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Message par ma Jeu 5 Mar - 0:19

Her a écrit:http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/lancien-responsable-de-bayard-nouveau-superieur-general-des-assomptionnistes

L’ancien responsable de Bayard, nouveau supérieur général des Assomptionnistes
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 05 12th, 2011 |
Le père Benoît Grière, 52 ans, a été nommé mercredi supérieur général des Assomptionnistes, à la place de l’Américain Richard Lamoureux, après 2 mandats de six ans.

Cette congrégation compte aujourd’hui 834 religieux et 45 novices, répartis dans 130 communautés à travers 30 pays et est propriétaire du groupe de presse-édition Bayard qui publie notamment le quotidien officieux de la CEF, La Croix, l’hebdomadaire Pélerin et de nombreux revues pour les jeunes (J’aime Lire, Okapi, etc..). Son passe-temps favori est la lecture de romans policiers.

Benoît Grière, originaire de Chauny (Aisne), a étudié la médecine et la philosophie. Entré dans la Congrégation en 1991, il a été ordonné prêtre en 1995 à Epernay. En 1995, il a été nommé à Madagascar, où il fut coordinateur de santé d’un diocèse, curé de paroisse, médecin de prison et responsable d’un Centre de réhabilitation nutritionnelle. Il est revenu en France en 1999 pour être premier assistant du Provincial de France, chargé notamment du groupe de presse Bayard (2002-2005). Depuis 2005, il était supérieur de la Province de France, qui comprend 252 religieux répartis en 41 communautés, en France mais aussi en Europe de l’Est, en Italie (Florence), au Proche-Orient, en Afrique (Togo) et en Asie (Corée, Vietnam).

//////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Vous avez dit Bayard ? Encore un groupe de presse infiltré par la secte des francs-maçons.
Nous n'oublions pas l'édition de la Bible Bayard qui est une abomination...

http://www.revue-kephas.org/02/1/Guillaume123-127.html

La « Bible Bayard »

Mgr Paul-Marie Guillaume*

Dès la parution de la nouvelle traduction de la Bible aux Éditions Bayard, début septembre 2001, l’on a assisté à un encensement fumant de la part en particulier de tous les journeaux, revues et prospectus émanant des mêmes Éditions et à un tir à boulets rouges de la part de certains théologiens, ou de critiques littéraires.1 Un jugement plus nuancé a cependant sa place !

L’objectif

Constatant qu’aujourd’hui la Bible n’a plus guère d’impact sur la culture contemporaine, les initiateurs du projet, un exégète, Marc Sevin, et Frédéric Boyer, Directeur adjoint du département Culture et religion du groupe Bayard, bientôt rejoint par l’exégète canadien Jean-Pierre Prévost, ont cherché très légitimement à répondre à ce problème. Ils ont voulu associer aux exégètes traducteurs des spécialistes de la littérature contemporaine, « des personnalités à l’écriture audacieuse » (Fr. Boyer) : ainsi, chaque livre de la Bible a été confié à un exégète et à un littéraire; il a fallu sans doute un travail acharné pour aboutir au résultat global en six années.

Leur but fut de prendre en compte la dimension proprement littéraire des textes sacrés, pour assurer une nouvelle réception de la Bible dans notre culture. Comme l’écrit Fr. Boyer dans l’introduction générale : « La rencontre était attendue des textes et des langues bibliques avec la littérature contemporaine, héritière des bouleversements poétiques du XXe siècle. Notre traduction [...] entend d’abord répondre à cette nécessité : confronter les littératures de la Bible au littératures françaises contemporaines. » (p. 23)

Autre volonté affirmée, le respect de la diversité des écritures des livres bibliques : « retrouver la polyphonie des livres du Livre [...]. Rendre aux textes leur étrangeté, leur nouveauté. » (p. 24)

La revue Croire aujourd’hui 2 estime que cette Bible « veut insérer le Livre dans la culture et les recherches contemporaines sur la langue. » Et le Père Gibert s.j. parle de « renouer avec l’exigence littéraire qui a marqué les grandes traductions du XVIe siècle. »3

Cela dit, trois difficultés apparaissent :

– les écrivains ont été choisis comme la fine fleur de la littérature moderne (un autre article de cette revue en dit plus à ce sujet).4

– ces écrivains ne connaissent pas nécessairement l’hébreu ni le grec. Ils traduisent à partir du mot à mot, préparé par l’exégète, avec, bien entendu, des discussions bilatérales constantes.

