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Teresa Musco (1943-1976)

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Teresa Musco (1943-1976)  Empty Teresa Musco (1943-1976)

Message par Her Ven 18 Mar - 22:52

Teresa Musco
(1976-01-01)

Teresa Musco, stigmatisée italienne, naquit le 7 juillet 1943, à Caiazzo, modeste village du sud de l’Italie, dans la province de Caserte, au sein d’une famille de dix enfants ; une famille honnête et religieuse, mais pauvre. Salvatore, son père, était un homme rude et autoritaire. Au contraire, Rosa Zullo, sa mère, n’était que douceur, toujours soumise et attentive au moindre désir de son époux ; mère pleine de tendresse et d’amour envers tous ses enfants et très généreuse envers les pauvres. Malgré la rudesse de Salvatore, la foi habitait ce foyer éminemment chrétien. La mère inculqua dans le cœur de ses enfants les premiers rudiments de la foi, et leur apprit à fuir le mal et à pratiquer le bien.

La petite Teresa avait pour la Madone une dévotion toute particulière et connu dès sa jeunesse les souffrances de la maladie. Cette période de souffrances fut aussi le commencement des visites de Jésus, de Marie, des Anges et des Saints, qui n’eurent cesse de l’encourager à tout offrir pour les pécheurs. Ce fut dès lors que Teresa devint très attachée à Jésus et que le désir d’être crucifiée avec Jésus et lui ramener beaucoup d’âmes germa en son cœur innocent et, cela devint par la suite, le but même de toute sa vie. En janvier 1948, Teresa connaît les premières interventions de la Madone. Par la suite, la présence de Marie sera toujours aussi vive et opérante, ce qui nous fait dire que sa vie fut profondément mariale. Le 17 janvier suivant, elle est soignée d’une brûlure par la Madone ; le 21 janvier, elle était guérie et il ne restait plus aucune trace de la brûlure. Fillette, elle fait le rêve suivant : elle voit venir sur elle deux bourreaux qui la prennent, la couche sur la Croix et la clouent. A ce moment-là, Teresa se réveille épouvanté et constate étonnée que ses pieds, ses mains et sa poitrine sont marquées de boursouflures très douloureuses. Elle recevra sa vie durant la crucifixion tant du corps que de l’âme.

Dans la vie de Teresa, dès son plus jeune âge et jusqu’à sa mort, le mot « oui » sera toujours d’actualité, sera toujours le maître mot qui la conduira jusqu’à la donation totale de tout son être, sans aucune réserve, même lors des plus tragiques et douloureux moments, moments ceux-là qui étaient autant d’actes d’amour offerts pour le salut de ses frères pécheurs. Le « oui » ferme à la demande « M’aimes-tu ? » se transforma bientôt en : « faites de moi un chiffon ». La préparation à son calvaire allait bientôt commencer.

Dans son message du 1er mai 1950, la Sainte Vierge donne à Teresa cet avertissement prémonitoire concernant sa mission de souffrance :

« Ma fille, tu auras beaucoup à souffrir : tu iras dans des hôpitaux, tu rencontreras des médecins, mais personne ne comprendra, ni ne saura déceler la maladie que le Père à mise en ton cœur… »

Message de la Vierge du 11 octobre 1950 :

« Il faut prier et tout offrir avec beaucoup d’amour. Tu monteras au Calvaire avec Jésus. Tu as déjà commencé à cheminer sur des voies bien épineuses. Mais la Maman du ciel est auprès de toi. Tu n’as pas à craindre. Tu devras souffrir sans rien dire, comme tu le fais déjà. Je te salue. Nous nous reverrons bientôt ».

Message de la Vierge du 31 juillet 1950 :

« Beaucoup d’hommes transpercent le Cœur blessé de mon Fils et s’ils ne prient pas, s’ils ne se repentent pas, Dieu enverra sur le monde un grand châtiment, une grande catastrophe ; Toi, prie et fait pénitence ».

