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Olive Danzé - Soeur Marie du Christ-Roi (1906-1968)

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Olive Danzé - Soeur Marie du Christ-Roi (1906-1968) Empty Olive Danzé - Soeur Marie du Christ-Roi (1906-1968)

Message par Her Jeu 17 Mar - 12:16

Sœur Marie du Christ-Roi - Olive Danzé
(1968-05-02)

Marie Catherine Olive Danzé est née, le 27 mars 1906, en Bretagne, à Plogoff, dans le hameau de Kerveur, à la pointe du Finistère, "là où se termine la terre et où commence de Ciel". Olive est la neuvième d’une famille de onze enfants. Le Père était pécheur et était l’homme à tout faire du village : maçon, couvreur, charpentier, journalier…

Notre Seigneur va choisir cette jeune fille pour être sa messagère. Enfant, la vierge lui apparaît avec l’enfant Jésus. À cinq ans, Jésus demande à cette jeune âme d’accepter une grande mission et il va l’éduquer pour cela. Il lui dit : "Quitte tout et pars, tu seras religieuse. La petite Olive restera "petite" tout sa vie, car par une grâce inouïe, elle sera maintenue dans l’état de petite enfance, celui d’une enfant de 5 ans : sa voix, son regard, ses paroles seront ainsi le reflet visible sur terre de la pureté de son baptême. Et c’est cette toute petite fille - "ma petite colombe, ma petite fleur de lys"- que Jésus a choisi. Olive, le seul prénom que Jésus retient, parce qu’il fera de la cellule de son cœur "son Jardin des Oliviers" : le cœur de l’enfant sera pressuré comme l’olive sous le pressoir. Ecrasé, anéanti pour qu’en elle, comme en Lui, tout soit consommé !

À l’âge de 14 ans, la petite Olive reçoit sa mission d’âme privilégiée ; mission d’âme réparatrice qu’elle va remplir avec ferveur malgré tous les obstacles mis sur sa route. Le Christ va la combler de grâces et de charismes dont les stigmates, et elle vivra avec une température au-dessus de la normale. La petite Olive recevra des locutions intérieures du Christ et elle laissera beaucoup de lettres, de messages, gardés secrets encore de nos jours.

La petite Olive deviendra la messagère du Christ – Roi. Sur les directives de Jésus, la petite Olive se présente, le 13 août 1926, rue Tournefort, chez les Bénédictines du Saint–Sacrement à Paris. Le Christ laisse en dépôt à la petite Olive Danzé, devenue en religion sœur Marie du Christ-Roi, une triple invocation pour son Règne imminent. Une partie de sa mission sera de faire construire une basilique à Paris, sur la deuxième colline de Paris, la montagne Sainte Geneviève. Jésus lui réclame l'élévation d'un sanctuaire consacré à sa Royauté, en plein Paris. Dirigée par Jésus qui sera son Maître Spirituel et dont elle sera la messagère, Sœur Marie du Christ-Roi réussira à faire construire cette basilique. Elle traversera toutes les épreuves pour qu’à cet endroit, règne l’amour du Christ. Cette œuvre doit couronner l’œuvre du Sacré–Cœur de Montmartre par un aspect complémentaire : la basilique du Christ- Roi est construite sur le Mont Sainte Geneviève face à Montmartre. Pour cela, elle sera aidée par le peuple irlandais qui financera une grande partie des travaux. Ce sera la Basilique du Christ–Roi, élevée au 16, rue Tournefort. Le 29 juin 1939 : Le Cardinal Verdier en pose la première pierre et en bénit les cloches. Le Cardinal Suhard en consacre l'autel. Le 16 juin 1956, eut lieu la consécration du sanctuaire du Christ–Roi, Prince de la Paix, Maître des Nations par le Cardinal Feltin. Tout cela s'accomplit de 1932 à 1956. Le 27 octobre 1940, la première messe fut célébrée en la Basilique du Christ-Roi.

Notre Seigneur avait annoncé à la petite Olive :

« "Je désire et veux une belle chapelle pour honorer mon Divin Cœur, ce sera la chapelle du Christ–Roi, Prince de la Paix et Maître des Nations. Mon œuvre, c’est que mes enfants et toutes les nations M’adorent dans la Sainte Eucharistie, que je sois le Roi Vivant dans le Saint Tabernacle…

Mon œuvre, c’est que ma chapelle soit construite sans tarder…

Ma petite reine, Je te l’ai dit, que personne ne pourra construire aucun bâtiment sur ma chapelle. Je te répète encore que le terrain me soit livré et soit gardé pour mon Asile". 
- "Mon Cœur n’est pas assez connu, assez aimé, ma Puissance n’est pas assez reconnue, mes dons sont méprisés, critiqués, cela peine mon Cœur. Encore une fois, je laisse libres mes ministres, mais ils souffriront des fautes". 
- "Il n’y a plus d’œuvre à faire après ma Royauté, tout est complet, ma Royauté complétera ma Gloire". 
- "Tout ce qui arrive en ce lieu n’est pas fait pour rester caché mais il faut que les âmes sachent que Je ne suis pas venu pour rien : réclamer mon œuvre, dernière œuvre, ma Royauté, accomplir toute l’œuvre de mon Père que je n’avais pas encore achevé". 

Prière de sœur Marie du Christ – Roi

"O Jésus Christ – Roi, sur toutes les nations soyez aussi le Roi de mon cœur et de mon âme. Ô maître du ciel et de la terre, soyez Maître sur votre enfant. Ô divin Cœur de Jésus, je veux vous reconnaître pour ma demeure et faire mes délices de votre plaisir. Oui, mon Jésus, vous êtes le vrai Dieu, le seul Dieu, Christ–Roi. Ô mon Jésus, infiniment bon pour les pauvres pêcheurs qui se tournent vers vous, montrez-moi votre Cœur, ouvrez-moi votre Cœur pour me cacher tout entière afin de ne plus voir que Vous seul. Ô Jésus, je veux vous aimer pour ceux qui vous outragent et vous méprisent dans la Sainte Eucharistie. Vous êtes méconnu, oublié, et bien mon Roi, je veux vous connaître et vous faire connaître aux âmes qui ne vous connaissent pas. Je crois, ô mon Dieu, que vous êtes réellement présent dans la Sainte Hostie, Vous êtes là vrai Dieu et vrai Homme ».

Un sort incroyable va arriver : le 2 février 1977, le sanctuaire est livré à la pioche des démolisseurs. Les plus hautes autorités de l’état furent prévenues, une seule réponse fut donnée : “cela ne nous concerne pas !” Le 2 février 1977, sous le septennat de Giscard d'Estaing, l'église du Christ-Roi est livrée aux démolisseurs, mais il est annoncé qu’il sera reconstruit prochainement.

Après cette lâcheté des autorités ecclésiastiques qui ne sont pas intervenues pour sauver l'édifice, le Seigneur dit à Soeur Olive :

« La destruction de mon sanctuaire entraînera celle de Paris. Cet endroit m'appartient jusqu'à la fin du monde et mon sanctuaire sera rebâti quand la Paix sera redonnée au monde. Ce sera le premier ouvrage d’Henri de la Croix après la restauration de son Palais ».

Henri de la Croix est selon de très nombreuses prophéties, le nom du fils du Grand Monarque, descendant de Louis XVII et de son père Louis XVI, qui règnera sur la France et le monde.

Beaucoup de phénomènes spirituels se sont déroulés rue Tournefort : stigmates, guérisons, grâces, apparitions… Mais Sœur Olive a eu beaucoup à souffrir de certaines de ses supérieures.

La petite Olive sera reçue à Rome par le Pape Pie XII, mais, à son retour, elle trouva porte close et ne pourra réintégrer son monastère de la rue Tournefort.

