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Les Signes des Temps - Fatima - Père Paul Kramer : "Ultime Bataille du Démon"

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Les Signes des Temps - Fatima - Père Paul Kramer : "Ultime Bataille du Démon" - Page 2 Empty Re: Les Signes des Temps - Fatima - Père Paul Kramer : "Ultime Bataille du Démon"

Message par Her Mer 23 Mar - 16:17

Livre sur Fatima - Père Paul Kramer - La Bataille Finale du Démon

Chapitre 16 (Suite)

Mensonge #5:

L'état alarmant de l'Eglise et du monde est au mieux de ce que nous pouvions espérer en conséquence de «l'obéissance» faussement déclarée au Message de Fatima.

Il est criminel d'essayer de tromper les fidèles en leur disant que l'état actuel de la Russie et du monde en général représente en quelque manière l'accomplissement des promesses de la Mère de Dieu à Fatima. On vole ainsi à l'Eglise et au monde des avantages temporels et spirituels incalculables que Dieu accorderait si le Message de Fatima était respecté et suivi. Une démonstration de ces avantages nous a été donné dans le cas du Portugal, nation miraculeusement transformée en ordre social catholique à la suite de sa consécration au Cœur Immaculé de Marie en 1931 — résultat explicitement déclaré par les chefs de la hiérarchie portugaise comme devant se produire à travers le monde entier si la Russie était consacrée de même. Cela sent également le blasphème que d'attribuer l'horrible condition spirituelle et morale de la Russie et du monde au Triomphe du Cœur Immaculé.

Mensonge #6:

Hormis la prière et la pénitence, le Message de Fatima n'offre pas de solution concrète à la crise de l'Eglise et du monde.

On cache ici, délibérément et frauduleusement les requêtes spécifiques de la Mère de Dieu, de sorte que personne ne demande par pétition aux autorités de l'Eglise de les réaliser. Cette dissimulation frauduleuse des secours spirituels prescrits par le Ciel pour notre temps a causé des pertes incalculables à l'Eglise et au monde.

Mensonge #7:

Outre l'offrande individuelle de prière et de pénitence, nous ne pouvons rien faire pour éviter le grand châtiment prédit par Notre-Dame de Fatima, y compris l'anéantissement de plusieurs nations.

Les accusés cachent ainsi, délibérément et volontairement à l'Eglise et au monde deux moyens précis qu'a prescrits le Ciel pour la protection contre le mal temporel et pour l'obtention de grâces extraordinaires à cette époque de l'histoire de l'Eglise: à savoir, la Consécration de la Russie et la pratique répandue de la dévotion aux Premiers Samedis.

Les accusés ont ainsi, froidement, délibérément et impitoyablement placé l'Eglise, ainsi que la société civile, sur le même sentier que les infortunés rois de France, qui ont négligé de tenir compte de l'ordre de Notre-Seigneur que la France soit consacrée à Son Sacré Cœur dans une cérémonie publique solennelle.

L'exécution du Roi de France par les Révolutionnaires français en 1793 reflète le destin qui attend le Pape et de nombreux membres de la hiérarchie, comme on le voit dans la vision du Troisième Secret: c'est-à-dire l'exécution du Pape et de ses ministres par des soldats, devant la cité à moitié en ruines. Cet événement futur que les accusés tentent criminellement de dénaturer sous la tentative d'assassinat manqué contre le Pape seul, il y a 20 ans.

Mensonge #8:

Le Message de Fatima est une simple «révélation privée» qui n'impose aux membres de l'Eglise aucune obligation d'y croire ou de la suivre.

Le Cardinal Ratzinger déclare dans TMF que le Message de Fatima n'est ni plus ni moins qu'une «aide qui est offerte, mais que l'on n'est pas obligé d'utiliser.» C'est-à-dire, le Cardinal Ratzinger déclare ouvertement que l'Eglise n'est pas obligée de tenir compte des requêtes de la Vierge de Fatima — y compris la Consécration de la Russie et les Cinq Premiers Samedis. Les autres accusés sont d'accord.

Cependant, alors que les accusés nous disent que nul n'est obligé de croire ou de faire attention au Message de Fatima, le Pape lui-même a déclaré que le Message de Fatima «impose une obligation à l'Eglise.» Pour preuve, le Pape a fait insérer une fête de la Vierge de Fatima dans le nouveau Missel Romain, que célébrera l'Eglise Universelle chaque année le 13 mai. Donc, selon la frauduleuse déclaration des accusés, l'Eglise célèbre une fête en l'honneur d'une apparition à laquelle personne n'est obligé de croire.

Soutenir que des avertissements célestes à propos d'un grand châtiment, que «plusieurs nations seront anéanties» et la perte de millions d'âmes ne mérite pas nécessairement crédit si l'on choisit de ne pas y croire — même si les avertissements ont été authentifiés par un miracle public sans précédent devant 70 000 témoins — c'est le comble de l'absurdité humaine. Nous subirons tous de terribles châtiments, y compris l'anéantissement de plusieurs nations — et avons déjà subi la Seconde Guerre Mondiale, la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, etc. ainsi que la guerre des non-nés avec plus de 600 millions de meurtres d'enfants innocents — tout cela entre autres est la conséquence de ce mépris arrogant des conseils de la Mère de Dieu à Fatima.

Mensonge #9:

Le Message de Fatima est finalement de peu d'importance dans ses détails prophétiques, tandis que le Troisième Secret «ne contient pas de grand mystère,» «pas de surprises» et aucun avertissement sur l'avenir.

Par ce mensonge, les fidèles sont criminellement privés d'avertissements célestes et de prescriptions de première importance pour l'Eglise de notre temps. Si on avait tenu compte du Message de Fatima, on aurait pu éviter d'innombrables maux temporels et spirituels. En continuant de commettre ce mensonge, les accusés laissent l'Eglise et le monde dans l'impuissance d'éviter le grand châtiment qui affectera gravement tout homme, toute femme, tout enfant — c'est-à-dire que «plusieurs nations seront anéanties» et l'asservissement de toutes les populations survivantes du monde, sans compter la perte de millions d'âmes en enfer pour toute l'éternité. Notre-Dame a averti que ce serait l'ultime conséquence du refus de tenir compte de Ses demandes.

Mensonge #10:

Les accusés eux-mêmes croient à l'authentique Message de Fatima.

Tout en se cachant derrière une fausse apparence de foi au Message de Fatima, les mots et faits objectifs des accusés, révèlent une tentative systématique de solder et détruire tout crédit au contenu prophétique explicitement catholique du Message. Ils révèlent leur véritable intention en citant Dhanis comme «un éminent connaisseur» sur Fatima, alors que Dhanis jette le doute sur tout aspect prophétique du Message. En citant Dhanis comme leur grande autorité, les accusés signalent à leurs compagnons «des lumières» (mais pas au public général désinformé) qu'ils considèrent le Message de Fatima essentiellement comme la concoction pieuse de Sœur Lucie, dont la déclaration d'avoir parlé avec la Vierge sur la consécration et la conversion de la Russie et le reste, ne peut vraiment être prise au sérieux par les hommes «des lumières» de l'Eglise post-conciliaire.

