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Thérèse Neumann (1898-1950)

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Thérèse Neumann (1898-1950) Empty Thérèse Neumann (1898-1950)

Message par Her Ven 18 Mar - 22:57

Thérèse Neumann
(1950)

Thérèse Neumann naquit en Bavière, à Konnersreuth, le Vendredi Saint 8 avril 1898, dans une famille pauvre mais digne : le père était tailleur et possédait également une ferme dont l'entretien était assuré par Mme Neumann. Thérèse fut baptisée le jour de Pâques de la même année. Aînée de 9 enfants, elle acquit très vite une maturité exceptionnelle.

À l'école, elle se montra une élève douée et attentive, obtenant toujours les meilleures places. C'était une enfant joyeuse, active, et surtout très pieuse, qui manifesta très tôt le désir de devenir religieuse missionnaire. Rien, en apparence, ne la distinguait des autres enfants de son âge, sinon qu'elle manifestait une profonde horreur du mensonge.

À l'âge de 14 ans, Thérèse fut placée dans une famille du village, comme servante fermière, pour aider aux travaux des champs et servir les consommateurs du café tenu par cette famille.

On apprit bien plus tard qu'elle bénéficia d'une grâce particulière le jour de sa première communion et qu'à plusieurs reprises, elle eut le privilège de communier à distance. Seul le curé de son village, le Père Naber, qui devait la diriger jusqu'à la fin de sa vie, eut connaissance de ces faits étonnants.

Elle connut ensuite, et pendant six ans, de lourdes infirmités : cécité, paralysie, et des maladies douloureuses. Puis, ce furent les guérisons subites et totales. Enfin vinrent l'inédie et la stigmatisation.

Pendant plus de trente ans, Thérèse Neumann ne mangea plus rien ; elle ne pouvait pas boire non plus. C'est durant cette période qu'elle revécut, toutes les semaines, la Passion de Jésus dont elle conservait les stigmates.

De 1923 à 1926, elle bénéficiera de plusieurs guérisons "miraculeuses" instantanées.

Les autorités religieuses visitèrent ou firent observer pendant de longues années Thérèse Neumann. Elle fut une mystique authentique qui continue à nous conduire simplement à l'Eucharistie et à la Croix. La souffrance, acceptée en esprit de sacrifice, fut pour Thérèse la lente purification qui la fit entrer dans la voie de l'illumination mystique.

Depuis le siècle des lumières, même dans les milieux cléricaux, la mystique est presque toujours suspectée. Le refus de croire ou d'accepter les phénomènes surnaturels est devenu comme une règle générale. Est-ce pour ajouter à la souffrance que le Seigneur partage largement à tous ceux qui lui ont consacré leur vie ? Peut-être ! Mais ce qui est certain, c'est que la mystique est une grâce et un don gratuit de Dieu qui n'est accordé qu'aux petits et aux humbles, à l'imitation du Christ Jésus.

Thérèse Neumann vivait dans une intime union avec le Sauveur. Pendant trente-cinq ans, outre les terribles visions de la Passion de Jésus-Christ, elle eut la grâce de contempler la vie de Jésus sur la terre, et ses miracles. Elle vit le pays où il vécut, travailla et se déplaça, ainsi que les gens qui l'entouraient. Elle connut leurs habitudes et les entendit parler leur langage : l'araméen. Elle vécut des scènes du voyage des mages, le massacre des innocents, la fuite en Égypte, la vie à Nazareth et la plupart des épisodes de la vie publique de Jésus. Thérèse contempla de nombreuses scènes de la vie de Marie après la résurrection de Jésus, notamment à Éphèse avec Saint Jean, puis à Jérusalem où elle mourut. Thérèse assista aussi à la lapidation de Saint Étienne. Elle fut témoin de la prédication et du martyre des apôtres et de nombreux saints.

Pendant ses extases, Thérèse Neumann perdait conscience de ce qui l'entourait physiquement, mais, curieusement, ses sens ressentaient ce qui se passait dans les lieux où l'extase la transportait. Les expressions de son corps ou de son visage trahissaient ce qu'elle éprouvait : le froid, la chaleur, les odeurs, etc... Thérèse était présente, matériellement, comme spectatrice de la scène contemplée.