Après quelques années d’errances et de souffrances durant lesquelles, Sœur Marie du Christ-Roi et les deux religieuses qui l’accompagnèrent tout au long de sa vie religieuse, furent accueillies dans divers couvents à travers la France.

La petite Sœur Marie du Christ-Roi s’en est retournée mourir dans son village de Plogoff, le 2 mai 1968, dans cette Bretagne qui aura été à la fois son berceau et son tombeau. Mais selon la promesse de Jésus, c’est de là que tout partira "comme un phare lumineux".

Au cours de ses nombreux entretiens, Notre Seigneur lui avait confié de dire qu’il faudrait la prier après son départ pour le ciel, afin que la Sainte Eglise reconnaisse vite ce que Jésus a fait : « Je te donnerai, ajouta Notre Seigneur, le don de faire des miracles pour ceux qui le demandent par ton intercession, pour que tu sois plus vite connue. Quand le temps sera venu pour la consommation de ton corps, on l’exhumera et on te trouvera aussi fraîche qu’au moment de ta mort ».

La petite messagère du Christ-Roi reçoit sa mission d’âme privilégiée de la Très Sainte Vierge :

« Et à l’instant où je me levais pour partir, je vis en haut de l’Eglise une grande Dame, toute lumineuse, toute belle, voilée de la tête jusqu’aux pieds, les manches qui flottaient avec le vent je vis son beau visage et avec un doux sourire, elle me dit : "Ma petite fille, retourne chez ta maman. Sois en paix. Tu seras l’épouse de mon fils… »

Peu de temps après son admission au couvent, elle reçut les stigmates et eut soin de laisser ses mains couvertes pour que les autres ne puissent s’en apercevoir. Le Samedi-saint elle rapporta au Père que la sainte Vierge vint laver ses plaies et l’habilla. Pendant ce carême, une nuit qu’un de ses pieds cloué sur l’autre comme Notre-Seigneur et qu’elle ne pouvait faire aucun mouvement dans son lit, Notre-Seigneur lui-même, accompagné de ses anges vint lui donner la sainte communion, et laissa comme trace de son passage "du vin rouge pour le faire voir à tous".

Extrait du message du 26 octobre 1926 :

« Tu as une guerre à faire ici-bas, une guerre qui durera six ans. Après mon enfant, tu expireras d’un dernier soupir d’amour, et tu viendras aimer mon fils dans sa gloire ».

Extrait du message du 3 février 1927 :

« Le matin, vers 6 heures, sœur Olive vit au-dessus du ciel de lit, vers le pied, une hostie lumineuse avec un cœur rouge au centre, des gouttes de sang en découlant. D’une croix également dans l’hostie sortaient des rayons. Sœur Olive appela sa petite sœur infirmière disant : - sœur Marie-Cécile, l’hostie ! Après un moment de recherche, la jeune sœur s’approchant du lit vit aussi l’hostie miraculeuse. Vite elle court chercher la Mère Maîtresse, mais pendant ce temps, l’hostie disparut "comme une étoile filante" ajouta sœur Olive ».

Extrait du message du 8 février 1927 :

« Puis elle dit : regarde ta couronne et elle lui montait la sienne. Puis elle ajouta : je vois déjà ton auréole ».

Le 30 août 1927, un an après son entrée au couvent, la sœur a vingt-et-un ans. Jésus lui dit :

« Ma petite fleur, je viens te rendre visite au milieu de tes jeux. Continue, ma petite fleur, tu es une enfant innocente. Je te tiens compagnie pour ne pas que tu t’amuses seule. Rappelle-toi, à l’âge de cinq ans, j’étais ton petit ami, je jouais avec toi. Eh bien ! Maintenant je fais de même. Tu n’es pas plus grande que lorsque tu avais cinq ans. Ton innocence et ta pureté sont à l’âge de cinq ans. Ne te trouble pas, ma petite reine, tu m’es agréable en jouant comme en priant. Mais il est l’heure de te quitter. Va ma petite fleur. Je te donne ma caresse ».

Le mardi 6 septembre 1927, elle se trouve en colloque avec Jésus qui lui annonce :

« Non, ma petite reine, tu ne seras pas novice. Ma volonté est que tu restes comme tu es. Tu es reine, tu es sainte, tu es oblate enfantine, tu es ma petite fleur, tu ne dois pas grandir, ni en taille, ni en âge, ni en costume. Tu diras à mes deux chères épouses bien-aimées de mon cœur (la prieure et la sous-prieure, maîtresse des novices), que tu seras déposée sur l’autel dans ton costume angélique et immaculé. Blanche fleur, pur lys, sainte enfant, patronne des enfants et des innocents, fleur des âmes pures, reine de France, victoire des combats, soutien des combattants, vie sacrifiée pour l’Eglise, pour les âmes et pour la France, voilà ma petite fleur, tous les titres que tu recevras bientôt, une fois absente de ce monde ».

La Sainte Vierge visite aussi Sœur Marie du Christ-Roi :

« Ô ma petite fille, prie pour ceux qui ne veulent pas croire à mon Immaculée Conception, ce grand mystère de l’Incarnation. Tous les ans, mon chagrin se renouvelle : "Cœur très pur de Marie, ayez pitié de nous, purifiez-nous, fortifiez-nous, régnez sur tous les cœurs". Puis elle ajouta : "Je me montrerai à ta mère prieure et à ta mère maîtresse pour les encourager à travailler à l’œuvre de mon Fils" ».

Sœur Marie du Christ-Roi laissa des écrits dans lesquels on découvre des annonces concernant le Grand Monarque :

« Il y aura un chef qui me représente, il y aura un roi qui sera mon image, une reine qui représente ma Divine Mère, il y aura les saints et les saintes, c'est-à-dire des époux et des épouses qui formeront la cour royale. J’ai établi sur mes ouvriers un chef : il faut qu’il soit vaillant afin que mes sujets n’aient pas faim et qu’ils soient soutenus par la tête et le cœur de ce chef. L’heure est venue, afin que le plus saint d’entre mes ministres soit le médecin de la divine charité et lui fasse honneur et réparation. Il faut que ma divine loi soit exercée rigoureusement ; elle est le but de ma venue ».

Sœur Marie du Christ-Roi annonce aussi le triomphe du Christ-Roi des Nations :

« Le Règne du Christ-Roi doit prendre toute son importance en ce siècle. Or, les esprits juifs semblent encore attendre la venue du Messie. Les dirigeants de la Sainte Eglise ne doivent point craindre les Juifs et les Rabbins. Ils ne doivent pas se trouver sur le même plan que le Vicaire du Christ, ni les ministres de la Sainte Eglise Catholique. Bien sûr, il faut l'union et l’entente entre les différentes religions ; mais sans jamais cesser de leur faire comprendre qu’ils marchent dans une voie secondaire et continuellement tortueuse ! Il faut l'unité des Églises ; mais il faut que la route nationale qui est sainte et certaine et qui conduit à la principale capitale et mène au Grand Palais du Roi soit respectée. Il faut déjà que cette route à grande circulation soit avant tout indiquée et conseillée et que même les guides ont le strict devoir de dire doucement aux Rabbins et aux chefs protestants que la route nationale à grande circulation est celle qui conduit au vrai Royaume ; les routes secondaires sont mineures et sont soumises à la force majeure de la route des catholiques. Il ne faut pas tolérer, côte à côte, l'ennemi de son Père, sans lui faire connaître qu'il a tort et qu'il ne doit pas continuer à persister dans son idée fixe ou dans son erreur… »

Paroles d'Espoir pour la France de Notre Seigneur inspirées à Soeur Olive :

