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La Ruine Mondiale - Crise Financière, Récession et Famine Généralisée

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La Ruine Mondiale - Crise Financière, Récession et Famine Généralisée - Page 2 Empty Re: La Ruine Mondiale - Crise Financière, Récession et Famine Généralisée

Message par Her Mer 21 Sep - 4:46

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/L-Europe-et-les-Etats-Unis-defies-par-la-recession-_EG_-2011-09-20-713542

20/9/11 - 19 H 21 MIS À JOUR LE 20/9/11 - 19 H 25
Crise Déficit FMIG20

L’Europe et les Etats-Unis défiés par la récession
Les ministres des finances du G20 se réunissent jeudi 22 septembre à Washington. Les difficultés économiques et financières de la zone euro seront au programme des discussions.

(FILIPPO MONTEFORTE / AFP)
Manifestation de jeunes espagnols devant leur ambassade à Rome, le 20 mai dernier, pour protester contre la politique économique du gouvernement Zapatero.
Les pays occidentaux redoutent de retomber en récession. Mardi 20 septembre , les prévisions de croissance du FMI étaient revues à la baisse.

La difficulté de l’Europe et des États-Unis à retrouver la croissance augmentent les doutes sur leur capacité à rembourser leurs dettes.

Avec cet article
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L'agence de notation Standard and Poor's abaisse la note de l'Italie
Les ministres des finances des principaux pays de la planète, réunis en G20, se retrouveront jeudi 22 septembre à Washington. Ils suivront ensuite les assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Les pays occidentaux – les États-Unis et l’Europe en tête – comptent leurs dettes.

Ils entrevoient peu de croissance, comme l’a montré le 20 septembre la revue à la baisse des prévisions économiques du FMI. Une nouvelle récession rendrait certaines de leurs dettes insoutenables. De l’autre côté de la table, les pays émergents – Chine en tête – pourraient se déclarer disposés à leur venir en aide.

LA CONJONCTURE DANS LES PAYS OCCIDENTAUX EST-ELLE CRITIQUE ?
En 2010, on a pu croire que le choc de la crise financière de 2008 était passé. La croissance était repartie, soutenue par les plans publics de relance. Les profits des entreprises s’affichaient confortables. « On réalise seulement aujourd’hui le choc énorme de la crise. Dans certaines régions du monde, on s’interroge sur les risques d’une nouvelle récession », dit-on à Bercy.

Depuis la crise, les prévisions ne semblent plus fiables. On les revoit violemment chaque semestre – à la hausse ou à la baisse – comme le 20 septembre pour le FMI. « Il est toujours difficile de connaître le point d’entrée et celui de sortie d’une récession. L’ambiance est très pessimiste. Mais peut-être que nous sortirons de ce passage dès la fin de l’année », espère Benjamin Carton, au Cepii.

Une certitude : les États-Unis, l’Europe et le Japon sont dans un creux. « À court terme, en France, cela peut très mal se présenter. Nous prévoyons 1,5 % de croissance en 2012, suivi de quelques années de croissance molle. Ce n’est pas suffisant pour redresser les comptes publics et l’emploi », estime Benoît Heitz, à la Société générale.

Dans le même temps, les pays émergents affichent des croissances robustes. La perte de vitesse des économies occidentales n’est pas nouvelle. Christian Saint-Étienne, professeur au Cnam, estime qu’en France, « en douze ans, nous avons perdu un tiers de nos parts de marché à l’exportation. Depuis 1998, la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 30 %. La vraie question pour les cinq prochaines années est : que va-t-on produire et exporter ? »

COMMENT LA CONJONCTURE PÈSE-T-ELLE SUR LA DETTE ?
Le 20 septembre, encore, les marchés étaient gagnés par la défiance. Les taux auxquels l’Espagne devait refinancer sa dette continuaient à monter. Pourtant, sa dette est considérée comme « soutenable et le gouvernement a montré sa volonté de réforme », constate Benoît Heitz. Restent les doutes sur une croissance qui ne revient pas. En Europe, le défi est de bien placer le curseur entre une austérité rendue nécessaire par les dettes et une relance imposée par le spectre d’une récession.

À Bercy, le maître mot est « politique différenciée ». En clair, relancer en Allemagne où les comptes sont plutôt bons et économiser en Italie pour réduire la dette. « Si tout le monde fait de l’austérité en même temps, cela va peser encore plus sur la croissance. Il y aura moins d’argent pour rembourser les dettes », résume Benoît Heitz.

Les niveaux actuels d’endettement ne sont pas exceptionnels. « En 1815, la dette publique anglaise représentait 300 % du PIB. Elle a été intégralement honorée », rappelle Pierre-Cyrille Hautcoeur, à l’École d’économie de Paris. « Dans le passé, une opinion publique pouvait accepter de rembourser les dettes d’un conflit, qui avait servi à défendre le pays. Aujourd’hui, nous nous sommes endettés pour ne pas avoir eu le courage d’équilibrer les budgets. Là-dessus, la crise financière a encore creusé les dettes. L’opinion publique n’est pas prête à faire des efforts pour résorber les pertes de certains banquiers. »

LES ÉCONOMIES OCCIDENTALES DOIVENT-ELLES SE PRÉPARER À UNE CROISSANCE ZÉRO ?
En quinze ans, les économies occidentales ont connu deux périodes de forte croissance : de 1995 à 2001, celle portée par l’investissement des entreprises dans le secteur des nouvelles technologies ; de 2003 à 2007, une nouvelle phase d’expansion a été créée par l’endettement des ménages. Actuellement, les acteurs économiques se désendettent.

On espère l’ambition d’un nouveau chantier. « La croissance verte est un espoir. Le rôle des acteurs publics est de soutenir cette nouvelle croissance, en orientant l’industrie vers ces activités », estime Benjamin Carton. Les nations riches ont toujours une croissance plus faible que les économies en phase de rattrapage. Pour croître, les pays occidentaux doivent inventer des technologies nouvelles.

« Ne pas avoir de croissance n’est pas une fatalité. Ici, en France, je vois chaque jour des étudiants pleins de talents, extrêmement rapides et adaptables. Ils sont en mesure de faire progresser l’Europe. Beaucoup veulent rester ici » constate Pierre-Cyrille Hautcœur.

LES PAYS ÉMERGENTS SONT-ILS UNE MENACE OU UNE CHANCE ?
En 2008, le monde économique a connu un basculement historique. « Les pays émergents sont devenus les moteurs de la croissance mondiale », résume Benjamin Carton. Ce développement s’est fait grâce aux exportations vers les pays occidentaux. Ces exportations pouvaient être le résultat de délocalisations d’entreprises occidentales. Elles ont contribué à soutenir la croissance dans les pays du Sud. Au Nord, elles ont augmenté le chômage et ralenti l’activité.

« Nous consommons plus que nous ne produisons. Il a bien fallu s’endetter pour payer nos factures », constate Philippe Murer, président du « Manifeste pour un débat sur le libre-échange ». Il préconise de mettre des barrières à l’entrée de certaines importations « pour préserver l’emploi industriel ».

Mais, ces dernières années, la hausse du niveau de vie des ménages européens est venue de la baisse du prix des importations, résultat des délocalisations. « On est arrivé à la fin de ce cycle. Les entreprises délocalisées connaissent des pressions à la hausse sur les salaires », constate Benjamin Carton.

Demain, les marchés émergents pourraient être une opportunité pour les exportations américaines ou européennes. C’est déjà le cas pour l’Allemagne ou la Corée du Sud. « Nos technologies occidentales continuent d’être en avance. Ces marchés nouveaux sont tellement importants en taille qu’ils ont besoin de nos capacités productives », estime Benjamin Carton.

Mais ces marchés émergents peuvent être semés d’embûches. « Il existe de réels problèmes de libéralisation commerciale dans ces pays, en Chine ou en Inde. La sécurité juridique des exportateurs n’est souvent pas optimale », note Benjamin Carton.

Climat de défiance autour des banques françaises

Bank of China, l’une des quatre grandes banques commerciales chinoises, a interrompu certaines opérations financières avec la Société générale, le Crédit agricole et la BNP, affirmait le 20 septembre un quotidien économique chinois, citant « plusieurs courtiers ». Cette décision sera liée à l’aggravation de la crise de la dette et à l’abaissement de la note de ces trois établissements par l’agence Moody’s. Bank of China est aujourd’hui l’un des principaux acteurs sur le marché interbancaire.

Par ailleurs, selon le Financial Times , le groupe allemand Siemens aurait retiré plus de 500 millions d’euros d’une banque française pour les placer auprès de la BCE, en raison d’inquiétudes sur la solvabilité de cette banque, mais aussi parce que les taux d’intérêt servis par la BCE sont plus élevés. Selon plusieurs sources, il s’agirait de la Société générale.

Dans ce contexte, une nouvelle recapitalisation des banques européennes sera « peut-être nécessaire », selon le commissaire européen chargé de la concurrence, Joaquin Almunia. Il a ainsi proposé, le 20 septembre, d’étendre les règles mises en place par la Commission en 2008 et 2009 pour permettre aux gouvernements d’apporter une aide publique à leur secteur bancaire. « Nous n’avons pas besoin aujourd’hui de ces aides, quelles qu’elles soient », a assuré de son côté Michel Pébereau, président de BNP Paribas, le 20 septembre, sur RTL.

Pierre COCHEZ
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Message par Her Mer 21 Sep - 5:03

http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/08/30/dsk-au-fmi-goodbye-and-good-luck_1565314_1522571.html

DSK au FMI : goodbye and good luck
Récit | | 30.08.11 | 14h21

WASHINGTON CORRESPONDANTE - J'y suis allé en traînant les pieds. Je me disais qu'il aurait du mal à nous faire pleurer sur son sort. Mais j'ai le sentiment qu'il a trouvé le ton juste", raconte un cadre. Tout le personnel du Fonds monétaire international (FMI) ne s'est pas déplacé, lundi 29 août, pour assister aux adieux de Dominique Strauss-Kahn à l'institution qu'il a dirigée pendant trois ans et demi, mais ceux qui l'ont fait ont apparemment été conquis.

Le protocole a été minutieusement calculé. La réunion n'a pas lieu dans l'atrium, où se tiennent généralement les rencontres avec le personnel, mais dans une salle de conférence plus éloignée, située dans le "HQ2", le deuxième bâtiment, qui sert aux assemblées générales.

Le personnel a été prévenu dans la matinée par courrier électronique. Le message indique que l'ancien directeur général a demandé à venir faire ses adieux et que les employés qui le souhaitent pourront le rencontrer entre 16 h 30 et 17 h 30.

Ce n'était pas tout à fait une surprise. L'idée d'un déplacement de DSK au FMI avait été lancée - et banalisée - la semaine dernière par son "biographe" Michel Taubmann alors que la justice new-yorkaise n'avait pas encore prononcé officiellement l'abandon des poursuites. "Bien sûr, il y a des collègues qui ont trouvé cette visite de mauvais goût, mais beaucoup souhaitaient dire au revoir à quelqu'un qui a été un très bon directeur", relate une salariée souhaitant conserver l'anonymat comme tous les interlocuteurs au FMI.

Il n'a pas échappé à nombre d'entre eux que trois mois après son passage à la prison new-yorkaise de Rikers Island sur une suspicion d'agression sexuelle, Dominique Strauss-Kahn est en quête de respectabilité. "Mais la presse n'est pas invitée et on n'a pas le sentiment d'une mise en scène", assure le cadre. "Il a lui-même parlé de "closure", souligne un autre employé. Il veut boucler la boucle, après avoir dû démissionner dans des circonstances précipitées."

DSK a pris le micro et commencé par un "waoouu !" très américain. "Il est ému de voir tant de monde", décrit une participante. Une boutade, pour rebondir : "Il a dit qu'il regrettait de partir mais que, vu le monde, il regrettait encore plus..."

Combien sont-ils ? Aucun de nos interlocuteurs n'en est très sûr. Plusieurs centaines, assurément. "Un tiers du staff. Peut-être 40 %", dit l'un. "Nettement moins que le premier "townhall" meeting sur "l'affaire de New York", quand il y avait 90 % des gens", dit un autre.

C'était le surlendemain de son arrestation, 14 mai, à l'aéroport de New York. John Lipsky, le numéro deux du FMI, avait alors lu la lettre de démission du "DG". Cette fois-ci, l'état-major n'est pas là, mais la plupart des chefs de département se sont déplacés, ainsi que le chef économiste Olivier Blanchard.

Dominique Strauss-Kahn est arrivé avec Anne Sinclair dans une Audi noire qu'il conduisait lui-même, sans chauffeur. Son intervention dure une vingtaine de minutes. L'ancien directeur dit clairement et à deux reprises qu'il souhaite "s'excuser" pour ceux qui ont souffert à cause de sa propre "erreur". Il regrette les conséquences qu'a eu son comportement sur l'image de l'institution. Mais il ne va pas plus loin dans les explications.

Après quoi, il se lance dans un long panégyrique du FMI et de son personnel, grâce auquel il a effectué "les années les plus intéressantes de sa carrière".

Se tressant quelques couronnes, il souligne que le Fonds a une bien meilleure image et qu'il ne joue plus le même rôle d'épouvantail dans les pays en développement. Et il défend une vision élargie du rôle du FMI, un instrument qui doit, selon lui, servir la paix internationale.

L'ancien directeur général apporte aussi son soutien à Christine Lagarde, qu'il a rencontrée avant la réunion. "Il a dit qu'il ne pouvait pas avoir de meilleur successeur - et pas seulement parce qu'elle était française, ce qui a fait rire tout le monde", dit une salariée.

Surtout, DSK plonge dans l'actualité financière la plus immédiate, évoquant l'avertissement de Mme Lagarde aux banques européennes, à l'occasion de son discours samedi 27 août lors de la réunion de la Réserve fédérale américaine à Jackson Hole (Wyoming), et la "levée de boucliers" qu'il a suscitée chez les banquiers centraux de la zone euro. "Dominique Strauss-Kahn dit qu'elle a eu raison et que c'est bien le rôle du FMI d'alerter sur les vulnérabilités", raconte un participant.

Le "revenant" a été applaudi plusieurs fois. A son arrivée, pendant son discours et quand il est parti. "On pense ce qu'on veut de sa vie personnelle, mais nous étions contents de lui dire "au revoir" de façon correcte", dit l'un de ceux qui sont allés lui serrer la main et lui "souhaiter bonne chance" à la fin de la réunion. Beaucoup ont sorti leur BlackBerry et se sont fait prendre en photo avec l'ex-cible des médias new-yorkais. "C'était presque comme le jour de son arrivée ! ", commente un employé.

Corine Lesnes

////////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Depuis le début de l'affaire DSK, les médias français "aux ordres" nous vantent chaque semaine les qualités et les compétences exceptionnelles d'un DSK, ex-président du FMI, comme spécialiste des questions financières mondiales...

En ce qui me concerne, je suis beaucoup moins enthousiaste, car il nous est enseigné que nous devons juger l'arbre à ses fruits. Depuis son passage au FMI, parachuté à cette charge par son ami Sarko, le monde de la finance est entré dans une phase critique de grande agitation et d'effondrement général ; tout est en train de s'écrouler et nous entrons dans la banqueroute universelle où les riches seront ruinés et désemparés, et où les pauvres se retrouvent dans la désolation des grandes tribulations.

J'ose à peine imaginer quelle serait la situation mondiale si DSK avait été très mauvais à cette fonction...

A moins bien sûr que les médias nous mentent une fois de plus sur les réelles qualités de DSK...
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Message par Her Jeu 22 Sep - 8:17

http://www.zenit.org/index.php?l=french

Corne de l’Afrique : Trop de retards dans la réponse à la famine

Appel des salésiens de Don Bosco

ROME, Mercredi 21 septembre 2011 (ZENIT.org) – La communauté internationale a réagi trop tard aux symptômes d’une grande famine dans la Corne de l’Afrique, affirment les salésiens de Don Bosco en Ethiopie.

Une famine qui met à genoux la Somalie, le Kenya, l’Ethiopie, Djibouti, l’Erythrée, le Soudan du sud, l’Ouganda et la Tanzanie, où, selon l’ONU, 13 millions de personnes souffrent de ses conséquences et 75.000 autres sont menacées de mort.

Les salésiens de Don Bosco, qui coordonnent les aides destinées aux réfugiés provenant de Somalie et à la population éthiopienne, déplorent, dans un entretien accordé à l’Association internationale Aide à l’Eglise en détresse (AED), que malgré une première alerte d’une catastrophe imminente lancée en décembre 2010, « personne n’a voulu écouter ».

Selon Mattia Grandi, un des coordinateurs de ces aides, la plus grande demande d’aide vient actuellement du camp de transit de Dolo Odo, où tous ceux qui fuient la Somalie doivent attendre plusieurs jours pour être enregistrés. Sans enregistrements, ils ne peuvent bénéficier du statut de réfugié, et donc du programme de distribution d'aides de l’ONU.

Le camp prévu pour 5.000 personnes en accueille près de 15.000, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées. Nombre d'hommes provenant de Somalie ont été assassinés ou enlevés par des milices.

L’affluence dans ce camp et dans les autres camps de réfugiés ne connaît pas de répit. Selon les salésiens sur place ce sont près de 1.800 à 2.000 personnes qui traversent chaque jour les frontières.

Beaucoup d’entre eux ont parfois jusqu’à un mois de marche derrière eux, précise Mattia Grandi, et ont donc besoin d’une assistance médicale immédiate.

