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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

2 participants

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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Mer 19 Jan - 9:25

http://www.sylm.info/?fid=30703&forum_fid

Messes et cérémonies à la Mémoire de Louis XVI - 2011

User1 - 02 Jan 2011 10:37
Fil réservé aux annonces commémoratives (messes et cérémonies diverses) à la mémoire de l'assassinat du Roi Louis XVI.

User383 - 04 Jan 2011 20:59
Messe du 21 janvier 2011 :
Les royalistes du Val de Marne vous invitent à une messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI le vendredi 21 janvier 2011 à 19h00, en l'église Saint-André.
La messe sera suivie d'un verre de l'amitié et d'un buffet.
Pour s'y rendre:
Eglise Saint-André
22, avenue de Verdun
94410 Saint Maurice
Métro : Charenton-Ecoles – ligne 8
Contact pour renseignements : dominique-hamel@wanadoo.fr
Eglise St-André - Jeudi 21 Janvier 2011

User1 - 04 Jan 2011 07:25
Nantes - URBVM/Restauration Nationale

Commémoration de la mort de Louis XVI à Nantes

Programme du dimanche 23 janvier 2011 :

12h15 : dépôt de gerbe au pied de la statue Louis XVI

13h : Déjeuner à La Taverne du Château, 1, place de la Duchesse Anne 44000 Nantes (22 euros)

15h : Conférence d’Augustin Debacker sur le Royalisme aujourd’hui

Renseignements et réservations: 06 81 35 53 69 avant le 13 janvier.

User1 - 02 Jan 2011 17:46
Paris - Unitaire

Hommage à Louis XVI

Le dimanche 23 janvier à 19h30, rendez-vous traditionnel devant les marches de l’Eglise de la Madeleine pour la marche aux flambeaux jusqu’à la chapelle expiatoire. Venez nombreux, amenez familles et amis, il s’agit de témoigner de la fidélité de nombreux Parisiens à la mémoire du roi martyre, mais aussi de l’espérance qui nous porte vers le printemps des lys.

User1 - 02 Jan 2011 10:50
Paris - Institut de la Maison de Bourbon

Dimanche 23 janvier 2011 :

218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI

Messe à la Chapelle Expiatoire à Paris, suivie d’un déjeuner.

Renseignements: http://www.royaute.org/

User1 - 02 Jan 2011 10:42
Sarthe - Fédération royaliste du Maine/Restauration Nationale

Samedi 22 janvier 2011 à 11 heures messe traditionnelle en l’église de Louailles (Sarthe, 8,5 km de Sablé sur Sarthe sur la route La Flèche-Tours).

Suivie à 12h 30 d’un déjeuner-débat à la salle des fêtes de Vion (3,5 km de Louailles).

Participation aux frais : 16 € par personne (ecclésiastiques, étudiants, chômeurs : 8 €).

Renseignements et inscrip-tions : F.R.M, BP 5, Ballée. Tél/Fax : 02 43 98 43 44.

User1 - 02 Jan 2011 10:39
Paris - Cercle de l'oeillet blanc

Le vendredi 21 janvier 2011 à 12h15
une messe sera dite, à l'invitation du Cercle de l'oeillet blanc,
à la mémoire du roi Louis XVI,
en l'église Saint - Germain l'Auxerrois à Paris 1er.

User1 - 02 Jan 2011 10:37
Fil réservé aux annonces commémoratives (messes et cérémonies diverses) à la mémoire de l'assassinat du Roi Louis XVI.


Dernière édition par Hercule le Mer 26 Jan - 8:31, édité 2 fois
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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty Re: 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Mer 19 Jan - 9:48

http://www.allianceroyalenievre.com/article-24-janvier-messe-pour-louis-xvi-et-marche-pour-la-vie-2011-64853005.html

RENDEZ VOUS

En raison de son projet politique et social, l'ALLIANCE ROYALE ne peut que soutenir la "Marche pour la Vie" qui aura lieu à Paris à 14 h 30 à partir de la place de la République, Dimanche prochain 23 janvier.

3 places disponibles en covoiturage, téléphoner au 03 86 58 39 85 OU Alternative suivante:
L' AFC (Association Familiale Catholique) de Moulins sur Allier affrête un car au départ de Moulins pour rejondre la Marche, il reste une dizaine de place, le nombre de participants à partir de Nevers conditionnera son arrêt en centre ville.
Pour s'inscrire téléphoner au 04 70 43 07 33

Accueil
Mercredi 12 janvier 2011
23 janvier messe pour Louis XVI et Marche pour la vie 2011

C'est bien dimanche 23 janvier et non 24 janvier qu'auront lieu ces évènements, une coquille sétant glissée dans le présent article

Dimanche 23 janvier 2010, à Paris, à 10h30 :

217ème anniversaire de la mort de Louis XVI :

Messe à la chapelle Expiatoire

3 places en covoiturage sont disponibles pour participer aux deux évènements de la journée,le départ aura lieu à 7 heures à Nevers
le retour dans la soirée sera en fonction du temps de la manifestation; l'année dernière elle s'est terminée vers 17 heures.
Pour s'inscrire, téléphoner au 03 86 58 39 85
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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty Re: 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Mer 19 Jan - 9:49

http://www.actionfrancaise.net/2011/01/18/218e-anniversaire-de-la-mort-du-roi-louis-xvi-partout-en-france-maj/

218e anniversaire de la mort du roi Louis XVI partout en France (maj)

La messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI et des membres de la famille royale sera célébrée à Paris, à la demande de l’Œillet blanc, en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, paroisse des rois de France, le vendredi 21 janvier 2011 à 12 h 15.

Messes à Paris
o Vendredi 21 janvier à 10 heures, place de la Concorde (face à l’hôtel Crillon) dépôt d’une gerbe de France Royaliste.

o Vendredi 21 janvier à 18 h 30, église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, 3 rue des Bernardins, Paris 5e.

o Vendredi 21 janvier à 19 heures, Centre Saint-Paul, 12 rue Saint-Joseph, Paris 2e (homélie par l’abbé Guillaume de Tanoüarn).

o Dimanche 23 janvier à 15 h 30, place de la Concorde (messe célébrée par l’abbé Néri).


Messes en province

o AMIENS-Samedi 22 janvier à 17h00, messe à la Chapelle, 191-195 rue Léon Dupontreué (FSSPX)

o AMMERSCHWIHR-Samedi 22 janvier à 16h00, Eglise Saint-Martin

o AVIGNON-Vendredi 21 janvier à 18h30, chapelle des Pénitents Gris, 8 rue des teinturiers


o AVIGNON-ROGNONAS (13870) – Vendredi 21 janvier à 19 heures, église Saint-Pierre de Rognonas (avec la participation de la dévote et royale compagnie des pénitents gris, en présence de SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme ; messe suivie d’un repas et d’une conférence : « Hier, aujourd’hui, la France » ; PAF : 23 euros ; tél. : 06 21 63 27 65).

o BAYONNE – Dimanche 23 janvier à 10 h 30, chapelle Saint-François des Capucins, avenue de la Légion tchèque (Fraternité Saint-Thomas Becket).

o BEAUNE – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, chapelle Saint-Dominique, rue des Dominicaines.

o BELLOY en FRANCE-Dimanche 23 janvier à 11h00, Eglise de Belloy

o BIARRITZ – Dimanche 23 janvier à 11 heures, lieu de culte habituel FSSPX (tél. : 05 59 65 70 05).

o BORDEAUX – Vendredi 21 janvier 2011, 18 heures, chapelle Notre-Dame-du-Bon-Conseil, 62 rue de Lisleferme (FSSPX) ; vendredi 21 janvier à 18 h 30, église Saint-Éloi, rue Saint-James (IBP) ;

o CAEN – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, chapelle Saint-Pie X, 16 rue du Vaugueux.

o CHALON-SUR-SAONE – Dimanche 16 janvier à 10 h 30, chapelle Notre-Dame de la Citadelle, messe dominicale (rite extraordinaire avec intentions).

o DIJON – Samedi 22 janvier à 11 heures, basilique Saint-Bernard de Fontaines-les-Dijon (Fraternité Saint-Pierre).

o FLAUX (Gard) – Dimanche 23 janvier à 10 h 30, paroisse de la Sainte-Croix, chemin de Seyronnel.

o FONTAINEBLEAU – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, église du Carmel, 6 bis boulevard du maréchal Leclerc (selon la forme extraordinaire du rite romain).

o LILLE – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, chapelle Notre-Dame du Rosaire, avenue Émile Zola.

o LIMOGES – Vendredi 21 janvier à 11 h 15, église Saint-Michel-des-Lions, place Saint-Michel (à l’issue de la cérémonie, repas amical au restaurant Croque-en-bouche, place de la Cité).

o LOUAILLES-Samedi 22 janvier à 11h00, Eglise de Louailles

o LYON – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, église Saint-Georges, quai Fulchiron ; samedi 22 janvier à 10 h 30, église Saint-Pothin, 127 rue de Créqui.

o MARSEILLE – Vendredi 21 janvier à 19 heures, messe célébrée par Mgr Jean-Pierre Ellul pour le repos de l’âme du roi Louis XVI et des victimes de la Révolution, église du Sacré-Cœur, 81 avenue du Prado, 8e arrondissement.

o MONTPELLIER-FABRÈGUES – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, prieuré Saint-François de Sales (FSSPX).

o MULHOUSE – Vendredi 21 janvier à 19 h 30, église Saint-Étienne (forme extraordinaire),

o NANCY – Dimanche 23 janvier à 9 h 25, église Saint-Pierre, av. du maréchal de Lattre de Tassigny.

o NICE – Dimanche 23 janvier à 10 heures, chapelle de la Confrérie de la Très Sainte-Trinité, 1 rue du Saint-Suaire ; dimanche 23 janvier à 10 heures, chapelle de la Visitation, Fraternité Saint-Pie X, place Sainte-Claire.

o NIMES – Samedi 22 janvier à 11 heures, église Sainte-Perpétue (messe suivie d’un repas amical au Palace et d’une conférence ayant pour thème « Du roi réformateur à la mort de l’homme libre » ; PAF : 20 euros ; tél. : 04 66 76 27 57 ).

o PERPIGNAN – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, chapelle du Christ-Roi, 113 avenue Joffre ; vendredi 21 janvier à 18 h 30, église Saint-Jacques, chapelle de la Sanch, rue de l’église Saint-Jacques.

o ST MAURICE (Val de Marne)-Vendredi 21 janvier à 19h00, Eglise Saint-Andre, 22 avenue de Verdun, verre de l’amitié après la messe

o TALENCE – Vendredi 21 janvier à 19 heures, chapelle du Christ-Rédempteur, 10 rue Achille-Allard (FSSP).

o THIBERVILLE (Eure) – Samedi 23 janvier à 17 heures, église paroissiale Saint-Taurin (sous réserve).

o TOULON – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, église Saint-François de Paule, place Louis-Blanc.

o TOULOUSE – Vendredi 21 janvier à 18 h 30, chapelle Notre-Dame-du-Férétra, place Saint-Roch (FSSPX) : vendredi 21 janvier à 19 heures, chapelle Saint-Jean-Baptiste, 7 rue Antonin-Mercié (ICRSP).

o VERSAILLES -Vendredi 21 janvier à 19h00 et 21h00, cherubin : Requiem à la mémoire de Louis XVI, Chapelle royale

o VILLEURBANNE – Dimanche 16 janvier à 11 heures. paroisse du Cœur de Marie, 34 rue Richelieu.

Cet article a été publié le Mardi 18 janvier 2011 à 8:08 et est classé dans Esthétique, Symbolique et Identité, Histoire, In memoriam.
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Message par Her Mer 19 Jan - 9:53

http://christroi.over-blog.com/article-5320696.html

21 janvier, anniversaire de la mort du roi Louis XVI

Au nom de la Très Sainte Trinité du père du Fils et du Saint Esprit, aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre vingt douze Moi Louis XVIe du nom Roy de France étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Procès, dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes quelqu’indignes que nous en fussions et moi le premier.
Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l’Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.
Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchire l’Eglise de Jésus Christ mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Eglise Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l’Eglise suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à les détester, à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Eglise Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur, je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement e Sacrement de Pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j’aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon cœur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m’ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les Liens du Sang ou par quelqu’autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu ,particulièrement de jeter de yeux de miséricorde, sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Eternité, je prie ma sœure de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.
Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sure que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve, qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.
Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi, je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé, d’un côté si j’étais seulement touché de l’ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux à leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés, je les prie d’en recevoir tous mes remerciements, dans la situation où sont encore les choses, je craindrait de les compromettre si je parlais plus explicitement mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de ntiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. De Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes, je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tant lieu de me louer depuis qu’il est avec moi comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune.
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi, j’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi. Fait en double à la tour du Temple le vingt cinq décembre mil sept cent quatre vingt douze.
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Message par Her Mer 19 Jan - 9:54

http://www.f-r-p.fr/article-comemoration-de-la-mort-du-roi-louis-xvi-listes-64500434.html

Samedi 8 janvier 2011
Nouvelle Liste des cérémonies du 21 janvier, pour le 218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI

Paris et Ile-de-France:
Belloy en France, Dimanche 23 janvier à 11h, Messe en l'église de Belloy

Fontainebleau, Vendredi 21 janvier à 18h30, messe de requiem en Eglise du carmel, 6 Bis Boulevard du maréchal Leclerc

Paris, vendredi 21 janvier, la messe traditionnelle en hommage à Louis XVI aura lieu le vendredi 21 janvier à 12 h 15 en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en présence de la Famille d'Orléans.

Paris, dimanche 23 Janvier à 10h30 Messe à la chapelle Expiatoire square Louis XVI, organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon, suivie d’un déjeuner , Tél. : +331 45 50 20 70

Paris, dimanche 23 janvier à 19h30, Marche aux flambeaux organisée par l'Action Française. Départ à 19h30 devant l'église de la Madeleine, métro: Madeleine

Saint Denis (Basilique Royale) à 12h00: Messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI, organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon


Saint Maurice, vendredi 21 janvier à 19h00 messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI, Eglise Saint-André, 22, avenue de Verdun Métro : Charenton-Ecoles – ligne 8

Versailles (Chapelle royale), vendredi 21 janvier à 19h, Requiem à la mémoire de Louis XVI


Alsace:
Colmar, Samedi 22 janvier à 16h, messe traditionnelle de requiem en l'honneur de Louis XVI en l'église d'Ammerschwihr (8km de Colmar (68)) suivie d'un vin d'honneur et galette des Rois organisé par l'Alliance Royale Alsace

Mulhouse, Vendredi 21 janvier à 19h30 messe traditionnelle de requiem en l'honneur de Louis XVI en Eglise Saint-Etienne de Mulhouse

Strasbourg : Samedi 22 Janvier à 16h30, Cathédrale Notre-Dame


Amiens :
Samedi 22 janvier, Messe à 17h, à la Chapelle 191,195 rue Léon Dupontreué. A l’issue de la messe aura lieu un diner amical à partir de 19H.


