Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: MESSAGES, PROPHETIES, REVELATION ET PAROUSIE
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Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Mère Eugenia
Elle est née en 1907 à San Gervasio d'Adda (Bergame) Italie, dans un milieu familial modeste, de maman Félicita et papa Carlo Ravasio. Elisabetta, c’est son nom de son baptême, a connu les privations et la souffrance dès les premières années de sa vie.
La famille fut matériellement très éprouvée à cause d'un krach bancaire. C'est après ce désastre financier que maman Félicita a mis au monde son bébé prématuré de six mois. Après cette naissance difficile, elle a dû rester alitée pendant sept ans. "Occupons-nous de la mère !" dit le médecin en regardant le bébé de six mois, "de toute façon, la petite ne survivra pas".
Elisabetta a survécu à sa mauvaise condition physique grâce à un miracle obtenu par son grand-père. Cependant, à quatre ans, elle ne parlait pas, ne marchait pas. Son grand-père, Piero, décida de se rendre à pied au sanctuaire de la Vierge de Varèse : ou bien Dieu guérira la fillette ou bien il la prendra auprès de Lui. Au moment où le grand-père arrivait au sanctuaire, Bettina - c'est le tendre petit nom que lui donnait la famille - se leva, conduite par une très belle Dame qui l'aida à s'habiller. Bettina se présenta à ses parents. Ceux-ci, considérant qu'il s'agissait d'un miracle - et partagés entre l'étonnement et une joie profonde - remercièrent la très Sainte Vierge. Plus tard, lorsque les parents amenèrent la petite au Sanctuaire marial en pèlerinage de reconnaissance, Bettina s'écria en
apercevant la statue de la Vierge : "Voilà la Dame qui m'a habillée".
Ainsi la vie de Mère Eugenia fut-elle, dès le début, accompagnée par la présence de la Sainte Vierge. Ultérieurement la Mère de Dieu l'a introduite dans le mystère de la Très Sainte Trinité. Cette connaissance l'a marquée profondément dans son âme. Maintenant elle sait de quelle façon il faut réaliser l'Unité - si cher que cela lui coûte.
" Vierge Marie,
Mère de Jésus et ma Mère très douce ! Je mets toute ma vie entre Tes mains, en adorant toujours et en toute chose la Divine Volonté du PÈRE : offre-la à Jésus dans l'Amour du Saint Esprit, afin que tous puissent arriver dans la Maison du PÈRE : finalement Une Seule Famille dans la Béatitude éternelle, pour la Gloire de Dieu, notre PÈRE. Je suis prête à faire n'importe quel sacrifice afin qu'aucun des fils ne se perde.
Aide-moi Toi, ma Mère ! à vivre en vraie Fille (vrai Fils) du PÈRE dans une fidélité totale au Saint Evangile. Reine de l'Unité, prie pour nous !"
Son grand-père, très pieux, guidait sa famille dans la prière et donnait à tous des enseignements très précieux, qui aidaient l'enfant à grandir religieusement.
Un jour, montrant le fleuve Adda, il lui dit : "Regarde l'eau, elle coule et s'éloigne, si elle s'arrêtait, ce serait un marécage d'eau putride. Il en est de même pour tes souffrances, tes larmes et tes luttes : elles sont là et passent, prends garde de ne pas les retenir, autrement tu deviendras malheureuse. Tout passe, offre-les à Dieu et accepte chaque jour sa Volonté. Ne regarde pas la personne qui t'apporte la souffrance, prends-la de ses Mains, rien n'est dû au hasard ; Dieu suit ses créatures pas à pas. Lui, c'est sûr qu'il nous aime, même si nous n'en comprenons pas le sens. Courage, va toujours de l'avant et attends que la souffrance passe." Elisabetta mit à profit les enseignements de son cher grand-papa.
Aujourd'hui encore, elle répète ces mots évocateurs : "J'attends que ça se passe et entre-temps, je chante".
On dit aussi : "si la Mère Eugenia chante, c'est que quelque chose ne va pas".
En 1927, à l'âge de vingt ans, après avoir passé huit ans à travailler dans le tissage, elle décide de se faire missionnaire, malgré tous les obstacles qu'elle rencontre : "Me voici, je viens, ô PÈRE, pour faire Ta Volonté !"
Elle entre à l'Institut missionnaire français « Notre-Dame des Apôtres » qui faisait partie du diocèse de Grenoble. C'est là qu'en 1932, elle a eu la grâce extraordinaire de recevoir le Message du PÈRE Céleste pour les hommes.
Au couvent elle éprouve, outre de nombreuses difficultés, la déception. Certainement, on ne peut pas prétendre qu'on est déjà des saints, seulement parce qu'on est au couvent ; on devient saint en luttant et en se dépassant, jour après jour, pour croître dans la Grâce de Dieu. Elle a bien compris qu'il ne faut pas juger, qu'il faut rester uni à Dieu, et se conformer aux règlements, sans chercher à savoir si les autres s'y conforment eux-mêmes ; chacun se trouve seul à répondre devant Dieu, de ses propres responsabilités.
Elle est convaincue qu'elle doit regarder les autres pour être charitable et les aider dans leurs besoins. Dieu lui en donnera la force: "Courage, donc, et de l'avant !".
Très rapidement, elle est nommée, encore très jeune, maîtresse des novices et, en 1935 - elle avait à peine 28 ans - elle est élue Mère Générale. Elle remplit cette fonction avec puissante énergie et amabilité surhumaine pendant douze ans.
Elle agit comme quelqu'un qui a une confiance illimitée en Dieu, se donnant sans compter pour aider les autres.
Ses connaissances scolaires se limitent aux trois premières années élémentaires. Or maintenant, par sa fonction, elle est obligée de gérer de nombreux problèmes et de parler plusieurs langues ; sa confiance en Dieu est encore plus forte et Dieu l'aide, lui donne la force nécessaire pour continuer. Elle parle en latin avec les prêtres et écrit plusieurs livres d'instruction religieuse.
En Mission
Les apparences sont trompeuses : qui aurait pu s'attendre à ce qu'une petite Sœur si jeune et si mince puisse parvenir à réaliser un travail aussi colossal et aussi semé d'embûches ? Grâce à un grand courage, à une grande ténacité, à de grandes souffrances et beaucoup de combats acharnés, elle a pu obtenir pour ses Sœurs respect et dignité dans leur travail de missionnaires.
Il arriva, à cause du paternalisme exercé par d'autres sur ses Sœurs, qu'on se crut en droit de les employer dans des rôles inférieurs ; ce qui était vrai pour la plupart des femmes de cette époque-là. Pour Mère Eugenia d'ailleurs, tous les êtres humains sont égaux devant Dieu, tous enfants du même PÈRE : ni la couleur, ni la race, ni la classe sociale, ni le sexe ne peuvent rendre une personne supérieure à une autre.
Dans l'accomplissement total de son devoir, elle est animée d'une force et d'un courage exceptionnel, selon l'Évangile.
Mère des Lépreux
Le seul guide de toute sa ferveur est l'Amour de Dieu. Dans ses œuvres, on peut vérifier cette impulsion : elle donne et se dépense pour les autres sans compter, sans redouter les jugements et les mises en garde que certains lui adressent. Son unique but est d'arriver à l'accomplissement de la Volonté de Dieu, au cours d'une vie vécue selon l'Évangile.
Il en fut ainsi quand, en 1939, elle se rendit en Afrique et rencontra des lépreux, ravagés par la maladie, que l'on mettait à l'écart en les cloîtrant sur une île, de laquelle ils ne pouvaient pas s'échapper et on les abandonnait ainsi à leur maladie, leur solitude et leur désespoir.
C'est près de cette île qu'un jour se posa l'hydravion avec Mère Eugenia et ces maudits virent ainsi descendre du ciel la "Missionnaire de la Charité". Mère Eugenia en les rencontrant leur demande :
- Qu'est-ce que vous aimeriez ? Parlez librement, il y a qui vous aime et voudrait vous aider.
Les pauvres gens regardaient l'étrangère, qui s'adressait à eux, un peu étonnés mais sans méfiance.
- Aimeriez-vous habiter dans une petite ville tout à vous ?
- Sans remparts ?, risqua un jeune homme, défiguré par la maladie.
- Sans remparts, bien entendu, répliqua Mère Eugenia.
- Mais ce n'est pas possible, la lèpre est contagieuse, il nous faut vivre isolés. La mer nous tient prisonniers, personne ne peut partir. Nous sommes condamnés à vivre et à mourir seuls.
- Vous ne devez pas désespérer, je vous promets que je reviendrai bientôt.
Et Mère Eugenia les touche avec ses mains, sans craindre la maladie, pour les rassurer sur son amour pour eux.
Raoul Follereau raconte cet épisode dans son autobiographie. « La seule vérité, c'est de s'aimer ». Il raconte : "L'île Désirée, avec sa végétation luxuriante, est faite pour le bonheur, le repos et la paix. Ce paradis terrestre est pourtant un lieu d'enfer, car il est habité par des êtres marqués des plus horribles souffrances..."
Mais comment faire pour améliorer la condition de ces hommes et de ces femmes, pour qu'ils puissent vivre plus dignement, car nombreuses et sévères étaient les contraintes qu'imposaient alors les services sanitaires à tous les lépreux. Malgré ces difficultés, Mère Eugenia eut une idée: "On construira la ville des lépreux en pleine forêt vierge ; ainsi ils pourront aller et venir à leur gré. Dans la ville, ils auront vraiment l'impression d'être libres ; une ville où ils ne seront plus parqués comme des animaux; une ville où ils auront droit à tout le respect et à la dignité qu'ils méritent".
Tout cela paraît aujourd'hui simple et naturel, mais en 1939, c'était un projet révolutionnaire, qu'on qualifia plus d'une fois d'insensé ! Le Ministre d'État français, à qui Mère Eugenia s'était adressée pour être aidée dans ce projet, lui fit cette réponse : "C'est un rêve, une utopie, une chimère ! On ne bâtit pas une ville en pleine forêt. Vous êtes une femme généreuse, bien sûr, mais votre charité vous entraîne hors du possible..."
Aux prises avec les médicaments
Mère Eugenia avait mobilisé une multitude de personnes qui répondaient avec générosité, mais il fallait, entre temps, donner aux malades les premiers secours et il n'y avait pas de médicaments contre la lèpre.
Elle était hantée par la pensée d'aider ces pauvres lépreux, leurs corps délabrés tombant en lambeaux. Elle semblait demander du secours à n'importe qui, en regardant autour d'elle, le cœur brisé par la peine.
Elle trouva un jour une plante devant elle, c'était un chalmograd ; son regard fut attiré par les baies et elle ne perdit pas son temps : "Vous pouvez m'aider, peut-être ? Mais oui, vous servez à quelque chose si le Seigneur vous a créées, aidez-moi !" Le cœur plein d'espoir, elle les transforme, en les écrasant en une bouillie huileuse. Elle l'applique sur les membres couverts de plaies et en arrête le développement. La Mère Eugenia est vraiment imprévisible !
L'Institut Pasteur de Paris a perfectionné cette découverte en donnant ainsi une nouvelle impulsion à la science pour vaincre la lèpre.
De sa vie de missionnaire nous avons rappelé seulement quelques épisodes ; tant pour se faire une idée de sa force, de son courage, de son zèle pour le bien des autres, de sa très grande confiance en Dieu, de la Parole de l'Évangile vécu : "Vous êtes le sel de la terre... La lampe allumée sur la bougie afin que tout le monde voie" (Mt 13,33 ; 5,13-15).
Mère Eugenia lance R. Follereau en faveur des Lépreux
Mère Eugenia confie sa préoccupation, d'une voix vibrante et indignée à Raoul Follereau qui, à ce moment-là, est caché dans leur couvent, fuyant les persécutions. Elle lui dit : "En Europe, on fait la guerre, et là-bas les êtres les plus pauvres au monde meurent de faim et de misère noire, et nous jouons à la guerre ! Je veux bâtir une ville où les lépreux seront traités comme des hommes, avec tout le respect et la dignité qu'ils méritent."
Follereau percevait dans la voix de la petite Sœur sa volonté et son opiniâtreté ; il lui dit : "Ma Mère, continuez votre travail, moi, je vais m'occuper de l'argent."
A partir de ce moment-là, il quitte le couvent avec courage sans se préoccuper des persécutions.
Dix ans plus tard, en 1950, le village est prêt, grâce à la bonne volonté de nombreuses personnes et à la confiance que Mère Eugenia a su communiquer. Le "rêve impossible" a été réalisé.
Le projet a pris une telle ampleur que le gouvernement a décidé de transformer le village en "Institut National de la Lèpre de la Côte d'Ivoire".
A travers Mère Eugenia, Adzopé devient un symbole d'encouragement à ouvrir d'autres centres de soins pour ce genre de malades. La France a accordé pour cette Œuvre fondée par Mère Eugenia la Couronne Civique, décoration la plus importante qu'elle donne pour des œuvres à caractère social.
Dans une interview de Raoul Follereau sur Mère Eugenia, il dit : "Pour Mère Eugenia, il a été assez dit que le mot "impossible" n'existe pas..."
Charisme de Mère Eugenia
En 1948, encouragée par un Cardinal, Mère Eugenia est sortie de la Congrégation pour fonder une nouvelle Œuvre Religieuse, en espérant pouvoir faire davantage pour la connaissance de l'immense Amour du PÈRE, et réaliser l'Unité désirée par Jésus : "Père Saint, que tous soient UN" (cf. Jn 17). Mais ce ne fut possible que 40 ans plus tard. En 1988, suite à un grand calvaire, elle a reçu de l'Église la reconnaissance de l'Œuvre : « Unitas in Christo ad Patrem » qui continue à vivre et animer l'esprit de Mère Eugenia.
Son charisme est celui de réaliser l'Unité tant désirée par Jésus (cf. Jn 17). Une seule famille à la tête de laquelle se trouve Dieu le Père.
Le PÈRE, bon, aimable, qui est toujours avec nous.
Le PÈRE qui nous aime continuellement avec tendresse.
Le PÈRE qui nous a tellement aimés en nous donnant son Fils unique.
Pour la préparer à sa Mission, Dieu l'a comblée de dons et de grâces extraordinaires et l'a entraînée à une vertu très forte par des épreuves et de grandes souffrances où son amour pour Dieu est devenu toujours plus intense.
Et quand fut proche l'heure de la manifestation du PÈRE, Jésus lui dit :
"Dans les siècles, Dieu a déjà procuré beaucoup de dons, mais maintenant voilà le DON des Dons". Et avec un geste de la main, II lui fit voir l'arrivée de Dieu le PÈRE, le PÈRE qui Se donne à l'humanité.
Mère Eugenia est chargée par le PÈRE Lui-Même de faire connaître aux hommes, ses fils, le Message de son Amour :
LE PÈRE de l'humanité qui a révélé Jésus,
est toujours avec nous,
nous aime d'un Amour Tendre,
protège notre vie après nous l'avoir donnée ;
il ne faut pas Le craindre, mais avoir respect et confiance en Lui.
IL a constitué JUGE son Fils Jésus.
La Mission de Mère Eugenia est de nous faire prendre conscience de cette merveilleuse réalité : DIEU est notre PÈRE. Il nous aime. Il est toujours avec nous. Il veut nous introduire, nous Ses Fils bien-aimés, dans la Gloire de Sa Maison.
Elle a fondé la Communauté du PÈRE pour l'Unité « UNITAS IN CHRISTO AD PATREM » qui continue à animer le charisme de Mère Eugenia. Le PÈRE Lui-Même a dit à Mère Eugenia que, chaque fois qu'une personne lit le Message du cœur ouvert, Lui-Même est là avec son Amour et sa Présence vivante, pour Se communiquer à cette âme.
Mère Eugenia s’est endormie dans le Seigneur, en holocauste offert pour l’Unité de tous les fils en Christ pour la Gloire du Père, le 10 août 1990, entourée de l’affection et de la vénération de ceux qui l’ont approchée.
Dieu le PÈRE accorde beaucoup de grâces par l'intercession de Mère Eugenia Elisabetta Ravasio par la prière « DIEU EST MON PÈRE » que le PÈRE Lui-Même lui a donnée :
« Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso »
DlEU EST MON PÈRE
O mon Père des cieux, comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire : Père, je crois à Votre Amour pour moi !
Oui, je crois que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
Je crois que Vous m'aimez d'un Amour infini !
Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !
Je crois que, infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !
Je crois que, infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !
Je crois que, infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise votre main qui guérit !
Je crois, mais augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité !
Apprenez-moi à bien voir Votre Amour diriger tous les événements de ma vie.
Apprenez-moi à m'abandonner à Vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.
Père, Vous savez tout. Vous voyez tout. Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez, tout et Vous m'aimez !
O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous de mander avec Jésus et Marie..................... (nommer la grâce que l'on désire obtenir)
A cette intention je Vous offre, en union avec leurs Sacrés Cœurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mon devoir.
Donnez-moi la lumière, la force et la Grâce de Votre Esprit !
Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne Le perde jamais, que je ne Le contriste ou ne L'affaiblisse pas en moi.
Mon Père, c'est au nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Cœur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! Obtenez-moi la grâce dont j'ai tant besoin ! Père Divin, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre Bonté et Votre Miséricorde !
Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant : ayez pitié de moi !
PÈRE DIVIN,
doux Espoir de nos âmes,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Rosée bienfaisante de l'humanité,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
Elle est née en 1907 à San Gervasio d'Adda (Bergame) Italie, dans un milieu familial modeste, de maman Félicita et papa Carlo Ravasio. Elisabetta, c’est son nom de son baptême, a connu les privations et la souffrance dès les premières années de sa vie.
La famille fut matériellement très éprouvée à cause d'un krach bancaire. C'est après ce désastre financier que maman Félicita a mis au monde son bébé prématuré de six mois. Après cette naissance difficile, elle a dû rester alitée pendant sept ans. "Occupons-nous de la mère !" dit le médecin en regardant le bébé de six mois, "de toute façon, la petite ne survivra pas".
Elisabetta a survécu à sa mauvaise condition physique grâce à un miracle obtenu par son grand-père. Cependant, à quatre ans, elle ne parlait pas, ne marchait pas. Son grand-père, Piero, décida de se rendre à pied au sanctuaire de la Vierge de Varèse : ou bien Dieu guérira la fillette ou bien il la prendra auprès de Lui. Au moment où le grand-père arrivait au sanctuaire, Bettina - c'est le tendre petit nom que lui donnait la famille - se leva, conduite par une très belle Dame qui l'aida à s'habiller. Bettina se présenta à ses parents. Ceux-ci, considérant qu'il s'agissait d'un miracle - et partagés entre l'étonnement et une joie profonde - remercièrent la très Sainte Vierge. Plus tard, lorsque les parents amenèrent la petite au Sanctuaire marial en pèlerinage de reconnaissance, Bettina s'écria en
apercevant la statue de la Vierge : "Voilà la Dame qui m'a habillée".
Ainsi la vie de Mère Eugenia fut-elle, dès le début, accompagnée par la présence de la Sainte Vierge. Ultérieurement la Mère de Dieu l'a introduite dans le mystère de la Très Sainte Trinité. Cette connaissance l'a marquée profondément dans son âme. Maintenant elle sait de quelle façon il faut réaliser l'Unité - si cher que cela lui coûte.
" Vierge Marie,
Mère de Jésus et ma Mère très douce ! Je mets toute ma vie entre Tes mains, en adorant toujours et en toute chose la Divine Volonté du PÈRE : offre-la à Jésus dans l'Amour du Saint Esprit, afin que tous puissent arriver dans la Maison du PÈRE : finalement Une Seule Famille dans la Béatitude éternelle, pour la Gloire de Dieu, notre PÈRE. Je suis prête à faire n'importe quel sacrifice afin qu'aucun des fils ne se perde.
Aide-moi Toi, ma Mère ! à vivre en vraie Fille (vrai Fils) du PÈRE dans une fidélité totale au Saint Evangile. Reine de l'Unité, prie pour nous !"
Son grand-père, très pieux, guidait sa famille dans la prière et donnait à tous des enseignements très précieux, qui aidaient l'enfant à grandir religieusement.
Un jour, montrant le fleuve Adda, il lui dit : "Regarde l'eau, elle coule et s'éloigne, si elle s'arrêtait, ce serait un marécage d'eau putride. Il en est de même pour tes souffrances, tes larmes et tes luttes : elles sont là et passent, prends garde de ne pas les retenir, autrement tu deviendras malheureuse. Tout passe, offre-les à Dieu et accepte chaque jour sa Volonté. Ne regarde pas la personne qui t'apporte la souffrance, prends-la de ses Mains, rien n'est dû au hasard ; Dieu suit ses créatures pas à pas. Lui, c'est sûr qu'il nous aime, même si nous n'en comprenons pas le sens. Courage, va toujours de l'avant et attends que la souffrance passe." Elisabetta mit à profit les enseignements de son cher grand-papa.
Aujourd'hui encore, elle répète ces mots évocateurs : "J'attends que ça se passe et entre-temps, je chante".
On dit aussi : "si la Mère Eugenia chante, c'est que quelque chose ne va pas".
En 1927, à l'âge de vingt ans, après avoir passé huit ans à travailler dans le tissage, elle décide de se faire missionnaire, malgré tous les obstacles qu'elle rencontre : "Me voici, je viens, ô PÈRE, pour faire Ta Volonté !"
Elle entre à l'Institut missionnaire français « Notre-Dame des Apôtres » qui faisait partie du diocèse de Grenoble. C'est là qu'en 1932, elle a eu la grâce extraordinaire de recevoir le Message du PÈRE Céleste pour les hommes.
Au couvent elle éprouve, outre de nombreuses difficultés, la déception. Certainement, on ne peut pas prétendre qu'on est déjà des saints, seulement parce qu'on est au couvent ; on devient saint en luttant et en se dépassant, jour après jour, pour croître dans la Grâce de Dieu. Elle a bien compris qu'il ne faut pas juger, qu'il faut rester uni à Dieu, et se conformer aux règlements, sans chercher à savoir si les autres s'y conforment eux-mêmes ; chacun se trouve seul à répondre devant Dieu, de ses propres responsabilités.
Elle est convaincue qu'elle doit regarder les autres pour être charitable et les aider dans leurs besoins. Dieu lui en donnera la force: "Courage, donc, et de l'avant !".
Très rapidement, elle est nommée, encore très jeune, maîtresse des novices et, en 1935 - elle avait à peine 28 ans - elle est élue Mère Générale. Elle remplit cette fonction avec puissante énergie et amabilité surhumaine pendant douze ans.
Elle agit comme quelqu'un qui a une confiance illimitée en Dieu, se donnant sans compter pour aider les autres.
Ses connaissances scolaires se limitent aux trois premières années élémentaires. Or maintenant, par sa fonction, elle est obligée de gérer de nombreux problèmes et de parler plusieurs langues ; sa confiance en Dieu est encore plus forte et Dieu l'aide, lui donne la force nécessaire pour continuer. Elle parle en latin avec les prêtres et écrit plusieurs livres d'instruction religieuse.
En Mission
Les apparences sont trompeuses : qui aurait pu s'attendre à ce qu'une petite Sœur si jeune et si mince puisse parvenir à réaliser un travail aussi colossal et aussi semé d'embûches ? Grâce à un grand courage, à une grande ténacité, à de grandes souffrances et beaucoup de combats acharnés, elle a pu obtenir pour ses Sœurs respect et dignité dans leur travail de missionnaires.
Il arriva, à cause du paternalisme exercé par d'autres sur ses Sœurs, qu'on se crut en droit de les employer dans des rôles inférieurs ; ce qui était vrai pour la plupart des femmes de cette époque-là. Pour Mère Eugenia d'ailleurs, tous les êtres humains sont égaux devant Dieu, tous enfants du même PÈRE : ni la couleur, ni la race, ni la classe sociale, ni le sexe ne peuvent rendre une personne supérieure à une autre.
Dans l'accomplissement total de son devoir, elle est animée d'une force et d'un courage exceptionnel, selon l'Évangile.
Mère des Lépreux
Le seul guide de toute sa ferveur est l'Amour de Dieu. Dans ses œuvres, on peut vérifier cette impulsion : elle donne et se dépense pour les autres sans compter, sans redouter les jugements et les mises en garde que certains lui adressent. Son unique but est d'arriver à l'accomplissement de la Volonté de Dieu, au cours d'une vie vécue selon l'Évangile.
Il en fut ainsi quand, en 1939, elle se rendit en Afrique et rencontra des lépreux, ravagés par la maladie, que l'on mettait à l'écart en les cloîtrant sur une île, de laquelle ils ne pouvaient pas s'échapper et on les abandonnait ainsi à leur maladie, leur solitude et leur désespoir.
C'est près de cette île qu'un jour se posa l'hydravion avec Mère Eugenia et ces maudits virent ainsi descendre du ciel la "Missionnaire de la Charité". Mère Eugenia en les rencontrant leur demande :
- Qu'est-ce que vous aimeriez ? Parlez librement, il y a qui vous aime et voudrait vous aider.
Les pauvres gens regardaient l'étrangère, qui s'adressait à eux, un peu étonnés mais sans méfiance.
- Aimeriez-vous habiter dans une petite ville tout à vous ?
- Sans remparts ?, risqua un jeune homme, défiguré par la maladie.
- Sans remparts, bien entendu, répliqua Mère Eugenia.
- Mais ce n'est pas possible, la lèpre est contagieuse, il nous faut vivre isolés. La mer nous tient prisonniers, personne ne peut partir. Nous sommes condamnés à vivre et à mourir seuls.
- Vous ne devez pas désespérer, je vous promets que je reviendrai bientôt.
Et Mère Eugenia les touche avec ses mains, sans craindre la maladie, pour les rassurer sur son amour pour eux.
Raoul Follereau raconte cet épisode dans son autobiographie. « La seule vérité, c'est de s'aimer ». Il raconte : "L'île Désirée, avec sa végétation luxuriante, est faite pour le bonheur, le repos et la paix. Ce paradis terrestre est pourtant un lieu d'enfer, car il est habité par des êtres marqués des plus horribles souffrances..."
Mais comment faire pour améliorer la condition de ces hommes et de ces femmes, pour qu'ils puissent vivre plus dignement, car nombreuses et sévères étaient les contraintes qu'imposaient alors les services sanitaires à tous les lépreux. Malgré ces difficultés, Mère Eugenia eut une idée: "On construira la ville des lépreux en pleine forêt vierge ; ainsi ils pourront aller et venir à leur gré. Dans la ville, ils auront vraiment l'impression d'être libres ; une ville où ils ne seront plus parqués comme des animaux; une ville où ils auront droit à tout le respect et à la dignité qu'ils méritent".
Tout cela paraît aujourd'hui simple et naturel, mais en 1939, c'était un projet révolutionnaire, qu'on qualifia plus d'une fois d'insensé ! Le Ministre d'État français, à qui Mère Eugenia s'était adressée pour être aidée dans ce projet, lui fit cette réponse : "C'est un rêve, une utopie, une chimère ! On ne bâtit pas une ville en pleine forêt. Vous êtes une femme généreuse, bien sûr, mais votre charité vous entraîne hors du possible..."
Aux prises avec les médicaments
Mère Eugenia avait mobilisé une multitude de personnes qui répondaient avec générosité, mais il fallait, entre temps, donner aux malades les premiers secours et il n'y avait pas de médicaments contre la lèpre.
Elle était hantée par la pensée d'aider ces pauvres lépreux, leurs corps délabrés tombant en lambeaux. Elle semblait demander du secours à n'importe qui, en regardant autour d'elle, le cœur brisé par la peine.
Elle trouva un jour une plante devant elle, c'était un chalmograd ; son regard fut attiré par les baies et elle ne perdit pas son temps : "Vous pouvez m'aider, peut-être ? Mais oui, vous servez à quelque chose si le Seigneur vous a créées, aidez-moi !" Le cœur plein d'espoir, elle les transforme, en les écrasant en une bouillie huileuse. Elle l'applique sur les membres couverts de plaies et en arrête le développement. La Mère Eugenia est vraiment imprévisible !
L'Institut Pasteur de Paris a perfectionné cette découverte en donnant ainsi une nouvelle impulsion à la science pour vaincre la lèpre.
De sa vie de missionnaire nous avons rappelé seulement quelques épisodes ; tant pour se faire une idée de sa force, de son courage, de son zèle pour le bien des autres, de sa très grande confiance en Dieu, de la Parole de l'Évangile vécu : "Vous êtes le sel de la terre... La lampe allumée sur la bougie afin que tout le monde voie" (Mt 13,33 ; 5,13-15).
Mère Eugenia lance R. Follereau en faveur des Lépreux
Mère Eugenia confie sa préoccupation, d'une voix vibrante et indignée à Raoul Follereau qui, à ce moment-là, est caché dans leur couvent, fuyant les persécutions. Elle lui dit : "En Europe, on fait la guerre, et là-bas les êtres les plus pauvres au monde meurent de faim et de misère noire, et nous jouons à la guerre ! Je veux bâtir une ville où les lépreux seront traités comme des hommes, avec tout le respect et la dignité qu'ils méritent."
Follereau percevait dans la voix de la petite Sœur sa volonté et son opiniâtreté ; il lui dit : "Ma Mère, continuez votre travail, moi, je vais m'occuper de l'argent."
A partir de ce moment-là, il quitte le couvent avec courage sans se préoccuper des persécutions.
Dix ans plus tard, en 1950, le village est prêt, grâce à la bonne volonté de nombreuses personnes et à la confiance que Mère Eugenia a su communiquer. Le "rêve impossible" a été réalisé.
Le projet a pris une telle ampleur que le gouvernement a décidé de transformer le village en "Institut National de la Lèpre de la Côte d'Ivoire".
A travers Mère Eugenia, Adzopé devient un symbole d'encouragement à ouvrir d'autres centres de soins pour ce genre de malades. La France a accordé pour cette Œuvre fondée par Mère Eugenia la Couronne Civique, décoration la plus importante qu'elle donne pour des œuvres à caractère social.
Dans une interview de Raoul Follereau sur Mère Eugenia, il dit : "Pour Mère Eugenia, il a été assez dit que le mot "impossible" n'existe pas..."
Charisme de Mère Eugenia
En 1948, encouragée par un Cardinal, Mère Eugenia est sortie de la Congrégation pour fonder une nouvelle Œuvre Religieuse, en espérant pouvoir faire davantage pour la connaissance de l'immense Amour du PÈRE, et réaliser l'Unité désirée par Jésus : "Père Saint, que tous soient UN" (cf. Jn 17). Mais ce ne fut possible que 40 ans plus tard. En 1988, suite à un grand calvaire, elle a reçu de l'Église la reconnaissance de l'Œuvre : « Unitas in Christo ad Patrem » qui continue à vivre et animer l'esprit de Mère Eugenia.
Son charisme est celui de réaliser l'Unité tant désirée par Jésus (cf. Jn 17). Une seule famille à la tête de laquelle se trouve Dieu le Père.
Le PÈRE, bon, aimable, qui est toujours avec nous.
Le PÈRE qui nous aime continuellement avec tendresse.
Le PÈRE qui nous a tellement aimés en nous donnant son Fils unique.
Pour la préparer à sa Mission, Dieu l'a comblée de dons et de grâces extraordinaires et l'a entraînée à une vertu très forte par des épreuves et de grandes souffrances où son amour pour Dieu est devenu toujours plus intense.
Et quand fut proche l'heure de la manifestation du PÈRE, Jésus lui dit :
"Dans les siècles, Dieu a déjà procuré beaucoup de dons, mais maintenant voilà le DON des Dons". Et avec un geste de la main, II lui fit voir l'arrivée de Dieu le PÈRE, le PÈRE qui Se donne à l'humanité.
Mère Eugenia est chargée par le PÈRE Lui-Même de faire connaître aux hommes, ses fils, le Message de son Amour :
LE PÈRE de l'humanité qui a révélé Jésus,
est toujours avec nous,
nous aime d'un Amour Tendre,
protège notre vie après nous l'avoir donnée ;
il ne faut pas Le craindre, mais avoir respect et confiance en Lui.
IL a constitué JUGE son Fils Jésus.
La Mission de Mère Eugenia est de nous faire prendre conscience de cette merveilleuse réalité : DIEU est notre PÈRE. Il nous aime. Il est toujours avec nous. Il veut nous introduire, nous Ses Fils bien-aimés, dans la Gloire de Sa Maison.
Elle a fondé la Communauté du PÈRE pour l'Unité « UNITAS IN CHRISTO AD PATREM » qui continue à animer le charisme de Mère Eugenia. Le PÈRE Lui-Même a dit à Mère Eugenia que, chaque fois qu'une personne lit le Message du cœur ouvert, Lui-Même est là avec son Amour et sa Présence vivante, pour Se communiquer à cette âme.
Mère Eugenia s’est endormie dans le Seigneur, en holocauste offert pour l’Unité de tous les fils en Christ pour la Gloire du Père, le 10 août 1990, entourée de l’affection et de la vénération de ceux qui l’ont approchée.
Dieu le PÈRE accorde beaucoup de grâces par l'intercession de Mère Eugenia Elisabetta Ravasio par la prière « DIEU EST MON PÈRE » que le PÈRE Lui-Même lui a donnée :
« Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso »
DlEU EST MON PÈRE
O mon Père des cieux, comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire : Père, je crois à Votre Amour pour moi !
Oui, je crois que Vous êtes mon Père et que je suis Votre enfant !
Je crois que Vous m'aimez d'un Amour infini !
Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !
Je crois que, infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !
Je crois que, infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !
Je crois que, infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment : et derrière les mains qui blessent, je baise votre main qui guérit !
Je crois, mais augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité !
Apprenez-moi à bien voir Votre Amour diriger tous les événements de ma vie.
Apprenez-moi à m'abandonner à Vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.
Père, Vous savez tout. Vous voyez tout. Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez, tout et Vous m'aimez !
O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous de mander avec Jésus et Marie..................... (nommer la grâce que l'on désire obtenir)
A cette intention je Vous offre, en union avec leurs Sacrés Cœurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mon devoir.
Donnez-moi la lumière, la force et la Grâce de Votre Esprit !
Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne Le perde jamais, que je ne Le contriste ou ne L'affaiblisse pas en moi.
Mon Père, c'est au nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et Vous, ô Jésus, ouvrez Votre Cœur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père ! Obtenez-moi la grâce dont j'ai tant besoin ! Père Divin, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre Bonté et Votre Miséricorde !
Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant : ayez pitié de moi !
PÈRE DIVIN,
doux Espoir de nos âmes,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN,
Rosée bienfaisante de l'humanité,
soyez connu, honoré et aimé des hommes !
Dernière édition par Hercule le Mer 6 Avr - 7:57, édité 1 fois
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Mère Eugenia
(Italie : Bergame, puis France : Grenoble)
MESSAGE DE NOTRE PÈRE
TEMOIGNAGE DE SON EXCELLENCE MGR. CAILLOT, EVEQUE DE GRENOBLE
A LA SUITE DU RAPPORT ETABLI PENDANT L'ENQUETE CANONIQUE,
FAITE AU SUJET DE MERE EUGENIA
Dix années se sont écoulées depuis que, comme Évêque de Grenoble, j'ai décidé l'ouverture d'une enquête, sur le cas de la Mère Eugenia.
Je possède maintenant des éléments suffisants pour apporter à l'Église, mon témoignage d'Évêque.
1°) Une première certitude se dégage en pleine clarté de l'enquête : celle des vertus solides de Mère Eugenia.
Dès le début de sa vie religieuse, la Sœur avait attiré l'attention de ses supérieures, par sa piété, son obéissance, son humilité.
Les Supérieures déroutées par le caractère extraordinaire des faits qui s'étaient produits pendant le noviciat de la Sœur, étaient décidées à ne pas la garder au couvent. Elles hésitaient et durent renoncer à leur projet, devant la vie exemplaire de la Sœur.
Tout le long de l'enquête, Sœur Eugenia fit preuve d'une grande patience et d'une docilité parfaite, - en se soumettant à tous les examens médicaux sans se plaindre, - en répondant aux interrogatoires, souvent longs et pénibles, des commissions théologiques et médicales, - en acceptant les contradictions et les épreuves.
Tous les enquêteurs ont loué surtout, sa simplicité.
Plusieurs circonstances ont permis aussi de découvrir que la Sœur était capable de pratiquer la vertu à un degré héroïque, au témoignage des théologiens, notamment l'obéissance dans l'enquête du Révérend Père Auguste VALENGIN, en juin 1934, et l'humilité dans la douloureuse journée du 20 décembre 1934.
Dans ses fonctions de supérieure générale, je puis attester que je l'ai trouvée très appliquée à son devoir d'état, se donnant à sa tâche, qui devait cependant lui paraître d'autant plus difficile qu'elle n'y était pas préparée, avec un amour des âmes, de sa Congrégation et de l'Église. Ceux qui la voient vivre de près sont frappés, comme je le suis moi-même, de sa force d'âme au milieu des difficultés.
Ce ne sont pas seulement les vertus qui m'impressionnent, ce sont les qualités que la Mère révèle dans l'exercice de l'autorité qu'une religieuse, peu instruite, en arrive à occuper la plus haute fonction de sa congrégation ! Il y a là, déjà quelque chose d'extraordinaire, et, à ce point de vue, l'enquête faite par mon Vicaire Général Mgr GUERRY - le jour de l'élection - est fort suggestive. Les réponses des capitulantes, toutes supérieures et déléguées des diverses missions, ont montré qu'elles choisissaient Mère Eugénia comme Supérieure générale malgré son jeune âge et les obstacles canoniques qui devaient écarter normalement l'idée de sa nomination, en raison de ses qualités de jugement, d'équilibre, d'énergie et de fermeté. La réalité semble bien avoir dépassé l'espérance que les électrices mettaient en celle qu'elle choisissaient.
Ce que j'ai le plus remarqué chez elle, c'est d'abord son intelligence claire, vive, pénétrante. J'ai dit que son instruction avait été déficiente, d'ailleurs, pour des raisons extérieures indépendantes d'elle-même : la maladie prolongée de sa mère l'avait obligée à prendre, très jeune, les soucis du ménage età manquer la classe très souvent. Puis, se furent, et jusqu'à son entrée au couvent, les rudes années de la vie à l'usine, comme ouvrière tisseuse. Malgré ces lacunes premières, dont les conséquences se font évidemment sentir dans sa composition et l'orthographe, Mère Eugenia fait à sa Communauté de nombreuses conférences. Elle a rédigé elle-même notamment, ses circulaires à sa Congrégation et les contrats conclus avec les municipalités où les Conseils d'administration, pour les Établissements hospitaliers confiés aux Sœurs de Notre-Dame des Apôtres. Elle a composé un long directoire.
Elle voit claire et juste dans une situation, comme dans un cas de conscience. Ses directions sont nettes, précises, particulièrement pratiques. Elle connaît particulièrement chacune de ses mille quatre cents filles, avec leurs aptitudes et leurs vertus, et est ainsi capable pour les nominations aux différents postes, de choisir celles qui sont les plus qualifiées. Elle a également une connaissance exacte, personnelle, des besoins, des ressources de sa Congrégation, de la situation de chaque maison. Elle a fait la visite de toutes ses missions.
Nous voulons noter aussi son esprit de prévoyance. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer que, dans l'avenir, chaque établissement hospitalier ou scolaire, possède les Sœurs diplômées dont il aura besoin pour vivre et se développer. Il me paraît tout spécialement intéressant enfin, de faire remarquer : Mère Eugenia semble douée d'un esprit de décision, du sens du réel et d'une volonté réalisatrice. En six ans, elle a fait soixante sept fondations et elle a su apporter bien des améliorations utiles dans la congrégation.
Si je révèle ses qualités d'intelligence, de jugement, de volonté, ses aptitudes de gouvernement, c'est parce qu'elles me paraissent écarter définitivement, toutes ces hypothèses qu'il a bien fallu envisager à un moment au cours de l'enquête, mais qui étaient impuissantes à donner l'explication satisfaisante: hypothèse d'hallucination, d'illusions, de médiumnité, d'hystérie, de délire.
La vie de la Mère est une constante démonstration de son équilibre mental et général, et cet équilibre semble même à des regards observateurs, être la note dominante de sa personnalité. Les autres hypothèses de suggestivité, de maniabilité, qui avaient poussé les enquêteurs à se demander s'ils n'étaient pas en présence d'une nature très impressionnable, véritable miroir à facettes subissant toutes les influences et les suggestions, ont été également réfutées par la réalité quotidienne. Mère Eugenia, bien que douée d'une nature sensible et d'un tempérament émotif, a prouvé qu'elle ne faisait pas acception des personnes, et que, bien loin de se laisser influencer par les considérations humaines, elle savait marquer ses projets, son activité, ses réalisations et s'imposer aux autres par son rayonnement personnel. Un simple fait en dira plus long que toutes les appréciations : au lendemain de son élection comme Supérieure Générale, elle dut procéder à des élections de Supérieures ; or, elle n'hésita pas à remplacer une de celles qui venaient de voter pour elle : en débarquant en Égypte, cette Supérieure locale apprit son changement, notifié par avion.
2°) Sur l'objet de la Mission :
L'objet de la Mission qui aurait été confié à Mère Eugenia est précis et, du point de vue doctrinal, me parait légitime et opportun.
Objet précis : faire connaître et honorer le Père, notamment par l'institution d'une fête spéciale, demandée à l'Église. L'enquête a établi qu'une fête liturgique en l'honneur du Père, serait bien dans la ligne de tout le culte catholique, conforme au mouvement traditionnel de la prière catholique, qui est une ascension vers le Père, par le Fils, dans l'Esprit, comme le prouvent les oraisons de la Messe et l'oblation liturgique au Père dans le Saint Sacrifice. D'autre part, cependant, c'est un fait qu'il n'existe aucune fête spéciale en l'honneur du Père ; la Trinité est honorée comme telle, le Verbe et l'Esprit-Saint sont honorés dans leur mission et leurs manifestations extérieures, seul, le Père n'a pas une fête propre, qui attirerait l'attention du peuple chrétien sur sa Personne. Faut-il attribuer à cette absence d'une fête liturgique en Son honneur ce fait, qu'une enquête assez étendue auprès de nombreux fidèles a révélé, dans les diverses classes de la société et, même auprès de nombreux prêtres et religieux : "le Père n'est pas connu, on ne le prie pas, on ne pense pas à Lui". L'enquêteur découvre même avec stupeur, qu'un grand nombre de chrétiens se détournent du Père, parce qu'ils voient en Lui, un Juge terrible. Ils préfèrent s'adresser à l'humanité du Christ et, combien demandent à Jésus de les protéger contre la colère du Père !
Une fête spéciale, aurait donc comme premier effet de rétablir l'ordre dans la piété de beaucoup de chrétiens et de les ramener à la consigne du Divin Sauveur : "Tout ce que vous demandez au Père, en mon nom..." et ensuite : "Désormais, vous prierez ainsi : Notre Père ..... "
Une fête liturgique en l'honneur du Père aurait également pour effet d'élever le regard vers Celui que l'Apôtre Saint Jacques appelait : "le Père de Lumière, de qui nous viennent tous les dons...". Elle habituerait les âmes à considérer la Bonté Divine, les bienfaits de Dieu Trinité, et c'est par sa nature divine, commune aux Trois Personnes, que Dieu répand sur le monde les trésors inépuisables de sa Miséricorde Infinie.
Il semblerait donc, au premier abord, qu'il n'y ait aucune raison spéciale d'honorer le Père en particulier, pourtant, n'est-ce pas le Père qui a envoyé Son fils dans le monde ? Et, s'il est souverainement juste de rendre un culte au Fils et à l'Esprit, pour leurs manifestations extérieures, ne serait-il point juste et équitable, de rendre grâces à Dieu le Père, comme le demandent les préfaces de la Messe, pour le Don qu'Il nous a fait de son Fils.
L'objet propre de cette fête spéciale se dégage ainsi nettement : Honorer le Père, Le remercier, Le louer, pour nous avoir donné Son Fils ; en un mot, comme le dit exactement le Message : comme Auteur de la Rédemption. Rendre grâces à Celui qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, pour que tous les hommes, rassemblés dans le Corps Mystique du Christ, récapitulent ce Fils, deviennent fils en lui. A l'heure où le monde égaré par les doctrines du laïcisme, de l'athéisme et des philosophies modernes ne connaît plus Dieu, le vrai Dieu, cette fête ne ferait-elle pas connaître à beaucoup le Père vivant que Jésus nous a révélé, le Père de miséricorde et de bonté ?
Ne contribuerait-elle pas à accroître le nombre de ces adorateurs du Père "en esprit et en vérité" que Jésus a annoncés ? A l'heure où le monde déchiré par des guerres meurtrières va éprouver le besoin de chercher un principe solide d'union, pour un rapprochement entre les peuples, cette fête n'apporterait-elle pas une grande lumière, en apprenant aux hommes qu'ils ont tous au Ciel, le même Père : Celui que Jésus leur a donné et vers qui Il les entraîne, comme membres de son Corps mystique, dans l'unité du même Esprit d'Amour ! A l'heure où tant d'âmes épuisées ou lassées par les épreuves de la guerre, pourraient être avides de se tourner vers une vie intérieure profonde, cette fête n'est-elle pas capable de les appeler "au-dedans" pour adorer le Père qui est dans le secret et pour se livrer en une oblation filiale et généreuse au Père, Source unique de la Vie de la Trinité Sainte en elles ? Une telle fête, ne conserverait-elle pas le beau mouvement de vie surnaturelle qui entraîne logiquement les âmes, autour de l'enfance spirituelle et de la vie filiale vers le Père, par la confiance, l'abandon à la Volonté Divine, l'esprit de foi ?
Par ailleurs, distinct de cette question d'une fête spéciale et quelle que soit la décision de l'Église sur ce point, il y a un problème de doctrine qui se pose. D'éminents théologiens estiment que la doctrine des rapports de l'âme avec la Trinité Sainte demande à être approfondie et qu'elle pourrait être pour les âmes une source de lumière sur la vie en société avec le Père et le Fils, dont parle St Jean, sur la participation à la vie de Jésus, Fils du Père, par une commune disposition du Christ, intime de son Cœur Sacré, notamment à sa charité filiale pour son Père.
Quoi qu'il en soit de ces problèmes théologiques, ce que je veux souligner ici, c'est ce fait: qu'une pauvre ignorante en théologie déclare, avoir des communications divines, qui pourraient bien être riches de doctrine.
Les constructions imaginaires d'une visionnaire, sont pauvres, stériles, incohérentes. Par contre, le Message que la Mère Eugenia dit lui avoir été confié par le Père, est fécond, avec un mélange harmonieux de deux caractères qui le rend plus sûr : d'une part, il se présente comme traditionnel dans l'Église, sans un aspect de nouveauté, qui pourrait le faire taxer de suspect, car il répète sans cesse, que tout a été dit déjà, par la Révélation du Christ sur Son Père, et que tout est dans l'Évangile.
Mais, d'autre part, il déclare que cette grande Vérité, sur la connaissance du Père, demande à être repensée, approfondie, vécue.
La disproportion, entre la faiblesse de l'instrument incapable par lui-même de découvrir une doctrine de cette nature, et la profondeur du Message que la Sœur apporte, ne laisse-t-elle pas entrevoir, qu'une autre cause supérieure, surnaturelle, divine, est intervenue, pour lui confier ce Message ?
