Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Actualités et Prophéties pour la Grèce

Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Sam 4 Juin - 7:33

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php

Rallonge pour le sauvetage financier de la Grèce
samedi 04 juin 2011

Le Premier ministre grec Papandréou avec Jean-Claude Juncker.
Un plan d'aide a été convenu, hier, entre Bruxelles et Athènes. Il atteindrait 60 milliards d'euros.Le pays serait ainsi financé jusqu'en 2014. Au prix de nouveaux efforts impopulaires.

« Un accord de sauvetage sur trois ans. » C'est ainsi que la presse grecque rend compte de l'accord de principe passé entre la Grèce et l'Union européenne (UE). En plus des 110 milliards d'euros déjà programmés jusqu'en 2014, Athènes bénéficierait d'un plan supplémentaire de 60 milliards, financé par l'UE et probablement le Fonds monétaire international (FMI). Il couvrirait ses besoins budgétaires des trois prochaines années. Ta Néa, un journal réputé proche du gouvernement, indique que l'accord se serait fait, mercredi, à Vienne, lors d'une réunion des experts de la zone euro.

Privatisations accélérées. En contrepartie, toujours selon Ta Néa, le pays s'engagerait sur des mesures d'austérité portant sur 6,4 milliards cette année et 22 milliards l'an prochain. Au programme : davantage de taxes, moins de fonctionnaires et des salaires diminués. La troïka (UE, FMI et Banque centrale européenne) annonce que la Grèce est prête à créer une agence de privatisation gérée de manière indépendante. Le rythme des privatisations (50 milliards d'euros) va être accéléré.

Les banques privées associées. Après avoir reçu Georges Papandréou, le Premier ministre grec, Jean-Claude Juncker, chef de file des ministres des Finances, a annoncé que la zone euro s'apprêtait à décider d'une nouvelle aide financière « en échange de conditions strictes ». Il n'a pas confirmé cependant le montant de cette aide. Les banques privées seront associées « sur la base du volontariat ». Berlin demandait que les créanciers privés participent à l'effort en rachetant des obligations grecques quand celles qu'ils détiennent arriveront à échéance.

Grève générale en vue. La grogne sociale permettra-t-elle l'avancement de ce plan ? Tandis que les experts de la troïka se trouvaient à l'intérieur, des sympathisants communistes ont bloqué, hier, l'entrée du ministère des Finances, à Athènes. Ils ont déployé, sur cinq étages de la façade, une large banderole visible de la place Syntagma où des milliers d'« Indignés » se regroupent chaque soir : « Organise-toi et combats pour la révolution-Grève générale. » Les syndicats du privé et du public ont appelé à une grève générale le 15 juin. Une manifestation est annoncée ce samedi et des arrêts de travail dans le public jeudi prochain.

Ballon d'oxygène en juillet. Athènes attendait également le rapport des experts sur l'avancement du redressement de ses finances. La troïka a confirmé le versement, début juillet, d'une tranche de 12 milliards, après de nouvelles discussions. Le nouveau plan sera avalisé le 20 juin par les ministres des finances européens puis par le Sommet des chefs d'État et de gouvernement, trois jours plus tard. Dès hier, les marchés ont réagi positivement : les rendements des obligations d'État grecques ont reculé tandis que les banques grecques gagnaient 9 % en Bourse.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Mer 22 Juin - 8:35

http://owni.fr/2011/06/09/debtocracy-documentaire-choc-grece/

mercredi 22 juin 2011
OWNI

SOCIETE,
POUVOIRS
ET CULTURES NUMERIQUES


Cette interview a été initialement publiée sur OWNI.eu le 6 mai dernier. Suite à la publication de la version sous-titrée en français du documentaire, nous publions aujourd’hui la traduction française.

Né à Athènes, Aris Hatzistefanou, 34 ans, est un journaliste à toute épreuve depuis ses plus jeunes années. Journaliste en Palestine, puis à Londres pour la BBC, son émission de radio “infowar” sur la station grecque Sky Radio, très écoutée, fut arrêtée quelques jours seulement avant la publication du documentaire Debtocracy, dont le message est à contre-courant de la pensée dominante.

Ce projet a attiré l’attention de plus d’un million de personnes en Grèce, et a popularisé une campagne nationale demandant une commission d’audit de la dette publique du pays. OWNI s’est entretenu avec l’homme derrière ce subversif documentaire qui secoue l’opinion grecque, dans une période très difficile pour le pays.