L’AED soutient les programmes d’aide des salésiens de Don Bosco en Ethiopie à hauteur de 50.000 euros.
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Message par Her Jeu 22 Sep - 8:59

http://www.liberation.fr/societe/01012360988-votre-commune-est-elle-infectee-par-un-emprunt-toxique

SOCIÉTÉ Mardi dernier à 14h54 (Mis à jour hier à 10h28)

Votre commune est-elle infectée par un «emprunt toxique»?
CARTE INTERACTIVELibération publie la carte de France des collectivités locales ayant contracté des produits financiers fournis par Dexia qui pourraient risquer, dans certains cas, de les conduire à la ruine.

Votre commune, votre région, votre département, votre communauté de communes, mais aussi l'hôpital du coin ou le syndicat qui s'occupe des ordures ménagères, sont-ils infectés par les «emprunts toxiques», ces produits très spéciaux distribués dans les années 2000 aux collectivités locales par les banques, et principalement par Dexia Crédit local? Y a-t-il un risque que tout ce beau monde fasse faillite?

Pour se faire une idée, rien de plus simple, jetez un coup d'oeil à la carte que publie Libération. Construite à partir du fichier 2009 des clients de Dexia (une information normalement confidentielle, mais que Libération s'est procurée), elle indique, collectivité par collectivité, le volume total des emprunts structurés contractés auprès de Dexia ainsi que le surcoût attendu que devra prendre à sa charge le contribuable.

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/21/5-500-collectivites-locales-concernees-par-les-emprunts-toxiques-en-france_1575146_3234.html

5 500 collectivités locales concernées par les emprunts toxiques en France
LEMONDE.FR avec AFP | 21.09.11 | 06h46 • Mis à jour le 21.09.11 | 08h38

Au 31 décembre 2009, Dexia avait avancé 26 milliards d'euros de prêts structurés à 5 500 communes, 62 départements et 18 régions. REUTERS/SEBASTIEN PIRLET

Communes, départements, régions, hôpitaux : 5 500 collectivités locales et établissements publics français ont souscrit des emprunts toxiques, selon un document confidentiel de la banque Dexia, rapporte Libération, mercredi 21 septembre. Des informations déjà révélées par Le Monde en juin 2010.

Le quotidien s'est procuré "un fichier confidentiel de la banque Dexia crédit local (DCL) qui recense les 5 500 collectivités locales et établissements publics ayant souscrit les fameux "prêts toxiques" entre 1995 et 2009". "Ce listing ... atteste qu'au plus fort de la bulle DCL avait distribué pour 25 milliards d'euros à ses clients", ajoute Libération, qui souligne que, "selon l'estimation faite par la banque, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009". "Ce qui veut dire que les collectivités devraient payer une pénalité de cet ordre", précise-t-il.

Le document de Dexia "montre que tout le monde est concerné : collectivités de droite comme de gauche, grandes communautés urbaines comme petites villes", souligne-t-il.

"L'ADDITION POURRAIT ENCORE GRIMPER"

Le quotidien cite l'exemple d'Antibes, "qui avait emprunté 60 millions, paierait 21 millions en plus de cette somme". "Le département de la Loire réglerait, lui, une ardoise de 22 millions en sus des 96 millions de prêts toxiques, et l'hôpital de Dijon devrait s'acquitter de 31 millions d'intérêts pour un emprunt toxique de 111 millions", écrit encore Libération.

Parmi les mécanismes de ces emprunts toxiques, le quotidien cite les emprunts pour partie à taux fixe et pour partie à taux variable "qui est, par exemple indexée sur la parité euro-franc suisse". "Quand la parité passe au-dessous d'un certain seuil, les taux augmentent en proportion, précise Libération. Avec la crise de l'été… à cause de la hausse du franc suisse, de nombreuses communes ont vu leur taux d'intérêt passer à 10 ou 15 %."

"L'addition pourrait encore grimper avec des prêts qui courent jusqu'en 2025 ou 2030", souligne Libération, qui conclut que "ces emprunts toxiques n'ont pas fini de pourrir la vie des collectivités. Et des contribuables, sur qui pèse une double menace : l'augmentation des impôts locaux et un déficit de services publics".

///////////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.sudouest.fr/2011/09/21/emprunts-toxiques-quelles-sont-les-villes-concernees-dans-le-sud-ouest-505668-705.php

Emprunts toxiques : quelles sont les villes concernées dans le Sud-Ouest ?
Selon un document publié par le quotidien Libération, 5 500 collectivités locales et établissements publics français ont souscrit des emprunts toxiques. Quelles sont celles touchées dans notre zone ?

Le siège de Dexia, à Paris. La banque a été la première à vendre ces produits structurés. (photo d'archives)

Qu'elles soient de droite, de gauche, grandes ou petites, "tout le monde est concerné", écrit Libération, qui recense les 5 500 collectivités locales et établissements publics qui ont souscrit des emprunts toxiques auprès de Dexia entre 1995 et 2009.

"Ce listing... atteste qu'au plus fort de la bulle, Dexia Crédit Local avait distribué pour 25 milliards d'euros à ses clients", ajoute Libération qui souligne que "selon l'estimation faite par la banque, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009". "Ce qui veut dire que les collectivités devraient payer une pénalité de cet ordre", précise-t-il.

Sud Ouest en première ligne
Dès le 28 août dernier, Sud Ouest titrait sur ces emprunts envahissants qui pourrissent les comptes publics. Notre confrère Jean-Bernard Gilles, dans son article intitulé "Des emprunts toxiques jusque dans nos villes", faisait ainsi le point sur les différentes formes d'emprunts "structurés" proposés par Dexia, devenus nocifs pour les finances des collectivités, citant déjà les exemples d'Orthez, Dax et Angoulême.

Interrogé par LeFigaro.fr, Benoît Gausseron, directeur de la communication de Dexia, conteste ces chiffres : "Non seulement Dexia les conteste mais examine toutes les suites juridiques à donner pour défendre l'intérêt de ses collaborateurs et de ses clients".

Selon Libé, "ces emprunts toxiques n'ont pas fini de pourrir la vie des collectivités. Et des contribuables, sur lesquels pèse une double menace : l'augmentation des impôts locaux et un déficit de services publics".

En fait, "les maires ont signé sans trop le savoir des emprunts aux conséquences financières encore inconnues. Ils ont cédé, le plus souvent en confiance, aux propositions de leurs banquiers qui rivalisaient alors d'imagination pour placer leur fameux produit structurés", expliquait notre journaliste Jean-Bernard Gilles fin août dans un dossier consacré au sujet (Lire : "Des emprunts toxiques jusque dans nos villes").

On savait Dax et Angoulême concernés notamment. Aujourd'hui, Libération.fr publie la carte de France des collectivités locales et établissements publics français ayant souscrit des emprunts toxiques. Cette carte élaborée par Libé à partir du fichier 2009 des clients Deixa, "indique, collectivité par collectivité, le volume total des emprunts structurés contractés auprès de Dexia ainsi que le surcoût attendu que devra prendre à sa charge le contribuable".

SudOuest.fr vous propose une liste et une carte des villes de notre région (listées par Libé.fr) dont le surcoût est supérieur à 10 %. Sur la carte publiée par le quotidien, retrouvez aussi les hôpitaux, les communautés urbaines, les Communautés de commune...

Afficher Les villes ayant souscrit des emprunts toxiques sur une carte plus grande

Plus de 20% de surcoût
Charente-Maritime

- Saint-Pierre d'Oléron : Montant total de l'emprunt : 4 130 000 € / Montant total des surcoûts1 348 000 € / Ratio : 32,64 %

- Royan : Montant total des emprunts 28 412 000 € / Montant total des surcoûts6 970 000 € / Ratio : 24,53%

>> Lire le focus à Royan : "Attaquer Dexia, c'est renoncer à négocier"

Charente

- Angoulême : Montant total des emprunts 41 371 000 € / Montant total des surcoûts 12 922 000 € / Ratio 31.23 %

>> Lire : La mairie d'Angoulême attaque Dexia

Lot-et-Garonne

- Sainte-Livrade-sur-Lot : Montant total de l'emprunt3 352 000 € / Montant total des surcoûts 687 000 € / Ratio 20.5 %

- Casteljaloux : Montant total de l'emprunt 5 304 000 € / Montant total des surcoûts 1 075 000 € / Ratio 20.27 %

Gironde

- Lormont : Montant total des emprunts 20 285 000 € / Montant total des surcoûts5 224 000 € / Ratio 25.75 %

Dordogne

- Saint-Astier : Montant total des emprunts 4 252 000 € / Montant total des surcoûts985 000 € / Ratio 23.17 %

Gers

- Auterrive : Montant total de l'emprunt 3 046 000 € / Montant total des surcoûts 752 000 € / Ratio 24.69 %

>> Mise à jour jeudi 22 septembre : le maire dément être concerné.

Landes

- Dax : Montant total des emprunts 15 037 000 € / Montant total des surcoûts3 486 000 € / Ratio 23.18 %

>> Lire : Dette à risque à Dax

De 10 à 20 % de surcoût
Charente-Maritime

- Rochefort : Montant total de l'emprunt 1 149 000 € / Montant total des surcoûts149 000 € / Ratio 12.97 %

- Fouras : Montant total de l'emprunt 3 858 000 € / Montant total des surcoûts616 000 € / Ratio 15.97 %

- Aytré : Montant total des emprunts 737 000 € / Montant total des surcoûts 75 000 € / Ratio 10.18 %

- Saint-Mard : Montant total des emprunts 3 083 000 € / Montant total des surcoûts 376 000 € / Ratio 12.2 %

- Saint-Jean d'Angély : Montant total des emprunts 7 076 000 € / Montant total des surcoûts 1 004 000 € / Ratio 14.19 %

Charente

- Cognac : Montant total des emprunts 4 286 000 €/ Montant total des surcoûts 508 000 € / Ratio 11.85 %

Dordogne

- Nontron : Montant total des emprunts 1 296 000 € / Montant total des surcoûts 142 000 € / Ratio 10.96 %

- Brantôme : Montant total des emprunts 1 233 000 € / Montant total des surcoûts 128 000 € / Ratio 10.38 %

- Ribérac : Montant total des emprunts 3 959 000 € / Montant total des surcoûts 648 000 € / Ratio 16.37 %

- Champcevinel : Montant total de l'emprunt 544 000 € / Montant total des surcoûts80 000 € / Ratio 14.71 %

- Coulounieix-Chamiers : Montant total des emprunts 3 546 000 € / Montant total des surcoûts358 000 € / Ratio 10.1 %

- Marsac-sur-l'Isle : Montant total de l'emprunt1 111 000 € / Montant total des surcoûts121 000 € / Ratio 10.89 %

- Trélissac : Montant total des emprunts 4 275 000 € / Montant total des surcoûts 501 000 € / Ratio 11.72 %

- Le Change : Montant total des emprunts 7 662 000 € / Montant total des surcoûts 1 448 000 € / Ratio 18.9 %

Gers

- Mirande : Montant total des emprunts 1 915 000 € / Montant total des surcoûts 222 000 € / Ratio 11.59 %

- Condom : Montant total des emprunts 5 434 000 € / Montant total des surcoûts 544 000 € / Ratio 10.01 %

- Lombez : Montant total de l'emprunt 105 000 € / Montant total des surcoûts13 000 € / Ratio 12.38 %

Lot-et-Garonne

- Reaup-Lisse : Montant total de l'emprunt 165 000 € / Montant total des surcoûts18 000 € / Ratio 10.91 %

- Aiguillon : Montant total des emprunts 2 014 000 € / Montant total des surcoûts 228 000 € / Ratio 11.32 %

- Villeneuve-sur-Lot : Montant total des emprunts 21 474 000 € / Montant total des surcoûts 2 482 000 € / Ratio 11.56 %

Landes

- Saint-Paul-lès-Dax : Montant total de l'emprunt1 622 000 € / Montant total des surcoûts175 000 € / Ratio 10.79 %

Gironde

- Le Verdon : Montant total de l'emprunt 348 000 € / Montant total des surcoûts35 000 € / Ratio 10.06 %

- Hourtin : Montant total des emprunts 5 271 000 € / Montant total des surcoûts920 000 € / Ratio 17.45 %

- Saint-Laurent : Montant total de l'emprunt 1 053 000 € / Montant total des surcoûts119 000 € / Ratio 11.3 %

- Mios : Montant total de l'emprunt 3 605 000 € / Montant total des surcoûts483 000 € / Ratio 13.4 %

- Libourne : Montant total de l'emprunt 4 521 000 € / Montant total des surcoûts 552 000 € / Ratio 12.21 %

- Villenave d'Ornon : Montant total de l'emprunt 4 962 000 € / Montant total des surcoûts 591 000 € / Ratio 11.91 %

- Saint-Aubin du Médoc : Montant total des emprunts 2 567 000 € / Montant total des surcoûts 423 000 € / Ratio 16.48 %

- Ambarès et Lagrave : Montant total de l'emprunt1 469 000 € / Montant total des surcoûts 187 000 € / Ratio 12.73 %

- Cestas : Montant total des emprunts 4 048 000 € / Montant total des surcoûts 538 000 € / Ratio 13.29 %

Pyrénées-Atlantiques

- Orthez : Montant total des emprunts6 815 000 € / Montant total des surcoûts1 219 000 € / Ratio 17.89 %

- Bayonne : Montant total de l'emprunt 2 416 000 € / Montant total des surcoûts 331 000 € / Ratio 13.7 %

- Boucau : Montant total de l'emprunt 2 558 000 € / Montant total des surcoûts 383 000 € / Ratio14.97 %

- Anglet : Montant total des emprunts 6 411 000 € / Montant total des surcoûts 827 000 € / Ratio 12.9 %

- Saint-Jean-de-Luz : Montant total de l'emprunt 2 319 000 € / Montant total des surcoûts 334 000 € / Ratio 14.4 %

- Aubin : Montant total de l'emprunt 758 000 € / Montant total des surcoûts100 000 € / Ratio 13.19 %

Moins de 10 %
Plus d'une soixante de villes de notre zone serait concernée. Pour savoir lesquelles, Libération.fr vous propose une carte interactive.

Pour autant, Dexia n'est pas la seule à avoir vendu ces produits. La Caisse d'épargne et la filiale du Crédit agricole aussi.

Emprunts toxiques : de quoi s'agit-il ?

Ces emprunts ont un fonctionnement à double détente. Dans un premier temps, le taux proposé est beaucoup plus alléchant qu'un taux fixe. Plutôt que d'emprunter un ou 10 millions d'euros sur vingt ans au taux de 4 % pour un financement, la banque propose un produit au taux -- bien inférieur pendant les premières années -- d'environ 2 %.

Sauf que... dans un deuxième temps, le taux peut évoluer. Parfois fortement, car l'emprunt comportait aussi un taux changeant adossé à différents indices qui font la vie et le yoyo des marchés financiers : variation entre taux longs et taux courts, évolution du franc suisse ou du cours des matières premières, parité yen-dollar.
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La Ruine Mondiale - Crise Financière, Récession et Famine Généralisée - Page 2 Empty Re: La Ruine Mondiale - Crise Financière, Récession et Famine Généralisée

Message par Her Jeu 22 Sep - 13:52

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/la-famine-arme-de-guerre-et-de-gestion-de-la-démographie.html

19 septembre 2011

La famine, arme de guerre et de gestion de la démographie

L'accusation est violente. Elle provient de Sylvie Brunel, ancienne présidente d’Action contre la faim et ex-épouse du ministre Eric Besson :

"La famine touche d’abord les populations délaissées, les clans dominés et les régions où vivent des citoyens de seconde zone. C’est une arme politique, née le plus souvent de l’indifférence du pouvoir envers certaines ethnies, parfois de leur volonté délibérée de vider des territoires".

Posté le 19 septembre 2011 à 17h20 par Lahire

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http://www.alterinfo.net/Robert-McNamara-artisan-de-la-mise-au-pas-des-peuples_a34302.html

Histoire et repères
Robert McNamara, artisan de la mise au pas des peuples

Damien Millet, Éric Toussaint
Jeudi 9 Juillet 2009

Le plus grand hold-up du 19e siècle

Robert McNamara, qui vient de s’éteindre à l’âge de 93 ans, est peu connu du grand public. Pourtant, son action entre le début des années 1960 et celui des années 1980 a contribué à façonner l’économie mondiale d’aujourd’hui. A côté des hommages qui lui seront rendus, il est essentiel de se placer du côté des peuples qui ont été confrontés à son action pour comprendre l’étendue des ravages causés par sa carrière, appuyée sur le triptyque « commerce, guerre, dette ».
Premier PDG de la multinationale automobile Ford à ne pas être membre de la famille Ford, McNamara ne le restera que cinq semaines avant de devenir secrétaire à la Défense des États-Unis sous la présidence de John F. Kennedy (1961-1963), poste qu’il a conservé sous le président Lyndon B. Johnson (1963-1968). McNamara est donc l’un des principaux artisans de l’agression militaire des États-Unis au Vietnam, guerre bien souvent surnommée « la guerre de McNamara »… Il a exercé des pressions incessantes pour y envoyer davantage de troupes militaires, au total plus de 500 000 soldats. Environ 1 million de combattants communistes vietnamiens et 4 millions de civils ont été tués entre 1961 et 1975. Des années plus tard, McNamara reconnaîtra ses torts : « Nous, membres des administrations Kennedy et Johnson parties prenantes aux décisions sur le Vietnam [...] avons eu tort, terriblement tort. » Il ajoutera même : « Je n’avais jamais visité l’Indochine et je ne comprenais rien à son histoire, à sa langue, à sa culture, à ses valeurs. Je n’y étais en rien sensible. […] Quand il s’agissait du Vietnam, nous nous trouvions en position de décider d’une politique pour une terra incognita. |1| »

En 1968, alors que la situation est devenue inextricable pour les États-Unis, McNamara est nommé président de la Banque mondiale |2| . Il va agir à la tête de la Banque mondiale comme un missionnaire poursuivant une campagne anticommuniste et vivra personnellement cette expérience comme une résurrection.

