprit de prière, de service et d’adhésion aux enseignements du Christ et de son Eglise. »

J’ignore si cette exhortation est un signe de la malice du pontife régnant (l’équipe actuelle de l’OR s’est assez vantée d’être « enfin » une équipe de « professionnels »… alors qu’elle a, à deux ou trois reprises au moins, au cours du pontificat, pris des positions disons problématiques au regard de la doctrine catholique).

En tout cas, cette exhortation vaut pour tout journaliste catholique et nous accueillons ces belles paroles aussi pour nous – en vous demandant, amis lecteurs, de prier pour nous, afin que nous puissions être à la hauteur de cette tâche immense.
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Message par Her Ven 8 Juil - 12:03

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/la-formation-ne-suffit-pas-pour-être-un-bon-journaliste-catholique.html

06 juillet 2011

La formation ne suffit pas pour être un bon journaliste catholique

Visitant hier les locaux de l’Osservatore Romano, le Pape a dit aux collaborateurs du quotidien:

«La mémoire est féconde si elle se sert de racines solides et si elle envisage l’avenir avec espérance. N’oubliez pas que pour accomplir votre mission, une bonne formation professionnelle ne suffit pas. Il faut avant tout cultiver sans cesse un esprit de prière, de service et d’adhésion aux enseignements du Christ et de son Eglise.» (via OV)

Addendum 12h20 : le Pape n'a pas prononcé le discours prévu, il a choisi de s'exprimer a braccio. Le vrai discours du Pape est sur la 1ere page de l'OR. Traduction. Extrait :

"Il y a un autre phénomène qui me laisse penser, et dont je suis reconnaissant, c'est que personne ne peut informer sur tout. Même les moyens les plus universels, pour ainsi dire, ne peuvent pas tout dire: c'est impossible. Il faut toujours un choix, un discernement. Et c'est pourquoi, dans la présentation des faits, le critère de choix est décisif: il n'y a jamais le fait pur (ndt: brut), il y a toujours un choix qui détermine ce qui apparaît et ce qui n'apparaît pas. Et nous savons bien que le choix des priorités, aujourd'hui, dans de nombreux organes d'opinion publique sont souvent très discutable.
Et l'Osservatore Romano, comme le dit le Directeur, dans son titre, s'est toujours donné deux critères: "Unicuique suum" et "Non prevalebunt". C'est là une synthèse caractéristique de la culture du monde occidental. D'un côté, la grande loi romaine, la loi naturelle, la culture naturelle de l'homme concrétisée dans la culture romaine, avec son droit et son sens de la justice; et de l'autre côté, l'Evangile. On pourrait aussi dire: avec ces deux critères - celui de la loi naturelle et celui de l'Evangile - nous avons comme critère la justice, et d'autre part, l'espérance qui provient de la foi. Ces deux critères ensemble - la justice qui respecte chacun et l'espérance, qui voit aussi les choses négatives dans la lumière d'une bonté divine dont nous sommes sûrs par la foi - aident à offrir réellement une information humaine, humaniste, dans le sens d'un humanisme qui a ses racines dans la bonté de Dieu; de sorte qu'il n'est pas seulement information, mais réellement formation culturelle."

Posté le 6 juillet 2011 à 08h15 par Michel Janva
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Message par Her Ven 8 Juil - 12:04

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/la-justice-française-a-perdu-sa-souverainté.html

06 juillet 2011

La justice française a perdu sa souverainté

La récente réforme de la garde à vue, imposée par l'UE, s'est traduite par une baisse de 26% des gardes à vue en juin. Elle s'accompagne d'une diminution de 9% du nombre de faits élucidés et d'une chute de 11% du nombre de personnes mises en cause. Le ministère de l'Intérieur redoute les conséquences pour les enquêtes de la future «directive C» de la commissaire européenne en charge de la Justice, Viviane Reding. Celle-ci s'apprêterait à rendre la présence de l'avocat obligatoire à tous les stades de l'enquête, des auditions aux perquisitions.

Posté le 6 juillet 2011 à 08h04 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 9:36

http://www.zenit.org/french

Le journaliste catholique est appelé à être témoin du Christ

Mgr Celli à la 7e rencontre de communication au Brésil

ROME, Jeudi 21 juillet 2011 (ZENIT.org) – Jusqu’à quel point suis-je disposé à donner ma vie pour que la justice prévale et que la vérité éclaire mon chemin ?

Le défi a été lancé par le président du Conseil pontifical pour les communications sociales, MgrClaudio Maria Celli, durant l’interview concédée à la presse ce dimanche à l’ouverture de la 7eRencontre brésilienne de communication (Muticom), qui se déroule jusqu’au 22 juillet à l’Université pontificale catholique (PUC) de Rio de Janeiro, au Brésil.

« Je crois que quand un journaliste prend une solide option pour Jésus-Christ dans sa vie, cette expérience orientera, soutiendra et éclairera certainement son travail », a affirmé l’archevêque dont les propos ont été rapportés sur le portail du diocèse de Rio de Janeiro.

« Celui qui a déjà rencontré Jésus-Christ et reconnaît que le Seigneur est la vérité, a un chemin à suivre – a-t-il ajouté. La recherche de la vérité doit être un devoir continuel de tout communicateur ».

Mgr Celli a aussi souligné les difficultés affrontées notamment par les journalistes catholiques qui travaillent dans des entreprises journalistiques laïques dans lesquelles le journaliste ne choisit pas les titres et les sous-titres de ce qu’il écrit, alors que la plupart des gens ne lit que les titres. « Un grand professionnalisme doit correspondre à une grande profondeur », a fait remarqué Mgr Celli. « Le journaliste catholique – a-t-il conclu – est appelé à être témoin du Christ ».
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Message par Her Jeu 4 Aoû - 10:04

http://www.zenit.org/french

Mexique : Première rencontre de journalistes catholiques depuis 1909

Un réseau important de publications pour donner sa voix à l'Église

ROME, Vendredi 29 juillet 2011 (ZENIT.org) – C’est en présence des responsables de 38 journaux et revues de la presse catholique des diocèses du Mexique qu’a eu lieu, la semaine dernière, au siège de la Conférence des évêques Mexicains (CEM) de Lago de Guadalupe, la première rencontre nationale depuis 1909, des journalistes catholiques sur le thème : « L’identité de la presse catholique ».

Selon les détails fournis à ZENIT par le père Antonio Camacho Muñoz MG, secrétaire exécutif de la Commission épiscopale pour la pastorale de la communication sociale (CEPCOM), qui dépend de la CEM, la presse catholique est très présente au Mexique. La diffusion se chiffre à des milliers d’exemplaires tirés chaque mois dans tout le pays.

« Une diffusion qu’il ne faut pas sous-estimer », a commenté le père Camacho.

On compte dans le pays 70 journaux et magazines diocésains pour un tirage qui s'élève à près d'un demi million de copies par mois. A cela il faut ajouter les 650.000 exemplaires insérés, chaque semaine, dans divers médias par « Desde la Fe », l’organe officiel de l’archidiocèse de Mexico.

La plupart des publications sont lues par un lectorat local, ce qui met l'accent sur l'opportunité, de « créer un réseau de publications catholiques et une page web ou un portail catholique de journaux et revues circulant dans les diocèses du Mexique », ajoute le père Camacho Muñoz.

La rencontre des journalistes qui s’est achevée le vendredi 21 juillet, a permis d’illustrer l’identité d’un journal ou d’une revue catholique, surtout diocésaine, partant de divers aspects théologiques jusqu’aux stratégies de distribution.

Depuis décembre 1909, date de la dernière rencontre des journalistes catholiques dans le pays, l'Église n'a plus eu le droit de posséder un média (une interdiction en vigueur encore aujourd’hui pour les médias version électronique), et ces derniers n’avaient plus eu la possibilité de se réunir.

Ainsi, a expliqué à ZENIT le président de la CEPCOM, Mgr Luis Artemio Flores Calzada, évêque de Valle de Chalco, un des objectifs principaux de cette rencontre était de donner aux journalistes la possibilité de « faire connaissance », de « savoir qui ils sont » et d’ « avoir les idées bien claires sur les critères qui inspirent la presse catholique ».

Mgr Flores Calzada a évoqué à son tour, l’une des idées maîtresses de cette rencontre : créer un réseau de publications diocésaines qui « aide l'Église à être plus proche de ses fidèles » et soit « un soutien pour ces publications dans leur devoir d’informer et former le peuple de Dieu ».

L’idée, a-t-il précisé, serait de « créer une communion interne entre les médias catholiques de la presse mais également une présence dans le monde, dans la mesure où l'Église catholique a un message à transmettre et que la presse est un moyen pour annoncer l'Évangile et pour apporter un éclairage aux évènements qui surviennent dans notre pays ».

Cette nécessité est qualifiée d' « urgente » dans la synthèse des travaux de la rencontre. Les participants disent également espérer pouvoir compter sur un réseau de soutien des divers hebdomadaires, mensuels et autres, qui sont publiés dans les diocèses, tout comme sur une présence journalistique au niveau national qui donne la voix à l'Église et puisse participer au débat public.

Jaime Septién
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Message par Her Jeu 8 Sep - 11:48

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Un supplément pour les 150 ans de L’Osservatore Romano

ROME, Mercredi 7 septembre 2011 (ZENIT.org) – A l’occasion du 150e anniversaire de L’Osservatore Romano,tous les abonnés au quotidien ont reçu un numéro spécial de 100 pages, entièrement en couleur « pour montrer les moments et les images d’une histoire dont le journal peut vraiment ‘être fier’ », rapporte Radio Vatican.

Dans un édito, son directeur Gian Maria Vian rappelle que le 1erjuillet 1861, l’Osservatore Romano débutait ses publications « avec l’objectif de défendre les raisons de la vérité, de la justice et du pontificat, au moment du déclin inexorable de son pouvoir temporel ; 150 ans d’histoire à une époque que la modernité a rendue toujours plus accélérée et globale ».

Après une brève pause d’un mois après la prise de Rome en 1870, « L’Osservatore n’a plus cessé de sortir, continuant chaque jour son service, avec la liberté qui lui est assurée par l’indépendance du Saint-Siège », rappelle Gian Maria Vian.

Pour la première fois dans ce numéro spécial, des textes des papes et de leurs secrétaires d’Etat, relatifs à L’Osservatore Romano sont publiés.

Marine Soreau
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Message par Her Jeu 8 Sep - 23:36

http://www.chretiente.info/201109082621/lhomme-nouveau-fete-son-1500e-numero/

"L'HOMME NOUVEAU"

ACTUALITE

Vendredi 9 septembre » Dernière mise à jour : 20h22
L’Homme nouveau fête son 1500e numéro
Le Salon Beige, le 8 septembre 2011


Dans ce numéro, Denis Sureau écrit :

« Ce numéro 1500 est exceptionnellement imprimé à 80 000 exemplaires afin de faire découvrir (ou redécouvrir) L’Homme Nouveau à des lecteurs potentiels. Nous espérons qu’il incitera un grand nombre d’entre eux à rejoindre la grande famille de nos abonnés qui, année après année, décennie après décennie, témoignent fidèlement de leur attachement à ce journal pas comme les autres. »

Ce numéro un peu spécial nous offre les interventions de Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, le Cardinal Raymond Burke, Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, Mgr Bernard Podvin, Secrétaire du Conseil pour la Communication au sein de la Conférence des évêques de France et porte-parole de la Conférence des évêques de France, Dom Antoine Forgeot, Abbé émérite de Notre-Dame de Fontgombault, Mgr Gilles Wach Prieur Général de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, Mgr Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon, Fr. Louis-Marie de Blignières, Fondateur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, Dom Louis-Marie, Père abbé de Sainte-Madeleine du Barroux, Abbé John Berg, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre, Daniel-Ange, Fondateur de Jeunesse-Lumière, mais aussi Jean Raspail, Laurent Dandrieu, Emile Poulat…
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Message par Her Ven 16 Sep - 7:42

http://www.perepiscopus.org/communication/le-cardinal-barbarin-demande-a-la-croix-de-ne-pas-beler

Le Cardinal Barbarin demande à La Croix de ne pas bêler
Posté par Maximilien Bernard dans Communication le 09 15th, 2011 |

Dans La Croix, le Primat des Gaules demande au quotidien de ne pas répéter les erreurs du passé :

Il y a un vrai droit à l’information et l’on ne peut pas défaire l’Histoire. Prenons le cas de La Croix : c’est une honte pour le journal d’avoir été à ce point anti-dreyfusard mais il l’assume. C’est une erreur du passé, pas une faute d’aujourd’hui. Cela constitue pour vous un avertisssement puissant de ne pas mêler votre voix au troupeau actuel qui bêle le plus fort car vous referiez la même bêtise. Par ailleurs, je pense à cette phrase de Jésus disant « Il n’y a rien de secret qui n’arrive au grand jour. » Lors du Jugement Dernier, tous mes pêchés seront connus. Chacun verra la vérité de ma vie, y compris la part dont j’ai honte. Mais ces ténèbres seront transformées par la lumière de Dieu…
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Message par Her Ven 23 Sep - 8:17

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/le-vicaire-général-du-diocèse-de-nantes-remet-presse-océan-à-sa-place.html

20 septembre 2011

Le vicaire général du diocèse de Nantes remet Presse Océan à sa place

Lettre ouverte du père Benoît Bertrand, vicaire général du diocèse de Nantes, à Presse Océan :

"Il a été demandé à un prêtre du diocèse de Nantes, pour les raisons que vous connaissez, d’arrêter l’exercice de son ministère. L’engagement des prêtres dans le célibat peut légitimement interroger : choisir le célibat consacré, pourquoi ? Dans la société actuelle, des questions peuvent donc être posées. C’est d’ailleurs l’un des motifs du célibat des prêtres et des religieux : poser question, être un signe paradoxal au nom de l’Evangile… Votre journal, avec les faits de société qu’il apporte chaque jour, est donc amené à informer, hiérarchiser, commenter, illustrer, décrypter… C’est votre métier de journaliste. Et vous le faites assurément de votre mieux dans le contexte éprouvant de la concurrence ! Mais dans cet événement, en dehors des questions de personne qui, vous le percevez aisément, éprouvent bon nombre de catholiques, certains aspects du traitement de l’information ont été, à mes yeux, tout simplement indignes. « Un prêtre sur cinq concerné ? Un sur quatre ? ». Quel sérieux recouvrent ces chiffres fantaisistes ? Quelle vérification consciencieuse de vos sources ? Quels témoignages contradictoires dans les interviews à Pornichet ? Pensez-vous vraiment que les avis soient, à ce point, unanimes ? Quel droit de réponse à ce sujet ? Vous jetez ainsi le discrédit et la suspicion sur l’ensemble du clergé nantais.