Je ne vois pas comment, humainement, on pourrait expliquer la découverte, par la Sœur, d'une idée dont les enquêteurs théologiens n'ont entrevu que, peu à peu, l'originalité et la fécondité.
Un autre fait me semble également très suggestif : lorsque la Sœur Eugenia a annoncé qu'elle avait eu des apparitions du Père, les enquêteurs théologiens lui ont répliqué, que les apparitions du Père, étaient en elles-mêmes impossibles, qu'elles ne s'étaient d'ailleurs jamais produites dans l'histoire. A ces objections, la Sœur a résisté, déclarant simplement : "Le Père m'a dit de décrire ce que je voyais. Il demande à ses fils théologiens de chercher." La Sœur n'a jamais varié dans ses explications, elle a maintenu ses affirmations pendant de longs mois. Or, ce n'est qu'en janvier 1934, que les théologiens découvrirent, dans Saint Thomas d'Aquin lui-même, la réponse à l'objection qu'ils se faisaient.
La réponse du grand docteur, sur la distinction entre l'apparition et la mission fut lumineuse. Elle leva l'obstacle qui paralysait toute l'enquête. Contre de savants théologiens, la petite ignorante avait eu raison. Comment, là encore, expliquer humainement la lumière, la sagesse, la persévérance de la Sœur ? Une fausse visionnaire aurait cherché à s'adapter aux explications des théologiens. La Sœur a tenu bon. Voilà de nouvelles raisons par lesquelles son témoignage nous paraît digne d'être appuyé avec confiance.
En tout cas, ce qui me paraît digne de remarque, c'est cette attitude de réserve prise et indiquée à l'égard du merveilleux. Tandis que de fausses mystiques font passer au premier plan leur apparition ou même ne voient que les choses extraordinaires, celles-ci sont, dans le cas de la Sœur, reléguées au 2ème plan, à titre de preuves et de moyens. Il y a une absence d'exaltation, un équilibre des valeurs qui font bonne impression.
De l'enquête des théologiens je ne dirai que peu de choses. Les Révérends Père Albert et Auguste Valencin sont estimés par leur autorité philosophique et théologique, pour leur connaissance de la vie spirituelle aussi. Ils avaient dû intervenir déjà en d'autres circonstances pour des faits du genre de ceux qui étaient soumis, cette fois, à leur examen.
Nous savons qu'ils l'avaient fait avec beaucoup de prudence. Ce sont ces raisons qui les avaient désignés à notre choix.
Nous leur sommes reconnaissants pour une collaboration qui fut dévouée et vraiment consciencieuse. Leur témoignage en faveur de la Sœur et en faveur d'une explication surnaturelle des faits dans leur ensemble a d'autant plus de valeur qu'ils sont demeurés longtemps, d'abord hostiles et sceptiques, puis hésitants. Ils ont été gagnés peu à peu après avoir soulevé toutes sortes d'objections et imposé à la Sœur de rudes épreuves.
CONCLUSIONS
En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare :
Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits une explication logique et satisfaisante.
Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle.
Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie. Il n'y a là rien de troublant, rien que de très pur et conforme à une solide doctrine.
Les faits merveilleux qui accompagnent ce message pourraient être dissociés de cet événement central que celui-ci conserverait toute sa valeur. L'Église dira si l'idée de la Fête spéciale peut être retenue séparément du fait particulier de la Sœur, et pour des raisons doctrinales.
J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la Sœur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler.
J'estime qu'il convient de la laisser continuer son œuvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherche, de réflexion et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.
TÉMOIGNAGE DE MONSEIGNEUR CAILLOT, Évêque de Grenoble à l'époque où a été donné le Message.
Message de notre Père
PREMIER CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE
ler juillet 1932
FETE DU PRECIEUX SANG DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste !
Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et, je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes.
Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles ! Une soif de Le voir et de L'entendre m'ont saisie.
Mon cœur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu'ici, je n'avais jamais été si confiante avec personne.
La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d'allégresse.
Enfin des chants commencent à se faire entendre !
Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée ! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai.
Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CREATEUR et NOTRE PERE !
Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT.
Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes.
Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu.
Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir, Il me dit :
"JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore : JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé pour prouver Mon Amour pour les hommes ! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté."
"Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire!"
Après qu'II eut pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Cœur, l'y soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour ! Dans mon ignorance, je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre.
"PAIX et SALUT, dit-Il, dans cette maison et dans le monde entier : Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les cœurs des hommes, pour que l'humanité tout entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PERE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver !
"Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PERE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel.
JE choisis ce jour pour commencer MON ŒUVRE parmi les hommes, parce que c'est la FETE du SANG PRECIEUX de MON FILS JESUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'Œuvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière.
(Italie : Bergame, puis France : Grenoble)
MESSAGE DE NOTRE PÈRE
TEMOIGNAGE DE SON EXCELLENCE MGR. CAILLOT, EVEQUE DE GRENOBLE
A LA SUITE DU RAPPORT ETABLI PENDANT L'ENQUETE CANONIQUE,
FAITE AU SUJET DE MERE EUGENIA
Dix années se sont écoulées depuis que, comme Évêque de Grenoble, j'ai décidé l'ouverture d'une enquête, sur le cas de la Mère Eugenia.
Je possède maintenant des éléments suffisants pour apporter à l'Église, mon témoignage d'Évêque.
1°) Une première certitude se dégage en pleine clarté de l'enquête : celle des vertus solides de Mère Eugenia.
Dès le début de sa vie religieuse, la Sœur avait attiré l'attention de ses supérieures, par sa piété, son obéissance, son humilité.
Les Supérieures déroutées par le caractère extraordinaire des faits qui s'étaient produits pendant le noviciat de la Sœur, étaient décidées à ne pas la garder au couvent. Elles hésitaient et durent renoncer à leur projet, devant la vie exemplaire de la Sœur.
Tout le long de l'enquête, Sœur Eugenia fit preuve d'une grande patience et d'une docilité parfaite, - en se soumettant à tous les examens médicaux sans se plaindre, - en répondant aux interrogatoires, souvent longs et pénibles, des commissions théologiques et médicales, - en acceptant les contradictions et les épreuves.
Tous les enquêteurs ont loué surtout, sa simplicité.
Plusieurs circonstances ont permis aussi de découvrir que la Sœur était capable de pratiquer la vertu à un degré héroïque, au témoignage des théologiens, notamment l'obéissance dans l'enquête du Révérend Père Auguste VALENGIN, en juin 1934, et l'humilité dans la douloureuse journée du 20 décembre 1934.
Dans ses fonctions de supérieure générale, je puis attester que je l'ai trouvée très appliquée à son devoir d'état, se donnant à sa tâche, qui devait cependant lui paraître d'autant plus difficile qu'elle n'y était pas préparée, avec un amour des âmes, de sa Congrégation et de l'Église. Ceux qui la voient vivre de près sont frappés, comme je le suis moi-même, de sa force d'âme au milieu des difficultés.
Ce ne sont pas seulement les vertus qui m'impressionnent, ce sont les qualités que la Mère révèle dans l'exercice de l'autorité qu'une religieuse, peu instruite, en arrive à occuper la plus haute fonction de sa congrégation ! Il y a là, déjà quelque chose d'extraordinaire, et, à ce point de vue, l'enquête faite par mon Vicaire Général Mgr GUERRY - le jour de l'élection - est fort suggestive. Les réponses des capitulantes, toutes supérieures et déléguées des diverses missions, ont montré qu'elles choisissaient Mère Eugénia comme Supérieure générale malgré son jeune âge et les obstacles canoniques qui devaient écarter normalement l'idée de sa nomination, en raison de ses qualités de jugement, d'équilibre, d'énergie et de fermeté. La réalité semble bien avoir dépassé l'espérance que les électrices mettaient en celle qu'elle choisissaient.
Ce que j'ai le plus remarqué chez elle, c'est d'abord son intelligence claire, vive, pénétrante. J'ai dit que son instruction avait été déficiente, d'ailleurs, pour des raisons extérieures indépendantes d'elle-même : la maladie prolongée de sa mère l'avait obligée à prendre, très jeune, les soucis du ménage età manquer la classe très souvent. Puis, se furent, et jusqu'à son entrée au couvent, les rudes années de la vie à l'usine, comme ouvrière tisseuse. Malgré ces lacunes premières, dont les conséquences se font évidemment sentir dans sa composition et l'orthographe, Mère Eugenia fait à sa Communauté de nombreuses conférences. Elle a rédigé elle-même notamment, ses circulaires à sa Congrégation et les contrats conclus avec les municipalités où les Conseils d'administration, pour les Établissements hospitaliers confiés aux Sœurs de Notre-Dame des Apôtres. Elle a composé un long directoire.
Elle voit claire et juste dans une situation, comme dans un cas de conscience. Ses directions sont nettes, précises, particulièrement pratiques. Elle connaît particulièrement chacune de ses mille quatre cents filles, avec leurs aptitudes et leurs vertus, et est ainsi capable pour les nominations aux différents postes, de choisir celles qui sont les plus qualifiées. Elle a également une connaissance exacte, personnelle, des besoins, des ressources de sa Congrégation, de la situation de chaque maison. Elle a fait la visite de toutes ses missions.
Nous voulons noter aussi son esprit de prévoyance. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer que, dans l'avenir, chaque établissement hospitalier ou scolaire, possède les Sœurs diplômées dont il aura besoin pour vivre et se développer. Il me paraît tout spécialement intéressant enfin, de faire remarquer : Mère Eugenia semble douée d'un esprit de décision, du sens du réel et d'une volonté réalisatrice. En six ans, elle a fait soixante sept fondations et elle a su apporter bien des améliorations utiles dans la congrégation.
Si je révèle ses qualités d'intelligence, de jugement, de volonté, ses aptitudes de gouvernement, c'est parce qu'elles me paraissent écarter définitivement, toutes ces hypothèses qu'il a bien fallu envisager à un moment au cours de l'enquête, mais qui étaient impuissantes à donner l'explication satisfaisante: hypothèse d'hallucination, d'illusions, de médiumnité, d'hystérie, de délire.
La vie de la Mère est une constante démonstration de son équilibre mental et général, et cet équilibre semble même à des regards observateurs, être la note dominante de sa personnalité. Les autres hypothèses de suggestivité, de maniabilité, qui avaient poussé les enquêteurs à se demander s'ils n'étaient pas en présence d'une nature très impressionnable, véritable miroir à facettes subissant toutes les influences et les suggestions, ont été également réfutées par la réalité quotidienne. Mère Eugenia, bien que douée d'une nature sensible et d'un tempérament émotif, a prouvé qu'elle ne faisait pas acception des personnes, et que, bien loin de se laisser influencer par les considérations humaines, elle savait marquer ses projets, son activité, ses réalisations et s'imposer aux autres par son rayonnement personnel. Un simple fait en dira plus long que toutes les appréciations : au lendemain de son élection comme Supérieure Générale, elle dut procéder à des élections de Supérieures ; or, elle n'hésita pas à remplacer une de celles qui venaient de voter pour elle : en débarquant en Égypte, cette Supérieure locale apprit son changement, notifié par avion.
2°) Sur l'objet de la Mission :
L'objet de la Mission qui aurait été confié à Mère Eugenia est précis et, du point de vue doctrinal, me parait légitime et opportun.
Objet précis : faire connaître et honorer le Père, notamment par l'institution d'une fête spéciale, demandée à l'Église. L'enquête a établi qu'une fête liturgique en l'honneur du Père, serait bien dans la ligne de tout le culte catholique, conforme au mouvement traditionnel de la prière catholique, qui est une ascension vers le Père, par le Fils, dans l'Esprit, comme le prouvent les oraisons de la Messe et l'oblation liturgique au Père dans le Saint Sacrifice. D'autre part, cependant, c'est un fait qu'il n'existe aucune fête spéciale en l'honneur du Père ; la Trinité est honorée comme telle, le Verbe et l'Esprit-Saint sont honorés dans leur mission et leurs manifestations extérieures, seul, le Père n'a pas une fête propre, qui attirerait l'attention du peuple chrétien sur sa Personne. Faut-il attribuer à cette absence d'une fête liturgique en Son honneur ce fait, qu'une enquête assez étendue auprès de nombreux fidèles a révélé, dans les diverses classes de la société et, même auprès de nombreux prêtres et religieux : "le Père n'est pas connu, on ne le prie pas, on ne pense pas à Lui". L'enquêteur découvre même avec stupeur, qu'un grand nombre de chrétiens se détournent du Père, parce qu'ils voient en Lui, un Juge terrible. Ils préfèrent s'adresser à l'humanité du Christ et, combien demandent à Jésus de les protéger contre la colère du Père !
Une fête spéciale, aurait donc comme premier effet de rétablir l'ordre dans la piété de beaucoup de chrétiens et de les ramener à la consigne du Divin Sauveur : "Tout ce que vous demandez au Père, en mon nom..." et ensuite : "Désormais, vous prierez ainsi : Notre Père ..... "
Une fête liturgique en l'honneur du Père aurait également pour effet d'élever le regard vers Celui que l'Apôtre Saint Jacques appelait : "le Père de Lumière, de qui nous viennent tous les dons...". Elle habituerait les âmes à considérer la Bonté Divine, les bienfaits de Dieu Trinité, et c'est par sa nature divine, commune aux Trois Personnes, que Dieu répand sur le monde les trésors inépuisables de sa Miséricorde Infinie.
Il semblerait donc, au premier abord, qu'il n'y ait aucune raison spéciale d'honorer le Père en particulier, pourtant, n'est-ce pas le Père qui a envoyé Son fils dans le monde ? Et, s'il est souverainement juste de rendre un culte au Fils et à l'Esprit, pour leurs manifestations extérieures, ne serait-il point juste et équitable, de rendre grâces à Dieu le Père, comme le demandent les préfaces de la Messe, pour le Don qu'Il nous a fait de son Fils.
L'objet propre de cette fête spéciale se dégage ainsi nettement : Honorer le Père, Le remercier, Le louer, pour nous avoir donné Son Fils ; en un mot, comme le dit exactement le Message : comme Auteur de la Rédemption. Rendre grâces à Celui qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, pour que tous les hommes, rassemblés dans le Corps Mystique du Christ, récapitulent ce Fils, deviennent fils en lui. A l'heure où le monde égaré par les doctrines du laïcisme, de l'athéisme et des philosophies modernes ne connaît plus Dieu, le vrai Dieu, cette fête ne ferait-elle pas connaître à beaucoup le Père vivant que Jésus nous a révélé, le Père de miséricorde et de bonté ?
Ne contribuerait-elle pas à accroître le nombre de ces adorateurs du Père "en esprit et en vérité" que Jésus a annoncés ? A l'heure où le monde déchiré par des guerres meurtrières va éprouver le besoin de chercher un principe solide d'union, pour un rapprochement entre les peuples, cette fête n'apporterait-elle pas une grande lumière, en apprenant aux hommes qu'ils ont tous au Ciel, le même Père : Celui que Jésus leur a donné et vers qui Il les entraîne, comme membres de son Corps mystique, dans l'unité du même Esprit d'Amour ! A l'heure où tant d'âmes épuisées ou lassées par les épreuves de la guerre, pourraient être avides de se tourner vers une vie intérieure profonde, cette fête n'est-elle pas capable de les appeler "au-dedans" pour adorer le Père qui est dans le secret et pour se livrer en une oblation filiale et généreuse au Père, Source unique de la Vie de la Trinité Sainte en elles ? Une telle fête, ne conserverait-elle pas le beau mouvement de vie surnaturelle qui entraîne logiquement les âmes, autour de l'enfance spirituelle et de la vie filiale vers le Père, par la confiance, l'abandon à la Volonté Divine, l'esprit de foi ?
Par ailleurs, distinct de cette question d'une fête spéciale et quelle que soit la décision de l'Église sur ce point, il y a un problème de doctrine qui se pose. D'éminents théologiens estiment que la doctrine des rapports de l'âme avec la Trinité Sainte demande à être approfondie et qu'elle pourrait être pour les âmes une source de lumière sur la vie en société avec le Père et le Fils, dont parle St Jean, sur la participation à la vie de Jésus, Fils du Père, par une commune disposition du Christ, intime de son Cœur Sacré, notamment à sa charité filiale pour son Père.
Quoi qu'il en soit de ces problèmes théologiques, ce que je veux souligner ici, c'est ce fait: qu'une pauvre ignorante en théologie déclare, avoir des communications divines, qui pourraient bien être riches de doctrine.
Les constructions imaginaires d'une visionnaire, sont pauvres, stériles, incohérentes. Par contre, le Message que la Mère Eugenia dit lui avoir été confié par le Père, est fécond, avec un mélange harmonieux de deux caractères qui le rend plus sûr : d'une part, il se présente comme traditionnel dans l'Église, sans un aspect de nouveauté, qui pourrait le faire taxer de suspect, car il répète sans cesse, que tout a été dit déjà, par la Révélation du Christ sur Son Père, et que tout est dans l'Évangile.
Mais, d'autre part, il déclare que cette grande Vérité, sur la connaissance du Père, demande à être repensée, approfondie, vécue.
La disproportion, entre la faiblesse de l'instrument incapable par lui-même de découvrir une doctrine de cette nature, et la profondeur du Message que la Sœur apporte, ne laisse-t-elle pas entrevoir, qu'une autre cause supérieure, surnaturelle, divine, est intervenue, pour lui confier ce Message ?
Je ne vois pas comment, humainement, on pourrait expliquer la découverte, par la Sœur, d'une idée dont les enquêteurs théologiens n'ont entrevu que, peu à peu, l'originalité et la fécondité.
Un autre fait me semble également très suggestif : lorsque la Sœur Eugenia a annoncé qu'elle avait eu des apparitions du Père, les enquêteurs théologiens lui ont répliqué, que les apparitions du Père, étaient en elles-mêmes impossibles, qu'elles ne s'étaient d'ailleurs jamais produites dans l'histoire. A ces objections, la Sœur a résisté, déclarant simplement : "Le Père m'a dit de décrire ce que je voyais. Il demande à ses fils théologiens de chercher." La Sœur n'a jamais varié dans ses explications, elle a maintenu ses affirmations pendant de longs mois. Or, ce n'est qu'en janvier 1934, que les théologiens découvrirent, dans Saint Thomas d'Aquin lui-même, la réponse à l'objection qu'ils se faisaient.
La réponse du grand docteur, sur la distinction entre l'apparition et la mission fut lumineuse. Elle leva l'obstacle qui paralysait toute l'enquête. Contre de savants théologiens, la petite ignorante avait eu raison. Comment, là encore, expliquer humainement la lumière, la sagesse, la persévérance de la Sœur ? Une fausse visionnaire aurait cherché à s'adapter aux explications des théologiens. La Sœur a tenu bon. Voilà de nouvelles raisons par lesquelles son témoignage nous paraît digne d'être appuyé avec confiance.
En tout cas, ce qui me paraît digne de remarque, c'est cette attitude de réserve prise et indiquée à l'égard du merveilleux. Tandis que de fausses mystiques font passer au premier plan leur apparition ou même ne voient que les choses extraordinaires, celles-ci sont, dans le cas de la Sœur, reléguées au 2ème plan, à titre de preuves et de moyens. Il y a une absence d'exaltation, un équilibre des valeurs qui font bonne impression.
De l'enquête des théologiens je ne dirai que peu de choses. Les Révérends Père Albert et Auguste Valencin sont estimés par leur autorité philosophique et théologique, pour leur connaissance de la vie spirituelle aussi. Ils avaient dû intervenir déjà en d'autres circonstances pour des faits du genre de ceux qui étaient soumis, cette fois, à leur examen.
Nous savons qu'ils l'avaient fait avec beaucoup de prudence. Ce sont ces raisons qui les avaient désignés à notre choix.
Nous leur sommes reconnaissants pour une collaboration qui fut dévouée et vraiment consciencieuse. Leur témoignage en faveur de la Sœur et en faveur d'une explication surnaturelle des faits dans leur ensemble a d'autant plus de valeur qu'ils sont demeurés longtemps, d'abord hostiles et sceptiques, puis hésitants. Ils ont été gagnés peu à peu après avoir soulevé toutes sortes d'objections et imposé à la Sœur de rudes épreuves.
CONCLUSIONS
En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare :
Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits une explication logique et satisfaisante.
Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle.
Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie. Il n'y a là rien de troublant, rien que de très pur et conforme à une solide doctrine.
Les faits merveilleux qui accompagnent ce message pourraient être dissociés de cet événement central que celui-ci conserverait toute sa valeur. L'Église dira si l'idée de la Fête spéciale peut être retenue séparément du fait particulier de la Sœur, et pour des raisons doctrinales.
J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la Sœur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler.
J'estime qu'il convient de la laisser continuer son œuvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherche, de réflexion et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.
TÉMOIGNAGE DE MONSEIGNEUR CAILLOT, Évêque de Grenoble à l'époque où a été donné le Message.
Message de notre Père
PREMIER CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE
ler juillet 1932
FETE DU PRECIEUX SANG DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste !
Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et, je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes.
Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles ! Une soif de Le voir et de L'entendre m'ont saisie.
Mon cœur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu'ici, je n'avais jamais été si confiante avec personne.
La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d'allégresse.
Enfin des chants commencent à se faire entendre !
Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée ! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai.
Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CREATEUR et NOTRE PERE !
Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT.
Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes.
Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu.
Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir, Il me dit :
"JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore : JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé pour prouver Mon Amour pour les hommes ! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté."
"Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire!"
Après qu'II eut pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Cœur, l'y soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour ! Dans mon ignorance, je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre.
"PAIX et SALUT, dit-Il, dans cette maison et dans le monde entier : Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les cœurs des hommes, pour que l'humanité tout entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PERE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver !
"Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PERE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel.
JE choisis ce jour pour commencer MON ŒUVRE parmi les hommes, parce que c'est la FETE du SANG PRECIEUX de MON FILS JESUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'Œuvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière.
Her- Messages : 9481
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
VOICI LE VRAI BUT DE MA VENUE
1°) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future.
2°) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà ! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut.
3°) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI, leur PERE, qui n'ai qu'un seul souci : celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même ; ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'œuvre de MA création.
Le temps presse, JE voudrais que l'homme sût au plus tôt que JE l'aime et que JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants.
JE suis l'Éternel et lorsque JE vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer MA Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais avant, il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance : alors ce fut la création du monde ! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux hommes : l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que JE savais être nécessaires à leur vie.
Enfin l'homme est créé ! JE ME suis complu dans Mon Œuvre. L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer.
Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l'Ancien Testament, des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dussé-JE parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier, ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le cœur des hommes, que JE fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fut purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie ; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc..
J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé - le seul Juste d'alors - De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.
Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité.
Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais, pour que par elles, Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes.
J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue ! En ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue !
Car ce MESSIE qui est-IL ? D'où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL représenter ?
LE MESSIE, c'est DIEU.
- Qui est Dieu ? - Dieu c'est le PERE, le FILS et le SAINT-ESPRIT. - D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes ? - C'est MOI son PERE, DIEU.
- Qui représentera-t-IL sur la terre ? - Son PERE, DIEU.
- Que fera-t-IL sur la terre ? - Il fera connaître et aimer le PERE : DIEU. N'a-t-IL pas dit :
"Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père ? Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse", dans St Luc, ch. 2, verset 49.
"Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père".
"Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera".
"Vous le prierez ainsi : Notre Père qui êtes aux Cieux, etc." et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit :
"Qui Me voit, voit Mon Père".
"Je suis dans le Père et le Père est en Moi".
"Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi" - nemo venit ad Patrem nisi per me", dans St Jean, ch. XIV, verset 6.
"Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon père" etc. etc.
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux.
Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer ?
Pourquoi ai-JE ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes ? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse pour que, étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible à observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgés d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages.
Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s'est point arrêté cependant. Toutefois, lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller Moi-Même.
Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils ? M'écouteront-ils ?
Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions. Je répondais Moi-Même : "Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils, ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon fils, ils me calomnieront, ils Me crucifieront pour Me faire mourir."
M'arrêterai-Je pour cela ? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes !
Je ne Me suis pas arrêté là ; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore : plus que Moi-Même.
Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi ? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.
Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir: que c'est l'Amour qui a tout conduit !
Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entend vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point.
Voyez, dans ce récit, nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours : au XXe siècle.
Oh ! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes ! Pourtant JE vous aime si tendrement ! En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-JE fait encore ! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI.
Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants ! C'est pourquoi JE demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes : c'est le Crucifix, c'est le sang de Mon Fils, qui à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime ! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel ! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime si tant ! (expression préférée de Sœur Eugenia et qui revient souvent).
Ah ! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-mêmes, ne vous jetez pas dans le précipice. Je suis Votre Père !
Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr ? Non, non ! ne le croyez pas ! je suis le meilleur des Pères. JE connais la faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour ! Et Moi JE pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Et quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.
Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or ! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités.
Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis si près de vous ! Il faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec Amour infiniment Miséricordieux !
N'en doutez pas ! Si Mon Cœur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché ! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits.
De là vous pouvez conclure qu'Il y a un Père au-dessus de tous les Pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.
Je viens parmi vous par deux chemins : la Croix et l'Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et, pour vous, la Croix c'est votre chemin pour monter à Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu.
Par l'EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes, mes enfants.
C'est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.
Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
L'Œuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne l'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n'ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPECIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur ! Pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que JE désire encore, ne m'est pas encore donné !
Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donné Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu : "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement". Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être tout particulièrement honoré de vous !
En vous donnant la vie, J'ai voulu vous créer à Ma ressemblance. Votre cœur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre !
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir ? l'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable.
Tout homme, en général, chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu. Et bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme JE vous le demande.
Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre ! Cependant ne croyez pas qu'en honorant mon Fils, vous ne M'honorez pas ! Certes oui, vous M'honorez puisque JE demeure en Mon Fils ! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l'homme HONORER SON PERE et SON CREATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNE et IL est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé.
Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres - et vous en savez - ignorent encore ces pâturages ; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées !
Ah ! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et, que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits ! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui, dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'IL possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah ! JE vous le promets : les hommes se convertiront plus vite !
Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCE DÈS LA PRIMITIVE EGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPECIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel ! Et voyez combien de travail reste à faire !
MON HEURE EST VENUE ! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés, JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'Objet de leurs éternelles délices !
Jusqu'ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PERE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu'à la fin du monde.
Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que JE n'ai qu'un seul désir : les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus.
Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici :
APPELEZ-MOI du NOM DE PERE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde.
Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que JE t'ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable à lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter.
Un peu chaque jour JE te parlerai de MES désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant.
Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les cœurs des hommes mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.
Pour que cette œuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence, JE te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu seras heureuse de parler peu avec les créatures et dans le secret de ton cœur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M'écouteras.
Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses : Quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J'entends parler aux hommes : Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.
Depuis la création de l'homme, JE n'ai jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui. Comme Créateur et Père de l'homme, JE sens comme un besoin de l'aimer. Ce n'est pas que J'aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d'aimer l'homme. JE vis donc près de l'homme, JE le suis partout, Je l'aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.
Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l'humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu'ils verront tant d'âmes qu'ils croyaient perdues, jouir de l'éternel bonheur au milieu des élus.
Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu'il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.
Une mère n'oublie jamais la petite créature qu'elle vient de mettre au monde. N'est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J'ai mises au monde ! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai donné, MOI JE L'aime plus qu'elle, parce que JE l'ai créé. Si même parfois, il arrivait qu'une mère aimât moins son enfant, à cause d'un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l'aimerai encore davantage. Viendrait-elle même à l'oublier ou à n'y penser que rarement, surtout quand son âge l'aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l'oublierai jamais. JE l'aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l'aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n'avez pas compris cette parole dont voici le sens :
Si vous M'aimez et si vous m'appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas l'amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l'éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N'est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement ?
JE désire donc que l'homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu'il ne pourrait pas vivre si JE n'étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d'être auprès de Lui.
Ah ! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous comuniquer et que voici :
Jusqu'ici, l'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire.
JE voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.
JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez ? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous ? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu !
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message ! Une seule dans toute l'humanité ! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez !
JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d'eux ! Rappelez-vous, ô hommes, que JE voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-JE pas déjà ? Si JE n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu ! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre !
1°) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future.
2°) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà ! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut.
3°) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI, leur PERE, qui n'ai qu'un seul souci : celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même ; ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'œuvre de MA création.
Le temps presse, JE voudrais que l'homme sût au plus tôt que JE l'aime et que JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants.
JE suis l'Éternel et lorsque JE vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer MA Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais avant, il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance : alors ce fut la création du monde ! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux hommes : l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que JE savais être nécessaires à leur vie.
Enfin l'homme est créé ! JE ME suis complu dans Mon Œuvre. L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer.
Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l'Ancien Testament, des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dussé-JE parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier, ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le cœur des hommes, que JE fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fut purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie ; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc..
J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé - le seul Juste d'alors - De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.
Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité.
Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais, pour que par elles, Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes.
J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue ! En ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue !
Car ce MESSIE qui est-IL ? D'où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL représenter ?
LE MESSIE, c'est DIEU.
- Qui est Dieu ? - Dieu c'est le PERE, le FILS et le SAINT-ESPRIT. - D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes ? - C'est MOI son PERE, DIEU.
- Qui représentera-t-IL sur la terre ? - Son PERE, DIEU.
- Que fera-t-IL sur la terre ? - Il fera connaître et aimer le PERE : DIEU. N'a-t-IL pas dit :
"Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père ? Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse", dans St Luc, ch. 2, verset 49.
"Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père".
"Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera".
"Vous le prierez ainsi : Notre Père qui êtes aux Cieux, etc." et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit :
"Qui Me voit, voit Mon Père".
"Je suis dans le Père et le Père est en Moi".
"Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi" - nemo venit ad Patrem nisi per me", dans St Jean, ch. XIV, verset 6.
"Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon père" etc. etc.
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux.
Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer ?
Pourquoi ai-JE ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes ? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse pour que, étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible à observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgés d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages.
Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s'est point arrêté cependant. Toutefois, lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller Moi-Même.
Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils ? M'écouteront-ils ?
Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions. Je répondais Moi-Même : "Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils, ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon fils, ils me calomnieront, ils Me crucifieront pour Me faire mourir."
M'arrêterai-Je pour cela ? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes !
Je ne Me suis pas arrêté là ; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore : plus que Moi-Même.
Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi ? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.
Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir: que c'est l'Amour qui a tout conduit !
Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entend vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point.
Voyez, dans ce récit, nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours : au XXe siècle.
Oh ! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes ! Pourtant JE vous aime si tendrement ! En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-JE fait encore ! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI.
Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants ! C'est pourquoi JE demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes : c'est le Crucifix, c'est le sang de Mon Fils, qui à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime ! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel ! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime si tant ! (expression préférée de Sœur Eugenia et qui revient souvent).
Ah ! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-mêmes, ne vous jetez pas dans le précipice. Je suis Votre Père !
Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr ? Non, non ! ne le croyez pas ! je suis le meilleur des Pères. JE connais la faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour ! Et Moi JE pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Et quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.
Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or ! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités.
Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis si près de vous ! Il faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec Amour infiniment Miséricordieux !
N'en doutez pas ! Si Mon Cœur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché ! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits.
De là vous pouvez conclure qu'Il y a un Père au-dessus de tous les Pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.
Je viens parmi vous par deux chemins : la Croix et l'Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et, pour vous, la Croix c'est votre chemin pour monter à Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu.
Par l'EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes, mes enfants.
C'est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.
Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
L'Œuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne l'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n'ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPECIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur ! Pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que JE désire encore, ne m'est pas encore donné !
Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donné Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu : "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement". Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être tout particulièrement honoré de vous !
En vous donnant la vie, J'ai voulu vous créer à Ma ressemblance. Votre cœur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre !
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir ? l'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable.
Tout homme, en général, chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu. Et bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme JE vous le demande.
Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre ! Cependant ne croyez pas qu'en honorant mon Fils, vous ne M'honorez pas ! Certes oui, vous M'honorez puisque JE demeure en Mon Fils ! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l'homme HONORER SON PERE et SON CREATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNE et IL est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé.
Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres - et vous en savez - ignorent encore ces pâturages ; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées !
Ah ! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et, que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits ! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui, dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'IL possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah ! JE vous le promets : les hommes se convertiront plus vite !
Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCE DÈS LA PRIMITIVE EGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPECIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel ! Et voyez combien de travail reste à faire !
MON HEURE EST VENUE ! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés, JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'Objet de leurs éternelles délices !
Jusqu'ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PERE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu'à la fin du monde.
Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que JE n'ai qu'un seul désir : les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus.
Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici :
APPELEZ-MOI du NOM DE PERE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde.
Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que JE t'ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable à lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter.
Un peu chaque jour JE te parlerai de MES désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant.
Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les cœurs des hommes mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.
Pour que cette œuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence, JE te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu seras heureuse de parler peu avec les créatures et dans le secret de ton cœur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M'écouteras.
Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses : Quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J'entends parler aux hommes : Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.
Depuis la création de l'homme, JE n'ai jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui. Comme Créateur et Père de l'homme, JE sens comme un besoin de l'aimer. Ce n'est pas que J'aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d'aimer l'homme. JE vis donc près de l'homme, JE le suis partout, Je l'aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.
Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l'humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu'ils verront tant d'âmes qu'ils croyaient perdues, jouir de l'éternel bonheur au milieu des élus.
Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu'il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.
Une mère n'oublie jamais la petite créature qu'elle vient de mettre au monde. N'est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J'ai mises au monde ! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai donné, MOI JE L'aime plus qu'elle, parce que JE l'ai créé. Si même parfois, il arrivait qu'une mère aimât moins son enfant, à cause d'un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l'aimerai encore davantage. Viendrait-elle même à l'oublier ou à n'y penser que rarement, surtout quand son âge l'aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l'oublierai jamais. JE l'aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l'aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n'avez pas compris cette parole dont voici le sens :
Si vous M'aimez et si vous m'appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas l'amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l'éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N'est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement ?
JE désire donc que l'homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu'il ne pourrait pas vivre si JE n'étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d'être auprès de Lui.
Ah ! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous comuniquer et que voici :
Jusqu'ici, l'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire.
JE voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.
JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez ? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous ? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu !
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message ! Une seule dans toute l'humanité ! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez !
JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d'eux ! Rappelez-vous, ô hommes, que JE voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-JE pas déjà ? Si JE n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu ! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre !
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres ! Non, Non ! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit-Saint. C'est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque JE suis toujours avec vous, et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi.
Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis ! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?
JE voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut". JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut : "demandez et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté, Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là, chaque jour, la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche ses enfants.
Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.
La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous ?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches.
JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant de mal dans le monde ! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature ne vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez ! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
Sans M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux : à vous, les enfants chéris de Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.
Au PAPE
Avant tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Œuvre qui devrait être la première de toutes et que, par la crainte que le démon a inspiré à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps.
Ah ! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette Œuvre, sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité présente et future ! Si tu savais comme JE désire être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial ! Ce désir, JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans qu'elle s'aperçoive de la grandeur de l'Œuvre que JE voudrais faire parmi eux !
JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer, elle ne comprendrait pas.
JE permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Œuvre par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant de mettre cette Œuvre à l'étude et de la mener très vite à exécution.
Pour être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial, JE ne demande rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1°) Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer tout particulièrement sous le NOM DE PERE DE L'HUMANITE toute entière.
JE voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propre. Il n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Écriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d'août : si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.
2°) Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d'eux, c'est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3°) JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une seule ! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants seront comme sous le regard de leur tendre Père.
Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d'une manière sensible.
4°) Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires.
Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5°) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous, du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et M'aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.
6°) Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages, plus que les hommes du monde.
Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait connaître ! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette Œuvre de Mon Amour, oui, un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.
A L'ÉVÊQUE
JE veux te dire un mot à toi aussi ! Mon Fils, Alexandre, pour que Mes désirs soient réalisés dans le monde.
Il faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" de Mon Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Œuvre, c'est-à-dire de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes enfants que JE confie cette Œuvre et son avenir si important.
Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J'attends de vous : c'est-à-dire Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux qui travailleront dans ce même but.
J'ai créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur, parce que son cœur n'est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants : les hommes du monde entier. Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes ! Oui, c'est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l'attend de vous.
Ma joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle ; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot IL était toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis comme à Lui : vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes complaisances ; c'est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini.
Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.
Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant de mourir.
Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure : cette âme a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (*)
JE la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M'offensait gravement. JE l'attendais ; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même ; JE l'aimais ; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait, J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche : JE lui envoie une maladie pour qu'elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans, à sa dernière heure. JE suis là encore, comme toujours : JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit, il Me dit :
"O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon sauveur".
Il mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le jugeai avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé ; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant sa vie dans l'espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et d'être Son Père pour toute l'éternité.
Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l'USAGE DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur Saveur !
(*) NOTE de Mère Eugenia: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel que notre Père nous le dit et que je l'écris.
Ainsi finit le premier cahier du Message.
DEUXIÈME CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932.
Un jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.
"JE viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Cœur, d'où sortira une Source rafraîchissante, où tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici, à cause de ce poids immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre Père.
C'est depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle, je la vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le Cœur de mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et JE leur permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire pour le temps et pour l'éternité.
Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer, jusqu'au point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis ? Ne vous ai-je pas créés à Mon Image ? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu ; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour Paternel et Divin.
Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un.
Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent aller puiser dans Son Cœur qui est toujours rempli de l'Eau du salut jusqu'à déborder ! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable ! Alors, venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il n'avait jamais goûté jusqu'ici !
Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah ! venez par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer.
Mais si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre Père et Créateur.
Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de MOI, dans l'éternité !
Je suis l'Océan de la Charité ; mes fils, voici une autre preuve de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants, indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité.
Cette preuve la voici : JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés ! Pourquoi ? parce qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-même, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une goutte amère, JE suis encore un Océan de la Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la joie ? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité.
Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais.
C'est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en personne pour vous parler ; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seul, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans l'Océan de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-même pour vivre éternellement en Moi.
Notes de Sœur Eugenia
Notre Père m'a dit, dans un colloque intime : "La source est le symbole de Ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces".
REPRISE DU MESSAGE
Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes : "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire".
Les Écritures posent ensuite la question : "Pourquoi ?" et elles répondent : "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais !"
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes : "Aimez, Adorez Dieu ! "
Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire : "Nous, nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion ; puisque nous disons souvent dans l'Oraison Dominicale : "Notre Père qui êtes aux Cieux !" Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez : "Que votre Nom soit sanctifié ! " Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez : "Que votre Règne arrive ! " Mon Règne est-Il arrivé ?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais, refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer ?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon fils en réparation des insultes qu'Il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur ; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume !
Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, l'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon fils, complétera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur : Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire : L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux ; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète ! Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoir de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes !
N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité, laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Œuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi : Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont venus dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps ?
Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis ! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?
JE voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut". JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut : "demandez et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté, Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là, chaque jour, la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche ses enfants.
Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.
La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous ?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches.
JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant de mal dans le monde ! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature ne vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez ! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
Sans M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux : à vous, les enfants chéris de Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.
Au PAPE
Avant tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Œuvre qui devrait être la première de toutes et que, par la crainte que le démon a inspiré à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps.
Ah ! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette Œuvre, sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité présente et future ! Si tu savais comme JE désire être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial ! Ce désir, JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans qu'elle s'aperçoive de la grandeur de l'Œuvre que JE voudrais faire parmi eux !
JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer, elle ne comprendrait pas.
JE permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Œuvre par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant de mettre cette Œuvre à l'étude et de la mener très vite à exécution.
Pour être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial, JE ne demande rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1°) Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer tout particulièrement sous le NOM DE PERE DE L'HUMANITE toute entière.
JE voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propre. Il n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Écriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d'août : si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.
2°) Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d'eux, c'est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3°) JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une seule ! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants seront comme sous le regard de leur tendre Père.
Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d'une manière sensible.
4°) Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires.
Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5°) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous, du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et M'aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.
6°) Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages, plus que les hommes du monde.
Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait connaître ! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette Œuvre de Mon Amour, oui, un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.
A L'ÉVÊQUE
JE veux te dire un mot à toi aussi ! Mon Fils, Alexandre, pour que Mes désirs soient réalisés dans le monde.
Il faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" de Mon Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Œuvre, c'est-à-dire de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes enfants que JE confie cette Œuvre et son avenir si important.
Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J'attends de vous : c'est-à-dire Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux qui travailleront dans ce même but.
J'ai créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur, parce que son cœur n'est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants : les hommes du monde entier. Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes ! Oui, c'est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l'attend de vous.
Ma joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle ; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot IL était toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis comme à Lui : vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes complaisances ; c'est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini.
Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.
Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant de mourir.
Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure : cette âme a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (*)
JE la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M'offensait gravement. JE l'attendais ; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même ; JE l'aimais ; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait, J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche : JE lui envoie une maladie pour qu'elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans, à sa dernière heure. JE suis là encore, comme toujours : JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit, il Me dit :
"O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon sauveur".
Il mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le jugeai avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé ; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant sa vie dans l'espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et d'être Son Père pour toute l'éternité.
Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l'USAGE DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur Saveur !
(*) NOTE de Mère Eugenia: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel que notre Père nous le dit et que je l'écris.
Ainsi finit le premier cahier du Message.
DEUXIÈME CAHIER DU MESSAGE DE NOTRE PÈRE
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932.
Un jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.
"JE viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Cœur, d'où sortira une Source rafraîchissante, où tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici, à cause de ce poids immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre Père.
C'est depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle, je la vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le Cœur de mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et JE leur permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire pour le temps et pour l'éternité.
Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer, jusqu'au point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis ? Ne vous ai-je pas créés à Mon Image ? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu ; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour Paternel et Divin.
Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un.
Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent aller puiser dans Son Cœur qui est toujours rempli de l'Eau du salut jusqu'à déborder ! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable ! Alors, venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il n'avait jamais goûté jusqu'ici !
Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah ! venez par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer.
Mais si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre Père et Créateur.
Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de MOI, dans l'éternité !
Je suis l'Océan de la Charité ; mes fils, voici une autre preuve de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants, indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité.
Cette preuve la voici : JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés ! Pourquoi ? parce qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-même, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une goutte amère, JE suis encore un Océan de la Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la joie ? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité.
Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais.
C'est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en personne pour vous parler ; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seul, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans l'Océan de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-même pour vivre éternellement en Moi.
Notes de Sœur Eugenia
Notre Père m'a dit, dans un colloque intime : "La source est le symbole de Ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces".
REPRISE DU MESSAGE
Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes : "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire".
Les Écritures posent ensuite la question : "Pourquoi ?" et elles répondent : "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais !"
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes : "Aimez, Adorez Dieu ! "
Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire : "Nous, nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion ; puisque nous disons souvent dans l'Oraison Dominicale : "Notre Père qui êtes aux Cieux !" Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez : "Que votre Nom soit sanctifié ! " Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez : "Que votre Règne arrive ! " Mon Règne est-Il arrivé ?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais, refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer ?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon fils en réparation des insultes qu'Il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur ; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume !
Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, l'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon fils, complétera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur : Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire : L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux ; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète ! Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoir de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes !
N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité, laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Œuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi : Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont venus dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps ?
Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine.
J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici :
"TOUS CEUX QUI M'APPELLERONT, DE TOUT LEUR CŒUR, DU NOM DU PÈRE, NE FUT-CE QU'UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS".
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître, honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je compterai tout, même le moindre EFFORT QUE VOUS FEREZ et Je vous rendrai tout au centuple dans l'Éternité.
Je vous l'ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d'une manière toute particulière l'auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder aussi, Celui qui en est l'âme, le Dieu trois personnes : Père, Fils et Saint-Esprit.
Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d'un Culte particulier, spécial dans l'Église et dans l'humanité entière, quelque chose manquera à cette Société. J'ai déjà fait sentir cette déficience à quelques âmes, mais la plupart trop timides, n'ont pas correspondu à Mon Appel. D'autres ont eu l'énergie d'en parler à qui de droit, mais devant leur échec, elles n'ont pas insisté.
Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux hommes Mes enfants, ce que jusqu'ici ils n'avaient pas complètement compris. Je viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L'AMOUR pour que, par ce moyen, Je puisse fondre et détruire l'énorme couche de glace qui enveloppe l'humanité.
O chère humanité ! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu'ici, par la peur d'un Père qui n'est qu'Amour ! Venez, approchez, vous avez le droit d'approcher votre Père, dilatez vos cœurs, priez Mon fils, pour qu'Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes bontés envers vous.
O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a créés et qui est Votre Père. N'allez pas prétendre user de vos droits en donnant adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu'ici une vie inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes enfants.
Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre dans la Vérité ! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants, combien il est doux de penser qu'il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu'à regret et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites, qu'ils viennent à Moi : Je les aiderai, J'allégerai leur fardeau, J'adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour les rendre heureux dans le temps et dans l'Éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer.
Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu. C'est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez tous sauvés.
Je m'adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J'entends vous faire connaître, c'est une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès aujourd'hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d'Amour pour vous.
Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les hommes et sur vous. Or cette Volonté c'est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d'être aimé ! Voici le siècle privilégié entre tous ; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu'il ne vous soit retiré ! Les âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps presse ; ne craignez rien, Je suis votre Père ; Je vous aiderai dans vos efforts et dans votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas, la paix et la joie de l'âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos œuvres de zèle : don inestimable car l'âme qui est dans la paix et la joie, jouit d'un avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J'ai communiqué un attrait tout particulier pour l'apostolat des missions dans les pays lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Cœur Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l'Œuvre que ce même Jésus est venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis, comme Je viens de le dire à l'adresse de tous les hommes, mes créatures et mes fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Cœur de Jésus avec tous ses désirs et sa gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui qui L'a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été fait jusqu'ici, mais une gloire totale telle que l'homme peut et doit Me la donner, comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption !
Ce que Je lui demande, c'est ce qu'il peut Me donner, sa confiance, son amour et sa reconnaissance. Ce n'est pas parce que J'ai besoin de ma créature ou de ses adorations que Je désire être connu, honoré et aimé, c'est uniquement pour la sauver et lui donner gloire en partage que Je m'abaisse vers elle. C'est encore parce que ma Bonté, Mon Amour s'aperçoivent que les êtres que J'ai tirés du néant et adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur éternité !
Si Je désire quelque chose, surtout à l'heure actuelle, c'est purement l'augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francs-maçons, les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes ; que bon gré mal gré, tout ce monde sache qu'il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M'écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui sont loin de notre Église catholique entendaient parler de ce Père qui les aime, qui est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père dont vous leur parleriez.
Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens : mille industries directes ou indirectes, mettez les en œuvre, avec un vrai esprit de suite et une grande ferveur et, je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur les âmes.
JE serai toujours auprès de vous et en vous : si vous êtes deux qui parliez, JE serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous ; ainsi vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions voulues ; ainsi les hommes seront vaincus par l'amour et sauvés pour toute l'Éternité.
