Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
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Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife

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Message par Her Sam 19 Mar - 12:16

Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife
(Joannes et Jean de Roquefort)

1. Fondement biblique

Thème : Le Grand Monarque

Ps 2,1-6 :
« 1 Pourquoi ces nations qui remuent, ces peuples qui murmurent en vain ?
2 Des rois de la terre s'insurgent, des princes conspirent contre Yahvé et contre son Messie :
3 "Faisons sauter leurs entraves, débarrassons-nous de leurs liens !"
4 Celui qui siège dans les cieux s'en amuse, Yahvé les tourne en dérision.
5 Puis dans sa colère il leur parle, dans sa fureur il les épouvante :
6 "C'est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte" ».

Is 32,1-5 :
« 1 Voici qu'un roi régnera avec justice et des princes gouverneront selon le droit.
2 Chacun sera comme un abri contre le vent, un refuge contre l'averse, comme des ruisseaux sur une terre aride, comme l'ombre d'une roche solide dans un pays désolé.
3 Les yeux des voyants ne seront plus englués, les oreilles des auditeurs seront attentives.
4 Le coeur des inconstants s'appliquera à comprendre, et la langue des bègues dira sans hésiter des paroles claires.
5 On ne donnera plus à l'insensé le titre de noble, ni au fourbe celui de grand ».

Jr 23,1-8 :
« 1 Malheur aux pasteurs qui perdent et dispersent les brebis de mon pâturage - oracle de Yahvé! 2 C'est pourquoi ainsi parle Yahvé, le Dieu d'Israël, contre les pasteurs qui ont à paître mon peuple: vous avez dispersé mes brebis, vous les avez chassées et ne vous en êtes pas occupés. Eh bien! Moi, je vais m'occuper de vous pour vos méfaits, oracle de Yahvé! 3 Je rassemblerai moi-même le reste de mes brebis de tous les pays où je les aurai dispersées, et je les ramènerai dans leur prairie: elles seront fécondes et se multiplieront. 4 Je susciterai pour elles des pasteurs qui les feront paître; elles n'auront plus crainte ni terreur; aucune ne se perdra, oracle de Yahvé! 5 Voici venir des jours - oracle de Yahvé - où je susciterai à David un germe juste; un roi régnera et sera intelligent, exerçant dans le pays droit et justice. 6 En ses jours, Juda sera sauvé et Israël habitera en sécurité. Voici le nom dont on l'appellera: "Yahvé-notre-Justice." 7 Aussi voici venir des jours - oracle de Yahvé - où l'on ne dira plus: "Yahvé est vivant, qui a fait monter les Israélites du pays d'Egypte", 8 mais: "Yahvé est vivant, qui a fait monter et rentrer la race de la maison d'Israël du pays du Nord et de tous les pays où il les avait dispersés, pour qu'ils demeurent sur leur propre sol ».

Ez 37,21-28 :
« 21 […] Ainsi parle le Seigneur Yahvé. Voici que je vais prendre les Israélites parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de tous côtés et les ramener sur leur sol.
22 J'en ferai une seule nation dans le pays, dans les montagnes d'Israël, et un seul roi sera leur roi à eux tous; ils ne formeront plus deux nations, ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
23 Ils ne se souilleront plus avec leurs ordures, leurs horreurs et tous leurs crimes. Je les sauverai des infidélités qu'ils ont commises et je les purifierai, ils seront mon peuple et je serai leur Dieu.
24 Mon serviteur David régnera sur eux; il n'y aura qu'un seul pasteur pour eux tous ; ils obéiront à mes coutumes, ils observeront mes lois et les mettront en pratique.
25 Ils habiteront le pays que j'ai donné à mon serviteur Jacob, celui qu'ont habité vos pères. Ils l'habiteront, eux, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, à jamais. David mon serviteur sera leur prince à jamais.
26 Je conclurai avec eux une alliance de paix, ce sera avec eux une alliance éternelle. Je les établirai, je les multiplierai et j'établirai mon sanctuaire au milieu d'eux à jamais.
27 Je ferai ma demeure au-dessus d'eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
28 Et les nations sauront que je suis Yahvé qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d'eux à jamais ».


Thème : Le Saint Pontife

He 5,1-6 :
« 1 Tout grand prêtre, en effet, pris d'entre les hommes, est établi pour intervenir en faveur des hommes dans leurs relations avec Dieu, afin d'offrir dons et sacrifices pour les péchés.
2 Il peut ressentir de la commisération pour les ignorants et les égarés, puisqu'il est lui-même également enveloppé de faiblesse,
3 et qu'à cause d'elle, il doit offrir pour lui-même des sacrifices pour le péché, comme il le fait pour le peuple.
4 Nul ne s'arroge à soi-même cet honneur, on y est appelé par Dieu, absolument comme Aaron.
5 De même ce n'est pas le Christ qui s'est attribué à soi-même la gloire de devenir grand prêtre, mais il l'a reçue de celui qui lui a dit: Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ;
6 comme il dit encore ailleurs: Tu es prêtre pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédech ».


Thème : Le Grand Monarque et le Saint Pontife

Za 4,1-14 :
« 1 L'ange qui me parlait revint et me réveilla comme un homme qui est tiré de son sommeil.
2 Et il me dit: "Que vois-tu?" Je répondis: "Je regarde, et voici: il y a un lampadaire tout en or, avec un réservoir à son sommet; sept lampes sont sur le lampadaire ainsi que sept becs pour les lampes qui sont dessus.
3 Près de lui sont deux oliviers, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche."
4 Prenant la parole, je dis à l'ange qui me parlait: "Que signifient ces choses, mon Seigneur?"
5 L'ange qui me parlait me répondit: "Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ?" Je dis: "Non, mon Seigneur."
6 Alors il me répondit en ces termes: Voici la parole de Yahvé touchant Zorobabel: Ce n'est pas par la puissance, ni par la force, mais par mon Esprit - dit Yahvé Sabaot.
7 Qu'es-tu, grande montagne? Devant Zorobabel, deviens une plaine! Il arrachera la pierre de faîte, tandis qu'on criera: "Bravo, bravo pour elle!"
8 La parole de Yahvé me fut adressée en ces termes :
9 Les mains de Zorobabel ont fondé ce Temple: ses mains l'achèveront. (Et vous saurez que Yahvé Sabaot m'a envoyé vers vous.)
10 Car qui donc méprisait ce jour d'événements minimes ? On se réjouira en voyant la pierre choisie en la main de Zorobabel. "Ces sept-là sont les yeux de Yahvé, ils vont par toute la terre." 11 Je pris alors la parole et lui dis: "Que signifient ces deux oliviers, à droite du chandelier et à sa gauche?"
12 (Je repris la parole et lui dis : "Que signifient les deux branches d'olivier qui, par les deux tuyaux d'or, dispensent l'huile"?) 13 Il me répondit: "Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ?" Je dis: "Non, mon Seigneur".
14 Il dit: "Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre ».


2. Saint Augustin (354-430)

Aux pages 30 et 31 de l’édition de 1831 du « Livre admirable » (Liber Mirabilis), nous est donnée la traduction française de l’édition originale de 1524 écrite en Latin et en Gaulois, du « Traité sur l’Antéchrist » par le « divin Aurelien Augustin, évêque d’Hippone ».

Le traducteur précise que ce passage se trouve au dernier feuillet du 9 ième livre du divin Augustin, Docteur de la Sainte Eglise :

« Le temps où viendra l’antéchrist, et où aura lieu le jugement, a été indiqué par Paul, dans l’épître aux Thessaloniens, dans laquelle il dit : la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera révélée aux hommes par la naissance et l’apparition de l’enfant du péché et de la perdition ; car nous savons que ce dernier paraîtra après le royaume des Grecs ou même des Perses, alors qu’un monarque, élevé, en son temps, par sa puissance et sa gloire, au-dessus tous, étendra au loin les limites de l’empire romain. Devant lui toutes les nations abaissées, tous les peuples tributaires, se courberont : et Rome sera à l’apogée de la puissance. Toutefois l’antéchrist, a dit l’apôtre Paul, ne viendra qu’au moment où il y aura une scission, c'est-à-dire où tous les peuples, naguère sous le joug de Rome, s’en seront affranchis et séparés. Et bien que maintenant l’empire romain soit, en grande partie détruit, le temps n’est pas venu encore, et n’arrivera pas, tant qu’existeront les rois des Français qui doivent régner sur Rome. La dignité romaine ne périra pas complètement, jusqu’au temps où un roi des Français gouvernera l’empire romain tout entier. Monarque le plus grand qui aura jamais existé, après un règne plein de bonheur, il viendra jusqu’à Jérusalem, et sur le mont Olive, déposera son sceptre et son diadème : ce sera la fin et la consommation des empires romain et chrétien ».


3. Saint Césaire d’Arles (470-542)

Le texte de la prophétie suivante a été retrouvé parmi les documents personnels de Monseigneur Jean-Marie du Lau, béatifié par le Pape Pie XI le 17 octobre 1926. Dernier archevêque d’Arles et mort martyr sous la Révolution, il est l’une des premières victimes des massacres de septembre 1792.

La prophétie s’ouvre sur la prédiction de la peste qui sevît en Arles l’année 545 et couvre l’ensemble des siècles jusqu’à l’avènement du Grand monarque. Dans sa version latine, elle avait pour titre : « Magna sancti Caesarii Arelatensis archiepiscopi praedicto », à savoir, Grande prédiction de Saint Césaire, archevêque d’Arles.

En voici l’introduction comme nous pouvons la lire à la page 36 de l’ouvrage « Demain » :

« 1. Au Dieu Tout-Puissant tout seul il appartient de connaître d’avance les choses futures, et le fait salutaire des prophéties provient uniquement de ce Dieu aussi tendre que puissant. Donc, dit l’Apôtre, ne méprisez pas les prophéties. Mais, tandis que nous nous mouvons et nous vivons, le temps présent, ce ravageur infatigable nous absorbe. Ignorant l’avenir et très imprévoyants, nous consumons en vain le cours si restreint de notre existence. Malheur à celui qui ne songe plus à édifier dans son cœur une habitation éternelle ! Le Seigneur a réfléchi et il a accompli tout ce qu’il a annoncé. Vous êtes en effet le Seigneur, le seul Très-Haut, puissant, véridique et le Créateur fécond de toutes choses. A travers la succession des années innombrables qui s’accumulent avec une puissante impétuosité jusqu’au jugement dernier comme les vagues de la mer sur les sables des rivages, combien de graves évènements s’accompliront ! […].

et les passages relatifs à notre sujet, pages 41 et 42 :

31. Le fer et le feu enserrent la Babylone des Gaules [Paris] (1), qui tombe dans un grand incendie.
32. Puis la seconde ville du Royaume [Marseille] et une autre seront détruites (2).
33. Alors brille l’éclair de la Miséricorde Divine, car la Justice suprême a frappé tous les méchants.
Il arrive, le noble exilé, le donné de Dieu. Il monte sur le trône de ses ancêtres, d’où la malice des hommes dépravés l’avait chassé. Il recouvre la couronne de lys refleuris. Par son courage invincible, il détruit tous les fils de Brutus dont la mémoire sera à jamais anéantie. Après avoir posé son siège en la ville pontificale (3), le Roi de Blois relèvera la tiare royale sur la tête d’un Saint Pontife abreuvé de l’amertume des tribulations qui obligera le clergé à vivre selon la discipline des âges apostoliques. Tous les deux unis de cœur et d’âme ils feront triompher la reformation du monde. O très douce paix ! Vos fruits se développeront jusqu’à la fin des siècles ! Ainsi soit-il ! ».

