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Bienheureuse Alexandrina Maria Dacosta (1904-1955)

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Bienheureuse Alexandrina Maria Dacosta (1904-1955) Empty Bienheureuse Alexandrina Maria Dacosta (1904-1955)

Message par Her Ven 18 Mar - 22:56

Bienheureuse Alexandrina Maria Dacosta
(1955-10-13)

Alexandrina Maria da Costa naît un 30 mars, le Mercredi Saint de l'année 1904, au lieu-dit "Gresufes" du village de Balasar dans le district de Porto et l'archidiocèse de Braga, à quelques kilomètres de Pòvoa de Varzim (Portugal).

Elle est baptisée le Samedi Saint suivant. Quelques années plus tard, la famille se déplace au lieu-dit "Calvário" au nom prédestiné, du même village de Balasar.

Dès l'âge de 9 ans, Alexandrina travaille aux champs puis, comme journalière. À 12 ans, elle fait une première chute d'un chêne et l’on doit lui donner l'extrême-onction. Elle se rétablit. Alexandrina est nommée catéchiste et membre de la chorale. Elle a une belle voix et aime beaucoup la musique.

À 14 ans, en 1918, survient le drame qui bouleverse sa vie : le Samedi Saint, deux hommes pénètrent dans la chambre où elle fait des travaux de couture avec sa sœur Olinda et une amie et ils tentent de la violenter. Pour se défendre et défendre deux compagnes des mauvaises intentions des deux hommes, elle n'a d'autre ressource que de sauter par la fenêtre ; elle tombe dans le jardin, quatre mètres plus bas.

Les médecins reconnaîtront plus tard que cet acte héroïque fut à l'origine, en partie du moins, de ses souffrances futures.

Il s'ensuit une myélite de l'épine dorsale provoquant une compression de la moelle épinière et un handicap permanent qui immobilisera dans son lit, consumée par un long et douloureux martyr de plus de 30 ans.

Ni cure ni médecins ne réussissent à améliorer son état. Parfois, elle peut marcher en se traînant jusqu'à l'église mais on se moque de sa démarche ; elle réussit au prix de grands efforts à assister au congrès eucharistique de Braga en 1924.

Dès lors, sa sœur plus âgée, Olinda, devient son infirmière, son assistante en tout et, plus tard, sa secrétaire. Au début, Alexandrina demande à Dieu la guérison et lui promet de devenir missionnaire si elle l'obtient. Finalement, elle comprend qu'il faut se résigner. Elle accepte et s'offre.

Dans son amour ardent, elle se consacra au Seigneur comme victime de l'Eucharistie pour réparer les profanations et l'abandon de Jésus au tabernacle. Elle s'est offerte aussi comme victime pour les pêcheurs et elle supplie " Recevez-moi ô Maria comme fille aimée et consacrez-moi toute à Jésus. Enfermez-moi pour toujours dans son Divin Cœur et dites-lui que je demande à me crucifier ".

Jésus se révèle à elle et lui parle familièrement jour et nuit. Souvent, elle lui demande ce qu'il faut faire et invariablement, il lui répond : " souffrir, aimer, racheter ". Il lui propose de s'assimiler complètement à sa passion. Chaque Vendredi, et cela jusqu'en 1942, elle revit la Passion d'une façon si concrète que son directeur spirituel, le Père Pinto, peut en voir le déroulement, et, à cette occasion-là, Alexandrina retrouve la liberté de ses mouvements.

« Ô Jésus, immolez-moi à chaque instant avec vous sur l'autel du sacrifice ».

À ces souffrances s'en ajoute une autre : Sa mère s'est portée garante pour une parente, mais celle-ci n'ayant pu rembourser, les poursuites se retournent contre la famille d'Alexandrina qui, pendant six ans, connaît le cauchemar de la pauvreté et même le risque d'être chassée de leur maison.