Quant aux moyens de m'honorer comme Je le désire, Je ne vous demande qu'une grande confiance. Ne croyez pas que j'attende de vous des austérités, des macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou prosterner la face dans la poussière, vous faire couvrir de cendre, etc... Non non ! Je veux et j'aime que vous teniez avec Moi à votre place d'enfant, par la simplicité et la confiance à Mon égard.
Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour vous faire devenir grand pour l'Éternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses restent dans leur impiété et incrédulité parce qu'ils croient que Je leur demande l'impossible, qu'ils doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique, qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets, pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non ! mes enfants !
Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez ! Cependant ce que J'exige, c'est l'observation fidèle de mes Commandements que J'ai donnés à Mon Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu'enfin vous puissiez conserver ce trésor qu'est votre âme et que Je vous ai donné dans la pleine beauté divine dont Je l'ai revêtue !
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour M'honorer d'un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d'être aimé de vous en échange.
Si vous M'aimez d'un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect plein d'amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi, parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c'est une injustice que vous faites à la Justice, c'est une blessure à la partie la plus sensible de Mon Cœur, c'est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous.
Ce qui M'a le plus affligé dans mon peuple d'Israël et M'afflige encore dans l'humanité actuelle, c'est ce respect mal entendu envers Moi. L'ennemi des hommes s'en est en effet servi, pour les faire tomber dans l'idolâtrie et les schismes. Il s'en sert encore et s'en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de Mon Église et de Moi. Ah ! ne vous laissez plus entraîner par l'ennemi ; croyez à la Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l'Église catholique, sachez que vous n'êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre appel, car vous êtes aussi mes enfants ! Si vous avez vécu jusqu'ici dans les pièges que le démon vous tendait, reconnaissez qu'il vous a trompés, venez à Moi, votre Père et Je vous recevrai avec amour et joie !
Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés et cette religion n'est pas la vraie, ouvrez les yeux : voici votre Père, Celui qui vous a créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le salut. JE vois que vous M'ignorez et que vous ne savez pas que Je ne désire rien autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi, comme Sauveur. C'est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas M'aimer; sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez !
Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous laisser seuls ? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes infinies Bontés, oublis qui vous font dire : "C'est la nature qui nous fournit tout, qui nous fait vivre et qui nous fait mourir". Voici le temps de grâce et de lumière ! reconnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu !
Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l'autre, JE désire que vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne laissez pas échapper l'amour qui s'offre à votre cœur d'une manière si sensible. A tous, JE demande comme moyen d'entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela M'est bien agréable ! après Je vous dirai avec le temps d'autres petites oraisons, mais JE ne veux pas vous surcharger: L'essentiel sera de M'honorer comme JE vous l'ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre humain !
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes : Mes enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit d'ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés !
Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon œuvre d'amour parmi les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages de Mon amour envers vous !
Tant que l'homme n'est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté : vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants qui êtes en dehors de la vraie loi pour l'exécution de laquelle je vous ai créé, mais au fond de votre cœur vous sentez qu'il n'y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n'êtes pas dans la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père.
Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi que je vous ai donné pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a conduits au mal. Vous vous êtes éloigné de la loi, par votre mauvaise conduite. Croyez-vous être heureux ? Non. Vous sentez que votre cœur n'est pas à l'aise. Pensez-vous qu'en cherchant votre plaisir et d'autres joies humaines votre cœur se sentira enfin satisfait ? Non. Laissez moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de Dieu Votre Père ! Pourquoi ? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui est de Me connaître, de M'aimer et de Me servir, comme l'enfant simple et confiant qui sert son Père
Autrefois, dans l'Ancien Testament, les hommes se conduisaient comme des animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d'enfant de Dieu leur Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les élever à la grande dignité d'enfant de Dieu, Je dus Me montrer d'une sévérité parfois effrayante. Plus tard, quand J'en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu'il fallait établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençais à les combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu'Il était le Fils d'un Dieu parfait. C'est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus appelés du simple Nom de "créatures" mais du nom de "fils".
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non pas seulement des animaux comme les hommes de l'Ancienne loi, mais vous élève au-dessus de ces hommes de l'Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité d'enfants de Dieu, oui vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre Père ; mais n'allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette confiance vous n'aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c'est pour que vous reconnaissiez que Je viens par cette Œuvre d'Amour, pour vous aider puissamment à secouer la tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d'où découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d'enfant de Dieu et sachez respecter votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Œuvre d'Amour. Si quelqu'un M'honore et se confie en Moi.
Je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans tous ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s'il M'invoque et M'aime comme son Père. Si les familles M'honorent et M'aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence. Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M'invoquent et M'honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si dans toute société chrétienne on M'invoque et on M'honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J'assurerai le salut éternel des âmes.
Si toute l'humanité M'invoque et M'honore Je ferai descendre sur toute l'humanité l'esprit de paix comme rosée bienfaisante.
Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas.
Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi ? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien ! cette Puissance Je vous l'offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l'Éternité. Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants.
Qu'est-ce que Je désire par cette œuvre d'Amour ? Si ce n'est de trouver des cœurs qui puissent Me comprendre ?
Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté dont Je suis l'Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de Mon Fils Je la restaure dans vos âmes.
C'est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu'en vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: "Je viens en vous", sembleront un mystère, mais il n'y a pas de mystère ! Parce qu'après que J'eus ordonné à mon Fils d'instituer la Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous recevez la Sainte Hostie ! Rien cependant ne M'empêchait même avant l'Eucharistie, de venir à vous, puisque rien ne m'est impossible ! Mais la réception de ce Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE viens en vous !
Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède, pourvu que vous Me le demandiez.
Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d'une manière intime et c'est dans cette intimité que l'effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté que Je possède.
Je vous inonde de Mon amour, alors vous n'avez qu'à Me demander les vertus et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu'en ces moments de repos de Dieu dans le cœur de sa créature rien ne vous sera refusé
Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le donner ? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela ? Ah ! ne Me faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre d'âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c'est vous, Prêtres, religieuses et religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les œuvres de charité et d'apostolat. De Ma part, c'est un privilège de Ma Bonté ; de la vôtre, c'est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici : Vous qui comprenez plus facilement ce que J'attends de l'humanité, priez-Moi, afin que JE puisse faire l'œuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour gagner une âme ! Eh bien, voici le moyen efficace qui vous facilitera pour M'en gagner une grande multitude : ce moyen c'est précisément de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes.
Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers.
Quelle joie, pour Moi, d'entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres, religieux, religieuses !
Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour ! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes ! Je serai pour vous, le plus discret des confidents ! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout ! Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse !
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous !
Je vous le rendrai au centuple et, puisque vous M'honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume ! Je suis la lumière des lumières ; là où elle pénétrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur. Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l'ignorant ; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n'aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l'abîme de la mort éternelle !
Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux !
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation ! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma Puissance !
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen ! particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen ! particulièrement à Mon Fils l'Évêque, Amen ! particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen ! particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen ! et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen ! et toute l'Église et à tout le Clergé, Amen !
Bénédiction toute spéciale à l'Église du Purgatoire, Amen ! Amen !
Dieu est mon Père
O mon Père des cieux, comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !
C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire : Père, je crois à Votre amour pour moi !
Oui, je crois que vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !
Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !
Je crois qu'infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !
Je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !
Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment: et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit !
Je crois, mais augmentez ma foi et surtout mon espérance et ma charité !
Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie.
Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.
Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez !
O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et marie... (nommer la grâce que l'on désire obtenir).
A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés Cœurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir (1).
Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit !
Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi.
Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et vous, ô Jésus, ouvrez Votre Cœur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père !...obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin !
Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !
Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant: ayez pitié de moi !
PÈRE DIVIN, doux Espoir de nos âmes, soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN, Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples, soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN, Rosée bienfaisante de l'humanité, soyez connu, honoré et aimé des hommes.
Indulgence partielle + JEAN Card. VERDIER Archevêque de Paris, 8 mai 1936.
GIRARD, Vic. Apost.
octobre 1935
Mère EUGENIA
(1) Si on récite cette prière comme neuvaine on ajoute : " Je vous promets d'être fidèle, pendant ces neuf jours surtout, dans telle occasion .................... avec telle personne .................... ".
J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici :
"TOUS CEUX QUI M'APPELLERONT, DE TOUT LEUR CŒUR, DU NOM DU PÈRE, NE FUT-CE QU'UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS".
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître, honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je compterai tout, même le moindre EFFORT QUE VOUS FEREZ et Je vous rendrai tout au centuple dans l'Éternité.
Je vous l'ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d'une manière toute particulière l'auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder aussi, Celui qui en est l'âme, le Dieu trois personnes : Père, Fils et Saint-Esprit.
Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d'un Culte particulier, spécial dans l'Église et dans l'humanité entière, quelque chose manquera à cette Société. J'ai déjà fait sentir cette déficience à quelques âmes, mais la plupart trop timides, n'ont pas correspondu à Mon Appel. D'autres ont eu l'énergie d'en parler à qui de droit, mais devant leur échec, elles n'ont pas insisté.
Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux hommes Mes enfants, ce que jusqu'ici ils n'avaient pas complètement compris. Je viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L'AMOUR pour que, par ce moyen, Je puisse fondre et détruire l'énorme couche de glace qui enveloppe l'humanité.
O chère humanité ! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu'ici, par la peur d'un Père qui n'est qu'Amour ! Venez, approchez, vous avez le droit d'approcher votre Père, dilatez vos cœurs, priez Mon fils, pour qu'Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes bontés envers vous.
O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a créés et qui est Votre Père. N'allez pas prétendre user de vos droits en donnant adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu'ici une vie inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes enfants.
Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre dans la Vérité ! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants, combien il est doux de penser qu'il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu'à regret et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites, qu'ils viennent à Moi : Je les aiderai, J'allégerai leur fardeau, J'adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour les rendre heureux dans le temps et dans l'Éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer.
Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu. C'est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez tous sauvés.
Je m'adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J'entends vous faire connaître, c'est une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès aujourd'hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d'Amour pour vous.
Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les hommes et sur vous. Or cette Volonté c'est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d'être aimé ! Voici le siècle privilégié entre tous ; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu'il ne vous soit retiré ! Les âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps presse ; ne craignez rien, Je suis votre Père ; Je vous aiderai dans vos efforts et dans votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas, la paix et la joie de l'âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos œuvres de zèle : don inestimable car l'âme qui est dans la paix et la joie, jouit d'un avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J'ai communiqué un attrait tout particulier pour l'apostolat des missions dans les pays lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Cœur Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l'Œuvre que ce même Jésus est venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis, comme Je viens de le dire à l'adresse de tous les hommes, mes créatures et mes fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Cœur de Jésus avec tous ses désirs et sa gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui qui L'a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été fait jusqu'ici, mais une gloire totale telle que l'homme peut et doit Me la donner, comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption !
Ce que Je lui demande, c'est ce qu'il peut Me donner, sa confiance, son amour et sa reconnaissance. Ce n'est pas parce que J'ai besoin de ma créature ou de ses adorations que Je désire être connu, honoré et aimé, c'est uniquement pour la sauver et lui donner gloire en partage que Je m'abaisse vers elle. C'est encore parce que ma Bonté, Mon Amour s'aperçoivent que les êtres que J'ai tirés du néant et adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur éternité !
Si Je désire quelque chose, surtout à l'heure actuelle, c'est purement l'augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francs-maçons, les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes ; que bon gré mal gré, tout ce monde sache qu'il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M'écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui sont loin de notre Église catholique entendaient parler de ce Père qui les aime, qui est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père dont vous leur parleriez.
Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens : mille industries directes ou indirectes, mettez les en œuvre, avec un vrai esprit de suite et une grande ferveur et, je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur les âmes.
JE serai toujours auprès de vous et en vous : si vous êtes deux qui parliez, JE serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous ; ainsi vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions voulues ; ainsi les hommes seront vaincus par l'amour et sauvés pour toute l'Éternité.
Quant aux moyens de m'honorer comme Je le désire, Je ne vous demande qu'une grande confiance. Ne croyez pas que j'attende de vous des austérités, des macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou prosterner la face dans la poussière, vous faire couvrir de cendre, etc... Non non ! Je veux et j'aime que vous teniez avec Moi à votre place d'enfant, par la simplicité et la confiance à Mon égard.
Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour vous faire devenir grand pour l'Éternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses restent dans leur impiété et incrédulité parce qu'ils croient que Je leur demande l'impossible, qu'ils doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique, qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets, pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non ! mes enfants !
Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez ! Cependant ce que J'exige, c'est l'observation fidèle de mes Commandements que J'ai donnés à Mon Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu'enfin vous puissiez conserver ce trésor qu'est votre âme et que Je vous ai donné dans la pleine beauté divine dont Je l'ai revêtue !
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour M'honorer d'un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d'être aimé de vous en échange.
Si vous M'aimez d'un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect plein d'amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi, parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c'est une injustice que vous faites à la Justice, c'est une blessure à la partie la plus sensible de Mon Cœur, c'est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous.
Ce qui M'a le plus affligé dans mon peuple d'Israël et M'afflige encore dans l'humanité actuelle, c'est ce respect mal entendu envers Moi. L'ennemi des hommes s'en est en effet servi, pour les faire tomber dans l'idolâtrie et les schismes. Il s'en sert encore et s'en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de Mon Église et de Moi. Ah ! ne vous laissez plus entraîner par l'ennemi ; croyez à la Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l'Église catholique, sachez que vous n'êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre appel, car vous êtes aussi mes enfants ! Si vous avez vécu jusqu'ici dans les pièges que le démon vous tendait, reconnaissez qu'il vous a trompés, venez à Moi, votre Père et Je vous recevrai avec amour et joie !
Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés et cette religion n'est pas la vraie, ouvrez les yeux : voici votre Père, Celui qui vous a créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le salut. JE vois que vous M'ignorez et que vous ne savez pas que Je ne désire rien autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi, comme Sauveur. C'est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas M'aimer; sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez !
Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous laisser seuls ? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes infinies Bontés, oublis qui vous font dire : "C'est la nature qui nous fournit tout, qui nous fait vivre et qui nous fait mourir". Voici le temps de grâce et de lumière ! reconnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu !
Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l'autre, JE désire que vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne laissez pas échapper l'amour qui s'offre à votre cœur d'une manière si sensible. A tous, JE demande comme moyen d'entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela M'est bien agréable ! après Je vous dirai avec le temps d'autres petites oraisons, mais JE ne veux pas vous surcharger: L'essentiel sera de M'honorer comme JE vous l'ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre humain !
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes : Mes enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit d'ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés !
Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon œuvre d'amour parmi les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages de Mon amour envers vous !
Tant que l'homme n'est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté : vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants qui êtes en dehors de la vraie loi pour l'exécution de laquelle je vous ai créé, mais au fond de votre cœur vous sentez qu'il n'y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n'êtes pas dans la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père.
Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi que je vous ai donné pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a conduits au mal. Vous vous êtes éloigné de la loi, par votre mauvaise conduite. Croyez-vous être heureux ? Non. Vous sentez que votre cœur n'est pas à l'aise. Pensez-vous qu'en cherchant votre plaisir et d'autres joies humaines votre cœur se sentira enfin satisfait ? Non. Laissez moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de Dieu Votre Père ! Pourquoi ? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui est de Me connaître, de M'aimer et de Me servir, comme l'enfant simple et confiant qui sert son Père
Autrefois, dans l'Ancien Testament, les hommes se conduisaient comme des animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d'enfant de Dieu leur Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les élever à la grande dignité d'enfant de Dieu, Je dus Me montrer d'une sévérité parfois effrayante. Plus tard, quand J'en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu'il fallait établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençais à les combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu'Il était le Fils d'un Dieu parfait. C'est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus appelés du simple Nom de "créatures" mais du nom de "fils".
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non pas seulement des animaux comme les hommes de l'Ancienne loi, mais vous élève au-dessus de ces hommes de l'Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité d'enfants de Dieu, oui vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre Père ; mais n'allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette confiance vous n'aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c'est pour que vous reconnaissiez que Je viens par cette Œuvre d'Amour, pour vous aider puissamment à secouer la tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d'où découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d'enfant de Dieu et sachez respecter votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Œuvre d'Amour. Si quelqu'un M'honore et se confie en Moi.
Je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans tous ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s'il M'invoque et M'aime comme son Père. Si les familles M'honorent et M'aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence. Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M'invoquent et M'honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si dans toute société chrétienne on M'invoque et on M'honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J'assurerai le salut éternel des âmes.
Si toute l'humanité M'invoque et M'honore Je ferai descendre sur toute l'humanité l'esprit de paix comme rosée bienfaisante.
Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas.
Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi ? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien ! cette Puissance Je vous l'offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l'Éternité. Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants.
Qu'est-ce que Je désire par cette œuvre d'Amour ? Si ce n'est de trouver des cœurs qui puissent Me comprendre ?
Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté dont Je suis l'Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de Mon Fils Je la restaure dans vos âmes.
C'est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu'en vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: "Je viens en vous", sembleront un mystère, mais il n'y a pas de mystère ! Parce qu'après que J'eus ordonné à mon Fils d'instituer la Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous recevez la Sainte Hostie ! Rien cependant ne M'empêchait même avant l'Eucharistie, de venir à vous, puisque rien ne m'est impossible ! Mais la réception de ce Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE viens en vous !
Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède, pourvu que vous Me le demandiez.
Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d'une manière intime et c'est dans cette intimité que l'effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté que Je possède.
Je vous inonde de Mon amour, alors vous n'avez qu'à Me demander les vertus et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu'en ces moments de repos de Dieu dans le cœur de sa créature rien ne vous sera refusé
Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le donner ? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela ? Ah ! ne Me faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre d'âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c'est vous, Prêtres, religieuses et religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les œuvres de charité et d'apostolat. De Ma part, c'est un privilège de Ma Bonté ; de la vôtre, c'est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici : Vous qui comprenez plus facilement ce que J'attends de l'humanité, priez-Moi, afin que JE puisse faire l'œuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour gagner une âme ! Eh bien, voici le moyen efficace qui vous facilitera pour M'en gagner une grande multitude : ce moyen c'est précisément de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes.
Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers.
Quelle joie, pour Moi, d'entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres, religieux, religieuses !
Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour ! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes ! Je serai pour vous, le plus discret des confidents ! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout ! Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse !
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous !
Je vous le rendrai au centuple et, puisque vous M'honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume ! Je suis la lumière des lumières ; là où elle pénétrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur. Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l'ignorant ; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n'aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l'abîme de la mort éternelle !
Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux !
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation ! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma Puissance !
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen ! particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen ! particulièrement à Mon Fils l'Évêque, Amen ! particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen ! particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen ! et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen ! et toute l'Église et à tout le Clergé, Amen !
Bénédiction toute spéciale à l'Église du Purgatoire, Amen ! Amen !
Dieu est mon Père
O mon Père des cieux, comme il est doux et suave de savoir que Vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !
C'est surtout quand le ciel de mon âme est noir et ma croix plus lourde, que je sens le besoin de Vous dire : Père, je crois à Votre amour pour moi !
Oui, je crois que vous êtes mon Père et que je suis votre enfant !
Je crois que Vous veillez jour et nuit sur moi et que pas un cheveu ne tombe de ma tête sans Votre permission !
Je crois qu'infiniment Sage, Vous savez bien mieux que moi ce qui m'est avantageux !
Je crois qu'infiniment Puissant, Vous tirez le bien du mal !
Je crois qu'infiniment Bon, Vous faites tout servir au bien de ceux qui Vous aiment: et derrière les mains qui blessent, je baise Votre main qui guérit !
Je crois, mais augmentez ma foi et surtout mon espérance et ma charité !
Apprenez-moi à bien voir Votre amour diriger tous les événements de ma vie.
Apprenez-moi à m'abandonner à vos conduites comme un enfant entre les bras de sa mère.
Père, Vous savez tout, Vous voyez tout, Vous me connaissez mieux que je ne me connais : Vous pouvez tout et Vous m'aimez !
O mon Père, puisque Vous voulez que nous Vous demandions tout, je viens avec confiance Vous demander avec Jésus et marie... (nommer la grâce que l'on désire obtenir).
A cette intention, je Vous offre, en union avec Leurs Sacrés Cœurs, toutes mes prières, mes sacrifices et mortifications et une plus grande fidélité à mon devoir (1).
Donnez-moi les lumières, la force et la grâce de Votre Esprit !
Affermissez-moi dans cet Esprit de manière que je ne le perde jamais, que je ne le contriste ou ne l'affaiblisse pas en moi.
Mon Père, c'est au Nom de Jésus Christ, Votre Fils, que je Vous le demande ! Et vous, ô Jésus, ouvrez Votre Cœur et mettez-y le mien, et avec Celui de Marie offrez-le à notre Divin Père !...obtenez-moi en échange cette grâce dont j'ai tant besoin !
Mon Divin Père, faites-Vous connaître à tous les hommes. Que tout le monde proclame Votre bonté et Votre miséricorde !
Soyez mon tendre Père et protégez-moi partout comme la pupille de Vos yeux. Que je sois à tout jamais votre digne enfant: ayez pitié de moi !
PÈRE DIVIN, doux Espoir de nos âmes, soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN, Bonté infinie qui s'exerce envers tous les peuples, soyez connu, honoré et aimé des hommes !
PÈRE DIVIN, Rosée bienfaisante de l'humanité, soyez connu, honoré et aimé des hommes.
Indulgence partielle + JEAN Card. VERDIER Archevêque de Paris, 8 mai 1936.
GIRARD, Vic. Apost.
octobre 1935
Mère EUGENIA
(1) Si on récite cette prière comme neuvaine on ajoute : " Je vous promets d'être fidèle, pendant ces neuf jours surtout, dans telle occasion .................... avec telle personne .................... ".
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
« Le Père parle à ses enfants »
Mère Eugénie E. Ravasio
Imprimatur:
+ Petrus Canisius van Lierde,
Vic. Generalis e Vic. Civit. Vaticanae, Roma, die 13 Martii 1989
Présentation
Dieu est mon Père
"Dieu est mon Père!": voilà le cri qui, de nos jours, s'élève toujours plus fréquemment dans le monde, les hommes reconnaissent Dieu comme leur Père. Par conséquent, nous retenons nécessaire la publication de ce Message que Dieu-Père a donné au monde par l'intermédiaire d'une créature qui L'a tant aimé, Sœur Eugénie Élisabeth Ravasio, Message considéré authentique par l'Eglise. En outre, nous avons retenu utile de publier le témoignage que S .E. Mons. Alexandre Caillot, Évêque de Grenoble, a fourni à la conclusion des travaux de la Commission qu'il convoqua en 1935 pour le procès diocésain. Les experts de la Commission provenaient de diverses parties de France et leur procès dura dix ans . Entre autres firent partie de la commission: le Vicaire de l'Évêque de Grenoble, théologien; 1es frères jésuites Alberto et Augusto Valencin, tous les deux très compétents dans le domaine philosophique et théologique et experts dans l'évaluation de cas semblables; deux médecins dont un psychiatre. Nous confions à la Vierge Marie la diffusion de ce Message et, avec Elle, nous invoquons le Saint Esprit afin qu'il aide les hommes à comprendre et à reconnaître la
profonde tendresse que le Père nourrit pour chaque homme.
P. Andrea D'Ascanio, o.f.m. Cap.
Bref aperçu de la vie de Mère Eugénie Ravasio
Qui était Mère Eugénie? Qui était cette créature que le Père appelait « la fille bien-aimée ... ma petite plante »? Mère Eugénie a été une des plus grandes lumières de ces temps: le petit prophète d'une Nouvelle Église, dans laquelle le Père est au centre et au sommet de toute foi, et dont l'unité est le plus grand idéal de toute spiritualité. C'est la lumière que le Père a donné au monde en ce temps chaotique et ténébreux pour que l'on reconnaisse la route à suivre. Mère Eugénie naquit le 4 septembre 1907 d'une famille de paysans, à San Gervasio d'Adda (maintenant Capriate San Gervasio) petit centre de la province de Bergamo. Elle fréquenta seulement l'école élémentaire et après avoir travaillé quelques années dans une usine, à l'âge de 20 ans elle entra dans la Congrégation de Notre-Dame des Apôtres, où son caractère charismatique se développa et la fit élire Mère Générale de cette Congrégation à l'âge de 28 ans. Mais toute dimension spirituelle mise à part, pour la faire rentrer dans l'histoire, il suffirait de considérer son action dans le domaine social: en 12 ANS d'activité missionnaire elle ouvrit plus de 70 centres ( avec infirmerie, école, et église) dans les lieux les plus abandonnés de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Elle découvrit le premier médicament soignant la lèpre, extrait d'un germe d'une plante tropicale, remède qui fut ensuite étudié et élaboré par l'Institut Pasteur de Paris. Elle entraîna à sa suite Raoul Follereau qui fut dès lors considéré comme l'apôtre des lépreux.
De 1939 à 1941, elle réalisa à Azopté (en Côte d'Ivoire) son projet de la "ville des lépreux": c'est un immense centre de regroupement pour ces malades, qui s'étend sur une superficie de 200.000 m2, qui reste encore aujourd'hui un centre d'avant-garde en Afrique et dans le monde. Pour cette réalisation, le 4 juin 1950 la France accorda la Légion d'honneur à la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame des Apôtres (dont Mère Eugénie fut Supérieure Générale de 1935 à 1947), la plus grande distinction nationale pour des œuvres à caractère social.
Mère Eugénie retourna au le Père le 10 août 1990. l'Oeuvre la plus importante qu'elle nous ait laissée est le message que nous vous présentons ici, " le Père parle à ses enfants ", qui est l'unique révélation donnée personnellement par Dieu le Père et reconnue authentique par l'Eglise après 10 ans d'examens rigoureux. Il est important de dire que le Père en 1932, dicta à Mère Eugénie Le Message en latin, langue qui lui était totalement inconnue. C'est en 1981 que nous avons pu obtenir ce message de façon miraculeuse et en 1982 ( pour le 50ème anniversaire) nous avons commencé à le publier en langue italienne. Ce sont les grâces provenant de ce Message qui nous ont poussé à le répandre gratuitement, surtout dans les prisons, les casernes et les hôpitaux. Grâce aux collaborateurs que le Seigneur nous a donnés, nous avons pu assurer l'impression en albanais, allemand, anglais, arabe, coréen, français, espagnol, hollandais, hongrois, polonais, portugais, russe et ukrainien. Les éditions en chinois et japonais, sont en cours d'élaboration.
Voici maintenant, précédant Le Message, le Témoignage de Son Excellence Monseigneur Alexandre Caillot, Évêque de Grenoble.
P. Andrea D'Ascanio
o.f.m. Cap.
Témoignage de Son Excellence, Monseigneur Caillot
Évêque de Grenoble, à la suite du Rapport établi pendant l'enquête canonique, faite au sujet de Mère Eugénie Élisabeth Ravasio.
Dix années se sont écoulées depuis que, comme Évêque de Grenoble, j'ai décidé l'ouverture d'une enquête, sur le cas de la Mère Eugénie. Je possède maintenant des éléments suffisants pour apporter à l'Église, mon témoignage d'Évêque.
1° Une première certitude se dégage en pleine clarté de l'enquête.
Celle des vertus solides de Mère Eugénie. Dès le début de sa vie religieuse, la Sœur avait attiré l'attention de ses Supérieures, par sa piété, son obéissance, son humilité. Les Supérieures déroutées par le caractère extraordinaire des faits qui s'étaient produits pendant le noviciat de la Sœur, étaient décidées à ne pas la garder au couvent. Elles hésitaient et durent renoncer à leur projet, devant la vie exemplaire de la Sœur Tout le long de l'enquête, Sœur Eugénie fit preuve d'une grande patience et d'une docilité parfaite, - en se soumettant à tous les examens médicaux sans se plaindre, - en répondant aux interrogatoires, souvent longs et pénibles, des commissions théologiques et médicales, - en acceptant les contradictions et les épreuves. Tous les enquêteurs ont loué surtout, sa simplicité. Plusieurs circonstances ont permis aussi, de découvrir que la Sœur était capable de pratiquer la vertu à un degré héroïque, au témoignage des théologiens, notamment l'obéissance dans l'enquête du Révérend Père Auguste VALENCIN, en juin 1934, et l'humilité dans la douloureuse journée du 20 décembre 1934. Dans ses fonctions de Supérieure générale, je puis attester que je l'ai trouvé très appliquée à son devoir d'état, se donnant à sa tâche, qui devait cependant lui paraître d'autant plus difficile qu'elle n'y était pas préparée, avec un grand amour des âmes, de sa Congrégation et de l'Église. Ceux qui la voient vivre de près sont frappés, comme je le suis moi-même, de sa force d'âme au milieu des difficultés. Ce ne sont pas seulement les vertus qui m'impressionnent, ce sont les qualités que la Mère révèle dans l'exercice de l'autorité qu'une religieuse, peu instruite, en arrive à occuper la plus haute fonction de sa Congrégation! Il y a là, déjà quelque chose d'extraordinaire, et, de ce point de vue, l'enquête faite par mon Vicaire Général Mgr GUERRY - le jour de l'élection - est fort suggestive. Les réponses des capitulantes, toutes, supérieures et déléguées des diverses missions, ont montré qu'elles choisissaient Mère Eugénie comme Supérieure générale, malgré son jeune âge et les obstacles canoniques qui devaient écarter normalement l'idée de sa nomination, en raison de ses qualités de jugement, d'équilibre, d'énergie et de fermeté. La réalité semble bien avoir dépassé l'espérance que les électrices mettaient en celle qu'elle choisissaient. Ce que j'ai le plus remarqué chez elle, c'est d'abord, son intelligence claire, vive, pénétrante. J'ai dit que son instruction avait été déficiente, d'ailleurs, pour des raisons extérieures indépendantes d'elle-même: la maladie prolongée de sa mère, l'avait obligée à prendre, très jeune, les soucis du ménage et, à manquer la classe très souvent. Puis, se furent, et jusqu'à son entrée au couvent, les rudes années de la vie à l'usine, comme ouvrière tisseuse. Malgré ces lacunes premières, dont les conséquences se font évidemment sentir dans sa composition et l'orthographe, Mère Eugénie fait à sa Communauté de nombreuses conférences. Elle a rédigé elle-même notamment, ses circulaires à sa Congrégation et, les contrats conclus avec les municipalités ou les Conseils d'administration, pour les Établissements hospitaliers confiés aux Sœurs de Notre-Dame des Apôtres. Elle a composé un long directoire . Elle voit clair et juste dans une situation, comme dans un cas de conscience. Ses directions sont nettes, précises, particulièrement pratiques. Elle connaît particulièrement chacune de ses mille quatre cents filles, avec leurs aptitudes et leurs vertus, et est ainsi capable pour les nominations aux différents postes, de choisir celles qui sont les plus qualifiées. Elle a également une connaissance exacte, personnelle, des besoins, des ressources de sa Congrégation, de la situation de chaque maison. Elle a fait la visite de toutes ses missions. Nous voulons noter aussi son esprit de prévoyance. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour que, dans l'avenir, chaque établissement hospitalier ou scolaire ait les Sœurs diplômées dont il aura besoin pour vivre et se développer. Il me paraît tout spécialement intéressant enfin, de faire remarquer que Mère Eugénie semble douée d'un esprit de décision, du sens du réel et d'une volonté réalisatrice. En six ans elle a fait soixante sept fondations et elle a su apporter bien des améliorations utiles dans la Congrégation. Si je révèle ses qualités d'intelligence, de jugement, de volonté, ses aptitudes de gouvernement, c'est parce qu'elles me paraissent écarter définitivement toutes ces hypothèses qu'il a bien fallu envisager à un moment au cours de l'enquête, mais qui étaient impuissantes à donner l'explication satisfaisante: hypothèses d'hallucinations, d'illusions, de médiumnité, d'hystérie, de délire. La vie de la Mère est une constante démonstration de son équilibre mental et général, et, cet équilibre semble même à des regards observateurs, être la note dominante de sa personnalité. Les autres hypothèses de suggestibilité, de maniabilité, qui avaient poussé les enquêteurs à se demander s'ils n'étaient pas en présence d'une nature très impressionnable, véritable miroir à facettes subissant toutes les influences et les suggestions, ont été également réfutées par la réalité quotidienne. Mère Eugénie, bien que douée d'une nature sensible et d'un tempérament émotif, a prouvé qu'elle ne faisait pas acception des personnes et que, bien loin de se laisser influencer par les considérations humaines, elle savait marquer ses projets, son activité, ses réalisations et s'imposer aux autres par son rayonnement personnel. Un simple fait en dira plus long que toutes les appréciations: au lendemain de son élection comme Supérieure Générale, elle dut procéder à des élections de Supérieures, or, elle n'hésita pas à remplacer une de celles qui venaient de voter pour elle: en débarquant en Égypte, cette Supérieure locale apprit son changement, notifié par avion.
2°) Sur l'objet de la Mission
L'objet de la Mission qui aurait été confié à Mère Eugénie, est précis et, du point de vue doctrinal, me paraît légitime et opportun. Objet précis: faire connaître et honorer le Père, notamment par l'institution d'une fête spéciale, demandée à l'Église. L'enquête a établi qu'une fête liturgique en l'honneur du Père, serait bien dans la ligne de tout le culte catholique, conforme au mouvement traditionnel de la prière catholique, qui est une ascension vers le Père, par le Fils, dans l'Esprit, comme le prouvent les oraisons de la Messe et l'oblation liturgique au Père dans le Saint Sacrifice. D'autre part, cependant, c'est un fait qu'il n'existe aucune fête spéciale en l'honneur du Père; la Trinité est honorée comme telle, le Verbe et l'Esprit-Saint sont honorés dans leur mission et leurs manifestations extérieures, seul le Père n'a pas une fête propre, qui attirerait l'attention du peuple chrétien sur sa Personne. Faut-il attribuer à cette absence d'une fête liturgique en Son honneur ce fait, qu'une enquête assez étendue auprès de nombreux fidèles a révélé, dans les diverses classes de la société et, même auprès de nombreux prêtres et religieux: « Le Père n'est pas connu, on ne le prie pas, on ne pense pas à Lui ». L'enquêteur découvre même avec stupeur, qu'un grand nombre de chrétiens se détournent du Père, parce qu'ils voient en Lui, un Juge terrible. Ils préfèrent s'adresser à l'humanité du Christ et, combien demandent à Jésus de les protéger contre la colère du Père! Une fête spéciale, aurait donc comme premier effet de rétablir l'ordre dans la piété de beaucoup de chrétiens et, de les ramener à la consigne du Divin Sauveur: « Tout ce que vous demandez au Père, en mon nom... » et ensuite: « Désormais, vous prierez ainsi: Notre Père... ». Une fête liturgique en l'honneur du Père aurait également pour effet, d'élever le regard vers Celui que l'Apôtre Saint Jacques appelait: « Le Père des Lumières de qui nous viennent tous les dons ... ». Elle habituerait les âmes à considérer la Bonté Divine les bienfaits de Dieu Trinité et que c'est par sa nature divine, commune aux Trois Personnes, que Dieu répand sur le monde les trésors inépuisables de sa Miséricorde Infinie. Il semblerait donc, au premier abord, qu'il n'y ait aucune raison spéciale d'honorer le Père en particulier, pourtant, n'est-ce pas le Père qui a envoyé Son fils dans le monde? et, s'il est souverainement juste de rendre un culte au Fils et à l'Esprit, pour leurs manifestations extérieures, ne serait-il point juste et équitable, de rendre grâces à Dieu le Père, comme le demandent les préfaces de la Messe, pour le Don qu'Il nous a fait de son Fils. L'objet propre de cette fête spéciale se dégage ainsi nettement: Honorer le Père, Le remercier, Le louer, pour nous avoir donné Son Fils; en un mot, comme le dit exactement le Message: comme Auteur de la Rédemption. - Rendre grâces à Celui qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, pour que tous les hommes, rassemblés dans le Corps Mystique du Christ, récapitulent ce Fils, deviennent fils en Lui. A l'heure où le monde égaré par les doctrines du laïcisme, de l'athéisme et des philosophies modernes ne connaît plus Dieu, le vrai Dieu, cette fête ne ferait-elle pas connaître à beaucoup le Père vivant que Jésus nous a révélé, le Père de miséricorde et de bonté? Ne contribuerait-elle pas à accroître le nombre de ces adorateurs du Père "en esprit et en vérité" que Jésus a annoncés? A l'heure où le monde déchiré par des guerres meurtrières va éprouver le besoin de chercher un principe solide d'union, pour un rapprochement entre les peuples, cette fête n'apporterait-elle pas une grande lumière, en apprenant aux hommes, qu'ils ont tous au Ciel le même Père: Celui que Jésus leur a donné et vers qui Il les entraîne, comme membres de son Corps mystique, dans l'unité du même Esprit d'Amour! A l'heure où tant d'âmes épuisées ou lassées par les épreuves de la guerre, pourraient être avides de se tourner vers une vie intérieure profonde, cette fête n'est-elle pas capable de les appeler "au dedans" pour adorer le Père qui est dans le secret et pour se livrer en une oblation filiale et généreuse au Père, Source unique de la Vie de la Trinité Sainte en elle? Une telle fête, ne conserverait-elle pas le beau mouvement de vie surnaturelle qui entraîne logiquement les âmes, autour de l'enfance spirituelle et de la vie filiale vers le Père, par la confiance, L'abandon à la Volonté Divine, I'esprit de foi? Par ailleurs, distinct de cette question d'une fête spéciale et quelle que soit la décision de l'Église sur ce point, il y a un problème de doctrine qui se pose. D'éminents théologiens estiment que la doctrine des rapports de l'âme avec la Trinité Sainte demande à être approfondie et qu'elle pourrait être pour les âmes, une source de lumière sur la vie en société avec le Père et le Fils, dont parle S. Jean, sur la participation à la vie de Jésus, Fils du Père, par une commune disposition du Christ, intime de son Cœur Sacré, notamment à sa charité filiale pour son Père. Quoiqu'il en soit de ces problèmes théologiques, ce que je veux souligner ici, c'est ce fait: qu'une pauvre ignorante en théologie déclare, avoir des communications divines, qui pourraient bien être riches de doctrine. Les constructions imaginaires d'une visionnaire, sont pauvres, stériles, incohérentes. Par contre, le Message que la Mère Eugénie dit lui avoir été confié par le Père, est fécond, - avec un mélange harmonieux de deux caractères qui le rend plus sûr: d'une part, il se présente comme traditionnel dans l'Église, sans un aspect de nouveauté, qui pourrait le faire taxer de suspect, car, il répète sans cesse, que tout a été dit déjà, par la Révélation du Christ sur Son Père, et que tout est dans l'Évangile. Mais, d'autre part, il déclare que cette grande Vérité, sur la connaissance du Père, demande à être repensée, approfondie, vécue. La disproportion, entre la faiblesse de l'instrument incapable par lui-même de découvrir une doctrine de cette nature, et la profondeur du Message que la Sœur apporte, ne laisse-telle pas entrevoir, qu'une autre cause supérieure, surnaturelle, divine, est intervenue pour lui confier ce Message? Je ne vois pas comment, humainement, on pourrait expliquer la découverte, par la Sœur, d'une idée dont les enquêteurs théologiens n'ont entrevu que peu à peu l'originalité et la fécondité. Un autre fait me semble également très suggestif: lorsque la Sœur Eugénie a annoncé qu'elle avait eu des apparitions du Père, les enquêteurs théologiens lui ont répliqué que les apparitions du Père étaient en elles-mêmes impossibles, qu'elles ne s'étaient d'ailleurs jamais produites dans l'histoire, - à ces objections, la Sœur a résisté, déclarant simplement: "Le Père m'a dit de décrire ce que je voyais. Il demande à ses fils théologiens de chercher. " La Sœur n'a jamais varié dans ses explications, elle a maintenu ses affirmations pendant de longs mois. Or, ce n'est qu'en janvier 1934, que les théologiens découvrirent, dans Saint Thomas d'Aquin lui-même, la réponse à l'objection qu'ils se faisaient. La réponse du grand docteur, sur la distinction entre l'apparition et la mission fut lumineuse. Elle leva l'obstacle qui paralysait toute l'enquête. Contre de savants théologiens, la petite ignorante avait eu raison. Comment là encore expliquer humainement la lumière, la sagesse, la persévérance de la Sœur? Une fausse visionnaire aurait cherché à s'adapter aux explications des théologiens. La Sœur a tenu bon; Voilà de nouvelles raisons pour lesquelles son témoignage nous paraît digne d'être appuyé avec confiance. En tout cas, ce qui me paraît digne de remarque c'est cette attitude de réserve prise et indiquée à l'égard du merveilleux. Tandis que de fausses mystiques font passer au 1er plan ou même ne voient que les choses extraordinaires. Celles-ci sont, dans le cas de la Sœur, reléguées au 2éme plan, à titre de preuves et de moyens. Il y a une absence d'exaltation, un équilibre des valeurs qui font bonne impression. De l'enquête des théologiens je ne dirai que peu de choses. Les Révérends Pères Albert et Auguste Valencin sont estimés pour leur autorité philosophique et théologique, pour leur connaissance de la vie spirituelle aussi. Ils avaient dû intervenir déjà en d'autres circonstances pour des faits du genre de ceux qui étaient soumis, cette fois, à leur examen. Nous savons qu'ils l'avaient fait avec beaucoup de prudence. Ce sont ces raisons qui les avaient désignés à notre choix. Nous leur sommes reconnaissant pour une collaboration qui fut dévouée et vraiment consciencieuse. Leur témoignage en faveur de la Sœur et en faveur d'une explication surnaturelle des faits dans leur ensemble a d'autant plus de valeur qu'ils sont demeurés longtemps, d'abord hostiles et sceptiques, puis hésitants. Ils ont été gagnés peu à peu après avoir soulevé toutes sortes d'objections et imposé à la Sœur de rudes épreuves.
Conclusions
En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare: Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits une explication logique et satisfaisante. Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle. Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie. Il n'y a là rien de troublant, rien que de très pur et conforme à une solide doctrine. Les faits merveilleux qui accompagnent ce message pourraient être dissociés de cet événement central que celui-ci conserverait toute sa valeur. L'Église dira si l'idée de la Fête spéciale peut être retenue séparément du fait particulier de la Sœur, et pour des raisons doctrinales. J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la Sœur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler. J'estime qu'il convient de la laisser continuer son œuvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherches, de réflexions et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.
+ Alexandre Caillot
(Évêque de Grenoble à l'époque où a été donné le Message)
Mère Eugénie E. Ravasio
Imprimatur:
+ Petrus Canisius van Lierde,
Vic. Generalis e Vic. Civit. Vaticanae, Roma, die 13 Martii 1989
Présentation
Dieu est mon Père
"Dieu est mon Père!": voilà le cri qui, de nos jours, s'élève toujours plus fréquemment dans le monde, les hommes reconnaissent Dieu comme leur Père. Par conséquent, nous retenons nécessaire la publication de ce Message que Dieu-Père a donné au monde par l'intermédiaire d'une créature qui L'a tant aimé, Sœur Eugénie Élisabeth Ravasio, Message considéré authentique par l'Eglise. En outre, nous avons retenu utile de publier le témoignage que S .E. Mons. Alexandre Caillot, Évêque de Grenoble, a fourni à la conclusion des travaux de la Commission qu'il convoqua en 1935 pour le procès diocésain. Les experts de la Commission provenaient de diverses parties de France et leur procès dura dix ans . Entre autres firent partie de la commission: le Vicaire de l'Évêque de Grenoble, théologien; 1es frères jésuites Alberto et Augusto Valencin, tous les deux très compétents dans le domaine philosophique et théologique et experts dans l'évaluation de cas semblables; deux médecins dont un psychiatre. Nous confions à la Vierge Marie la diffusion de ce Message et, avec Elle, nous invoquons le Saint Esprit afin qu'il aide les hommes à comprendre et à reconnaître la
profonde tendresse que le Père nourrit pour chaque homme.
P. Andrea D'Ascanio, o.f.m. Cap.
Bref aperçu de la vie de Mère Eugénie Ravasio
Qui était Mère Eugénie? Qui était cette créature que le Père appelait « la fille bien-aimée ... ma petite plante »? Mère Eugénie a été une des plus grandes lumières de ces temps: le petit prophète d'une Nouvelle Église, dans laquelle le Père est au centre et au sommet de toute foi, et dont l'unité est le plus grand idéal de toute spiritualité. C'est la lumière que le Père a donné au monde en ce temps chaotique et ténébreux pour que l'on reconnaisse la route à suivre. Mère Eugénie naquit le 4 septembre 1907 d'une famille de paysans, à San Gervasio d'Adda (maintenant Capriate San Gervasio) petit centre de la province de Bergamo. Elle fréquenta seulement l'école élémentaire et après avoir travaillé quelques années dans une usine, à l'âge de 20 ans elle entra dans la Congrégation de Notre-Dame des Apôtres, où son caractère charismatique se développa et la fit élire Mère Générale de cette Congrégation à l'âge de 28 ans. Mais toute dimension spirituelle mise à part, pour la faire rentrer dans l'histoire, il suffirait de considérer son action dans le domaine social: en 12 ANS d'activité missionnaire elle ouvrit plus de 70 centres ( avec infirmerie, école, et église) dans les lieux les plus abandonnés de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Elle découvrit le premier médicament soignant la lèpre, extrait d'un germe d'une plante tropicale, remède qui fut ensuite étudié et élaboré par l'Institut Pasteur de Paris. Elle entraîna à sa suite Raoul Follereau qui fut dès lors considéré comme l'apôtre des lépreux.
De 1939 à 1941, elle réalisa à Azopté (en Côte d'Ivoire) son projet de la "ville des lépreux": c'est un immense centre de regroupement pour ces malades, qui s'étend sur une superficie de 200.000 m2, qui reste encore aujourd'hui un centre d'avant-garde en Afrique et dans le monde. Pour cette réalisation, le 4 juin 1950 la France accorda la Légion d'honneur à la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame des Apôtres (dont Mère Eugénie fut Supérieure Générale de 1935 à 1947), la plus grande distinction nationale pour des œuvres à caractère social.
Mère Eugénie retourna au le Père le 10 août 1990. l'Oeuvre la plus importante qu'elle nous ait laissée est le message que nous vous présentons ici, " le Père parle à ses enfants ", qui est l'unique révélation donnée personnellement par Dieu le Père et reconnue authentique par l'Eglise après 10 ans d'examens rigoureux. Il est important de dire que le Père en 1932, dicta à Mère Eugénie Le Message en latin, langue qui lui était totalement inconnue. C'est en 1981 que nous avons pu obtenir ce message de façon miraculeuse et en 1982 ( pour le 50ème anniversaire) nous avons commencé à le publier en langue italienne. Ce sont les grâces provenant de ce Message qui nous ont poussé à le répandre gratuitement, surtout dans les prisons, les casernes et les hôpitaux. Grâce aux collaborateurs que le Seigneur nous a donnés, nous avons pu assurer l'impression en albanais, allemand, anglais, arabe, coréen, français, espagnol, hollandais, hongrois, polonais, portugais, russe et ukrainien. Les éditions en chinois et japonais, sont en cours d'élaboration.
Voici maintenant, précédant Le Message, le Témoignage de Son Excellence Monseigneur Alexandre Caillot, Évêque de Grenoble.