– ni les exégètes, ni surtout les écrivains, ne sont obligatoirement des croyants.

Les auteurs eux-mêmes nous disent que leur projet est « fondamentalement différent de toutes les grandes traductions existantes. » Leur traduction est « révolutionnaire » !

Ce qui est dit à propos du livre de Ben Sira et de sa traduction en grec pour son petit-fils donne bien le sens général de l’entreprise : ce livre et sa traduction « illustrent avec éloquence le fait qu’il n’y a pas de réception passive de la tradition. Celui qui reçoit doit toujours être le lieu d’une création. Recevoir, c’est créer. »5 À ce propos, l’on relira avec intérêt la page de saint Vincent de Lérins sur le véritable progrès de la foi.6

Un défaut majeur : la mise à l’écart de toute lecture théologique

L’origine non-croyante ou non chrétienne de plusieurs traducteurs,7 le parti-pris de neutralité religieuse de l’ensemble ne facilitaient pas une ouverture théologique.8 L’insistance sur l’autonomie de chaque livre ne poussait pas à découvrir une unité à un plus haut niveau.

Mais, sans faire aucun procès d’intention, il semble bien qu’on ait systématiquement écarté les termes depuis toujours utilisés, dont la partie spirituelle et théologique est devenue le bien propre de la tradition chrétienne (v.g. âme, gloire, péché, résurrection, baptême...). L’exemple le plus flagrant est la traduction quasi générale de l’hébreu ruah et du grec pneuma par « souffle » et non par « esprit ». Certes, ce n’est pas une erreur de traduction, mais le sens de « souffle » aurait-il suffi à faire découvrir la personne de l’Esprit-Saint ? Le lecteur chrétien se sent frustré de ne plus retrouver l’Esprit, y compris dans les grands textes de Jean, de Paul et dans la finale de Matthieu, où les apôtres sont invités à « immerger » tous les peuples « au nom du Père, du Fils et du souffle saint » (remarquez les minuscules !).9

Sous prétexte de mieux rendre le sens des mots hébreux (excellemment expliqués dans le glossaire final des pages (3096–3135), l’on va jusqu’à mettre en doute le bien-fondé de la traduction grecque de la Septante, base de la connaissance de la Bible chez les premiers chrétiens de langue grecque. Ainsi, lorsque, dans le Nouveau Testament, l’on consent à traduire psychè par âme, nous lisons cet avertissement : « Les lecteurs veilleront à ne pas le lire au sens de la Septante ou de la théologie classique » (p. 3161). Qu’en penseront les savants auteurs de la si intéressante traduction française de la Septante ?10

Dans l’Introduction générale, Fr. Boyer nous donne une histoire très pertinente du développement littéraire de la Bible (p. 16–25). Mais j’y constate l’absence du mot Dieu (sauf une fois « le Dieu d’Israël »), et nulle part l’on n’évoque les notions de Parole de Dieu, de révélation, d’inspiration. Les introductions à chacun de ces livres sont très utiles à lire, au moins celles de l’Ancien Testament, mais les enjeux théologiques sont rarement notés (sauf pour Judith, p. 2945–2946).

Un lecteur chrétien est étonné de la réticence à employer une majuscule pour les termes comme Seigneur (p. 2985), Fils de Dieu (en Mc 1,1)... Il n’est pas habitué à entendre parler du Dieu d’Israël comme « d’un dieu », du « dieu du groupe » (p. 2920), du « dieu local de la royauté » (p. 2847). Par contre l’option de ne pas vocaliser le nom de YHWH me paraît très positive, à la fois parce que l’on en ignore la prononciation exacte et par respect pour la pratique juive, qui fut celle de Jésus, de ne pas prononcer le nom ineffable. Mais j’ai du mal à reconnaître le Dieu Sabaoth dans le « YHWH des milliers ».

Les introductions au Nouveau Testament et aux Évangiles sont parmi les plus contestables : l’on y reprend l’opposition entre le Jésus de l’histoire et le Christ de la foi, l’opposition entre Paul et les Évangiles. La présentation de la vie de Jésus est telle que l’auteur lui-même (André Myre) la caractérise comme une « esquisse, peut-être déroutante » (p. 2988). L’on parle des « deux lignées royale et sacerdotale » de Jésus, en s’appuyant sur les généalogies de Matthieu et de Luc (p. 2856). J’avoue ne pas bien comprendre. La question pourrait se poser à partir du cousinage entre Marie et Élisabeth, l’épouse du prêtre Zacharie, de famille sacerdotale (Lc 1, 5). L’Épître aux Hébreux récuse toute ascendance sacerdotale de Jésus (Hé 7, 13).