Dans son message du 20 mai 1951, la Sainte Vierge lui annonce :

« Teresa, fille de mon cœur, je suis ici pour te confier des choses que tu devras garder pour toi seule, jusqu'à ce que je le souhaite. Tu verras beaucoup de changements dans l'église. Les chrétiens qui prient seront peu nombreux. Beaucoup d'âmes marchent vers l'enfer. Les femmes perdront la pudeur et la honte. Satan prendra leur forme pour en faire tomber beaucoup. Dans le monde il y aura des crises communes. Le gouvernement tombera. Le pape passera des heures d'agonie ; à la fin je serai là pour les conduire au paradis. Une grande guerre aura lieu. Le nombre de morts et blessés sera incalculable. Satan chantera victoire mais sera alors le moment où tous verront apparaître mon Fils sur les nuages et Il jugera tous ceux qui ont dédaigné son sang innocent et divin. Alors mon coeur immaculé triomphera ».

Message du 13 août 1951

« Ma fille, je suis ici pour te dire que le Père enverra une grande punition au genre humain dans la seconde moitié du XXe siècle. Sache ma fille que Satan règne chez ceux qui occupent les plus hauts postes. Quand Satan arrivera en haut de l'Église, il pensera qu’à ce moment-là il sera parvenu à séduire les esprits des grands scientifiques et c’est à ce moment-là qu’ils interviendront avec des armes très puissantes avec lesquelles il est possible de détruire une grande partie de l'humanité ».

Message du 13 septembre 1951 :

« Ne pouvant pas le révéler ce que je vois, je recommande seulement aux Prêtres d’être attentifs au moment de la consécration lors de la Messe, parce que Jésus est là en personne et prête ses mains, sa bouche, sa langue au Prêtre. Il est tout prêt d’eux et observe sa table et son ministère. Ceci est tout ce que je peux dire ».

Message du 7 octobre 1951

« Ma fille, les tribulations que le père a destinées à l'Italie sont préparées et seules les âmes qui se sont offertes comme victimes peuvent toucher pleinement le cœur de mon fils et du père. À partir de 1972 on entamera le temps de Satan, les cardinaux s'opposeront aux cardinaux et les évêques aux évêques. Tu te trouves au milieu d'une génération très difficile, dans laquelle on prétend tout expliquer par scientifiquement et personne ne pense donner un peu de chaleur, un peu d'amour, compris aux plus pauvres ».

Message du 3 janvier 1952

« Je veux te dire que le monde est perverti. Je suis apparue au Portugal où j’ai donné des messages, mais personne ne m’a écoutée ; Je suis apparue à Lourdes, à La Salette, mais bien peu de cœurs durs se sont adoucis. A toi-même je veux dire tant de choses qui affligent mon Cœur. Je veux te parler du troisième secret de Fatima. Je te recommande de ne pas avec les garçons comme toutes les autres ; Je veux que tu restes à la maison. Maintenant Je vais te parler du troisième secret que j’ai confié à Lucie, à Fatima. Je peux te dire qu’il a déjà été lu, mais personne n’en a parlé ».

« Alors la Madone prédit à Teresa le voyage de Paul VI à Fatima, où il invitera tout le monde à la prière et à la pénitence et Elle confie encore que le Pape n’osera point parler du secret, parce que celui-ci est "épouvantable".
Le monde court vers une grande ruine… D'affreux châtiments nous menacent. Le peuple se fourvoie de plus en plus…
Feu et fumée bouleverseront le monde. Les eaux des océans s’enflammeront : feu et vapeur. L’écume s’élèvera, couvrira et mettra sens dessus dessous l’Europe, et engloutira tout en une lave de feu, et des millions d’hommes et d’enfants périront dans ce feu, tandis que le petit nombre de ceux qui auront été épargnés environt ceux qui sont morts. Parce que, de quelque côté qu’ils regarderont, ils ne verront que sang, morts et ruines, dans le monde entier. Le monde court vers une grande ruine... »

