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Les Signes des Temps - La Chine ou les Temps du Péril Jaune

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Les Signes des Temps - La Chine ou les Temps du Péril Jaune Empty Les Signes des Temps - La Chine ou les Temps du Péril Jaune

Message par Her Lun 30 Mai - 12:48

http://www.questionchine.net/article.php3?id_article=2688

QUESTION CHINE.NET

L’économie dans tous ses états

(30 mai 2011) • Jean-Paul Yacine
Par des exemples choisis, l’article revient sur les restructurations industrielles, devenues, avec l’inflation, une des priorités majeures du gouvernement, dont le but est d’améliorer rentabilité et qualité. Cette exigence était encore confirmée le 30 mai par le Premier Ministre, à l’occasion d’une adresse au congrès annuel de l’association pour les Sciences et les Techniques, qui plaidait pour encourager l’innovation et la création d’un environnement académique et de recherche plus ouvert.

L’analyse signale aussi les querelles commerciales qui agitent les relations de la Chine avec les Etats-Unis et l’Europe. Cette dernière s’étant récemment crispée pour protester contre les subventions chinoises et les distorsions du marché.

Elle donne enfin un coup de projecteur sur la Banque Chinoise de Développement et le CIC, fonds souverain chinois, forces de frappe à la fois efficaces et prudentes des investissements chinois dans le monde, toujours orientés vers les marchés émergents, les ressources en énergie, les mines et les entreprises en difficultés.

1. Restructurations industrielles.

• Industrie lourde

A la fin avril, la Commission Nationale pour la Réforme et Développement (CNRD) a publié une liste détaillée de plus de cent pages des industries encouragées à se réformer ou qui allaient tomber sous le coup de restrictions, voire qui seraient fermées à terme. Sont visées les raffineries d’une capacité de moins de 40 000 barils/jour, les centrales à charbon de moins de 100 MW, les mines de charbon à la production inférieure de 30 000 Tonnes/an, les mines de métaux rares (tungstène, molybdène, antimoine, étain, terres rares).

Dans le même temps, la CNRD encourage l’exploration des mines d’uranium et le développement des techniques du nucléaire civil, dont la priorité est confirmée, en dépit de l’accident de Fukushima. Les normes de sécurité on été révisées et sont en cours de standardisation, tandis que le plan de développement prévoit que la capacité du nucléaire civil serait multipliée par 6 d’ici 2020. 14 centrales sont en fonctionnement, 26 sont en construction et 28 en cours de planification.

Il est intéressant de noter que l’élan du nucléaire civil se développe alors que l’un des plus éminents physiciens chinois, He Zuoxiu, l’un des pères de la bombe atomique, membre de l’Académie des Sciences Sociales, met sévèrement en garde contre l’accélération du programme, qu’il compare à « un nouveau bond en avant », pouvant mener au désastre. « Je ne crois pas que nous soyons réellement prêts pour cette précipitation irréfléchie. En réalité nous avons de sérieuses lacunes, notamment en matière de sécurité ».

• Acier

La restructuration du secteur de l’acier vient de faire une victime avec le limogeage du patron de Sinosteel Huang Tianwen 56 ans, accusé de mauvaise gestion et responsable des pertes du groupe, après le rachat du groupe australien AMC pour 1,4 Mds de $.

En 2009, l’entrée du groupe à la bourse de Hong Kong avait déjà été bloquée par la SASAC chargée du contrôle des actifs de l’Etat, suite à une perte de 614 M de $ après un échange d’actifs avec un autre groupe. Sinosteel a, du coup, perdu son statut de pôle de fusionnement.

Le secteur, responsable d’une surproduction d’acier de qualité moyenne, équivalant aux 2/3 de la production européenne, est encombré de petites entités non viables, et traversé par de lourdes corruptions, essentiellement liées aux limites imposées par le gouvernement au droit d’importation du minerai de fer. Sa restructuration est compliquée par les imbrications avec l’administration des provinces et le pouvoir central.

En 2010 la production a atteint le chiffre record de 626,7 millions de tonnes, (8 fois la production des Etats-Unis et 44% de la production mondiale) dont près de la moitié sont produits par les 10 plus grandes aciéries de Chine. Une bonne partie de l’acier est encore produit par des usines polluantes et énergétiquement peu performantes. Les aciéries déjà fermées représentent une capacité de production de 179 millions de tonnes d’acier de mauvaise qualité.

Depuis 2008, tout le secteur est en crise avec d’importantes baisses de profits. Le 12e Plan prévoit d’augmenter la valeur ajoutée grâce à des intégrations verticales et des diversifications d’activités, vers le stockage d’acier et de minerai de fer, le transit, l’immobilier ou les loisirs. Les grands du secteur comme Hebei Steel ont commencé à aménager des parcs logistiques multifonctions dont la superficie peut dépasser 5000 ha. Il n’est cependant pas certain que ces stratégies, gourmandes en capitaux et destinées à maintenir en vie des sociétés dont la viabilité est aléatoire, seront efficaces.

• Panneaux solaires

Le secteur est le prochain sur la liste du gouvernement engagé dans la difficile remise en ordre de l’industrie. Le boom des énergies alternatives a déclenché une frénésie dans le secteur des panneaux solaires avec d’importants effets négatifs sur la qualité des produits. S’il est vrai que les grandes sociétés chinoises se sont rapidement hissées au niveau de qualité des produits européens ou américains, dont ils convoitent la part de marché, une myriade d’autres opérateurs se sont développés au mépris des standards de qualité minimum.

Au point que début mai, Ma Xuelu, responsable de la stratégie de Yingli Solar, et membre de l’Institut Chinois des Energies renouvelables, a révélé l’intention du gouvernement de procéder à une enquête de qualité à l’échelon national. En 2 ans, la capacité de production d’électricité solaire chinoise a triplé, dont cependant 22% aurait des problèmes de qualité. Par ailleurs, pour tenter de rehausser la qualité du secteur, la Chine vient d’entrouvrir son marché intérieur par le truchement d’un accord entre China Power et la société américaine First Solar.

L’accord comprend une aide à l’accès au marché chinois contre des transferts de technologies, assortis d’un appui aux sociétés chinoises pour l’accès au marché américain. En janvier dernier, First Solar avait déjà signé un accord avec China Guangdong Nuclear Solar Energy Development Co. pour construire une centrale solaire en Mongolie Intérieure. Le choix de la Chine par la société américaine répond à la chute de la demande du marché européen en crise, handicapé par la baisse des subventions publiques.

2. Crise hydrique. Contrôle macro économique. Finances. Tendances lourdes

• Crise Hydrique

Dans un article du 30 mai, le China Daily dresse un bilan désastreux de la sècheresse qui frappe le pays depuis plusieurs mois. 35 millions de personnes sont directement affectées, le Yangzi a atteint sa cote d’alerte, les lac Poyang et Dongting - les 2 plus grandes réserves d’eau douce de Chine - ont perdu la moitié de ses réserves et les pertes économiques sont évaluées à 2,3 Mds de $, après que le déficit d’électricité hydraulique ait obligé les autorités à fermer temporairement certains sites industriels. Une contrainte qui se produit chaque année, mais qui cette fois survient très tôt dans l’année.

Depuis janvier, dans le Jiangsu, l’Anhui, le Hubei et le Hunan les précipitations ont été inférieures de 40 à 60% à 2010.

• Démographie

Le 5 mai dernier, Ba Shusong, chercheur en économie au centre de recherche rattaché au Conseil des Affaires d’Etat écrivait dans le China Daily : « les résultats du recensement de la population chinoise montrent que la fenêtre d’opportunité ouverte par un main d’œuvre bon marché et abondante allait bientôt se fermer (...) ».

Il ajoutait que « la convergence des effets de l’érosion du surplus de main d’œuvre et du vieillissement de la population qui pèsera sur les familles et leur niveau de vie, constitueront un défi considérable pour la Chine. (...) L’augmentation des salaires accélèrera l’inflation, tandis que la croissance connaîtra un ralentissement systémique. (...) Les investissements diminueront, tandis que le développement dépendra plus de la consommation intérieure ». Ajoutant que, « pour que cette bascule réussisse il convenait de mieux redistribuer la richesse ».

L’attention du pouvoir se focalise sur les revenus du monde rural qui, selon les statistiques officielles ont augmenté de 10,9% en 2010, soit 3 points de plus que les revenus urbains. Mais 242 millions de ruraux ne travaillent plus à la ferme, tandis que plus de 150 millions sont des migrants saisonniers qui comptent pour 30% dans la population de Pékin.

• Restructuration de l’économie et hausse du Yuan

Le 10 mai, Wang Qishan, Vice-Premier Ministre, qui répondait à une télévision américaine, expliquait que la principale difficulté faisant obstacle à la restructuration de l’économie, serait de parvenir à un consensus au sein du Parti : « nous devons tous adhérer à la même conclusion qu’il est devenu nécessaire de réformer le schéma de développement ». Cette déclaration semble confirmer quelques dissensions internes sur la question.

Dans le même temps, alors qu’en Chine même des voix se font entendre, dont celle de Wen Jiabao et de la Banque de Chine, pour augmenter le taux de change du Yuan, afin de lutter contre l’inflation, Chen Deming expliquait que la monnaie chinoise continuait à s’évaluer de manière régulière et qu’il n’y avait pas lieu d’accélérer le rythme de la hausse.

Le 29 avril, il s’échangeait en effet à 6,4892 pour 1 $, gagnant 1,5% depuis le début de l’année. Rappelons que le 21 juillet 2005, lorsque pour la première fois la Chine avait laissé flotter le Yuan, ce dernier se négociait à 8,28 Yuan pour 1 $. La monnaie chinoise s’est donc appréciée de 21,7% en 6 ans.

• Inflation

Alors que la hausse des prix est restée à 5,3% en avril, très au-dessus de l’objectif de 4% fixé par le gouvernement, certaines voix se font entendre pour desserrer les mesures de contrôle du crédit et freiner la hausse des taux d’intérêt, « pour éviter un accident économique », écrivait le 12 mai dernier China Daily, qui se faisait l’avocat du secteur productif, en particulier des PME qui commencent à souffrir de la rareté et du coût de crédit.

Mais les excellents résultats du commerce extérieur chinois, dont l’excédent a bondi à 11,4 Mds de $ en avril, (seulement 130 Millions de $ en mars) sont venus infirmer les appréciations d’un ralentissement.

