Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: ACCUEIL, PRESENTATION ET PRIERES POUR LA MISSION
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Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/priere/prieres/notre-pere-.html
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
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Re: Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
http://www.portstnicolas.org/le-rocher/Le-Notre-Pere-en-langues-diverses/Le-Notre-Pere-en-arameen
Le « Notre Père » en araméen
(Arménie, Azerbaïdjan, Iran, Iraq, Géorgie, Liban, Russie, Syrie, Turquie)
Awon Douashmaya,
nét radash schmar,
tété-melkoutar néwé-séwianar,
èiyken endouèshmaya ap’ arra,
allouan larman-sourane enyniomana
ouèrsh lourlane aoubène hourtarène,
èillkèna-nap nane’ shouaria-niavène
oulla talane ine-dène ciona,
ella passa ène-bicha motol-dilarémerkouta
ouaraille ou tèchporta alla almine
Amen
Le « Notre Père » en araméen
(Arménie, Azerbaïdjan, Iran, Iraq, Géorgie, Liban, Russie, Syrie, Turquie)
Awon Douashmaya,
nét radash schmar,
tété-melkoutar néwé-séwianar,
èiyken endouèshmaya ap’ arra,
allouan larman-sourane enyniomana
ouèrsh lourlane aoubène hourtarène,
èillkèna-nap nane’ shouaria-niavène
oulla talane ine-dène ciona,
ella passa ène-bicha motol-dilarémerkouta
ouaraille ou tèchporta alla almine
Amen
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Re: Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
http://www.portstnicolas.org/le-rocher/Le-Notre-Pere-en-langues-diverses/Le-Notre-Pere-en-latin
Le « Notre Père » en Latin
Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur nomen tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.
Amen
Le « Notre Père » en Basque du Labour
Gure Aita, zeruetan zirena:
saindu izan bedi zure izena,
etor bedi zure erreinua,
egin bedi zure nahia,
zeruan bezala lurrean ere.
Emaguzu gaur
egun huntako ogia;
barkatu gure zorrak,
guk ere gure zorduner
barkatzen diegunaz geroz;
eta ez gu tentaldirat ereman,
bainan atera gaitzazu gaitzetik.
Le « Notre Père » en Latin
Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur nomen tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.
Amen
Le « Notre Père » en Basque du Labour
Gure Aita, zeruetan zirena:
saindu izan bedi zure izena,
etor bedi zure erreinua,
egin bedi zure nahia,
zeruan bezala lurrean ere.
Emaguzu gaur
egun huntako ogia;
barkatu gure zorrak,
guk ere gure zorduner
barkatzen diegunaz geroz;
eta ez gu tentaldirat ereman,
bainan atera gaitzazu gaitzetik.
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Re: Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/labbe-carmignac-un-pretre-persecute-par-son-eveche
L’abbé Carmignac, un prêtre persécuté par son évêché
7 octobre 2011 | Enregistrer sous: Histoire,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Le blogue du Mesnil-Marie rend hommage à l’abbé Carmignac à l’occasion du 25e anniversaire de son rappel à Dieu (le 02 octobre). Il fut l’un des plus grands experts mondiaux de l’hébreu qumrânien, l’hébreu du temps du Christ. Son existence a connu un tournant dramatique à l’occasion des nouvelles traductions. Il raconte lui-même :
ma vie a été bouleversée par un évènement dont vous aurez peut-être du mal à comprendre l’importance. Quand j’ai appris qu’une nouvelle traduction française du “Notre Père” allait contenir la formule “ne nous soumets pas à la tentation”, j’ai été indigné, d’abord parce que cette traduction est fausse, et surtout parce qu’elle constitue un outrage à Dieu, qui n’a jamais soumis personne à la tentation. J’ai donc protesté auprès des autorités responsables de cette erreur, mais je n’ai pas réussi à les faire modifier cette regrettable traduction. Persuadé que la vérité finit toujours par s’imposer, je me suis mis à préparer une thèse de doctorat sur le “Notre Père”. Je l’ai soutenue le 29 janvier 1969 et elle est parue en juillet de la même année avec le titre : “Recherches sur le Notre Père” (Letouzey et Ané); c’est un gros volume de 608 pages, qui pèse plus d’un kilo! Plus tard je l’ai abrégé en un petit volume de vulgarisation : “A l’écoute du Notre Père“.
