Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:23

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


LE ROI, SAUVEUR INCONNU

Troisième crise

PRESENTATION DU FILS CHERI DE MARIE

"Mes enfants, dit Notre-Seigneur, je viens vous montrer la place de celui que vous aimez. Voilà sa couronne, son arme de bénédiction, de paix, de victoire, de triomphe et de délivrance.

Entends-tu ma voix, ô mon fils bien-aimé ? Toi qui depuis si longtemps foules la terre étrangère ! Ne vois-tu pas le chemin par lequel j'enverrai à ta rencontre les princes des armées célestes, afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un roi de prédilection ? Mon fils bien-aimé, sèche tes pleurs.

Le lys sera ton frère et ma sainte Mère sera ta mère. Ta couronne portera l'emblème du lys et le lys s'épanouira toujours sur ton front. De ton front, il s'épanouira sur ton trône, de ton trône sur la France, ton royaume réservé et, de là, au-dehors des frontières françaises et jusqu'à la Ville Eternelle". (09.01.1878)


La Sainte Vierge dit :

"Mes enfants, le Roi viendra dans la Croix, c'est-à-dire dans les peines, parce que le royaume ne sera pas encore entièrement calme.

Ce n'est qu'après avoir éprouvé des peines pour traverser le royaume qu'il recevra la couronne. Quand il y sera arrivé, le calme se rétablira, mais il y aura encore de la peine. Sa foi le fera maître et vainqueur de toutes les difficultés.

Le Roi aura, en lui, un don qu'aucun autre roi n'a eu. Saint Louis, roi de France, a fait son devoir, mais ce dernier sera encore plus merveilleux par son règne. Vous verrez dans cet homme ce que personne n'a vu dans les autres.

Si vous ne voyez pas le chemin de la venue de mon Roi, ne vous inquiétez pas. Ce chemin sera miraculeux comme le reste de sa vie. Rien n'est impossible à Dieu.

Ah ! pauvre espérance vaine d'hommes aveugles ! Ils croient que jamais le Roi ne sera le leur. Ils se trompent.

Vous serez bien étonnés, un jour, de voir mon Roi.

Sachez que ce n'est pas la France qui l'appellera. Sachez qu'il viendra pour ses amis. Le petit nombre de ceux qui le désirent sera bien récompensé. Les autres le grand nombre seront justement punis.

Depuis son berceau, le coeur du Roi n'aura vécu que dans la Croix. Il l'aura bien portée depuis les longues années qu'il aura vécues en exil. Son coeur n'aura pas failli. Il sera récompensé". (22.01.1878)

Saint Michel déclare que les cadavres des ennemis de ce Roi seront foulés sous les pieds de tous les grands qui l'accompagneront sur le trône d'où il doit établir la paix et partout faire refleurir le bien.

Toutefois, il restera encore des ennemis debout, car le Roi doit venir au fort de l'orage. Il sera gardé sain et sauf parce que la Mère de Dieu le garde comme son propre fils et l'a réservé comme l'héritier d'une couronne méritée qui lui a été ravie.

Les jours d'exil auront coûté cher à ce Roi fidèle et catholique. Il en sera d'autant plus richement récompensé. Laisez dire aux hommes et affirmer qu'il ne viendra jamais, puis demandez-leur s'ils sont prophètes.

Quand viendra le règne de ce Roi, la France sera bien affaiblie, bien dépeuplée, mais Dieu la récompensera par de merveilleux prodiges. La paix règnera avec bonheur partout.

Toutes les autres puissances auront aussi leur justice après cet affreux malheur reservé à la France, car il s'agit d'un renouvellement de l'Univers entier. Il y aura partout des châtiments de la Justice divine. Il y a des puissances, que je ne nomme pas, qui auront à souffrir de longues années.

Je pense, dit Saint Michel, que les Amis de la Croix ont compris que leur avenir est assuré et qu'ils auront une pensée pour remercier leur Mère bien-aimée.

Ils lui présenteront un bouquet de lys et l'offriront ensuite au Roi".
(29..09.1878)


L'ENTREPRISE DIFFICILE p.178

Malgré, dit la Flamme du Saint-Esprit, qu'il n'y aura nulle apparence de pouvoir acquérir un roi pour ce royaume, ce sera parmi la poussière des habitations et la cendre des morts qu'il arrivera dans sa marche triomphale. Ses yeux pleureront sur la ruine du royaume ; mais, avant qu'il n'entre sur la terre de son berceau, le peu de soldats fidèles, réservés par le Roi Suprême, lui auront fait cortège.

Assez, mes enfants... Sous ma garde vigilante, un abri vous est assuré. J'ai promis de garder les familles entières qui resteront à me prier ensemble sous le firmament qui, prochainement, sera sans lumière.
(24.01.1882)

Je lis :

La bannière du Sauveur ne verra pas couler le sang, mais elle verra le sang répandu et la terre imbibée du sang des chrétiens.

Ma voix adorable réunit mes illustres et généreux combattants. Comme autrefois, en diverses circonstances, elle a choisi de vrais et généreux guerriers.

L'homme de foi qui a souffert et espéré au fond de l'exil va, avant des années, se lever comme un éclair lumineux. Il attendra, sur le sol français, la venue de l'armée victorieuse d'ennemis attérrés, sous le firmament ténébreux.

En mes desseins, le Sauveur sommeille dans l'exil, penché sur le lys dont son esprit a tant rêvé. Sous un ciel éparé et étoilé, il apportera le triomphe à mon temple et se reposera sur mon Coeur.

Les larmes couleront sur la terre, mais le ciel récompensera tant de souffrances par la sollicitude joyeuse des vrais soldats de la Croix. Mon peuple se dévouera pour ma gloire, muni des armes de l'Archange qui a promis de marcher à sa tête.

L'ennemi s'opposera au triomphe de l'illustre vainqueur. Ses armées auront soif du sang de ceux que ma gloire appelle ; mais le ciel les aveuglera, la foudre les frappera sans ménagement.

C'est à une fort longue distance du siège souillé par l'homme coupable, et ressouillé par de plus coupables encore, que je conduirai, sous une nuée de triomphe, mes élus sur cette terre française où les ennemis ont juré de donner la mort au Sauveur du royaume, Henri de la Croix. Son nom est écrit au livre d'or. (14.02.1882)

La Flamme du Saint-Esprit dit qu'aussitôt que celui qui a trahi le bien eut terminé sa carrière, le doigt de Dieu écrivit un nom sur la page du livre où sont enregistrés les vrais rois chrétiens et catholiques. Elle dit que, sous ce doigt divin, il n'a été écrit, sur cette page, que les noms dignes de respect de ceux qui ont régné, et que le nom de celui qui sera appelé et proclamé Sauveur de sa patrie renaissante et qui fut éxilé, dit la Flamme, pour la gloire de Dieu.

Dieu veut prouver et manifester à son peuple que ses desseins ont été, une bonne fois, arrêtés sur celui qu'il choisit pour ramener la paix. Quand tout l'univers serait contre lui, quand la terre entière lui refuserait son entrée, le Sauveur Eternel a signé cette entrée et, aujourd'hui, il multiplie sa divine signature en l'appelant : le Sauveur de la paix en ce royaume divisé.

Tous les projets que font les grands en autorité humaine, ils vont avoir la joie d'en voir le succés. Leurs projets vont réussir et seront couronnés, mais pour bien peu de temps. Il faut absolument, dit la Flamme, que ce siège soit occupé. Dieu va laisser faire et contenter leur dessein pour un temps qui sera abrégé. (17.01.1882)


SOUFFRIR POUR LE ROI

Pour toi, ma fille, il y a encore trois croix différentes sur lesquelles il va falloir t'étendre et souffrir douloureusement, mais peu de temps sur chacune.

La première, c'est celle de la sainte Eglise Catholique : c'est sur celle-là d'abord qu'il va falloir s'étendre. Il va te falloir souffrir douloureusement pour elle, avant que tu ne fermes les yeux sur la terre.

La seconde croix est celle de la fermeture du royaume de la Sainte Vierge, en conséquence des grands maux qui vont, prochainement, monter leur éclat. Il va falloir souffrir, en vue de cette heure chère au crime et au péché ; souffrir pour compenser la faiblesse de la foi ; souffrir un peu, aussi, pour les soldats du Seigneur qui iront, sous ses yeux divins, conquérir la couronne du royaume.

La troisième croix, c'est celle qui porte en elle le riche et magnifique bouquet qui sera présenté au Sauveur de ce royaume, quand il entrera sur cette terre du Centre (Paris) si souillé et si coupable. Sur cette même croix je vais te donner le chemin marqué, par où tu reviendras remercier tes amis fidèles, aprés les courses et les combats...

Ma fille, voilà la place où, du haut des frontières célestes, tu verras les départs des nobles soldats de la croix ; d'où tu verras entrer, sur le sol de France, celui qui vient apporter paix et joie à mon peuple ; d'où tu verras le Sanctuaire du Seigneur et ses fidèles ouvriers, en place, pour noter et contempler les oeuvres du Seigneur et celles de sa sainte Mère et de ses anges. (21.09.1882)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:25

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


LA FRANCE PARTAGEE p.181

La Sainte Vierge dit :

Je laisserai mes pleurs apparents, tous les jours où je viendrai au milieu des Amis de la Croix. Mon front sera voilé jusqu'au yeux ; mes vêtements seront noirs comme ceux d'une mère qui porte le deuil d'un royaume et, plus encore, comme ceux d'une mère qui porte le deuil de son pauvre peuple...

Je pleure sur la France qui va entrer dans le renversement et l'apostasie le plus affreuse... Je vois l'abomination sacrilège se placer sur l'autel.

L'Archange saint Michel dit :

"Seigneur, jusqu'à quand me laissez-vous gémir au ciel, avant de me laisser descendre sur la terre ?

- Saint Archange, répond le Seigneur, toi, le prince des Amis de la Croix, attends que les autres aient signé la grande condamnation de la France, la signature qui va les conduire au péril et au règne de l'impiété dernière.

- Seigneur, vous ne devez pas aller loin avant d'agir car, en l'état du temps présent, la terre n'a plus que peu de pas à faire.

- Archange, dit le Seigneur, ils vont diviser le royaume en deux parties. Ceux qui sont nouvellement entrés vont résider au Centre ; l'autre partie sera donnée, comme commencement de la conquête, à celui dont le nom sortira bientôt pour être proclamé roi des Français.

L'Archange dit :

Amis de la Croix, ce sera après le retour de ces grands coupables dans le lieu où le ciel ne veut pas les punir : il les attend ailleurs pour mieux laisser voir l'affreux châtiment.

Lors de ce retour, ce sera encore pire en mal et en mauvaises paroles que dans tous les retours du passé. Ce sera lors de cette division que la France entrera dans les coupables desseins de ses ennemis par l'apostasie et de la violence complète. Ce seront jusqu'aux lois les plus faibles (les moins importantes ?) qui seront dénaturées.

Les ennemis de la France ne périront pas par le glaive de la terre, mais par l'épée que le ciel met aux mains des victorieux de la terre. L'armée que le Seigneur a choisie pour l'entrée glorieuse de la paix et de Henri V, cette armée sera invincible, quand toute la terre se rangerait à l'encontre de sa marche : elle l'affrontera et passera sans effort, fendant ces foules comme de la poussière. Cette armée invincible n'est pas voulue par les hommes mortels, elle est écrite de la main du ciel, établie et voulue par l'empire éternel dans l'étendue de sa gloireuse puissance.

L'Archange dit :

Frères et soeurs, nous sommes décidés... Nous aurons la tête des superbes ; nous leur réduirons la langue en poussière ; nous les renverserons sur cette terre de malédiction, où ils campent pour commettre des forfaits contre l'exilé de la France et contre les soldats français.

Il dit encore :

C'est moi qui ai choisi les quelques victimes qui, au combat de gloire, seront mêlées à nous, au ciel, à nous qui partirons avec vous, avec des anges, des rois, des docteurs, des apôtres et des reines.

Vous serez bien peu au-dessous de nous, avant d'arriver au Centre. C'est là que nous nous rejoindrons pour marcher du côté du levant. Nous serons mélangés. La force divine nous fera jouir ensemble d'une vie de jeunesse leste et vigoureuse, comme à la fleur de l'âge. Ce sera la jeunesse dans la joie ! (28.09.1882)


LA CONVERSION DE TROIS COMPAGNONS p.184

De tous les compagnons de la France, trois seulement se détachent et viennent près de sa tombe. Ils la contemplent et s'écrient :

Est-ce toi que le Seigneur a conduite ici pour que tu retrouves ta chasteté ?

Elle ne fait que sangloter mais parvient à leur répondre :

Je vous ai séduits et vous m'avez séduite. Si vous voulez que le Seigneur vous reçoive, laissez-vous toucher par mes larmes. Je les offre pour vous et pour moi.

Ils se prosternent tous les trois devant la bannière de l'Archange et, levant leurs mains vers le divin Jésus, ils disent :

"Nous vous promettons de revenir à vous. Nous avons été les ennemis acharnés du bien, mais notre conversion est entière. QUAND VIENDRA LE MOMENT DE PRENDRE LES ARMES, nous combattrons avec ardeur pour la Saint Eglise et nous lui donnerons notre sang". (18.09.1878)


LA FRANCE REPRENDRA LES ARMES p.184

Saint Michel dit au grand diable :

"la puissance de Dieu est au dessus de toi. Il t'a précipité dans l'abîme POUR PUNIR TON ORGUEIL. Tu a été enfermé dans l'enfer pour faire souffrir les damnés. Retire-toi maudit".

Le monstre a pris la fuite avec les siens. Il emmène, en fuyant, près de la moitié de la foule réunie devant le trône. Mais beaucoup de ces malheureux s'écrient :

"Pourquoi nous emmener ? Nous ne sommes pas tout entiers à toi. Nous avons offensé Dieu, il est vrai, mais nous ne sommes pas à jamais perdus".

Et Saint Michel :

"Voilà, dit-il, le moment où la paix va refleurir. Mais, auparavant, il faut qu'une grande pénitence fléchisse la colère divine. C'est le Seigneur qui va lui-même exercer sa Justice. Il n'appartient qu'à lui de châtier mais, en châtiant, il purifiera la terre et son peuple.

Il n'épargnera rien. Il détruira la terre pour y semer une nouvelle semence. C'est toi, chère France, France si chère à Jésus et à sa Mère Immaculée, C'EST TOI QUI PRENDRAS LES ARMES pour te défendre toi-même contre le mal et contre l'enfer. C'est toi que le Sacré-Coeur appelle... N'hésite pas à te donner à Dieu". (29.09.1877)


L'ECHEC DU GRAND COURONNE

En présence de la divine Majesté, dit Marie-Julie, je me suis profondément reposée. D'autre part jamais aucune peine n'avait tant accablé tout mon être que la vue de ce que le Seigneur me fait voir pour la terre.

Le Seigneur m'a dit :

"Tu attendras un peu, mais pas longtemps, avant de dévoiler tout ce que j'ai déposé dans ton âme".

-Je ne sais, ai-je répondu, si, de tous les siècles passés, il y eut une seule âme, visitée par la grâce, qui ait vu ce que vous avez fait voir à mon âme : une vue frémissante, capable de faire mourir.

J'ai vu le Siège de la terre horiblemment renversé. J'ai vu Satan et ses hommes se faire vainqueurs et rois, malgré les ordres de Dieu.

J'ai vu les armées triomphantes dans le centre. Les armées de ces coupables vainqueurs voudront s'opposer au passage des vrais serviteurs de Dieu qui viendront, un peu de toute la terre, AVEC LA FOI QU'ON A ENCORE AUJOURD'HUI et avec une espérance que rien ne pourra briser. Les serviteurs de Dieu se heurteront à ces armées qui s'opposeront à leur passage, en une défense mortelle.

LE GRAND COURONNE lèvera la voix pour dire : "Prenez les armes, terrassez toute cette armée qu'en mon autorité je maudis".

J'ai vu le glaive tomber sur la tête du triomphateur couronné et, au-dessus du glaive, planaient ces mots :

J'AI DECLARE QU'IL N'Y AVAIT QU'UN SEUL HOMME DESTINE A L'EMPIRE FRANCAIS. JE ME REDRESSE AVEC COLERE ET JUSTICE ; J'EXTERMINERAI L'ORGUEIL DE CE ROI ELU PAR LES HOMMES, ET QUE MA VOLONTE A REJETE.

Et tous ces murs étaient détruits, qui ont servi d'abri à ceux qui ont régné sous ce toit. Mais cela n'est rien en comparaison de ce qu'il aura encore". (7.11.1882)


Mes enfants, de la part de la Puissance Infinie, je vous révèle à haute voix que, sous peu, EN SAVOIE, un vieillard, fils mortel d'Adam, se lèvera comme un flambeau de salut pour ces contrées.

Ce vieillard sera pauvre, vivant au milieu d'une campagne retirée du travail de chaque jour, saint et vénérable par sa foi et sa piété.

Il fera du bien à l'Exilé et à beaucoup d'hommes très haut placés. Du coté opposé, ce sera des cris épouvantables contre l'Exilé. Le dernier mot sera :

IL NE PASSERA PAS SUR LA TERRE DE FRANCE, SANS QUE LES BALLES NE SIFFLENT AUTOUR DE SES ARMEES ET SURTOUT A SES OREILLES.

Mes enfants, ce sera au commencement de la grande crise. Le bien se fera par ce vieillard, appelé de dieu pour une mission peu longue, mais belle. Le peuple aura encore le temps de parcourir les lignes dictées par le Ciel sous la plume de ce vieillard. (12.10.1882)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:26

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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AVERTISSEMENT p.187

Mon peuple, mon peuple, mon peuple, tes yeux vont voir le commencement de l'heure épouvantable, quand le froment en herbe ne sera pas au TROISIEME NOEUD de sa croissance.

Au moment où mon peuple n'aura plus qu'à s'armer de foi et d'espérance, encore EN LA SAISON DURE, pendant quatre heures -DE MIDI A QUATRE HEURES EN FRANCE- en des jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil. Il sera obscurci, sans lumière.

Jamais personne sur la terre ne pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres. La terre n'aura plus rien. L'oeil sera voilé, sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet.

Mon peuple, ce sera le commencement des châtiments de ma justice. C'est le soleil qui annoncera ces douleurs ; le ciel qui pleurera, sans pouvoir se consoler, parce que ce sera l'entrée du temps où les âmes se perdront, l'entrée, en un mot, de l'épouvantable malheur.

Mon peuple, cette obscurité, couvrira la Bretagne l'espace de quatre heures, mais il n'y aura pas de mal...
PETITE FRAYEUR simplement. Vous n'aurez pas peur ! (5.10.1882)


NOTE : Cette description de l'avertissement -d'un avertissement- se trouve ici par le hasard de la date de sa révélation, mais rien ne prouve qu'il faille la situer chronologiquement au moment de la troisième crise ; bien avant sans doute, peut-être même avant l'entrée dans la première.


DE BRETAGNE A LA RENCONTRE DU ROI p.188

En entrant en vision, je me trouve transportée sur un sommet d'où je contemple l'étoile lumineuse qui fait le guide de mon âme. Je la suis, et je vois qu'elle me dirige vers une sorte de temple rayonnant de céleste beauté.

Je pénètre dans cette vaste demeure à la clarté sublime ; et je vois la Sainte Vierge à genoux, au milieu d'une lumière resplendissante. Elle me dit :

"C'est ici, qu'en la pureté de mon âme et de mon corps, je fus présentée au Seigneur, aujourd'hui, jour de la Présentation".

Elle dit :

Père infiniment saint, je vous supplie, de mon coeur d'épouse et de mère, de bien vouloir mettre fin, sur terre, aux épreuves des chrétiens justes et fidèles qui croient aux promesses de votre divin Fils, qui est aussi le mien.

- Très digne Mère de mon Fils, répond le Père Eternel, Celui que j'ai envoyé sauver le monde est entré enfin dans la grande décision, pour l'accomplissement des promesses qu'il avait révélées aux saints et aux saintes dont l'Eglise chante ou chantera la gloire...

Très sainte Mère de Jésus, prévenez votre peuple que l'approche du Seigneur n'est plus éloignée. Mais, d'abord, il va prendre en main, rapidement, le rétablissement de ses oeuvres glorieuses. J'assure, et je déclare à mon peuple de la terre, que mon Fils a commencé... à manifester la conquête des coupables.

- Oui, Père divin, des hommes saints, serviteurs choisis par votre Fils Eternel pour l'accomplissement des triomphes de l'Eglise, ont déjà vu, de leurs yeux mortels, le règne bien annoncé des méchants et des coupables, en cette lutte où le sang sera doublement versé.

Elle dit :

Mes enfants, voici le signe qui vous indiquera que le combat est proche pour sauver l'Eglise et sa fille aînée. D'abord tous les méchants vont régner victorieusement. Leur volonté ne sera point renversée, avant les époques indiquées dans les extases passées, avant que tous ces hommes...

- Pas fort, bonne Mère, je souffre d'atroces douleurs au-dedans de mon coeur qui souffre déjà de la douleur annoncée. S'il vous plaît, bonne Mère, pas fort.

- Non, mes enfants, mais je dois vous avertir gravement que le mal va rempirer, et que ceux qui le font vont triompher comme c'est annoncé.

Après leur règne de courte victoire sur les blancs -et sur ceux qui ne le sont pas- tout mon peuple aura plus ou moins à souffrir ; après que la victoire des impies aura couvert presque toute la France de sang et de morts, la blanche armée de la victoire fendra rapidement ces milliers et ces milliers de triomphateurs coupables qui seront punis. Mes enfants, elle traversera la rougeur de leurs âmes ; mais ils ne changeront ni de pensée ni d'opinion. Ce sera visible jusque sous les yeux du Sauveur mortel et des "royals" soldats. Le châtiment les aura atteints ; mais ils ne seront pas changés.

Mes enfants, dès que le signe de Dieu sera commencé, ne vous étonnez pas ; disposez-vous à en voir fuir dans les abris, en toutes les parties de la France et non d'un seul côté...

Mes enfants, ne soyez pas surpris si le rouge de ce signe reste le dernier. L'armée des justes, des soldats de la Croix, mêlée à d'autres braves, traversera presque toute le France, sous le feu des signes de Dieu. Elle sortira de Bretagne pour se rendre jusqu'au fleuve où le Sauveur de la terre doit arriver avec sa propre armée. Ils se rejoindront tous ensemble, sous l'étoile de la victoire.

Ma fille, remarque bien cette parole : ce sera sous des signes du ciel semblables au sang des chrétiens. Au milieu de ces signes sanglants et effrayants, il y aura une blanche lumière qui surpassera la beauté de l'aurore quand le jour paraît. Cette blancheur fendra les sillons de sang et ira au-devant de vous, sur le bord du fleuve. Cette blancheur aura traversé ce sang le jour des souvenirs de la Passion de mon Fils.

- Oui, bonne Mère, un vendredi.

- Mes enfants, dit la Sainte Vierge, pour que vous ne doutiez pas, je vous décris ce signe que mon Fils vous manifestera à la chute du jour, une preuve véritable... Un signe blanc, à l'ouest de la France, environné d'un rideau de franges diamantées, énorme, l'espace de trois quarts d'heure. Vos demeures en seront éclairées comme par le soleil. Les rues seront aussi claires que dans le jour ordinaire.

Au bout d'une demi-heure, une barre rouge se formera, vers l'ouest, en forme de branches ; et des gouttes de sang s'en échapperont. Cette barre rouge cernera la blancheur du signe et en envahira l'éclat de sa lumière.

Mes enfants, de l'ouest, ce signe remontera un peu ; puis la barre rouge se dissipera, comme par la victoire de la blancheur. Un samedi, entre cinq et six heures...

Je parlerai encore pour prévenir mon peuple des signes du Seigneur.

Après ces paroles, la Sainte Vierge tombe à genoux aux pieds du Père Eternel et voici les paroles du Père Céleste :

- Très digne Mère de Dieu, mon Fils Eternel veut manifester le signe du Sauveur mortel et tourner sa puissance du côté de l'etranger. Tous les yeux, en France, pourront contempler cette faveur à son égard.

- Il sera, reprend la Sainte Vierge, comme un ornement au firmament, sous la forme d'une étoile carrée, portant en son milieu un sceptre et une couronne que pourront bien distinguer tous les yeux des peuples de la terre.

Et elle ajoute :

Puisque mon divin Fils ne peut convaincre son peuple du jour fortuné qui le surprendra au milieu de ses idées mauvaises et coupables, il commencera par placer sous le firmament l'annonce des prédilections faites aux siècles passés et au siècle présent.

Je cite, dit-elle, l'épouse de mon Fils, cette religieuse de Saint Vincent de Paul, qui en cette pauvre Ninive, fut favorisée de mes apparitions glorieuses (Catherine Labouré).

- Oui, reprend Marie-Julie, je l'ai connue... Frère, c'était ma soeur de Pau, vue en une vision, il y aura cinq ans le 10 du mois prochain, portant les stigmates du Sauveur. Je le vis, en cette vision, lui mettre la lance au coeur, les clous qui l'ont crucifiée et, de plus, l'éponge et le roseau. Le Seigneur m'avait dit de garder, pendant cinq années, quelques graves paroles de cette vision. J'ai obéi. Il me dit : tu remettras un jour mes trois secrets.

Le Père Céleste dit :

Il n'y a plus que peu de temps avant le terme.

Je cite encore, continue la Sainte Vierge, cette sainte et belle âme, la soeur de la Sainte Face, soeur Saint-Pierre qui avait demandé de rester inconnue jusqu'à la veille des malheurs dont le Seigneur lui avait fait voir l'étrange lutte mortelle. Sous peu, mes enfants, la Touraine va refleurir en mettant à jour ce qui sera le départ de la gloire qui l'attend.