Je suis prêtre depuis 20 ans et désormais Vicaire général du diocèse de Nantes. Je connais bien les frères prêtres de notre département. Ils ne sont pas ce que vous dites. La preuve : cet événement, pour nous douloureux, est assez exceptionnel pour que vous en fassiez une telle publicité. Je veux vous redire, et de nombreux catholiques pourraient en témoigner, que le clergé nantais est fidèle aux engagements pris et reçus librement le jour de l’ordination sacerdotale. Par ailleurs, je suis le témoin édifié du courage des prêtres, de leur sens du service et de leur engagement apostolique à l’âge où beaucoup sont en retraite. Par ailleurs, après avoir annoncé, avec distraction, au début de l’article «l’origine du christianisme, c’est-à-dire de l’an 33 avant Jésus-Christ », on nous informe que « jusqu’à l’an 500, la question du mariage des prêtres ne se posait pas ». Votre historien, appelé comme expert, semble ignorer le concile d’Elvire, en 306, à partir duquel le célibat des prêtres n’a cessé d’être affirmé en passant par les décrétales du pape saint Sixte (386), les instructions d’Innocent 1er (402-417). Cela ne dit-il pas le manque de sérieux, de l’écriture et de la relecture, de l’article qui se voulait pourtant être une prise de recul favorisant la réflexion ?

Pour aborder la question du célibat sacerdotal, il convient de ne pas en rester aux divers aspects strictement historiques, psychologiques, économiques ou sociologiques qui, néanmoins, ne doivent pas être oubliés. Sans vouloir demander à un organe de presse d’en faire une sorte d’apologie, il faut aussi aller plus loin et plus profond. Le célibat des prêtres est bien de l’ordre d’une vocation c’est-à-dire d’une réponse à un appel de Dieu et de l’Eglise au don exclusif d’eux-mêmes. Il s’agit de vivre avec un coeur sans partage pour Dieu seul en étant au service des communautés chrétiennes vers lesquelles ils sont envoyés par leur évêque.[...] Le sacerdoce, vécu dans le célibat, est un don de soi renouvelé chaque jour s’il ne veut pas être qu’une fidélité à un passé. Certes, des personnes souhaitent parfois remettre en cause l’engagement au célibat et demandent la possibilité d’ordonner des hommes mariés. Si cette perspective devait être réfléchie et mise à l’ordre du jour, elle poserait, de toute évidence, d’autres questions liées également à la fidélité des engagements… Personnellement, j’adhère, et de grand coeur, à la discipline actuelle de l’Eglise catholique."

Posté le 20 septembre 2011 à 17h52 par Michel Janva
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Message par Her Mer 28 Sep - 12:24

http://www.zenit.org/french

La fondation Jean-Paul II et le Père Vandrisse, par Lilla Danilecka (I)

Il a « donné ses lettres de noblesse à l’information religieuse »

ROME, Mardi 27 septembre 2011 (ZENIT.org)– Le Père Joseph Vandrisse (1927-2010), a été correspondant du quotidien français Le Figaro auprès du Saint-Siège dans les années 1974-2002.Il a « donné ses lettres de noblesse à l’information religieuse », a pu écrire Jean-Marie Guénois.

Et c’est la Fondation Jean-Paul II à Rome qui a hérité des riches archives de ce Père Blanc décédé le 31 mars 2010 : des documents recueillis durant ses 25 ans de journalisme « vaticaniste » comme disent les Italiens. La lecture de ses articles, des lettres et de ses notes privées brossent le portrait d’un grand journaliste et d’un témoin direct du pontificat du bienheureux Jean-Paul II ainsi que d’un observateur vigilant de l’Église catholique à la fin du XXème siècle, fait observer Lilla Danilecka.

ZENIT - Lilla Danilecka, vous êtes journaliste polonaise et vous avez eu entre les mains ces archives, dont vous m’avez montré certains éléments, comme cette lettre du cardinal Ratzinger… Le père Vandrisse, qui a vu naître, à Rome, le service en français de Zenit, a été pour nous un vrai maître en journalisme en même temps qu’un prêtre fidèle – notamment au bréviaire, même pendant les harassants voyages de Jean-Paul II ! - et un missionnaire inlassable. Pouvez-vous rappeler les grandes lignes de son itinéraire ?

Lilla Danilecka - Le père Joseph Vandrisse a été correspondant auprès du Vatican à partir de 1974, sous le pontificat de Paul VI, mais c’est le bienheureux Jean-Paul II qui lui avait adressé la parole-clé pour son métier de journaliste. Dans l’avant-propos de son livre intitulé « Ce jour-là Jean-Paul II… 50 dates qui ont marqué son pontificat », le père Vandrisse a raconté sa première rencontre avec le Pape polonais : « Rendez-vous fixé : mardi 9 janvier 1979, en la basilique Saint-Pierre. Le nouvel archevêque de Cracovie, Mgr Franciszek Macharski à qui Jean-Paul II, le jour de l’Epiphanie, vient de conférer l’ordination épiscopale, veut bien me recevoir avant l’audience qui regroupera les Polonais venus pour la circonstance. L’évêque est prêt à donner une interview au Figaro et à La Liberté, quotidien de Fribourg, en Suisse, où il avait été étudiant à la faculté de théologie de l’Université. Avant même l’entretien, il me déclare, écrit le P. Vandrisse : « Le Saint-Père passera ici dans vingt minutes. Je vous présenterai et vous pourrez lui parler quelques instants. » Le contact se révèle très facile avec Jean-Paul II. D’emblée il met à l’aise son interlocuteur. « 'Alors, demande-t-il, – expression qui revient souvent dans la conversation – vous êtes journaliste et membre d’un Institut missionnaire !'. Le bref entretien porte aussitôt sur la communication dans l’Eglise, entre celle-ci et la société, sur la rencontre des religions. Me tapant de la main gauche sur l’épaule à deux reprises, il insiste 'Il faut continuer. Tout se joue aujourd’hui dans la communication. Alors, tenez bon ! Mais soyez fidèle' »1.

Auparavant, le P. Vandrisse avait été longtemps missionnaire au Liban…

Joseph Vandrisse est né le 30 avril 1927 à Tourcoing dans le Nord de la France. Il suffit de voir la comédie intitulée « Bienvenue chez les Ch’tis » de Danny Boon (2008) pour plonger dans le climat de la région natale de Joseph. Il aurait voulu étudier la médecine, mais les professeurs ont convaincu ses parents que Joseph devrait choisir plutôt le métier d’éducateur ou d’avocat. Finalement, il a répondu à l’appel au sacerdoce et, en 1946, il est entré dans la congrégation des Missionnaires de l’Afrique (Pères Blancs), fondée dans la deuxième moitié du XIXème siècle par l’archevêque d’Alger, Mgr Charles Lavigerie. Joseph a passé son noviciat en Carthage en Tunisie et il a été ordonné prêtre en 1950.

Le jeune missionnaire a en effet travaillé d’abord au Liban, où il était responsable du grand séminaire des Pères Blancs, il enseignait la littérature et il a lancé une petite revue intitulée le « Courrier Sainte Anne ». Après huit ans à Rayak, ses responsables ont décidé de l’envoyer à Rome pour compléter ses études. Puis, le père Joseph est retourné au Liban pour perfectionner son arabe, à Bikfaya. En 1963, un autre déménagement, cette fois-ci pour le travail pastoral dans la paroisse melchite de Saint-Julien-le-Pauvre, à Paris.

Là, le journaliste polonais Andrzej Dobosz, qui tenait la Librairie Polonaise près de la Cathédrale Notre-Dame de Paris dans les années 1994-2008, écrivait : « Je regarde la petite église de Saint-Julien-le-Pauvre, détruite par les Normands en 886 et reconstruite dans les années 1170-1240. Saint Thomas d’Aquin devait y prier, ainsi que Dante et Pétrarque, peut-être aussi Villon et Rabelais venaient s’agenouiller en ce lieu de recueillement. Les acteurs de la Révolution française ont transformé l’église en dépôt du sel, puis de la laine. Elle a été restaurée et rendue à l’Eglise seulement en 1826. Aujourd’hui c’est une église catholique de rite melchite, sous la juridiction du patriarche d’Antioche, qui respecte l’autorité du pape. Une fois j’ai participé à la Messe de Minuit. La liturgie qui durait quatre heures se suivait en grec, en arabe et en latin »2.

En même temps, le père Joseph était secrétaire du Centre national des vocations. Il exerçait ses fonctions à Paris dans les années où le nouveau concile se tenait au Vatican. Le jeune missionnaire vivait et travaillait entre les murs d’une église millénaire de rite byzantin et il était en même temps responsable de la formation des futurs serviteurs du Seigneur. A partir de 1966, le père Vandrisse a souvent voyégé entre Paris et Beyrouth, où il était également responsable de la pastorale des vocations. C’est justement dans la capitale libanaise qu’il a rencontre Jean Bourdarias, correspondant du Figaro et spécialisé dans les questions religieuses. Grâce à sa recommandation, le père Vandrisse est devenu le correspondant permanent de ce quotidien auprès du Saint-Siège.

Comment résumer ce travail de chroniqueur français du pontificat polonais ?

C’est dès 1973, à l’âge de 47 ans, que le père Joseph Vandrisse s’est installé à la maison généralice des Père Blancs, Via Aurelia à Rome, pour consacrer le reste de sa vie au travail de chroniqueur qui traversera trois pontificats : de Paul VI, de Jean-Paul Ier et du bienheureux Jean-Paul II. Il a participé à plus de 70 voyages apostoliques de ce dernier. Le père Vandrisse touchait la réalité de son travail, non seulement avec sa plume, mais surtout avec son cœur sacerdotal. Entre les lignes de ses multiples articles au Figaro, à Famille chrétienne, à La Liberté, à Ouest France, au Quotidien de Fribourg ainsi que dans les émissions diffusées sur les ondes de Radio Notre-Dame, Radio France International, Radio Espérance, etc. Nous pouvons ainsi encore lire et entendre des propos qui méritent notre gratitude.

Un des proches collègues du père Vandrisse, Jean-Marie Guénois, aujourd’hui journaliste au Figaro, a écrit dans L’Osservatore Romano du 3 avril 2010 : « Joseph Vandrisse était un religieux mais aussi un maître. Maître dans l’art fugace mais efficace du journalisme. En écrivant presque quotidiennement et pendant trente ans, comme correspondant depuis le Vatican, pour le premier quotidien national français,Le Figaro, il a mis son talent au service de l’Eglise catholique. (...) Il fallait donc voir Joseph Vandrisse, assis à sa table de travail, via Aurelia, dans la maison généralice des Pères Blancs, les Missionnaires d’Afrique, sa maison et sa famille, préparer ses textes, veillant aux bonnes formules mais aussi à la rigueur de l’information dont il remplissait d’innombrables carnets. Mais aussi dans les conditions les plus difficiles des quelque soixante-dix voyages où il a suivi Jean-Paul II dans le monde entier, écrire et surtout réussir à transmettre dans le temps imparti quand internet n’était même pas encore une idée. On a vu ce missionnaire-journaliste, juché avec sa casquette sur une mobylette, foncer, faute de taxi, à l’ambassade de France d’une ville africaine pour transmettre son papier à l’heure. L’article est bien paru. Il fallait aussi voir ce baroudeur distingué, descendre de l’avion du pape avec un lourd sac de documentation car il partait toujours très bien préparé avec tous les données possibles sur le pays et l’Eglise que Jean-Paul II venait visiter. Dans le cercle des vaticanistes, « Joseph » comme tous l’appelaient, était non seulement reconnu comme un grand professionnel, mais respecté comme fin connaisseur du Vatican, toujours remarquablement informé, et apprécié comme confrère et comme prêtre. Joseph Vandrisse, qui avait toujours le souci des jeunes et de la formation, aura aussi encouragé une jeune génération de journalistes spécialisés dans l’information religieuse dont l’auteur de cet article qui lui doit vraiment beaucoup. A ce titre, le père Vandrisse aura été un conseiller proche, actif et décisif dans la création et le développement de l’agence I.Media à Rome dont je suis le fondateur (…). Beaucoup d’autres journalistes, en France, pourraient aussi témoigner de cette même fécondité, toujours à l’œuvre, de ce prêtre-journaliste, qui a donné ses lettres de noblesse à l’information religieuse ».

Il a quitté Rome avant la fin du pontificat, mais a-t-il vraiment pris sa « retraite » pour autant ?