En 1968, alors qu’il était encore secrétaire à la défense, il déclara : « La mort d’Ernesto Che Guevara en Bolivie à l’automne 1967 a porté un coup sévère aux espérances des révolutionnaires castristes. Mais la seule riposte est une réponse insuffisante à ce problème |3|. » Lors d’une réunion des gouverneurs de la Banque mondiale, McNamara expliqua quelques années plus tard en quoi la réduction de la pauvreté était une condition politique pour rester au pouvoir : « Trop peu, trop tard, tel est l’épitaphe la plus généralisée dans l’histoire pour les régimes qui sont tombés devant la clameur des hommes sans terre, sans travail, marginalisés et soumis, poussés vers le désespoir. Pour cette raison, l’application de politiques destinées spécifiquement à réduire la pauvreté des 40% les plus pauvres de la population des pays en développement est recommandable non seulement pour une raison de principe, mais aussi par prudence. La justice sociale n’est pas seulement une obligation morale, mais aussi un impératif politique |4|. »

Son arrivée marque un réel tournant pour la Banque mondiale qui donne alors un coup d’accélérateur à la dette en l’utilisant comme une véritable arme géopolitique. De 1968 à 1973, la Banque mondiale accorde davantage de prêts que pendant la période 1945-1968, soit plus en 5 ans que pendant les 23 premières années de son existence. Elle incite également les pays du Sud à emprunter massivement afin de financer la modernisation de leur appareil d’exportation et de les connecter plus étroitement au marché mondial. En fait, McNamara pousse les pays du Sud à se soumettre aux conditionnalités associées à ces prêts, à accepter des infrastructures inutiles, des budgets sociaux insuffisants, des grands barrages ruineux dans un environnement saccagé, des dettes colossales… L’appât utilisé : des liquidités mises à disposition des gouvernements en place sans aucun mécanisme de lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics. En échange de ces liquidités, les gouvernants acceptent la plupart des recommandations de la Banque mondiale.

A qui ces prêts sont-ils accordés ? En pleine guerre froide, la Banque mondiale agit pour contrecarrer l’influence soviétique et les différentes tentatives nationalistes et anti-impérialistes. Comme l’a souligné un rapport de l’Assemblée nationale française, son « rôle était de fidéliser la clientèle du tiers-monde en faveur du monde occidental |5| ». La stratégie a été double : les prêts ont été utilisés aussi bien pour soutenir les alliés que pour asservir les récalcitrants. Joseph Stiglitz l’a dit franchement : « Dans de nombreux cas, les prêts étaient destinés à corrompre des gouvernements pendant la guerre froide. Le problème n’était pas alors de savoir si l’argent favorisait le bien-être du pays, mais s’il conduisait à une situation stable, étant donné les réalités géopolitiques mondiales |6|. »

Les choix de la Banque mondiale sous McNamara sont largement déterminés par les critères suivants :

- éviter le maintien de modèles de développement autocentrés ;
- soutenir financièrement de grands projets qui permettent d’augmenter les exportations des principaux pays industrialisés ;
- refuser d’aider des régimes considérés comme des menaces par le gouvernement des Etats-Unis et d’autres actionnaires importants ;
- tenter de modifier la politique de certains gouvernements des pays dits socialistes afin d’affaiblir la cohésion du bloc soviétique. C’est dans ce cadre qu’un soutien a été apporté à la Roumanie à partir des années 1970 au moment où
Ceausescu exprimait des velléités d’éloignement à l’égard du Comecon et du Pacte de Varsovie ;
- soutenir des alliés stratégiques du bloc capitaliste occidental, des États-Unis en particulier (exemples : l’Indonésie de Suharto, le Zaïre de Mobutu, les Philippines sous Marcos, le Brésil de la dictature à partir de 1964) ;
- tenter d’éviter ou de limiter, autant que faire se peut, un rapprochement des gouvernements des pays en développement avec le bloc soviétique ou la Chine : essayer par exemple d’éloigner l’Inde et l’Indonésie du temps de Soekarno de l’URSS - tenter, à partir de 1980, d’intégrer la Chine dans le jeu d’alliances des États-Unis.

Pour mener cette politique, la Banque mondiale applique une tactique généralisée : elle mène la vie dure à un gouvernement de gauche confronté à une opposition de droite de manière à l’affaiblir et à favoriser l’accession de la droite au pouvoir. Selon la même logique, McNamara est moins exigeant à l’égard d’un gouvernement de droite confronté à une opposition de gauche afin d’éviter de l’affaiblir et d’empêcher la gauche d’accéder au pouvoir. L’orthodoxie monétariste est à géométrie variable : les variations dépendent bien de facteurs politiques et géostratégiques.

Quelques cas concrets – le Chili, le Brésil, les Philippines, l’Indonésie et la Roumanie - illustrent ce qui vient d’être avancé.

1. Le Chili. Lorsque le gouvernement démocratique du socialiste Salvador Allende est élu en 1970, McNamara décide de retirer le financement de la Banque mondiale. Dès que le général Pinochet renverse Allende le 11 septembre 1973 et déclenche une répression massive autant que sanglante, McNamara intervient pour que la dictature reçoive un appui financier |7|. Car comme l’a dit Henry Kissinger à ce moment-là : « Je ne vois pas pourquoi nous laisserions un pays devenir marxiste simplement parce que son peuple est irresponsable. »

2. Le Brésil. Le régime démocratique du président Joao Goulart est renversé par les militaires en avril 1964. Le lendemain, les États-Unis reconnaissent le nouveau régime militaire, qui organise une forte répression, interdit les grèves, provoque une forte chute des salaires réels, supprime les élections au suffrage direct, décrète la dissolution des syndicats et recourt régulièrement à la torture.

A partir de 1968, McNamara se rend régulièrement au Brésil où il ne manque pas de rencontrer le gouvernement des militaires. Les rapports publics de la Banque font systématiquement les louanges de la politique de la dictature en ce qui concerne la réduction des inégalités |8|. En interne, cependant, les discussions peuvent tourner à l’aigre. Lorsque le sous-directeur du département Projet, Bernard Chadenet, déclare que l’image de la Banque va se dégrader suite au soutien qu’elle apporte au gouvernement répressif du Brésil, McNamara reconnaît qu’il y a une répression très forte (« a tremendous amount of repression »). Mais il ajoute que « ce n’était pas nécessairement très différent de ce qui avait lieu lors des gouvernements antérieurs et ça ne semblait pas bien pire que dans d’autres pays membres de la Banque. Est-ce que le Brésil était pire que la Thaïlande |9| ? » Quelques jours plus tard, McNamara poursuit : « Il ne semblait pas y avoir la possibilité d’une alternative viable au gouvernement des généraux |10|. »

3. Les Philippines. Robert McNamara considère que les Philippines, où se trouvent des bases militaires des États-Unis, tout comme l’Indonésie et la Turquie, représentent un tel enjeu stratégique qu’il faut à tout prix renforcer les liens entre la dictature de Ferdinand Marcos et la Banque mondiale. Prêter de l’argent est un moyen de pression. Les historiens de la Banque mondiale n’hésitent pas à écrire : « Les Philippines représentaient alors un cas où la loi martiale avait déclenché un grand volume de prêts de la Banque. Marcos a écarté le Parlement et a commencé à gouverner par décrets présidentiels en août 1972. McNamara et les fonctionnaires de la banque ont salué ce changement |11|. » Un des premiers actes posés par Ferdinand Marcos après l’instauration de la dictature consiste à supprimer le plafond d’endettement public que le Parlement philippin a instauré en 1970. La réglementation abrogée fixait à un milliard de dollars la marge d’endettement du gouvernement avec un plafond annuel de 250 millions de dollars. Ferdinand Marcos fait sauter ce verrou, ce qui ravit la Banque mondiale |12|. Robert McNamara annonce que la Banque mondiale est disposée à multiplier au moins par deux les montants prêtés |13|. Il est trop tard pour augmenter les prêts pour 1973 au grand dam de Robert McNamara. Qu’à cela ne tienne : la Banque met les bouchées doubles et en 1974, elle multiplie par 5,5 le montant de 1973 (165 millions au lieu de 30) |14|.
La Banque mondiale et le FMI sont à ce point publiquement derrière la dictature qu’ils organisent leur assemblée annuelle en 1976 à Manille. A noter également que la Banque mondiale, en collaboration avec les Fondations Ford et Rockfeller, a implanté aux Philippines un des trois centres de recherche de la révolution verte.

4. L’Indonésie. Le président nationaliste et progressiste Ahmed Soekarno nationalise toutes les entreprises privées étrangères (sauf les compagnies pétrolières). Il quitte le FMI et la Banque mondiale en août 1965 et décide de prendre en main le pays de manière indépendante. C’est alors qu’intervient militairement, le 30 septembre 1965, le général Mohamed Suharto, soutenu par Washington. A la tête de l’armée, il lance une répression massive contre les partis de gauche en prenant pour cible principale le PKI (le parti communiste indonésien) : entre cinq cents mille et un million de civils sont assassinés pour la seule raison d’appartenance au PKI ou de sympathies envers lui. En mars 1966, Suharto obtient finalement de Soekarno que celui-ci lui transfère officiellement le pouvoir. Six jours plus tard, le gouvernement des États-Unis annonce qu’il ouvre une ligne de crédit à l’Indonésie pour un montant de 8,2 millions de dollars afin qu’elle achète du riz états-unien |15|. Le 13 avril 1966, l’Indonésie rejoint la Banque mondiale |16| . En 1966 toujours, Lyndon B. Johnson, président des États-Unis, se déplace pour visiter ses troupes au Vietnam et insiste, dans un de ses discours, sur le modèle indonésien |17|.
Ce modèle, « l’Ordre Nouveau » de l’ère Suharto, utilise régulièrement la terreur et l’élimination physique, et aligne en fait sa politique sur celle des États-Unis. Quand Robert McNamara arrive à la présidence de la Banque en avril 1968, il constate que l’Indonésie (avec la Chine de Mao) est le seul pays très peuplé avec lequel la Banque n’a pas de relation importante. Il faut rattraper le retard et son premier déplacement en tant que président de la Banque mondiale est pour l’Indonésie, dès juin 1968. Il n’y est pas dépaysé : le dictateur Suharto s’est entouré d’économistes formés aux États-Unis grâce à la Fondation Ford |18|.
Les relations entre eux sont idylliques : « McNamara et le président Suharto se portaient une admiration réciproque |19| » ; « Lorsqu’ils s’engageaient au quotidien dans des discussions politiques, la Banque et le gouvernement se comportaient comme un couple de vieux copains |20| » ; « Aux yeux du président, l’Indonésie était le joyau de la couronne des opérations de la Banque |21| ».

5. La Roumanie. A partir de 1947, la Roumanie s’intègre au bloc soviétique. En 1972, la Roumanie est le premier pays du glacis soviétique à rejoindre la Banque.
La Banque entreprend dès 1973 de négocier avec Bucarest le début d’une politique de prêts qui atteint très vite un volume tout à fait appréciable. En 1980, la Roumanie devient le huitième en importance sur la liste des emprunteurs de la Banque. Un des historiens de la Banque, Aart van de Laar, raconte une anecdote significative qui remonte à 1973. Il assistait début 1973 à une réunion de la direction de la Banque qui avait à son agenda le début de l’octroi de prêts à la Roumanie. Devant l’incrédulité de certains dirigeants qui critiquaient l’absence de rapport fouillé sur la Roumanie, Robert McNamara aurait déclaré qu’il avait une grande confiance dans la moralité financière des pays socialistes en termes de remboursement de la dette. Ce à quoi un des vice-présidents de la Banque, présent à la réunion, aurait répondu que « le Chili d’Allende n’était peut-être pas encore devenu assez socialiste » |22|. McNamara serait resté de glace. Ce sont donc manifestement des considérations politiques qui décidèrent la Banque à entamer des relations étroites avec la Roumanie. Il s’agit de déstabiliser l’URSS et le bloc soviétique dans le contexte de la guerre froide en entretenant des relations étroites avec la Roumanie. Le manque de démocratie interne et la répression policière systématique n’ont pas l’air de dissuader davantage la Banque dans ce cas comme dans d’autres.

Au contraire, la Roumanie devient un des plus gros clients de la Banque qui finance des grands projets (mines de charbon à ciel ouvert, centrales électriques thermiques) dont les effets négatifs en termes de pollution sont facilement décelables. Pour l’exploitation des mines de charbon à ciel ouvert, les autorités roumaines déplacent des populations qui, jusque là, étaient actives dans l’agriculture.
En résumé, d’une part, la Banque mondiale a soutenu les alliés stratégiques des États-Unis dans les différentes régions du globe – même les pires dictatures - pour renforcer la zone d’influence états-unienne. D’autre part, la Banque mondiale a prêté de manière conditionnelle à des pays qui tentaient d’appliquer des politiques en rupture avec le modèle capitaliste dominant, afin d’acquérir un droit de regard sur les politiques économiques pratiquées par ces pays. McNamara s’efforce donc de stopper le développement de politiques indépendantes et de ramener dans le giron des grandes puissances industrielles nombre de dirigeants qui avaient pris leurs distances (Nasser en Égypte, N’Krumah au Ghana, Manley en Jamaïque, Soekarno en Indonésie…). Quand des dirigeants du Sud refusaient de s’y plier, les puissances du Nord n’hésitaient pas à les renverser en mettant en place des dictatures (assassinat de Lumumba dans l’ex-Congo belge en 1961, d’Olympio au Togo en 1963, d’Allende au Chili en 1973) ou à intervenir militairement, par exemple au Vietnam justement |23|. La Banque mondiale venait ensuite à la rescousse des dictatures avec des financements massifs, très souvent détournés.
Les données géopolitiques constituent donc la toile de fond du processus d’endettement des pays du Sud. Au début des années 1980, les pays du Sud, surendettés, subissent de plein fouet la hausse brutale des taux d’intérêt et la dégringolade des cours des matières premières, qu’ils produisent de plus en plus pour rembourser leur dette, mais pour lesquels ils se font concurrence alors que la demande n’a pas augmenté au Nord. En cours de jeu, les règles changent brusquement. Les conséquences seront terribles pur les peuples du Sud qui sont contraints par le FMI et la Banque mondiale de se saigner aux quatre veines pour rembourser de riches créanciers.
Rien n’a été fait pour amortir le choc et le risque qu’une crise de la dette survienne était connu très tôt des grands argentiers. Malgré cela, ils ont poussé pour accroître l’endettement des pays du Sud et annihiler ainsi toute forme de développement. En fait, la Banque mondiale était en concurrence avec les banques privées pour octroyer un maximum de prêts le plus vite possible. Jusqu’à l’éclatement de la crise en 1982, la Banque mondiale tient un double langage : l’un, officiel, destiné au public et aux pays endettés dit qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter et que les problèmes éventuels seront de courte durée ; l’autre, alarmant, est tenu à huis clos lors des discussions internes.

Par exemple, McNamara écrit en 1973 : « A la fin de 1972, la dette s’élevait à 75 milliards de dollars et le service annuel de la dette dépassait 7 milliards de dollars. Le service de la dette a augmenté de 18% en 1970 et de 20% en 1971. Le taux moyen d’augmentation de la dette depuis la décennie de 1960 a représenté presque le double du taux de croissance des revenus d’exportation avec lesquels les pays endettés doivent assurer ce service de la dette. Cette situation ne peut continuer indéfiniment |24|. » Dans le même temps, il maintient la pression sur les pays du tiers-monde afin qu’ils accroissent leur endettement.

Dans un mémorandum interne de la Banque mondiale rédigé en octobre 1979, on peut lire que si les banques perçoivent que les risques augmentent, elles réduiront les prêts et « nous pourrions voir une grande quantité de pays se retrouver dans des situations extrêmement difficiles » |25|. Dans son Rapport sur le développement dans le monde 1980, la Banque mondiale présente pourtant l’avenir de manière optimiste, prévoyant que les taux d’intérêt réels vont se stabiliser au niveau très bas de 1%, ce qui était totalement irréaliste. Grâce à des historiens de la Banque mondiale, nous apprenons que dans la première version non publiée du rapport, figure une deuxième hypothèse basée sur un taux d’intérêt réel de 3%. Cette projection montrait que la situation serait à terme intenable pour les pays endettés. McNamara a demandé qu’on retire ce scénario noir de la version à publier |26| !

Dans le Rapport sur le développement dans le monde publié en 1981 quelques mois avant le départ de la présidence de McNamara, on peut lire : « Il semble très probable que les emprunteurs et les prêteurs vont s’adapter aux conditions changeantes sans précipiter une crise générale de confiance |27|. » Le 20 août 1982, après avoir remboursé des sommes considérables au cours des sept premiers mois de l’année, le Mexique annonce qu’il n’est plus en mesure de continuer les paiements. La crise se répand comme une traînée de poudre. Les pays en développement en paient encore les conséquences aujourd’hui.