Je citerai cette autre servante qui a si noblement prié et souffert, Marie Estelle que les chrétiens ont laissée dans l'oubli, ainsi que les secrets saints que le ciel avait déposés en son âme".
(21.11.1882)


TOUT L'UNIVERS MENACE

J'ai vaincu l'enfer par la croix. Je vaincrai tous ceux qui s'opposent à la résurrection de la terre. Je les vaincrai après leur avoir laissé la victoire, après les avoir laissé fouler triomphalement tous les biens que j'ai créés pour le salut de mon peuple.

Il n'y aura plus, désormais, un seul jour de repos. Le déluge des maux s'étendra sur l'étendue du sol de mon peuple. L'Univers se soulèvera entier, avant que ne soit rendue la paix sur une terre qui tremble. Il n'y a plus qu'un léger assaut avant que tout ne soit livré à une liberté qui ne s'arrêtera plus qu'à sa fin : là où j'arrêterai les impies.

Un vent léger s'est dirigé jusqu'au bout du monde et a soufflé sur tous les royaumes. Tout à coup, par ordre divin, la voix des hommes s'est élevée, des bons et des mauvais. Ils se sont divisés en deux parties : la partie digne et respectable n'est composée que d'une poignée de vrais et solides combattants, tandis que l'autre est composée d'une multitude si profonde qu'il serait impossible de la compter...

Toi, mon peuple, attends la résurrection prochaine, selon toutes les paroles que j'ai laissé tomber sous la main de mes ouvriers.

Mon peuple, les lois vont prendre leur détermination et la France, avant deux ans je te donnerai le jour fixé avant deux ans, la France presqu'entière sera devenue "mahomète" et sans religion. Mon peuple, je t'ai dit tant de fois que le temps était proche ; mais c'est maintenant que je puis te le dire.

Au nom des puissances de mon Père, qui sont aussi les miennes, sache que le temps est proche où la terre ne va plus avoir de paix, où mon peuple se verra sans abri : le temps où la malédiction va montrer l'entrée dans ce terrible EVENEMENT UNIVERSEL.

Mon peuple, sois-en sûr et confirmé par ma parole divine : déjà la profondeur des maux, une légion de maux, s'est étendue sur bien des personnes, sur celle, en particulier, de l'homme ambitieux qui attend impatiemment d'avoir voix au gouvernement et qui crie après l'étendue de la liberté.

Mon peuple, tu sais d'avance qu'avant d'entrer dans la gloire, il fallait que la France souffrît ces maux et que tu les souffres avec elle, puique tu auras part à sa glorieuse résurrection dans la grâce. Personne ne peut entrer dans cette gloire visible, que j'annonce sans cesse, sans avoir souffert les maux et les tribulations.

Mon peuple, dit JESUS RESSUSCITE, maintenant je prépare ta résurrection et d'abord la résurrection de ce lieu qui ne sera plus tien, puisque tu (Marie-Julie) ne seras plus. Mais, lors de la résurrection, je t'enverrai, par mon ordre, apporter, jour par jour, à mes victimes et serviteurs les armes de la vraie foi, pour le vrai combat et le couronnement de celle qui redeviendra la France. Jamais son nom n'aura été aussi beau. (13.04.82)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:27

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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LE VRAI ROI VIENDRA DE L'EST p.194

C'est vers la fin de cette dernière période qu'on aménera celui qui n'a guère d'espérance, qui n'est guère agréable ni consolant. Son nom passera dans le soleil, rapidement, comme un éclair, afin que le peuple sache qu'il n'est pas le vrai roi qui doit monter sur le trône.

C'est là, dit la voix, que ses amis marcheront à la rencontre du véritable Roi futur, avant que la paix ne soit sonnée tout à fait en France... Des amis viendront grossir le petit nombre des premiers amis français du véritable Roi. Ils l'accompagneront jusqu'à la limite du royaume ; mais ils ne quitteront pas leur terre pour fouler celle de la France.

Les amis du roi que Dieu veut renverser auront aussi leurs amis. Ils marcheront à l'encontre du nouveau Sauveur pour le terrasser dès son entrée, et l'empêcher d'arriver au trône qui lui est destiné.

Il viendra du côté du levant. A deux lieues du Centre se trouveront réunies les armées des gouverneurs d'aujourd'hui. C'est là, dans une grande ville, que Dieu les attend pour leur donner ses grandes marques et aveugler ces barbares qui seront opposés au futur Sauveur.

D'autres iront plus en avant, pour l'attendre à son entrée, d'autres plus nombreux que ceux terrassés par l'aveuglement de la Justice.

Le Roi aura déjà fait dix à douze lieues sur la terre de France, en direction du trône. C'est là que Dieu attend ses vrais amis pour les réjouir de son grand signe. L'étendard blanc sera levé dans ce lieu dont le nom sera dit. Il passera, malgré le rempart qui lui sera opposé, et ses vrais combattants ne craindront rien, car sur eux planera la protection. Il marchera, foulant aus pieds ses ennemis que l'aveuglement aura renversés. Il viendra jusqu'au trône, avant que le combat ne soit fini.

Celui qui avait été réellement désigné, c'est en présence du grand et futur Protecteur de la France qu'il descendra, honteux, du trône et surtout à la confusion de ceux qui l'y auront placé.
(09.05.1882)

Si le monde a douté de ma puisance et de mes desseins, je vais, sans tarder, manifester mon heure : l'étoile qui annonce la venue de la paix va se lever sur la terre étrangère pour ceux qui attendent fidèlement l'objet de mon choix. Pour les autres, leur coeur frémira de terreur, dans la crainte de voir leur trône renversé. Ils verront redescendre, blasphémant mon saint nom, leur roi placé au milieu des jours de trouble. (28.02.1882)

Note : il est dit dans une extase que le roi rejeté, descendant, semble-t-il, de Louis-Philippe, sera choisi dans un lieu secret, en Alsace.


LA RENCONTRE SUR LE BORD DU GRAND TORRENT p. 196

... Il viendra, le désiré du peuple de France ; il abordera cette terre avec des armées humaines, entouré des armées angéliques. Dans ses armées se trouveront de grands chrétiens, de grands hommes dont l'honneur se conservera toute la durée de ce monde.

Saint Louis, approchant du siège où il a règné, a laissé échaper trois douloureux gémissements. Quand ils seront entrés tout à fait dans cette terre, ils se seront arrêtes devant ce siège de péché et de trahison.

Le Seigneur dit d'une voix qui fait frémir :

"Ma malédiction est réservée à celui qui, un temps prochain, va s'asseoir sur cette chaise, et prendre en main les intérêts de cette patrie.

Je les laisse agir : ils vont le monter sur ce siège, pour bien peu d'heures et avec un honneur coupable et malheureux. Ils subiront la honte de la défaite, sur le chemin qui ramènera le salut de la patrie. Je les terrasserai en les aveuglant du feu du ciel".

... Après les avoir contemplés au bord du Grand Torrent, la Reine immortelle du ciel a fendu ces milliers de vivants perfides, ces troupes étrangères blasphémantes. Elle a dit : "Ils ne vaincront pas". La Sainte Vierge s'est tournée deux fois vers les enfants du Seigneur, et leurs bataillons ont marché de l'avant. Ils sont tous passés sans que l'ennemi ne renverse un seul des soldats de la Croix.

... Le moment le plus éclatant fut celui où les ministres chrétiens, qui s'étaient tous dispersés sous la dent des tigres, sont revenus, par d'affreux chemins, pour le jour solennel. Parmi les ministres du Seigneur, amis du Roi, je n'ai vu que quatres évêques. La Sainte Vierge a redonner le nom de celui qui aurait l'honneur de le bénir et de le sacrer, au milieu de la terre du Centre. (05.09.1882)

Amis de la Croix, c'est dans une voix que les soldats invincibles iront chercher salut et victoire. Quand ils auront traversé une ville qui tient au Centre, touchant de près le terre d'Orléans, entre ces deux terres de Blois, là se trouvera placé un flambeau lumineux.

Ce flambeau ne sera autre qu'une âme immortelle, suscitée par celui qui fait tous les prodiges. C'est en passant sur ces terres que la voix vibrante de cette âme vivante, poussée par la force divine, vous redira jusqu'où vous devrez marcher, le long de ce grand torrent qui est comme la séparation de la France avec l'autre terre qui n'est pas (ou plus) française.

Jusqu'au bord, amis de la victoire mais n'avancez pas de l'autre côté de la France que vous devrez attendre, mais très peu de temps. Les sons de la trompette réjouissante se feront entendre dans le lointain. Ces musiques de consolation et de bonheur parviendront jusqu'à vous, au bord du torrent.

... La colère et la justice de Dieu les auront terrassés et renversés quand repassera l'armée des apôtres de Dieu ; mais ils ne seront pas tous morts. (26.09.1882)


CELUI QUI SACRERA LE ROI p. 198

Je vois, à droite du Centre où Saint Louis a régné, un petit enfant d'une beauté surprenante... Ce n'est que le Roi des cieux qui vient reconnaître la personne de son digne serviteur. Il viendra appeler ceux qui, par le sacerdoce, peuvent sauver et donner la grâce.

Mes amis, celui à qui l'honneur est réservé se trouvera écrit aux dernières pages du livre d'or. Ce grand et digne Pasteur sera envoyé pour célébrer, sur la terre désolée, la vaillance des soldats du Christ. Ils seront là, quand la grâce coulera sur l'homme dont le visage aura été choisi pour rétablir le royaume de France. (26.09.1882)

Ce ne sera qu'après le triomphe, qu'un peu plus tard, qu'après avoir remédié un peu autour de lui et soulagé ceux que ma main aura sauvegardés, qu'après quelques jours de repos, que mes amis se réuniront, sous mon oeil adorable, pour célébrer, en action de grâces, les augustes mystères dans mon temple désorné et appauvri par les affreux ravages du temps.

Sous ce toit béni, l'apôtre fidèle posera sa main consacrée sur la tête de celui que le ciel aura conduit par une voie miraculeuse. Il sera difficile, en ce moment, de trouver de grands Pasteurs, car le vide sera si profond qu'une grande partie de la terre sera comme des lieux inhabités. (09.02.1882)

Le combat ne sera que de quelques heures sous les yeux du Sauveur de la paix. Mais, avant de monter sur son trône, il verra s'écouler encore plusieurs semaines, par suite de la difficulté de trouver quelqu'un pour le consacrer.

Les apôtres de l'Eglise -on ne sera pas au terme de la révolution- seront encore dispersés. Celui qui doit avoir cet honneur n'est pas oublié. (09.05.1882)

Ce n'est pas un pasteur du Centre qui aura l'insigne honneur de couronner de gloire le Roi des Français, l'héritier qui aura mérité de gouverner sa patrie. Ce Pasteur sera jeune, ses quarante-cinq ans ne seront pas sonnés. Il viendra du diocèse d'X.

Les pasteurs qui gouvernent aujourd'hui les diocèses ne seront plus sur leur siège épiscopal. Avant que le grand Roi ne vienne, la révolution aura renversé tous leurs sièges en France et hors de France.

La voix dit: Aix. Voilà le vrai nom. (16.05.1882)

Note : Valéry Noble, de New-Orléans, le 12 décembre 1971.

"Très bientôt la troisième guerre mondiale commencera en Europe
et les forces du démon sembleront gagner. Ne vous découragez pas
mais priez...

"Ma Mère conduira la bataille avec un grand Roi qui mènera ma
guerre... L'Allemagne, plus précisément l'Allemagne de l'Ouest,
sera l'endroit où ma Mère posera l'épée sur l'épaule du Roi et
l'investira d'un grand pouvoir en mon nom. Quand tout semblera
perdu, la victoire commencera et continuera jusqu'à ce que les
forces des ténèbres retournent à l'enfer... Alors tous
fléchiront le genou et serviront sous l'oeil satisfait de mon
Père".


REPIT APRES LA VICTOIRE p. 201

"Mes enfants, dit le Seigneur, je vous révèle, avec toute la tendresse de mon Coeur, que je veux que mes fidèles amis puissent, sans tarder, faire broder, pour recevoir l'Exilé de la terre étrangère, une blanche bannière avec, d'un côté mon divin Coeur et, de l'autre ma très Sainte Mère Immaculée, protectrice de ses enfants et Reine de France.

Mes enfants, le Roi ne résidera pas au Centre à son arrivée. Il fera, peu de temps, un séjour rapproché de la Bretagne, car le Centre sera inhabitable jusqu'au jour où la main des ouvriers se mettra à l'oeuvre pour enlever les décombres, et mettre dignement en ordre les rues toutes remplies de cadavres qui auront erré, sans que personne ne les ramasse.

Mes enfants, oui, ce sera avec cette riche bannière, bénite par un illustre personnage, qu'il viendra au Sanctuaire de la Croix, revêtu d'une très haute dignité de respect de la foi. Toutes mes victimes et serviteurs prendront le chemin de la Bretagne, portant leur blanche bannière de salut, en avant d'un beau cortège, mais peu nombreux : l'escorte du Sauveur de la France". (24.10.1882)

Cette boule qui sert de trône à mes pieds, dit l'ange, est celle où va s'asseoir, au milieu des paroles de gloire du Seigneur, celui que les hommes vont combattre, qui sera méprisé et qui, en sa foi, sera venu aux pieds de la Mère de la Mère de Dieu renouveler sa foi et sa prière.

Voici les quelques mots que le Sauveur mortel adressa, en terre de Bretagne, aux pieds de Sainte Anne :

"Vous savez, Sainte Anne, l'ambition qu'a mon coeur de règner au milieu de mes frères. Cette ambition n'est nullement dans mon intérêt. Elle est pour celui de mes frères et de mon peuple que je voudrais rendre heureux, après tant d'années de malheur".

Le Coeur sacré est le flambeau promis aux fils d'Israël. Ces fils ne sont autres que les héros destinés et choisi par la puissance du Créateur... Ils iront, par une Voie que la Providence a décrite, avec des jubilations d'allégresse ; ils marcheront, comme une escorte glorieuse, à côté du Coeur qui contient, cachés, les trésors de la paix et le règne du bonheur. Ce Coeur sera placé dans la main du sauveur mortel ; c'est par lui que sera sauvé le peuple réservé à ne pas périr. C'est en tenant le Sacré-Coeur sur sa poitrine mortelle qu'il deviendra digne de porter la couronne de gloire et le sceptre d'honneur.
(23.11.1882)

Après que le Roi aura reçu la très sainte bénédiction, au milieu de ses courtisans et de mes nobles défenseurs, leur désir et desseins sont qu'ils s'achemineront avec joie, portant la blanche bannière, au lieu où j'aurai clairement dit l'heure de sa venue, d'où j'aurai envoyé des messages porter la nouvelle et l'espérance du salut. Ce signe de victoire, la bannière blanche, reposera au Sanctuaire où, déjà, mes dons sont au comble de la gloire et de la consolation. Et l'appelé, avec des larmes, louera ma bonté, adorera ma divine majesté et, imitant Saint Louis, se frappera la poitrine et se placera la figure contre la terre.

Il sera beau le triomphe sur la terre ; elle sera belle, la venue de l'exilé au siège de la Croix ; il sera beau, le triomphe de mes vaillants combattants. Cette fête, désirée, acclamée, ne sera plus pour réjouir tes yeux ; mais, de plus haut, voyant l'allégresse des nobles familles, voyant l'éclat de ma gloire les revêtir, la sublime envie de ton âme, partie de la terre, serait de revenir partager cette allégresse.

La Sainte Vierge aura déjà préparé le drapeau sans tache, décoré du lys de son coeur. Mais ils ne le porteront qu'en revenant vers le trône. Sa majesté, instruite dès longtemps des desseins du Seigneur, aura obéi ponctuellement à ses ordres divins. Selon ma volonté divine, les noms brillants de ces Français, mes apôtres et mes disciples, seront imprimés sur le blanc du drapeau du sauveur.

Ce drapeau restera avec lui, en sa demeure, sur son trône ; et, dans l'avenir des siècles, la France redira l'honneur et la gloire des illustres vainqueurs du Roi, choisi et élu par le Sauveur de son peuple.
(09.02.1882)

Note : 1. La soeur de Pau est Marie Baouardy, née le 5 février 1846 au
village d'Abellin, entre Nazareth et Haïffa, baptisée selon le
rite grec-catholique. Orpheline à trois ans, elle fut emmenée en
Egypte par un oncle qui voulu la marier alors qu'elle avait
décidé de se consacre à Dieu. Venue à Marseille, après
d'incroyables péripéties, elle entra au Carmel de Pau, fut
envoyée en Palestine et contribua puissamment à fonder le Carmel
de Bethléem. Elle est aussi à l'origine de la fondation de celui
de Nazareth. Elle mourut le 26 août 1878. Sa cause de
béatification fut introduite à Rome en 1927. Elle était connue
sous le nom de "Marie l'arabe" et en religion sous celui de
"Soeur Marie de Jésus Crucifié". Elle fut favorisée du don de
prophétie et reçut les stigmates en 1867, un mercredi de Carême.

2. Soeur Marie de Saint Pierre (Perrine Eluère), née à Rennes
le 4 octobre 1816, morte au Carmel de Tours le 8 juillet 1848.
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:29

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


L'EFFONDREMENT DE ROME ET DE L'EGLISE

LA SECONDE EPOQUE Page 205

LA PREMIERE EPOQUE, c'est l'étendue des maux sur la FILLE AINEE DE L'EGLISE.

LA SECONDE EPOQUE, c'est l'église envahie et le commencement de la lutte terrible dans la VILLE ETERNELLE. Cette lutte terrible dans la ville eternelle languira cinq mois, sans que les conséquences tristes jusqu'à la mort...

En plusieurs contrées de cette terre, la paix ne reviendra plus comme elle fut autrefois. J'aurai dépeuplé ces contrées de ceux qui, à cause de ma grâce, auraient apporté la paix. C'est le châtiment que je réserve à ces coupables qui auront commis plus de crimes et d'offenses qu'il n'en fut commis en bien d'autres lieux de la terre. Ce peuple, j'ai son nom écrit, le lieu où il habite, le nom de son royaume...
(4.05.1882)


L'AFFREUSE GUERRE D'ITALIE

La France périra la première, pas toute mais beaucoup. Le monde sera bien clair quand le soleil sortira de sous les nuages pour refaire la paix et un printemps plus heureux.

C'est la France qui devra défendre le LIEN ET LA FOI assiégé, avant que la paix ne soit signée tout à fait. Le Pape présent ne verra pas le triomphe de l'Eglise. Celui qui, après son trépas, lui succédera, passera trois ans dans les fers les plus meurtriers et les plus désolants. L'affreuse guerre d'Italie sera longue.

Les trois dernières années feront en Italie comme en France : elles ne laisseront guère de monde debout sur ce sol.

Celui qui succédera à ce gouverneur d'Italie, mort après avoir été défavorable à l'Eglise et à son chef, ne viendra d'aucune région d'Italie. Il traversera la Perse et la contrée qui se trouve en deça. Il entrera en Italie vers la moitié de la seconde année, de celle qui touche à l'année terrible mais qui rendra la paix.

Il règnera un an et demi, au milieu des plus atroces renversements de tout, jusque des dernières maisons de Dieu qui avaient résisté au feu des armes meurtrières et de toutes les autres douleurs.

De juillet au 24 novembre, une lutte, sans roi ni chef, se soulèvera en un petit nombre qui s'en voudront les uns aux autres jusqu'à la mort. Ce sera en mai de l'année suivante qu'un roi chrétien sera placé sur la terre d'Italie. IL sera de la royauté la plus pure et la plus fraîche en sa profondeur. C'est le 2 mai qu'il sera sacré, sous les décombres de l'Eglise en ruine...

Maintenant, reposez-vous, chers enfants, dans l'espérance que Dieu sera vainqueur de tous les maux, en faveur de son vrai peuple.
(20.04.1882)

Mes enfants, je resterai cinq jours à pleurer sur ce lieu... Je reviendrai. Un peu de jours il me sera donné de tout révéler, sans qu'il n'y ait plus rien de fermé ni de secret. (7.02.1882)


LES REVELATIONS DE PIE IX p.208

"Mon succeseur, dit Pie IX, verra couler, avec plus de violence, le sang des chrétiens. Il le verra couler comme des ruisseaux. J'espère que pour lui les Français auront le même dévouement que pour moi...

Cette grande et dernière révélation doit se passer quand un Roi zélé et fervent fera toutes les délices de la France. Il faut qu'elle passe cette grande lutte... Elle se balance sur la France et sur Rome. Cet orage ramènera triomphant un Roi prédestiné que les hommes refusent, mais que le ciel aime.

Je l'aime ce Roi et je laisse à mon successeur la pensée de ce grand prince qui viendra à son secours. Il en a fait le voeu et l'a promis au ciel. "OUI, J'IRAI VERSER MON SANG POUR LUI SAUVER LA VIE". Il ira mais sera épargné : sa protection est écrite dans les cieux.

Enfants du Calvaire, je ne suis pas mort, je ne suis qu'endormi. Mon sommeil est léger ; je me lèverai au grand bruit de l'orage et j'apporterai la victoire.

...J'aime les français ; j'aime la France ; elle a été mon soutien et ma défense... Peut-être, vous qui vivez, ne vous doutez-vous pas des complots qui se trament, en ce moment, contre l'Eglise.

En peu de temps, mais ne vous effrayez pas, vous verrez cette tempête se lever sur la France et sur Rome. En quelques heures la France donnera son secours au captif...

Notre-Seigneur donnera à mon succeseur des chaînes doubles de celles que j'ai portées. On s'armera d'armes nouvellement inventées ; on campera, nuit et jour, autour de sa prison ; on fera tomber une grêle de balles. Le feu et le sang feront entendre leur voix, tour à tour. LA VICTIME SERA ENFERMEE AU VATICAN ; elle aura du ciel un grand secours. Il y a un secret pour la vie du Souverain Pontife, nouveau Pape, mais pour aujourd'hui.

- Je n'en veux pas, bon Saint-Père.

- Pourtant ce secret t'est adressé à toi.

...Retenez bien ces paroles, mes enfants, il vous sera donné, plus tard, de les ETUDIER dans toute leur étendue... Le divin Jésus a un grand dessein sur cette terre de Bretagne ; mais il faut que les souffrances soient proportionnées à ce dessein".

Paroles de Pie IX. (13.03.1878)


AU SECOURS DU PAPE p.209

"Le plus pénible, dit Saint Michel, ce sera l'outrage envers l'Eglise, l'insulte à Dieu, le mépris jeté à ses apôtres et à ses enfants...

Quand la paix sera ici, amis de Dieu, vous ne serez pas quittes. L'auguste Pontife doit, lui aussi, souffrir toutes sortes de tourments. Votre foi ne lui prêtera-t-elle pas alors votre secours ? Vos voix ne s'élèveront-elles pas, suppliantes, pour celui qui sera dans les fers, entouré d'ennemis qui voudront en faire une victime ? Ses fers seront plus pesants que ceux de l'auguste victime qui vient d'être moissonnée. Les ennemis de la France désireront aussi sa mort, puisqu'ils veulent la ruine de l'Eglise Catholique.

Celui que l'exil réserve, c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'auguste victime et tous ses enfants dans la foi n'attendront plus qu'un miracle. Sans ce miracle, rien ne pourra se faire ; rien ne pourra rentrer dans la paix profonde". (29.09.1879)

"Maintenent écoute, ma victime, la parole de ton divin Maître. La première partie du livre d'or est fermée. La seconde va s'ouvrir, mais ne sera pas comparable à la première.

La deuxième partie ne sera pas toute révélée, à voix haute, aux écrivains de la terre qui sont hommes du monde et non victimes.

LA PRISE VIOLENTE DU SAINT-PERE, lié dans sa prison, dans les chaînes de Pie IX, sera dans les premières pages, mais non révélée aux écrivains. L'époque du mois où ce Père bien-aimé sera TRAINE, MEURTRI ET LIE COMME UN CRIMINEL SCELERAT sera écrite au livre d'or.

Tu garderas ces secrets pour mes deux saints Jean , mes deux victimes, et non pour les écrivains de la terre. (9.06.1881)


SAINT PIERRE INTERROGE LE SEIGNEUR p.210

J'entre dans la vision, je vois se lever une vive et pénétrante lumière, très belle mais sans image. J'adore Notre-Seigneur qui fend cette lumière, plus éblouissante encore. Je contemple, à la droite du Seigneur, Saint Pierre, revêtu des ornements de sa gloire.

Notre-Seigneur dit :

"Mes enfants, je vous présente le grand et saint apôtre qui, après avoir réparé sa faiblesse, brille dans la gloire.

L'apôtre tombe aux pieds du Sauveur.

- Seigneur, dit-il, de cette gloire où vous m'avez introduit, vous me laissez voir la terre avec ses douleurs profondes. Préservez tout apôtre fidèle et catholique du temps présent, surtout ceux du temps où vous serez, de nouveau, livré par la cruauté et la faiblesse d'un grand nombre de ceux qui vous ont immolé.

- Glorieux Saint Pierre, dit Jésus, je sens déjà la pointe de la lance meurtière s'approcher de la blessure que l'amour m'a faite sur le Calvaire, quand je mourais pour le salut de tous.

- Seigneur, reprend Saint Pierre attristé, que donnerez-vous comme abri aux vrais disciples qui habitent cette terre où j'ai donné mon sang pour l'Eglise et la foi ?

- J'ai préparé, dit Jésus avec un sourire de tendresse, j'ai préparé un lieu sûr de protection pour les DEUX CHERES VICTIMES DE CE LIEU...

Je leur destine, en ce lieu, le petit temple dont il a été parlé dans les paroles recueillies par mes amis. C'est le seul abri où la justice des hommes et leur courroux ne pénétreront point, par le fait prodigieux qui fera répandre, de mes cinq plaies, des flots de sang.
Ce sera une rosée divine qui couvrira, comme d'un manteau, tous mes véritables apôtres, lors de la grande douleur.

