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La Passion selon Jésus-Christ révélée à Dominico

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La Passion selon Jésus-Christ révélée à Dominico Empty La Passion selon Jésus-Christ révélée à Dominico

Message par Her Jeu 14 Avr - 22:23

La Passion selon Jésus-Christ révélée à Dominico – 21 décembre 1950 - extrait

Le Rachat de tous les hommes

La prière que je fis lorsque personne encore ne connaissait mon amour douloureux, devait être pleine de graves motifs divins et humains.

Accroché à la terrible responsabilité de donner à mon Père la compensation qui lui était due pour les innombrables fautes dont j’avais pris la pleine responsabilité, je fondis en larmes d’affliction pour ces mêmes fautes qui étaient la torture de mon esprit et de mon corps.

Pour quelqu’un qui se sentait seulement et simplement un homme, trop grande était l’œuvre en train de s’accomplir: racheter tous les hommes. C’est pourquoi je demeurai là, dans le Jardin de mon angoissante agonie, accablé par le poids terrible et par la douleur sans nom des péchés de tous. Je voulus éprouver l’impuissance de mon humanité sans le secours de ma divinité. Je retirai l’influence toute-puissante qui avait toujours soutenu en moi l’homme, pour sentir l’extrême faiblesse et la fragilité de la nature humaine. Cela fut possible à cause de mon infinie puissance qui peut suspendre, si elle veut, même la connaissance de son existence et laisser l’homme en proie à l’extrême faiblesse et à la mort morale. Que cela vous serve d’exemple et d’instruction sur vos différentes contingences morales.

Suspendre l’influence de la divinité ne signifie pas perdre la divinité, c’est clair. C’est pourquoi je pus demeurer fermement uni au Père, bien qu’avec les lèvres je lui demandai l’éloignement de ces peines que j’éprouvais. L’homme est ce qu’il veut être: en effet, c’est dans sa volonté qu’il se manifeste lui-même, non dans ce qu’il dit sous la pression de la douleur; c’est ce qu’il veut délibérément qui constitue son «moi» raisonnable et non ce que veut la nature sous la pression de la douleur.

Vous savez ces choses, mais vous ne croyez guère à ce que vous savez en cette matière. En effet, vous trouvez un sujet de jugement du fait de l’emportement d’un de vos frères qui ne peut se dominer; de même, vous courez après mille discours d’autrui pour tâcher d’en comprendre quelque chose qui vous fasse connaître avec exactitude celui que vous examinez. Oui, la langue est mue par l’abondance du cœur et même la parole peut donner un témoignage efficace en la matière. Mais pourquoi n’examinez-vous pas mieux avant de juger en bien comme en mal? Ne vous ai-je pas dit que l’arbre se reconnaît à ses fruits? Oh! Combien d’arbres chargés de feuilles ne donnent que peu de fruits et combien de buissons épineux produisent de nombreux fruits savoureux! Ne pensez pas que la considération de ces choses ne soit pas bonne; au contraire, vous dis-je, il est excellent de tirer de ma vie, de mes paroles, tout l’esprit que je veux donner.

Vous qui comprenez que je parlais selon la volonté de la nature, en demandant l’éloignement du calice, vous qui savez que ma volonté délibérée était demeurée, comme toujours, immuablement unie au Père, apprenez la faiblesse de l’homme (et la vôtre avant celle de tous les autres) et conduisez-vous en sachant qui vous êtes. Ne vous donnez pas de l’importance, faites-le par charité, ne jugez pas parce que vous êtes des aveugles quand vous prétendez le faire sans même connaître votre faiblesse. Mais il vous est utile de vous tromper pour pouvoir connaître la vérité. J’ai dit: «S’il est possible, éloigne de moi ce calice.» En priant, me dites-vous: «s’il est possible» ou bien me demandez-vous sans comprendre que je puisse vouloir d’une manière différente de la vôtre?
Me dites-vous dans la douleur: «Que ta volonté soit faite et non la mienne»?

Vous parlez de ma Passion et vous la méditez et c’est bien.
Cependant, tirez-en les conséquences, assimilez ma Passion en ce qu’elle présente d’aspect commun. Celui qui juge votre douleur sait tout de vous, dans le présent et dans le futur. Moi qui écoute vos prières, celles faites sous la poussée de la douleur ou des nécessités, je sais parfaitement combien c’est nécessaire pour vous, pour tous. Dites toujours ce que vous voulez, parce que j’accepte tout, mais parlez-moi en étant convaincus que c’est ma Volonté qui doit triompher, car elle est vraiment et pleinement bonne pour toute chose, pour tout homme.

C’est pourquoi ma grande leçon du jardin de Gethsémani a été avant tout la prière, prière qui a manifesté la faiblesse que je voulus ressentir et la force de mon inaltérable Volonté.

Je parle sur un mode raisonnable, parce que l’humanité déraisonne souvent dans l’erreur ou même dans le bien, parce qu’elle suit mes impulsions sans réfléchir beaucoup comme s’il dépendait de vous d’éprouver mes souffrances et que, donc, tout trouverait son achèvement dans le cadre de la piété sensible.

La Passion doit être considérée attentivement, doit être examinée point par point, doit être assimilée comme une très riche matière humaine et divine.

Voilà ce que je vous propose, sachant bien que désormais vous devez unir sentiment et raison dans une unique et harmonieuse vision et méditation. Vous êtes habitués à considérer ma sueur de sang, ma faiblesse corporelle et tous ces signes extérieurs que je vous ai donnés pour faciliter votre approche vers moi. Maintenant, vous devez entrer, pénétrer dans la profondeur de mon esprit et trouver les motifs de ma Passion, les causes de mon agonie spirituelle et physique.
Je vous dis que de la matière vous devez passer à l’esprit, car vous devez mieux me connaître.
Dans cette connaissance sont enfermés tous les «pourquoi», les vôtres et les miens.

Extrait tiré du livre : « La Passion selon Jésus-Christ, Jésus-Christ révèle sa Passion à Dominico », paru aux éditions du Parvis.
Her
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