Message du 31 août 1953

« Ma file, combien de péchés dans le monde ! Mille fois et, à chaque instant les hommes crucifient, clouent mon Fils à la croix. Le Père en a assez et sa colère est grande de voir son Fils autant piétiné et maltraité par tant d’hommes cruels. Ma fille, prie et fait pénitence car le peuple courre véloce ver un horrible précipice. Parle aux petits comme toi afin qu’ils prient, car la prière des innocents vaut bien plus que celle des adultes. Seule la prière pourra calmer la colère de Dieu. Et toi, par tes peines et tes prières, tu peux changer tellement de cœurs. Prie beaucoup, spécialement pour mes fils de prédilection, les Prêtres, les fils de prédilection de mon Fils. Je veux une vraie ferveur, vive et vraie dans la prière, et non pas une prière apprise par cœur et récitée par habitude, spécialement la prière faite devant Jésus au très Saint-Sacrement. Ainsi tu obliges tant et tant de Prêtres à revenir à moi ».

Puis le 13 octobre 1973 :

« Une nouvelle guerre est sur le point de commencer là où est né le Sauveur et elle ne s’arrêtera pas. Il semblera qu’ils fassent la paix, mais cela n’est pas vrai, parce que de là naîtra la grande guerre ; de la vient le châtiment du ciel et de la terre ».

Egalement fin octobre 1975, on lui annonce :

« Une guerre viendra qui commencera au Vietnam et s’étendra à l’Europe et l’Italie ».

En février 1976, année de sa mort, la Sainte Vierge lui confie :

« Tu verras une grande révolution dans ma maison à Rome ; les communistes au pouvoir. Alors le sang innocent coulera.
Au Vatican, les communistes sont déjà au pouvoir ; ils attendent le jour et l’heure ».