Aux causes structurelles connues de l’inflation (augmentation des salaires et des coûts de production, désordre des circuits de distribution des produits agricoles et coûts des intrants, dépendance accrue à l’égard des ressources, raréfaction de la main d’œuvre, politique monétaire expansionniste), s’ajoutent aujourd’hui l’afflux de capitaux étrangers (38 Mds de $ au cours des 4 premiers moins de 2011, en hausse de 26% par rapport à 2010) et l’augmentation des réserves de change qui atteignent aujourd’hui 3000 Mds de $.

Le 10 mai, Wang Qishan répétait que l’inflation restait un problème sérieux. La banque de Chine, qui a déjà augmenté à 7 reprises le taux de réserve obligatoire des banque depuis la mi-novembre, est sur la même ligne, jouant également du taux du Yuan qu’elle a laissé s’apprécier de 0,9% contre dollar pour le seul mois d’avril, soit trois plus vite que la moyenne de la hausse enregistrée depuis 2005.

• Système monétaire international

Le 30 mai, le China Daily a publié deux longs articles de réflexion sur le système monétaire international, plaidant à la fois pour l’augmentation du pouvoir de vote de la Chine au FMI - aujourd’hui très sous évalué à seulement 4% - .

En même temps, les deux articles insistaient sur la nécessité d’un réajustement de l’économie chinoise et une meilleure utilisation des réserves de change, aujourd’hui réinjectées dans des bonds du trésor américain. Ce qui supposerait de libérer les investissements à l’étranger, toujours très étroitement contrôlés par l’Etat et réservés aux entreprises publiques.

En réalité ces contradictions tirent aussi leur origine de la prudence de la Direction chinoise qui, craignant les conséquences politiques de trop de libéralisme, freine à la fois le passage du Yuan à une totale convertibilité et contrôle étroitement les mouvements de capitaux vers l’étranger.

3. Investissements Directs Etrangers (IDE) en Chine et investissements chinois à l’étranger.

• Querelles commerciales

Le 11 mai, au milieu d’une controverse où Chinois, et Européen et Américains s’accusent mutuellement de protectionnisme, la Chine a, lors des deux jours du dialogue économique et stratégique avec les Etats-Unis, promis de faciliter l’accès des compagnies américaines au marché chinois, en particulier dans le domaine des banques et des assurances.

De l’avis des principales Chambres de Commerce étrangères à Pékin, Il est cependant peu probable que ces secteurs fermés par de nombreux obstacles et constituant toujours une chasse gardée, pour l’instant pratiquement inviolée des compagnies chinoises, soit rapidement accessible à des groupes étrangers.

• Controverses autour de la Banque Chinoise de Développement (BCD)

La BCD - 7e banque mondiale en termes de capitalisation boursière, considérée par les autorités chinoises elles-mêmes comme l’outil financier le plus efficace d’aide aux investissements chinois à l’étranger - est depuis 2009 le plus gros prêteur chinois en devises étrangères avec 97,4 Mds de $, contre 96 Mds de $ pour la Banque de Chine.

Aux Etats-Unis et en Europe, son mode d’action - prêts garantis par l’Etat chinois, à très long terme et à faible intérêt, parfois sans intérêts alloués aux clients des sociétés chinoises - soulève une polémique qui stigmatise le non respect par la Chine des règles du marché. Sur la sellette les géants des télécom, Huawei, ZTE, ainsi que les grands des panneaux solaires, Lingyi et Linuo , Group.Co.

Ayant un rôle politique autant que financier, la BCD engage l’état chinois prêtant directement sans intérêt, le plus souvent aux pays riches en ressources minières ou énergétiques, y compris à ceux dont les capacités de remboursement ne sont pas garanties. Un article de Bloomberg News du 5 mai cite un prêt de 20,6 Mds de $ octroyé en août 2011 au Venezuela - signalé comme un pays à risque par les agences de crédit internationales - contre la garantie de livraison de 300 000 barils de pétrole / jour.

Enfin, la BCD dont les capitaux sont 100% d’état et qui avait également financé la création du Fond d’aide à l’Afrique créé sous l’égide de Hu Jintao en 2006 (1,2 Mds de $), s’engage de plus en plus à l’intérieur pour des projets industriels ou d’infrastructure, et même, à hauteur de 90 Mds de $, au profit de gouvernement locaux, dont les trésoreries seront menacées par les restructurations en cours et l’évolution du schéma de croissance du pays.

• Afrique

Selon une information du Guardian (1er février), reprise en avril par l’Expansion, la Chine s’apprêterait à investir 10 Mds de $ au Zimbabwe, essentiellement dans secteur minier - le pays possède les deuxièmes réserves mondiales de platine -, la construction d’infrastructures, et les télécom. L’investissement global envisagé par la Chine représente 2 fois le PIB du pays.

En revanche, à la mi mai, on apprenait, que la China Guangdong Nuclear Corporation (CGNC) avait retiré son offre de 1,2 Mds de $ pour entrer dans le capital de la mine d’uranium britannique Mineral PLC au Kalahari, après une tentative de CGNC pour baisser son offre initiale de 10%. 13 réacteurs nucléaires sont actuellement en fonctionnement en Chine et les importations d’uranium ont triplé en 2010 pour atteindre annuellement 17 000 tonnes (La France importe 12 500 tonnes par an).

• Compétition chinoise

Les deux géants chinois des télécom - ZTE et Huawei - produits high-tech et infrastructure de télécom - présents séparément ou ensemble sur tous les marchés où la Chine s’engage - Asie, Moyen Orient, Afghanistan, Afrique, Europe, Etats-Unis, Amérique Latine - ont entamé une guerre fratricide pour la maîtrise du marché mondial de la téléphonie mobile de 4e génération, où ils sont en compétition avec les autres grands du secteur. Huawei a porté plainte en France, en Allemagne et en Hongrie pour l’utilisation frauduleuse sans brevets par ZTE d’équipements et de produits Huawei.

ZTE contre attaque sur le même sujet, accusant Huawei de ne pas respecter le droit de propriété en France. Le fait qu’un conflit entre deux groupes chinois - très fréquents et impitoyables en Chine - ait été rendu public hors de Chine est une première. Que les plaintes aient été déposées en Europe et non en Chine signale une volonté d’échapper aux habituels compromis des tribunaux chinoises et, peut-être, une stratégie publicitaire, dont le vainqueur pourrait bénéficier.

• Le CIC

Le fonds souverain chinois qui avait été doté de 200 Mds de $ en 2007 provenant d’obligations émises au taux de 4,3 à 4,9%, sera renfloué par l’Etat chinois d’ici la fin de l’année (Caixin). A l’avenir, selon une décision arrêtée en mars lors de la révision par l’ANP du budget 2011, l’approvisionnement du fonds se ferait par un mécanisme régulier à long terme, injectant des devises étrangères par l’émission d’obligations d’Etat, garanties par les réserves de change.

Sur la dotation initiale de 2007, la moitié avait été consacrée au renflouement des institutions financières chinoises. Les informations, très incomplètes du dernier rapport du fonds souverain indiquent que le reste était allé à l’achat d’actifs dans les secteurs des mines et de l’énergie.

Les nouvelles dispositions devraient augmenter sa puissance d’intervention dont, selon Wang Jianxi, vice-directeur, toutes les ressources sont aujourd’hui engagées. En 2009 et 2010 le Fond, tirant la leçon des pertes essuyées par ses engagements dans les fonds d’investissements américains Blackstone et Morgan Stanley - estimées à 2% de son portefeuille global, et bien inférieures à celles d’autres fonds souverains -, avait réajusté ses positions.

En 2008, le fonds avait enregistré 23 Mds de $ de bénéfice. En 2009, le retour sur investissement de ses engagements extérieurs avait été de 11,7%. Selon le porte parole, les résultats 2010 seraient comparables à ceux de 2009. Une des prochaines cibles du fonds est la Russie, destination dont les investisseurs chinois s’étaient jusqu’à présent méfié. Pour limiter les risques, Lou Jiwei, président du CIC compte sur les garanties offertes par la structure spéciale d’accueil des investissements étrangers créée par Medvedev en 2010.

• La Société d’investissement américaine Carlyle

Elle gère plus de 100 Mds de $ et était jusqu’à présent considérée comme l’une des plus efficaces et de plus profitables en Chine, notamment grâce à une prise de participation minoritaire dans China Pacific Insurance, est aujourd’hui sur la sellette suite à ses engagements dans 2 sociétés chinoises accusées de fraude, et dont les opérations ont été suspendues aux bourses de HongKong et New-York.

China Forestry listée à Hong Kong et China Agritech fabricants d’engrais, listée au Nasdaq, dont Carlyle possède respectivement 11 et 22% des parts sont pointées du doigt par le gouvernement chinois, la Bourse de Hong Kong et le Nasdaq suite à des accusations de corruption des manquements au règles de transparence et à des indices de fraude, signalant des manipulations boursières. En février, Li Han-chun, le PDG de China Forestry’s était arrêté pour avoir détourné 4,6 Millions de $, tandis qu’Agritech n’était pas en mesure de présenter son bilan et subissait plusieurs audits suite à des accusations de manipulations.

Ces affaires qui surgissent au milieu de méfiances réciproques entre la Chine, l’UE et les Etats-Unis, ponctuées d’accusations dumping et de protectionnisme, ajoutent encore au climat de controverses. Selon le Financial Times, qui cite un consultant basé à Pékin, sur 19 sociétés actuellement suspendues par le Nasdaq, 15 seraient chinoises.

• Contrôle des investissements étrangers en Chine et plaintes chinoises contre les restrictions américaines d’exports high-tech

Alors que se développait la controverse Carlyle, le ministre chinois du commerce, Chen Deming, défendait dans le China Daily la transparence des nouvelles procédures de contrôle des investissements étrangers établies en avril et accusait Washington d’opacité dans ses décisions de blocage des investissements chinois aux Etats-Unis.

Publié le 1er avril par le ministère du commerce et Commission Nationale pour la Recherche et Développement (CNRD), le catalogue actualisé des secteurs autorisés ou interdits aux investissements étrangers a peu évolué dans le domaine de l’interdit. Les difficultés d’accès au secteur des services restent sans amélioration majeure. En revanche, le catalogue a ouvert de nouveaux secteurs.

Les secteurs interdits, au nombre de 39, concernent, entre autres, la pharmacopée chinoise, les aspects sensibles des sciences de la vie (clonage), le patrimoine, les ressources naturelles, la fabrication des armes, les services de postes express, les piles au mercure et la construction de villas.

Les nouveaux secteurs autorisés privilégient les technologiques très précises, où les entreprises chinoises souffrent de lacunes, notamment dans le domaine de l’environnement. Ils confirment très nettement la quête de qualité au détriment de l’apport en capital.