En 1938, le Seigneur demande à Alexandrina de faire connaître sa volonté que le monde soit consacré au Cœur Immaculé de Marie par le pape et chaque diocèse s’associe à cette consécration par son évêque. Sinon, on connaîtra le terrible châtiment de la guerre à cause des péchés, notamment celui de l'impureté et des communions sacrilèges. Pendant un an, son directeur, chargé de faire parvenir ce message à Rome, fait la sourde oreille.

Au début de 1939, il écrit enfin au cardinal Pacelli, lequel, devenu Pape sous le nom de Pie XII, réalisera cette consécration en 1942. À partir de cette année-là, Alexandrina obtient la grâce que sa passion et ses stigmates ne soient plus visibles à l'extérieur. C'est alors aussi qu'elle cesse totalement de se nourrir, et cela jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant 13 ans.

Ces événements mystiques étant de plus en plus connus (à son grand regret, mais Jésus lui explique qu'elle revit sa vie publique), des foules, de plus en plus nombreuses, commencent à affluer chez elle : 15.000 personnes, le 29 juin 1953. L'archevêché avait interdit toute visite en 1944 et 1952, mais finalement, il était revenu sur sa décision.

En 1935 et de nombreuses fois, le Seigneur lui annonça la guerre en châtiment des graves péchés de l'humanité. Il lui dit :

« Ce sont les sacrifices comme victimes de mes consacrés qui retiendront le bras de la justice divine pour que le monde ne soit pas détruit, pour qu'il ne tombe pas des châtiments encore pires ».

Le 30 juin 1935, Jésus lui donna pour mission de demander au Pape la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie et qu'il institue sa fête liturgique pour appeler les hommes à la pratique du Bien. Il avait dit à Alexandrina :

« En raison de l’amour que tu as envers ma très Sainte Mère, communique à ton directeur spirituel la demande suivante : que chaque année un acte de consécration du monde à ma Mère soit fait, un jour fixé et que l’on demande à la Vierge sans tache de confondre les impurs, afin que ceux-ci changent de vie et ne M’offensent plus davantage. De même que j'ai demandé à Marguerite-Marie la dévotion à Mon divin Coeur, ainsi Je te demande à toi, qu’il soit consacré au Cœur Immaculé de ma très Sainte Mère par une fête solennelle en son honneur ».

Le Père Mariano Pinho, son directeur, avait d'abord semblé très perplexe sur ce sujet, mais peut-être en avait-il cependant parlé autour de lui, car, le 31 mai 1937, Alexandrina recevait la visite du Père Antonio Durao, jésuite, en qualité d'envoyé du Saint-Siège, pour la questionner sur la consécration du monde à Notre-Dame.

Puis, le 24 octobre 1938, le Père Pinho écrivait à Rome. En effet, lors de plusieurs extases, Alexandrina avait entendu Jésus demander au Père Pinho d'écrire au Pape au sujet de la consécration du monde. Le 5 janvier 1939, c'est le chanoine Vilar, envoyé par le Saint-Siège, qui fut chargé d'enquêter sur la consécration du monde à la Vierge. Le 20 janvier, Jésus prédit la guerre, châtiment pour les grands pêchés :

« Le monde est suspendu à un fil très fin... Ou le Pape se décide à le consacrer ou le monde sera puni !... »

Aussitôt après l'élection de Pie XII, Jésus lui avait prédit, le 27 mars 1939 :

« C'est lui, le Pontife qui consacrera le monde au Cœur Immaculé de Marie ma Mère ».

Trois années après, la parole de Jésus s'accomplit.

Durant la guerre, Alexandrina s'est offerte comme victime pour la paix et pour le Pape Pie XII à qui elle écrivit pour le rassurer en lui annonçant qu'il serait protégé des dangers au milieu des périls et des catastrophes internationales.
D'ailleurs, le Seigneur lui avait dit, le 6 décembre 1940 :

« La paix viendra, mais au prix de beaucoup de sang. Le Saint-Père sera ménagé. Le dragon orgueilleux et enragé, qui est le monde, n'osera pas toucher à son corps, mais son âme sera victime de ce dragon ».

Alexandrina voit la mort approcher avec lucidité ; alors, par deux fois, elle dicte un testament spirituel adressé aux pécheurs. Elle meurt le Jeudi 13 octobre, jour anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima.