Naissance et jeunesse
Naissance à Caiazzo
Salvatore, le père de famille, était communément appelé du sobriquet « boche », à cause de sa rudesse habituelle, de son autorité presque despotique et de ses colères connues de tous les habitants du village.
Tout le contraire de son mari, Rosa Zullo, n’était que douceur et aménité, toujours soumise et attentive au moindre désir de son époux ; mère pleine de tendresse et d’amour envers tous ses enfants et très généreuse envers les pauvres.
Malgré la rudesse de Salvatore — qui « laissait à désirer » comme l’affirme le père Giuseppe Borra, directeur spirituel de Teresa —, la foi habitait ce foyer éminemment chrétien, où la mère était, sur tous les points de vue, l’exemple à suivre, pour ses nombreux enfants, car elle possédait une foi forte et une piété irréprochables.
Ce fut elle, bien entendu, qui inculqua dans le cœur de ses enfants les premiers rudiments de l’enseignement de l’Église, qui leur apprit à prier Jésus, la Vierge et les Saints ; qui leur apprit à fuir le mal et à pratiquer le bien ; ce fut elle aussi qui, lors des moments de « folie » de son époux, ramena la paix au sein du foyer.
Période de guerre
La période pendant laquelle naquit Teresa, était une sombre période pour toute l’Italie, mais plus particulièrement pour le sud, avec la jonction des armées d’occupation et de libération qui se battaient à coups de canon et terrorisaient les pauvres paysans, les privant le plus souvent de leurs récoltes et de leurs maigres avoirs ; occasionnant ainsi des périodes de grande disette.
On peut aisément comprendre que les premières années de Teresa aient été rythmées par les horreurs de la guerre et par la faim qui fut la cause de grandes souffrances pour le couple et pour les enfants encore bien jeunes.
Mais cette situation n’eut pas que des résultats négatifs. En effet, cela servit à forger le caractère de ces jeunes enfants, à les rendre adultes avant l’âge, comme le dit Teresa elle-même dans son Journal : « A l’âge de cinq ans le sentais être devenue une personne adulte ». C’est que pour survivre, il fallait aller dans les champs, travailler la terre, même si l’on n’était encore qu’un enfant : la survie est l’affaire de tous, et tous doivent y collaborer ardemment.
Premières visites de la Madone
Mais, déjà à cette époque la petite Teresa, avait pour la Madone une dévotion toute particulière et une dévotion filiale inconditionnelle, comme elle le dit elle-même dans son Journal (p 1846) :
« Maman, qu’est-ce qu’on est bien sous ton manteau ! Depuis ma plus tendre enfance, toi, ô Mère, tu as été la lumière de mes yeux, la voie qui m’a conduite à Jésus, le guide de mes actions, mon réconfort lors des moments de ténèbres. Depuis ma naissance, ô Mère chérie, tu m’as prise dans tes bras, me faisant goûter ton grand amour pour moi, et depuis, tu ne m’as jamais abandonnée ».
Au professeur Pontoni qui la questionnait, elle dit encore :
« Je peux dire que, dès l’âge de six ans, j’ai été entourée par une prédilection particulière de la Maman du ciel. En effet, Elle était auprès de moi quand je raccommodais, quand je priais et même quand je jouais, je me sentais appelée à m’entretenir avec Elle. Quand j’étais malade, je le sentais toujours toute proche et, pour moi, cela était d’un grand réconfort et une protection. La seule chose qu’Elle me disait était: “Offre ta souffrance pour le pécheurs” ».
L’école et la maladie
Cette période fut aussi la période pendant laquelle Teresa commença sa scolarisation ; la période où elle assistait, impuissante, aux altercations entre son père — qui profère des obscénités — et sa mère, toujours douce et soumise — qui l’émeuvent jusqu’aux larmes — ; ce fut aussi la période où elle commença les travaux ménagers, comme toutes les petites filles de la campagne, surtout au sein des familles nombreuses. Ce fut encore la période où elle fut prise de grosses fièvres, fut en proie à des coliques lancinantes qui la faisait tant souffrir.
Mais, cette période de souffrances fut aussi le commencement des visites de Jésus, de Marie, des Anges et des Saints, qui n’eurent cesse de l’encourager à tout offrir « pour les pécheurs ».
Ce fut dès lors que Teresa devint « très attachée à Jésus » et que le désir d’être « crucifiée avec Jésus et lui ramener beaucoup d’âmes » germa en son cœur innocent et, cela devint par la suite, le but même de toute sa vie.