Aquitaine:
Bordeaux : Changement : la messe pour Louis XVI, n'aura finalement pas lieu à l'église Saint Bruno à 18h30 mais à l'église du Christ-Rédempteur à 19 heures ( 10, rue Achille Allard à Talence)

Bayonne : Dimanche 23 Janvier à 10h30, Chapelle Saint François des Capucins, Avenue de la Légion Tchèque,

Dijon
Samedi 22 Janvier à 11h , Basilique Saint Bernard de Fontaines-lès-Dijon


Lille
Vendredi 21 janvier 19 h à la chapelle de la résidence universitaire des franciscaines 26 rue d'Angleterre. (Institut du Christ Roi - forme extraordinaire)


Languedoc-Roussillon:
Fabrègues, Vendredi 21 janvier à 18h30, Messe de requiem célébrée au Prieuré Saint-François-de-Sales (1, rue Neuves-des-Horts 34690 FABREGUES)

Perpignan, Vendredi 21 janvier à 18 h 30, Messe de requiem célébrée au Prieuré du Christ-Roi

Lyon
Vendredi 21 Janvier à 18h30 Eglise Saint Georges, Quai Fulchiron


Nantes:
Dimanche 23 janvier, 12 h 15 : dépôt de gerbe au pied de la statue de Louis XVI. 13 h : Déjeuner à La Taverne du Château, 1, place de la Duchesse Anne à Nantes. 15 h : Conférence sur le Royalisme aujourd’hui. Il est demandé de communiquer votre participation à cette journée en appelant le 06 81 35 53 69 avant le 13 janvier. Prix du repas à la Taverne du Château 22 euros, enfants 8,30 euros).


Normandie
Samedi 22 janvier à 17h00 à Thiberville

Nice
Dimanche 23 janvier à 10h00, Chapelle de la Confrérie de la Très Sainte Trinité. 1, rue du Saint Suaire, à 10 heures

Provence :
Avignon, Vendredi 21 janvier à 18h30, Messe de requiem célébrée en la Chapelle des Pénitents Gris

Marseille, Vendredi 21 janvier à 19h00, Messe célébrée à la mémoire du Roi Louis XVI et des victimes de la Révolution en l’église du Sacré-Cœur 81, avenue du Prado - 13008 Marseille

Toulon, Vendredi 21 janvier à 18h30 Messe de requiem célébrée en l'Eglise Saint François de Paule (Place Louis Blanc, en bas du Cours Lafayette),
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Message par Her Mer 19 Jan - 9:55

http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-dimanche-23-janvier-64195403.html

Lundi 3 janvier 2011
France royaliste Nice. Dimanche 23 janvier 2001. MESSE COMMEMORATIVE DE LOUIS XVI & Conférence Ph. PICHOT-BRAVARD.
imanche 23 janvier 2011 - NICE (06)
France Royaliste
218 e anniversaire de la mort de Louis XVI, roi martyr.
10 H. Messe traditionnelle à la mémoire du roi Louis XVI célébrée en la chapelle de la Confrérie de la Très Sainte Trinité. 1, rue du Saint Suaire ( au fond du cours Saleya) Nice.
12H . Apéritif
12H30. Déjeuner amical dans les salons du Grand Hôtel Aston. 12 avenue Félix Faure Nice
15 H. « La défense dela papaiuté et de ses états par les royalistes français de 1848 à 1870 » Conférence de M. Philippe PICHOT-BRAVARD

Inscription :
-Déjeuner et Conférence : 35 €
- Conférence adulte : 5 €
- Etudiants 2 €

En raison des impératifs hôteliers, la réservation pour le déjeuner devra être effectuée par chèque le 15 janvier au plus tard à l’ordre de France Royaliste et adressée à
Mlle Josépha Guillemain .
le Parnasse .
3 rue Théodore de Banville .
061000 NICE
Renseignements au 04-93-98-10-45
Par Charte de Fontevrault - Publié dans : ANNUAIRE DES MOUVEMENTS AMIS ET ALLIES
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Message par Her Jeu 20 Jan - 23:20

http://sauldreetsologne.hautetfort.com/archive/2011/01/19/louis-xvi-vendredi-21-janvier-2011-218e-anniversaire-de-la-m.html

19.01.2011
LOUIS XVI, vendredi 21 janvier 2011, 218° anniversaire de la mort du Roi, parmi les régicides, le Montagnard Conventionnel Albinien Jacques Foucher.

Louis XVI (38 ans) est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde), en homme digne et courageux. Ce «roi par la grâce de Dieu» devenu après la première phase de la Révolution «roi des Français» paie de sa vie sa «trahison» de la monarchie constitutionnelle.
Parmi les Montagnards qui votent la mort, figure Philippe-Égalité, ci-devant duc d'Orléans et cousin du prévenu. C'est à son cousin que Louis XVI doit donc de ne pas bénéficier du sursis... Philippe d'Orléans sera lui-même guillotiné avec les Montagnards mais son fils règnera plus tard sous le nom de Louis-Philippe 1er.
Sous Louis XVIII, en janvier 1816, la loi contre les régicides condamne au bannissement tous les anciens conventionnels qui avaient voté la mort de Louis XVI, comme Carnot un autre Montagnard Régicide, le Conventionnel Albinien Jacques Foucher, député du Cher (1791-1795). Foucher est né à Coullons (Loiret) le 6 décembre 1753, mort à Aubigny (Cher) le 23 novembre 1819, vint s'établir dans cette dernière ville en 1774, et y acheta une charge de notaire. Il fut nommé, le 14 juin 1790, administrateur du Cher, et bientôt (1er septembre 1791) député de ce département à l'Assemblée législative, le 3e sur 6, par 153 voix (274 votants). Son rôle y fut modeste, et il se borna à opiner, en toutes circonstances, avec la majorité réformatrice. Le 5 septembre 1792, il fut réélu député du Cher à la Convention nationale, le 3e sur 6, par 229 voix (319 votants). Républicain, il siégea à la Montagne et, dans le procès de Louis XVI, vota la mort sans sursis ni appel. Comme Sieyès, il n'accompagna ce vote d'aucune phrase. Foucher, dit du Cher (il avait un collègue homonyme) était absent lors de l'appel nominal sur la question du sursis. Le 19 février 1793 il fit, au nom du comité des domaines, un rapport sur la terre d'Aubigny possédée par le duc de Richemond, pair d'Angleterre, et conclut au séquestre. La Convention décréta que les revenus de la terre d'Aubigny, érigée en duché-pairie par Louis XIV, au profit de la famille de Lennox, dont l'aïeul était un fils naturel de Charles II, roi d'Angleterre, et de la duchesse de Portsmouth, seraient séquestrés et que les scellés seraient apposés sur les archives du château.
Envoyé en mission dans l'Aube, il adhéra, par lettre, aux journées des 31 mai et 2 juin 1793, éliminant les Girondins. Il remplit encore d'autres missions dans le Jura et dans le Doubs. A l'expiration des pouvoirs de la Convention, Foucher devint commissaire du Directoire dans le Cher.

Il quitta ces fonctions en 1796, s'abstint jusqu'en 1803 de toute charge publique, et se livra à l'étude du droit, jusqu'au jour où la loi de 1816 vint le frapper et le chasser de France. Il se réfugia à Lausanne et ne revint dans sa patrie à Aubigny (avec une autorisation du ministre Decazes) que peu de temps avant sa mort, le 23 novembre 1819 à l'âge de 66 ans.
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Message par Her Jeu 20 Jan - 23:22

https://www.facebook.com/note.php?note_id=10150125817491095&comments&ref=mf

Liste des cérémonies du 21 janvier, pour le 218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI
par LOUIS XX, mardi 18 janvier 2011, 12:48

Liste des cérémonies du 21 janvier, pour le 218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI

Hommage à

Paris et Ile-de-France:

Belloy en France, Dimanche 23 janvier à 11h, Messe en l'église de Belloy

Fontainebleau, Vendredi 21 janvier à 18h30, messe de requiem en Eglise du carmel, 6 Bis Boulevard du maréchal Leclerc

Paris, vendredi 21 janvier, la messe traditionnelle en hommage à Louis XVI aura lieu le vendredi 21 janvier à 12 h 15 en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois en présence de la Famille d'Orléans.

Paris, dimanche 23 Janvier à 10h30 Messe à la chapelle Expiatoire square Louis XVI, organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon, suivie d’un déjeuner , Tél. : +331 45 50 20 70

Paris, dimanche 23 janvier à 19h30, Marche aux flambeaux organisée par l'Action Française. Départ à 19h30 devant l'église de la Madeleine, métro: Madeleine

Saint Denis (Basilique Royale) à 12h00: Messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI, organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon

Saint Maurice, vendredi 21 janvier à 19h00 messe de requiem pour le repos de l'âme de Louis XVI, Eglise Saint-André, 22, avenue de Verdun Métro : Charenton-Ecoles – ligne 8

Versailles (Chapelle royale), vendredi 21 janvier à 19h, Requiem à la mémoire de Louis XVI

Normandie :

Caen - Calvados - 14 - Vendredi 21 janvier 2011 à 18h30 - Messe traditionnelle dédiée au repos de l'âme du roi Louis XVI à la chapelle St Pie X.

Alsace:

Colmar, Samedi 22 janvier à 16h, messe traditionnelle de requiem en l'honneur de Louis XVI en l'église d'Ammerschwihr (8km de Colmar (68)) suivie d'un vin d'honneur et galette des Rois organisé par l'Alliance Royale Alsace

Mulhouse, Vendredi 21 janvier à 19h30 messe traditionnelle de requiem en l'honneur de Louis XVI en Eglise Saint-Etienne de Mulhouse

Strasbourg : Samedi 22 Janvier à 16h30, Cathédrale Notre-Dame

Amiens :

Samedi 22 janvier, Messe à 17h, à la Chapelle 191,195 rue Léon Dupontreué. A l’issue de la messe aura lieu un diner amical à partir de 19H.

Aquitaine:

Bordeaux : Changement : la messe pour Louis XVI, n'aura finalement pas lieu à l'église Saint Bruno à 18h30 mais à l'église du Christ-Rédempteur à 19 heures ( 10, rue Achille Allard à Talence)

Bayonne : Dimanche 23 Janvier à 10h30, Chapelle Saint François des Capucins, Avenue de la Légion Tchèque,

Dijon

Samedi 22 Janvier à 11h , Basilique Saint Bernard de Fontaines-lès-Dijon

Languedoc-Roussillon:

Fabrègues, Vendredi 21 janvier à 18h30, Messe de requiem célébrée au Prieuré Saint-François-de-Sales (1, rue Neuves-des-Horts 34690 FABREGUES)

Perpignan, Vendredi 21 janvier à 18 h 30, Messe de requiem célébrée au Prieuré du Christ-Roi

Lyon

Vendredi 21 Janvier à 18h30 Eglise Saint Georges, Quai Fulchiron

Le Mans -Sarthe-72-
Vendredi 21 janvier 2011 a 19h00 -Messe traditionnelle dédié au repos de l'ame du roi Louis XVI a l'Eglise Saint- Benoit.

Nantes:

Dimanche 23 janvier, 12 h 15 : dépôt de gerbe au pied de la statue de Louis XVI. 13 h : Déjeuner à La Taverne du Château, 1, place de la Duchesse Anne à Nantes. 15 h : Conférence sur le Royalisme aujourd’hui. Il est demandé de communiquer votre participation à cette journée en appelant le 06 81 35 53 69 avant le 13 janvier. Prix du repas à la Taverne du Château 22 euros, enfants 8,30 euros).

Nice

Dimanche 23 janvier à 10h00, Chapelle de la Confrérie de la Très Sainte Trinité. 1, rue du Saint Suaire, à 10 heures

Provence :

Avignon, Vendredi 21 janvier à 18h30, Messe de requiem célébrée en la Chapelle des Pénitents Gris

Marseille, Vendredi 21 janvier à 19h00, Messe célébrée à la mémoire du Roi Louis XVI et des victimes de la Révolution en l’église du Sacré-Cœur 81, avenue du Prado - 13008 Marseille

Toulon, Vendredi 21 janvier à 18h30 Messe de requiem célébrée en l'Eglise Saint François de Paule (Place Louis Blanc, en bas du Cours Lafayette),
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:23

http://louis-xvi.over-blog.net/article-21-aout-1792-premiere-execution-a-la-guillotine-d-un-royaliste-55713313.html

21 août 1792 : Première exécution à la guillotine d'un royaliste

Du 21 août 1792 au 11 mai 1793
Place du Carrousel (en face du Louvre)
35 personnes guillotinées dont les voleurs des bijoux de la Couronne royale de France (13 octobre 1792)

La première exécution au moyen de la guillotine se déroule le 25 avril 1792 sur la place de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville), le condamné s'appelle Nicolas Jacques Pelletier.
Tous les condamnés à mort sont désormais exécutés en ce lieu, jusqu’à ce que l’échafaud soit finalement transporté, le 21 août 1792, sur la place du Carrousel, face au palais des Tuileries, pour l’exécution du premier condamné guillotiné pour ses idées politiques, Collenot d’Angremont.

Première exécution à la guillotine d'un royaliste, place du Carrousel qui est une place de Paris située face au Louvre. Elle tient son nom d'un type de spectacle d'équitation militaire.

Le surlendemain c’est le tour d’Arnaud de Laporte, intendant de la liste civile et l’un des chefs de la contre-révolution.

Par Louis XVI - Publié dans : Calendrier
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:37

http://roilouis16.free.fr/index02.htm

LA MORT DU ROI

Extrait d'une chanson qui courait dans les rues de Paris en décembre 1792

Ô mon peuple, que t'ai-je donc fait?
J'aimais la vertu, la justice;
Votre bonheur fut mon unique objet,
Et vous me traînez au supplice...

***

Si ma mort peut faire votre bonheur,
Prenez mes jours: je vous les donne.
Votre bon roi, déplorant votre erreur,
Meurt innocent, et vous pardonne.

***

Ô mon peuple, recevez mes adieux;
Soyez heureux, je meurs sans peine.
Puisse mon sang en coulant sous vos yeux,
Dans vos coeurs éteindre la haine.


- Une chanson qui fait écrire à Prudhomme, dans Révolutions de Paris (décembre 1792), qu'«elle se vend déjà par milliers, jusqu'à faire oublier l'hymne des Marseillais.» -- et qui, en janvier, fait dire à Bazire, pour expliquer sa hâte de voir mourir le roi : «Si Louis Capet restait enfermé, votre repos serait bientôt troublé par les clameurs d'une pitié factice et d'une romance trop connue.»

Bien entendu, la mort de Louis XVI a elle aussi donné lieu à de nombreuses légendes. Ici, on a voulu que le Roi manifeste faiblesse, lâcheté et terreur, à l'instant de paraître devant Dieu ; là que les cieux se soient entrouverts et que la terre se soit mise à trembler, à l'instant de l'exécution. C'est pourquoi une fois de plus nous nous tournons vers Paul et Pierrette Girault de Coursac dont le récit des derniers moments du Roi est d'une grande sobriété - il en esr d'autant plus bouleversant -, chaque détail ayant été, comme d'ordinaire, minutieusement cherché et vérifié, à l'aide de témoignages (émanents de personnes hostiles au Roi) et par recoupement de multiples documents d'époque, publiés le jour même ou dans les jours qui ont suivi - et non vingt ou trente ans plus tard comme les "documents" cités généralement sur le sujet...