D’après Jean L’Hour, le livre de Qohélet « fait l’impasse sur la Révélation » (p. 2906). Ne serait-ce pas un modèle inconscient ?

La manière dont André Myre, universitaire canadien, présente sa traduction de l’Évangile selon St Matthieu me semble symptomatique de l’ensemble de l’œuvre : « Quand l’Évangile fut rédigé, la religion, au sens où nous l’entendons de nos jours, n’existait pas. Il y avait la réalité humaine, dans laquelle la dimension religieuse trouvait sa place. L’histoire en a fait un livre proprement religieux et lui a imposé un vocabulaire convenant, certes, à des systèmes théologiques, mais qui l’enfermait dans un carcan où il se trouve désormais à l’étroit. La traduction cherche constamment à ouvrir le vocabulaire. » (p. 2995)

Remarques particulières

Le problème de la datation

Selon Fr. Boyer, la Bible a été écrite « depuis le VIIIe siècle avant notre ère environ jusqu’à la fin du IIe siècle de notre ère » (p. 18). Mais J.-P. Prévost situe l’Ancien Testament « depuis l’avènement de David comme roi de tout Israël, vers l’an 1000 avant notre ère, jusqu’à celui d’Hérode le Grand dans la seconde moitié du 1er siècle avant Jésus-Christ » (p. 2726). André Lemaire estime également que « les parties les plus anciennes [des Livres des Rois] remontent probablement au début du règne de Salomon » (p. 2790).

Je note que le tableau chronologique ignore l’époque patriarcale (p. 3174).

Pour le Nouveau Testament, les Évangiles sont situés « entre 70 et 100 » (p. 2984).

La pseudépigraphie

Déjà dans l’Ancien Testament, l’habitude est prise de mettre un écrit particulier sous le patronage d’un personnage célèbre du passé, v.g. les Livres de Qohélet et du Cantique des Cantiques attribués à Salomon. Au dire de nos auteurs, du moins ils l’affirment sans toujours apporter des justifications (ce qui, évidemment, n’est pas le lieu, mais on aimerait des points d’interrogation). Ainsi, la seconde Lettre aux Thessaloniciens serait à situer vers la fin du 1er siècle « au plus tôt » (p. 3064); de même, les Lettres Pastorales (p. 3066). La Lettre de Jacques « n’a pas été rédigée par Jacques » (p. 3075).

Que la première Lettre de Pierre soit de lui, « ce n’est guère possible » (p. 3077) et ne parlons pas de la seconde Lettre, transposée « aux environs de l’an 125 » (p. 2984). La dernière page du tableau chronologique omet de signaler les Lettres Pastorales, la seconde Lettre aux Thessaloniciens, la seconde Lettre de Pierre, la Lettre aux Philippiens (p. 3177).

Au fil de la lecture

En Genèse 1, 1, la traduction habituelle « Au commencement » devient « Premiers ». Comment établir alors une relation avec Jean 1, 1, traduit « Au commencement », une relation suggérée par Jean lui-même puisque son en archè reprend le mot même de la LXX en Gen 1, 1 ?

À signaler la double traduction d’Esther : sa partie hébraïque (p. 1683–1694) et sa partie uniquement grecque (p. 1907–1922). Cette dernière est intégrée à la première dans la LXX et dans la Bible de Jérusalem, tandis qu’elle est en appendice dans la Vulgate.

Le Livre de Tobie est qualifié avec bonheur de « roman de la vie quotidienne et véritable festival de prières » (p. 2948).

L’étymologie du mot Torah (Loi) est expliquée d’une manière plus complexe à la page 3130 qu’à la page 3157.

La traduction de 2 Mach 6, 30 à la page 3162 ne correspond pas à celle de la page 2034, où le mot « âme » est écarté.

Amos était-il un « simple paysan » (p. 2833) ? Henri Gazelles le voyait plutôt « comme un administrateur agricole du roi Ozias ».11

Le renvoi à 2 Co 3, 14 par l’expression « Ancien Testament » doit être complété par Hé 8, 13, où le verbe, au parfait, inclut l’idée exprimée par l’adjectif « ancien » (p. 2727).