Cette enfance, toutefois, ne fut pas uniquement peuplée de bienfaits divins ; elle eut aussi les mauvais côtés, les penchants, les tracasseries qui sont le lot de tous les enfants, prédestinés ou non.
Espiègle
Comme tous les enfants de son âge, Teresa avait aussi des moments moins « divins », des moments où elle devenait quelque peu rebelle. Elle le raconte elle-même :
« Tous, dans la famille, m’ont dit que dans mon enfance j’étais très tourbillonnante et espiègle ».
Voyons plutôt :
Un jour son père l’envoya à la fontaine pour y faire boire l’âne. Teresa l’y conduisit, mais pendant que l’âne s’abreuve, elle grimpa, toute seule, sur le muret de la fontaine pour s’asseoir… sur la tête de l’âne. Instinctivement l’animal secoua la tête et la fillette tomba dans l’eau, d’où elle ressortit comme une grenouille, mouillée de la tête aux pieds. Elle retourna à la maison, raconta sa mésaventure et reçut, de ses parents une sévère réprimande, qui la mit en pleurs.
Il lui arrivait aussi d’organiser des jeux, avec ses petites amies… Savez-vous à quel endroit ? Dans l’église même, car elle ne pouvait pas les organiser chez elle, craignant la sévérité paternelle.
Elle se souvient aussi d’un fait particulier qui eut lieu alors qu’elle n’avait que cinq ans, mais qui resta à jamais gravé dans sa mémoire.
Un jour où il tombait de la grêle — c’était la première fois qu’elle voyait ce phénomène atmosphérique —, Teresa, poussée par la curiosité, et ignorant les dangers, sortit dans la cour, à moitié nue et chercha à ramasser quelques grêlons qui tombaient dans ses mains tournées vers le ciel. Mais son père, l’austère Salvatore, ne l’entendit pas ainsi et, sortant à son tour, il la tira vers l’intérieur et lui asséna une forte gifle.
La « belle Dame »
Peu après l’enfant vit une « Dame très belle », auprès de laquelle Teresa se lamenta. Mais la « Dame » lui dit avec douceur : « Tu vois, ma fille, [ton père] il a bien fait » (Journal, pp 657-658).
C’était là, vraisemblablement — malgré les espiègleries dont elle s’accuse et qui sont la tare commune de tous les enfants des hommes —, la première intervention de la Madone dans la vie de Teresa. Par la suite, la présence de Marie sera toujours aussi vive et opérante, ce qui nous fait dire que sa vie fut profondément mariale.
« Dans l’après-midi du lendemain (9 janvier 1948) — raconte le père Stefano Manelli —, une journée froide et pluvieuse, alors que la fillette, qui n’a pas encore cinq ans, souffre d’un fort mal de tête, et qu’avec toute la famille réunie autour du feu, elle prie le saint Rosaire, le souffle lui manque tout d’un coup et elle tombe à terre, évanouie : l’un de ses pieds tombe sur le brasier. Le père s’en rend compte et immédiatement la prends dans ses bras. Revenue à elle, Teresa commence à pousser des cris à cause de la douleur causée par la brûlure. La nuit se passe, entrecoupée de souffrances et de longs gémissements. Le matin suivant, elle ne réussit pas à mettre son pied par terre. Quelques jours après, le pied brûlé commence à exhaler une odeur fétide. Elle ne pouvait plus se lever, car l’état de son pied ne lui permettait pas non plus de marcher, ce qui donna lieu à quelques crises de pleurs.
La céleste « guérisseuse »
Le 12 janvier [1948], pour la seconde fois, elle voit la « belle Dame » qui semble cueillir des feuilles de fève et les déposer sur la brûlure, et lui dire : “Ne le dis à personne : ta Mère te guérira ! Reste calme…” Ceci dit, Elle disparut. La fillette demande alors à sa mère quelques feuilles de fève, les met sur le pied brûlé et, huit jours après, le pied commence à guérir.
Le 17 janvier elle sort de son lit et s’en va jouer avec les autres enfants. Aussitôt après, entendant sonner la cloche de l’église voisine, la fillette abandonne ses petits amis et coure prier à l’église. Là, elle voit de nouveau la « belle Dame », laquelle lui met de nouveau des feuilles de fève sur la brûlure.
Le 21 janvier elle était guérie et il ne restait plus aucune trace de la brûlure. Pour remercier la céleste Madone, Teresa commence à faire des petits sacrifices : elle se prive de caramels et de chocolat… La Madone lui apparaît alors et lui dit : « Ma fille, je suis ta Maman céleste qui te guide le long de la route qui plaît à mon Fils bien-aimé. Je suis contente des sacrifices que tu m’offres, mais je désire que cela continue, c’est-à-dire que tu continues” » (Journal, pp. 658-661).
« Tu iras vivre à Caserte… »