Notes :
(1) : « Destruction de Paris, pendant une révolution et une guerre ».
(2) : « Marseille sera engloutie. La troisième ville pourrait être Bordeaux. Lyon devra son salut à Notre-Dame de Fourvière. Cependant, le quartier des Brotteaux, foyer d’abominations et de révolutions, sera englouti sous les eaux (Marie des Terreaux).
(3) : « La ville pontificale est probablement Avignon. Le précurseur et père du grand Monarque s’appelle le roi de Blois, parce qu’il mourra septuagénaire dans sa terre blésique ».


4. Saint Isidore de Seville (560-636)

De l’ouvrage « Demain », page 35 :
« Les prophéties de tous les peuples mentionnent le grand Monarque ; des recherches à ce sujet conduiraient à des résultats étonnants. Parmi les textes que l’Espagne peut fournir, nous avons noté le suivant, de Saint Isidore, archevêque de Séville. Il vécut au 7 ième siècle, bien avant que les deux généraux des Omiades, Tarif et Tarek, eussent songé à conquérir la péninsule. Ses vaticinations sur l’Espagne se sont toujours réalisées. Voici sa prophétie sur le grand Monarque :

1. Dans les derniers jours, il règnera sur la grande Espagne un Roi doublement doué de piété.
2. Et il règnera par une femme dont le nom commence par Y et finira par L…
3. Et ledit roi viendra des régions orientales et il régnera dans sa jeunesse.
4. Lui-même combattra les impuretés des Espagnes, et ce que le feu ne dévorera pas, le glaive le dévastera.
5. Il règnera sur la maison d’Agar [les musulmans] et obtiendra Jérusalem.
6. Il posera le signe de la croix sur le Saint Sépulcre et ce sera un très grand Monarque ».


5. Raban Maur, archevêque de Mayence (776-856)

« Élève d'Alcuin à Tours, écolâtre, puis chancelier en 812, et abbé (de 822 à 842) de la grande abbaye bénédictine de Fulda, enfin archevêque de Mayence de 847 à sa mort. Ami de Lothaire, attaché à l'idée impériale, Raban Maur est l'un des grands noms de la renaissance carolingienne (on l'a surnommé le « précepteur de la Germanie ») : missionnaire, il installe des paroisses et des fondations dans les contrées récemment évangélisées par Saint Boniface. Il fait de Fulda un centre intellectuel pour l'Occident, à l'usage principal des évêques, curés et missionnaires chargés d'instruire le peuple dans la foi » (sources : Encyclopédie Universalis).

De l’ouvrage « Les deux voix de Sainte Jeanne d’Arc », page 168 :

« Nos docteurs principaux s’accordent pour annoncer que, vers la Fin des temps, un descendant des Rois de France règnera sur toute l’antique Empire romain et qu’il sera le plus glorieux des Rois de France et le dernier de sa race. Après un règne des plus glorieux, il ira à Jérusalem sur le mont des oliviers déposer sa couronne et son sceptre ; c’est ainsi que finira le Saint Empire romain et chrétien ».


6. Hemeric Adson (992+)

Hemeric Adson fut abbé de Montier-en-Der (Haute-Marne) à partir de 968. Il mourut en 992 au cours d’un pèlerinage en Orient.

Traduction de la Patrologie latine de Migne, tome 40, colonne 1133. Traité d’Adson § 6 « De Antichristo » :

« Un Roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand et le dernier de tous les rois. Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce Momarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des Oliviers et son sceptre et sa couronne ».


7. Bienheureux Amédée, évêque de Lausanne (1110-1159)

Cette prophétie a été remis au Vatican par le Bienheureux Amédée afin d’éclairer les papes sur l’avenir. Voici deux versions extraites du livret « Prophétie pour la France », pages 33 à 35 et pages 50 à 52, substantiellement identiques à celle présentée dans le « Nouveau Liber Mirabilis » d’A. Péladan publiée en 1584 à Vienne, ainsi que celle retrouvée dans le « Vaticiniorum liber primus » de 1854 en version latine et traduite pour la première fois en 1872:

Première version :

Révélation faite par l’Archange Saint Gabriel

« Un pasteur, aimé et élu de Dieu, entrera au temps donné, dans le temple [il sera élu Pape], et on en chassera les acheteurs et les vendeurs ; il renversera les tables des trafiquants et sanctifiera le temple. Il purgera et réformera l’Eglise, et tous admireront, stupéfaits. Il sera béni de la bénédiction de Jacob, parce qu’il sera véritablement le vicaire de l’Eglise de Jésus-Christ. Il imitera ce dernier en réalité, par la parole et l’exemple. Il purgera le monde d’une multitude d’erreurs. Il apprendra tous les secrets qui sont encore cachés : sur Dieu, sur les anges, et sur le monde universel. Alors s’accomplira cette parole de l’Apocalypse : ‘j’ai vu la cité sainte nouvelle Jérusalem, descendant des cieux d’auprès de Dieu’ (Ap 21,2). Cette Jérusalem a été vue à Rome ; c’est en elle que Dieu a transféré son règne et son sacerdoce, par lequel Rome sera renouvelée en ces jours, et présidera alors au monde entier. Ce pasteur sera assimilé au Roi David ; car de même que ce dernier a transformé l’ancienne Jérusalem, celui-ci reformera la nouvelle, c'est-à-dire Rome et l’Eglise. Il sera le véritable fils de l’Eglise et le pasteur accepté de tous, de Dieu et des hommes. Le Seigneur lui donnera sa grâce et sa prudence ; il déliera ses lèvres et sa langue. Ce pasteur racontera ouvertement les magnificences de Dieu, manifestant à tous les mystères jusque là réservés ; et l’universalité des hommes écoutera se voix…Il enverra ses apôtres dans tout l’univers pour avoir le soin des brebis du Seigneur et pour être tout entier aux choses divines. La paix universelle reviendra avec la réformation. Après avoir pacifié le monde, ce pasteur promulguera à tous la volonté de Dieu. Et les hommes vivront dans la vérité, la pureté de la foi et la crainte de Dieu…La foi du Seigneur sera dans tout le monde ».

Deuxième version :

« Dieu choisira un homme selon son cœur et le chargera de paître le troupeau de son peuple. Et cet homme enseignera à toutes les nations le divin vouloir de son Seigneur qu’il aimera de tout son cœur. Sa miraculeuse élection remplira d’admiration et d’étonnement les brebis. Tous les rois viendront à lui et le vénèreront. Mais il y aura des hommes qui lui seront opposés et deviendront ses ennemis. Alors Dieu fera baisser leur tête et les abattra, afin qu’à l’Orient et à l’Occident, tous sachent que la main de ce même Dieu a fait cet ouvrage. Toutes les nations infidèles se convertiront à la vrai foi et obéiront à ce pasteur comme à leur père. Tous les hommes ne formeront plus qu’un seul troupeau sous un seul pasteur. Cet homme prédestiné observera les canons et les anciennes coutumes des Pères de l’Eglise, il extirpera les mauvaises, fera obéir aux bonnes et les établira solidement. Il aura bien plus le soin des âmes et des intérêts spirituels que celui des temporels. Il ne s’occupera de l’argent qu’autant qu’il le faudra pour les besoins de l’Eglise, des orphelins, des veuves et des autres pauvres. Le pasteur que Dieu aime et choisit entrera au temps marqué dans le temple ; il purgera et réformera l’Eglise, et tous admireront et seront stupéfaits…Il imitera le Seigneur en réalité par la parole et par l’exemple…Il enseignera tous les secrets qui sont encore cachés sur la création des anges, sur Dieu et sur l’univers. Rome sera renouvelée en ces jours et présidera au monde entier. Avec ce grand pasteur, surgira le grand roi… Les siècles finiront [est ici fait référence à la « fin des temps » que nous vivons, puisque la vie se poursuit, et non la « fin du monde »], la primitive unité sera rétablie, tous les membres dépendront du même chef et toutes les bergeries particulières [les chrétiens divisés et tous les peuples de la terre] feront partie de l’unique bercail du Christ ».


8. Saint Ange de Jérusalem (1185-1225)

De l’ouvrage « Demain », pages 48 et 49 :

« Saint Ange était fils de Juifs palestiniens convertis. Sa vie fut écrite par Enoch, témoin oculaire. Voici un extrait du chapitre 15, où Jésus répond au saint qui lui demande quand il délivrera Jérusalem du joug des Musulmans :

1. Un Roi s’élèvera finalement de l’antique race des rois de France, d’une insigne piété enevrs Dieu.
2. Il sera honoré par les princes chrétiens et dévoué à la foi orthodoxe ; il sera aimé d’eux, et sa puissance s’étendra au loin sur la terre et sur la mer.
3. Alors l’Eglise étant comme retirée d’une certaine destruction, ce roi s’unira au pontife romain et le soutiendra.
4. L’erreur sera détruite parmi les chrétiens.
5. L’Eglise sera rendue à l’état que les bons ont choisi pour elle.
6. Il enverra une armée à laquelle s’uniront spontanément de nombreux guerriers, s’élançant au combat pour l‘amour de mon Nom ; et l’amour de la croix, qui les transportera, leur obtiendra des trophées dont l’éclat s’élèvera jusqu’au ciel.
7. Le monarque, équipant bientôt une flotte, passera les mers et rendra à l’Eglise les contrées perdues. Il délivrera Jérusalem ».