McNamara est coresponsable des crimes commis par le gouvernement des Etats-Unis au Vietnam, il est également largement responsable de la politique de la Banque mondiale qui a soutenu systématiquement les dictatures et mené les pays du Sud à un surendettement tragique. L’action de McNamara pendant 20 ans avait deux objectifs qui ont été mené à bien : reprendre l’avantage à l’égard de pays qui avaient affirmé leur volonté d’indépendance et augmenter le degré d’exploitation des peuples du Sud. Il est intolérable que McNamara n’ait pas eu à rendre des comptes à la justice à ce sujet. Il fait partie de la trop longue liste de criminels impunis.

Notes
|1| Robert McNamara, Avec le recul, La tragédie du Vietnam et ses leçons, Seuil, 1996.
|2| A comparer avec la nomination en 2005 de Paul Wolfowitz, stratège de la guerre contre l’Irak et l’Afghanistan, à la tête de la Banque mondiale alors que la stratégie politique et militaire de Washington était en échec.
|3| Robert McNamara, Cien países, Dos mil millones de seres, Tecnos, 1973, p. 29
|4| Robert McNamara, Cien países, Dos mil millones de seres, Tecnos, 1973, p. 139-140.
|5| Voir Rapport 2000 de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale sur les activités et le contrôle du FMI et de la Banque mondiale.
|6| « L’Autre mondialisation », Arte, 7 mars 2000.
|7| Voir Eric Toussaint, La Banque mondiale, le Coup d’Etat permanent, CADTM-Syllepse, 2006, chapitre 6, p. 88.
|8| Détails dans Kapur, Devesh, Lewis, John P., Webb, Richard. 1997. The World Bank, Its First Half Century, Volume 1, p. 274-282
|9| World Bank, “Notes on Brazil Country Program Review, December 2, 1971” in Détails dans Kapur, Devesh, Lewis, John P., Webb, Richard. 1997. The World Bank, Its First Half Century, Volume 1, p. 276.
|10| Kapur, Devesh, Lewis, John P., Webb, Richard. 1997. The World Bank, Its First Half Century, Volume 1, p. 276.
|11| D. Kapur, J. Lewis, R. Webb, 1997, vol. 1., p. 558.
|12| Voir Cheryl Payer, 1991, p. 82
|13| Les historiens de la Banque mondiale rendent public un compte-rendu interne d’une réunion au plus haut niveau entre McNamara et ses collègues : “Une réunion plutôt surprenante ! En effet, il n’y a plus été question des critiques des premières années relatives à la politique, à la corruption et à l’inégalité des revenus mais elle a plutôt montré un sentiment généralisé d’assentiment pour l’augmentation des prêts. Et l’équipe du département qui avait préparé un document prudent concernant les Philippines (Country Program P) était sidérée. L’ordre du jour de la réunion est de travailler à l’intérieur du système. (La politique du gouvernement philippin n’est pas nécessairement pire qu’en Thaïlande mais elle fait l’objet de plus de publicité). Nous devons avoir pour objectif de prêter en moyenne 120 millions de dollars par an pour les prochaines années de 1974 à 1978, 50% de plus que ce qui était prévu ». (World Bank, “Notes on the Philippines Country Program Review, July 28, 1972,” prepared by H. Schulmann on August 15, 1972, cité par D. Kapur, J. Lewis, R. Webb, 1997, vol. 1., p. 303) (World Bank, “Notes on the Philippines Country Program Review, July 28, 1972,” prepared by H. Schulmann on August 15, 1972, cité par D. Kapur, J. Lewis, R. Webb, 1997, vol. 1., p. 303) (…)“Un miracle s’est produit aux Philippines. Il est cependant philosophiquement gênant que ce miracle se soit produit sous les auspices d’une dictature militaire. Monsieur Cargill a dit qu’il ne pensait pas que le miracle allait continuer « mais tant que c’est le cas et seulement tant que c’est le cas, continuons à le soutenir » lança McNamara ».Memorandum, Alexis E. Lachman to John Adler, December 27, 1973, with attachment, “Philippines Country Program Review, December 19, 1973, cite par D. Kapur, J. Lewis, R. Webb, 1997, vol. 1., p. 304)
|14| En 1980, la Banque mondiale prêta 400 millions.
|15| Voir Cheryl Payer, The Debt Trap : The International Monetary Fund and the Third World, Monthly Review Press, 1974.
|16| Voir Devesh Kapur, John P. Lewis, Richard Webb, The World Bank, Its First Half Century, Volume 1 : History, Brookings Institution Press, Washington, 1997.
|17| ARTE, Les mercredis de l’histoire : Massacre en Indonésie, Australie, France, Thirteen WNET New York, Arte France,YLE TV2 Documentaires, Australian Film Finance Corporation, Hilton Cordell/Vagabond films production, BFC Productions, c.2001.
|18| Kapur, Devesh, Lewis, John P., Webb, Richard. 1997. The World Bank, Its First Half Century, Volume 1 : History, p. 467-471
|19| Idem, p. 469.
|20| Ibid., p.470.
|21| Ibid , p. 493.
|22| Van de Laar, Aart. 1980. The World Bank and the Poor, Martinus Nijhoff Publishing, Boston/The Hague/London, p.40.
|23| Voir Damien Millet et Eric Toussaint, 60 Questions 60 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, CADTM-Syllepse, novembre 2008.
|24| Robert McNamara, Cien países, Dos mil millones de seres, Tecnos, 1973, p.94.
|25| D. Kapur, J. Lewis, R. Webb, 1997, vol. 1, p.599.
|26| Ce scénario, bien que plus proche de ce qui se passa réellement, était pourtant encore trop optimiste.
|27| Cité par Nicholas Stern et Francisco Ferreira, « The World Bank as ‘intellectual actor’ », 1997, in Devesh Kapur, John P. Lewis, Richard Webb, The World Bank, Its First Half Century, Volume 2, 1997, p.559.
http://www.cadtm.org/spip.php?article4565

Jeudi 9 Juillet 2009
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Message par Her Ven 23 Sep - 8:28

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/laide-alimentaire-payée-par-bruxelles-avec-nos-impôts.html

20 septembre 2011

L'aide alimentaire payée par Bruxelles, avec nos impôts : la subsidiarité confisquée

De Jeanne Smits dans Présent :

"Une bonne part des repas chauds et de l’aide alimentaire fournis par les Restos du Cœur et autres banques alimentaires n’est pas le fruit de la générosité des Français, mais d’une subvention européenne chiffrée à 72 millions d’euros pour la France. Au fil des ans, la place prise par la Commission européenne dans ces œuvres caritatives avait explosé, pour atteindre 480 millions d’euros dans le cadre du Plan européen d’aide aux plus démunis (PEAD) qui vient en aide à des associations [...] Ces subventions sont désormais menacées, l’Allemagne ayant déposé une plainte devant la Cour européenne de Luxembourg pour faire reconnaître ces subventions « incompatibles » avec la politique agricole commune (PAC). Une décision favorable rendue en avril a abouti à la décision de réduire l’aide de manière drastique : ce mardi, les ministres de l’Agriculture des pays membres devaient en discuter. [...]

Tout est parti d’une impulsion de Jacques Delors : alors qu’il était président de la Commission européenne, il avait fait créer le PEAD comme outil de régulation des stocks dans le cadre de la politique agricole commune. En clair, on puisait dans les excédents pour permettre la distribution de produits alimentaire pour les plus démunis. Mais au fil des ans, alors que le niveau des stocks baissait, le PEAD s’est mis à acheter des produits sur les marchés pour assurer la continuité des aides. [...] Aujourd’hui, les stocks existants pris en compte ne représentent plus que 113,5 millions d’euros. Et aux termes de l’arrêt de la Cour de justice, le PEAD ne doit distribuer que cela. [...]

Dans un contexte de crise et de pauvreté croissante, la décision de stopper l’aide aux plus démunis paraît évidemment scandaleuse et en tout cas comme politiquement impopulaire ce qui explique que la Commission ait trouvé un moyen de « contourner » la décision de la Cour : on n’en attendait pas moins. [...] Mais la question devrait se poser autrement. Est-il raisonnable que le secours alimentaire aux plus pauvres, qui doit certes être organisé comme nous l’a appris saint Vincent de Paul, mais avec infiniment de délicatesse et dans la proximité et la connaissance des besoins réels, soit dépendante d’un super-organisme qui est en outre directement responsable de la désertification des campagnes, de la disparition des paysans, de la mise en friche obligatoire de terres agricoles ? Mesure-t-on le rôle de levier politique joué par de telles aides, sachant que les organismes d’aide aux plus pauvres ne sont pas sans présenter eux-mêmes des préférences politiques ?

Les « excédents » créés par la PAC, il est sans doute bon qu’ils puissent revenir à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter sur les marchés. Mais se servir du mécanisme pour utiliser ensuite les ressources des contribuables, ponctionnées à travers l’impôt, pour confisquer l’action caritative, c’est la meilleure façon de décourager le don personnel. Comment ne pas avoir le sentiment d’avoir « déjà donné » ? Le drame, c’est que la diminution de cette aide-là, diminution qui n’est pas scandaleuse en soi, n’ira pas de pair avec la restitution à chacun des ressources dégagées dans une logique de véritable subsidiarité. Le budget européen ne cesse d’augmenter, tout comme la pression des prélèvements obligatoires en France : à la fin, c’est tout le monde qui s’appauvrit. La seule vraie réponse est dans le retour à la Charité dans la Vérité comme l’a rappelé Benoît XVI ; prendre acte que nous avons une responsabilité véritablement familiale les uns à l’égard des autres, seule manière d’humaniser le don et d’en faire ressentir l’urgence."

Posté le 20 septembre 2011 à 12h13 par Michel Janva
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Message par Her Dim 25 Sep - 12:01

http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Corne_de_l_Afrique_la_Banque_mondiale_porte_son_aide_a_19_md_USD240920111609.asp

Romandie News
ALERTE - Corne de l'Afrique: la Banque mondiale porte son aide à 1,9 md USD

WASHINGTON - La Banque mondiale va fortement augmenter son aide à la Corne de l'Afrique frappée par la sécheresse et la famine, en la portant à près de 1,9 milliard de dollars, a annoncé samedi à Washington le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner.

En juillet, l'institution financière internationale avait décidé d'octroyer à cette région quelque 500 millions de dollars pour faire face à l'urgence alimentaire.

(©AFP / 24 septembre 2011 16h06)
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Message par Her Lun 26 Sep - 23:57

file:///Users/raymond/Library/Mail%20Downloads/Gold-up.htm

LUNDI 26 SEPTEMBRE 2011

4 points qui montrent que les USA se préparent à la Crise Majeure
Est-ce que le gouvernement américain est entrain de stocker d'énormes quantités de nourriture et de fournitures en prévision d'un danger imminent ? Est-ce qu'une crise économique majeure nécessitera de grandes quantités d'aide alimentaire d'urgence ?

Après tout, personne ne peut blâmer un État de stocker un peu de nourriture d'urgence.
C'est d'ailleurs quelque chose que nous devrions tous faire... Mais pourquoi ?

1- Les USA prennent les mesures d'urgence très au sérieux ces derniers mois.
Par exemple, vous pouvez voir la vidéo d'un fonctionnaire de haut niveau de la NASA exhortant les employés de la NASA de développer des plans de préparation pour leur propre famille dans cette vidéo :

Est-ce le signe que quelque chose d'énorme se prépare. Que quelque chose va venir déranger notre vie tranquille endormie par la coupe du monde rugby et le spectacle de Guignol au Sénat français ?
2- Cette année, la FEMA a émis un RFI (Request For Information) qui s'est enquis de la disponibilité de 140 millions de repas d'urgence alimentaire.
Apparemment la nourriture était destinée à être stockée au cas où il y aurait une énorme catastrophe le long de la faille de New Madrid. Les USA ont d'ailleurs eu l'idée lumineuse de construire 15 centrales nucléaires autour de cet endroit réputé pour avoir enregistré les plus forts séismes de l'histoire géologique américaine... L'endroit idéal pour déclencher l'apocalypse et plonger Wall Street dans le noir...
Si les traders ne réussissent pas à avoir notre peau, une bonne dose de radiations fera l'affaire...

En tout cas, une monstrueuse catastrophe nucléaire aux USA serait un excellent moyen de détourner les regards plutôt que d'annoncer publiquement la banqueroute universelle...

Vous pouvez voir une note officielle du gouvernement américain de la FEMA ici .
Ce qui suit est un extrait ....
La Federal Emergency Management Agency (FEMA) se procure auprès de magasins spécialisés des repas préemballés pour soutenir la capacité de préparation d'une distribution immédiate aux survivants de catastrophes de façon routinière. Le but de cette demande d'information est d'identifier les sources d'approvisionnement pour les repas en appui des efforts de secours en cas de catastrophe basée sur un événement catastrophique du système de NEW Madrid pour une population survivante de 7 millions de personnes afin d'être utilisés pour le maintien de la vie au cours d'une période de 10 durant les opérations. La FEMA envisage les spécifications suivantes (14 millions de repas par jour):
- Portion - 12 onces (plat d'entrée ne dépassant pas 480 calories);
- Un maximum de calories - 1200 et / ou 1165 par repas;
Protéines - - kits de 29g-37g ;
- Acides gras - 0;
- Graisses saturées - 13 grammes (9 calories par gramme);
- Lipides - 47 grammes (moins de 10% des calories);
- Quantité maximale de sodium - 800 à 930 mg;
Les menus demandés incluent des collations (à savoir un mélange de fruits, bonbons, presseurs au beurre au chocolat / arachide, mélange de boisson, les condiments et ustensiles). Tous les repas / kits doivent avoir 36 mois de durée de vie restante à la livraison. L'emballage doit être respectueux de l'environnement.
Mystérieusement, 7 jours plus tard cette demande a été annulée.

3- Au même moment, la FEMA a également émis un RFI qui a cherché à identifier un fournisseur pour un besoin de 140 millions de couvertures.
Vous pouvez voir la note du RFI ici . Ce qui suit est un extrait ....
La Federal Emergency Management Agency (FEMA) se procure des couvertures en magasins pour soutenir la capacité de préparation à une distribution immédiate aux survivants de catastrophes de façon routinière. Le but de cette demande d'information est d'identifier les sources d'approvisionnement pour des couvertures en appui des efforts de secours en cas de catastrophe basée sur un événement au sein du système de New Madrid pour une population survivante de 7 millions afin d'être utilisés pour le maintien de la vie au cours d'une période de 10 jours durant les opérations. La FEMA envisage les spécifications suivantes (couvertures: 14 millions ):
- 100% coton;
- Blanc;
- 66 "x 90"
4- Une pénurie d'aliments stockables très médiatisée récemment.
Il y a beaucoup de spéculations quant à savoir si le gouvernement serait impliqué dans la raison de ces pénuries. Il y a certains produits qui n'étaient tout simplement pas disponibles pour une période de temps prolongée.

Par exemple, la note suivante a été affichée sur la page d'accueil de Mountain House ....
Comme vous le savez, nous avons supprimé les boîtes N°10 sur notre site temporairement. La raison est que les ventes de boîtes N°10 ont continué d'augmenter.
Les pénuries dans le pays sont très mauvaises à un moment beaucoup plus tôt cette année , une alerte spéciale a d'ailleurs été posté sur le Raiders News ....
Malheureusement, les pénuries ne sont pas limitées à la nourriture stockable. La plupart des Américains ne réalisent pas tout cela. Nous observons une importante pénurie de certains médicaments dans de nombreux domaines du pays en ce moment.
En outre, il n'y a pas qu'aux États-Unis que la nourriture est agressivement emmagasinée. Par exemple, un article récent dans The Telegraph note que les gouvernements du monde entier sont désormais dans une politique de stockage aliments....
Les gouvernements autoritaires à travers le monde font des stockages agressifs d'aliments pour faire tampon contre les coûts des denrées alimentaires dont ils craignent qu'ils pourraient attiser le mécontentement populaire.
En outre, certains gouvernements engloutissent désormais les terres agricoles autant qu'ils le peuvent.

Selon le New York Times, la Chine a fait l'achat "de vastes étendues agricoles au cœur de Amérique latine" et cherche à acquérir des terres agricoles de qualité sur tout le globe.

Alors qu'est-ce que tout cela signifie?

Cela pourrait signifier quelque chose ?

Ou cela ne signifie rien du tout ?

Il semble que nous sommes vraiment au bord de la "bonne crise majeure" tant souhaitée par David Rockefeller ( à lire dans sa biographie ici).
De nombreux signes trahissent que le monde financier se désintègre autour de nous. Je ne vais pas prendre le temps de répéter ce que j'ai déjà abordé dans ces derniers articles :

* Nourriture, armes et métaux précieux... êtes-vous prêts ?
* 14 signes qui présagent l'arrivée de "l'événement principal"
* 3 à 4 semaines pour quitter la monnaie-papier

L'événement le plus étrange est celle de la Lloyd's de Londres puisqu'elle a commencé à retirer son argent des banques dans les économies périphériques de l'Europe selon Bloomberg ....
Les gouvernements européens concernés sont potentiellement incapables de soutenir les prêteurs si la crise de la dette s'aggrave, Lloyd's de Londres a retiré ses dépôts dans certaines économies périphériques à la Banque Centrale Européenne...
À ce stade, les marchés financiers mondiaux sont officiellement entré territoire dangereux. En fait, les actions mondiales sont en baisse d'environ 20% depuis mai 2011.

Beaucoup pensent que nous sommes au commencement d'une autre crise financière majeure.