A l'été 1962, Mgr Rudolph Graber, l'évêque de Konnersreuth demanda à Thérèse de travailler avec lui à l'érection d'un monastère consacré à l'adoration perpétuelle. Elle choisit les Sœurs du Carmel pour jeter les bases de la nouvelle congrégation. Deux dames de Konnersreuth lui donnèrent le terrain nécessaire pour construire le nouveau couvent à Konnersreuth, et Thérèse réussit à trouver les fonds nécessaires pour sa construction.

Ce monastère fut appelé "Theresianum" en l'honneur de la petite sainte Thérèse. La première pierre fut posée le 28 avril 1963. Cinq mois après la pose de la première pierre, le "Theresianum" était consacré, mais Thérèse Neumann était morte.

À partir du 6 août 1926, fête de la Transfiguration de Jésus, Thérèse qui déjà ne mangeait plus depuis la fin de l'année 1922, cessa aussi de boire. Jusqu'à la fin de sa vie, c'est-à-dire pendant trente-cinq ans, elle n'absorba aucune nourriture, ni solide, ni liquide. Les éliminations naturelles s'arrêtèrent également.

Par ailleurs, Thérèse dormait peu, une ou deux heures par nuit. Pourtant, en dehors de ses douloureuses périodes d'extases sanglantes, elle s'adonnait aux activités normales d'une paysanne allemande de l'époque, sauf aux travaux trop durs devenus impossibles pour elle en raison de ses stigmates. Vers minuit, elle allait prier à l'église pendant une heure, puis elle rentrait dans sa chambre pour prendre connaissance de son courrier, très volumineux, et cela jusqu'à quatre heures du matin. Puis elle s'allongeait jusqu'à six heures et se préparait pour assister à la messe de sept heures. Après la messe, le cours normal de sa journée reprenait.
Remarque : L'emploi du temps de Thérèse était souvent bousculé par les extases, des visions inopinées, des déplacements ou des maladies. Thérèse, en effet, pouvait être malade comme tout le monde, et on la soignait normalement.

Le Vendredi Saint 1927 Thérèse reçut des stigmates sur les faces internes des mains et des pieds: elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait... Au cours de l'année 1927, elle reçut les stigmates de la couronne d'épines, puis, en 1928, sur l'épaule droite, le stigmate du Portement de Croix. Enfin, le 25 mars 1929 (Vendredi Saint), elle fut marquée, pour la première fois, des stigmates de la flagellation.

Les stigmatisations durèrent trente-six ans. Jamais ces plaies ne s'infectèrent. Elles s'ouvraient au cours des passions que Thérèse vivait avec le Sauveur, puis se recouvraient d'une peau superficielle. Les visions se produisaient tous les vendredis, sauf entre les fêtes de Pâques et du Sacré-Cœur. Au cours des dernières années, en dehors des vendredis de carême, ces passions ne se produisirent plus que les premiers vendredis de chaque mois.
Thérèse mit beaucoup de temps à s'habituer à la douleur des stigmates permanents qui la gênaient beaucoup dans son travail. Elle dut porter des chaussures spéciales afin de pouvoir marcher presque normalement.

C'est quand elle était en cet état de repos surélevé, que Thérèse pouvait lire dans les pensées les plus intimes (don de cardiognosie). C'est alors qu'elle pouvait démasquer les mauvais ou les faux prêtres; et même les faux évêques... Elle avait également connaissance du sort réservé aux âmes des morts. Dans cet état de repos surélevé Thérèse savait reconnaître les vraies reliques des fausses (don de hiérognose).

Thérèse Neumann avait, comme il a été dit plus haut, le don de comprendre les langues étrangères, y compris les langues anciennes, tel l'araméen, quand elle était en extase, et de les répéter ensuite, mais seulement quand elle était en état de repos surélevé.
Thérèse Neumann avait également la faculté de voir et d'entendre à distance, dans le temps et l'espace, les faits qu'elle avait à connaître. Ainsi, Thérèse pouvait parfois assister, en esprit ou en bilocation, à une messe dans une église où elle n'était pas corporellement présente. De nombreuses vérifications ont pu être faites.