Le père Joseph Vandrisse a pris sa retraite en 2002 et il est retourné en France. Il ne travaillait plus au Vatican, quand le monde entier est venu pour célébrer les obsèques du bienheureux Jean-Paul II, au cours desquelles l’Evangile s’est refermé sur le cercueil suite à un fort coup de vent. Pourtant, deux ans auparavant, le père Vandrisse avait écrit dans la conclusion de son livre « Ce jour-là Jean Paul II… 50 dates qui ont marqué son pontificat » : « Après tant de reportages, je resterai marqué par une scène si souvent répétée d’un bout du monde à l’autre : après avoir entendu au début de la messe le chant de l’Evangile, il reçoit des mains d’un diacre de tout pays, de toute race ou culture, le livre de la Parole, l’élève solennellement et bénit l’assemblée. Il confie à un peuple le livre trop longtemps scellé, lui demande de l’ouvrir pour que surgisse la source. Celui qui, en d’autres circonstances a pu, dans sa chapelle privée au Vatican, concélébrer la messe avec lui, s’est même laissé attirer dans son silence et sa contemplation. S'élever et garder le livre de Dieu ouvert, tel est, jour après jour, l’encouragement de Jean-Paul II, prêtre ami de l’homme parce que ami de Dieu, passionné de son temps parce que passionné d’éternité. De l’histoire bimillénaire de l’Eglise dont il vient d’écrire quelques nouvelles et brillantes pages, il laisse le livre ouvert »3.

(à suivre)

Propos recueillis par Anita S. Bourdin

1 Joseph Vandrisse, Ce jour-là Jean Paul II... 50 dates qui ont marqué son pontificat, Perrin/Mame 2003, pp. 9-10.

2 Andrzej Dobosz, „W Paryżu” (À Paris), dans : „Tygodnik Powszechny”…. 2000 r.

3 Joseph Vandrisse, op. cit., pp. 223-224.
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Message par Her Mer 28 Sep - 18:22

http://www.zenit.org/french

La fondation Jean-Paul II et le Père Vandrisse, par Lilla Danilecka (II)

Des lettres de lecteurs au testament de Joseph Vandrisse, le missionnaire

ROME, Mercredi 28 septembre 2011 (ZENIT.org) – Le Père Joseph Vandrisse (1927-2010), a été correspondant du quotidien français Le Figaro auprès du Saint-Siège dans les années 1974-2002.

Et c’est la Fondation Jean Paul II à Rome qui a hérité des riches archives de ce Père Blanc décédé le 31 mars 2010 : des documents recueillis durant ses 25 ans de service de presse auprès du Vatican. La lecture de ses articles, des lettres et de ses notes privées brossent le portrait d’un grand journaliste et d’un témoin direct du pontificat du bienheureux Jean Paul II ainsi que d’un observateur vigilant de l’Église catholique à la fin du XXème siècle, fait observer Lilla Danilecka dans ce second volet de cet entretien.

Zenit – Il a, à plusieurs reprises, évoqué ce géant qu’il a côtoyé : qu’est-ce qu’il retenait de ce pontificat, lui qui était missionnaire?

Lilla Danilecka – En mai 2005, alors que le livre de la vie du pape venu « du pays lointain » était déjà définitivement refermé, P. Joseph Vandrisse a donné une large interview à la revue missionnaire « Peuples du monde », où il disait : « Au moment où le pape Jean-Paul II est rentré en scène en 1978, je me demande qui entendait parler du monde slave, de l’Eglise slave, des catholiques slaves. Attention : la Russie faisait partie de cet ensemble. Alors Jean-Paul II, pour cette raison, a lancé l’encyclique (dont on ne parle jamais, mais qui est symbolique de la personnalité de ce pape), « Slavorum apostoli ». L’objectif : de nous montrer cette liaison des cultures et de la foi. Nous nous rappellons tous l’histoire de ces deux moines byzantins au IXe siècle qui sont envoyés par le patriarche de Constantinople, qui était la grande Eglise, pour évangéliser les slaves. Cela commence par l’Ukraine actuelle, puis ils s’en vont en Moldavie, etc... Bref, c’est là que toute la pensée du pape se forge pour essayer d’unifier ces mondes. Il savait très bien que ça ne pouvait passer que par une visite et des accords avec la Russie. Il y a bien au plan œcumenique quelques ponts avec la Russie mais aussi un dissentiment si lourd entre Polonais et Russes... Et puis force est de reconnaître que les Russes ont toujours freiné une intervention du pape en Russie. Si le pape pardonnait facilement, la réciprocité, en l’occurence, n’était pas vérifiée. Et puis, disont les choses comme elles étaient : le pape était systématiquement soupçonné de prosélitysme en terres orthodoxes russes » 1.

Comment voyait-il évoluer la grande question de l’inculturation de la foi dans les cultures ?

Toujours dans la même interview, le P. Vandrisse a en effet relevé cette autre question, non moins importante du point de vue missionnaire – de l’inculturation : c’était une notion relativement nouvelle dans l’Eglise postconciliaire et le bienheureux Jean-Paul II se rendait compte de l’urgence de diriger la reflexion missionnaires sur la bonne voie. Le P. Vandrisse n’oubliait pas que c’est bien l’Eglise de France qui avait envoyé, pendant des siècles, des légions de missionnaires et qui ne cesse de réaliser des grands projets missionnaires sur tous les continents : « L’inculturation est aussi une des grandes idées de la nouvelle évangélisation. Je crois que la première fois qu’il a prononcé le mot d’inculturation c’était en Pologne et non en Afrique. Cependant assez vite, il a pensé à un synode « noir ». En 1985, alors que j’accompagnais la visite pontificale en route vers le Kenya, je m’interrogeais. Comment l’Eglise s’est-elle acculturée en passant du monde de Byzance au monde Slave pour rester aussi en contact et même pétrie du monde Latin ? Alors que nous sommes en Afrique ne devrions-nous pas jouer par rapport aux peuples africains le rôle que Cyrille et Méthode ont joué par rapport à nos frères slaves ? Le pape voulait mettre l’accent sur la foi. On l’a d’ailleurs trop souvent présenté comme un philosophe, comme un ami. Or, lui affirmait sans cesse : « Je suis d’abord croyant en Jésus-Christ ». C’était un discours très bien reçu par nos frères d’Afrique qui sont naturellement tournés vers la prière. Et de fait, bien souvent les problèmes attribués à l’inculturation des Eglises le sont davantage par les théoriciens occidentaux que par nos frères travaillant sur le terrain. Certes l’autonomie des Eglises est nécessaire, mais le pape la rendait possible parce que cadrée dans l’unicité garantie par l’universalité de la famille catholique. Si c’est bien Paul VI qui fut le premier à parler de l’inculturation, de nouvelle évangélisation, c’est quand même Jean-Paul II qui a donné un nouveau départ à cette démarche. A cette occasion, il a remis l’accent sur l’Eglise Communion. La communion dans l’Eglise des croyants avec la hiérarchie des évêques, mais aussi les Eglises en communion et en communion entre elles. C’était la grande idée développée constamment : l’Eglise n’est Eglise que si elle est inculturée, c’est-à-dire adaptée et façonnée par les gens qui la constituent. D’autre part cette Eglise n’est Eglise catholique universelle que si elle est en lien avec les autres Eglises, avec l’Eglise de Rome. Nous sommes en plein dans le rôle de Pierre, dans sa mission : « Confirme mes frères et fais l’unité, pais mes agneaux, pais mes brebis » (cf. J 21,16-17) ».

Dans la conclusion de ses réflexions sur le pontificat de Jean-Paul II, le P. Vandrisse a souligné ce qui lui – le prêtre-missionnaire – était particulèrement cher : « La mission ne peut faire découvrir la richesse de la foi que si elle est proche de l’homme. Le pape insistait beaucoup sur ce point. C’est le service de l’homme qui fait peut-être que beaucoup plus de gens que nous ne pensons sont proches du royaume de Dieu. C’est l’Evangile, Jésus le dit constamment : « Tu es plus proche du royaume de Dieu que tous ces Pharisiens qui discutaient pendant des heures » (cf. Mt 12,34). Chez le pape il y avait ce sens de l’homme, extrêmement poussé. Ce qui me subjuguait chez Jean-Paul II, moi comme beaucoup d’autres, c’était son humanité et sa bonté. D’autre part, ce service de l’homme trouve sa plénitude quand il y a la reconnaissance de Dieu. C’est le pape qui montrera que la mission doit être d’abord au service de Dieu. (...) Complétant ce que l’on peut dire sur les perspectives offertes, le pape disait encore que l’Eglise à l’aube du troisième millénaire n’a pas à chercher forcément des méthodes nouvelles, elle a d’abord à être elle-même : à vivre sa foi. Moi, qui ai été dans le monde byzantin, je peux dire que les orthodoxes ont beaucoup à nous apprendre : parce qu’une liturgie reste une liturgie, on ne fait pas un mélange... Jean-Paul II – homme de Prière nous a montré la voie ».

Ce missionnaire, ce professeur, était aussi très pédagogue dans ses relations à ses très fidèles lecteurs : comment entretenait-il le dialogue ?

Les fruits du travail journalistique du père Joseph Vandrisse occupent plusieurs rayons dans les archives du Centre de la Documentation et de l’Etude du Pontificat de Jean-Paul II à Rome. Parmi les classeurs y conservés, il y a deux particulièrement précieux qui contiennent la correspondance de l’auteur avec ses lecteurs, ses amis, ainsi qu’avec les ministres de l’Eglise et de l’Etat. Quand est-ce qu’il trouvait le temps pour tout cela ? D’où une aussi excellente mémoire de personnes ? Il n’y a point d’exagération dans la constatation que si l’on veut connaître le cœur de quelqu’un, il faut lire des lettres qu’il avait écrit. Peu importe si le destinataire des lettres du père Vandrisse s’appellait cardinal Paul Poupard ou bien Madame Geneviève Durand, une infirmière d’un des hôpitaux parisiens, chaque lettre était longue et respectueuse, motivée par le bien des personnes et de l’Eglise. Avec beaucoup de patience il expliquait à ses lecteurs ce que des médias hostiles à l’Eglise avaient faussé. Et combien d’humilité à reconnaître une erreur ou son incompétence face à tel ou autre spécialiste dans le domaine traité ! Combien d’engagement à s’occuper des problèmes confiés, qu’il aurait pu bien mettre de côté faute de temps, mais il ne l’a pas fait. La lecture des lettres du P. Vandrisse montre qu’il prenait ses correspondants au sérieux.

Vous pouvez citer un exemple ?

En 1986, cette infirmière d’un grand hôpital au centre de Paris lui a confié sa préoccupation pour les pauvres et pour son service : dans son milieu de travail, il n’y avait aucun aumônier catholique même auprès des agonisants, tandis que les répresentants de sectes y circulaient facilement. Le P. Vandrisse a répondu à Madame Durand : « Ne croyez pas que j’ai égaré votre lettre de la mi-novembre. Elle m’a beaucoup impressionnée et elle rejoint tellement ce que je pense. Tout récemment encore, l’usage abusif de ce que l’on a fait des interventions du pape Jean Paul II sur la pauvreté (message de Noël) vont tellement à contre-sens de ce qu’il a voulu dire que l’on peut penser de procès d’intention. Ce n’est pas en terme de ‘classe’ que parle le Saint Père et, comme vous le dites, la pauvreté n’est pas toujours là où l’on croit la trouver. Les récents documents de l’Eglise ne parlent plus d’option préférentielle pour les pauvres (expression politisée), mais « d’amour de préférence » pour les pauvres. Il faut aller vers toute faiblesse, toute misère, cachée ou non, toute souffrance (qui est le lot de tous). Comment notre regard pourrait-il être exclusif ? Notre force c’est notre faiblesse, notre ‘pauvreté’, c’est cela qu’a dit Jean Paul II en se référent à François d’Assise et en citant saint Paul. Ce que vous me dites sur les malades que vous côtoyez, catholiques de formation devenus ‘durcis, repliés sur eux-mêmes, matérialiste ou désespérés’ devrait nous obliger, nous, prêtres, à un rude examen de conscience : qu’avons-nous fait de nos frères ? Lors de l’année jubilaire 19822 sur la réconciliation, j’avais lancé un appel à l’un ou l’autre évêque français de lancer un appel en ce sens. Ils n’ont pas cru bon ou nécessaire de le faire. C’eut été pourtant au cœur du message évangélique : Convertissez-vous. Dire clairement que malgré la meilleure volonté du monde – et parfois par souci missionnaire – il y a eu depuis vingt ans en France tant de tâtonnements, d’erreurs, d’incompréhensions, cela aurait aussitôt soulagé beaucoup de catholiques. Et c’eut été la vérité qui libère ! Et quand, à notre place d’informateurs religieux, nous osons le dire, c’est pour voir aussitôt la levée des boucliers de l’intelligentsia des médias catholiques ! Je crois que beaucoup de gens comprennent notre langage mais cela est souvent ‘ponctuel’, sporadique et les problèmes de fond restent. Dans la revue Famille chrétienne à laquelle je collabore, le rédacteur en chef, Michel Denis écrivait récemment, à propos des manifestations d’étudiants de Paris : ‘C’est bien d’une nouvelle évangélisation qu’il s’agit, d’une nouvelle annonce. C’est cela qu’il faut encourager avec courage’. La mort de ce jeune cadre, frappé de leucémie, m’a beaucoup frappé. J’y pense constamment. Dimanche soir, célébrant l’Eucharistie avec un petit groupe de Français de Rome, nous avons prié pour lui, pour sa femme. S’il vous était possible de revoir cette personne, dites-le lui de ma part. J’ai cité dans mon article de la Toussaint ce mot de Paul Claudel qui m’a toujours frappé : Ce peuple de tous les morts avec moi, ces âmes l’une sur l’autre... Tenez bon ! Mes amis de Rome dont je viens de parler me disent qu’à la paroisse Notre-Dame d’Auteuil, un prêtre (il a un cancer des os qui évolue lentement) se consacre au travail auprès des grands malades. Il s’agit de l’abbé Daniel Favre. Vous pourriez éventuellement le contacter... ».

Dans le même style, le P. Vandrisse écrivait en 1987 à son collègue éminent du Figaro, Renaud Matignon (+1998) : « Je crois que beaucoup de gens attendent ce courage, quand, constamment, on voit revenir Ponce-Pilate ». Aussi dans sa lettre du 19 mai 1993 adressée au card. Paul Poupard, il lui partageait une réflexion amère : « La difficulté au journal – où, finalement, passe quand même bien des informations – c’est qu’il n’y a aucune hiérarchie des nouvelles. Mon collègue Elie Maréchal et moi-même nous trouvons le matin un article (ridicule) sur l’Opus Dei sans que nous ayons été consultés. Cela tient à l’ignorance crasse de nos chefs de rubrique (service des Informations générales). Problème de la sous-culture, cette-fois ! ».