Bien entendu, cette opposition, que ma conscience m’imposait à la fois par loyauté scientifique et par respect de Dieu, n’a pas été appréciée par les autorités ecclésiastiques et j’ai dû quitter mon poste à Saint-Sulpice pour me réfugier à la paroisse Saint-Louis d’Antin, puis en 1967 à la paroisse Saint-François de Sales…
L’abbé Carmignac restera à Saint François de Sales jusqu’à la fin de sa vie, de plus en plus écarté du ministère : en 1981, il confiait qu’on ne lui laissait plus célébrer que la messe de 7h du matin – messe au cours de laquelle il n’utilisa jamais la traduction fautive du Notre Père, puisqu’il la célébrait en latin – et que son curé ne lui permettait pas de prêcher aux messes dominicales (sauf en période de vacances quand les autres vicaires étaient absents), ni de faire le catéchisme…
L’opposition à son encontre prendra même la tournure d’une véritable persécution (par ses confrères!) et retardera pour un temps ses publications scientifiques, lorsqu’on commencera à apprendre que ses travaux exégétiques sur les sémitismes attestent l’origine hébraïque des Evangiles ainsi qu’une datation proche des événements qu’ils relatent. En 1979 il publie “Mirage de l’Eschatologie, Royauté, Règne et Royaume de Dieu… sans Eschatologie“, où il dénonce la grave et fréquente confusion entre les notions de “fin des Temps” et de “Royaume de Dieu”, livre fondamental pour la compréhension du Nouveau Testament et de l’Apocalypse en particulier.
Atteint d’une grave bronchite, il meurt dans la solitude le 2 octobre 1986, à Paris.
Pendant des années, les personnes qui demandèrent à avoir accès au “fond Carmignac” se heurtèrent à une fin de non recevoir (et aujourd’hui encore il faut faire face à une soupçonneuse inquisition pour obtenir de parcimonieuses autorisations de consultation). Tout porte à penser que l’abbé Pierre Grelot (1917-2009), exégète de tendance moderniste de l’Institut Catholique qui s’opposa de manière violente aux conclusions de l’abbé Carmignac, s’est emparé de certains documents laissés par l’abbé Carmignac. Il semblerait aussi que l’archevêché de Paris soit intervenu pour faire retirer du “fond Carmignac” légué à l’Institut Catholique un certain nombre de documents importants dont on ne peut dire aujourd’hui ni où ils sont ni si on les reverra un jour…
Lire aussi le témoignage de Vittorio Messori. Le Frère Maximilien-Marie raconte aussi :
Je me souviens en particulier d’une conversation très libre qui eut lieu au cours d’un déjeuner. C’était à propos des traductions françaises de la Bible et des éditions courantes qu’on en trouve. J’expliquais les réticences que j’avais à propos de la T.O.B. (traduction oecuménique de la Bible) et les discussions un peu vives que j’avais eues à ce sujet avec des confrères – religieux ou prêtres – qui considéraient cette traduction et ses notes comme un travail sérieux, scientifique et fiable, et qui n’hésitaient pas à y recourir pour la préparation de leurs sermons ou de leurs enseignements… Avec les personnes présentes, elles aussi intéressées par ce sujet délicat, nous demandâmes donc l’avis de l’abbé Carmignac. Il eut un bon et fin sourire : «Que l’on ne me dise surtout pas que la T.O.B. est un ouvrage de référence, ni une traduction rigoureuse et scientifique! Et je sais de quoi je parle, puisque je suis mentionné parmi les collaborateurs de cette traduction!» Avec humour, il nous raconta alors comment il avait été sollicité pour effectuer la traduction et rédiger l’introduction à l’un des petits prophètes, puis de quelle manière, et contre son gré, on avait voulu publier son travail dans la T.O.B. Sa réaction de protestation venait du fait qu’il n’avait pris conscience qu’après avoir remis le travail qu’on lui avait demandé, de ce qu’étaient les prétentions de cette publication, mais aussi ce qu’était en réalité la mentalité exégétique de la plupart des traducteurs ou commentateurs avec lesquels son propre travail serait publié…
L’abbé Carmignac, un prêtre persécuté par son évêché
7 octobre 2011 | Enregistrer sous: Histoire,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