(Cliquer sur le bouton CC en haut du player pour sélectionner la langue des sous-titres)

Quelle est l’histoire de Debtocracy ?
L’idée nous est venue après une émission sur Sky Radio sur la manière dont le président équatorien avait géré la dette colossale du pays : il mis en place une commission chargée d’auditer la dette souveraine du pays, et arriva à la conclusion que d’autres pays étaient en train d’utiliser l’Équateur comme un “esclave”, tout comme l’Argentine et d’autres pays avant lui. Par conséquent, le gouvernement équatorien força les créanciers à subir un « haircut » [des pertes, ndlr] de 70%.

Dans le même temps, en Grèce, des gens étaient en train de lancer une initiative similaire, et recherchaient du soutien pour cela. Du coup, mon émission sur Sky Radio entrait en écho avec leur discours. Et beaucoup de gens semblaient se demander si nous pouvions faire la même chose en Grèce.

Katerina Kitidi (éditrice en chef de TV XS) et moi nous sommes alors décidés à produire ce documentaire. Mais nous n’avions pas d’argent, et ne voulions surtout pas demander des financements auprès d’un quelconque parti politique, syndicat, entreprise, ou pire, une banque. Nous avons alors eu l’idée de demander aux gens de nous aider en lançant une campagne de crowdfunding.

Et cela a très bien marché ! Nous avons récolté 8.000 euros en seulement dix jours, ce qui est pas mal du tout en Grèce, surtout dans le contexte actuel.

Au début, ce projet était censé n’être qu’une vidéo de plus sur YouTube ! Mais comme beaucoup de gens nous ont proposé leur aide (des professionnels de l’audiovisuel notamment), et que beaucoup de gens nous ont aidés financièrement, nous avons pu réaliser un véritable documentaire. À un moment, nous avions même tellement de dons que nous avons décidé d’investir dans la promotion du film, ce qui n’était pas prévu.

Alors que ce projet avait été initié par deux personnes, environ quarante personnes ont contribué au final.


Katerina Kitidi et Aris Hatzistefanou.
Comment le film a été reçu en Grèce ?
Nous avons eu plus d’un demi-million de vues en moins d’une semaine, et nous sommes aujourd’hui à plus d’un million. Mais en dépit de ce succès, les média grecs n’en touchèrent pas un mot au début. Puis, quand ils ont vu le succès du film, ils ne pouvaient plus faire comme si nous n’existions pas. Il sont alors commencé à nous critiquer et à tenter de nous décrédibiliser. Jusqu’à présent, aucune chaine de télévision n’a parlé de nous, même négativement.

En fait, le jour où ils le feront, c’est que nous aurons gagné.

Quel est le message que vous voulez faire passer avec ce documentaire ?
Nous défendons le point de vue que la situation actuelle n’est qu’une partie d’un problème bien plus global, notamment lié au problème de l’euro. Parce que l’euro est divisé entre son cœur et la périphérie, nous sommes condamnés à souffrir de pertes de compétitivité face à l’économie mondiale, car nous ne pouvons pas dévaluer notre monnaie.

Je ne nie pas que nous avons notre propre part de responsabilité. Le problème de la Grèce est que notre fiscalité ne s’est pas adapté au modèle d’État-providence que nous avons mis en place : les entreprises ne sont pas assez taxées, les déficits ne sont donc pas contrôlés. Nous avons aussi un grave problème de corruption, mais cela reste un détail : nous pourrions mettre tous les politiques en prison, mais qu’est-ce que cela changerait ?

Bref, ce qui se passe actuellement ne peut pas être totalement de la faute des “PIIGS”, comme ils nous appellent.

Nous disons aussi que le modèle allemand n’est pas un modèle à suivre. Ils ont simplement gelé les salaires depuis dix ans ! Ce n’est pas soutenable pour l’ensemble de l’Europe !

Certains disent que votre point de vue n’est pas impartial. Que leur répondez-vous ?
Tout d’abord, nous n’avons jamais prétendu être mesurés. C’est même plutôt l’inverse, puisque nous pensons que nos contradicteurs ont largement eu le temps et l’espace médiatique pour faire valoir leur position. D’ailleurs, leur position n’est pas vraiment équilibrée non plus…

Certains critiquent aussi le fait que l’Équateur n’est pas un bon exemple, car c’est un pays en voie de développement qui a du pétrole. Mais le pétrole ne représente que 25% du PIB de l’Équateur, et nous, nous avons nous aussi en Grèce notre propre pétrole : le tourisme.