P. Andrea D'Ascanio
o.f.m. Cap.
Témoignage de Son Excellence, Monseigneur Caillot
Évêque de Grenoble, à la suite du Rapport établi pendant l'enquête canonique, faite au sujet de Mère Eugénie Élisabeth Ravasio.
Dix années se sont écoulées depuis que, comme Évêque de Grenoble, j'ai décidé l'ouverture d'une enquête, sur le cas de la Mère Eugénie. Je possède maintenant des éléments suffisants pour apporter à l'Église, mon témoignage d'Évêque.
1° Une première certitude se dégage en pleine clarté de l'enquête.
Celle des vertus solides de Mère Eugénie. Dès le début de sa vie religieuse, la Sœur avait attiré l'attention de ses Supérieures, par sa piété, son obéissance, son humilité. Les Supérieures déroutées par le caractère extraordinaire des faits qui s'étaient produits pendant le noviciat de la Sœur, étaient décidées à ne pas la garder au couvent. Elles hésitaient et durent renoncer à leur projet, devant la vie exemplaire de la Sœur Tout le long de l'enquête, Sœur Eugénie fit preuve d'une grande patience et d'une docilité parfaite, - en se soumettant à tous les examens médicaux sans se plaindre, - en répondant aux interrogatoires, souvent longs et pénibles, des commissions théologiques et médicales, - en acceptant les contradictions et les épreuves. Tous les enquêteurs ont loué surtout, sa simplicité. Plusieurs circonstances ont permis aussi, de découvrir que la Sœur était capable de pratiquer la vertu à un degré héroïque, au témoignage des théologiens, notamment l'obéissance dans l'enquête du Révérend Père Auguste VALENCIN, en juin 1934, et l'humilité dans la douloureuse journée du 20 décembre 1934. Dans ses fonctions de Supérieure générale, je puis attester que je l'ai trouvé très appliquée à son devoir d'état, se donnant à sa tâche, qui devait cependant lui paraître d'autant plus difficile qu'elle n'y était pas préparée, avec un grand amour des âmes, de sa Congrégation et de l'Église. Ceux qui la voient vivre de près sont frappés, comme je le suis moi-même, de sa force d'âme au milieu des difficultés. Ce ne sont pas seulement les vertus qui m'impressionnent, ce sont les qualités que la Mère révèle dans l'exercice de l'autorité qu'une religieuse, peu instruite, en arrive à occuper la plus haute fonction de sa Congrégation! Il y a là, déjà quelque chose d'extraordinaire, et, de ce point de vue, l'enquête faite par mon Vicaire Général Mgr GUERRY - le jour de l'élection - est fort suggestive. Les réponses des capitulantes, toutes, supérieures et déléguées des diverses missions, ont montré qu'elles choisissaient Mère Eugénie comme Supérieure générale, malgré son jeune âge et les obstacles canoniques qui devaient écarter normalement l'idée de sa nomination, en raison de ses qualités de jugement, d'équilibre, d'énergie et de fermeté. La réalité semble bien avoir dépassé l'espérance que les électrices mettaient en celle qu'elle choisissaient. Ce que j'ai le plus remarqué chez elle, c'est d'abord, son intelligence claire, vive, pénétrante. J'ai dit que son instruction avait été déficiente, d'ailleurs, pour des raisons extérieures indépendantes d'elle-même: la maladie prolongée de sa mère, l'avait obligée à prendre, très jeune, les soucis du ménage et, à manquer la classe très souvent. Puis, se furent, et jusqu'à son entrée au couvent, les rudes années de la vie à l'usine, comme ouvrière tisseuse. Malgré ces lacunes premières, dont les conséquences se font évidemment sentir dans sa composition et l'orthographe, Mère Eugénie fait à sa Communauté de nombreuses conférences. Elle a rédigé elle-même notamment, ses circulaires à sa Congrégation et, les contrats conclus avec les municipalités ou les Conseils d'administration, pour les Établissements hospitaliers confiés aux Sœurs de Notre-Dame des Apôtres. Elle a composé un long directoire . Elle voit clair et juste dans une situation, comme dans un cas de conscience. Ses directions sont nettes, précises, particulièrement pratiques. Elle connaît particulièrement chacune de ses mille quatre cents filles, avec leurs aptitudes et leurs vertus, et est ainsi capable pour les nominations aux différents postes, de choisir celles qui sont les plus qualifiées. Elle a également une connaissance exacte, personnelle, des besoins, des ressources de sa Congrégation, de la situation de chaque maison. Elle a fait la visite de toutes ses missions. Nous voulons noter aussi son esprit de prévoyance. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires pour que, dans l'avenir, chaque établissement hospitalier ou scolaire ait les Sœurs diplômées dont il aura besoin pour vivre et se développer. Il me paraît tout spécialement intéressant enfin, de faire remarquer que Mère Eugénie semble douée d'un esprit de décision, du sens du réel et d'une volonté réalisatrice. En six ans elle a fait soixante sept fondations et elle a su apporter bien des améliorations utiles dans la Congrégation. Si je révèle ses qualités d'intelligence, de jugement, de volonté, ses aptitudes de gouvernement, c'est parce qu'elles me paraissent écarter définitivement toutes ces hypothèses qu'il a bien fallu envisager à un moment au cours de l'enquête, mais qui étaient impuissantes à donner l'explication satisfaisante: hypothèses d'hallucinations, d'illusions, de médiumnité, d'hystérie, de délire. La vie de la Mère est une constante démonstration de son équilibre mental et général, et, cet équilibre semble même à des regards observateurs, être la note dominante de sa personnalité. Les autres hypothèses de suggestibilité, de maniabilité, qui avaient poussé les enquêteurs à se demander s'ils n'étaient pas en présence d'une nature très impressionnable, véritable miroir à facettes subissant toutes les influences et les suggestions, ont été également réfutées par la réalité quotidienne. Mère Eugénie, bien que douée d'une nature sensible et d'un tempérament émotif, a prouvé qu'elle ne faisait pas acception des personnes et que, bien loin de se laisser influencer par les considérations humaines, elle savait marquer ses projets, son activité, ses réalisations et s'imposer aux autres par son rayonnement personnel. Un simple fait en dira plus long que toutes les appréciations: au lendemain de son élection comme Supérieure Générale, elle dut procéder à des élections de Supérieures, or, elle n'hésita pas à remplacer une de celles qui venaient de voter pour elle: en débarquant en Égypte, cette Supérieure locale apprit son changement, notifié par avion.
2°) Sur l'objet de la Mission
L'objet de la Mission qui aurait été confié à Mère Eugénie, est précis et, du point de vue doctrinal, me paraît légitime et opportun. Objet précis: faire connaître et honorer le Père, notamment par l'institution d'une fête spéciale, demandée à l'Église. L'enquête a établi qu'une fête liturgique en l'honneur du Père, serait bien dans la ligne de tout le culte catholique, conforme au mouvement traditionnel de la prière catholique, qui est une ascension vers le Père, par le Fils, dans l'Esprit, comme le prouvent les oraisons de la Messe et l'oblation liturgique au Père dans le Saint Sacrifice. D'autre part, cependant, c'est un fait qu'il n'existe aucune fête spéciale en l'honneur du Père; la Trinité est honorée comme telle, le Verbe et l'Esprit-Saint sont honorés dans leur mission et leurs manifestations extérieures, seul le Père n'a pas une fête propre, qui attirerait l'attention du peuple chrétien sur sa Personne. Faut-il attribuer à cette absence d'une fête liturgique en Son honneur ce fait, qu'une enquête assez étendue auprès de nombreux fidèles a révélé, dans les diverses classes de la société et, même auprès de nombreux prêtres et religieux: « Le Père n'est pas connu, on ne le prie pas, on ne pense pas à Lui ». L'enquêteur découvre même avec stupeur, qu'un grand nombre de chrétiens se détournent du Père, parce qu'ils voient en Lui, un Juge terrible. Ils préfèrent s'adresser à l'humanité du Christ et, combien demandent à Jésus de les protéger contre la colère du Père! Une fête spéciale, aurait donc comme premier effet de rétablir l'ordre dans la piété de beaucoup de chrétiens et, de les ramener à la consigne du Divin Sauveur: « Tout ce que vous demandez au Père, en mon nom... » et ensuite: « Désormais, vous prierez ainsi: Notre Père... ». Une fête liturgique en l'honneur du Père aurait également pour effet, d'élever le regard vers Celui que l'Apôtre Saint Jacques appelait: « Le Père des Lumières de qui nous viennent tous les dons ... ». Elle habituerait les âmes à considérer la Bonté Divine les bienfaits de Dieu Trinité et que c'est par sa nature divine, commune aux Trois Personnes, que Dieu répand sur le monde les trésors inépuisables de sa Miséricorde Infinie. Il semblerait donc, au premier abord, qu'il n'y ait aucune raison spéciale d'honorer le Père en particulier, pourtant, n'est-ce pas le Père qui a envoyé Son fils dans le monde? et, s'il est souverainement juste de rendre un culte au Fils et à l'Esprit, pour leurs manifestations extérieures, ne serait-il point juste et équitable, de rendre grâces à Dieu le Père, comme le demandent les préfaces de la Messe, pour le Don qu'Il nous a fait de son Fils. L'objet propre de cette fête spéciale se dégage ainsi nettement: Honorer le Père, Le remercier, Le louer, pour nous avoir donné Son Fils; en un mot, comme le dit exactement le Message: comme Auteur de la Rédemption. - Rendre grâces à Celui qui a tant aimé le monde, qu'Il lui a donné Son Fils Unique, pour que tous les hommes, rassemblés dans le Corps Mystique du Christ, récapitulent ce Fils, deviennent fils en Lui. A l'heure où le monde égaré par les doctrines du laïcisme, de l'athéisme et des philosophies modernes ne connaît plus Dieu, le vrai Dieu, cette fête ne ferait-elle pas connaître à beaucoup le Père vivant que Jésus nous a révélé, le Père de miséricorde et de bonté? Ne contribuerait-elle pas à accroître le nombre de ces adorateurs du Père "en esprit et en vérité" que Jésus a annoncés? A l'heure où le monde déchiré par des guerres meurtrières va éprouver le besoin de chercher un principe solide d'union, pour un rapprochement entre les peuples, cette fête n'apporterait-elle pas une grande lumière, en apprenant aux hommes, qu'ils ont tous au Ciel le même Père: Celui que Jésus leur a donné et vers qui Il les entraîne, comme membres de son Corps mystique, dans l'unité du même Esprit d'Amour! A l'heure où tant d'âmes épuisées ou lassées par les épreuves de la guerre, pourraient être avides de se tourner vers une vie intérieure profonde, cette fête n'est-elle pas capable de les appeler "au dedans" pour adorer le Père qui est dans le secret et pour se livrer en une oblation filiale et généreuse au Père, Source unique de la Vie de la Trinité Sainte en elle? Une telle fête, ne conserverait-elle pas le beau mouvement de vie surnaturelle qui entraîne logiquement les âmes, autour de l'enfance spirituelle et de la vie filiale vers le Père, par la confiance, L'abandon à la Volonté Divine, I'esprit de foi? Par ailleurs, distinct de cette question d'une fête spéciale et quelle que soit la décision de l'Église sur ce point, il y a un problème de doctrine qui se pose. D'éminents théologiens estiment que la doctrine des rapports de l'âme avec la Trinité Sainte demande à être approfondie et qu'elle pourrait être pour les âmes, une source de lumière sur la vie en société avec le Père et le Fils, dont parle S. Jean, sur la participation à la vie de Jésus, Fils du Père, par une commune disposition du Christ, intime de son Cœur Sacré, notamment à sa charité filiale pour son Père. Quoiqu'il en soit de ces problèmes théologiques, ce que je veux souligner ici, c'est ce fait: qu'une pauvre ignorante en théologie déclare, avoir des communications divines, qui pourraient bien être riches de doctrine. Les constructions imaginaires d'une visionnaire, sont pauvres, stériles, incohérentes. Par contre, le Message que la Mère Eugénie dit lui avoir été confié par le Père, est fécond, - avec un mélange harmonieux de deux caractères qui le rend plus sûr: d'une part, il se présente comme traditionnel dans l'Église, sans un aspect de nouveauté, qui pourrait le faire taxer de suspect, car, il répète sans cesse, que tout a été dit déjà, par la Révélation du Christ sur Son Père, et que tout est dans l'Évangile. Mais, d'autre part, il déclare que cette grande Vérité, sur la connaissance du Père, demande à être repensée, approfondie, vécue. La disproportion, entre la faiblesse de l'instrument incapable par lui-même de découvrir une doctrine de cette nature, et la profondeur du Message que la Sœur apporte, ne laisse-telle pas entrevoir, qu'une autre cause supérieure, surnaturelle, divine, est intervenue pour lui confier ce Message? Je ne vois pas comment, humainement, on pourrait expliquer la découverte, par la Sœur, d'une idée dont les enquêteurs théologiens n'ont entrevu que peu à peu l'originalité et la fécondité. Un autre fait me semble également très suggestif: lorsque la Sœur Eugénie a annoncé qu'elle avait eu des apparitions du Père, les enquêteurs théologiens lui ont répliqué que les apparitions du Père étaient en elles-mêmes impossibles, qu'elles ne s'étaient d'ailleurs jamais produites dans l'histoire, - à ces objections, la Sœur a résisté, déclarant simplement: "Le Père m'a dit de décrire ce que je voyais. Il demande à ses fils théologiens de chercher. " La Sœur n'a jamais varié dans ses explications, elle a maintenu ses affirmations pendant de longs mois. Or, ce n'est qu'en janvier 1934, que les théologiens découvrirent, dans Saint Thomas d'Aquin lui-même, la réponse à l'objection qu'ils se faisaient. La réponse du grand docteur, sur la distinction entre l'apparition et la mission fut lumineuse. Elle leva l'obstacle qui paralysait toute l'enquête. Contre de savants théologiens, la petite ignorante avait eu raison. Comment là encore expliquer humainement la lumière, la sagesse, la persévérance de la Sœur? Une fausse visionnaire aurait cherché à s'adapter aux explications des théologiens. La Sœur a tenu bon; Voilà de nouvelles raisons pour lesquelles son témoignage nous paraît digne d'être appuyé avec confiance. En tout cas, ce qui me paraît digne de remarque c'est cette attitude de réserve prise et indiquée à l'égard du merveilleux. Tandis que de fausses mystiques font passer au 1er plan ou même ne voient que les choses extraordinaires. Celles-ci sont, dans le cas de la Sœur, reléguées au 2éme plan, à titre de preuves et de moyens. Il y a une absence d'exaltation, un équilibre des valeurs qui font bonne impression. De l'enquête des théologiens je ne dirai que peu de choses. Les Révérends Pères Albert et Auguste Valencin sont estimés pour leur autorité philosophique et théologique, pour leur connaissance de la vie spirituelle aussi. Ils avaient dû intervenir déjà en d'autres circonstances pour des faits du genre de ceux qui étaient soumis, cette fois, à leur examen. Nous savons qu'ils l'avaient fait avec beaucoup de prudence. Ce sont ces raisons qui les avaient désignés à notre choix. Nous leur sommes reconnaissant pour une collaboration qui fut dévouée et vraiment consciencieuse. Leur témoignage en faveur de la Sœur et en faveur d'une explication surnaturelle des faits dans leur ensemble a d'autant plus de valeur qu'ils sont demeurés longtemps, d'abord hostiles et sceptiques, puis hésitants. Ils ont été gagnés peu à peu après avoir soulevé toutes sortes d'objections et imposé à la Sœur de rudes épreuves.
Conclusions
En mon âme et conscience avec le sentiment très vif de ma responsabilité devant l'Église, je déclare: Que l'intervention surnaturelle et divine me paraît seule capable de donner de l'ensemble des faits une explication logique et satisfaisante. Dégagé de tout ce qui l'entoure, ce fait essentiel m'apparaît plein de noblesse, d'élévation, de fécondité surnaturelle. Une humble religieuse a rappelé les âmes au vrai culte du Père, tel que Jésus l'a enseigné et tel que l'Église l'a fixé dans sa liturgie. Il n'y a là rien de troublant, rien que de très pur et conforme à une solide doctrine. Les faits merveilleux qui accompagnent ce message pourraient être dissociés de cet événement central que celui-ci conserverait toute sa valeur. L'Église dira si l'idée de la Fête spéciale peut être retenue séparément du fait particulier de la Sœur, et pour des raisons doctrinales. J'estime que la grande preuve de l'authenticité de la Mission de la Sœur nous est fournie par la manière dont elle applique à sa vie réelle, la belle doctrine qu'elle serait venue rappeler. J'estime qu'il convient de la laisser continuer son œuvre. Je crois qu'il y a là le doigt de Dieu et, après dix années de recherches, de réflexions et de prières, je bénis le Père d'avoir daigné choisir mon diocèse, comme le lieu de manifestations aussi touchantes de son Amour.
+ Alexandre Caillot
(Évêque de Grenoble à l'époque où a été donné le Message)
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio
Premier cahier
1er Juillet 1932: Fête du Précieux sang de notre seigneur Jésus Christ.
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste! Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes. Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles! Une soif de Le voir et de L'entendre m'ont saisie. Mon cœur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu'ici je n'avais jamais été si confiante avec personne. La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d'allégresse. Enfin des chants commencent à se faire entendre! Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai. Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CRÉATEUR et NOTRE PÉRE! Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT. Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes. Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu. Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir Il me dit:
« JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore: JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé, pour prouver Mon Amour pour les hommes! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour, que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté. Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire. »
Après qu'll eût pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Cœur, l'y soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour! Dans mon ignorance je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre. Il a dit:
« PAIX et SALUT dans cette maison et dans le monde entier: Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les cœurs des hommes, pour que l'humanité toute entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PÈRE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver! Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PÈRE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel. JE choisis ce jour pour commencer MON OEUVRE parmi les hommes, parce que c'est la FÊTE du SANG PRÉCIEUX de MON FILS JÉSUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'Oeuvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière.
Voici le vrai but de ma venue: 1) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future. 2) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut. 3) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui n'ai qu'un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même; ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'œuvre de MA création. Le temps presse, JE voudrais que l'homme sût au plus tôt que JE l'aime et que JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants. JE suis l'Éternel et lorsque JE vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer MA Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais, avant il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance: alors ce fut la création du monde! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux hommes: l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que JE savais être nécessaires à leur vie.
Enfin l'homme est créé! JE ME suis complu dans Mon Œuvre L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer. Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l'Ancien Testament des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me
communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dusse-JE parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier - ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le cœur des hommes, que JE fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fût purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc..
J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé - le seul Juste d'alors - De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi. Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité. Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais , pour que par elles , Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes. J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue! en ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue!
Car ce MESSIE qui est-IL? D'où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL représenter? LE MESSIE, c'est DIEU. Qui est Dieu? Dieu c'est le PÉRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT. D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes? C'est MOI son PÈRE, DIEU. Qui représentera-t-IL sur la terre? Son PÈRE; DIEU. Que fera-t-IL sur la terre? Il fera connaître et aimer le PÈRE: DIEU. N'a-t-IL pas dit: « Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père? » - « Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse », dans St. Luc, ch. 2 verset 49. « Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père ». « "Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera ». « Vous le prierez ainsi: Notre Père qui êtes aux Cieux, etc.. » et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit: « Qui Me voit, voit Mon Père ». « Je suis dans le Père et le Père est en Moi ». « Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi - nemo venit ad Patrem nisi per me », dans St. Jean, ch. XIV verset 6. « Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon Père » etc. etc..
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux. Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer? Pourquoi ai-JE ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse, pour que étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible d'observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgé d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages. Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s'est point arrêté cependant. Toutefois, lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes, n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller MOI-Même. Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils? M'écouteront-ils ? Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions. Je répondais Moi-Même:
"Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon Fils, ils me calomnieront , ils Me crucifieront pour Me faire mourir. M'arrêterai-Je pour cela? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes! Je ne Me suis pas arrêté là; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore: plus que Moi-Même. Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants. Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir: que c'est l'Amour qui a tout conduit! Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entends vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point. Voyez, dans ce récit nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours: au XXe siècle. Oh! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes! Pourtant JE vous aime si tendrement! En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-JE fait encore! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI. Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants! C'est pourquoi JE demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes: c'est le Crucifix, c'est le Sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime tant! (expression préférée de Sœur Eugénie et qui revient souvent). Ah! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le précipice. Je suis Votre Père! Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr? Non, non! ne le croyez pas! je suis le meilleur des Pères. JE connais la faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour! Et Moi JE pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Eh quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.
Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités. Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis Si près de vous! I1 faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec un Amour infiniment Miséricordieux! N'en doutez pas! Si Mon Cœur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits. De là vous pouvez conclure qu'il y a un Père au-dessus de tous les pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez. Je viens parmi vous par deux chemins: la Croix et l'Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c'est votre chemin pour monter ver Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu. Par l'Eucharistie JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes mes enfants. C'est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde. Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
l'Oeuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne l'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n'ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPÉCIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur! Pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que JE désire encore, ne m'est pas encore donné! Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donnés Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu: "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement". Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être tout particulièrement honoré de vous! En vous donnant la vie, J'ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre cœur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre!
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir? L'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable. Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu. Eh bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme JE vous le demande. Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre! Cependant ne croyez pas qu'en honorant mon Fils, vous ne M'honorez pas! Certes oui, vous M'honorez puisque JE demeure en Mon Fils! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l'homme HONORER SON PÈRE et SON CRÉATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNÉ et Il est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé. Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres - et vous en connaissez - ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées!
Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'Il possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah! JE vous le promets: les hommes se convertiront plus vite! Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel! Et voyez combien de travail reste à faire!
MON HEURE EST VENUE! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'objet de leurs éternelles délices! Jusqu'ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PÈRE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu'à la fin du monde. Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que JE n'ai qu'un seul désir: les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus. Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici:
APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde. Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que JE t'ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable de lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter. Un peu chaque jour JE te parlerai de MES Désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant. Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les cœurs des hommes mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.
Pour que cette œuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence. JE te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu serais heureuse de parler peu avec les créatures et dans le secret de ton cœur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M'écouteras. Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses: Quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J'entends parler aux hommes: Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.
Depuis la création de l'homme, JE n'ai jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui, Comme Créateur et Père de l'homme, JE sens comme un besoin de l'aimer. Ce n'est pas que J'aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d'aimer l'homme. JE vis donc près de l'homme, JE le suis partout, Je l'aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver. Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l'humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu'ils verront tant d'âmes qu'ils croyaient perdues, jouir de l'éternel bonheur au milieu des élus. Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu'il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.
Une mère n'oublie jamais la petite créature qu'elle vient de mettre au monde. N'est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J'ai mises au monde! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai donné, MOI JE l'aime plus qu'elle, parce que JE l'ai créé. Si même parfois, il arrivait qu'une mère aimât moins son enfant, à cause d'un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l'aimerais encore davantage. Viendrait-elle même à l'oublier ou à n'y penser que rarement, surtout quand son âge l'aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l'oublierai jamais. JE l'aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l'aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n'avez pas compris cette parole dont voici le sens: Si vous M'aimez et si vous m'appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas, l'amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l'éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N'est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement? JE désire donc que l'homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu'il ne pourrait pas vivre si JE n'étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d'être auprès de Lui.
Ah! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous communiquer et que voici: Jusqu'ici, L'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire. JE voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté. JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu!
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message! Une seule dans toute l'humanité! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez! JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d'eux! Rappelez-vous ô hommes, que JE voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-JE pas déjà? Si JE n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre!
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres! Non! Non! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C'est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque JE suis toujours avec vous et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi. Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi?
JE voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut", - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut: "Demandez et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche à ses enfants. Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire. La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous? Est-ce que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches. JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. il y a tant de mal dans le monde! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi. Sans M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux: à vous, les enfants chéris de Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.
« Au Pape »
Avant tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Œuvre qui devrait être la première de toutes et que, par la crainte que le démon a inspirée à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps. Ah! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette Œuvre, sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité présente et future! Si tu savais comme JE désire être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial! Ce désir, JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans quelle s'aperçoive de la grandeur de l'Oeuvre que JE voudrais faire parmi eux! JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer, elle ne comprendrait pas. JE permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Œuvre par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant de mettre cette Œuvre à l'étude et de la mener très vite à exécution. Pour être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial JE ne demande rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1) Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer tout particulièrement sous le NOM DE PÈRE DE L'HUMANITÉ toute entière. JE voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propres. Il n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Ecriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d'Août: si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.
2) Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d'eux, c 'est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3) JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une seule! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants seront comme sous le regard de leur tendre Père. Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d'une manière sensible.
4) Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires. Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.
6) Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages plus que les hommes du monde. Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait connaître! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette Œuvre de Mon Amour, oui un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.
« A l´Évêque »
JE veux te dire un mot à toi aussi! Mon Fils Alexandre pour que Mes désirs soient réalisés dans le monde. Il faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" (Mère Eugénie) de Mon Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Œuvre, c'est-à-dire de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes enfants que JE confie cette Œuvre et son avenir si important. Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J'attends de vous: c'est-à-dire Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux qui travailleront dan ce même but. J'ai créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur, parce que son cœur n'est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants: les hommes du monde entier.
Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes! Oui, c'est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l'attend de vous. Ma joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot Il était toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis comme à Lui: vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes complaisances: c'est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini. Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour. Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant de mourir. Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure: cette âme a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (NOTE de Mère Eugénie: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel que nôtre Père nous le dit et que je l'écris.) JE la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M'offensait gravement.
JE l'attendais; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l'aimais; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait, J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu'elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans à sa dernière heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit, il Me dit:
"O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon Sauveur". Il mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le juge avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant sa vie dans l'espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et d'être Son Père pour toute l'éternité. Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l'usage DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur Sauveur!"Ainsi finit le premier cahier du Message.
Premier cahier
1er Juillet 1932: Fête du Précieux sang de notre seigneur Jésus Christ.
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste! Aujourd'hui se terminent les longs jours de la préparation et je me sens près, tout près de la venue de mon Père et du Père de tous les hommes. Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles! Une soif de Le voir et de L'entendre m'ont saisie. Mon cœur tout brûlant d'amour s'ouvrait avec une confiance tellement grande, que je constatais que jusqu'ici je n'avais jamais été si confiante avec personne. La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d'allégresse. Enfin des chants commencent à se faire entendre! Des Anges viennent et m'annoncent cette heureuse arrivée! Leurs cantiques étaient si beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai. Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des Séraphins, avec DIEU NOTRE CRÉATEUR et NOTRE PÉRE! Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT. Tout de suite après, le Père me dit de m'asseoir avec Lui pour écrire ce qu'Il a décidé de dire aux hommes. Toute sa Cour qui L'avait accompagné, a disparu. Le Père seul reste avec moi et, avant de s'asseoir Il me dit:
« JE te l'ai déjà dit et JE te le dis encore: JE ne peux plus donner une autre fois mon Fils Bien-Aimé, pour prouver Mon Amour pour les hommes! Or, c'est pour les aimer et pour qu'ils connaissent cet Amour, que JE viens parmi eux, prenant leur ressemblance, leur pauvreté. Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l'attitude d'un homme ordinaire. »
Après qu'll eût pris l'attitude d'un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Cœur, l'y soutenant de la Main gauche, puis Il s'assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur l'attitude qu'Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour! Dans mon ignorance je ne trouve pas de mot pour exprimer ce qu'Il me fait comprendre. Il a dit:
« PAIX et SALUT dans cette maison et dans le monde entier: Que MA PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les cœurs des hommes, pour que l'humanité toute entière se tourne vers le salut et qu'elle vienne vers SON PÈRE qui la cherche, pour l'aimer et la sauver! Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de bénédiction. Qu'il ne laisse pas perdre l'occasion d'appeler l'attention des enfants sur LEUR PÈRE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur bonheur éternel. JE choisis ce jour pour commencer MON OEUVRE parmi les hommes, parce que c'est la FÊTE du SANG PRÉCIEUX de MON FILS JÉSUS. J'ai l'intention de pétrir dans ce Sang l'Oeuvre que JE viens commencer, pour qu'Elle porte de grands Fruits dans l'humanité entière.
Voici le vrai but de ma venue: 1) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour leur faire comprendre que Ma joie est d'être connu et aimé de mes enfants, c'est-à-dire de toute l'humanité présente et future. 2) JE viens apporter l'espérance aux hommes et aux nations. Combien l'ont perdue depuis longtemps déjà! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité en travaillant à leur salut. 3) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui n'ai qu'un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu'il a peint lui-même; ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chef-d'œuvre de MA création. Le temps presse, JE voudrais que l'homme sût au plus tôt que JE l'aime et que JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un Père avec ses enfants. JE suis l'Éternel et lorsque JE vivais seul, J'avais déjà résolu d'employer MA Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais, avant il fallait la création matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance: alors ce fut la création du monde! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux hommes: l'air, le soleil et la pluie et de tant d'autres choses que JE savais être nécessaires à leur vie.
Enfin l'homme est créé! JE ME suis complu dans Mon Œuvre L'homme commet le péché, mais c'est alors que Mon infinie Bonté va se montrer. Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l'Ancien Testament des Prophètes à qui J'ai communiqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu'ils les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me
communiquer à des âmes justes pour qu'elles transmissent mes ordres à ceux qui causaient le désordre. Aussi dusse-JE parfois user de sévérité pour les reprendre, non pour les châtier - ce qui n'aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu'ils avaient oublié et méconnu dans leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le cœur des hommes, que JE fus contraint d'envoyer des malheurs sur le monde pour que l'homme fût purifié par la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie; ce fut le déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l'homme contre l'homme, etc, etc..
J'ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le déluge, J'étais auprès de Noé - le seul Juste d'alors - De même dans les autres calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi. Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers l'humanité. Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais , pour que par elles , Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes. J'avais promis au monde le MESSIE. Que n'ai-Je pas fait pour préparer Sa Venue! en ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000 ans avant Sa venue!
Car ce MESSIE qui est-IL? D'où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL représenter? LE MESSIE, c'est DIEU. Qui est Dieu? Dieu c'est le PÉRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT. D'où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonné de venir parmi les hommes? C'est MOI son PÈRE, DIEU. Qui représentera-t-IL sur la terre? Son PÈRE; DIEU. Que fera-t-IL sur la terre? Il fera connaître et aimer le PÈRE: DIEU. N'a-t-IL pas dit: « Ne savez-vous pas qu'il faut que Je sois aux choses de Mon Père? » - « Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse », dans St. Luc, ch. 2 verset 49. « Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père ». « "Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera ». « Vous le prierez ainsi: Notre Père qui êtes aux Cieux, etc.. » et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes, Il dit: « Qui Me voit, voit Mon Père ». « Je suis dans le Père et le Père est en Moi ». « Personne ne vient au Père si ce n'est par Moi - nemo venit ad Patrem nisi per me », dans St. Jean, ch. XIV verset 6. « Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon Père » etc. etc..
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n'ai eu qu'un désir, celui de Me faire connaître aux hommes et de M'en faire aimer, désirant rester sans cesse auprès d'eux. Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d'exprimer? Pourquoi ai-JE ordonné à Moïse de construire le Tabernacle et l'Arche d'Alliance, si ce n'est parce que J'avais le désir ardent de venir habiter, comme un Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes? Malgré cela ils M'ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu'ils se souviennent malgré tout de leur Père Dieu et de l'unique désir qu'Il a de les sauver, J'ai donné Mes Commandements à Moïse, pour que étant tenus de les observer, ils pussent se souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l'oubli et les hommes sombrèrent dans l'erreur et la crainte, trouvant pénible d'observer les Commandements tels que Je les avais transmis par Moïse, ils se sont forgé d'autres lois en conformité avec leurs vices, pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, ils M'ont encore oublié et accablé d'outrages. Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s'est point arrêté cependant. Toutefois, lorsque J'eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes, n'avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j'ai résolu d'aller MOI-Même. Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n'y avait pas d'autre moyen que d'aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité. Les hommes Me connaîtront-ils? M'écouteront-ils ? Pour moi rien n'était caché dans l'avenir, comme réponse à ces deux questions. Je répondais Moi-Même:
"Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils ils Me maltraiteront, malgré tout le bien qu'Il leur fera. Dans Mon Fils, ils me calomnieront , ils Me crucifieront pour Me faire mourir. M'arrêterai-Je pour cela? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les hommes! Je ne Me suis pas arrêté là; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore: plus que Moi-Même. Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s'il avait suffi d'une de mes créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle que celle de Mon Fils, J'aurais hésité. Pourquoi? Parce que J'aurais trahi Mon Amour en faisant souffrir une autre créature que J'aime, au lieu de souffrir Moi-Même, en Mon Fils. Je n'aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants. Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu'à Ma venue par Mon Fils, au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les connaissent, mais ils en ignorent l'essentiel, à savoir: que c'est l'Amour qui a tout conduit! Oui, c'est l'Amour, voilà ce que J'entends vous faire remarquer dans ce récit que vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point. Voyez, dans ce récit nous ne sommes qu'au premier jour du premier siècle et Je voudrais le conduire jusqu'à nos jours: au XXe siècle. Oh! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes! Pourtant JE vous aime si tendrement! En Mon FILS, c'est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait homme, que n'ai-JE fait encore! La divinité, en cette humanité, s'est voilée, petite, pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE recevais Ses prières pour que l'homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu'à MOI. Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants! C'est pourquoi JE demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu'ils soient encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes: c'est le Crucifix, c'est le Sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez, soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des grâces spéciales et le résultat est bien minime! Combien de mes créatures, devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans l'abîme éternel! En vérité, ils n'ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime tant! (expression préférée de Sœur Eugénie et qui revient souvent). Ah! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le précipice. Je suis Votre Père! Serait-il possible qu'après M'avoir appelé Votre Père et M'avoir témoigné votre amour, vous trouviez en Moi un cœur assez dur et assez insensible pour vous laisser périr? Non, non! ne le croyez pas! je suis le meilleur des Pères. JE connais la faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour! Et Moi JE pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez pas jugés. Eh quoi, JE suis juste il est vrai, mais l'Amour paie tout.
Écoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l'assurance de Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c'est comme du fer, pour Moi vos actes d'amour, c'est comme de l'or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant que si vous Me donniez dix kilos d'or! Ce qui signifie, qu'avec un peu d'amour on rachète d'immenses iniquités. Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu'à Moi. Je suis Si près de vous! I1 faut donc M'aimer et M'honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout au plus jugés avec un Amour infiniment Miséricordieux! N'en doutez pas! Si Mon Cœur n'était pas fait ainsi, J'aurais déjà exterminé le monde autant de fois qu'il aurait commis de péché! Tandis que, vous en êtes témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des bienfaits. De là vous pouvez conclure qu'il y a un Père au-dessus de tous les pères, qu'Il vous aime et qu'Il ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez. Je viens parmi vous par deux chemins: la Croix et l'Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c'est par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c'est votre chemin pour monter ver Mon Fils et de Mon Fils jusqu'à Moi. Sans elle vous ne pourriez jamais venir, parce que l'homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment de la séparation d'avec Dieu. Par l'Eucharistie JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J'ai voulu que Mon Fils institue l'Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes mes enfants. C'est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse, et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde. Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
l'Oeuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s'accomplit sans bruit et l'homme ne l'aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c'est un moyen très propre pour demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l'âme de tous ceux qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie que J'éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu'ici, n'a compris les désirs infinis de Mon Cœur de PÈRE DIEU, d'être connu, aimé et honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois Hommages que je désire recevoir de l'homme pour que Je sois toujours miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n'ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu'à Joseph, Père Nourricier de Jésus, et depuis Joseph jusqu'à ce jour, pour que l'homme puisse Me rendre le CULTE SPÉCIAL qui M'est dû comme Père, Créateur et Sauveur! Pourtant ce Culte Spécial que J'ai tant désiré et que JE désire encore, ne m'est pas encore donné! Dans l'Exode vous lisez qu'il faut honorer Dieu d'un Culte spécial. Les Psaumes de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements que j'ai donnés Moi-même à Moïse, J'ai mis en premier lieu: "Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement". Or, aimer et honorer quelqu'un, les deux choses vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être tout particulièrement honoré de vous! En vous donnant la vie, J'ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre cœur est donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre!
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit service pour vous faire plaisir? L'homme le plus froid conserverait pour cette personne une reconnaissance inoubliable. Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la récompense du service rendu. Eh bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de M'honorer comme JE vous le demande. Je reconnais que vous M'honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire monter par Mon Fils jusqu'à Moi, mais c'est un bien, bien petit nombre! Cependant ne croyez pas qu'en honorant mon Fils, vous ne M'honorez pas! Certes oui, vous M'honorez puisque JE demeure en Mon Fils! Donc tout ce qui est gloire pour Lui, l'est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l'homme HONORER SON PÈRE et SON CRÉATEUR par un Culte Spécial. Plus vous M'honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Fils, car, selon Ma Volonté, IL S'est fait le VERBE INCARNÉ et Il est venu parmi vous, pour vous faire connaître Celui qui L'a envoyé. Si vous Me connaissez, vous M'aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé, plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que J'ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d'autres - et vous en connaissez - ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes Mains dont Je sais l'existence alors que vous l'ignorez, qui ne connaissent pas même la Main qui les a créées!
Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits! JE voudrais leur faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu'ils ont un Père qui après les avoir créés, veut leur donner les trésors qu'Il possède. Surtout dites-leur que JE pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah! JE vous le promets: les hommes se convertiront plus vite! Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à M'HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles écoulés, il serait resté bien peu d'hommes vivant dans l'idolâtrie, dans le paganisme et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l'homme court les yeux fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel! Et voyez combien de travail reste à faire!
MON HEURE EST VENUE! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des hommes, pour qu'après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur Sauveur et enfin l'objet de leurs éternelles délices! Jusqu'ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J'ai voulu vous les rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PÈRE très bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu'à la fin du monde. Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu'ils sachent que JE n'ai qu'un seul désir: les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous soient sauvés et mis au nombre de mes élus. Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l'effet sera éternel et la voici:
APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez tout de ce Père, avec amour et miséricorde. Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s'occuper de Ma gloire et mettre phrase par phrase ce que JE t'ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour que les hommes trouvent facile et agréable de lire l'exposé de ce que JE veux qu'ils sachent, sans cependant rien ajouter. Un peu chaque jour JE te parlerai de MES Désirs sur les hommes, de Mes joies, de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la tendresse de Mon Amour Compatissant. Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d'employer tes moments de liberté à t'entretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler et M'aimer et obtenir ainsi que les cœurs des hommes mes enfants, soient bien disposés à travailler à l'extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme, pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de ses enfants.
Pour que cette œuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s'étendre au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux qui seront chargés de l'étendre commettent la moindre imprudence. JE te demande de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu serais heureuse de parler peu avec les créatures et dans le secret de ton cœur, même quand tu seras au milieu d'elles, tu Me parleras et tu M'écouteras. Voici d'ailleurs ce que Je veux que tu fasses: Quand parfois Je te parlerai pour toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J'entends parler aux hommes: Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu'une mère avec ses enfants.
Depuis la création de l'homme, JE n'ai jamais cessé un seul instant de vivre auprès de lui, Comme Créateur et Père de l'homme, JE sens comme un besoin de l'aimer. Ce n'est pas que J'aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de Créateur ME fait sentir ce besoin d'aimer l'homme. JE vis donc près de l'homme, JE le suis partout, Je l'aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines, tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver. Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute l'humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu'ils verront tant d'âmes qu'ils croyaient perdues, jouir de l'éternel bonheur au milieu des élus. Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu'il y a un Père qui veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du bonheur éternel.
Une mère n'oublie jamais la petite créature qu'elle vient de mettre au monde. N'est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les créatures que J'ai mises au monde! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai donné, MOI JE l'aime plus qu'elle, parce que JE l'ai créé. Si même parfois, il arrivait qu'une mère aimât moins son enfant, à cause d'un défaut qui pourrait exister en Lui, Moi au contraire JE l'aimerais encore davantage. Viendrait-elle même à l'oublier ou à n'y penser que rarement, surtout quand son âge l'aura enlevé à sa vigilance, Moi JE ne l'oublierai jamais. JE l'aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l'aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur éternel, mais vous n'avez pas compris cette parole dont voici le sens: Si vous M'aimez et si vous m'appelez avec confiance de ce doux Nom de Père, vous commencez dès ici-bas, l'amour et la confiance qui feront votre bonheur dans l'éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N'est-ce pas là comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement? JE désire donc que l'homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu'il ne pourrait pas vivre si JE n'étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son incrédulité, Je ne cesse jamais d'être auprès de Lui.
Ah! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous communiquer et que voici: Jusqu'ici, L'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE vais dire. JE voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté. JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu!
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message! Une seule dans toute l'humanité! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme si vous ME voyiez! JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis auprès de chacun d'eux! Rappelez-vous ô hommes, que JE voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-JE pas déjà? Si JE n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre!
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres! Non! Non! JE ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C'est pourquoi JE voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque JE suis toujours avec vous et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi. Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis! Que JE désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi?
JE voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité "nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut", - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut: "Demandez et vous recevrez". Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard JE ferai connaître à ma "petite enfant". JE désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche à ses enfants. Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire. La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous dire, n'ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous? Est-ce que maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches. JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. il y a tant de mal dans le monde! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez! JE vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi. Sans M'attarder à tant d'autres choses qu'il serait fort à propos de dire ici mais que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux: à vous, les enfants chéris de Mon Amour, J'ai de grands desseins sur vous.
« Au Pape »
Avant tous les autres JE M'adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Œuvre qui devrait être la première de toutes et que, par la crainte que le démon a inspirée à l'homme, on ne verra s'accomplir que dans ce temps. Ah! JE voudrais que tu comprisses l'extension de cette Œuvre, sa grandeur, sa largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs immenses que J'ai sur l'humanité présente et future! Si tu savais comme JE désire être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial! Ce désir, JE l'ai en Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l'ai exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l'Ancien Testament. Mais l'homme ne l'a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu'il soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M'abaisse jusqu'à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans quelle s'aperçoive de la grandeur de l'Oeuvre que JE voudrais faire parmi eux! JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d'échouer, elle ne comprendrait pas. JE permets qu'elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Œuvre par la simplicité et l'innocence. Mais, c'est à toi maintenant de mettre cette Œuvre à l'étude et de la mener très vite à exécution. Pour être connu, aimé et honoré d'un culte Spécial JE ne demande rien d'extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1) Qu'un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m'honorer tout particulièrement sous le NOM DE PÈRE DE L'HUMANITÉ toute entière. JE voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propres. Il n'est pas difficile d'en trouver les textes dans l'Ecriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d'Août: si vous prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même mois.
2) Que tout le clergé s'attache à développer ce Culte et surtout qu'il ME fasse connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d'eux, c 'est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3) JE désire qu'il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux, même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n'y en aurait-il même qu'une seule! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j'aurai Moi-même aussi sous les yeux la créature que j'ai adoptée après l'avoir créée, ainsi tous mes enfants seront comme sous le regard de leur tendre Père. Sans doute suis-Je partout même maintenant, mais JE voudrais être représenté d'une manière sensible.
4) Que pendant l'année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires. Que sans crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, - non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants, voient luire ce flambeau devant eux, qu'ils connaissent la vérité, qu'ils l'embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5) JE voudrais être honoré tout particulièrement dans les séminaires, dans les noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur Sauveur.
6) Que les prêtres s'appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J'ai dit autrefois et qui est demeuré jusqu'ici ignoré, relativement au Culte que JE désire recevoir des hommes. Qu'ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre de grands hommages plus que les hommes du monde. Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs que J'ai conçus sur l'humanité et que JE t'ai fait connaître! Mais un jour avec les prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s'immoleront pour cette Œuvre de Mon Amour, oui un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.
« A l´Évêque »
JE veux te dire un mot à toi aussi! Mon Fils Alexandre pour que Mes désirs soient réalisés dans le monde. Il faut qu'avec le Père Spirituel de la "Petite Plante" (Mère Eugénie) de Mon Fils Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Œuvre, c'est-à-dire de ce Culte Spécial que J'attends des hommes. C'est à vous mes enfants que JE confie cette Œuvre et son avenir si important. Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J'attends de vous: c'est-à-dire Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J'ai gardés dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous ceux qui travailleront dan ce même but. J'ai créé l'homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l'homme. L'homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur, parce que son cœur n'est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d'être parmi les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants: les hommes du monde entier.
Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c'est là-haut dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous jouirez d'une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O hommes! Oui, c'est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c'est même un devoir pour vous de le faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l'attend de vous. Ma joie d'être parmi vous n'est pas moins grande que celle que J'éprouvais lorsque J'étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle; Mon Fils, c'était Moi qui l'envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot Il était toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis comme à Lui: vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes complaisances: c'est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J'entrerai en vous, JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini. Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour. Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester auprès de vous, toujours avec l'espoir qu'un jour, vous reviendrez à Votre Père et ME ferez au moins quelques actes d'amour avant de mourir. Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l'heure: cette âme a toujours été pour Moi comme l'enfant prodigue. (NOTE de Mère Eugénie: cet exemple je l'ai vu s'accomplir, tel que nôtre Père nous le dit et que je l'écris.) JE la comblais de biens, elle s'en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M'offensait gravement.
JE l'attendais; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu'elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l'abondance mais elle ne voyait qu'à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d'égarements par le péché mortel d'habitude. Mais Mon Amour ne s'est jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l'aimais; et surtout malgré les refus qu'elle M'opposait, J'étais content de vivre patiemment auprès d'elle, dans l'espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu'elle reviendrait à Moi, Son Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu'elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de 74 ans à sa dernière heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J'insiste, J'appelle mes élus, qu'ils prient pour lui afin qu'il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s'est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu'à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n'entendit, il Me dit:
"O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon Sauveur". Il mourut à l'instant même et le voici devant Moi. JE le juge avec l'amour d'un Père comme il m'a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l'expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M'être complu pendant sa vie dans l'espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma cour céleste d'avoir réalisé Mon désir et d'être Son Père pour toute l'éternité. Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon bonheur de M'établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l'usage DE MA PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en MOI, leur Père et leur Sauveur!"Ainsi finit le premier cahier du Message.
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio, suite
Deuxième cahier
Message de Notre Père
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932. Un jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.
« JE viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Cœur, d'où sortira une Source rafraîchissante où tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici à cause de ce poids immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre Père. C'est depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle je la vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le Cœur de mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et, JE leur permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire pour le temps et pour l'éternité. Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer jusqu'au point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis? Ne vous ai-je pas créés à Mon Image? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour Paternel et Divin. Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un. Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent aller puiser dans Son Cœur qui est toujours rempli de l'Eau du salut jusqu'à déborder! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable! Alors, venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il n'avait jamais goûté jusqu'ici! Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah! venez par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer. Mais si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre Père et Créateur. Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de MOI, dans l'éternité!
Je suis l'Océan de la Charité; mes fils, voici une autre preuve de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants, indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité. Cette preuve la voici: JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés! Pourquoi? parce qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-mêmes, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une goutte amère, JE suis encore un Océan de Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la joie? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité. Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais. C'est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en personne pour vous parler; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seuls, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans 1'0céan de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-mêmes pour vivre éternellement en Moi.»