Elle a vécu depuis le 27 mars 1942 jusqu'à sa mort sans prendre aucun aliment, si ce n'est la communion quotidienne.

Ses écrits totalisent 18 volumes au total 4.105 pages dactylographiées.

La renommée de sainteté de la servante de Dieu se poursuivit à Braga. Le procès d’information pour définir les vertus héroïques de sa vie. Ouvert le 14 janvier 1967, il a duré 6 ans, durant 110 sessions ; 48 témoignages ont été entendus. Le dépouillement de ces actes totalise 1.200 pages. La cession de clôture eut lieu le 10 avril 1973. Elle a été déclarée vénérable par la Sainte Eglise le 12 janvier 1996.

Un vendredi de 1945, au cours d’une Passion, Alexandrina eut une vision terrible au sujet de l'avenir. Bien longtemps avant le Concile Vatican II elle écrivit :

« Quel feu dans mon cœur!... Combien je donnerais, combien j’aimerais souffrir pour obtenir que ce feu soit le mien et qu’il soit un feu d’amour pour Jésus. Je veux de l’amour, je veux de l’amour pour le donner au monde afin qu’il aime uniquement Jésus... Je vois le monde s’enfuir vers un autre monde, un monde en perdition.

Je reste les bras ouverts et les yeux levés vers le ciel. Comment remédier à ce mal ? De grandes, de très grandes inquiétudes montent de la terre vers le ciel. Mon Dieu, je vois les âmes pleines de lourdeur et les corps détruits par la lèpre : conséquences du péché. Quelle lumière, celle qui m’oblige à tout voir !... À quel extrême le monde est réduit !... Doux Jésus, votre divin Cœur n’en peut plus !...

Je me sens placée entre le monde et Jésus afin d’éviter que la méchanceté des hommes ne blesse son Cœur si aimant. Flagellation, épines et mauvais traitements me blessent. Je ne vois pas Jésus mais je le sens comme opprimé, rempli d’épouvante et qui attend les coups de cette chaîne de méchanceté...

Sans même avoir pensé à la Cène de Jésus avec ses disciples, je me suis sentie à table. Mon cœur était le calice, le vin et le pain. Tous venaient manger et boire à ce calice. À partir de cet instant, cette Cène allait se répéter. Mais quelle horreur dans ce que j’ai vu !... Tant de Judas buvant et mangeant indignement ! Que de langues sales ! Pire encore : combien de mains indignes distribuant ce pain et ce vin ; des mains indignes et des cœurs démoniaques.

Quelle horreur mortelle !... J’en ai éprouvé tant de douleur et tant d’horreur au point de croire que mon âme allait fondre et le cœur se briser. Je ne sais pas mieux exprimer ce que j’ai vu, ce que j’ai souffert. Et avant tout autre chose, l’amour de Jésus, un amour indicible; un amour que l’on ne peut évaluer qu’après l’avoir expérimenté… »

En 1935 et en beaucoup d'autres occasions, le Seigneur lui annonça la guerre comme châtiment pour des nombreux péchés de l'humanité :

« Ce seront les victimes de mes Tabernacles qui arrêteront le bras de la Justice divine, pour que le monde ne soit pas détruit et que de plus grands châtiments n'adviennent ».

Voici une Prière qui peut être récitée en neuvaine pour demander une intention particulière par l’intercession d’Alexandrina :

« Très Sainte Trinité, fondement de toute sainteté. Je vous adore profondément et vous rends grâce pour les vertus que vous avez fait resplendir dans le cœur de votre servante Alexandrina.

Faites que je sache inviter son zèle ardent pour votre gloire. Imprimez dans mon coeur l'horreur du péché. L'amour ardent de la Sainte Eucharistie et un profond esprit de prière.

Glorifiez déjà dans ce monde votre servante et accordez-moi, par son intercession la grâce que je vous demande ardemment.

Glorifiez-là par le Cœur Douloureux et Immaculée de Marie qu'elle a aimé avec tant d'ardeur ».
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