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Persécutions Anti-chrétiennes et Martyrs Chrétiens au Sri Lanka

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Persécutions Anti-chrétiennes et Martyrs Chrétiens au Sri Lanka Empty Persécutions Anti-chrétiennes et Martyrs Chrétiens au Sri Lanka

Message par Her Mar 16 Aoû - 23:06

http://www.christianophobie.fr/breves/profanations-de-cimetieres-chretiens-au-sri-lanka-aussi…

Profanations de cimetières chrétiens : au Sri Lanka aussi…

août 4, 2011 par admin
Dans la catégorie: Brèves

Le crucifix du cimetière de nouveau vandalisé

La ville de Matugama, au Sri Lanka, où la population bouddhiste est archi majoritaire, compte pourtant une petite communauté catholique d’environ 250 familles (essentiellement des Tamouls et des Cinghalais) rassemblée dans la paroisse de Sainte-Marie (St. Mary) sous la houlette du Père curé Devshan Asanka. La paroisse dispose d’un cimetière décoré d’un crucifix qui est l’objet de vandalisme depuis quatre ans. Il venait tout juste d’être remplacé, quand il a été de nouveau vandalisé la semaine dernière. « Les bouddhistes extrémistes sont inquiets de l’évangélisation » explique un fidèle de la paroisse à UCA News, rappelant qu’ils avaient même lancé une campagne d’affichage en 2009 contre l’Église catholique. La police, quant à elle, regarde ailleurs.

Le bouddhisme : une autre religion de paix et de tolérance ?

Daniel Hamiche

Source : UCA News
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Message par Her Ven 2 Sep - 8:02

http://www.zenit.org/french

Sri Lanka : l'Eglise réclame des enquêtes sur les disparitions de catholiques

Le trou noir de la guerre civile

ROME, Jeudi 25 août 2011 (ZENIT.org)–Au Sri Lanka, l'Eglise demande au gouvernement d'enquêter sur les disparitions de prêtres et de laïcs catholiques durant la guerre civile, rapporte « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris.

Les responsables chrétiens et les proches des nombreux prêtres et membres de l’Eglise portés disparus lors la dernière phase de la guerre civile entre les forces sri-lankaises et les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), ont demandé à Colombo de « faire enfin justice », en enquêtant sur ces cas toujours non résolus.

Malgré l’achèvement en mai 2009 de la guerre civile qui a déchiré le Sri Lanka pendant plus de trente ans (1), des milliers de disparitions restent toujours inexpliquées. L’Eglise catholique, qui a versé un lourd tribut au conflit avec de nombreux prêtres et laïcs tués alors qu’ils oeuvraient au service de leurs communautés, réitère régulièrement sa demande d’explication concernant la disparition, dans des circonstances non élucidées, de six prêtres et d’un nombre indéterminé de laïcs chrétiens.

Un nouvel appel au gouvernement a été lancé dimanche dernier 20 août, lors de la messe célébrée en l’église Saints-Pierre-et- Paul à Mandaitivu, dans le diocèse de Jaffna, en commémoration de la disparition il y a 5 ans, du P. Thiruchchelvan Nihal Jim Brown, 34 ans, et de son assistant, Wenceslaus Vincent Vimalathas, 38 ans, père de 5 enfants.

Les deux hommes ont été vus pour la dernière fois le 20 août 2006 au checkpoint d’Allaipiddy, un village de l’extrême pointe de la presqu’île de Jaffna, alors placé sous contrôle militaire. Ils avaient l’intention de se rendre à motocyclette sur l’île de Mandaitivu à quelques kilomètres, pour y célébrer la messe. Selon l’armée sri-lankaise, le prêtre et son assistant n’auraient pas été autorisés à se rendre à Mandaitivu en raison du couvre-feu, une version des faits infirmée par un rapport d’Amnesty International, situant la disparition des deux hommes après leur passage, attesté par des témoins, dans la zone militaire.