Un régime carcéral spécialement inventé pour le roi

Les derniers jours

(Extraits de l'Enquête sur le Procès du Roi - Voir BIBLIOGRAPHIE)

Les règlements édictés par l'Assemblée législative pour les prisonniers politiques - règlements qui continueront d'être observés, même au plus fort de la Terreur, à Paris tout au moins -, maintiennent le droit aux journaux, aux lettres, aux visites, à la libre circulation, pendant le jour, dans les locaux de la prison: couloirs, cours et jardins.

Louis XVI a été l'exception, pour lequel un régime spécial a été inventé, un régime qui va s'aggraver jusqu'à devenir un harcèlement continuel.

Dans sa description des prisons staliniennes, au tome 1 de L'Archipel du Goulag, Soljénitsyne considère la garde à vue comme une torture:

« Pour chaque bloc de sept cellules, on compte deux gardiens, si bien que le judas vous regarde aussi souvent qu'il faut de temps à un gardien pour passer deux portes et atteindre la troisième ... On vous regarde sans cesse, vous êtes constamment à merci. »

Les deux gardiens du Roi, qui sont changés tous les jours, n'ont pas, eux, sept cellules à surveiller, et ne restent pas discrètement dans le couloir. Ils sont attachés « spécialement à la personne de Louis XVI ». Sauf la nuit, où leurs lits barricadent la porte de sa chambre, ils ne quittent pas des yeux le prisonnier.

Soljénitsyne parle aussi des muselières comme d'une invention diabolique des temps modernes:

« Les muselières ... plongent en permanence la cellule dans la pénombre; - l'obscurité est un facteur important pour déprimer le détenu - ... La lecture devient un supplice pour les yeux ... Le pain, en l'espace d'une matinée, se couvre de moisi et verdit ; la literie est toujours humide, les murs verdissent. » Quant aux vêtements, ils tombent rapidement en lambeaux - ce qui explique pourquoi Mme Elisabeth était sans cesse obligée de réparer les habits de son frère!

A partir du 29 septembre 1792, Louis XVI a vécu, non dans une « coquette prison », comme n'a pas craint de l'écrire un historien connu, mais dans le donjon du Temple, casemate militaire du XIIIe siècle, rendue plus sombre encore par les tuyaux de cheminée, les gros barreaux de fer et les muselières de bois qui obstruent des « fenêtres », vraies meurtrières taillées dans des murs de près de trois mètres d'épaisseur. Et tout cet aménagement a été conçu uniquement pour un Roi qui, en adoucissant le sort des prisonniers de droit commun, avait mis l'air et la lumière au nombre des droits de tous les hommes!

C'est à partir de ce même 29 septembre que Louis XVI a été séparé de sa famille, n'a plus été autorisé à la voir qu'au moment des repas, et seulement pendant une heure chaque fois. Le 11 décembre, la séparation est devenue complète, et le Roi a été privé de toute communication avec les siens. Le seul adoucissement qui lui ait été accordé, a été de voir ses défenseurs sans témoins. Outre le réconfort de présences amicales, leurs visites quotidiennes ont procuré un dérivatif à l'ennui qui rongeait cet homme accoutumé depuis l'enfance à une vie d'activité et de travail continuels.

Le 18 janvier, on arrête que le Roi n'a plus besoin de voir ses avocats; de plus, on affecte quatre commissaire, au lieu de deux, à sa surveillance continuelle. On arrête en outre que les commissaires de service seront tenus de «faire les plus exactes recherches dans l'appartement de Louis Capet.» Et c'est ainsi que Louis XVI passe l'essentiel de sa journée du 19 janvier... à faire, avec ses geôliers, son inventaire après décès. C'est la seule fois où le Roi, poussé à bout, exprimera des plaintes au Conseil Général.

Le 20 est notifié à Louis XVI les décrets de la Convention et la date qui a été fixé pour son exécution.

A neuf heures du soir, le 20 janvier, les commissaires de garde au Temple se résignent à permettre au Roi de voir sa famille, mais en leur présence. Après quoi, le Roi a soupé, tard - à onze heures - puis est demeuré seul avec son confesseur jusqu'à deux heures du matin.

Le 21 janvier, à six heures du matin, pour la première fois depuis le 9 août 1792, Louis XVI entend la messe.

A huit heures, Santerre se présente au Temple, accompagné des officiers municipaux envoyés par la Commune pour assister à l'exécution: les prêtres jureurs Jacques Roux et Jacques-Claude Bernard.

Le chemin du Temple à la place de la Révolution, au très petit pas des chevaux, dans les rues obstruées par la neige malgré les ordres du Conseil général, dure plus de deux heures. Prudhomme qui suit maintenant le rapport des gendarmes qui surveillaient le prisonnier, déclare que Louis XVI a occupé ces deux heures à lire « les prières des agonisants ». Le journaliste Perlet, qui guette le visage du Roi, pour l'amusement de ses lecteurs, ajoute: « Il avait l'air pensif, mais non abattu. »

Louis XVI arrive au pied de l'échafaud à dix heures dix minutes, à la montre de Jacques Roux. Quelques minutes à peine le séparent de la mort. Mais ce n'est pas à lui-même qu'il pense. On lit dans les Révolutions de Paris : « Arrivé à la place de la Révolution, il recommanda à plusieurs reprises au lieutenant (de gendarmerie, Lebrasse), son confesseur, et descendit de voiture. »

Tout le monde - entendons les Jacobins qui ont vu et qui ont parlé sur le-champ - tout le monde s'étonne de son «air déterminé et courageux », et constate « la fermeté et le calme » avec lesquels il envisage la guillotine, et cette foule impatiente d'ennemis exaspérés par une attente de neuf heures. Perlet ajoute : « Ses cheveux n'étaient pas en désordre, son teint n'était pas altéré. »

Et les Révolutions de Paris, au rapport des gendarmes : « Il ôta son habit et son col lui-même, et resta couvert d'un simple gilet de molleton blanc. Il ne voulait pas qu'on lui coupât les cheveux, et surtout qu'on l'attachât. Quelques mots dits par son confesseur le décidèrent à l'instant.»

Nous savons qu'il est monté à l'échafaud « avec fermeté », sans aide et « d'un pas assuré ». Les tambours de l'escorte se sont rangés, sans cesser de battre. Ils s'arrêtent tout d'un coup lorsque Louis XVI « fonce sur le devant de l'échafaud ». Les spectateurs les plus rapprochés entendent les der nières paroles qu'il adresse à son peuple:

« Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute ; je pardonne aux auteurs de ma mort ; je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe pas sur la France. »

Santerre veille. Un ordre bref, et les tambours reprennent. La dernière phrase du Roi se perd dans le tumulte. Seuls les mots Dieu, sang et France parviennent jusqu'aux auditeurs, d'où les versions fantaisistes publiées par les journaux. Nous avons préféré celle de l'abbé Edgeworth parce qu'elle sera bientôt confirmée par un geste affreux des Marseillais. Seuls les gen darmes et quelques fédérés entendent l'exclamation d'Edgeworth : « Allez, fils de Saint Louis, le ciel vous attend. »

Tout est fini maintenant. Louis XVI ne songe pas à résister ni à se débattre. Le bourreau, dans sa lettre du 23 février au rédacteur du journal Le Thermomètre du jour, est formel sur ce point : « Il se laissa conduire à l'endroit où on l'attacha. » Pendant qu'on le lie à la planche, il s'adresse aux bourreaux dans un dernier effort pour que son ultime message parvienne au peuple : « Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. »

On lit dans le procès-verbal de l'exécution : « A dix heures vingt-deux il a monté sur l'échafaud. L'exécution a été à l’instant consommée, et sa tête a été montrée au peuple. » Et dans le rapport de Bernard et de Roux : « Il est arrivé à dix heures dix minutes ; il a été trois minutes à descendre de voiture. Il a voulu parler au peuple. Santerre s'y est opposé. Sa tête est tombée. Les citoyens ont trempé leurs piques et leurs mouchoirs dans le sang. »

Sur cette dernière scène, les Révolutions de Paris ajoutent quelques détails : « Quantité de volontaires (marseillais et brestois) s'empressèrent de tremper dans le sang du despote, le fer de leur pique, la baïonnette de leur fusil ou la lame de leur sabre. Beaucoup d'officiers du bataillon de Marseille et autres, imbibèrent de ce sang impur des enveloppes de lettres qu'ils portèrent à la pointe de leur épée en disant : Voilà le sang d'un tyran . Un citoyen monta sur la guillotine même, et plongeant tout entier son bras nu dans le sang de Capet qui s'était amassé en abondance, il en prit des caillots plein la main, et en aspergea par trois fois la foule des assistants qui se pressaient au pied de l'échafaud pour en recevoir chacun une goutte sur le front. - Frères, disait le citoyen en faisant son aspersion, frères, on nous a menacés que le sang de Louis Capet retomberait sur nos têtes! Eh bien, qu’il y retombe ! Louis Capet a lavé tant de fois ses mains dans le nôtre! Républicains, le sang d'un Roi porte bonheur! »

Tout cela se passait dans un pays civilisé, de culture occidentale et chré tienne, au siècle des Lumières, de la sensibilité et des droits de l'homme.

(Extrait de Entretiens sur Louis XVI - voir BIBLIOGRAPHIE)

Certaines revues, notamment lors du bicentenaire de la mort de Louis XVI se sont complus à répandre une légende imbécile selon laquelle le Roi aurait eu le cou trop gros pour tenir dans le croissant de la guillotine, qu'il avait poussé des cris, et que sa mâchoire avait été coupée. C'est une pure imbécillité, directement inspirée des faux mémoires de Santerre parus sous le Second Empire. Ni les témoins, parmi lesquels Marat ou Prudhomme, ni les membres de la Commune qui avaient été envoyés pour assister à l'exécution, ni les témoins qui étaient autour de l'échafaud, ni les journalistes qui ont interviewé tout le monde, ni le bourreau, ne se sont aperçus que Louis XVI avait crié ou qu'il avait eu la mâchoire coupée.

Seulement, beaucoup de journalistes partagent l'opinion de Choderlos de Laclos ou plutôt d'un de ses héros : "Donnez beaucoup de détails, ça paraîtra plus vrai". Et il y a un bouquin qui a été écrit sur l'exécution de Louis XVI par un dénommé Pierre de Vaissière, au début de ce siècle; il dit : "Ces détails sont trop minutieux pour avoir été inventés." Il suffit de dire des bêtises, si ça a l'air détaillé, c'est vrai! La vérité est à bon marché.

Pourquoi voulez-vous que Louis XVI, qui trouvait que la mort devait lui être douce, se mette à crier? Est-ce que vous imaginez que pour lui la mort c'était quelque chose de difficile? Il avait souffert bien plus que de la mort. La seule chose qui le désolait, c'était le sort qu'il laissait après lui à sa famille. Parce qu'il savait très bien qu'ils étaient tous perdus. Il aurait été très étonné que sa fille ait survécu. Il l'a dit à Malesherbes : c'était la seule chose qui le tourmentait terriblement au moment de la mort. C'est pour cela qu'il a essayé d'obtenir par surprise de la Convention un décret à ce sujet. Il leur a dit : "Maintenant que je suis condamné à mort, je voudrais bien que vous vous occupiez du sort de ma famille que vous n'avez aucune raison de continuer à détenir." On lui a répondu que la Nation, toujours grande et juste, et généreuse, s'occuperait du sort de sa famille. Il a tout de suite compris. Madame Elisabeth et Marie-Antoinette se faisaient d'étonnantes illusions, mais Louis XVI, lui, ne s'en faisait aucune.

LOUIS XVI aux députations de toutes les gardes nationales du royaume, 13 juillet 1790 :

«Redites à vos concitoyens que j'aurais voulu leur parler à tous comme je vous parle ici. Redites-leur que leur Roi est leur père, leur frère, leur ami, qu'il ne peut être heureux que de leur bonheur, grand que de leur gloire, puissant que de leur liberté, riche que de leur prospérité, souffrant que de leurs maux. Faites surtout entendre les paroles, ou plutôt les sentiments de mon coeur dans les humbles chaumières et dans les réduits des infortunés. Dites-leur que, si je ne puis me transporter avec vous dans leurs asiles, je veux y être par mon affection et par les lois protectrices du faible, veiller pour eux, vivre pour eux, mourir, s'il le faut, pour eux.»
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:39

http://www.officiel-du-manuscrit.com/index.php/t/2/news/522/bourreau-louis-temoigne.html

Le bourreau de Louis XVI témoigne

18/04/2006
Christie mettra aux enchères aux alentours du 7 juin, le plus précieux des témoignages sur la mort de Louis XVI guillotiné sur la place de la Concorde le 21 janvier 1793. Ce témoignage est l'oeuvre de Charles Henri Sanson, le bourreau, qui exécuta le roi déchu de ses titres, appelé par dérision Louis Capet, après que la Convention l'ait reconnu coupable de " conspiration contre la liberté publique ". Après l'exécution, les histoires aussi différentes que peu crédibles sur les derniers instants du roi déchu ont commencé à circuler. Un article assez peu crédible, publié dans le journal révolutionnaire de l'époque, Thermomètre du jour a incité Sanson à écrire un exposé complet et à l'adresser au rédacteur du journal le 20 février 1793 afin de rétablir certaines vérités. Dans ce manuscrit, conservé des années durant dans une famille qui résidait en Europe avant de refaire surface, Charles Henri Sanson promet : « L'exacte vérité de ce qui s'est passé ». Il raconte que le condamné à mort, s'inquiétant de savoir si « les tambours continueraient longtemps de battre », se retournant vers la foule, déclara : « Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des français.». Charles Henri Sanson (1740-1806) a assumé le rôle héréditaire d'exécuteur à Paris des hautes en 1778. Il est devenu bien malgré lui, un instrument de la révolution. Ses sentiments partagés deviennent évidents dans le dernier paragraphe : « Et pour rendre hommage à la vérité, il a soutenu tout cela avec un sang froid et une fermeté qui nous a tous étonnés. Je reste très convaincu qu'il avait puisé cette fermeté dans les principes de la religion dont personne plus que lui ne paraissait pénétré ni persuadé. » Le manuscrit qui devrait être mis aux enchères le 7 juin prochain à Londres est estimé entre 80.000 et 120.000 Livres.
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:42

http://www.associationlouisxvi.org/menu.php?page=biographielouis

BIOGRAPHIE DU ROI LOUIS XVI

Né à Versailles en 1754, mort en 1793, roi de France de 1774 à 1791, Louis XVI est le petit fils de Louis XV. Orphelin de père à onze ans et de mère à treize ans, il fut élevé par son précepteur Monseigneur de Coetlosquet et par le duc de La Vauguyon. Il reçut une éducation très conservatrice et très religieuse, au sein d’une cour où dominait la Marquise de Pompadour.

Sacré le 10 mai 1774, il souhaite rompre avec les habitudes de débauche de la Cour, et ce roi de vingt ans, vertueux, un peu maladroit s’attire en ce début de règne, les sympathies et l’affection du peuple. Il forme une nouvelle équipe gouvernementale avec Turgot aux finances. Cependant, il se refuse à effectuer les réformes modernistes proposées.