« Ô douce France, reviens vers ton Seigneur. Il souffre de ton absence. Viens calmer sa douleur ! Pourquoi te troubler, ton bonheur tu peux le retrouver. Elève ton regard d'azur et fixe le soleil ! Dans le ciel très pur, tu verras cette merveille. Rêve, tendre France, que tu mèneras ton pont dans l'Océan Pacifique, et que ce doux rêve est la réalité. Veux-tu que Je te l'explique ? Oui, Je connais ta souffrance. Ecoute la Vérité ! Pourquoi restes-tu sceptique et crains-tu la critique ? Je lis dans ton coeur tremblant. Je veux te dire que Je suis Aimant. N’oublie pas que Je suis ton fidèle Seigneur. Ton absence cause, en vérité, ma douleur. Consume le souvenir de ton passé ; Ne pense plus qu'à ton Seigneur Aimé. Il te porte dans ses bras tout puissants, et te conduira vers les bonheurs triomphants. Ô France, ma douce France, Je te sens lasse et affaiblie... Tu te vois par l'épreuve, défraîchie. Non, non, ma souveraine, tu n'es que fatiguée. Je sais que tu ne veux point être prisonnière.
Aujourd'hui, tu vas être délivrée. Relève ta tête noble et fière, Ce n'est pas par un diadème de laurier que ta tête va être couronnée, Le riche diadème impérial ceindra ton front virginal. Ne rougis point devant cette faveur, Car tu as trouvé grâce devant ton Seigneur. Pourquoi ne souris-tu pas Ô France ? Ton regard reste, vers Moi, fixé. Crains-tu que ce ne soit que condescendance ? Douce Reine ! Oui ! Je t'ai aimée. Ma voix te parvient d'un pays lointain. Sois heureuse d'avoir retrouvé ton chemin, Et ton véritable et stable bonheur, Tu le trouveras, sans cesse, dans mon Coeur. Ô douce souveraine trésorière, j'aime ton âme droite et fière, En toi, J'aime la douceur et la grâce, accueille avec amour ton Souverain qui passe, Il t'emportera loin du regard humain, Afin que tu ne sois jalousée et perde ton destin. En vain, tu as espéré le bonheur. En ce jour, tu cherches sa valeur. Un seul regret, ton esprit agité. Il faut que cette pensée te quitte. " Ce Seigneur est le mien, pourquoi ? "

Ô France, il faut que tu aies la foi. Reste dans mon Coeur l'arche bénie, Là, ne crains plus rien, tu es à l'abri. Ta volière, Ô France n'est point limitée. Mon Coeur est plus vaste que l'espace, en vérité. Tu ne seras que prisonnière de mon Amour, celui qui ne cesse de se donner nuit et jour. Elève tes yeux vers la beauté suprême, vers la réalité, le bonheur extrême. Laisse à la terre le fruit gâté. Cueille sur ton fruitier le fruit nouveau, Celui qui dans l'ombre, jusqu'à cette heure, caché Et qui triomphe de son bourreau. France, paix à ton âme, Joie à ton coeur, Je viens allumer la flamme Et faire jaillir ton bonheur ».

La petite Olive Danzé est sans aucun doute cette jeune âme de Bretagne choisi pour une grande mission, selon la promesse faite, lors d’une conversation extatique, à Marie-Julie Jahenny, la stigmatisée de La Fraudais à Blain :

« - Te rappelles-tu dit la Flamme (le Saint-Esprit), la jeune âme qui, sous les rayons d’un appel privilégié, doit partir du fond de la Bretagne, pour porter à sa Majesté les paroles d’En-Haut ?
- Oui, je me rappelle.
- Te rappelles-tu aussi qu’il restait une chose qui ne fut pas dite ?
- Peut-être… mais nos frères s’en souviendront mieux que moi… Oh ! cela me revient. C’était pendant que j’étais dans le repos. Mais je ne sais plus si je l’ai dite au sortir du repos.
- Cette jeune âme, c’est elle qui sera chargée, quand tu ne seras plus, de porter à sa Majesté les lumières sur ce que veut le Dieu des Armées, le Dieu de la paix et de la consolation ».

Notre-Seigneur relie Soeur Olive au Sanctuaire du Christ-Roi :

La marche sur les eaux dans la Baie des Trépassés :
Au mois de mai 1927, Soeur Olive part trois jours pour Plogoff, envoyée par Jésus auprès de ses parents avec mission de les convaincre de signer un document dans lequel ils autorisent le Sanctuaire du Christ-Roi à prendre possession du corps et des affaires personnelles de leur fille, après sa mort, initialement prévue pour 1928. Les parents refusent tout d'abord, aucun argument ne parvenant à les convaincre. Le jour de son départ pour Paris, Soeur Olive reçoit de Jésus l'inspiration de demander à son père de l'accompagner une dernière fois jusqu'à la plage de la Baie des Trépassés, toute proche de la maison familiale. Tandis qu'ils marchent tous deux sur la plage, par beau temps et mer calme, Soeur Olive disparaît soudain et son père, affolé, la croit noyée. Elle réapparaîtra trois heures plus tard, trempée, expliquant à sa famille qui s'apprêtait à annoncer son décès, qu'elle venait de marcher sur les eaux en compagnie de Jésus :

"Pendant que nous étions sur la plage, le Seigneur est venu et m'a emmenée sur les eaux de la Baie des Trépassés (Où la tradition bretonne situe la ville d'Ys engloutie). Et pour confirmer ce que je vous dis, Il m'a remis trois marques qu'Il a retirées du fond de la Baie des Trépassés :

-les armoiries de Bretagne,
-le cachet du Roi de Bretagne,
-une fleur de lys".

Cet événement surprenant met en lumière la soumission confiante de Soeur Olive à la Volonté du Seigneur. Dans l'épisode célèbre de l'Evangile, Pierre vient à la rencontre de Jésus en marchant sur les eaux, puis il se met à douter, s'enfonce et appelle son Maître à l'aide. S'avançant sur les eaux de la redoutable Baie des Trépassés, Olive ne doute jamais, elle est constamment soutenue par son abandon filial à l'Amour Divin.

Confrontés à un tel miracle, les parents de Soeur Olive comprennent qu'ils doivent exécuter la Volonté du Seigneur. Ils acceptent de léguer par écrit le corps et les affaires personnelles de leur fille au Sanctuaire du Christ-Roi.

Cette lettre de Monsieur Danzé en témoigne :

"Je soussigné ici présent, je vous livre mon enfant avec le plus grand regret, mais reconnaissant la Volonté de Dieu, je vous la donne de bon coeur et de ma propre volonté. Après sa mort, je la laisserai reposer éternellement dans votre monastère. Prenez-la pour votre enfant, donnez-lui les soins pour sa santé de votre pouvoir, Dieu vous aidera. Recevez tous mes respects.

Monsieur Danzé".

Les Trois Marques Royales et les Trois Fleurs de Lys :

Soeur Olive a donc montré à ses parents trois marques royales : les armoiries de Bretagne, le cachet du Roi de Bretagne et une fleur de Lys. Selon ses proches, interrogés par la revue "Sourire de Marie", ces trois marques étaient d'un métal très ancien "Malheureusement, ajoutent-ils, nous n'avons pas pu les retrouver. Nous avons retrouvé bien des choses, sauf ces trois marques, mais nous devons croire les paroles de la petite Soeur ; ces trois marques, bien sûr, les parents les ont vues. Vraisemblablement elle a dû les emmener à Paris, parce qu'avant que la Mère Prieure ne les consigne sur le régistre des révélations, elle a dû les voir...".

Le Seigneur ayant annoncé à Soeur Olive que son corps serait conservé intact, celui-ci sera finalement placé dans une châsse, sous l'autel de la Basilique du Christ-Roi, quand elle sera reconstruite. Jésus en montra l'emplacement précis à la petite Soeur au moyen d'un autre miracle : Il lui demanda de planter trois buis secs dans le jardin du monastère et de les arroser tous les jours, jusqu'à ce qu'ils produisent trois lys,un blanc, un rouge et un rouge et blanc. Le miracle eut lieu: les trois lys poussèrent à partir des trois buis et les religieuses purent les admirer dans le jardin du monastère.