Ayant ainsi parlé, Jésus-Christ disparut des yeux de Saint-Ange, au sein d’une nuée éblouissante ».
(Joannes et Jean de Roquefort)


Dernière édition par Hercule le Sam 19 Mar - 12:35, édité 3 fois
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Message par Her Sam 19 Mar - 12:25

Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife
(Joannes et Jean de Roquefort - Suite 1)


9. L’Abbé Werdin d’Otrante (1279)

De l’ouvrage « Demain », pages 71 et 72 :

« Cette prophétie provient de l’Oracle pour 1840 et les années suivantes, par Henri Dujardin. La traduction du texte latin est du même auteur. La prédiction a été imprimée pour la première fois en 1600, sous le titre de Vaticinium memorabile.

1. Moi, abbé Werdin, d’Otrante [Otrante est une commune de la province de Lecce dans les Pouilles, en Italie], averti par mon Ange gardien que le temps de ma mort approchait, j’ai écrit sur ce parchemin les évènements qui m’ont été révélés et qui doivent arriver à l’ouverture du sixième sceau.
2. Et je les ai serrés dans cette petite cassette de marbre, recommandant, en vertu de la sainte obéissance, à Jacques d’Otrante et à Maur de Palerme, mes disciples chéris, de la déposer dans mon tombeau avec mon cadavre.
3. Lorsque sur la chaire de Pierre brillera une étoile éclatante, élue contre l’attente des hommes, au sein d’une grande lutte électorale, étoile dont la splendeur illuminera l’Eglise universelle, le tombeau qui renferme mon corps sera ouvert.
4. Ce bon pasteur, gardé par les anges (Pape angélique), réparera bien des choses.
5. Par son zèle et sa sollicitude, des autels seront construits et des églises détruites seront relevées.
6. Alors un gracieux jeune homme de la postérité de Pépin, se trouvant en pays étranger, viendra pour contempler la gloire de ce pasteur.
7. Lequel pasteur placera d’une manière admirable ce jeune homme sur le trône de France jusque-là vacant.
8. Il le couronnera et l’appellera lui-même en aide dans son propre gouvernement.
9. Après un petit nombre d’années, cette étoile s’éteindra et le deuil sera général ; car avec elle, en même temps, sera enseveli l’Aigle septuagénaire, qui laissera son aiglon à la garde des premiers de la nation ».


10. Saint Pierre Célestin, Pape Célestin V (1251-1296)

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », pages 523 et 524 :

« Né à Isernia (Campobasso), Pierre de Morrone devient moine bénédictin au monastère de Faifoli (province de Bénévent) ; il en sera l'abbé de 1276 à 1279. À plusieurs reprises, il fait de longues expériences de vie érémitique en plusieurs endroits, notamment sur le mont Morrone, dans les Pouilles, et sur le mont Maiella, près de Sulmona. Le 5 juillet 1294, il est élu pape pour succéder à Nicolas IV (mort le 4 avril 1292), après un conclave de plus de deux ans. Consacré à Aquila le 29 août 1294, il passe les quelques mois de son pontificat soit à Sulmona, son abbaye, soit à Capoue ou à Naples. Sa totale inexpérience et sa simplicité font le jeu de son entourage, particulièrement de Charles II, roi de Naples. Conscient de son incapacité, Célestin V démissionne le 13 décembre 1294. La possibilité d'un tel geste avait été auparavant fortement discutée ; mais, dans la décision finale, le pape engagea précisément toute l'autorité de son pouvoir personnel. Craignant peut-être que des doutes sur la validité de cette renonciation ne missent en cause sa propre légitimité, Boniface VIII, élu pape dès le 24 décembre 1294, ne cessa de faire surveiller son prédécesseur, qui mourut près d'Anagni le 19 mai 1296 » (Sources : http://www.universalis.fr).

« Avant que l’Eglise soit renouvelée, Dieu permettra que le trône de Saint Pierre soit vacant. L’empereur d’Allemagne, plein de confiance en sa force, voudra bien instituer un pape de sa façon ; mais les membres du Sacré Collège, fort courroucés, s’y opposeront. Alors l’Aigle noir lèvera une grande armée, non seulement d’allemands, mais aussi d’étrangers, ses alliés. Cette armée ayant l’Aigle noir en tête, entrera dans Rome où elle s’installera et mettra en captivité un grand nombre de prélats et de religieux. Elle en fera mourir des foules par des tourments cruels et divers…Alors viendra un homme qui mettra la paix dans l’Eglise et la relèvera. Cet homme, de solitaire ermite qu’il était, sera élu pape ; et par lui, Dieu renouvellera le temps des miracles ».


11. Jacques Fournier, Pape Benoît XII (1285-1342)

« Né à Saverdun dans le comté de Foix près de Toulouse, moine cistercien à Boulbonne, puis maître en théologie, diplômé du collège Saint-Bernard à Paris, Jacques Fournier devient supérieur de l’abbaye de Fontfroide en 1311, puis évêque de Pamiers en 1317, de Mirepoix en 1326, et cardinal en décembre 1327. Il se distingue par son implication dans les débats théologiques et son zèle à combattre les hérétiques, si bien que les cardinaux d’Avignon le choisissent le 20 décembre 1334 pour succéder au pape Jean XXII (1316-1334) ; il est intronisé le 8 janvier 1335 sous le nom de Benoît XII. Il mourra le 25 avril 1342 en Avignon » (Sources : Encyclopédie Universalis).

Du tome 2 de la série des ouvrages « Veillez et priez car l’Heure est proche », page 529 :

« Un pasteur choisi montera sur le trône de Pierre…Il rétablira les affaires de l’Eglise dont il recouvrera le domaine temporel. Prodige de mansuétude, aidé par ses envoyés, il rétablira l’unité religieuse…Il réformera le siècle, et le trône de France sera rendu au souverain légitime…Uni avec le monarque fort, toutes les résistances contre la Vérité seront brisées ; et une félicité incomparable régnera parmi les hommes ».


12. Saint Vincent Ferrier (1350-1419)

« Dominicain espagnol qui eut un rôle religieux important à la période du schisme d'Avignon. Né à Valence (Espagne), Vincent Ferrier commence de brillantes études de philosophie et de théologie dans cette ville ; il entre chez les Frères prêcheurs en 1370 et est ordonné en 1378. Il obtient le doctorat en théologie à Lérida. Enseignement, prédication, politique seront les trois grandes activités de sa vie : théologal de la cathédrale de Valence, il quitte l'Espagne pour suivre en France le cardinal de Luna, dont il est un familier ; mais leurs caractères s'opposent, et Ferrier revient enseigner à Valence après une première brouille en 1393. Lorsque Luna, en 1394, est élu pape en Avignon sous le nom de Benoît XIII, il rappelle Ferrier, pour se fâcher de nouveau avec lui (1395-1398) ; Ferrier devient alors, après une vision des saints François et Dominique, un prédicateur errant qui connaît de grands succès parmi les foules à travers l'Europe et jusqu'en Irlande. Il est investi par Benoît XIII de pouvoirs extraordinaires et de la charge de « plénipotentiaire du Seigneur ». Vincent meurt à la tâche, à soixante dix ans, au cours d’une mission qu’il prêche dans les états de Bretagne, à Vannes, à la demande du duc Jean V. Il est canonisé, pour sa fidélité à l’unité de l’Eglise et pour ses mérites de prédicateur, par Calixte III en 1455 » (sources : Encyclopédie Universalis).

Du livret « Prophéties pour la France », pages 47 et 48 :

« Le pape mourra au milieu de cette affliction et le Saint-Siège, à cause de ces malheurs, sera vacant…Ensuite sera suscité le pasteur angélique. Ce saint pontife couronnera un roi de France en lui décernant le titre d’empereur. Le pape angélique, avec ce roi de France, réformera l’Eglise, beaucoup de chrétiens abandonneront leurs biens et, tous les ordres religieux étant supprimés, il fondera un seul ordre religieux qui l’emportera sur tous ceux qui l’auront précédé. Dans cet ordre, tous les pontifes entreront et l’on en choisira douze, en mémoire des douze apôtres, qui iront, dans l’éclat de leur sainteté, prêcher l’Evangile par toute la terre et ils convertiront le monde à la religion du Christ et aussi les juifs. Le Seigneur alors donnera sa grâce aux infidèles qui se convertiront à la foi catholique. Le roi de France, ce nouvel empereur, à son retour de Jérusalem, interdira partout l’usage des armes, et la paix et la tranquillité règneront dans le monde entier qui marchera dans les sentiers de la justice. Le clergé surtout imitera la vie des apôtres. Tout le monde sera soumis au Pontife romain… Ce saint et angélique pasteur sera gardé sur son trône par les anges…Il rétablira toutes choses, il réprimera l’orgueil des clercs et tout prospèrera sous ses ordres parce que le divin médecin, Jésus Christ, appliquera le remède aux blessures… Au commencement de son pontificat, ce pape habitera la France…Après que ce pontife aura régné six ans et demi et gouverné le monde avec une grande sainteté, il rendra son âme à Dieu trois ans après son retour de Jérusalem ».


13. Saint François de Paule (1416-1507)

« Déjà âgés, Jacques Alexis dit Martolilla et Vienna di Fuscaldo, habitants de Paola, près de Cosenza en Calabre, eurent un fils auquel ils donnèrent le nom de François. Son enfance fut pieuse. À douze ans, il passa un an chez les Frères mineurs de San Marco Argentano. Malgré les instances des Frères, il ne voulut pas y rester. En 1429, il alla avec ses parents en pèlerinage au Mont-Cassin, à Lorette et à Rome. Étonné du luxe des cardinaux, il reprocha au cardinal Julien Cesarini de vivre à l'opposé de l'Évangile. Celui-ci lui répondit que sans ce luxe les dignitaires ecclésiastiques seraient méprisés. François se retira près de Paola pour mener la vie solitaire, à la manière des anciens ermites de Calabre. La sainteté de François et ses miracles attirèrent l'attention sur lui ; des disciples se présentèrent et, dès 1436, à vingt ans, il se trouva chef d'un couvent. Le nouvel ordre se développa dans l'Italie du Sud et en Sicile. Après de minutieuses enquêtes, le pape Sixte IX l'approuva le 27 mai 1474. Désignés d’abord sous le nom de Frères ermites de Saint François (d’Assise), ses religieux reçurent alors le nom de Minimes. François de Paule mourut le Vendredi Saint 2 avril 1507 à Plessis-lès-Tours. Il fut canonisé en 1519, sa fête est inscrite au calendrier romain au 2 avril » (sources : Encyclopédie Universalis).

De l’ouvrage « Demain », pages 88 et 89 :

« Ses prévisions sont contenues dans ses lettres à Simon de Liména, seigneur de Montalte.