Thérèse avait la faculté de prendre sur elle les souffrances et les péchés d'autrui afin de coopérer au salut des âmes. Quand elle prenait sur elle une maladie, elle en présentait tous les symptômes, tandis que les vrais malades étant immédiatement soulagés. Il en résulta que dans son entourage, on ne s'inquiétait plus quand elle semblait tomber malade : on ne faisait plus venir le médecin et on attendait qu'elle guérisse subitement, ce qui se passait quand la personne pour laquelle Thérèse souffrait avait obtenu les grâces désirées ou s'était convertie. Thérèse expliqua un jour au Docteur Guerlich : "Écoute ! Le sauveur est juste. C'est pourquoi il doit punir. Il est aussi miséricordieux et il est disposé à nous aider. Le péché qui a été commis, il doit le punir; mais si un autre prend sur lui la souffrance, justice est faite, et le Sauveur obtient la liberté de sa bonté."

Le charisme de prophétie, les proches de Thérèse s'ingéniaient à le tenir caché. Mais nous connaissons pourtant quelques cas très importants : Thérèse avait notamment prédit, longtemps à l'avance, la chute du national-socialisme, et parfois elle alertait ceux dont la vie était menacée par les persécutions hithlériennes. Ainsi le Père Ingbert Naab put échapper aux poursuites de la Gestapo. Elle annonçait aussi des visites inattendues.

Plusieurs témoins auraient constaté que, pendant des extases, Thérèse Neumann se tenait élevée de 15 à 20 centimètres au-dessus du sol. En ce qui concerne la bilocation, on connaît au moins un cas absolument certain : celui d'un désespéré qui voulait se jeter sous un train, une nuit, dans la forêt. Au moment où il allait se précipiter sur les rails alors que le train arrivait à toute vitesse, quelqu'un le tira vers l'arrière : c'était Thérèse, qui l'incita fortement à aller trouver le cure Naber. Le candidat au suicide était sauvé !

Thérèse Neumann percevait la présence de son ange gardien. Elle le voyait, quand elle était en extase. Il était près d'elle, à sa droite, comme un être de lumière. Elle l'entendait quand il lui parlait, et elle le comprenait. Dans certaines circonstances, l'ange gardien de Thérèse lui vint en aide. Elle voyait également les anges de ses interlocuteurs, et ce sont eux qui lui révélaient ce qu'elle devait savoir sur la vie cachée de ses visiteurs, ou sur leurs états d'âme, et lui inspiraient les conseils qu'elle devait leur transmettre.

La venue d'Hitler au pouvoir déchaîna la persécution contre l'Église, et les œuvres catholiques de jeunesse furent frappées d'interdiction. En ce qui concerne Thérèse Neumann, il faut savoir qu'Hitler la haïssait particulièrement, car, inspirant la foi aux catholiques allemands, elle était devenue une menace pour le régime du National Socialisme. Hitler aurait pu faire disparaître Thérèse, mais, trop superstitieux, il n'osa jamais l'attaquer directement; il préférait faire faire le travail par ses milices. Or curieusement, toutes les tentatives menées contre Thérèse échouèrent…

Comme il a été dit plus haut, la prise du pouvoir par Hitler déclencha la lutte contre l'Église. Les œuvres de l'Église furent interdites. À Erchstätt un jeune dirigeant de l'Action Catholique fut interné à Dachau. Les facultés de théologie furent fermées. Le curé de la cathédrale tomba victime d'un attentat. Beaucoup d'étudiants furent appelés sous les drapeaux : peu en revinrent. À Erchstât, comme dans de nombreux autres endroits, la résistance s'organisa, clandestine, le plus souvent, mais efficace malgré les dangers. Thérèse mit toute son influence à combattre la propagande hitlérienne. Dès le début du national-socialisme, elle en prédit sa fin certaine, tout en recommandant à ceux qui le refusaient ou le redoutaient, d'avoir beaucoup de patience... On ne doit pas s'étonner de la haine que le régime lui voua.

Les amis de Thérèse et sa famille furent souvent exposés à des représailles de la part du IIIe Reich. Quant à elle, elle eut relativement peu d'ennuis; elle avait renoncé à sa carte d'alimentation et demandé en échange une double ration de savon. Bientôt la presse ne parla plus d'elle : Thérèse semblait tranquille.

À la fin de la guerre, les Américains prirent les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de Thérèse. En effet, dans les bois voisins se cachaient de nombreux SS dispersés, et l'on pouvait tout redouter d'eux : enlèvement ou assassinat.

Thérèse Neumann annonçait :

« Les fureurs de l’enfer sont maintenant déchaînées. Le châtiment divin est inévitable, et il arrivera très vite. Heureux ceux qui sont déjà dans leurs tombes ».
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