Ruki Fernando, responsable du Law and Society Trust, une association locale en faveur des droits de l’homme, se souvient du P. Jim comme d’un « jeune prêtre entièrement dévoué à ses paroissiens » et tentant de d’oeuvrer « à la paix et à la réconciliation » au plus fort de la guerre civile. Il venait d’être nommé curé de l’église Saint-Philippe-Néri à Allaipiddy, dix jours seulement avant sa disparition.

Peu après son arrivée, le prêtre avait dû faire face au bombardement de son église la nuit du 13 août 2006, alors que s’y étaient réfugiés les habitants des environs afin d’échapper aux tirs à l’arme lourde qui s’abattaient sur leurs villages. Si le P. Jim avait survécu à l’attaque, plus de vingt civils avaient péri et des centaines d’autres gravement blessées. Le prêtre avait ensuite transporté les blessés à Jaffna pour qu’ils soient soignés puis fait évacuer quelque 300 familles vers la paroisse Sainte-Marie à Kayts. Ces actes lui avaient valu d’être convoqué par les autorités militaires et accusé de prêter main-forte à la rébellion tamoule (2).

« Saurons-nous enfin ce qui lui est arrivé ainsi qu’à ces centaines d’autres disparus ? Justice leur sera-t-elle rendue un jour ?», s’interroge sans grande conviction Ruki Fernando.

Déjà à l’époque des faits, les responsables de l’Eglise catholique avaient fortement critiqué l’inaction délibérée de la police. En décembre 2007, Mgr Thomas Savundaranayagam, évêque de Jaffna, exprimait son indignation devant les médias : « Bien que le Bureau des enquêtes criminelles à Colombo compte bon nombre de policiers connaissant les langues parlées dans le nord de l’île, ses responsables ont choisi, quinze mois après la disparition du P. Jim Brown, d’envoyer à Jaffna un enquêteur qui ne parle pas un mot de tamoul ! ».

Les évêques catholiques, les représentants des Eglises chrétiennes au Sri lanka, ainsi que de nombreuses ONG, s’étaient alors tournés vers les instances internationales, multipliant les pétitions et les appels à mener les investigations nécessaires à la résolution de ces disparitions inexpliquées de catholiques tamouls.

Parallèlement à ces actions, menées encore plus activement depuis la fin de la guerre en 2009, les évêques sri-lankais dénoncent également les agressions et menaces dont les membres de l’Eglise sont régulièrement victimes, ainsi que les violations persistantes des droits de l’homme, la cinghalisation forcée des populations, l’occupation militaire aujourd’hui injustifiée des territoires du nord de l’île où règnent « un climat de terreur permanent ». (3)

(1) Le 18 mai 2009, la guerre civile s’achevait avec la reddition des Tigres tamouls encerclés par l’armée sri-lankaise. La plupart des ONG estiment à plus de 100 000 le nombre des morts durant le long conflit séparatiste, dont 40 000 civils massacrés lors de l’assaut final de l’armée contre le LTTE. Voir EDA 507, 508, 509, 530

(2) Le LTTE et l’armée sri-lankaise se sont rejetté mutuellement la responsabilité du « massacre d’Allaipiddy » du 13 août 2006.Alors que les habitants restent convaincus que la marine sri-lankaise a délibérément fait feu sur leur village - deux jours après un attentat suicide commis par le LTTE -, le gouvernement a accusé pour sa part les Tigres tamouls d’avoir fomenté l’attaque.

(3) Ucanews, 23 aout 2011, 24 août 2009 ; Amnesty International,12 sept 2006 ; BBC, 24 août 2007. Sur la discrimination envers les Tamouls depuis la fin de la guerre et l’affaire de la disparition du P. Brown, voir également EDA 551, 544, 539, 530, 509, 492, 476, 468, 446.

© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.
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Message par Her Ven 2 Déc - 11:17

http://ZENIT.org/

Sri Lanka : Arrestation d'une Missionnaire de la Charité

Une dénonciation anonyme pour « trafic denfants »

ROME, mercredi 30 novembre 2011 (ZENIT.org) - La supérieure d'un centre de Mère Teresa a été arrêtée au Sri Lanka pour "trafic d'enfants" sur dénonciation anonyme, déplore « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris dans la dépêche ci-dessous :

Sr. Mary Eliza, supérieure d’une maison pour enfants et mères célibataires dirigée par les Missionnaires de la Charité (M.C), plus communément appelées Soeurs de Mère Teresa, a été arrêtée par la police le 25 novembre sous l’accusation de « vente et trafic d’enfants ». La religieuse, qui a été relâchée hier soir sous caution, doit passer en jugement le 1er décembre prochain Lundi 28 novembre au soir, Yvonne Fernando, juge à Colombo, a accepté la libération sous caution (50 000 roupies soit environ 330 euros) de Sr. Eliza, Missionnaire de la Charité de nationalité indienne, supérieure du centre de Prem Nivasa, convoquant la religieuse à comparaître le 1er décembre prochain. Dans l’attente de l’audience, Sr. Eliza a été assignée à résidence dans un autre couvent, après la confiscation de son passeport et la signification d'une interdiction de sortie du territoire. A l’origine de cette arrestation - la première qui ne se soit jamais produite au sein de la congrégation des M.C depuis sa fondation par la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta - , un appel téléphonique anonyme accusant les religieuses de se livrer à un trafic d’enfants.

C’est sur l’ordre de la National Child Protection Authority (NCPA), un organisme travaillant directement sous l’autorité du président, que Sr. Eliza a été arrêtée dans la nuit du 25 novembre à Prem Nivasa, l’établissement des Missionnaires de la Charité qu’elle dirige à Moratuwa, à quelques km au sud de Colombo. Sans avoir le temps de contacter un avocat, la religieuse a été emmenée de nuit devant un juge de Wennappuwa ( bien que son institution dépende de la juridication de Rawathawatta), juge qui a décidé de son emprisonnement immédiat dans le centre pénitentiaire de Welikada, rapporte le P. Sunil De Silva sur le site de l’archidiocèse de Colombo, soulignant les nombreuses irrégularités qui ont entaché l’arrestation de Sr. Eliza.

Quelques jours plus tôt, un interlocuteur anonyme sur la ligne d’urgence de la Protection de l’enfance, avait accusé les Sœurs de Mère Teresa de se livrer au « trafic et à la vente d’enfants » sous le couvert des activités de leur centre de Prem Nivasa. L’informateur inconnu aurait qualifié la maison d’enfants de “ferme à bébés”.

Le 23 novembre, la police faisait irruption dans l’établissement, soumettant tous les résidents à un interrogatoire sévère, fouillant l’ensemble des locaux et confisquant tous les registres. Lors de cette descente de police effectuée conjointement avec le NPCA, 75 enfants, 32 femmes enceintes et quelques étrangers (des volontaires assistant les religieuses et de futurs parents adoptifs), ont été recensés. La police a annoncé qu'elle diligentait une enquête afin de s'assurer que les étrangers présents n’étaient pas venus « enlever les enfants du centre ».

Sr. Eliza, qui nie formellement les accusations du NPCA, a expliqué devant le juge que le centre de Prem Niwasa, comme tous ceux des Missionnaires de la Charité dans le monde, fonctionne à la fois comme un lieu d’accueil pour les futures mères célibataires en difficulté, et comme un orphelinat pour les enfants en attente d’adoption, laquelle se fait toujours dans la plus stricte légalité et sans échange d’argent. « Nous n’avons jamais été impliquées dans un quelconque trafic d’enfants, c’est absolument incompatible avec notre foi ! Notre mission, c’est de prendre soin des enfants et des filles-mères”, a-t-elle déclaré.

A la nouvelle de l’arrestation de la religieuse, Sr Johannes, provinciale des Missionnaires de la Charité au Sri Lanka, a révélé que le Département d’Etat d’Aide à l’Enfance (Department of Probation and Child Care Services, DPCCS) collaborait étroitement avec la congrégation et qu’il avait officiellement reconnu le centre de Prem Nivasa en tant qu’établissement destiné à accueillir des enfants adoptables « dans le respect de la législation du pays», ainsi que de futures filles-mères. « Jamais nous n’avons monnayé les précieuses vies des enfants et jamais nous n’avons reçu d’argent pour notre travail » a-t-elle déclaré aux médias.