Notes de Sœur Eugénie: Notre Père m'a dit, dans un colloque intime : »La source est le symbole de ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces.
« Reprise du message »: Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes: "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire". Les Écritures posent ensuite la question: "Pourquoi?" et elles répondent: "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais!" Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes: "Aimez, Adorez Dieu!" Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire: "Nous, nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion; puisque nous disons souvent dans l'oraison Dominicale. "Notre Père qui êtes aux Cieux!" Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez:
"Que votre Nom soit sanctifié!" Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez: "Que votre Règne arrive!" Mon Règne est-Il arrivé? Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer? Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation des insultes qu'il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume! Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, L'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon Fils, complètera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur: Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire: L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète! "Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte!
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes! N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Oeuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi: Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont allés dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps? Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte. Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine. J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici: "Tous ceux qui M'appelleront, de tout leur Cœur du Nom de Père, ne fût-ce qu'une seule fois, ne périront pas, mais seront sûrs de leur vie éternelle en compagnie des élus".
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître, honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je compterai tout, même le moindre effort que vous ferez et Je vous rendrai tout au centuple dans l'éternité. Je vous l'ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d'une manière toute particulière l'auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder aussi, Celui qui en est l'âme le Dieu en trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit. Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d'un Culte particulier, spécial dans l'Église et dans l'humanité entière quelque chose manquera à cette Société. J'ai déjà fait sentir cette déficience à quelques âmes, mais la plupart trop timides, n'ont pas correspondu à Mon Appel. D'autres ont eu l'énergie d'en parler à qui de droit, mais devant leur échec, elles n'ont pas insisté. Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux hommes Mes enfants, ce que jusqu'ici ils n'avaient pas complètement compris. Je viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L'AMOUR pour que, par ce moyen, Je puisse fondre et détruire l'énorme couche de glace qui enveloppe l'humanité.
O chère humanité! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu'ici, par la peur d'un Père qui n'est qu'Amour! Venez, approchez, vous avez le droit d'approcher votre Père, dilatez vos cœurs, priez Mon Fils, pour qu'Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes bontés envers vous. O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a créés et qui est Votre Père. N'allez pas prétendre user de vos droits en donnant adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu'ici une vie inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes enfants. Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre dans la Vérité! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants, combien il est doux de penser qu'il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu'à regret et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites, qu'ils viennent à Moi: Je les aiderai, J'allègerai leur fardeau, J'adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour les rendre heureux dans le temps et dans l'éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer. Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu. C'est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez tous sauvés. Je m'adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J'entends vous faire connaître, c'est une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès aujourd'hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d'Amour pour vous. Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les hommes et sur vous. Or cette Volonté c'est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d'être aimé! Voici le siècle privilégié entre tous; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu'il ne vous soit retiré! L,es âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps presse; ne craignez rien, Je suis votre Père; Je vous aiderai dans vos efforts et dans votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas, la paix et la joie de l'âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos œuvres de zèle: don inestimable car l'âme qui est dans la paix et la joie, jouit d'un avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon-Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J'ai communiqué un attrait tout particulier pour l'apostolat des missions dans les pays lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Cœur Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l'Oeuvre que ce même Jésus est venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis, comme Je viens de le dire à l'adresse de tous les hommes, mes créatures et mes fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Cœur de Jésus avec tous ses désirs et sa gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui qui L'a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été fait jusqu'ici, mais une gloire totale telle que l'homme peut et doit Me la donner, comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption! Ce que Je lui demande, c'est ce qu'il peut Me donner, sa confiance, son amour et sa reconnaissance. Ce n'est pas parce que J'ai besoin de ma créature ou de ses adorations que Je désire d'être connu, honoré et aimé, c'est uniquement pour la sauver et lui donner gloire en partage que Je m'abaisse vers elle. C'est encore parce que ma Bonté, Mon Amour s'aperçoivent que les êtres que J'ai tirés du néant et adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur éternité!
Si Je désire quelque chose, surtout à l'heure actuelle, c'est purement l'augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francs-maçons, les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes; que bon gré mal gré, tout ce monde sache qu'il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M'écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui sont loin de notre Église Catholique, entendaient parler de ce Père qui les aime, qui est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père dont vous leur parleriez. Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens : mille industries directes ou indirectes , mettez-les en œuvre, avec un vrai esprit de suite et une grande ferveur et je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur les âmes. JE serai toujours auprès de vous et en vous: si vous êtes deux qui parlez, JE serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous; ainsi vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions voulues ainsi les hommes seront vaincus par l'amour et sauvés pour toute l'éternité.
Quant aux moyens de m'honorer comme Je le désire, Je ne vous demande qu'une grande confiance. Ne croyez pas que j'attende de vous des austérités , des macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou vous prosternés la face dans la poussière vous faire couvrir de cendres etc... Non, non ! Je veux et j'aime qué vous vous teniez avec Moi à votre place d'enfants, par la simplicité et la confiance à Mon égard. Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour vous faire devenir grands pour l'éternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses reste dans leur impiété et incrédulité parce qu'ils croient que Je leur demande l'impossible, qu'ils doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique, qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets, pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non! mes enfants! Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez! Cependant ce que J'exige, c'est l'observation fidèle de mes Commandements que J'ai donnés à Mon Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu'enfin vous puissiez conserver ce trésor qu'est votre âme et que Je vous ai donnée dans la pleine beauté divine dont Je l'ai revêtue!
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour M'honorer d'un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d'être aimé de vous en échange. Si vous M'aimez d'un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect plein d'amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi, parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c'est une injustice que vous faites à la Justice, c'est une blessure à la partie la plus sensible de Mon Cœur, c'est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous. Ce qui M'a le plus affligé dans mon peuple d'Israël et M'afflige encore dans l'humanité actuelle, c'est ce respect mal entendu envers Moi. L'ennemi des hommes s'en est en effet servi, pour les faire tomber dans l'idolâtrie et les schismes. Il s'en sert encore et s'en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de Mon Église et de Moi. Ah! ne vous laissez plus entraîner par l'ennemi; croyez à la Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l'Eglise Catholique, sachez que vous n'êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre appel, car vous êtes aussi mes enfants! Si vous avez vécu jusqu'ici dans les pièges que le démon vous tendait, reconnaissez qu'il vous a trompés, venez à Moi, votre Père et Je vous recevrai avec amour et joie! Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés et cette religion n'est pas la vraie, ouvrez les yeux: voici votre Père, Celui qui vous a créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le salut. JE vois que vous M'ignorez et que vous ne savez pas que je ne désire rien d'autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi, comme Sauveur. C'est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas m'aimer; sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez! Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous laisser seuls? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes infinies Bontés, oublis qui vous font dire: "C'est la nature qui nous fournit tout, qui nous fait vivre et qui nous fait mourir". Voici le temps de grâce et de lumière!
Reconnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu! Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l'autre, JE désire que vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne laissez pas échapper l'amour qui s'offre à votre cœur d'une manière si sensible. A tous, JE demande comme moyen d'entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela M'est bien agréable! Après Je vous dirai avec le temps d'autres petites oraisons, mais JE ne veux pas vous surcharger. L'essentiel sera de M'honorer comme JE vous l'ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre humain!
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes: Mes enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit d'ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés! Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon œuvre d'amour parmi les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages de Mon amour envers vous!
Tant que l'homme n'est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté: vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants, qui êtes en dehors de la vraie loi pour l'exécution de laquelle je vous ai créés, mais au fond de votre cœur vous sentez qu'il n'y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n'êtes pas dans la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père. Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi que je vous ai donnée pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a conduits au mal. Vous vous êtes éloignés de la loi, par votre mauvaise conduite.
Croyez-vous être heureux? Non. Vous sentez que votre cœur n'est pas à l'aise. Pensez-vous qu'en cherchant votre plaisir et d'autres joies humaines votre cœur se sentira enfin satisfait? Non. Laissez-moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de Dieu Votre Père! Pourquoi? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui est de Me connaître, de M'aimer et de Me servir, comme l'enfant simple et confiant qui sert son Père!
Autrefois dans l'Ancien Testament les hommes se conduisaient comme des animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d'enfant de Dieu leur Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les élever à la grande dignité d'enfants de Dieu, Je dus Me montrer d'une sévérité parfois effrayante. Plus tard, quand J'en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu'il fallait établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençai à les combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu'Il était le Fils d'un Dieu parfait. C'est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus appelés du simple Nom de "créatures" mais du nom de "fils".
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non pas seulement des animaux comme les hommes de l'ancienne loi, mais vous élève au-dessus de ces hommes de l'Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité d'enfants de Dieu; oui, vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre Père; mais n'allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette confiance vous n'aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c'est pour que vous reconnaissiez que Je viens par cette Œuvre d'Amour, pour vous aider puissamment à secouer la tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d'où découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d'enfant de Dieu et sachez respecter votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Œuvre d'Amour. Si quelqu'un M'honore et se confie en Moi, je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans toutes ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s'il M'invoque et M'aime comme son Père. Si les familles M'honorent et M'aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence. Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M'invoquent et M'honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si dans toute société chrétienne on M'invoque et on M'honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J'assurerai le salut éternel des âmes. Si toute l'humanité M'invoque et M'honore, Je ferai descendre sur toute l'humanité l'esprit de paix comme rosée bienfaisante. Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent, il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas. Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien! cette Puissance Je vous l'offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l'éternité. Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants. Qu'est-ce que Je désire par cette œuvre d'Amour? Si ce n'est de trouver des cœurs qui puissent Me comprendre? Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté dont Je suis l'Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de Mon Fils Je la restaure dans vos âmes. C'est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu'en vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: "Je viens en vous", sembleront un mystère, mais il n'y a pas de mystère! Parce qu'après que J'eus ordonné à mon Fils d'instituer la Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous recevez la Sainte Hostie! Rien cependant ne M'empêchait même avant l'Eucharistie, de venir à vous, puisque rien ne m'est impossible! Mais la réception de ce Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE viens en vous! Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède, pourvu que vous Me le demandiez. Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d'une manière intime et c'est dans cette intimité que l'effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté que Je possède. Je vous inonde de Mon amour, alors vous n'avez qu'à Me demander les vertus et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu'en ces moments de repos de Dieu dans le cœur de sa créature rien ne vous sera refusé. Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le donner? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela? Ah! Ne Me faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre d'âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c'est vous, Prêtres, religieuses et religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les œuvres de charité et d'apostolat. De Ma part, c'est un privilège de Ma Bonté; de la vôtre, c'est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici: Vous qui comprenez plus facilement ce que J'attends de l'humanité, priez-Moi, afin que JE puisse faire l'œuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour gagner une âme! Eh bien, voici le moyen efficace qui vous facilitera pour M'en gagner une grande multitude: ce moyen c'est précisément de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes. Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers. Quelle joie, pour Moi, d'entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres, religieux, religieuses! Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes! Je serai pour vous, le plus discret des confidents! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout !? Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse!
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous! Je vous la rendrai au centuple et, puisque vous M'honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume! Je suis la lumière des lumières; là où elle pénètrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur. Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l'ignorant; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n'aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l'abîme de la mort éternelle! Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église Catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux!
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma
Puissance!
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen!
particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen!
particulièrement à Mon Fils l'Évêque, Amen!
particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen!
particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen!
et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen!
et à toute l'Église et à tout le Clergé, Amen!
Bénédiction toute spéciale à l'Église du Purgatoire, Amen!
Amen !
Dieu est mon Père
Prière de Mère Eugénie
"Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso"
Mon Père, qui es aux cieux, qu'il est doux et suave de savoir que Tu es mon Père et que moi je suis Ton fils! C'est surtout lorsque le ciel de mon âme est sombre et que ma croix est plus pesante, que je sens le besoin de Te redire: Père, je crois à Ton Amour pour moi! Oui, je crois que Tu es pour moi un Père à tout moment de la vie et que moi je suis Ton fils! Je crois que Tu m'aimes d'un Amour infini! Je crois que Tu veilles sur moi jour et nuit et que pas même un cheveux ne tombe de ma tête sans Ta permission! Je crois que, infiniment Sage, Tu sais mieux que moi ce qui m'est utile! Je crois que, infiniment Puissant, Tu peux tirer le bien du mal! Je crois que, infiniment Bon, Tu fais tout servir à l'avantage de ceux qui T'aiment; et, sous les mains qui frappent, je baise Ta main qui guérit! Je crois… mais augmente en moi la Foi, l'Espérance et la Charité! Apprends-moi à voir toujours Ton Amour qui me guide en tous les événements de ma Apprends-moi à m'abandonner à Toi à la manière d'un petit enfant dans les bras de sa Père, Tu sais tout, Tu vois tout, Tu me connais mieux que je me connais moi-même: Tu Mon Père, puisque Tu veux que nous recourions toujours à Toi, voici que je demande Dans cette intention, en m'unissant à leurs Cœurs Sacrés, je T'offre toutes mes prières, vie. Père, Tu peux tout et Tu m'aimes! avec confiance, avec Jésus et Marie... (formuler la grâce désirée). mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mes devoirs d'état. (Si on récite cette prière comme neuvaine, ajouter: « Je Te promets d'être plus généreux, surtout durant ces neuf jours, dans telle circonstance…avec telle personne… »). Donne-moi la Lumière, la Grâce et la Force du Saint-Esprit! Affermis-moi dans cet Esprit, en sorte que je n'aie jamais à Le perdre, à Le contrister ni à l'affaiblir en moi. Mon Père, c'est au Nom de Jésus, Ton Fils, que je Te le demande! Et Toi, ô Jésus, ouvre Ton Cœur et mets-y le mien et offre-le avec celui de Marie à notre Divin Père!...Obtiens-moi la grâce dont j'ai besoin! Divin Père, appelle à Toi tous les hommes. Que le monde entier proclame Ta Paternelle Bonté et Ta Divine Miséricorde! Sois pour moi un tendre Père et protège-moi en tous lieux comme la pupille de Ton Œil; Fais que je sois toujours Ton digne fils: aies pitié de moi!
Divin Père, douce espérance de nos âmes, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes! Divin Père, bonté infinie, qui se répand sur tous les peuples, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes! Divin Père, rosée bienfaisante pour l'humanité, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes.
Autres Prières
Père, je ne veux que cela. Et je veux que pas même une ombre de désaffection, ne ternisse mon esprit, de sorte que, quand je le verrai, en mourant, je reste extasié en le voyant resplendir de Ta Lumière même. Ainsi soit-il.
Père, donne moi un profond désir d'aimer toujours; fais que je sente que chaque instant qui passe, je ne pourrai plus le vivre en Amour; fais que j'éprouve une profonde souffrance à cause de tout le temps perdu et de celui que je pourrais perdre Père, ordonne à mon esprit de vivre chaque instant en Amour, et même au moment où mon corps est distrait , que mon esprit puisse toujours T'aimer et en Toi, avec Toi et pour Toi qu'il puisse aimer l'univers entier, et chaque créature qui passe auprès de moi. Ainsi soit-il.
Indulgence partielle
+ Jean Card. Verdier
Archevêque de Paris
8 mai 1936
+ Mgr. Girard, Vicaire Apostolique
Le Caire (Égypte)
9 octobre 1935
Deuxième cahier
Message de Notre Père
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932. Un jour le démon s'en empara et en lacéra la tête avec des ciseaux.
« JE viens ouvrir une source d'eau Vive qui, dès aujourd'hui et jusqu'à la fin des temps ne se tarira jamais. C'est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous découvrir mes entrailles paternelles passionnées d'Amour pour vous, Mes enfants, JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Cœur, d'où sortira une Source rafraîchissante où tous les hommes se désaltéreront. Ils goûteront alors les joies qu'ils n'avaient pas connues jusqu'ici à cause de ce poids immense de crainte exagérée qu'ils avaient de Moi, leur tendre Père. C'est depuis que J'ai promis un Sauveur aux hommes que J'ai fait jaillir cette Source - (cette Source, depuis qu'il M'en parle je la vois tous les jours) - et JE l'ai fait passer par le Cœur de mon Fils pour qu'elle arrive jusqu'à vous. Mais Mon Amour immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d'où jaillira cette eau de salut pour Mes enfants et, JE leur permets de puiser librement tout ce qui leur est nécessaire pour le temps et pour l'éternité. Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle, apprenez d'abord à Me connaître mieux et à M'aimer jusqu'au point que JE désire, c'est-à-dire non seulement comme Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis? Ne vous ai-je pas créés à Mon Image? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d'étrange lorsque vous parlez et vous vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre Dieu; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon Amour Paternel et Divin. Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour qui est l'Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne sommes qu'Un. Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent aller puiser dans Son Cœur qui est toujours rempli de l'Eau du salut jusqu'à déborder! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour que vous puissiez vous convaincre qu'elle est rafraîchissante et agréable! Alors, venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs. Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos qu'il n'avait jamais goûté jusqu'ici! Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah! venez par la voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer. Mais si vous voulez vraiment qu'elle vous donne tout ce qui vous manque pour Me connaître et M'aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appelez-Moi seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera l'Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre Père et Créateur. Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande gloire auprès de MOI, dans l'éternité!
Je suis l'Océan de la Charité; mes fils, voici une autre preuve de l'Amour paternel que J'ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état, votre pays. JE n'excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles, infidèles, croyants, indifférents, j'enferme dans cet Amour toutes les créatures raisonnables dont l'ensemble forme l'humanité. Cette preuve la voici: JE suis l'Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l'Océan de Ma Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés! Pourquoi? parce qu'en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices et les péchés, perdront l'excès d'amertume dans ce bain de la Charité. Elles en sortiront meilleures, heureuses d'avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si vous-mêmes, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l'état d'une goutte amère, JE suis encore un Océan de Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis, Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bas votre vie dans la paix et dans la joie? Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité. Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu'ils ouvrent les yeux à la lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais. C'est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en personne pour vous parler; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des Pères. JE M'abaisse, JE M'oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous tous qui vivez aujourd'hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de siècle en siècle jusqu'à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seuls, mais qu'un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous, pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel. Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous jeter dans 1'0céan de ma Charité pour ne plus vivre qu'en Moi et mourir à vous-mêmes pour vivre éternellement en Moi.»
Notes de Sœur Eugénie: Notre Père m'a dit, dans un colloque intime : »La source est le symbole de ma connaissance et l'Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me connaîtrez, jetez-vous dans l'Océan de ma Charité en vous confiant en moi d'une confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces.
« Reprise du message »: Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes: "Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire". Les Écritures posent ensuite la question: "Pourquoi?" et elles répondent: "Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais!" Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes: "Aimez, Adorez Dieu!" Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire: "Nous, nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion; puisque nous disons souvent dans l'oraison Dominicale. "Notre Père qui êtes aux Cieux!" Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez:
"Que votre Nom soit sanctifié!" Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez: "Que votre Règne arrive!" Mon Règne est-Il arrivé? Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer "ROI" ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer? Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation des insultes qu'il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume! Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, L'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon Fils, complètera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur: Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire: L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète! "Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte!
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes! N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Oeuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi: Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont allés dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps? Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte. Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine. J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici: "Tous ceux qui M'appelleront, de tout leur Cœur du Nom de Père, ne fût-ce qu'une seule fois, ne périront pas, mais seront sûrs de leur vie éternelle en compagnie des élus".
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître, honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je compterai tout, même le moindre effort que vous ferez et Je vous rendrai tout au centuple dans l'éternité. Je vous l'ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d'une manière toute particulière l'auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder aussi, Celui qui en est l'âme le Dieu en trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit. Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d'un Culte particulier, spécial dans l'Église et dans l'humanité entière quelque chose manquera à cette Société. J'ai déjà fait sentir cette déficience à quelques âmes, mais la plupart trop timides, n'ont pas correspondu à Mon Appel. D'autres ont eu l'énergie d'en parler à qui de droit, mais devant leur échec, elles n'ont pas insisté. Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux hommes Mes enfants, ce que jusqu'ici ils n'avaient pas complètement compris. Je viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L'AMOUR pour que, par ce moyen, Je puisse fondre et détruire l'énorme couche de glace qui enveloppe l'humanité.
O chère humanité! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu'ici, par la peur d'un Père qui n'est qu'Amour! Venez, approchez, vous avez le droit d'approcher votre Père, dilatez vos cœurs, priez Mon Fils, pour qu'Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes bontés envers vous. O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a créés et qui est Votre Père. N'allez pas prétendre user de vos droits en donnant adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu'ici une vie inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes enfants. Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre dans la Vérité! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants, combien il est doux de penser qu'il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu'à regret et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites, qu'ils viennent à Moi: Je les aiderai, J'allègerai leur fardeau, J'adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour les rendre heureux dans le temps et dans l'éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer. Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu. C'est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez tous sauvés. Je m'adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J'entends vous faire connaître, c'est une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès aujourd'hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d'Amour pour vous. Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les hommes et sur vous. Or cette Volonté c'est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d'être aimé! Voici le siècle privilégié entre tous; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu'il ne vous soit retiré! L,es âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps presse; ne craignez rien, Je suis votre Père; Je vous aiderai dans vos efforts et dans votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas, la paix et la joie de l'âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos œuvres de zèle: don inestimable car l'âme qui est dans la paix et la joie, jouit d'un avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon-Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J'ai communiqué un attrait tout particulier pour l'apostolat des missions dans les pays lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Cœur Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l'Oeuvre que ce même Jésus est venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis, comme Je viens de le dire à l'adresse de tous les hommes, mes créatures et mes fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Cœur de Jésus avec tous ses désirs et sa gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui qui L'a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été fait jusqu'ici, mais une gloire totale telle que l'homme peut et doit Me la donner, comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption! Ce que Je lui demande, c'est ce qu'il peut Me donner, sa confiance, son amour et sa reconnaissance. Ce n'est pas parce que J'ai besoin de ma créature ou de ses adorations que Je désire d'être connu, honoré et aimé, c'est uniquement pour la sauver et lui donner gloire en partage que Je m'abaisse vers elle. C'est encore parce que ma Bonté, Mon Amour s'aperçoivent que les êtres que J'ai tirés du néant et adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur éternité!
Si Je désire quelque chose, surtout à l'heure actuelle, c'est purement l'augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francs-maçons, les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes; que bon gré mal gré, tout ce monde sache qu'il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M'écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui sont loin de notre Église Catholique, entendaient parler de ce Père qui les aime, qui est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père dont vous leur parleriez. Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens : mille industries directes ou indirectes , mettez-les en œuvre, avec un vrai esprit de suite et une grande ferveur et je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur les âmes. JE serai toujours auprès de vous et en vous: si vous êtes deux qui parlez, JE serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous; ainsi vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions voulues ainsi les hommes seront vaincus par l'amour et sauvés pour toute l'éternité.
Quant aux moyens de m'honorer comme Je le désire, Je ne vous demande qu'une grande confiance. Ne croyez pas que j'attende de vous des austérités , des macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou vous prosternés la face dans la poussière vous faire couvrir de cendres etc... Non, non ! Je veux et j'aime qué vous vous teniez avec Moi à votre place d'enfants, par la simplicité et la confiance à Mon égard. Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour vous faire devenir grands pour l'éternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses reste dans leur impiété et incrédulité parce qu'ils croient que Je leur demande l'impossible, qu'ils doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique, qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets, pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non! mes enfants! Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez! Cependant ce que J'exige, c'est l'observation fidèle de mes Commandements que J'ai donnés à Mon Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu'enfin vous puissiez conserver ce trésor qu'est votre âme et que Je vous ai donnée dans la pleine beauté divine dont Je l'ai revêtue!
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour M'honorer d'un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d'être aimé de vous en échange. Si vous M'aimez d'un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect plein d'amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi, parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c'est une injustice que vous faites à la Justice, c'est une blessure à la partie la plus sensible de Mon Cœur, c'est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous. Ce qui M'a le plus affligé dans mon peuple d'Israël et M'afflige encore dans l'humanité actuelle, c'est ce respect mal entendu envers Moi. L'ennemi des hommes s'en est en effet servi, pour les faire tomber dans l'idolâtrie et les schismes. Il s'en sert encore et s'en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de Mon Église et de Moi. Ah! ne vous laissez plus entraîner par l'ennemi; croyez à la Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l'Eglise Catholique, sachez que vous n'êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre appel, car vous êtes aussi mes enfants! Si vous avez vécu jusqu'ici dans les pièges que le démon vous tendait, reconnaissez qu'il vous a trompés, venez à Moi, votre Père et Je vous recevrai avec amour et joie! Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés et cette religion n'est pas la vraie, ouvrez les yeux: voici votre Père, Celui qui vous a créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le salut. JE vois que vous M'ignorez et que vous ne savez pas que je ne désire rien d'autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi, comme Sauveur. C'est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas m'aimer; sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez! Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous laisser seuls? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes infinies Bontés, oublis qui vous font dire: "C'est la nature qui nous fournit tout, qui nous fait vivre et qui nous fait mourir". Voici le temps de grâce et de lumière!
Reconnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu! Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l'autre, JE désire que vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne laissez pas échapper l'amour qui s'offre à votre cœur d'une manière si sensible. A tous, JE demande comme moyen d'entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela M'est bien agréable! Après Je vous dirai avec le temps d'autres petites oraisons, mais JE ne veux pas vous surcharger. L'essentiel sera de M'honorer comme JE vous l'ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre humain!
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes: Mes enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit d'ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés! Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon œuvre d'amour parmi les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages de Mon amour envers vous!
Tant que l'homme n'est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté: vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants, qui êtes en dehors de la vraie loi pour l'exécution de laquelle je vous ai créés, mais au fond de votre cœur vous sentez qu'il n'y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n'êtes pas dans la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père. Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi que je vous ai donnée pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a conduits au mal. Vous vous êtes éloignés de la loi, par votre mauvaise conduite.
Croyez-vous être heureux? Non. Vous sentez que votre cœur n'est pas à l'aise. Pensez-vous qu'en cherchant votre plaisir et d'autres joies humaines votre cœur se sentira enfin satisfait? Non. Laissez-moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de Dieu Votre Père! Pourquoi? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui est de Me connaître, de M'aimer et de Me servir, comme l'enfant simple et confiant qui sert son Père!
Autrefois dans l'Ancien Testament les hommes se conduisaient comme des animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d'enfant de Dieu leur Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les élever à la grande dignité d'enfants de Dieu, Je dus Me montrer d'une sévérité parfois effrayante. Plus tard, quand J'en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu'il fallait établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençai à les combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu'Il était le Fils d'un Dieu parfait. C'est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus appelés du simple Nom de "créatures" mais du nom de "fils".
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non pas seulement des animaux comme les hommes de l'ancienne loi, mais vous élève au-dessus de ces hommes de l'Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité d'enfants de Dieu; oui, vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre Père; mais n'allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette confiance vous n'aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c'est pour que vous reconnaissiez que Je viens par cette Œuvre d'Amour, pour vous aider puissamment à secouer la tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d'où découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d'enfant de Dieu et sachez respecter votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Œuvre d'Amour. Si quelqu'un M'honore et se confie en Moi, je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans toutes ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes sortes, surtout s'il M'invoque et M'aime comme son Père. Si les familles M'honorent et M'aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence. Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M'invoquent et M'honorent, Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si dans toute société chrétienne on M'invoque et on M'honore, Je donnerai Ma Paix, Je Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J'assurerai le salut éternel des âmes. Si toute l'humanité M'invoque et M'honore, Je ferai descendre sur toute l'humanité l'esprit de paix comme rosée bienfaisante. Si toutes les nations comme telles, M'invoquent et M'honorent, il n'y aura jamais plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis, la guerre ne sera pas. Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi? Invoquez-Moi et vous triompherez victorieusement sur lui.
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien! cette Puissance Je vous l'offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l'éternité. Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants. Qu'est-ce que Je désire par cette œuvre d'Amour? Si ce n'est de trouver des cœurs qui puissent Me comprendre? Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté dont Je suis l'Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de Mon Fils Je la restaure dans vos âmes. C'est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu'en vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: "Je viens en vous", sembleront un mystère, mais il n'y a pas de mystère! Parce qu'après que J'eus ordonné à mon Fils d'instituer la Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous recevez la Sainte Hostie! Rien cependant ne M'empêchait même avant l'Eucharistie, de venir à vous, puisque rien ne m'est impossible! Mais la réception de ce Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE viens en vous! Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède, pourvu que vous Me le demandiez. Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d'une manière intime et c'est dans cette intimité que l'effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté que Je possède. Je vous inonde de Mon amour, alors vous n'avez qu'à Me demander les vertus et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu'en ces moments de repos de Dieu dans le cœur de sa créature rien ne vous sera refusé. Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le donner? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela? Ah! Ne Me faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre d'âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c'est vous, Prêtres, religieuses et religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les œuvres de charité et d'apostolat. De Ma part, c'est un privilège de Ma Bonté; de la vôtre, c'est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici: Vous qui comprenez plus facilement ce que J'attends de l'humanité, priez-Moi, afin que JE puisse faire l'œuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour gagner une âme! Eh bien, voici le moyen efficace qui vous facilitera pour M'en gagner une grande multitude: ce moyen c'est précisément de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes. Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers. Quelle joie, pour Moi, d'entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres, religieux, religieuses! Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour! Avec vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes! Je serai pour vous, le plus discret des confidents! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout !? Je serai surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits, de son universelle tendresse!
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous! Je vous la rendrai au centuple et, puisque vous M'honorerez, Moi aussi Je vous honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume! Je suis la lumière des lumières; là où elle pénètrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur. Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l'ignorant; elle vous éclairera tous, ô hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n'aviez pas Ma Lumière, vous tomberiez dans l'abîme de la mort éternelle! Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église Catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux!
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous, vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma
Puissance!
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen!
particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen!
particulièrement à Mon Fils l'Évêque, Amen!
particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen!
particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen!
et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen!
et à toute l'Église et à tout le Clergé, Amen!
Bénédiction toute spéciale à l'Église du Purgatoire, Amen!
Amen !
Dieu est mon Père
Prière de Mère Eugénie
"Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso"
Mon Père, qui es aux cieux, qu'il est doux et suave de savoir que Tu es mon Père et que moi je suis Ton fils! C'est surtout lorsque le ciel de mon âme est sombre et que ma croix est plus pesante, que je sens le besoin de Te redire: Père, je crois à Ton Amour pour moi! Oui, je crois que Tu es pour moi un Père à tout moment de la vie et que moi je suis Ton fils! Je crois que Tu m'aimes d'un Amour infini! Je crois que Tu veilles sur moi jour et nuit et que pas même un cheveux ne tombe de ma tête sans Ta permission! Je crois que, infiniment Sage, Tu sais mieux que moi ce qui m'est utile! Je crois que, infiniment Puissant, Tu peux tirer le bien du mal! Je crois que, infiniment Bon, Tu fais tout servir à l'avantage de ceux qui T'aiment; et, sous les mains qui frappent, je baise Ta main qui guérit! Je crois… mais augmente en moi la Foi, l'Espérance et la Charité! Apprends-moi à voir toujours Ton Amour qui me guide en tous les événements de ma Apprends-moi à m'abandonner à Toi à la manière d'un petit enfant dans les bras de sa Père, Tu sais tout, Tu vois tout, Tu me connais mieux que je me connais moi-même: Tu Mon Père, puisque Tu veux que nous recourions toujours à Toi, voici que je demande Dans cette intention, en m'unissant à leurs Cœurs Sacrés, je T'offre toutes mes prières, vie. Père, Tu peux tout et Tu m'aimes! avec confiance, avec Jésus et Marie... (formuler la grâce désirée). mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mes devoirs d'état. (Si on récite cette prière comme neuvaine, ajouter: « Je Te promets d'être plus généreux, surtout durant ces neuf jours, dans telle circonstance…avec telle personne… »). Donne-moi la Lumière, la Grâce et la Force du Saint-Esprit! Affermis-moi dans cet Esprit, en sorte que je n'aie jamais à Le perdre, à Le contrister ni à l'affaiblir en moi. Mon Père, c'est au Nom de Jésus, Ton Fils, que je Te le demande! Et Toi, ô Jésus, ouvre Ton Cœur et mets-y le mien et offre-le avec celui de Marie à notre Divin Père!...Obtiens-moi la grâce dont j'ai besoin! Divin Père, appelle à Toi tous les hommes. Que le monde entier proclame Ta Paternelle Bonté et Ta Divine Miséricorde! Sois pour moi un tendre Père et protège-moi en tous lieux comme la pupille de Ton Œil; Fais que je sois toujours Ton digne fils: aies pitié de moi!
Divin Père, douce espérance de nos âmes, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes! Divin Père, bonté infinie, qui se répand sur tous les peuples, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes! Divin Père, rosée bienfaisante pour l'humanité, sois connu, honoré et aimé de tous les hommes.
Autres Prières
Père, je ne veux que cela. Et je veux que pas même une ombre de désaffection, ne ternisse mon esprit, de sorte que, quand je le verrai, en mourant, je reste extasié en le voyant resplendir de Ta Lumière même. Ainsi soit-il.
Père, donne moi un profond désir d'aimer toujours; fais que je sente que chaque instant qui passe, je ne pourrai plus le vivre en Amour; fais que j'éprouve une profonde souffrance à cause de tout le temps perdu et de celui que je pourrais perdre Père, ordonne à mon esprit de vivre chaque instant en Amour, et même au moment où mon corps est distrait , que mon esprit puisse toujours T'aimer et en Toi, avec Toi et pour Toi qu'il puisse aimer l'univers entier, et chaque créature qui passe auprès de moi. Ainsi soit-il.
Indulgence partielle
+ Jean Card. Verdier
Archevêque de Paris
8 mai 1936
+ Mgr. Girard, Vicaire Apostolique
Le Caire (Égypte)
9 octobre 1935
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
„Le Père parle à ses enfants“
Imprimatur:
+ Petrus Canisius van Lierde,
Vic. Generalis e Vic. Civit. Vaticanae, Roma, die 13 Martii 1989
“LE PÈRE PARLE À SES ENFANTS”
© Association “Dio è Padre - Casa Pater”
C.P. 135 – I-67100 L´Aquila (Italie)
Publication et edition par:
"EDIZIONI NIDI DI PREGHIERA"
C.P. 135 – I-67100 L’AQUILA (Italie)
Edition finale en langue français: 7. janvier 2000
1. Edition elektronique en format pdf: 20. mai 2005
Cette edition serve comme manuscrit qui ne peut pas être commercialisé. Chers frères, nous
désirons que cette Parole du Père arrive à tous tel qu'un cadeau portant de joie et de paix.
Aucun remboursement n'est requis ni pour les dépenses ni pour le copyright. Si, vous aussi,
vous voulez devenir des apôtres du Père et désirez soutenir la diffusion de ce Message dans
toutes les langues possibles, vous êtes invité de prier, en particulier pour des hommes, qui ne
connaissent Le Père pas encore. Chaquun peut participer à la distribution du Message
volontairement.
Pour démander ce Message divine en autres langues, envoyez votre offre, car nous n'avons
pas d’entrèes fixes, mais nous vivons de Providence. Qui le désirent ceux peut expédir son
offre à: Association “Dio è Padre, Casa Pater", C.P. 135, I-67100 L'Aquila, Italie.
Présentation
DIEU EST MON PÈRE
“Dieu est mon Père!”: voilà le cri qui, de nos jours, s'élève toujours plus fréquemment
dans le monde, les hommes reconnaissent Dieu comme leur Père.
Par conséquent, nous retenons nécessaire la publication de ce Message que Dieu-Père a
donné au monde ar l'intermédiarie d’une créature qui L'a tant aimé, Soeur Eugènie Elisabeth
Ravasio, Message considéré authentique par 1’Eglise.
En outre, nous avons retenu utile de publier le témoignage que S.E.Mons. Alexandre
Caillot, Evêque de Grenoble, a fourni à la conlusion des travaux de la Commission qu'il
convoqua en 1935 pour le procès diocésain. Les experts de la Commission provenaient de
diverses parties de France et leur procès dura dix ans .
Entre autres firent partie de la commission: le Vicare de l’Evêque de Grenoble,
théologue; 1es frères jésuites Alberto et Augusto Valencin, tous les deux très compétents
dans le domaine philosophique et théologique et experts dans l’evaluation de cas semblables;
deux médecins dont un psychiatre.
Nous confions à la Vierge Marie la diffusion de ce Message et, avec Elle, nous
invoquons le Saint Esprit afin qu'il aide les hommes à comprendre et à reconnaître la
profonde tendresse que le Père nourrit pour chaque homme.
P. Andrea D’Ascanio
o.f.m. Capp.
BREF APERÇU DE LA VIE DE MÈRE EUGÉNIE RAVASIO
Qui était Mère Eugénie? Qui était cette créature que le Père appelait « la fille bien-aimée
... ma petite plante »?
Mère Eugénie a été une des plus grandes lumières de ces temps: le petit prophète d'une
Nouvelle Eglise, dans laquelle le Père est au centre et au sommet de toute foi, et dont l'unité
est le plus grand idéal de toute spiritualité. C'est la lumière que le Père a donné au monde en
ce temps chaotique et ténébreux pour que l'on reconnaisse la route à suivre.
Mère Eugénie nacquit le 4 septembre 1907 d'une famille de paysans, à San Gervasio
d'Adda (maintenant Capriate San Gervasio) petit centre de la province de Bergamo.
Elle fréquenta seulement l'école élémentaire et après avoir travaillé quelques années dans
une usine, à l'âge de 20 ans elle entra dans la Congrégation de Notre-Dame des Apôtres, où
son caractère charismatique se développa et la fit élir Mère Générale de cette Congrégation à
l'âge de 28 ans. Mais toute dimension spirituelle mise à part, pour la faire rentrer dans
l'histoire, il suffirait de considérer son action dans le domaine social: en 12 ANS d'activité
missionnaire elle ouvrit plus de 70 centres ( avec infirmerie, école, et église) dans les lieux les
plus abandonnés de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe.
Elle découvrit le premier médicament soignant la lèpre, extrait d'un germe d'une plante
tropicale, remède qui fut ensuite étudié et élaboré par l'Institut Pasteur de Paris.
Elle entraîna à sa suite Raoul Follereau qui fut dès lors considéré comme l'apôtre des
lépreux.
De 1939 à 1941, elle réalisa à Azopté (en Côte d'Ivoire) son projet de la "ville des
lépreux": c'est un immense centre de regroupement pour ces malades, qui s'étend sur une
superficie de 200.000 m2, qui reste encore aujourd'hui un centre d'avant-garde en Afrique et
dans le monde. Pour cette réalisation, le 4 juin 1950 la France accorda la Légion d’Honneur àla Congrégation des Soeurs Missionnaires de Notre-Dame des Apôtres (dont Mère Eugénie
fut Supérieure Générale de 1935 à 1947), la plus grande distinction nationale pour des
oeuvres à caractère social.
Mère Eugénie retourna au le Père le 10 août 1990. L'Oeuvre la plus importante qu'elle
nous ait laissée est le message que nous vous présentons ici, " le Père parle à ses enfants ",
qui est l'unique révélation donnée personnellement par Dieu le Père et reconnue authentique
par l'Eglise après 10 ans d'examens rigoureux. Il est important de dire que le Père en 1932,
dicta à Mère Eugénie Le Message en latin, langue qui lui était totalement inconnue. C'est en
1981 que nous avons pu obtenir ce message de façon miraculeuse et en 1982 ( pour le 50ème
anniversaire) nous avons commencé à le publier en langue italienne.
Ce sont les grâces provenant de ce Message qui nous ont poussé à le répandre gratuitement,
surtout dans les prisons, les casernes et les hôpitaux.
Grâce aux collaborateurs que le Seigneur nous a donnés, nous avons pu assurer
l'impression en albanais, allemand, anglais, arabe, coréen, français, espagnol, hollandais,
hongrois, polonais, portugais, russe et ukrainien. Les éditions en chinois et japonais, sont en
cours d'élaboration.
P. Andrea D’Ascanio
o.f.m. Capp.
MESSAGE DE NOTRE PÈRE
1er cahier
1er Juillet 1932: Fête du precieux sang de notre seigneur Jésus Christ.
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste !
Aujourd’hui se terminent les longs jours de la préparation et je me sens près, tout près de
la venue de mon Père et du Père de tous les hommes.
Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles! Une soif de Le voir et de
L’entendre m’ont saisie.
Mon coeur tout brûlant d’amour s’ouvrait avec une confiance tellement grande, que je
constatais que jusqu’ici je n’avais jamais été si confiante avec personne.
La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d’allégresse.
Enfin des chants commencent à se faire entendre!
Des Anges viennent et m’annoncent cette heureuse arrivée! Leurs cantiques étaient si
beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai.
Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des
Séraphins, avec DIEU NOTRE CRÉATEUR et NOTRE PÉRE!
Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT.
Tout de suite après, le Père me dit de m’asseoir avec Lui pour écrire ce qu’Il a décidé de
dire aux hommes.
Toute sa Cour qui L’avait accompagné, a disparu. Le Père seul reste avec moi et, avant
de s’asseoir Il me dit:
» JE te l’ai déjà dit et JE te le dis encore: JE ne peux plus donner une autre fois
mon Fils Bien-Aimé, pour prouver Mon Amour pour les hommes! Or, c’est pour les
aimer et pour qu’ils connaissent cet Amour, que JE viens parmi eux, prenant leur
ressemblance, leur pauvreté.
Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l’attitude d’un
homme ordinaire «
Après qu’ll eût pris l’attitude d’un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa
gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Coeur, l’y soutenant de la Main gauche,
puis Il s’assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur
l’attitude qu’Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour! Dans mon ignorance je ne trouve pas
de mot pour exprimer ce qu’Il me fait comprendre. Il a dit:
» PAIX et SALUT dans cette maison et dans le monde entier: Que MA
PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les coeurs des
hommes, pour que l’humanité toute entière se tourne vers le salut et qu’elle vienne
vers SON PÈRE qui la cherche, pour l’aimer et la sauver!
Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de
bénediction. Qu’il ne laisse pas perdre l’occasion d’appeler l’attention des enfants sur
LEUR PÈRE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur
bonheur éternel.
JE choisis ce jour pour commencer MON OEUVRE parmi les hommes, parce
que c’est la FÊTE du SANG PRÉCIEUX de MON FILS JÉSUS. J’ai l’intention de
pétrir dans ce Sang l’Oeuvre que JE viens commencer, pour qu’Elle porte de grands
Fruits dans l’humanité entière.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Voici le vrai but de ma venue:
1) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour
leur faire comprendre que Ma joie est d’être connu et aimé de mes enfants,
c’est-à-dire de toute l’humanité présente et future.
2) JE viens apporter l’espérance aux hommes et aux nations. Combien l’ont perdue
depuis longtemps déjà! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité
en travaillant à leur salut.
3) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des
hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui
n’ai qu’un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme
mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu’il a peint lui-même;
ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chefd’oeuvre
de MA création.
Le temps presse, JE voudrais que l’homme sût au plus tôt que JE l’aime et que
JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un
Père avec ses enfants.
JE suis l’Eternel et lorsque JE vivais seul, J’avais déjà résolu d’employer MA
Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais, avant il fallait la création
matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance: alors ce fut la
création du monde! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux
hommes: I’air, le soleil et la pluie et de tant d’autres choses que JE savais être
nécessaires à leur vie.
Enfin l’homme est créé! JE ME suis complu dans Mon Oeuvre. L’homme
commet le péché, mais c’est alors que Mon infinie Bonté va se montrer.
Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l’Ancien Testament
des Prophètes à qui J’ai comuniqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu’ils
les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me
communiquer à des âmes justes pour qu’elles transmissent mes ordres à ceux qui
causaient le désordre. Aussi dussé-JE parfois user de sévérité pour les reprendre,
non pour les châtier - ce qui n’aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice
et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu’ils avaient oublié et méconnu dans
leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le coeur des hommes, que JE
fus contraint d’envoyer des malheurs sur le monde pour que l’homme fût purifié par
la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie; ce fut le
déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l’homme contre
l’homme, etc, etc..
J’ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le
déluge, J’étais auprès de Noé - le seul Juste d’alors - De même dans les autres
calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je
demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.
Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers
l’humanité.
Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais , pour
que par elles , Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes.
J’avais promis au monde le MESSIE. Que n’ai-Je pas fait pour préparer Sa
Venue! en ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000
ans avant Sa venue!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Car ce MESSIE qui est-IL? D’où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL
représenter?
LE MESSIE, c’est DIEU.
Qui est Dieu?
Dieu c’est le PÉRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT.
D’où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonnné de venir parmi les hommes?
C’est MOI son PÈRE, DIEU.
Qui représentera-t-IL sur la terre?
Son PÈRE; DIEU.
Que fera-t-IL sur la terre?
Il fera connaître et aimer le PÈRE: DIEU.
N’a-t-IL pas dit:
« Ne savez-vous pas qu’il faut que Je sois aux choses de Mon Père? » -
« Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse », dans St. Luc, ch. 2
verset 49.
« Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père ».
« “Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera ».
« Vous le prierez ainsi: Notre Père qui êtes aux Cieux, etc.. »
et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes,
Il dit:
« Qui Me voit, voit Mon Père ».
« Je suis dans le Père et le Père est en Moi ».
« Personne ne vient au Père si ce n’est par Moi - nemo venit ad Patrem nisi per
me », dans St. Jean, ch. XIV verset 6.
« Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon Père » etc. etc..
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n’ai eu qu’un désir, celui de Me
faire connaître aux hommes et de M’en faire aimer, désirant rester sans cesse
auprès d’eux.
Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d’exprimer?
Pourquoi ai-JE ordonné à Moîse de construire le Tabernacle et l’Arche
d’Alliance, si ce n’est parce que J’avais le désir ardent de venir habiter, comme un
Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes? Malgré cela ils
M’ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu’ils se souviennent
malgré tout de leur Père Dieu et de l’unique désir qu’IL a de les sauver, J’ai donné
Mes Commandements à Moïse, pour que étant tenus de les observer, ils pussent se
souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l’oubli et les hommes sombrèrent dans l’erreur et
la crainte, trouvant pénible d’observer les Commandements tels que Je les avais
transmis par Moïse, ils se sont forgé d’autres lois en conformité avec leurs vices,
pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu’ils avaient
de Moi, ils M’ont encore oublié et accablé d’outrages.
Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s’est point arrêté cependant.
Toutefois, lorque J’eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes,
n’avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j’ai résolu d’aller MOI-Même.
Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n’y avait pas
d’autre moyen que d’aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité.
Les hommes Me connaîtront-ils? M’écouteront-ils ?
Pour moi rien n’était caché dans l’avenir, comme réponse à ces deux questions.
Je répondais Moi-Même:
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
“Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils ils Me
maltraiteront, malgré tout le bien qu’IL leur fera. Dans Mon Fils, ils me calomnieront ,
ils Me crucifieront pour Me faire mourir.
M’arrêterai-Je pour cela? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les
hommes!
Je ne Me suis pas arrêté là; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour
ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore: plus que Moi-
Même.
Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s’il avait suffi d’une de mes
créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle
que celle de Mon Fils, J’aurais hésité. Pourquoi? Parce que J’aurais trahi Mon
Amour en faisant souffrir une autre créature que J’aime, au lieu de souffrir Moi-
Même, en Mon Fils. Je n’aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.
Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu’à Ma venue par Mon Fils,
au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les
connaissent, mais ils en ignorent l’essentiel, à savoir: que c’est l’Amour qui a tout
conduit!
Oui, c’est l’Amour, voilà ce que J’entends vous faire remarquer dans ce récit que
vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à
Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des
esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point.
Voyez, dans ce récit nous ne sommes qu’au premier jour du premier siècle et Je
voudrais le conduire jusqu’à nos jours: au XXème siècle.
Oh! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes! Pourtant JE vous
aime si tendrement! En Mon FILS, c’est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait
homme, que n’ai-JE fait encore! La divinité, en cette humanité, s’est voilée, petite,
pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE
recevais Ses prières pour que l’homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours
dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu’à MOI.
Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants! C’est pourquoi JE
demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur
défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu’ils soient
encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et
surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes: c’est le Crucifix, c’est
le Sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez,
soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des
grâces spéciales et le résultat est bien minime! Combien de mes créatures,
devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans
l’abîme éternel! En vérité, ils n’ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime tant!
(expression préférée de Soeur Eugénie et qui revient souvent).
Ah! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous
faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le
précipice. Je suis Votre Père!
Serait-il possible qu’après M’avoir appelé Votre Père et M’avoir témoigné votre
amour, vous trouviez en Moi un coeur assez dur et assez insensible pour vous
laisser périr? Non, non! ne le croyez pas! je suis le meilleur des Pères. JE connais la
faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour! Et Moi JE
pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la
boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez
pas jugés. Eh quoi, JE suis juste il est vrai, mais l’Amour paie tout.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Ecoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l’assurance de
Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c’est comme du fer, pour Moi vos actes d’amour,
c’est comme de l’or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant
que si vous Me donniez dix kilos d’or! Ce qui signifie, qu’avec un peu d’amour on
rachète d’immenses iniquités.
Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les
hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu’à Moi. Je suis Si près de
vous! I1 faut donc M’aimer et M’honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout
au plus jugés avec un Amour infiniment Miséricordieux!
N’en doutez pas! Si Mon Coeur n’était pas fait ainsi, J’aurais déjà exterminé le
monde autant de fois qu’il aurait commis de péché! Tandis que, vous en êtes
témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des
bienfaits.
De là vous pouvez conclure qu’il y a un Père au-dessus de tous les pères, qu’IL
vous aime et qu’IL ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.
Je viens parmi vous par deux chemins: la Croix et l’Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c’est
par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c’est votre
chemin pour monter ver Mon Fils et de Mon Fils jusqu’à Moi. Sans elle vous ne
pourriez jamais venir, parce que l’homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment
de la séparation d’avec Dieu.
Par l’EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J’ai
voulu que Mon Fils institue l’Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir
de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes
mes enfants. C’est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse,
et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.
Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les
hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer
aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
L’Oeuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s’accomplit sans bruit et
l’homme ne l’aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c’est un moyen très propre pour
demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l’âme de tous ceux
qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le
Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie
que J’éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu’ici,
n’a compris les désirs infinis de Mon Coeur de PÈRE DIEU, d’être connu, aimé et
honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois
Hommages que je désire recevoir de l’homme pour que Je sois toujours
miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n’ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu’à Joseph, Père Nourricier
de Jésus, et depuis Joseph jusqu’à ce jour, pourque l’homme puisse Me rendre le
CULTE SPÉCIAL qui M’est dû comme Père, Créateur et Sauveur! Pourtant ce Culte
Spécial que J’ai tant désiré et que JE désire encore, ne m’est pas encore donné!
Dans l’Exode vous lisez qu’il faut honorer Dieu d’un Culte spécial. Les Psaumes
de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements
que j’ai donnés Moi-même à Moïse, J’ai mis en premier lieu: “Un seul Diéu tu
adoreras et aimeras parfaitement”. Or, aimer et honorer quelqu’un, les deux choses
vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être
tout particulièrement honoré de vous!
En vous donnant la vie, J’ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre coeur est
donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit
service pour vous faire plaisir? L’homme le plus froid conserverait pour cette
personne une reconnaissance inoubliablé.
Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la
récompense du service rendu. Eh bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers
vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de
M’honorer comme JE vous le demande.
Je reconnais que vous M’honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire
monter par Mon Fils jusqu’à Moi, mais c’est un bien, bien petit nombre! Cependant
ne croyez pas qu’en honorant mon Fils, vous ne M’honorez pas! Certes oui, vous
M’honorez puisque JE demeure en Mon Fils! Donc tout ce qui est gloire pour Lui,
I’est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l’homme HONORER SON PÈRE et SON CRÉATEUR par
un Culte Spécial. Plus vous M’honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Flis, car,
selon Ma Volonté, IL S’est fait le VERBE INCARNÉ et Il est venu parmi vous, pour
vous faire connaître Celui qui L’a envoyé.
Si vous Me connaissez, vous M’aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé,
plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues
mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que
J’ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d’autres - et vous en
connaissez - ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes
Mains dont Je sais l’existence alors que vous l’ignorez, qui ne connaissent pas
même la Main qui les a créées!
Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE
suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits! JE voudrais leur
faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en
Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu’ils ont un Père qui après
les avoir créés, veut leur donner les trésors qu’IL possède. Surtout dites-leur que JE
pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah! JE
vous le promets: les hommes se convertiront plus vite!
Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à
M’HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles
écoulés, il serait resté bien peu d’hommes vivant dans l’idolâtrie, dans le paganisme
et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l’homme court les yeux
fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel! Et voyez combien de travail reste à
faire!
MON HEURE EST VENUE! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des
hommes, pour qu’après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur
Sauveur et enfin l’Objet de leurs éternelles délices!
Jusqu’ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J’ai voulu vous les
rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PÈRE très
bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous
les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu’à la fin du monde.
Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous
reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les
malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu’ils sachent que JE n’ai qu’un
seul désir: les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et
surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous
soient sauvés et mis au nombre de mes élus.
Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l’effet
sera éternel et la voici:
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez
tout de ce Père, avec amour et miséricorde.
Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s’occuper de Ma gloire et mettre phrase
par phrase ce que JE t’ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour
que les hommes trouvent facile et agréable de lire l’exposé de ce que JE veux qu’ils
sachent, sans cependant rien ajouter.
Un peu chaque jour JE te parlerai de MES Désirs sur les hommes, de Mes joies,
de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la
tendresse de Mon Amour Compatissant.
Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d’employer tes moments de
liberté à ttentretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler
et M’aimer et obtenir ainsi que les coeurs des hommes mes enfants, soient bien
disposés à travailler à l’extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme,
pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de
ses enfants.
Pour que cette oeuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s’étendre
au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux
qui seront chargés de l’étendre commettent la moindre imprudence. JE te demande
de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu serais heureuse de parler
peu avec les créatures et dans le secret de ton coeur, même quand tu seras au
millieu d’elles, tu Me parleras et tu M’écouteras.
Voici d’ailleurs ce que Je veux que tu fasses: Quand parfois Je te parlerai pour
toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J’entends
parler aux hommes: Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu’une mère
avec ses enfants.
Depuis la création de l’homme, JE n’ai jamais cessé un seul instant de vivre
auprès de lui, Comme Créateur et Père de l’homme, JE sens comme un besoin de
l’aimer. Ce n’est pas que J’aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de
Créateur ME fait sentir ce besoin d’aimer l’homme. JE vis donc près de l’homme, JE
le suis partout, Je l’aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines,
tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.
Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute
l’humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu’ils verront tant d’âmes
qu’ils croyaient perdues, jouir de l’éternel bonheur au milieu des élus.
Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu’il y a un Père qui
veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du
bonheur éternel.
Une mère n’oublie jamais la petite créature qu’elle vient de mettre au monde.
N’est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les
créatures que J’ai mises au monde! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai
donné, MOI JE l’aime plus qu’elle, parce que JE l’ai créé. Si même parfois, il arrivait
qu’une mère aimât moins son enfant, à cause d’un défaut qui pourrait exister en Lui,
Moi au contraire JE l’aimerais encore davantage. Viendrait-elle même à l’oublier ou à
n’y penser que rarement, surtout quand son âge l’aura enlevé à sa vigilance, Moi JE
ne l’oublierai jamais. JE l’aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son
Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l’aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur
éternel, mais vous n’avez pas compris cette parole dont voici le sens:
Si vous M’aimez et si vous m’appelez avec confiance de ce doux Nom de Père,
vous commencez dès ici-bas, l’amour et la confiance qui feront votre bonheur dans
l’éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N’est-ce pas là
comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement?
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
JE désire donc que l’homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu’il
ne pourrait pas vivre si JE n’étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son
incrédulité, Je ne cesse jamais d’être auprès de Lui.
Ah! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous comuniquer et que
voici:
Jusqu’ici, I’homme n’a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE
vais dire.
JE voudrais voir s’établir une grande confiance entre l’homme et son Père des
Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne
pas abuser de Ma grande bonté.
JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE
serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la
confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père.
Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande
importance, si vous Me le demandez? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me
sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et
autour de vous? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M’avoir cru sans
M’avoir vu!
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE
vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et
que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez
pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message! Une seule dans
toute l’humanité! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE
parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme
si vous ME voyiez!
JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis
auprès de chacun d’eux! Rappelez-vous ô hommes, que JE voudrais être l’espoir de
l’humanité, ne Le suis-JE pas déjà? Si JE n’étais pas l’espoir de l’homme, I’homme
serait perdu! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance
et l’Amour entrent dans le coeur des hommes et arrivent à les mettre en relation
avec leur Père du Ciel et de la terre!
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent
dans leurs images et dans leurs livres! Non! Non! JE ne suis ni plus jeune, ni plus
vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C’est pourquoi JE voudrais que tous, depuis
l’enfant jusqu’au vieillard, m’appellent du nom familier de Père et d’ami, puisque JE
suis toujours avec vous et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous
faire semblables à Moi.
Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à
M’appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis! Que JE désirerais voir mettre
en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi! J’ai tout fait pour
vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi?
JE voudrais M’établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous
puissent dire en toute sécurité “nous avons un Père qui est infiniment bon,
immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous,
Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui
nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous
aurons tout ce qu’il nous faut”, - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce
qu’il vous faut: “Demandez et vous recevrez”. Dans Ma paternelle Bonté Je vous
donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au
milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l’image que plus
tard JE ferai connaître à ma “petite enfant”. JE désire que chaque famille puisse se
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M’honorer plus
facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de
ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit
connaître tout ce qui touche à ses enfants.
Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J’aime tant la simplicité. Je sais
ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec
les hommes d’âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que
tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.
La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l’avez-vous pas en Mon Fils qui
s’est fait petit et faible comme vous? Ne l’avez-vous pas encore maintenant, en Me
voyant ici à vous parler? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous
dire, n’ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous? Est-ce que
maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous?
Voyez, J’ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Coeur, J’ai laissé
ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres
et riche avec les riches.
JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. il y a tant de mal dans le
monde! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du
vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez
besoin de quelqu’un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal,
venez à Moi! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous
aimera jamais! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos
désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le
présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis
15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez! JE vois que vous avez grand
besoin d’un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
Sans M’attarder à tant d’autres choses qu’il serait fort à propos de dire ici mais
que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux
âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux: à vous, les enfants chéris
de Mon Amour, J’ai de grands desseins sur vous. «
AU PAPE
» Avant tous les autres JE M’adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon
Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Oeuvre qui devrait être la première de
toutes et que, par la crainte que le démon a inspirée à l’homme, on ne verra
s’accomplir que dans ce temps.
Ah! JE voudrais que tu comprisses l’extension de cette Oeuvre, sa grandeur, sa
largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs
immenses que J’ai sur l’humanité présente et future! Si tu savais comme JE désire
être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial! Ce désir, JE l’ai en
Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l’ai
exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l’Ancien Testament. Mais l’homme
ne l’a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu’il
soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M’abaisse jusqu’à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son
ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans quielle
s’aperçoive de la grandeur de l’Oeuvre que JE voudrais faire parmi eux!
JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d’échouer, elle ne
comprendrait pas.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
JE permets qu’elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Oeuvre par la
simplicité et l’innocence. Mais, c’est à toi maintenant de mettre cette Oeuvre à
l’étude et de la mener très vite à exécution.
Pour être connu, aimé et honoré d’un culte Spécial JE ne demande ri en
d’extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1) Qu’un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m’honorer tout
particulièrement sous le NOM DE PÈRE DE L’HUMANITÉ toute entière. JE
voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propres. Il n’est pas difficile
d’en trouver les textes dans l’Ecriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce
Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d’Août: si vous
prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même
mois.
2) Que tout le clergé s’attache à développer ce Culte et surtout qu’il ME fasse
connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d’eux,
c ‘est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3) JE désire qu’il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux,
même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des
ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n’y en aurait-il
même qu’une seule! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une
image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront
toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j’aurai Moi-même aussi sous
les yeux la créature que j’ai adoptée après l’avoir créée, ainsi tous mes enfants
seront comme sous le regard de leur tendre Père. Sans doute suis-Je partout
même maintenant, mais JE voudrais être représenté d’une manière sensible.
4) Que pendant l’année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de
piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires. Que sans
crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le
flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, -
non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont
pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants,
voient luire ce flambeau devant eux, qu’ils connaissent la vérité, qu’ils
l’embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5) JE voudrais être honoré tout particuliérement dans les séminaires, dans les
noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus
grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur
Sauveur.
6) Que les prêtres s’appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J’ai dit
autrefois et qui est demeuré jusqu’ici ignoré, relativenemt au Culte que JE désire
recevoir des hommes. Qu’ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et
Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai
pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les
Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre
de grands hommages plus que les hommes du monde.
Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs
que J’ai conçus sur l’humanité et que JE t’ai fait connaître! Mais un jour avec les
prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s’immoleront pour cette Oeuvre de
Mon Amour, oui un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te
donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.«
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Á L´ÉVÊQUE
»JE veux te dire un mot à toi aussi! Mon Fils Alexandre pour que Mes désirs
soient réalisés dans le monde.
Il faut qu’avec le Père Spirituel de la “Petite Plante” (Mère Eugénie) de Mon Fils
Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Oeuvre, c’est-à-dire de ce Culte Spécial
que J’attends des hommes. C’est à vous mes enfants que JE confie cette Oeuvre et
son avenir si important.
Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et
honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J’attends de vous: c’est-àdire
Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J’ai gardés
dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et
pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez
la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous
ceux qui travailleront dan ce même but.
J’ai créé l’homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l’homme.
L’homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur,
parce que son coeur n’est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour
mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d’être parmi
les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus
grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants: les hommes du monde entier.
Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c’est làhaut
dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous
jouirez d’une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O
hommes! Oui, c’est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et
ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c’est même un devoir pour vous de le
faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l’attend de vous.
Ma joie d’être parmi vous n’est pas moins grande que celle que J’éprouvais
lorsque J’étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle; Mon Fils, c’était Moi qui
l’envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot Il était
toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis
comme à Lui: vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes
complaisances: c’est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec
vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous
êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J’entrerai en vous,
JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini.
Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne
pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne
cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE
vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel
vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder
aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de
certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE
suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.
Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester
auprès de vous, toujours avec l’espoir qu’un jour, vous reviendrez à Votre Père et
ME ferez au moins quelques actes d’amour avant de mourir.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l’heure: cette âme a toujours
été pour Moi comme l’enfant prodigue. (NOTE de Mère Eugénie: cet exemple je l’ai vu
s’accomplir, tel que nôtre Père nous le dit et que je l’écris.)
JE la comblais de biens, elle s’en allait gaspiller tous ces biens, ces dons
gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M’offensait gravement. JE
l’attendais; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la
santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu’elle avait du
superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc
dans l’abondance mais elle ne voyait qu’à la triste lueur de ses vices et toute sa vie
fut un tissu d’égarements par le péché mortel d’habitude. Mais Mon Amour ne s’est
jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l’aimais; et surtout malgré les refus
qu’elle M’opposait, J’étais content de vivre patiemment auprès d’elle, dans l’espoir
que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu’elle reviendrait à Moi, Son
Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu’elle puisse
se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre
enfant, âgé de 74 ans à sa derniére heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui
parle avec plus de bonté que jamais. J’insiste, J’appelle mes élus, qu’ils prient pour
lui afin qu’il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le
dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s’est éloigné
du vrai chemin qui conduit jusqu’à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix
que personne dans son entourage n’entendit, il Me dit:
“O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et
moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais
jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout
ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous
deman’de pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon Sauveur”.
Il mourut à l’instant même et le voici devant Moi. JE le juge avec l’amour d’un
Père comme il m’a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de
l’expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M’être complu
pendant sa vie dans l’espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec
Ma cour céleste d’avoir réalisé Mon désir et d’être Son Père pour toute l’éternité.
Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon
bonheur de M’établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l’USAGE DE MA
PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en
MOI, leur Père et leur Sauveur!«
Ainsi finit le premier cahier du Message.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Imprimatur:
+ Petrus Canisius van Lierde,
Vic. Generalis e Vic. Civit. Vaticanae, Roma, die 13 Martii 1989
“LE PÈRE PARLE À SES ENFANTS”
© Association “Dio è Padre - Casa Pater”
C.P. 135 – I-67100 L´Aquila (Italie)
Publication et edition par:
"EDIZIONI NIDI DI PREGHIERA"
C.P. 135 – I-67100 L’AQUILA (Italie)
Edition finale en langue français: 7. janvier 2000
1. Edition elektronique en format pdf: 20. mai 2005
Cette edition serve comme manuscrit qui ne peut pas être commercialisé. Chers frères, nous
désirons que cette Parole du Père arrive à tous tel qu'un cadeau portant de joie et de paix.
Aucun remboursement n'est requis ni pour les dépenses ni pour le copyright. Si, vous aussi,
vous voulez devenir des apôtres du Père et désirez soutenir la diffusion de ce Message dans
toutes les langues possibles, vous êtes invité de prier, en particulier pour des hommes, qui ne
connaissent Le Père pas encore. Chaquun peut participer à la distribution du Message
volontairement.
Pour démander ce Message divine en autres langues, envoyez votre offre, car nous n'avons
pas d’entrèes fixes, mais nous vivons de Providence. Qui le désirent ceux peut expédir son
offre à: Association “Dio è Padre, Casa Pater", C.P. 135, I-67100 L'Aquila, Italie.
Présentation
DIEU EST MON PÈRE
“Dieu est mon Père!”: voilà le cri qui, de nos jours, s'élève toujours plus fréquemment
dans le monde, les hommes reconnaissent Dieu comme leur Père.
Par conséquent, nous retenons nécessaire la publication de ce Message que Dieu-Père a
donné au monde ar l'intermédiarie d’une créature qui L'a tant aimé, Soeur Eugènie Elisabeth
Ravasio, Message considéré authentique par 1’Eglise.
En outre, nous avons retenu utile de publier le témoignage que S.E.Mons. Alexandre
Caillot, Evêque de Grenoble, a fourni à la conlusion des travaux de la Commission qu'il
convoqua en 1935 pour le procès diocésain. Les experts de la Commission provenaient de
diverses parties de France et leur procès dura dix ans .
Entre autres firent partie de la commission: le Vicare de l’Evêque de Grenoble,
théologue; 1es frères jésuites Alberto et Augusto Valencin, tous les deux très compétents
dans le domaine philosophique et théologique et experts dans l’evaluation de cas semblables;
deux médecins dont un psychiatre.
Nous confions à la Vierge Marie la diffusion de ce Message et, avec Elle, nous
invoquons le Saint Esprit afin qu'il aide les hommes à comprendre et à reconnaître la
profonde tendresse que le Père nourrit pour chaque homme.
P. Andrea D’Ascanio
o.f.m. Capp.
BREF APERÇU DE LA VIE DE MÈRE EUGÉNIE RAVASIO
Qui était Mère Eugénie? Qui était cette créature que le Père appelait « la fille bien-aimée
... ma petite plante »?
Mère Eugénie a été une des plus grandes lumières de ces temps: le petit prophète d'une
Nouvelle Eglise, dans laquelle le Père est au centre et au sommet de toute foi, et dont l'unité
est le plus grand idéal de toute spiritualité. C'est la lumière que le Père a donné au monde en
ce temps chaotique et ténébreux pour que l'on reconnaisse la route à suivre.
Mère Eugénie nacquit le 4 septembre 1907 d'une famille de paysans, à San Gervasio
d'Adda (maintenant Capriate San Gervasio) petit centre de la province de Bergamo.
Elle fréquenta seulement l'école élémentaire et après avoir travaillé quelques années dans
une usine, à l'âge de 20 ans elle entra dans la Congrégation de Notre-Dame des Apôtres, où
son caractère charismatique se développa et la fit élir Mère Générale de cette Congrégation à
l'âge de 28 ans. Mais toute dimension spirituelle mise à part, pour la faire rentrer dans
l'histoire, il suffirait de considérer son action dans le domaine social: en 12 ANS d'activité
missionnaire elle ouvrit plus de 70 centres ( avec infirmerie, école, et église) dans les lieux les
plus abandonnés de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe.
Elle découvrit le premier médicament soignant la lèpre, extrait d'un germe d'une plante
tropicale, remède qui fut ensuite étudié et élaboré par l'Institut Pasteur de Paris.
Elle entraîna à sa suite Raoul Follereau qui fut dès lors considéré comme l'apôtre des
lépreux.
De 1939 à 1941, elle réalisa à Azopté (en Côte d'Ivoire) son projet de la "ville des
lépreux": c'est un immense centre de regroupement pour ces malades, qui s'étend sur une
superficie de 200.000 m2, qui reste encore aujourd'hui un centre d'avant-garde en Afrique et
dans le monde. Pour cette réalisation, le 4 juin 1950 la France accorda la Légion d’Honneur àla Congrégation des Soeurs Missionnaires de Notre-Dame des Apôtres (dont Mère Eugénie
fut Supérieure Générale de 1935 à 1947), la plus grande distinction nationale pour des
oeuvres à caractère social.
Mère Eugénie retourna au le Père le 10 août 1990. L'Oeuvre la plus importante qu'elle
nous ait laissée est le message que nous vous présentons ici, " le Père parle à ses enfants ",
qui est l'unique révélation donnée personnellement par Dieu le Père et reconnue authentique
par l'Eglise après 10 ans d'examens rigoureux. Il est important de dire que le Père en 1932,
dicta à Mère Eugénie Le Message en latin, langue qui lui était totalement inconnue. C'est en
1981 que nous avons pu obtenir ce message de façon miraculeuse et en 1982 ( pour le 50ème
anniversaire) nous avons commencé à le publier en langue italienne.
Ce sont les grâces provenant de ce Message qui nous ont poussé à le répandre gratuitement,
surtout dans les prisons, les casernes et les hôpitaux.
Grâce aux collaborateurs que le Seigneur nous a donnés, nous avons pu assurer
l'impression en albanais, allemand, anglais, arabe, coréen, français, espagnol, hollandais,
hongrois, polonais, portugais, russe et ukrainien. Les éditions en chinois et japonais, sont en
cours d'élaboration.
P. Andrea D’Ascanio
o.f.m. Capp.
MESSAGE DE NOTRE PÈRE
1er cahier
1er Juillet 1932: Fête du precieux sang de notre seigneur Jésus Christ.
Voici enfin le jour à jamais béni de la Promesse du Père céleste !
Aujourd’hui se terminent les longs jours de la préparation et je me sens près, tout près de
la venue de mon Père et du Père de tous les hommes.
Quelques minutes de prière et puis, des joies toutes spirituelles! Une soif de Le voir et de
L’entendre m’ont saisie.
Mon coeur tout brûlant d’amour s’ouvrait avec une confiance tellement grande, que je
constatais que jusqu’ici je n’avais jamais été si confiante avec personne.
La pensée de mon Père me jetait comme dans une folie d’allégresse.
Enfin des chants commencent à se faire entendre!
Des Anges viennent et m’annoncent cette heureuse arrivée! Leurs cantiques étaient si
beaux, que je me suis proposée de les écrire quand je le pourrai.
Cette harmonie cessa un instant, et voilà le cortège des élus, des Chérubins ainsi que des
Séraphins, avec DIEU NOTRE CRÉATEUR et NOTRE PÉRE!
Prosternée, la face contre terre, abîmée dans mon néant, je récitai le MAGNIFICAT.
Tout de suite après, le Père me dit de m’asseoir avec Lui pour écrire ce qu’Il a décidé de
dire aux hommes.
Toute sa Cour qui L’avait accompagné, a disparu. Le Père seul reste avec moi et, avant
de s’asseoir Il me dit:
» JE te l’ai déjà dit et JE te le dis encore: JE ne peux plus donner une autre fois
mon Fils Bien-Aimé, pour prouver Mon Amour pour les hommes! Or, c’est pour les
aimer et pour qu’ils connaissent cet Amour, que JE viens parmi eux, prenant leur
ressemblance, leur pauvreté.
Vois, JE dépose Ma Couronne et Toute Ma gloire, pour prendre l’attitude d’un
homme ordinaire «
Après qu’ll eût pris l’attitude d’un homme ordinaire en déposant Sa couronne et Sa
gloire à Ses pieds, Il prit le globe du monde sur Son Coeur, l’y soutenant de la Main gauche,
puis Il s’assit auprès de moi. Je ne puis dire que quelques mots sur Son arrivée et sur
l’attitude qu’Il daigna prendre ainsi que sur Son Amour! Dans mon ignorance je ne trouve pas
de mot pour exprimer ce qu’Il me fait comprendre. Il a dit:
» PAIX et SALUT dans cette maison et dans le monde entier: Que MA
PUISSANCE, MON AMOUR, et MON ESPRIT-SAINT touchent les coeurs des
hommes, pour que l’humanité toute entière se tourne vers le salut et qu’elle vienne
vers SON PÈRE qui la cherche, pour l’aimer et la sauver!
Que Mon Vicaire PIE XI comprenne que voici des jours de salut et de
bénediction. Qu’il ne laisse pas perdre l’occasion d’appeler l’attention des enfants sur
LEUR PÈRE qui vient parmi eux pour leur faire du bien en cette vie, et préparer leur
bonheur éternel.
JE choisis ce jour pour commencer MON OEUVRE parmi les hommes, parce
que c’est la FÊTE du SANG PRÉCIEUX de MON FILS JÉSUS. J’ai l’intention de
pétrir dans ce Sang l’Oeuvre que JE viens commencer, pour qu’Elle porte de grands
Fruits dans l’humanité entière.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Voici le vrai but de ma venue:
1) Je viens pour bannir la crainte excessive que mes créatures ont de Moi, et pour
leur faire comprendre que Ma joie est d’être connu et aimé de mes enfants,
c’est-à-dire de toute l’humanité présente et future.
2) JE viens apporter l’espérance aux hommes et aux nations. Combien l’ont perdue
depuis longtemps déjà! Cette espérance les fera vivre dans la paix et la sécurité
en travaillant à leur salut.
3) JE viens pour Me faire connaître TEL que JE suis. Pour que la confiance des
hommes grandisse en même temps que leur amour pour MOI leur PÈRE, qui
n’ai qu’un seul souci: celui de veiller sur tous les hommes et de les aimer comme
mes enfants.
Le peintre fait ses délices de la contemplation du tableau qu’il a peint lui-même;
ainsi MOI, JE ME complais, JE mets Ma joie à venir parmi les hommes, chefd’oeuvre
de MA création.
Le temps presse, JE voudrais que l’homme sût au plus tôt que JE l’aime et que
JE mets mon plus grand bonheur à être avec lui et à converser avec lui, comme un
Père avec ses enfants.
JE suis l’Eternel et lorsque JE vivais seul, J’avais déjà résolu d’employer MA
Toute-Puissance pour créer des êtres à Mon Image. Mais, avant il fallait la création
matérielle pour que ces êtres puissent trouver leur subsistance: alors ce fut la
création du monde! JE le remplissais de ce que JE savais devoir être nécessaire aux
hommes: I’air, le soleil et la pluie et de tant d’autres choses que JE savais être
nécessaires à leur vie.
Enfin l’homme est créé! JE ME suis complu dans Mon Oeuvre. L’homme
commet le péché, mais c’est alors que Mon infinie Bonté va se montrer.
Pour vivre parmi les hommes que JE créai, JE choisis dans l’Ancien Testament
des Prophètes à qui J’ai comuniqué Mes désirs, mes peines et mes joies, pour qu’ils
les fassent passer à tous. Plus le mal grandissait, plus Ma Bonté Me pressait de Me
communiquer à des âmes justes pour qu’elles transmissent mes ordres à ceux qui
causaient le désordre. Aussi dussé-JE parfois user de sévérité pour les reprendre,
non pour les châtier - ce qui n’aurait fait que du mal, mais pour les détourner du vice
et les tourner vers leur Père et leur Créateur qu’ils avaient oublié et méconnu dans
leur ingratitude. Plus tard, le mal submergea tellement le coeur des hommes, que JE
fus contraint d’envoyer des malheurs sur le monde pour que l’homme fût purifié par
la souffrance, la destruction de ses biens ou même la perte de la vie; ce fut le
déluge, la destruction de Sodome et de Gomorrhe, les guerres de l’homme contre
l’homme, etc, etc..
J’ai toujours voulu rester dans ce monde parmi les hommes. Ainsi pendant le
déluge, J’étais auprès de Noé - le seul Juste d’alors - De même dans les autres
calamités, Je trouvais toujours un Juste auprès duquel demeurer et, par lui, Je
demeurais au milieu des hommes de ce temps et il en fut toujours ainsi.
Le monde a été souvent purifié de sa corruption par Mon infinie Bonté envers
l’humanité.
Alors Je continuais à choisir des âmes dans lesquelles JE ME complaisais , pour
que par elles , Je puisse ME complaire avec Mes créatures, les hommes.
J’avais promis au monde le MESSIE. Que n’ai-Je pas fait pour préparer Sa
Venue! en ME montrant dans les figures qui LE représentaient même 1000 et 1000
ans avant Sa venue!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Car ce MESSIE qui est-IL? D’où vient-IL? que fera-t-IL sur la terre? Qui vient-IL
représenter?
LE MESSIE, c’est DIEU.
Qui est Dieu?
Dieu c’est le PÉRE, le FILS et le SAINT-ESPRIT.
D’où vient-IL ou plutôt qui Lui a ordonnné de venir parmi les hommes?
C’est MOI son PÈRE, DIEU.
Qui représentera-t-IL sur la terre?
Son PÈRE; DIEU.
Que fera-t-IL sur la terre?
Il fera connaître et aimer le PÈRE: DIEU.
N’a-t-IL pas dit:
« Ne savez-vous pas qu’il faut que Je sois aux choses de Mon Père? » -
« Nesciebatis quia in his, quae Patris mei sunt oportet me esse », dans St. Luc, ch. 2
verset 49.
« Je ne suis venu que pour faire la volonté de Mon Père ».
« “Tout ce que vous demanderez à Mon Père en mon Nom, Il vous le donnera ».
« Vous le prierez ainsi: Notre Père qui êtes aux Cieux, etc.. »
et ailleurs, comme il est venu pour glorifier le Père et Le faire connaître aux hommes,
Il dit:
« Qui Me voit, voit Mon Père ».
« Je suis dans le Père et le Père est en Moi ».
« Personne ne vient au Père si ce n’est par Moi - nemo venit ad Patrem nisi per
me », dans St. Jean, ch. XIV verset 6.
« Quiconque est avec Moi, est aussi avec Mon Père » etc. etc..
Concluez, ô hommes, que de toute éternité Je n’ai eu qu’un désir, celui de Me
faire connaître aux hommes et de M’en faire aimer, désirant rester sans cesse
auprès d’eux.
Voulez-vous une preuve authentique de ce désir que Je viens d’exprimer?
Pourquoi ai-JE ordonné à Moîse de construire le Tabernacle et l’Arche
d’Alliance, si ce n’est parce que J’avais le désir ardent de venir habiter, comme un
Père, un Frère, un Ami confiant avec mes créatures, les hommes? Malgré cela ils
M’ont oublié, offensé, par des fautes sans nombre. Et pour qu’ils se souviennent
malgré tout de leur Père Dieu et de l’unique désir qu’IL a de les sauver, J’ai donné
Mes Commandements à Moïse, pour que étant tenus de les observer, ils pussent se
souvenir du Père infiniment bon, tout occupé de leur salut présent et éternel.
Tout cela tomba encore dans l’oubli et les hommes sombrèrent dans l’erreur et
la crainte, trouvant pénible d’observer les Commandements tels que Je les avais
transmis par Moïse, ils se sont forgé d’autres lois en conformité avec leurs vices,
pour les observer plus facilement. Peu à peu, dans la crainte exagérée qu’ils avaient
de Moi, ils M’ont encore oublié et accablé d’outrages.
Mon Amour pour ces hommes, mes enfants, ne s’est point arrêté cependant.
Toutefois, lorque J’eus bien constaté que ni les Patriarches, ni les Prophètes,
n’avaient pu Me faire connaître et aimer des hommes, j’ai résolu d’aller MOI-Même.
Mais, comment faire pour Me trouver au milieu des hommes ? Il n’y avait pas
d’autre moyen que d’aller Moi-Même, dans la deuxième Personne de Ma Divinité.
Les hommes Me connaîtront-ils? M’écouteront-ils ?
Pour moi rien n’était caché dans l’avenir, comme réponse à ces deux questions.
Je répondais Moi-Même:
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
“Ils ignoreront Ma présence, tout en étant près de Moi. Dans Mon Fils ils Me
maltraiteront, malgré tout le bien qu’IL leur fera. Dans Mon Fils, ils me calomnieront ,
ils Me crucifieront pour Me faire mourir.
M’arrêterai-Je pour cela? Non, Mon Amour est trop grand pour mes enfants, les
hommes!
Je ne Me suis pas arrêté là; mais reconnaissez bien que Je vous ai aimés pour
ainsi dire, plus que Mon Fils Bien-Aimé, ou pour mieux dire encore: plus que Moi-
Même.
Ce que Je viens de vous dire est tellement vrai, que s’il avait suffi d’une de mes
créatures pour expier les péchés des autres hommes, par une vie et une mort telle
que celle de Mon Fils, J’aurais hésité. Pourquoi? Parce que J’aurais trahi Mon
Amour en faisant souffrir une autre créature que J’aime, au lieu de souffrir Moi-
Même, en Mon Fils. Je n’aurais jamais voulu faire souffrir de la sorte mes enfants.
Voilà donc en raccourci le récit de Mon amour jusqu’à Ma venue par Mon Fils,
au milieu des hommes. Tous ces événements la plupart des hommes les
connaissent, mais ils en ignorent l’essentiel, à savoir: que c’est l’Amour qui a tout
conduit!
Oui, c’est l’Amour, voilà ce que J’entends vous faire remarquer dans ce récit que
vous venez de lire.
Or, cet Amour est oublié. Je veux vous le rappeler pour que vous appreniez à
Me connaître Tel que JE suis. pour que vous ne soyez pas craintifs comme des
esclaves, envers un Père qui vous aime à ce point.
Voyez, dans ce récit nous ne sommes qu’au premier jour du premier siècle et Je
voudrais le conduire jusqu’à nos jours: au XXème siècle.
Oh! que Mon Amour de Père a été oublié parmi les hommes! Pourtant JE vous
aime si tendrement! En Mon FILS, c’est-à-dire dans la Personne de Mon Fils fait
homme, que n’ai-JE fait encore! La divinité, en cette humanité, s’est voilée, petite,
pauvre, humiliée. JE menais avec Mon Fils Jésus, une vie de sacrifice, de travail. JE
recevais Ses prières pour que l’homme ait un chemin tracé, pour marcher toujours
dans la justice, afin de venir en sûreté jusqu’à MOI.
Certes, JE sais bien comprendre la faiblesse de mes enfants! C’est pourquoi JE
demandais à Mon Fils de leur donner des moyens de se soutenir dans leur
défaillance. Ces moyens les aideront à se purifier de leur péché, pour qu’ils soient
encore les enfants de Mon Amour. Ce sont principalement les sept Sacrements et
surtout le grand moyen pour vous sauver, malgré vos chutes: c’est le Crucifix, c’est
le Sang de Mon Fils qui, à chaque instant jaillit sur vous, pourvu que vous le vouliez,
soit par le Sacrement de Pénitence, soit aussi par le Saint Sacrifice de la Messe.
Mes chers enfants, voilà vingt siècles que JE vous comble de ces biens par des
grâces spéciales et le résultat est bien minime! Combien de mes créatures,
devenues enfants de Mon Amour par Mon Fils, se sont jetées très rapidement dans
l’abîme éternel! En vérité, ils n’ont pas connu mon Infinie Bonté, Je vous aime tant!
(expression préférée de Soeur Eugénie et qui revient souvent).
Ah! vous du moins qui savez que JE viens Moi-Même pour vous parler, vous
faire connaître Mon Amour, par pitié de vous-même, ne vous jetez pas dans le
précipice. Je suis Votre Père!
Serait-il possible qu’après M’avoir appelé Votre Père et M’avoir témoigné votre
amour, vous trouviez en Moi un coeur assez dur et assez insensible pour vous
laisser périr? Non, non! ne le croyez pas! je suis le meilleur des Pères. JE connais la
faiblesse de mes créatures. Venez, venez à Moi avec confiance et amour! Et Moi JE
pardonnerai à votre repentir. Même si vos péchés étaient répugnants comme la
boue, votre confiance et votre amour Me les feront oublier, si bien que vous ne serez
pas jugés. Eh quoi, JE suis juste il est vrai, mais l’Amour paie tout.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Ecoutez, mes enfants, faisons une supposition et vous aurez l’assurance de
Mon Amour. Pour Moi, vos péchés c’est comme du fer, pour Moi vos actes d’amour,
c’est comme de l’or. Quand vous Me livreriez mille kilos de fer, ce ne serait pas tant
que si vous Me donniez dix kilos d’or! Ce qui signifie, qu’avec un peu d’amour on
rachète d’immenses iniquités.
Voilà donc, une très faible figure de Mon Jugement sur mes enfants les
hommes, tous sans exception. Il faut donc arriver jusqu’à Moi. Je suis Si près de
vous! I1 faut donc M’aimer et M’honorer pour que vous ne soyez point jugés ou tout
au plus jugés avec un Amour infiniment Miséricordieux!
N’en doutez pas! Si Mon Coeur n’était pas fait ainsi, J’aurais déjà exterminé le
monde autant de fois qu’il aurait commis de péché! Tandis que, vous en êtes
témoins, à chaque instant Ma protection se manifeste par des grâces et des
bienfaits.
De là vous pouvez conclure qu’il y a un Père au-dessus de tous les pères, qu’IL
vous aime et qu’IL ne cessera jamais de vous aimer, pourvu que vous le vouliez.
Je viens parmi vous par deux chemins: la Croix et l’Eucharistie.
LA CROIX est Mon chemin pour descendre parmi Mes enfants, parce que c’est
par Elle que JE vous ai fait racheter par Mon Fils. Et pour vous, la Croix, c’est votre
chemin pour monter ver Mon Fils et de Mon Fils jusqu’à Moi. Sans elle vous ne
pourriez jamais venir, parce que l’homme, par le péché, a attiré sur lui le châtiment
de la séparation d’avec Dieu.
Par l’EUCHARISTIE JE réside parmi vous, comme un Père dans sa famille. J’ai
voulu que Mon Fils institue l’Eucharistie pour faire de chaque Tabernacle le réservoir
de Mes grâces, de mes richesses et de Mon Amour, pour les donner aux hommes
mes enfants. C’est encore par ces deux chemins que JE fais descendre sans cesse,
et Ma Puissance, et Mon infinie Miséricorde.
Maintenant que JE vous ai montré que Mon Fils Jésus me représente parmi les
hommes, et que, par lui, Je demeure sans cesse parmi eux, JE veux vous montrer
aussi que JE viens parmi vous par MON ESPRIT-SAINT.
L’Oeuvre de cette troisième personne de Ma Divinité s’accomplit sans bruit et
l’homme ne l’aperçoit pas souvent. Mais pour Moi, c’est un moyen très propre pour
demeurer non seulement dans le Tabernacle, mais encore dans l’âme de tous ceux
qui sont en état de grâce, pour y établir Mon Trône et y demeurer toujours comme le
Vrai père qui aime, protège et soutient son enfant. Nul ne peut comprendre la joie
que J’éprouve quand Je suis seul à seul avec une âme. Personne encore jusqu’ici,
n’a compris les désirs infinis de Mon Coeur de PÈRE DIEU, d’être connu, aimé et
honoré de tous les hommes, justes et pécheurs. Pourtant ce sont ces trois
Hommages que je désire recevoir de l’homme pour que Je sois toujours
miséricordieux et bon, même envers les plus grands pécheurs.
Que n’ai-JE pas fait à mon Peuple depuis Adam jusqu’à Joseph, Père Nourricier
de Jésus, et depuis Joseph jusqu’à ce jour, pourque l’homme puisse Me rendre le
CULTE SPÉCIAL qui M’est dû comme Père, Créateur et Sauveur! Pourtant ce Culte
Spécial que J’ai tant désiré et que JE désire encore, ne m’est pas encore donné!
Dans l’Exode vous lisez qu’il faut honorer Dieu d’un Culte spécial. Les Psaumes
de David surtout, renferment le même enseignement. Dans les Commandements
que j’ai donnés Moi-même à Moïse, J’ai mis en premier lieu: “Un seul Diéu tu
adoreras et aimeras parfaitement”. Or, aimer et honorer quelqu’un, les deux choses
vont ensemble. Puisque JE vous ai comblés de tant de bienfaits, JE dois donc être
tout particulièrement honoré de vous!
En vous donnant la vie, J’ai voulu créer à Ma ressemblance. Votre coeur est
donc sensible comme le Mien, le Mien comme le vôtre!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Que ne feriez-vous pas si un de vos proches vous avait rendu quelque petit
service pour vous faire plaisir? L’homme le plus froid conserverait pour cette
personne une reconnaissance inoubliablé.
Tout homme, en général chercherait même ce qui lui ferait le plus plaisir pour la
récompense du service rendu. Eh bien Moi, JE serai bien plus reconnaissant envers
vous, en vous assurant la Vie éternelle, si vous Me rendez le petit service de
M’honorer comme JE vous le demande.
Je reconnais que vous M’honorez par Mon Fils et il y en a qui savent tout faire
monter par Mon Fils jusqu’à Moi, mais c’est un bien, bien petit nombre! Cependant
ne croyez pas qu’en honorant mon Fils, vous ne M’honorez pas! Certes oui, vous
M’honorez puisque JE demeure en Mon Fils! Donc tout ce qui est gloire pour Lui,
I’est aussi pour Moi.
Mais JE voudrais voir l’homme HONORER SON PÈRE et SON CRÉATEUR par
un Culte Spécial. Plus vous M’honorerez, plus aussi vous honorerez Mon Flis, car,
selon Ma Volonté, IL S’est fait le VERBE INCARNÉ et Il est venu parmi vous, pour
vous faire connaître Celui qui L’a envoyé.
Si vous Me connaissez, vous M’aimerez et vous aimerez Mon Fils Bien-Aimé,
plus que vous ne le faites maintenant. Voyez combien de Mes créatures, devenues
mes enfants par le Mystère de la Rédemption, ne sont pas dans les pâturages que
J’ai établis par Mon Fils pour tous les hommes. Voyez combien d’autres - et vous en
connaissez - ignorent encore ces pâturages; et tant de créatures sorties de Mes
Mains dont Je sais l’existence alors que vous l’ignorez, qui ne connaissent pas
même la Main qui les a créées!
Ah! que JE voudrais ME faire connaître comme le Père tout-puissant que JE
suis pour vous et que JE serai aussi pour eux par Mes bienfaits! JE voudrais leur
faire passer une vie plus douce par Ma Loi, JE voudrais que vous alliez à eux en
Mon Nom, et que vous leur parliez de Moi. Oui dites-leur qu’ils ont un Père qui après
les avoir créés, veut leur donner les trésors qu’IL possède. Surtout dites-leur que JE
pense à eux, que JE les aime et que JE veux leur donner le bonheur éternel. Ah! JE
vous le promets: les hommes se convertiront plus vite!
Croyez que SI VOUS AVIEZ COMMENCÉ DÉS LA PRIMITIVE ÉGLISE à
M’HONORER et ME faire honorer par un CULTE SPÉCIAL, après vingt siècles
écoulés, il serait resté bien peu d’hommes vivant dans l’idolâtrie, dans le paganisme
et dans tant de sectes fausses et mauvaises, dans lesquelles l’homme court les yeux
fermés se jeter dans les gouffres du feu éternel! Et voyez combien de travail reste à
faire!
MON HEURE EST VENUE! Il faut que JE sois connu, aimé et honoré des
hommes, pour qu’après les avoir créés JE puisse être leur Père, ensuite leur
Sauveur et enfin l’Objet de leurs éternelles délices!
Jusqu’ici, JE vous ai parlé de choses que vous saviez déjà, J’ai voulu vous les
rappeler pour que vous soyez toujours plus convaincus que JE suis un PÈRE très
bon et non pas terrible, comme vous le croyez et encore, que JE suis le Père de tous
les hommes actuellement vivants et que je créerai jusqu’à la fin du monde.
Sachez aussi que JE veux être connu, aimé et surtout honoré. Que tous
reconnaissent Mes Bontés Infinies envers tous et surtout envers les pécheurs, les
malades, les mourants et tous ceux qui souffrent. Qu’ils sachent que JE n’ai qu’un
seul désir: les aimer tous, leur donner Mes grâces, pardonner à leur repentir et
surtout, ne pas les juger par Ma justice, mais par Ma Miséricorde, pour que tous
soient sauvés et mis au nombre de mes élus.
Pour conclure ce petit exposé, JE VOUS FAIS UNE PROMESSE dont l’effet
sera éternel et la voici:
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
APPELEZ-MOI du NOM DE PÈRE, avec confiance et amour et vous recevrez
tout de ce Père, avec amour et miséricorde.
Que Mon Fils, ton Père Spirituel, sache s’occuper de Ma gloire et mettre phrase
par phrase ce que JE t’ai fait écrire et aussi, ce que JE te ferai encore écrire, pour
que les hommes trouvent facile et agréable de lire l’exposé de ce que JE veux qu’ils
sachent, sans cependant rien ajouter.
Un peu chaque jour JE te parlerai de MES Désirs sur les hommes, de Mes joies,
de Mes peines et surtout, JE montrerai aux hommes Mes infinies Bontés et la
tendresse de Mon Amour Compatissant.
Je voudrais aussi que tes Supérieures te permissent d’employer tes moments de
liberté à ttentretenir avec Moi et que tu pusses une demi-heure par jour, Me consoler
et M’aimer et obtenir ainsi que les coeurs des hommes mes enfants, soient bien
disposés à travailler à l’extension de ce Culte, dont JE viens vous révéler la forme,
pour que vous arriviez à une grande confiance envers ce Père qui veut être aimé de
ses enfants.