L'impuissance des accusés à admettre ouvertement qu'ils ne croient pas vraiment au Message authentique de Fatima, même quand ils prétendent l'«interpréter» pour nous, ce n'est pas seulement grossière hypocrisie, mais fraude outrageante pour l'Eglise. Tout comme à la cour de justice, les juges et les membres potentiels du jury doivent révéler tout préjugé possible qu'ils peuvent avoir concernant le cas en question, ainsi également les accusés devraient révéler leurs préjugés ouvertement avant de se prétendre juges impartiaux du Message de Fatima.

Mensonge #11:

Les catholiques en désaccord avec les accusé sur le Message de Fatima sont «désobéissent au Magistère».

Par «Magistère,» les accusés ne désignent rien de plus que leurs propres opinions sur le Message de Fatima, lesquelles opinions en fait contredisent ce que le Pape lui-même a dit et fait pour garantir l'authenticité du Message — tout récemment en instituant la Fête de la Vierge de Fatima dans le calendrier liturgique de l'Eglise.

Ainsi, assez ironiquement, ce sont les accusés qui sont infidèles au Magistère quand ils cherchent à réduire Fatima au statut de «révélation privée» qui peut être déconsidérée dans toute l'Eglise en toute sécurité.

Un crime incalculable

Comment évaluer l'importance du crime commis par ceux qui voudraient enterrer, en le dénaturant et le cachant, un précieux Message venu du Ciel, livré par la Mère de Dieu Elle-Même, pour le bien-être temporal et éternel de Ses enfants? Ce crime est incalculable, parce qu'il implique non seulement les calamités temporelles, mais aussi la perte d'innombrables millions d'âmes, ce qui pourrait être évité en tenant compte de la requête de la Vierge, sur la Consécration de la Russie et Ses autres requêtes à Fatima (y compris la dévotion du Premier Samedi, que les accusés et leurs collaborateurs refusent de promouvoir). La Vierge de Fatima Elle-Même les accuse: «Si Mes requêtes sont honorées, beaucoup d'âmes seront sauvées et il y aura la paix.» Ses requêtes n'ont pas été honorées, et ces hommes (ainsi que leurs collaborateurs) sont responsables des conséquences pour l'Eglise, pour le monde et pour d'innombrables millions d'âmes qui ont été frustrées des grâces que Notre-Dame de Fatima est venue leur apporter au nom de Son Fils.

Un mystère d'iniquité

Pourquoi les accusés et leurs collaborateurs qui suivent la nouvelle orientation de l'Eglise sont-ils si inflexibles dans leur refus de permettre au Pape et aux évêques de faire la simple chose qu'a demandé Notre-Dame de Fatima? Pourquoi déplacent-ils des montagnes pour empêcher de prononcer un seul mot — Russie — dans une consécration publique «de cette pauvre nation»? Qu'avons-nous à perdre en exécutant à la lettre la requête de la Vierge, sans les amendements imposés par les diplomates et oecuménistes du Vatican? Rien. Qu'avons-nous à gagner? Tout.

Il n'y a absolument aucune légitime explication pour une résistance si perverse à la Consécration expresse de la Russie. Quelque chose de non naturel est ici à l'œuvre. Sans juger les motifs subjectifs des accusés, on est conduit à la conclusion que leur refus autrement inexplicable et apparemment insensé, de permettre la prononciation d'un simple mot — le seul mot requis par Notre-Dame — est le résultat d'une intervention préternaturelle dans l'Eglise. C'est une intervention par l'Adversaire lui-même qui, comme l'a dit Sœur Lucie elle-même, est «disposé à engager une bataille finale décisive contre la Sainte Vierge.» Cette bataille finale a impliqué la pénétration dans l'Eglise des forces organisées qui cherchent depuis longtemps à la ruiner. Face à cette affreuse situation, même le Pape Paul VI fut poussé à déplorer publiquement que «la fumée de Satan soit entrée dans le temple de Dieu.»

Qu'ils en aient subjectivement l'intention ou non, les accusés ont agi d'une manière qui ne sert que les buts du pire ennemi de l'Eglise. Les résultats de leurs actions parlent d'eux-mêmes. «A leurs fruits vous les reconnaîtrez.» (Mt. 7:16) Quels sont les fruits de leur gouvernement de l'Eglise? Regardez simplement la condition de l'Eglise aujourd'hui et vous connaîtrez la réponse.

En même temps que beaucoup d'autres à des postes élevés dans la hiérarchie, les accusés ont présidé à la pire des crises de la foi et de la morale de l'histoire de l'Eglise. En poursuivant les nouveautés ruineuses qui ont produit la crise, les accusés méprisent une prescription céleste qui ramènerait l'Eglise à la santé, et apporterait la paix au monde en guerre. Au lieu d'écouter les conseils de la Mère de Dieu à Fatima, ils continuent d'insister sur leur «œcuménisme» entièrement stérile, leur «dialogue inter-religieux,» et le «dialogue avec le monde»; leurs fréquentations d'hommes de sang comme Mikhail Gorbachev, dont la présence a profané le Vatican au lendemain même où les accusés ont tenté de disposer du Message de Fatima — tandis que les accusés et leurs compagnons palabrent sans fin avec les forces du monde, des âmes sans nombre qui ont besoin de la lumière du Christ pour leur salut, en Russie et ailleurs, sont autorisées à demeurer dans les ténèbres. Les ennemis de l'Eglise sont ravis de La voir ainsi presque sans pouvoir face à eux.

L'Eglise recule, tandis que les forces du monde continuent à avancer contre Elle. Pourtant les accusés et leurs collaborateurs persistent dans leur tentative suicidaire d'embrasser le monde au lieu de le conquérir spirituellement pour le Christ-Roi, comme aurait fait Notre-Dame de Fatima. Les hommes qui gouvernent le appareil du Vatican aujourd'hui ne veulent pas offenser les Orthodoxes russes ou quiconque a l'air de militer en Catholique, ce qu'ils considèrent gênant et «périmé» — pour employer l'un de leurs mots favoris. Le recul abject de l'Eglise dans la bataille réchauffe le cœur des Francs-Maçons et des Communistes qui travaillent depuis des générations dans l'espoir de voir l'Eglise réduite précisément à cette condition pathétique.