Le blogue du Mesnil-Marie rend hommage à l’abbé Carmignac à l’occasion du 25e anniversaire de son rappel à Dieu (le 02 octobre). Il fut l’un des plus grands experts mondiaux de l’hébreu qumrânien, l’hébreu du temps du Christ. Son existence a connu un tournant dramatique à l’occasion des nouvelles traductions. Il raconte lui-même :
ma vie a été bouleversée par un évènement dont vous aurez peut-être du mal à comprendre l’importance. Quand j’ai appris qu’une nouvelle traduction française du “Notre Père” allait contenir la formule “ne nous soumets pas à la tentation”, j’ai été indigné, d’abord parce que cette traduction est fausse, et surtout parce qu’elle constitue un outrage à Dieu, qui n’a jamais soumis personne à la tentation. J’ai donc protesté auprès des autorités responsables de cette erreur, mais je n’ai pas réussi à les faire modifier cette regrettable traduction. Persuadé que la vérité finit toujours par s’imposer, je me suis mis à préparer une thèse de doctorat sur le “Notre Père”. Je l’ai soutenue le 29 janvier 1969 et elle est parue en juillet de la même année avec le titre : “Recherches sur le Notre Père” (Letouzey et Ané); c’est un gros volume de 608 pages, qui pèse plus d’un kilo! Plus tard je l’ai abrégé en un petit volume de vulgarisation : “A l’écoute du Notre Père“.
Bien entendu, cette opposition, que ma conscience m’imposait à la fois par loyauté scientifique et par respect de Dieu, n’a pas été appréciée par les autorités ecclésiastiques et j’ai dû quitter mon poste à Saint-Sulpice pour me réfugier à la paroisse Saint-Louis d’Antin, puis en 1967 à la paroisse Saint-François de Sales…
L’abbé Carmignac restera à Saint François de Sales jusqu’à la fin de sa vie, de plus en plus écarté du ministère : en 1981, il confiait qu’on ne lui laissait plus célébrer que la messe de 7h du matin – messe au cours de laquelle il n’utilisa jamais la traduction fautive du Notre Père, puisqu’il la célébrait en latin – et que son curé ne lui permettait pas de prêcher aux messes dominicales (sauf en période de vacances quand les autres vicaires étaient absents), ni de faire le catéchisme…
L’opposition à son encontre prendra même la tournure d’une véritable persécution (par ses confrères!) et retardera pour un temps ses publications scientifiques, lorsqu’on commencera à apprendre que ses travaux exégétiques sur les sémitismes attestent l’origine hébraïque des Evangiles ainsi qu’une datation proche des événements qu’ils relatent. En 1979 il publie “Mirage de l’Eschatologie, Royauté, Règne et Royaume de Dieu… sans Eschatologie“, où il dénonce la grave et fréquente confusion entre les notions de “fin des Temps” et de “Royaume de Dieu”, livre fondamental pour la compréhension du Nouveau Testament et de l’Apocalypse en particulier.
Atteint d’une grave bronchite, il meurt dans la solitude le 2 octobre 1986, à Paris.
Pendant des années, les personnes qui demandèrent à avoir accès au “fond Carmignac” se heurtèrent à une fin de non recevoir (et aujourd’hui encore il faut faire face à une soupçonneuse inquisition pour obtenir de parcimonieuses autorisations de consultation). Tout porte à penser que l’abbé Pierre Grelot (1917-2009), exégète de tendance moderniste de l’Institut Catholique qui s’opposa de manière violente aux conclusions de l’abbé Carmignac, s’est emparé de certains documents laissés par l’abbé Carmignac. Il semblerait aussi que l’archevêché de Paris soit intervenu pour faire retirer du “fond Carmignac” légué à l’Institut Catholique un certain nombre de documents importants dont on ne peut dire aujourd’hui ni où ils sont ni si on les reverra un jour…
Lire aussi le témoignage de Vittorio Messori. Le Frère Maximilien-Marie raconte aussi :