C’est Mgr Riocreux qui a présidé les obsèques du P. Vandrisse. Qu’a-t-il mis en relief en évoquant cet ami ?

Le 3 avril 2010 Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise, a effectivement présidé les obsèques de l’un de meilleurs vaticanistes français. Il disait alors : « Celui qui signait "Joseph Vandrisse" dans ses articles du Figaro, était avant tout prêtre et missionnaire. Le Seigneur lui a donné un talent d'écriture et il l'a exercé. Logeant chez les Pères Blancs, Via Aurelia, à Rome, et à la rue Friant à Paris, il était à la fois un confrère comme un autre, mais les Pères Blancs savaient que son ministère était ailleurs, pour ceux qui liraient ses articles précis, concis. Mardi soir, après la messe chrismale à la cathédrale Saint-Maclou, rencontrant un autre célèbre Père Blanc, le Père François de Gaulle, missionnaire pendant 55 ans au Burkina, il répondit à ma question sur la santé du Père Vandrisse: "Il est très fatigué". En fait, il vivait ses dernières heures, puisqu'il mourait paisiblement dans son sommeil, Mercredi Saint, aux aurores. Nous célèbrerons ses funérailles le Mardi de Pâques, en rendant grâce pour cette belle figure de prêtre mort durant cette semaine sainte de l'année sacerdotale. J'ai sous mes yeux son admirable testament de deux pages qui commence par cette phrase du tropaire de Pâques: Christ est ressuscité des morts! Aux morts, il a donné la vie. Il dit que "sa vie aura été marquée par la presse". "J'ai aimé ce travail, écrit-il, je m'y suis donné avec au coeur la lourde passion de l'Eglise et du métier".

Aussi un de ses collègues de La Famille chrétienne du 1er avril 2010 a écrit que le Père Vandrisse était un vrai pédagogue et passeur – comme sur les eaux du Styx – en temps de crise. « Le Père Vandrisse a pratiqué son métier avec passion. Pour éclairer, convaincre et aussi transmettre. Il savait donner un coup de pouce aux jeunes générations. Aux apprentis journalistes. Un jour, il m’a ouvert sa porte à Rome, lorsque je faisais mes premiers pas dans la profession. Un jour pur et sans nuage, saturé d’azur. Dans cette grande maison généralice des Pères blancs qui culmine sur une des collines de Rome. Son bureau était vaste, sa bibliothèque aussi, sans oublier son carnet d’adresse… Pour le novice, il n’y avait rien d’autre à faire qu’à boire ses paroles. Car Joseph Vandrisse parlait comme un livre, avec une musique profonde et rassurante. En souriant. À Paris, quelques années plus tard, j’ai pu encore étancher ma soif. Désormais à la retraite, il n’avait pas vraiment le cœur à ranger sa plume. Ni à se lancer dans une psychanalyse collective avec ses confrères. Il voulait porter du fruit (un fruit romain) jusqu’au bout ».

Homme fort et passionné pour son travail auprès du pape fort et passionné pour l’Eglise, courant sans cesse entre son bureau et l’aéroport « car le Saint-Père ne nous laisse pas chômer » - disait-il. Mais avant tout le prêtre fidèle au Christ. Il était capable de reconnaître qu’il s’était trompé parfois de détails dans ses correspondances envoyées en vitesse et il n’attendait pas que toutes ses opinions allaient plaire à tout le monde. Peut-être est-ce justement grâce à cette attitude paisible qu’il pouvait continuer et tenir bon, sachant qu’il travaillait pour le Seigneur.

Propos recueillis par Anita S. Bourdin

1 Peuples du monde, nr 390 (5/2005), propos recueillis par Loïc Kerraoul, pp. 8-14.

2 Il semble que l’auteur s’est trompé de date; le contexte indique qu’il s’agissait plutôt de l’Année de la Rédemption 1983.
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Message par Her Jeu 29 Sep - 7:06

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/témoignage-chrétien-na-plus-que-7000-abonnés.html

22 septembre 2011

Témoignage chrétien n'a plus que 7000 abonnés

Certains journaux catholiques, qui ont un peu plus d'abonnés, ne bénéficient jamais de cette couverture médiatique.

L'Homme nouveau, qui vient de publier son 1500e numéro (que l'on peut lire gratuitement), propose une offre découverte pour trouver de nouveaux abonnés.

Posté le 22 septembre 2011 à 07h51 par Michel Janva
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Message par Her Sam 1 Oct - 6:13

http://religion-gaulmyn.blogs.la-croix.com/les-poubelles-d’internet/2011/09/28/

Une foi par semaine
par Isabelle de Gaulmyn

RSS← Discussion ou schisme ?
MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2011

Les poubelles d’internet

Ces poubelles sont partout, mais l’Eglise de France en fait, depuis quelques mois l’amère expérience. Des bords extrêmes de l’Eglise, se sont installés, sur la toile, des sites qui ont pignon sur rue, et n’hésitent pas à répandre rumeurs, injures, attaques personnelles contre les responsables d’Eglise dont le « positionnement » ne leur revient pas.

D’Amiens à Poitiers

C’est ainsi que l’évêque d’Evreux, Mgr Christian Nourrichard, pour l’affaire de Thiberville a fait l’objet d’une campagne de calomnie l’an dernier. Que le nouvel évêque de Rodez, Mgr François Fonlupt, à peine nommé par Benoît XVI, a été la cible des critiques et dénonciations, sur ces mêmes sites. Et qu’enfin la succession du très emblématique archevêque de Poitiers, Mgr Albert Rouet, donne lieu, depuis des mois, à des suppositions, des bruits de couloirs, sur la toile, dans un climat alourdi par l’arrivé de l’institut du Bon Pasteur, communauté traditionaliste.

Exaspération

Au point que Mgr Pascal Wintzer, administrateur apostolique (qui assure l’interim) de Poitiers, a pris la plume pour s’expliquer et démentir ces rumeurs dans un communiqué. Un geste totalement inhabituel, dans une Eglise où l’on répugne à mettre sur la place publique les dissensions internes. Et qui en dit long sur l’exaspération qui commence à gagner les responsables de l’Eglise catholique à l’encontre de telles méthodes…

Le souvenir de la Sapinière

Internet favorise les extrêmes. Certes, nul n’est obligé d’aller cliquer sur ces sites. Mais leur efficacité, leur grande réactivité, le phénomène de réseaux, permet aux rumeurs d’enfler rapidement, et il est difficile d’y échapper. Le plus surprenant, c’est la violence des propos sur ces sites qui se disent catholiques. Sans doute ce phénomène s’explique-t-il par les crispations et rancœurs accumulés du fait des bouleversements que vit aujourd’hui le catholicisme en France, et qui ne se fait pas sans douleur ni renoncement. Mais peut-être aussi peut-on y voir la persistance d’une tradition de dénonciations et calomnies propre à la France. Dommage que le catholicisme n’y échappe pas.

Isabelle de Gaulmyn

posté par Isabelle de Gaulmyn à 23:22
49 COMMENTAIRES ↓

1 posté par David le 28 sept 2011 à 23:56

avant, je lisais aussi ces sites pour savoir où et jusqu’où allait leur ire… mais on finit par entrer dans le jeu de la réaction. Maintenant, je pense qu’il faut sans cesse ouvrir de nouveaux chemins, à côté de ces violences, où je ne reconnais pas grand chose. Et écris de mon côté, avec les sacristains par exemple. en tout cas, dans des lieux où le fond va de pair avec une certaine douceur de forme.

2 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 0:41

[Un geste totalement inhabituel, dans une Eglise où l’on répugne à mettre sur la place publique les dissensions internes. Et qui en dit long sur l’exaspération qui commence à gagner les responsables de l’Eglise catholique à l’encontre de telles méthodes…]

Les responsables de l’Eglise ont tout à fait raison de s’exaspérer de certaines méthodes, mais ils doivent aussi admettre qu’ils récoltent les fruits amers de leurs propres méthodes de gouvernement du troupeau.

Quand pendant des décennies le Magistère refuse d’écouter les demandes des fidèles, il ne doit pas s’étonner des réactions un peu vives des brebis qui se transforment parfois en loups.

Prêtres et évêques ont été formés ( j’allais dire formatés…) dans une culture strictement hiérarchique et autoritaire: je parle, vous écoutez, puis vous exécutez. Et si ça ne vous plait pas vous quittez la bergerie.

Mais le monde a changé, Isabelle, et la culture du débat et de la prise de décision démocratique irrigue toutes les sociétés modernes.

Comment voulez-vous que des paroissiens se sentent proches de leurs évêques quand dans les fameux synodes diocésains on leur dit, comme Henri Ford à ses clients, vous pourrez choisir n’importe quelle couleur pour votre voiture à condition que ce soit le
noir !?

Plus sérieusement, où est la marge de discussion quand on ne peut débattre ni de la communion des divorcés-remariés, ni de l’intercommunion avec les frères protestants, ni du célibat obligatoire des prêtres, ni des condamnations des pratiques contraceptives, fivettes, abortives, euthanasiques, homosexuelles, ni du diaconat des femmes, encore moins de leur ordination, et jamais non plus du contenu de la catéchèse ?

Ne vous étonnez pas ensuite que de nombreux catholiques deviennent « indignés » et le fassent savoir en termes peu châtiés .

Au fait qu’est-ce que c’est que la Sapinière ?

3 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 0:43

[Et écris de mon côté, avec les sacristains par exemple...]

Qui sont ces sacristains avec lesquels vous écrivez David ?

4 posté par Jean-Eric le 29 sept 2011 à 1:51

Je lisais justement un prêtre de Poitiers sur son blog aujourd’hui déplorant deux choses :
- le fait que beaucoup commentent les évènements avant même qu’une information existe…
- le manque de vérification des sources par ces sites malsains.
C’est en effet un drame, et je crois qu’il serait nécessaire de ne pas fait de pub à ces sites, et de demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web.

5 posté par David le 29 sept 2011 à 8:25

http://www.sacristains.fr un site regroupant des blogueurs chrétiens.

6 posté par dominique bargiarelli le 29 sept 2011 à 9:13

Il ne me semble pas que les sites malfaisants et calomniateurs se situent dans un seul et unique milieu, loin de là,et s’il n’était pas très bon de s’appeler Albert Rouet ou Christian Nourrichard est-il meilleur d’être évêque de Bayonne,de Toulon ou archevêque d’ Avignon (Liste non limitative bien sûr…)

7 posté par Khurnous le 29 sept 2011 à 11:21

bonjour,

>Jean-Eric

« demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web. »

De quel droit ? Je rappelle que nous sommes dans un pays ou la liberté d’expression est la règle.

Si des propos ne sont pas injurieux et n’enfreignent pas les principes républicains (pas de racisme, d’incitation à la haine raciale etc) aucun moyen de les censurer.

La seule réplique possible est une réactivité intelligente et forte.

Sur l’intervention de Mr Pascal Wintzer, je l’ai trouvé très faible (surtout connaissant certaines interventions de Mr Rouet), et non convaincante.

Ce qui pose effectivement la question de la communication de l’Eglise et par là même l’utilisation des charismes propres à chacun.

8 posté par Marc le 29 sept 2011 à 11:22

@François Vauclin : je pense que David http://davidlerouge.fr/ parle du site des sacristains http://www.sacristains.fr/ qui regroupe les billets de plusieurs blogueurs très différents.

9 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 12:16

[le fait que beaucoup commentent les évènements avant même qu’une information existe…]

Jean-Eric, j’ai un peu de mal à comprendre la réaction de votre prêtre. Si un évènement se produit c’est bien qu’il y a eu un minimum d’information sur cet évènement.

Je prends un exemple: le pape a fait un éloge assez inattendu de Luther, pourquoi n’aurait-on pas le droit de commenter cet évènement? Quelles informations supplémentaires voudriez-vous avoir ?

En fait ce qui exaspère une partie du clergé ( et surtaut du haut-clergé) c’est que les fidèles ont le culot d’exprimer leur avis sur des sites internet. Mais il ne tient qu’à ces prêtres ou évêques de se brancher sur ces sites et d’apporter la contradiction.

Pourquoi ne le font-ils pas ? Je vais oser une explication, c’est que la plupart n’ont aucune expérience du débat démocratique. Et si par malheur leurs contradicteurs ont des réactions un peu vives ils se sentent offusqués et se carapatent.

10 posté par Marie le 29 sept 2011 à 12:30

Les exemples que vous citez renvoient à une certaine tradisphère,certes par moment carrément excessive et bornée. Mais c’est curieux!!!! aucune allusion aux progressistes dont les journaux et blogs s’en prennent quelquefois avec une virulence aigrie au Pape et au Magistère. Vous les connaissez mieux que moi. Quand on veut faire l’arbitre ,il faut savoir être juste.

11 posté par jejomau le 29 sept 2011 à 14:13

Ouvrons un chemin nouveau en Christ. Celà permettrait d’irriguer la société vers de nouveaux canaux de tolérance et de pacification. Seule une démarche constructive dans la réflexion pourrait permettre de modifier une attitude obsolète.
Le chrétien se doit de poser sa démarche dans une attitude de renouveau qui lui permettrait d’échapper sereinement aux propos entendus ici ou là. Prions l’Esprit . Nous savons que nous pouvons l’entendre dans le murmure de la brise…

12 posté par Amaury de H le 29 sept 2011 à 14:26

Chère Madame,

Les sites que vous visez et que vous affublez de l’injure suprème aujourd’hui, dans un contexte de diabolisation permanente de ceux qui refusent de se livrer aux desiderata du monde, au relativisme social et au syncrétisme religieux, sont tout ce qu’il y a de plus catholiques et romains. Je ne suis guère étonné des propos que je lis sous la plume de certains commentateurs de cet article, mais que je crains que la désobéissance et l’éloignement du magistère ordinaire et extraordinaire de l’Eglise ne se situe plutôt vers l’aile gauche de l’Eglise ( si tant est qu’il y ait un sens à définir ainsi l’Eglise unique de Dieu). Je crois que se situe là l’appartenance ou non à l’Eglise catholique. E

13 posté par Amaury de H le 29 sept 2011 à 14:30

En remettant en cause en permanence des dogmes pourtant définitifs et des règles de discipline fondées sur l’exclusivité et le don radical de la vocation, certaines personnes remettent en cause les vérités naturelles et surnaturelles révélées par Dieu à son Eglise.