Et cependant les accusés et leurs collaborateurs ne sont pas sans quelque sorte de combat. Alors que dans les quarante années passées, ils n'ont presque rien fait pour empêcher les infiltrés dans l'Eglise de répandre l'hérésie et la corruption morale avec impunité effective, sans relâche ils harcèlent, dénoncent et frappent d'ostracisme quiconque s'oppose trop efficacement à leurs politiques désastreuses de «réforme,» «d'ouverture» et de «renouveau.» Pour les accusés et les autres membres de la hiérarchie supérieure qui ont présidé à la débâcle post-conciliaire, il semble que la seule «hérésie» qui demeure, le seul délit qui garantisse un rude châtiment, soit de remettre en question leur jugement qui impose à l'Eglise la nouvelle orientation, une orientation dont ils ont complètement et définitivement exclu le Message de Fatima — au sens catholique traditionnel — ou ils le croient.

Les remèdes Auxquels ont Droit Les Fidèles

Que requérons-nous du Saint-Père comme remèdes pour les actes et omissions des accusés? Nous requérons ce qui suit:

Premièrement, La Consécration de la Russie -
Il y a Encore du Temps

Nous voulons dire par là précisément ce qu'à requis Notre-Dame de Fatima: la Consécration immédiate de la Russie — nommément et sans équivoque — au Cœur Immaculé de Marie dans une cérémonie publique solennelle par le Pape uni à tous les évêques catholiques du monde.

Nous demandons au Pape d'ordonner, sous peine d'excommunication, à tous les évêques catholiques (sauf empêchement pour emprisonnement ou grave maladie) de consacrer solennellement, publiquement et spécifiquement la Russie selon les requêtes de Notre-Dame de Fatima en union avec le Pape, le même jour et à la même heure précisée par le Pape.

Certains diront qu'il est déjà trop tard pour obtenir la Consécration et qu'il est insignifiant de continuer à la demander. Il n'en est absolument pas ainsi, comme l'a dit Notre-Seigneur Lui-Même à Sœur Lucie dans la révélation de Rianjo en août 1931:

Fais savoir à Mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du Roi de France en retardant l'exécution de Ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. … Ils (les ministres de l'Eglise Catholique) n'ont pas voulu écouter Ma demande! ... Comme le Roi de France, ils s'en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir4.

Et cependant, comme l'a aussi révélé Notre-Seigneur à Sœur Lucie dans cette circonstance: «Jamais il ne sera trop tard pour recourir à Jésus et à Marie.» C'est-à-dire, même si nous souffrons maintenant des conséquences du délai dans l'exécution de l'ordre du Ciel, la pire de ces conséquences, qui comprend l'anéantissement de plusieurs nations, peut encore être évitée si l'ordre de consacrer la Russie est pris en compte, si tard que ce soit.

C'est une insulte que le respect humain — la crainte d'offenser l'Orthodoxie russe — ait eu le droit jusqu'à présent d'empêcher l'accomplissement du plan du Ciel par l'Eglise en faveur de la paix à notre temps. Comme membres de l'Eglise militante, nous ne pouvons plus permettre à ceux qui prétendent parler pour notre Pape souffrant, en déclarant que «le Pape» a prononcé sans équivoque, de manière autoritaire et définitive, que la Consécration a été accomplie. Nous avons montré comment le Pape lui-même a dit publiquement tout le contraire. Nous devons implorer Sa Sainteté de rejeter les conseils manifestement mauvais, donnés par son entourage et suivre à la place les conseils du Ciel.

Deuxièmement,
La Révélation du Troisième Secret de Fatima
dans Son Intégrité

Cette révélation devrait inclure le texte des paroles de la Sainte Vierge expliquant la vision qui fut publiée le 26 juin 2000. L'existence d'un tel texte a été prouvée jusqu'à certitude morale, par une montagne de preuves directes et circonstancielles, dont chacune indique un texte manquant d'une page de 25 lignes sous forme de lettre, contenant les mots de la Vierge Elle-Même.

L'Eglise et le monde ont le droit de connaître le contenu du Troisième Secret, qui évidemment contient de salutaires avertissements sur la crise actuelle de l'Eglise. En indiquant nettement que le Secret se rapporte à l'apostasie et à la défection des âmes consacrées décrite dans le Livre de l'Apocalypse, le Saint-Père nous dit que lui-même a été contraint de ne pas révéler le Secret dans son intégralité, mais plutôt a été réduit à faire allusion à son contenu. Pendant ce temps, ceux, qui en fait, contrôlent les affaires quotidiennes de l'Eglise — d'abord et avant tout, le Cardinal Sodano — continuent à enterrer la vérité au sujet de leur propre échec dans le gouvernement de l'Eglise.

Troisièmement,
Un appel à la Récitation Quotidienne du Rosaire

Le Rosaire est infiniment plus puissant que toute arme inventée par l'homme. Il n'y a pas de difficulté qui ne puisse être vaincue, aucune bataille qui ne puisse être gagnée par le secours du Saint Rosaire. Si un assez grand nombre de Catholiques récitent le Rosaire avec intention correcte, les ennemis de l'Eglise seront délogés de leurs forteresses en Son sein et mis dehors. Comme nous le montre Fatima lui-même, par la volonté de Dieu, la Vierge Marie est notre refuge et notre force en temps de crise. En cette crise la plus grave de toutes, l'Eglise entière doit recourir à Elle par la récitation quotidienne du Rosaire.

S'il n'est pas nécessaire d'attendre et si nous ne devons pas attendre pour instituer une Croisade du Rosaire Perpétuel à tous les niveaux dans l'Eglise, où nous le pouvons et dès que possible, nous pouvons aussi faire pétition au Pape pour instituer ce genre de campagne à travers toute l'Eglise en écrivant chaque année des encycliques sur le Rosaire comme le Pape Léon XIII, en désignant un dicastère, avec à la tête un Cardinal pour promouvoir le Rosaire par différentes initiatives, à travers le réseau des sanctuaires catholiques et des prêtres mariaux (aussi bien des religieux que des prêtres diocésains). De telles initiatives, bien entendu, doivent être en lien avec la doctrine et les pratiques authentiquement catholiques, qui mettent en relief tous les grands privilèges de Notre-Dame.

Bien entendu, le Rosaire devrait inclure la prière prescrite par Notre-Dame de Fatima comme supplément au Rosaire: «O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Au cours de «l'acte de confiance» du monde au Cœur Immaculé en octobre 2000, cependant, la récitation publique du Rosaire au Vatican a notoirement omis cette prière, même si la Sœur a récité cette prière dans son couvent à cette occasion. C'est encore un autre signe de la nouvelle orientation qui abhorre toute référence à l'enfer et à la damnation.

Quatrièmement,
La Promotion de la Dévotion des Cinq Premiers Samedis

Ceux qui ont entrepris de «réviser» le Message de Fatima ont essayé d'enterrer en silence cette partie du Message, en même temps que tous les autres éléments explicitement catholiques. En réalité tout le concept de l'homme faisant la réparation à Dieu et à la Sainte Vierge Marie, pour les blasphèmes et autres péchés, a été sérieusement réduit dans la nouvelle orientation de l'Eglise. (L'un des éléments clés estompés dans la nouvelle liturgie est que la Messe est un sacrifice propitiatoire pour faire réparation du péché envers Dieu, et non pas simplement «un sacrifice de louange.»)

La Dévotion du Premier Samedi est l'un des moyens choisis par le Ciel pour restaurer à notre temps un sens de la nécessité, pour les membres de l'Eglise, de réparer le péché. Qui peut mettre en doute que, maintenant plus que jamais auparavant, l'Eglise doit renouveler son effort d'offrir réparation à Dieu et à l'Immaculée Vierge Mère de Dieu, arrêtant ainsi l'exécution de la colère de Dieu? Pourtant, la colère de Dieu est encore un sujet dont nous n'entendons nullement parler par les hommes d'Eglise modernes. En développant la dévotion du Premier Samedi, le Saint-Père rappellera solennellement le pouvoir de l'Eglise d'offrir réparation pour le péché à ce moment critique de l'histoire du monde.

Cinquièmement,
Le Rétablissement Dans Toute l'Eglise
De la Dévotion au Cœur Immaculé de Marie

La tentative honteuse par le Cardinal Ratzinger d'égaler le seul et unique Cœur Immaculé au cœur de quiconque se repent de ses péchés est seulement typique de la nouvelle orientation qui abhorre le concept de Péché Originel autant que celui de l'enfer et de la damnation.

Seul le Cœur Immaculé de Marie fut préservé exempt de toute tache du Péché Originel et ne fut jamais sous la domination de Satan. En contemplant la gloire du seul et unique Cœur Immaculé de Marie sans tache, nous sommes portés à être également conscients de notre propre misère et de la nécessité du baptême et des autres sacrements de l'Eglise pour nous préserver en état de grâce.

La dévotion uniquement catholique au Cœur Immaculé de Marie est un blâme pour la nouvelle orientation de l'Eglise, dont «l'œcuménisme» rabaisse le dogme de l'Immaculée Conception (et de l'Assomption) par respect humain pour les sensibilités des non-Catholiques. C'est précisément pourquoi, comme l'a dit Notre-Dame de Fatima, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à Son Cœur Immaculé. Dieu veut que le monde vole que c'est l'Eglise Catholique et aucune autre, qui est l'arche du salut.

Sixièmement,
La Soumission des Accusés et de Leurs Collaborateurs

Comme nous l'avons prouvé, le Cardinal Sodano, le Cardinal Ratzinger, le Cardinal Castrillón et l'Archevêque Bertone se sont associés et ont conspiré pour se débarrasser du Message de Fatima au sens catholique traditionnel. Ils ont manipulé la signification des mots mêmes de la Mère de Dieu, enterré en silence et atténué tous les éléments explicitement catholiques et prophétiques du Message et persécuté ceux qui ont présenté une opposition de principe à leur programme révisionniste, à leur Ligme du Parti sur Fatima. Ce faisant, les accusés ont déjà causé un dommage indicible à l'Eglise et ont exposé à la fois l'Eglise et le monde aux plus graves dangers possibles, y compris la perte de millions d'âmes et l'anéantissement de plusieurs nations prédit par Notre-Dame de Fatima comme conséquence de n'avoir pas tenu compte de Ses requêtes. Car comme Elle en a garanti l'Eglise: «Si Mes requêtes ne sont pas accomplies, la Russie répandra ses erreurs à travers le monde, suscitant des guerres et des persécutions contre l'Eglise, les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir et plusieurs nations seront anéanties.» Elle a promis aussi: «Si Mes requêtes sont accordées, beaucoup d'âmes seront sauvées et il y aura la paix.» Le sens de la voie où persistent obstinément les accusés menace avec imminence l'Eglise et le monde d'un mal inestimable. Pour le bien de l'Eglise ces hommes devraient être dirigés par le Saint-Père à abandonner leur charge, immédiatement.

Certains objecteront, cependant, que c'est le sommet de l'arrogance pour de simples membres de la laïcité, de faire pétition au Pape pour la déposition de prélats de si haut rang. Au contraire, c'est notre devoir comme Catholiques de faire pétition au Pape pour la déposition de prélats dans l'erreur qui mettent en danger le troupeau.

L'exemple de Saint Jean Gualbert

Jusqu'à un Saint canonisé de l'Eglise Catholique nous donne l'exemple à suivre, lorsque les fidèles se trouvent confrontés à un prélat capricieux qui nuit à l'Eglise5.

Saint Jean Gualbert vivait au 12ème siècle. C'est non seulement un Saint, mais le fondateur des Bénédictins de Vallombreuse. Sa fête est le 12 juillet dans l'ancien calendrier. L'héroïsme chrétien de Saint Jean est démontré par le pardon qu'il accorda au meurtrier de son frère. Rencontrant dans une impasse, le tueur sans arme et sans défense, Saint Jean (qui n'était pas encore moine) fut poussé au pardon quand l'homme leva les bras en forme de croix et demanda miséricorde pour l'amour du Christ crucifié. Saint Jean lui pardonna, bien qu'il l'eût recherché pour vengeance avec une bande de soldats. Le jour même, qui était un Vendredi Saint, Saint Jean vit l'image du Christ s'animer sur un crucifix et tourner la tête vers lui. A ce moment, Notre-Seigneur accorda à Saint Jean un grâce spéciale absolument extraordinaire, parce qu'il avait pardonné au meurtrier de son frère. Ce fut ce moment de grâce qui détermina Saint Jean à devenir moine.

Or, comme nous le voyons, Saint Jean Gualbert était le modèle même du pardon chrétien. S'il pouvait pardonner au meurtrier de son frère, il pouvait pardonner toute offense. Il fut aussi un homme d'importance considérable dans la hiérarchie de l'Eglise, ayant ensuite fondé un monastère et un ordre de moines qui existe encore aujourd'hui. L'ordre avait — et a toujours — la charge d'une église de Rome, l'église Sainte Praxède, où se trouve rien moins que la colonne de la Flagellation de Jésus. L'église, littéralement tout près de Sainte Marie Majeure, contient aussi une peinture de Saint Jean Gualbert pardonnant au meurtrier de son frère — événement absolument significatif dans l'histoire de l'Eglise.

Pourtant, malgré son exemple chrétien de miséricorde et de pardon, et sa haute position dans l'Eglise, Saint Jean Gualbert n'a pas hésité pour chercher à la déposition d'un prélat corrompu de son temps. Saint Jean est allé au Latran (résidence du Pape en ces jours-là, avant la création de l'enclave du Vatican) pour demander que soit déposé l'Archevêque de Florence parce qu'il était indigne de sa charge. La pétition de Saint Jean était basée sur le fait que l'Archevêque avait versé de l'argent pour se faire nommer Archevêque. C'est-à-dire qu'il avait acheté sa charge ecclésiastique, ce qui constitue un grave péché de simonie.

Après les fonctionnaires du Pape au Latran — y compris non moins que Saint-Pierre Damien — n'ayant pas voulu agir pour déposer l'Archevêque, sous prétexte d'un manque de preuve, Dieu donna à Saint Jean une inspiration spéciale. Afin de démontrer que Saint Jean disait la vérité sur l'Archevêque, Dieu voulut donner un signe. L'un des frères de l'Ordre de Saint Jean, le Frère Pierre, traverserait le feu, d'où il sortirait miraculeusement indemne, pour attester la vérité de l'accusation de Saint Jean contre l'Archevêque. Saint Jean réunit tous les habitants de la ville et leur dit de préparer un énorme feu avec, au milieu, un étroit passage. Il leur expliqua ce qui allait se passer et pourquoi. Alors, le Frère Pierre, au nom de la sainte obéissance, traversa l'étroit couloir de feu et sortit à l'autre bout sans blessure. A cause de sa grande foi, le Frère Pierre fut béatifié (sa fête au Martyrologe romain est au 8 février). Quand les fidèles laïcs virent ce signe miraculeux, ils se levèrent comme un seul homme et sortirent littéralement l'Archevêque de Florence. L'Archevêque dut leur échapper pour survivre et le Pape dut nommer un remplaçant honnête.

La Déposition de
Prélats Capricieux à Notre Epoque

Que nous dit, sur notre propre situation aujourd'hui, cet événement de l'histoire de l'Eglise? Il nous enseigne que les laïcs ont le droit et le devoir de se protéger contre les prélats capricieux qui nuisent à l'Eglise et aux âmes par leur mauvaise conduite. Et à notre époque de crise incomparable dans l'Eglise, nous sommes loin d'être seuls à requérir du Pape ce remède extraordinaire.

Considérez qu'en mars 2002, le Pape a reçu une pétition canonique, de la part de divers membres des fidèles de l'Archidiocèse de San Antonio, pour la déposition de l'Archevêque Flores, parce qu'il avait occulté des actes criminels d'abus sexuels, commis par des prêtres homosexuels sous sa dépendance, et payé des millions de dollars en «achetant le silence» pour acheter le silence des victimes de ces prédateurs. La pétition au Pape accuse l'Archevêque Flores «de négligence ignoble dans l'exercice de sa charge épiscopale, de mauvaise gestion des biens temporels de l'archidiocèse et de mise en danger de la foi de ceux qui lui sont confiés en tolérant des prédateurs sexuels, au sein d'un clergé sans frein6.» De la même manière, des milliers de fidèles ont demandé la déposition du Cardinal Law de l'Archidiocèse de Boston, à cause de sa complicité à couvrir contre la dénonciation et le châtiment des douzaines de prédateurs homosexuels.7

Accuserait-on d'arrogance les fidèles de l'Archidiocèse de San Antonio ou de l'Archidiocèse de Boston pour avoir exercé leur droit divin canonique en cherchant la déposition de prélats dont les actes et les omissions ont causé tant de dommage à l'Eglise et à des victimes innocentes innombrables? Selon quel règlement particulier de justice les prélats qui travaillent au appareil du Vatican sont-ils donc exempts de rendre compte au Pape de leurs actions? Evidemment, ils n'en sont pas exempts. Et alors que les abus sexuels sur les membres du troupeau par leurs propres pasteurs sont parmi les plus graves des scandales, justifiant un mouvement des laïcs contre les prêtres qui commettent ces actes innommables et contre les évêques et même les cardinaux qui couvrent les délinquants, il y a un scandale encore plus grand. Nous voulons dire le scandale du mépris des prescriptions mêmes données par la Mère de Dieu Elle-Même pour l'Eglise à Fatima — prescriptions qui, si elles avaient été suivies, auraient prévenu non seulement le scandale sexuel qui dévaste l'Eglise, mais en vérité toute la crise ecclésiale et mondiale que nous voyons actuellement. Nous voulons dire aussi le scandale d'un organisme du Vatican qui ne fait rien pour combattre les vrais ennemis de l'Eglise en Son sein même, tout en persécutant le clergé fidèle à la tradition, à cause du «délit» d'être trop fermement catholique pour «la réalité ecclésiale d'aujourd'hui» — pour rappeler une fois encore l'expression révélatrice du Cardinal Castrillón Hoyos. Notre-Dame est venue à Fatima, pour nulle autre raison que d'empêcher la perte de la Foi et de la discipline dont nous sommes actuellement témoins. Pourtant, c'est précisément le Message de Fatima que les accusés ont consacré tant de temps et de peine à enterrer, tandis qu'ils ne font pratiquement rien contre la crise ecclésiale qui fait rage tout autour d'eux.

L'exemple de Saint Jean Gualbert nous enseigne aussi que lorsque Dieu donne un signe par un messager choisi, les laïcs ont droit de s'appuyer sur ce signe, même si les plus hauts prélats de l'Eglise choisissent de l'ignorer. Tel est le cas du Message de Fatima, car il ne pourrait y avoir de plus grand signe du Ciel que le Miracle du Soleil. Le Message de Fatima implique nettement un avertissement de l'apostasie et de la malfaisance parmi les membres de la hiérarchie supérieure, ainsi que l'abandon de leur mission par de nombreuses âmes consacrées. En ce moment même, nous sommes témoins de l'accomplissement de cette prophétie. Nous avons le droit de nous fier au signe du Ciel qui authentifie cette prophétie au-delà de toute incertitude raisonnable, quelles que soient au Vatican les déclarations des «déboulonneurs» du Message de Fatima.

Sachant ce que nous a dit le Ciel à Fatima, c'est notre devoir, en tant que membres de l'Eglise, d'essayer de convaincre le Pape de renvoyer les conseillers d'erreurs qui l'entourent, surtout les accusés, et à la place, de suivre les conseils de la Mère de Dieu à Fatima. Nous devons plaider avec le Pape pour l'accomplissement de la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé, exactement de la manière dont Elle l'a requise, sans altération par aucun membre, sage selon le monde, de l'appareil du Vatican. De plus, nous devrions demander au Pape de déposer de leur charge, si nécessaire, tout prélat du Vatican qui essaie d'empêcher le Pape d'accomplir les requêtes de la Vierge.

Nous devons également faire pétition au Pape pour déposer de leur charge ceux, qui, avec les accusés, ont conspiré pour empêcher la révélation intégrale du Troisième Secret de Fatima. Le Troisième Secret est évidemment de la plus haute importance pour comprendre et combattre la crise de l'Eglise, tout en se protégeant de ses effets spirituels dévastateurs — dont les crimes inqualifiables commis par tant de prêtres ne sont qu'une seule manifestation. Les fidèles ont le droit de savoir ce que le Ciel Lui-Même veut qu'ils sachent pour leur propre sécurité spirituelle. Les actions coordonnées de ceux qui empêchent la révélation intégrale du Troisième Secret sont de graves délits contre l'Eglise et contre la Sainte Vierge Marie, et des crimes contre le Dieu Tout-puissant Lui-Même.