Par exemple, dans un récent éditorial de The Ticker, Karl Denninger(qui a vu suivi le krach de 2008) a averti que le château de cartes commence à s'écrouler une fois de plus ....
Allo, l'Amérique (et le reste du monde), vous avez été arnaqué par les institutions financières et les gouvernements depuis ces 30 dernières années. 2008 a été le premier spasme, mais il a été court-circuitée par .... vous l'aurez deviné .... de plus grandes arnaques encore.
Plus tard dans l'éditorial , Denninger a déclaré qu'il espère que nous avons "tous utilisés ces 2 dernières années pour nous préparer"....
Les marchés de toutes sortes réagissent comme on pouvait s'y attendre car leur vision du monde entier est exposée comme ayant été une opération pyramidale gigantesque et intentionnelle construite sur la dette et sur des couches de dettes non-remboursables.
J'espère que vous avez pris le temps d'utiliser ces deux dernières années pour être prêt...

Alors, que pensez-vous de tout cela ?

Postez votre opinion dans les commentaires ci-dessous ....
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:18

http://www.zenit.org/french

Lesotho, un pays d’espoir, malgré la pauvreté

Mgr Bane parle de la famine, du sida, de la polygamie

ROME, Dimanche 25 septembre 2011 (ZENIT.org) – Dans un pays où 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, où plus de 20% est affecté par le sida et où l’espérance de vie moyenne est d’environ 40 ans, Mgr Augustinius Tumaole Bane reste optimiste pour l’avenir de son pays.

Le Lesotho, connu aussi sous le nom de « Royaume dans le ciel, » est un petit pays de la taille grosso modo de la Belgique, enclavé au cœur de l’Afrique du sud, telle une île. Des villages de huttes sont disséminés çà et là sur de vastes étendues, certains accessibles seulement à dos de cheval ou par de petits avions.

Mgr Bane, qui est à la tête du diocèse de Leribe depuis 2009, a évoqué à l’émission de télévision « Là où Dieu pleure » la situation actuelle de son pays et ce qui, selon lui, est le principal motif d’espérance pour le Lesotho.

Q : Votre famille a-t-elle toujours été de foi catholique, ou s’est-elle convertie récemment ?

Mgr Bane : La foi catholique dans ma famille est récente ; ni mon père ni ma mère n’étaient chrétiens. Mon père s’est converti au catholicisme et a été baptisé en Italie, où il se trouvait durant la Seconde guerre mondiale. A l’époque, il n’était pas encore marié. De retour au Lesotho après la guerre, il a épousé ma mère, qui s’est convertie le jour du mariage.

Si je ne me trompe, il existe au Lesotho les religions africaines traditionnelles. Il est donc curieux que votre père soit revenu d’Italie converti au catholicisme ?

Non, ce n’est pas curieux car le catholicisme, en fait, est arrivé au Lesotho en 1862. Les calvinistes sont arrivés en 1833, les catholiques en 1862, et les anglicans en 1865.

Donc, ce sont les calvinistes qui, les premiers, ont évangélisé le Lesotho ?

Oui. Ils ont fait du bon travail en enseignant la Bible et en créant des écoles, mais les catholiques, arrivés en 1862 en grand nombre, n’eurent pas de mal à se répandre partout, même dans les parties les plus reculées du Lesotho. Ils fondèrent de nombreuses écoles qui, le dimanche, faisaient fonction aussi d’églises.

Quand avez-vous vraiment compris que Dieu était vivant et présent pour vous ?

Le jour de notre confirmation, quand le prêtre a chanté l’ « Ite missa est », j’ai dit : « Que j’aimerais chanter ceci ! » et le lendemain, j’ai compris que je voulais devenir prêtre. C’était en 1958.

Vous êtes entré au séminaire très jeune, à 22 ans, et depuis il a été clair pour vous que vous étiez appelé au sacerdoce ?

Oui, mais cette pensée allait et venait. A un moment, je me souviens, j’avais décidé d’abandonner, mais mon curé m’a dit que si je m’étais fixé sur la prêtrise, il y aurait des difficultés et que, à chaque fois qu’il y a une difficulté, je ne dois pas renoncer car la vie est ainsi faite et je dois y faire face et non les fuir.

Quel a été le plus grand encouragement à votre vocation ?

Quand j’étais au petit séminaire, un jour mon curé, qui ne se sentait pas bien, m’a demandé de porter la communion à une personne malade, à environ 50 km de distance. J’y suis allé à cheval et quand je suis arrivé, l’homme semblait au plus mal. Mais après lui avoir donné la communion, j’ai vu une telle expression de joie et de paix sur son visage que j’en ai été bouleversé et me suis dit que j’aimerais servir spécialement les malades et les mourants. Et ma vocation s’en est trouvée renforcée.

Et vous avez rencontré des obstacles et difficultés dans votre processus de discernement ?

Il y avait un problème. Mon père et ma mère étaient les aînés de la famille, et j’étais le premier-né, le fils aîné, et selon la tradition et les attentes de ma tribu, je devais continuer la lignée.

Quelle est votre tribu ?

Les Ndebele, la tribu qui a fui le royaume de Shaka Zu, car c’était un roi cruel. Parfois il envoyait ses soldats la nuit pour ramener des femmes et des enfants.

J’étais donc l’aîné et l’on attendait de moi que j’assure la descendance, mais mon père a dit alors : « Non, si tu veux devenir prêtre, il n’y aura pas de problème. » En effet, mon père était catéchiste.

A sa mort en 1971, deux mois après avoir prononcé mes vœux dans la congrégation des Oblats de Marie Immaculée, les problèmes ont surgi. Mon père étant décédé, ma famille se demandait qui allait prendre soin de mes cinq frères et sœurs. C’était un gros problème.

Mais Dieu y a pourvu ?

Oui, mon curé, qui était canadien, a considéré la situation et dit : « Augustine, si tu veux être prêtre vas-y et je m’occuperai de tes frères et sœurs parce que ton père travaillait avec moi ».

J’aimerais à présent parler de la situation du Lesotho et de ses défis. L’un d’eux est la pauvreté. Selon les Nations Unies, 40% de la population est « ultra pauvre. » Que signifie « ultra pauvre » et comment l’Eglise peut-elle aider dans ce domaine ?

Je pense que « ultra pauvre » implique en plus la répartition inégale de la richesse. Ceux qui possèdent des biens les gardent pour eux-mêmes, et ceux qui sont pauvres n’ont pas les moyens d’améliorer leur situation. C’est pourquoi je dis : les pauvres deviennent plus pauvres et les riches plus riches en raison de l’injustice et de la répartition inégale de la richesse.

Les problèmes alimentaires au Lesotho sont mis en lumière dans un rapport de l’ONU. Je cite : « en 1980, la production céréalière assurait environ 80% des besoins nationaux, dans les années 1990 elle y contribuait à hauteur de 50%, tandis qu’en 2004, elle ne couvrait que 30% des besoins nationaux, et ce chiffre continue de baisser. » Tout d’abord, pourquoi ? Ensuite, quelles conséquences sur la pauvreté ?

Premier facteur à l’origine de cette diminution de la production : le changement climatique. Il ne pleut pas. Nous avons connu une sécheresse imprévue. Par le passé, nous savions que septembre était la saison des labours et des semis à cause de la pluie. Maintenant le temps est peu fiable et imprévisible, de sorte que les gens ne savent pas quand semer, en particulier dans les montagnes. Ils savent que septembre est la saison du semis et ils disent : « les semis attendront l’arrivée de la pluie, » tandis que dans les plaines ils attendent la pluie pour ensuite semer. Parfois elle arrive très tard. Par exemple, à présent ils labourent en juillet et ils attendent un peu de pluie pour août.

Un peu de grain est sorti du sol, mais rien de plus. L’absence de neige dans les montagnes, et de pluie dans les plaines, a causé la mort de nombreux animaux faute de nourriture. Je dirais que nous sommes confrontés à une famine. La plupart des gens ne savent pas quand ils pourront faire la récolte.

Le Lesotho est un royaume. Vous avez le roi Letsie III. Quelle est l’importance de son rôle au sein du paysage politique du Lesotho ?

Le roi joue un rôle fédérateur de tous les différents partis politiques et religions. Il est aimé et respecté de tous.

Il est catholique et il a récemment déclaré qu’il ne voulait plus continuer la tradition de polygamie, mais choisir une seule femme. Quelle est l’importance de ce signe pour un pays dans lequel la polygamie est toujours présente ?

Effectivement, c’étaient les chefs et quelques personnes riches qui pratiquaient la polygamie. Ensuite, à cause du manque d’animaux – car avoir une femme coûte 25 têtes de bétail – cette pratique a diminué.

Vingt-cinq têtes de bétail par femme ?

Pour chaque femme. Ensuite les gens ont commencé à s’éloigner de cette pratique et maintenant, en effet, ils sont peu, très peu à pratiquer la polygamie.

Environ 23% des jeunes entre 15 et 40 ans seraient infectés par le sida, l’un des taux les plus élevés en Afrique et dans le monde. Pourquoi est-il aussi répandu dans le Lesotho ?

Il est aussi répandu dans le Lesotho principalement en raison du déclin de la moralité. L’Eglise a continué à enseigner et prêcher l’abstinence avant le mariage et la fidélité entre partenaires mariés. Je dirais que dans l’ensemble de l’Afrique, on a observé un effondrement de la moralité, en même temps que la pauvreté et le manque de médicaments. A présent les antirétroviraux (ARV) ont été introduits dans les hôpitaux, mais avant c’était très difficile.

Mais n’est-ce pas là un piètre reflet d’une éducation catholique déficiente ? L’éducation catholique est très importante, nous l’avons vu. La majorité de la population est chrétienne. Où se trouve la faille dans l’éducation pour que la moralité soit ainsi en baisse ?

Je dirais que le catholicisme a toujours joué un rôle important dans la vie des gens, mais la plus grande partie n’est catholique que le dimanche quand ils vont à la messe. Durant la semaine, ils sont plus portés sur leur style de vie traditionnel. Il existe donc une séparation entre la foi et la vie quotidienne.

Comment surmontez-vous ce problème ?

Quand j’étais petit, il y avait dans chaque village une maison de prière où tout le monde pouvait prier ensemble et même faire le catéchisme aux enfants du village, mais désormais ce n’est plus la pratique normale et c’est pourquoi, pour quelqu’un comme moi, c’est un des défis actuels. Dans mon diocèse, je veux réintroduire l’enseignement du catéchisme à l’extérieur des écoles – dans les villages – et renforcer les centres de formation catéchétique où l’on puisse inviter les gens à être formés comme catéchistes afin d’enseigner le catéchisme dans les villages et dans les centres extérieurs.

Il y a environ 180 000 orphelins affectés par le sida et, à la mort des parents, les grands-parents sont obligés de s’occuper des enfants. Quelle tension cette situation provoque-t-elle au sein la société ?

Une énorme tension dans la société. Beaucoup de jeunes laissent des orphelins derrière eux. Je l’ai vécu dans ma famille.

…dans votre propre famille ?

Oh oui, dans ma propre famille. Nous étions deux garçons et mon frère était militaire. Sa femme est morte en 2003 du sida et lui en 2006, laissant quatre enfants orphelins. Pendant l’enterrement de mon frère, j’ai fait venir les enfants devant, pour faire voir aux gens que ces enfants resteraient seuls. Maintenant ma sœur s’occupe d’eux.

C’est un poids énorme pour le pays - sur le plan économique aussi – car la mort des parents signifie qu’il n’y a plus le soutien de famille ?

Oui, c’est vrai. Actuellement, en ce qui concerne l’Eglise, les Sœurs de la Charité d’Ottawa ont construit un immense orphelinat. Quelques ONG en ont construit dans le pays. L’Eglise aide ceux des organisations religieuses et le gouvernement essaie aussi d’aider. Les besoins d’aide sont énormes.

Votre Excellence, quelle serait votre plus grande espérance ?

L’espoir dans l’avenir de l’Eglise existe. Par exemple, nos séminaires sont pleins. Dans le diocèse, j’ai trois séminaristes, et 18 autres dans mon grand séminaire. De toute évidence, pour cette croissance spirituelle, existe l’espérance que l’Eglise survivra dans le futur.

Propos recueillis par Mark Riedemann pour l'émission télévisée « La où Dieu pleure », conduite par la Catholic Radio and Television Network (CRTN), en collaboration avec l'association Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

Sur le Net :

- Aide à l'Eglise en détresse France

www.aed-france.org

- Aide à l'Eglise en détresse Belgique

www.kerkinnood.be

- Aide à l'Eglise en détresse Canada
www.acn-aed-ca.org

- Aide à l'Eglise en détresse Suisse
www.aide-eglise-en-detresse.ch
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Message par Her Mer 28 Sep - 10:47

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Dans-la-capitale-somalienne-la-lutte-des-refugies-de-la-faim-_EG_-2011-09-27-716546

Dans la capitale somalienne, la lutte des réfugiés de la faim
Malnutrition, rougeole, diarrhées frappent les camps de déplacés.

YANN LIBESSART / MSF
Dans le campement de Jazira, à Mogadiscio, où Médecins sans frontières a ouvert un centre de soins, au début du mois d’août.

Sans pilote pour coordonner les opérations, l’aide humanitaire, limitée par l’insécurité, reste chaotique.

Les étrangers l’appellent « le veilleur ». À l’intérieur du camp, l’homme est surnommé « l’aîné », autrement dit un sage de la communauté. Longue silhouette émaciée, front haut, regard fier, Hassan Sher Muss observe les allées et venues des déplacés de Jazira, un campement de Mogadiscio.

Quand Médecins sans frontières (MSF) a ouvert un centre de soin pour les réfugiés de la faim, début août, cet ancien militaire a proposé de garder un œil sur les lieux. Gratuitement.

Hassan Sher Muss, 64 ans, est la mémoire vivante de Jazira. Il y a quatre ans, ce grand-père a monté sa hutte au milieu du camp avec une partie de ses 18 enfants et petits-enfants.

« J’ai quitté la région du Moyen-Shabelle, raconte-t-il. Lors d’une précédente sécheresse, mon troupeau de chameaux a été décimé. Par chance, un fils émigré en Afrique du Sud m’envoie de l’argent régulièrement. » Sans le crier sur les toits, Hassan Sher Muss loge une dizaine de parents. Tous sont arrivés ces derniers mois, chassés par la dernière sécheresse.

TROUVER DE QUOI MANGER
Mais les places sont rares à Jazira. La plupart des nouveaux déplacés s’entassent à six ou sept dans des cabanes habillées de plastique qui s’étalent à proximité des maisons de tôle des premiers occupants des lieux.

Entre les deux groupes, on s’entraide comme on peut. Beaucoup sont des agriculteurs ou des éleveurs semi-nomades qui partagent la même obsession : trouver de quoi manger. « La journée, le camp se vide. Les hommes partent en quête d’un petit boulot, pendant que les femmes surveillent les enfants », résume Habuba Haji Hussein.

Cette mère de famille habitait Buffo, un village à six jours de marche, il y a encore deux mois. Deux de ses huit enfants n’ont pas survécu à la route jusqu’à Mogadiscio. Les autres se portent relativement bien, même si l’un est soigné pour une infection respiratoire par un docteur somalien de MSF.

Il s’agit d’une maladie banale chez les enfants des camps de la ville, au regard des nombreux cas de rougeole, de diarrhées et de malnutrition sous toutes ses formes : aiguë, sévère ou extrême.

500 000 RÉFUGIÉS DE LA FAIM DANS LA CAPITALE
Lorsqu’on quitte Jazira, il ne faut pas rouler longtemps avant de tomber sur un autre camp de déplacés. Des abris de toile et de branches poussent au bord des dunes de Mogadiscio, sur les terrains vagues, entre les murs d’une maison éventrée, près des ruines de la cathédrale. Des familles entières fuient chaque semaine la sécheresse qui sévit dans le sud et dans le centre de la Somalie.

Les Nations unies estiment à plus de 500 000 le nombre de réfugiés de la faim installés dans la capitale, dont 130 000 depuis le 16 juin. Le flot a diminué en septembre, mais ne se tarit pas.

L’aide humanitaire distribuée à Mogadiscio agit comme un aimant sur les victimes de la faim. Plusieurs fois par semaine, des avions-cargos chargés de nourriture atterrissent sur la piste de l’aéroport étroitement surveillé par les soldats de l’Amisom, la Mission de l’Union africaine en Somalie.

Au large du port, des bateaux attendent le feu vert pour décharger les sacs de riz venus du Kenya ou du Moyen-Orient. Parfois, il faut patienter plusieurs semaines. « L’aide est débarquée après la cargaison destinée au commerce local », rapporte un journaliste somalien.

Malgré vingt et un ans de guerre civile, les affaires n’ont jamais cessé à Mogadiscio. Les marchés sont approvisionnés, même si les prix des denrées, multipliés par deux ou par trois en un an, sont devenus inaccessibles pour une partie croissante de la population. Minibus et camions circulent entre les édifices gouvernementaux détruits ou endommagés par les combats. Un calme précaire règne au cœur de la capitale désormais contrôlée par le gouvernement provisoire et les milices pro-gouvernementales.

« L’AIDE RESTE TRÈS CHAOTIQUE »
Ici et là, des bruits d’armes lourdes troublent parfois le silence de la nuit. Le plus souvent, ce sont les rebelles islamistes shebabs qui lancent des attaques éclairs contre les postes avancés de l’Amisom, les casques bleus de l’Union africaine. Les insurgés qui tiennent le centre et le sud de la Somalie se sont retirés de la ville en bon ordre, début août, prenant de court tous les observateurs. Leur départ a coïncidé avec le retour d’une trentaine d’ONG.