Alors un jour, en attachant un fil d'or à la ceinture de la petite Soeur, la reliant aux trois fleurs de lys, Notre Seigneur lui dit :

"Je te relie à jamais à ce Lieu. Tu resteras toujours reliée à ce Lieu", le lieu béni.

La fleur de lys est le symbole de la monarchie française, et nous savons aussi, par Sainte Jeanne d'Arc, que le Christ est le vrai Roi de France : Il va ainsi, à travers plusieurs messages transmis par Soeur Olive, affirmer cette Royauté, et préciser sa Volonté concernant l'édification du Sanctuaire du Christ-Roi.
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Olive Danzé - Soeur Marie du Christ-Roi (1906-1968) Empty Re: Olive Danzé - Soeur Marie du Christ-Roi (1906-1968)

Message par Her Dim 3 Avr - 22:13

http://www.temoins-amour-esperance.org/Francais/Messages_fichiers/Messages_fr-SoeurOlive.htm

Soeur Olive
(France : Plogoff - Paris)
Extraits du volume

La sainte Vierge confirme Olive dans sa vocation religieuse :

Depuis sa communion solennelle, Olive brûle du désir de devenir religieuse :
"Ma place n'est pas dans le monde. Je dois être une vraie religieuse cloîtrée. Mais je ne sais pas où aller. Je ne sais pas dans quel ordre".

"Arrivée à mes quatorze ans (en 1920), le Jeudi-Saint, la Très-Sainte Vierge m'apparut pour me dire que je devais aller au Monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, 16 rue Tournefort, à Paris, pour être réparatrice et consolatrice de son Jésus. Je lui disais :
- Mais ma Mère, je ne connais pas les Bénédictines du Saint-Sacrement. Et puis il me semble que Paris, c'est bien loin de chez nous, n'est-ce pas ?
- Oui, mon enfant, c'est bien loin. Mais ne te trouble pas. Laisse et quitte tout. Pars au loin. C'est là ta place et ta demeure. Tu y trouveras une nouvelle famille.

Dans la nuit, la veille de la Fête-Dieu, j'avais fait comme une promenade dans un pays étranger. Il y avait des arbres, des chemins étroits et puis une grande maison noire, avec une petite porte. Je rentrai par curiosité, pensant que c'était un château délaissé où vivent parfois des revenants, comme papa nous disait lorsqu'il nous racontait des histoires. Non, là il n'y avait pas de revenants...

Ce n'était pas un château mais la Maison de Dieu. Dans une grande salle carrée, en plein milieu, je voyais un pilier de bois et une religieuse qui le tenait dans ses bras. Elle était attachée au pilier par une grosse corde, comme on attachait le cheval pour ne pas qu'il se sauve. Par terre, c’était tout ciré, et des carrés d'ombre s'y dessinaient. Dans le fond de la salle, il y avait une belle statue toute luisante. Je reconnus que c’était une statue de la Sainte Vierge. Elle avait le Petit Jésus dans ses bras, et le Petit Jésus lui présentait les clefs. Elle bougea la tête, et ses yeux me regardaient. Puis, tout à coup, Elle me parla :
"Tu vois, ma petite fille, disait-Elle, c'est ici que tu viendras. C'est moi qui ai le pouvoir sur cette maison, et ici on vient pour réparer et consoler mon divin Fils, que tu vois là-bas caché derrière les rideaux sombres.
Voilà une Victime expiatrice. Elle n'a pas de péché, mais elle s'est liée librement par la corde que tu vois à son cou. Elle est : Epouse du Divin Holocauste.
Tu viendras ici, près de moi. Tu ne seras pas isolée. Tu me reverras.
Tu seras réparatrice des outrages faits à mon Fils qui est Roi. Il est triste d'avoir à porter sur sa Tête une couronne d'ignominie douloureuse. Elle a été tressée par des mains infâmes qui voulurent Le crucifier. Ils craignirent de perdre leur gloire en voyant la Puissance et la Divinité de mon Fils.
Oui, tu viendras ici, ma petite fille, faire réparation envers ces irrévérences causées contre sa Divine Présence dans l'Hostie.
Sais-tu qu'il y a encore des endroits nombreux dans l'ombre et les ténèbres, où mon Fils n'a pas pu encore porter sa belle Parole de Vie et où Il ne rayonne pas ?
Tu viendras ici, mon enfant, pour faire connaître son Amour présent dans l'Hostie. Tu feras aimer sa Royauté et tu Le feras régner".

La Statue était vivante et le Petit Jésus (dans ses bras) la regardait et lui présentait une clef, détachée du trousseau. Je ne pouvais rien dire. Ma langue ne pouvait même pas remuer. Puis la Statue leva la main droite qui soutenait Jésus, et me traça un signe de croix sur la tête. Au même moment, je voulus connaître où j'étais. Alors la Statue vivante et lumineuse me dit où il fallait porter ma demande, me rappelant surtout de ne pas oublier le nom de ce "Lieu béni".

Ayant noté avec soin le nom de ce Lieu béni, Olive revoit en rêve la nuit suivante la Sainte Vierge, "aussi belle que la première fois". Elle me souriait et me disait :
"Mon enfant, regarde mes Filles qui réparent dans le Monastère de la rue Tournefort. Eh bien ! C'est là ta place. Approche-toi des grilles".
Alors, Elle ouvrit un petit guichet, car Elle avait une clef dans la main. Et je vis plusieurs religieuses dans une chapelle pas très grande. Elles avaient un "carton blanc" au cou, et adoraient Jésus dans le Très-Saint Sacrement qui était exposé ce jour-là. Les religieuses portaient une marque sur leur poitrine. C'est ainsi que je connus, pour la première fois, les Bénédictines du Saint-Sacrement. J'étais très heureuse de les connaître".


LA MISSION DE SŒUR OLIVE : LE SANCTUAIRE DU CHRIST-ROI

L'origine divine du Sanctuaire du Christ-Roi :

"C'est Notre-Seigneur Lui-même qui lui donna le nom de Sœur Marie du Christ-Roi", écrit le Père Jacq, pour bien lui signifier sa Mission. Et Il lui demanda de faire édifier une basilique où son Nom du Christ-Roi serait glorifié, et sa Royauté honorée et respectée :
"Que toutes les nations M'obéissent,
Me prennent pour leur vrai Roi du Ciel et de la terre.
Que tout genou fléchisse à mon Nom :
Jésus-Christ, Roi sur tout l'Univers".

C'est, en peu de mots, l'origine divine de la construction du Sanctuaire du Christ-Roi, Prince de la Paix, Maître des nations, à Paris, capitale de la France, fille aînée de l'Eglise, aimée du Sacré-Cœur, mais hélas ! si froide et si ingrate à son égard".

Sœur Olive "était dans la désolation de ne savoir où se procurer des fonds avec lesquels on pourrait construire cette église", écrit le Père Lena, son confesseur ; aussi Notre-Dame lui fit un premier don de deux francs et lui dit d'aller dans les églises recueillir des collectes.
Sœur Olive alla ainsi quêter à Notre-Dame des Victoires, Notre-Dame de Paris, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Clignancourt et à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Entre 1927 et 1929, elle sortait ainsi deux à trois heures par semaine, avec la permission de ses Supérieures. L'Enfant-Jésus venait la chercher, l’accompagnait dans tous ses déplacements, et la raccompagnait ponctuellement à son monastère. Elle proposait de petites images du Sacré-Cœur, que l'Enfant-Jésus bénissait.