Je me souviens en particulier d’une conversation très libre qui eut lieu au cours d’un déjeuner. C’était à propos des traductions françaises de la Bible et des éditions courantes qu’on en trouve. J’expliquais les réticences que j’avais à propos de la T.O.B. (traduction oecuménique de la Bible) et les discussions un peu vives que j’avais eues à ce sujet avec des confrères – religieux ou prêtres – qui considéraient cette traduction et ses notes comme un travail sérieux, scientifique et fiable, et qui n’hésitaient pas à y recourir pour la préparation de leurs sermons ou de leurs enseignements… Avec les personnes présentes, elles aussi intéressées par ce sujet délicat, nous demandâmes donc l’avis de l’abbé Carmignac. Il eut un bon et fin sourire : «Que l’on ne me dise surtout pas que la T.O.B. est un ouvrage de référence, ni une traduction rigoureuse et scientifique! Et je sais de quoi je parle, puisque je suis mentionné parmi les collaborateurs de cette traduction!» Avec humour, il nous raconta alors comment il avait été sollicité pour effectuer la traduction et rédiger l’introduction à l’un des petits prophètes, puis de quelle manière, et contre son gré, on avait voulu publier son travail dans la T.O.B. Sa réaction de protestation venait du fait qu’il n’avait pris conscience qu’après avoir remis le travail qu’on lui avait demandé, de ce qu’étaient les prétentions de cette publication, mais aussi ce qu’était en réalité la mentalité exégétique de la plupart des traducteurs ou commentateurs avec lesquels son propre travail serait publié…
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Re: Prières et Dévotions - "Le Notre Père"
http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/priere_evangile.htm
LA PRIÈRE DANS L'ÉVANGILE, LE NOTRE PÈRE
Prière de Jésus et Prière de la communauté apostolique
Le Pater Noster
Le Cybercuré
Foire aux questions (FAQ)
Diocèse de Nanterre
http://cybercure.cef.fr
------------------------------------------------------------------------------
LA PRIÈRE DE JÉSUS ET SON ENSEIGNEMENT
1. Que sait-on de la prière de Jésus ?
L'Évangile nous montre souvent Jésus en train de prier à l'écart, dans la solitude. Il nous indique dans quelles circonstances Jésus a prié. Ces circonstances sont très révélatrices du sens de sa prière.
2. Dans quelles circonstances voyons-nous Jésus en prière ?
L'Évangile nous rapporte la prière de Jésus. Il prie au début de chacune des grandes étapes de sa mission, c'est devant Dieu qu'il fait des choix et qu'il se prépare à vivre ce qui va advenir.
- au moment de son baptême (Luc 3/21) et de sa tentation au désert (Mt 4/1-2)
- avant de choisir ses douze apôtres (Luc 6/12-13)
- au moment de sa transfiguration avant d'annoncer sa passion à ses disciples (Luc 9/28-29)
- après la Cène (Jean 17/1-26)
- avant son arrestation au jardin de Gethsémani (Marc 14/35-39)
- avant de mourir (Mt 27/46), (Luc 23/34), (Luc 23/46)
3. Que Jésus disait-il à son père dans sa prière ?
L'Évangile nous rapporte certaines prières de Jésus. On le voit s'adresser à son Père :
- après son échec en Galilée "Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et de l'avoir révélé aux tout-petits" (Mt 11/25-26)
- devant les menaces de mort "Père sauve-moi de cette heure; mais c'est pour cela que je suis venu." (Jean 12/27-28)
- en évoquant sa passion, Jésus dit à Simon-Pierre "J'ai prié pour toi pour que ta foi ne défaille pas" (Luc 22/ 31-32)
- après la Cène, "Père glorifie ton fils" (Jean 17/1,5), "Je prie pour ceux que tu m'as donnés, je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les préserver du Malin" (Jean 17/9,15), "Je prie pour tous ceux qui croiront en moi grâce à leurs paroles, que tous soient un" (Jean 17/20-23)
- la veille de sa mort "Abba Père, éloigne de moi cette coupe (de souffrance), pourtant pas ce que je veux, mais ce que tu veux" (Mc 14/35,36,39)
- sur la croix "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Mt 27/46), "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23/34), "Père, entre tes mains je remets mon esprit" (Luc/23-46)
4. Quel est l'enseignement de Jésus sur la prière ?
Jésus n'est pas d'abord un maître de prière. C'est un prophète qui annonce le Royaume de Dieu et appelle à la conversion. Certes il donne un enseignement sur la prière, mais c'est plus son exemple que son enseignement qui est significatif. La prière de Jésus est plus révélatrice que son enseignement sur la prière. L'essentiel de son enseignement se trouve dans le "Notre Père".