Le 10 mai, Chen Deming critiquait les restrictions imposées par les Etats-Unis frappant 2000 produits interdits d’exportation en Chine et s’insurgeait contre l’exclusion de la Chine de la liste des 164 pays bénéficiant d’un régime particulier d’importation de produits sensibles venant des Etats-Unis, baptisé « Strategic Trade Authorization ».

• Investissements chinois en Europe

Les émissions d’emprunt européen dont la maturité pourrait courir de 5 à 10 ans intéressent beaucoup les Chinois, selon les responsables financiers de l’UE. La Chine qui reste discrète sur le montant de ses autres engagements en Europe, cherche à diversifier ses avoirs en devises étrangères et sera, en juin prochain, à coup sûr parmi les acheteurs des 78 Mds d’Euros décidés par l’UE pour secourir le Portugal.

• Crispations européennes

Représailles chinoises. Le 14 mai Bruxelles annonçait des taxes appliquées aux importations de papier de luxe venant de Chine, visant ainsi les subventions chinoises du secteur. En représailles Pékin a décidé de taxer l’amidon venant d’Europe, en raison des subventions européennes accordées à ce secteur (Les Echos).

Depuis plusieurs mois des voix s’élèvent en Europe, dont celle de Michel Barnier qui dénonce la fermeture du marché des banques et des assurances, s’ajoutant à celle du Commissaire européen au commerce Karel de Gucht. Ce dernier critique à la fois les subventions publiques chinoises sur presque tous les produits importés de Chine, et les difficultés d’accès des entreprises étrangères aux marchés publics chinois.

Au moins d’avril la Chambre de Commerce européenne de Pékin ajoutait sa voix à celle des Etats-Unis pour dénoncer les difficultés du marché chinois. Les principales récriminations concernent les subventions et les distorsions de la concurrence, notamment pour l’accès aux marchés publics.

En riposte, le China Daily publiait le


Dernière édition par Hercule le Mar 31 Mai - 4:24, édité 1 fois
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Message par Her Mar 31 Mai - 4:22

http://www.democratie-royale.org/article-la-chine-veut-un-nouvel-ordre-mondial-75097637.html

Dimanche 29 mai 2011
La Chine veut un Nouvel Ordre Mondial


Article extrait du site officiel de l’Ambassade de la République populaire de Chine aux Etats-Unis d’Amérique.

La Chine veut un Nouvel Ordre Mondial

La Chine appelle à la création d’un nouvel ordre mondial qui garantira à long terme un environnement international stable et pacifique, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhang Qiyue à Pékin le Juin 10 mai 1999.

Les plus de 200 pays dans le monde, et plus de six milliards d’individus, ne devraient pas et ne peuvent pas être mis sous le contrôle d’un pays ou d’un groupe, a t-elle dit, soulignant que la multi-polarisation est devenue une tendance historique irréversible après la fin de la guerre froide .

Les affaires d’un pays devrait être contrôlées par son propre peuple, et les questions internationales devraient être résolues par des négociations, a t-elle dit, ajoutant que l’Organisation des Nations Unies, l’organisation qui a le plus grand nombre de pays membres et qui est la plus représentative, devraient jouer un rôle dominant dans les affaires internationales, et que c’est une question de bon sens dans la communauté internationale.

Le souhait commun est l’établissement d’un nouvel ordre politique et économique juste et raisonnable dans le monde, dit-elle, qui doit d’abord aider à créer un environnement pacifique à long terme pour le développement de tous les pays dans le monde.

Il doit également représenter les intérêts communs de toutes les peuples, et incarner les besoins de développement et de progrès du temps, dit-elle.

La base du nouvel ordre mondial, dit-elle, devrait reposer sur les cinq principes de coexistence pacifique, et d’autres normes internationales.

Les cinq principes se réfèrent au respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque nation, à la non-agression mutuelle, à la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres, à l’égalité et aux avantages réciproques, et à la coexistence pacifique.

Source: china-embassy.org

http://infoguerilla.fr/?p=10022
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Message par Her Mar 31 Mai - 4:27



Soros : La Chine dirigera le Nouvel Ordre Mondial
Posted 13 nov 2010 in nouvel ordre mondial

Paul Joseph Watson

Jeudi 29 Octobre 2009

Le milliardaire globaliste, George Soros, a déclaré lors d’une interview avec le Financial Times, que la Chine supplantera les Etats-Unis en tant que leader du Nouvel Ordre Mondial et que l’Amérique ne devrait pas résister au déclin du pays alors que le dollar s’affaiblit, le niveau de vie chute, et qu’une nouvelle devise globale est en train d’être introduite.

Interrogé sur quel sujet Obama devrait discuter lors de sa visite en Chine le mois prochain, Soros a affirmé, « Il serait temps parce que je pense que vous avez vraiment besoin d’inclure la Chine dans la création d’un Nouvel Ordre Mondial et d’un ordre financier mondial, » ajoutant que la Chine était un membre réticent du FMI, qui n’a pas assez contribué.

« Je pense que vous avez besoin d’un Nouvel Ordre Mondial que la Chine doit faire partie du processus de sa création et ils doivent en payer le prix, ils doivent le posséder comme les Etats-Unis possèdent… l’ordre actuel, » a déclaré Soros, ajoutant que le G20 était un pas dans cette direction.

Soros a dit qu’il y avait un envol des devises à l’étranger, et c’est pourquoi le prix des produits, notamment l’or et le pétrole, étaient généralement en hausse. Il a également déclaré qu’un déclin orchestré du dollar était « souhaitable » et que le système entier a besoin d’être reconstitué sur une devise globale.

« Vous avez besoin d’un nouveau système de devise et en fin de compte les Special Drawing Rights (SDRs) vous donnent les éléments pour le construire et je pense qu’il est peu réfléchi de la part des Etats-Unis de résister à l’utilisation plus large des Special Drawing Rights, ils pourrait être très utile maintenant quand vous avez un déficit global de la demande, vous pourriez en fin de compte créer à l’international une devise par les Special Drawing Rights, » a dit Soros, expliquant que c’était déjà en cours après que le FMI ait injecté une attribution de Special Drawing Rights (SDRs) équivalents à $250 milliards dans l’économie globale.

Soros a également déclaré que les pays plus riches transféraient déjà leur richesse à des pays plus pauvres par l’intermédiaire des SDRs, avec le FMI payant la moitié des coûts de transaction.

Soros a dit que le monde devra passer par « un ajustement douloureux » après le déclin du dollar et l’introduction d’une devise globale. Lisant entre les lignes, il a essentiellement menacé de tuer complètement le dollar si les Etats-Unis n’adhéraient pas à la devise globale.

Soros prédit que la Chine deviendra le nouveau moteur de l’économie globale, remplaçant les États-Unis, et que ceci ralentira la croissance économique et réduira les niveaux de vie. Soros a caractérisé les Etats-Unis comme une entrave à l’économie globale en raison du dollar en baisse.

Source: infowars
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Message par Her Dim 3 Juil - 7:20

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-Parti-communiste-chinois-face-a-des-difficultes-pour-ses-90-ans-_NG_-2011-07-01-684253

1/7/11 - 07 h 00 AFP - MONDE
Le Parti communiste chinois face à des "difficultés" pour ses 90 ans
Avec cet article
Le président chinois Hu Jintao reconnaît des «défis nouveaux» pour le Parti communiste
Le parti communiste chinois fête ses 90 ans
Le président soudanais Omar El Béchir accueilli en grande pompe par la Chine
Le président chinois Hu Jintao a averti vendredi que le Parti communiste chinois (PCC), qui célèbre le 90e anniversaire de sa fondation, faisait face à des "difficultés de croissance" et que ses membres devaient se montrer plus disciplinés que jamais.

Le président a également mis en garde contre la corruption qui pourrait "réduire la confiance et le soutien du peuple".

"Le parti dans son ensemble fait face à des difficultés de croissance", a déclaré le président devant les responsables du parti et des milliers de membres réunis à Pékin dans le palais du Peuple pour célébrer la fondation du PCC.

M. Hu a également déclaré que "l'incompétence" de certains membres "séparés du peuple" avait créé des problèmes.

"Il est plus urgent que jamais pour le parti d'imposer la discipline à ses membres" a martelé le président.

"Le développement du Parti au cours des 90 dernières années nous a appris que des sanctions sévères et une réelle prévention de la corruption sont des éléments-clés pour gagner ou perdre le soutien du peuple et pour la vie ou la mort du Parti", a encore souligné M. Hu.

"La lutte contre la corruption demeure (une question) importante et la tâche reste ardue", a ajouté le président pour qui "la corruption va réduire le soutien et la confiance du peuple dans le parti"..

Fondé par une douzaine d'intellectuels il y a 90 ans, le PCC, parti unique, préside aujourd'hui aux destinées de la deuxième économie mondiale.

L'approche de l'anniversaire du PCC, célébré le 1er juillet bien que la réunion fondatrice se soit tenue vers la fin juillet 1921 à Shanghai, a donné lieu à un grand renfort de propagande, dont un film "Le début de la grande renaissance", qui a réalisé 218 millions d'entrées en deux semaines.

Considéré par beaucoup comme un ascenseur social, le Parti vient d'annoncer avoir dépassé les 80 millions de membres, dont plus d'un quart ont plus de 60 ans.

AFP
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Message par Her Dim 3 Juil - 7:21

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-president-chinois-Hu-Jintao-reconnait-des-defis-nouveaux-pour-le-Parti-communiste-_NG_-2011-07-01-684398

1/7/11 - 14 H 04
chine

Le président chinois Hu Jintao reconnaît des «défis nouveaux» pour le Parti communiste
Le Parti communiste chinois (PCC), qui a célébré vendredi 1er juillet le 90e anniversaire de sa fondation, fait face à des «difficultés de croissance», a averti le président Hu Jintao, stigmatisant «la corruption» qui pourrait conduire à une perte de confiance de la population.

Le président Hu a également évoqué la démocratie et la participation du peuple aux décisions, mais a réaffirmé que cela se ferait sous «le contrôle du parti» et dans la «stabilité», autrement dit, que le système politique actuel ne devrait pas changer.

À la veille de cet anniversaire, le premier ministre, Wen Jiabao, a inauguré, avec un an d’avance, un fleuron de l’industrie chinoise, une ligne TGV entre Pékin et Shanghaï. Autre symbole, le premier porte-avions chinois devrait effectuer vendredi 1er juillet sa première sortie en mer.
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Message par Her Lun 4 Juil - 12:38

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Les-fragilites-economiques-du-geant-chinois-inquietent-_EG_-2011-07-03-685245

Actualité > Monde

3/7/11 - 20 H 06 MIS À JOUR LE 3/7/11 - 20 H 06
chine economie
Les fragilités économiques du géant chinois inquiètent
Le Parti communiste chinois, fondé il y a quatre-vingt-dix ans, dirige un pays dont l’économie se place juste derrière celle des États-Unis.