Jésus lui inspira aussi, le 3 mars 1927, cette "Prière à Jésus miséricordieux", avec ce commentaire : "Chaque fois que cette prière sera dite, J'y attacherai une grande bénédiction et la marque de mon Amour" :

"O Jésus très miséricordieux,
par votre Cœur percé par la lance,
arrachez vos enfants aux périls de la mort,
ralentissez les persécutions,
unissez tous vos enfants,
qu'ils soient tous vos membres.
Régnez sur tous les cœurs.
O Roi universel,
donnez la lumière au Chef qui Vous représente.
O mon Jésus,
que votre Cœur soit honoré, connu, aimé
dans le monde entier !
Que la Présence de Dieu soit connue
dans la Sainte Eucharistie !
Que toutes les créatures se prosternent devant Lui,
le Très-Haut, l'Unique Dieu !".


Notre-Seigneur relie sœur Olive au Sanctuaire du Christ-Roi :

La marche sur les eaux dans la Baie des Trépassés :

Au mois de mai 1927, Sœur Olive part trois jours pour Plogoff, envoyée par Jésus auprès de ses parents avec mission de les convaincre de signer un document dans lequel ils autorisent le Sanctuaire du Christ-Roi à prendre possession du corps et des affaires personnelles de leur fille, après sa mort, initialement prévue pour 1928. Les parents refusent tout d'abord, aucun argument ne parvenant à les convaincre. Le jour de son départ pour Paris, Sœur Olive reçoit de Jésus l'inspiration de demander à son père de l'accompagner une dernière fois jusqu'à la plage de la Baie des Trépassés, toute proche de la maison familiale. Tandis qu'ils marchent tous deux sur la plage, par beau temps et mer calme, Sœur Olive disparaît soudain et son père, affolé, la croit noyée. Elle réapparaîtra trois heures plus tard, trempée, expliquant à sa famille qui s'apprêtait à annoncer son décès, qu'elle venait de marcher sur les eaux en compagnie de Jésus :

"Pendant que nous étions sur la plage, le Seigneur est venu et m'a emmenée sur les eaux de la Baie des Trépassés (Où la tradition bretonne situe la ville d'Ys engloutie). Et pour confirmer ce que je vous dis, II m'a remis trois marques qu'il a retirées du fond de la Baie des Trépassés :
- les armoiries de Bretagne,
- le cachet du Roi de Bretagne,
- une fleur de lys".

Cet événement surprenant met en lumière la soumission confiante de Sœur Olive à la volonté du Seigneur. Dans l'épisode célèbre de l'Evangile, Pierre vient à la rencontre de Jésus en marchant sur les eaux, puis il se met à douter, s'enfonce et appelle son Maître à l'aide. S'avançant sur les eaux de la redoutable Baie des Trépassés, Olive ne doute jamais, elle est constamment soutenue par son abandon filial à l’amour divin.
Confrontés à un tel miracle, les parents de Sœur Olive comprennent qu'ils doivent exécuter la volonté du Seigneur. Ils acceptent de léguer par écrit le corps et les affaires personnelles de leur fille au Sanctuaire du Christ-Roi. Cette lettre de Monsieur Danzé en témoigne :

"Je soussigné ici présent, je vous livre mon enfant avec le plus grand regret, mais reconnaissant la volonté de Dieu, je vous la donne de bon cœur et de ma propre volonté. Après sa mort, je la laisserai reposer éternellement dans votre monastère. Prenez-la, pour votre enfant, donnez-lui les soins pour sa santé de votre pouvoir, Dieu vous aidera. Recevez tous mes respects.
Monsieur Danzé"


Messages de Notre-Seigneur sur le Sanctuaire du Christ-Roi

14 juin 1927 :
"Ce que Je désire, c'est qu'on élève une belle chapelle et qu'on fasse connaître mon Cœur à toutes les nations.
Qu'elles me prennent pour leur Roi.
Je suis Jésus-Christ, Roi et Prince de la Paix sur toutes les nations et sur les âmes de mes créatures.
Il n'est pas difficile de faire connaître mon œuvre aux pays étrangers pour avoir de quoi bâtir la chapelle où mon Cœur de Christ-Roi sera honoré.
Ce sera ici, dans cette ville capitale, que sera élevée la première chapelle du Christ-Roi.
Maintenant, ma petite Reine, puisqu'il faut des sous pour mes épouses, tu iras faire la quête dans les églises que Je t'ai nommées, mais avant, demande la permission à ta bonne maman pour sortir. Affirme-lui que Je suis toujours à côté de toi, âme innocente.

25 juin 1927 :
"Mon Œuvre, c'est que mes enfants et toutes les nations M'adorent dans la Sainte Eucharistie, que Je sois le Roi vivant dans le saint Tabernacle.
Mon Œuvre, c'est encore que toutes les nations apprennent que Je suis le Roi de la Paix, Maître des nations, Maître de tous mes enfants.
Mon Œuvre, c'est que mon Cœur soit connu par toute la terre.
Mon Œuvre, c'est que ma chapelle soit bâtie sans tarder. Je donne deux années entières pour bâtir mon Trône royal.
Ma petite Reine, Je t'ai déjà dit que personne ne devra construire aucun bâtiment sur l’emplacement réservé à ma chapelle. Je te répète encore que le terrain me soit livré, et gardé pour mon Asile. J'arrangerai tout. Je mettrai les bâtiments à leur place.
Ma petite Reine, il me reste ceci à te dire : qu'au moment où l'image de mon Cœur sera faite, Je veux que l'on grave ces paroles en-dessous :

"Adorons le Cœur de Jésus
Christ-Roi
Prince de la Paix
Maître des nations".

Mon Cœur sera alors reconnu comme Roi et Prince".

Jeudi 7 juillet 1927 :
"Pendant la grand'messe, raconte Sœur Olive, je voyais deux anges, un de chaque côté de Jésus-Christ-Roi. Ils avaient dans leurs mains un long ruban blanc sur lequel était écrit :
"Voici votre Roi, venez et adorons-Le,
soumettez-vous à Lui,
Il est le Roi de toutes les nations".
Le Christ-Roi était joyeux, beau. Il était revêtu de rouge-doré, une couronne sur la tête. Il tenait dans sa main gauche une petite boule dorée entourée d'un cercle blanc ; l'autre main montrait son Cœur au peuple qui était devant Lui.
Il y avait plusieurs groupes de soldats armés d'épées qui brillaient. Mais deux groupes se sont mis à combattre l'un contre l'autre. Jésus, le Roi, les regardait d'un air triste. Puis il apparut sur le ruban : "Venez à Moi, Je mettrai la paix entre vous."
Aussitôt le combat cessa entre les deux groupes ennemis. Mais il y avait à côté d'autres groupes de soldats avec un roi qui les surveillait. Les soldats allèrent à Jésus, Le retirèrent de son trône et Le mirent de côté tandis que d'autres soldats mirent leur roi sur son trône, à sa place. Jésus regardait les soldats des nations. Sur le ruban tenu par les anges, apparurent ces paroles :
"Je suis le seul Roi, vous n'aurez pas d'autre roi, vous M'êtes soumis."
Tous alors se prosternèrent dans la poussière, et tous, y compris celui qui était mis comme roi, adorèrent le vrai Roi du Ciel et de la terre qui les bénit, tandis que les anges chantaient la gloire du Christ-Roi et Lui rendaient honneur. Tous les soldats suivaient leur Christ-Roi, Prince de la Paix, Maître des nations.
Les deux anges chantaient ce qui s'inscrivait sur le ruban :
"Suivons notre Roi, rendons-Lui la gloire et les honneurs.
A Lui, la louange, à Lui tout est soumis au Ciel et sur la terre.
II est le Prince de la Paix, suivons-Le partout".
(Jésus explique alors à sa confidente le sens de cette parabole sur sa Royauté sur les nations) :
"Je suis Roi de France et de toutes les autres nations. Je veux que cette chère France se consacre à mon Divin Cœur, que toutes les âmes M'aiment et Me connaissent pour leur vrai Roi.
C’est alors que Je verserai à flots mes richesses, mes grâces et mes bénédictions sur la belle patrie tant aimée de mon Cœur.
Mais pour cela, tu dois prier, tu dois souffrir, ma petite victime, tu dois même mourir. Mais tu dois aussi ressusciter pour venir ici-bas consoler ta chère France, les âmes et aussi mes ministres et mes épouses (ce sera la mission posthume de Sœur Olive, lorsque la France et l'Eglise seront plongées dans la tourmente). Tous seront inquiets de voir l'état de leur patrie, l'état des âmes. Ils demanderont : Est-ce que Dieu est fâché contre nous ? Il nous punit ? Non pas vous, mes épouses et mes ministres, mais ceux qui n'auront pas voulu se soumettre à Moi".
En conclusion de cette vision, Jésus dicte alors à Sœur Olive la prière du Christ-Roi, la plus importante des prières qu'il lui a transmises.