Malgré le bas âge de Teresa, la Vierge semble vouloir « brûler les étapes », car la Maman céleste ne vas plus attendre pour annoncer à l’enfant son futur départ pour Caserte. Écoutons-la :
« Ma fille, le sais-tu ? Je suis ta Maman et je suis venue te dire… » “Quo donc ?” questionna la gamine. “Ceci — reprit Marie : Un jour viendra où tu devras quitter la maison paternelle pour aller vivre à Caserte, où tu rencontreras une petite dame, cheveux grisonnants, yeux noirs…, laquelle t’aidera dans tes difficultés… ».
Marie lui apprit même le nom et le prénom de cette dame et ajouta :
« Elle sera ta Maman spirituelle ». Le message étant délivré, la « belle Dame » disparaît et Teresa retourne jouer avec son frère (Journal, p. 662).
Comme pour confirmer son précédant message, la Vierge revint le premier mars 1948. Elle était accompagnée de la future « Mère spirituelle » de Teresa. Celle-ci dit à l’enfant : « Courage ! Je t’attends à Caserte… » L’annonce faite, celle-ci embrassa l’enfant sur le front et disparut en même temps que la Madone.
« M’aimes-tu ? »
Alors qu’elle n’avait toujours que cinq ans, une autre rencontre va décider de son avenir, va marquer une étape décisive dans la courte vie (33 ans) de Teresa. Ce sera le moment de dire “oui”, pour toujours, à Jésus.
En effet, un certain jour l’Enfant Jésus lui apparut et lui demanda d’emblée : « Teresa, m’aimes-tu ? » La petite, avec sa naïveté enfantine répondit aussitôt : « Oui ! » Puis, enchaîna immédiatement : « Et toi, m’aimes-tu ? » Alors, la fixant avec amour, Il lui répondit, plein de tendresse : « Oui ! Et s’il en était besoin, Je serais prêt à être de nouveau crucifié pour toi ».
Cet échange entre Jésus et la fillette, sera une constante dans le cours des temps : Teresa ne dira plus jamais « non » aux demandes du Seigneur, mêmes celles qui seront cause de souffrances, physiques ou morales. Le « oui » sera comme scellé dans cet échange d’amour entre les époux, des époux qui s’aiment d’un amour vrai et indéfectible.
Marie ou Jésus ont-Ils « forcé la main » à Teresa ?
En aucun cas, car le Seigneur laisse toujours à chacun de ses enfants la possibilité de refuser une proposition. Nul n’est forcé au salut, même si celui-ci est indispensable pour acquérir la vie éternelle bienheureuse. Celui qui dit non, le fait en connaissance de cause et librement.
Ce qui est vrai, par contre, c’est que le Seigneur ou Marie en son Nom, insistent toujours et agissent sur les âmes, afin de pouvoir les sauver, même malgré elles. Le Christ n’est pas mort pour un ou pour un million d’âmes :Il est mort pour nous tous, tous, autant que nous sommes, que nous avons été et que nous seront encore, tant que durera ce monde.
Dans la vie de Teresa, dès son plus jeune âge et jusqu’à sa mort, le mot « oui » sera toujours d’actualité, sera toujours le maître mot que la mènera jusqu’à la donation totale de tout son être, sans aucune réserve, même lors des plus tragiques et douloureux moments, moments ceux-là qui étaient autant d’actes d’amour offerts pour le salut de ses frères pécheurs. Le « oui » ferme à la demande « M’aimes-tu ? » se transforma bientôt en : « faites de moi un chiffon »…
Première Communion
« L’exceptionnel cadeau — raconte le père Stefano Manelli — d’être admise à la Première Communion par le curé de son village remplit Teresa de joie, mais il n’en va pas de même pour son père qui s’y opposa obstinément et fermement. Il s’entêtât à dire qu’elle la ferait à douze ans, voir après, mais sûrement pas avant.
Teresa était triste et ne s’expliquait pas le refus paternel. Seule la pensée de pouvoir faire la sainte Communion lui procurait bonheur et joie. Qu’est-ce que cela serait bien si elle pouvait la faire ! Il est vrai que la « belle Dame » l’invita plusieurs fois à dire à ses parents de la préparer pour la Première Communion, mais le père s’obstina toujours dans son refus. La mère, par contre, l’envoya souvent aux réunions de l’Action Catholique et Teresa s’y appliqua à l’étude du catéchisme et, sa sœur aînée qui deviendra religieuse, l’aida aussi dans cette préparation. La fillette écrira plus tard dans son Journal : “Le désir de recevoir Jésus me dévore” ».
Jésus Lui-même l’incitera à demander la permission à son père : « Demande à ton père qu’il te permette de faire ta Première Communion ».