La déclaration de l’état de famine, le 20 juillet, a déclenché un électrochoc chez les donateurs et les organisations de secours. Mais, sur le terrain, l’aide n’arrive pas partout, ou pas suffisamment. Au camp de Rajo, le Croissant-Rouge des Émirats arabes unis distribue des rations quotidiennes.

Pourtant, à moins d’un kilomètre, les déplacés de Jazira n’ont rien reçu en deux mois. « L’aide reste très chaotique, même si la coordination s’améliore », estime Bastien Vigneau, chef de mission de l’ Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance.

Il n’empêche : il est très difficile de savoir qui fait quoi dans la capitale. Entre les organisations traditionnelles et les nouveaux acteurs issus du monde islamique, le dialogue s’amorce difficilement. Des programmes doublonnent, car personne ne chapeaute le tout.

Le gouvernement provisoire ? Sans expérience ni légitimité, il n’a aucune politique claire. Les Nations unies ? Les équipes expatriées ne sortent guère de leur base près de l’aéroport, entravées par des règles de sécurité draconiennes.

DES ONG AVEC ESCORTES
De fait, tous les étrangers, qu’ils soient occidentaux, asiatiques ou africains, limitent les déplacements au strict nécessaire. « Ici, tout peut arriver, avertit un travailleur humanitaire. Vous pouvez sauter sur une mine, périr au cours d’un attentat-suicide, être frappé par une grenade ou par une balle perdue. Vous pouvez aussi être coincé dans un échange de tir entre les casques bleus de l’Amisom, les rebelles shebabs ou encore les soldats du gouvernement provisoire. Sans oublier les prises d’otage, un commerce très lucratif en Somalie. »

À Mogadiscio, l’étranger ne se déplace pas sans une solide escorte armée recrutée auprès de miliciens locaux ou de groupes privés. Dans les rues défoncées de la capitale, des pick-up remplis d’hommes armés ouvrent la route. À l’arrivée, chacun se déploie, vigilant, le doigt sur la gâchette, cartouches en bandoulière.

« Nous sommes présents en Irak, en Afghanistan, mais la Somalie est l’un des rares pays au monde où notre ONG est obligée de prendre une escorte », précise Duncan McLean, responsable des programmes chez MSF.

LA GUERRE ET L’INSÉCURITÉ
L’insécurité freine le déploiement de l’aide. Cela fait des semaines que les « French doctors » envisagent de soigner des centaines de familles entassées sur une étroite bande de terre, au milieu des ordures qui brûlent et des odeurs de pourriture.

Mais avant, il faut comprendre qui contrôle le camp, distinguer certains leaders parmi les déplacés, négocier auprès du chef du quartier… « Il n’y a pas d’administration, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucune autorité, poursuit Duncan McLean. Les discussions sont très lentes et laborieuses. »

Pendant ce temps, les enfants les plus affaiblis luttent pour leur survie. Mardi 27 septembre, Ismaïl est décédé dans un hôpital géré par MSF au centre-ville. Âgé de 18 mois, il pesait 4,5 kg quand sa mère l’a amené. « Il était trop tard pour le sauver », lâche le médecin somalien.

Allongé trois lits plus loin, Salman Ali est tiré d’affaire. L’enfant gagne du poids, jour après jour, et bientôt il pourra retourner chez lui. Ses parents vivent à Mogadiscio depuis vingt ans. « C’est la guerre et non la sécheresse qui nous a chassés de notre campagne, raconte la mère, Kaha. Nous ne sommes jamais rentrés chez nous. Plus de troupeau, de terre, de toits… Il n’y a plus rien pour nous au village. »

OLIVIER TALLÈS, à Mogadiscio
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Message par Her Mer 28 Sep - 10:48

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Somalie-quand-la-guerre-apporte-la-famine-_EG_-2011-09-27-716547

27/9/11 - 18 H 57
Somalie
Somalie : quand la guerre apporte la famine

1960 : l’indépendance. La Somalie italienne et le Somaliland britannique prennent leur indépendance et s’unissent pour former la République de Somalie.

1977 : guerre de l’Ogaden. Le général Siad Barré,qui a pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État en 1969, décide d’envahir l’Ogaden, une région de l’Éthiopie peuplée de Somalis. Fort du soutien de l’Union soviétique, Addis-Abeba l’emporte et les troupes somaliennes se retirent. Le régime de Siad Barré en sort affaibli.

1991 : chute de Siad Barré. Les rebelles chassent Siad Barré du pouvoir. L’État central s’écroule, les clans s’affrontent, la famine éclate. L’ancienne colonie du Somaliland prend son indépendance, En décembre 1992, l’ONU lance l’opération Restore hope (Restaurer l’espoir), à travers l’envoi de 28 000 soldats américains, chargés de restaurer l’État. L’échec est total. Après la mort de 18 soldats américains dans une embuscade en octobre 1993, le président Bill Clinton retire ses troupes.

1998 : création du Puntland. Le nord-est du pays se déclare autonome sous le nom de Puntland.

2006 : la paix des tribunaux islamiques. L’Union des tribunaux islamiques défait les chefs de guerre puis s’empare de Mogadiscio. La capitale connaît six mois de paix pour la première fois depuis 1991, avant que les troupes éthiopiennes épaulées par les États-Unis ne chassent les islamistes.

2008 : émergence des Chebabs. La branche extrémiste des tribunaux islamiques, Al-Chabab, émerge dans le combat contre les Éthiopiens. Ceux-ci quittent le pays en 2009, remplacés par des casques bleus africains. Cette même année, l’ancien dirigeant des tribunaux islamiques, Sharif Cheikh Ahmed, est choisi pour présider le gouvernement de transition.

2010 : bataille de Mogadiscio. Les Chebabs qui tiennent le centre et le sud du pays se lancent à l’assaut de Mogadiscio, contrôlé par les troupes du gouvernement de transition et les casques bleus de l’Union africaine. Les assaillants sont repoussés après de violents combats.

2011 : l’état de famine. En juillet, les Nations unies déclarent l’état de famine dans plusieurs régions de la Somalie, frappées par la sécheresse. Début août, les Chebabs se retirent en bon ordre de Mogadiscio.
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Message par Her Ven 30 Sep - 13:21

NON aux brevets sur les plantes et les animaux…..

30 septembre 2011

C’est grave quand même, ils vont déposer des brevets, sur ce que la nature à mis à notre disposition. On se dirige tout droit vers le totalitarisme alimentaire, une fois qu’ils se seront approprié la nature, ce qui est déjà la cas avec les OGM. Le danger est bien présent, puçage généralisé de la population, vaccination obligatoire, flicage tout azimut, etc…. Il faut dire NON!! A tout les amis Suisses et Frontaliers, vous pouvez assister à cette manifestation pour faire savoir notre opposition à ce crime!! pour les autres signez la pétition. Sylvia.


Manifestation le 26 Octobre 2011

Appel à manifestation le 26 Octobre 2011 à l’Office Européen des Brevets à Munich, (Erhardtstr. 27)

Assistons aux audiences publiques du 26 Octobre et 8 Novembre 2011, à l’EPO!

Non aux brevets sur les brocolis et les tomates!

Non aux brevets sur le vivant!

Les firmes prennent le contrôle des ressources qui sont à la base de l’agriculture et de la production alimentaire. Les brevets sur les plantes et les animaux de la ferme tel que délivré par l’Office Européen des Brevets (OEB) permettent aux entreprises comme Monsanto, Dupont, Syngenta Bayer et BASF de réclamer des monopoles exclusifs sur des plantes et des animaux. Il est temps de s’élever contre cet abus du droit des brevets. Alors allons à l’OEB à Munich pour stopper les brevets sur les plantes!

Le 26 Octobre et le 8 Novembre 2011, l’OEB prendra deux décisions d’envergures lors des audiences publiques : les décisions finales seront prises sur le brocoli (EP1069819) et le brevet EP 1211926 sur la tomate. Les deux brevets couvrent les graines, les plantes et les aliments dérivés de méthodes de sélection végétale classique.

En décembre 2010, l’OEB a déjà décidé que le procédé d’obtention de ces plantes n’est pas brevetable. Mais les brevets sur le brocoli et les tomates n’ont pas été annulé! A l’inverse, en mars 2011, l’OEB a délivré un autre brevet à Monsanto sur les melons issus de méthodes de sélection conventionnelles. Le raisonnement de l’OEB est le suivant : même si le processus pur la sélection des plantes n’est pas brevetable, les semences et les aliments en découlant sont considérés comme une invention!

L’article 53 ter de la Convention sur le brevet européen (CBE) et l’article 4 de la directive sur la protection des biotechnologies (EC98/44) qui interdisent les brevets sur les procédés essentiellement biologiques d’obtention de végétaux ou d’animaux ainsi que sur les «variétés végétales», est complètement érodé par cette décision de l’OEB .

Il y a plusieurs centaines de demandes de brevets en attente à l’Office européen des brevets et d’ailleurs qui couvrent des procédés de sélections conventionnels de plantes et d’animaux. Si ces brevets sont accordés, des sociétés comme Monsanto n’auront plus seulement le contrôle des semences génétiquement modifiées, mais aussi sur les méthodes de sélections traditionnelles.

Les consommateurs, les agriculteurs, les sélectionneurs et les entreprises agroalimentaires peuvent ainsi devenir dépendant de ces entreprises dans une large mesure. Ce processus met en particulier en danger les petits agriculteurs en France autant que dans les pays en développement. Le droit des brevets s’applique de manière abusive au point de permettre à certains de prendre le contrôle sur la séléction, l’agriculture, y compris la production alimentaire.

Le 26 Octobre 2011 à 9 h (CET), nous montrerons notre refus, avec des agriculteurs et des sélectionneurs au cours d’une manifestation publique. Nous assisterons également à l’audience publique sur le brevet sur la tomate, le 8 Novembre 2011!

S’il vous plaît soutenez nous ! Donnez un signal clair aux politiciens et à tous les offices de brevets du monde:

Pas de brevets sur le vivant et les ressources génétiques!
Pas de brevets sur les plantes, les animaux et la nourriture!

Nous vous proposons d’adapter la pétition initiée par La Déclaration de Berne, Greenpeace, Kein Patent Auf Leben, Misereor, le Réseau Semences Paysannes, Swissaid, Utviklingsfondet

en interpellant directement le Président de la Commission Européenne et les euro-députés de votre euro-circonscription.
[...]

Auteur : Alain Uguen

http://lesmoutonsenrages.fr/2011/09/30/non-aux-brevets-sur-les-plantes-et-les-animaux/#more-12545

Source : www.cyberacteurs.org partagé avec sos-planète

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE
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Message par Her Ven 30 Sep - 19:44

http://www.zenit.org/french

Cor Unum au secours des populations de la Corne de l’Afrique

Présentation des initiatives à la presse

ROME, Vendredi 30 septembre 2011 (ZENIT.org) – La situation dans la Corne de l’Afrique et les interventions du Conseil pontifical Cor Unum au secours des populatiosn déplacées et victimes de malnutrition seront présentées au Vatican vendredi prochain, 7 octobre.

Ces initiatives seront l'objet des interventions du cardinal Robert Sarah, président de ce dicastère, Mgr Giorgio Bertin, O.F.M., administrateur apostolique de Mogadiscio (Somalie) ; M. Michel Roy, secrétaire général de Caritas Internationalis ; et M. Kenneth F. Hackett, directeur exécutif de « Catholic Relief Services ».

Des représentants d’organismes caritatifs engagés sur le terrain participeront également à cette rencontre avec la presse.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Ven 7 Oct - 9:09

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Corne de l’Afrique : le pape lance un appel à la communauté internationale

Il demande des prières et une aide concrète pour les populations durement touchées par la famine

ROME, Mercredi 5 octobre 2011 (ZENIT.org) – A l’issue de l’audience générale, ce mercredi place Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a lancé un appel fort à la communauté internationale pour qu’elle poursuive son engagement en faveur des populations de la Corne de l’Afrique touchées par une terrible famine.

« Nous ne cessons d’apprendre des nouvelles dramatiques concernant la famine qui a touché la région de la Corne de l’Afrique », a affirmé le pape en saluant la présence au Vatican du cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum, et de Mgr Giorgio Bertin, administrateur apostolique de Mogadiscio.

Ils doivent participer à Rome, en même temps que certains représentants d’organisations caritatives catholiques, à une rencontre destinée à « donner une impulsion supplémentaire aux initiatives destinées à faire face à cette urgence humanitaire ». « Un représentant de l’archevêque de Canterbury participera aussi à cette rencontre, ce dernier ayant aussi lancé un appel en faveur des populations touchées », a expliqué le pape.

« Je renouvelle mon appel affligé à la communauté internationale – a ajouté Benoît XVI – pour qu’elle poursuive son engagement envers les populations et j’invite le monde entier à offrir des prières et une aide concrète pour ces frères et sœurs si durement éprouvés, en particulier pour les enfants qui, chaque jour, meurent dans cette région en raison des maladies, du manque d’eau et de nourriture ».

« Un génocide silencieux », pour Mgr Tomasi

La veille, Mgr Silvano Maria Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Onu à Genève, était intervenu sur ce thème. Après l’appel du pape, il a redonné à Radio Vatican un aperçu de la situation dans la Corne de l’Afrique.

« Le manque de nourriture oblige des milliers et des milliers de personnes à marcher vers la survie et beaucoup meurent en route. Nous parlons d’un génocide silencieux, il est donc véritablement urgent que la communauté internationale exprime sa solidarité envers ces personnes », a-t-il affirmé.

« Beaucoup sont des femmes et des enfants qui cherchent à survivre. Il est arrivé un cas très triste et très douloureux d’une maman qui portait dans ses bras deux enfants et n’arrivait plus à marcher parce qu’elle n’avait plus de force. Elle a dû choisir lequel des deux laisser mourir et lequel prendre avec elle pour l’emmener avec elle vers le camp de réfugiés ».

« Il est inadmissible – a-t-il scandé – que des choses si terribles arrivent aujourd’hui. Mais cette tragédie de la Corne de l’Afrique fait partie d’autres tragédies. Nous pensons qu’au moins 1500 personnes sont mortes en tentant de passer de l’Afrique du Nord à l’Europe et d’autres se sont noyées dans la traversée de la Somalie vers Aden. Nous nous trouvons donc face à une urgence qui devrait remuer la conscience de tous ».

« Il y a des contributions qui sont données par différents pays en utilisant les canaux des différentes agences de l’Onu », a-t-il conclu. « Il serait bon qu’il y ait une meilleure coordination. Un chemin positif a commencé mais il n’est pas suffisant pour répondre à tous les besoins ».
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Message par Her Ven 7 Oct - 9:21

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Afrique : Une « famine sans frontières », déplore L’Osservatore Romano

Alarme de la FAO pour le Soudan

ROME, Jeudi 6 octobre 2011 (ZENIT.org)– L’Osservatore Romano en italien du 7 octobre dénonce à la une la famine qui s’étend de la Corne de l’Afrique jusqu’au Soudan, sous le titre : « Famine sans frontière ». Avec pour sous-titre : « Les ressources alimentaires diminuent en raison des combats ».

L’OR se fait en effet l’écho de l’appel de l’Organisation de l’ONU pour la Nourriture et l’Agriculture, qui a son siège à Rome, la FAO, et de l’UNHCR, de l’UNICEF, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM): il faudrait 18, 3 millions de dollars pour aider quelque 35.000 réfugiés. Ils demandent l’aide de la communauté internationale.

Le pape Benoît XVI lui-même a lancé un appel pour que l’on secoure les populations de la Corne de l’Afrique, mercredi, à l’audience générale, place Saint-Pierre (cf. Zenit du 5 octobre 2011).

Selon la FAO en effet, il faudrait dans l’immédiat 3,5 millions de dollars pour aider les populations aux frontières du Soudan et du Soudan du Sud, soit quelque 235.000 personnes menacées de famine : diminution des ressources alimentaires et combats entre les troupes gouvernementales et le « Sudan People’s Liberation Movement ».

Cette guerre a bouleversé la saison des moissons car de nombreux habitants ont été contraints de quitter leurs cultures pour fuir les attaques d’artillerie répétées.

La FAO fait état de nouveaux bombardements intenses et d’une escalade de la violence : des milliers de réfugiés ont rejoint la région frontalière avec l’Ethiopie, à Kourmouk.

Le Haut Commisssariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) prévoit une augmentation « vertigineuse » du nombre des réfugiés dans les jours à venir.

Déjà, quelque 25.000 Soudanais ont trouvé refuge dans l’Ouest de l’Ethiopie où le gouvernement du pays a organisé deux grands camps.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 19 Oct - 7:16

http://ZENIT.org/

Famine en Afrique : « Respectons les valeurs humaines »

Interview de Mgr Anthony Muheria, évêque du diocèse de Kitui (Kenya)

ROME, Mardi 18 octobre 2011 (ZENIT.org) – L’intervention de Benoît XVI en faveur des peuples touchés par la faim due à la sècheresse a sauvé des milliers de personnes, majoritairement non-catholiques. Mais au-delà de la sècheresse, le problème qui demeure est aussi dû aux idéologies de certaines entités internationales qui conditionnent l’aide à des problématiques peu ressenties en Afrique. Il faut des infrasrtuctures pour l'irrigation, des routes, mais aussi la formation d’un leadership qui s’occupe de la population, puisque les hommes politiques oublient les besoins des Africains. C’est ce qu’a indiqué à ZENIT l’évêque du diocèse de Kitui au Kenya, Mgr Anthony Muheria, membre de l’Opus Dei.