Le Saint-Père l’a d’ailleurs très subtilement rappelé lors de son voyage apostolique en Allemagne. Il a rappelé ce qu’était appartenir à l’Eglise. Il a aussi rappelé ce qu’il en était des autres pensées religieuses et particulièrement le protestantisme.

Vouloir agiter le chiffon, que j’imagine rouge ( teinté du sang de celui qu’on met à mort et que l’on voue aux gémonies ou que l’on clou au pilori médiatique) c’est faire oeuvre de division et faire le jeu du prince de ce monde.

Je me rappelle, non sans nostalgie, du temps où la Croix était encore la Croix catholique.

Oremus pro invicem

14 posté par Coupiac le 29 sept 2011 à 14:38

@Francois: je me permets de répondre pour David:
http://www.sacristains.fr/
Car – je suppose – que voici David:
http://davidlerouge.fr/

Si vous ne connaissez pas encore les sacristains, je vous conseille d’aller (souvent!) y faire un tour. Ca rend la journée plus agréable. Comme le dit David, on y trouve « une certaine douceur de forme ».

15 posté par MARANDET Christian le 29 sept 2011 à 15:01

François Vauclin, la « sapinière » était ( et peut-être demeure!) un organisme secret qui a beaucoup oeuvré au début du XX° siècle, en particulier sous le pontificat de Pie X. On était alors en pleine crise moderniste, incarnée par un certain nombre de théologiens et exégètes comme le célèbre abbé Loisy, excommunié en 19O7 et nommé professeur au Collège de France jusqu’à sa mort en 1934. Cette « sapinière, composée pour l’essentiel de religieux dits théologiens était chargée de faire la chasse à toutes les publications de l’époque, livres et revues et de regarder si les auteurs n’étaient pas en train de pencher du côté du modernisme; c’est ainsi que de nombreux prêtres, enseignants dans les grands séminaires et instituts catholiques ont été totalement écartés de l’enseignement. Combien ont été injustement condamnés par ce « KGB dit catholique »! Il est vrai qu’à l’époque, on était, dans l’Eglise catholique, aux antipodes de l’époque post-conciliaire. Dieu merci, un certain nombre d’évolutions ne tardèrent pas à se manifester, même si Rome persistait à rester sur la défensive. Concernant ce qui se passe aujourd’hui dans le diocèse de Poitiers, je n’ai pas été voir ce qui se dit sur certains sites dits « calomniateurs ». Il est vrai que ce diocèse a été admirablement accompagné par un archevêque génial, d’une compétence et d’une profondeur de foi indéniables; je veux parler de Mgr Albert Rouet à qui je veux, avec de très nombreux poitevins, rendre un vibrant hommage. Je comprends qu’aujourd’hui, des chrétiens de ce diocèse se demandent » à quelle sauce ils vont être mangés ». Parmi les récentes nominations épiscopales en France, quelque-unes posent question; on peut se demander si Rome n’est pas en train de « relativiser » ( terme que n’aime pas Benoît XVI ) le Concile Vatican II, s’imaginant que le retour à la période préconciliaire va sauver le christianisme en Europe et en France en particulier. Si celà est vrai, les autorités de l’Eglise se font de grandes illusions. Un retour au passé ne sert jamais l’avenir. Mettons-nous à la place de ces diocésains de Poitiers et d’ailleurs et prions pour que leur futur et nouveau pasteur s’inscrive dans la continuité de l’oeuvre de son prédécesseur!

16 posté par Eléazar le 29 sept 2011 à 15:17

Comme vous avez raison Madame ! Ces sites donnent des leçons de catholicisme et de romanité tout en montrant, de façon patente, une absence de charité ainsi qu’une bien faible maîtrise de la doctrine et des dogmes qu’ils prétendent défendre ! L’affaire concernant Mgr Fonlupt était particulièrement révélatrice et a été l’occasion de leur faire découvrir Pie XII et son encyclique Mediator Dei, qui est d’ailleurs largement reprise dans Sacrosanctum Concilium : la constitution sur la liturgie du Concile Vatican II…
Il vaut bien mieux prier et méditer, plutôt que de tomber dans cet activisme du net… Mais c’est lorsque l’on ne prie pas et qu’on ne s’instruit pas qu’on est le plus disponible, surtout intellectuellement, pour donner des leçons aux autres, malheureusement…

17 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 15:55

[Je me rappelle, non sans nostalgie, du temps où la Croix était encore la Croix catholique.]

Mon cher Amaury, pourquoi insinuez-vous que La Croix ne serait pas un quotidien catholique ?

18 posté par François Vauclin le 29 sept 2011 à 16:02

Un grand merci Christian Marandet pour ces informations concernant La Sapinière.

Je voulais vous dire aussi que j’ai bien apprécié la fin de votre message et notamment ce petit extrait:

[On peut se demander si Rome n’est pas en train de « relativiser » ( terme que n’aime pas Benoît XVI ) le Concile Vatican II, s’imaginant que le retour à la période préconciliaire va sauver le christianisme en Europe et en France en particulier.]

J’observe comme vous que le pape déploie une grande énergie pour se rapprocher des traditionalistes et des intégristes de la FSSPX qui vomissent Vatican II !

19 posté par Buzz l'éclair et les Envahisseurs le 29 sept 2011 à 17:26

Les Integristes : ces êtres étranges venus d’une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l’atterrissage d’un vaisseau venu d’une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les Intégristes sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé…

20 posté par Pierre le 29 sept 2011 à 17:34

Chère Madame,

La liberté d’expression est un droit, que vous ne soyez pas sur la même ligne que certains de vos confrères qui écrivent sur « la toile » est un également un droit, mais de grâce épargnez ces remontrances quant à la violence de leurs propos car je crains que vous n’ayez pas mesuré la violence de la ligne éditoriale de votre journal en certaines occasions contre ces chrétiens de « droite ». Avant de regarder la paille qui est dans l’oeil de ton voisin regarde la poutre qui est dans le tien ».

Très cordialement.

21 posté par Grégoire le 29 sept 2011 à 18:13

Je ne suis sans soute pas aussi au courant que vous, et ne vais certainement pas aussi souvent sur ces sites décriés que vous, mais convenez que vous êtes injuste.

En effet, vous prenez un bien mauvais exemple en parlant de l’attitude pastorale de Mgr Nourrichard, évêque d’Evreux, qui a choqué plus d’un catholique et a fait la une du 20 heures. Preuve que les petits sites et blogs n’y ont pas eu leur place, ce sont les élus locaux qui ont principalement soutenu leur curé contre leur évêque, organisant pétition et manifestations en sa faveur.

C’est à mon avis une des caractéristiques des blogs de pouvoir s’épancher, à travers courts articles et billets d’humeur. Si ceux-ci sont parfois et par définition excessifs, c’est aux journaux de prendre de la hauteur pour mieux analyser la décrispation à laquelle on assiste chez les catholiques français, au contraire du mot que vous employez.

Jean-Marie Guénois, ancien de La Croix et aujourd’hui au Figaro, semble de son côté l’avoir mieux saisi. L’Eglise est synonyme d’espérance… et le Christ est lumière pour tous les hommes.

22 posté par jejomau le 29 sept 2011 à 19:27

« demander aux responsables de ces sites de fermer leurs portes sur le Web. »

De quel droit ? Je rappelle que nous sommes dans un pays ou la liberté d’expression est la règle.

Si des propos ne sont pas injurieux et n’enfreignent pas les principes républicains (pas de racisme, d’incitation à la haine raciale etc) aucun moyen de les censurer.

La seule réplique possible est une réactivité intelligente et forte.

En effet, quand on pense à tous
ces sites progressistes qui donnent des leçons de catholicisme et de romanité tout en montrant, de façon patente, une absence de charité ainsi qu’une bien faible maîtrise de la doctrine et des dogmes qu’ils prétendent défendre !

Ce qui est surprenant… c’est qu’on en soit encore à une sombre histoire de sapinière … C’est quoi ce truc ? Un terrain où l’on plante des sapins et où l’on fait des magouilles ?

Comprends rien à ce fil….

23 posté par gershom leibowicz le 29 sept 2011 à 21:24

Je crois que ces commentaires insanes qui se multiplient sur les sites et les blogs des sensibilités extrêmes du catholicisme doivent aussi être compris comme un symptome , certes purulent, du déficit de gouvernance au sein de l’institution écclésiale. A ce titre ils doivent interpeller tous les chrétiens catholiques laics comme membres du clergé sur la nécessité de prendre en compte et d’institutionnaliser un véritable pluralisme au sein de l’Eglise puisque telle est la réalité. Ce qui fonctionne encore au sein de la conférence des évêques de france- ou les véritables divergences internes sont niées et recouvertes du voile pudique de l’unité publiquement affiché-, ne peut plus être le mode de fonctionnement de « l’ecclesia ». Si ces commentaires extrêmistes permettent à nos évêques de prendre conscience de cela ,ils n’auront, malgré leur caractère orduriers, pas été totalement inutiles

24 posté par Yann 56 le 29 sept 2011 à 21:55

A Isabelle de Gaulmyn
Je cherche dans votre message où est la CHARITE???????
Les poubelles
Ces poubelles sont partout,
Des bords extrêmes de l’Eglise,
rumeurs, injures, attaques calomnie
critiques et dénonciations,
suppositions, des bruits de couloirs,
Le souvenir de la Sapinière
extrêmes. rumeurs
crispations et rancœurs accumulés
une tradition de dénonciations et calomnies propre à la France.

Je ne suis pas un fidèle de la FSSPX mais je les aime bien.
Ils usent du droit de correction fraternelle envers un de leurs frères, fut t’il évêque.
Comment votre évêque, présent à Lourdes lors de la venue du Saint Père, applique t’il les instructions données par le Saint Père pour l’application du Motu proprio summorum pontificum ?
Le Saint Père est peu écouté en France et les accusations que vous portez n’arrangent rien.
Vous voyez la paille dans l’oeil du voisin….
La paix OUI mais avec les protestants, les orthodoxes, les musulmans, les juifs, les bouddhistes mais surement pas avec ces intégristes… catholiques!
Yann 56

25 posté par Bernard le 29 sept 2011 à 22:04

Vous parlez de l’Eglise de France qui subit ces attaques, cette Eglise recroquevillée se regardant le nombril et qui prend l’eau de toute part, engloutissant avec elle de nombreux fidèles persuadés qu’ils suivent des pasteurs tout ce qu’il y a de plus catholiques.
Vous ne parlez pas de notre Eglise en France, catholique et apostolique respectueuse et fidèle au pape et à la tradition dans laquelle le peu d’Evêques et prêtres, par la dignité de leur célébrations, par le respect de la Liturgie, amènent le peuple de Dieu en parfaite communion en Christ.

26 posté par arnaud 41 le 29 sept 2011 à 23:00

Amaury, mon bon cousin, te voilà maintenant ici aussi ! Ton fringant destrier risque d’amuser certains des habitués de cette petite maison qui ronronne un peu. J’espère que tu vas mettre un peu d’ambiance. Tu trouveras ici-même des alliés de poids ! Mais prends garde à ne pas froisser ta belle cape. Grand’mère te regarde du haut du ciel : elle est fière de toi.

27 posté par lorrain le 29 sept 2011 à 23:09

Je suis bien incapable de porter un jugement sur les campagnes qui, semble-t-il, font la joie d’un certain nombre d’internautes. Cependant, je peux faire observer que notre Eglise ne semble guère soucieuse d’organiser la succession des évêques atteints par la limite des 75 ans. On nous dit, à juste titre, que les évêques sont les seuls à avoir la plénitude du sacerdoce, qu’ils sont les bergers de leur troupeau, etc… et on est incapable de prévoir leur remplacement en temps et en heure. On connaît cependant leur date de naissance et le nonce transmet régulièrement à Rome les noms de ceux qu’on estime capables d’être consacrés. Alors voila le diocèse de Lons le Saunier privé de son évêque pendant quelques mois au profit de celui d’Albi ; à Poitiers, Monseigneur Rouet s’en va en février de cette année et un administrateur apostolique est en place depuis bientôt 8 mois. Et je ne cite que les exemples que je connais. Tout cela n’est pas sérieux et laisse les chrétiens désorientés ou amers tout en suscitant d’inévitables campagnes de médisances voire de calomnies.
Le peuple de Dieu a droit au respect et ce respect c’est aussi de lui donner des pasteurs.

28 posté par Lecteur et acolyte le 29 sept 2011 à 23:16

Pour ce qui est de ces sites calomniateurs, il faut aussi regarder quel accueil est fait et où cet accueil leur est fait.
Si ces personnes ne trouvaient pas d’oreilles complaisantes (par exemple à Rome, celles de monsignorini en dentelles) leur pouvoir de nuisance en serait diminué d’autant.
Et cela faciliterait d’autant le dialogue sérieux nécessaire entre frères dans le Seigneur, qui ont le droit d’avoir des opi,ions différentes (cf. Pierre et Paul) mais le devoir d’en discuter pour arriver à écouter l’Esprit.

Je rappelle que monsieur de Talleyrand disait « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », et c’était un expert dont l’enseignement n’a pas été perdu, à ce qu’on peut lire dans les officines dont nous parle Isabelle.