La prière du Christ-Roi :

"O Jésus, l'unique Roi de l'univers,
nous nous prosternons à Vos pieds
pour Vous adorer et pour Vous prendre
pour notre Roi et notre Guide.
Oui Seigneur,
à Vous toutes les nations sont soumises.
Vous êtes seul le vrai Roi,
Vous êtes seul la vraie Paix,
Vous êtes seul la Lumière.
Nous n'adorons que Vous seul !
Vous êtes notre soutien,
Vous êtes notre richesse,
Vous êtes notre Maître,
ô grand Dieu du Ciel et de la terre.
Nous croyons très fermement que Vous êtes réellement Présent
dans la Sainte Eucharistie.
Vous êtes là, vivant, aimant.
Vous voulez nous nourrir du Pain de Vie.
Oui, venez et nourrissez vos enfants.
Vos regards sont fixés sur les âmes,
vous veillez sur toutes les nations.
Votre Cœur est pour nous un asile de repos.
Nous nous consacrons donc à votre Cœur de Roi et de Prince.
A Vous seul Seigneur, toute gloire, honneur, amour soient rendus,
jusqu'à la consommation des siècles et dans toute l'éternité.
Ainsi soit-il".


Jeudi 30 août 1928 :
"Oh ! dis aux hommes combien mon Cœur est peiné, et combien ma colère divine est prête à tomber sur la terre, si les âmes ne prient pas et ne font pas pénitence, et si ma Royauté n'est pas acceptée.
Oui, mon Cœur souffre de voir le désordre dans l'Eglise, dans les familles, dans les âmes, parmi les nations ensemble. Mon enfant, prie pour ta belle patrie.
Je choisis la plus humble fleur des champs de France pour venir jeter des parfums, pour prévenir les vaillants soldats de France. Toi, humble fleur de France, jette le parfum de ton enfance, de ton innocence, aux âmes vaillantes de ta belle patrie.
Mais Je cherche des âmes croyantes, aimantes, pour te comprendre et pour sentir le parfum de mes paroles, jeté par toi, petit porte-voix.
Non, Je ne demanderai plus d'œuvre, celle-ci est la dernière. Ma Royauté est au-dessus de toute gloire, ma Royauté sera annoncée aux pays de toutes les nations. Les âmes viendront, Me glorifieront et adoreront ma Royauté. Si les nouvelles leur sont remises sans tarder, les âmes demanderont la paix, en versant de fortes sommes pour mon Œuvre, mais il faut que les annonces se portent et volent au loin…"

Le même jour, Jésus revient sur le thème, d'une tonalité apocalyptique, de l'instauration de sa Royauté sur les nations :
"Je suis venu à la Fin des temps demander aux âmes de toutes les nations de venir s'agenouiller devant ma Royauté, de connaître mon Cœur miséricordieux pour les âmes afin que chacun demande grâce et miséricorde à mon Divin Cœur, avant la fin de ce monde.
Je veux sauver les âmes. Je suis le Dieu Sauveur, mais Je laisse les âmes dans une large liberté. Les âmes infidèles à ma Grâce sont nombreuses. Il n'y a pas de faute plus grave que le manque de fidélité à ma Grâce. Mon enfant, prie pour les âmes infidèles, prie pour les âmes consacrées à mon service, prie pour mon Œuvre. Voici que Je suis venu au dernier temps, avant la fin du monde, réclamer des nations leur amour, leur générosité pour mon Cœur de Roi, de Prince et de Maître. Il n'y aura plus d'œuvre à faire après ma Royauté, tout sera accompli, ma Royauté complètera ma Gloire.
J'ai choisi une légion d'enfants pour Me faire connaître aux hommes. Ces âmes innocentes sont élues dans mon Royaume, mais voici que Je ne garde plus qu'une petite âme, la dernière, pour faire connaître ma Royauté et réchauffer mon Amour parmi les hommes, déjà refroidi en ce siècle obscur et vide. Oui, dis de nouveau combien Je suis bon, combien mon Amour est infini pour les âmes rachetées par mes Souffrances.
Cette âme choisie dans l'innocence fera connaître ma Royauté, ma Beauté, ma Bonté, ma Miséricorde, ma Puissance, ma Justice, mon Amour.
Je veux régner. Je régnerai sur toutes les nations.
Je terrasserai par des fléaux les méchants, les âmes critiques, les blasphémateurs, les profanateurs, les menteurs, les joueurs.
Oui, mon enfant, Je régnerai. Je serai le Dieu vainqueur. Toutes les nations Me seront soumises.

Mars 1929 :
"Ma petite fleur, Je viens de nouveau vers toi pour te dire de consoler mon Cœur, de réparer pour les âmes qui M'offensent. Prie pour le chef qui conduit les âmes d'Action Française (Charles Maurras, ardent admirateur de l'Eglise catholique et défenseur de ses droits, mais incroyant). Oui, prie pour lui et mon Cœur se laissera toucher.
Ma fleur bénie, tu diras à mes deux chères épouses que l'heure n'est pas encore venue de placer pierre sur pierre dans mon Œuvre, mais dis-leur que cela est proche. Les âmes généreuses vont venir à Moi et J'irai à elles par mes Grâces, mes Lumières, par mon Amour, ma Paix et ma Miséricorde, ma fleur innocente.
Tu diras encore à mes épouses que Je veux que l'Image de ma Royauté soit portée en triomphe. Les âmes me formeront un trône en ce lieu où elles viendront toutes se jeter à genoux en ma Présence pour demander la paix. Oui, il y aura des miracles de paix, d'amour, de lumière, d'union, de miséricorde. Cela sera accordé aux âmes de foi et d'amour. Ma Puissance reste cachée, mais Je suis là. Je vois tout.
Je veux que la Cour soit formée promptement, simple mais grandiose. Il y aura un chef qui me représentera, il y aura un Roi qui sera mon image, une Reine qui représentera ma divine Mère, et il y aura des saints et des saintes, c'est-à-dire des époux et des épouses formant la Cour royale. Mais lorsque la Cour sera formée, Je parlerai, Je commanderai et Je régnerai. Les âmes humaines représenteront la Cour royale. Je suis le seul Roi, le Membre unique de l'Eglise, de l'univers entier".