La maison de Prem Nivasa est une référence pour les associations qui oeuvrent dans le domaine de l’adoption d’enfants au Sri Lanka. Mais avec l’arrestation de Sr Eliza, toutes les adoptions en cours ont été stoppées et le centre est aujourd’hui sous surveillance judiciaire. Bien qu’aucun élément confirmant les allégations de trafic d’enfant n’ait été trouvé par les services de police, le NCPA persiste cependant à accuser les religieuses d’être en infraction avec la loi. « Prem Nivasa est enregistré en tant que centre d’accueil pour enfant au DPCCS, et non comme un lieu d’hébergement pour filles-mères”, assène, péremptoire, sa présidente Anoma Dissanayake.

Le 28 novembre, le commissaire Ajith Rohana a affirmé à son tour que « mettre enceinte une mineure était considéré comme un viol, et que par conséquent, ne pas informer les autorités de ce crime constituait une faute grave ». L’officier de police ajoutait avoir « découvert » deux adolescentes enceintes lors de la descente effectuée le 23 novembre à Prem Nivasa, un fait confirmé ouvertement par les M.C, qui ont expliqué ne s’être jamais cachées d’accueillir dans leur centre, non seulement des enfants, mais aussi des filles-mères en situation difficile.

Une jeune mère de 14 ans, qui a accouché le 2 novembre dernier, a témoigné auprès de l’agence Ucanews, du fait que, sans l’aide des soeurs de Moratuwa, elle n’aurait jamais pu s’en sortir, n’ayant personne vers qui se tourner. “Mon cousin m’a violée et je suis tombée enceinte. Mais [aujourd’hui] je veux continuer mes études et devenir médecin pour aider les autres”, a-t-elle raconté. Aux côtés des résidents de Prem Nivasa, d’autres voix se sont élevées pour défendre l’action des Sœurs de mère Teresa, y compris parmi les bouddhistes, celle de l’éminent penseur A.T Ariyaratne, fondateur du mouvement Sarvodaya. Exprimant son « indignation » que de telles accusations aient pu être proférées à l’encontre des religieuses, il a souligné « les soins donnés avec un immense amour par les sœurs aux enfants », ajoutant que « ce travail était bien connu de tous ».

Mais ces quelques déclarations n’ont pas suffi à contrebalancer l'acharnement médiatique autour de « l’affaire Prem Nivasa », la plupart des médias étant largement convaincu de la culpabilité de la religieuse, certains d’entre eux allant jusqu’à l’accuser de « vendre l’avenir du pays aux étrangers pour quelques milliers de roupies ». La Missionnaire de la Charité reconnaît être préoccupée par toutes ces fausses informations qui jettent le discrédit sur Prem Nivasa : « Les responsables du NCPA, les officiers de police et les médias se sont rués sur notre centre, enquêtant et interrogeant brutalement les mères célibataires(…) Et bien qu’aucun enfant n’ait été retiré de l’orphelinat, les médias n’ont pas hésité à dire que les enfants avaient été confiés au NCPA”, a-t-elle déploré.

Sr Prema, Supérieure Générale des Missionnaires de la Charité a quitté Calcutta le 27 novembre pour le Sri Lanka afin de plaider la cause de Sr Eliza. Elle a rencontré à Colombo les représentants du Haut-commissaire indien, Ashok K. Kantha, lequel a demandé des explications au gouvernement sri-lankais au sujet du « véritable motif de l’arrestation de Sr. Eliza » comme des éléments qui ont permis au NCPA de procéder à une fouille de Prem Nivasa puis d’effectuer une arrestation sans aucune enquête préliminaire.

Notes

(1) Sur le NCPA, voir EDA 270, 538

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Message par Her Sam 10 Déc - 7:15

http://ZENIT.org/

Sri Lanka : Le card. Ranjith défend les Missionnaires de la Charité

Les soeurs de Mère Teresa victimes de fausses accusations

ROME, Vendredi 9 décembre 2011 (ZENIT.org). – Le cardinal Ranjith, demande aux médias nationaux de retirer “au plus vite” les “accusations infondées” lancées contre les Missionnaires de la charité et le foyer « Prem Nivasa » de Morutwa.