29 posté par Gerald le 30 sept 2011 à 0:01

« c’est ainsi que de nombreux prêtres, enseignants dans les grands séminaires et instituts catholiques ont été totalement écartés de l’enseignement. »

C’est étrange, on croirait lire une description de l’après concile.

30 posté par Jean-Claude Barbier le 30 sept 2011 à 5:32

J’anime plusieurs blogs d’une mouvance protestante minoritaire (le christianisme unitarien qui fut l’une des réformes du XVI° siècle). C’est vrai que les bloggeurs, s’ils ont le droit à la liberté de pensée et d’expression – merci Dame Internet – ont AUSSI le devoir de vérifier les informations, de donner leurs interprétations et arguments sans violence et sans haine. L’éthique chrétienne, en plus, s’applique à ceux qui se disent chrétiens. La virulence de certains propos n’est pas admissible : que certains militants veuillent bien ce calmer que ce soit au sein de leur communauté religieuse ou encore au sein de la République française. Nous ne sommes pas en guerre que je sache ! La démocratie c’est d’abord savoir s’exprimer avec calme et raison, dans le respect des autres. Le rappel fait par Isabelle est tout à fait justifier au regard de certains sites qui font effectivement poubelles !

31 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 6:58

[Vous ne parlez pas de notre Eglise en France, catholique et apostolique respectueuse et fidèle au pape et à la tradition...]

Mon cher Bernard, quand je vous lis j’ai l’impression de lire Jejomau.
Je vous trouve un peu sévère avec l’autre Église, celle dont vous dîtes qu’elle prend l’eau de toute part. Les évêques de cette Église ont bien été tous nommés par le pape, que je sâche . Pourquoi ne lui seraient-ils pas fidèles ?
Et si les fidèles désertent les églises les catéchismes les aumôneries les couvents et les séminaires ce n’est point parce que ces évêques sont infidèles au pape, ce serait même plutôt l’inverse.
Je m’ explique, un certain nombre d’évêques depuis pas mal d’années sont conscients de la très grave crise que traverse l’Eglise de France ( et plus généralement la plupart des Eglises d’Occident) et ils analysent assez finement les raisons de ce déclin.
Les plus courageux n’hésitent pas à partager publiquement leurs réflexions dans des livres ou des interviews dans les médias.
Ils proposent des pistes pour atténuer cette crise, mais hélas le Vatican reste carrément sourd à leurs appels.
Que peuvent-ils faire, sinon démissionner ? Mais c’est vrai qu’aucun n’ose le faire.

Quant à votre Église de la Tradition je demande à voir concrètement les fruits de son évangélisation. On nous dit (Jejomau notamment) qu’elle est d’une extrême fécondité, mais cela ne se voit absolument pas dans les statistiques publiées chaque année dans le Guide de l’Eglise Catholique.
Or, depuis le temps que les intégristes et les traditionalistes claironnent leur fécondité, les courbes devraient se redresser. Mais il n’en est rien.
Pour ne prendre que les statistiques sur les ordinations sacerdotales, depuis près de 20 ans on tourne autour d’une centaine d’ordinations par an, et près de la moitié des diocèses n’ont même plus une seule ordination par an.

Mais peut-être avez-vous, Bernard, des données que nous cacherait la Conférence des Evêques de France. Si c’est le cas faîtes-nous partager cette admirable fécondité.

32 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:24

[Cependant, je peux faire observer que notre Eglise ne semble guère soucieuse d’organiser la succession des évêques atteints par la limite des 75 ans...]

Mon cher Lorrain, je comprends votre interrogation mais je pense que la succession d’un évêque n’est peut-être pas chose si facile.
Êtes-vous sûr, par exemple, qu’il y ait toujours des candidats de très grande stature intellectuelle et spirituelle pour remplir cette mission devenue si difficile en ce moment ?

Et quand bien même il y aurait de tels profils, êtes-vous sûr que les gens soient volontaires ?

Je lisais il y a quelques jours dans le grand quotidien suisse Le Matin que dans l’un des plus grands diocèses de la Confédération sept candidats s’étaient désistés pour occuper le poste d’évêque.

Il faut dire que le job est ingrat. Les fidèles vous quittent carrément où exigent de vous que vous leur donniez comme par magie une flopée de curés pour animer leurs paroisses.
Ceux de la tradition vous accusent de ne pas revenir au catéchisme et à la messe de nos grands-parents, les modernistes trouvent scandaleux que l’on n’accueille pas à la communion les divorcés-remariés ou qu’on maintienne l’obligation du célibat ce qui tue carrément dans l’oeuf toute vocation.

Bref, la quadrature du cercle.

33 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:43

[Le Saint Père est peu écouté en France et les accusations que vous portez n’arrangent rien.]

Yann 56, pourquoi cette agressivité envers cette très grande journaliste qu’est Isabelle de Gaulmyn ?

Je ne connais pas les sites dont parle Isabelle de Gaulmyn, mais si vraiment on y lit des attaques calomnieuses contre les évêques elle a raison de s’indigner.

Cela dit, pour revenir au Saint-Père vous nous dîtes qu’il est peu écouté en France.
Moi je pense qu’il est encore pas mal écouté, d’ailleurs chacune de ses visites donne lieu à une abondante couverture médiatique et qui plus est relativement courtoise.

En revanche, s’il est écouté il n’est guère entendu. Tout au moins sous l’angle dogmatique et disciplinaire.

Mais c’est bien compréhensible. Vous connaissez une seule personne de votre entourage qui va aller se plaindre que sa voisine commet un acte « immoral » parce qu’après son troisième enfant elle a pris la pilule, ou que son fils est tout aussi immoral parce que depuis la petite enfance il avait des tendances homosexuelles qui se sont affirmés à l’adolescence et qu’il vit maintenant avec un copain ?
Vous croyez que c’est faire injure au pape quand on est évêque et que l’on a l’audace de s’interroger sur l’éventualité d’ordonner des hommes maries ?

Expliquez-moi bien ça Yann.

34 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 7:50

[Ce qui fonctionne encore au sein de la conférence des évêques de france- ou les véritables divergences internes sont niées et recouvertes du voile pudique de l’unité publiquement affiché-, ne peut plus être le mode de fonctionnement de « l’ecclesia ». ]

Excellente votre réflexion Gershom Leibowicz !

Comme vous je crois aussi qu’un certain défoulement de bloggeurs vient de ce que pendant trop d’années la parole n’a jamais été au troupeau.
Et malheureusement le Magistère est quasi absent de ces débats.

35 posté par François Vauclin le 30 sept 2011 à 8:14

Mon cher Lorrain, j’ai retrouvé l’article du journal suisse Le Matin qui parle de la difficulté de trouver un successeur à l’évêque du diocèse de Fribourg, Lausanne et Genève.

Petit extrait:

[«Moi, je ne voudrais vraiment pas devenir évêque.» Ce refus émane de l'un des nombreux candidats potentiels à la succession de Mgr Genoud à la tête du diocèse de Fribourg, Lausanne et Genève. Et ce n'en est qu'un parmi tant d'autres. Car devenir évêque, personne n'en rêve. Au contraire, les «papables» interrogés espèrent tous qu'ils y échapperont. Pour eux, c'est trop de pression de diriger un diocèse alors que l'Eglise, désertée par ses fidèles, subit de nombreuses attaques.

«Si on interroge des prêtres et qu'on leur demande s'ils souhaitent être évêque, ils répondront tous non», soutient Claude Ducarroz, prévôt de la cathédrale de Fribourg. «Ce qui est normal car si l'on regarde la situation de l'Eglise aujourd'hui, on constate que c'est beaucoup de responsabilités et de risques.»]

Voici le lien:

http://www.lematin.ch/actu/suisse/personne-ne-veut-du-siege-deveque

36 posté par Colette le 30 sept 2011 à 9:27

La dureté des propos que nous rencontrons sur le net, il est sûr, n’est pas du tout liée à notre seule Eglise. Cette dureté se retrouve partout dans les nombreux commentaires liés aux articles de différents bords. La condamnation va bon train …

Quant aux tensions vécues en Eglise, ce n’est pas tant, il me semble, nos différences qui divisent mais la volonté d’un groupe d’imposer sa loi sur un autre groupe. Le Christ nous a dit qu’il y avait plusieurs demeures dans la maison de son Père. Peut-être faudrait-il que nous nous habituions à vivre, de façon séparée, dans nos maisons respectives mais en bonne relation, sans que nous nous fassions la guerre. C’est le désir d’aimer et de servir Dieu qui est, je crois, le point commun entre toutes ces maisons. Il me semble que l’Eglise gagnerait à mettre davantage en avant ce qu’elle cherche à servir plutôt que les obligations. Peut-être arriverions-nous, ainsi, à vivre en meilleure intelligence les uns avec les autres.

37 posté par MARANDET Christian le 30 sept 2011 à 9:58

J’ai apprécié votre article, Isabelle; ce que vous dénoncez est vrai; celà ne concerne pas que la France! D’autre part, ce que vous dénoncez ne date pas d’hier; L’Eglise, malheureusement mais c’est ainsi, ressemble comme deux gouttes d’eau à la société dans laquelle elle vit. L’Eglise qui est en France ressemble à la société française et ainsi est minée de l’intérieur par toutes les tares de notre société. Ricanements, moqueries, voire injures se retrouvent chez les cathos comme dans le « civil »; je ne parle pas des injustices commises et du non-respect des personnes, au sein du clergé et des communautés religieuses; celà d’ailleurs ne s’arrêtera pas de sitôt. Il suffit pour s’en convaincre, de participer à un rassemblement de ce qu’on appelle les « forces vives » d’un diocèse et de tendre l’oreille à ce qui se dit de la voix la plus basse. L’ Eglise, aujourd’hui comme hier, bien que sa mission soit « prophétique », n’a aucune leçon à donner en matière de respect de la dignité de chacun. Qu’elle commence par balayer devant sa porte!

38 posté par Michel Bafour le 30 sept 2011 à 10:24

Voila un blog, bien tenu. Cependant je m’interroge sur les fruits que nous pouvons en attendre.

Et si l’on prenait en compte la façon dont les personnes s’expriment à travers les blogs, pour tenter d’entendre derrière les mots, ce qu’elles vivent intérieurement. A ces propos argumentés, documentés, contre-documentés…nous adjoindrions un effort d’empathie: de compréhension de l’autre comme il se vit dans son histoire et dans son contexte, intérieurement. Nous entendrions souvent « j’ai mal à ma spiritualité, je suis torturé de ne trouver de réponse à mes contradictions…je n’en sort pas…Mais qui me sauvera? » Comment nous faire rencontrer le regard aimant, non jugeant de Celui qui nous habite et qui nous sauve!
La réponse à la problématique de la vie spirituelle en conflit avec la religions sensée la nourrir n’est pas principalement dans le registre de la raison, encore moins de la sensibilité effervescente, mais surtout dans celui du vécu, avec sa part d’inconscient et de conscient. Il s’agit donc d’offrir la possibilité de partager ce vécu, pour qu’il mûrisse, s’épure, s’approfondisse jusqu’au point de rencontre qui est communion. « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Christ, lors de la dernière scène ne nous dit-il pas: « Ce partage, c’est moi, faites en autant. » C.f. Paul Abela ».

39 posté par Khurnous le 30 sept 2011 à 10:49

>Jean-Claude Barbier

Effectivement vérifier ses sources est un devoir d’honnêteté intellectuelle vis à vis de ses lecteurs.

Ceci, à mon sens, s’applique principalement aux blogs/sites « journalistiques » (qui donnent et analysent des informations).

Pour les autres, la question reste un peu ouverte tout de même.

Sinon, entièrement d’accord sur le fait que nous ne sommes pas en guerre (parfois je me pose sérieusement la question). Si nous nous disons Chrétiens, alors TOUS sans exception, devrions avoir une attitude irréprochable les uns envers les autres.

Malheureusement (ou non si l’on prend en compte la dimension du salut) nous sommes toutes et tous des humains, imparfaits capables du pire ET du meilleur.

Et vu la virulence des propos…

(Une femme assise le long d’une route regarde son enfant blessé et pleure)

40 posté par jejomau le 30 sept 2011 à 11:09

Benoît dit la même chose que le Bienheureux Jean-Paul II concernant LA TRADITION . En effet, en Allemagne, le Saint-Père s’est adressé nommément aux progressistes. Il dit :

« Lorsque nous disons : ‘Nous sommes l’Église’ – oui, c’est vrai : Nous la sommes nous, et pas n’importe qui. Mais, le ‘nous’ va au-delà du groupe qui vient de l’affirmer. Le ‘nous’ est l’ensemble de la communauté des croyants d’aujourd’hui et de tous les lieux et de tous les temps. Et je dis toujours : Oui, il existe, pour ainsi dire, dans la communauté des croyants la sentence de la majorité de fait, mais il ne peut jamais y avoir une majorité CONTRE les Apôtres et les Saints, il s’agit alors d’une fausse majorité ».

Benoît XVI, ici, au séminaire de Fribourg-en-Brisgau le 24 septembre, s’adresse au mouvement « nous sommes l’église ».

Or comment définissait Jean-Paul II La Tradition ? Je cite :

« La “règle suprême de sa foi”(la foi de l’Eglise) lui vient de l’unité que l’Esprit a réalisée entre la sainte Tradition, la sainte Écriture et le Magistère de l’Eglise, en une réciprocité telle que les trois ne peuvent pas subsister de manière indépendante. » ( »Fides et ratio » de Jean-Paul II)

Ainsi, Pour les papes, si l’Eglise veut évacuer La Tradition……. Elle devient apostate. Tout simplement.

41 posté par flo le 30 sept 2011 à 11:20

A lorrain

Vous êtes bien sévère avec votre Eglise. Il y a moins de prêtres donc, mécaniquement, le vivier où puiser de futurs évêques est moins fourni.