De plus, Jésus donne des instructions sur la prière, mais cet enseignement est présenté d' une manière un peu différente par St Mathieu et par St Luc. En effet St Mathieu adressait son évangile à des chrétiens d'origine juive qui priaient ostensiblement. Il dit qu'il faut prier dans le secret et non avec beaucoup de paroles ( Mt 6/5-7 )
St Luc qui adressait son évangile à des chrétiens d'origine païenne dit qu'il faut prier avec insistance sans se lasser et il rapporte les paraboles de l'ami importun et de la veuve importune (Luc 11/5-13, Luc 18/1-. De plus, St Luc montre que Jésus était souvent en prière, par exemple au moment de son baptême et de la transfiguration.
LE NOTRE PÈRE DANS L'ÉVANGILE
Le Notre Père est appelé aussi Pater noster en latin et Oraison dominicale, ce qui veut dire prière du Seigneur
1. Quels est le sens de cette prière ?
En nous enseignant le Notre Père, Jésus nous fait participer à sa propre prière. En effet c'est alors que Jésus était en prière qu'un disciple lui demande :"Apprend nous à prier" (Luc 11, 1) Cette prière nous met dans les dispositions de Jésus à l'égard de son Père. Il exprime la relation authentique à Dieu. Ce n'est pas d'abord une formule de prière à réciter, mais l'expression de l'attitude spirituelle du disciple de Jésus..
2. Les demandes
La prière commence par une invocation, on s'adresse à Dieu comme à un père qui nous aime "Notre père qui est aux cieux". Les premières demandes sont des vœux concernant la réalisation de la volonté de Dieu et la venue du Royaume de Dieu. Ce n'est qu'ensuite que l'on formule des demandes concernant nos besoins humains : le pain quotidien (tout ce qui est nécessaire à la vie), le pardon de nos péchés et le secours dans la tentation.
3. Textes dans les Évangiles
Il y a deux textes légèrement différents, l'un dans St Mathieu et l'autre dans St Luc. Il y a sept demandes dans St Mathieu et cinq demandes dans St Luc. La prière commence par Notre père dans St Mathieu et par Père dans St Luc et il y a d'autres variantes.
Matthieu 6, 9-13
Notre Père qui es dans les cieux,
que ton nom soit sanctifié
que ton règne arrive;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs
et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivrez-nous du Mauvais.
Luc 11, 1-4
Père, que ton nom soit sanctifié;
que ton règne vienne.
Donnez-nous chaque jour notre pain quotidien;
et remets-nous nos péchés,
car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit;
et ne nous soumets pas à la tentation
3bis. Les circonstances de l'enseignement par Jésus
Dans l'Évangile de saint Luc, Jésus donne la prière en réponse à une demande des disciples "Apprend nous à prier comme Jean l'a appris à ses disciples". Dans St Mathieu, Jésus enseigne comment il faut prier car il ne faut pas prier comme les païens.
Sommaire prière Sommaire général
LA RÉCITATION DANS L'ÉGLISE
1. La récitation par l'Église catholique
La récitation par l'Eglise s'inspire du texte de St Mathieu, mais elle comporte une doxologie finale « Car c'est à Toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles ». Cette finale fut ajoutée à la prière dès le 1er siècle comme cela apparaît dans la Didaché, un bref manuel d'enseignement pour la conversion au christianisme. Les catholiques ne l'emploient généralement pas dans leur prière personnelle. Mais elle fait partie, depuis la réforme liturgique, du Notre Père de la messe tout en étant séparée par une prière intermédiaire. Les protestants récitent généralement la doxologie finale.
2. Récitation du Notre père par les protestants et par les orthodoxes
Le Notre Père est la prière la plus connue de la religion chrétienne. Il est récité par les catholiques et les orthodoxes à chaque messe, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte. Les autorités catholiques, orthodoxes et protestantes ont décidé d'adopter une traduction commune pour la récitation en langue française. Les protestants récitent la doxologie finale comme partie intégrante du Notre Père « Car c'est à Toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles ».
Voir Doxologie finale du Notre Père
3. Prière du Pater noster en latin
La prière du Pater noster en latin se trouve dans l'ordinaire de la messe. Le Pater noster a été introduit dans la messe romaine par le pape Saint Grégoire à la fin du VIème siècle. La prière du Pater noster en latin est dit dans la messe de saint Pie V.