1. Dans tout l’univers, il n’y aura plus qu’un grand pontife et un grand roi.
2. L’empire du roi durera jusqu’à la fin des temps. Il n’y aura plus alors que douze rois, un empereur et un pape et un petit nombre de princes, et tous seront des saints.
3. Le roi sera le grand fondateur d’un nouvel ordre religieux, différent de tous les autres, et qui se subdivisant en trois : la chevalerie militaire, les religieux prêtres et les hospitaliers, rendra le plus de services à l’Eglise, en même temps qu’il sera le dernier de tous.
4. Avec son secours, ce Roi détruira complètement la secte de Mahomet,
5. extirpera toutes les hérétiques,
6. fera cesser toutes les tyrannies,
7. et obtiendra la principauté sur l’univers.
8. De telle sorte qu’il n’y aura plus qu’un troupeau et un pasteur, et que le monde entier sera ramené aux saintes mœurs ! »


14. La prophétie de plaisance (15 ième siècle)

Du livret « Prophéties pour la France », pages 47 (extraite du Liber Mirabilis):

« Il y aura un pasteur, homme juste et équitable, né dans la terre de Galatie [la France]. La concorde surgira dans le monde entier et il n’y aura qu’une seule foi. Un seul Prince régnera sur toutes choses ».


15. Le Vénérable Bernardin de Bustis (15 ième siècle)

« Bernardin de Bustis (ou Busto), est un religieux Milanais de l’Ordre des Frères Mineurs (capucins) qui vivait encore à la fin du 15 ième siècle (de façon certaine entre 1480 et 1497). D’une piété aussi vive qu’intelligente, c’était un des grands prédicateurs de son temps et se fit une grande réputation par ses Sermons. On peut en particulier retenir ceux qu’il écrivît sur toutes les fêtes de la Très Sainte Vierge Marie et tous les samedis de l’année, dont on a fait un recueil imprimé à Milan et à Strasbourg sous le nom de « Marial ». Il est également l’auteur d’un office de l’Immaculée Conception de la Vierge, dont le Pape Sixte IV avait autorisé la fête. C’est enfin, un des fondateurs de la fête du Saint Nom de Jésus, puisqu’il est l’auteur de l’Office du Saint Nom de Jésus dont se servaient les cordeliers (qui appartiennent aujourd'hui, avec les frères franciscains et les frères capucins au Premier Ordre de la famille franciscaine. Leur nom officiel est celui de frères conventuels ou frères mineurs conventuels). L’ensemble de ses sermons et de ses oeuvres n’a été imprimé qu’un siècle plus tard, à Cologne, en 1607 » (Sources : « Dictionnaire historique ou Biographie universelle », page 301 ; « Bibliothèque sacrée ou Dictionnaire universel », page 370).

A la page 82 de l’ouvrage « Demain », nous est précisé que cette prophétie « a été trouvée dans la série des prédications du Rosaire du bienheureux Bernard de Bustis ».

C’est une prophétie majeure pour l’ensemble de notre sujet, car en plus des précisions concernant le « Roi très chrétien » et le « Pape angélique », elle mentionne explicitement le schisme qui aura lieu lorsque la personne de l’Antéchrist tentera de s’asseoir sur le siège pontifical (Cf. forum sur l’Antéchrist). Elle concerne directement le successeur de notre Pape actuel, le Saint Père Benoît XVI.

Voici la partie principale que je retranscris des pages 82 et 83 de l’ouvrage « Demain » :

«1. […] Un certain roi des plus puissants de la chrétienté qui surgira en un temps rapproché de l’Antéchrist en viendra aux plus violents conflits avec l’Eglise romaine qu’il abreuvera de tribulations.
2. Et en ce temps il se produira un schisme (1) au sein de l’Eglise de Dieu à l’occasion de l’élection du pape, parce qu’il s’en créera plusieurs.
3. Dans ce nombre, il y en aura un qu’il fera nommer, mais ce ne sera pas le vrai pape.
4. Il en viendra à persécuter le vrai pape et tous ceux qui lui obéiront, de telle sorte que la majorité se déclarera plutôt pour l’antipape que pour le vrai pontife.
5. L’Eglise romaine sera également délivrée par le bras d’un roi très chrétien. Ce bon roi, réduit en captivité, se verra délivré par le secours de la Sainte Vierge Marie, et après bien des périls et des épreuves, finira par remporter la victoire.
6. Le pape angélique siègera alors, posera sur la tête de ce roi la couronne impériale.
7. Et, unis ensemble, ils reformeront l’Eglise du Christ, ramené à l’état de l’ancienne pauvreté évangélique,
8. En même temps que douze cardinaux qui en deviendront les colonnes (Ordres des Derniers Apôtres) seront appelés à prêcher cet état en donnant eux-mêmes, ainsi que d’autres hommes, tous parfaits, l’exemple de la vie évangélique.
9. Celui qui sera le vrai pontife au temps du schisme s’appellera Roboam, tandis que le faux pontife se nommera Jéroboam, et cela parce que le vrai pontife, dès le commencement du schisme, ne comptera dans son obéissance que les deux douzièmes des chrétiens, les dix autres douzièmes s’attachant au pseudo-pontife. Toutefois, les vrais cardinaux et gardiens de l’Eglise romaine suivront Roboam, les mauvais seulement, Jéroboam »

Note :
(1) : Au bas de la page 83 nous lisons : « Allusion au schisme qui éclata à la mort de Salomon. Dix tribus s’attachèrent à Jéroboam, deux seulement suivirent Roboam, héritier légitime (Cf. 1 R 11,26-40) ».


16. Bienheureuse Catherine de Racconigi (1486-1547)

De l’ouvrage « Demain », pages 103 et 104 :

« La vie de Catherine de Racconigi, béatifiée seulement en 1808, a été écrite par Pic de la Mirandole, et achevée par le P. Morelli, son confesseur. On y trouve, au milieu d’un très grand nombre de prédictions, les prophéties suivantes :

1. Vers 1533, Pic de la Mirandole disant à Catherine que sous peu il y aurait un Concile (celui de trente) reçut cette réponse : ’Il n’y aura pas de Concile complet ou parfait avant le temps où viendra ce saint Pontife que l’on attend pour la rénovation future de la Sainte Eglise’.
2. Les infidèles se convertiront alors avec une grande ferveur d’esprit à la sainte religion […].

7. Le fléau, qui atteindrait les clercs, serait le dernier, mais en même temps le plus terrible.
8. Elle vit souvent le spectacle des épreuves de la Barque sainte, dirigée par le Pape, ballottée par les vents contraires au milieu des écueils, mais toujours suivie et gardée par Saint Pierre […].

10. Après ces fléaux lui étaient montrés la paix et le calme futur de l’Eglise ».

(Joannes et Jean de Roquefort - Suite 1)


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Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife  Empty Re: Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife

Message par Her Sam 19 Mar - 12:26

Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife
(Joannes et Jean de Roquefort - Suite 2)


17. Le Vénérable Barthélemy Holzhauser (1613-1658)

L’« Interprétation de l'Apocalypse » dont le titre original latin est « Commentarii in Apolcalysin plane admirabiles » que nous a laissé le Vénérable Barthélemy Holzhauser est un véritable chef-d’œuvre. L’auteur commente le Livre de l’Apocalypse de Saint Jean de ses débuts jusqu’au cinquième verset du chapitre 15 (Ap 15,5). Pour ce qui concerne nos temps actuels, nous nous reporterons seulement à deux sections de l’ouvrage intitulée « Du cinquième âge de l'Église militante, appelé âge d'affliction, commençant depuis Léon X et Charles-Quint, jusqu'au Pontife saint et au Monarque puissant ».

Il est frappant de constater l’actualité, la profondeur, et la clarté de vue du Vénérable Barthélemy Holzhauser, qui nous a laissé ce formidable texte, vraisemblablement écrit aux alentours de 1650. En soi, il dépasse largement le seul thème du grand Monarque et du grand Pape, mais s’inscrit merveilleusement dans l’ensemble de notre étude, c’est la raison pour laquelle j’en donnerai ici de longs passages.

Le texte en lui-même est certainement le plus sûrs que nous ayons en notre possession aujourd’hui, et provient de la seconde édition française de 1857, parue aux Editions Vivès, avec la traduction du chanoine de Wuilleret faite en 1857 conforme aux originaux latins de l’époque conservés à Mayence.

Notre époque actuelle, la cinquième, est celle de l’Eglise de Sardes. C’est la période purgative, précédant la période de consolation que connaîtra l’Eglise de Philadelphie, qui débutera par le règne du Saint Pontife et du Grand Monarque, courte période avant l’ultime, celle de l’Eglise de Laodicée, temps de désolation durant lequel apparaîtra l’antéchrist (qui à la fin du monde ne sera autre que Satan lui-même) à la fin du millénaire de paix.

De « L’interprétation de l’Apocalypse » :

- extraits du tome 1, § 3, pages 183 à 200 :

Du sixième âge de l'Eglise, qui sera un âge de consolation, et qui commencera au Pontife saint et au Monarque puissant, et durera jusqu'à l'apparition de l'Antéchrist.

[Interprétation d’Ap 3,7-13]

Verset 7 - Écris aussi à l'ange de l'église de Philadelphie.

« Le sixième âge de l'Eglise commencera avec le Monarque puissant et le Pontife saint dont on a déjà parlé, et durera jusqu'à l'apparition de l'Antéchrist [qui n’est pas dans ce passage celui attendu pour la fin des temps, comme le montre la suite du texte, Cf. repère ®ci-après, car il est question de la personne qui viendra après le millénaire de paix]. Cet âge sera un âge de consolation (consolativus), dans lequel Dieu consolera Son Église sainte de l'affliction et des grandes tribulations qu'elle aura endurées dans le cinquième âge. Toutes les nations seront rendues à l'unité de la Foi catholique. Le sacerdoce fleurira plus que jamais, et les hommes chercheront le royaume de Dieu et sa justice en toute sollicitude. Le Seigneur donnera à l'Eglise de bons pasteurs.