Pour que cette oeuvre que JE voudrais faire parmi les hommes, puisse s’étendre
au sein de toutes les nations le plus rapidement possible, sans cependant que ceux
qui seront chargés de l’étendre commettent la moindre imprudence. JE te demande
de passer tes journées dans un grand recueillement. Tu serais heureuse de parler
peu avec les créatures et dans le secret de ton coeur, même quand tu seras au
millieu d’elles, tu Me parleras et tu M’écouteras.
Voici d’ailleurs ce que Je veux que tu fasses: Quand parfois Je te parlerai pour
toi, tu écriras Mes confidences, dans un petit carnet spécial. Mais ici, J’entends
parler aux hommes: Je vis avec les hommes en plus grande intimité qu’une mère
avec ses enfants.
Depuis la création de l’homme, JE n’ai jamais cessé un seul instant de vivre
auprès de lui, Comme Créateur et Père de l’homme, JE sens comme un besoin de
l’aimer. Ce n’est pas que J’aie besoin de lui, mais mon Amour de Père et de
Créateur ME fait sentir ce besoin d’aimer l’homme. JE vis donc près de l’homme, JE
le suis partout, Je l’aide en tout, Je supplée à tout. Je vois ses besoins, ses peines,
tous ses désirs et Mon plus grand bonheur est de le secourir et de le sauver.
Les hommes croient que JE suis le Dieu terrible et que JE précipite toute
l’humanité en enfer. Quelle surprise à la fin des temps, lorsqu’ils verront tant d’âmes
qu’ils croyaient perdues, jouir de l’éternel bonheur au milieu des élus.
Je voudrais que toutes mes créatures aient la conviction qu’il y a un Père qui
veille sur elles et qui voudrait leur donner, même dès ici-bas, un avant-goût du
bonheur éternel.
Une mère n’oublie jamais la petite créature qu’elle vient de mettre au monde.
N’est-ce pas encore plus beau de ma part, que JE ME souvienne de toutes les
créatures que J’ai mises au monde! Or, si la mère aime ce petit être que JE lui ai
donné, MOI JE l’aime plus qu’elle, parce que JE l’ai créé. Si même parfois, il arrivait
qu’une mère aimât moins son enfant, à cause d’un défaut qui pourrait exister en Lui,
Moi au contraire JE l’aimerais encore davantage. Viendrait-elle même à l’oublier ou à
n’y penser que rarement, surtout quand son âge l’aura enlevé à sa vigilance, Moi JE
ne l’oublierai jamais. JE l’aime toujours, même ne se souviendrait-il plus de Moi Son
Père et Son Créateur, Je Me souviens de lui et JE l’aime encore.
JE vous ai dit plus haut que JE voudrais vous donner, même ici-bas, le bonheur
éternel, mais vous n’avez pas compris cette parole dont voici le sens:
Si vous M’aimez et si vous m’appelez avec confiance de ce doux Nom de Père,
vous commencez dès ici-bas, l’amour et la confiance qui feront votre bonheur dans
l’éternité et que vous chanterez au Ciel dans la compagnie des élus. N’est-ce pas là
comme une anticipation du bonheur du Ciel qui durera éternellement?
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
JE désire donc que l’homme se souvienne souvent que JE suis là où il est. Qu’il
ne pourrait pas vivre si JE n’étais pas avec lui, vivant comme lui. Malgré son
incrédulité, Je ne cesse jamais d’être auprès de Lui.
Ah! que JE désire voir se réaliser le projet que JE veux vous comuniquer et que
voici:
Jusqu’ici, I’homme n’a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que JE
vais dire.
JE voudrais voir s’établir une grande confiance entre l’homme et son Père des
Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne
pas abuser de Ma grande bonté.
JE connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien JE
serais heureux et reconnaissant, si JE vous voyais venir à Moi et Me faire la
confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père.
Comment pourrais-JE vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande
importance, si vous Me le demandez? Bien que vous ne Me voyez pas, ne Me
sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et
autour de vous? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M’avoir cru sans
M’avoir vu!
Même maintenant que JE suis ici, en personne au milieu de vous tous, que JE
vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes que JE vous aime et
que JE veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez
pas, excepté une seule personne, celle à qui JE dicte ce message! Une seule dans
toute l’humanité! Pourtant voici que JE vous parle et en celle que JE vois et à qui JE
parle, JE vous vois tous et JE vous parle à tous et à chacun et JE vous aime comme
si vous ME voyiez!
JE désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que JE suis
auprès de chacun d’eux! Rappelez-vous ô hommes, que JE voudrais être l’espoir de
l’humanité, ne Le suis-JE pas déjà? Si JE n’étais pas l’espoir de l’homme, I’homme
serait perdu! Mais il faut que JE sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance
et l’Amour entrent dans le coeur des hommes et arrivent à les mettre en relation
avec leur Père du Ciel et de la terre!
Ne croyez pas que JE sois ce terrible vieillard que les hommes représentent
dans leurs images et dans leurs livres! Non! Non! JE ne suis ni plus jeune, ni plus
vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C’est pourquoi JE voudrais que tous, depuis
l’enfant jusqu’au vieillard, m’appellent du nom familier de Père et d’ami, puisque JE
suis toujours avec vous et de frère, puisque JE ME fais semblable à vous, pour vous
faire semblables à Moi.
Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à
M’appeler souvent du nom de Père comme JE LE suis! Que JE désirerais voir mettre
en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi! J’ai tout fait pour
vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi?
JE voudrais M’établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous
puissent dire en toute sécurité “nous avons un Père qui est infiniment bon,
immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous,
Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui
nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous
aurons tout ce qu’il nous faut”, - JE suis là exprès pour que vous Me demandiez ce
qu’il vous faut: “Demandez et vous recevrez”. Dans Ma paternelle Bonté Je vous
donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au
milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
JE désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l’image que plus
tard JE ferai connaître à ma “petite enfant”. JE désire que chaque famille puisse se
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M’honorer plus
facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de
ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit
connaître tout ce qui touche à ses enfants.
Je le sais sans doute puisque JE suis là, mais J’aime tant la simplicité. Je sais
ME plier à votre condition. JE ME fais petit avec les petits, JE ME fais moyen avec
les hommes d’âge moyen, avec les vieillards JE ME fais semblable à eux pour que
tous comprennent ce que JE veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire.
La preuve de ce que JE viens de vous dire, ne l’avez-vous pas en Mon Fils qui
s’est fait petit et faible comme vous? Ne l’avez-vous pas encore maintenant, en Me
voyant ici à vous parler? Et pour que vous puissiez comprendre ce que JE veux vous
dire, n’ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous? Est-ce que
maintenant JE ne ME fais pas semblable à vous?
Voyez, J’ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Coeur, J’ai laissé
ma gloire au Ciel et JE suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres
et riche avec les riches.
JE veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. il y a tant de mal dans le
monde! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du
vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale. O vous qui, spécialement avez
besoin de quelqu’un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal,
venez à Moi! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous
aimera jamais! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos
désirs. Moi, JE vous aimerai tendrement. JE vous donnerai des grâces pour le
présent et JE bénirai votre avenir. Soyez certains que JE ne vous oublie pas, depuis
15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez! JE vois que vous avez grand
besoin d’un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
Sans M’attarder à tant d’autres choses qu’il serait fort à propos de dire ici mais
que JE pourrai dire plus tard, JE veux maintenant parler tout particulièrement, aux
âmes de ceux que JE Me suis choisis, prêtres et religieux: à vous, les enfants chéris
de Mon Amour, J’ai de grands desseins sur vous. «
AU PAPE
» Avant tous les autres JE M’adresse à toi, mon Fils bien-aimé, à toi Mon
Vicaire, pour mettre entre tes mains cette Oeuvre qui devrait être la première de
toutes et que, par la crainte que le démon a inspirée à l’homme, on ne verra
s’accomplir que dans ce temps.
Ah! JE voudrais que tu comprisses l’extension de cette Oeuvre, sa grandeur, sa
largeur, sa profondeur, sa hauteur. JE voudrais que tu comprisses les désirs
immenses que J’ai sur l’humanité présente et future! Si tu savais comme JE désire
être connu, aimé et honoré des hommes, par un Culte Spécial! Ce désir, JE l’ai en
Moi de toute éternité et depuis la création du premier homme. Ce désir, JE l’ai
exprimé plusieurs fois aux hommes, surtout dans l’Ancien Testament. Mais l’homme
ne l’a jamais compris. A présent ce désir Me fait oublier tout le passé, pourvu qu’il
soit réalisé maintenant dans mes créatures du monde entier.
JE M’abaisse jusqu’à la plus pauvre de mes créatures afin de pouvoir, dans son
ignorance lui parler et, par elle, de pouvoir parler aux hommes, sans quielle
s’aperçoive de la grandeur de l’Oeuvre que JE voudrais faire parmi eux!
JE ne peux pas parler théologie avec elle, je serais sûr d’échouer, elle ne
comprendrait pas.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
JE permets qu’elle soit ainsi, pour que JE puisse faire Mon Oeuvre par la
simplicité et l’innocence. Mais, c’est à toi maintenant de mettre cette Oeuvre à
l’étude et de la mener très vite à exécution.
Pour être connu, aimé et honoré d’un culte Spécial JE ne demande ri en
d’extraordinaire. Ce que JE désire seulement le voici :
1) Qu’un jour ou du moins un dimanche, soit consacré à m’honorer tout
particulièrement sous le NOM DE PÈRE DE L’HUMANITÉ toute entière. JE
voudrais pour cette fête, une Messe et un Office propres. Il n’est pas difficile
d’en trouver les textes dans l’Ecriture Sainte. Si vous préférez Me rendre ce
Culte Spécial un dimanche, JE choisis le premier dimanche d’Août: si vous
prenez un jour de la semaine, JE préfère que ce soit toujours le 7 de ce même
mois.
2) Que tout le clergé s’attache à développer ce Culte et surtout qu’il ME fasse
connaître aux hommes tel que JE suis et Tel que JE serai toujours auprès d’eux,
c ‘est-à-dire le Père le plus tendre et le plus aimant de tous les pères.
3) JE désire qu’il ME fasse entrer dans toutes les familles, dans les hôpitaux,
même les ateliers et les usines, les casernes, les salles de délibération des
ministres des nations, partout enfin où se trouvent mes créatures, n’y en aurait-il
même qu’une seule! Que le signe sensible de Mon invisible Présence soit une
image montrant que Je suis réellement là présent, ainsi tous les hommes feront
toutes leurs actions sous le regard de leur Père et j’aurai Moi-même aussi sous
les yeux la créature que j’ai adoptée après l’avoir créée, ainsi tous mes enfants
seront comme sous le regard de leur tendre Père. Sans doute suis-Je partout
même maintenant, mais JE voudrais être représenté d’une manière sensible.
4) Que pendant l’année le Clergé et les fidèles adoptent quelques exercices de
piété en Mon honneur, sans nuire à leurs occupations ordinaires. Que sans
crainte nos Prêtres aillent partout, parmi toutes les nations porter aux hommes le
flambeau de mon paternel Amour. Alors les âmes seront éclairées, gagnées, -
non pas seulement parmi les infidèles -, mais dans toutes les sectes qui ne sont
pas de la véritable Église. Oui, que ces hommes aussi, qui sont mes enfants,
voient luire ce flambeau devant eux, qu’ils connaissent la vérité, qu’ils
l’embrassent et pratiquent toutes les vertus chrétiennes.
5) JE voudrais être honoré tout particuliérement dans les séminaires, dans les
noviciats, dans les écoles et les pensionnats. Que tous du plus petit au plus
grand, puissent ME connaître et aimer comme leur Père, leur Créateur et leur
Sauveur.
6) Que les prêtres s’appliquent à chercher dans les Saintes Écritures ce que J’ai dit
autrefois et qui est demeuré jusqu’ici ignoré, relativenemt au Culte que JE désire
recevoir des hommes. Qu’ils travaillent aussi pour faire parvenir Mes désirs et
Ma volonté à tous les fidèles et à tous les hommes, en spécifiant ce que JE dirai
pour tous les hommes ensemble et pour les Prêtres, les Religieux et les
Religieuses en particulier. Ceux-là sont les âmes que JE choisis pour ME rendre
de grands hommages plus que les hommes du monde.
Certes il faudra du temps pour arriver à une complète réalisation de ces désirs
que J’ai conçus sur l’humanité et que JE t’ai fait connaître! Mais un jour avec les
prières et les sacrifices des âmes généreuses qui s’immoleront pour cette Oeuvre de
Mon Amour, oui un jour JE serai satisfait. JE te bénirai, Mon Fils bien-aimé et JE te
donnerai le centuple de tout ce que tu feras pour Ma Gloire.«
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Á L´ÉVÊQUE
»JE veux te dire un mot à toi aussi! Mon Fils Alexandre pour que Mes désirs
soient réalisés dans le monde.
Il faut qu’avec le Père Spirituel de la “Petite Plante” (Mère Eugénie) de Mon Fils
Jésus, vous soyez les promoteurs de cette Oeuvre, c’est-à-dire de ce Culte Spécial
que J’attends des hommes. C’est à vous mes enfants que JE confie cette Oeuvre et
son avenir si important.
Parlez, insistez, faites connaître ce que JE dirai pour que JE sois connu, aimé et
honoré de toutes mes créatures et vous aurez fait ce que J’attends de vous: c’est-àdire
Ma volonté et vous aurez réalisé les désirs que depuis longtemps J’ai gardés
dans le silence.
De tout ce que vous ferez pour Ma Gloire, JE ferai le double pour votre salut et
pour votre sanctification. Enfin ce sera au Ciel et seulement au Ciel, que vous verrez
la grande récompense que JE vous donnerai, à vous tout particulièrement et à tous
ceux qui travailleront dan ce même but.
J’ai créé l’homme pour Moi et il est bien juste que JE sois TOUT pour l’homme.
L’homme ne goûtera pas de vraies joies en dehors de son Père et son Créateur,
parce que son coeur n’est fait que pour Moi. De mon côté aussi, Mon Amour pour
mes créatures est si grand que JE ne goûte aucune joie comme celle d’être parmi
les hommes. Ma Gloire au Ciel est infiniment grande, mais Ma Gloire est encore plus
grande lorsque JE ME trouve parmi mes enfants: les hommes du monde entier.
Votre Ciel à vous mes créatures, est au Paradis avec mes élus, parce que c’est làhaut
dans le ciel, que vous Me contemplerez dans une perpétuelle vision et que vous
jouirez d’une gloire éternelle. Mon Ciel à Moi est sur la terre avec vous tous, O
hommes! Oui, c’est sur la terre et dans vos âmes que JE cherche mon bonheur et
ma joie. Vous pouvez Me donner cette joie et c’est même un devoir pour vous de le
faire pour Votre Créateur et Père qui le désire et l’attend de vous.
Ma joie d’être parmi vous n’est pas moins grande que celle que J’éprouvais
lorsque J’étais avec Mon Fils Jésus pendant sa vie mortelle; Mon Fils, c’était Moi qui
l’envoyais. Il était conçu de mon Esprit-Saint, qui est encore Moi, en un mot Il était
toujours Moi.
A vous mes créatures, en vous aimant comme Mon Fils qui est Moi, je vous dis
comme à Lui: vous êtes mes enfants bien-aimés en qui JE mets mes
complaisances: c’est pourquoi JE jouis en votre compagnie et désire rester avec
vous. Ma Présence parmi vous est comme le soleil sur le monde terrestre. Si vous
êtes bien disposés à Me recevoir, JE viendrai tout près de vous, J’entrerai en vous,
JE vous éclairerai, JE vous réchaufferai de Mon Amour infini.
Pour vous, âmes en état de péché, ou ignorantes de la vérité religieuse, JE ne
pourrai pas entrer en vous, mais JE serai quand même auprès de vous car JE ne
cesse jamais de vous appeler, de vous inviter à désirer recevoir les biens que JE
vous apporte pour que vous voyiez la lumière et que vous guérissiez du péché.
Tantôt JE vous regarde avec compassion pour le malheureux état dans lequel
vous vous trouvez, tantôt JE vous regarde avec amour pour vous disposer à céder
aux attraits de la grâce. JE passe parfois des jours, des années même auprès de
certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE
suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.
Cependant JE ne Me lasse point et JE mets quand même Ma joie à rester
auprès de vous, toujours avec l’espoir qu’un jour, vous reviendrez à Votre Père et
ME ferez au moins quelques actes d’amour avant de mourir.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l’heure: cette âme a toujours
été pour Moi comme l’enfant prodigue. (NOTE de Mère Eugénie: cet exemple je l’ai vu
s’accomplir, tel que nôtre Père nous le dit et que je l’écris.)
JE la comblais de biens, elle s’en allait gaspiller tous ces biens, ces dons
gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M’offensait gravement. JE
l’attendais; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la
santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu’elle avait du
superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc
dans l’abondance mais elle ne voyait qu’à la triste lueur de ses vices et toute sa vie
fut un tissu d’égarements par le péché mortel d’habitude. Mais Mon Amour ne s’est
jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l’aimais; et surtout malgré les refus
qu’elle M’opposait, J’étais content de vivre patiemment auprès d’elle, dans l’espoir
que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu’elle reviendrait à Moi, Son
Père et son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu’elle puisse
se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre
enfant, âgé de 74 ans à sa derniére heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui
parle avec plus de bonté que jamais. J’insiste, J’appelle mes élus, qu’ils prient pour
lui afin qu’il demande le pardon que JE lui offre... A cette minute, avant de rendre le
dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s’est éloigné
du vrai chemin qui conduit jusqu’à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix
que personne dans son entourage n’entendit, il Me dit:
“O mon Dieu, Je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et
moi, je vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais
jamais à Vous, mon Père et Mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout
ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous
deman’de pardon et je Vous aime ô Mon Père et Mon Sauveur”.
Il mourut à l’instant même et le voici devant Moi. JE le juge avec l’amour d’un
Père comme il m’a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de
l’expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M’être complu
pendant sa vie dans l’espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec
Ma cour céleste d’avoir réalisé Mon désir et d’être Son Père pour toute l’éternité.
Quand aux âmes qui vivent dans la justice et la grâce sanctifiante, JE fais Mon
bonheur de M’établir en elles. Je ME donne à elles. Je leur confie l’USAGE DE MA
PUISSANCE et PAR MON AMOUR, elles trouvent une anticipation du Paradis en
MOI, leur Père et leur Sauveur!«
Ainsi finit le premier cahier du Message.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
MESSAGE DE NOTRE PÈRE
2ème cahier
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932. Un jour le démon s’en empara et en lacéra la
tête avec des ciseaux.
» JE viens ouvrir une source d’eau Vive qui, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin des
temps ne se tarira jamais. C’est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous
découvrir mes entrailles paternelles passionnées d’Amour pour vous, Mes enfants,
JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me
suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Coeur,
d’où sortira une Source rafraîchissante où tous les hommes se désaltéreront. Ils
goûteront alors les joies qu’ils n’avaient pas connues jusqu’ici à cause de ce poids
immense de crainte exagérée qu’ils avaient de Moi, leur tendre Père.
C’est depuis que J’ai promis un Sauveur aux hommes que J’ai fait jaillir cette
Source - (cette Source, depuis qu’il M’en parle je la vois tous les jours) - et JE l’ai fait
passer par le Coeur de mon Fils pour qu’elle arrive jusqu’à vous. Mais Mon Amour
immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d’où jaillira
cette eau de salut pour Mes enfants et, JE leur permets de puiser librement tout ce
qui leur est nécessaire pour le temps et pour l’éternité.
Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle,
apprenez d’abord à Me connaître mieux et à M’aimer jusqu’au point que JE désire,
c’est-à-dire non seulement commè Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre
Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis? Ne vous ai-je pas créés à Mon
Image? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d’étrange
lorsque vous parlez et vous vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre
Dieu; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon
Amour Paternel et Divin.
Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour
qui est l’Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne
sommes qu’Un.
Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent
aller puiser dans Son Coeur qui est toujours rempli de l’Eau du salut jusqu’à
déborder! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour
que vous puissiez vous convaincre qu’elle est rafraîchissante et agréable! Alors,
venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs.
Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous
Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos
craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos
qu’il n’avait jamais goûté jusqu’ici!
Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah! venez par la
voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela
suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer.
Mais si vous voulez vraiment qu’elle vous donne tout ce qui vous manque pour
Me connaître et M’aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appellez-Moi
seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera
l’Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre
Père et Créateur.
Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous
puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous
apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande
gloire auprès de MOI, dans l’éternité!
Je suis l’Océan de la Charité; mes fils, voici une autre preuve de l’Amour
paternel que J’ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état,
votre pays. JE n’excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles,
infidèles, croyants, indifférents, j’enferme dans cet Amour toutes les créatures
raisonnables dont l’ensemble forme l’humanité.
Cette preuve la voici: JE suis l’Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la
source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous
goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l’Océan de Ma
Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés! Pourquoi? parce
qu’en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices
et les péchés, perdront l’excès d’amertume dans ce bain de la Charité. Elles en
sortiront meilleures, heureuses d’avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si
vous-mêmes, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l’état d’une goutte
amère, JE suis encore un Océan de Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour
la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis,
Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bàs votre vie dans la paix et dans la joie?
Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant
votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité.
Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison
les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu’ils ouvrent les yeux à la
lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais.
C’est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en
personne pour vous parler; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des
Pères. JE M’abaisse, JE M’oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous
tous qui vivez aujourd’hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de
siècle en siècle jusqu’à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seuls, mais
qu’un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous,
pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son
Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel.
Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa
délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous
jeter dans 1’0céan de ma Charité pour ne plus vivre qu’en Moi et mourir à vousmêmes
pour vivre éternellement en Moi.«
Notes de Soeur Eugénie :
Notre Père m’a dit, dans un colloque intime : »La source est le symbole de ma
connaissance et l’Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous
voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me
connaîtrez, jetez-vous dans l’Océan de ma Charité en vous confiant en moi d’une
confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous
pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces.«
Reprise du message:
»Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce
temps dont les Écritures ont parlé en ces termes: “Il y aura un temps où Dieu doit
être honoré et aimé des hommes comme Il le désire”.
Les Écritures posent ensuite la question: “Pourquoi?” et elles répondent: “Parce
qu’Il est Le seul digne d’honneur, d’amour et de louanges à jamais!”
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à
communiquer aux hommes: “Aimez, Adorez Dieu!”
Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire: “Nous, nous aimons
depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion; puisque
nous disons souvent dans l’Oraison Dominicale. “Notre Père qui êtes aux Cieux!”
Oui, mes enfants, c’est vrai vous M’aimez et vous M’honorez quand vous dites la
première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez:
“Que votre Nom soit sanctifié!” Mon Nom est-Il sanctifié ?
Continuez: “Que votre Règne arrive!” Mon Règne est-Il arrivé?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et
en Lui, c’est Moi que vous honorez! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande
gloire de Le proclamer “ROI” ou du moins de Me faire régner pour que tous les
hommes puissent Me connaître et M’aimer?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation
des insultes qu’il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient
Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête
mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur; mais pour que tous
puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume!
Or, pour arriver à cette double connaissance d’une manière parfaite, il faut
encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, I’Église, cette société que J’ai envoyé fonder par Mon
Fils, complètera Mon Oeuvre en faisant honorer Celui qui en est l’auteur: Votre Père
et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire: L’Église a
grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c’est là une preuve
suffisante que notre Église est complète! “Sachez mes enfants, que votre Père a
toujours veillé sur l’Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le
Saint-Esprit, Je L’ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n’estil
pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c’està-dire comme
le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de
virilité et de sincérité cette religion Sainte!
N’est-ilpas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui
pense à vous et qui vous aime d’un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de
réciprocité, d’être plus fidéles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour
être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes!
N’est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime
tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils,
vous M’aimeriez comme des fils affectueux et l’amour que vous me donneriez, ne
deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s’étendrait au reste de
l’humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore
Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu’un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions,
ou à tant d’autres qui appellent Dieu car elles savent que J’existe sans savoir que JE
suis près d’elles, s’il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à
elles et qui s’occupe d’elles, qui les environne d’une étroite affection dans tant de
souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés
et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c’est-à-dire
persévérantes.
Certains, en examinant l’Oeuvre d’Amour que Je viens accomplir au milieu des
hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi: Mais les Missionnaires ne parlent
aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu’ils sont allés
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu’ils en parlent
tout le temps?
Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me
connaissent eux-mêmes, mais Je vous l’affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que
Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des
Pères pour corriger l’amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l’idée que vous
avez d’un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie
sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de
leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie
toute divine.
J’ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me
connaissez sans dépasser la mesure de l’idée que vous avez de Moi. Mais
maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la
lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de
fermer s’il est possible la porte de l’enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne
pourra jamais manquer de s’accomplir et que voici:
“TOUS CEUX QUI M’APPELLERONT, DE TOUT LEUR COEUR DU NOM DU
PÈRE, NE FÛT—CE QU’UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT
SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS”.
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître,
honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je
compterai tout, même le moindre effort que vous ferez et Je vous rendrai tout au
centuple dans l’Eternité.
Je vous l’ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d’une
manière toute particulière l’auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder
aussi, Celui qui en est l’âme le Dieu en trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit.
Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d’un Culte particulier,
spécial dans l’Église et dans l’humanité entière quelque chose manquera à cette
Société. J’ai déjà fait sentir cetté déficience à quelques âmes, mais la plupart trop
timides, n’ont pas correspondu à Mon Appel. D’autres ont eu l’énergie d’en parler à
qui de droit, mais devant leur échec, elles n’ont pas insisté.
Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux
hommes Mes enfants, ce que jusqu’ici ils n’avaient pas complètement compris. Je
viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L’AMOUR pour que, par
ce moyen, Je puisse fondre et détruire l’énorme couche de glace qui enveloppe
l’humanité.
O chère humanité! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens
dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu’ici, par la peur d’un Père qui n’est
qu’Amour! Venez, approchez, vous avez le droit d’approcher votre Père, dilatez vos
coeurs, priez Mon Fils, pour qu’Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes
bontés envers vous.
O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce
tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a
créés et qui est Votre Père. N’allez pas prétendre user de vos droits en donnant
adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu’ici une vie
inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes
enfants.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre
dans la Vérité! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants,
combien il est doux de penser qu’il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit
à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu’à regret
et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins
de la vie, seuls et sans mérites, qu’ils viennent à Moi: Je les aiderai, J’allègerai leur
fardeau, J’adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour
les rendre heureux dans le temps et dans l’Éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les
yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer.
Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et
reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu.
C’est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez
tous sauvés.
Je m’adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel
de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J’entends vous faire connaître, c’est
une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès
aujourd’hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d’Amour pour vous.
Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire
connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en
particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les
hommes et sur vous. Or cette Volonté c’est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne
laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d’être aimé!
Voici le siècle privilégié entre tous; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu’il
ne vous soit retiré! L,es âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps
presse; ne craignez rien, Je suis votre Père; Je vous aiderai dans vos efforts et dans
votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas,
la paix et la joie de l’âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos
oeuvres de zèle: don inestimable car l’âme qui est dans la paix et la joie, jouit d’un
avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon-Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J’ai
communiqué un attrait tout particulier pour l’apostolat des missions dans les pays
lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Coeur
Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l’Oeuvre que ce même Jésus est
venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis,
comme Je viens de le dire à l’adresse de tous les hommes, mes créatures et mes
fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Coeur de Jésus avec tous ses désirs et sa
gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui
qui L’a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été
fait jusqu’ici, mais une gloire totale telle que l’homme peut et doit Me la donner,
comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption!
Ce que Je lui demande, c’est ce qu’il peut Me donner, sa confiance, son amour
et sa reconnaissance. Ce n’est pas parce que J’ai besoin de ma créature ou de ses
adorations que Je désire d’être connu, honoré et aimé, c’est uniquement pour la
sauver et lui donner gloire en partage que Je m’abaisse vers elle. C’est encore parce
que ma Bonté, Mon Amour s’aperçoivent que les êtres que J’ai tirés du néant et
adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel
avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur
éternité!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Si Je désire quelque chose, surtout à l’heure actuelle, c’est purement
l’augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des
pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la
Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes
créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francsmaçons,
les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes; que bon
gré mal gré, tout ce monde sache qu’il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui
parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis
leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M’écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui
sont loin de notre Église Catholique, entendaient parler de ce Père qui les aime, qui
est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une
grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père
dont vous leur parleriez.
Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens :
mille industries directes ou indirectes , mettez-les en oeuvre, avec un vrai esprit de
suite et une grande ferveur et je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une
grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle
et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur
les âmes.
JE serai toujours auprès de vous et en vous: si vous êtes deux qui parlez, JE
serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous; ainsi
vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions
voulues ainsi les hommes seront vaincus par l’amour et sauvés pour toute l’Eternité.
Quant aux moyens de m’honorer comme Je le désire, Je ne vous demande
qu’une grande confiance. Ne croyez pas que j’attende de vous des austérités , des
macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou vous prosternés la face
dans la poussière vous faire couvrir de cendres etc... Non, non ! Je veux et j’aime
qué vous vous teniez avec Moi à votre place d’enfants, par la simplicité et la
confiance à Mon égard.
Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus
aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour
vous faire devenir grands pour l’Eternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses reste dans
leur impiété et incrédulité parce qu’ils croient que Je leur demande l’impossible, qu’ils
doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique,
qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets,
pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non! mes enfants!
Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez! Cependant ce que
J’exige, c’est l’observation fidèle de mes Commandements que J’ai donnés à Mon
Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez
pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu’enfin vous
puissez conserver ce trésor qu’est votre âme et que Je vous ai donnée dans la
pleine beauté divine dont Je l’ai revêtue!
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour
M’honorer d’un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous
donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance
et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous
manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d’être aimé de vous en échange.
Si vous M’aimez d’un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect
plein d’amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un
respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi,
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c’est une
injustice que vous faites à la Justice, c’est une blessure à la partie la plus sensible de
Mon Coeur, c’est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous.
Ce qui M’a le plus affligé dans mon peuple d’Israël et M’afflige encore dans
l’humanité actuelle, c’est ce respect mal entendu envers Moi. L’ennemi des hommes
s’en est en effet servi, pour les faire tomber dans l’idolâtrie et les schismes. Il s’en
sert encore et s’en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de
Mon Église et de Moi. Ah! ne vous laissez plus entraîner par l’ennemi; croyez à la
Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l’Eglise Catholique, sachez
que vous n’êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre
appel, car vous êtes aussi mes enfants! Si vous avez vécu jusqu’ici dans les pièges
que le démon vous tendait, reconnaissez qu’il vous a trompés, venez à Moi, votre
Père et Je vous recevrai avec amour et joie!
Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés
et cette religion n’est pas la vraie, ouvrez les yeux: voici votre Père, Celui qui vous a
créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le
salut. JE vois que vous M’ignorez et que vous ne savez pas que je ne désire rien
d’autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi,
comme Sauveur. C’est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas m’aimer;
sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez!
Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous
laisser seuls? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne
une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes
infinies Bontés, oublis qui vous font dire: “C’est la nature qui nous fournit tout, qui
nous fait vivre et qui nous fait mourir”. Voici le temps de grâce et de lumière!
Reconnnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu!
Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l’autre, JE désire que
vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne
laissez pas échapper l’amour qui s’offre à votre coeur d’une manière si sensible. A
tous, JE demande comme moyen d’entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela
M’est bien agréable! Après Je vous dirai avec le temps d’autres petites oraisons,
mais JE ne veux pas vous surcharger. L’essentiel sera de M’honorer comme JE
vous l’ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la
simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre
humain!
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes: Mes
enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit
d’ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-
Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés!
Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté
sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de
terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon oeuvre d’amour parmi
les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages
de Mon amour envers vous!
Tant que l’homme n’est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté:
vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants, qui êtes en dehors de la
vraie loi pour l’exécution de laquelle je vous ai créés, mais au fond de votre coeur
vous sentez qu’il n’y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n’êtes pas dans
la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père.
Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi
que je vous ai donnée pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
conduits au mal. Vous vous êtes éloignés de la loi, par votre mauvaise conduite.
Croyez-vous être heureux? Non. Vous sentez que votre coeur n’est pas à l’aise.
Pensez-vous qu’en cherchant votre plaisir et d’autres joies humaines votre coeur se
sentira enfin satisfait? Non. Laissez-moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la
vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme
Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de
Dieu Votre Père! Pourquoi? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui
est de Me connaître, de M’aimer et de Me servir, comme l’enfant simple et confiant
qui sert son Père!
Autrefois dans l’Ancien Testament les hommes se conduisaient comme des
animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d’enfant de Dieu leur
Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les éléver à la grande dignité
d’enfants de Dieu, Je dus Me montrer d’une sévérité parfois effrayante. Plus tard,
quand J’en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu’il fallait
établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençai à les
combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore
reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai
envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu’Il était le Fils d’un
Dieu parfait. C’est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous
ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus
appelés du simple Nom de “créatures” mais du nom de “fils”.
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non
pas seulement des animaux comme les hommes de l’Ancienne loi, mais vous élève
au-dessus de ces hommes de l’Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité
d’enfants de Dieu; oui, vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre
Père; mais n’allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette
confiance vous n’aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c’est pour que vous reconnaissiez que Je
viens par cette Oeuvre d’Amour, pour vous aider puissamment à secouer la
tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d’où
découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne
sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d’enfant de Dieu et sachez respecter
votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus
miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Oeuvre d’Amour. Si quelqu’un
M’honore et se confie en Moi, je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans toutes
ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes
sortes, surtout s’il M’invoque et M’aime comme son Père. Si les familles M’honorent
et M’aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence.
Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M’invoquent et M’honorent,
Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si
dans toute société chrétienne on M’invoque et on M’honore, Je donnerai Ma Paix, Je
Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J’assurerai le salut éternel des
âmes.
Si toute l’humanité M’invoque et M’honore, Je ferai descendre sur toute
l’humanité l’esprit de paix comme rosée bienfaisante.
Si toutes les nations comme telles, M’invoquent et M’honorent, il n’y aura jamais
plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis,
la guerre ne sera pas.
Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi? Invoquez-Moi et vous
triompherez victorieusement sur lui.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien! cette Puissance
Je vous l’offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l’Eternité.
Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants.
Qu’est-ce que Je désire par cette oeuvre d’Amour? Si ce n’est de trouver des
coeurs qui puissent Me comprendre?
Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté
dont Je suis l’Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de
Mon Fils Je la restaure dans vos âmes.
C’est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu’en
vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: “Je viens en vous”, sembleront un mystère, mais
il n’y a pas de mystère! Parce qu’après que J’eus ordonné à mon Fils d’instituer la
Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous
recevez la Sainte Hostie! Rien cependant ne M’empêchait même avant l’Eucharistie,
de venir à vous, puisque rien ne m’est impossible! Mais la réception de ce
Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE
viens en vous!
Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède,
pourvu que vous Me le demandiez.
Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d’une maniére intime et c’est dans
cette intimité que l’effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté
que Je possède.
Je vous inonde de Mon amour, alors vous n’avez qu’à Me demander les vertus
et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu’en ces moments de
repos de Dieu dans le coeur de sa créature rien ne vous sera refusé.
Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le
donner? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela? Ah! Ne Me
faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule
grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre
d’âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c’est vous, Prêtres, religieuses et
religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les
oeuvres de charité et d’apostolat. De Ma part, c’est un privilège de Ma Bonté; de la
vôtre, c’est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici: Vous
qui comprenez plus facilement ce que J’attends de l’humanité, priez-Moi, afin que JE
puisse faire l’oeuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les
difficultés qu’il faut vaincre pour gagner une âme! Eh bien, voici le moyen efficace qui
vous facilitera pour M’en gagner une grande multitude: ce moyen c’est précisément
de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes.
Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers.
Quelle joie, pour Moi, d’entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres,
religieux, religieuses!
Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour! Avec
vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes! Je serai pour vous, le plus
discret des confidents! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout !? Je serai
surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits,
de son universelle tendresse!
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous!
Je vous la rendrai au centuple et, puisque vous M’honorerez, Moi aussi Je vous
honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume! Je suis la
lumière des lumières; là où elle pénètrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur.
Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l’ignorant; elle vous éclairera tous, ô
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n’aviez pas
Ma Lumière, vous tomberiez dans l’abîme de la mort éternelle!
Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église
Catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je
Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux!
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute
société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout
des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des
veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans
tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous,
vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma
Puissance!
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen!
particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen!
particulièrement à Mon Fils l’Évêque, Amen!
particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen!
particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen!
et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen!
et à toute l’Église et à tout le Clergé, Amen!
Bénédiction toute spéciale à l’Église du Purgatoire, Amen!
AMEN!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
“Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso”
Prière de Mère Eugenie
Dieu est mon Père
Mon Père, qui es aux cieux, qu’il est doux et suave de savoir que Tu es mon Père et que
moi je suis Ton fils!
C’est surtout lorsque le ciel de mon âme est sombre et que ma croix est plus pesante, que
je sens le besoin de Te redire: Père, je crois à Ton Amour pour moi!
Oui, je crois que Tu es pour moi un Père à tout moment de la vie et que moi je suis Ton
fils!
Je crois que Tu m’aimes d’un Amour infini!
Je crois que Tu veilles sur moi jour et nuit et que pas même un cheveux ne tombe de ma
tête sans Ta permission!
Je crois que, infiniment Sage, Tu sais mieux que moi ce qui m’est utile!
Je crois que, infiniment Puissant, Tu peux tirer le bien du mal!
Je crois que, infiniment Bon, Tu fais tout servir à l’avantage de ceux qui T’aiment; et,
sous les mains qui frappent, je baise Ta main qui guérit!
Je crois… mais augmente en moi la Foi, l’Espérance et la Charité!
Apprends-moi à voir toujours Ton Amour qui me guide en tous les événements de ma
vie.
Apprends-moi à m’abandonner à Toi à la manière d’un petit enfant dans les bras de sa
mère.
Père, Tu sais tout, Tu vois tout, Tu me connais mieux que je me connais moi-même: Tu
peux tout et Tu m’aimes!
Mon Père, puisque Tu veux que nous recourions toujours à Toi, voici que je demande
avec confiance, avec Jésus et Marie... (formuler la grâce désirée).
Dans cette intention, en m’unissant à leurs Coeurs Sacrés, je T’offre toutes mes prières,
mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mes devoirs
d’état. (Si on récite cette prière comme neuvaine, ajouter: « Je Te promets d’être plus
généreux, surtout durant ces neuf jours, dans telle circonstance…avec telle personne… »).
Donne-moi la Lumière, la Grâce et la Force du Saint-Esprit!
Affermis-moi dans cet Esprit, en sorte que je n’aie jamais à Le perdre, à Le contrister ni
à l’affaiblir en moi.
Mon Père, c’est au Nom de Jésus, Ton Fils, que je Te le demande! Et Toi, ô Jésus, ouvre
Ton Coeur et mets-y le mien et offre-le avec celui de Marie à notre Divin Père!...Obtiens-moi
la grâce dont j’ai besoin!
Divin Père, appelle à Toi tous les hommes. Que le monde entier proclame Ta Paternelle
Bonté et Ta Divine Miséricorde!
Sois pour moi un tendre Père et protège-moi en tous lieux comme la pupille de Ton Oeil;
Fais que je sois toujours Ton digne fils: aies pitié de moi!
Divin Père, douce espérance de nos âmes,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes!
Divin Père, bonté infinie, qui se répand sur tous les peuples,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes!
Divin Père, rosée bienfaisante pour l’humanité,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes.
Mère Eugénie
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Indulgence partielle:
+ Jean Card. Verdier
Archevêque de Paris
8 mai 1936
+ Mgr. Girard, Vicaire Apostolique
Le Caire (Egypte)
9 octobre 1935
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Autres Prières
Père,
je ne veux que cela.
Et je veux que pas même une ombre
de désaffection,
ne ternisse mon esprit,
de sorte que,
quand je le verrai, en mourant,
je reste extasié en le voyant resplendir
de Ta Lumière même.
Ainsi soit-il.
Père,
donne moi un profond désir d’aimer toujours;
fais que je sente que chaque instant qui passe,
je ne pourrai plus le vivre en Amour;
fais que j’éprouve une profonde souffrance
à cause de tout le temps perdu
et de celui que je pourrais perdre
Père, ordonne à mon esprit
de vivre chaque instant en Amour,
et même au moment où mon corps est distrait ,
que mon esprit puisse toujours T’aimer
et en Toi, avec Toi et pour Toi
qu’il puisse aimer l’univers entier,
et chaque créature qui passe auprés de moi.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
2ème cahier
Le deuxième cahier commence le 12 août 1932. Un jour le démon s’en empara et en lacéra la
tête avec des ciseaux.
» JE viens ouvrir une source d’eau Vive qui, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin des
temps ne se tarira jamais. C’est à vous, mes Créatures que JE viens pour vous
découvrir mes entrailles paternelles passionnées d’Amour pour vous, Mes enfants,
JE veux que vous soyez témoins de Mon amour Infini et Miséricordieux. Il ne Me
suffit pas de vous avoir montré Mon Amour, JE veux encore vous ouvrir Mon Coeur,
d’où sortira une Source rafraîchissante où tous les hommes se désaltéreront. Ils
goûteront alors les joies qu’ils n’avaient pas connues jusqu’ici à cause de ce poids
immense de crainte exagérée qu’ils avaient de Moi, leur tendre Père.
C’est depuis que J’ai promis un Sauveur aux hommes que J’ai fait jaillir cette
Source - (cette Source, depuis qu’il M’en parle je la vois tous les jours) - et JE l’ai fait
passer par le Coeur de mon Fils pour qu’elle arrive jusqu’à vous. Mais Mon Amour
immense pour vous me pousse à faire plus encore en ouvrant mon Sein d’où jaillira
cette eau de salut pour Mes enfants et, JE leur permets de puiser librement tout ce
qui leur est nécessaire pour le temps et pour l’éternité.
Si vous voulez éprouver la puissance de cette source dont JE vous parle,
apprenez d’abord à Me connaître mieux et à M’aimer jusqu’au point que JE désire,
c’est-à-dire non seulement commè Votre Père, mais comme Votre Ami et Votre
Confident.
Pourquoi vous étonner de ce que Je vous dis? Ne vous ai-je pas créés à Mon
Image? Je vous ai faits à Mon Image pour que vous ne trouviez rien d’étrange
lorsque vous parlez et vous vous familiarisez avec votre Père, votre Créateur, Votre
Dieu; car vous êtes devenus par Ma Miséricordieuse bonté, les enfants de Mon
Amour Paternel et Divin.
Puisque Mon Fils Jésus est en Moi et que JE suis en Lui, en notre mutuel Amour
qui est l’Esprit-Saint, qui nous tient unis par ce lien de charité qui fait que nous ne
sommes qu’Un.
Lui, Mon Fils, est le réservoir de cette Source, pour que les hommes puissent
aller puiser dans Son Coeur qui est toujours rempli de l’Eau du salut jusqu’à
déborder! Mais il faut vous assurer de cette Source que Mon Fils vous ouvre, pour
que vous puissiez vous convaincre qu’elle est rafraîchissante et agréable! Alors,
venez à Moi par Mon Fils et, quand vous serez près de Moi, confiez-Moi vos désirs.
Je vous montrerai cette Source en Me faisant connaître Tel que Je suis. Quand vous
Me connaîtrez, vous serez désaltérés, rafraîchis, vos maux seront guéris, vos
craintes seront évanouies; votre joie sera grande et votre amour trouvera un repos
qu’il n’avait jamais goûté jusqu’ici!
Mais comment Me direz-vous, pouvons-nous venir à Vous ? Ah! venez par la
voie de la confiance, appelez-Moi votre Père, aimez-Moi en esprit et en vérité et cela
suffira pour que cette eau rafraîchissante et toute puissante arrive à vous désaltérer.
Mais si vous voulez vraiment qu’elle vous donne tout ce qui vous manque pour
Me connaître et M’aimer et si vous vous trouvez froids et indifférents, appellez-Moi
seulement du doux Nom de Père et Je viendrai à vous. Ma Source vous donnera
l’Amour, la confiance et tout ce qui vous manque pour être toujours aimés de votre
Père et Créateur.
Puisque Je désire surtout Me faire connaître à vous tous, pour que vous
puissiez tous jouir, même ici-bas de Ma Bonté et de Ma tendresse, faites-vous
apôtres auprès de ceux qui ne Me connaissent pas, qui ne Me connaissent pas
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
encore et Moi, JE bénirai vos travaux et vos efforts en vous préparant une grande
gloire auprès de MOI, dans l’éternité!
Je suis l’Océan de la Charité; mes fils, voici une autre preuve de l’Amour
paternel que J’ai pour vous tous sans exception quel que soit votre âge, votre état,
votre pays. JE n’excepte même pas les sociétés diverses, les sectes, fidèles,
infidèles, croyants, indifférents, j’enferme dans cet Amour toutes les créatures
raisonnables dont l’ensemble forme l’humanité.
Cette preuve la voici: JE suis l’Océan de la Charité. Je vous ai fait connaître la
source qui jaillit de Mon Sein pour vous désaltérer et maintenant, pour que vous
goûtiez combien Je suis bon envers tous, JE vais vous montrer l’Océan de Ma
Charité universelle pour que vous vous y jetiez les yeux fermés! Pourquoi? parce
qu’en se plongeant dans cet océan, les âmes rendues gouttes amères par les vices
et les péchés, perdront l’excès d’amertume dans ce bain de la Charité. Elles en
sortiront meilleures, heureuses d’avoir appris à être bonnes et pleines de charité. Si
vous-mêmes, par ignorance ou par faiblesse, vous retombez dans l’état d’une goutte
amère, JE suis encore un Océan de Charité prêt à recevoir cette goutte amère pour
la changer en Charité, en Bonté et pour faire de vous des saints comme JE le suis,
Moi votre Père.
Voulez-vous, mes enfants, passer ici-bàs votre vie dans la paix et dans la joie?
Venez vous jeter dans cet immense Océan et demeurez-y toujours, tout en utilisant
votre vie par le travail, cette même vie sera sanctifiée par la Charité.
Quand à mes enfants qui ne sont pas dans la vérité, JE veux à plus forte raison
les couvrir de mes plus paternelles prédilections pour qu’ils ouvrent les yeux à la
lumière qui, en ce temps, resplendit plus sensiblement que jamais.
C’est le temps des grâces prévu et attendu de toute éternité. Je suis là en
personne pour vous parler; Je viens comme le plus tendre et le plus aimant des
Pères. JE M’abaisse, JE M’oublie pour vous élever à Moi et assurer votre salut. Vous
tous qui vivez aujourd’hui et vous aussi qui êtes dans le néant, mais qui vivrez de
siècle en siècle jusqu’à la fin du monde, pensez que vous ne vivez pas seuls, mais
qu’un Père au-dessus de tous les Pères, vit auprès de vous, vit même en vous,
pense à vous et vous offre de participer aux incompréhensibles prérogatives de son
Amour. Approchez-vous de la Source qui jaillira toujours de Mon Sein paternel.