La soumission au Christ-Roi :
II ne faut pas croire que l'amour du Christ-Roi soit une dévotion, non, mais une véritable soumission devant sa Législation souveraine, écrit Sœur Olive en décembre 1941. C'est un devoir à tous, chrétiens, de s'agenouiller et de se prosterner, de crier à haute voix, en face des assemblées :
"O mon Roi et mon Dieu, je Vous adore, je reconnais votre Souveraineté, en face du ciel et de la terre. Votre pouvoir est absolu, divin, autant que temporel, et votre Règne éternel. Toutes les nations Vous appartiennent, nos cœurs seront votre trône, nos âmes votre gloire, nos vies Vous seront soumises. Notre mort sera unie à votre Sacrifice et notre résurrection à votre Vie qui est immortelle. O Christ-Roi, Unique Maître et Unique Souverain, inébranlable Royaume, Vous serez toujours dans les siècles le Roi éternel."

"Elle date de loin et elle remonte haut, cette universelle Royauté du Sauveur, écrivait de même Mgr Pie, au siècle dernier :
- en tant que Dieu, Jésus-Christ était Roi de toute éternité ; par conséquent, en entrant dans le monde, il apportait avec Lui déjà la Royauté,
- mais ce même Jésus-Christ, en tant qu'homme, a conquis sa Royauté à la sueur de son front, au prix de son sang.
Assurément, le nom et l'attribut du Maître et Dominateur suprême appartient par droit de nature au Fils de Dieu fait homme : c'était l'apanage obligé de la personnalité divine. Mais, à son droit de naissance, il a eu la noble ambition de joindre le droit de conquête.
De quels combats victorieux cette conquête a-t-elle été le prix ? Saint Paul nous l'apprend dans son Epître aux Philippiens :
"Etant l'image vivante et consubstantielle du Père, et ne commettant point d'usurpation en revendiquant d'être égal à Dieu, il s'est pourtant anéanti lui-même, prenant la forme de l'esclave et devenant semblable aux hommes. Que dis-je ? Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort de la croix. Or, poursuit l'apôtre, voilà pourquoi Dieu l'a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers."


L'accomplissement d'une vocation réparatrice

Sœur Olive désirait beaucoup participer à l'adoration de nuit. Mais on la trouvait trop jeune, et elle avait tant besoin de sommeil qu'on hésitait à lui accorder cette sainte fatigue. Cependant Notre-Seigneur voulait les adorations de cette âme candide et aimante, choisie pour l’immolation.
Souvent, le vendredi, et surtout chaque premier vendredi du mois, Il venait la réveiller vers onze heures du soir. Elle voyait près d'elle le Divin Enfant lui disant de se lever. Il était resplendissant de lumière. Il guidait Olive, descendant avec elle et la conduisant jusqu'à l'avant-choeur.
Une nuit, le 14 octobre 1926, ce même fait s'était reproduit. Mais après avoir laissé quelque temps Sœur Olive en adoration derrière le Tabernacle, Jésus lui dit d'aller dans le lieu où Il demeurait nuit et jour. Elle comprit qu'elle devait entrer dans le chœur des religieuses, et alla se placer près de la grille. Au bout de quelques instants, elle vit sortir du Tabernacle une grande lumière, puis, tout près d'elle, derrière la grille, aperçut Notre-Seigneur lui montrant son Cœur Sacré. Elle vit la large plaie de son Divin Cœur, entourée de rayons qui allaient jusqu'à son petit cœur et le consumaient. Couverte de sueur et pleurant, elle entendit son Sauveur lui parler de ses souffrances et de l'ingratitude de ses enfants, méconnaissant son amour".

Sœur Olive a retranscrit les paroles de Jésus-Christ à cette occasion :
"Ne pleure point, mon enfant, Je suis là. Mes souffrances sont aussi tes souffrances. Donne-moi l'amour brûlant que ton petit cœur possède. J'ai soif de l'amour de mes enfants. Ils ne savent pas que Je souffre en mon Cœur de voir le peu d'amour qu'ils ont pour Moi. Oh ! ma fille, demande-leur donc de l'amour pour mon Cœur. Je ne suis qu'Amour pour eux. Eh bien, mon enfant, pour Me consoler de cette soif, brûle constamment au-dedans de ton cœur sans jamais te plaindre. Supporte cette chaleur en ton petit cœur et pense au mien. Brûle, brûle pour mon Cœur qui a tant aimé les hommes et que les hommes aiment si peu.
En ce moment, il y en a beaucoup qui M'aiment, mais il y en a encore plus qui M'outragent et Me font de la peine. Toi, ma fille, sache réparer ces outrages et ces oublis, par ton amour qui brûle nuit et jour. Regarde aussi mes Mains percées de clous. Ma Tête est entourée d'une Sueur de Sang qui coule sur mon Visage. Ne prends pas peur, ma petite Victime, toi aussi tu souffriras avec Moi, pendant ma Passion !
Ta petite tête encore tendre aura des douleurs aiguës, mais tu n'auras pas ma Couronne, cependant tu auras les mêmes douleurs. Ton cœur sera percé par la même lance que Moi ; tes petites mains auront les mêmes marques que Moi. Mais ta petite croix sera à ta taille.
Tu ne seras pas toute seule. Je serai là, au milieu de toutes tes douleurs. Ne crains point toutes ces souffrances, ce sont des trésors."
La Sainte Vierge avait bien annoncé prophétiquement à Sœur Olive qu'elle serait, dans ce lieu béni, "réparatrice des outrages faits à mon Fils qui est Roi", qu'elle ferait "réparation envers ces irrévérences causées contre sa Divine Présence dans l'Hostie", et qu'elle ferait connaître "son Amour présent dans l'Hostie" et "aimer sa Royauté".

Sœur Olive écrira, en décembre 1941 :
"La mission de l'âme adoratrice est particulièrement marquée et choisie pour faire régner sur tous le Roi de l'Eucharistie. Elle doit couronner son Roi d'un diadème d'or et de pierres précieuses, en réparation de l'ignominieuse couronne d'épines posée et enfoncée avec mépris et moquerie sur la tête du Roi Suprême ! L'amante doit consoler son Epoux des humiliations des Juifs, devant la foule et dans le prétoire, recevant soufflets et crachats. Ils lui bandèrent les yeux, lui lièrent les mains et le frappèrent. Ils se moquaient de son titre de Roi ! Ils voulaient qu'il fasse un miracle en leur présence, mais leurs yeux étaient trop impurs et n'étaient pas dignes de voir les merveilles. Le Christ Amour et Roi en vérité se taisait. Il le fait encore aujourd'hui dans le Saint-Sacrement de l'Eucharistie, mais Il parle cœur à cœur à l'âme fidèle qui sait faire le vide en elle-même, afin de se remplir de Lui seul et de sa divine parole.
Les amantes du Divin Roi sont les épouses de son Cœur ; elle doivent en vérité étendre, par leur vie de pureté et d'immolation, la divine Royauté du Christ, et ainsi Le faire aimer des nations, de tous, par leur véritable union, leur vie sainte embrasée du véritable amour — à elles devront se joindre les ministres, les moines, les prêtres, les évêques, les missionnaires, les ordres actifs et contemplatifs — tous se scelleront dans la même ardeur de la charité et amitié religieuse pour créer l'harmonie, faisant retentir le "Vivat" de "Christus Vincit, Christus Regnat, Christus Imperat".


La Mère des Novices raconte la vie religieuse de Sœur Olive :

Entrée le 13 août 1926 au monastère de la rue Tournefort, où elle fait un postulat régulier de plus de six mois, Sœur Olive prend d'abord l'habit d'Oblate de Saint Benoît. Le 7 juin 1928, elle est admise par le chapitre de la Communauté à l'unanimité à prendre le saint habit, recevant le nom de Sœur Marie du Christ-Roi.
Elle doit, dans le plan divin initial, monter au Ciel le 15 août 1928 : dans ce court intervalle de temps, sa vie religieuse apparaît alors d'une exceptionnelle richesse surnaturelle, comme en témoigne le récit fait par la Maîtresse des Novices, Mère Agnès de Jésus, des événements miraculeux survenus au début de l'année 1927, peu de mois après son arrivée au monastère.