La Nécessité Urgente de Prélats Militants
Pour l'Eglise

Aujourd'hui plus que jamais, l'Eglise a besoin de vrais soldats de l'Eglise — d'hommes possédés d'une combativité catholique implacable, capables de se confronter avec intrépidité aux forces du monde qui ont envahi l'Eglise, pendant que les accusés et leurs nombreux collaborateurs du appareil du Vatican étaient à côté et ne faisaient rien, sauf encourager l'invasion. L'Eglise a besoin d'hommes qui agiront décidément pour déraciner l'hérésie et le scandale épidémiques de l'Eglise, au lieu de harceler et d'opprimer le clergé catholique traditionnel qui refuse de «s'insérer» dans «la réalité ecclésiale d'aujourd'hui» selon le Cardinal Castrillón Hoyos. L'Eglise a besoin de guerriers spirituels, non de praticiens du «dialogue,» de «l'œcuménisme,» de l'Ostpolitik.

Le Message de Fatima lui-même est un appel au guerre spirituelle, à une bataille ce doit se terminer par le consécration et à la conversion de la Russie et le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Les accusés regardent ces choses avec la nausée de ceux qui se considèrent plus éclairés que toutes les générations de Saints, docteurs, martyrs, et papes catholiques dont la combativité tout au long des siècles, est un testament vivant des paroles mêmes du Christ Lui-Même:

«Si le monde vous hait, sachez qu'il M'a haï avant vous. Si vous aviez été du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que Je vous ai choisis pour être hors du monde, donc le monde vous hait.» (Jean 15:18-20)

«Ne pensez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre. Je suis venu apporter non la paix, mais l'épée. Car Je suis venu pour mettre un homme en opposition contre son père, et la fille à sa mère, et la belle-fille à sa belle-mère. Et les ennemis d'un homme seront ceux de sa propre maison.» (Mt 10:34-36)

Depuis trop longtemps, l'Eglise souffre sous la direction de ceux qui voudraient nous faire croire qu'il n'y a pas de combat spirituel entre le Christ et Son Eglise d'une part, et le monde, d'autre part. Depuis trop longtemps, ces hommes sont autorisés à poursuivre et promouvoir leur fausse vision d'une Eglise réconciliée avec le monde, plutôt qu'un monde réconcilié avec l'Eglise. Depuis trop longtemps ces hommes imposent à l'Eglise le joug d'une notion utopique de paix mondiale parmi les hommes de toutes religions ou d'aucune religion du tout, plutôt que la vraie paix qui ne peut venir que lorsque les âmes des hommes sont conquises par la grâce du Christ Roi, qu'Il daigne distribuer aux hommes par le Cœur Immaculé de Marie et par la Sainte Eglise Catholique Romaine.

Fatima nous montre la voie vers cette vraie paix dans le monde. Cependant, ceux que nous citons ont bloqué notre progrès au long de cette voie, exposant l'Eglise et le monde au risque d'une calamité ultime. Si les victimes du scandale d'abus sexuels de la part du clergé ont le droit de travailler à la déposition des prélats dont la négligence a produit le scandale, nous avons d'autant plus le droit de requérir ce même remède pour les prélats qui ont présidé à la campagne scandaleuse d'annulation du Message de Fatima. Ceux qui ne voient pas clair, ce sont les hommes qui ont contrecarré l'accomplissement du Message de Fatima, non pas les Catholiques ordinaires. Les esprits étroits, les non-réalistes, ce sont eux, non pas nous. Pour le bien de toute l'humanité, il faut qu'ils quittent leur rang.

Notes:

1. St. Thomas d'Aquin, Summa Theologiae, (Somme Theologique) Q.33, Art.V, Pt. II-II.

2. St. Robert Bellarmine, De Romano Pontifice, Livre II, Chap. 29.

3. De Fide, Disp. X, Sec. VI, n° 16.

4. Frère Michel de la Sainte Trinité, Toute la Vérité sur Fatima - Vol. II: Le Secret et l'Eglise (édition de La Contre-Réforme Catholique, Saint-Parres-lès-Vaudes, France, 1984), pp. 344-345.

5. Voir Coralie Graham, «Divine Intervention» The Fatima Crusader, n° 70, Printemps 2002, pp. 8ff.

6. «Abuse Victims File Petition Seeking Removal of Archbishop (Les Victimes du Viol Forment un Dossier de Pétition Pour le Déplacement de l'Archevêque),» The Wanderer, 4 avril 2002.

7. Des documents internes à l'Eglise ont montré que, depuis le milieu des années 80, et jusque dans les années 90, le Cardinal Law et son entourage étaient au courant des problèmes du Père Geoghan, finalement accusé d'avoir molesté plus de 130 enfants pendant 30 ans. En février, il fut condamné à 9 ou 10 ans de prison pour pédophilie avec un garçon de 10 ans. Quand fut connu le rôle de l'Eglise (c'est-à-dire le rôle des bureaucrates de l'Archidiocèse de Boston) dans la protection du Père Geoghan, le Cardinal donna aux poursuivants locaux le nom de plus de 80 prêtres accusés depuis des décennies d'abus sexuels.» Extrait de, «As Scandal Keeps Growing, Church and its faithful Reel (Tandis que le Scandale Va Croissant, l'Eglise et ses Fidèles Vacillent),» New York Times, 17 mars 2002.
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Les Signes des Temps - Fatima - Père Paul Kramer : "Ultime Bataille du Démon" - Page 2 Empty Re: Les Signes des Temps - Fatima - Père Paul Kramer : "Ultime Bataille du Démon"

Message par Her Mer 23 Mar - 16:17

Livre sur Fatima - Père Paul Kramer - La Bataille Finale du Démon

Chapitre 17

Que Faire en Attendant?

Alors que adresser des pétitions au Pape comme nous l'avons montré est une démarche importante, il n'y a aucune garantie, bien entendu, que les hommes de l'entourage du Pape lui permettront même de lire nos pétitions, étant donné surtout le déclin de sa santé physique, qui l'a fait de plus en plus s'appuyer sur le Cardinal Sodano pour diriger l'Eglise1. Alors que nous ne devons pas nous laisser arrêter par cet obstacle, néanmoins, il nous faut encore faire face à la crise par nous-mêmes, jusqu'à ce que ce Pape ou son successeur prenne des mesures décisives pour y mettre fin. Nous rappelons ici la description de l'état de l'Eglise faite par le Cardinal Newman pendant la crise arienne:

Il y avait défaillance de la part du corps des évêques dans leur confession de la Foi … Ils parlaient différemment, l'un contre l'autre; après Nicée, il n'y eut rien de ferme, d'invariable, de témoignage consistant, pendant presque soixante ans. Il y eut des conciles auxquels on ne pouvait se fier, des évêques infidèles; il y eut des faiblesses, des craintes de conséquences, des manques de directives, des mensonges, de l'hallucination, sans fin, sans espoir, répandus dans presque toutes les régions de l'Eglise Catholique. Les relativement rares qui demeurèrent fidèles furent discrédités et exilés. Les autres furent ou trompeurs ou trompés2.