ZENIT : Excellence, actuellement, quelle est la situation au Kenya et dans la Corne de l’Afrique, et quel a été l’importance de l’appel de Benoît XVI ?

Mgr Muheria : Nous nous trouvons dans une période de famine. Nous remercions beaucoup le pape pour ses paroles qui ont été prononcées avant les interventions internationales. Nous avons beaucoup ressenti sa proximité, même si dans les grands diocèses, la majorité des personnes ne sont pas catholiques.

Je ne veux pas dire que l’aide a été la conséquence automatique des paroles du pape, même si c’est après son intervention que l’aide est arrivée. Peut-être que les problèmes bureaucratiques ont été dépassés grâce à l’intervention du pape qui a démontré une préoccupation paternelle.

Comment expliquer qu’il puisse y avoir encore aujourd’hui des famines ou des choses de ce genre ?

En parti parce que nous n’avons pas de structures au Kenya ni même en Afrique. Parce que nous ne pensons pas à long terme. Il existe un problème de gouvernement mais aussi de structures sociales. La politique a conduit à un individualisme et ne répond donc pas directement aux besoins généraux de la population.

Il existe par ailleurs un manque de leadership et de formation. Beaucoup vont étudier en Europe et ne reviennent pas pour donner ce qu’ils ont appris.

Mais l’aide internationale a-t-elle été suffisante ?

Les Caritas internationale et nationales, des institutions internationales nous ont aidés. Suffisamment si nous considérons qu’ils ont évité la mort de personnes, mais pas assez si nous pensons à la qualité de vie. Suffisamment pour une urgence mais la situation n’a pas été résolue.

Encore une sècheresse et tout recommencera. Nous avons besoin de partenaires qui, en quelques années, créent des structures comme l’irrigation à faible débit. Ce genre de technologie est utile dans les zones où l’ont dépend de la pluie.

Il faudrait aussi des structures et des voies de communication, parce que dans certaines zones les récoltes sont abondantes mais on ne peut pas les transférer là où il y a la famine. Il ne faut pas non plus passer par les réseaux commerciaux qui profitent de la situation pour gagner de l’argent facilement. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Quand il y a une famine, on importe du maïs mais d’autres fois et en d’autres lieux, on élimine des récoltes pour contrôler les prix.

Et dans la Corne de l’Afrique ?

Là, les choses se compliquent plus en raison de la guerre. Le groupe Shabab lié à Al Quaeda est en train de provoquer un exode. Chaque jour, mille réfugiés arrivent dans les camps de réfugiés du Kenya où se trouvent déjà 400 000 personnes.

Mgr Tomasi a parlé d’un génocide. Mais y a-t-il des responsables ?

Il y a des responsabilités si nous pensons à la dignité de la personne humaine. Même ces idéologies qui n’ont pas de lien avec les problèmes réels des gens.

Cela me désole de le dire, mais il y a des institutions qui menacent de suspendre l’envoi de nourriture si l’on ne s’engage pas à lutter contre la discrimination envers les homosexuels, qu’il existe un couple gay qui a souffert de discriminations. Mais ici, nous sommes en train de mourir de faim, nous avons besoin d’eau, ce sont des problèmes urgents.

L’environnementaliste et prix Nobel Wangari Maathai, décédée récemment, s’est prodiguée en faveur de l’environnement. Elle encourageait une reforestation destinée à changer le climat et à favoriser l’agriculture pour combattre la faim.Elle était à la tête d'institutions, mais quelqu’un d’important lui a-t-il donné son appui ?

Ils se préoccupent de choses qui n’ont rien à voir avec nos problèmes en Afrique. Ils ne mettent pas au centre la dignité humaine. Et je ne veux pas entrer dans le thème de l’avortement qui est une autre problématique. Les personnes ont le droit de manger et de s’habiller, ils ne peuvent pas nous couper les vivres en raison du droit à l’homosexualité. Ils sont en train de jouer un jeu pervers et je le dis en tant qu’évêque. Je ne parle pas des valeurs chrétiennes, mais au moins respectons celles humaines.
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Message par Her Sam 22 Oct - 23:02

http://www.libertepolitique.com/actualite/55-france/7128-gaspillage-par-jean-flouriot

Gaspillage par Jean Flouriot
22 Octobre 2011

Pour sa huitième édition, le Forum « agriculture et alimentation » de Provins (10-18 octobre) s’est posé la question : comment répondre aux besoins des 9 milliards d’habitants de la terre en 2050 alors qu’aujourd’hui près d’un milliard d’hommes souffrent de la faim ? Le forum s’est conclu par une table ronde à laquelle participaient Christian Jacob, député-maire de Provins, ancien dirigeant de la FDSEA, Pierre Cuypers, président de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Mehdi Drissi, chef du bureau d’information de la FAO en France, Marion Guillou, présidente de l’INRA et Michèle Chabert de l’INSERM. Elle était introduite par un exposé de Bruno Parmentier, ancien directeur de l’École Nationale d’Agriculture d’Angers et auteur d’un ouvrage sur la question [1].

Pour celui-ci, il sera bien difficile de faire face à la situation en raison des changements climatiques et de la raréfaction du pétrole. La FAO estime nécessaire d’augmenter de 70% la production agricole de la planète au cours des 40 ans à venir. La réponse de l’INRA est plus nuancée : les scénarios étudiés dans la recherche prospective « Agrimonde » aboutissent à une réponse positive mais exigent des investissements importants, un effort substantiel de recherche (particulièrement en ce qui concerne les biotechnologies) et des politiques publiques renouvelées aux échelles nationales et internationales. Mais il apparaît que, d’ores et déjà, la réduction des pertes après récolte et des gaspillages constitue une partie de la réponse.

Depuis toujours, l’homme a essayé de réduire, avec plus ou moins de bonheur, les pertes après récolte. Le CIRAD et l’INRA viennent de publier les résultats d’un ensemble de recherches sur la « durabilité de l’alimentation » qui consacre un chapitre à la question des pertes et gaspillages [2].

Les pertes après récolte sont le problème principal des agricultures des pays en développement. Le riz, céréale la plus consommée par l’homme, subit des pertes globales estimées à 15%, avec des variations importantes selon les pays, les zones climatiques et les procédés de récolte et de conservation. En Afrique au sud du Sahara, c’est 10 à 20% des récoltes céréalières qui sont perdues. La valeur de ces pertes est estimée à 4 milliards de dollars. Pour les produits périssables (manioc, tubercules, fruits …), les estimations sont de 45 à 50%.

Dans nos pays, la valeur des produits alimentaires a beaucoup baissé et, avec elle, l’attention qui leur est portée. Aux États-Unis, chaque foyer gaspillerait 14% de ses achats alimentaires, ce qui, à l’échelle du pays, représenterait 43 milliards de dollars par an. En Grande-Bretagne, le gaspillage correspondrait à 25% des achats alimentaires en volume. En France, l’ADEME estime que chaque année, 7 kg de produits alimentaires sous emballage sont jetés par habitant et 20 kg non consommés. Les banques alimentaires estiment le gaspillage du frais et des fruits et légumes dans la grande distribution à 600 000 t/an dont 1/3 pourrait être récupéré. Les dates de péremption sont souvent mal comprises et sont remises en question en Grande-Bretagne.

Que faire devant tout ce gâchis ?

Agriculture et industries agro-alimentaires sont déjà dans une démarche de limitation des pertes pour obtenir une réduction des coûts. Des mesures de réduction des gaspillages en restauration collective sont en cours de mise en place. La Fédération Nationale des associations de protection de l’environnement consacre une partie de son site à la prévention du gaspillage alimentaire dans la consommation domestique [3].

Pour les chrétiens, qui demandent à Dieu dans la prière « le pain quotidien », le respect de la nourriture et sa bonne consommation (la suralimentation est aussi un gaspillage qui mène à l’obésité) sont des impératifs moraux et la frugalité est une vertu à redécouvrir.

[1] Nourrir l’humanité. Les grands problèmes de l’agriculture mondiale au XXIe siècle. La Découverte. 2007

[2] duALIne. Durabilité de l’alimentation face à de nouveaux enjeux. Questions à la recherche. Catherine Esnouf, Marie Russel et Nicolas Bricas. INRA – CIRAD. Juillet 2011.

[3] preventiondechets.fne.asso.fr/fr/ressources/fiches-action/gaspillage-alimentaire.html
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Message par Her Dim 23 Oct - 5:50

http://ZENIT.org/

Economie : Note pour une réforme du système financier international

Document du Conseil pontifical « Justice et paix »

ROME, vendredi 21 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le Conseil pontifical « Justice et paix » publiera lundi prochain, 24 octobre, une « Note » intitulée : « Pour une réforme du système financier international dans la perspective d’une Autorité publique à compétence universelle ».

Le document sera présenté au Vatican par le président de ce dicastère, le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, et par le secrétaire, Mgr Mario Toso.

Le texte sera publié en fin de matinée en français, anglais, italien, et en espagnol.
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Message par Her Sam 29 Oct - 7:05

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/le-président-des-taxes-en-tout-genre.html

26 octobre 2011

Le président des taxes en tout genre

Lu dans Le Monde :

"Candidat à l'élection présidentielle de 2007, puis chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy n'a cessé de promettre qu'il ne procéderait à aucune augmentation générale des impôts. [...] La majorité a recouru, depuis 2007, à des expédients, multipliant les créations de taxes catégorielles, les suppressions de niches sociales et fiscales, et faisant ainsi monter la pression fiscale. " Une politique fiscale non assumée, où l'on raconte que les impôts n'augmentent pas, alors que les prélèvements obligatoires le font ", juge M. Cahuzac, qui évalue à " 50 milliards d'euros de hausse d'impôts " l'effet des mesures adoptées depuis deux ans [...].

Des plus évidentes aux plus improbables, on parvient, en cinq ans, à trente et une taxes nouvelles. En outre, huit "niches" fiscales et sociales - mesures de réduction ou de dégrèvement - ont été supprimées ou plafonnées depuis 2007.

La taxe sur la détention de véhicules polluants, instaurée en 2007, relève de la défense de l'environnement. La taxe exceptionnelle sur les bonus des traders, en 2009, ou la taxe spéciale d'équipement au profit de la société du Grand Paris, la même année, correspondent à des engagements politiques. D'autres taxes compensent des suppressions d'impôts ou financent des programmes nouveaux. C'est le cas, par exemple, de la contribution additionnelle à l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux, instaurée en 2010 après la disparition de la taxe professionnelle. De même, le droit affecté au fonds d'indemnisation de la profession d'avoués près les cours d'appel. [...] La taxe sur les loyers élevés des micrologements, actuellement en discussion, vise à combattre l'indécence de certains loyers. La taxe de risque systémique pour les banques, créée en 2010, associe les banques aux efforts dûs à la crise.

La taxe sur les nuits d'hôtel supérieures à 200 euros ou la future double taxe sur les boissons sucrées ou allégées font honneur à l'imagination légendaire du service de la législation fiscale (SLF) du ministère des finances. La palme revient sans doute au prélèvement sur le produit des appels à des numéros surtaxés effectués dans le cadre des programmes télévisés et radiodiffusés, créé en 2009 pour la Sécurité sociale.

Le financement de l'assurance-maladie a souvent été assuré par la suppression ou le plafonnement de dispositions sociales ou fiscales qui permettaient que certaines catégories ou transactions soient moins imposées, voire pas du tout. Sept de ces niches ont été supprimées en cinq ans. En outre, les taxes sur la tabac et l'alcool ont été augmentées."

Posté le 26 octobre 2011 à 15h05 par Michel Janva
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Message par Her Dim 30 Oct - 19:00

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/10/la-valse-des-milliards.html

27 octobre 2011

La valse des milliards

Les pays de la zone euro sont tombés d'accord après 10 heures de négociations. Les banques se sont engagées sur un abandon de 50 % de leurs créances soit un effort de 100 milliards d'euros sur un total d'endettement public de la Grèce de 350 milliards d'euros. Cette contribution, associée à un effort des États de la zone euro de 130 milliards d'euros, devrait ramener la dette grecque de plus de 160% du PIB aujourd'hui à 120% en 2020... Si d'ici là, les dépenses ne continuent pas de grever le budget.

Pour faire face à ses obligations, Athènes recevra de nouveaux prêts de l'Europe et du FMI de 100 milliards d'euros également d'ici à fin 2014, dans le cadre d'un programme qui remplace celui de 109 milliards d'euros décidé en juillet.

En échange de l'effort demandé au secteur bancaire, un accord a été trouvé pour recapitaliser les établissements qui en auraient besoin. Les besoins ont été chiffrés à 106 milliards d'euros par l'Autorité bancaire européenne (EBA) mais les marchés estiment qu'ils sont nettement supérieurs. Le FMI parle de 200 milliards d'euros. Ceci représente une enveloppe de 8,8 milliards d'euros pour la France, 26 milliards pour l'Espagne, 14,7 milliards pour l'Italie et de 30 milliards pour la Grèce. Les banques allemandes devront être recapitalisées à hauteur de 5,2 milliards. Le Portugal aura 7,8 milliards d'euros.

Les moyens du fonds de secours de la zone euro (FESF) seront augmentés à 1000 milliards d'euros environ. Actuellement, le FESF est doté d'une capacité de prêts théorique de 440 milliards d'euros.

À ce dispositif serait ajouté un autre mécanisme : un fonds spécial adossé au FMI et accueillant les contributions de pays émergents comme la Chine et la Russie. La Chine et la Russie ont fait état de leur intérêt. L’histoire est loin d’être terminée, parce qu’il faudra obtenir des aides des pays émergents et du FMI, si possible d’ici au G20 de Cannes, qui rassemblera début novembre les principaux dirigeants de la planète. Evidemment, tout ceci ne sera pas gratuit.

Dernier dossier, le fédéralisme économique et budgétaire. La Finlande et les Pays-Bas ont obtenu que les pays qui ont des déficits excessifs voient leur budget examiné et commenté « avant leur adoption par le parlement national concerné ». La commission européenne sera aussi chargée de surveiller l’exécution du budget et de proposer si nécessaire des corrections en cours d’année.

Posté le 27 octobre 2011 à 07h45 par Michel Janva
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Message par Her Jeu 24 Nov - 15:14

http://www.solidariteetprogres.org/A-la-veille-de-la-Troisieme-Guerre-mondiale-par-Helga-Zepp-LaRouche_08315

A la veille de la Troisième Guerre mondiale, par Helga Zepp-LaRouche
24 novembre 2011 - 11:35

« J’ai bien peur que cela ne devienne un "fait accompli" (…)
que l’on se réveille un matin en apprenant que les frappes ont eu lieu. »

Voilà les remarques faites par le général Joseph P. Hoar, ancien commandant en chef de l’US Central Command (CENTCOM), à nos confrères du magazine Executive Intelligence Review (EIR) concernant le danger de frappes militaires contre l’Iran.

Quelques jours plus tôt, le chef d’état-major des forces armées russes, Nikolaï Makarov, estimait lui aussi que la Russie pourrait être amenée à s’engager dans des conflits régionaux pouvant dégénérer en guerre nucléaire mondiale. Beaucoup d’autres responsables militaires américains ont averti, ces derniers jours, que des frappes contre l’Iran auraient pour conséquence le déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale.

Face à une menace si terrible qu’elle dépasse les capacités habituelles de notre entendement, la psychologie humaine a tendance, pour se protéger, à se réfugier dans ce qu’on appelle cliniquement un déni de réalité. L’idée qu’il puisse y avoir une Troisième Guerre mondiale, impliquant l’utilisation d’armes de destruction massive, fait partie de ce type de situation. Après la guerre contre la Libye et les menaces proférées depuis contre la Syrie et l’Iran, beaucoup ont l’intuition qu’il se trame quelque chose de terrible. Ils ont une impression de « déjà vu » (cette propagande rappelle celle entendue dans la période préparatoire à l’avènement de la guerre d’Irak) et ils sont un certain nombre à avouer qu’ils ne veulent plus écouter ou lire les nouvelles car elles ne parlent que des préparatifs pour les hostilités à venir.

Cependant, mieux vaut faire face à l’impensable, car ce n’est qu’en imaginant, avec force détails, toutes les conséquences d’une guerre qui déploierait des armes de destruction massive, que citoyens et gouvernements pourront changer le cours de l’histoire afin d’éviter ce danger de guerre, pour ainsi dire « à minuit moins cinq ».

C’est un fait : des forces existent pour qui la réduction de la population mondiale de 7 milliards actuels à 1 ou 2 milliards est un résultat souhaitable. Mais que serait la vie pour ceux qui survivraient ? Et même si vous et moi étions parmi les survivants, y aurait-il quelque raison de s’en réjouir ? Ne maudirions-nous pas ce jour, souhaitant avoir été nous aussi parmi les morts ?

L’objectif de cet appel est d’ébranler l’opinion publique et d’appeler ceux qui occupent des positions d’influence à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher cette guerre. Nous appelons les gouvernements à faire comme le ministre danois des Affaires étrangères, Villy Soesndal, en déclarant qu’en aucune circonstance, ils ne prendront part à une guerre contre la Syrie ou l’Iran. Il s’agira ensuite d’éliminer toute la dynamique sous-jacente au danger de guerre, c’est-à-dire l’effondrement à venir du système financier transatlantique et de l’euro en particulier.