AFP
Chantier de construction à Suining, dans la province du Sichuan. L’an dernier, les prix de l’immobilier oont augmenté de 25 % en Chine, alors qu’on a constuit 27 % de plus que l’année précédente.
Le système économique chinois demeure opaque, en l’absence d’indicateurs fiables et du flottement de sa monnaie, le yuan.

Le modèle chinois présente des risques de surchauffe, avec la création de bulles immobilière et du crédit.

Avec cet article
Une « vague rouge » dans une Chine en quête de moralité
Le pouvoir du Parti communiste chinois
« Le pouvoir chinois veut toujours contrôler l’Église catholique »
Le parti communiste chinois fête ses 90 ans
Les 80 millions de membres du Parti communiste chinois (PCC) ont pu fêter avec faste ce week-end les 90 ans de sa fondation. Ces communistes conduisent la seconde économie mondiale. Ils sont assis sur plus de 2 000 milliards de dollars (1 380 milliards d’euros) de réserves. Ils tirent la croissance mondiale depuis dix ans. La Chine est l’usine du monde, sa main-d’œuvre bon marché a permis la mondialisation des « nouvelles technologies pour tous » et ses importations de matières premières portent les cours mondiaux au zénith. Les communistes chinois mènent le monde capitaliste. Avec leurs propres règles et en toute opacité.

Le cours de la monnaie chinoise se fixe à Pékin. La sous-évaluation du yuan par rapport au dollar et à l’euro aide les exportations chinoises. Avant chaque sommet international, Pékin assure qu’il réévalue le yuan et qu’il veut en faire une monnaie « internationale ». Sans donner de date pour cela. Les indices de croissance et d’inflation reflètent la volonté du Parti plutôt qu’une réalité économique. L’inflation est officiellement de 5 %. Elle serait dans les faits de 12 %.

Quant à la croissance, elle aurait été, selon Pékin, de 6 % pendant la crise mondiale de 2009. En réalité, « la chute de la production électrique prouve que la Chine a alors connu la récession. Ensuite, la reprise a été plus forte que ce qui a été dit, estime Jean-Luc Buchalet, cofondateur du cabinet PrimeView. Les autorités ont ouvert grand les vannes du crédit pour sauver l’économie chinoise. L’équivalent de 40 % du PIB a été injecté, sous forme de prêts. »

Depuis une décennie, les gouvernements locaux se sont massivement endettés pour financer des infrastructures et projets immobiliers parfois peu rentables. Pour la première fois, lundi dernier, le gouvernement chinois donnait ses chiffres des dettes contractées par les provinces, municipalités et districts. Elles s’élevaient fin 2010 à 1 163 milliards d’euros, soit à 27 % du PIB.

DES BULLES SONT PRÊTES À ÉCLATER
Dans le même temps, le pouvoir central amasse les milliards de dollars, placés en bons du Trésor américain. Ils permettent de financer les dettes de son premier client. « Les pouvoirs locaux investissent sans grand souci de rentabilité et en toute opacité », souligne Christophe Destais, au Cepii. Les entreprises publiques, non rentables et endettées, sont « soutenues artificiellement par les pouvoirs publics, explique Constance Boublil, à la Coface. Pendant ce temps, les entreprises privées doivent faire appel au crédit informel, qui se développe de manière exponentielle, en pratiquant des taux d’intérêt de 24 % à 48 %. »

La locomotive du monde est en train de s’emballer. En quatre ans, la masse monétaire chinoise a été multipliée par 2,6. Ce n’est pas que de la faute des Chinois. La Réserve fédérale américaine (Fed) manie la planche à billets pour racheter la dette américaine, et place les taux d’intérêt en dessous de l’inflation pour inciter au crédit. Mais, une fois créées, ces liquidités prennent le chemin des pays émergents, là où est l’avenir économique.

« La politique monétaire mondiale est hyperexpansionniste, résume Jean-Luc Buchalet. C’est utile pour écarter la déflation aux États-Unis. C’est dangereux pour la Chine qui risque l’hyperinflation. Les taux d’intérêt réels, trop bas, génèrent de l’inflation et poussent à l’endettement dans les pays émergents. » Il y a dix jours, le directeur général de la Banque des règlements internationaux (BRI), Jaime Caruana, avertissait : « Plusieurs économies des régions les plus dynamiques de la planète montrent des signes inquiétants de boums du crédit intenables, avec une explosion du crédit intérieur et une flambée des prix des actifs. »

Des bulles sont prêtes à éclater. L’an dernier, les prix de l’immobilier, en Chine, ont augmenté de 25 %, alors que l’on a construit 27 % de plus que l’année précédente. Le secteur du bâtiment représente 13 % du PIB Chinois. C’est deux fois plus qu’au sommet de la bulle immobilière aux États-Unis. « Le modèle de développement chinois reste basé sur un investissement hypertrophié, avec un crédit facile », résume Constance Boublil.

LES COMMUNISTES CHINOIS ONT PEUR DE SE VOIR ROULÉS DANS LA FARINE PAR LEURS CLIENTS OCCIDENTAUX
Les grands perdants de ce modèle « communiste » sont les salariés chinois. Les prix alimentaires et les logements sont en forte hausse. Les écarts de revenus se creusent. On meurt en moyenne à 78 ans à Pékin, mais à 64 ans dans le Guizhou, au centre du pays. « Ceux qui construisent la Chine se retrouvent avec des salaires très bas, incapables de se payer une maison dans leur province d’origine » explique Jean-Luc Buchalet.

L’épargne, confiée à la banque, est rémunérée à un taux inférieur à l’inflation réelle. Placée en Bourse, elle perd également de l’argent, depuis deux ans et demi. L’inflation n’incite pas à la consommation, car il faut épargner en l’absence de système efficace de santé et d’éducation. Christophe Destais, au Cepii, note que « depuis cinq ans, le pouvoir dit vouloir rebalancer l’économie vers le marché intérieur. Mais les résultats sont très limités et les exportations restent le principal moteur. » La consommation des ménages reste à la traîne.

Assis sur leur tas de dollars, les communistes chinois ont peur de se voir roulés dans la farine par leurs clients occidentaux. Demain, l’éclatement de la bulle immobilière ou un krach en chaîne du crédit, impossible à occulter, obligerait Pékin à puiser dans ses excédents placés en bons du Trésor américain. Cela aurait pour effet de faire plonger le dollar et, avec, le reste des excédents chinois. On comprend pourquoi les responsables du Parti communiste chinois, en dépit de la crise grecque, tiennent à diversifier leur portefeuille avec des euros.

Pierre COCHEZ
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Message par Her Lun 4 Juil - 12:39

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Une-vague-rouge-dans-une-Chine-en-quete-de-moralite-_NG_-2011-07-03-684398

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1/7/11 - 14 H 04 MIS À JOUR LE 3/7/11 - 19 H 46
chine
Une « vague rouge » dans une Chine en quête de moralité
Alors que le Parti communiste fête ses 90 ans, aucun Chinois ne peut échapper à la vague de propagande qui inonde le pays depuis des semaines.

PETER PARKS/AFP
De gauche à droite : Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zeming et Hu Jintao, l’actuel président. Dans une Chine résolument moderne, le Parti communiste a atteint les 80 millions de membres en 2010. Certains Chinois vénèrent toujours les idoles du passé.
Rongé par la corruption et les passe-droits des petits chefs locaux, le PCC a perdu de sa crédibilité.

La colère gronde dans les campagnes et dans les villes où la vie devient plus difficile, les salaires sont encore trop bas, les prix toujours plus hauts.

Avec cet article
Les fragilités économiques du géant chinois inquiètent
Le parti communiste chinois fête ses 90 ans
Le président soudanais Omar El Béchir accueilli en grande pompe par la Chine
La Chine octroie un crédit d’un milliard d’euros à la Hongrie
« La profondeur de la pensée du président Mao dépasse les fonds de l’océan et nous guide vers un avenir glorieux ! » Le chef de chorale s’époumone et saute sur la pointe des pieds. Le saxophoniste et l’accordéoniste se dandinent au rythme des refrains toujours plus intenses. Le petit groupe de chanteurs du troisième âge, partition à la main, accompagne ces chansons révolutionnaires à la gloire du numéro un du régime communiste chinois entre 1949 et sa mort, en 1976, avec une gestuelle renvoyant aux heures les plus glorieuses du Parti communiste chinois, au siècle dernier. « C’était le bon temps ! sourit une grand-mère. Avec Mao, la société était honnête et morale, pas comme aujourd’hui où les gens trichent, volent et trompent tout le monde ! »

Ces odes patriotiques enveloppent depuis le début de la matinée le parc du Lac de l’Ouest, au cœur de la ville de Fuzhou, capitale de la province du Fujian, comme dans tous les parcs de Chine, où peut s’exprimer, spontanément ou non, une certaine nostalgie des temps anciens. Assis sur des bancs ou sur l’herbe, les spectateurs écoutent, sourient ou chantent également à pleins poumons, en fonction de leur génération.

TOUTES LES TÉLÉVISIONS DIFFUSENT DES FILMS OU DES SÉRIES HISTORIQUES SUR L’ÉPOPÉE DU PARTI
Des étudiants filment la scène avec leur téléphone portable, conscients d’assister à un spectacle historique dont ils ne savent rien, du moins pas les paroles. « Bien sûr, je connais Mao, dit la petite Xiao Lan, étudiante au département des langues étrangères de l’université de Fuzhou, mais ca me fait penser à ma grand-mère, moi je n’étais pas née à l’époque et aujourd’hui je suis plus préoccupée par la recherche d’un travail que par le Parti communiste… »

En ces temps de célébration du 90e anniversaire du Parti communiste chinois, personne ne peut échapper à cette « vague rouge » de propagande qui inonde le pays depuis des semaines. Toutes les télévisions diffusent tous les soirs des films ou des séries historiques sur l’épopée du Parti conduit par « le président Mao ». Les radios ressortent des versions authentiques de l’époque. Un grand film historique, Le Début de la grande renaissance, a déjà enregistré plus de 200 millions d’entrées en deux semaines… Comme à chaque grand événement national (JO de Pékin en 2008, Exposition universelle de Shanghaï l’année dernière), la propagande fait son travail avec zèle.