Turgot fut renvoyé en mai 1776. Le Genevois Jacques Necker, fut nommé directeur général des finances en 1777, mais il ne parvint pas plus que son prédécesseur à imposer les réformes nécessaires et la publication en 1781 de son Compte-Rendu décrivant l’état exact des finances du royaume lui valut son renvoi.

La politique extérieure, permet de retrouver le prestige perdu par les défaites successives du règne précédent. La lutte des treize colonies d’Amérique obtient le soutien officiel du gouvernement. Louis XVI signe avec Benjamin Franklin un traité d’amitié en 1778, tandis que de jeune aristocrates comme La Fayette ou Rochambeau, s’engagent activement dans les mouvements de libération. Les Français apportent une aide réelle à Georges Washington. Cette politique menée également aux Indes et en Europe entraîne un déficit budgétaire important ( 1 milliard de livres ont été dépensées rien que pour l’indépendance américaine !)

La crise financière se double d’une crise morale, politique et sociale. Les débordements et le gaspillage de la Cour, la baisse des revenus agricoles, le manque de réformes fiscales, font que le mécontentement populaire s’accentue porté par des oeuvres comme " le mariage de Figaro " de Beaumarchais et amplifié par des scandales comme l’affaire du Collier de la Reine 1785.

Le roi mal entouré, d’une indécision constante, ne sut pas faire face à la montée révolutionnaire. Face à une agitation grandissante charge Loménie de Brienne de convoquer les Etats Généraux. Dès la convocation faite, Louis XVI le renvoie et rappelle Necker.

Par un Edit du 8 août 1788, Brienne convoque les Etats Généraux pour le 1er Mai 1789. Lors de leur ouverture , le 5 mai 1789, Louis XVI refuse de répondre à la question du système de vote ( par ordre ou par tête ) ce qui provoque une totale désillusion au sein de la bourgeoisie, et impuissant devant la contestation, il accepte alors la proclamation des Etat Généraux en Assembler Nationale, invitant la Noblesse et le Clergé à s’y associer.

Le 17 juin 1789 les Communes décident de se transformer en l’Assemblée Nationale, ce qui sonne le glas de l’absolutisme royal : la Révolution est en marche. Le 9 juillet l’Assemblée nationale se proclame constituante. Le 17 juillet 1789 Louis XVI renvoie Necker pour la seconde fois et le remplace par la baron de Breteuil, un contre-révolutionnaire notoire. Cette provocation ajoutée aux problèmes économiques rencontrés par les parisiens, déclenche les évènements de juillet.

Ayant peu de goût pour la guerre, il se passionnait pour la chasse et les travaux artisanaux ( en particulier la serrurerie ). Le futur Louis XVI est intelligent, instruit, mais manque de caractère et sa timidité presque maladive lui fera adopter des attitudes hésitantes et contradictoires. Marié en 1770 à l’archiduchesse Marie-Antoinette, fille de François 1er empereur d’Autriche , il eut quatre enfants, mais deux mourront en bas-âge.

En octobre le peuple se rend à Versailles pour ramener la famille royale à Paris, et le 14 juillet 1790 le roi prête serment de fidélité à la Nation durant la fête de la Fédération, mais la Constitution Civile du Clergé heurte sa conscience de chrétien.

Il décide de fuir à l’étranger mais est arrêté à Varennes la nuit du 20 au 21 juin 1791. Suspendu de ses fonctions durant un mois, il devient " rois des français " le 14 septembre 1791 après avoir juré fidélité à la Constitution.

De nombreuses maladresses et des contacts mal dissimulés avec les chancelleries étrangères, ne firent qu’augmenter l’hostilité des révolutionnaires, et le 10 août 1792, les Tuileries sont prises, le roi est arrêté : c’est la chute de la royauté.

Déchu, prisonnier au Temple, Louis XVI appelé par dérision Louis Capet, est accusé de " conspiration contre la liberté publique " et jugé par la Convention. Ses défenseurs : Malesherbes, Tronchet et Romain de Séze ne peuvent le sauver .

Sa culpabilité fut reconnue à la majorité : 387 voix contre 334. Condamné à mort, il fut exécuté sur la place de la Révolution actuellement place de la Concorde le 21 janvier 1793.
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:46

http://www.associationlouisxvi.org/menu.php?page=saviez

AU SUJET DE LOUIS XVI - LE SAVIEZ-VOUS?

Inspiré de l'ouvrage "Louis XVI a la parole"
de Paul et Pierrette Girault de Coursac, Edition de l'O.E.I.L.

1774
Louis XVI décida de soulager son peuple en le dispensant du
« droit de joyeux avènement »,
impôt perçu à chaque changement de règne.

1776
Louis XVI créa le corps des pompiers.
Louis XVI permit aux femmes d’accéder à toutes les maîtrises.

1777
Louis XVI autorisa l’installation de pompes à feu pour approvisionner Paris en eau de manière régulière.
Louis XVI créa un mont-de-piété à Paris pour décourager l’usure et venir en aide aux petites gens.

1778
Louis XVI abandonna aux équipages de ses vaisseaux le tiers de la valeur des prises qui lui était réservées en temps de guerre.
Louis XVI décida d’aider l’abbé de l’Epée dans son œuvre pour l’éducation des « sourds-muets sans fortune » auxquels il enseignait un langage par signes de son invention. Le Roi lui versa alors une pension de 6000 livres sur sa propre cassette, contre l’avis de l’archevêché qui soupçonnait cet homme de jansénisme.
Louis XVI dota l’école de Valentin Hauÿ pour les aveugles.

1779
Louis XVI donna l’ordre à ses commandants de vaisseaux de ne point inquiéter les pêcheurs anglais et obtint la réciprocité pour les pêcheurs français.
Louis XVI donna le droit aux femmes mariées et aux mineurs de toucher eux-mêmes leurs pensions sans demander l’autorisation de leur mari ou tuteur.
Louis XVI employa le premier l’expression de « justice sociale ».

1780
Louis XVI ordonna aux hôpitaux militaires de traiter les blessés ennemis « comme les propres sujets du Roi », 90 ans avant la première convention de Genève.
Louis XVI décida d’abolir le servage et la main-morte dans le domaine royal et le droit de suite qui permettaient aux seigneurs de faire poursuivre les serfs ou mains-mortables qui quittaient leurs domaines.
Louis XVI ordonna l’abolition de la question préparatoire et préalable (torture).
Louis XVI fit construire à ses frais des infirmeries « claires et aérées » dans les prisons.
Louis XVI supprima de très nombreuses charges de la maison du Roi (plus du tiers).

1781
Louis XVI finança tous les aménagements de l’Hôtel-Dieu pour que chaque malade ait son propre lit individuel.
Louis XVI fonda un hôpital pour les enfants atteints de maladies contagieuses, aujourd’hui nommé Hôpital des Enfants Malades.

1782
Louis XVI créa le musée des Sciences et Techniques, futur Centre National des Arts et Métiers.

1783
Louis XVI fonda l’Ecole des Mines.
Louis XVI finança sur ses propres fonds les expériences d’aérostation des frères Montgolfier.
Louis XVI finança également les expériences de Jouffroy d’Abbans pour l’adaptation de la machine à vapeur à la navigation.

1784
Louis XVI exempta les juifs du péage corporel et d’autres droits humiliants.
Puis il fit construire les synagogues de Nancy et Lunéville, et permit aux juifs d’avoir accès à toutes les maîtrises dans le ressort du Parlement de Nancy.
Louis XVI accorda sept millions aux victimes du froid excessif.
Louis XVI accorda des pensions de retraite à tous ceux qui exerçaient une profession maritime.

1785
Louis XVI demanda l’établissement annuel de la balance du commerce.

1786
Louis XVI créa le droit de propriété des auteurs et compositeurs de musique.

1787
Louis XVI accorda l'etat-civil aux prostestants.

1788
Louis XVI s'inquieta du sort qui était réservé aux prisonniers détenus en préventive de par leur inculpation, avant leur procès.
Par ailleurs, il décida de leur accorder une indemnité ainsi qu'un droit d'annonce dans le cas où leur innocence serait reconnue lors de leur procès.

1789
Louis XVI accorda le premier le droit de vote aux femmes dans le cadre de l'élection des députés de l'Assemblée des Etats Généraux.

Enfin, Louis XVI créa l'Ecole de musique et de danse de l'Opéra de Paris, et le Musée du Louvre.
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:49

http://www.associationlouisxvi.org/menu.php?page=messes3

OFFICES RELIGIEUX
Louis XVI

MESSES 2011

Cathédrale-basilique de Saint-Denis (93)

Vendredi 21 janvier à 12 heures
Messe organisée par le Mémorial de France à Saint-Denys
(Rit extraordinaire)
célébrée par le père Augustin Pic, o.p.
prédication donnée par
Monsieur l'Abbé Eugène Doussal,
Curé de la cathédrale
en présence de S.A.R. le prince
Charles-Emmanuel de Bourbon Parme

Eglise Saint-Pierre de Rognonas (13)

Vendredi 21 janvier à 19 heures
Messe organisée par les Cercles Amitié et Action française
En présence de S.A.R. le prince
Sixte-Henri de Bourbon Parme
(06.21.63.27.65)

Eglise Sainte-Perpétue à Nîmes (30)

Boulevard de Prague
Samedi 22 janvier à 11 heures

Eglise Saint-Jérôme (31)

Rue du Commandant Pélissier
célébrée par M. l'Abbé Rouchy
Vendredi 21 janvier à 18 h 15
Messe organisée par l'Association Louis XVI
Anne.decourreges@hotmail.fr

Eglise Saint-Pierre de Nancy (54)

Dimanche 23 janvier à 9 h 25
(Rit extraordinaire)
célébrée par M. l'Abbé Husson
organisée par l'antenne lorraine de l'association
Présence du Souvenir Bourbonnien

Eglise Saint-Jacques de Compiègne (60)

Vendredi 21 janvier à 18 h 30
l'antenne Picardie de l'association Présence du Souvenir Bourbonnien
Renseignements : 06 20 46 00 40

Eglise Saint-Etienne de Mulhouse (68)

Vendredi 21 Janvier à 19 h 30
(Rit extraordinaire)

Eglise Saint-Pothain de Lyon (69)

Place Edgar Quinet 69006
Samedi 22 janvier à 10 h 30
Célébrée par M. l'Abbé Eric Pepino
organisée par l'antenne Lyonnais-Forez-Beaujolais
de l'association Présence du Souvenir Bourbonnien
en présence de
S.A.R. le prince Rémy de Bourbon Parme

Centre Saint-Paul

12, rue Saint-Joseph - 75002
vendredi 21 janvier à 19 heures
(Rit extraordinaire)
célébrée par M. l'Abbé Guillaume de Tannouarn

Chapelle expiatoire à Paris (75)

Dimanche 24 janvier à 10 heures 30
(Rit extraordinaire)
organisée par l'Institut de la Maison de Bourbon

Eglise Saint-Eugène (75009)

Vendredi 21 janvier à 19 heures
(Rit extraordinaire)

Eglise Saint-Germainn L'Auxerrois (75001)

Vendredi 21 janvier à 12 h 15
célébrée par M. L'Abbé Dominique Shubert
organisée par l'Oeillet blanc

Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet

Vendredi 21 janvier à 18 hh 30
célébrée par M. l'Abbé Beauvais

Etranger

Belgique

Eglise Sainte-Croix de Rixensart (1330)

Vendredi 21 Janvier à 11 h.
Messe organisée par l'antenne belge de l'Association Louis XVI
Rit extraordinaire
Célébrée par M. l'Abbé Gregor Prichodko, curé d'Auvers-sur-Oise
en présence de S.A.S. le prince
Maximilien de Croy-Roeulx
(Contact : Madame Jacqueline Sencie-Blaimont : 00 32 2 65 36 505)
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Message par Her Ven 21 Jan - 5:52

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/20/01016-20090520ARTFIG00025-le-testament-politique-de-louis-xvi-retrouve-.php

Le testament politique de Louis XVI retrouvé
Jacques de Saint Victor
19/05/2009 | Mise à jour : 19:38 Réactions(309)

La dernière page du manuscrit, qui en compte seize en tout, racheté par un collectionneur français. Louis XVI termine son message par ces mots : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis.» (DR)
Avant de fuir en juin 1791, le roi de France avait rédigé un texte pour se justifier. Le manuscrit, qui avait disparu, a été découvert aux États-Unis.

Il avait disparu depuis la Révolution française. Il se cachait dans une collection américaine où il vient d'être acquis par un Français, collectionneur de manuscrits anciens. Le testament politique de Louis XVI est une œuvre politique majeure, datant de la fuite à Varennes, dans la nuit du 20 juin au 21 juin 1791. Avant de partir, Louis XVI a probablement quelques scrupules. Il pense enfin pouvoir échapper à l'Assemblée constituante mais il ne veut pas quitter Paris sans laisser un document expliquant les raisons de sa fuite. Il entend s'adresser à son peuple. Aussi rédige-t-il cette Déclaration à tous les Français, un manuscrit de seize pages in quarto, qui deviendra, selon la tradition historique, son «testament politique» (à ne pas confondre avec le testament qu'il rédigera dans la prison du Temple avant de monter sur l'échafaud et qui est plus personnel et moral). Le roi demandera à La Porte, son intendant, de déposer le lendemain de sa fuite cette Déclaration sur le bureau du président de l'Assemblée, qui est alors Alexandre de Beauharnais. L'histoire se télescope : celui qui recueille le testament du dernier roi de l'Ancien Régime n'est autre que le premier époux de Joséphine, la future impératrice des Français ! Le monde est petit.

Dans ce texte long et parfois assez mal structuré, Louis XVI entend exprimer sa conception politique la plus profonde. Au moment de le rédiger, il se sent libéré des contraintes, des faux-semblants et des réserves qu'il a toujours dû s'imposer depuis le début de la Révolution. Il déclare même, au moment de partir, qu'«une fois le cul sur la selle, il serait tout autre». Se voyant déjà loin de Paris et de l'Assemblée, il livre sa véritable conception des événements révolutionnaires, depuis la réunion des États généraux, et exprime son idéal politique, une monarchie constitutionnelle avec un monarque puissant.