Huit mois d’attente ce n’est pas la mer à boire et le diocèse est quand même gouverné. Je suis toujours étonné de voir des catholiques exclusivement focalisés sur le pape et sur l’évêque. Et les curés, à quoi servent-ils ? Connaissez vous votre curé ? Est ce que vous le soutenez ?

42 posté par flo le 30 sept 2011 à 11:27

Oh là Isabelle

Vous agitez le chiffon rouge !

Tous les intégristes vont débarouler pour nous sortir l’histoire de la paille et de la poutre parce que c’est bien connu, la charité et la liberté de parole règnent sur tous ces sites.

Ils sont tous verrouillés pour permettre à leurs habitués de cancaner à l’aise, de distribuer leurs bons et mauvais points aux prêtres, aux évêques et même au pape. Il parait, bonnes gens, que ce pape a la tête progressiste (crime suprême).

43 posté par Alexis le 30 sept 2011 à 12:13

Bonjour Isabelle,
Pourtant bien utiles ces « poubelles »:
-Sans la mobilisation des « tradis » sur Internet nos chers évêques et La Croix auraient clamé Urbi et Orbi qu’il n’y avait aucune demande de mise en application de Summorum Pontificum, nouvel avatar du « circulez y’a rien à voir ».
-Sans ces « poubelles », les tradis parfois bien isolés n’auraient peut être pas réalisé si vite que les refus de mettre en application le MP de septembre 2007 , sous des prétexte aussi variés qu’exotiques, ne relevaient de cas isolé mais d’un véritable mouvement de « résistance conciliaire » engagé globalement par l’episcopat Français…
-Il semble que ces « poubelles de l’Internet » aient un échos favorable au Vatican (et cela, ça agace terriblement avenue de Breteuil!)
-C’est quand même grâce à ces « poubelles » que l’on a pu réaliser qu’en 2011, 30 nouveaux prêtres Français ont été ordonné sous l’ancien rite (Ce n’est pas dans La Croix que j’ai lu cela!).

Oui, les attaques ad hominem sont insupportables et je le déplore…mais quand même, il faut parfois se défendre (eg , quand Mgr Nourrichard accuse l’abbé Michel de Thiberville de détournement de fonds…)
Bien à vous

44 posté par Laurent le 30 sept 2011 à 13:57

L’église qui est en France (irréprochable sur le plan de l’accueil des idées qui ne sont pas les siennes et qui pourraient venir de Rome par exemple, irréprochable sur le plan de l’accueil des personnes qui ne pensent pas comme elle ou qui ne pratique pas la même liturgie ), cette église n’a toujours pas digérer les critiques d’un Père Bruckgerger par exemple (critiques au combien actuelles vues le système administratif d’auto reproduction de son personnel). Internet prend le relais de ceux qu’on avait cru hors jeux depuis 40 ans. Cette église de France donc (par la voix de son journal) ne supporte pas la critique et se sent obliger de traiter par le mépris ces sites d’information : pour qui est lucide sur le cas, c’est de la pub gratuite au final. Les fidèles (le peuple de Dieu) ont le droit de savoir à qui ils ont affaire. Le monopole de « la voix de son maître » (moins méprisant que « poubelle du net ») n’est plus aussi maîtrisé et c’est une bonne chose.

45 posté par dominique bargiarelli le 30 sept 2011 à 14:30

Dieu! qu’il est réjouissant de voir des gens du même monde,que dis-je ? de la même famille s’envoyer tendrement des fleurs.Un véritable enchantement… n’est-ce pas Arnaud de…

46 posté par Anastasia le 30 sept 2011 à 16:42

Les poubelles d’Internet ne sont pas les même pour tous, il fallait s’y attendre quand on choisit de rester dans le flou…
Moi, j’ai plutôt tendance à faire confiance en la « jugeote » de mes contemporains et à estimer que le sens critique qu’ils ont appris à développer l’école, le bon sens naturel de chacun et leur liberté de pensée (et de penser), leur permet de ne pas se laisser piéger . Si l’audience de ces sites malveillants est cependant importante c’est bien triste et pose la question du niveau de réflexion resté bien immature chez certains. Les fidèles, catholiques de base ont tant été habitués à ne pas penser quand il s’agit de l’Eglise que le réflexe est bien ancré .
Il est bien évident que quelque soit le positionnement de ces sites, à partir du moment où ils emploient des méthode inacceptables de calomnies, mensonges ou injures et violences ils sont à court-circuiter.
Au-delà de ces déviances malhonnêtes, il est bon que chacun ait la possibilité d’exprimer honnêtement et calmement ses positions, si possible en les argumentant, afin que les idées, les interprétations diverses puissent circuler et donner lieu à des échanges dans le meilleur des cas
Apprenons à nos enfants à savoir se positionner librement, sans se laisser influencer par le dernier à causer, ou par celui qui parle le plus fort, tout en sachant que personne ne possède la vérité et qu’on ne peut l’approcher qu’en sachant aussi écouter les autres, tout en gardant son sens critique (dans le sens de : analyser, chercher à établir la justesse d’une proposition ou d’un fait).

47 posté par jfsadys le 30 sept 2011 à 17:38

A quand les vipères lubriques?

48 posté par Buzz l'éclair le 30 sept 2011 à 18:50

Le clerc obscur cache la lumiere du laïc

49 posté par yann 56 le 30 sept 2011 à 22:16

Nul ne mérite d’être traité de poubelle…

M. VAUCLIN je ne suis pas aussi libéral que vous.
Je ne juge pas mais je ne partage pas vos souhaits.
Je rêve d’une Eglise plus charitable des deux cotés

Yann 56

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Quand j'était jeune écolier, j'avais une professeur de français qui me disait souvent : "Si tu ne fais pas plus d'efforts, tu finiras éboueur !" C'est certainement pour cela qu'à l'âge de 15 ans, vers 1970, lors d'une traversée de l'Allemagne en car, avec les scouts de France, alors que nous traversions une cité très coquette des bords du Rhin, j'avais été subjugué par une équipe de professionnels de l’hygiène et de l’environnement : des éboueurs ! Ils effectuaient avec un camion ultramoderne pour l'époque, l’enlèvement à domicile des ordures ménagères disposées le long des trottoirs dans des caissons métalliques à poubelles tels que nous en possédons aujourd'hui partout en France. A l'époque, chez moi, les poubelles étaient ramassées et directement jetées puis emportées, à tous vents, dans la benne d'un vulgaire camion-benne de travaux public. Mes éboueurs allemands, eux, vêtus de combinaison blanche, de casquettes blanche, et les mains protégées par des gants de cuir chargeaient dans la benne automatique sans odeur ni perte de déchets en chemin, de camion spécialisé conduit par un chauffeur... Il n'y a pas de sot métier.

Je trouve tout à fait sain pour nos évêques d'être de temps à autre soumis à la bastonnade publique qui est parfois douloureuse pour l'amour propre mais qui ne peut que les aider à avancer plus rapidement sur le chemin de la sainteté.

Je les invite tout de même, ainsi qu'à cette journaliste du journal La Croix (sans la Croix) à lire de temps à autres les prophéties chrétiennes que j'ai collectées pour les disposer sur ce blog du Nouveau Roi de France...

L'Eglise de France n'en a pas fini avec les épreuves car elle est entrée dans l'ultime épreuve de l'Eglise, une épreuve par la foi (chap. 675 du Catéchisme), avant son triomphe de la Nouvelle Pentecôte (comme l'épreuve du Veau d'Or vécue par le peuple de l'ancienne Alliance au désert).

En attendant, je ne m’étendrai pas sur la qualité d’une certaine presse dite catholique, car Dieu reconnaîtra les siens.
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Message par Her Sam 1 Oct - 6:27

http://www.riposte-catholique.fr/osservatore-vaticano/communication-ov/messe-pour-les-80-ans-de-radio-vatican

Messe pour les 80 ans de Radio Vatican
30 septembre 2011 | Enregistrer sous: Communication OV | Publié par: Vini Ganimara

Radio Vatican fête ses 80 ans. A cette occasion, le cardinal Bertone a célébré hier, dans les jardins du Vatican, une messe votive.

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Message par Her Sam 1 Oct - 6:29

http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/09/le-fondateur-et-directeur-de-zenit-ete.html

29 septembre, 2011
Le fondateur et directeur de Zenit a été remercié…
Jesus Colina, fondateur et directeur de l'agence d'informations Zenit, a démissionné à la demande du conseil de direction de l'agence qui applique la décision des Légionnaires du Christ qui en sont propriétaires. Les Légionnaires souhaitent lui donner une image qui leur soit davantage liée.

L'agence avait été créée il y a 14 ans à Rome pour donner des informations catholiques non déformées depuis la Ville éternelle et au fil des ans a étoffé son offre, aujourd'hui proposée quotidiennement en sept langues, dont le français.

Jesus Colina avait gagné la confiance du Souverain Pontife puisque Benoît XVI l'a nommé conseiller auprès du Conseil pontifical pour les communications sociales.

Il vient d'accorder une interview exclusive à ACIPrensa dont je vous propose ici quelques extraits : il explique avoir été invité à partir parce que sa personne, « liée à diverses initiatives catholiques de communication, ne donne pas une idée claire de l'identité institutionnelle de l'agence que veut désormais afficher la congrégation des Légionnaires du Christ ».

Voilà pour ce que les Legionnaires mettent en avant. Jesus Colina poursuit :

« En réalité, je crois que cette décision est l'aboutissement d'une progressive perte de confiance mutuelle qui a commencé il y a quelques années déjà. La manière dont la Légion du Christ a occulté les informations sur le père Marcial Maciel, découvertes à compte-gouttes par la presse, conduit à ce la confiance en cette institution, de la part d'un directeur d'agence d'informations, en vienne à se fissurer. »

Jesus Colina explique que des Légionnaires du Christ ont déclaré avoir déjà eu connaissance de la double vie de leur fondateur plusieurs années avant son décès, et qu'il a assisté à des messes où l'on le donnait publiquement en exemple devant des centaines de religieux, après son décès.

« Cela est particulièrement grave, car une chose est d'éviter le scandale en n'informant pas sur les crimes ou sur la double vie (mais il faudrait dire triple ou quadruple) du père Maciel, autre chose est de continuer à afficher ce mythe de sainteté dont la congrégation avait fait la promotion durant sa vie. »

Une attitude qui a conduit les religieux et les proches du père Maciel a dénoncer comme injustes les sanctions que Benoît XVI lui avait infligées, tout au long de ces années où les fautes n'ont pas été reconnues.

A la question de savoir si les Légionnaires ont également perdu confiance en lui, Colina répond :

« Sans aucun doute. La confiance est un sentiment qui va dans les deux sens, elle ne peut être univoque. »

Et d'expliquer que Zenit, qui est entièrement financée par les dons de ses lecteurs, a demandé en vain au Conseil de direction de mettre en place un organe d'administration totalement séparé et transparent qui puisse répondre de chaque dollar versé. « Je suis moralement convaincu que l'argent qui nous est parvenu de la part des lecteurs a toujours été en totalité versé à Zenit. Cependant, sur le plan formel et administratif, je ne suis pas en mesure de le démontrer », ajoute Colina. Ses plaintes répétées n'ont pas arrangé la situation, pense-t-il.

Jesus Colina estime que la confiance a été entièrement rompue lorsqu'il a proposé, sans succès, de faire entrer d'autres entités catholiques au sein du conseil de direction de Zenit. C'est en tout cas ce qui a précédé à son renvoi.

A titre personnel, l'ex-directeur de Zenit affirme ne pas avoir soupçonné quoi que ce soit des turpitudes de Maciel, qu'il connaissait, avant d'avoir lu le communiqué du Vatican à son sujet, qui a été pour lui un choc.

Colina conclut : « Sincèrement, je connais beaucoup de prêtres et de séminaristes Légionnaires du Christ et je les considère comme d'authentiques chrétiens, martyrs en un sens de cette réalité qu'ils affrontent avec un grand amour pour le Christ et pour l'Eglise. »

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1 commentaires:

gasman72 a dit…
C'est pitoyable ce manque de sincérité de part et d'autre autour de l'affaire Maciel.
Voici le commentaire que j'écrivais il y a un an dans un autre blog :

"ZENIT s'est déja rendu coupable de désinformation dans l'affaire Maciel en ne relayant jusqu'à très récemment que des opinions favorables à celui-ci, notamment l'incroyable réponse des dirigeants de la Légion du Christ au Pape en 2006, qui présentait Maciel comme une "victime innocente à l'image du Christ" (sic !), ceci contre l'avis de tous les canonistes qui parlaient d'une sanction prouvant sa culpabilité.
Très récemment encore le directeur de ZENIT Jesus Colina niait tout lien direct avec la Légion du Christ et le Regnum Christi. Mais où a-t-il donc été formé, qui a écrit "Ma vie c'est le Christ" et n'a jamais reconnu publiquement avoir été trompé par ce sinistre personnage Maciel, quelle agence a toujours été considérée dans la Légion comme la seule objective et qui relaie la vérité ?
Je le regrette profondément parce que je crois que ZENIT fait tout de même un travail indispensable et je veux bien croire que ce fût involontaire, mais cette désinformation de ZENIT a été une cause de grandes souffrances pour des membres ou des proches de la Légion et du Regnum Christi. Un Mea Culpa de son directeur serait bienvenu."

Où est-il ce mea culpa dans l'interview que vous relayer ?
J'ai beaucoup souffert, et des enfants de l'Ecole Apostolique encore plus, depuis 2006 de la désinformation orchestrée par la Légion et par Zénit autour de cette affaire ; et ça continue... parce que personne ne veut encore reconnaitre sa responsabilité.

30 septembre, 2011 11:10
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Message par Her Jeu 6 Oct - 20:56

http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Medias/Info-medias/A-30-ans-Radio-Notre-Dame-mise-sur-l-avenir-_EG_-2011-10-06-720202

Culture-Loisirs > Info médias

6/10/11 - 17 H 13
radio
A 30 ans, Radio Notre-Dame mise sur l’avenir
Créée en 1981 par le cardinal Jean-Marie Lustiger dans le cadre du diocèse de Paris, la radio est désormais financée à 80 % par ses auditeurs.