Chant du Pater noster en latin
Le Pater noster en latin est chanté en chant grégorien dans les abbayes et parfois aussi dans les messes paroissiales. Dans les messes de la liturgie traditionnelle ancienne, le Pater noster est dit et chanté par le prêtre seul. Mais dès le début du XXème s. on a permis le chant du Pater noster par toute l'assemblée
Le Pater noster en latin actuellement
Dans les assemblées catholiques internationales on dit le Pater noster en latin. Cela est fréquent dans les lieux de pèlerinage comme Jérusalem, Lourdes et bien sûr Rome. La prière du Pater noster marque la communion par delà les frontières. Cependant la prononciation du Pater noster en latin est un peu différente selon les pays.
Texte du Pater noster en latin
Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo. Amen.
LA PRIÈRE DANS L'ÉVANGILE, LE NOTRE PÈRE
Prière de Jésus et Prière de la communauté apostolique
Le Pater Noster
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LA PRIÈRE DE JÉSUS ET SON ENSEIGNEMENT
1. Que sait-on de la prière de Jésus ?
L'Évangile nous montre souvent Jésus en train de prier à l'écart, dans la solitude. Il nous indique dans quelles circonstances Jésus a prié. Ces circonstances sont très révélatrices du sens de sa prière.
2. Dans quelles circonstances voyons-nous Jésus en prière ?
L'Évangile nous rapporte la prière de Jésus. Il prie au début de chacune des grandes étapes de sa mission, c'est devant Dieu qu'il fait des choix et qu'il se prépare à vivre ce qui va advenir.
- au moment de son baptême (Luc 3/21) et de sa tentation au désert (Mt 4/1-2)
- avant de choisir ses douze apôtres (Luc 6/12-13)
- au moment de sa transfiguration avant d'annoncer sa passion à ses disciples (Luc 9/28-29)
- après la Cène (Jean 17/1-26)
- avant son arrestation au jardin de Gethsémani (Marc 14/35-39)
- avant de mourir (Mt 27/46), (Luc 23/34), (Luc 23/46)
3. Que Jésus disait-il à son père dans sa prière ?
L'Évangile nous rapporte certaines prières de Jésus. On le voit s'adresser à son Père :
- après son échec en Galilée "Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et de l'avoir révélé aux tout-petits" (Mt 11/25-26)
- devant les menaces de mort "Père sauve-moi de cette heure; mais c'est pour cela que je suis venu." (Jean 12/27-28)
- en évoquant sa passion, Jésus dit à Simon-Pierre "J'ai prié pour toi pour que ta foi ne défaille pas" (Luc 22/ 31-32)
- après la Cène, "Père glorifie ton fils" (Jean 17/1,5), "Je prie pour ceux que tu m'as donnés, je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les préserver du Malin" (Jean 17/9,15), "Je prie pour tous ceux qui croiront en moi grâce à leurs paroles, que tous soient un" (Jean 17/20-23)
- la veille de sa mort "Abba Père, éloigne de moi cette coupe (de souffrance), pourtant pas ce que je veux, mais ce que tu veux" (Mc 14/35,36,39)
- sur la croix "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Mt 27/46), "Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23/34), "Père, entre tes mains je remets mon esprit" (Luc/23-46)
4. Quel est l'enseignement de Jésus sur la prière ?
Jésus n'est pas d'abord un maître de prière. C'est un prophète qui annonce le Royaume de Dieu et appelle à la conversion. Certes il donne un enseignement sur la prière, mais c'est plus son exemple que son enseignement qui est significatif. La prière de Jésus est plus révélatrice que son enseignement sur la prière. L'essentiel de son enseignement se trouve dans le "Notre Père".
De plus, Jésus donne des instructions sur la prière, mais cet enseignement est présenté d' une manière un peu différente par St Mathieu et par St Luc. En effet St Mathieu adressait son évangile à des chrétiens d'origine juive qui priaient ostensiblement. Il dit qu'il faut prier dans le secret et non avec beaucoup de paroles ( Mt 6/5-7 )
St Luc qui adressait son évangile à des chrétiens d'origine païenne dit qu'il faut prier avec insistance sans se lasser et il rapporte les paraboles de l'ami importun et de la veuve importune (Luc 11/5-13, Luc 18/1-. De plus, St Luc montre que Jésus était souvent en prière, par exemple au moment de son baptême et de la transfiguration.