C'est donc un texte d'une portée considérable. Dans sa biographie de Louis XVI, Jean-Christian Petitfils, insiste à juste titre sur son caractère essentiel pour bien comprendre l'évolution de la pensée du monarque : «La plupart des historiens, écrit Petitfils à propos de la déclaration royale, ne lui ont pas donné l'importance qu'elle mérite. Ils l'ont soit négligée, soit hâtivement lue et commentée» (1). Son contenu n'était en effet pas ignoré des savants, dans la mesure où le texte a été reproduit dans de nombreux documents parlementaires, notamment les Archives parlementaires (publiées sous le Second Empire), mais l'original avait disparu. C'est lui qui vient enfin d'être retrouvé. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du document authentique. Son acquéreur, Gérard Lhéritier, président de la société Aristophil, une société qui achète des manuscrits anciens et propose ensuite à des collectionneurs de devenir en partie propriétaires de ces documents (tout en les conservant dans son Musée des lettres et manuscrits), insiste sur son caractère unique. «C'est une pièce exceptionnelle, vibrante d'histoire, que nos experts ont pu retrouver aux États-Unis.» Cette certitude est confirmée par des spécialistes de grand renom, comme Thierry Bodin, expert en autographes près la cour d'appel de Paris. Pour ce dernier, la paternité du document est évidente. «C'est la signature du roi et, surtout, il a été paraphé et signé par le président de l'Assemblée nationale, Alexandre de Beauharnais.» D'autant que la prise de Gérard Lhéritier est double. Il y a non seulement le document en lui-même mais un autre manuscrit de huit pages rédigées par le propre frère de Louis XVI, le comte de Provence, futur Louis XVIII. Ce texte avait été demandé par le roi à son frère peu de temps avant son départ, afin que celui-ci retrace les injustices subies par la famille royale depuis 1789. C'était une manière d'impliquer le comte de Provence dans le projet de fuite et le contraindre, par la même occasion, de quitter Paris le même jour (le roi craignait que son frère, qui n'avait pas toujours été tendre avec le couple royal, ne cherche à profiter de son départ pour se hisser sur le trône). Jugées trop agressives à l'égard de l'Assemblée, les remarques du comte de Provence ne furent pas toutes reprises par Louis XVI, qui commentera puis écartera ces huit pages.

Pièce à charge lors du procès du roi
Comment un tel trésor a-t-il pu s'évanouir dans la nature ? La plupart des historiens et des spécialistes avouent leur ignorance sur les circonstances de la disparition de ces documents capitaux. C'est un mystère digne du Da Vinci Code. Jean-Christian Petitfils rappelle que ce n'est pas le seul document officiel qui ait disparu sous la Révolution. Il suffit de songer, dans un autre registre, au vol des diamants de la Couronne. Selon Thierry Bodin, le document devait probablement avoir été conservé jusqu'au procès de Louis XVI qui s'ouvre en décembre 1792. «Il disparaît ensuite, sans laisser de trace.» Certains pensent qu'il aurait pu, au milieu du XIXe siècle, faire partie du fonds d'un collectionneur fameux, Étienne Charavay, mais il ne figure pas dans la vente des manuscrits de ce dernier. D'autres évoquent la possibilité qu'il ait été dans le fonds de Feuillet de Conches, autre collectionneur célèbre du XIXe siècle, qui a publié des Lettres et documents inédits de Louis XVI (1864-1873), mais où les documents les plus authentiques côtoient les faux les plus étonnants. Il faut se rendre à l'évidence : on ne sait pas comment le manuscrit a pu disparaître pour ensuite quitter le territoire. Son existence est signalée dans les années 1950, à l'occasion d'une vente Hennessy, mais le document original n'y figure pas. Puis on perd définitivement sa trace jusqu'à son acquisition aujourd'hui par la société Aristophil. Un mystère surprenant, alors même que ce texte a eu, dans la vie du monarque, un rôle on ne peut plus funeste.

Car la Déclaration fut en effet une des pièces à charge lors du procès du roi sous la Terreur. Ainsi, le rapport d'accusation, lu par Lindet le 10 décembre 1792, à la Convention, le cite précisément et l'utilise pour prouver la duplicité du roi et ses mauvaises intentions. «C'était sans doute le Manifeste destiné à plonger la France dans les horreurs de la guerre civile, écrit Lindet. (…) Son Manifeste du 20 juin atteste ses intentions hostiles ; il voulait le renversement de l'État, puisqu'il ne voulait ni les lois, ni la Constitution qu'il avait juré de maintenir» (2). Indéniablement, cette Déclaration a contribué à poser Louis XVI en ennemi de la Révolution. Mais que dit précisément le texte ? En réalité, le roi est loin d'avoir rédigé un brûlot contre-révolutionnaire. Il ne se résout certes pas à l'abaissement de la monarchie. Il juge que les réformes de l'Assemblée et l'attitude des clubs, «calomniateurs et incendiaires», ont porté atteinte à «la dignité de la Couronne de France». Il s'en prend notamment au refus, par l'Assemblée, de lui accorder un droit de veto absolu (il n'est que «relatif»), au poids excessif des comités de la Constituante, notamment le Comité des recherches qui exerce, selon le roi, «un véritable despotisme plus barbare et plus insupportable qu'aucun de ceux dont l'histoire ait jamais fait mention».

Le monarque n'avait jamais été aussi conciliant
Le roi critique aussi l'excessive décentralisation, la suppression de son droit de grâce, etc. Mais, sur le plan social, il se rallie pourtant à la révolution juridique de l'été 1789 ; il ne rejette plus l'abolition des ordres, comme dans sa Déclaration du 23 juin 1789. Il admet l'égalité civile et insiste même sur les réformes qu'il avait cherché à faire, notamment en 1787, en matière fiscale, afin que les privilégiés ne bénéficient plus d'exemptions indues. Il conclut, sur le ton de l'époque : «Français, et vous surtout Parisiens (…), revenez à votre roi ; il sera toujours votre père, votre meilleur ami.»

La rédaction du texte lui a pris à peu près quatre ou cinq mois de réflexion. Il y a travaillé seul, à l'insu de ses ministres, et il n'y associera son frère qu'à la dernière minute, le samedi 18 juin, comme en témoigne ce dernier. On sait comment tout cela finira. Son arrestation à Varennes va, comme le rappelle Mona Ozouf, se révéler fatale pour la monarchie (3). La déclaration du roi se montrera bien incapable de lui sauver la mise. Bien au contraire. Le prestige de la monarchie sera pour jamais terni par cette équipée malheureuse. Pourtant, comme le remarque à juste titre Jean-Christian Petitfils, ce testament politique de Louis XVI prouve que le roi n'avait jamais été aussi conciliant. C'est ce triste paradoxe que met en évidence le document laissé à l'Assemblée : «Jamais Louis XVI n'avait été aussi proche de la Révolution qu'en fuyant la capitale. Sur la route de Varennes, il était devenu un souverain constitutionnel, à la recherche, hélas, d'une impossible Constitution» (4). De toute cette histoire tragique, il ne reste plus aujourd'hui qu'un seul témoignage, ce manuscrit oublié.

(1) «Louis XVI», Perrin, 2005, p. 810.
(2) «Moniteur», tome XV, p. 715.
(3) «Varennes, la mort de la royauté (21 juin 1791)», Gallimard, 2008.
(4) «Louis XVI», op. cit., p. 815.
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Message par Castel Ven 21 Jan - 14:56

Merci Hercule de commémorer ainsi l'exécution du Roi-Martyr !
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Message par Her Sam 22 Jan - 17:49

http://christroi.over-blog.com/article-5336987.html

Vendredi 21 janvier 2011
21 janvier Hommage à Louis XVI

A l'heure où l'on peut vraiment dire qu'"en coupant la tête à son Roi, la France s'est suicidée", nous rendons hommage au saint Roi, "roi-martyr" (Pie VI), mis à mort (21 janvier 1793) en haine de la foi et pour son attachement aux dogmes catholiques. Les assassins de Louis XVI osèrent prendre pour prétexte qu'il était un traître et un tyran; jamais, dans aucune nation, prince ne mérita moins que lui de telles épithètes; son malheur, comme le nôtre, fut précisément sa trop grande indulgence pour les conventionnels et leurs hideux partisans, traîtres à la patrie, infidèles à toutes ses traditions et à ses gloires, tyrans persécuteurs de l'Eglise de Dieu.

"Louis XVI est à n'en pas douter, l'un des personnages les plus importants de l'Histoire. Parce qu'il a fait et parce qu'il a laissé faire. Ce qu'il a fait: la guerre contre l'Angleterre pour l'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, et la convocation des états généraux. Ce qu'il a laissé faire: la Révolution"
(Source: Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 16).
"Il souhaite une amélioration du régime et même une transformation de la monarchie. Ces idées lui viennent à la fois de ses maîtres (surtout de La Vauguyon, son gouverneur, et de Jacob Nicolas Moreau, son professeur d'histoire), de son arrière grand-père, le roi Stanislas surnommé "le roi bienfaisant", et l'un de ses ministres qui est aussi son ami, et sera son défenseur, Malesherbes. Ce sont des idées modernes, des idées qui n'avaient jamais été enseignées ni à Louis XIV ni à Louis XV, et qui sont tout à fait étrangère à la conception traditionnelle de la monarchie française. C'est un curieux mélange des auteurs de la fin du XVIIe siècle, en particulier Fénelon que ses maîtres lui ont fait lire dans sa jeunesse, et des théoriciens des "Lumières" qu'il a lus de sa propre initiative, une fois son éducation achevée.

"L'ensemble forme un système parlementaire, égalitaire et moraliste. Parlementaire: disciple de Fénelon, Louis XVI juge nécessaire une représentation nationale; il ne répugne pas à la convocation des états généraux, à leur éventuelle permanence, et même à leur participation, sous la forme d'une "assemblée nationale" - c'est lui qui emploie le premier l'expression... -, au travail législatif. Egalitaire: Louis XVI ne pense pas être d'une autre essence que ses sujets. Quand il était un petit enfant, on lui faisait copier cet exemple d'écriture: "Vous êtes exactement égal par nature aux autres hommes". A Louis XIV enfant on dictait: "L'hommage est dû aux rois; ils font ce qui leur plaît". Moraliste enfin: pour Louis XVI comme pour ses maîtres, la politique n'est pas soumise à la morale, elle s'identifie à elle. Autrement dit, un bon roi n'est qu'un bon roi. Le roi est un chef, mais seulement comme peut l'être un père de famille. Il vit dans la plus grande simplicité, ne se souciant que de la prospérité matérielle de ses peuples. Bel idéal assurément mais incomplet, l'autorité n'y trouvant guère sa place. Le roi oublie que pour gouverner, il faut d'abord commander. Il ne se départira jamais de cette conception philanthrophique du pouvoir. Il restera jusqu'au bout fidèle à cet idéal. Le 11 mars 1791, donnant ses instructions à l'abbé d'Avaux, précepteur du dauphin, il lui écrira ceci: "Le premier devoir d'un roi est de rendre son peuple heureux..."

"On a tout appris au futur roi, sauf l'art de gouverner. Il est bourré de doctrines, de principes, de formules, mais il ne sait pas comment faire. Le futur Louis XIII assistait au conseil, assis entre les jambes de son père. Mazarin avait initié Louis XIV à la pratique du gouvernement. Le régent et Dubois en avaient fait autant pour Louis XV. Au futur Louis XVI, aucune formation de ce genre n'a jamais été donnée. Avant son accession au trône, il n'a pas assisté une seule fois au Conseil, il n'a pas reçu le moindre apprentissage de la décision"
(Source : Jean de Viguerie, Historia, Thématique, Louis XVI, n°99 janvier-Févrer 1999, p. 18-19).
La date du 21 janvier est et demeure un jour de deuil national. Par une loi portée le 19 janvier 1816, cet anniversaire était déclaré un jour de prière et d'expiation; pendant quinze ans, la France chrétienne célébra dans l'afflciation et le repentir cette date funèbre. Après la révolution de Juillet et les "trois glorieuses", le 21 janvier ne fut observé que par les serviteurs dévoués de l'ancienne monarchie; en 1833, malgré les efforts de la Chambre des Pairs, la loi du deuil national fut abrogée (Thureau-Dangin, La Monarchie de Juillet, t. II, p. 61-62.) Toutefois, le texte même du décret d'abrogation appelait le 21 janvier un "jour funeste et à jamais déplorable"; et devant la Chambre des Pairs, le duc de Broglie s'écriait avec une éloquente fermeté : "Quant au 21 janvier,... point de molle complaisance; point de sophisme; point d'oubli non plus. Au temps où nous vivons, lorsque l'ouragan des révolutions gronde sur la tête des peuples et des rois, il importe à la France, il importe au monde de n'en pas perdre la mémoire".

Les haines passent; mais l'histoire reste. Les divisions peuvent s'éteindre, les partis peuvent se rapprocher; mais ce qui fut un crime ne saurait devenir une vertu; l'ignominie ne saurait, en vieillissant, prendre les teintes de la gloire. La place de Louis XV où 2800 têtes tombèrent, après celle de Louis XVI, sous le couteau de la guillotine, pourra mériter un jour son nom actuel de place de la Concorde ; mais le lundi 21 janvier 1793, à dix heures vingt-deux minutes du matin (Beaucourt), au milieu de cette même place nommée alors place de la Révolution, "entre les Champs-Elysées et la statue (en plâtre) de la Liberté, et à quinze pas du socle de cette statue" (Récit d'un témoin oculaire, Beaucourt); tout à côté du piédestal qui supportait naguère la statue de Louis XV; à peu près exactement à l'endroit occupé aujourd'hui par l'obélisque; sur un échaffaud "très élevé" (Courrier de l'Egalité, 22 janvier 1793), entouré de canons et disposé de façon que le mourant "fit face à la maison des Tuileries" (Le républicain, 22 janvier 1793), il s'est commis un meurtre dont rien ne lavera la souillure, et duquel on peut dire comme Macbeth : "Quand même l'océan passerait sur cette tache, l'océan ne l'effacerait pas."

- Contre-information. Le 14 juillet : révolution "française" ou coup d'Etat ?
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Message par Her Sam 22 Jan - 17:53

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/01/16/162-les-dernieres-heures-de-sa-majeste-le-roy-louis-xvi/

LE JOURNAL DU “MESNIL-MARIE”
OU LA CHRONIQUE D’UNE FONDATION, RÉDIGÉE PAR LE MAÎTRE CHAT LULLY

2009-5. Les dernières heures de Sa Majesté le Roy Louis XVI.
Voici le récit le plus circonstancié qu'on a pu établir sur les dernières heures du Roy-martyr.

Le 20 janvier, le ministre de la Justice Garat vint signifier au Roy le décret qui le condamnait à mort. Le secrétaire du Conseil exécutif Grouvelle, chevrotant, lut la sentence. Le Roy l'écouta sans un mot. Il remit à Garat une lettre demandant un délai de trois jours pour se préparer à la mort, l'autorisation de revoir sa famille et d'appeler auprès de lui un prêtre de son choix. Pour ce ministère, il désignait l'abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont. La Convention rejeta le délai, mais accorda les autres demandes. Le décret proposé par Cambacérès portait que «la nation française, aussi grande dans sa bienfaisance que rigoureuse dans sa justice, prendra soin de la famille du condamné et lui fera un sort convenable»

Ce « sort convenable », on le connaît…

Garat fit donc prévenir l'abbé Edgeworth et le ramena lui-même au Temple dans sa voiture. Le prêtre voulut échanger son habit bourgeois contre un costume ecclésiastique, mais Garat lui dit:

- C'est inutile, d'ailleurs le temps nous presse.

Le 20 janvier à six heures du soir, le confesseur entra chez le Roy. Tous les assistants s'étant écartés, ils restèrent seuls. Louis XVI parla un moment avec l'abbé et lui lut son testament. Puis il le pria de passer dans le cabinet voisin pour lui permettre de recevoir sa famille.