- Divin Maître, quand, de cette lutte terrible, il y aura la moitié écoulée, cette moitié pourra-t-elle compter NEUF MOIS ? Mais le chiffre n'est, peut-être, pas définitivement fixé ?

- Apôtre fidèle, répond le Seigneur avec une douleur plus apparente, compte DEUX MOIS DE PLUS QUE CES NEUF et, là encore, je ne sais pas à combien au juste je fixerai le terme de ce long combat, de cette longue douleur, dont mon Coeur divin ne peut encore révéler les immenses tortures.

A la moitié de cette douleur profonde, le petit temple de protection sera fendu par l'impiété. Je trouverai une voie sûre pour faire passer dans les contrées montantes de la Ville Eternelle les vrais chrétiens que je veux réserver et faire rentrer, après les douleurs, sur cette terre romaine où tu as laissé ton sang, où les souvenirs de tes douleurs ne sont pas effacés.

- Je comptais, reprend Saint Pierre, et j'implore, pour mon vénéré frère, le PERE COMMUN des fidèles, qui sera dans des chaînes de douleurs si pesantes et si douloureuses.

Ces chaînes sont bien légères encore mais, au ciel, est marqué le temps où cette terre romaine ne sera plus que tremblante, isolée de tout et couverte de la Justice divine. Les ennemis, qui en auront pris en main le pouvoir, ne seront pas effrayés : le CHATIMENT DE DIEU ne les fera pas reculer en leur marche meurtrière. D'autres, de d'autres terres, viendront se joindre aux armées de cette ville, se joindre à leur hypocrisie que la voix du Seigneur a déjà dévoilée.

L'apôtre Pierre dit encore :

Cette terre deviendra comme celle de la patrie des enfants de la Reine des cieux (1), elle deviendra partout le lieu du martyre et de l'exécution. Le temple, où j'ai immolé Jésus (2), l'adorable Victime, deviendra, avant la moitié de ces jours de douleurs, la CASERNE où les ennemis de Dieu exécuteront les victimes. Le sang des hommes consacrés au Seigneur TEINDRA l'intérieur de ce palais du Seigneur et la demeure de sa propre personne. Cette terre que j'ai évangélisée, que j'ai ensemencée de la parole de l'évangile, cette terre deviendra le désert.

L'apôtre Pierre dit encore :

Cette terre deviendra comme celle de la patrie des enfants de la Reine des cieux (1), elle deviendra partout le lieu du martyre et de l'exécution. Le temple, où j'ai immolé Jésus (2), l'adorable Victime, deviendra, avant la moitié de ces jours de douleurs, la CASERNE où les ennemis de Dieu exécuteront les victimes. Le sang des hommes consacrés au Seigneur TEINDRA l'intérieur de ce palais du Seigneur et la demeure de sa propre personne. Cette terre que j'ai évangélisée, que j'ai ensemencée de la parole de l'évangile, cette terre deviendra le désert.

Prions, amis et frères dans le sacerdoce, prions pour la victime que sera devenue l'héritier des charmes de Pie IX. Le ciel, sous un nouveau pontificat, chantera la gloire de cet illustre Pontife...

L'Eglise connaîtra la douleur avant d'être fermée tout à fait. Elle subira les plus noirs outrages, sans compter ceux d'une multitude de ses enfants qui la renieront pour s'attacher aux promesses d'hommes qui violeront leur parole ; qui violeront tout ce qu'il y a de plus saint ; qui traiteront le Fils de Dieu des mots les plus abominables. Le nombre de ces âmes, pour ainsi dire à jamais séparées de Dieu, dépassera les trois quarts.

L'apôtre pleure en disant :

L'Eglise ne périra pas, mais elle va souffrir. Ses maux vont éclater à une hauteur qui fendra le coeur de qui l'aime. Elle souffrira longtemps hors de cette terre de France car, ici, les maux seront abrégés, mais ils seront profonds en leur peu de durée.

Ce qui m'afflige le plus, c'est qu'au premier souffle de la tempête qui n'est pas loin de frapper à tous les coins, ce qui m'afflige le plus, c'est la fuite des pasteurs qui abandonneront les brebis à la merci de tous les lions rugissants. Ils voudront aller en terre étrangère, y chercher la sûreté de leur vie et la protection de leurs corps mortels. Beaucoup n'en reviendront pas ; beaucoup périront dans l'embarquement même ; beaucoup ne verront pas la terre où ils avaient espéré trouver salut et protection.

La peine qui déchire le coeur du Seigneur, c'est aussi que, pour se sauver de la mort, ces apôtres, en grand nombre, fonderont, en plusieurs lieux de France, cette odieuse religion qui existe déjà, par le fait de bien peu -mais encore trop- de ces âmes malheureuses et maudites de Dieu. Ceux-là ne seront pas écrasés mais protégés par ceux qui lanceront le monde à l'abîme". (29.06.1882)


L'EGLISE S'ETEINDRA MAIS RESSUCITERA p. 214

Notre-Seigneur me dit :

"La persécution muette, mais déjà dans toute son affreuse ampleur, murmure à voix basse contre le Lien de la Foi. Les coeurs, maintenant sournoisement renfermés, se soulèveront violemment contre le Pontife de mon Eglise et, en peu de temps, l'éclair, qui prévient de l'orage prochain, laissera tomber ses étincelles au milieu de la Ville Eternelle.

L'Eglise est destinée à souffir les affronts les plus affreux. Elle s'éteindra, comme la vie du corps des chrétiens ; mais elle ressucitera au milieu des épreuves, et son triomphe est assuré.

Dis à mes enfants qu'ils ne doutent pas de son triomphe prochain, car douter serait m'offenser". (23.02.1882)


PREMIERE PERSECUTION DE ONZE MOIS p. 214

La Flamme du Saint-Esprit dit avec tristesse :

"Le Saint-Siège suivra de près le renversement de la France. Cinq mois après que la paix y sera rétablie, au milieu de la poignée du peuple réchappé, Rome subira les violences d'une révolution sans remède, telle que les siècles n'en auront pas vu passer.

Le roi d'alors, quand il aura tout mis en marche, et livré toute l'étendue de la terre qu'il gouverne, s'il peut voir un an s'écouler, moins une trentaine de jours, ce sera tout. Peut-être que Dieu en retranchera davantage pour abréger son règne révolutionnaire.

Ce ne sera pas de sitôt que ce royaume recevra un gouverneur. Il s'écoulera un peu de temps avant que celui qui est l'ennemi de Dieu ne vienne sur ce siège. La tempête se calmera un peu, et toute l'étendue du royaume se croira au bout de la persécution. (16.05.1882)

"Castel... Castelfidardo... -je prononce comme je peux- là j'étendrai un peu ma miséricorde. Le sang des chrétiens a coulé sur le sol... Tout l'alentour de la Ville Eternelle trouvera un refuge assez paisible dans ce lieu de ma protection". (06.12.1877)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:30

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


LE RETOUR D'ARCHEL DE LA TORRE p. 216

Après ce temps de repos, celui dont j'ai fait mention reviendra de la terre étrangère, appelé par ceux qui n'auront pas été détruits, tous ennemis de Dieu.

"Il habite aux dernières limites du royaume de Perse, en son bord le plus reculé, au fond de cette terre. Autrefois cette famille noble -j'ai cité son nom- était catholique. Depuis plusieurs années, elle est entrée en hérésie et a foulé la foi.

Il traversera la Perse et les autres royaumes et montera, pour un an, sur le malheureux siège de celui qui fera trancher la tête des apôtres et qui fera un martyr de celui qui soutient l'Eglise et la foi.

Cette famille noble habite les derniers confins de la terre de Perse. Le père est un turquiste (sic) et la mère est sortie d'un royaume dont j'ai parlé : elle est sortie de l'Allemagne.

Il y a deux fils. Celui qui est désigné pour Rome est âgé de seize ans, et l'autre compte deux ans de plus.

Le premier des fils de cette famille ne sera pas catholique au moment où la Turquie sera dans la guerre européenne car, dit la voix, l'Europe entière subira partout lutte et révolution. Ce sera la grande révolution annoncé pour avant la fin des siècles. On comptera encore bien des années avant la fin éternelle.

Ce premier fils, qui prendra la Turquie, ne fera pas de longs jours : il sera jeté à la mer, la tête à moitié tranchée.

Le roi, qui aura traversé les royaumes, pour répondre aux appels et réclamations de ses amis, ne régnera qu'un an. Sous son règne, le calme ne se fera nullement. Jusqu'à son dernier jour, le déchirement ne fera que s'étendre. Un an achèvera sa gloire meurtrière.

Son successeur s'échappera à Naples pour se dérober à la fureur des poursuites.

l'Eglise restera vacante de longs mois... Le troisième Pape sera plus saint, mais ne régnera que trois ans, avant que Dieu ne l'appelle pour la récompense. A Naples la persécution dépassera dix-neuf mois". (16.05.1882)


LE MARTYRE D'UN PAPE p.217

Le Seigneur dit :

"Mes enfants, je porte l'Eglise sur l'épaule qui me fait souffrir. Je l'enlève, avec ses murs et ses ornements. Je l'enlève à la fureur de ses ennemis. Ce sera une fureur rouge, et même d'un degré de plus.

En portant mon saint temple, j'emporte aussi l'arbre de la foi. Voici le moment où tous les rouges vont se précipiter sur les restes. Je transporte un moment mon temple et l'arbre de la foi dans les cieux, près de mon trône, en attendant que passe sur terre ma Justice".
(29.09.1878)

"En marchant sur la France, dit Saint Michel, nous accomplirons notre devoir. Quand la paix y sera rétablie et le règne de Dieu commencé, nous marcherons sur Rome, puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège.

Le nouveau et saint Pontife sera encore bien plus menacé que celui que Dieu aura cueilli, en transportant sur ses épaules son saint temple.

On attentera fortement à sa vie et, s'il n'est pas martyr de la main des barbares, c'est que Dieu fera pour lui un éclatant miracle.

Jamais, jamais tempête n'aura été aussi forte contre aucun autre Pontife. Il est déjà martyr avant de subir le martyre ; il souffre avant que l'heure n'ait paru. Mais il offre sa personne et le sang de ses veines pour ses bourreaux, et pour ceux qui attentent terriblement à sa vie. Que d'exils à souffrir !" (29.09.1878)

"Mes enfants, dit Jésus, voila donc mon nouveau représentant placé à la tête de l'Univers. Il y aura beaucoup à souffrir. L'enfer va livrer une dernière lutte à mon représentant. Sa charge sera bien lourde. Il faudra un homme fort comme une montagne, et un esprit point ordinaire, pour soutenir cette révolution et ce carnage.

Ce cher et digne représentant sera entré dans une nouvelle alliance pour soutenir ma sainte Eglise au fort de l'orage.

Les peines, les tortures, le mépris, il recevra tout... jusqu'aux crachats. On ira jusqu'à le conduire à la pierre du premier Pontife. On lui dira : renie ta foi, laisse-nous la liberté. Mais sa foi sera ferme et constante. C'est moi qui vous aurai donné ce Pontife. Priez pour lui qui doit voir, sous ses yeux, une révolution acharnée. Sa main jusqu'à la mort, tiendra la Croix et ne la lâchera pas.

Priez, je vous en supplie, car la foi et la religion vont être foulées sous les pieds de ces malfaiteurs". (09.03.1878)

Vu dans le soleil :

Je vois la cause du retard du triomphe de cette blessure méprisée (la plaie à l'épaule du Christ) : au moment où la proclamation sera décidée, le trouble et la terreur sonneront autour du Vicaire du Christ. Il se fera, en ce moment, suspension de toute cérémonie. Les offices se célébreront au fond des caveaux, tandis que le désordre et le meurtre envahiront tout l'intérieur de la Ville Eternelle. (08.04.1880)

Celui que l'exil réserve, c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'auguste victime et tous ses enfants dans la foi n'attendront plus qu'un miracle. Sans ce miracle rien ne pourra rentrer dans la paix profonde.
(29.09.1879)


LE MIRACLE DU SANG p.220

Voici maintenant ce que je vois dans le soleil :

Pendant la douleur qui fera fuir les habitants de la ville Eternelle, plusieurs ministres du Seigneur, désirant mourir pour la foi, se réfugieront dans un temple qui ne touche pas le sanctuaire du Vatican, mais qui en est le plus rapproché, et à sa droite. Sous leurs yeux demeura un Crucifix de moyenne grandeur.

Des cinq plaies de ce Crucifix jailliront, à la fois, cinq flots de sang. Ce sang jaillira si fort que deux anges, dont la forme ne sera pas vue, le recueilleront dans deux calices qui seront vus, entourés d'une riche auréole.

Je vois aussi que les chaînes de Saint Pierre seront portées, invisiblement et miraculeusement, au christ qui laissera jaillir son sang. Ce miracle se fera pour toucher les coeurs impies, et desserrer un moment le PERE COMMUN des fidèles, qui sera sous les coups de ces coeurs sans pitié.

Les deux calices, où le sang du Sauveur aura été recueilli, seront déposés, par les anges, sur le grand autel où le Saint-Père célèbre chaque jour le saint sacrifice. Personne ne pourra gravir les marches de cet autel.

A une heure de la nuit, heure de l'agonie au jardin des Olives, le soleil me marque bien cette heure, le Père des fidèles, pieds nus et accompagné d'âpotres qui l'aiment et sont aimés de lui, par privilège montera à l'autel où se trouvent les deux calices.

Il ne pourra gravir ces marches sans verser un torrent de larmes et sans être saisi de respect. Cet autel sera le sien, comme il fut celui de Pie IX... Il verra, écrit dans le sang du calice de gauche :

Courage, très auguste Pontife, le sang des Français, qui sont aussi tes enfants, vient s'offrir jusqu'à la mort pour ta défense.

Je vois le Pontife boire une goutte du sang de l'autre calice, de celui où il n'y a rien d'écrit. Ce sang le rendra conforme à son Sauveur mourant en croix. (4.06.1880)


LES ENCOURAGEMENTS DE SAINT GREGOIRE p.221

Je vois venir un élu, tout de blanc vêtu, qui n'est point semblable aux autres. Il porte des vêtements de gloire différents de ceux des autres saints. Il dit :

Que la douce paix de Notre-Seigneur soit dans ton âme et dans celle de tous les serviteurs de la Croix ! Que l'amour de Dieu vous embrase !

- Bon saint, je ne vous connais point et je n'ose trop vous parler, car vous me paraissez d'une grandeur trop élevée.

- Tu ne m'a jamais vu mais peut-être connais-tu mon nom ? Je suis SAINT GREGOIRE, Pape et docteur de l'Eglise. Je viens vous dire un mot de la part du Seigneur...

Dans sa tendresse, le seigneur nous a donné ses grâces, son amour, ses bienfaits. Sa puissance éclate sur la terre. Qu'avons nous à faire ? A le remercier, à lui témoigner notre reconnaissance.

De la plupart, il ne reçoit que des injures et des profanations. O aveugle de ce temps, quand la lumière frappera-t-elle ton oeil pour te faire voir ce que Dieu opère par sa puissance infinie, en tous lieux et partout.

Tremblons, petit nombre des amis de Dieu, pour le sort de tant d'âmes infortunées qui ont rejeté la lumière pour vivre dans l'idôlatrie. Quand l'Eglise aura été menacée et battue, quand éclatera l'heure du TRIOMPHE PROMIS, sur cette terre foulée par des pieds insolents, que feront-elles, que penseront-elles, ces âmes ?

Elles n'auront plus rien ; Dieu aura commandé ; Dieu aura mis fin au scandale.

Dieu, aujourd'hui, laisse faire. Le temps qui passe n'est autre qu'un temps de souffrance. Dieu demande des âmes pour partager son oppobre. La tempête gronde. Où va se porter l'affreuse vengeance ? Vers le temple de Dieu, vers ceux qui, sur la terre, représentent Dieu, vers ceux qui le servent...

Les rochers se frapperont les uns contre les autres ; les pierres siffleront. Lassés par la fureur de l'orage, qu'aurez-vous à faire ? Attendre, prier, faire ce que Dieu veut. Servons-le malgré les ténèbres dans lesquelles il nous laisse marcher ; servons-le quand même. Quand la lumière de vos âmes serait complètement éteinte, ne perdez pas courage ; traversez tous les périls ; affrontez les dangers, et Dieu vous comblera de grâces et de consolations.

Prenons nos croix ; portons-les sans rougir ; il y en a partout. Elles nous procureront, dès cette vie, la délicieuse attente de voir Dieu et de le posséder.

Je me retire. Prions pour l'Eglise menacée... LA TEMPETE SERA TERRIBLE ; MAIS L'EGLISE RESTERA INFAILLIBLE ; ses murs ne seront point ébranlés. Il y aura des martyrs. Prions pour une famille égarée, pour un peuple corrompu, pour une société dégradée. Tous sont nos frères en Notre-Seigneur et rachetés au prix de son sang.

C'est dans la gloire que se trouve notre rendez-vous éternel ; c'est là que nous nous retrouverons. Que la paix du Seigneur soit avec vous et que son amour vous rende heureux. (19.08.1878)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:32

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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LES CHATIMENTS ET LE CHATIMENT

Il faut distinguer entre LES CHATIMENTS qui seront divers, déjà en cours d'accomplissement et échelonnés sur un certain nombre d'années, et le CHATIMENT, évènement unique, brutal, universel, aux conséquences incalculables, qui ne durera que quelques jours et qui sera dû directement à l'intervention divine. Il est difficile de situer chronologiquement le Châtiment. Il semble que, logiquement, il devrait terminer la période des combats, accompagner la sortie du ciel du Sauveur et de la sainte Mère, et introduire dans l'alliance Joyeuse.

Comme indication de son époque, nous n'avons que la fugitive annonce des fléaux après deux jours, sur les Russes, à Rome. Mais, peut-être, n'est ce qu'un fléau particulier et non le châtiment universel ?


MARIE JULIE DEMANDE GRACE POUR UNE VILLE p.225

Aujourd'hui mes enfants, dit la Sainte Vierge, vous êtes proches de voir éclater la justice inexorable que mon Fils réserve, à cause de l'incrédulité et du peu de foi d'un peuple qui demeure dans ce royaume, le mien, que j'ai tant aimé et que j'aime encore. On y refuse d'honorer mon Fils. On le laisse prisonnier et captif, quand d'autres peuples chrétiens, pour apaiser sa justice...


MALADIES SUR LES HOMMES ET LA VIGNE

Je vois, dans le soleil que, en approchant de la fin des siècles, partout se multiplieront les visites du Seigneur et de la très sainte Vierge...

Je vois encore, dans le soleil, une maladie mortelle qui ne sera nullement soulagée par l'art humain. Beaucoup d'ennemis de Dieu en seront frappés ; beaucoup de justes en seront atteints. Cette maladie sera si forte, si étendue, qu'elle sera une véritable calamité. Le soleil ne marque pas l'époque de cette justice.

Je vois que, au moment du printemps, les bourgeons de la vigne, qui sortent si frais et si tendres, paraîtront avoir passé dans le brasier d'un feu dévorant. Les feuilles de la vigne tomberont en poussière, et la grappe ne paraîtra pas. La vigne, pendant quinze mois, portera l'apparence de mort. (27.04.1880)

Je retournerai à Lourdes. Je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l'eau de la source que j'ai fait jaillir. Là, le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que je suis apparue en ce lieu. LES ANIMAUX PERDRONT LA VIE, ceux qui seront au service des impies profanateurs. (9.06.1882)


LA PUNITION ETAIT ECRITE p.228

La flamme du Saint-Esprit dit :

Quand le divin Messie parut sur terre, ce fût une réelle réjouissance, et le monde fut assuré de son salut. Le Messie apportait avec lui joie, espérance, foi et surtout la grande lumière qui devait éclairer le monde et pénétrer dans les intelligences.

Mais une terrible punition fut écrite dans les impénétrables desseins du Sauveur du monde. Cette punition était à cause de l'aveuglement du peuple et du refroidissement de la confiance en celui qui opère tous les dons, au ciel et sur la terre.

Tel sera l'éclat de la punition du Sauveur du monde, l'approche des terribles malheurs qui vont tout faire souffrir.

Amis du Seigneur, remarquez ma parole : je ne dis pas un malheur, mais d'immenses douleurs, un MELANGE INEXPLICABLE DE TOUTES SORTES DE DESOLATIONS. Celles-ci sont près de toucher la terre et, plus encore, les hommes.

Cette terrible punition, écrite par le Sauveur du monde, doit arriver DANS LES ANNEES QUI FINIRONT LE SIECLE. Elle ne sera pas retardée davantage : l'arrêt est arrivé. Le Seigneur a laissé tomber dans ce terrible aveuglement. Il fallait que cet aveuglement passe, avant que le ciel et la terre, ensemble, n'aient plus qu'une voix de détresse, de larmes et de gémissements.

Ce n'est pas le même jour qu'ils seront mis, les uns à mort, les autres en exil. Les années qui vont suivre... Toutes ces années diviseront les royaumes. CE SERA PAR ANNEE, ET MEME MOINS, QUE LES ROIS DE LA TERRE CESSERONT D'EXISTER. Tous marcheront vers la ruine et la désolation. La terre ne sera plus qu'un désert. Les rois ne règneront plus, sauf celui qui a l'autorité éternelle.

Si le royaume qui est près de périr (la France) doit, le premier, subir la vengeance, il sera le premier à réfléchir, le premier reconstruit dans la paix ; mais les sujets qui devront honorer son Sauveur seront bien peu nombreux au coeur de ce royaume. Ceux qui honoreront ce Sauveur seront les fils de France et plusieurs autres, venus des contrées qu'habita l'Exilé.

Dès que le verbe éternel eut pris naissance dans le sein de la Vierge, aussitôt celle-ci fut établie Reine du ciel et de la terre. La terre lui fut confiée, comme son royaume et sa propriété, par égard au divin Messie qui naissait ici-bas.

La flamme dit qu'il soutiendra les justes et oindra leurs blessures, mais que les pécheurs sont à leur dernière heure ; qu'ils sont assis à un dernier banquet de joie, un banquet qui n'enferme que malheur et damnation.

Assez, chers amis du Seigneur, reposez-vous sous la Croix, dans l'attente de l'espérance au travers de la mort. (12.01.1882)


MESSAGES ET SIGNES p.231

Notre-Seigneur dit :

Saint Michel, parcours la France jusqu'à ses frontières. Puissance étrangère, reste calme, ne viens pas ; j'arrête tes pas ; je te confondrai quand tu seras prête à mettre le pied sur la terre de France.

Châtiments, enfermés comme dans une barrière, sortez. Sortez, pluie de feu, tonnerre et flammes ! Grêle de feu, va sur la terre moissonner les ennemis de mon Sacré-Coeur ; jette l'effroi et la consternation partout. Je veux détruire l'iniquité. Je dépeuplerai la France et je la repeuplerai de nouveau.

Préparez-vous, mes enfants, préparez-vous. A chaque instant, attendez-vous à cette heure terrible. Je vous protégerai. (9.01.1878)

Quand la terre semblera éclater en prodiges, dit Saint Benoît, quand, de toutes parts, on annoncera des merveilles ; quand on entendra des voix retentir au milieu du monde, Dieu manifestera sa gloire sur terre. Pensez devant ces faits, et croyez devant les inventions de l'ennemi, que l'heure arrêtée par Dieu n'est pas loin de vous.

Voilà l'une des marques que Dieu a données et qu'il renouvelle encore : tous ces signes marqueront l'approche d'une réjouissance et d'une grande tristesse. Les évangélistes ont aussi marqué ces faits COMME LE SIGNAL DU JUGEMENT GENERAL. EH ! IL SE PASSERA UN JUGEMENT AVANT CE DERNIER, jugement de justice et de colère en même temps que de résurrection glorieuse dans la paix et l'espérance pour les amis de Dieu.

Pourquoi ne veut-on pas voir, aujourd'hui, la Justice de Dieu qui, à chaque instant vous visite ?

- Je ne sais pas, bon saint.
- C'est que, poussé par l'orgueil, on veut satisfaire sa méchanceté et sa liberté et qu'on ne veut pas céder ses droits. Voilà ce qui presse Dieu de punir prochainement. (26.08.1878)

La Sainte Trinité dit :

L'âme impure souffre d'intolérables tourments. La parole de Dieu se dessèche dans ces tourments, se rompt et bientôt s'évanouit. Car cette parole est un miroir dans l'âme sanctifiée par la pureté.

La voie est ouverte et, d'ici, nous contemplons une foule invitée et choisie. Cette foule s'avance sur une voie encore sombre. Encore un pas et la lumière se fera, aussi claire que celle qui habite le ciel, notre éternelle demeure.

L'oeil mortel contemplera le spectacle d'une gloire immense. Celui qui n'aura été ni invité, ni prédestiné, ne verra qu'un firmament chargé de gros nuages, et n'entendra qu'une voix irritée...

Par ce manque d'union et de charité, par cette infernale et méchante façon d'agir, on sera responsable de l'ENORME TONNERRE qui grondera, dans le lointain, avec un bruit épouvantable.

Les innocents imploreront notre puissance pour leurs propres ennemis... (10.04.1879)


PROTECTION POUR LES BESTIAUX AFFAMES p.234

Mes enfants, dit la Sainte Vierge, remarquez bien mes paroles.

Une fois que mon fils aura lancé son courroux sur tout l'Univers, à partir de ce triste jour, les calamités, les fléaux, les pestes, les maladies inconnues, les tremblements de terre, tout cela ne cessera pas.


IL FAUT QUE TOUTE LA TERRE SOIT CHATIEE.

Le plus pénible pour vous, le plus douloureux, ce sera quand, du firmament, le soleil sera tombé dans un lieu sans lumière ; quand les étoiles commenceront à se grouper, une multitude ensemble. Au commencement de ce signe, vous penserez sérieusement à l'obscurcissement du soleil.

La colère de mon Fils parlera, avec tant d'éclat, dans son tonnerre que même en ce royaume, vos demeures s'écrouleront.