Les hommes vivront en paix, chacun dans sa vigne et dans son champ. Cette paix leur sera accordée parce qu'ils se seront réconciliés avec Dieu même. Ils vivront à l'ombre des ailes du Monarque puissant et de ses successeurs. Nous trouvons le type de cet âge dans la sixième époque du monde, qui commença avec l'émancipation du peuple d'Israël, et la restauration du temple et de la ville de Jérusalem, et dura jusqu'à la venue de Jésus-Christ. Car, de même qu'à cette époque le peuple d'Israël fut consolé au plus haut degré par le Seigneur son Dieu, par la délivrance de sa captivité ; que Jérusalem et son temple furent restaurés ; que les royaumes, les nations et les peuples soumis à l'empire romain furent vaincus et subjugués par César Auguste, monarque très puissant et très distingué, qui les gouverna pendant 56 ans, rendit la paix à l'univers et régna seul jusqu'à la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et même après ; ainsi, dans le sixième âge, Dieu réjouira Son Église par la prospérité la plus grande. Car bien que dans le cinquième âge nous ne voyions partout que les calamités les plus déplorables : tandis que tout est dévasté par la guerre ; que les catholiques sont opprimés par les hérétiques et les mauvais chrétiens ; que l'Eglise et ses ministres sont rendus tributaires ; que les principautés sont bouleversées ; que les monarques sont tués, que des sujets sont rejetés, et que tous les hommes conspirent à ériger des républiques, il se fait un changement étonnant par la main du Dieu tout-puissant, tel que personne ne peut humainement se l'imaginer. Car ce Monarque puissant, qui viendra comme envoyé de Dieu, détruira les républiques de fond en comble ; il soumettra tout à son pouvoir (sibi subjugabit omnia) et emploiera son zèle pour la vraie Église du Christ. Toutes les hérésies seront reléguées en enfer. L'empire des Turcs sera brisé, et ce Monarque régnera en Orient et en Occident. Toutes les nations viendront et adoreront le Seigneur leur Dieu dans la vraie foi catholique et romaine. Beaucoup de saints et de docteurs fleuriront sur la terre. Les hommes aimeront le jugement et la justice.

La paix régnera dans tout l'univers, parce que la puissance divine liera Satan pour plusieurs années, etc.; jusqu'à ce que vienne le fils de perdition ®, qui le déliera de nouveau, etc. C'est aussi à ce sixième âge, qu'en raison de la similitude de sa perfection se rapporte le sixième jour de la création, lorsque Dieu fit l'homme à Sa ressemblance, et lui soumit toutes les créatures du monde pour en être le seigneur et le maître. Or, c'est ainsi que dominera ce monarque sur toutes les bêtes de la terre ; c'est-à-dire, sur les nations barbares, sur les peuples rebelles, sur les républiques hérétiques, et sur tous les hommes qui seront dominés par leurs mauvaises passions. C'est encore à ce sixième âge que se rapporte le sixième esprit du Seigneur, savoir : l'esprit de sagesse, que Dieu répandra en abondance sur toute la surface du globe, en ce temps-là. Car les hommes craindront le Seigneur leur Dieu, ils observeront Sa loi et Le serviront de tout leur coeur. Les sciences seront multipliées et parfaites sur la terre. La sainte Écriture sera comprise unanimement, sans controverse et sans erreur des hérésies. Les hommes seront éclairés, tant dans les sciences naturelles que dans les sciences célestes. Enfin l'Eglise de Philadelphie est le type de ce sixième âge ; car Philadelphie signifie amour du frère (amor fratris salutans), et encore gardant l'héritage, dans l'union avec le Seigneur (hereditatem salvans adhærente Domino). Or, tous ces caractères conviennent parfaitement à ce sixième âge, dans lequel il y aura amour, concorde et paix parfaite, et dans lequel le Monarque puissant pourra considérer presque le monde entier comme son héritage. Il délivrera la terre, avec l'aide du Seigneur son Dieu, de tous ses ennemis, de ruines et de tout mal.

2. Voici ce que dit le Saint et le Véritable, qui a la clef de David, qui ouvre, et personne ne ferme ; qui ferme, et personne n'ouvre.

Comme il a l'habitude de le faire dans la description de chaque âge, Saint Jean désigne encore ici, par ces premières paroles, quelques insignes de Notre-Seigneur Jésus-Christ, insignes qu'il porte non seulement en Lui-même, mais qu'il fait aussi briller extérieurement dans Ses membres et dans Son corps, qui est l'Eglise, d'une manière particulière au sixième âge. Voici ce que dit le Saint des saints et le vrai Dieu et homme. C'est à cause de ces insignes infinis, qui sont la sainteté et la vérité, et qui appartiennent à Notre-Seigneur Jésus-Christ par l'hypostase divine, que tout genou doit fléchir devant Lui, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers, etc. Il est aussi appelé ici Saint et Vrai, en qualité de chef de Ses membres et de Son corps, qui est l'Eglise, et aussi parce que Son Église sera particulièrement sainte et vraie dans le sixième âge. Elle sera sainte, parce que les hommes marcheront alors de tout leur coeur dans les voies du Seigneur, et qu'ils chercheront le royaume de Dieu en toute sollicitude. L'Eglise sera vraie, parce qu'après que toutes les sectes auront été reléguées en enfer, elle sera reconnue pour vraie sur toute la surface de la terre.

Qui a la clef de David. On entend par ces mots la puissance royale et universelle que possède le Christ sur Son Église, puissance qu'il conservera jusqu'à la consommation du siècle, en exécution de la volonté et des conseils de Dieu le Père. Matth., 28,18 : «Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre».

Voir là-dessus le livre 2, chap. 4. De plus, il est dit ici que le Christ a la clef de David, parce que David et son règne furent la figure de Jésus-Christ et de Son royaume, comme on le voit dans les livres des prophètes.

Qui ouvre et personne ne ferme ; qui ferme et personne n'ouvre. Ces paroles expriment quel est le pouvoir de cette clef du Christ. C'est un pouvoir illimité et constitué sur Sa seule puissance, pouvant distribuer les biens et les maux selon Sa volonté. C'est pourquoi il est dit : Qui ouvre la porte aux biens en les répandant, et qui ouvre la porte aux maux en les permettant. Et personne ne ferme, c'est-à-dire que personne ne peut empêcher que les décrets de Sa divine volonté ne s'accomplissent et dans le ciel, et sur la terre, et dans les enfers. Les méchants ne peuvent pas empêcher le bien, et les bons ne sauraient empêcher les maux. Car il est dit des méchants en Saint Matthieu, 16,18 : « Les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle». Et des justes dans Ezéchiel, 14,14 : « Que si ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, se trouvent au milieu de ce pays-là (d'une nation qui aura péché contre le Seigneur), ils délivreront leurs âmes par leur propre justice, dit le Seigneur des armées, etc. ». Qui ferme et personne n'ouvre, c'est-à-dire que, par contre, Il fait disparaître en son temps les maux de Son Église et lui rend les biens. Ensuite Il permet de nouveau les châtiments, et il n'y a personne qui puisse les ôter de Sa main ou les empêcher, selon qu'il est écrit, Ps 103,28 : « ...Quand Vous la leur donnez (la nourriture), ils recueillent aussitôt. Que Vous ouvriez Votre main, ils sont tous remplis de Vos biens. Mais si Vous détournez d'eux Votre face, ils seront troublés. Vous leur ôterez l'esprit, et ils tomberont dans la défaillance, et ils retourneront dans leur poussière. Vous enverrez Votre esprit, et ils seront créés, et Vous renouvellerez la face de la terre, etc.».

Je connais tes oeuvres. Ces paroles sont une louange générale des œuvres du sixième âge, comme elles exprimaient plus haut un blâme sur les œuvres du cinquième. Je connais tes oeuvres, qui sont toutes saintes, bonnes, parfaites et pleines de charité, comme la suite le fera voir.

Verset 8. - J'ai ouvert une porte devant toi, que personne ne peut fermer, parce que tu as peu de force; et cependant tu as gardé Ma parole, et tu n'as point renoncé à Mon nom, etc.

Ces paroles sont pleines de consolation ; elles décrivent la félicité à venir du sixième âge, félicité qui consistera :

1° dans l'interprétation vraie claire et unanime de la Sainte Écriture. Car alors les ténèbres des erreurs et les fausses doctrines des hérétiques, qui ne sont pas autre chose que la doctrine des démons, seront dissipées et disparaîtront. Les fidèles du Christ, répandus sur toute la surface du globe, seront attachés à l'Église de coeur et d'esprit, dans l'unité de la foi et dans l'observance des bonnes moeurs.

Voilà pourquoi il est dit : J'ai ouvert une porte devant toi, c'est-à-dire, l'intelligence claire et profonde de la Sainte Écriture. Que personne ne peut fermer, voulant dire, qu'aucun hérétique ne pourra plus pervertir le sens de la parole de Dieu, parce que dans ce sixième âge il y aura un concile oecuménique, le plus grand qui ait jamais eu lieu ; dans lequel, par une faveur particulière de Dieu, par la puissance du Monarque annoncé, par l'autorité du saint pontife et par l'unité des princes les plus pieux, toutes les hérésies et l'athéisme seront proscrits et bannis de la terre. On y déclarera le sens légitime de la sainte Écriture, qui sera crue et admise par tout le monde, parce que Dieu aura ouvert la porte de Sa grâce.

2° Cette félicité consistera dans un nombre immense de fidèles ; car en ce temps-là, tous les peuples et les nations afflueront vers une seule bergerie, et y entreront par la seule porte de la vraie foi. C'est ainsi que s'accomplira la prophétie de Saint Jean, 10,16 : «Il y aura un seul pasteur et un seul bercail». Et aussi cette autre de saint Matthieu, 24,14 : «Cet évangile du royaume sera prêché dans tout l'univers, comme un témoignage pour toutes les nations, et alors la fin arrivera ». Or, c'est aussi dans ce sens qu'il est dit ici : J'ai ouvert une porte devant toi, la porte de la foi et du salut des âmes, porte qui était fermée à une quantité innombrable d'hommes dans le cinquième âge, à cause des hérésies et des abominations des pécheurs. C'est pour cela qu'alors la bergerie était restreinte, avilie, humiliée et méprisée au plus haut degré. Mais maintenant, la porte est ouverte devant toi, elle est ouverte à tous, comme le grand portail d'un palais royal, lorsqu'il y a ni ennemis, ni sédition à redouter.

3° Cette félicité consistera dans la multitude des prédestinés. En effet, un grand nombre de fidèles seront sauvés dans ce temps-là, parce que la vraie foi éclatera de splendeur, et que la justice abondera. J'ai ouvert une porte devant toi, la porte du ciel, que personne ne peut fermer jusqu'au temps fixé. Le texte latin commence par la particule ecce, voici, parce que, comme on l'a déjà dit ailleurs, ce mot excite notre esprit à concevoir quelque chose de grand et d'admirable dans cette oeuvre que Dieu opérera pour notre consolation, pour notre bonheur et notre joie spirituelle. Parce que tu as peu de force, et cependant tu as gardé Ma parole.