La porte s'ouvrit et la Reine entra, tenant son fils par la main ; derrière venaient Madame Elisabeth et Madame Royale. Tous pleuraient. Ils ne savaient rien de précis encore, mais ils craignaient le pire. Le Roy s'assit, entouré de son épouse et de sa soeur. Sa fille était en face de lui et il tenait l'enfant entre ses genoux. Avec de tendres ménagements, à voix basse, il les avertit. Par la porte vitrée, Cléry les vit s'étreindre en sanglotant.

Tenant ses mains dans les siennes, Louis XVI fit jurer à son fils de ne jamais songer à venger sa mort. Il le bénit et bénit sa fille. Par instants, il gardait le silence et mêlait ses larmes aux leurs. Cette scène poignante se prolongea plus d'une heure et demie… A la fin, quel que soit son courage, il n'en put plus. Il se leva et conduisit sa famille vers la porte. Comme ils voulaient rester encore et s'attachaient à lui en gémissant, il dit:

- Je vous assure que je vous verrai demain matin à huit heures.

- Vous nous le promettez? supplièrent-ils ensemble.

- Oui, je vous le promets.

- Pourquoi pas à sept heures? dit la Reine.

- Eh bien oui, à sept heures… Adieu.


Les adieux du Roy à sa famille.

Malgré lui, cet adieu rendit un son tel que les malheureux ne purent étouffer leurs cris. Madame Royale tomba évanouie aux pieds de son père. Cléry et Madame Elisabeth la relevèrent. Le Roy les embrassa tous encore, et doucement les poussa hors de sa chambre.

- Adieu, adieu, répétait-il, avec un geste navrant de la main.

Il rejoignit l'abbé Edgeworth dans le petit cabinet pratiqué dans la tourelle.

- Hélas, murmura-t-il, il faut que j 'aime et sois tendrement aimé!

Sa fermeté revenue, il s'entretint avec le prêtre. Jusqu'à minuit et demi, le Roy demeura avec son confesseur. Puis il se coucha. Cléry voulut lui rouler les cheveux comme d'habitude.

- Ce n'est pas la peine, dit Louis XVI.

Quand le valet de chambre ferma les rideaux, il ajouta : « Cléry, vous m'éveillerez demain à cinq heures.» Et il s'endormit d'un profond sommeil.


21 janvier 1793 :

A cinq heures, Cléry allume le feu. Au peu de bruit qu'il fait, Louis XVI ouvre les yeux, tire son rideau :

- Cinq heures sont-elles sonnées?

- Sire, elles le sont à plusieurs horloges, mais pas encore à la pendule.

- J'ai bien dormi, dit le Roy, j'en avais besoin, la journée d'hier m'avait fatigué. Où est Monsieur de Firmont?

- Sur mon lit.

- Et vous? où avez-vous dormi?

- Sur cette chaise.

- J'en suis fâché, murmure Louis XVI, soucieux toujours du bien-être de ses serviteurs.

- Ah, Sire, dit Cléry en lui baisant la main, puis-je penser à moi dans ce moment?

Il habille et coiffe son maître devant plusieurs municipaux qui, sans respect, sont entrés dans la chambre. Puis il transporte une commode au milieu de la pièce pour servir d'autel. Revêtu de la chasuble, l'abbé commence la messe, que sert Cléry. Le Roy l'entend à genoux et reçoit la communion, il remercie ensuite le valet de chambre de ses soins et lui recommande son fils.

- Vous lui remettrez ce cachet, vous donnerez cet anneau à la Reine, dites-lui que je le quitte avec peine… Ce petit paquet contient des cheveux de toute ma famille, vous le lui remettrez aussi. Dites à la Reine, à mes chers enfants, à ma soeur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j 'ai voulu leur épargner la douleur d'une séparation nouvelle…

Essuyant ses larmes, il murmure alors:

- Je vous charge de leur faire mes adieux.

Il s'est approché du feu, y réchauffe ses mains froides. Il a demandé des ciseaux pour que Cléry lui coupe les cheveux au lieu du bourreau. Les municipaux, défiants, les refusent.

Dans l'aube triste de ce dimanche d'hiver, un grand bruit environne la Tour. Alertées par la Commune, toutes les troupes de Paris sont sous les armes. L'assassinat, la veille au soir, de Lepeletier de Saint-Fargeau, l'exalté Montagnard, tué d'un coup de sabre par l'ancien garde du corps Deparis, a fait redoubler les précautions militaires. Partout les tambours battent la générale. Les sections armées défilent dans les rues, les vitres résonnent du passage des canons sur les pavés. A huit heures Santerre arrive au Temple avec des commissaires de la Commune et des gendarmes. Nul ne se découvre.

- Vous venez me chercher? interroge le roi.

- Oui.

- Je vous demande une minute.

Il rentre dans son cabinet, s'y munit de son testament et le tend à un municipal qui se trouve être le prêtre défroqué Jacques Roux.

- Je vous prie de remettre ce papier à la Reine… Il se reprend, et dit: « à ma femme. »

- Cela ne me regarde point, répond Roux. Je ne suis pas ici pour faire vos commissions, mais pour vous conduire à l'échafaud.

- C'est juste, dit Louis XVI.

Un autre commissaire s'empare du testament qu'il remettra non à la Reine, mais à la Commune *.

Louis XVI est vêtu d'un habit brun, avec gilet blanc, culotte grise, bas de soie blancs. Cléry lui présente sa redingote.

- Je n'en ai pas besoin, donnez-moi seulement mon chapeau.

Il lui serre fortement la main, puis, regardant Santerre, dit :

- Partons!

D'un pas égal, il descend l'escalier de la prison. Dans la première cour, il se retourne et regarde à deux reprises l'étage où sont les siens : au double roulement qui a retenti lorsqu'il a franchi la porte de la Tour, ils se sont précipités vainement vers les fenêtres, obstruées par des abat-jour.

- C'en est fait, s'écrie la Reine, nous ne le verrons plus!

Le Roy monte dans sa voiture, un coupé vert, suivi de l'abbé Edgeworth de Firmont. Un lieutenant de gendarmerie et un maréchal des logis s'assoient en face d'eux sur la banquette de devant. Précédés de grenadiers en colonnes denses, de pièces d'artillerie, d'une centaine de tambours, les chevaux partent au pas… Les fenêtres, comme les boutiques, par ordre restent closes. Dans la voiture aux vitres embuées, Louis XVI la tête baissée, lit sur le bréviaire du prêtre les prières des agonisants.

Vers dix heures, dans le jour brumeux, la voiture débouche enfin de la rue Royale sur la place de la Révolution. A droite en regardant la Seine, au milieu d'un espace encadré de canons et de cavaliers, non loin du piédestal vide qui supportait naguère la statue de Louis XV, se dresse la guillotine. La place entière est garnie de troupes. Les spectateurs ont été refoulés très loin. Il ne sort de leur multitude qu'un faible bruit, fait de milliers de halètements, de milliers de soupirs. Tout de suite, sur un ordre de Santerre, l'éclat assourdissant des tambours l'étouffe…

Il est des hommes qui toute leur vie ont paru médiocres mais dont la mort révèle la véritable grandeur : leur âme perce au moment suprême! Louis XVI fut de ces caractères apparemment médiocres que la catastrophe épure et grandit. Son règne est calomnieusement présenté comme n'ayant aucun éclat ni génie, mais nul ne peut nier que sa fin est auréolée de grandeur et de majesté.

L'exécuteur Sanson et deux de ses aides, venus à la voiture, ouvrent la portière ; Louis XVI ne descend pas tout de suite ; il achève sa prière. Au bas de l'échafaud, les bourreaux veulent le dévêtir. Il les écarte assez rudement, ôte lui-même son habit et défait son col. Puis il s'agenouille aux pieds du prêtre et reçoit sa bénédiction. Les aides l'entourent et lui prennent les mains.

- Que voulez-vous ? dit-il.

- Vous lier.

- Me lier, non, je n'y consentirai jamais!

Indigné par l'affront, son visage est soudain devenu très rouge. Les bourreaux semblent décidés à user de la force. Il regarde son confesseur comme pour lui demander conseil. L'abbé Edgeworth murmure:

- Faites ce sacrifice, Sire; ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense.

- Faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu'à la lie.

On lui attache donc les poignets derrière le dos avec un mouchoir, on lui coupe les cheveux. Puis il monte le roide degré de l'échafaud, appuyé lourdement sur le bras du prêtre. A la dernière marche il se redresse et, marchant d'un pas rapide, il va jusqu'à l'extrémité de la plate-forme. Là, face aux Tuileries, témoins de ses dernières grandeurs et de sa chute, faisant un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessent de battre, il crie d'une voix tonnante :

- Français, je suis innocent, je pardonne aux auteurs de ma mort, je prie Dieu que le sang qui va être répandu ne retombe jamais sur la France ! Et vous, peuple infortuné…

A cheval, Beaufranchet, adjudant général de Santerre, se précipite vers les tambours, leur jette un ordre. Un roulement brutal interrompt le Roy. Il frappe du pied l'échafaud :

- Silence, faites silence!

On ne l'entend plus. Les bourreaux se saisissent de lui, le lient à la planche… Le couperet tombe. L'un des aides de Sanson la prend et, la tenant par les cheveux, la montre aux assistants. Des fédérés, des furieux escaladent l'échafaud et trempent leurs piques, leurs sabres, leurs mouchoirs, leurs mains dans le sang. Ils crient « Vive la nation! Vive la République! »

Quelques voix leur répondent. Mais le vrai peuple reste muet, pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas présent : la grande majorité des parisiens est terrée chez eux, la place n'est occupée que par les soldats de la révolution et, derrière eux, par quelques groupes d'enragés.

L'abbé descend de la plate-forme et fuit, l'esprit perdu. Une tradition lui a prêté ces mots, adressés au Roy comme adieu : “Fils de Saint Louis, montez au ciel!“

Les restes de Louis XVI, transportés dans un tombereau au cimetière de la Madeleine, rue d'Anjou, furent placés dans une bière emplie de chaux vive et enfouis dans une fosse que recouvrit encore une épaisse couche de chaux. Un prêtre constitutionnel marmonna quelques prières sur la tombe, profanation suprême, mais le dernier mot, même devant un cadavre, devait rester à “la loi”…
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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty Re: 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Sam 22 Jan - 17:56

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2008/01/21/85du-martyre-de-louis-xvi/

LE JOURNAL DU “MESNIL-MARIE”
OU LA CHRONIQUE D’UNE FONDATION, RÉDIGÉE PAR LE MAÎTRE CHAT LULLY

2008-8. Du martyre de Sa Majesté le Roy Louis XVI.
Discours du Pape Pie VI
prononcé au Consistoire secret du 11 juin 1793.

” Vénérables Frères, comment Notre voix n’est-elle point étouffée dans ce moment par Nos larmes et par Nos sanglots ? N’est-ce pas plutôt par Nos gémissements que par Nos paroles, qu’il convient d’exprimer cette douleur sans bornes que Nous sommes obligés de manifester devant vous en vous retraçant le spectacle que l’on vit à Paris le 21 du mois de janvier dernier.

” Le Roi très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie et ce jugement s’est exécuté. Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de la sentence. La Convention Nationale n’avait ni droit ni autorité pour la prononcer.

” En effet, après avoir aboli la monarchie, le meilleur des gouvernements, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de chose par la vérité et en évalue un grand nombre d’après l’opinion ; qui est toujours inconstant, facile à être trompé, entraîné à tous les excès, ingrat, arrogant, cruel… La portion la plus féroce de ce peuple, peu satisfaite d’avoir dégradé la majesté de son Roi, et déterminée à lui arracher la vie, voulut qu’il fût jugé par ses propres accusateurs qui s’étaient déclarés hautement ses plus implacables ennemis. Déjà, dès l’ouverture du procès, on avait appelé, tour à tour, parmi les juges quelques députés plus particulièrement connus par leurs mauvaises dispositions, pour mieux s’assurer de faire prévaloir l’avis de la condamnation par la pluralité des opinions.

” On ne put cependant pas assez augmenter le nombre pour obtenir que le Roi fût immolé en vertu d’une majorité légale. A quoi ne devait-on pas s’attendre et quel jugement exécrable à tous les siècles ne pouvait-on pas pressentir en voyant le concours de tant de juges pervers, et de tant de manœuvres employées pour capter les suffrages.

” Toutefois, plusieurs d’entre eux ayant reculé d’horreur au moment de consommer un si grand forfait, on imagina de revenir aux opinions, et les conjurés ayant ainsi voté de nouveau, prononcèrent que la condamnation était légitimement décrétée. Nous passerons ici sous silence une foule d’autres injustices, de nullités et d’invalidités que l’on peut lire dans les plaidoyers des avocats et dans les papiers publics. Nous ne relevons pas non plus tout ce que le Roi fut contraint d’endurer avant d’être conduit au supplice : sa longue détention dans diverses prisons d’où il ne sortait jamais que pour être conduit à la barre de la Convention, l’assassinat de son confesseur, sa séparation de la Famille Royale qu’il aimait si tendrement ; enfin cet amas de tribulations rassemblé sur lui pour multiplier ses humiliations et ses souffrances. Il est impossible de ne pas en être pénétré d’horreur quand on n’a point abjuré tout sentiment d’humanité. L’indignation redouble encore de ce que le caractère de ce Prince était naturellement doux et bienfaisant ; que sa clémence, sa patience, son amour pour son peuple furent toujours inaltérables…

” Mais ce que Nous ne saurions pas surtout passer sous silence, c’est l’opinion universelle qu’il a donnée de sa vertu par son testament, écrit de sa main, émané du fond de son âme, imprimé et répandu dans toute l’Europe. Quelle haute idée on y conçoit de sa vertu ! Quel zèle pour la religion catholique ! Quel caractère d’une piété véritable envers Dieu ! Quelle douleur, quel repentir d’avoir apposé son nom malgré lui à des Décrets si contraires à la discipline et à la Foi orthodoxe de l’Église. Prêt à succomber sous le poids de tant d’adversités qui s’aggravaient de jour en jour sur sa tête, il pouvait dire comme Jacques Ier, Roi d’Angleterre, qu’on le calomniait dans les Assemblées du peuple, non pour avoir commis un crime, mais parce qu’il était Roi, ce que l’on regardait comme le plus grand de tous les crimes…

” Et qui pourra jamais douter que ce monarque n’ait été principalement immolé en haine de la Foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ? Déjà depuis longtemps les calvinistes avaient commencé à conjurer en France la ruine de la religion catholique.

” Mais pour y parvenir, il fallut préparer les esprits et abreuver les peuples de ces principes impies que les novateurs n’ont ensuite cessé de répandre dans les livres qui ne respiraient que la perfidie et la sédition. C’est dans cette vue qu’ils se sont ligués avec des philosophes pervers. L’Assemblée Générale du Clergé de France de 1755 avait découvert et dénoncé les abominables complots de ces artisans d’impiété. Et Nous-mêmes aussi, dès le commencement de Notre Pontificat, prévoyant les exécrables manœuvres d’un parti si perfide, Nous annoncions le péril imminent qui menaçait l’Europe dans Notre Lettre Encyclique adressée à tous les Évêques de l’Église Catholique…

” Si l’on avait écouté Nos représentations et Nos avis, Nous n’aurions pas à gémir maintenant de cette vaste conjuration tramée contre les rois et contre les empires.