Goûtez la douceur de cette Eau salutaire et quand vous aurez éprouvé toute sa
délicieuse puissance sur vos âmes pour satisfaire à tous vos besoins, venez vous
jeter dans 1’0céan de ma Charité pour ne plus vivre qu’en Moi et mourir à vousmêmes
pour vivre éternellement en Moi.«
Notes de Soeur Eugénie :
Notre Père m’a dit, dans un colloque intime : »La source est le symbole de ma
connaissance et l’Océan celui de Ma Charité et de votre confiance. Quand vous
voulez boire à cette Source, étudiez-Moi pour Me connaître et quand vous Me
connaîtrez, jetez-vous dans l’Océan de ma Charité en vous confiant en moi d’une
confiance qui vous transforme et à laquelle JE ne puisse résister, alors JE vous
pardonnerai vos fautes et JE vous comblerai des plus grandes grâces.«
Reprise du message:
»Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce
temps dont les Écritures ont parlé en ces termes: “Il y aura un temps où Dieu doit
être honoré et aimé des hommes comme Il le désire”.
Les Écritures posent ensuite la question: “Pourquoi?” et elles répondent: “Parce
qu’Il est Le seul digne d’honneur, d’amour et de louanges à jamais!”
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à
communiquer aux hommes: “Aimez, Adorez Dieu!”
Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire: “Nous, nous aimons
depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion; puisque
nous disons souvent dans l’Oraison Dominicale. “Notre Père qui êtes aux Cieux!”
Oui, mes enfants, c’est vrai vous M’aimez et vous M’honorez quand vous dites la
première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez:
“Que votre Nom soit sanctifié!” Mon Nom est-Il sanctifié ?
Continuez: “Que votre Règne arrive!” Mon Règne est-Il arrivé?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et
en Lui, c’est Moi que vous honorez! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande
gloire de Le proclamer “ROI” ou du moins de Me faire régner pour que tous les
hommes puissent Me connaître et M’aimer?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation
des insultes qu’il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient
Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête
mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur; mais pour que tous
puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume!
Or, pour arriver à cette double connaissance d’une manière parfaite, il faut
encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, I’Église, cette société que J’ai envoyé fonder par Mon
Fils, complètera Mon Oeuvre en faisant honorer Celui qui en est l’auteur: Votre Père
et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire: L’Église a
grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c’est là une preuve
suffisante que notre Église est complète! “Sachez mes enfants, que votre Père a
toujours veillé sur l’Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le
Saint-Esprit, Je L’ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n’estil
pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c’està-dire comme
le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de
virilité et de sincérité cette religion Sainte!
N’est-ilpas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui
pense à vous et qui vous aime d’un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de
réciprocité, d’être plus fidéles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour
être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes!
N’est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime
tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils,
vous M’aimeriez comme des fils affectueux et l’amour que vous me donneriez, ne
deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s’étendrait au reste de
l’humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore
Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu’un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions,
ou à tant d’autres qui appellent Dieu car elles savent que J’existe sans savoir que JE
suis près d’elles, s’il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à
elles et qui s’occupe d’elles, qui les environne d’une étroite affection dans tant de
souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés
et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c’est-à-dire
persévérantes.
Certains, en examinant l’Oeuvre d’Amour que Je viens accomplir au milieu des
hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi: Mais les Missionnaires ne parlent
aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu’ils sont allés
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu’ils en parlent
tout le temps?
Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me
connaissent eux-mêmes, mais Je vous l’affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que
Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des
Pères pour corriger l’amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Je viens Me rendre semblable à mes créatures pour corriger l’idée que vous
avez d’un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie
sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de
leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie
toute divine.
J’ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me
connaissez sans dépasser la mesure de l’idée que vous avez de Moi. Mais
maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la
lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de
fermer s’il est possible la porte de l’enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne
pourra jamais manquer de s’accomplir et que voici:
“TOUS CEUX QUI M’APPELLERONT, DE TOUT LEUR COEUR DU NOM DU
PÈRE, NE FÛT—CE QU’UNE SEULE FOIS NE PÉRIRONT PAS, MAIS SERONT
SÛRS DE LEUR VIE ÉTERNELLE EN COMPAGNIE DES ÉLUS”.
Et vous qui travaillerez à Ma gloire et qui tâcherez de Me faire connaître,
honorer et aimer, Je vous assure que votre récompense sera grande, car Je
compterai tout, même le moindre effort que vous ferez et Je vous rendrai tout au
centuple dans l’Eternité.
Je vous l’ai dit, il faut que la Sainte Église complète le Culte en honorant d’une
manière toute particulière l’auteur de cette Société, Celui qui est venu la fonder
aussi, Celui qui en est l’âme le Dieu en trois personnes: Père, Fils et Saint-Esprit.
Tant que les trois Personnes ne seront pas honorées d’un Culte particulier,
spécial dans l’Église et dans l’humanité entière quelque chose manquera à cette
Société. J’ai déjà fait sentir cetté déficience à quelques âmes, mais la plupart trop
timides, n’ont pas correspondu à Mon Appel. D’autres ont eu l’énergie d’en parler à
qui de droit, mais devant leur échec, elles n’ont pas insisté.
Maintenant Mon heure est venue. Je viens Moi-même faire connaître aux
hommes Mes enfants, ce que jusqu’ici ils n’avaient pas complètement compris. Je
viens Moi-Même apporter le FEU ARDENT DE LA LOI DE L’AMOUR pour que, par
ce moyen, Je puisse fondre et détruire l’énorme couche de glace qui enveloppe
l’humanité.
O chère humanité! O hommes qui êtes mes enfants; sortez, sortez des liens
dans lesquels le démon vous a enchaînés jusqu’ici, par la peur d’un Père qui n’est
qu’Amour! Venez, approchez, vous avez le droit d’approcher votre Père, dilatez vos
coeurs, priez Mon Fils, pour qu’Il vous fasse connaître de mieux en mieux mes
bontés envers vous.
O vous qui êtes captifs des superstitions et des lois diaboliques, sortez de ce
tyrannique esclavage et venez à la Vérité des vérités. Reconnaissez Celui qui vous a
créés et qui est Votre Père. N’allez pas prétendre user de vos droits en donnant
adoration et hommages à ceux qui vous ont entraînés à mener jusqu’ici une vie
inutile, mais venez à Moi, Je vous attends tous parce que tous vous êtes mes
enfants.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Et vous qui êtes dans la Vraie Lumière, dites-leur combien il est doux de vivre
dans la Vérité! Dites encore à ces chrétiens, à ces chères créatures, mes enfants,
combien il est doux de penser qu’il y a un Père qui voit tout, qui sait tout, qui pourvoit
à tout, qui est infiniment bon, qui sait facilement pardonner, qui ne châtie qu’à regret
et lentement. Dites-leur enfin, que Je ne veux pas les abandonner dans les chagrins
de la vie, seuls et sans mérites, qu’ils viennent à Moi: Je les aiderai, J’allègerai leur
fardeau, J’adoucirai leur vie si rude et je les enivrerai de Mon Paternel Amour, pour
les rendre heureux dans le temps et dans l’Éternité.
Et vous, Mes enfants, qui ayant perdu la Foi, vivez dans les ténèbres, levez les
yeux et vous verrez des rayons lumineux venir vous éclairer.
Je suis le Soleil qui éclaire, qui chauffe et qui réchauffe, regardez et
reconnaissez que Je suis Votre Créateur, Votre Père, Votre seul et unique Dieu.
C’est parce que Je vous aime, que Je viens me faire aimer pour que vous soyez
tous sauvés.
Je m’adresse à tous les hommes du monde entier en faisant retentir cet appel
de Mon Paternel Amour; cet Amour Infini que J’entends vous faire connaître, c’est
une réalité permanente.
Aimez, aimez, aimez toujours, mais aussi faites aimer ce Père, pour que dès
aujourd’hui, Je puisse montrer à tous le Père le plus passionné d’Amour pour vous.
Et vous mes bien-aimés fils, prêtres et religieux, Je vous engage à faire
connaître cet amour paternel que Je conçois pour les hommes et pour vous en
particulier. Vous êtes tenus de travailler pour que Ma Volonté se réalise dans les
hommes et sur vous. Or cette Volonté c’est que Je sois connu, honoré et aimé. Ne
laissez pas longtemps mon Amour inactif, car Je suis altéré du désir d’être aimé!
Voici le siècle privilégié entre tous; ne laissez pas passer ce privilège, de crainte qu’il
ne vous soit retiré! L,es âmes ont besoin de certaines touches divines et le temps
presse; ne craignez rien, Je suis votre Père; Je vous aiderai dans vos efforts et dans
votre travail, Je vous soutiendrai toujours et Je vous ferai goûter, même dès ici-bas,
la paix et la joie de l’âme en faisant porter des fruits à votre ministère et à vos
oeuvres de zèle: don inestimable car l’âme qui est dans la paix et la joie, jouit d’un
avant-goût du Ciel en attendant la récompense éternelle.
A Mon-Vicaire, le Souverain Pontife, Mon Représentant sur la Terre, J’ai
communiqué un attrait tout particulier pour l’apostolat des missions dans les pays
lointains et surtout un zèle très grand pour rendre mondiale la dévotion au Coeur
Sacré de Mon Fils Jésus. Maintenant, Je lui confie l’Oeuvre que ce même Jésus est
venu accomplir sur la terre: Me glorifier en Me faisant connaître Tel que Je suis,
comme Je viens de le dire à l’adresse de tous les hommes, mes créatures et mes
fils.
Si les hommes savaient pénétrer le Coeur de Jésus avec tous ses désirs et sa
gloire, ils reconnaîtraient que son désir le plus ardent est de glorifier le Père, Celui
qui L’a envoyé et surtout de ne pas Lui laisser une gloire diminuée comme il a été
fait jusqu’ici, mais une gloire totale telle que l’homme peut et doit Me la donner,
comme Père et Créateur, encore plus comme Auteur de leur rédemption!
Ce que Je lui demande, c’est ce qu’il peut Me donner, sa confiance, son amour
et sa reconnaissance. Ce n’est pas parce que J’ai besoin de ma créature ou de ses
adorations que Je désire d’être connu, honoré et aimé, c’est uniquement pour la
sauver et lui donner gloire en partage que Je m’abaisse vers elle. C’est encore parce
que ma Bonté, Mon Amour s’aperçoivent que les êtres que J’ai tirés du néant et
adoptés comme de vrais fils vont tomber en grand nombre dans le malheur éternel
avec les démons, manquer ainsi le but de leur création et perdre leur temps et leur
éternité!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Si Je désire quelque chose, surtout à l’heure actuelle, c’est purement
l’augmentation de la ferveur des justes, une grande facilité pour la conversion des
pécheurs, une conversion sincère et persévérante, le retour des fils prodigues à la
Maison Paternelle, en particulier des Juifs et de tous les autres qui sont aussi mes
créatures et mes enfants, comme les schismatiques, les hérétiques, les francsmaçons,
les pauvres infidèles, les impies et les sectes diverses et secrètes; que bon
gré mal gré, tout ce monde sache qu’il y a un Dieu et un Créateur. Ce Dieu qui
parlera doublement à leur ignorance leur est inconnu, ils ne savent pas que Je suis
leur Père.
Croyez-Moi, vous qui M’écoutez en lisant ces Paroles, si tous les hommes qui
sont loin de notre Église Catholique, entendaient parler de ce Père qui les aime, qui
est leur Créateur et leur Dieu, de ce Père qui désire leur donner la Vie éternelle, une
grande partie de ces hommes, même parmi les plus obstinés, viendrait à ce Père
dont vous leur parleriez.
Si vous ne pouvez pas aller directement leur parler ainsi, cherchez des moyens :
mille industries directes ou indirectes , mettez-les en oeuvre, avec un vrai esprit de
suite et une grande ferveur et je vous promets que vos efforts seront bientôt, par une
grâce, couronnés de grands succès. Faites-vous des apôtres de Ma Bonté paternelle
et, par le zèle que JE vous donnerai à tous, vous serez des forts et des puissants sur
les âmes.
JE serai toujours auprès de vous et en vous: si vous êtes deux qui parlez, JE
serai entre vous deux: si vous êtes plus nombreux, JE serai au milieu de vous; ainsi
vous direz ce que JE vous inspirerai et Je mettrai dans vos auditeurs les dispositions
voulues ainsi les hommes seront vaincus par l’amour et sauvés pour toute l’Eternité.
Quant aux moyens de m’honorer comme Je le désire, Je ne vous demande
qu’une grande confiance. Ne croyez pas que j’attende de vous des austérités , des
macérations, que Je veuille vous faire marcher pieds nus ou vous prosternés la face
dans la poussière vous faire couvrir de cendres etc... Non, non ! Je veux et j’aime
qué vous vous teniez avec Moi à votre place d’enfants, par la simplicité et la
confiance à Mon égard.
Avec vous, JE Me ferai tout à tous comme le Père le plus tendre et le plus
aimant. Je Me familiariserai avec vous tous, Me donnant à tous, Me faisant petit pour
vous faire devenir grands pour l’Eternité.
La majeure partie des incrédules, des impies et des sociétés diverses reste dans
leur impiété et incrédulité parce qu’ils croient que Je leur demande l’impossible, qu’ils
doivent se soumettre à mes ordres comme des esclaves sous un maître tyrannique,
qui se tient drapé dans sa puissance et reste par son orgueil, distant de ses sujets,
pour les contraindre au respect et au dévouement. Non, non! mes enfants!
Je sais me faire petit, mille fois plus que vous ne supposez! Cependant ce que
J’exige, c’est l’observation fidèle de mes Commandements que J’ai donnés à Mon
Église pour que vous soyez des créatures raisonnables et que vous ne ressembliez
pas aux animaux par votre indiscipline, vos mauvais penchants, pour qu’enfin vous
puissez conserver ce trésor qu’est votre âme et que Je vous ai donnée dans la
pleine beauté divine dont Je l’ai revêtue!
Ensuite, faites désormais comme Je le désire, ce que Je vous ai fixé déjà pour
M’honorer d’un Culte Spécial. Que cela vous fasse comprendre Ma Volonté de vous
donner beaucoup et de vous faire participer dans une large mesure à Ma Puissance
et à Ma Gloire, uniquement pour vous rendre heureux et vous sauver, vous
manifester Mon Désir Unique de vous aimer et d’être aimé de vous en échange.
Si vous M’aimez d’un amour filial et confiant, vous porterez aussi un respect
plein d’amour et de soumission à Mon Église et à Mes Représentants. Non pas un
respect comme celui que vous avez maintenant et qui vous tient à distance de Moi,
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
parce que JE vous effraie, ce respect faux que vous avez maintenant; c’est une
injustice que vous faites à la Justice, c’est une blessure à la partie la plus sensible de
Mon Coeur, c’est un oubli, un mépris de Mon amour paternel envers vous.
Ce qui M’a le plus affligé dans mon peuple d’Israël et M’afflige encore dans
l’humanité actuelle, c’est ce respect mal entendu envers Moi. L’ennemi des hommes
s’en est en effet servi, pour les faire tomber dans l’idolâtrie et les schismes. Il s’en
sert encore et s’en servira toujours envers vous, pour vous éloigner de la Vérité, de
Mon Église et de Moi. Ah! ne vous laissez plus entraîner par l’ennemi; croyez à la
Vérité qui vient de vous être révélée et marchez dans la lumière de cette Vérité.
Vous Mes enfants, qui vous trouvez en dehors de l’Eglise Catholique, sachez
que vous n’êtes pas exclus de Mon Amour Paternel. Je vous adresse un tendre
appel, car vous êtes aussi mes enfants! Si vous avez vécu jusqu’ici dans les pièges
que le démon vous tendait, reconnaissez qu’il vous a trompés, venez à Moi, votre
Père et Je vous recevrai avec amour et joie!
Vous aussi qui ne connaissez aucune autre religion que celle où vous êtes nés
et cette religion n’est pas la vraie, ouvrez les yeux: voici votre Père, Celui qui vous a
créés et qui veut vous sauver. JE viens à vous pour vous porter la Vérité, avec elle le
salut. JE vois que vous M’ignorez et que vous ne savez pas que je ne désire rien
d’autre de vous, sinon que vous Me connaissiez comme Père et Créateur et aussi,
comme Sauveur. C’est pour cette ignorance que vous ne pouvez pas m’aimer;
sachez donc que Je ne vous suis pas si loin que vous croyez!
Comment après vous avoir créés et adoptés par Mon Amour, pourrais-JE vous
laisser seuls? JE vous suis partout, JE vous protège en tout, pour que tout devienne
une constatation de ma grande libéralité envers vous, malgré vos oublis de mes
infinies Bontés, oublis qui vous font dire: “C’est la nature qui nous fournit tout, qui
nous fait vivre et qui nous fait mourir”. Voici le temps de grâce et de lumière!
Reconnnaissez donc, que JE suis le seul vrai Dieu!
Pour vous donner le vrai bonheur dans cette vie et dans l’autre, JE désire que
vous fassiez ce que JE vous propose dans cette Lumière. Le temps est propice, ne
laissez pas échapper l’amour qui s’offre à votre coeur d’une manière si sensible. A
tous, JE demande comme moyen d’entendre la Sainte Messe selon la liturgie, cela
M’est bien agréable! Après Je vous dirai avec le temps d’autres petites oraisons,
mais JE ne veux pas vous surcharger. L’essentiel sera de M’honorer comme JE
vous l’ai dit, en établissant une fête en Mon honneur et en Me servant dans la
simplicité des vrais enfants de Dieu Votre Père, Créateur et Sauveur du genre
humain!
Voici un autre témoignage de mon Amour paternel envers les hommes: Mes
enfants JE ne dirai pas toute la grandeur de Mon Amour Infini, car il vous suffit
d’ouvrir les Livres Saints, de regarder le Crucifix, le Tabernacle et le Saint-
Sacrement, pour que vous puissiez comprendre à quel point JE vous ai aimés!
Cependant pour vous montrer la nécessité ou vous êtes de satisfaire Ma volonté
sur vous et pour que JE sois désormais plus connu et mieux aimé, JE veux avant de
terminer ces quelques paroles qui ne sont que la base de Mon oeuvre d’amour parmi
les hommes, Je voudrais vous signaler quelques-uns des innombrables témoignages
de Mon amour envers vous!
Tant que l’homme n’est pas dans la Vérité, il ne goûte guère la vraie liberté:
vous croyez être dans la joie, la paix, vous, mes enfants, qui êtes en dehors de la
vraie loi pour l’exécution de laquelle je vous ai créés, mais au fond de votre coeur
vous sentez qu’il n’y a en vous ni vraie paix, ni vraie joie et que vous n’êtes pas dans
la vraie liberté de Celui qui vous a créés et qui est Votre Dieu, Votre Père.
Mais vous qui êtes dans la vraie loi ou plutôt qui avez promis de suivre cette loi
que je vous ai donnée pour vous assurer votre salut, voilà que le vice vous a
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
conduits au mal. Vous vous êtes éloignés de la loi, par votre mauvaise conduite.
Croyez-vous être heureux? Non. Vous sentez que votre coeur n’est pas à l’aise.
Pensez-vous qu’en cherchant votre plaisir et d’autres joies humaines votre coeur se
sentira enfin satisfait? Non. Laissez-moi vous dire, que vous ne serez jamais dans la
vraie liberté ni dans le vrai bonheur, tant que vous ne me reconnaîtrez pas comme
Père et que vous ne vous soumettrez pas à mon joug, pour être de vrais enfants de
Dieu Votre Père! Pourquoi? Parce que je ne vous ai créés que pour un seul but qui
est de Me connaître, de M’aimer et de Me servir, comme l’enfant simple et confiant
qui sert son Père!
Autrefois dans l’Ancien Testament les hommes se conduisaient comme des
animaux, ils ne conservaient aucun signe indiquant leur dignité d’enfant de Dieu leur
Père. Aussi, pour leur faire connaître que Je voulais les éléver à la grande dignité
d’enfants de Dieu, Je dus Me montrer d’une sévérité parfois effrayante. Plus tard,
quand J’en vis quelques-uns assez raisonnables pour comprendre enfin qu’il fallait
établir quelques différences entre eux et les animaux, alors Je commençai à les
combler de bienfaits, à leur accorder la victoire sur ceux qui ne sauraient pas encore
reconnaître et conserver leur dignité. Et comme leur nombre grandissait, Je leur ai
envoyé Mon Fils, orné de toutes les perfections divines, puisqu’Il était le Fils d’un
Dieu parfait. C’est Lui qui vient leur tracer les voies de la perfection, par Lui Je vous
ai adoptés dans Mon Amour infini, comme de vrais fils et depuis, Je ne vous ai plus
appelés du simple Nom de “créatures” mais du nom de “fils”.
Je vous ai investis du véritable esprit de la nouvelle Loi qui vous distingue non
pas seulement des animaux comme les hommes de l’Ancienne loi, mais vous élève
au-dessus de ces hommes de l’Ancien Testament. Je vous ai élevés tous à la dignité
d’enfants de Dieu; oui, vous êtes Mes fils et vous devez Me dire que Je suis Votre
Père; mais n’allez pas ne pas vous confier en Moi comme tels, car sans cette
confiance vous n’aurez jamais la véritable liberté.
Tout ce que Je viens de vous dire c’est pour que vous reconnaissiez que Je
viens par cette Oeuvre d’Amour, pour vous aider puissamment à secouer la
tyrannique servitude qui captive votre âme et vous faire goûter la vraie liberté d’où
découle la vraie félicité, en comparaison de laquelle toutes les joies de la terre ne
sont rien. Levez-vous tous vers cette dignité d’enfant de Dieu et sachez respecter
votre grandeur, et Moi Je serai plus que jamais Votre Père le plus aimant et le plus
miséricordieux.
Je suis venu pour apporter la paix avec cette Oeuvre d’Amour. Si quelqu’un
M’honore et se confie en Moi, je ferai descendre sur lui un rayon de paix dans toutes
ses adversités, dans tous ses troubles, ses souffrances et ses afflictions de toutes
sortes, surtout s’il M’invoque et M’aime comme son Père. Si les familles M’honorent
et M’aiment comme leur Père, Je leur enverrai ma paix et avec elle Ma Providence.
Si les travailleurs, les industriels et autres artisans divers M’invoquent et M’honorent,
Je leur donnerai Ma Paix, Ma Force, Me montrerai le Père bon et miséricordieux. Si
dans toute société chrétienne on M’invoque et on M’honore, Je donnerai Ma Paix, Je
Me montrerai Père très aimant et par Ma puissance J’assurerai le salut éternel des
âmes.
Si toute l’humanité M’invoque et M’honore, Je ferai descendre sur toute
l’humanité l’esprit de paix comme rosée bienfaisante.
Si toutes les nations comme telles, M’invoquent et M’honorent, il n’y aura jamais
plus de troubles ni de guerres, parce que Je suis le Dieu de la Paix et là où Je suis,
la guerre ne sera pas.
Voulez-vous avoir la victoire sur votre ennemi? Invoquez-Moi et vous
triompherez victorieusement sur lui.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Enfin, vous savez que Je peux tout par ma Puissance. Eh bien! cette Puissance
Je vous l’offre à tous, pour que vous vous en serviez pour le temps et pour l’Eternité.
Je Me montrerai toujours votre Père, pourvu que vous vous montriez mes enfants.
Qu’est-ce que Je désire par cette oeuvre d’Amour? Si ce n’est de trouver des
coeurs qui puissent Me comprendre?
Je suis la Sainteté dont Je possède la perfection et la plénitude et cette Sainteté
dont Je suis l’Auteur, Je vous la donne par Mon Esprit-Saint, et par les mérites de
Mon Fils Je la restaure dans vos âmes.
C’est par Mon Fils et le Saint-Esprit que Je viens vers vous, en vous et qu’en
vous Je cherche Mon repos.
Pour certaines âmes ces mots: “Je viens en vous”, sembleront un mystère, mais
il n’y a pas de mystère! Parce qu’après que J’eus ordonné à mon Fils d’instituer la
Sainte Eucharistie, JE Me suis proposé de venir en vous toutes les fois que vous
recevez la Sainte Hostie! Rien cependant ne M’empêchait même avant l’Eucharistie,
de venir à vous, puisque rien ne m’est impossible! Mais la réception de ce
Sacrement est une action facile à comprendre et qui vous explique comment JE
viens en vous!
Quand Je suis en vous, Je vous donne plus aisément ce que Je possède,
pourvu que vous Me le demandiez.
Par ce Sacrement vous vous unissez à Moi d’une maniére intime et c’est dans
cette intimité que l’effusion de Mon Amour fait répandre dans votre âme la Sainteté
que Je possède.
Je vous inonde de Mon amour, alors vous n’avez qu’à Me demander les vertus
et la perfection dont vous avez besoin, et vous êtes sûrs qu’en ces moments de
repos de Dieu dans le coeur de sa créature rien ne vous sera refusé.
Puisque vous comprenez le lieu de Mon repos, ne voudrez-vous pas me Le
donner? Je suis votre Père et votre Dieu, oserez-vous Me refuser cela? Ah! Ne Me
faites pas souffrir par votre cruauté envers un Père qui vous demande cette seule
grâce pour Lui.
Avant de terminer ce Message, Je veux exprimer un désir à un certain nombre
d’âmes consacrées à Mon service. Ces âmes, c’est vous, Prêtres, religieuses et
religieux. Vous êtes voués à Mon service, soit dans la contemplation, soit dans les
oeuvres de charité et d’apostolat. De Ma part, c’est un privilège de Ma Bonté; de la
vôtre, c’est la fidélité à la vocation par votre bonne volonté. Ce Désir le voici: Vous
qui comprenez plus facilement ce que J’attends de l’humanité, priez-Moi, afin que JE
puisse faire l’oeuvre de Mon amour dans toutes les âmes. Vous savez toutes les
difficultés qu’il faut vaincre pour gagner une âme! Eh bien, voici le moyen efficace qui
vous facilitera pour M’en gagner une grande multitude: ce moyen c’est précisément
de Me faire connaître, aimer, honorer des hommes.
Avant tout, Je désire que vous commenciez les premiers.
Quelle joie, pour Moi, d’entrer en premier lieu dans les maisons des Prêtres,
religieux, religieuses!
Quelle joie de Me trouver comme Père, parmi les Fils de Mon Amour! Avec
vous, Je converserai comme avec des amis, mes intimes! Je serai pour vous, le plus
discret des confidents! Je serai votre Tout, qui vous suffira pour tout !? Je serai
surtout le Père accueillant vos désirs, vous comblant de son Amour, de ses bienfaits,
de son universelle tendresse!
Ne Me refusez pas cette joie que Je désire goûter parmi vous!
Je vous la rendrai au centuple et, puisque vous M’honorerez, Moi aussi Je vous
honorerai en vous préparant une grande gloire dans Mon Royaume! Je suis la
lumière des lumières; là où elle pénètrera, il y aura la Vie, le pain et le bonheur.
Cette lumière éclairera le pèlerin, le sceptique, l’ignorant; elle vous éclairera tous, ô
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
hommes qui vivez dans ce monde plein de ténèbres et de vices, si vous n’aviez pas
Ma Lumière, vous tomberiez dans l’abîme de la mort éternelle!
Cette Lumière enfin, éclairera les chemins qui mènent à la Véritable Église
Catholique, pour ses pauvres enfants qui sont victimes encore des superstitions. Je
Me montrerai le Père de ceux qui souffrent le plus sur la terre, les pauvres lépreux!
Je Me montrerai le Père de tous ces hommes qui sont délaissés, exclus de toute
société humaine. Je Me montrerai le Père des affligés, le Père des malades, surtout
des agonisants. Je Me montrerai le Père de toutes les familles, des orphelins, des
veuves, des prisonniers, des ouvriers et de la jeunesse. Je Me montrerai Père dans
tous les besoins. Enfin, Je Me montrerai le Père des Rois, de leur nation! Et tous,
vous sentirez Mes bontés, tous vous sentirez Ma Protection et tous vous verrez Ma
Puissance!
Recevez Ma Paternelle et Divine Bénédiction, tous, Amen!
particulièrement à Mon Fils et Représentant, Amen!
particulièrement à Mon Fils l’Évêque, Amen!
particulièrement à Mon Fils ton Père Spirituel, Amen!
particulièrement à Mes Filles, tes Mères, Amen!
et toute la Congrégation de Mon Amour, Amen!
et à toute l’Église et à tout le Clergé, Amen!
Bénédiction toute spéciale à l’Église du Purgatoire, Amen!
AMEN!
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
“Per Ipsum, cum Ipso et in Ipso”
Prière de Mère Eugenie
Dieu est mon Père
Mon Père, qui es aux cieux, qu’il est doux et suave de savoir que Tu es mon Père et que
moi je suis Ton fils!
C’est surtout lorsque le ciel de mon âme est sombre et que ma croix est plus pesante, que
je sens le besoin de Te redire: Père, je crois à Ton Amour pour moi!
Oui, je crois que Tu es pour moi un Père à tout moment de la vie et que moi je suis Ton
fils!
Je crois que Tu m’aimes d’un Amour infini!
Je crois que Tu veilles sur moi jour et nuit et que pas même un cheveux ne tombe de ma
tête sans Ta permission!
Je crois que, infiniment Sage, Tu sais mieux que moi ce qui m’est utile!
Je crois que, infiniment Puissant, Tu peux tirer le bien du mal!
Je crois que, infiniment Bon, Tu fais tout servir à l’avantage de ceux qui T’aiment; et,
sous les mains qui frappent, je baise Ta main qui guérit!
Je crois… mais augmente en moi la Foi, l’Espérance et la Charité!
Apprends-moi à voir toujours Ton Amour qui me guide en tous les événements de ma
vie.
Apprends-moi à m’abandonner à Toi à la manière d’un petit enfant dans les bras de sa
mère.
Père, Tu sais tout, Tu vois tout, Tu me connais mieux que je me connais moi-même: Tu
peux tout et Tu m’aimes!
Mon Père, puisque Tu veux que nous recourions toujours à Toi, voici que je demande
avec confiance, avec Jésus et Marie... (formuler la grâce désirée).
Dans cette intention, en m’unissant à leurs Coeurs Sacrés, je T’offre toutes mes prières,
mes sacrifices et mortifications, toutes mes actions et une plus grande fidélité à mes devoirs
d’état. (Si on récite cette prière comme neuvaine, ajouter: « Je Te promets d’être plus
généreux, surtout durant ces neuf jours, dans telle circonstance…avec telle personne… »).
Donne-moi la Lumière, la Grâce et la Force du Saint-Esprit!
Affermis-moi dans cet Esprit, en sorte que je n’aie jamais à Le perdre, à Le contrister ni
à l’affaiblir en moi.
Mon Père, c’est au Nom de Jésus, Ton Fils, que je Te le demande! Et Toi, ô Jésus, ouvre
Ton Coeur et mets-y le mien et offre-le avec celui de Marie à notre Divin Père!...Obtiens-moi
la grâce dont j’ai besoin!
Divin Père, appelle à Toi tous les hommes. Que le monde entier proclame Ta Paternelle
Bonté et Ta Divine Miséricorde!
Sois pour moi un tendre Père et protège-moi en tous lieux comme la pupille de Ton Oeil;
Fais que je sois toujours Ton digne fils: aies pitié de moi!
Divin Père, douce espérance de nos âmes,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes!
Divin Père, bonté infinie, qui se répand sur tous les peuples,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes!
Divin Père, rosée bienfaisante pour l’humanité,
sois connu, honoré et aimé de tous les hommes.
Mère Eugénie
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Indulgence partielle:
+ Jean Card. Verdier
Archevêque de Paris
8 mai 1936
+ Mgr. Girard, Vicaire Apostolique
Le Caire (Egypte)
9 octobre 1935
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Autres Prières
Père,
je ne veux que cela.
Et je veux que pas même une ombre
de désaffection,
ne ternisse mon esprit,
de sorte que,
quand je le verrai, en mourant,
je reste extasié en le voyant resplendir
de Ta Lumière même.
Ainsi soit-il.
Père,
donne moi un profond désir d’aimer toujours;
fais que je sente que chaque instant qui passe,
je ne pourrai plus le vivre en Amour;
fais que j’éprouve une profonde souffrance
à cause de tout le temps perdu
et de celui que je pourrais perdre
Père, ordonne à mon esprit
de vivre chaque instant en Amour,
et même au moment où mon corps est distrait ,
que mon esprit puisse toujours T’aimer
et en Toi, avec Toi et pour Toi
qu’il puisse aimer l’univers entier,
et chaque créature qui passe auprés de moi.
Mère Eugénie E. Ravasio: « Le Père parle á ses enfants »
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (11) Juillet 1932
Ah! Que Je désire voir se réaliser le projet que Je veux vous communiquer et que voici : Jusqu'ici, L'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que Je vais dire. Je voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.
Je connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien Je serais heureux et reconnaissant, si Je vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-Je vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez ? Bien que vous ne Me voyiez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous ? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu !
Même maintenant que Je suis ici, en personne au milieu de vous tous, que Je vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes, que Je vous aime et que Je veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui Je dicte ce message ! Une seule dans toute l'humanité ! Pourtant voici que Je vous parle et en celle que Je vois et à qui Je parle, Je vous vois tous et Je vous parle à tous et à chacun et Je vous aime comme si vous Me voyiez !
Je désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que Je suis auprès de chacun d'eux ! Rappelez-vous ô hommes, que Je voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-Je pas déjà ? Si Je n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu ! Mais il faut que Je sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre !
Ne croyez pas que Je sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres ! Non ! Non ! Je ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C'est pourquoi Je voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque Je suis toujours avec vous et de frère, puisque Je Me fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi. Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme Je Le suis ! Que Je désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?
Hercule
Admin
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (11) Juillet 1932
Ah! Que Je désire voir se réaliser le projet que Je veux vous communiquer et que voici : Jusqu'ici, L'homme n'a guère pensé à faire à Dieu Son Père, ce plaisir que Je vais dire. Je voudrais voir s'établir une grande confiance entre l'homme et son Père des Cieux, un véritable esprit de familiarité et de délicatesse en même temps, pour ne pas abuser de Ma grande bonté.
Je connais vos besoins, vos désirs et tout ce qui est en vous. Mais combien Je serais heureux et reconnaissant, si Je vous voyais venir à Moi et Me faire la confidence de vos besoins, comme un enfant bien confiant fait avec son Père. Comment pourrais-Je vous refuser quoi que ce soit de minime ou de grande importance, si vous Me le demandez ? Bien que vous ne Me voyiez pas, ne Me sentez-vous pas tout près de vous, par les événements qui arrivent en vous et autour de vous ? Comme il sera méritoire pour vous, un jour de M'avoir cru sans M'avoir vu !
Même maintenant que Je suis ici, en personne au milieu de vous tous, que Je vous parle, vous répétant sans cesse, sous toutes les formes, que Je vous aime et que Je veux être connu, aimé et honoré par un Culte Spécial, vous ne Me voyez pas, excepté une seule personne, celle à qui Je dicte ce message ! Une seule dans toute l'humanité ! Pourtant voici que Je vous parle et en celle que Je vois et à qui Je parle, Je vous vois tous et Je vous parle à tous et à chacun et Je vous aime comme si vous Me voyiez !
Je désire donc que les hommes puissent me connaître et sentir que Je suis auprès de chacun d'eux ! Rappelez-vous ô hommes, que Je voudrais être l'espoir de l'humanité, ne Le suis-Je pas déjà ? Si Je n'étais pas l'espoir de l'homme, l'homme serait perdu ! Mais il faut que Je sois connu comme tel, pour que la paix, la confiance et l'Amour entrent dans le cœur des hommes et arrivent à les mettre en relation avec leur Père du Ciel et de la terre !
Ne croyez pas que Je sois ce terrible vieillard que les hommes représentent dans leurs images et dans leurs livres ! Non ! Non ! Je ne suis ni plus jeune, ni plus vieux que Mon Fils et Mon Esprit Saint. C'est pourquoi Je voudrais que tous, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, m'appellent du nom familier de Père et d'ami, puisque Je suis toujours avec vous et de frère, puisque Je Me fais semblable à vous, pour vous faire semblables à Moi. Que Ma joie serait grande de voir les Parents apprendre à leurs enfants à M'appeler souvent du nom de Père comme Je Le suis ! Que Je désirerais voir mettre en ces jeunes âmes une confiance, un amour tout filial envers Moi ! J'ai tout fait pour vous. Ne ferez-vous pas cela pour Moi ?
Hercule
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio - Premier cahier (12) Juillet 1932
Je voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité : « Nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut », – Je suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut:
« Demandez et vous recevrez ». Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
Je désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard Je ferai connaître à ma « petite enfant ». Je désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche à ses enfants.
Je le sais sans doute puisque Je suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais Me plier à votre condition. Je Me fais petit avec les petits, Je Me fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards Je Me fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que Je veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire. La preuve de ce que Je viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour que vous puissiez comprendre ce que Je veux vous dire, n'ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce que maintenant Je ne Me fais pas semblable à vous ?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et Je suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches. Je veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant de mal dans le monde ! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale.
O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, Je vous aimerai tendrement. Je vous donnerai des grâces pour le présent et Je bénirai votre avenir. Soyez certains que Je ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez ! Je vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
Je voudrais M'établir en chaque famille comme en Mon domaine, afin que tous puissent dire en toute sécurité : « Nous avons un Père qui est infiniment bon, immensément riche et largement miséricordieux. Il pense à nous, Il est près de nous, Il nous aime, Il nous regarde, Il nous soutient Lui-même, Il nous donnera tout ce qui nous manque, si nous Le Lui demandons. Toutes Ses richesses sont nôtres, nous aurons tout ce qu'il nous faut », – Je suis là exprès pour que vous Me demandiez ce qu'il vous faut:
« Demandez et vous recevrez ». Dans Ma paternelle Bonté Je vous donnerai tout, pourvu que tous sachent Me considérer comme un vrai Père vivant au milieu des miens, comme Je le fais en vérité.
Je désire encore que chaque famille expose à la vue de tous l'image que plus tard Je ferai connaître à ma « petite enfant ». Je désire que chaque famille puisse se mettre ainsi sous ma protection toute spéciale, pour pouvoir M'honorer plus facilement. Là chaque jour la famille me fera part de ses besoins, de ses travaux, de ses peines, de ses souffrances, de ses désirs et aussi de ses joies, car un Père doit connaître tout ce qui touche à ses enfants.
Je le sais sans doute puisque Je suis là, mais J'aime tant la simplicité. Je sais Me plier à votre condition. Je Me fais petit avec les petits, Je Me fais moyen avec les hommes d'âge moyen, avec les vieillards Je Me fais semblable à eux pour que tous comprennent ce que Je veux leur dire pour leur sanctification et pour Ma gloire. La preuve de ce que Je viens de vous dire, ne l'avez-vous pas en Mon Fils qui s'est fait petit et faible comme vous ? Ne l'avez-vous pas encore maintenant, en Me voyant ici à vous parler ? Et pour que vous puissiez comprendre ce que Je veux vous dire, n'ai-je pas pris pour lui parler, une pauvre créature comme vous ? Est-ce que maintenant Je ne Me fais pas semblable à vous ?
Voyez, J'ai mis Ma couronne à Mes pieds, le monde sur Mon Cœur, J'ai laissé ma gloire au Ciel et Je suis venu ici, Me faisant tour à tour, pauvre avec les pauvres et riche avec les riches. Je veux protéger la jeunesse, comme un tendre Père. Il y a tant de mal dans le monde ! Ces pauvres âmes inexpérimentées se laissent séduire par les attraits du vice qui, peu à peu, les conduisent à la ruine totale.
O vous qui, spécialement avez besoin de quelqu'un qui vous garde dans la vie, pour que vous puissiez éviter le mal, venez à Moi ! Je suis votre Père qui vous aime plus que toute autre créature vous aimera jamais ! Réfugiez-vous tout près de Moi, confiez-Moi vos pensées et vos désirs. Moi, Je vous aimerai tendrement. Je vous donnerai des grâces pour le présent et Je bénirai votre avenir. Soyez certains que Je ne vous oublie pas, depuis 15 ou 20 ou 25 ou 30 ans que JE vous ai créés. Venez ! Je vois que vous avez grand besoin d'un Père doux et infiniment bon tel que Moi.
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Re: Messages Prophétiques donnés à Mère Eugénia Ravasio
Cependant, n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient Tel que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio : deuxième cahier, 1932 (3)
Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes : « Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire ». Les Écritures posent ensuite la question : « Pourquoi ? » et elles répondent : « Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais ! »
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes : « Aimez, Adorez Dieu ! » Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire : Nous nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion ; puisque nous disons souvent dans l'oraison Dominicale : « Notre Père qui êtes aux Cieux ! »
Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez. « Que votre Nom soit sanctifié ! » Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez : « Que votre Règne arrive ! » Mon Règne est-Il arrivé ?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer « ROI » ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer ?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation des insultes qu'il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur ; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume ! Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, l'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon Fils, complètera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur : Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire : L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète ! Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes ! N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est aussi leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendrait la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Œuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi : Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont allés dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps ? Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères, pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Je viens Me rendre semblable à Mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine.
J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici : « Tous ceux qui M'appelleront, de tout leur Cœur du Nom de Père, ne fût-ce qu'une seule fois, ne périront pas, mais seront sûrs de leur vie éternelle en compagnie des élus ».
(apparitions mariales)
Message de Dieu le Père à Mère Eugenia E. Ravasio : deuxième cahier, 1932 (3)
Je suis parmi vous. Heureux ceux qui croient cette vérité et qui profitent de ce temps dont les Écritures ont parlé en ces termes : « Il y aura un temps où Dieu doit être honoré et aimé des hommes comme Il le désire ». Les Écritures posent ensuite la question : « Pourquoi ? » et elles répondent : « Parce qu'Il est Le seul digne d'honneur, d'amour et de louanges à jamais ! »
Moïse a reçu de moi-même pour premier des dix Commandements cet ordre à communiquer aux hommes : « Aimez, Adorez Dieu ! » Les hommes qui sont déjà chrétiens peuvent Me dire : Nous nous aimons depuis que nous sommes venus au monde ou depuis notre conversion ; puisque nous disons souvent dans l'oraison Dominicale : « Notre Père qui êtes aux Cieux ! »
Oui, mes enfants, c'est vrai vous M'aimez et vous M'honorez quand vous dites la première demande du Pater. Mais, continuez les autres demandes et vous verrez. « Que votre Nom soit sanctifié ! » Mon Nom est-Il sanctifié ? Continuez : « Que votre Règne arrive ! » Mon Règne est-Il arrivé ?
Vous honorez il est vrai avec toute votre ferveur la Royauté de Mon Fils Jésus et en Lui, c'est Moi que vous honorez ! Mais refuserez-vous à Votre Père cette grande gloire de Le proclamer « ROI » ou du moins de Me faire régner pour que tous les hommes puissent Me connaître et M'aimer ?
Je désire que vous célébriez cette Fête de la Royauté de Mon Fils en réparation des insultes qu'il a reçues devant Pilate et aussi de la part des soldats qui flagellaient Sa Sainte et Innocente humanité. Je demande non pas de suspendre cette Fête mais au contraire de la célébrer avec enthousiasme et ferveur ; mais pour que tous puissent vraiment connaître ce Roi, il faut aussi connaître Son Royaume ! Or, pour arriver à cette double connaissance d'une manière parfaite, il faut encore connaître Le Père de ce Roi, le Créateur de ce Royaume.
En vérité mes enfants, l'Église, cette société que J'ai envoyé fonder par Mon Fils, complètera Mon Œuvre en faisant honorer Celui qui en est l'auteur : Votre Père et Votre Créateur. Parmi vous mes enfants, certains pourront Me dire : L'Église a grandi sans cesse, les chrétiens sont de plus en plus nombreux; c'est là une preuve suffisante que notre Église est complète ! Sachez mes enfants, que votre Père a toujours veillé sur l'Église dès son berceau et que, de concert avec Mon Fils et le Saint-Esprit, Je L'ai voulue infaillible par mon Vicaire le Saint-Père. Cependant n'est-il pas vrai que si les Chrétiens me connaissaient TEL que Je suis, c'est-à-dire comme le Père tendre et miséricordieux, bon et libéral, ils pratiqueraient encore avec plus de virilité et de sincérité cette religion Sainte !
N'est-il pas vrai que vous, mes enfants, si vous saviez que vous avez un Père qui pense à vous et qui vous aime d'un Amour Infini, vous vous efforceriez à titre de réciprocité, d'être plus fidèles à vos devoirs de Chrétiens, même de citoyens pour être justes et pour rendre justice à DIEU et aux hommes ! N'est-il pas vrai que si vous aviez la connaissance de ce Père qui vous aime tous sans distinction et Qui, sans distinction, vous appelle tous du beau nom de fils, vous M'aimeriez comme des fils affectueux et l'amour que vous me donneriez, ne deviendrait-il pas, sous mon impulsion, un amour agissant qui s'étendrait au reste de l'humanité laquelle ne connaît pas encore cette société de Chrétiens et moins encore Celui qui les a créés et qui est leur Père.
Si quelqu'un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d'autres qui appellent Dieu car elles savent que J'existe sans savoir que JE suis près d'elles, s'il leur disait que leur Créateur est aussi leur Père qui pense à elles et qui s'occupe d'elles, qui les environne d'une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendrait la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c'est-à-dire persévérantes.
Certains, en examinant l'Œuvre d'Amour que Je viens accomplir au milieu des hommes, trouveront ici à critiquer et diront ainsi : Mais les Missionnaires ne parlent aux infidèles que de Dieu, de Ses bontés, de Sa miséricorde, depuis qu'ils sont allés dans ces pays lointains que pourraient-ils dire de plus de Dieu puisqu'ils en parlent tout le temps ? Des Missionnaires ont parlé et parlent encore de Dieu dans la mesure où ils Me connaissent eux-mêmes, mais Je vous l'affirme, vous ne Me connaissez pas Tel que Je suis puisque Je viens pour Me proclamer le Père de tous et le plus tendre des Pères, pour corriger l'amour que vous Me portez et qui est faussé par la crainte.
Je viens Me rendre semblable à Mes créatures pour corriger l'idée que vous avez d'un Dieu terriblement juste, puisque Je vois tous les hommes passer leur vie sans se confier à leur Unique Père qui voudrait leur faire savoir son unique Désir, de leur faciliter la traversée de leur vie terrestre pour leur donner ensuite au Ciel une vie toute divine.
J'ai là une preuve que les âmes ne Me connaissent pas plus que vous ne Me connaissez sans dépasser la mesure de l'idée que vous avez de Moi. Mais maintenant que Je vous donne cette lumière, restez dans la lumière et portez la lumière à tous, ce sera un moyen puissant de faire des conversions et même de fermer s'il est possible la porte de l'enfer, car Je renouvelle ici la promesse qui ne pourra jamais manquer de s'accomplir et que voici : « Tous ceux qui M'appelleront, de tout leur Cœur du Nom de Père, ne fût-ce qu'une seule fois, ne périront pas, mais seront sûrs de leur vie éternelle en compagnie des élus ».
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