En ce temps de ténèbres que peuvent donc faire de particulier, les Catholiques pour l'Eglise, en attendant que ceux qui La dirigent La remettent dans le bon sens? Nous pouvons faire ce qui est en notre pouvoir. Selon notre situation dans la vie, nous pouvons au moins faire ce qui suit:

Par dessus Tout! la Prière

D'abord et avant tout, il y a le pouvoir de la prière — et particulièrement la prière la plus efficace: le Saint Rosaire.

Dans ce combat, on ne saurait trop surestimer l'importance du Rosaire et autres formes de prière catholique. Nous traitons avec des forces et des circonstances qui semblent, humainement parlant, impossibles à surmonter. Notre Pape est souffrant et un compte à rebours de la mort du Pape est déjà en route. Le Pape est entouré d'hommes puissants qui, jusqu'à présent, ont réussi à empêcher l'accomplissement du Message de Fatima. Le prochain Pape aura encore à lutter avec ces hommes ou des successeurs de même mentalité dans les services, car les ennemis internes de l'Eglise sont maintenant légion.

Comment pouvons-nous, simples membres du laïcat et du clergé du commun, espérer renverser le cours actuel des événements dans l'Eglise et le monde? Comment pouvons-nous assurer la Consécration de la Russie alors que tant de grands et de puissants y sont si opposés? Humainement parlant, nous ne le pouvons pas. Mais avec la puissance du Saint Rosaire, nous le pouvons. N'est-ce pas en effet pour cela que Notre-Dame de Fatima, qui voyait nettement nos circonstances actuelles, a demandé la récitation quotidienne du Rosaire? Comme a déclaré Notre-Dame parlant d'Elle-Même à la troisième personne: «Seule Notre-Dame du Rosaire peut vous aider!»

Tout d'abord, donc, priez le Rosaire à l'intention de la victoire finale de Notre-Dame sur la crise de l'Eglise et du monde par l'accomplissement de Sa requête à Fatima et invitez instamment vos amis, parents et voisins à prier à la même intention. Si dix pour cent des Catholiques du monde priaient tous les jours le Rosaire à cette intention précise, la bataille serait gagnée. L'histoire rappelle que dix pour cent de la population de l'Autriche, en organisant une Croisade du Rosaire, ont obtenu le retrait miraculeux et autrement inexplicable d'une armée soviétique d'invasion après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Commencez donc, dès maintenant à organiser une Croisade du Rosaire parmi vos amis et parents et dans votre paroisse — une Croisade du Rosaire pour la Consécration de la Russie et le Triomphe du Cœur Immaculé de Marie.

Outre la puissante prière du Rosaire, les Catholiques doivent diriger des œuvres spirituelles d'autres manières, y compris les dévotions envers le Sacré Cœur (les Neufs Premiers Vendredis, les images saintes de Jésus dans les maisons, et les visites fréquentes au Saint-Sacrement) et, bien entendu, les dévotions du Premier Samedi prescrites par Notre-Dame de Fatima. Par ces moyens, nous faisons face spirituellement aux nombreux sacrilèges et outrages commis contre Notre-Seigneur, particulièrement Notre-Seigneur dans le Saint-Sacrement, souvent outragé par le sacrilège de la Communion dans la main qui fait partie de la crise actuelle de la foi et de la discipline dans l'Eglise. En faisant réparation de cette façon, nous hâterons l'avènement du Triomphe du Cœur Immaculé.

Ensuite, il y a également les Sacramentaux de l'Eglise par lesquels les Catholiques peuvent obtenir, pour eux-mêmes et pour d'autres, des faveurs spirituelles. Parmi ceux-ci, les Scapulaires Brun et Vert — sacramentaux accordés par le Ciel lui-même, tout simplement oubliés en ce temps de désorientation diabolique de l'Eglise.

Enfin, chacun de nous, bien entendu, doit s'efforcer de vivre une sainte vie, par la réception fréquente des grands Sacrements de la Sainte Eglise Catholique dont la grâce nous arme pour les batailles à venir et nous garde des pièges qui, dans cette crise, en ont pris tant d'autres.

Bref, par la prière (surtout le Rosaire) et la vie sacramentelle, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour devenir plus fervents dans la foi et rendre aussi les autres plus fervents. Car cette lutte est d'abord et avant tout, un combat spirituel où toute âme est nécessaire, et où toute âme est en danger.

Dans le Domaine Pratique

Naturellement, les Catholiques doivent étayer leurs prières par de bonnes œuvres. Comme l'a dit Saint Ignace, nous devons prier comme si tout dépendait de Dieu et travailler comme si tout dépendait de nous. Quelles sortes d'actions peuvent accomplir les Catholiques selon leurs situations respectives dans la vie?

Comme simples membres du Laïcat, nous pouvons -

nous armer contre la crise en étudiant notre foi, et en nous informant sur le Message de Fatima et sa signification réelle;
parler, à nos frères Catholiques et à toute autre personne que nous rencontrons, de la relation entre le Message de Fatima et la crise de l'Eglise et la crise mondiale;
donner dans notre vie un exemple de foi chrétienne et de bonne moralité;
exiger que les évêques locaux et prêtres de paroisse dispensent une doctrine et une liturgie saines;
refuser le soutien financier aux paroisses et aux diocèses où la corruption doctrinale et morale et l'abus liturgique sont autorisés — action déjà entreprise par de nombreux Catholiques en réponse aux scandales sexuels qui affligent en ce moment le sacerdoce;
demander la déposition de prêtres et d'évêques corrompus moralement et doctrinalement, de par notre droit Divin de faire pétition auprès des autorités de l'Eglise, y compris le Pape, pour contrecarrer les dommages faits à l'Eglise;
prier — spécialement le Rosaire qui peut vaincre toutes les hérésies et autres menaces vis à vis de l'Eglise;
prier pour le Saint-Père, comme Jésus pressait Sœur Lucie de le faire, pour que le Pape puisse être poussé à vaincre les ennemis de l'Eglise et à accomplir les requêtes de Notre-Dame de Fatima.
En tant que prêtres et religieux, nous pouvons —

prêcher et défendre la foi catholique romaine traditionnelle;
faire connaître à chacun le Message de Fatima et ce qu'il requiert de l'Eglise;
donner dans notre vie un exemple de foi chrétienne et de bonne moralité;
faire appel à nos Supérieurs, y compris le Pape, pour honorer le Message de Fatima et mener d'autres actions pour mettre fin à la crise morale et doctrinale de l'Eglise, y compris l'éviction de dirigeants moralement et spirituellement corrompus, de quelque rang qu'ils soient, qui sont des loups dans la bergerie.
En tant que journalistes, auteurs et éditeurs catholiques, nous pouvons -