Le dimanche 30 janvier 1927, "pendant la consécration, écrit Mère Agnès de Jésus, Notre-Seigneur Se montre à Sœur Olive sous les traits du Sacré-Cœur. Il lui recommande encore de prier pour l'Action Française :
"Je régnerai, dit-Il, il y aura des difficultés parmi les différents partis et dans le peuple, mais ils viendront à la lumière et à la vérité".
Jésus dit encore :
"Je suis partout blasphémé, volé, outragé. En Turquie, il y a des sacrilèges contre la Sainte Eucharistie. On a pris des Hosties et on les a jetées au feu. Mon Sang a jailli de l'Hostie. Tu verras cette Hostie et une autre La verra avec toi".
Jésus ajouta :
"Les gouttes de sang qui reposent sur la croix (il s'agit de la croix de la bourse posée sur le meuble servant d'autel pour la communion) sont une preuve de la profanation de l'Hostie et de ma Présence ici. Dis à ta Mère de découdre cette croix".
En s'approchant du meuble qui servait d'autel, la Mère Maîtresse vit sur la croix de la bourse des gouttes de sang vermeil qui restèrent sans se coaguler, jusqu'à ce qu'elle eût porté la bourse à la Révérende Mère et au Révérend Père Confesseur, c'est-à-dire plus d'une heure.
Notre-Seigneur chargea l'enfant de prier le Révérend Père Confesseur d'aller trouver Son Eminence le cardinal et de l'avertir de ce qui se passait, puis de lui porter la prière au Saint Enfant-Jésus qu'il désirait voir se répandre :
"O Jésus, Divin Enfant,
nous venons humblement
Vous adorer,
Vous aimer, et
Vous consoler.
Nous venons déposer
sur votre Visage
le doux baiser de notre amour
pour essuyer les crachats
dont les méchants ont couvert
votre Face si tendre.
Nous voulons réparer
le mal commis contre l'Eucharistie.
O mon Sauveur,
oubliez les injures et
pardonnez aux pécheurs.
Protégez la Sainte Eglise,
défendez vos enfants,
et sauvez la France".
Enfin, de demander des Messes et des Prières pour réparer les profanations et les vols sacrilèges".

Le jeudi suivant, 3 février, le matin, vers 6 heures, Sœur Olive vit au-dessus du ciel de lit, vers le pied, une Hostie lumineuse, avec un cœur rouge au centre, des gouttes de sang en découlant.
D'une croix, également dans l'Hostie, sortaient des rayons. Sœur Olive appela sa petite sœur infirmière, disant : "Sœur Marie Cécile, l'Hostie !...". Après un moment de recherche, la jeune sœur, approchant du lit, vit aussi l'Hostie miraculeuse. Vite, elle courut chercher la Mère Maîtresse, mais pendant ce temps, l'Hostie disparut, "comme une étoile filante", ajouta Sœur Olive.
Le même jour, jeudi, le Saint Enfant-Jésus apparut à Sœur Olive, à nouveau pendant la Consécration, et lui dit qu'il avait voulu lui montrer l'Hostie miraculeuse à l'aurore du Jour où Il avait institué la Sainte Eucharistie, afin de rappeler ce Bienfait et d'obtenir des adorations et des réparations. Notre-Seigneur dit encore ce jour-là de prévenir Son Eminence le Cardinal Dubois de ce qui se passait, et de faire connaître son Désir de voir connue et propagée la Prière au Saint Enfant-Jésus qu'il lui avait indiquée".


Une sainteté évidente :

Ainsi, au terme de deux ans de vie monastique assortis d'intenses souffrances et d'abondants miracles, la sainteté de Sœur Olive est devenue évidente, irréfutable. La toute petite Olive est une très grande sainte, et tout le Ciel le proclame :
- Marie lui dit : "Tu es toute pure et innocente. Il n'y a rien d'autre en toi que le péché originel", ajoutant : "Je vois déjà ton auréole".
- Dans une autre circonstance, la Sainte Vierge lui montre sa couronne céleste, lui disant : "Regarde ta couronne", attestant par là que Soeur Olive s'est en tous points conformée au modèle de sa Sainte Mère.
Son Ange lui montre la couronne qu'il lui tresse dans le Ciel avec des fils d'or, et un Chœur d'Anges lui désigne sa place dans le Ciel : "Ave, élue de Dieu, viens avec nous parmi le chœur des Anges".
- Enfin, Notre-Seigneur Lui-même lui fait cette révélation : "Aux yeux des créatures, tu seras dans la terre, mais au milieu de cette poussière tu resteras intacte". Son corps sera retrouvé incorrompu lorsque l'Eglise cherchera à établir officiellement sa sainteté. Un membre de sa famille, qui porta son corps pour la mise en bière, trois jours après son décès, atteste que celui-ci était encore souple et, tiède, comme vivant, ce qui augure certainement de son caractère incorruptible.
"Jésus, note le Père Jacq, appelle Sœur Olive : "Ma petite sainte", "O Sainte Enfant de Mon Cœur", "O ma petite Reine des enfants innocents", "Sancta Oliva Galliae", "Sainte Olive des Gaules", attribut sublime et très surprenant."

Il faut mentionner ici la visite de saint Martin à la maison des Danzé, avant la naissance d'Olive. Un soir d'hiver, un pauvre se présenta à leur porte sous le nom de "Martin le pouilleux", leur demandant l'hospitalité. La mère hésita un instant : "Mon pauvre homme, il y a beaucoup d'enfants ici, et la maison est si petite...
- S'il vous plaît, insista Martin, je viens de loin, je suis si fatigué. Faites-moi une place dans la crèche près de votre brebis.
- Non, mon ami, répondit le père, cela n'est pas digne d'un chrétien. Vous dormirez dans l'âtre de la grande cheminée, le feu est éteint mais la pierre est encore chaude".
Martin les remercia de leur hospitalité, il leur annonça : "Un jour, cette maison sera bénie !", puis il fit sur eux un grand signe de Croix avant de les quitter pour la nuit.
Le lendemain matin, en descendant, les parents d'Olive ne trouvèrent plus leur hôte : il avait disparu, et pourtant la porte d'entrée était toujours fermée de l'intérieur. Il fallait être "du Ciel" pour savoir qu'ils avaient une brebis dans la crèche et pour disparaître ainsi. Le pauvre "Martin le pouilleux", qui était venu bénir leur demeure était en fait saint Martin, l'apôtre des Gaules, annonçant la venue de la "jeune âme" qui deviendrait un jour "Sancta Oliva Galliae", sainte Olive des Gaules...

Méditant sur la sainteté de Sœur Olive, le Père Jacq écrit encore :
"Dans un colloque avec sa "petite fleur", Jésus lui dit, le 6 septembre 1927 :
"Tu es Reine, tu es sainte, tu es oblate enfantine, tu es ma petite fleur.
Tu ne dois grandir ni en taille, ni en âge, ni en costume.
Tu diras à mes deux chères Epouses bien-aimées de mon Cœur que tu seras déposée sur l'Autel dans ton costume angélique et immaculé.
- Blanche fleur,
- Pur Lys,
- Sainte Enfant,
- Patronne des enfants et des innocents,
- Fleur des âmes pures,
- Reine de France,
- Victime des combats,
- Soutien des combattants,
- Modèle des enfants,
- Vie sacrifiée pour l'Eglise
pour les âmes,
et pour la France.
Voilà, ma petite fleur, tous les titres que tu recevras bientôt, une fois absente de ce monde".
Et si nous cherchons les causes de cette exceptionnelle sainteté, nous en distinguons au moins deux :
- Sœur Olive eut pour modèle la Sainte Vierge, et se conforma à son image,
- Elle conserva toute sa vie l'innocence et la pureté d'âme de sa prime enfance.

Her
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