Teresa insista, souvent, encore et encore, auprès de son père qui, toujours d’une humeur exécrable, finit par se servir de sa ceinture pour corriger sévèrement et sans pitié, l’impertinence de sa fille. La punition fut si sévère que Teresa dut rester au lit, prise d’une forte fièvre qui la fît délirer : « Je veux recevoir Jésus ! », balbutiait-elle alors.
Cette situation semblait sans issu : d’un côte l’enfant qui désirait ardemment faire sa Première Communion et de l’autre le père qui restait inébranlable dans sa décision négative. Que faire ? Le ciel viendra-t-il à son secours ?
Le 10 janvier 1950 Teresa était au lit : elle était prise de douleurs lancinantes. Ce fut alors que Jésus lui apparut, et lui tendant les bras, lui dit : « Courage, ma fille, prend de Ma force pour sortir de ta faiblesse ! Prépare-toi à Me recevoir dans la sainte Communion, car Je désire venir à toi, afin que tous les deux nous ne fassions plus qu’un ».
Ce même jour, vers dix heures trente, Salvatore, son père lui ordonna de se lever et d’aller faucher de l’herbe pour l’âne. Teresa obéit promptement. Elle se leva, s’habilla et partit dans les champs, aux alentours de Caiazzo, pour y faucher l’herbe, comme convenu, mettant tout son cœur et toute son énergie à la tâche.
A un certain moment, elle entendit une voix qui lui disait : « Il y a ici l’une de mes maisons ». En effet, Teresa, se relevant et regardant autour d’elle, vit, non loin de là une église. Elle arrêta son travail et s’y rendit promptement. Elle entra et se rendit compte que l’on y célébrait une messe de mariage. Un prêtre occupait le confessionnal. La fillette s’approcha et se confessa. Lors de la Communion, elle s’approcha craintive de la balustrade, comme le firent les autres, et reçut Jésus Eucharistique. Ce fut là sa Première Communion !
« Ce fut le jour le plus beau de ma vie ! », écrira-t-elle plus tard dans son Journal spirituel. Elle vît sur l’autel comme une immense flamme, flamme qui brûle maintenant dans son cœur.
Mais il ne lui restait pas de temps pour l’action de grâces, car le travail que lui avait confié son père n’est pas terminé. Elle courut vers le champ, ramassa l’herbe coupée dans des sacs et retourna à la maison. Depuis ce jour, et à chaque fois qu’elle le put, elle alla dans les villages voisins pour y communier en toute tranquillité, sans se faire remarquer.
Première Communion « officielle »
Plus d’un an plus tard, le 1er mai 1951 — Teresa avait alors huit ans —, son père l’autorisa enfin à faire sa Première Communion « officielle ». Quand Teresa annonça à son père qu’elle avait déjà fait sa Première Communion, celui-ci ne voulut pas la croire et, pensant qu’elle mentait, la corrigea sévèrement, lui assénant un gros coup de poing sur la tête. « Ce n’est pas vrai, tu es une menteuse ! », cria-t-il en même temps, hors de lui.
Ce fut aussi ce même jour — « qui restera le plus beau jour de ma vie », écrira-t-elle — que Marie lui annonça qu’elle rencontrerait deux prêtres : le père Giuseppe Borra (salésien), qui sera son directeur spirituel et le père Franco Amico, qui l’assistera fidèlement jusqu’à sa mort.
Dans son Journal, elle continue : « Je me suis approché du banquet eucharistique, avec mon céleste Époux. Combien il a été émouvant de voir Jésus sur l’autel ! Quand le prêtre qui célébrait éleva l’hostie, j’ai vu couler le sang ».
Teresa remarqua que la « belle Dame » se trouvait à côté de Jésus. Elle s’enhardi et posa la question : « Qui êtes vous ? » La réponse fut claire et précise : « Je suis la Vierge Immaculée ta Mère. Conserve tout ce que je te fais écrire. Puis le temps viendra où tu devras confier ces écrits. Ne perds pas ce Journal que tu devras faire lire à Dom Borra et au père Franco Amico ».
Comme Teresa semblait quelque peu étonné, la Vierge Marie la rassura en lui disant qu’en son temps, elle lui expliquera qui sont ces deux prêtres, que la fillette ne connaît pas encore.
Après ces explications, la « belle Dame » l’embrassa sur le front et « disparut, enveloppée dans un nuage blanc ».
A cette date, également, prirent fin les Communions « en cachette » : elle pouvait maintenant, en toute tranquillité, recevoir « l’Époux céleste » chaque fois qu’elle le désirerait ; et elle ne s’en privera pas !
« Pensons à tout ce qu’elle a dû souffrir — commente le père Stefano Manelli — pour recevoir le Seigneur, alors que tant de chrétiens négligent de le, se refusant de se soumettre au moindre sacrifice pour s’alimenter du Pain de Dieu ».
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