Ce passage indique trois causes ou trois mérites particuliers pour lesquels Dieu aura pitié de Son Église, et ouvrira la porte de Sa miséricorde dans ce sixième âge.

Le premier mérite est mis au présent : Parce que tu as peu de force. Ces paroles expriment l'industrie des serviteurs de Dieu qui emploieront avec prudence et avec zèle le peu de force qu'ils auront reçu de Lui, et obtiendront ainsi de très grands fruits par la conversion des pécheurs et des hérétiques. Et c'est ce grand effort qu'ils auront fait, surtout au commencement du sixième âge, pour opérer ces conversions, que Jésus-Christ récompensera par une grande prospérité.

Le second et le troisième mérites sont mis au passé : Tu as gardé Ma parole, et tu n'as point renié Ma foi. Par là il désigne la constance et la persévérance de Ses serviteurs dans Son amour et dans Sa foi. Car, vers la fin des temps du cinquième âge, ceux-ci, ayant peu de force, s'élèveront néanmoins contre les pécheurs qui auront nié la foi à cause des biens terrestres. Ils s'élèveront aussi contre certains prêtres qui, s'étant laissé séduire par la beauté et par les attraits des femmes, voudront abandonner le célibat. Or, au temps où le démon jouira d'une liberté presque absolue et universelle, et où la plus grande tribulation sévira sur la terre, ces serviteurs fidèles, unis entre eux par les liens les plus forts, protégeront le célibat en se conservant purs au milieu du siècle. Ils passeront pour vils aux yeux des hommes, et se verront méprisés et repoussés du monde, qui les tournera en ridicule. Mais le Sauveur Jésus-Christ, dans Sa bonté, regardera d'un oeil propice leur patience, leur industrie, leur constance et leur persévérance, et il les récompensera dans le sixième âge, en secondant et favorisant leurs efforts dans la conversion des pécheurs et des hérétiques. Parce que tu as peu de force, que tu es méconnu et sans puissance, sans richesses et sans gloire ; et parce que la grâce de Dieu ne t'a été donnée et distribuée qu'avec mesure ; néanmoins tu as fait les plus grands efforts dans ton zèle et ta charité ardente pour le saint nom de Jésus, pour Son Église et pour le salut des âmes. Voilà pourquoi le Christ, dans Sa miséricorde, viendra enfin à ton secours, et ouvrira la porte de la vraie foi et de la pénitence aux hérétiques et aux pécheurs. Et cependant tu as gardé Ma parole. La parole du Christ est prise ici pour la doctrine spéciale et la connaissance d'un précepte ou d'un conseil qui n'était pas contenu dans l'ancienne loi, et qui était tout-à-fait contraire au monde.

Or, l'Évangile contient trois paroles de ce genre : la première, c'est le précepte de l'amour des ennemis et de la charité fraternelle. Matth., 5. La seconde, c'est le conseil de la continence et du célibat. Matth.19,12 : «Il y en a qui se sont fait eunuques eux-mêmes». La troisième parole, c'est la patience que nous devons pratiquer. Matth., 5,39 : «Si quelqu'un vous a frappé sur la joue droite, présentez-lui encore l'autre. Et à celui qui veut disputer en jugement avec vous et vous enlever votre tunique, abandonnez encore votre manteau». Or il est, dit dans le texte : Et cependant tu as gardé Ma parole, c'est-à-dire la parole de la charité fraternelle, du célibat, de la patience et de la douceur ; parole que Dieu a prononcée de Sa bouche bénie, et qu'Il a observée Lui-même. Et tu n'as point renoncé à Mon Nom. Le texte latin dit : Tu n'as point renié Ma foi.

Or on renie la foi le plus souvent à cause des richesses, des honneurs et des voluptés. Mais les serviteurs du Christ mépriseront ces trois concupiscences vers la fin du cinquième âge, et ils mèneront une vie humble, sans rechercher les dignités, ni le pouvoir. Ils seront méprisés et ignorés des grands, et ils s'en réjouiront. Ils sacrifieront leurs revenus pour les pauvres, et pour l'édification et la propagation de l'Eglise catholique qu'ils aimeront comme leur mère. Ils marcheront dans la simplicité de leur coeur en présence de Dieu et des hommes ; et c'est pour cela que leur vie retirée sera considérée comme une folie. La sagesse de ce monde consiste à retenir ce qu'on possède et à l'augmenter ; ces vrais fidèles, au contraire, mépriseront les biens et les honneurs terrestres, et se préserveront de souillures avec les femmes. Leur conversation sera conforme à la sainteté de leur vocation. Lors donc qu'ils verront leurs semblables apostasier et renier la foi de Jésus-Christ à cause des richesses, des honneurs et des plaisirs, ils en gémiront dans leur coeur devant leur Dieu, et ils persévéreront dans les vrais principes de la foi catholique. C'est donc avec raison que Jésus-Christ leur adresse ces louanges : Et tu n'as point renié ma foi.

3. Verset 9. - Je te donnerai quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont des menteurs. Je ferai qu'ils viennent et qu'ils se prosternent à tes pieds, et ils connaîtront que Je t'aime, etc.

Suit maintenant la promesse d'une grâce très abondante de Dieu, qui a coutume d'aider et de couronner de succès les pieux efforts de Ses serviteurs, et de récompenser leur fidélité, leur constance et leur persévérance dans le bien qu'ils entreprennent. Le texte latin, cité plus haut, renferme trois fois la particule ecce, voici :

1° Ecce dedi coram te ostium apertum. Je t'ai ouvert.

2° Ecce dabo. Je te donnerai.

3° Ecce faciam. Je ferai.

C'est pour élever notre esprit et nous faire concevoir combien sont grandes et admirables les oeuvres de la miséricorde divine, qui va manifester les richesses de Sa gloire, de Sa grâce et de Sa bonté infinie.

1° Ecce, voici. Il s'adresse d'abord à Ses serviteurs, et leur dit : Voici les fruits de ton travail et de tes oeuvres.

2° Ecce dabo. Je te donnerai ce que tu as si longtemps appelé par tes larmes et par tes pieux gémissements.

3° Ecce. Voici que Je vais faire ce que personne ne croyait. Console-toi donc maintenant, etc.; car Je te donnerai quelques-uns de la synagogue de Satan qui se disent Juifs et ne le sont point ; mais qui sont des menteurs. Or, dans la synagogue de Satan sont les Juifs et ceux qui errent dans la foi en admettant la fausse doctrine du démon, le père du mensonge. De même par les Juifs, on entend aussi, au figuré et par allégorie, les hérétiques et les schismatiques qui se disent chrétiens, mais qui ne le sont point, et qui sont des menteurs. Jésus-Christ promet donc ici la conversion des hérétiques, des schismatiques et de tous ceux qui errent dans la foi. Et cette conversion aura lieu au sixième âge, lorsque l'Eglise grecque s'unira de nouveau à l'Eglise latine.

Je ferai qu'ils viennent et qu'ils se prosternent à Tes pieds. Ces paroles expriment la force, l'efficacité et l'abondance de la grâce et de la bonté de Dieu, qui fera que des nations entières, et même, tous les peuples viennent L'adorer en se soumettant à l'Église catholique qui deviendra leur mère. Et je ferai, par la lumière de Ma grâce, qu'ils viennent spontanément et non plus forcés par la guerre et par le fer. Je ferai qu'ils se prosternent à Tes pieds, c'est-à-dire, qu'ils s'humilient et qu'ils se soumettent à Ta puissance spirituelle. On voit, par ce qui vient d'être dit, quelle foi et quelle confiance tous les prélats et les pasteurs des âmes doivent avoir dans la grâce de Dieu, sans laquelle tout chancelle et rien ne se fait. Voilà bientôt cent ans qu'on combat contre les hérétiques, non seulement par des discussions fortes et chaleureuses et par les plus savants écrits, mais encore par la force des armes : on a essayé tous les moyens, sans cependant obtenir aucun succès ! Il ne nous reste donc rien d'autre chose à faire que de recourir au Seigneur notre Dieu, de nous humilier, de mener une vie sainte, et de travailler avec ardeur pour conserver les restes du catholicisme jusqu'à ce qu'il plaise à Jésus-Christ d'avoir enfin pitié de Son Église, qu'Il ne peut oublier, et d'avoir égard aux efforts de Ses serviteurs, qui continuent de Le craindre et de Le servir. Mettons donc notre espérance et une vive confiance dans la grâce toute-puissante de Jésus-Christ, qui peut éclairer les esprits aveuglés des misérables pécheurs et des hérétiques par un seul rayon de Sa lumière. C'est cette confiance que nous recommande le Psalmiste, Ps. 30, depuis le verset 3 jusqu'au verset 7.

Et ils connaîtront que je t'aime, c'est-à-dire, ils confesseront que tu es Ma seule épouse choisie et chérie, la vraie Église et héritière du royaume céleste, hors de laquelle il n'y a point de salut. Car dans le sixième âge l'Église catholique sera élevée à l'apogée de sa gloire temporelle, et elle sera exaltée d'une mer à l'autre : il n'y aura plus alors de controverses ni de questions parmi les hommes pour savoir quelle est la véritable Église. C'est pourquoi il est dit : ils connaîtront, c'est-à-dire que ce qui, dans notre cinquième âge, est tant controversé et discuté, sera mis au grand jour dans le sixième. C'est ainsi que la divine bonté sait tirer le bien du mal en permettant les hérésies et les tribulations, afin que Son saint Nom soit mieux connu. Nous en avons un exemple dans toutes les erreurs qui parurent à diverses époques, et qui, si redoutables qu'elles fussent, disparurent de nouveau par la puissance de la vérité divine. Nous ne citerons que celle d'Arius contre la divinité de Jésus-Christ. En fut-il une semblable pour l'opiniâtreté ? Or, l'hérésie moderne peut bien certainement lui être comparée.

Verset 10. - Parce que tu as gardé la parole de Ma patience, et Moi Je te garderai de l'heure de la tentation qui doit venir, dans tout l'univers, éprouver ceux qui habitent sur la terre. L'heure de la tentation qui doit venir, et qui est prédite ici, c'est le temps de la persécution de l'Antéchrist, que Notre-Seigneur a prophétisée dans saint Matthieu, 24, et dans Daniel, 11 et 12. Il l'appelle l'heure de la tentation, parce qu'elle durera peu, et que le septième âge de l'Eglise sera court, comme nous le verrons plus loin. La divine bonté a coutume de préserver ses élus de l'heure de la tentation et des temps de calamités, par deux moyens :

1° en les appelant à elle en paix, par une mort naturelle, avant que les maux et les tribulations les surprennent ; elle accorda cette grâce à Ezéchias, à Josias et à d'autres saints de l'ancien et du nouveau Testament.

2° Elle préserve aussi les siens, sans les enlever de ce monde, mais en les délivrant du mal. Jean., 17,18 : «Je ne vous prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal» ; c'est ainsi que Jésus-Christ envoya Ses apôtres et Ses disciples au milieu des loups. Or, c'est par ces deux moyens que Dieu préservera son Église, au sixième âge, de l'heure de la tentation de l'Antéchrist.

1° En l'appelant à Lui, parce que, à la fin du sixième âge, la charité se refroidira, les péchés commenceront à se multiplier, et il s'élèvera peu à peu une génération perverse et des enfants infidèles. Les justes, les saints, les bons prélats et les bons pasteurs seront alors enlevés, en grand nombre, par une mort naturelle, et il viendra, à leur place des hommes tièdes et charnels, qui n'auront soin que d'eux mêmes, et qui seront comme des arbres sans fruits, des astres errants et des nuages sans eau.

2° Jésus-Christ préservera Son Église du mal sans l'enlever de ce monde ; car l'Eglise durera jusqu'à la consommation des siècles, et il n'y restera, en comparaison d'une si grande multitude de méchants que peu de saints et de docteurs, que Dieu enverra au milieu des loups, pour enseigner à plusieurs la vérité et la justice. Ceux-ci tomberont sous le glaive, dans les flammes, dans les fers et dans la ruine. Dan., 11. Dieu préservera ainsi ces derniers élus de l'heure de la tentation, en les délivrant du mal, c'est-à-dire, en les empêchant de consentir à l'impiété du tyran en fureur, et en les aidant à mourir pour la vérité, pour la justice et pour la foi de Jésus-Christ.

Verset 11. - Je viendrai bientôt, garde ce que tu as, de peur que quelque autre ne reçoive ta couronne.

Ces paroles contiennent un salutaire avertissement de l'arrivée subite et inopinée de Jésus-Christ, en même temps qu'une exhortation, pour les fidèles, à continuer dans la bonne voie. Et ce sont là comme deux boucliers de première nécessité, qu'il nous présente tout d'abord contre la dernière tribulation décrite en Saint Matthieu, 24.

1° Car alors les hommes estimeront que le règne de l'Antéchrist sera d'une durée excessive, à cause de la grande félicité et de la puissance de ce tyran. Les Juifs et les autres infidèles qui le recevront comme le Messie, croiront son règne éternel. Or, c'est pour abattre cette présomption, et pour détruire cette fausseté, qu'il dit ici : Je viendrai bientôt.

2° Comme dans le temps de l'horrible persécution de Dioclétien, qui fut le prototype vivant de l'Antéchrist, plusieurs fidèles renoncèrent à la foi de Jésus-Christ, et sacrifièrent aux idoles ; parmi lesquels le Saint Pape Marcellin lui-même, qui fit ensuite pénitence, et subit le martyre courageusement. Comme aussi, sur les quarante martyrs du temps de l'empereur Licinius, il y en eut un qui fit défection, dont la couronne fut ensuite donnée à Janitor ; c'est ainsi qu'il arrivera dans la persécution de la fin des temps, et pis encore ; car elle surpassera toutes les précédentes.

Voilà pourquoi Jésus-Christ, comme un général en chef, a soin de prévenir Ses soldats à l'avance, en les armant du bouclier souverainement nécessaire, de la force, de la constance et de la persévérance. Il les exhorte donc en leur disant :

Verset 12. - Garde ce que tu as, de peur que quelque autre ne reçoive ta couronne. Quiconque sera victorieux, J'en ferai une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n'en sortira plus ; et J'écrirai sur lui le nom de Mon Dieu, et le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de Mon Dieu, et Mon nouveau nom.

Pour donner plus de force à Ses soldats chéris, et pour les confirmer davantage dans la dernière et la plus terrible des persécutions, Notre-Seigneur Jésus-Christ fait suivre dans le contexte, la promesse des plus grands biens, comme une récompense proportionnée aux victoires difficiles que les justes auront remportées sur le tyran.

La première de ces victoires sera la fermeté et la constance, par lesquelles ils seront comme des colonnes de persévérance dans l'Église du Christ. Ils résisteront à la fureur du tyran, à ses faux miracles et à ses inventions diaboliques, et ils sacrifieront leur corps, leur sang et leur vie, pour la vérité et pour la justice.

La seconde victoire sera la confession du vrai Dieu, qui créa le ciel et la terre, et tout ce qu'ils renferment ; et c'est contre cette confession que l'Antéchrist sévira principalement, et se constituera le dieu des dieux.

La troisième victoire sera la foi ferme et la fidélité de l'Eglise du Christ, que l'Antéchrist rejettera comme une imposture, et dispersera dans sa fureur aux quatre vents du ciel, sur les montagnes arides, et dans les cavernes.

La quatrième, enfin, sera la confession du nom de Jésus-Christ, contre laquelle le tyran s'élèvera. Il se glorifiera dans ses faux miracles, qu'il fera à l'aide d'artifices diaboliques. Il se dira le Messie, et il sera reçu comme tel par les Juifs, selon les paroles de Jésus-Christ même, en saint Jean, 5,43 : «Je suis venu au nom de Mon Père, et vous ne Me recevez point ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez».

A ces quatre vertus, mérites et victoires insignes des justes, Dieu promet, en proportion, quatre sortes de récompenses et de gloires.

La première est contenue dans ces paroles : J'en ferai une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n'en sortira plus. On place des colonnes dans les palais des rois pour soutenir la masse de l'édifice, pour en être la gloire et l'ornement, et pour en rehausser la splendeur : or, c'est ainsi que les justes de Dieu, qui dans le temple du Christ, c'est-à-dire, dans l'Eglise militante, auront été, par la fermeté de leur foi, des colonnes de la vérité et de la justice de Jésus-Christ, en les défendant, en les prêchant, en combattant et en mourant pour elles ; c'est ainsi, disons-nous encore, que, dans le temple de Dieu et dans l'Eglise triomphante, les justes seront aussi des colonnes éternelles, éclatantes de gloire, en présence de tous les saints et de tous les anges du ciel. Ensuite, comme ces justes seront fidèlement et constamment demeurés dans le temple de Dieu sur la terre, c'est-à-dire, dans l'Eglise catholique, sans en jamais sortir pour aller dans les sectes de l'Antéchrist et des autres hérétiques, en abandonnant la vraie foi ; ainsi demeureront-ils dans le temple éternel de Dieu, sans jamais en sortir. Ils seront immortels, impeccables, stables et immuables, pour l'éternité. Ils n'auront plus de douleurs à souffrir, et ne verseront plus de larmes. Enfin la mort, la faim, la soif, et toutes les autres misères du corps et de l'âme, n'auront plus de prise sur eux.

La seconde récompense se trouve dans ces paroles : J'écrirai sur lui le nom de Mon Dieu. Car ils seront semblables à lui, selon saint Jean, 3,3 : et ils seront même appelés des Dieux, comme on le voit dans le Psaume 80,6: «Je l'ai dit vous êtes des Dieux, vous êtes tous les fils du Très- Haut».

La troisième récompense est exprimée ainsi : Et j'écrirai sur lui... le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de Mon Dieu. C'est-à-dire, que les justes seront le temple de Dieu, dans lequel le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs daignera habiter, et ils le posséderont pendant toute l'éternité, par la vision béatifique. La quatrième récompense, enfin, se trouve dans ces mots : J'écrirai sur lui... Mon nouveau nom ; voulant dire qu'Il honorera les justes de Son nom ; car ils seront appelés les fils de Dieu, selon Saint Jean 3,1 ».Prophéties liées au Grand Monarque et au Saint Pontife
(Joannes et Jean de Roquefort - Suite 2)
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Message par Her Lun 11 Avr - 14:52

http://jeanderoquefort.pagesperso-orange.fr/grand_monarque_pape.html

De l’ouvrage « Le Grand Monarque selon les prophéties"
Auteur Michel Morin
Éditeur L. Courteau, 1995 :


- extrait des pages 91 à 94 :

« [Le Grand Monarque] sera de la Maison de France, c'est-à-dire un descendant des rois capétiens.

Les prophéties de Saint Vincent Ferrier et celles de Merlin Joachim disent qu’il descendra du roi Pépin (777-810), second fils de Charlemagne. Il faut noter que tous les Carolingiens et tous les Capétiens descendent par loi salique de Pépin.

Nombreuses prophéties le disent descendre des Capétiens ; donc il aura du sang de Saint Louis. La bienheureuse Catherine de Rocconigi assure qu’il sera de la postérité de François I er.

Cela est intéressant, car François I er est un Valois, fils de Charles Valois-Orléans, comte d’Angoulême, et que Nostradamus parle du Grand Monarque sous le vocable du roi de Blois et l’appelle également le grand roi d’Angoulmois, c’est-à-dire d’Angoulême.

Saint François de Paule écrit au roi Louis XI : « De votre postérité, sortira un rejeton qui sera comme le soleil entre les astres […] il détruira les hérésies, abolira les tyrannies sur la Terre, obtiendra la principauté sur l’univers […] il n’y aura plus qu’un seul troupeau et un seul pasteur ».

J’ai relevé, tout comme le marquis de la Franquerie, près de vingt textes prophétiques, qui affirment que le Grand Monarque descendra de Louis XVII, c'est-à-dire du second dauphin, Louis-Charles, duc de Normandie.

De nombreux textes font référence au rameau coupé et au rejeton.

La plupart de ces prophéties parlent du roi caché, qui est connu de Dieu seul et fait pénitence au désert. Il sortira donc à son heure. Dieu nous en réserve la surprise. Surprise proche, puisqu’elle aura lieu entre cinq et dix ans d’ici [ceci n’est pas tout à fait exact puisque le texte a été publié en 1995].

Le Sacré-Cœur de Jésus dit à Marie Julie Jahenny de la Fraudais : « Je veux récompenser l’attente et la confiance de celui qui attend tout de moi et rien des hommes. Sa bannière blanche sera plantée sur la France et ses ennemis seront forcés de vivre sous sa dépendance ».

Saint Michel ajouta à cette sainte femme : « Je suis l’ange des grandes nouvelles, je suis l’ange porteur des secrets de l’Eternel. Laissez les hommes de la terre chercher leurs couronnes ; leurs sceptres. Celui qui doit la porter est encore caché dans le secret de l’Eternel.