Car la colère gronde dans les campagnes et dans les villes où la vie devient plus difficile, les salaires sont encore trop bas, les prix toujours plus hauts. Dans certains des spectacles que chaque municipalité du pays a le devoir d’organiser, on montre, comme dans ce petit quartier de la riche ville de Quanzhou, un Parti communiste qui aime et libère les Tibétains, civilise les Ouïghours musulmans du Xijiang. « Mao aimait tout le monde », lâche Yan, une médecin de 42 ans, en applaudissant à tout rompre.

Un sketch met en scène un fonctionnaire qui paie son addition dans un restaurant et la patronne qui pleure de voir cet officiel si vertueux et honnête… Personne n’est dupe dans l’assistance, tout le monde rit à gorge déployée. Mais au fond des cœurs, la méfiance s’accroît à l’égard d’un Parti communiste qu’on associe aux pires injustices économiques et sociales actuelles que vit « le peuple ».

« À L’ÉPOQUE DE MAO, ON NE VIVAIT PAS DANS CETTE INSÉCURITÉ »
Liu Wenling et son mari, la cinquantaine, elle professeur et lui ingénieur, connaissent toutes les chansons de Mao apprises par cœur à leur époque à l’école. « Aujourd’hui, en Chine, on ne peut plus faire confiance à qui que ce soit, les produits sont falsifiés, on ne se sent pas en sécurité, on a peur de ne pas être soigné si on ne donne pas une “enveloppe rouge” (dessous de table) au médecin… À l’époque de Mao, on ne vivait pas dans cette insécurité, il y avait une moralité. » Sans doute. L’égalité dans la pauvreté ne permettait pas le moindre écart, mais le contrôle politique étouffait la moindre velléité de protester. Les purges et les folles campagnes politiques lancées par Mao ont fait des dizaines de millions de morts.

À cette remarque, Wenling a les larmes aux yeux et se souvient de la famine de 1960. « Ma grande sœur marchait des kilomètres pour me trouver un peu de riz… C’est vrai, c’était terrible, le peuple a souffert, mais ce n’est pas ce Mao-là que je chante aujourd’hui, c’est le Mao qui voulait une société honnête et des valeurs justes. »

En dépit de cette contradiction, à l’image de millions de Chinois, Wenling veut exprimer qu’il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans cette nouvelle société chinoise, de plus en plus riche, mais aussi de plus en plus injuste et immorale. Et le Parti communiste chinois en est le plus grand responsable.

Dorian MALOVIC, à FUZHOU, QUANZHOU (Province du Fujian)
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Message par Her Lun 4 Juil - 12:40

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Le-pouvoir-chinois-veut-toujours-controler-l-Eglise-catholique-_NG_-2011-07-03-685238

Actualité > Monde

3/7/11 - 19 H 42 MIS À JOUR LE 3/7/11 - 19 H 42
« Le pouvoir chinois veut toujours contrôler l’Église catholique »
Régis Anouil, rédacteur en chef d’Églises d’Asie (EDA), agence d’information des Missions étrangères de Paris

« Avec les différentes ordinations d’évêques illicites et licites récentes au sein de l’Église catholique de Chine, on perçoit bien que la stratégie du gouvernement chinois de diviser pour mieux régner reste totalement d’actualité. L’Église catholique, même minoritaire, aspire à une certaine liberté mais le pouvoir ne renonce pas à la contrôler. Pour autant, des signes d’espoir existent lorsqu’on voit des fidèles et des prêtres refuser de travailler avec des évêques illicites non reconnus par Rome. Ne pouvant pas protester ouvertement, à l’image d’une société civile qui cherche à mieux respirer, les catholiques résistent à leur façon, courageusement ».

Recueilli par Dorian Malovic
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Message par Her Sam 6 Aoû - 20:33

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/le-mensonge-des-autorités-chinoises.html

04 août 2011

Le mensonge des autorités chinoises

Le 25 juillet, le porte-parole du Bureau gouvernemental chinois pour les affaires religieuses déclarait que « la soi-disant excommunication » prononcée par le Saint-Siège à l’encontre des deux évêques qui s’étaient fait ordonner sans mandat pontifical est «extrêmement déraisonnable et grossière». «Si le Vatican se montre sincère dans son désir d’améliorer les relations, il doit révoquer les excommunications et revenir sur le chemin du dialogue en faisant preuve de bon sens». Le cardinal Zen a réagi le jour même, dans un texte rapporté sur Daoudal Hebdo :

"Ces derniers jours, les catholiques, en Chine et à l’étranger, ont pris connaissance avec tristesse et indignation des mots prononcés parAnthony Liu Bainian et les PP. Joseph Guo Jincai, Johan Fang Xingyao et JosephYangYu, paroles que l’on distingue difficilement de propos schismatiques. Mais la déclaration du Bureau pour les Affaires religieuses, ce jour, atteint le comble de l’absurdité. Nous pouvons comprendre que le gouvernement vienne défendre ses marionnettes en affirmant qu’elles sont politiquement correctes, ou encore loue leur courage à résister aux pressions venues de l’étranger, mais aujourd’hui les autorités en viennent à faire l’éloge de leur « ardente foi catholique » et à prétendre que les ordinations sans mandat pontifical sont nécessaires pour « le fonctionnement normal de l’Eglise et pour les besoins de la pastorale et de l’évangélisation ». Cela est parfaitement absurde et ridicule quand on sait, comme l’ont récemment souligné plusieurs spécialistes, que ce sont les autorités de l’Etat qui dirigent en réalité l’Eglise catholique. Sont-ils devenus aveugles ? N’ont-ils jamais eu la possibilité de voir comment l’Eglise catholique fonctionnait dans le reste du monde ? Est-ce que la situation de la Chine est si particulière qu’elle force le gouvernement à diriger une Eglise qui ne pourrait tout simplement plus être reconnue comme catholique? Ils n’auront réussi qu’à se couvrir de ridicule aux yeux du monde entier ! Nos dirigeants peuvent-ils prendre un peu de temps sur leurs luttes de pouvoir pour prêter attention à cette « toute petite communauté » de catholiques ? Pourquoi nos frères et soeurs ne peuvent-ils être autorisés à vivre normalement et paisiblement leur vie de croyants? N’est-ce pas un droit qui leur est reconnu par la Constitution? Déformant honteusement la réalité, ils n’hésitent pas à qualifier les premières excommunications prononcées par le Saint- Siège dans les années 1950 de « causes premières », et les récentes ordinations illégitimes d’évêques, de « conséquences ». Lors des trois dernières ordinations illégitimes et de la huitième Assemblée nationale des représentants catholiques, tout le monde a pu constater que l'Administration d'Etat pour les Affaires religieuses et l’Association patriotique des catholiques chinois avaient pris la décision de conduire l’Eglise « officielle » à poursuivre sans faiblir son chemin vers l’indépendance, en élisant et ordonnant unilatéralement leurs évêques. Qu’ils trouvent donc une personnalité ayant assez de poids, comme Martin Luther ou le roi Henri VIII, pour donner un statut à leur nouvelle Eglise ; cela ne leur donnera pas pour autant une quelconque légitimité pour usurper l’appellation d’« Eglise catholique ». Les autorités chinoises ont restreint avec violence les libertés individuelles, y compris la liberté de conscience. Elles ignorent complètement l’autorité et la bonté de notre Saint-Père, mais elles osent prétendre être animées d’une volonté sincère de dialogue. Voilà bien le pire des mensonges ! Seules la lâcheté des nations et la défense de leurs intérêts égoïstes les empêchent d'exprimer leur juste réprobation. [...]

Personne ne sait combien de temps durera cet hiver rigoureux, mais nos fidèles n’ont pas peur. Ils surmonteront leurs craintes par la foi et la prière, qui leur donneront la force d’imiter les saints martyrs et les innombrables héros de la foi, en donnant un témoignage courageux à notre Sauveur Ressuscité. Chers fidèles, frères et soeurs, nous vous adressons notre salut – celui d’un frère aîné qui a presque honte d’être en liberté."

Posté le 4 août 2011 à 15h25 par Michel Janva
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Message par Her Ven 2 Sep - 9:25

http://www.ndf.fr/identite/25-08-2011/pour-certains-touristes-chinois-france-greves-noirs?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29

Pour certains touristes chinois, France = grèves + noirs
Par Eric Martin le 25 août 2011 dans Economie/entreprises, Identité, International, Nos brèves, Zoom sur... avec Pas de commentaires

Dans le reportage « Tourisme : la vague chinoise » de l’émission « Sept à Huit » (TF1) de dimanche 21 août, la guide d’un groupe de touristes chinois explique très sérieusement à ses compatriotes dans le car que

« les Français, ils travaillent au printemps. L’été, ils partent en vacances, l’automne, ils font la grève et l’hiver, ils sont à nouveau en vacances pour fêter Noël. Cette fois, on a de la chance, il n’y a pas de grève ».

Nos touristes sont logés à l’hôtel à Roissy-en-France alors qu’ils ne restent que deux jours sur Paris. Voici pourquoi :

« Nous pensons que Paris est une ville dangereuse le soir. Une fois, nous avions pris un hôtel dans le XVIIIe arrondissement mais vous savez, les Chinois ont peur des noirs, ils ne se sentent pas en sécurité. »

800 000 touristes chinois « visitent » chaque année la France. Ils pourraient être 4 millions par an à partir de 2020.
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Message par Her Mer 28 Sep - 7:55

Le Bulletin d'André Noël
SYNTHESE HEBDOMADAIRE
des problèmes politiques français et internationaux
Nouvelle série
Depuis 1949

« Mieux vaut être informé d’une réalité si déplaisante soit-elle qu’être dupe des apparences dont on voudrait la parer »

N°2252 Maisons-Alfort, semaine du 26 septembre au 2 octobre 2011

LA CHINE A LA CONQUÊTE DU MONDE A LA FAVEUR DE LA CRISE (suite)

Nous avons montré, dans le dernier Bulletin, comment la Chine communiste se tient à l’affût pour saisir les occasions de rachat d’entreprises occidentales et d’achat de dettes souveraines d’Etats européens en difficulté. Il n’est question, officiellement, que d’« aider » l’Europe tout en permettant à la Chine de réaliser de bonnes affaires sur le marché des obligations d’Etat. En réalité, il s’agit, à long terme, de soumettre l’Occident à sa volonté et à moyen ter- me de lui interdire de protester contre la violation des droits de l’homme, par l’emprisonnement et l’exécution des opposants, et de s’insurger face au maintien dans la misère du peuple chinois au bénéfice des dignitaires du régime et de leurs obligés qui s’enrichissent de façon éhontée.