” Ces hommes dépravés s’aperçurent bientôt qu’ils avançaient rapidement dans leurs projets ; ils reconnurent que le moment d’accomplir leurs desseins était enfin arrivé ; ils commencèrent à professer hautement, dans un livre imprimé en 1787, cette maxime d’Hugues Rosaire ou bien d’un autre auteur qui a pris ce nom, que c’était une action louable que d’assassiner un souverain qui refuserait d’embrasser la réforme ou de se charger de défendre les intérêts des Protestants en faveur de leur religion.

” Cette doctrine ayant été publiée peu de temps avant que Louis fût tombé dans le déplorable état auquel il a été réduit, tout le monde a pu voir clairement quelle était la première source de ses malheurs. Il doit donc passer pour constant qu’ils sont tous venus des mauvais livres qui paraissaient en France, et qu’il faut les regarder comme les fruits naturels de cet arbre empoisonné.

” Aussi a-t-on publié dans la vie imprimée de l’impie Voltaire, que le genre humain lui devait d’éternelles actions de grâces comme au premier auteur de la Révolution Française.

” C’est lui, dit-on, qui en excitant le peuple à sentir et à employer ses forces, a fait tomber la première barrière du despotisme : le pouvoir religieux et sacerdotal. Si l’on n’eût pas brisé ce joug, on n’aurait jamais brisé celui des tyrans. L’un et l’autre se tenaient si étroitement unis que le premier, une fois secoué, le second devait l’être bientôt après. En célébrant comme le triomphe de Voltaire la chute de l’Autel et du Trône, on exalte la renommée et la gloire de tous les écrivains impies comme autant de généraux d’une armée victorieuse. Après avoir ainsi entraîné, par toutes sortes d’artifices, une très grande portion du peuple dans leur parti pour mieux l’attirer encore par leurs œuvres et par leurs promesses, ou plutôt pour en faire leur jouet dans toutes les provinces de France, les factieux se sont servis du mot spécieux de liberté, ils en ont arboré les trophées et ils ont invité de tous côtés la multitude à se réunir sous ses drapeaux. C’est bien là, véritablement, cette liberté philosophique qui tend à corrompre les esprits, à dépraver les mœurs, à renverser toutes les lois et toutes les institutions reçues. Aussi fut-ce pour cette raison que l’Assemblée du Clergé de France témoigna tant d’horreur pour une pareille liberté, quand elle commençait à se glisser dans l’esprit du peuple par les maximes les plus fallacieuses. Ce fut encore pour les mêmes motifs que Nous avons cru, Nous-mêmes, devoir la dénoncer et la caractériser en ces termes :

” Les philosophes effrénés entreprennent de briser les liens qui unissent tous les hommes entre eux, qui les attachent aux Souverains et les contiennent dans le devoir. Ils disent et répètent jusqu’à satiété que l’homme naît libre et qu’il n’est soumis à l’autorité de personne. Ils représentent, en conséquence, la Société comme un amas d’idiots dont la stupidité se prosterne devant les prêtres et devant les rois qui les oppriment, de sorte que l’accord entre le Sacerdoce et l’Empire n’est autre chose qu’une barbare conjuration contre la liberté naturelle de l’homme. Ces avocats tant vantés du genre humain ont ajouté au mot fameux et trompeur de liberté cet autre nom d’égalité qui ne l’est pas moins. Comme si entre des hommes qui sont réunis en société et qui ont des dispositions intellectuelles si différentes, des goûts si opposés et une activité si déréglée, si dépendante de leur cupidité individuelle, il ne devait y avoir personne qui réunît la force et l’autorité nécessaires pour contraindre, réprimer, ramener au devoir ceux qui s’en écartent, afin que la Société, bouleversée par tant de passions diverses et désordonnées, ne soit précipitée dans l’anarchie et ne tombe pas en dissolution.

” … Après s’être établis, selon l’expression de Saint Hilaire de Poitiers, Réformateurs des Pouvoirs publics et arbitres de la religion, tandis que le principal objet est au contraire de propager partout un esprit de soumission et d’obéissance, ces novateurs ont entrepris de donner une constitution à l’Église elle-même par de nouveaux décrets inouïs jusqu’à ce jour.

” C’est de ce laboratoire qu’est sortie une constitution sacrilège que Nous avons réfutée dans Notre réponse du 10 mars 1791 à l’exposition des principes qui Nous avait été soumise par cent trente Évêques. On peut appliquer convenablement à ce sujet ces paroles de Saint Cyprien : “Comment se fait-il que les Chrétiens soient jugés par des hérétiques, les hommes sains par des malades … les juges par des coupables, les prêtres par des sacrilèges ?”.

” Que reste-t-il donc de plus que de soumettre l’Église au capitole ? Tous les Français qui se montraient encore fidèles dans les différents ordres de l’État et qui refusaient avec fermeté de se lier par un serment à cette nouvelle Constitution, étaient aussitôt accablés de revers et voués à la mort. On s’est hâté de les massacrer indistinctement ; on a fait subir les traitements les plus barbares à un grand nombre d’ecclésiastiques. On a égorgé des Évêques … ceux que l’on persécutait avec moins de rigueur se voyaient arrachés de leurs foyers et relégués dans des pays étrangers, sans aucune distinction d’âge, de sexe, de condition. On avait décrété que chacun était libre d’exercer la religion qu’il choisirait, comme si toutes les religions conduisaient au salut éternel ; et cependant la seule religion catholique était proscrite.

” Seule, elle voyait couler le sang de ses disciples dans les places publiques, sur les grands chemins et dans leurs propres maisons. On eût dit qu’elle était devenue un crime capital. Ils ne pouvaient trouver aucune sûreté dans les États voisins où ils étaient venus chercher asile … Tel est le caractère constant des hérésies. Tel a toujours été, dès les premiers siècles de l’Église, l’esprit des hérétiques, spécialement développé de notre temps par les manœuvres tyranniques des calvinistes qui ont cherché avec persévérance à multiplier leurs prosélytes par toutes sortes de menaces et de violences. D’après cette suite ininterrompue d’impiétés qui ont pris leur origine en France, aux yeux de qui n’est-il pas démontré qu’il faut imputer à la haine de la religion les premières trames de ces complots qui troublent et ébranlent toute l’Europe ? Personne ne peut nier que la même cause n’ait amené la mort funeste de Louis XVI. On s’est efforcé, il est vrai, de charger ce Prince de plusieurs délits d’un ordre purement politique. Mais, le principal reproche qu’on ait élevé contre lui, portait sur l’inaltérable fermeté avec laquelle il refusa d’approuver et de sanctionner le décret de déportation des prêtres, et la lettre qu’il écrivit à l’Évêque de Clermont pour lui annoncer qu’il était bien résolu de rétablir en France, dès qu’il le pourrait, le culte catholique. Tout cela ne suffit-il pas pour qu’on puisse croire et soutenir, sans témérité, que Louis fut un martyr ?

” … Mais, d’après ce que nous avons entendu, on opposera ici, peut-être, comme un obstacle péremptoire au martyre de Louis, la sanction qu’il a donnée à la Constitution, que Nous avons déjà réfutée dans Notre susdite réponse aux Évêques de France. Plusieurs personnes nient le fait et affirment que lorsqu’on présenta cette Constitution à la signature du Roi, il hésita, recueilli dans ses pensées, et refusa son seing de peur que l’apposition de son nom ne produisit tous les effets d’une approbation formelle. L’un de ses ministres que l’on nomme, et en qui le Roi avait alors une grande confiance, lui représenta que sa signature ne prouverait autre chose que l’exacte conformité de la copie avec l’original, de manière que Nous, à qui cette Constitution allait être adressée, Nous ne pouvions sans aucun prétexte élever le moindre soupçon sur son authenticité.

” Il paraît que ce fut cette simple observation qui le détermina aussitôt à donner sa signature. C’est aussi ce qu’il insinue lui-même dans son testament quand il dit que son seing lui fut arraché contre son propre vœu.

” Et, en effet, il n’aurait pas été conséquent et se serait mis en contradiction avec lui-même, si, après avoir approuvé volontairement la Constitution du Clergé de France, il l’eût rejetée ensuite avec la plus inébranlable fermeté, comme il fit lorsqu’il refusa de sanctionner le Décret de déportation des Prêtres non assermentés, et lorsqu’il écrivit à l’Évêque de Clermont qu’il était déterminé à rétablir en France le culte catholique.

” Mais quoiqu’il en soit de ce fait, car Nous n’en prenons pas sur Nous la responsabilité, et quand même Nous avouerions que Louis, séduit par défaut de réflexion ou par erreur, approuva réellement la Constitution au moment où il souscrivit, serions-Nous obligés pour cela de changer de sentiment au sujet de son martyre ? Non, sans doute. Si Nous avions eu pareil dessein, Nous en serions détournés par sa rétractation subséquente aussi certaine que solennelle et par sa mort même qui fut votée en haine de la religion catholique ; de sorte qu’il paraît difficile que l’on puisse rien contester de la gloire de son martyre.

” … Appuyé sur cette raison, celle du Pape Benoît XIV, et voyant que la rétractation de Louis XVI, écrite de sa propre main et constatée encore par l’effusion d’un sang si pur, est certaine et incontestable, Nous ne croyons pas Nous éloigner du principe de Benoît XIV, non pas, il est vrai, en prononçant dans ce moment un Décret pareil à celui que Nous venons de citer, mais en persistant dans l’opinion que Nous Nous sommes formée du martyre de ce Prince, nonobstant toute approbation qu’il avait donnée à la Constitution Civile du Clergé quelle qu’elle eût été.

” Ah ! France ! Ah ! France ! toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la chrétienté et l’inébranlable appui de la foi, toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le siège apostolique, ne marche pas à la suite des autres nations, mais les précède toutes, que tu Nous es contraire aujourd’hui ! De quel esprit d’hostilité tu parais animée contre la véritable religion !

” Combien la fureur que tu lui témoignes surpasse déjà les excès de tous ceux qui se sont montrés jusqu’à présent ses persécuteurs les plus implacables ! Et cependant, tu ne peux pas ignorer, quand même tu le voudrais, que la religion est la gardienne la plus sûre et le plus solide fondement des empires, puisqu’elle réprime également les abus d’autorité dans les puissances qui gouvernent, et les écarts de la licence dans les sujets qui obéissent. Et c’est pour cela que les factieux adversaires des prérogatives royales cherchent à les anéantir et s’efforcent d’amener d’abord le renoncement à la foi catholique.

” Ah ! encore une fois, France ! Tu demandais même auparavant un Roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du Royaume ne permettaient point de reconnaître un Roi qui ne fut pas catholique, et c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner !

” Ta rage contre ce monarque s’est montrée telle que son supplice même n’a pu ni l’assouvir, ni l’apaiser. Tu as voulu encore la signaler après sa mort sur ses tristes dépouilles ; car tu as ordonné que son cadavre fut transporté et inhumé sans aucun appareil d’une honorable sépulture.

” Ô jour de triomphe pour Louis XVI à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations, et la victoire au milieu de son supplice !

” Nous avons la confiance qu’il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissé de lys immortels.

” Saint Bernard nous apprend dans ses lettres au Pape Eugène, son disciple, ce qu’exige de Nous dans ces circonstances Notre ministère apostolique, lorsqu’il exhorte à multiplier ses soins afin que les incrédules se convertissent à la Foi, que ceux qui sont convertis ne s’égarent plus et que ceux qui sont égarés rentrent dans le droit chemin. Nous avons, Nous aussi, pour modèle la conduite de Clément VI, Notre prédécesseur, qui ne cessa de poursuivre la punition de l’assassinat d’André, Roi de Sicile, en infligeant les peines les plus fortes à ses meurtriers et à leurs complices, comme on peut le voir dans ses Lettres Apostoliques. Mais que pouvons-Nous tenter, que pouvons-Nous attendre, quand il s’agit d’un peuple qui, non seulement n’a eu aucun égard pour Nos monitions, mais qui s’est encore permis, envers Nous, les offenses, les usurpations, les outrages et les calomnies les plus révoltantes ; et qui est enfin parvenu à cet excès d’audace et de délire, de composer sous Notre Nom des lettres supposées et parfaitement assorties à toutes les nouvelles erreurs.

” Laissons-le donc s’endurcir dans sa dépravation puisqu’elle a pour lui tant d’attraits, et espérons que le sang innocent de Louis crie en quelque sorte et intercède pour que la France reconnaisse et déteste son obstination à accumuler sur elle tant de crimes, et qu’elle se souvienne des châtiments effroyables qu’un Dieu juste, Vengeur des forfaits, a souvent infligés à des Peuples qui avaient commis des attentats beaucoup moins énormes.

” Telles sont les réflexions que Nous avons jugées les plus propres à vous offrir quelques consolations dans un si horrible désastre.

” C’est pourquoi pour achever ce qui Nous reste à dire, Nous vous invitons au Service solennel que Nous célébrerons avec vous pour le repos de l’âme du Roi Louis XVI, quoique les prières funèbres puissent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyre, puisque Saint Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs, mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières… “
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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty Re: 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Mar 8 Mar - 0:13

http://www.la-question.net/in_memoriam/

A la pieuse mémoire de Louis XVI le Roi martyr

Louis XVI

(23 août 1754 - 21 janvier 1793)

La façon dont Louis XVI fut exécuté le 21 janvier 1793 fait de ce régicide un crime collectif. Comme l’écrivit Joseph de Maistre : « jamais un plus grand crime n’appartint à un plus grand nombre de coupables », en conséquence : « Chaque goutte du sang Louis XVI en coûtera des torrents à la France... » (Considérations sur la France, ch. I) Joseph de Maistre montra d’ailleurs très bien que l’effroyable vertige criminel, qui s’empara de la France révolutionnaire, fut un mystère qui ne trouve son explication que dans un ordre d’une nature étrangère à l’intelligence humaine. Pire encore à ses yeux, cet ordre étranger échappe non seulement au domaine de la loi de la raison naturelle, mais aussi au règne substantiel de la vérité ontologique qui féconde et donne la vie : « Le mal n’a rien de commun avec l’existence ; il ne peut créer, puisque sa force est purement négative : le mal est le schisme de l’être ; il n’est pas vrai. Or ce qui distingue la Révolution française, et ce qui en fait un événement unique dans l’histoire, c’est qu’elle est mauvaise radicalement ; aucun élément de bien n’y soulage l’oeil de l’observateur : c’est le plus haut degré de corruption connu ; c’est la pure impureté. » (Op. cit., ch. IV).


