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Rennes-le-Château - Chroniques de la Compagnie du Saint Sacrement de l'Autel

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Message par Her Lun 4 Juil - 11:45

CHRONIQUE DE SAINT VINCENT DE PAUL ET LA COMPAGNIE DU SAINT SACREMENT
par Hercule Navarrau-Arsa
(En construction - Mise-à-jour du 04-07-2011)

VINCENT DE PAUL ET LA COMPAGNIE DU SAINT SACREMENT
(Voir les Ventadour).

Dans un de ses ouvrages, Gérard de Sède annonçait que Saint Vincent de Paul, l’Abbé Ollier, curé de Saint-Sulpice, et Mgr Nicolas Pavillon, Evêque d’Alet dirigeaint la Compagnie du Saint-Sacrement de l’Autel. L’auteur émettait aussi l’hypothèse que les archives de la Compagnie auraient pu être cachées dans les souterrains du tombeau des Seigneurs de l’Eglise Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château. Personnellement, je ne crois à cette hypothèse et je pense plutôt à d’autres archives qui auraient pu être cachées en ce lieu durant la Terreur Révolutionnaire mais dont il n’est pas encore temps de parler et qui feront l’objet d’un autre article.

L’Abbé Henri Boudet, ancien curé de Rennes-les-Bains (Aude), dans son livre à clef « La Vraie Langue Celtique et Le Cromleck de Rennes-les-Bains » paru en 1886, nous parle aux pages 276 et 277, du sanctuaire de Notre Dame de Marseille qui était gardé par les enfants de Saint Vincent de Paul (les Lazaristes), le saint dont le cœur appartenait aux orphelins et aux malheureux, et sous la direction de ces pieux et savants missionnaires, dignes héritiers des vertus et de la charité de leur bienheureux fondateur. Ce temple privilégié a vu une foule considérable, s'agenouiller et prier dans l’enceinte sacrée après avoir gravi en procession et en entonnant des cantiques, la rampe pavée bordée d'arbres qui porte le nom de « Voie Sacrée », et qui conduit l’humble pèlerin pénitent au pied de notre Dame de Marceille en son sanctuaire.

Nous découvrirons aussi prochainement le rôle joué par Saint Vincent de Paul dans les mystères spirituels de la Haute vallée de l’Aude.

Nous comprendrons enfin la raison pour laquelle un des proches de Monsieur Vincent qui participait aux conférences du mardi, à Paris, Monsieur Nicolas Pavillon, y fut nommé Evêque sur son conseil au siège épiscopal d’Alet, et ne voulu plus jamais le quitter malgré que son cher diocèse était catalogué d’Evêché crotté du haut des vanité mondaines parisiennes, certainement du fait de la rudesse de ses escarpements au pied des Pyrénées. C’est pour le même immense mystère d’Eglise, que l’Abbé Bérenger Saunière refusa toute promotion et tout éloignement de sa chère colline.

Avant cela, je vous propose de jeter un regard sur cette société catholique dont le secret était l’âme.

La Compagnie du Saint-Sacrement de l’Autel était une Association Catholique, de piété, de zèle et de bienveillance, fondée à Paris par le Duc Henri de Ventadour, le Père Philippe d’Angoumois (Capucin) et l’Abbé de Grignan, futur Evêque d’Uzès. L’objet principal de la Compagnie était de dresser son intention et de former ses actions soit en commun, soit en particulier, chacun selon son pouvoir et sa condition pour la plus grande gloire de Dieu, et plus spécialement pour rendre un singulier hommage, culte et révérence à la Sainte Eucharistie. Elle fut établie à Paris par permission du Roi Louis XIII, au mois de mars 1630. Elle fut entourée de mystère au moins au début de son existence car elle ne voulait pas être connue au dehors (selon le principe de Charité prescrit par Jésus : « que tu main gauche ignore ce que fait ta main droite ») et elle prescrivait à tous les membres, le secret de son existence.

En 1653, Vincent de Paul en dit grand bien dans une lettre à Lambert aux Couteaux.