Cette montée en puissance financière de Pékin se traduit par une augmentation de ses droits de vote au sein du FMI dont elle est désormais le troisième actionnaire. En en prenant acte, et afin de remercier la Chine de l’avoir soutenue pour succéder à DSK, Christine Lagarde a nommé le chinois Zhu Min au poste de directeur-adjoint du Fonds monétaire international. Ainsi, s’accroît l’emprise de ce pays communiste sur l’économie des autres Etats. Pékin agit avec arrogance, y compris à l’égard des Etats-Unis. La Chine a investi environ 1160 milliards $ en bons du Trésor américain sur un montant de 3200 milliards $ de réserves de change

Forts de ce nouveau statut de grande puissance financière, les dirigeants chinois n’ont pas hésité à tancer avec ef- fronterie les USA après qu’ils eurent perdu leur AAA. L’Agence gouvernementale Chine nouvelle a publié un communiqué où l’on pouvait lire que Pékin avait « désormais tous les droits d’exiger des Etats-Unis qu’ils s’attaquent à leur problème structurel de dette » ajoutant : « Les jours où l’Oncle Sam, perclus de dettes pouvait facilement dilapider des quantités infinies d’emprunts de l’étranger semblent comptés. » Ce n’est pas tout ! Cette Chine, qui veut mettre les USA sous tutelle, lui indique où ils doivent pratiquer des couples claires, c’est-à-dire dans « les coûts surgonflés d’aide sociale » (sic) On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer ! Voilà un pays communiste, censé se préoc- cuper en priorité du bien-être des prolétaires, qui demande que l’on réduise l’aide sociale aux plus pauvres et dans un pays, les USA, où les prestations sociales sont modestes, si ce n’est quasi inexistantes, même sous Obama ! Plus inquié- tant encore, les Chinois exigent que les Américains effectuent des coupes importantes dans « des dépenses militaires gigantesques ». Lorsqu’on sait que le principal obstacle à l’expansionnisme chinois ce sont les USA, on comprend l’intérêt que ceux-là diminuent leurs dépenses militaires. C’est le bouclier militaire de l’Oncle Sam qui, jusque-là, fait reculer Pékin dans sa volonté d’annexer Taïwan.

Cela dit, la Chine communiste a désormais les moyens d’étendre son influence sans le secours des armes. Elle peut mettre les USA – mais aussi l’Europe – à genoux. Il lui suffirait de vendre ses milliards de dollars pour faire s’effondrer la devise américaine et ruiner les Etats-Unis et l’Occident par contrecoup. La Chine, elle, peut vivre en autarcie car elle ne se soucie absolument pas du bien-être de son peuple. En achetant de la dette souveraine, en Europe et ailleurs, elle fait main basse sur une partie de la souveraineté des pays endettés. Qui paie commande. Saluons pour une fois Lénine qui avait prophétisé que les capitalistes « nous fourniront la corde pour les pendre ». Nous y sommes. L’Occident paie ainsi son matérialisme pratique, sa soif de posséder, de dépenser, de consommer toujours plus sans en avoir les moyens, d’où les emprunts et les dettes. Si la Chine sacrifie au capitalisme le plus effréné à l’extérieur, c’est pour accroître sa puissance, tandis qu’à l’intérieur, c’est toujours l’implacable dictature communiste, cette dernière étant au service de son ambition extérieure. Et les dirigeants communistes seront d’autant plus durs avec leurs concitoyens qu’ils savent que l’Occident est désormais impuissant à exercer des représailles à leur encontre.

« Le Bulletin des Amis de l'Information Libre »
Droit de reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, réservé pour tous pays Directeur de la publication : Mme Vve André NOEL – Lettre d’information fondée en 1949 par André Noël (†1964), député
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Message par Her Jeu 29 Sep - 5:14

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Les-milliardaires-chinois-n-ont-jamais-ete-aussi-nombreux-_NG_-2011-09-28-717006

28/9/11 - 18 H 37 MIS À JOUR LE 28/9/11 - 18 H 40
Chine

Les milliardaires chinois n’ont jamais été aussi nombreux

Deux classements concurrents, celui du magazine américain « Forbes » et celui du groupe chinois Hurun, publiés au mois de septembre dressent le même constat : les riches chinois ne connaissent pas la crise.

Liste des 10 Chinois les plus riches selon « Forbes »

Avec cet article
Un milliardaire dans le prochain comité central du Parti communiste chinois
La Chine veut aussi contrôler le pouvoir spirituel du dalaï-lama
Le meurtre d’un journaliste scandalise les Chinois
Schneider Electric met le cap sur l’Asie
Les chiffres peuvent légèrement varier mais la conclusion reste la même : les Chinois n’ont jamais été aussi nombreux à s’enrichir. Selon le classement 2011 publié par le magazine américain Forbes, la Chine compte 146 milliardaires en dollars, soit 14 % de plus que l’an dernier, n’étant devancé que par les États-Unis qui en comptent 413. Mais ces derniers ne représentent plus que 33 % des milliardaires de la planète contre 40 % l’an dernier et 50 % il y a dix ans.

La veille de la publication du classement Forbes , un classement similaire avait été publié par le groupe chinois Hurun, créé en 1999, qui constatait également qu’en dépit de la crise économique la Chine continuait de produire des milliardaires à un rythme accéléré. Mais pour Hurun, le nombre de milliardaires chinois en dollars est passé de 189 l’année dernière à au moins 271 cette année.

Preuve de la difficulté réelle de mesurer la richesse réelle des milliardaires chinois (au-delà des différences d’évaluation des fortunes personnelles des magnats) pour des raisons fiscales bien sûr mais aussi par discrétion en ces temps de grandes disparités sociales, le président de Hurun, Ruper Hoogewerf a affirmé au quotidien américain de la finance The Wall Street Journal au début du mois de septembre : « Vous pouvez doubler le nombre actuel de milliardaires en Chine pour approcher du chiffre de 600. »

1 – LIANG WENGEN, 57 ans, marié, un enfant, résidant à Changsha, capitale de la province du Hunan, province natale de Mao

Il est à la tête du groupe de machines-outils Sany. Il a vu sa fortune exploser avec l’envolée de la construction en Chine qui a créé une immense demande de grues et d’excavatrices.

Sa fortune est estimée à 9,3 milliards de dollars (11 milliards pour Hurun) (1).

2 – ROBIN LI, 42 ans, marié, trois enfants, résidant à Pékin, capitale de la République populaire de Chine. Il est à la tête du géant Internet Baidu dont les actions ont doublé de valeur depuis l’année dernière.

Sa fortune est estimée à 9,2 milliards de dollars (8,8 milliards pour Hurun).

3 – LIU HONGXING, 63 ans, marié, un enfant, résidant à Shanghaï, cité administrative autonome.

Il est à la tête de plusieurs grosses sociétés qui vont de l’alimentaire à la sidérurgie.

Sa fortune est estimée à 6,8 milliards de dollars (6,4 milliards pour Hurun).

4 – LIU YONGHAO et famille, 59 ans, marié, deux enfants, résidant à Chengdu, capitale de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine.

Professeur dans les années 1980, il s’est lancé avec ses trois frères dans l’agroalimentaire au début des années 1990. Liu n’était classé que 21e de la liste l’année dernière mais son entrée en Bourse a fait croître son patrimoine de 91 %.

Sa fortune est estimée à 6,6 milliards de dollars (4,7 milliards pour Hurun).

5 – ZONG QINGHOU, 66 ans, marié, deux enfants, résidant à Hangzhou, capitale de la très riche province du Zhejiang, au sud de Shanghaï.

C’est le patron de la société de boissons Wahaha, une des plus grandes d’Asie, qu’il a lancé en 1986 dans une petite épicerie de Hangzhou. Il était l’année dernière l’homme le plus riche de Chine mais la montée des coûts a grignoté les profits. Le nom de Wahaha vient du son que font les enfants lorsqu’ils rient.

Sa fortune est estimée à 6,5 milliards de dollars (de 12 milliards l’année dernière à 10,7 milliards cette année pour Hurun).

6 – HUI KA YAN, 52 ans, marié, deux enfants, résidant à Canton, capitale de la très riche province du Guangdong dans le sud, près de Hong Kong.

Magnat de l’immobilier, il a en ce moment plus d’une centaine de grands projets de construction dans plus de 60 villes de Chine.

Sa fortune est estimée à 6,2 milliards de dollars (non classé chez Hurun)

7 – WU YAJUN, 47 ans, mariée, résidant à Pékin.

Elle est à la tête de la société immobilière Longfor, mise en cause l’été dernier dans des affaires de mauvaise gestion et de comptabilité opaque.

Sa fortune est évaluée à 5,9 milliards de dollars. (6,6 milliards pour Hurun)

8 – ZHANG JINDONG, 48 ans, marié, deux enfants, résidant à Nankin, capitale de la province du Jiangsu, au nord de Shanghaï.

Il est à la tête d’une énorme société de distribution Suning (électroménager, appareil photo, ordinateurs…) qui a vu une croissance à deux chiffres cette année. Plus de 152 magasins ont été ouverts cette année dans tout le pays, le nombre total de magasins se montant aujourd’hui à 1 451 dans 243 villes. La chaîne de magasins va se développer aussi en Asie du Sud-Est.

Sa fortune est évaluée à 5,6 milliards de dollars (5,5 milliards pour Hurun)

9 – HE XIANGJIAN, 69 ans, marié, trois enfants, résidant à Foshan, une des grandes villes industrielles de la province du Guangdong.

Président de la société de distribution Midea Group qui a vu ses ventes grimper pour les six premiers mois de l’année de 59 %.

Fortune évaluée à 5,5 milliards de dollars (6,3 milliards pour Hurun)

10 – QIU GUANGHE et famille, 59 ans, marié, deux enfants, résident à Wenzhou, deuxième ville (mais la plus riche) de la province du Zhejiang au sud de Shanghaï.

Il a fondé sa société de distribution de vêtements en 1996 à Wenzhou, place forte du commerce en Chine. Son entrée en Bourse l’année dernière lui a fait faire un bond de la 147e place à la dixième place cette année.

Sa fortune est estimée à 4,8 milliards de dollars (5,3 milliards de dollars pour Hurun).

(1) Un dollar vaut 0,73 €.

DORIAN MALOVIC
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Message par Her Jeu 29 Sep - 5:16

http://apparitionsmariales.org/

Un témoignage de Chine
Dieu lui avait accordé quatre heures seulement, elle devait retourner vers Lui avant l’aurore.

Elle a expliqué à son fils aîné qu’il y a un paradis où il y a beaucoup de fleurs, qu’il est très beau. Elle avait déjà un pied dedans... il y a beaucoup de gens.
Elle est « ressuscitée » afin d’enseigner à ses enfants la foi chrétienne

Son nom est Marie, une chinoise de la ville de Haimen, Nanjin, Chine. Tiré d’un journal catholique "Little flowers of the sacred heart" Jilin, le 1/3/2007
Shen (le mari) a trois fils et cinq filles, voici son interview.