Dans ces jours de deuil, il y aura un nouveau tremblement de terre, moins fort que beaucoup d'autres, moins fort qu'en beaucoup d'autres lieux. Il sera facile de le remarquer : tout tremblera, excepté le meuble où brûlera le cierge de cire. Vous vous grouperez tout autour, avec le Crucifix et mon image bénite. Voilà ce qui éloignera de vous cette frayeur qui, pendant ces jours, sera cause de beaucoup de morts.

Voici une preuve de ma bonté : ceux qui m'auront bien servie et invoquée, et qui garderont dans leur demeure mon image bénite, je garderai sans dommage tout ce qui leur appartient.

PENDANT CES TROIS JOURS, JE PROTEGERAI LEURS BESTIAUX AFFAMES. JE LES GARDERAI, CAR IL SERA IMPOSSIBLE D'ENTR'OUVRIR UNE SEULE PORTE. LA FAIM DES ANIMAUX SERA RASSASIEE PAR MOI, SANS AUCUNE NOURRITURE.

La chaleur du ciel sera si brûlante qu'elle sera insupportable, même dans vos demeures fermées. Tout le ciel sera en feu, mais les éclairs ne pénètreront point dans les maisons où il y aura la lumière. Ne vous effrayez pas. (24.03.1881)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:34

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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DES PRETRES EGORGES DANS LES ALPES

Mes enfants, sous peu, dans les Alpes, une clarté semblable à un éclair... Ces terres vont périr par l'innondation des pluies du ciel.

- Les récoltes seront levées déjà à deux pieds du sol. Elles seront déracinées par l'innondation qui durera vingt-sept jours, sans diminuer apparemment.

Les animaux périront, avec les gens qui seront entraînés au milieu de ces débordements.

Peu après que les eaux se seront retirées, une forme d'étoile aux rayons rouges ne fera que passer sur le sommet de la plus haute montagne. C'est sur cette montagne qu'un grand nombre d'âpotres de l'Eglise seront égorgés ou recevront, la corde au cou, la palme du martyre.

Mes enfants, le Pasteur qui gouverne ce peuple de la part du Ciel, de grands maux lui sont réservés, et plus que des maux.

Je daignerai descendre, dans les jours de paix, chercher un coeur pur et humble pour l'instruire de ma parole, afin de découvrir les trésors enfouis pendant les jours terribles de la grande persécution, pour faire découvrir, en même temps, les corps de plusieurs saints prêtres qui auront été jetés au fond de ravins solitaires et qui attendront une digne sépulture. Ils avaient espéré et appelé celui qui ferait la paix au milieu des Français. (10.10.1882)


LES CHATIMENTS EN DIVERS LIEUX p.236

"Mes enfants, dit la Saint Vierge, le midi de cette pauvre France sera terriblement puni.

Le midi et le nord se font, pour ainsi dire, face : ces deux parties seront terriblement punies.

Elle tourne les yeux vers le couchant et sourit :

Cette partie recevra la bénédiction du ciel. Elle sera généreusement protégée.

Se tournant ensuite vers le levant, le coeur gonflé de sanglots :

Cette partie sera, par-dessus toutes les autres, terriblement punie par la Justice de mon divin Fils.

- Voilà ma parole, mes enfants, conservez-la. Après ces évènements, vous redire la Justice du Ciel". (6.12.1877)

Tos... Tosca... Toscane. Je lis bien, je ne sais pas ce que cela veut dire, mais je continue. Toscane... la terre tremble, s'enfonce, se perd dans un fond inexplicable. Le peuple épouvanté s'enfuit aux environs de la Ville Eternelle.

Dans la ville de Sienne la terre s'entr'ouvrira comme de larges tombes remplies d'une odeur infecte. Ce lieu sera terriblement éprouvé, l'espace de quatre mois, les secousses allant et venant avec violence.

En Espagne, la Justice coule sur le bord de la rivière qui nous sépare de cette terre étrangère.

La Justice de Dieu vient aussi sur le sol français... Je me contenterai, dit le Seigneur, d'engloutir tous les bords du royaume qui SE SOULEVERA A UNE HAUTEUR DE VINGT-CINQ A TRENTE-CINQ METRES.

En Bretagne, le tremblement se fera sentir, mais pas au loin. Les éclairs seront faibles, les grondements de tonnerre légers ; mais les ténèbres y passeront, ainsi que dans tout l'occident. (18.05.1881)

En Bretagne, dit le Sauveur, quelque temps avant que ne se voient sur terre ces signes sinistres, on sentira dans son coeur l'effet de ma Justice. C'est le coeur qui dira que l'heure n'est pas éloignée.

- A la suite, tomberont sur la terre une grêle de feu et une pluie noire.

Mes enfants, vous pourrez tout redire quand vous aurez vu... Personne encore n'aura vu ce que vous verrez et personne, après vous, ne le verra. Maintenant j'ai prévenu.

A vous, mes amis, je ne réserve qu'une partie de ma Justice. Elle ne vous atteindra pas, mais frappera vos terres et vos récoltes. Soyez sans inquiétude ; je saurai subvenir à tout, même à votre subsistance.

La foule des ennemis répond :

Nous aussi, nous viendront nous abriter en Bretagne.

- Il n'y aura que mon peuple qui aura cette protection et la Bretagne sera choisie comme un royaume spécialement cher. Son nom sera cher à la France et au-dehors.

- Cher peuple du Seigneur, dit Saint Jean Chrysostome, vous qui êtes chrétiens vous savez que la Justice de Dieu doit finir vos forfaits. Le Seigneur, une dernière fois, vous invite à les réparer.

...LE SEIGNEUR REPEUPLERA LA TERRE DE JEUNES PLANTES QUI GRANDIRONT ET IRONT JUSQU'A LA DERNIERE GENERATION ; C'EST-A-DIRE QU'ELLES SONT RESERVEES POUR VOIR LA FIN DES SIECLES." (9.03.1878)


LA TERRE UN VASTE CIMETIERE p.238

"J'ai tout fait pour mon peuple, dit le Seigneur. J'ai envoyé ma Mère sur la terre : très peu ont cru à sa parole. J'ai fait entendre ma voix partout ; je me suis choisi des victimes sur lesquelles j'ai opéré des merveilles et des prodiges : on les a méprisées et persécutées.

Voici que je vais rappeler à moi ces paratonnerres et je vais tout détruire sur la terre. Elle sera couchée dans un cercueil mais, après l'avoir purifiée, dans son sang, je la ressusciterai glorieuse, comme je suis moi-même sorti du tombeau.

La désolation sera si grande et les châtiments si terribles, que plusieurs sècheront de frayeur et croiront à la fin du monde.

Il y aura trois jours de ténèbres physiques.
Pendant TROIS NUITS ET DEUX JOURS, il y aura une nuit continuelle. Les cierges de cire bénits pourront seuls donner de la lumière en cette
horrible obscurité : un seul suffira pour les trois jours mais, dans les maisons des impies, ils ne donneront aucune clarté.

Pendant ces trois jours de ténèbres, les démons apparaîtront sous les formes les plus hideuses. Vous entendrez, dans l'air, les blasphèmes les plus horribles. Les éclairs pénétreront dans vos demeures, mais n'y éteindront pas les cierges : ni le vent ni la tempête ne pourront les éteindre.

Des nuages rouges comme le sang parcourront le ciel. Les fracas du tonnerre ébranleront la terre. Des éclairs sinistres sillonneront les nues, dans une saison où ils ne se produisent jamais. La terre sera remuée jusque dans ses fondements. La mer soulèvera des vagues mugissantes qui se répandront sur le continent.

Le sang coulera avec tant d'abondance... que LA TERRE DEVIENDRA UN VASTE CIMETIERE. Les cadavres des impies et ceux des justes joncheront le sol. La famine sera grande. Tout sera bouleversé et LES TROIS QUARTS DES HOMMES PERIRONT. La crise éclatera subitement. Les châtiments seront communs au monde entier et se succéderont sans interruption.

Lorsque mon peuple est tombé dans l'indifférence, j'ai commencé à le menacer. Ajourd'hui, il mérite ma Justice. Je suis venu sur la terre ; ils veulent me chasser, m'enlever mon saint tabernacle, renverser ma croix et méconnaître ma puissance.

J'aurai pitié du bon peuple, mais l'autr, je l'engloutirai. La terre s'entr'ouvrira et il disparaîtra pour toujours". (4.01.1884)


PLUIE DE SANG ET TENEBRES P.240

Seigneur, dit SAINT JEAN CHRYSOSTOME, j'ai un ardent désir que les pauvres pécheurs soient épargnés.

- L'injustice, le crime, le blasphème, la profanation et les sociétés secrètes ne seront point épargnés. Voilà ce qui attire ma colère la plus forte. Tes supplications sont vaines et inutiles. L'arrêt est porté, je l'exécuterai.

Seigneur, je désire que vous épargniez le peuple à qui vous avez donné la bénédiction de votre paix.

- Je rassemblerai la Bretagne entière sous la montagne de la paix. Je ferai passer l'orage sur la montagne, mais un rideau blanc s'ouvrira. Jean, j'ai béni ta demande.

Mes enfants, continue le Seigneur, il sortira de ca nuage une pluie bien extraordinaire, que jamais le monde n'a vue encore et qu'il ne verra jamais ensuite, jusqu'à la consommation des siècles.

Ce sera une pluie rouge qui restera coagulée sur la terre pendant sept semaines. La terre elle-même sera coagulée par cette pluie qui donnera un souffle empoisonné, une odeur que personne ne pourra supporter.

Mon peuple restera enfermé pendant sept semaines. Il sera difficile de sortir, tant la terre fera peur. Voilà le premier orage qui s'annonce et se réalisera bientôt.

A la suite de cet orage, je ferai sortir de terre une brûlaison horrible. Les chrétiens ne pourront supporter cette odeur et cette chaleur. Mes enfants, vous n'ouvriez ni vos portes ni vos fenêtres.

Il faut que le règne du péché finisse. Jamais la terre et le monde n'auront été en semblable état. Il faut en finir, ou bien toute âme se perdra. (9.03.1878)

Je vois, dans mon soleil, un arc-en-ciel noir et bleu qui a bien deux mètres de largeur... Il pleut de cet arc-en-ciel, au moment où les attentats et les crimes se commettent, il pleut une pluie de sang rouge. Sur les couvertures des demeures, elle reste collée comme une peinture à terre elle ne peut être bue. Elle tombe avec une rapidité effrayante.

Dans cette pluie, il se produit un signe d'effroi : une croix qui se forme dans cette pluie et qui porte l'empreinte d'un christ. Il se produit des signes de terreur qui ne s'effacent plus. Les cris des justes sont effroyables. Dans cette pluie périssent tous ceux qui ont ouvert l'impiété, foudroyés de terreur.

Après trois jours, la pluie de l'arc-en-ciel s'étend, visible en tout l'Univers. (8.04.1880)

"Mes enfants, en bien peu de temps -JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE, JE SUIS LE FILS DU PERE ETERNEL- oui, en bien peu de temps, le firmament sera couvert d'un nuage de sang. Mes enfants, le firmament sera couvert d'un nuage de sang et les rayons en seront obscurcis.

Il fera noir et jamais les ténèbres n'auront été aussi épaisses que pendant ces TROIS JOURS de pluie, de deuil, d'agonie et de mort.


MES ENFANTS, JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE ET DE LA VIE.

Pendant ces trois jours, vous resterez enfermés dans vos demeures. Les larmes et les gémissements se feront entendre de toutes parts. Le plus affreux, c'est que les petits enfants, qui eux sont innocents, pousseronts les cris les plus douloureux.

Au milieu de ces ténèbres, il y aura une affreuse tempête : les arbres les plus profondément enracinés seront ébranlés. Au sortir de ces trois jours, vous ne trouverez que cadavres.

Mes enfants, en ce nuage de sang, il aura comme une séparation entre la Bretagne et le bord qui la touche.

La Bretagne sera voilée d'un voile blanc. Elle aura aussi ses trois jours de deuil... mais la tempête y sera moins forte que partout ailleurs.

Sachez que je saurai bien trouver, dans cette Bretagne, ceux qui m'outragent et blasphèment mon nom.Oui, mes enfants, je les ferai périr sans pitié.


JE SUIS LA VOIX DE LA VERITE ET DE LA VIE.

Il tombera sur la terre une pluie de sang qui fera sécher vos récoltes ; et la terre, cette année-là, ne produira rien.
EN BRETAGNE, JE LAISSERAI LA MOITIE DE LA MOISSON.

Mes enfants, vous serez les protégés de ma clémence.

Oui, bienheureux ceux qui habiteront la Bretagne !
Heureux ceux qui ne se seront pas éloignés de Dieu !

En Bretagne, j'ai dressé un abri : venez sur cette terre, Amis de la Croix...

Mes enfants, je reviens à ces TROIS JOURS DE TERREUR. Pendant ces trois jours, les impies, les profanateurs, les blasphémateurs et aussi tous les "mahomet" parcourront la terre dans les ténèbres. Ils seront poussés par la rage de Lucifer. Ils courront de toute leur force, comme des monstres, en poussant des hurlements épouvantables. Ils se feront entendre jusqu'au fond des campagnes.

Vous aurez soin, mes enfants, de fermer vos yeux et vos oreilles à ces bruits maudits. Ce sera Satan et sa rage ; ce sera l'orage de sa fureur ; CE SERA AUSSI SON DERNIER EFFORT". (22.01.1878)


PRIERE A FAIRE PENDANT LE CHATIMENT p.243

Le Seigneur dit :

"Je me lèverai bientôt, dans tout l'éclat de ma Justice. Je boulverserai la terre. Je foudroierai l'âme coupable.

Mes petites âmes, dans ce déluge de frayeur, vous porterez ma Croix, fût-elle toute petite ou grande !

Quand il sortira de la terre des cris épouvantables, effroyables, des hurlements d'âmes en disgrâce qui ne doivent plus revenir à ma miséricorde, vous direz la prière suivante :

JE TE SALUE, JE T'ADORE, JE T'EMBRASSE, O CROIX ADORABLE DE MON SAUVEUR. PROTEGE-NOUS, GARDE-NOUS, SAUVE-NOUS. JESUS T'A TANT AIMEE. A SON EXEMPLE, JE T'AIME. QUE TA SAINTE IMAGE CALME MES FRAYEURS ! QUE JE NE RESSENTE QUE CALME ET CONFIANCE !

Vous ressentirez tant de grâces et tant de forces que ce grand déluge passera sur vous comme inaperçu.

Mes enfants, ce grand coup sera un terrible mélange. Ce seront des jours bien affreux, bien horribles. Je ne voudrais pourtant pas vous effrayer. Vous aurez votre sauvegarde et un abri sûr". (17.01.1922)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:36

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


ULTIMES REVELATIONS

LE PARTAGE DU DIABLE p.247

Je vois dans le soleil qu'au moment où le Seigneur, monté au ciel, prit possession de son Royaume Eternel, à ce moment l'enfer devint le royaume de l'Ennemi. Le Seigneur s'empara de son royaume terrestre et dit :

"Je suis établi Roi Eternel".

Satan, furieux, cherche quelques détours pour étendre malicieusement sa puissance...

Le Seigneur lui dit :

"Tu me seras soumis, tu ne feras que ce que te permettra ma loi éternelle".

Satan demande à porter le nom de PRINCE et que le doigt du Seigneur grave ce nom aux yeux de nous tous.

"Oui, tu auras tous les noms... le nom de prince : PRINCE DES TENEBRES, PRINCE DE L'ABIME...

- Ne mettez point de bornes à votre puissance, reprend Satan, laissez-moi libre de m'étendre aussi grandement que vous devez vous étendre, jusqu'à la fin des siècles.

- Je resterai, comme Roi, au-dessus de tout ce que tu feras, de tout ce que tu possèderas. Je serai au-dessus et je commanderai".

Satan se révolte. Pourtant il avait son PARTAGE, mais le seigneur prenait aussi jouissance de ses possessions.

Le Seigneur lui dit :

"Prosterne-toi à mes pieds et adore mes volontés.

- Je fléchirai le genou, mais à une condition... Laissez-moi libre, dit Satan avec autorité, d'user, comme vous et à mon gré, du pouvoir sur la mort, d'en être le maître.

-Je te laisse le pouvoir de tenter tous les hommes, de les faire souffrir jusqu'à une certaine mesure... mais je serai présent".

Satan demande aussi le pouvoir d'opérer des PRODIGES. Le Seigneur ne le lui laisse pas entièrement, mais il lui donne quelque chose afin que, par là, nous puissions mériter davantage.

"Au commencement, dit le Seigneur, tu ne feras pas beaucoup de prodiges, qu'un petit nombre. Ils te serviront à faire le mal".

Satan proteste que le partage n'est pas juste.

"un temps viendra, fort loin, reprend le Seigneur, où tu possèderas dans le monde une multitude si grande que ton partage dépassera le mien. Tu deviendras GRAND CONQUERANT pour un espace de temps qui sera trop long et qui, cepe

"un temps viendra, fort loin, reprend le Seigneur, où tu possèderas dans le monde une multitude si grande que ton partage dépassera le mien. Tu deviendras GRAND CONQUERANT pour un espace de temps qui sera trop long et qui, cependant sera fort court. Pendant que tu feras la conquête de multitudes, j'opèrerai des prodiges éclatants et un tremblement de terre, au moment où le monde sera près de périr, au moment où tu triompheras d'une victoire sans mesure... quand presque toutes les parties du monde et l'Europe entière se soulèveront les unes contre les autres. Pendant les ténèbres, il y aura beaucoup de conversions ; beaucoup d'égarés reviendront à moi dans le repentir".

Alors qu'ils sont sur le point de se séparer, pour rentrer chacun dans son royaume. Satan demande le pouvoir de PRENDRE TOUTES LES FORMES, afin de passer partout.

"Je te laisse permission de tenter mon peuple, répond le seigneur, mais je ne te permettrai jamais de prendre la forme divine ni celle de figures véritables".

...Satan s'avise de vouloir tutoyer le Seigneur.

"Respecte-moi, au nom de mon Eternelle Puissance.

- oui, reprend Satan, un jour loin de ce jour où nous sommes, vous semblerez me dire que je suis un puuissant conquérant. Vous ne mettrez point de bornes aux ravages dont, déjà, le désir me dévore..."

"Au commencement de ce temps, dit-il, j'userai de tout blasphème et de toute chose injuste pour la destruction de votre Royaume... je transformerai tout en outil de travail contre vous. D'abord je creuserai ce lieu où le plus grand nombre habite...

(Vous n'ignorez pas quel il est, dit la flamme (1))

je creuserai ce lieu sur lequel vous ferez tomber la foudre... vous le détruirez le premier, et, moi après vous, j'achèverai tout ; je ferai un décombre tel qu'il n'en à jamais existé.

- Je couvrirai les miens d'une protection de tendresse, dit le Seigneur.

- Je jetterai une révolte entre les vôtres et les miens, reprend Satan ; je soulèverai tous les rois ; je mettrai une division qui conduira à une GURRE CIVILE dans tout l'univers.

- De mon côté, continue le Seigneur, j'enverrai ma Justice : des punitions, des miracles, des morts, des fléaux, des pestes, des maladies inconnues...

-Je renverserai le temple de vos prières, clame Satan ; j'y établirai des idoles qu'on adorera. Tout ce qui, en temps de paix, réside dans vos temples sera brisé, traîné dehors, réduit en poussière par les miens.

- Je montrerai, affirme le Seigneur, que je suis le Roi Eternel. J'écraserai, sous la foudre du ciel, tous ceux qui te seront donnés pour l'enfer. Je rétablirai mon peuple ; je le préserverai des fléaux ; je relèverai les ruines. Je te précipiterai dans l'abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que je te laisse pour le moment".

La Flamme dit que la douleur est près d'entrer dans les coeurs et l'Enfer prêt à entonner le grand chant de sa victoire. (30.08.1880)


LE DESTIN DES PROPHETIES p.254

Mélanie :

Dernièrement la bonté du Seigneur s'est approchée tout près du coeur de celle qui habite une autre terre. Cette terre (région de Naples) deviendra un lieu d'exil et de mort, un tombeau, comme celle du royaume français, mais un peu plus tard. Ce signe éclatera pour elle quand elle (Mélanie) ne sera plus et qu'il n'y restera que son souvenir et les traces d'une chaumière d'où son âme aura pris son essor.

La bonté divine lui a demandé une dernière oeuvre, par amour de la Croix. Je veux qu'elle travaille à peindre sur le papier la plaie adorable qui sera le salut de la France... Voilà qu'elle travaille à l'oeuvre réclamée par Jésus. Ce travail fait par ses mains souffrantes et affaiblies, sera répandu en France. Le Seigneur me permet de dévoiler ce secret qui n'est pas connu jusqu'ici à cause de la distance.

Mélanie, fille de la Mère de Dieu, n'est-elle pas, avant d'expirer, sur le point d'entrer dans les ordres du Divin Maître, après avoir reçu ceux de sa Mère ? Elle fut l'enfant confidente de Marie, maintenant elle devient, dans sa solutide et sa prière fervente, l'épouse confidente de Jésus. Je viens préparer vos coeurs à entendre les paroles de la Fille des Montagnes.

C'est le Seigneur qui, après sa Mère, la reprend et la conduit. Elle travaille, dans de grandes souffrances, au salut de sa patrie. Sur l'ordre du Seigneur, elle fait de puissantes oeuvres pour aider au règne de la paix et ramener des temps heureux. Les travaux dont il la charge seront révélés, soyez-en sûrs. (02.08.1881)


L'AME DU FOND DE LA BRETAGNE p.255

"Te rappelles-tu, dit la Flamme du Saint Esprit, la jeune âme qui, sous les rayons d'un appel priviligié, doit partir du fond de la Bretagne pour porter à sa Majesté les paroles d'en-haut ?

- Oui, je me rappelle.

- Te rappelles-tu qu'il restait quelque chose qui ne fut pas dit ?

- Peut-être... mais nos frères se le rappelerons mieux que moi.

- Cette jeune âme sera chargée, quand tu ne seras plus, de porter à sa Majsté des lumières sur ce que veut le Dieu des Armées.

Voici un secret qui sera reçu par l'enfant béni... La demeure où aura plané la lumière du Ciel deviendra, sous le règne de l'Appelé de Dieu, un lieu de grâces et de prières. Dans ce Centre (Paris) qui sera renouvelé et rebâti comme une autre Jérusalem, cette demeure deviendra la maison de Dieu. Par ordre de sa Majesté, trois Croix y seront plantées. On appellera cette demeure le Sanctuaire des Martyrs car beaucoup de prêtres et de leurs amis y auront pris leur vol. Plusieurs évêques, reconnus bien que dépouillés des habits qu'ils portent maintenant, y subiront le cruel martyre.

Sous le règne de la paix, on y fera une solennelle bénédiction; elle se fera par les représentants de Dieu qui seront rentrés. Beaucoup de nos amis et de nos frères y voleront joyeusement. Sa Majesté sera généreuse en offrandes pour ce lieu réclamé par le Seigneur".
(21.09.1880)

" Je laisserai la Bretagne bordée de ces légions d'hommes impies et infernaux. Ensuite, j'enverrai du ciel ma Colombe blanche, toujours retenue par une chaîne fort riche. L'oeil d'une famille bénie de la Croix en recevra les visites et plusieurs conversations tristes et consolentes. En ces conversations, j'enverrai vers l'étranger celle que je prépare, en même temps, pour rasurer ce pauvre peuple qui, comme la France, se trouvera penché sur des flammes de terreur. Ma conversation lui sera portée et, même plus, j'enverrai cette Colombe jusqu'au Roi dans les angoisses, parce qu'il aura été bon et fidèle à ses devoirs".
(07.07.1881)


SOUFFRIR EN VUE DE LA TERRE ABREUVEE DE SANG P.256

Je lis :

"Toute la fin comptée de tes jours et de tes semaines, tu parcourras le désert... Tu n'auras aucun bonheur : tantôt un désespoir t'enchaînera ou t'entraîneras dans un torrent impétueux...

- Je ne sais pas ce que c'est ; impétueux.

- Tu vas passer tes semaines dans les plus mortelles angoisses. Dans le soleil, tu ne verras s'approcher que sacrilèges, que douleurs.

La Colombe ajoute :

Mort au dehors de la Bretagne.

Tu verras l'heure sinistre sonner. Tu diras :

"Que je meure pour ne pas voir s'ouvrir cette heure fatale !"

Mais tu la verras dans ce Soleil Eternel. Tu verras le terre abreuvée du sang de toutes sortes de veines : de celles des prêtres et des vierges, de celles des pécheurs et des criminels... Et le sang des petite innocents qui montera, suppliant, vers le Dieu de la paix pour réclamer la victoire.

Tu souffriras, au milieu de tout cela, des douleurs corporelles qui te seront comme des martyres, des tortures sans relâche. Tu seras privée de toute consolation humaine.

- Je me contente de dire : j'accepte.

- Tu n'entendras plus aucune parole, tu ne verras plus aucun ami... sinon que dans un miroir.

Tu vas faire une retraite de larmes continuelles, larmes qui te seront tes prédicateurs. Souffrances, mépris, douleurs, amertumes, agonies, angoisses mortelles... Le ciel en sera le prix, pour toujours!" (28.10.1880)


LA SECONDE PASSION DU CHRIST p.259

Dans le soleil, je vois que depuis que le Seigneur a vaincu l'Enfer et précipité Satan dans l'abîme, depuis le commencement de l'Eglise, je vois que Satan a, tout le temps, trouvé le moyen de se venger.

Pendant de longs siècles, sa rage a été modérée, bien qu'elle se soit souvent réveillée ; jamais, plus qu'au moment où nous sommes, elle ne fut aussi forte contre le règne de Dieu. L'Enfer veut diminuer l'étendue de ce règne.

Dans le soleil, l'Enfer laisse échapper ce mot :

"J'ai déposé la morsure de ma rage sur la pierre qui soutient le monument que ma puissance veut renverser".

J'entends venir la plainte du Seigneur à travers les flammes du soleil qui nous transmet ses douleurs. J'entends la plainte de Celle qui voyait, dans l'avenir, le temps où nous sommes...

Voici l'heure où la fureur des hommes, poussée par la fureur infernale, va se lever sans pitié pour démolir l'ouvrage du Seigneur... Un changement s'opère chez ceux qui sont le plus remplis de foi, comme chez ceux qui n'en conservent nulle trace. C'est un avertissement qui nous fait passer par le sentiment des angoisses qu'il prévoit.

Les plaintes de Jésus et de Marie sont plus déchirantes que le glaive du Calvaire. Au commencement, on sentira la pointe de ce glaive qui, chaque jour, pénétrera plus profondément dans les coeurs les plus fermes dans la foi.

En ce moment, la voix de Dieu descend dans les coeurs chrétiens pour les affermir. Elle y restera jusqu'au grand jour (il y en aura plusieurs et non un seul) pour les soutenir et les fortifier dans des douleurs qui n'ont jamais été senties.

Le Seigneur lui-même va souffrir une seconde Passion. Il y aura une Passion pour tous ceux qui représentent le Seigneur et le remplacent, pour ceux qui faisaient pour les âmes ce qu'il fait lui-même, pour tous ceux qui commandent d'une digne autorité.

Cette seconde Passion, que le Seigneur doit souffrir, elle sera supportée par ceux que l'Eglise appelle : la Voix Véritable. Il s'agit de ceux qui viennent après la victime (le pape) entraînée sur le chemin de Pierre, martyr pour la cause du Seigneur. Toutes les autoritée de foi (évêques) subiront cette Passion sur leurs sièges paternels : ils devront quitter leurs sièges, ainsi que tous ceux qui commandent aussi sous leur autorité. Tous prendront la fuite pour se dérober aux poursuites et aux persécutions acharnées. Le mot, dans le ciel, est : poursuites féroces.

Le Temple de Dieu (l'Eglise) doit voir son chef sous la haine vengeresse... Ils feront une sommation obligatoire à tous les représentants du Seigneur, à tous également. Chacun recevra sa perfide signature de départ, l'ordre d'abandonner la place qu'il occupe. S'il ne le fait pas, il sera condammé au supplice le plus honteux, le plus rigoureux, supplice tel qu'en aucun temps pareil n'aura existé.

Aussitôt, chacun d'eux sera obligé de chercher un refuge, partout et en tout endroit, comme le commun des fidèles. Un refuge leur sera donné par des âmes charitables, mais qui seront très peu de temps dans la paix. Une haine mortelle leur sera jurée, si on peut les reconnaître à leur portrait ou à leurs manières. L'Enfer promet que pas un seul n'échappera et qu'il en faut détruire la race entière. Voilà ce que l'Enfer promet à tous les pères des âmes.

L'Eglise de Dieu deviendra un désert. Au début, les ministres du Seigneur pourront quelque temps, malgré les menaces, obéir aux lois de leur saint-ministère. Puis suivra l'ordre de s'enfuir rapidement. L'Eglise n'aura plus que le vide et le Ciel pour partager sa cruelle douleur, puisque tous les chrétiens, qui combattront pour la victoire de Dieu, seront mis à la torture.

La première douleur sera possible, mais le tumulte sera immense... Puis les représentants du Seigneur recevront leur terrible humiliation : l'ordre, sous peine de mort, d'abandonner leur place à la minute ou au moment fixé. Cet abandon ne se fera pas partout, quoique partout une vengeance raffinée les poursuivra et ne voudra pas en laisser échapper un seul.

Le fleuve d'iniquité reprendra après quelque repos paisible, que l'Enfer permettra...

Dans une grande ville

Je vois que dans cette grande ville où demeurent beaucoup de nos amis (Nantes ?), plusieurs temples seront possédés par ces monstres infernaux qui y célébreront l'office de Satan, sur l'autel même où reposait le Saint des Saints. Ces impies, autant qu'ils le pourront, forceront tous les chrétiens à y assister. Tout, dans ces infernales cérémonies, sera contre la foi et contre les lois saintes. Rien de plus honteux que ce qu'ils composeront pour le faire redire à ceux qui les suivront.

Ils répandront la perversion, autant qu'ils le pourront, graveront des formes de livres (brochures ?) afin d'impressionner aussi ce jardin de la Sainte vierge, comme tous les autres lieux. Cette marche (première) ne déchirera pas les chairs, elle ne cherchera que la corruption et prêchera contre tout ce qui fait notre croyance, contre tout ce qui a été enseigné par le Seigneur et ses apôtres.

Le soleil montre encore que les jeunes serviteurs du Seigneur -la jeunesse- seront appelés vers cette école infernale que des lois mauvaises établissent partout pour les perdre et les détourner de la foi.

Persécution complète

La justice de Dieu suivra de près cet appel infâme, si injuste qu'aucune réclamation ne sera permise aux pères et mères qui, malgré eux, seront obligés de laisser marcher leurs enfants vers la source de l'abîme. Il y aura vengeance contre ceux qui éléveront leurs enfants dans la foi. La Vengeance de Dieu suivra de près ces forfaits.

Si le martyr prisonnier (le pape) fait appel, il sera défendu, sous peine de supplice et de mort, qu'aucun du royaume ne vole à son appel.

Les valets de Satan continueront, assez longtemps, d'exécuter leur infernal projet à l'autel du vrai Dieu, partout et très près de nous, là où sont nos amis. Mais toutes les églises ne souffriront pas : le Seigneur met des exceptions, et ne permettra pas partout d'aussi horribles sacrilèges.

Pendant quarante-quatre jours, la cruauté sera à son comble. Après cet espace de temps, les demeures du Seigneur resteront désertes, ouvertes et leurs portes brisées. Y logeront tous ceux qui voudront y entrer. En beaucoup de lieux, il y aura des monceaux de cadavres traînés par les animaux. Ce trajet ne sera que gémissement pour ceux qui ont la plus haute autorité.

A l'entrée du jardin de la Sainte Vierge, mais pas sur sa terre (le diocèse de Nantes ?) à une courte distance de la borne qui la sépare d'avec l'autre, se verront de nombreuses victimes, gisantes sans vie. Des cadavres de chrétiens, morts par le glaive, seront jetés sur les Croix brisées, là où il s'en trouvera encore.

La justice du Seigneur laissera faire un temps assez long, avant de se manifester à son tour.

Une plainte viendra de l'étranger par la bouche d'un homme juste. Cette plainte sera retardée, mais suivra la nôtre avant que la vraie paix ne soit rétablie. La plainte de cet homme juste sera entendue de l'oreille du "Juste" que le Seigneur nous destine et nous promet.

Ce sera comme sur la Montagne de Golgotha. Les ennemis de Dieu et l'Enfer armé n'attendent plus que le signal. (10.08.1880)

Encore la seconde Passion

Jésus me dit :

"J'ai choisi le moyen de faire éclater ma gloire au sujet des âmes dont je me sers pour faire parvenir (au monde) mes dernières paroles sur un temps formidable de terreur...

Je ne prolonge pas pour le mal, je prolonge pour convertir mon peuple et le ramener à moi, par les effets immenses qui vont en retomber du ciel sur la terre.

... Bientôt va se lever une Passion sanglante pour les chrétiens, mon peuple. Mon Calvaire sera détrôné ignominieusement : l'inscription attachée au-dessus de ma tête sera éffacée et reproduite sous des paroles révolutionnaires. Lors de l'immense douleur, on placera cette inscription sur le front des chrétiens, puis on fléchira devant eux les genoux. On les forcera d'abjurer la foi. S'ils persévèrent, on les traitera comme moi, le Roi de mon peuple.On les enchaînera, plusieurs ensemble ; on les conduira à d'autres, chargés de les exterminer de la manière la plus étrange". (13.01.1881)


PROTECTION RELATIVE AU JARDIN DE MARIE p.264

"Ici encore, dans le jardin de la Bretagne, quelques consolations sont réservées, mais les ministres de mon Fils auront beaucoup d'épreuves. Ils seront surveillés terriblement et il viendra, jusqu'ici, certaine défense concernant la sainte religion. Cependant, vous ne serez pas entièrement privés de le servir et de le posséder.

O pauvre peuple, que tu vas être à plaindre ! Que le sort, jeté sur toi par les crimes des hommes, va te rendre malheureux ! Tu n'auras plus de religion, plus d'églises où aller répandre ton âme en soupirs de désolation !

Ce n'est pas en Bretagne, mes enfants, mais tout au dehors, que mon peuple va vivre sans Dieu, sans temple et sans aucun signe de religion.

- Mes enfants, on va répandre partout ce qu'il y a de mauvais et l'imprimer pour combattre ce qui reste de foi. Des objets indécents seront placés là où étaient des objets religieux. On ne veut plus de religion, plus de prêtres, plus de Saint-Sacrifice. Que je souffre ! J'ai essayé de convertir mon peuple, il ne m'a pas écoutée ; j'ai voulu le sauver, il s'est moqué de ma parole.

L'injustice se répand partout, mes enfants ; les lois chrétiennes sont attaquées, violées, la foi butte à une terreur telle qu'il faut un miracle pour la sauver. Mes enfants, le mal va augmenter, s'étendre, marcher comme un fleuve qui n'a plus de limite...

Mes enfants, aujourd'hui, en cette fête de la Purification, je vous demande de ne jamais fouler la Croix, de ne pas suivre l'exemple d'une foule immense qui va préférer apostasier et damner son âme pour sauver son corps.

Je vous demande à tous, de dire, chaque jour, une prière pour retenir l'inexorable Justice de mon Fils, qui est prête à tomber sur les apôtres de l'Eglise, pas sur tous mais sur beaucoup. Ils attirent la vengeance sur la terre, par leur immodestie, par leur paroles profanes, par la calomnie et le mépris qu'ils répandent sur tout ce que fait mon Fils pour le salut de son peuple.

Mes enfants, dites pour eux, quand vous le pouvez, soir et matin, LE MISERERE TOUT ENTIER, ou au moins un Pater et Ave, ou un acte de contrition au pied de la Croix.

Ah ! cepandant, qu'il y a sur terre de dignes et saints prêtres qui consolent mon divin Fils et le dédommagent ! Mais, de l'autre côté, que de douleurs il endure ! Les premiers auront un abri sous mon manteau, et ceux qui vont tuer, en apparence, l'Eglise et sa voix glorieuse ne viendront point les attaquer sous la garde d'une Mère".
(02.02.1881)
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Message par Her Jeu 13 Jan - 13:38

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
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BAPTEMES DE DERISION, SEMINAIRES FERMES p.265

"Mes enfants, dit la Sainte Vierge, ils vont insulter mon divin Fils. Son nom sera inscrit sur les murailles et flottera parfois sous le souffle du vent. On va le tourner sous la forme de la plus infâme dérision, sous des noms inconnus jusqu'ici, qui feront frémir.

Un moment va venir ou la saine doctrine sera foulée sous les pieds, couverte d'une boue affreuse. Ils ont déjà tout préparé. Avant même la grande crise, ils vont inventer des doctrines infectes, et la plume de l'Enfer, trempée dans le venin des damnés, va les reproduire en France. Pauvre et cher royaume !

Cette criminelle doctrine va empoisonner les jeunes coeurs que j'aime tendrement. On va jeter de côté la vraie foi. On ira plus loin encore : on fera marcher sur la Sainte Ecriture un grand nombre de ces jeunes coeurs ; on leur fera renier la vraie foi et adopter cette malheureuse doctrine qui attirera l'inévitable colère de mon divin Fils.

Cette doctrine prolongera longtemps son effet sur de nombreuses familles qui ne seront pas sauvées qu'après avoir reconnu leur affreuse erreur. Mes enfants, c'est en beaucoup de grandes villes de France, à Lyon, dans tout le midi et jusqu'aux frontières, que de nombreuses familles, pères et mères, avant bien longtemps, auront cette terrible faiblesse qui ne leur sera jamais pardonnée, à moins d'une pénitence publique.

Il y aura beaucoup de baptêmes, pour un nombre infini d'enfants, beaucoup de ces baptêmes effroyables que feront ces impies, vêtus de vêtements spéciaux.

Mes enfants, dans beaucoup de ces maisons d'éducation d'où les bonnes âmes auront été renvoyées, c'est là que se feront ces baptêmes, avec des insultes effroyables pour la vraie foi et des dérisions impossibles à comprendre. On donnera à beaucoup de ces jeunes coeurs le nom de ces malheureux qui sont ensevelis dans l'abîme, et dont le souvenir n'est pas éffacé dans les annales de la France.

Il n'y a plus d'espérance de sauver vos frères, si ce n'est par un miracle de mon Fils. Pas un homme, fut-il le plus saint et le plus puissant, n'est capable d'en arracher tout un peuple qui a, sur sa tête, la plus terrible colère.

En punition, la terre deviendra stérile en beaucoup de lieux.

Mes enfants, vous ne pouvez vous figurer jusqu'où les hommes vont mener votre patrie. Vous ne pourrez jamais, ici-bas, vous en faire la plus faible idée. Vous-mêmes, sans sortir de Bretagne, vous pourrez voir les impies parcourir, par bandes, le coeur de ce diocèse (Nantes). La nuit n'y sera pas plus calme que le jour, au contraire. On viendra de tous côté renforcer ces bandes. La nuit, les morts seront nombreux. Les ténèbres descendront dans un voile funèbre sur la ville, à toucher presque le clocher des plus hautes églises.

Tous ensemble, ils vont jurer de supprimer l'existence des ministres de l'Eglise. Si d'autres jeunes plantes poussent pour devenir des ministres, ils vont tout arrêter... Ecoutez bien mes enfants, le Sauveur de la France lui-même aura une peine étrange pour faire refleurir cette loi, afin de recevoir ces jeunes hommes qui sont choisis pour être les ministres de mon Fils". (11.02.1881)


PARODIES DE MESSES p.267

Voici ce que le lis, en lettres bien moulées :

Telle est la parole qui sera adressée aux prêtres du Seigneur :

Nous te ferons une grâce gratuite. (C'est au prêtre que s'adresse cette parole). Nous te permettrons encore de continuer cette folle habitude, à laquelle croient les dévots et à laquelle ils assistent. Nous te laissons cette permission mais à une condition...

La manière infâme à laquelle l'enfer veut soumettre la célébration du Saint-Sacrifice...

Nous te permettrons encore cette chose... mais hors de la manière, hors de la maison où tes folies ont habitué les dévots à se rendre... Nous te permettons de la dire dans les maisons, et même sous le firmament.

Voici la manière que le temps présent t'imposera comme une loi :

Tu te vêtiras d'un grand manteau rouge et l'un des nôtres tiendra près de toi une grande oriflamme de la couleur du sang de tes veines. Un peu plus tard, c'est du sang de tes veines que nous pourrons teindre de semblables oriflammes.

Nous te donnerons un morceau de pain et quelques gouttes d'eau. Tu pourras en faire tout ce que tu en faisais, quand tu étais au Christ...

- (Mais, dit Notre-Seigneur, ils n'ajoutent pas : CONSECRATION ET COMMUNION ).

- Tu continueras ta fourberie, comme autrefois...

Je vois que, pendant un temps assez long, tout Saint-Sacrifice sera interdit. Les églises deviendront un refuge pour les animaux ; elles serviront de salles de plaisir où l'enfer viendra danser avec, pour chant, des blasphèmes.

- Mes enfants, dit le SEIGNEUR, que rien ne vous surprenne !

Il ne restera aucun vestige du Saint-Sacrifice, aucune trace apparente de foi. La CONFUSION sera partout. Le peuple sera dispersé, comme fou sous la douleur et le meurtre. Ce sera pis qu'à toute autre époque passée.

Beaucoup auront encore la foi mais elle ne sera pas forte pour résister, quand ils verront ce que nul ne peut se figurer. (3.06.1880)

Toutes les oeuvres, approuvées par l'Eglise infaillible, un moment cesseront d'exister telles qu'elles sont aujourd'hui. Elles n'auront rien perdu de leur grandeur, mais elles seront comme si elles n'existaient plus. Le deuil de l'église enveloppera tout ce qui ranime la foi des fidèles.

Ce temps ne sera pas long, mais il paraîtra une éternité pour les enfants de l'église, devenus comme des orphelins.

Dans ce deuil d'anéantissement, des signes éclatants se manifesteront sur la terre. Si, à cause de la méchanceté des hommes, la Sainte Eglise devient comme ténèbres, le Seigneur aussi enverra des ténèbres qui arrêteront le méchant dans sa course au mal. Si l'église doit souffrir, ses ennemis souffriront... (1er.06.1880)


CHATIMENTS INSOLITES p.269

TERREUR SOUS LE TONNERRE

"Mes enfants, dit Marie Immaculée, mon coeur ne peut rien garder pour lui-même. Je vous avertis donc qu'au moment où grondera le tonnerre -je vous préviens- fuyez de dessous et retirez-vous dans vos demeures.

Les éclats de ce tonnerre seront si différents de ceux du passé que tous mes enfants, prévenus par cette parole, y reconnaîtront une voix de justice et de colère telle que beaucoup en seront saisis d'épouvante. Beaucoup seront réduits sous la foudre de terreur ; beaucoup, dont la conscience ne sera pas en ordre, seront frappés subitement sans avoir le temps de réfléchir... et là, quelle terreur !

Mes enfants, cette terreur ne s'arrêtera pas au cours de l'année 80. Une terreur, peut-être plus grande, retentira dans celle qui la suit... C'est au commencement de l'année nouvelle qu'il faudra prendre la Croix, l'appuyer sur son coeur.


UN MAL AU FEU DEVORANT

Il y aura de graves maladies que l'art humain ne pourra soulager. Ce mal attaquera d'abord le coeur, puis l'esprit et, en même temps, la langue. Ce sera horrible. La chaleur qui l'accompagnera sera un FEU DEVORANT, insupportable et si fort que les parties atteintes du corps en seront rouges, d'une rougeur insupportable. Au bout de sept jours, ce mal, semé comme le grain dans le champ, lèvera partout rapidement et fera d'immenses progrès.

Mes enfants, voici le seul remède qui pourra vous sauver. Vous connaissez les feuilles des épines qui poussent dans presque toutes les haies. Les feuilles de cette épine pourront arrêter les progrès de cette maladie.

Vous ramasserez les feuilles, non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité. Vous les mettrez dans l'eau bouillante et les y laisserez pendant 14 minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste. Dès l'attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par jour.

Le lundi d'après mon Assomption, tu me présenteras ces feuilles d'épines et tu écouteras attentivement mes paroles.

Mes enfants, cette maladie sera grande en Bretagne. La pensée de Dieu y sera moins grande... Le mal produira un soulèvement continuel du coeur, des vomissements. Si le remède est pris trop tard, les parties atteintes du corps deviendront noires et, dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune pâle". (5.08.1880)

NOTE : De divers côtés, on nous avait demandé de signaler les remèdes de Marie-Julie. Des listes de ces remèdes circulent ici ou là. Mais nous ne pouvons faire état que de ce qui est copié sur un texte authentique.

D'après l'extase du 16 août 1880, il s'agit comme remède de la feuille d'aubépine.


AUTRE MAL... OU LE MEME

Au moment où la rage des impies s'arrêtera pour un court répit, il arrivera une grande maladie, presque subitement. Ce châtiment laissera les morts -ou plutôt les vivants- l'espace de quelques jours, comme étant sans vie ; ils respireront encore sans pouvoir parler, la chair à vif comme après une profonde brûlure. Ce mal, qui se répandra partout, sera un mal qui se loue (contagieux) et qu'on ne pourra arrêter

Punition du Seigneur afin de ramener plusieurs.


LES ARBRES BRULES ET L'EAU NOIRE

La Flamme dit qu'il aura deux jours de ténèbres distinctes de celles annoncées et non mentionnées jusqu'ici.

Pendant ces deux jours, le firmament sera rouge et violet, si bas que la cime des arbres élevés y sera comme perdue. Les arbres, encore vêtus de quelques feuilles, seront brûlés comme si un feu ardent avait été allumé par toute la terre. La sève sera comme arrêtée, et ces arbres ne produiront aucun fruit l'année qui suivra.

Il tombera, de ce bas firmament, une pluie à l'odeur infecte... d'un noir effrayant mais elle ne nuira pas à l'aliment des chrétiens.

Pendant ces deux jours, il ne faudra pas mettre sa figure à l'ouverture d'une porte. Il y aurait un envoi d'éclair brûlant qui obscurcirait la pupille de l'oeil humain. Ces ténèbres seront supportables encore. (20.09.1880)


LES RESCAPES DE PARIS

"Mes enfants, dit la Sainte Vierge, quand le crime sera à son plus haut degré, quand les sujets de l'ennemi redoutable vont reprendre leur place au CENTRE, la terreur et la main de mon Fils toucheront déjà les murs de cette ville si coupable -quoiqu'il y ait de bonnes âmes- mais elles seront victimes pour les crimes et les iniquités.

Mes enfants, savez-vous le nombre de ceux qui vont à cette infernale guerre meurtrière ? Ce nombre, je n'ose le proférer.

Mes enfants, tous les chrétiens qui ne se déroberont pas pour se cacher dans des lieux secrets, ceux qui préféreront arroser la terre de leur sang plutôt que de passer dans un pays où règne la paix... le nombre de ceux qui seront protégés est écrit au trône éternel. Quand je regarde ce chiffre, je ne me console plus et mon coeur est percé de mille glaives.

Mes enfants, il ne s'en échappera pas cent, non, pas cent au milieu de cette immense ville coupable... Comptez-en douze de moins, vous aurez le chiffre véritable. Jamais peine pour moi ne fut plus grande.

Les hommes vont achever de faire monter à sa dernière limite la juste colère de mon Fils. Pendant que ces malheureux précipiteront au tombeau tout mon peuple, alors le monde se trouvera sous la foudre vengeresse du Ciel.

Mes enfants, le travail du dimanche !..
Bientôt, on ne verra plus que quelques chrétiens assister aux offices ! Les confessionnaux se videront... Mes enfants, c'est le blasphème qui met l'enfer sur la terre. J'ai bien de la peine pour le clergé. Je vois que, dans une quantité de plus en plus grande de prêtres, l'esprit faiblit chaque jour. Beaucoup de pasteurs ne sont plus, comme l'étaient plusieurs de nos prêtres, résolus à mourir dans l'honneur de leur saint ministère". (09.08.1881)


LES JUIFS RESERVES p.273

Dans le soleil, je lis :

"Ma parole est éternelle. J'ai fait mon jugement sévère. Maintenant je l'annonce à mon peuple et, quand l'heure sera venue, je le ferai passer au monde entier.

Je lis :

Dans ma sagesse éternelle, j'ai le dessein de réserver la vie à un nombre immense de Juifs car, au jour de ma réjouissance, je veux les confondre. L'oeil impie de toute ces âmes restera ouvert, car je veux qu'il voit ma puissance. Je leur réserve de voir, de leurs yeux, l'astre radieux que je ferai sortir du fond de l'exil, sous un épouvantable orage de feu et sous les signes de ma colère. Tout le firmament aura des traits semblables à ceux que mon Père lança sur le monde, quand je m'offris pour racheter mon peuple.

Je lis encore :

... Au milieu de cette terreur, tout le monde sera semblable à la fourmi qui sort de sa tanière... De toutes parts, des hommes viendront s'unir à ce groupe perfide qui, maintenant, conduit les choses de la terre avec une décision et une iniquité qui n'a pas de nom... Ils périront misérablement sous les coups de ma colère ou sous l'envoi de cruelles maladies.

... Puis je guérirai les plaies du royaume ; je rendrai la fertilité. Après que le Sauveur sera entré dans son règne, je sanctifierai, par d'abondantes rosées, la terre souillée, et la pénitence y effacera les taches faites par les pieds des impies".
(18.01.1881)
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Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife - Page 2 Empty Re: Marie-Julie Jahenny - Le Grand Roi et le Saint Pontife

Message par Her Jeu 13 Jan - 13:40

LES PROPHETIES DE LA FRAUDAIS
Marie Julie JAHENNY
Abbé Pierre Roberdel
Editions Résiac


DU COTE DE L'ANGLETERRE p.274

"L'Autriche sera terriblement menacée.

Deux rois se feront leur confidence et se prépareront à marcher, avec leurs armées, sur la Ville Eternelle. L'Espagne subira des tortures immenses et longues sous la puissance de ces deux rois.

Puis après avoir accompli partout, comme en France, un mal terrible, ils retomberont sur les autres puissances, descendront sur la Belgique, une invasion immense. (18.01.1881)


L'Angleterre et la France

La terre tremblera, depuis ce lieu jusqu'au lever du soleil, l'espace de six jours. Un jour de repos et, le huitième jour, le tremblement recommencera. La France et l'étranger, de ce côté-ci (Angleterre), se répondront par leurs cris de désespoirs. La terre tremblera si fort que le peuple en sera jeté à 300 pas. Le tonnerre retentira avec plus d'éclat que dans les mois qui précéderont la fin du monde, avec un bruit étrange.

A cette époque, l'étranger de ce côté-ci, aura trahi son peuple (?) sous l'empire d'une reine : à sa descente du trône, les choses ne se feront pas comme le Seigneur l'exige. Ce peuple subira la vengeance de la déclaration d'une lutte sanglante à un trône étranger.

Français, n'attends aucun secours de l'étranger, rien surtout de ce grand royaume dont la reine ambitieuse ne recherche que son intérêt.
(08.03.1881)

La Flamme dit que le royaume des Anglais, où beaucoup ne sont pas catholiques, ce royaume sera terriblement éprouvé. Le règne qui existe aujourd'hui ne doit pas avoir une durée bien longue.

Cette pauvre partie, malgré la puissance de sa force, implorera le secours de l'étranger. Le pays qui aura été visité par son roi (la France) ne pourra s'empêcher, à cause de sa charité, d'envoyer ses enfants au secours de ce peuple en péril. Le Dieu des armées saura les protéger. Ce royaume et la défense du Lien de l'Eglise seront les seuls endroits où il voudra bien prêter son secours. (21.09.1880)


L'Irlande

Elle aussi est destinée à de grandes souffrances, mais ce peuple est bon et Dieu, dans sa bonté, permettra que l'Irlande soit victorieuse pour un temps, dans son combat premier avec l'autre puissance opposée. L'autre puissance confondue prendra sa revanche. Rome et les autres puissance, en descendant vers l'Irlande, seront dans le même combat que celui où aura passé le royaume français, qui commencera à entrer dans la paix. (08.03.1881)


POUR UNE EPOQUE PLUS ELOIGNEE p.276

Un Sanctuaire à Doué

"Mes enfants, au grand moment de la révolte et du désordre infernal, dans une paroisse que quelques-uns de vous connaissent, à Doué...

Dans cette paroisse, il existe un petit torrent presque couvert par les arbres. Il y sera jetée une très belle statue, délicatement sculptée. Elle n'y sera pas jetée par des mains sacrilèges, mais déposée au bord d'un fossé creusé par les eaux. Pour la tenir bien cachée au fond, il y sera attaché par un cordon un poids de fer de quatre livres.

Mes enfants, dans un mois de janvier, à 7 h 1/2 du soir, à trois reprises différentes, il y sera vu un flambeau planant au-dessus : tantôt il montera, tantôt il descendra. Ce flambeau sera vu par bien des yeux mortels, mais pas par ceux des impies. Ce sera après que le mal aura été au comble, les statues brisées, les églises dévastées...

Mes enfants, après que je serai restée longtemps enfouie dans ce fossé, je ressortirai glorieuse. Mais les coeurs qui m'auront posée là seront tombés, moissonnés par des mains barbares pour avoir refusé d'apostasier.

Quand la paix sera rétablie, le pauvre peuple de ce lieu ira auprès de celui que le Ciel aime et qui doit ramener cette paix au milieu de mon royaume. On lui demandera de m'élever, au lieu où le flambeau se sera manifesté, un sanctuaire. Il ne refusera point car il sait que moi, sa tendre Mère, je l'aime. Il ne pourra me refuser.

- Oh non ! Bonne Mère du ciel". (16.08.1880)


A la mort du Roi, deux faux prophètes

Dans le soleil, la lumière prophétique dit :

"Quand, après les douleurs, la paix résonnera, l'union sera admirable. Après que bien plusieurs années se seront écoulées dans cette paix rassurante, quand l'homme que Dieu a choisi dans sa sagesse éternelle commencera à s'éteindre, après avoir étendu partout ses bienfaits, deux hommes sont dévoilés par la puissance divine : l'un âgé de 52 ans, l'autre de 44 ans.

Ces deux hommes seront grands, maigres, le visage enveloppé d'une longue chevelure.

Ils écriront beaucoup. Leurs écrits seront rouges. Ils annonceront les événements de la grande fin du monde et pervertiront la jeunesse. Ils referont, en écriture un troisième testament qui n'aura nulle ressemblance avec le premier, celui de Dieu et de ses prophètes. Ces deux prophètes trompeurs feront entendre qu'il faut placer le Christ rouge sur nos Croix catholiques.

L'un de ces hommes sortira de la Russie, l'autre de la Turquie...

- Je ne connais pas ces noms-là.

- Ces deux hommes seront amenés ici, comme bien d'autres.

A la fin de celui qui s'éteindra tranquillement, après avoir servi Dieu et son peuple, après avoir tout nettoyé et régné chrétiennement, à cette époque le royaume sera de nouveau livré à la violence d'un orage terrible. Le peuple se soulèvera avec un degré encore plus raffiné de méchanceté...

A cette époque, encore lointaine, beaucoup de plantes pousseront, mais elles seront trop faibles pour soutenir leur patrie et combattre pour elle...

Assez, dit le Seigneur, repos !" (17.01.1881)


DIX ANS AVANT JUGEMENT FINAL

Après le repos, la lumière prophétique dit : Dix ans avant que le peuple de Dieu ne soit jugé pour toujours, le royaume de france sera divisé en deux parties.

A cette époque très agitée, beaucoup de reines occuperont la place des rois et règneront elles-mêmes, tandis que les rois seront poursuivis avec violence.

La division du royaume ne sera pas la seule. Plusieurs invasions tomberont sur lui, pendant deux ans de règne de REGENTS...

- Je ne sais pas ce que c'est.
- La division sera à tout moment... Des meurtres continuels pendant vingt-quatre mois...

Je lis :

Le haut du royaume sera terriblement éprouvé par les puissances étrangères qui ne seront pas plus en paix que notre terre. Le bas royaume, notre partie, sera aussi pareillement gouverné, l'espace de vingt-quatre mois.

Ceux qui auront une hardiesse et un orgueil assez élevés pour accepter de régner, leurs règnes seront peu chrétiens... Dieu regarde ces créatures comme la perte de son peuple.

Je lis encore :

Les puissances étrangères ne seront pas plus heureuses, et l'agitation sera partout profonde. La Russie périra, elle perdra plus de la moitié de son peuple par une plaie presque subite qui sera l'invasion turque.

Le peuple espagnol, toujours dans la foi, se verra livré à la division et emmené captif, avec son chef fidèle, sous l'empire de celui dont j'ai prononcé le nom.

L'Italie entière sera soumise à de violentes tortures. Florence sera la prison où les pauvres enchaînés du royaume d'Espagne subiront la plus fatale injustice.

"Assez, dit le seigneur, je suis le premier des prophètes et ma parole est éternelle.

Mes enfants, je vous ordonne d'être les messagers de mon peuple bon et étranger (sic), refuserez-vous d'obéir au roi des prophètes ?

- Non, seigneur, je sais que vos ordres seront remis à tous vos fidèles amis pour le salut de tous.

- Mes enfants, ma parole est terrible pour l'avenir dans les connaissances mystérieuses que je vous fais passer. Mais ne vous désolez pas. Il n'y a que ceux qui n'ont pas la foi qui se désolent (17.01.1881)


Chapitre XIV

UN HERITAGE DE PARFAITE CONSOLATION p.281

Puisque, dans son amour, Dieu a promis entièrement le retour du Sauveur et la résurrection de la terre, chers amis, il commence, avant ces deux faits admirables, par vous donner ce qui doit vous rester UN HERITAGE DE PARFAITE CONSOLATION, pour le tepms où vous serez atterrés sous les bruits des luttes et des ténèbres.

Ce sont ces paroles qui feront tout comprendre, avant que l'heure n'en soit venue : la beauté de ce triomphe sera vue et comprise entièrement dans sa forme précise.

L'heure de Dieu touche déjà la terre et réjouit le coeur de ses amis dans une attente déjà comme à l'intérieur... La terre n'a plus qu'un pas avant qu'elle n'entre dans l'effroi annoncé, l'effroi dont le monde aura été la cause.

Chers amis, Dieu le fils, au milieu de l'abandon, fait déjà jaillir, au ciel, l'apprêt de tous ses dons... Le Seigneur prépare son heure : après le glorieux triomphe dans lequel vous êtes compris, ce sera la venue de l'homme de tous les dons.

Le temps marche et marchera rapidement jusqu'à la fin qui doit amener rapidement l'époque de la douleur. Le peuple fidèle du Seigneur ne dira plus longtemps, désormais, que les jours traînent en longueur et que cette lenteur est une douleur languissante... Les vrais amis du Seigneur attendent dans la confiance, mais sous les nuages et les obscurités. Une attaque soudaine et précipitéesortira sous peu. Cette attaque sera de la grande heure qui s'éveillera, avec promptitude, dans la brouhaha du plus profond désaccord entre les hommes.

Dieu dans sa Justice, saura les arrêter au moment solennel.
(28.02.1882)


LE MONDE NE COMPRENDRA PAS AVANT

Le Seigneur dit :

"L'oeuvre de mon divin Coeur a été révélée à ma bienheureuse servante. Le temps arrive à son terme : l'oeuvre de ma croix et sa gloire vont, plus que jamais, s'étendre dans le monde, sous les crises, les crimes et les combats. Rien n'arrêtera cette glorieuse dévotion nouvelle à ma Croix.

Il fallait que la croix fût combattue jusqu'à être foulée aux pieds, avant que ne retentisse l'appel du ciel.

Voilà, dit le seigneur, que j'ai ouvert toutes les voies pour répandre, dès le commencement, ce que je n'aurais pu faire à la fin : DE SI NOMBREUSES PAROLES QUE LA TERRE NE COMPRENDRA PAS, TANT QUE LES MAUX NE SERONT PAS FIXES SUR LE SOMMET QU'IL DOIVENT ATTEINDRE.

Amis fidèles, désormais je n'ai plus besoin d'autres amis. Ils sont connus, et écrits sous mon doigt adorable, ceux que je voulais, que j'attendais. Je n'ai plus besoin d'une autre aide dans mes travaux".
22.06.1882)

Je lis :

J'ai préparé mes voies. Mes victimes recueillent mes paroles dans toute l'étendue de leurs lumières ; Mes serviteurs les recueillent, enveloppées de rayons lumineux qui répandront une chaleur très profonde sur tous les secrets qui regarderont la terre seule.

Remarquez bien, victimes et serviteurs qui lisezet recueillez mes paroles, que le moment du repos éternel ne vous sera pas un temps de délassement... Vous tous, amis de ma gloire, vous n'aurez pas à vous déranger des places que vous aurez occupées depuis des jours se succédant sans interruption.

Je lis :

En la mort, j'ai préparé de grandes choses. Au moment où la foule approchera pour la dernière fois, mes victimes et serviteurs sembleront vivre sous le doux parfum du mois où l'on chante les louanges de ma Mère. La plante sera docile à ma voix : jusqu'à l'églantier qui m'ofrira, sur le passage, son bouton et sa fleur. (6.07.1882)

NOTE : Les victimes sont les prêtres à qui le ciel réserve les annonces concernant l'Eglise. Ce qui concerne la terre est réservé aux serviteurs laïcs. Les uns et les autres seront au ciel, au moment des événements, mais non dans le repos, car, au ciel aussi, on travaille au bien de la terre, au moins par la prière. Quant à la mort (dernier paragraphe), on peut penser qu'il s'agit de celle de marie-Julie : une annonce pour le printemps... C'est sans doute de ce passage analougue qu'on a déduit que les aubépines fleuriraient sur le chemin, lors de la sépulture de marie-Julie. Tout cela est vague et plutôt symbolique ; mais une légende en est sortie, qui a la vie dure. Les aubépines n'ont pas fleuri, et les Blinois en tiennent rigueur à leur compatriote. Nul n'est prophète en son pays et le Christ lui-même en a fait l'expérience.



LES FOULES A LA FRAUDAIS p.285

"Mes enfants, une foule d'âmes descendront, de tous côtés, les chemins étroits qui mènent à ce lieu solitaire. Mais ce nom de LIEU SOLITAIRE ne sera pas porté longtemps. Ce lieu deviendra grand, d'une immense grandeur.

- Pourquoi, bonne Mère, plus qu'autrefois, ces visites ?

- LES AMES VIENDRONT, POUSSEES PAR UNE GRACE EXTRAORDINAIRE. La voix d'en-haut les poussera à y venir ramasser les grâces du ciel, visibles et éclatantes.

- Bonne Mère, nous n'admettrons pas tant de monde.

- Ma fille, le ciel a tout prévu.

- Bonne Mère, si vous faites cela, je ne resterai pas ici.

- Où iras-tu, ma chère enfant ?

- Je prendrai votre manteau et je me cacherai dessous pour me rendre invisible.

- Mes enfants, l'instrument de tant de souffrances, de tant de sanctification, ne restera pas toujours sur la terre... Il y reste par une grâce de prodiges divins. Il y reste pour accomplir les dernières grandeurs d'une grâce méritée.

- Là, je ne vous ai point comprise, bonne Mère.

- Mes enfants, tant de peines, tant de croix, tant de larmes seront hautement récompensées. Depuis le calvaire, jusqu'à ce jour, je n'ai jamais remarqué tant de grâces, autant qu'il en est réservé pour ce lieu où je vous parle.

- Bonne Mère, nous n'avons rien fait qui mérite la plus petite faveur.

- Mes enfants, une montagne a été élevée ici, chaque jour, par le travail de Dieu Tout-Puissant. Vous êtes sur cette montagne. Chaque jour, vous vous élevez davantage par la grâce ; et bientôt la terre aura fui de vos pensées et de vos regards.

La terre, alors, deviendra si basse que tous les pélerins qui viendront vers votre montagne y répandront une sueur abondante, tant elle sera difficile à gravir. Je veux dire qu'ils comprendront combien le Saint des saints est admirable dans ces desseins, combien il mérite d'être exalté dans ces prodiges.

Cette sueur, ce sont les larmes qu'ils verseront pour n'avoir point voulu goûter plus tôt les grâces si précieuses que goûtait le petit nombre. A force de regrets, à force peines et de repentir, ils y parviendront DANS LA SUITE DES ANNEES. Mais les premiers seront élevés bien haut et ravis mystérieusement.

Mes enfants, au-dehors, on va ignorer le pourquoi de cette marche si serrée d'amis triomphants qui descendront au Sanctuaire de la Croix. C'est un secret qui sera révélé dans l'avenir. Mon divin Fils prépare au ciel, en union avec tous ses élus, UNE FETE qui sera célébrée dans ce lieu où nous sommes maintenent, dans ce lieu où je suis descendue.

Comment cela pourra-t-il se faire ? Mon fils n'a-t-il pas semblé se soumettre aux hommes et laissé faire, comme autrefois il s'était soumis au chaste Joseph ?

Après cette soumission charitable aux hommes, il va régner comme un roi qui a tout conquis. C'est mon fils qui, à son tour, va commander. Voilà comment les oeuvres secrètes arriveront doucement à leur terme, après avoir été longtemps voilées en apparence.

Vous êtes apelés à une REGENERAION EXTRAORDINAIRE. Vous serez appelés les enfants du monde nouveau".
(16.03.1880)


LE SANCTUAIRE DE LA FRAUDAIS p.287

"O toi, à qui mon Fils à donné la Croix, comme tu dois être heureuse ! La Croix, c'est tout pour toi sur la terre. Un jour, cette Croix, pour toi, sera d'un grand prix : elle restera ici après ta mort.

De loin, il viendra de saintes âmes pour visiter ce lieu où, tant de fois, je suis descendue pour parler à ton coeur.

Il sera élevé, ici, un Sanctuaire à la Croix et à Marie-Immaculée. Ce lieu sera vénéré par tous. J'y guérirai et le corps et l'âme par une eau vive.

Dis cela à ton père dans la plus grande humilité". (14.08.1875)

Le Seigneur me montre l'emplacement de son Sanctuaire : il est énormément large, énormément long.

"Voilà, dit-il, la grandeur de mon Sanctuaire. J'en serai l'architecte. J'emploierai beaucoup de pierres pour sa construction.

J'en emploierai plus encore pour les maisons où j'enfermerai les Pères de la Croix, et les orphelins de père, et de veuves. Autour du Sanctuaire, d'où auront fui tous les bruits du monde, je veux faire des cloîtres de serviteurs et de vierges.

Il continue :

Allez, mes Anges et mes Séraphins, taillez vous-mêmes les pierres pour commencez...

Tandis que les hommes de la terre travailleront avec rapidité, du ciel j'enverrai mes Anges et mes saints pour les délasser et leur chanter des cantiques, pendant qu'ils se reposeront de leur labeur. Je les enverrai trois fois le jour : matin, midi et soir.

Mes ouvriers s'arrêterons sept minutes pour entendre ces chants et des lectures célestes qui leur causeront une joie indicible. Ils pourront redire : nous avons entendu les mélodies des cieux, chantés par la Sainte Vierge et les saints. Cette construction, mes enfants, sera merveilleuse.

Ce temple sera bâti si rapidement que l'on verra bien que les Anges auront contribué à élever les murs. Vous pourrez mettre une marque et l'on verra bien que, pendant le repos des ouvriers, les murs s'éléveront quand même.

Au commencement, il y aura de grandes difficultés parce que ceux du voisinage ne voudront pas céder leur terre ; mais les difficultés seront de courte durée. Ils devront s'éloigner un peu, et une autre place leur sera donnée en échange de leur terre.

Le Seigneur me fait voir, un peu plus loin, l'emplacement de la fontaine et, à l'entour, les pierres blanches où les pécheurs viendront boire la grâce du pardon.

Je ne parle pas pour toi, tu ne seras plus ici-bas".(22.01.1878)

Le Sanctuaire est énormément long, énormément large, aux grands murs couverts de peintures magnifiques. Largeur du Sanctuaire : 28 mètres ; longueur inconnue ; hauteur très grande.

Trois nefs. Quartorze piliers, sept de chaque côté. Derrière les piliers, un chemin de Croix. On passe par derrière. Syle ogival, mais les fenêtres sont plus larges en bas qu'en haut, comme ceci :

On descend à la fontaine par sept rangs de marches. Le tuyau qui apporte l'eau vient de la voûte. Cette fontaine se trouve à droite, non loin de l'autel. Elle est creusée dans de la pierre blanche bien polie. Dans la niche, une belle Croix. Autour, des places pour ce mettre à genoux. C'est la fontaine du pardon, avec, à la sortie, un confessionnal pour y recevoir la sainte absolution.

Au-delà de la fontaine, Notre-Seigneur au sépulcre, les saintes femmes...

Les quartorze Croix des stations sont sous les fenêtres qui sont très hautes, les Croix inclinées vers nous. La grande Croix de l'autel est la quinzième station.

Cette grande Croix d'or monte du bas jusqu'au plafond : deux anges sont aux pied. Cette Croix est plantée dans un massif carré de pierre blanche.

"Il y aura, dit Notre-Seigneur, trois Croix dans le choeur pour représenter la Sainte Trinité : la première à l'autel, les deux autres, aussi grandes que la première, plantées de chaque côté, dans des pierres qui tiennent au mur. Dessus, il est écrit : don de la Sainte Trinité".

L'autel principal est fort large. Le choeur comporte cinq autels, y compris celui du milieu.

Le premier, à droite, est dédié à Jésus crucifié. Marie recueille le sang qui coule des plaies du Sauveur. Ce sera l'autel des Pères de la Croix. Un ange, de chaque côté : l'un offrant la couronne d'épines, l'autre les mains jointes, comme Notre-Dame de Lourdes.

Le second autel, à gauche, est dédié à Notre-Seigneur agonisant sur la Croix. Saint Jean est au pied de la Croix, les yeux levés vers Jésus qui expire, la main droite tendue vers son Maître. Il est à droite. A gauche, la Sainte Vierge, le visage caché sous un long voile déplié de la tête à la ceinture, les deux mains tendues pour recevoir le dernier soupir du Sauveur. Son coeur est découvert.

Le troisième autel, à droite, est dédié à Notre-Seigneur instituant l'Eucharistie. Jésus est debout au milieu des apôtres. Les sept rayons de l'Esprit-Saint descendent et le couvrent.

Le quatrième autel, à gauche, est dédié à Jésus agonisant au jardin des Oliviers. Derrière l'autel, un gros arbre touffu ; Notre-Seigneur, à droite, est appuyé sur une forme que je ne connais pas, comme une pierre. Un ange descend avec un manteau blanc qu'il étend sur le Seigneur.

Il y a quartorze tableaux, sept de chaque côté...

Notre-Seigneur dit, montrant la fontaine :

"Voilà, chères victimes, des travaux où couleront vos sueurs. La France entière viendra d'abord s'abriter sous l'arbre de la Croix ; puis l'Univers entier comprendra et viendra. Voici la fontaine : je vais bientôt la remplir". (09.02.1878)


Note : C'est sans doute sous l'impression de cette extase que monsieur Hermary, de Tours, acheta la maison de la Fraudais.


REPONSES A QUELQUES QUESTIONS p.291

La biographie de "la Stigmatisée de Blain" et "le Ciel en colloque avec Marie-Julie Jahenny" m'ont valu un courrier de plusieurs centaines de lettres auquelles je me suis empressé de répondre.

Quelques-unes de ces lettres me demandaient un supplément d'information ; d'autres m'apportaient des informations supplémentaires; toutes me disaient la satisfaction des lecteurs ; et quelques-unes me remerciaient chaleureusement de ce que ces deux livres leur ont rendu joie et paix.

Qu'en sera-t-il après la parution de ce troisième et dernier ouvrage prévu, celui des "Prophéties de la Fraudais" ? Pour déblayer le terrain, il me paraît bon de répondre, à l'avance, aux questions les plus générales qu'on risque de se poser, sinon de me poser.

Et d'abord une réponse à mes correspondants qui m'ont prophétisé des contradictions et qui m'ont posé ces questions :


1° AVEZ-VOUS RENCONTRE BEAUCOUP D'OPPOSITION AU SUJET DE VOS OUVRAGES ?

- Contrairement à toute attente : aucune. Ceux qui ne seraient pas d'accord ont, sans doute, très peu pris la peine de lire ces livres. Ils n'ont rien de précis à m'écrire contre. C'est étonnant comme, de nos jours, il est difficile de faire lire ce genre de littérature, même et surtout aux membres du clergé ! L'expérience a été tentée de divers côtés et nous en avons des échos. Des personnes bien intentionnées ont voulu offrir la biographie de Marie-Julie à certains bons prêtres et aussi à des laïques pratiquants. Elles se sont heurtées à un refus catégorique -même de feuilleter le livre- qui a été repoussé avec autant de vivacité que s'il se fût agi d'un "mauvais" livre.


2° TOUT CELA EST IL VRAI ?

- Il est certain que ces textes ont été dits, par Marie-Julie, si rapidement que les écrivains peinaient à suivre et ne pouvaient avoir, matériellement, aucun temps pour réfléchir sur le contenu et le modifier à leur gré.

Une partie des textes primitifs est en notre possession et nous les montrerons à qui voudra venir vérifier sur place. Nous faisons exception pour certains textes plus récents, en particulier pour celui du premier chapitre, intitulé : "Depuis Fatima".

Tant de textes, sur tant de sujets, sans contradiction, même d'une décennie à l'autre !.. Comment une paysanne illéttrée a-t-elle pu réaliser ce tour de force de tout tirer de son propre fonds ? Elle ne lisait rien. Entre 1875 et 1883, elle n'a pu subir aucune influence extérieure, puisque sa mystérieuse surdité la rendait inapte à toute conversation prolongée.


3° TOUT CE QUI EST DIT DANS CE LIVRE SE REALISERA-T-IL ?

- Il faut remercier le Seigneur de ce que ces annonces soient encore du domaine du futur, car elles peuvent être modifiées par notre comportement. Elles sont même données dans ce but.

Si, par impossible, ces prophéties rencontraient un accueil favorable dans le monde entier et provoquaient la conversion générale de l'humanité, Dieu ne pourrait plus laisser se réaliser les malheurs dont il nous a menacés. La mission de Marie-Julie serait, au ciel, au sommet de la gloire, même si nos yeux mortels n'en percevaient rien.

L'objection la plus sérieuse contre les prophéties de la stigmatisée de Blain est celle qui atrait au Roi. On pourrait penser qu'elles visent le comte de Chambord qui est mort sans régner.

Les écrivains des extases, en bons légitimistes, l'ont certainement cru jusqu'à la mort du prétendant ; et cela nuisit terriblement à la cause de Marie-Julie. Dieu a peut-être permis cette erreur pour les maintenir plus attachés à leur tâche.

Pourtant ils auraient dû se méfier : le Sauveur de la France était annoncé comme inconnu et jeune puisqu'il devait régner longuement. Ce n'était manifestement pas le cas du Comte de Chambord.

Dieu ne détruit pas forcément les illusions des gens, pas brutalement en tout cas, dans un égard charitable pour leur bonne foi. Les annonces prophétiques gardent souvent une certaine ambiguïté. Le Messie, annoncé comme Roi, ne fut pas roi selon que les juifs l'avaient compris. Les apôtres eux-mêmes s'y sont laissés prendre et Juda jusqu'au suicide.

Pour Dieu, le Roi qui régnera est peut-être un doublet de celui qui n'a pas régné. Le comte de Chambord a été refusé par les hommes, mais il est possible qu'il ait été désigné par la volonté divine. Le second sera également refusé par la majorité des Français mais, cette fois, imposé par Dieu qui aura égard à la situation désespérée de notre patrie et à la prière de ses amis.

4° FAUT-IL DEJA SE REFUGIER EN BRETAGNE ?

- Il faut resté là où le Seigneur nous a mis ; là où nous attache notre devoir d'état. Si les circonstances se présentent telles qu'on les a connues en 1940, on saura de quel côté diriger ses pas, de préférence... Encore que le Seigneur puisse nous protéger partout !

Ceux qui sont indécis sur le choix d'une résidence secondaire, ou sur l'élection du lieu de leur retraite, peuvent toujours se décider pour la Bretagne. Elle est si belle la Bretagne ! Elle ne comptera jamais trop de "bon monde", comme aurait dit Marie-Julie.

5° QU'EST-CE QUE L'EGLISE PENSE DE LA STIGMATISEE DE BLAIN ?

- Elle n'en peut rien penser tant qu'elle n'aura pas étudié son cas de près. Elle ne portera certainement aucun jugement favorable tant que ce que Marie-Julie a annoncé, avec tant d'insistance, ne sera pas réalisé, du moins dans ses grandes lignes.

6° QUE PENSE L'EGLISE DES PROPHETIES EN GENERAL ?

- Elle est bien obligée d'admettre celles de l'Ecriture Sainte, surtout celles de l'Ancien Testament ayant trait au Messie. Le Christ lui-même s'y est formellement référé, et l'Eglise ne peut aller à l'encontre de la parole de son divin fondateur.

L'Eglise admet la possibilité de révélations, dites privées, dans le temps de la Nouvelle Alliance, mais elle n'en cautionne aucune avant leur réalisation. Et c'est sagesse profonde. N'importe quel illuminé peut annoncé n'importe quoi. Et l'intérêt du démon est d'inciter aux fausses prophéties.

7° A QUOI RECONNAIT-ON LES VRAIES PROPHETIES ?

- On les reconnaît à la sainteté de ceux qui les ont faites, mais surtout à leurs fruits.

Cependant des prophéties, même venant authentiquement du ciel, peuvent produire des fruits néfastes dans les esprits peu équilibrés. Cela peut aller jusqu'à susciter des sectes d'illuminés aux décisions extravagantes, tels ces rassemblements sur de hautes montagnes pour échapper à de soi-disant cataclysmes, annoncés par de prétendus prophètes.

Un danger plus fréquent des prophéties serait de plonger ceux qui y croient dans une attente béate ou terrifiée des événements et de leur retirer le goût de l'action. Dieu demande d'agir dans sa gloire, par la prière, bien sûr, et par l'acceptation des sacrifices ; mais sans omettre le travail d'apostolat, sans omettre de travailler à l'amélioration de la condition humaine. Dieu nous a donné le monde à aménager pour qu'il soit vivable selon sa loi. Dans ses prophéties, il nous promet ce monde, mais il ne l'accordera que dans la mesure où nous aurons travaillé à le rendre tel : aide-toi, le ciel t'aidera.

Les bons fruits des vraies prophéties seront : le calme, la sérénité dans l'action, la conversion du coeur, un attachement plus grand à la prière et au devoir d'état. On se gardera bien de critiquer l'Eglise, sous prétexte qu'elle refuse les prophéties auquelles on croit devoir attacher de l'importance.

8° QUELS BONS FRUITS ATTENDRE DES "PROPHETIES DE LA FRAUDAIS" ?

- Elles aideront à ne pas perdre pied au milieu des événements actuels. On en retirera une certitude plus grande que l'Eglise ne périra pas définitivement. Elles resserreront l'attachement à la personne du Pape légitime.

On remarquera que les annonces de Marie-Julie sont en accord avec celles du Nouveau Testament. Relisons les chapitres eschatologiques de l'évangile ; il n'y a rien de plus dans les Prophéties de la Fraudais : guerres, persécutions, mugissements des flots, le soleil obscurci, les hommes séchant de frayeur, l'apparition du signe du Fils de l'Homme... et surtout le refroidissement de la charité, la foi affaiblie.

La différence serait que Marie-Julie en fixât le temps, alors que Jésus affirme que nul ne sait la date. Mais le Seigneur ne dit-il pas que des signes en feront pressentir l'approche, de même que les bourgeons du figuier annoncent l'été ? Marie-Julie ne serait-elle pas l'un de ces signes ?

"Levez la tête, dit le Seigneur, car votre délivrance sera proche". Nous attendons aussi la délivrance de l'emprise de Satan sur le monde actuel. Les événements se produiront quand on n'y croira pas. Cette condition est réalisée et ce ne sont pas les prophéties de Marie-Julie qui y changeront grand-chose. Donc rien ne prouve que ces événements ne sont pas proches.

D'ailleurs qu'importe ! Le seul grand événement de notre vie sera cette heure inconnue qui nous mettra, soudain, en présence du Souverain Juge. Puissions-nous être prêts ! (le 31.05.1974)

P ROBERDEL.

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Message par Her Sam 15 Jan - 17:53

Père Henri Bourcier
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INTRODUCTION

On a tendance à faire de La Fraudais le lieu de l'annonce des châtiments, c'est vrai ! C'est aussi une affirmation incomplète. II est vrai qu'ici est l'annonce, il est vrai surtout qu'ici est la source de l'annonce complète des châtiments, alors qu'ailleurs, ce sont des relais de La Fraudais, comme des rappels, et des rappels partiels.

On a dit et écrit que Lucie de Fatima a déclaré avoir rédigé la troisième partie du secret de Fatima en deux heures. A La Fraudais, cela a duré soixante années, comme en témoignent les livres de l'abbé Pierre Roberdel. Jugez par là si le contenu du secret de Fatima est largement dépassé à La Fraudais avec des milliers d'événements et de circonstances.

Cet aspect exhaustif de l'annonce des châtiments estompe l'importance de l'aspect des communications célestes ici. Le côté positif des messages confiés à Marie-Julie concerne d'abord et avant tout la dévotion et le culte des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie. Et pour bien cristalliser cette dévotion et ce culte, Jésus dira à Marie-Julie : « Je te confie la mission de publier l'amour et la gloire de ma Croix ». Pendant que Notre-Dame dira à Marie-Julie : « Ma fille, cette douleur qui déchirait mon coeur, je l'ai fait couler dans le tien, j'ai voulu t'en faire goûter la profondeur. »

Et, pour bien confirmer la mission de la glorification et de l'amour de la Croix qu'il lui a confié, voyant l'enthousiasme de Marie-Julie pour le rejoindre dans les profondeurs du Calvaire, Jésus lui dira le 4 mai 1882 :
« Tout ce dernier temps te sera rude et pénible à cause de l'heure douloureuse et déchirante, mais je serai là pour ranimer ta vie quand ta chair mortelle comme morte ressentira ces broiements (brisements) intolérables. J'indiquerai le temps à peu près juste ».

Est-il possible de comprendre et de vivre plus profondément la dévotion au Divins Coeurs qu'en s'enfonçant à un tel degré dans l'amour de la Croix ?... Marie-Julie est un calvaire renouvelé, actualisé et vécu, réalisé

Quand il s'est agi de présenter la très Sainte Vierge Marie aux Pèlerins de La Fraudais, - sur le four de la ferme où l'on cuisait le pain -, j'ai beaucoup hésité sur le choix du vocable de la statue... De prime abord, il semble que celui de Notre-Dame de La Salette convenait d'emblée. D'une part, la Vierge Elle-même fait part à Marie-Julie des desseins de sa venue à La Salette ; d'autre part, Elle lui demande de renforcer ses appels pour réparer les blasphèmes, la profanation du Dimanche, l'abstinence des Vendredis et le jeûne du Carême.

Pourtant, malgré les tendances sur ce choix, semble-t'il privilégié, je me suis arrêté sur le choix de la statue de Notre-Dame de Pontmain... Pourquoi ? Eh bien, parce que la Vierge de Pontmain présente de ses deux mains tendues à partir de sa poitrine, son Jésus crucifié, couvert de sang, sur une Croix rougie de son sang, tandis qu'à La Salette, la Vierge présente le Crucifix avec les instruments de la Passion sur une Croix non rougie du sang.

La loi de La Fraudais, c'est la loi du sang... Je ne sache pas qu'on ait jamais pu expliquer ce geste silencieux de Notre-Dame à Pontmain. Pourtant, voilà que dans les mêmes temps, la Sainte Vierge, le 22 février 1873, vient la première à La Fraudais. Elle demande à Marie-Julie si elle veut accepter les plaies de son Divin Fils Jésus.

Marie-Julie accepte... Cette décision va avoir et aura des conséquences incommensurables. Marie-Julie va embrasser la Croix, et la Croix va l'enlacer toute entière. La Vierge de Pontmain reçoit à La Fraudais la réponse de son geste, accompli dans le ciel de ce petit village, le soir du 17 janvier 1871. Oui, Marie-julie va réaliser, elle va actualiser, elle va vivre la loi du sang, en s'enfonçant dans les profondeurs mystiques du Calvaire durant soixante années.

En retour d'une telle générosité, d'une telle spontanéité, pour partager dans l'amour, « librement », les souffrances du Christ et de la Vierge, l'humble fille de La Fraudais, va être admise à pénétrer dans le tréfonds des Coeurs de Jésus et de Marie. Dès lors, en récompense de tant de générosité, de tant d'amour, elle va souvent recevoir et partager leurs secrets.

Et c'est là ce qui m'autorise à dire que La Fraudais est la « source » de toutes les communications divines des Saints Coeurs. li y a à cela deux raisons : la première est la longueur du temps des communications divines, la seconde, c'est la descente et la vie permanente de Marie-Julie dans le même temps de souffrances. Nulle part ailleurs on ne retrouve l'équivalent. On est ébloui par les méditations des cris du ciel, par tant de volonté et de liberté au service de l'amour dans les voies de la souffrance.

Comment s'étonner de la triple mission donnée à Marie-Julie en retour d'un tel choix et par là de tant de mérites.

Elle reçoit 1 / la mission de mériter à la France un sauveur, 2/ la mission d'apporter et de rendre à l'Eglise un retour et un accroissement de sainteté, 3/ la mission oecuménique de sauver le monde, en le rapprochant (par le baisement surnaturel des Saintes Plaies) de la tendresse miséricordieuse des Divins Coeurs de Jésus et de Marie, auxquels il faut unir le coeur pur et chaste de saint Joseph, chargé de regrouper les hommes dans l'Eglise du Corps Mystique de Jésus.

Oui, revenons à l'aspect principal des communications célestes, ici à La Fraudais. C'est ici que le Christ, sa Mère, saint Joseph, les Anges et les Saints ont paru le plus souvent et les plus nombreux, et le plus longtemps. L'avenir y révélera un Centre de réparation et d'actions de grâces aux Plaies Sacrées du Christ et au Coeur transpercé de Marie, qui sera pour la suite des siècles un lieu marial d'autant plus privilégié que Jésus et Marie y ont vécu pendant soixante années. Ce lieu sera d'autant plus célèbre et d'autant plus fréquenté que la confidente des Divins Coeurs a été un instrument plus humble, se considérant comme insignifiante et coupable, malgré son innocence.

C'est ce qui fera dire au Padre Pio, lors de la visite de la gardienne de Marie-Julie : « Marie-Julie, c'est une humble violette, dont toute la mission sera posthume. Elle est au faîte de la gloire ». Et quand, un jour, Marie-Julie demande à la Vierge de l'emmener au ciel avec Elle, Notre-Dame lui répond : « ma Fille, après ton départ, je n'aurai plus la joie de descendre en ce lieu où je me plais tant près de toi ». Quelle générosité dans l'amour de Marie-Julie ! Quelle tendresse dans les divins Coeurs pour Elle !

D'ordinaire « la mise sur les autels » est longuement préparée. L'Eglise désigne un promoteur, chargé en dernier ressort de lui présenter une série de miracles tant pour la béatification que pour la canonisation. Le Droit canon de l'Eglise entoure de toutes sortes de précaution la proclamation de la Sainteté.

Dans le récit de l'extase du 22 décembre 1880, rapporté par un témoin, l'abbé Guitteny, curé du Gavre, voici les paroles prononcées par Jésus. II annonce un prodige qui fera brûler toutes les étapes ordinaires. Et pour ne pas gêner l'humilité de Marie-Julie, Jésus parle d'elle à la troisième personne : « Au dernier jour, son coeur, qui aura été le tombeau de mes secrets, se changera en fontaine d'eau pure et claire qui répandra autant de gouttes que j'ai déposé de secrets en lui. Dans cette fontaine, il y aura la clef imprégnée d'un suave parfum, sur les instruments de douleur. Ma face adorable sera gravée sur le devant du coeur d'une beauté naissante. L'image de mon crucifiement sera placée au centre du coeur, et dessous jaillira une fontaine de sang, qui sera retiré dans un vase précieux et donné à mon épouse infaillible, par un prodige visible, qui se fera en présence de 107 personnes ».

Dans l'extase du 26 août 1881, sainte Anne, mère de la Bretagne nous dit que le Sauveur Henri de la Croix viendra jusqu'à nous. Elle ne nous dit pas : jusqu'à toi, puisque j'aurai quitté cette terre, mais jusqu'à ceux qui vivront pour se réjouir, sous la croix et sous le firmament étoilé de la France.

Le roi Henri de la Croix sera-t'il présent à l'exhumation ? II la présidera... regardons de plus près ces textes. « après avoir reçu la très sainte bénédiction, au sacre de Reims, le roi avec mes nobles défenseurs s'acheminera avec joie, portant la bannière blanche au lieu où moi, Jésus, j'aurai clairement dit l'heure de sa venue, d'où j'aurai envoyé les messages porter la nouvelle et l'espérance du salut. Au sanctuaire (la chaumière) où déjà mes dons sont au comble de toute gloire et consolation, reposera ce signe de victoire, la bannière blanche. Et l'appelé avec des larmes louera ma bonté, adorera ma divine Majesté, et imitant le roi saint Louis, se frappera la poitrine, et se placera la figure contre terre... II sera beau, le triomphe de la terre, la venue de l'exilé au siège, à la Croix (La Fraudais)... Toi tu trôneras parmi les charmes d'un bonheur éternel, mais je fendrai le ciel pour laisser apparaître ces spectacles de triomphe et de gloire. Il te sera redonné de revoir, vivant sous la forme des lys d'aujourd'hui toutes ces chères victimes, ces chers serviteurs.

Ces textes marquent l'évidence même de l'abondance des dons dont Jésus comble et comblera Marie-Julie et Henri de la Croix. L'amour appelle l'amour.


CHAPITRE PREMIER

« LES DONS » ET LES APPELS DE DIEU

La stigmatisation imprime les plaies sacrées du Sauveur, sur le côté, les mains, les pieds, le front, l'épaule gauche, les bourrelets des pieds et mains, les inscriptions mystiques sur la poitrine. Cette stigmatisation s'accompagne de souffrances physiques et morales qui tendent à rendre Marie-Julie conforme à Jésus souffrant. Le plus souvent, ce phénomène s'accompagne d'extases.

Marie-Julie souffrait dans tous ses membres les propres souffrances du Christ, au degré fixé par Jésus lui-même, en particulier chaque vendredi.

Rapidement, la famille et l'entourage de Marie-Julie l'ont vue et entendue en extase quasi-quotidienne. Il va sans dire que Marie-Julie, sollicitée de souffrir reste libre d'accepter ou de refuser. Pratiquement cette fille a répondu à l'appel de Jésus et de sa sainte Mère avec une générosité très marquée.

Le 1er, janvier 1878, Marie-Julie dira à la Sainte Vierge : « Je voudrais être à la place de Jésus sur la Croix au Calvaire. » Et Notre-Dame de lui répondre : « Je t'assure que tu surpasses en épreuves et en souffrances tous ceux qui sont dans la gloire, victime de la Croix, Marie-Julie du crucifix. »

Le 28 février 1878 Jésus dit à Marie-Julie : « si je cessais de te faire souffrir, la cessation de tes souffrances ferait tomber ma justice sur ceux qui te persécutent et me persécutent. Ma victime, quand je reçois de forts outrages, j'en bois la moitié et je te donne le reste. Tant que tu tiens par un bout le voile de ma justice, le pécheur ne sera pas frappé. Tu t'es abandonnée à ma volonté sainte, voilà ce que j'attendais. Je te traite comme mon Père m'a traité. Désormais, tu n'es plus que l'instrument des désirs divins. Tu n'es plus que pour payer l'ingratitude des pécheurs. » Et le 27 octobre 1884 : « J'attache la chaîne de mon Eglise à tous les coeurs chrétiens, afin qu'ils restent fidèles quand viendra le grand coup où la foi chrétienne sera reniée par ceux qui la prêchent. Le nombre en est si grand que mon Divin Coeur n'a jamais été plus attaqué. »

Le 19 décembre 1880, le Seigneur lui demande le sacrifice complet de ses oreilles, de ses yeux, de la parole et de tout mouvement.

Cette fois, Marie-Julie, avant de s'engager, demande des explications. « Pourquoi, mon Jésus ? » « Parce que tu seras l'image de mon Eglise ensevelie au tombeau », répond Jésus.

Marie-Julie ne comprend pas. Elle objecte à Jésus le visage qu'elle porte elle-même et sa famille et les gens du village de la Sainte Eglise. Elle témoigne à Jésus de la fidélité des catholiques de sa paroisse de Blain. Et c'est alors que Jésus lui apporte des éclaircissements. II ne s'agit pas de l'Eglise de 1874 mais de l'Eglise de demain, dont Jésus lui dira en 1884 : « Dans cent ans je mettrai fin au règne court et momentané mais total du démon sur mon Eglise. » Et pour lui témoigner de la vérité de ses dires, dix ans plus tard, Jésus rend Marie-Julie à son état normal. En 1884, elle n'est plus aveugle, ni sourde, ni muette, elle n'est plus paralysée. Ses maladies mystérieuses ont alors disparu, présage de la résurrection de la Sainte Eglise Catholique.

La mission de Marie-Julie vouée à la souffrance se renforce du fait que, le 2 février 1880, Notre-Dame vient elle-même la solliciter de beaucoup prier et de mériter pour les pécheurs : « Ma chère enfant, cette douleur qui déchirait mon coeur, je l'ai fait couler dans le tien. J'ai voulu t'en faire goûter la profondeur. » Du même coup, Marie s'unit à Jésus pour entraîner Marie-Julie au travail de la rédemption.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:55

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CHAPITRE DEUXIEME

LES OPPOSANTS ET LES AMIS DE MARIE-JULIE

Les opposants de Marie-Julie se recrutent parmi le clergé. Cette fille, durant plus d'une décade restera sans sacrements. II faudra l'intervention de sa Sainteté le Pape Léon XIII pour qu'on lui rende un confesseur et les sacrements, dont elle ne sera plus privée durant plus de 40 années. Le démon était là, veillant à contrecarrer l'oeuvre de Dieu. De ce côté là la souffrance ne lui a pas été ménagée.

Jésus veillait sur sa privilégiée. II l'a dotée et enrichie de quatorze communions miraculeuses, dont les intermédiaires étaient les Anges, durant cette période de persécution. Et bientôt dans le même temps, elle était communiée de la même manière chaque dimanche matin.

Parmi ses protecteurs, qu'on appelait les « Amis de la Croix », il y eut son confesseur l'abbé David, les curés de Nort-sur-Erdre, de Savenay, du Gâvre, les abbés Lequeux ; Barillé, de Fougères ; Baudry, de Vendée et d'autres venant de tout l'ouest. En tête Monseigneur Fournier, plus tard Monseigneur Le Fer de la Motte, évêques de Nantes.

Les Pères Vanutelli et Daurelle venant de Rome ont fait des séjours prolongés à La Fraudais. Nombre de religieux, de religieuses ont fréquenté La Fraudais. On ne peut évaluer exactement le nombre de pèlerins et de pèlerines qui y sont venus, durant soixante années, surtout le vendredi pour être témoins du chemin de Croix.

II y eut surtout le groupe des Amis de la Croix, plus proches de Marie-Julie, habilités à relever le contenu des extases, prêtres, laïcs, hommes et femmes, au nombre d'environ une trentaine. C'est à eux que l'on doit de posséder aujourd'hui tant de richesses et de trésors.



CHAPITRE TROISIEME

« LES VISITEURS DU CIEL » JESUS ET SA DIVINE MERE

II faut se reporter au quatre livres de l'abbé Pierre Roberdel. Plus tard, les historiens de La Fraudais n'en finiront pas de publier des livres sur les multiples sujets : Notre-Dame, Saint-Joseph, Saint-Michel, les Anges, les Saints. Consultez « colloques avec le ciel », vous serez ravis.

Citons seulement quelques phrases plus marquantes. Jésus dit à Marie-Julie : « Ma fille, un acte d'amour vaut mille pécheurs. C'était traduire à Marie-Julie que chaque fois qu'elle embrassait les pieds de son crucifix, il lui donnait mille pécheurs. » Voilà la fécondité démultipliée de l'amour.

Le 15 mars 1882, la flamme du Saint-Esprit dira à Marie-Julie : « La mère de Dieu, poussée par l'amour de son coeur va redescendre sur la terre, apparaissant d'une façon qui sera sans mesure. »

Le 2 août 1932, la Sainte Vierge dira elle-même : « Mes petits enfants, (les Amis de la Croix) ce sont les prières et les souffrances qui peuvent diminuer et amoindrir tout dans ce déluge de souffrance qui vient : je m'envole partout et à toutes les extrémités de la terre. »

Jésus présente sa divine Mère : « Les apparitions fréquentes de ma bonne Mère sont l'oeuvre de ma miséricorde, je l'envoie, par la force du Saint-Esprit, pour prévenir les hommes et pour sauver ce qui est à sauver. Je dois laisser arriver cela sur le monde entier, afin que soient sauver beaucoup d'âmes, qui sans cela seraient perdues. C'est l'oeuvre de mon amour ». Et le 25 mai 1882, la Mère de Dieu, apparaîtra suspendue sur une nuée blanche environnée d'une guirlande de roses pour dire : la terre ne sera qu'un tombeau depuis l'Alsace-Lorraine (préservée) jusqu'au bord de la Bretagne (épargnée). Et le 4 mai 1880« Je vois dans le soleil mystique dit Marie-Julie, qu'en approchant de la fin des siècles, partout se multiplieront les visites de Dieu et de sa sainte Mère. II y aura un grand nombre de choses extraordinaires et très rapprochées, des faits prodigieux et des faits malheureux. II y aura des prodiges de foi et aussi beaucoup de révoltes, quoique la paix règnera encore. La cause de ces révoltes viendra pour beaucoup de tous les faits que le ciel et l'enfer produiront. »

Dans l'extase du 9 juin 1881, Notre-Dame annonce son retour aux lieux où Elle a déjà mis le pied : « L'invasion étrangère viendra jusqu'aux abords de Pontmain pour fondre sur la Bretagne. Je les arrêterai par un signe qui se manifestera dans les airs. A La Salette je reviendrai pleurer au moment où un roi mauvais (famille d'Orléans) sera placé sur le trône de France. A Lourdes je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l'eau de la source que j'ai fais jaillir. Les animaux mourront et tous ceux qui seront au service des impies profanateurs. Là le peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que je suis apparu dans ce lieu. »

Notre-Dame ajoute le 29 novembre 1877 : « J'ai prié, j'ai pleuré, j'ai souffert, je suis descendu sur la terre pour avertir les hommes. J'ai promis le salut si l'on faisait pénitence. J'ai annoncé au clergé de fatales prédictions. J'ai fait entendre pour lui mes menaces, s'il faillissait dans l'orage et la tempête. J'ai pleuré sur la France. J'ai tracé le chemin de la Croix. J'ai ouvert des fontaines pour les pécheurs et les malades. Et Elle ajoute le 22 mai 1896 : On a fait peu de cas de mes appels... ».

Le coeur maternel de la Vierge Marie se laisse encore émouvoir, malgré nos refus. Voici l'annonce de Kerizinen le 8 septembre 1978 qui se réalisera à la veille du départ de Marie-Julie pour le ciel : « J'ai depuis longtemps le dessein de m'adresser à une âme. Le moment approche où je serai forcée de parler à nouveau. Ce sera la dernière fois que je ferai passer mes grands avertissements. Je n'ai pas encore choisi cette âme. Cela se fera sans bruit, sans agitation, avec simplicité, comme toutes les oeuvres de mon Fils et les miennes. » Avant de conclure le chapitre, réjouissons-nous de cette confidence de Notre-Dame à Marie-Julie, concernant de multiples soutiens durant les événements à venir. C'était le 29 janvier 1878 : « Courage, victimes de la Croix. Mon amour a choisi des serviteurs zélés pour publier la gloire et les grandeurs du Seigneur adorable. »

II faut aussi tirer de l'extase du 26 août 1878 l'avertissement concernant les « Faux voyants » : « L'ennemi court partout. II parlera aux oreilles de bien des âmes, il leur fera inventer ou du moins entendre que c'est Dieu qui leur révélera des mystères nouveaux et des grâces profondes. Vous qui en serez témoins, éloignez d'eux vos oreilles. Craignez Dieu ! » Ces supports de Satan commencent à se manifester de la Suisse et de la Belgique aux Pyrénées, de Paris jusqu'aux environs même de La Fraudais. Ces faux-voyants, - prétendues âmes privilégiées -, vont pulluler comme insectes. Ils marquent les derniers assauts du règne de Satan, qui va s'écrouler. Signes particuliers orgueil, prétention, entêtement.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:56

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CHAPITRE QUATRIEME

LES PROPHETIES
DE LA FRAUDAIS

C'est l'objet d'un livre entier de l'abbé Pierre Roberdel.

Ces prophéties reçues du ciel par Marie-julie concernent deux éléments à la fois distincts et s'interférent : les châtiments, les événements miraculeux. Ils avaient fait l'objet des annonces de Notre-Dame en 1830 à la rue du Bac, en 1846 à La Salette. Ils se concrétisent et forment une synthèse à La Fraudais. Ils seront plus tard donnés plus ou moins partiellement en rappels et en relais, à Pellevoisin, à Pontmain puis à Banneux, à Beauraing, enfin à Kerizinen, à San Damiano. à Garabandal, sans oublier en 1917 à Fatima au Portugal, pour ne citer que les lieux les plus importants et les plus connus.

Parlons d'abord des châtiments.

Ne faudrait-il pas signaler avant tout, les multiples causes des châtiments ? la baisse de la foi, le rejet des commandements de Dieu et de son Eglise, le délaissement des sacrements, l'éducation laïque. Un péché national, un péché mondial : l'avortement une loi infâme ; la perversion des enfants.

Le 30 novembre 1880, la Vierge Marie, yeux fixés sur la France lui dit : « 0 France, épargne au berceau l'innocence ; laisse la vie aux anges de la terre, afin qu'ils puissent attirer sur toi le commencement de la miséricorde. » Elle ajoute le 14 décembre 1881 : « Le temps des crimes est ouvert. Beaucoup de mères seront sans coeur, pour leurs propres fruits encore innocents, fleurs dans le ciel. »

Cent années plus tard, à la date du 30 novembre 1979, la loi infâme était décrétée ! La Justice de Dieu ne peut épargner la France. La coupe a débordé.
Les hommes ont rejeté Dieu, ils ont installé Satan, qui leur présente toutes les idoles capables de les flatter et de les satisfaire.

Ils vont devenir victimes de celui qu'ils ont choisi. Tout événement malheureux, et dans tous les ordres, social, économique, politique, religieux, sera déclenché par l'égoïsme et l'intérêt mal compris. On va à la casse, les yeux fermés.

L'opposition des intérêts va engendrer la guerre civile. La guerre civile dispose toutes sortes de facteurs sur le plan des nations, au nom de l'égoïsme universel et des intérêts différenciés ; ce qui déclenchera la guerre étrangère.

Autrement dit, du côté des hommes, aucun germe d'unité et d'entente ne sera possible.

Dieu pour un temps va abandonner l'homme à ses caprices et à ses volontés, il en découlera toutes sortes de maux sur tous les plans. Des maladies inconnues, des pestes, des fléaux, des calamités, des accidents, jusqu'au tremblements de terre, des raz de marée, etc.

Ce sera un mélange inexplicable de toutes sortes de désolations. Le châtiment sera comme un événement brutal, universel pour le monde entier. C'est dire que Dieu abandonnera l'homme qui l'a rejeté, pour un temps.

C'est lorsque l'homme aura pris conscience de son impuissance, de sa totale incapacité à en sortir, que Dieu viendra à son secours.

C'est pourquoi Dieu, n'oubliant jamais sa paternité, multipliera à partir d'un moment donné ses interventions miraculeuses. II nous donnera particulièrement son avertissement.


CHAPITRE CINQUIEME

« L'AVERTISSEMENT »

Deux textes se complétant permettent de le prévoir en mars 1981 ou même en mars 1982.

Le 15 juin 1882 Jésus dit à Marie-Julie : « Il y aura un jour avec peu de soleil, peu d'étoiles et de lumière, dans les premiers mois de l'année. Le blé n'en sera pas encore à son troisième noeud. Ce jour de ténèbres et d'éclairs de midi à 4 h sera le commencement des châtiments de ma justice, ce sera l'entrée dans l'épouvantable malheur. Ce jour sera le premier que j'enverrai pour convertir les impies et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de près. Un jour entier le tonnerre ne cessera de gronder. Le feu des éclairs fera beaucoup de mal. La Bretagne en sera en partie seulement préservée. L'oeil sera voilé sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet.

L'avertissement sera comme la révélation intérieure de nos péchés. La Mère du ciel viendra avec des légions d'anges. Elle viendra ouvrir la conscience de chacun... Ce sera le confessionnal de Marie, avec son aide la contrition et le désir de la pénitence nous saisiront. C'est l'heure où Satan reculera. Le talon le pressera. Quand les méchants verront leurs enfants enlevés dans la gloire de Marie, ils remonteront à Dieu.

Jésus dit le 7 mars 1882 : « Je ferai oublier à mon peuple les terribles combats qui ne finiront que quand j'aurai envoyé un avertissement très beau. Ce dévoilement lumineux fera pressentir à mon peuple qu'il est à la porte des grands jours qui ne se fermeront que quand la terre sera restée orpheline. Ce sera le commencement du grand déluge. »

Ces deux textes se complètent, le premier marque l'événement lui-même et ses effets. L'avertissement sera comme une remise « en état de grâce » de ceux qui se convertiront. Le second le situe, lorsqu'on aura déjà beaucoup souffert de toutes manières. On s'explique bien qu'il faille d'abord souffrir pour être rendus capables de nous convertir et de nous mettre à genoux devant Dieu.

De cette sorte l'avertissement se présente comme l'entrée et le commencement non pas des événements, mais le début de l'action directe de Dieu. Ce qui expliquerait l'heure retardée de Dieu jusqu'en mars 1882, tout au moins mars 1881.

Pourquoi mars ? ceci fait partie des délicatesses de la Sainte Vierge en reconnaissance pour toute la générosité spirituelle de Marie-Julie : « ma Fille, l'avertissement aura lieu dans un mois qui m'est très cher. » Pour Elle et pour nous c'est le mois de l’Annonciation, c'est le mois de saint Joseph.

II vaut la peine de situer l'importance de cette action directe de Dieu, de son entrée et de son intervention dans les événements dus aux hommes et déclenchés par eux. II s'agit de la portée de cet avertissement de Dieu. Notre-Dame dit « Ayez à coeur de me croire et de ne pas avoir peur. Ayez à coeur de prier pour les retardataires, car après cela, mon manteau sera définitivement fermé pour la durée des épreuves. » Notre-Seigneur ajoute encore à ce sujet : « Un grand spectacle se déroulera ensuite dans le ciel pour que tous le voient. Après il sera trop tard pour me demander mon aide car je suis retiré dans le sein de la Divinité. Je serai alors dans ma justice. Je ne peux que vous juger. »

Entamons un chapitre spécial pour la mise au point des chemins de la conversion en réponse aux appels de Jésus et de Marie et à leur avertissement.


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Message par Her Sam 15 Jan - 17:58

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CHAPITRE SIXIEME

« LES CHEMINS DE LA CONVERSION »

Déclarons tout de go que par nous-mêmes nous ne pouvons pas nous convertir ni convertir les autres. Nous pouvons pourtant préparer et essayer de mériter et notre conversion et celles des autres.

II nous suffit pour cela de supplier Jésus et Marie et saint Joseph. II faut faire appel à leurs saints Coeurs.

Il faut d'une part faire appel à leur Amour et nous réclamer du prix de nos âmes : la vertu du Sang du Christ en nous réfugiant dans les Saintes Plaies. Le refuge du coeur transpercé de Marie est aussi un asile assuré.

La méthode la plus efficace, la réponse la plus sûre à l'appel de l'Amour, c'est celle de la vie du Christ lui-même et de sa Sainte Mère.

Allons au Calvaire, à l'école de saint Louis Marie de Grignon de Montfort. Que se passe-t'il au Calvaire ? Quelle est l'attitude de Jésus et de Marie ?

D'abord l'acceptation de la volonté du Père, puis la prière, enfin le silence.

L'acceptation de la volonté du Père c'est la souffrance, elle nous est inévitable, sur tous les plans physique, moral et spirituel.

La Prière en deux temps principaux : l'offrande de la miséricorde, disons mieux, l'offrande de l'amour miséricordieux des Coeurs de Jésus et de Marie et la Sainte Trinité, et la méditation du Rosaire, ce qui s'exprime par l'offrande du sacrifice de la Messe et se prolonge par la prière perpétuelle de l'offrande quotidienne. Toutefois l'acceptation de la volonté de Dieu, l'offrande de l'Amour miséricordieux, la méditation du Rosaire ne se réalisent que dans le silence, par le silence.

Est-il possible de réaliser l'ambiance du Calvaire autrement. Est-il possible de vivre cela dans la recherche du merveilleux, donc, sans l'humilité nécessaire à la vie de la foi ?

Pourtant jamais les chrétiens et les chrétiennes ne se sont fait plus d'illusions. La recherche des signes à travers un appareil photographique, l'illuminisme qu'engendré la curiosité et le désir du merveilleux doivent singulièrement faire le jeu satanique, comme on en découvre tant d'exemples. II faut vivre en lieu de pèlerinage pour constater les méfaits de Satan dans des âmes qui ne se peuvent imaginer sans privilèges.

J'ai terminé le chapitre troisième en citant les graves avertissements de Jésus et de Marie au sujet de ces victimes qui jouent à l'illuminisme.

Comment en arrive-t'on là ? On y arrive en rompant le silence. On a besoin de se soulager, de se déverser, de se défouler. On ne peut garder pour soi et garder sur soi les souffrances de tous genres. C'est une pleurnicherie, une jérémiade continue, sur tout ce qui ne va plus, concernant les prêtres, les grands et les petits enfants qui ne pratiquent plus, l'entourage qui se désacralise, voire même se paganise sous l'action en particulier de la Presse, de la Radio-Télévision.

Tout cela est vrai, mais pour autant, gémir n'aboutit à rien.

S'attaquer aux agents de tout ce laisser-aller n'aboutit qu'à de piètres résultats. Vivre dans une critique perpétuelle, rien de plus desséchant et démoralisant.

Alors que faire ? D'abord se taire, ainsi vous éviterez de vous démoraliser vous-même un peu plus et vous éviterez du même coup de cabrer ceux à qui vous voulez du bien, prêtres, parents et amis.

En retour, il faut être persuadés, il faut être certains de l'efficacité de la foi devenue confiance totale et absolue dans le pouvoir et le vouloir des Coeurs de Jésus et de Marie.

Chaque fois que vous serez tentés de gémir et de vous plaindre, serrez les lèvres, taisez-vous et obligez-vous à penser et dire intérieurement : « Mon Jésus, ma bonne Mère, saint Joseph, je mets les prêtres, mes enfants et petits enfants, mon entourage dans votre coeur, j'ai confiance en vous ».

Si vous vous habituez à faire cela, 20, 30, 40, 100 fois par jour, vous aurez fait l'honneur à Jésus, à Marie, à son saint Epoux de compter sur eux.

Vous aurez alors servi de « creuset ». Votre intercession continue et permanente deviendra la mise en œuvre de la grâce du sacrement de mariage que vous avez reçu. Ce sacrement, par lequel Dieu vous fait participer à sa Paternité, vous donne droit sur le coeur de Dieu lui-même. II se fait Père, vous rétablissez ses droits d'amour, ses droits de Père. II se laisse prendre par les caresses.

La réponse de Dieu vous sera donnée le jour de l'avertissement. Vos prêtres, vos enfants, vos amis se retourneront comme une galette. C'est Dieu qui aura guéri, c'est Dieu qui aura converti, c'est notre Dame, la Maman unique au Cœur innombrable, qui se multipliera près des quatre milliards d'hommes et les transformera. Ce sera le confessionnal de Marie.

Mais Dieu ne pourra rétablir sa paternité sur tous les hommes, Jésus ne pourra appliquer la vertu Rédemptrice du sang de ses plaies, Marie et Saint Joseph ne pourront guérir les coeurs, que dans la mesure où sortira de nos coeurs à tous un appel d'Amour, un appel suppliant de père, de mère, d'époux, d'épouse, d'enfants, de frères, de soeurs, de parents, d'âme de chrétiens qui s'ouvrent à la détresse spirituelle de leurs frères humains dans le monde entier.

Allez-vous maintenant douter du pouvoir de votre foi et de votre confiance et de votre amour sur le Coeur de Dieu et de Marie.

Le temps presse d'autant plus que maintenant nous sommes encore, nous sommes dans la paix, nous vivons libres de prier ou non, libres d'offrir une pauvreté choisie, bientôt nous ne mériterons plus, nous subirons de force, nous ne choisirons plus. Le temps du mérite pour nous et pour les autres ne sera plus le même. C'est encore le temps du choix, le temps de l'Amour.

Après le grand miracle de clarté qui suivra d'assez près l'Avertissement, Jésus et Marie nous ont dit qu'ils ne seraient plus dans la Miséricorde. La justice de Dieu s'imposera.

Traduisez ceci : après l'avertissement suivi du miracle, Jésus et Marie sauveront le plus grand nombre d'âmes, mais les corps n'échapperont pas aux châtiments.

La mort du corps s'ensuivra pour tous ceux qui ne se seront pas convertis dans l'avertissement et dans le miracle. Par contre Jésus et Marie auront obtenu la survivance du corps et de l'âme pour les convertis de l'avertissement et du miracle. Ils les réserveront pour refaire cette Eglise catholique universelle dans laquelle seront régénérés les hommes d'un type nouveau. On assistera à une émulation qui entraînera les hommes au service et à l'Amour de Dieu.

Cela vaut la peine de vivre une Foi neuve, une Foi confiante et pleine d'amour qui préservera de la peur et gardera les chrétiens forts dans la tourmente. C'est la promesse de Dieu.


CHAPITRE SEPTIEME

« LES TROIS CRISES »

II est difficile d'interpréter les prophéties de La Fraudais. Nous savons que depuis toujours les prophéties sont faites pour nous amener à la conversion. Elles n'existent en aucun cas pour satisfaire la curiosité ! Ce qui est dire qu'elles ne sont pas rationnelles et donc rarement très claires. Les annonces de Jésus à Marie-Julie ne portent aucune date. Elles sont accompagnées de chiffres, comme autant de signes pour nous aider.

Au reste Jésus répète à Marie-Julie plus de vingt fois : « Je ferai en sorte que mes secrets soient publiés et connus à l'entrée des événements ».

L'avertissement est donné concernant la première crise au sujet des calamités qui vont fondre sur la France, avec une période de guerre civile et de fausse liberté. Un nombre inconcevable de meurtriers du peuple, composé d'étrangers, sera maître de la France.

La deuxième crise suivrait en 1981, marquée par la période de l'envahissement de la France par les brigades internationales. C'est la période où l'Europe entière tombera aux mains des communistes. Dans la même période l'Orient sera touché par la guerre.

La troisième crise 1982-1984 verra après les maux de la France le commencement de la lutte terrible dans Rome, la ville Eternelle.

C'est dans cette troisième crise que paraîtra Henri de la Croix, le sauveur de la France. (cf. brochure spéciale sur Henri de la Croix. )

Ce sauveur de la France, descendant de Louis XVII, sauvé de la prison du temple, viendra de la terre catholique d'Irlande où il vit actuellement.

Saint Michel le conduira vers l'est de la France pour y être rejoint par l'armée des Bretons, qui formera son escorte. Après avoir reçu la soumission des armées qui auront envahi la France, il sera sacré à Reims, intronisé à Aix-la-Chapelle. II ira délivrer le Pape à Rome des mains des communistes et se consacrera à la pacification de l'Europe. C'est lui qui rétablira la paix non seulement en Europe, il placera un chef catholique à la tête de la Russie. II s'en ira porter la lumière et la conversion aux peuples mahométans de l'Orient.

II est important de dire que, si l'origine et l'introduction du Roi sera accompagnée de multiples miracles, dus à l'intervention visible du ciel, son arrivée sera elle-même précédée de signes multipliés dans le ciel par Dieu pour nous aider à nous convertir et à maintenir notre espérance et notre Foi au milieu des châtiments.

C'est ainsi que l'année 1981 ou 1982 ne laissera aboutir, aucune récolte. La nourriture des hommes et des animaux ne poussera qu'à la hauteur du poignet, sans aboutir. Les pluies incessantes détruiront les récoltes et provoqueront la famine. Pourtant Jésus dira : « Ma justice frappera vos terres et vos récoltes... Soyez sans inquiétudes, je saurai subvenir à tout, même à vos subsistances. Je calmerai la faim et la frayeur de vos animaux. Je laisserai à la Bretagne vingt-cinq pour cent des récoltes ».

Faut-il répéter ici que la Bretagne ne verra pas l'envahissement des Russes pas plus que l'Alsace-Lorraine. La Bretagne souffrira de la guerre civile comme la France entière. II reste vrai que tous les châtiments seront moindres que dans l'ensemble de la France.


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Message par Her Sam 15 Jan - 18:08

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CHAPITRE HUITIEME

« LES DERNIERS EVENEMENTS »

Après plusieurs tremblements de terre, concernant la France, sans que soit indiquées l'étendue du lieu et son intensité, après plusieurs séries de ténèbres réduites, il semble qu'il faille situer les deux jours et trois nuits du plus terrible tremblement de terre, accompagné de ténèbres, vers la fin des châtiments sur la France, la première châtiée.

Ces jours de ténèbres physiques et tremblements de terre seront accompagnés d'apparition de démons sous formes hideuses qui essaieront d'entraîner les hommes au blasphème.

Les éclairs pénétreront jusque dans les maisons. Seuls les cierges bénits de la Chandeleur éclaireront sans d'ailleurs se consumer durant ces jours. II est à remarquer que ces cierges bénits ne donneront aucune clarté chez les impies. Le ciel se remplira de nuages rougis de sang, accompagnés de tonnerres. Les vagues mugissantes de la mer provoqueront un raz de marée qui ne laissera rien debout. Ceci se passera dans la saison d'hiver qui est d'ordinaire sans tonnerre.

Une pluie rouge se coagulera sur la terre, accompagné de souffle empoisonné. Il sera difficile de sortir pendant sept semaines, tant la terre fera peur. Une brûlaison horrible sortira de la terre. N'ouvrez ni portes, ni fenêtres à cause des signes de terreur. Seul le meuble qui portera le cierge bénit restera stable au moment du tremblement de terre.

Une Croix se formera dans cette pluie, une croix portant l'empreinte du Christ : une croix qui provoquera la mort des derniers impies qui auront refusé la grâce de la conversion.

Pendant les ténèbres il y aura beaucoup de conversions. Beaucoup d'égarés reviendront à moi dans le repentir.



LE MESSAGE DE LA FRAUDAIS

Ainsi préparés, les Français vivront la grande espérance dans l'attente de leur sauveur, Henri de la Croix.

C'est saint Michel qui sera chargé de nous le présenter, protégé contre ses ennemis par une nuée opaque et sombres de leur côté. Du côté du Roi et de son escorte la nuée ferme est lumineuse. La terre reste ferme sous les pieds du Roi et de son escorte.

Alors se réalisera l'annonce de la vision du ciel faite à Marie-Julie et rappela le 13 octobre 1917 par - la Sainte Vierge à Fatima : (Vous venez de voir la danse du soleil. Je suis Notre-Dame du Rosaire, je reviendrai une septième fois, j'y ferai un miracle plus grand que verra le monde entier ». Alors le ciel s'ouvrira, le Christ aux plaies sanglantes et glorieuses, apparaîtra, accompagné de la Reine du ciel, de saint Joseph, des anges et des saints et saintes de France. La grande espérance sera réalisée. L'action de grâces éclatera universelle, la France réalisera le bienfait de la paix et la fin du cauchemard.

Pour autant les événements terminés pour la France ne le seront pas encore pour l'Europe et pour le monde.

Au reste, l'incident historique de la « Fuite en Egypte de la Sainte Famille », sera vécu par une foule de gens. Que de familles seront prévenues i miraculeusement en quelque point de la France de partir pour éviter un danger mortel.

II y a là une exigence de la Justice Divine pour faire expier, par le détachement des biens terrestres, les abus de toutes sortes. La grâce de se décider à tout quitter pour avoir la vie sauve viendra des mérites acquis par la Sainte Famille fuyant en Egypte. Les anges gardiens seront les meilleurs intermédiaires et les meilleurs protecteurs.

CHAPITRE NEUVIEME

« SA SAINTETE LE PAPE
JEAN-PAUL II »

Notre Saint-Père le Pape Jean-Paul II vit présentement encore son Dimanche des Rameaux. Son calvaire est proche, chaque homme gardera en son esprit et en son coeur, l'image de sa grande âme, de sa foi, de sa parole ferme. « La vérité est la force de la paix, a-t'il déclaré le 1er, janvier 1980.

Le 9 mars 1878, Jésus fait le portrait de ce Pape à Marie-Julie : « sa charge sera bien lourde. II faudra un homme fort comme une montagne, et un esprit point ordinaire pour soutenir cette révolution et ce carnage ».

Le 27 novembre 1911 le Saint Pape Pie X avait prophétisé ainsi : « sera-ce moi, sera-ce mon successeur ? Ce qui est sûr, c'est que le Pape quittera Rome, et pour sortir du Vatican, il lui faudra passer sur le cadavre de ses Prêtres ».

Le 7 juillet 1880 Jésus dit à Marie-Julie : « L'Eglise sera privée de son chef suprême qui maintenant la gouverne. Les vestiges du Saint Pontife présent doivent disparaître. L'empreinte de ses pieds au saint autel sera réduite en cendres par les flammes de l'enfer. Le chef de l'Eglise sera outrageusement outragé ».

Dans l'extase du 4 Novembre 1880, Marie-Julie nous décrit le martyre de Jean-Paul II : « la voix de l'Eglise, sous un soupir voilé, vient faire retentir aux portes brisées de mon âme l'écho de sa voix mourante. Le Pontife suprême lance une parole agonisante vers son peuple, vers les enfants dont il est le Père. C'est un glaive pour mon âme... Je vois de blancs oiseaux emporter dans leur bec son sang et des lambeaux de sa chair. Je vois la main de Pierre percée par le clou comme celle de Dieu. Je vois ses vêtements de cérémonie arrachés en lambeaux,



les vêtements dont il revêt sa dignité pour faire descendre Dieu sur l'autel. Je vois tout cela dans mon soleil. Oh ! que je souffre ! »

De son côté, saint Michel dit à Marie-Julie le 29 septembre 1878 : « Jamais, jamais tempête n'aura été aussi si forte contre un autre Pontife. II est déjà martyr avant de subir le martyre ; il souffre avant que l'heure n'ait paru. Mais il offre sa Personne et le sang de ses veines pour tous ses bourreaux, et pour ceux qui attentent terriblement à sa vie. Que d'exils à souffrir ! ».

Deux choses sont annoncées dans ces textes. Le Pape sera traîné de prison en prison. Précaution que prendront ses ennemis, pour faire perdre sa trace aux fidèles. A la fin de la vie du Pape, Jésus exaucera le désir du Pape en lui donnant ses stigmates pour souffrir avec Lui pour son Eglise, et pour le rendre en tout semblable à Lui. II lui accordera le martyre.

Revenons au complément du portrait que fait Jésus de son vicaire, le 9 Mars 1878 : « Ce cher et digne représentant sera entré dans une nouvelle alliance pour soutenir ma sainte Eglise au fort de l'orage. Les peines, les tortures, le mépris. II recevra tout... jusqu'aux crachats. On ira jusqu'à le conduire à la pierre du Premier Pontife. On lui dira : renie ta foi, laisse-nous la liberté. Mais sa foi sera ferme et constante. C'est moi qui vous aurai donné ce Pontife. Priez pour Lui qui doit voir, sous ses yeux, une révolution acharnée. Sa main, jusqu'à la mort tiendra la Croix et ne la lâchera pas ! ».

Pour bien situer les événements, il faut dire tout de suite qu'il ne semble pas que le Pape meurt en prison. Avant son martyre, il faut situer sa délivrance miraculeuse. c'est ce que nous annonce saint Michel le 29 septembre 1878 : « En marchant sur la France, dit saint Michel, nous accomplirons notre devoir. Quand la paix y sera rétablie (en France par l'arrivée du Roi) et le règne de Dieu commencé, nous marcherons sur Rome, puisque la France doit se dévouer à la défense du Saint-Siège ». Et du 29 septembre 1879 : « Celui que l'exil réserve

(Henri de la Croix) c'est lui qui marchera sur la Ville Eternelle, avec les braves combattants qui l'auront assisté. L'Auguste victime (le Pape, le lien de la foi) serait encore en prison avant que l'année « 83 » ne soit à la moitié ». Nous lisons dans l'extase du 11 Janvier 1881 : « Bientôt il n'y aura plus d'étables, plus de berceaux, plus d'églises vivantes : l'Eglise n'aura plus sa voix, qui, aujourd'hui encore, parle bien haut. Le lien de la Foi (le Pape) boira bientôt dans l'exil l'amertume d'un long et douloureux martyre. Son coeur saisi d'angoisse ne vivra, pour ainsi dire, plus dans sa personne ; il offrira tout pour ses enfants, pour son troupeau et pour son Eglise infaillible ».

On lit dans l'extase du 29 Septembre 1882 : « Dès que la France sera délivrée, l'épreuve de Rome commencera 5 mois après la paix rétablie en France par le Roi Henri de la Croix, une révolution sans précédent éclatera à Rome... L'affreuse guerre d'Italie sera longue, elle durera plus de deux ans... à partir de la fin de 82, tout ceci laisse prévoir une captivité de plusieurs années. L'Eglise sera vacante de longs mois ».

Pourtant la délivrance du Saint-Père sera moins terrible que celle du Roi de France. Alors se réalisera la prophétie de Pie IX, ainsi que celle de saint Pie X. Le 13 mai 1878 Pie IX dit à Marie-Julie : « réparez vos armes, les meilleures sont la prière et la confiance. Les ennemis de mon successeur pousseront la haine jusqu'à le forcer d'apostasier, mais sa foi sera inébranlable. Il verra couler le sang des défenseurs de l'Eglise comme des ruisseaux »

Une source différente de celle de Marie-Julie laisse entendre qu'après le martyre du Pape sur la terre de France, les membres de la curie romaine, s'étant réfugiés en France, éliront le nouveau Pape « le Gloria Olivae » sur la terre de Lyon. On lit dans la vie de sainte Marie Taïgi (romaine) qu'après les trois jours de ténèbres, S. S. Pierre et Paul descendront des cieux et désigneront le Pape de la part de Dieu. Une grande lumière, jaillissant de leur personne ira se poser sur le futur Pape : « De la gloire de l'Olivier ».



On comprend mieux à la lecture de tous ces textes, l'appel de Marie à ses fils de prédilection, les prêtres, qui, par l'intermédiaire de Don Gobbi, sont invités à soutenir le Pape et à s'offrir pour Lui.

Que nos prières, nos croix et nos souffrances lui soient acquises !

La Fraudais,
44130 BLAIN France - en Bretagne.

En la fête de Sainte Marguerite-Marie,

En le second anniversaire de l'élection
au Pontificat de Jean-Paul Il

Henri Bourcier,
Prêtre M.S.M. oblat de Saint-Benoît.

« Mon Dieu, par vos plaies sanglantes et glorieuses, auxquelles nous unissons nos vies, ouvrez à tous votre royaume ».

« Père éternel, je vous offre les plaies de votre Divin Fils pour guérir celles de nos âmes ».
« Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos saintes plaies ».
« Seigneur Jésus, nous vous offrons les mérites de Marie votre Mère et notre Mère au pied de la Croix ».

Marie-Julie Jahenny à la Croix - « Je te salue, je t'adore, je t'embrasse, ô Croix adorable de mon sauveur. Protège-nous, sauve-nous. Jésus t'a tant aimée, à son exemple, je t'aime. Par ta sainte image, calme nos frayeurs. Que je ne ressente que paix et confiance ».

Extase du 27 Janvier 1922.
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