Le cataclysme économique

« Un cataclysme financier menace le cœur des nations européennes » ; « seule l’Allemagne peut survivre, tous les autres pays feront faillite » ; « l’inévitable effet domino qui frappera l’euro » : la rivalité entre les médias pour présenter le scénario du pire indique clairement que la fin est proche. La dernière manœuvre fut de tenter d’obtenir de l’Allemagne qu’elle se fasse hara-kiri en donnant son accord pour que la Banque centrale européenne (BCE) ouvre toutes grandes ses vannes afin d’acheter toutes les obligations souveraines des pays européens insolvables, ainsi que les titres toxiques détenus par les banques privées.

La BCE en tant que prêteur de dernier ressort, ceci constitue un péché mortel contre la stabilité monétaire, ainsi qu’une violation flagrante des statuts de la BCE ! Ce serait ouvrir la porte à une hyperinflation à la Weimar 1923, sauf que cette fois-ci, l’hyperinflation ne serait pas limitée à un seul pays, mais étendue à toute la région transatlantique !

La politique du « changement de régime » est depuis longtemps celle appliquée aux Etats « voyous » partout dans le monde ; elle est désormais l’arme testée et déployée contre tout gouvernement européen qui refuserait de réduire de 50 % le niveau de vie de ses citoyens et de baisser leur espérance de vie à travers des coupes dans les dépenses de santé et les programmes sociaux.

Déjà les gouvernements d’Irlande, du Portugal, de la Grèce, d’Italie et, ce week-end, d’Espagne, ont succombé à cette politique. Des élus sont désormais remplacés par des technocrates non élus, tels Lucas Papademos en Grèce ou Mario Monti en Italie. Avec le nouveau président de la BCE, Mario Draghi, tous ont été employés par la banque d’affaires Goldman Sachs, ou en ont été de proches collaborateurs. Les machinations de Goldman Sachs font actuellement l’objet d’enquêtes par plusieurs procureurs généraux des Etats-Unis, après que le rapport Angelides du Congrès américain sur les causes de la crise financière lui eut consacré de longs passages. Sans oublier que ce sont des hommes de Goldman Sachs qui ont aidé le gouvernement grec à maquiller ses comptes afin de pouvoir rejoindre la zone euro.

Ainsi, la démocratie n’est plus à la mode dans l’Union européenne ; elle a été remplacée par une dictature ouverte des banquiers. « Nous n’avons pas besoin d’élections, nous avons besoin de réformes » a déclaré le Président de l’Europe, Herman Van Rompuy. Mais peut-il se targuer d’avoir été élu par quelqu’un ?

Si nous poursuivons cette course à l’austérité la plus brutale contre la population, sous prétexte de réduire des dettes résultant des plans de renflouement des banques, si nous cédons notre dernière parcelle de souveraineté à une « union fiscale » , à un gouvernement économique européen ou même à une Union politique européenne, alors il y aura une révolte populaire.

Car il n’existe rien qui ressemble à un « peuple européen » . Il y a dans l’Union européenne 27 nations différentes, chacune avec sa langue, sa culture et son histoire. Donner le pouvoir à une bureaucratie supranationale dont les traités, les procédures et les orientations sont encadrés dans un espéranto incompréhensible à toutes ces nations, les relèguera de facto dans une situation comparable à celle ayant précédé l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, où seuls les académiques pouvaient dialoguer en latin, alors que les masses ne pouvaient lire aucun texte écrit dans leur langue.

Avec cette Europe, nous avons affaire à un empire, et le problème est que les politiciens européens ont intériorisé eux aussi la logique d’empire. Cette attitude a été on ne peut plus claire lors de la guerre en Libye, où l’ancien Premier ministre Tony Blair, le président français Nicolas Sarkozy et d’autres ont été prompts à oublier que quelque temps auparavant, ils laissaient Kadhafi monter sa tente dans la capitale de leur pays, afin d’obtenir de juteux contrats.

Quelles leçons devons-nous tirer de cette guerre de l’OTAN contre la Libye qui, selon le président Barack Obama, ne devait être qu’une « intervention humanitaire » , alors qu’on a fini par éliminer brutalement un chef d’Etat sans autre forme de procès ? Dans un article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung , intitulé Leçons de la guerre de Libye , le politologue Lothar Rühl écrit : « Des opérations depuis des avions – comprenant, davantage encore à l’avenir que par le passé, l’utilisation de drones et de missiles de croisière – sont les moyens préférés pour mener une intervention militaire. Cette leçon est aussi bonne à retenir pour les plans de la Bundeswehr, l’armée allemande, pour qui les déploiements aéroportés avec des bombardiers, hélicoptères et drones, devraient être la priorité. » Evoquant ensuite la situation de la Syrie et de l’Iran, Rühl pose une question qu’il laisse sans réponse : « Le temps nous est compté. Quelle est notre priorité en vue d’une intervention ou de frappes préventives ? » Ce type de pensée est révélateur des plans qui mènent directement à l’apocalypse.

Arrêter cette course à l’affrontement dans laquelle nous sommes lancés est la seule chance d’éviter à l’humanité cette catastrophe imminente qui nous menace. Il n’existe aucun conflit dans notre XXIe siècle qu’on ne puisse résoudre par des moyens diplomatiques. La guerre n’est pas une option, car on court le risque d’éliminer l’ensemble de l’espèce humaine.

L’expérience monétaire supranationale européenne – la création d’une union monétaire entre des nations qui n’ont jamais représenté une « zone monétaire optimale » et ne pourront certainement pas le devenir dans un futur proche – est un échec. La seule réponse honnête et responsable à cet état de faits est de l’admettre et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Il y a certainement une porte de sortie : tous les traités de l’Union européenne, depuis celui de Maastricht jusqu’à celui de Lisbonne, doivent être abrogés. Les nations européennes doivent retrouver la souveraineté de leur monnaie et de leur économie. Un accord doit être trouvé pour rétablir les taux de change fixes, afin de mettre un terme à la spéculation contre les monnaies et l’épargne populaire.

Un système bancaire séparant banques d’affaires et banques de dépôt doit être mis en place immédiatement ; dans ce système, seules les banques de dépôt qui servent le bien commun et l’économie physique seront protégées par l’Etat. Les banques d’affaires et du secteur bancaire de l’ombre ( shadowbanking ), devront s’organiser sans l’aide des contribuables et leurs avoirs spéculatifs seront dévalués. Un système de crédit productif public devra financer l’économie réelle et les investissements dans l’équipement, suivant des critères de productivité réelle de l’économie physique, créant ainsi les conditions pour honorer dans le futur les dettes légitimes de l’ancien système.

A la place de cette course suicidaire à l’affrontement avec la Russie et la Chine – stratégie qui ne peut venir que d’une vision impériale perverse – nous devons conclure des accords de coopération pour des périodes de 50 ou 100 ans avec ces nations et d’autres, autour de projets destinés à assurer la sécurité d’approvisionnement en énergie et matières premières, de grands projets d’infrastructures, de gestion de l’eau, verdissement des déserts, expansion de la production agricole pour une population mondiale en pleine croissance, ainsi que de recherche sur les conséquences des phénomènes galactiques sur le climat de la Terre, ou encore sur les vols habités dans l’espace – en somme, des projets qu’on pourrait décrire comme intéressant les objectifs communs de l’espèce humaine.

C’est l’existence de l’espèce humaine qui est en jeu. Face à ce moment tumultueux de l’histoire, pouvons-nous montrer que nous sommes des êtres humains, dans le sens où l’entendait le grand poète et dramaturge allemand, Friedrich Schiller, et non des barbares ?
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Message par Her Jeu 24 Nov - 15:18

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/le-chiffre-du-jour-2.html

17 novembre 2011

Le chiffre du jour

La dette de l'Etat fédéral américain dépasse 15 000 milliards de dollars depuis mardi, selon des chiffres publiés mercredi par le département du Trésor. Cela correspond à 99 % du PIB américain prévu par la Maison Blanche pour l'ensemble de l'année 2011.

"Cela fait plus de 48 000 dollars par Américain", a tonné Reince Priebus, président du comité national du Parti républicain. Le sénateur Mitch McConnell a ajouté :

"Nous avons une dette qui pèse autant que notre économie. Cela nous fait beaucoup ressembler à la Grèce".

Posté le 17 novembre 2011 à 08h14 par Michel Janva
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Message par Her Mar 29 Nov - 10:35

http://www.sudouest.fr/2011/11/29/le-vrai-faux-retour-des-cultures-de-mais-ogm-566082-710.php

06h00 | Mis à jour 08h04
Par JACQUES RIPOCHE

Le vrai-faux retour des cultures de maïs OGM
Le Conseil d'État fait tomber la clause de sauvegarde, mais le gouvernement dit vouloir se donner les moyens d'éviter une remise en culture du Mon810.

Malgré la nouvelle donne, José Bové n'imagine pas reprendre son rôle de faucheur d'OGM. PHOTO AFP

Le Conseil d'État a annulé hier deux arrêtés du ministère de l'Agriculture, datés de février 2008, qui interdisaient la mise en culture des semences de maïs OGM Mon810. Sa décision est fondée sur le fait que le ministre de l'Agriculture d'alors, Michel Barnier, « n'a pu justifier de sa compétence […] faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement ».

Cela n'a surpris ni les partisans ni les opposants des OGM. La décision du Conseil d'État s'inscrit dans la suite logique d'un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne pris en septembre dernier. L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a aussitôt exprimé sa satisfaction. « Non seulement le Conseil d'État confirme l'arrêt de la Cour européenne, mais il l'amplifie », se réjouissait le directeur, Luc Esprit, invitant le gouvernement à faire preuve de « responsabilité », donc à « ne pas prendre une nouvelle décision de suspension ».

Christophe Terrain « fâché »

Mais la satisfaction aura été de courte durée. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, précisait qu'il restait « défavorable » au Mon810. Un communiqué cosigné avec la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, confirmait un peu plus tard sa position : « Des questions sur l'innocuité environnementale de ce maïs demeurent. Elles ont été notamment formulées en décembre 2009 par le Haut-Conseil des biotechnologies et dans de nouvelles études scientifiques publiées depuis. Ces incertitudes conduisent le gouvernement à maintenir, sur le territoire français, son opposition à la mise en culture du maïs Mon810. Il étudie les moyens d'atteindre cet objectif. »

Le Gersois Christophe Terrain, président de l'AGPM, a reçu cette déclaration comme une douche froide : « Ça me fâche. C'est scandaleux. C'est de l'incompétence ou bien du mensonge. Il n'y a pas pire qu'un politique en campagne électorale ! » À la rigueur, il aurait compris que NKM adopte ce genre de position, mais pas Bruno Le Maire !

Le hasard du calendrier veut que Nicolas Sarkozy, avec les deux ministres, effectue aujourd'hui un déplacement dans le Gers sur une thématique agricole. Christophe Terrain, retenu à Paris par l'assemblée générale de Coop de France, n'y sera pas. Mais ses lieutenants feront passer le message : « L'occasion est pourtant belle de relancer le dossier, de reprendre les essais pour démontrer que la coexistence entre cultures OGM et non OGM est possible. »

Bové confiant

Christian Pèes, président de la coopérative paloise Euralis, celle qui avait semé le plus de maïs OGM en France avant l'interdiction, se montre plus nuancé : « Je suis globalement favorable aux biotechnologies. Ce dossier méritait mieux que des arguments pour ou contre. Mais il reste la question de l'acceptabilité de l'opinion, donc ça ne va pas déboucher sur grand-chose à ce stade. »

José Bové, en son temps faucheur d'OGM à Grézet-Cavagnan (47) et Lugos (33), n'envisage pas de reprendre du service. Entre autres arguments, il rappelle à l'envi ce qu'avait dit Nicolas Sarkozy en clôturant le Grenelle de l'environnement : « Je suis contre les OGM pesticides. »

Quant au président anti-OGM du Conseil général du Gers, Philippe Martin (PS), il se souvient avoir entendu, « le 8 septembre dernier », NKM « dire que la France redéposerait aussitôt un nouveau texte » si la clause de sauvegarde était retoquée. Il ne manquera sans doute pas de le rappeler ce matin lors de la visite présidentielle.

/////////////////////////////////////////////////////////////////

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-Conseil-d-Etat-annule-la-suspension-de-culture-du-mais-OGM-_NG_-2011-11-28-741145

28/11/11 - 16 H 30 MIS À JOUR LE 28/11/11 - 17 H 14
Le Conseil d'Etat annule la suspension de culture du maïs OGM
La justice française a annulé lundi 28 novembre la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008.

(JEAN-PIERRE MULLER)
La Cour de justice européenne avait déjà estimé que la décision française ne reposait pas sur une base juridique acceptable. Le gouvernement avait alors indiqué qu’il prendrait « une nouvelle clause de sauvegarde » si la suspension était annulée.

Avec cet article
Les OGM végétaux en Europe et en France 
Le Conseil d’État a annulé lundi 28 novembre la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne.

"Tirant les conséquences de l'arrêt de la la Cour de justice européenne, le Conseil d'État relève que le ministre de l'agriculture n'a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d'avoir apporté la preuve de l'existence d'un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l'environnement", a indiqué le Conseil dans un communiqué.

Dès la prise de position de la Cour de justice européenne, qui avait demandé début septembre à la France de revoir sa copie, estimant que sa décision ne reposait pas sur une base juridique acceptable, le gouvernement avait indiqué qu'il prendrait "une nouvelle clause de sauvegarde" si la suspension actuelle était annulée.

L'objectif, avait alors souligné le ministère de l'écologie, était "d'éviter la mise en culture d'un OGM qui n'a pas été évalué suivant les nouvelles exigences demandées au niveau européen ou pour lequel des incertitudes quant à ses impacts potentiels sur l'environnement persistent."

"DES OGM DANS NOS CHAMPS DÈS LE PRINTEMPS PROCHAIN"
"La balle est dans le camp du gouvernement (qui) doit à nouveau interdire la mise en culture du Mon 810 en se servant des fondements juridiques adaptés", a réagi le mouvement écologiste Greenpeace.

"Si le gouvernement ne fait pas le nécessaire, en mettant en place une nouvelle interdiction, on risque donc de voir réapparaître les OGM dans nos champs dès le printemps prochain" a prévenu dans un communiqué Sylvain Tardy, directeur des campagnes de Greenpeace France.

"Est-ce quelque chose que Nicolas Sarkozy, très probable candidat à la présidentielle, est prêt à assumer, alors que les Français restent très majoritairement opposés à la présence d'OGM dans nos champs et dans nos assiettes ?", s'est-il interrogé.

"Il ne se passe pas une semaine depuis 2008 sans qu'une nouvelle information ne vienne étayer le dossier à charge contre la variété de maïs de Monsanto 810", a de son côté réagi l'eurodéputé José Bové.

"Le gouvernement français dispose maintenant de tous les éléments nécessaires, tant au niveau juridique que sur le fond du dossier pour établir une clause de sauvegarde solide et conforme au droit européen", a-t-il ajouté.

La-Croix.com

/////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Ils veulent nous faire ingurgiter n'importe quoi, même au risque de nous empoisonner. En ce qui me concerne, cela fait bien longtemps que je ne consomme plus, ni de maïs, ni de soja, ni de produits alimentaires chargés de mauvaise réputation d'OGM...
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Message par Her Sam 3 Déc - 1:05

http://ZENIT.org/

Somalie : La Caritas pas exclue par les milices d'Al-Shabab

Un travail discret au service de la population

ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – Les opérations de la Caritas en Somalie ne sont pas concernées par les mesures prises par les milices islamiques d’Al-Shabab contre les ONG étrangères, rapporte l’agence vaticane Fides.

« Pour le moment, aucune opération de la Caritas n'a été touchée par la décision des Shahbab d'interdire toute activité aux différentes organisations humanitaires dans les zones de la Somalie qu'ils contrôlent » indique à Fides Suzanna Tkalec, responsable de Caritas Somalie.

Elle précise : « Notre seule préoccupation est d'aider les populations touchées par la famine. Pour cette raison, la Caritas et ses partenaires locaux et étrangers ont décidé d'oeuvrer dans la discrétion la plus totale, ne fournissant aucune information détaillée sur leur activité en territoire somalien ».

A la fin du mois de novembre, les Shabab ont imposé la fermeture de 16 des ONG et Agences humanitaires des Nations unies sous prétexte qu'elles auraient mené des activités illégales en Somalie. « Toute organisation réalisant des opérations considérées comme nocives à la création d'un Etat islamique ou des activités différentes de celles officiellement déclarées sera immédiatement interdite et ce sans préavis » peut-on lire dans une note diffusée par les Shabab.

Les intégristes islamiques doivent faire face à l'offensive militaire lancée depuis plusieurs semaines dans le sud de la Somalie par les forces armées kenyanes alors qu'ils ont dû céder le contrôle de la capitale, Mogadiscio, aux troupes de la mission africaine qui appuie le gouvernement de transition. Ceci n'empêche pas aux Shabab de perpétrer des attentats sanglants dans les villes comme celui du 30 novembre qui visait à tuer le Commandant de l'armée somalienne par l'intermédiaire d'un kamikaze.

En ce qui concerne la situation à Dadaab, la localité kenyane où se trouve la plus forte concentration au monde de réfugiés somaliens, le représentant de la Caritas Somalie affirme : « espérons que les conditions de sécurité soient rétablies, ce qui nous permettrait de fournir une assistance plus vaste aux personnes accueillies dans ces camps. En effet, les pluies insistantes rendrent la situation encore plus compliquée ».

© Fides
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