Shen : Ma femme, dont le nom de baptême est Marie, est morte le 3 juin 2002. Elle était malade depuis 5 ans. Elle souffrait terriblement, elle a donc été envoyée à l’hôpital. Elle y est restée pendant 3 jours, et le troisième jour, elle est entrée en agonie. Voyant cela, nous avons appelé le curé, le Père Yao Jianhui afin qu’il vienne lui donner les derniers sacrements. Elle pleurait en disant au père: « Pendant la Révolution Culturelle, mes enfants n'ont pas pu recevoir le baptême, j‘en suis très affligée ! » L’après-midi, son ventre s’est mis à enfler, elle est morte le lendemain. Le docteur nous a demandé de la ramener à la maison.

Juan (la cinquième fille): Vers midi, nous nous sommes aperçus que ses prunelles s’étaient dilatées. Nous avons appelé notre père pour qu’il vienne vite à l’hôpital pour lui dire un dernier adieu. Dans l’après midi, elle est devenue inconsciente pour la première fois, mais elle s’est réveillée vers le soir.

Un peu plus tard, elle est entrée à nouveau dans un état comateux. Cette fois-ci, son cœur s’est arrêté. Le docteur nous a dit qu’elle était morte et nous a demandé de la ramener à la maison. Son corps a été terriblement agité pendant le voyage car la route était mauvaise et elle s’est réveillée avec un petit gémissement. Toutefois, elle demeurait inconsciente. En arrivant à la maison, nous avons déposé le corps dans l’entrée. Vers minuit, maman s’est réveillée. Papa l’a portée et l’a déposée sur une chaise mais elle s’est mise alors debout et elle a commencé à parler avec une voix forte. Elle était très vive et elle marchait dans la salle.

Qiu (un ami catholique du village): Cette nuit vers 20 heures du soir, j’ai demandé à deux amis d’aller chez Marie afin de prier pour son âme. Mais, après quelques heures, elle est revenue à la vie. Elle a demandé à ses enfants de s’approcher d’elle.

Shen (le mari): Ma femme m’a demandé alors d’appeler nos enfants car elle avait quelque chose à leur dire. Je lui ai demandé si je devais appeler l’un de nos fils qui est à Xinjiang. Elle m’a répondu ‘non’ car elle n’avait plus beaucoup de temps.
Dieu lui avait accordé quatre heures seulement, elle devait retourner vers Lui avant l’aurore.
Elle a expliqué à son fils aîné qu’il y a un paradis où il y a beaucoup de fleurs, qu’il est très beau. Elle avait déjà un pied dedans... il y a beaucoup de gens.
L’un d’eux lui a dit qu’elle avait encore une mission à accomplir et qu’elle devait retourner sur terre pour dire à ses enfants qu’il est bon de croire en Dieu...
Elle incitait ses enfants à croire afin que la famille puisse rester unie. Elle disait aussi que nous devons croire en actes et non pas seulement en paroles. Ensuite, elle a appelé son deuxième fils. C’est le plus têtu et le plus obstiné. Il ne croit pas en Dieu.

Juan (la cinquième fille): Maman lui a demandé à plusieurs reprises de croire.
Elle disait que tous ses enfants devaient croire en Dieu et être baptisés avant qu’il ne soit trop tard.

Qiu: Elle exhortait aussi sa petite fille, Hong, à croire en Dieu. Elle disait que tous ses descendants devaient croire. Elle invitait son beau-fils et à sa belle-fille à manifester leur désir de croire.

Shen: Elle demanda à ses belles-filles et à ses beaux-fils de s’approcher d’elle.
Elle les invita aussi à croire. Elle disait que nous lui manquerons. Elle voulait que nous nous manifestions notre désir de croire.
Sa deuxième fille lui a demandé si elle avait vu grand-mère au ciel.
Elle a répondu, oui, mais elle était très loin d’elle. Plus tard, elle a continué à enseigner et à demander à ses enfants de transmettre leur foi à leurs propres enfants, d’essayer aussi auprès des belles-familles qui n’ont pas la foi... Elle disait que Dieu lui a accordé 4 heures pour les exhorter à croire. Elle devait partir bientôt. Elle a dit à son deuxième fils qu’il a un mauvais caractère et qu’il doit désormais être plus gentil et croire en Dieu. Elle lui a rappelé que l’être humain a une âme.

L’aurore approchait et elle se taisait... Nous avons commencé à pleurer et à lui demander de ne pas nous quitter. Soudain, elle s’est réveillée et s’est mise à parler ainsi : « j'ai entendu vos cris. Je suis morte, mon cœur s'est arrêté et mon corps est froid.
Le corps est mortel mais l'âme est immortelle.
Seul notre Seigneur Jésus Christ peut nous ressusciter de la mort. Vous devez croire ! » Après avoir parlé, elle a fermé les yeux. Il était environ sept heures du matin. Elle a parlé toute la nuit en bon mandarin, comme un professeur d’école. Tout le monde était surpris par sa facilité à parler.

(le journaliste): Après avoir interviewé tous ces gens, je trouve que c’est vraiment un miracle incroyable! Marie a eu la force pour parler pendant des heures debout alors qu’elle était affaiblie... morte.
Ce n’est pas exagéré de dire qu’elle est ressuscitée de la mort. C'était une simple femme de village, n’ayant aucune instruction, ne parlant que son dialecte, elle ne pouvait même pas comprendre le programme de la télévision en mandarin or, en cette nuit-là, elle a prêché dans un mandarin parfait comme une intellectuelle!

Tout ceci n’aurait pas pu être possible sans l’action de Dieu.
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Message par Her Dim 30 Oct - 18:33

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/euro-le-syndrome-du-pont-de-la-rivière-kwaï.html

27 octobre 2011

Euro : le syndrome du "Pont de la rivière Kwaï"

Lu ici :

"Vous souvenez-vous du film « Le Pont de la rivière Kwaï » ? Il était une fois un colonel, Nicholson. Le Colonel Nicholson était le plus gradé d’un camp de prisonniers et, pour occuper ses hommes et leur permettre de rester dignes, il se laissa convaincre de construire un pont sur la rivière Kwaï. Il en était très fier, de son pont. Mais ce dernier était dangereux, d’un point de vue stratégique pour ses compatriotes anglais et lorsque qu’ils vinrent le détruire, Nicholson tenta de s’interposer. Le pont était devenu le but en soi.

En acceptant que la Chine vienne aider financièrement au sauvetage de l’euro, les dirigeants européens semblent donc bien atteints du syndrome du Colonel Nicholson. L’euro, notre pont de la rivière Kwaï moderne, était présenté comme l’instrument de puissance permettant de peser face aux autres géants, au premier rang desquels la Chine. Combien de fois nous a t-on asséné : « avec ses petits bras et ses petits francs, comment ferait la France ? ». Escroquerie désormais prouvée aux yeux de tous. La Chine est tellement heureuse de l’existence de l’euro, et notamment de la sous-évaluation du yuan par rapport à lui, qu’elle vient, sans hésiter, à son secours.

Nicolas Sarkozy, qui doit s’entretenir avec le président Hu-Jin-Tao aujourd’hui au téléphone, aura à répondre, avec tous ses « partenaires », de haute-trahison. Noëlle Lenoir, ancienne ministre des affaires européennes de Jacques Chirac, et qui ne passe pas pour une souverainiste échevelée, écrivait ce matin sur twitter : « Fonds chinois pour l’Europe. Le début de la colonisation de l’Europe par la Chine a-t-il commencé ? Et la fin de son indépendance politique. » Comment peser dans une négociation commerciale, désormais ? [...] Eux n’ont pas l’excuse du Colonel Nicholson. Eux ne travaillent pas dans un camp de prisonniers. C’est en toute liberté qu’ils ont choisi de sacrifier la liberté de leurs peuples au sauvetage de leur pont de la rivière Kwaï."

Posté le 27 octobre 2011 à 11h17 par Michel Janva
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Message par Her Dim 27 Nov - 7:21

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Planete/La-Chine-se-lance-a-fond-dans-l-economie-verte-_EG_-2011-11-25-740320

25/11/11 - 19 H 05 MIS À JOUR LE 25/11/11 - 19 H 11
environnement

La Chine se lance à fond dans l’économie verte
Lundi 28 novembre à Durban, en Afrique du Sud, 190 États vont tenter de s’entendre pour limiter le réchauffement de la planète. Sur le terrain, les pays émergents commencent à prendre en compte le changement climatique.

(LILIAN WU/AFP)
Champ d’éoliennes et de panneaux solaires dans la région de Ningxia, au nord de la Chine. Les Chinois entendent, dans les prochaines années, posséder la moitié des installations d’éoliennes dans le monde.
Avec cet article
Les pays émergents, l’avenir des énergies renouvelables
Le réchauffement climatique, une urgence pour la planète
« Nous aurons besoin des pays émergents pour limiter la hausse de température »
Les émissions de gaz à effet de serre
La vidéo que Ma Jun a postée sur son « microblog » a été visionnée 160 000 fois. Il en est satisfait. Cette vidéo montre un homme debout sur une barque, qui plante sa perche dans une eau noire et visqueuse. La lumière est opaque et blanche. En arrière-plan, un bâtiment industriel et le panache épais de ses cheminées. « C’est l’un des sites qui produit des iPhone. Elle a contaminé l’air et l’eau des environs. C’est l’autre face d’Apple. Nous demandons aux gens qui visionnent cette vidéo d’aider à arrêter cette pollution et de dire à Apple ce qu’ils en pensent », explique le directeur de Ipe (Institute of public and environmental affairs), une ONG de protection environnementale, installée à Pékin et soutenue par des fondations privées, comme WWF.

L’environnement et la sécurité alimentaire sont deux des huit préoccupations principales des Chinois, selon un sondage réalisé par le site Internet Xinhumet.com. Alors que les émissions de fumées, le trafic automobile, les rivières polluées constituent l’autre face du miracle économique chinois, Ma Jun, comme les milliers de « suiveurs » de son « microblog », n’a pas envie de vivre dans le dépotoir du monde, là où l’on cache les usines dont ne veulent plus les pays développés.

« La zone côtière connaît des problèmes majeurs de pollution. Aujourd’hui, les usines les plus polluantes migrent vers l’intérieur où les multinationales profitent de réglementations environnementales encore moins contraignantes », explique Ma Jun. Sur le site d’Ipe, une équipe de huit personnes rentre chaque jour les données disponibles sur la qualité de l’air, des rivières, et répertorie les usines les plus polluantes. D’un clic, l’utilisateur peut accéder aux informations.