À propos du mot grec parthénos, les explications données à la page 2996 (voir aussi p. 3008), laissant entendre la multiplicité de ses sens, seraient à équilibrer par les réflexions stimulantes de Maria Gorea-Autexier sur Is 7, 14 : « La Septante ne fait que traduire de façon appuyée et frustre la subtile allusion du texte hébreu ». 12 Traduit par « jeune femme » dans le récit de l’Annonciation (Lc 1, 27), il l’est par « jeune fille » en Mt 1, 23 !

Une harmonisation aurait pu être faite à propos de la longueur de la troisième Lettre de Jean et de la Lettre de Jude : à la page 3080, c’est 3 Jn qui est « l’écrit le plus court du Nouveau Testament », et à la page 3082, c’est Jude qui est « le plus court écrit du Nouveau Testament » !

Conclusion

Si la présentation d’ensemble est extrêmement soignée, le lecteur, tout en appréciant la mise en valeur du texte, sera un peu dérouté par l’absence de titres (ces guides de lecture parfois trompeurs !), par la mise en marge de la numérotation des versets, par le report en fin de volume des introductions et des notes, par l’absence totale de ponctuation dans les textes poétiques.

Je crains que l’on ne puisse appliquer à cette traduction l’expression de Georges Steiner parlant de « l’histoire d’amour entre la langue anglaise et l’Écriture Sainte » ! 13

La Bible Bayard est une œuvre littéraire, elle n’est pas une Bible chrétienne, encore moins catholique. À ce titre, elle n’avait pas besoin d’un Imprimatur. Mais, comme elle est éditée par une maison catholique, elle devrait le recevoir, en conformité avec le Code de Droit Canonique (canon 825). Cela explique l’embarras et l’ambiguïté de la déclaration de la Commission doctrinale des Évêques de France, imprimée en caractères minuscules sur la première page. Il est vrai que cette déclaration a été obtenue au terme d’un chemin difficile et douloureux.

La réflexion très honnête de Florence Delay sur son propre travail peut s’appliquer à l’ensemble : « C’est un des mystères de la littérature : l’original ne vieillit jamais et les traductions vieillissent ». 14

En fermant le livre, je songe à cette remarque pertinente d’un grand critique littéraire américain : « Lire une traduction revient à se contenter d’un deuxième choix » ! 15

* Évêque de Saint-Dié. Exégète. Membre de la Commission épiscopale pour la Vie consacrée.

« L’Évangile selon Sainte Mode », dans le Figaro littéraire du jeudi 13 septembre 2001, p. 5.
No 119, 1er octobre 2001, p. 15.
Id., p. 18.
Cf. O.T. Venard o.p., p. 129.
Jean-Jacques Lavoie, p. 2967.
Voir dans la Liturgie des Heures, à l’Office des lectures du vendredi de la 27e semaine du Temps ordinaire.
Dans une interview, à la question : « Être croyante vous a-t-il aidée ? », Florence Delay, traductrice d’Aggée, Zacharie, Malachie, Évangile et Lettres de Jean, répond : « La plupart [des écrivains] ont choisi des Livres de l’Ancienne Alliance comme si, agnostiques ou sceptiques, ils n’avaient guère envie de s’engager dans la Nouvelle. » (Panorama no 370, octobre 2001, p. 28)
Le souci de ménager les lecteurs catholiques et protestants a conduit à mettre l’une à côté de l’autre les deux appellations « Livres deutérocanoniques » et « Livres apocryphes » (p. 9 et 1905).
En Gen 1, 1, le « souffle de dieu » est un aplatissement si étonnant qu’en transcrivant ce verset, les critiques du Figaro littéraire l’écrivent inconsciemment avec un D majuscule !
Traduction en cours aux Éditions du Cerf sous le titre La Bible d’Alexandrie : dix volumes sont déjà parus, avec d’abondantes notes où l’on explique le passage de la langue hébraïque à la langue grecque et l’usage qu’en ont fait les Pères de l’Église.
« Les Quatre Fleuves » no 3, 1974, p. 14.
M. Gorea-Autexier, dans André Lemaire, Prophètes et Rois, Cerf 2001, p. 241–245.
G. Steiner, Préface à la Bible hébraïque, Albin Michel 2001, p. 28.
Panorama, no 370, octobre 2001, p. 27.
Northrop Frye, Le grand Code, Seuil 1984, p. 42.

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