Cette déclaration intervient après que des sœurs de Mère Teresa, qui dirigent ce centre d’accueil pour enfant et jeunes mères célibataires, ont été accusées de « vendre des enfants », selon une dénonciation anonyme (cf. Zenit du 30 novembre 2011).

L’archevêque de Colombo, Malcolm Ranjith a en effet tenu une conférence de presse lundi 5 décembre. Radio Vatican s’en fait l’écho.

Le cardinal a prévenu qu’il ne participera à aucun évènement officiel prévu pour Noël tant que la vérité ne sera pas proclamée.

“Les missionnaires de Prem Nivasa, a déclaré le cardinal, n’ont jamais vendu d’enfant, ni donné d’enfant pour adoption par des couples étrangers ou sri-lankais sans suivre les procédures prévues par la loi et par le Bureau des enquêtes”, affirme-t-il.

Le Bureau des enquêtes dépend du ministère des Affaires sociales du Sri Lanka. Il travaille en lien étroit avec les sœurs du Foyer : “Les fonctionnaires de ce bureau, a expliqué le cardinal, visitent régulièrement Prem Nivasa pour aider les religieuses dans leurs services auprès des orphelins et des jeunes filles en difficulté. »

Le directeur du Bureau des enquêtes a confirmé lui aussi, lors d’une interview, que « le travail des missionnaires de Prem Nivasa est en règle ».

Le cardinal Ranjith a également déploré plusieurs articles de médias locaux, qui ont entaché l’image des sœurs de Mère Teresa : « Quelques journaux parlent d’enfants vendus pour 700 mille roupies (environ 4.500 euro), d’autres de 35 mille roupies (environ 230 euro): ce ne sont que des mensonges. »

Ainsi, le quotidien sri-lankais Lankadeepa a titré : « Il est discutable de voir que seuls les enfants handicapés partent à l’étranger ». « Un titre, selon le cardinal, qui induit en erreur, parce qu’il sous-entend que les enfants handicapés vont à l’étranger pour d’autres desseins, comme le trafic illégal d’organes. » Cela laisse « de la place pour les méprises », fait remarquer le cardinal, « et dans le cas présent il s’agit d’accusations très graves et dangereuses ».

L'archevêque a demandé aux catholiques du pays de prier pour “tous ceux qui ont fait erreur” et pour “la bonne mission des sœurs de Mère Teresa au Sri Lanka”.

Le cardinal Ranjith s’est exprimé sur cette polémique après un temps de silence, qu’il a tenu à expliquer : “Au début, j’avais décidé de ne pas m’engager dans toutes les déclarations émises à ce sujet. » « Mais les critiques reçues de quelques media étrangers, a-t-il ajouté, m’ont poussé à parler et à clarifier la position de l’Eglise du Sri Lanka”.

C’est sur l’ordre de la National Child Protection Authority (NCPA), un organisme travaillant directement sous l’autorité du président, que la supérieure du Foyer, sœur Mary Eliza a été arrêtée dans la nuit du 25 novembre à Prem Nivasa, et incarcérée dans la prison pour femmes de Welikada. Elle a été relâchée sous caution le 28.

La maison de Prem Nivasa est une référence pour les associations qui oeuvrent dans le domaine de l’adoption d’enfants au Sri Lanka, indique « Eglises d’Asie ». Mais avec l’arrestation de Sr Eliza, toutes les adoptions en cours ont été gelées et le centre a été placé sous surveillance judiciaire.

Bien qu’aucun élément confirmant les allégations de trafic d’enfant n’ait été trouvé par les services de police, le NCPA persiste cependant à accuser les religieuses d’être en infraction avec la loi. « Prem Nivasa est enregistré en tant que centre d’accueil pour enfant (…), et non comme un lieu d’hébergement pour filles-mères », indique une responsable, citée par la même source.

Anne Kurian
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