Exécution de Louis XVI

Dès lors, le nouvel ordre instauré en France depuis la Révolution, s’est dévoilé comme étant foncièrement ennemi du Bien, comme participant d’une authentique puissance ténébreuse. Le renversement du regard, la désorientation du cœur et de l’âme, le rejet de Dieu pour faire de l’homme, en l’exaltant inconsidérément, la nouvelle idole d’un culte sanguinaire, telle est l’entreprise sacrilège de la Révolution. Joseph de Maistre explique de la sorte très bien : « Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. (...) Le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l’apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l’inauguration de la déesse Raison, et cette foule de scènes inouïes où les provinces tachaient de surpasser Paris ; tout cela sort du cercle ordinaire des crimes, et semble appartenir à un autre monde. » (Op. cit., ch. V.) C’est pourquoi, le combat, l’unique combat pour nous sur « La Question », en accord total avec l’analyse pertinente de Joseph de Maistre, est donc d’ordre métaphysique, spirituel et religieux contre le mal.
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21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI Empty Re: 21 Janvier 2011 - 218° Anniversaire du Martyre de Louis XVI

Message par Her Sam 26 Mar - 13:05

http://leblogdeliemarie.wordpress.com/2010/01/20/entre-memoire-et-espoir/

CAFE ROYAL
« Le « Royal Démocrate » n° 14 est paru…Les « Blancs » ont leur « pages jaunes » »
Entre mémoire et espoir…
20 janvier 2010 par Le muscadin

Il y a 217 ans, à 10h22, le roi Louis XVI était lâchement assassiné.
Avec lui, s’éteignit la monarchie très chrétienne…donc juste, pour faire place à la première dictature de l’humanité, mère de toutes celles qui suivront à l’avenir.

Tous les royalistes…et les français épris de leur histoire, ont à cœur de commémorer ce jour, pour funeste qu’il soit, peut et doit aussi devenir un jour d’espoir, car tant qu’il restera un royaliste en notre pays, rien ne sera perdu à jamais.

J’ose vous adresser cette prière, confiant que vous daignerez l’écouter et l’exaucer:

Puissiez-vous cher Bien-Aimé Louis XVI, du haut du ciel où vous méritez une couronne impérissable, regarder vers notre terre et particulièrement vers notre pays…votre pays, le royaume des lys, afin qu’il revienne de ses égarements et retrouve le chemin de la paix, du bonheur et de la prospérité.

Je vous laisse avec un sermon de monsieur l’abbé Michel, curé de Thiberville, dont j’ai parlé, dans un précédent billet:

Sermon de l’abbé Francis Michel, le 21 janvier 2001, à la chapelle expiatoire.
Mes frères,
Quelques jours après la mort de Louis XVI, le Pape de ce temps, Pie VI écrivait aux cardinaux :

» Le Roi très chrétien Louis XVI a été condamné au dernier des supplices par une conjuration impie et ce jugement a été exécuté à Paris le 21 du mois de janvier » et, après un long développement le Pape concluait en disant :

» C’est pourquoi nous vous invitons au service solennel que nous célébrerons avec vous pour le repos de l’âme de Louis XVI : quoique les prières puissent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyr, puisque Saint Augustin dit que l’Eglise ne prie pas pour les martyrs mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières. «
Voilà donc mes frères la raison fondamentale de notre rassemblement :

Nous souvenir que Louis XVI est mort avant toute chose parce qu’il était un Roi chrétien.
C’est encore le même Pie VI qui le dit très clairement :

« Et qui pourra jamais douter que ce monarque n’ait été principalement immolé en haine de la Foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques. «
Je crois mes frères qu’il convient aussi d’y associer tous les béatifiés, les canonisés mais aussi la foule des sans nom, sans-grade qui ont été fusillés, guillotinés, massacrés, brûlés, noyés pour la Foi catholique.
Alors mes frères souvenons nous que si la France catholique et royale est née dans l’eau sainte du baptême à Reims, la France républicaine et laïque est née dans un bain de sang impur, dans la haine et la terreur de la révolution.
Il est aujourd’hui de bon ton de parler du » devoir de mémoire « , de » repentance « , et de rappeler images à l’appui grâce à la télévision, les rafles, les camps, les exterminations…
Ah ! mes frères ! comme je regrette que la télévision n’ait été inventée dès 1789 pour que nous puissions voir aujourd’hui tous ces martyrs de Compiègne, de Valenciennes, d’Arras, d’Orange, d’Angers, d’Avrillé, de Vannes, de Laval, des Petits et Grands Ducs, de Paris, toute cette cohorte d’évêques, de prêtres, de religieuses, d’hommes et de femmes et même d’enfants massacrés pour la Foi…

Cet immense cortège de manants en sabots, cet immense cortège de » Manants du Roi » pour parler comme La Varende.
Comme je regrette que nous puissions ni voir ni entendre notre Roi aimé Louis XVI montant à l’échafaud s’avancer vers la foule et s’écrier :

» Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. «
Ne croirait-on pas entendre Notre Seigneur lui-même dire à son Père :

» Père, pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font... «
Oh ! mes frères, devant les sublimes paroles de Louis XVI face à la mort comment ne pas crier de bouche et de coeur : » Vive le Roi ! «
Hélas les bourreaux ont fait leur besogne… la tête de Louis XVI est tombée, le sang dit-on a giclé très loin et, depuis, c’est toute l’histoire de la France qui en est marquée.
Oh, comme elles s’avèrent justes ces paroles du Maréchal LIAUTEY :

« Ce pays a commencé à se suicider en 1789 et il s’est donné le coup fatal le 21 Janvier 1793 et il en meurt et ce n’est que justice. «
» Il en meurt «
En effet que reste-il de notre France aujourd’hui ?
Que reste-t-il de l’Eglise en France aujourd’hui ?
Nous assistons d’année en année à une décadence, une décomposition toujours grandissante.

Tout récemment encore, à la demande expresse du 1er Ministre Lionel Jospin a été éliminée toute référence au Christianisme dans la charte européenne.
Notre Pape Jean-Paul II l’a regretté dit-on amèrement mais que voulez-vous, il y a longtemps que le processus est enclenché. Tout d’abord on ne veut plus de Roi…On abat le rempart, ensuite on ne veut plus de la Foi.
Comme le déclarait récemment le Cardinal Ratzinger: « Nous assistons aujourd’hui à une sécularisation, à une laïcisation du monde qui mène à l’athéisme. » et Jean-Paul II quant à lui, déclarait : » Une culture qui refuse de se référer à Dieu perd son âme en même temps que son orientation et devient une culture de mort. «
Nous y sommes mes frères : Avortement, euthanasie, manipulations génétiques, eugénisme, union contre nature, sans parler de la délinquance, des agressions de toutes sortes, des divorces, des suicides, de la drogue, bref une France devenue folle, sans foi ni loi, sans idéal, sans âme.
C’est pourquoi, de tout notre coeur, nous appelons le retour du Roi, « le Roi très chrétien ! «
Car, avec un Roi catholique recevant l’Onction à Reims, promettant de défendre l’Eglise, il serait impossible que des lois impies puissent être promulguées, il serait impossible que notre société s’organise sans Dieu.
En disant cela certains penseront peut-être: Il rêve, voire il délire !
En effet, comme l’a écrit Jean Raspail dans son livre Le Roi au-delà de la mer :

» Imaginez Monseigneur que vous ayez des partisans, que cela forme un mouvement… je vous prédis Monseigneur la condamnation immédiate de la Conférence épiscopale…

L’Eglise Catholique qui est en France s’accommode admirablement de la République.

L’Eglise a pris acte que la France n’est plus chrétienne et que la Fille aînée de l’ Eglise a coiffé le bonnet phrygien.


Désormais le sentiment religieux éloigne la France de l’idée royale.

Et même, si contre toute attente, elle redevenait chrétienne dans son ensemble, ce christianisme là, celui du XXIème siècle, loin de vous accueillir, se dresserait pour vous barrer le chemin.

Nul ne chantera plus je le crains le DOMINE SALVUM FAC REGEM.

Les ponts sont coupés Monseigneur, la route du sacré est minée. «
Cela est vrai en grande partie.

Oui, si le Roi revenait quel évêque trouverait-on pour le sacrer?
Quand on pense que pour le Bicentenaire de la mort du Roi eu 1993 quatre évêques seulement acceptèrent de célébrer en personne dans leur cathédrale une messe solennelle à la mémoire de Louis XVI et qu’ils y eut un refus clair et précis de l’archevêque de Paris.
Alors, mes frères, sommes-nous condamnés à rêver ?
Serons-nous maintenant le club des nostalgiques d’un temps à jamais révolu ?
Serons-nous les gardiens d’un musée que plus personne n’a envie de visiter ?
Non, car rien n’est impossible à Dieu !

Nous sommes les veilleurs qui entretiennent la flamme.

Certes, nous sommes une minorité mais l’histoire ne manque pas d’exemples où une minorité renverse le cours des choses.
Nous catholiques, nous sommes bien placés pour le savoir. Qu’étaient-ce que douze apôtres, pas très brillants, pour évangéliser le monde ?

Qu’était-ce qu’une Jeanne d’Arc pour faire sacrer Charles VIl et bouter l’anglais hors de France ? Qu’était-ce qu’une Bernadette pour faire accourir les foules à Lourdes ?

Qu’étaient-ce un curé d’Ars, une Thérèse de l’Enfant Jésus ?

Qu’étaient-ce que quelques enfants de l’île Bouchard en 1947 pour empêcher la France de basculer dans le communisme ?
Rien n’est impossible à Dieu !
Alors, prions avec confiance le Christ Roi qui est Roi de France pour que, bientôt, se lève son lieutenant le roi très chrétien.
» O Christ, Roi des rois et Chef des Nations, souvenez-Vous de Votre peuple de prédilection. Souvenez-Vous de la Mission que Vous lui avez confiée dans le monde. Souvenez-Vous de l’Alliance que Vous avez scellée avec Clovis au Baptistère de Reims et confirmée miraculeusement par Jeanne d’Arc, la Pucelle, et renouvelée à chacun des Sacres de ses Rois Très Chrétiens, Vos Fils Aînés. «
» La France officielle a renié ses engagements envers Vous depuis qu’elle a assassiné son Roi. Faites-lui la grâce, Seigneur Jésus, de réparer ses erreurs et ses fautes afin qu’elle revienne au plus tôt à sa Vocation première de soldat de Dieu et de Fille Aînée de l’ Eglise ! «
» Vos desseins sont impénétrables, mais nous croyons que la prière des hommes est puissante sur Votre Coeur. Soumis à Votre Sagesse et confiant dans Votre bonté, nous osons Vous supplier que la France revienne à ses origines par le rétablissement de l’Alliance de l’Autel et du trône restauré. «
» Seigneur, comme au temps de Jeanne d’Arc, rendez à la France son Roi Très Chrétien afin que recevant à Reims son » digne Sacre » il soit en toute vérité Votre Lieutenant temporel, le ministre de Vos Saintes Volontés pour le plus grand bien de l’Eglise, de la Patrie et de l’humanité. «
» Nous Vous demandons cette grâce au nom de Votre Sacré Coeur qui aime toujours les Francs au nom de Votre Très Sainte Mère, notre Reine bien aimée, au nom de Saint Michel, l’Ange Gardien de la France, de Sainte Jeanne d’Arc, la grande Martyre de Votre Royauté Universelle, au nom de tous nos Saints protecteurs et de tous les saints de France.
DOMINE SALVUM FAC REGEM
« Seigneur, sauvez le Roi et exaucez notre suppliante prière. «
Amen
Abbé Francis MICHEL, Curé de Thiberville

Certains peuvent être mal-à-l’aise avec le style de l’abbé (je pense à certains amis royalistes ou sympathisants, mais peu religieux ou agnostiques, adeptes du « politique d’abord », protestants ou membres d’autres religions), mais il n’en reste pas moins vrai, que son analyse est par certains côtés, criante de vérité.

Publié dans En attendant le roy...,
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Message par Her Dim 26 Juin - 6:22

http://rhonan-de-bar.over-blog.com/pages/A_LOUIS_XVI-1020444.html

rhonan-de-bar
A LOUIS XVI.
IN MEMORIAM
21 JANVIER 1793/21 JANVIER 2009

Nous prenons ici position et relevons volontairement le 216ième anniversaire de la décollation de Louis XVI, Roi martyr. Ce choix bien sûr n’est pas anodin. Au contraire et nous nous en expliquerons par la suite.

Nous notons que, rétroactivement à 216 ans, nous trouvons l’année fatidique de 1793. Relatons :
1793

¦ Louis XVI est reconnu coupable de conspiration contre la Liberté (décision prise le 15 janvier en la Saint Remi, Baptiste de Clovis et de la France).

¦ Le Grand Roi martyr, Louis le 16ième monte avec honneur et bravoure là où l’impiété de la Révolution le conduit : l’échafaud. (Le 21 janvier dont on sait déjà que l’exacte opposition sur le Zodiaque est le 14 juillet).

¦ La France entre en guerre contre l‘Europe. En Vendée, les paysans s’arment. C’est le début d’une véritable guerre intestine.

¦ La Reine, dans sa grandeur et après un procès inique et honteusement faussé (tout comme celui de Louis XVI) par les Forces lucifériennes monte sur l’échafaud ; (Le 16 octobre ce qui, on peut se le demander ne serait pas volontaire. En effet cette date est identique à la dédicace de l’église du Mont Saint Michel !!!).

Cette liste bien sûr n’est pas exhaustive. Nous reviendrons au cours de cette année sur les différents événements qui ont marqué l’Histoire de France.

Notons pour l’heure, en forme de plaidoirie, que le régicide n’avait nullement sa raison d’être. Pourquoi tuer le Roi sinon par faiblesse et c’est, semble-t-il, ce qui s’est produit. Le Roi aurait du perdurer en tant que symbole divin. Il aurait pu, il aurait du régner sans gouverner. Voilà pourquoi il y a lieu de présenter la Révolution et plus encore la Terreur comme une force luciférienne. Tuez le Roi et vous tuerez Dieu. Cette phrase pourrait résumer cet acte sacrilège mais il convient de développer ce sujet, dans les temps à venir, afin de mener les consciences vers un retour prévu à la Monarchie de droit divin.

Le Sort de Louis XVI, tout comme celui de Marie-Antoinette, semblait scellé. Ils reposaient en effet l’un et l’autre sur un vaste complot dont les protagonistes se révélaient désireux d’annihiler tout symbole religieux. C’est en tout cas ce que semble relever le Pape Pie VI en date du 17 juin 1793 : « Le Roi très chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s’est exécuté. Nous vous rappellerons en peu de mots les dispositions et les motifs de cette sentence. La Convention nationale n’avait ni droit ni autorité pour le prononcer. En effet, après avoir aboli la Monarchie, le meilleur des gouvernements, elle avait transporté toute la puissance publique au peuple, qui ne se conduit ni par raison, ni par conseil, ne se forme sur aucun point des idées justes, apprécie peu de choses selon la Vérité, et en évalue un grand nombre d’après l’opinion ; qui est toujours inconstant, facile a être trompé, entraîné à tous les excès… »

Et nous rajouterons pour conclure que le peuple est versatile, donc manipulable et de fait asservi.

En mémoire du Lieutenant du Christ : Louis XVI, Roi de France immolé en haine de la Foi le lundi 21 janvier 1793. En ce 21 janvier 2009, jour saint, An I de la résurgence de la Monarchie de Droit divin voulu par le Christ, Vrai Roi de France.

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