écrire la vérité sur Fatima et la faire connaître aussi largement que possible;
écrire la vérité sur la crise actuelle de l'Eglise et ses causes, comme nous en avons discuté dans ce livre;
étudier, expliquer et condamner la conspiration contre Fatima;
publier, autant que nous pouvons, par les différents moyens à notre portée, la vérité sur Fatima, y compris la vérité contenue dans ce livre.
En tant que laïcs catholiques; dirigeants politiques; décideurs de l'industrie, du commerce et des finances; diplomates; et chefs militaires, nous pouvons -

implorer le Pape d'appliquer le plan céleste pour la paix, tel qu'il nous a été donné à Fatima, plutôt que la diplomatie d'échec et les traités sans succès des simples hommes, y compris des diplomates du Vatican tels que le Cardinal Sodano;
soutenir, de nos moyens financiers, ces œuvres et initiatives apostoliques qui présentent, font avancer et défendent l'authentique Message de Fatima;
user de notre influence pour persuader les membres de la hiérarchie de coopérer à l'accomplissement des impératifs du Message de Fatima pour le bien du monde entier.
Un Acte de Justice et de Miséricorde

Pas moins que le Pape Saint Grégoire le Grand a déclaré «Il vaut mieux que le scandale arrive plutôt que de taire la vérité.» Quelle que soit notre situation dans la vie, chacun d'entre nous est membre de l'Eglise militante, soldat du Christ. En tant que tel, chacun d'entre nous a un devoir de défendre l'Eglise selon ses aptitudes. En tant que Pape Saint Félix III déclara: «Ne pas s'opposer à l'erreur, c'est l'approuver; et ne pas défendre la vérité, c'est la taire; et en vérité, négliger de confondre les méchants quand on le peut, n'est pas moins un péché que de les encourager.»

Il devrait être évident pour tout Catholique que le temps arrive à sa fin pour l'élément humain de l'Eglise et pour la civilisation en général. Comme nous en avertissait Saint Paul, Dieu ne veut pas qu'on se moque de Lui. Si l'histoire du salut nous enseigne quelque chose, elle enseigne que lorsque les hommes se rebellent contre Dieu, à très grande échelle, comme nous en sommes aujourd'hui témoins, alors le monde est puni, rapidement et terriblement, d'un châtiment divin. Le Message de Fatima n'est pas autre chose qu'un avertissement de l'imminence d'un tel châtiment à notre époque, si l'homme ne se détourne pas du péché.

La Vierge de Fatima nous a offert le moyen d'éviter ce châtiment, pourtant nous découvrons que les ecclésiastiques ont méprisé l'offre céleste. Comme les rois de France qui ont méprisé la simple requête de Notre-Seigneur pour la consécration de cette nation à Son Sacré Cœur, les hommes qui dirigent le appareil du Vatican aujourd'hui ont programmé une course au désastre — un désastre plus important par son étendue que celui qui atteignit la France.

Mais il reste encore du temps pour changer de direction. C'est l'urgence suprême de notre situation qui nous a poussés à écrire ce livre et à présenter les accusations graves qu'il contient. Nous vous avons présenté notre procès, non pour l'amour de la provocation, et pas simplement pour la justice de ce cas, mais aussi comme acte de miséricorde — miséricorde non seulement pour les victimes du grand crime contre Fatima, mais pour les accusés eux-mêmes à qui l'on doit, par charité, donner l'occasion de se confronter avec l'importance de ce qu'ils ont fait pour qu'ils puissent changer de voie et se mettre à réparer avant qu'il ne soit trop tard pour eux — et pour nous. Nous rappelons ici l'enseignement de Saint Thomas: «Nous devons aussi nous souvenir que lorsqu'on reprend son prélat charitablement, il ne s'ensuit pas qu'on se croie meilleur, mais simplement qu'on offre son aide à celui qui, “en plus haute situation parmi vous, est par conséquent en plus grand danger” comme le fait remarquer Saint Augustin ...» Les actes et omissions des accusés compromettent la sécurité temporelle de l'Eglise et du monde et la sécurité éternelle d'âmes sans nombre. Comment demeurer silencieux face à ce danger?

Nous Demandons Votre Verdict

Le temps est donc venu pour vous de rendre ce que nous avons appelé votre verdict. Comme nous l'avons dit au début de notre présentation, nous ne demandons pas, et ne pouvons demander, un verdict de culpabilité au sens d'une sentence juridique car ce n'est ni à vous ni à nous de la rendre. Nous demandons seulement votre accord, en tant que fils et filles de l'Eglise Catholique Sainte, sur le fait que les actes posés par les accusés justifient une pétition au Souverain Pontife, Jean-Paul II, ou à son successeur, pour étudier et efficacement réparer ce qui, objectivement parlant, est un crime contre l'Eglise et l'humanité.

Nous croyons que les preuves que nous avons présentées imposent un devoir qui ne peut être mis de côté par des Catholiques de bonne volonté. Ce n'est plus possible de demeurer neutre à ce point critique du combat pour l'Eglise et le monde. Nous vous avons montré les preuves, et c'est accablant. Ayant vu les preuves, vous devez prendre une décision.

Nous prions pour que votre décision soit de vous joindre à nous dans cet effort, si humble soit-il, pour commencer à redresser ce qui est devenu une si terrible erreur. Nous sommes nous-mêmes de peu d'importance dans le grand drame de Fatima, mais nous travaillons pour la cause de Celle qui, par la volonté de Dieu, s'en tient au centre même. Elle ne peut manquer à ce qu'Elle a promis, si seulement Ses enfants, libérés des desseins d'hommes égarés, exécutent le peu qu'Elle leur a demandé: «Si Mes requêtes sont accomplies, beaucoup d'âmes seront sauvées et il y aura la paix ... A la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera.»

Outre l'obéissance personnelle aux consignes de Notre-Dame de Fatima, entre autres la récitation quotidienne du Rosaire, une autre action pratique que vous pouvez mener, c'est de photocopier et signer la pétition suivante (voir chapitre 18) et de l'envoyer à l'éditeur de ce livre qui la transmettra au Pape.

La petition trent lieu aussi de résumé des déclarations de base enoncées dans ce livre*, et peut servir à envoyer des photocopies pour informer d'autres personnes qui, peut-être, n'ont pas le temps ou l'envie de lire le livre dans son intégralité.

*L'Association Missionnaire
Buffalo, New York
Etats-Unis de America

Notes:

1. Voir Newsweek, 8 avril 2002, qui note (citant un bureaucrate du Vatican) que le Pape est devenu tellement affaibli qu'il «lit tout ce qu'on lui donne à lire. La plupart du temps, il signe... tout ce qu'on lui donne à signer.»

2. John Henry Newman, On Consulting the Faithful in Matters of Doctrine (Sur la Consultation des Fidèles en Matière de Doctrine), p. 77.
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