Après, on aurait pu prendre n’importe quel autre pays comme exemple, il y aurait toujours des gens pour dire que « comparaison n’est pas raison », même si le contexte est tout de même similaire, avec une spirale d’endettement et l’intervention du FMI. Mais au final, ils essaient juste de faire dériver la conversation afin de ne pas répondre au principal sujet de ce film : la nécessité de créer une commission d’audit de la dette.

À votre avis, que devrait faire la Grèce aujourd’hui ?
C’est clair que la Grèce ne peut repayer sa dette, que celle-ci soit légale ou pas, et quel que soit son montant et son taux d’intérêt. Plus de 350 milliards de dettes, c’est déjà trop. Très ironiquement, les marchés semblent plus lucides que le gouvernement, qui continue de dire que l’on peut trouver l’argent. Mais les marchés ne sont pas stupides. Les plans de sauvetage n’ont en vérité qu’un seul objectif : sauver les banques françaises et allemandes, qui tomberaient si la Grèce faisait banqueroute.

Donc, de notre point de vue, nous ne devrions rien attendre des décideurs européens. Si nous attendons, il sera trop tard pour prendre les mesures nécessaires. Nous devons donc trouver nous même des solutions, et lancer des initiatives.

Une fois que cela est dit, la première chose que nous devons faire et de mener un audit de la dette grecque, de manière à discerner la dette légale de celle qui ne l’est pas. Un certain nombre d’indices tendent à montrer qu’une grande partie de la dette est odieuse, voire illégale. Mais seule une commission d’audit saurait le démontrer. C’est pourquoi nous soutenons complètement cette initiative, même si nous soulignons l’importance que cette commission soit menée de manière transparente et démocratique. Pas par les parlementaires.

Après, nous sommes plus radicaux que d’autres dans nos propositions car nous pensons que nous devrions stopper le remboursement de la dette, quitter l’euro, et nationaliser le secteur bancaire. Ce n’est pas quelque chose de facile à défendre, car cela parait très radical, mais même certains économistes et hommes politiques commencent aussi à étudier ces options.

Nationaliser les banques peut sembler être une proposition communiste, mais j’y vois plutôt du pragmatisme : il faut protéger le pays d’une éventuelle fuite des capitaux vers l’étranger, dans le cas où nous quittons l’euro.

Avez-vous des liens avec d’autres initiatives de ce type en Europe ?
Nous avons été contactés par de nombreux groupes, notamment pour que nous traduisions le documentaire. Ce qui est désormais chose faite. Mais nous ne collaborons pas vraiment avec eux en tant que tel, nous leur permettons simplement de réutiliser notre travail, qui est sous licence Creative Commons.



Comment voyez-vous l’avenir de la Grèce ?
L’année dernière, il y a eu plusieurs soulèvements contre le plan de sauvetage du pays, mais les citoyens sont très découragés depuis. Pendant les dix dernières années, l’opposition n’a jamais rien proposé qui puisse rassembler l’opinion publique. Certains pensent que les grecs se font une raison, mais je sens que l’indignation est toujours bien là, sous nos pieds. Elle n’attend qu’un nouveau prétexte pour être ravivée.

Il est intéressant de noter qu’aucun parti politique n’a le contrôle des mouvements de protestation, et que personne ne guide ce mouvement. Je redoute donc que la situation ne s’enflamme de nouveau, d’une manière violente. Mais il est impossible de prévoir quand et pourquoi.1

Quelle est la suite pour Debtocracy ?
Grâce à toutes les personnes qui nous ont soutenus, nous avons collecté plus d’argent que nécessaire pour la production du film. Nous avons donc décidé de créer un compte spécial pour que les gens déposent leurs dons. Si nous n’utilisons finalement pas cet argent pour un nouveau projet dans les six mois, les donateurs seront remboursés.

Franchement, nous ne nous attendions pas à un tel succès avec si peu de moyens. Ce n’était pas facile, mais nous nous sommes prouvé que nous pouvions faire de grande choses avec peu de ressources, surtout quand vous êtes entourés de personnes talentueuses.