Avec cet article
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Dans son bureau de Radio Notre-Dame, dans le 15e arrondissement de Paris, Bruno Courtois fait l’inventaire des dons qui lui sont parvenus depuis le matin, « de partout en France ». Les petites sommes (10, 15 ou 20 €) des quartiers populaires se mêlent aux chèques importants (1 000 € par exemple) des arrondissements bourgeois de Paris. Le patron de la radio remerciera chacun de ses donateurs par un petit mot de sa main. En huit ans, les dons ont été multipliés par trois.

Radio Notre-Dame (qui revendique 100 000 auditeurs par jour) est désormais financée à 80 % par ses auditeurs. Le diocèse de Paris, qui couvrait l’essentiel de ses dépenses de fonctionnement en 1981, a cessé ses subventions en 2008. « L’autonomie financière s’est faite année après année, explique Bruno Courtois. À mon arrivée en 2002, le diocèse donnait encore beaucoup d’argent, tout en admettant que si nous voulions durer et avoir les moyens de nous développer, il fallait mieux que nous soyons autonomes. Pour être libre, il faut être indépendant. Nos auditeurs le comprennent. »

« RADIO-DON »
Bruno Courtois se souvient que beaucoup raillaient son initiative de créer en 2006 un « radio-don », à l’image du Téléthon. Cet appel à l’antenne (dont la prochaine édition se déroulera les 8, 9 et 10 décembre) permet à Radio Notre-Dame de récolter jusqu’à 400 000 € (pour un budget annuel de 3 millions d’euros). L’idée a été reprise par d’autres radios catholiques.

À l’occasion de ses 30 ans (1), la station, qui a ouvert ces dernières années des bureaux décentralisées un peu partout en Île-de-France, a chargé un cabinet de consultants de réfléchir à une nouvelle stratégie. Radio Notre-Dame ne se définit ainsi plus comme « chrétienne », mais comme « catholique ». « Nous avons souhaité cultiver une identité plus forte, non pas pour nous replier sur nous-mêmes, mais pour être plus audacieux sur le dialogue interreligieux », assure son directeur.

DÉCLOISONNER LA RADIO
La radio, désormais accessible 24 heures sur 24 en FM ou sur le Web (2), souhaite aussi élargir son public à toute la France et lance à l’occasion de Noël une radio de chants religieux. Radio Notre-Dame entend par ailleurs être « au service des diocèses de France ». « Tout ce que nous produisons est à disposition de toutes les radios », insiste Bruno Courtois, qui veut être un recours pour des stations pâtissant d’un manque de moyens.

Son directeur souhaite enfin « décloisonner la radio », avec débats œcuméniques, et bousculer un peu les auditeurs en abordant des thèmes sensibles, comme l’attitude à adopter lorsqu’un proche fait son « coming out » (anglicisme utilisé pour les personnes déclarant leur homosexualité). Environ 140 personnes travaillent aujourd’hui pour la station, dont 35 salariés à temps plein. Tout ce petit monde, à l’étroit dans 300 m², s’apprête à déménager dans des locaux deux fois plus grands, quartier Montparnasse.

(1) Pour fêter ses 30 ans, les 11, 12 au 13 octobre, Radio Notre-Dame organise trois jours d’émission en public, en direct de la Maison des Évêques de France, dans le 7e arrondissement à Paris.

(2) www.radionotredame.net

AUDE CARASCO
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Message par Her Sam 8 Oct - 7:47

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/isabelle-de-gaulmyn-dénonce-golias-et-virgo-maria-et-son-propre-blog.html

07 octobre 2011

Isabelle de Gaulmyn dénonce Golias et son propre blog

Dans un article du 28 septembre, Isabelle de Gaulmyn, journaliste du quotidien La Croix, déplorait l’existence de « poubelles » sur la toile :

"Des bords extrêmes de l’Eglise, se sont installés, sur la toile, des sites qui ont pignon sur rue, et n’hésitent pas à répandre rumeurs, injures, attaques personnelles contre les responsables d’Eglise dont le « positionnement » ne leur revient pas."

François H commente :

"On peut noter aussitôt que, tandis que ces sites qui ont « pignon sur rue » ne sont pas nommés, la journaliste parle bien au pluriel des « bords extrêmes ». Si Madame de Gaulmyn en restait là, on ne pourrait qu’acquiescer. Il n’est que trop vrai que Golias ou la CCBF d’une part, les sédévacantistes de Virgo Maria d’autre part, se répandent effectivement en injures et en calomnies difficilement tolérables. On pourrait de même signaler la prolifération assez inquiétante des vidéos sédévacantistes sur le « youtube catholique » qu’est GloriaTV. De ce point de vue, Isabelle de Gaulmyn n’a pas tort de dire que la toile « favorise les extrêmes » : il est probable que les ultramodernistes de Golias ou les sédévacantistes de Virgo Maria aient une présence sur la toile inversement proportionnelle au nombre de leurs partisans."

Mais évidemment, ce ne sont pas ces sites que vise la journaliste de La Croix :

"Isabelle de Gaulmyn annonçait à ses lecteurs une critique des « bords extrêmes » de l’Eglise. La lecture de son article rend clair qu’il n’en est rien. Il ne s’agit pas de dénoncer les « bords extrêmes », mais de s’en prendre plutôt à ceux que l’abbé Claude Barthe, dans son carnet "Les oppositions romaines au Pape", appelait les « restaurationnistes », c’est-à-dire aux catholiques qui espèrent une réforme dans le sens traditionnel du terme, identifiés assez hâtivement à la Sapinière du temps de la crise moderniste. Ces catholiques ont pour la plupart salué l’avènement de Benoît XVI, qui dénonçait encore lors de son dernier voyage en Allemagne l’excès des structures inutiles et le caractère mondain de larges pans de l’Eglise. [...]

Cependant, puisque les poubelles sont « partout », comme le dit Isabelle de Gaulmyn, peut-être conviendrait-il d’examiner également les articles et commentaires que l’on peut trouver au détour de son blogue : peut-être la Sapinière y aurait-elle répandu ses calomnies. Sous l’article « Discussion ou schisme » du 18 septembre, un habitué du blogue déclare en toute tranquillité :

Vous savez bien comment ça fonctionne, les princes qui gouvernent l’Eglise au Vatican décrètent puis imposent leurs décrets aux fidèles en leur disant qu’ils sont dictés par le Saint-Esprit. Parole de pape infaillible.

Voilà qui n’est certes pas de l’intégrisme. Un autre internaute déclare, sous le même article :

la révolution spirituelle est en marche dans l’Eglise
le laïc est l’avenir de l’Eglise [...]

voici ce que l’on peut trouver sous un article qu’écrivait le 5 mars 2008 Madame de Gaulmyn :

Je suis en colère ! A quelle époque l’Eglise catholique veut-elle revenir ? Il n'a pas suffit que Le Pape promette des indulgences à ceux qui feront pèlerinage à Lourdes cette année (une raison qui m'ôte le désir d'y aller), il faut maintenant que, pour célébrer le quarantième anniversaire de la mort de Padre Pio, Mgr d'Ambrosio, avec la bénédiction du Vatican, fasse ouvrir le cercueil du défunt pour constater que les mains du saint semblent sortir d'une séance de manucure ... [...] Comment pouvons-nous accepter que l'Eglise-institution renoue aujourd'hui avec ces pratiques dignes d'autres siècles en espérant sans doute rameuter des fidèles : elle va surtout en faire fuir de nombreux.

[...] De tels commentaires relèvent-ils, oui ou non, des « poubelles d’internet » ? Ces propos sont déjà regrettables lorsqu’ils sont le fait d’internautes de passage. Mais on pourrait encore leur accorder qu’ils ont été écrits à la hâte, qu’ils ne reflètent pas nécessairement la pensée de leurs auteurs. En revanche, certains passages des articles qui les ont inspirés ou du moins occasionnés laissent pour ainsi dire perplexe. Le 20 juillet 2010, un article mis en ligne sur le blogue d’Isabelle de Gaulmyn mettait ainsi directement en cause la doctrine infaillible contenue dans Ordinatio sacerdotalis à propos de l’impossibilité pour l’Eglise de transmettre aux femmes l’ordre sacré.

Toute « tentative d’ordonner une femme » est qualifiée de «délit grave contre la foi ». De toute façon, le débat sur les femmes prêtres a été fermé, avant même qu’il puisse avoir lieu, lorsque Jean-Paul II a déclaré, en 1994, que le refus de l’Église catholique d’ordonner des femmes prêtres appartenait au « dépôt de la foi », c’est-à-dire à l’enseignement infaillible de cette Église, qui exige de la part des fidèles un « assentiment définitif ». Définitif ? Il y a cependant fort à parier qu’un jour, en 2167 par exemple, un texte du pape d’alors décrétera que « selon une longue tradition… nous estimons devoir appeler au presbytérat des fidèles de l’un et l’autre sexe»."

Avant de dénoncer les poubelles d'internet, peut-être qu'il lui faut d'abord faire son ménage ?

Posté le 7 octobre 2011 à 11h54 par Michel Janva

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Lorsque je dénonce les pratiques de quelqu'un, par respect et amour des ennemis, je prends grand soin d'avoir le courage de le nommer directement, et lorsque, par exemple, je soigne l'image de marque de Golias, tout le monde comprend de qui je parle parce que je ne tourne jamais autour du pot ; mes interpellations restent fermes et parfois passablement violentes tout en restant claires, franches et directes.

Par contre, cette Isabelle de Gaulmyn me semble être un tantinet hystérique, hypocrite, machiavélique, sournoise et perverse !... (J'exagère un peu mais une bonne bastonnade, ou une fessée en place publique est souvent nécessaire pour redonner à certains le sens de la mesure, de l'humilité et du cheminement vers la sainteté et vers Dieu, mais pour cela, il faut savoir accepter l'opprobre et vouloir porter sa Croix). Au contraire, cette Isabelle de Gaulmyn semble se servir de LA CROIX pour taper sur la tête des enfants de Dieu, comme certains Evêques le font de temps à autre avec leur crosse épiscopale.

Il est nécessaire de rappeler que les prophéties chrétiennes nous annoncent que nous allons bientôt connaître un schisme, la fuite du Pape, l'auto-proclamation d'un antipape, le rejet du Christ et l'avènement de l'anti-christ... Par ailleurs, elles nous annoncent aussi que les 5/6° de l'Eglise suivra l'antipape dans son aveuglement et dans ses erreurs, et qu'à la fin beaucoup d'entre eux iront au martyre à commencer par les prêtres et les Evêques renégat auquel Dieu permettra de racheter leurs erreurs dans le sang de leur propre martyre.

Enfin les prophéties chrétiennes nous annoncent que le 1/6° resté fidèle aux enseignements de la Sainte Eglise deviendra le petit reste qui entrera pour un temps très court dans l'Eglise éclipsée des Catacombes. Ils seront persécuté par l'antipape et l'antichrist, mais Dieux, Notre Dame, Saint Michel et ses Anges les préserveront jusqu'au bout, jusqu'au triomphe final de l'Eglise avec son entrée dans la Nouvelle Pentecôte prophétisée par le Bienheureux Pape Jean-Paul II.
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Message par Her Jeu 13 Oct - 6:15

http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/relativisme/un-petit-peu-dheresie-episcopale

Un petit peu d’hérésie épiscopale
11 octobre 2011 | Enregistrer sous: Perepiscopus,Relativisme | Publié par: Maximilien Bernard

Mgr Jacques Noyer, évêque émérite d’Amiens, est intervenu le 3 octobre dans l’hebdomadaire Témoignage chrétien, ce journal en grande difficulté financière, qui a lancé une campagne pour sauver ses finances exsangues, avec le soutien de la société Bayard, principal diffuseur de la Conférence des évêques de France, et propriétaire du journal La Croix, lequel a également soutenu Témoignage chrétien. D’ailleurs, même Golias a publié un article d’un ancien rédacteur en chef de Témoignage chrétien, déclarant doctement que Golias, le journal trotskiste, était « complémentaire » de Témoignage chrétien. Sic. Bref, donc toute cette presse fricote en plus ou moins bonne intelligence.

Et Mgr Jacques Noyer vient de se répandre, comme il en a l’habitude, dans cet hebdomadaire qui n’a de chrétien que le nom, à propos de la polémique actuelle sur la théorie du gender, enseignée comme vérité scientifique en classe de 1ère SVT :

Ce ne sera jamais sur la nature que l’on fondera une morale de la famille ou de la sexualité. La Bible nous dit que l’homme est créé, homme et femme, ce qui signifie non pas seulement une différence biologique mais une structure relationnelle autour de laquelle se construira toute culture humaine. Le premier théoricien du genre, c’est peut-être saint Paul qui explique que dans le Christ il n’y a plus ni homme, ni femme, même si aussitôt après il défend les traditions familiales les plus inégalitaires ! Désormais, quelles que soient les lois et les mœurs d’une société, la seule exigence chrétienne est le respect, l’égalité, l’amour entre les personnes sans oublier évidemment l’enfant fruit et enjeu de ces relations. On peut dire que telle ou telle institution est plus favorable à cet amour que d’autres. Mais la règle de l’amour mutuel demeure le seul critère vraiment chrétien d’un jeu de relations entre hommes et femmes… et enfants. Je sais qu’en disant cela j’ébranle toutes les certitudes qui permettent de rejeter les divorcés, d’interdire l’approche de l’autel aux filles, de réserver le ministère aux hommes, de traiter les homosexuels en déviants. Rien de tout cela ne peut réclamer l’autorité divine à travers la loi naturelle ni même à travers les mœurs de Jésus.
Bref, tant qu’on s’aime, voyez-vous, tout est permis… Entre hommes ou entre femmes, majeurs ou non, à plus de 2 si cela nous chante ! Que ne faut-il pas lire de la part de ce mitré.
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