L’idéal que recherchait la Compagnie était de nature à séduire tous les hommes qui se sentaient un cœur d’apôtre, et les personnalités les plus en vue du clergé séculier, de la magistrature et de l’armée vinrent à elle. Contentons-nous de signaler … Saint Vincent de Paul, le Père de Condren, Monsieur Olier, Alain de Solminihac, Abelly, Perrochel, François Fouquet, Bossuet, Louis de Chaudenier, Pierre de Bérulle, Hubert de Charpentier (Betharram !), etc… etc…

La Compagnie étendait son action aussi loin que la piété et la charité peuvent s’étendre. Aucun besoin, tant de l’âme que du corps ne laissait indifférent. Elle s’occupe des pauvres, des mendiants, des malades, des prisonniers, des galériens, des esclaves de Barbarie, des condamnés à mort, de filles débauchées, des apprentis, des écoles, etc… etc…

Quand elle ne prend pas elle-même l’initiative, elle prête son appui pécuniaire et moral.

Louis XIII, Anne d’Autriche, Richelieu et le Nonce Bagni donnèrent à cette Compagnie du Saint Sacrement des marques de bienveillance. Par contre, Jean-François de Gond, archevêque de Paris se montra toujours défiant, et refusa son approbation. Quant à Mazarin, ce ne fut pas seulement froideur mais haine et hostilité ! Une Compagnie puissante qui agissait dans le secret devait naturellement lui porter ombrage en ne pouvant être qu’une opposition permanente et dangereuse à son action et à son pouvoir politique. Il mit en jeu tous les moyens dont il disposait pour la discréditer et la détruire. Ainsi, le zèle exagéré de plusieurs confrères et quelques fâcheux incidents furent exploités contre elle, avec succès ! Elle survécut de cinq ans seulement au redoutable ministre, mais impuissante et moribonde… l’année 1666, signé d’un coup de griffe du diviseur (le diabolos), vit sa fin !

Entre 1694 et 1695, le Comte d’Argenson publia « Les Annales de la Compagnie du Saint Sacrement » pour intéresser Monseigneur de Noailles, Archevêque de Paris, à la société dissoute injustement, dans l’espoir qu’il contribuerait à sa reconstitution, mais il écrit en « apologiste » ! Il y fait la part trop belle à la Compagnie, en lui attribuant des Œuvres qui ne lui revenaient pas, ou qui ne lui revenaient seulement qu’en partie.

Lorsque ces « Annales » parurent en 1990 (seulement !) on fut frappé du singulier parallélisme qui existait entre les récits du Comte d’Argenson et ceux d’Abelly. Certains, plus ou moins bien intentionnés ou tout simplement mal-informés, en tirèrent des conclusions défigurant l’Histoire. Pierre Coste a rétabli la vérité dans le « Bulletin de la Littérature Ecclésiastique » de décembre 1907, et il affirme, preuves à l’appui, que l’activité de la Compagnie du Saint Sacrement dans le domaine de la Charité, n’enlève rien à celle de Saint Vincent de Paul, telle que Abelly nous l’a faite connaître.

A la fondation de la Compagnie du Saint Sacrement, en 1630, quelques unes des grandes fondations de Saint Vincent de Paul existaient déjà (1617, 1625, 1628) et les Œuvres qui suivront, seront le développement et en quelque sorte l’épanouissement des premières, dont elles découlent. Si Saint Vincent de Paul apportait beaucoup à la Compagnie du Saint Sacrement, il était sûr de trouver en elle, un soutien logistique et un appui pécuniaire, moral et spirituel des plus utiles pour le développement de ses fondations : Lazaristes, Filles de la Charité, Enfants Trouvés, etc… etc…

Si l’on prend les actes de la Compagnie du Saint Sacrement tels qu’ils sont ; si on les débarrasse de tout ce que des affirmations sans fondement et des raisonnements fautifs y sont rajoutés, Saint Vincent de Paul ne sort nullement amoindri ! et demeure toujours au premier rang des hommes qui méritent reconnaissance et admiration.

Si le voile placé devant ses Œuvres par son humilité venait à tomber, loin d’être diminué, Saint Vincent de Paul s’en trouverait grandi.

Par Hercule Navarrau-Arsa
Etude tirée des travaux d’un prêtre Lazariste, historien de Saint Vincent de Paul, rencontré en 1990, à la maison de la communauté des Pères Lazaristes de l’œuvre du Berceau, à Saint Vincent de Paul (Landes).
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Message par Her Mer 3 Aoû - 15:12

Bonjour,

En restant sur Saint Vincent de Paul, il serait bon de s'attarder sur les deux lettres mensongères qu'il l'adressa à Maître Commet, l'avocat de Dax qui finançait ses études au séminaire de Toulouse.

A bientôt

Hercule
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