Celui-là est le vrai, le véritable envoyé de Dieu. Je viens vous apporter cette glorieuse et bonne nouvelle du salut…Mais de l’autre côté, je porte une nouvelle terrible, je porte aux pécheurs la vengeance du Tout-Puissant ; je viens planter la croix au milieu de vous, âmes fidèles, mais avec elle, j’apporte le secret du roi qui doit tous vous sauver. Au milieu d’innombrables merveilles, j’apporte le nom que le Divin Roi du Ciel a choisi Lui-même pour vous sauver tous […] ».
Marie-Julie a confié personnellement au marquis André de la Franquerie que : « Personne ne connaîtra le Roi. Il est le Roi caché et Dieu ne veut pas qu’on le connaisse avant l’heure de sa Providence, car s’il était connu, les francs-maçons, les républicains, ou certains prétendants essaieraient de le faire disparaître ».

La prophétie de Prémol nous dit que le Coq (c'est-à-dire un descendant du prince Louis Philippe d’Orléans) chantera la gloire du Grand Monarque. Il la chante déjà celui que je connais personnellement pour l’avoir rencontré à Paris.

Ce prince, qui est intelligent et même brillant, se trompe, car ce n’est évidemment pas un prince d’Orléans qui sera le Grand Monarque. Mais un prince de cette maison essaiera par tous les moyens de monter sur le trône alors vacant. En fait, ce sont certains hommes politiques du moment qui, dans la crise offriront le trône aux Orléans, quand ils penseront que la république est perdue.

C’est un peu ce qui se passa pendant la Révolution de 1830. Louis-Philippe prit le pouvoir, parce qu’il était vacant, Charles X ayant préféré la fuite et l’exil.

PORTRAIT PHYSIQUE DU GRAND MONARQUE

Il est déjà né [l’auteur écrit ces mots en 1995] au moment où j’écris ces lignes. Il n’est pas riche et vit très modestement. Il est orphelin depuis très jeune de père et de mère. Il vivra une grande partie de son existence en exil, par rapport à son lieu de naissance, qui est la France. Il vit sur une ile à l’étranger. C’est assez vague pour nous perdre en conjectures.

Il a le front haut de Marie-Antoinette (comme Louis-Charles, duc de Normandie, ex-baron de Richemont), les sourcils marqués, yeux en amande, le nez aquilin, c'est-à-dire qu’il ressemblera au roi Henri IV. On dit, par ailleurs, qu’il boitera de la jambe droite, suite à un accident.

CARACTERE ET VERTUS DU FUTUR ROI

Toutes les prophéties concordent dans le sens suivant :

Grande piété envers Dieu, roi modèle, très chrétien, religieux, plein de bonté et de justice. Débonnaire, il sera très simple de cœur. Il sera sage, doux et sévère tout à la fois. Dieu donnera au roi, lumière, sagesse et puissance. Il l’a préparé depuis longtemps et l’a fait passer au creuset de l’épreuve, nous dit encore Mère du Bourg.

Une âme privilégiée contemporaine ajoute : « L’intelligence humaine la plus grande serait-elle capable de réparer le désordre qui règne partout ? Celui que Dieu a choisi n’aura pas besoin de tant de science et d’expérience. L’amour de Dieu suppléera à tout ; il sera guidé par la grâce de Dieu. Le Sacré-Cœur et Saint Michel lui feront connaître ce qu’il devra faire pour accomplir les desseins de Dieu ».

On peut penser qu’il ressemblera à Jeanne d’Arc. Il aura des voix et des signes qui lui permettront de connaître sa mission. Des signes dans le ciel seront visibles pour lui seul au moment choisi par la Providence.

LE SAINT PAPE

Ce pape sera du sang des Bourbons et donc un cousin éloigné du Grand Monarque. Il viendra d’un ordre monastique, qui pourrait être l’ordre des carmes déchaussés. Il ne sera pas cardinal, mais un simple moine-prêtre. Son élection sera providentielle, car il n’y aura pas de conclave, le Vatican étant alors complètement ruiné et désorganisé suite à la guerre civile qui touchera l’Italie à cette époque.

Inspiré, le Grand Monarque ira le chercher dans un monastère de France ou d’Europe et le rétablira à Rome dans toutes ses prérogatives de pontife.

Le Bienheureux Amadio, au 12 ième siècle, nous dit :

« Dieu se choisira un homme selon son cœur et le chargera de paître le troupeau de son peuple. Et cet homme enseignera à toutes les nations le divin vouloir de son Seigneur qu’il aimera de tout son cœur. Sa miraculeuse élection remplira d’admiration et d’étonnement les brebis. Tous les rois viendront à lui […] mais il y aura des hommes qui lui seront opposés et deviendront ses ennemis. Alors Dieu fera baisser leur tête et les abattra, afin qu’à l’Orient et à l’Occident tous sachent que la main de ce même Dieu a fait cet ouvrage. Toutes les nations infidèles se convertiront à la vraie foi et obéiront à ce pasteur comme à leur père, et lui, et ses successeurs pendant longtemps les gouvernements dans la crainte de Dieu. Tous les hommes ne formeront plus qu’un seul troupeau sous un seul pasteur.

Cet homme prédestiné observera les Canons et les anciennes coutumes des Pères de l’Eglise, il extirpera les mauvaises, fera obéir aux bonnes et les établira solidement.

Il aura bien plus le soin des âmes et des intérêts spirituels que celui des temporels. Il ne s’occupera de l’argent qu’autant qu’il le faudra pour les besoins de l’Eglise, des orphelins, des veuves et des autres pauvres.

Le pasteur que Dieu aime et choisit entrera au temps marqué dans le temple ; il purgera et réformera l’Eglise et tous admireront stupéfaits […] il imitera le Seigneur en réalité par la parole et l’exemple […] il enseignera tous les secrets qui sont encore cachés sur la création des anges, sur Dieu et sur l’Univers.

Rome sera renouvelée en ces jours et présidera au monde entier. Avec ce Grand Pasteur surgira le Grand Roi…Les siècles finiront, la primitive unité sera rétablie, tous les membres dépendront du même chef et toutes les bergeries particulières feront partie de l’unique bercail du Christ ».

Saint Méthode, évêque et martyr sous Dioclétien, annonce :

« […] Lorsqu’on y pense le moins, il s’élève un roi des romains (un grand pape), qui porte heureusement les armes contre ces orgueilleuses multitudes (les musulmans). La valeur et le jugement se trouvent partout avec lui, triomphant de toute leur gloire.

Son fils (le Grand Monarque) le seconde avec de glorieux succès dans la Terre Sainte. La joie de ces infidèles se change en pleurs et en gémissements…L’Egypte est désolée, l’Arabie brulée et les villes maritimes pacifiées…il s’ensuit une paix admirable, et telle qu’elle n’a jamais été vue… ».

- extrait des pages 105 à 114 :

« […] Nous savons que le Grand Monarque sera plutôt jeune et inspiré par Dieu. Il sera guidé comme Jeanne d’Arc le fut elle-même par Saint Michel.

Il est né en France. Il est d’origine capétienne. Orphelin très jeune, il aura vécu une longue partie de son existence à l’étranger. Lorsqu’il partira pour sa mission, il quittera une île.

On peut penser à une île du Québec, car le Québec, dont parle plusieurs fois Nostradamus dans ses Centuries, est une des pointes du triangle sacré de l’Occident.

Bien sûr, on pense tout de suite à l’île de Montréal, appelée Ville-Marie au début de la colonisation, car il est clair que Marie et son drapeau fleurdelysé aura son rôle à jouer.

Je rappelle que le sang de nos rois de France coule dans les veines de nombreux Québécois, descendants des filles du Roy. Ces filles étaient souvent des enfants illégitimes des princes de France.

Il y a de superbes profils bourboniens au Québec et le drapeau du Québec, dans son langage muet, nous le rappelle, lui qui fut hissé sur le Parlement de Québec, le 21 janvier 1948, date anniversaire de la mort du roi Louis XVI.

Le Grand Monarque sortira-t-il de Montréal ? Mystère ! Mais ce que l’on sait depuis longtemps déjà, c’est qu’il ne peut être ni un prince d’Orléans, car c’est une branche régicide, ni un Bourbon d’Espagne, car il doit être fils de France et non d’ailleurs, selon les prophéties.

Il pourrait donc descendre de plusieurs branches du tronc capétien, c'est-à-dire qu’il pourrait tenir de la branche des Valois (lignée de Charles VII, que Jeanne d’Arc a servi), de la branche des Valois-Angoulême (lignée de François 1 er), de la branche des Bourbons (lignée de Louis XVI).

Devant être inconnu du monde, le jour précédant sa mission, le Grand Monarque ne peut descendre de la branche de Charles Naundorff (descendant aînée du roi Louis XVI), qui est aujourd’hui une branche connue du tronc capétien.

[…] Il descendra [certainement] de la branche cadette issue du second fils de Louis XVI, Louis-Charles de France, duc de Normandie, qui porta le pseudonyme de baron de Richemont dans les dernières années de son existence.

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Message par CAPELLI Mar 30 Avr - 5:32

bonjour

JE suis comme beaucoup de Catholiques UN FERVENT EN ATTENTE du Grand Monarque? ET dans cette espérance certitude, j'ai recherché une autre preuve mentionnant " le Grand Monarque et le Grand Pasteur" et c'est Michel de Notre Dame ( Chrétien médecin, astonome, et prophéte) que je l'ai trouvé , cela en simple recherche complémentaire !Je cite Quatrain 6/28

Le Grand Celtique entrera dedans Rome
Menant amas d'exilés et bannis:
Le Grand Pasteur mettra à tort tout homme,
Qui pour le coq estoyent aux Alpes unis


TRADUCTION de l'interpréte reconnu par M D N D( Vlaicu IONESCU)

""Le Grand Celtique entrera dans Rome ,victorieux ,en ramenant avec Lui les Prétres et les gens qu'une révolution antérieure avaient bannis. Le Grand Pape ( Le Grand Pasteur) damnera( mettra à tort) tous ceux qui auront attaqué l'Eglise d' une maniére frauduleuse( aux Alpes unis) pour plaire aux républicains(pour le coq) qui dominaient le pays avant la venue du Grand Celtique """"

Nous ne sommes pas très loin de ces événements, que l'on retrouvent dans les prophéties Chrétiennes, il semble que cela sera consécutif ""aux envahisseurs venus de l'Orient""

Dans un esprit fraternel de recherche ( il y a de nombreux quatrains sur le Grand Monarque)

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