LE NOTRE PÈRE DANS L'ÉVANGILE
Le Notre Père est appelé aussi Pater noster en latin et Oraison dominicale, ce qui veut dire prière du Seigneur
1. Quels est le sens de cette prière ?
En nous enseignant le Notre Père, Jésus nous fait participer à sa propre prière. En effet c'est alors que Jésus était en prière qu'un disciple lui demande :"Apprend nous à prier" (Luc 11, 1) Cette prière nous met dans les dispositions de Jésus à l'égard de son Père. Il exprime la relation authentique à Dieu. Ce n'est pas d'abord une formule de prière à réciter, mais l'expression de l'attitude spirituelle du disciple de Jésus..
2. Les demandes
La prière commence par une invocation, on s'adresse à Dieu comme à un père qui nous aime "Notre père qui est aux cieux". Les premières demandes sont des vœux concernant la réalisation de la volonté de Dieu et la venue du Royaume de Dieu. Ce n'est qu'ensuite que l'on formule des demandes concernant nos besoins humains : le pain quotidien (tout ce qui est nécessaire à la vie), le pardon de nos péchés et le secours dans la tentation.
3. Textes dans les Évangiles
Il y a deux textes légèrement différents, l'un dans St Mathieu et l'autre dans St Luc. Il y a sept demandes dans St Mathieu et cinq demandes dans St Luc. La prière commence par Notre père dans St Mathieu et par Père dans St Luc et il y a d'autres variantes.
Matthieu 6, 9-13
Notre Père qui es dans les cieux,
que ton nom soit sanctifié
que ton règne arrive;
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs
et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivrez-nous du Mauvais.
Luc 11, 1-4
Père, que ton nom soit sanctifié;
que ton règne vienne.
Donnez-nous chaque jour notre pain quotidien;
et remets-nous nos péchés,
car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit;
et ne nous soumets pas à la tentation
3bis. Les circonstances de l'enseignement par Jésus
Dans l'Évangile de saint Luc, Jésus donne la prière en réponse à une demande des disciples "Apprend nous à prier comme Jean l'a appris à ses disciples". Dans St Mathieu, Jésus enseigne comment il faut prier car il ne faut pas prier comme les païens.
Sommaire prière Sommaire général
LA RÉCITATION DANS L'ÉGLISE
1. La récitation par l'Église catholique
La récitation par l'Eglise s'inspire du texte de St Mathieu, mais elle comporte une doxologie finale « Car c'est à Toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles ». Cette finale fut ajoutée à la prière dès le 1er siècle comme cela apparaît dans la Didaché, un bref manuel d'enseignement pour la conversion au christianisme. Les catholiques ne l'emploient généralement pas dans leur prière personnelle. Mais elle fait partie, depuis la réforme liturgique, du Notre Père de la messe tout en étant séparée par une prière intermédiaire. Les protestants récitent généralement la doxologie finale.
2. Récitation du Notre père par les protestants et par les orthodoxes
Le Notre Père est la prière la plus connue de la religion chrétienne. Il est récité par les catholiques et les orthodoxes à chaque messe, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte. Les autorités catholiques, orthodoxes et protestantes ont décidé d'adopter une traduction commune pour la récitation en langue française. Les protestants récitent la doxologie finale comme partie intégrante du Notre Père « Car c'est à Toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles ».
Voir Doxologie finale du Notre Père
3. Prière du Pater noster en latin
La prière du Pater noster en latin se trouve dans l'ordinaire de la messe. Le Pater noster a été introduit dans la messe romaine par le pape Saint Grégoire à la fin du VIème siècle. La prière du Pater noster en latin est dit dans la messe de saint Pie V.
Chant du Pater noster en latin
Le Pater noster en latin est chanté en chant grégorien dans les abbayes et parfois aussi dans les messes paroissiales. Dans les messes de la liturgie traditionnelle ancienne, le Pater noster est dit et chanté par le prêtre seul. Mais dès le début du XXème s. on a permis le chant du Pater noster par toute l'assemblée
Le Pater noster en latin actuellement
Dans les assemblées catholiques internationales on dit le Pater noster en latin. Cela est fréquent dans les lieux de pèlerinage comme Jérusalem, Lourdes et bien sûr Rome. La prière du Pater noster marque la communion par delà les frontières. Cependant la prononciation du Pater noster en latin est un peu différente selon les pays.
Texte du Pater noster en latin
Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo. Amen.
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