« Depuis 2009, nous avons reçu six millions de visiteurs. Nous rendons publique une liste noire des usines polluantes qui fournissent des marques internationales, comme Nike ou Nokia. Pour être rayées de la liste, les sociétés doivent expliquer les mesures correctrices qu’elles comptent adopter. Nous soumettons leur réponse aux 39 ONG membres de notre collectif. Seul leur accord unanime peut entraîner la suppression d’une société de cette liste. »

« LES CHINOIS VEULENT DÉVELOPPER LE BÂTIMENT VERT EN NEUF ET EN EXISTANT »
Le risque du changement climatique n’est pas nié en Chine. De violentes sécheresses ont été constatées ces dernières années. La ressource en eau est un souci majeur, notamment pour les agriculteurs. Pourtant à la conférence sur le climat de Copenhague, en 2009, la Chine n’a pas voulu signer un accord juridique contraignant qui lierait ses engagements de réduction des émissions. Elle s’est également opposée à toute surveillance étrangère de réduction de ses émissions. Mais « il a fallu seulement quelques mois pour que, après Copenhague, Wuhan soit désignée pour devenir une ville de faible émission en carbone et que des objectifs soient fixés pour y arriver » , explique Aymeric Novel chez Terao à Pékin. Ce bureau d’études environnementales est spécialisé dans la certification verte des bâtiments.

Les autorités de Wuhan ont sélectionné 30 grands bâtiments publics où l’efficacité énergétique sera améliorée, par de l’isolation, des remplacements de vitrage, l’amélioration de l’éclairage. Les appels d’offres vont être lancés. « Dans le douzième plan quinquennal de 2011 à 2016, la volonté politique est évidente et sans ambiguïté : les Chinois veulent développer le bâtiment vert en neuf et en existant » , explique Aymeric Terao.

Les plans quinquennaux chinois sont écrits pour être appliqués. On puise l’argent dans les vastes excédents budgétaires. On les met en œuvre, sans s’embarrasser d’une quelconque opinion publique. Le onzième plan quinquennal avait pour objectif de réduire de 20 % l’intensité énergétique (c’est-à-dire le rapport entre la consommation d’énergie et le PIB). Objectif presque atteint. Les 1 000 plus grandes entreprises publiques devaient améliorer leur efficacité énergétique. Dans le même temps, des petits sites industriels étaient fermés dans des secteurs polluants, comme l’acier, l’aluminium ou les centrales à charbon.

Pour le douzième plan, il s’agit d’améliorer l’intensité énergétique de 16 % et de baisser de 17 % l’intensité carbone (la quantité moyenne de carbone nécessaire pour produire un point de PIB). Pour cela les Chinois vont créer un marché du carbone dans sept villes et provinces pilotes. Ils entament également une réflexion sur la création d’une taxe carbone.

LA MOITIÉ DES INSTALLATIONS D’ÉOLIENNES MONDIALES SONT EN CHINE
Ils veulent « décarboner » la production d’électricité en évoluant du charbon vers les énergies renouvelables. Les progrès sont réels. Même si, dans l’absolu, les émissions continuent d’augmenter en raison du rythme de la croissance économique chinoise. « L’attitude est d’essayer. Et, les Chinois peuvent le faire à grande échelle… Pour cette décennie, je m’attends à la création de plusieurs éco-cities » , souligne Aymeric Terao. Cela dit, dès que la croissance a ralenti, fin 2008, « les autorités ont arrêté tous leurs efforts sur l’environnement pour se concentrer sur la reprise de la production, par tous les moyens » , note un chef d’entreprise français installé à Pékin.

La croissance verte est une opportunité pour l’industrie chinoise. Avec trois priorités : les véhicules électriques, les batteries et le solaire photovoltaïque. Un tiers de la production mondiale de panneaux solaires vient ainsi des usines chinoises. La société californienne Applied Materials, spécialisée dans le solaire, est en train d’installer à Xi’an son centre de recherche et développement.

« Les Chinois ont développé l’industrie solaire pour les marchés à l’exportation. Ils étaient tirés par les subventions extrêmement généreuses des pays européens. Mais celles-ci sont en train de s’effondrer » , note Suzanne Senellart chez Natixis AM. Et pour leur propre production d’énergie, les Chinois misent sur l’éolien, dont le coût peut concurrencer le charbon et le gaz. « La Chine a un plan très ambitieux , souligne Suzanne Senellart, qui représente la moitié des installations d’éoliennes dans le monde. »

Pierre COCHEZ, à Pékin
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Message par Her Sam 3 Déc - 1:02

http://ZENIT.org/

Chine : Ordination de Mgr Luo Xuegang, réactions du P. Lombardi

Un double message, contradictoire

ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – Le Vatican réagit positivement à l’ordination, en République de Chine populaire, d’un évêque coadjuteur en communion avec le pape, mais déplore la présence, à cette célébration du 30 novembre, d’un évêque « illégitime » : les deux messages, contradictoires, sont source de confusion.

« L’ordination, ce mercredi 30 novembre, en Chine, d’un évêque en communion avec le Pape est, sans nul doute, un événement positif, après trois récentes ordinations épiscopales sans mandat pontifical. Cela sera apprécié non seulement par les évêques et les fidèles chinois, mais aussi par l’Eglise universelle », a déclaré le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi.

Pourtant, le P. Lombardi déplore l’autre message transmis par cette célébration : « Mais la présence à la célébration d’un évêque illégitime est un acte de désobéissance aux normes canoniques et sème le trouble parmi les fidèles ».

En effet, Mgr Peter Luo Xuegang, a été consacré comme évêque coadjuteur du diocèse de Yibin, dans le Sichuan. Le P. Lombardi dit avoir appris la nouvelle par la presse. Tous les évêques consacrants étaient en communion avec le pape, sauf un, Lei Shiyin de Leshan.

Le P. Lombardi rappelle que celui-ci a été excommunié, et que par conséquent sa participation au rite de consécration et à la célébration de l’Eucharistie « suscite la réprobation" et sème "le trouble parmi les fidèles ».

Il aurait en effet fallu, pour respecter les normes canoniques, et que le message soit un et clair, que les fidèles soient informés de l’approbation du candidat par le Saint-Siège et qu’aucun évêque illégitime ne participe à l’ordination.

La position canonique de l’évêque illégitime de Leshan « s’aggrave » du fait de la « récidive » dans la désobéissance aux normes de l’Eglise catholique, précise le P. Lombardi.

Il explique également que, « dans une situation ordinaire, la présence d’un évêque illégitime aurait eu des conséquences canoniques pour les autres évêques participants .» Cependant, « dans ce cas-ci, dit-il, on peut supposer que ces derniers n’aient pas eu le choix au risque de devoir affronter de graves inconvénients. »

Il conclut que « le Saint-Siège attend des informations plus détaillées pour pouvoir mieux juger la situation. »

« Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris, a annoncé, le 30 novembre, que le P. Peter Luo Xuegang, 47 ans, avait été ordonné évêque coadjuteur du diocèse de Yibin le matin même.

EDA décrit les circonstances de cette ordination : « Accompagnée d’un important déploiement policier, l’ordination épiscopale lui a été conférée par Mgr John Chen Shizhong, 95 ans, évêque en titre de Yibin. Cinq autres évêques étaient présents autour de l’autel de l’église Sainte-Marie, dont Mgr Paul Lei Shiyin, évêque illégitime de Leshan, sous le coup d’une mesure d’excommunication depuis son ordination le 29 juin dernier. »

« Déjà la veille, lors de la répétition générale de la cérémonie, le nombre d’agents du gouvernement et de membres des forces de l’ordre était plus important que celui des catholiques locaux. Ce 30 novembre, le quartier entourant l’église catholique avait été bouclé et les invités à la messe d’ordination avaient reçu instruction de se présenter sur les lieux trois heures avant l’ouverture de la célébration. Des contrôles d’identité avaient été mis en place et aucun téléphone, appareil photo ou bouteille contenant un liquide n’était autorisé dans l’enceinte délimitée par des portiques de sécurité », précise l’agence d’information.

Pour ce qui est de la célébration, EDA ajoute : « Présidée par Mgr Chen Shizhong, la messe a débuté à 9 heures pour finir deux heures et demie plus tard. A la célébration suivie par une foule de 800 fidèles, assistaient 61 prêtres, 35 religieuses, de nombreux représentants des autorités ainsi que plusieurs délégués religieux non catholiques. Mgr Lei Shiyin, évêque excommunié après avoir accepté, en juin dernier, l’épiscopat pour le diocèse de Leshan sans mandat pontifical, se tenait, revêtu de ses ornements épiscopaux, aux côtés de quatre autres évêques « officiels » reconnus par le Saint-Siège, à savoir Mgr Paul He Zeqing, évêque de Wanzhou, Mgr Joseph Li Jing, évêque de Ningxia, Mgr John Baptist Yang Xiaoting, évêque de Yulin, et Mgr Paul Xiao Zejiang, évêque coadjuteur de Guiyang (1). Selon un prêtre de Leshan interrogé par l’AFP, Mgr Lei Shiyin a concélébré l’eucharistie, sans toutefois participer directement au rituel d’ordination du nouvel évêque. »

EDA rappelle que, le 18 mai 2011, l’approche de la fête de Notre Dame de Sheshan - sanctuaire marial proche de Shanghai -, fêtée le 24 mai, Journée de prière pour l’Eglise de Chine, le pape Benoît XVI avait invité les évêques, les prêtres et les catholiques de Chine à « dépasser la tentation d’un chemin indépendant de Pierre », ajoutant : « A Marie, je demande d’éclairer ceux qui sont dans le doute, de ramener les égarés, de consoler les affligés, de fortifier ceux qui sont empêtrés dans les flatteries de l’opportunisme. »

ASB avec Eglises d’Asie

(1) Sur ces quatre évêques, trois ont pris part à l’ordination épiscopale illégitime de Leshan, le 29 juin 2011 (à savoir Mgr He Zeqing, Mgr Li Jing et Mgr Xiao Zejiang) et un à l’ordination épiscopale illégitime de Shantou, le 14 juillet 2011 (Mgr He Zeqing). Mgr Yang Xiaoting, quant à lui, est l’un des vice-présidents de la Conférence des évêques « officiels ».
(2) Voir dépêche EDA du 29 novembre 2011 : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-nord-est/chine/a-la-veille-de-l2019ordination-episcopale-de-l2019eveque-coadjuteur-de-yibin-mgr-paul-lei-shiyin-sous-le-coup-d2019une-peine-d2019excommunication-annonce-sa-participation-a-la-ceremonie
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