Internet nous a beaucoup aidés, mais nous voyons aussi les limites de l’outil. Nous devons aujourd’hui aller à la rencontre de ceux qui ne sont pas forcément sur Internet, notamment à l’extérieur d’Athènes. Si nous n’étions que sur Internet, notre approche resterait trop élitiste. C’est pourquoi nous envisageons de distribuer des DVD et d’organiser des projections dans des théâtres ou des cinémas.

Nous voulons vraiment aller plus loin, faire face aux tabous des médias mainstream grecs. Aujourd’hui, si les gens ne participent pas eux-mêmes à la production de l’information, il n’y aura jamais aucune entreprise de média prête à leur donner la parole.
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Mer 22 Juin - 17:21

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/les-eurofanatiques-responsables-de-la-crise-grecque.html

21 juin 2011

Les eurofanatiques responsables de la crise grecque

Lu chez Yves Daoudal :

"Tous les observateurs le savaient, et personne ne disait rien (en dehors des plus méchants des "eurosceptiques"), mais c’est encore autre chose quand c’est Didier Reynders qui avoue :

«Dès l'entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001 on savait ses statistiques fausses. Je présidais l'Union européenne à cette époque. [...] Les Européens sont donc pour partie responsables de la situation.»

Non, pas les Européens. Toi, Reynders, et tes sbires. Qui devriez être jugés et condamnés pour cela."

Posté le 21 juin 2011 à 13h58 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Lun 12 Sep - 12:25

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/la-grèce-hors-de-la-zone-euro-.html

09 septembre 2011

La Grèce, hors de la zone euro ?

Lu dans Le Monde de ce jour :

"l'hypothèse d'une sortie de la Grèce de la zone euro est désormais évoquée à demi-mot par certains de ses créanciers européens, excédés par son incapacité à tenir ses engagements budgétaires. Les Pays-Bas ont été les premiers à agiter un tel chiffon rouge. Le ministre néerlandais des finances, Jan Kees de Jager, a appelé jeudi 8 septembre à sanctionner les pays incapables de respecter la discipline budgétaire commune : " Si un pays ne souhaite pas satisfaire aux exigences - de la zone euro - , alors, il n'y a pas d'autre option que de la quitter ", a assuré le ministre, tout en précisant que cette perspective n'était pas possible à ce stade. [...]

Le grand argentier allemand, Wolfgang Schaüble, a lui aussi haussé le ton jeudi : " Je comprends qu'il y ait de la résistance aux mesures d'austérité au sein du peuple grec, mais, au final, c'est à la Grèce de savoir si elle peut remplir les conditions qui sont nécessaires pour faire partie des membres de la devise commune ", a-t-il dit. [...]

L'Allemagne et les Pays-Bas, ainsi que la Finlande, ont clairement fait savoir que les plans d'aide seraient interrompus si le gouvernement grec n'accélérait pas les réformes promises en échange de la solidarité européenne. Tandis qu'en France, droite et gauche se sont unies jeudi pour ratifier le second plan de soutien concocté le 21 juillet à Bruxelles, la Finlande exige des garanties supplémentaires de la part d'Athènes avant de faire de même. Et la Slovaquie menace de temporiser jusqu'en décembre. [...]

Une sortie de la Grèce est-elle envisageable ? Non, à en croire la Commission européenne. " La participation à la zone euro est irrévocable ", a tenu à rappeler le porte-parole du commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn : " Les traités ne permettent ni de sortir ni d'exclure de l'union monétaire."

Posté le 9 septembre 2011 à 23h13 par Michel Janva
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Jeu 20 Oct - 21:32

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Debtocracy-le-film-qui-appelle-les-Grecs-a-se-debarrasser-de-leur-dette-_NG_-2011-10-20-725549

Actualité > Economie

20/10/11 - 16 H 21
criseGrèce
« Debtocracy », le film qui appelle les Grecs à se débarrasser de leur dette
Financé par les internautes grecs et libre de droits, ce documentaire, résolument ancré à gauche, tente d’analyser la crise grecque grâce à des interviews.

(DR)
Extrait de « Debtocracy ».

Une nouvelle grève générale paralyse la Grèce
La cure d’austérité imposée à la Grèce a de plus en plus de mal à passer au sein de la population. Environ 35 000 manifestants selon la police, affluaient jeudi 20 octobre à Athènes devant le Parlement, en « état de siège », selon les télévisions grecques, où devait être adopté le soir le nouveau plan de rigueur.

