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Le Rétablissement du Saint Empire !

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Message par Her Lun 7 Mar - 22:23

http://lebloglaquestion.wordpress.com/2011/01/17/le-retablissement-du-saint-empire/

Le Rétablissement du Saint Empire !
17 JANVIER 2011
par La Question

« Trop de chefs vous nuiraient ; qu’un seul homme ait l’Empire… »
Joseph de Maistre, Du Pape, (1819).

La France, par son peuple, est en état de « péché mortel » depuis l’horrible crime du 21 janvier 1793 qui lui fit mettre à mort Louis XVI, celui que le Ciel lui avait donné comme Roi. Mais la Royauté est elle-même en position de rébellion vis-à-vis de Dieu depuis le refus par Philippe le Bel de se soumettre aux injonctions de Boniface VIII qui, conscient des lois principielles qui devaient s’imposaient dans toute la chrétienté pour en préserver l’unité, fit publier en 1302 la bulle Unam Sanctam dans laquelle il précisait la fameuse théorie dite des « deux glaives » en déclarant : « Dans l’Eglise il y a deux glaives, le spirituel et le temporel. L’un de ces glaives doit être soumis à l’autre, l’autorité temporelle doit s’incliner devant l’autorité spirituelle. »

La décision de Philippe le Bel aura des conséquences importantes, puisqu’en revendiquant une totale indépendance à l’intérieur de son royaume, et rentrant de ce fait en conflit ouvert avec la Papauté, il sera à l’origine de l’affaiblissement du Saint Siège en Europe et du morcellement de l’empire chrétien, car, à son néfaste exemple, chaque souverain, dans ses Etats, allait exiger désormais une identique indépendance, se réclamant de l’autonomie du pouvoir temporel à l’égard du pouvoir spirituel, attitude dont nous subissons encore directement les effets, et qui a pris, dans les sociétés modernes, une ampleur vertigineuse puisqu’à présent c’est chaque individu qui réclame, rageusement, à titre personnel, une totale indépendance qui n’est en fait que la parfaite continuité de l’originel et lointain esprit « d’insoumission ».

Selon Joseph de Maistre il faut un redressement catholique au niveau continental, afin de restaurer l’Ordre traditionnel !

La doctrine de la contre-révolution, fondée sur l’ultramontanisme, à laquelle nous sommes attachés, théorisée par Joseph de Maistre qui est loin d’être un royaliste classique comme certains l’ont cru de façon inexacte pendant bien longtemps au contact des disciples de Charles Maurras, royalisme vis-à-vis duquel il fut même très critique en exposant une théorie originale qui stipulait ceci : dans une Europe livrée au chaos des égoïsmes nationaux et au venin révolutionnaire, il n’y a plus de solution locale envisageable, il n’est plus possible – et l’exemple des monarchies européennes confrontées aujourd’hui aux même problèmes que la France mais également impuissantes à les résoudre est probant sur ce point – de se sauver seul au sein de son territoire national.

C’est la religion, et rien d’autre, qui refera les institutions afin de recréer, par la foi et l’Eglise, la chrétienté !

Ceci, d’ailleurs, explique notre grande distance d’avec tous les partis politiques nationaux actuels qui, s’impliquant ou non dans le jeu républicain, imaginent résoudre les problèmes de la période, soit en s’en tenant à une ligne strictement franco-française, soit en se situant volontairement à distance du combat religieux, combat qui est pourtant le seul qui mérite d’être livré car c’est la religion, et rien d’autre, qui refera les institutions – comme les évêques firent les rois et le royaume à l’époque mérovingienne - et ouvrira sur un horizon élargi à la dimension de l’Europe afin de recréer, par la foi et l’Eglise, la chrétienté qui s’incarne depuis toujours sous un nom précis : l’Empire, compris comme tissu monarchique et corporatif. De la sorte, seule l’unité du Saint Empire est donc apte, car il faut un redressement catholique au niveau continental, à restaurer l’Ordre chrétien traditionnel !

Le Pape est le seul qui possède encore l’autorité nécessaire capable de restaurer, dans une Europe livrée au chaos, l’unité du Saint Empire.

L’excellent Traité « Du Pape » qui est un véritable guide de stratégie politique contemporaine, consigne cette inattendue mais cohérente dévolution : L’Unité ayant disparu, ne demeure donc que le Sacerdoce Suprême, c’est-à-dire la papauté, pour se voir détentrice de l’archétype éternel de la cohésion spirituelle et politique de l’Europe. Joseph de Maistre est très clair :

« Le Souverain Pontife est le chef naturel, le promoteur le plus puissant, le grand Démiurge de la civilisation universelle. »

Le Pape est donc le seul garant, de par l’évidente supériorité de sa fonction, d’un possible retour sur le continent de l’unité politique et spirituelle. Il incarne l’espoir d’une restauration véritable de l’ordre traditionnel, entre ses mains sacrées repose l’ultime possibilité d’un redressement futur du Saint Empire. Il est, à juste titre, significatif que la phrase de l’épigraphe qui figure sur la page de garde du livre « Du Pape », ne soit pas celle d’un père de l’Eglise où d’un pieux auteur, mais paradoxalement extraite du poème homérique « l’Iliade », phrase révélant nettement la pensée intérieure du comte savoisien, indiquant sans détour :

« Trop de chefs vous nuiraient ; qu’un seul homme ait l’Empire… » (Homère, Iliade, II v. 204 sq.)

Il faut que la religion refasse l’Europe !

Ainsi, bien que d’essence profondément monarchiste, la pensée maistrienne participe donc d’un constat simple, mais cependant obligeant du point de vue doctrinal : il ne peut plus être question, en toute logique, d’envisager, pour les sociétés humaines, une « politique » naturelle basée sur l’expérience, ou de se référer à la validité d’une prétendue « loi » naturelle qui viendrait légitimer, aidée par une raison non moins « naturelle » et empirique, c’est-à-dire pervertie et obscurcie, une constitution ou un régime, puisque « l’état de nature est une contre nature.»(Œuvres Complètes, t. VII, p. 126.)

Selon Joseph de Maistre tout est renversé, l’ordre du monde est un désordre absolu, une radicale caricature de « l’Ordre » véritable ; tout est soumis au règne de l’inversion et de l’erreur. Il le rappellera en des termes extrêmement nets :

« Il n’y a que violence dans l’univers ; mais nous sommes gâtés par la philosophie moderne qui a dit que « tout est bien « , tandis que le mal a tout souillé, et que, dans un sens très-vrai, tout est mal, puisque rien n’est à sa place.» (Considérations sur la France, chap. III.)

Dans cette perspective, à laquelle nous devons évidemment consacrer nos efforts, le Pape est le seul a posséder, aujourd’hui, plus encore qu’au XVIIIe siècle, au milieu d’une Europe brisée, affaiblie et déchristianisée, l’autorité nécessaire capable de restaurer l’Unité de la chrétienté, de refaire la civilisation chrétienne. Le Pape est garant d’un possible retour sur le continent de l’unité politique et spirituelle, incarnant, et lui seul, l’espoir d’une restauration véritable de l’ordre traditionnel, mais il faut que ce soit un Pape attaché à la Tradition !
Her
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