La veille déjà, le centre de la capitale avait été le théâtre d’une importante manifestation rassemblant 70 000 personnes, émaillées de violents incidents entre forces antiémeutes et jeunes encagoulés. Au total, 125 000 personnes (200 000 selon les syndicats) ont défilé dans tous le pays.

Depuis quelques mois, les mouvements de protestation se multiplient pour dénoncer pêle-mêle les mesures d’austérité à répétition et la mise sous tutelle du pays par la fameuse « troïka », composé de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Les « décidés », affirment ne pas vouloir payer pour quelque chose dont ils ne sentent pas responsables, accusant l’oligarchie politique et économique du pays d’avoir mené le pays à la ruine.

SE DÉBARRASSER DE LA « DETTE ODIEUSE »
Symbole de ce ressentiment, le film documentaire Debtocracy diffusé sur Internet rencontre depuis des mois un large public en appelant les Grecs à se débarrasser de leur « odieuse » dette, suivant l’exemple de l’Équateur. Financé par les internautes grecs et libre de droits, ce film de 75 minutes, résolument ancré à gauche, a été réalisé à partir d’entretiens avec des économistes de gauche du monde entier.

Visible sur Youtube ou www.debtocracy.gr, il a déjà été vu par plus de 2 millions d’internautes depuis avril et diffusé sur plusieurs télévisions étrangères, y compris au Japon, selon son co-réalisateur Aris Chatzistefanou, 34 ans, un ancien journaliste de la BBC World Service, licencié de la radio privée grecque Skaï quelques jours avant la mise en ligne du documentaire.

Quand Rafael Correa, un jeune économiste, est arrivé au pouvoir en Équateur en 2006, l’une de ses premières mesures a été de congédier les représentants de la Banque Mondiale et du FMI puis de mettre sur pied une Commission d’audit de la dette qui a dénoncé comme illégaux une bonne partie des contrats passés par les précédents gouvernements avec les bailleurs de fonds du pays.

VERS UNE SORTIE DE LA ZONE EURO
Le président de l’Équateur s’était alors appuyé sur la notion de « dette odieuse », qui avait été par exemple utilisée par les États-Unis en 2003 pour annuler l’essentiel de la dette de l’Irak, contractée par le régime de Saddam Hussein. Plusieurs mouvements « d’indignés » grecs plaident ouvertement aujourd’hui pour que leur pays fasse de même.

Le documentaire met ainsi en avant le scandale des pots-de-vin versés par le groupe allemand Siemens pour décrocher des contrats surfacturés, le conflit d’intérêts manifeste de la banque américaine Goldman Sachs, qui a conseillé le gouvernement grec tout en pariant sur l’accroissement de sa dette, sans oublier le coût exorbitant des Jeux Olympiques de 2004.

Le réalisateur plaide d’ailleurs ouvertement pour que le pays efface sa dette, retrouve son indépendance et sorte de la zone euro. L’entrée de la Grèce dans l’Union européenne est en effet – c’est l’un des arguments forts du film – à l’origine de l’explosion de sa dette car elle lui a fait perdre sa compétitivité, notamment face à l’Allemagne.

JEAN-CLAUDE BOURBON
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Her Jeu 8 Déc - 20:58

http://gold-up.blogspot.com/2011/12/daniel-hannan-un-parlementaire-europeen.html

LUNDI 5 DÉCEMBRE 2011

Daniel Hannan : Un parlementaire européen dénonce les coups d'Etat grec et italien

A croire que Daniel Hannan, parlementaire européen, a lu mon article du 14 novembre sur les coups d’État qui ont renversé 2 gouvernements durant le dernier trimestre 2011. Il fait partie des rares "élus" de l'€URSS qui dénoncent la construction d'un régime totalitaire en exploitant la crise de la dette fabriquée par l'élite bancaire et les officines américaines.

Gérard Batten, un autre parlementaire du parti de Nigel Farage, avait également dénoncé les agissements douteux du groupe Bilderberg : Regardez cette dénonciation ici

"L'Europe commence à montrer son vrai visage"
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Actualités et Prophéties pour la Grèce Empty Re: Actualités et Prophéties pour la Grèce

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum