Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Inscrivez-vous afin de lire et répondre plus facilement Smile
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Les Trois Blancheurs - Le Songe de Don Bosco

Aller en bas

Les Trois Blancheurs - Le Songe de Don Bosco Empty Les Trois Blancheurs - Le Songe de Don Bosco

Message par Her Dim 6 Mar - 7:35

Saint Jean Bosco
(1888-01-31)

Jean Bosco est né, en 1815, aux Becchi, un petit hameau rural de Castelnuovo d’Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), près de Turin dans le Piémont italien. Ses parents sont de pauvres paysans, et sa mère, Marguerite Occhienna, s’est retrouvée veuve avec trois enfants. C’était une sainte femme ; une de ces femmes qui, par la pureté de leur cœur, en savent plus sur la foi que nombre de nos plus grands théologiens. La mère de Jean Bosco se montra une grande éducatrice à l’école de l’Evangile. Depuis sa plus tendre enfance, Jean Bosco apprit de sa mère à aimer, à prier la Vierge Marie. À l’âge de 9 ans, Marie lui indiquera la route à suivre. Sous la forme d’un "songe", comme cela lui arrivera plusieurs fois tout au long de sa vie :

« Je suis celle que ta maman t’a enseigné à prier trois fois par jour ».

Sa bonne éducation et son caractère jovial donnaient à Jean une grande influence sur les enfants de son âge qu’il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière. Doté d’une mémoire extraordinaire et d’une intelligence hors du commun, il s’amusait à répéter à ses amis les sermons qu’il a entendus à l’église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique. Sa carrière sacerdotale fut extraordinairement féconde. Son coeur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde, je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études, je t'ai recommandé d'être Son enfant ; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi".

Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Il s’occupe aussi des jeunes ouvriers. Ses protégés l’appellent désormais "Don Bosco".

Bien que dépourvu de toute ressource, mais avec son ardent esprit de charité et l’aide de sa mère, qui avait accepté de l’accompagner à Turin, Don Bosco, entreprit d'ouvrir un asile pour pouvoir offrir le gîte et le couvert aux plus déshérités Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant!" -- "Voyons! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? "

Pour les jeunes, il ouvre à ses frais, à Turin, l’Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités vont sans cesse s’élargir (cours du soir, un foyer d’apprentis, une école secondaire et des camps de vacances, cours professionnels et une collection de lectures catholiques. Il développe alors l’idée que l’éducation intellectuelle et professionnelle permet de prévenir la délinquance. Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec l’enfant, mais agisse en même temps avec une bienveillance ferme et confiante qui attend de chacun le meilleur.

Pour faire face au grand développement de ses oeuvres, il s’entoure de prêtres éducateurs avec lesquels il fonde en 1854 la Société de Saint François de Sales, les Salésiens, chargée de l’éducation des enfants pauvres, ainsi nommée en hommage à François de Sales. Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.

En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonde l’Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (ou Salésiennes).

Il s’éteignit à Turin, épuisé, le 31 janvier 1888, entouré de ses disciples. Il fut canonisé en 1934.

Don Bosco est béatifié en 1929 puis canonisé par Pie XI le 1er avril 1934, jour de clôture de l’année sainte. En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.

Saint Jean Bosco était favorisé de nombreux songes prophétiques :

« Du sud, vient la guerre ; du nord, la paix. Dieu punira la France par trois fois :
- La première fois, par la déroute, la mise à sac, la destruction des récoltes, animaux et hommes ;
- La deuxième fois, Paris souffrira de la faim et d’épouvante ; le Panthéon sera réduit en cendres ;
- La troisième fois, cette ville tombera entre des mains étrangères qui l’incendieront : Paris sera transformé en champ de ruines. Mais le Pape ira au-devant du guerrier du Nord, dont l’étendard noir deviendra blanc. Lui et les siens honoreront le Pape.

L’Italie sera soumise à la désolation, à la famine, la peste et la guerre.

Rome sera punie par quatre fois : la première, dans ses terres et ses habitants ; la seconde, par l’extermination, jusqu’à ses murailles.

La troisième, ses défenses et défenseurs seront abattus : ce sera le règne de la terreur et de la désolation.

La quatrième fois, par la guerre, la peste et la faim ; elle se remplira de décombres. Le démon sèmera la discorde parmi les conseillers du Pape ».

Voici les propos que Don Bosco entendait pendant ses songes :

« "Toi, dépêche-toi, si les difficultés ne se résolvent pas, tranche dans le vif. Si tu te sens angoissé, ne t’attarde pas ; au contraire, vas de l’avant, jusqu’à ce que soit coupée la tête de l’hydre de l’erreur. Ce coup fera trembler la terre et l’enfer, mais le monde retrouvera la sécurité et tous les bons se réjouiront. Conserve près de toi seulement deux conseillers et partout où tu iras, continue et termine l’œuvre qui t’a été confiée".

Pendant ces 200 jours, le Pape sera hors de Rome ; auparavant, il y a une lutte entre la lumière et les ténèbres, des morts et des blessés. Ceux qui accompagnent le Pape diminuent beaucoup. Ensuite les anges lui disent : "tes ennemis ont disparu". Le Pape revient, de nombreux habitants ont péri, la terre est dévastée : 400 jours ont passé depuis le début. L’obscurité cesse et luit un soleil splendide. "Ordonne la réforme des mœurs dans le monde entier" ».

Le 30 mai 1862, il raconta à sa communauté un songe en disant qu’on pouvait le considérer comme une parabole ou une comparaison :

« Imaginez, dit-il aux jeunes vous trouver avec moi sur un rocher au-dessus de la mer et voir, sur la vaste étendue marine, une flotte innombrable de bateaux rangés en bataille, la proue armée d’un éperon de fer. Voyez ces navires, munis de canons, gorgés de matières incendiaires, s’avancer pour livrer bataille à un grand et majestueux vaisseau-amiral, représentant l’Eglise, pour tenter de l’éperonner, de l’incendier et de le faire couler.

A ce majestueux navire, également bien armé, font escorte beaucoup d’autres bateaux, obéissant aux commandements du navire amiral et exécutant des manœuvres pour se préserver des manoeuvres de la flotte ennemie.

Soudain, apparaissent deux très hautes colonnes en granit, s’élevant alors de l’immensité marine, à peu de distance, l’une de l’autre. Sur l’une domine une très belle statue de la Vierge Immaculée, un chapelet dans les mains, avec sous ses pieds, l’inscription où sont gravés les mots latins : "Auxiliatrice des Chrétiens", tandis que sur l'autre colonne, beaucoup plus haute et importante, rayonne une lumineuse et blanche Hostie sous laquelle on peut lire l’inscription : "Salut des croyants".

Le commandant suprême qui veille sur le grand navire, est le pape. En constatant la fureur des ennemis et le péril auquel sont exposés ses fidèles, il convoque autour de lui les pilotes des bâtiments secondaires, afin de tenir conseil et de prendre une décision. Tous les pilotes montent donc sur le navire amiral pour se réunir autour du pape, mais, pendant que se tient cette assemblée, le vent devient de plus en plus furieux et la tempête rugit tellement, que les pilotes doivent retourner au plus tôt gouverner leur petit bateau.

Une accalmie permet au pape de les réunir de nouveau tandis que le navire amiral poursuit sa propre route. La bourrasque reprend hélas avec plus de vigueur et le pape se met à la barre pour guider son navire vers les deux colonnes, du haut desquelles pendent des ancres et de grosses amarres attachées à des chaînes.

Cependant, certains pilotes ennemis s'activent pour l'assaillir, l'arrêter et le couler, tandis que d'autres cherchent à jeter à bord de leurs adversaires toute une profusion de mauvais livres et de matières incendiaires. D'autres encore tirent au canon et au fusil, ou manoeuvrent de leur éperon, en sorte que le combat devient toujours plus acharné. Les proues ennemies jaillissent dans des heurts violents, mais leur effort et leur choc demeurent sans effet. C'est en vain qu'ils renouvellent leurs essais avec des munitions à foison : le navire amiral continue sa route en sûreté et sans dommage. Certaines fois, pourtant, frappé de coups formidables, il porte sur le flan de larges et profondes voies d'eau qui sont merveilleusement refermées au souffle du vent qui sort des deux colonnes.

Les canons des assaillants tonnent, les fusils claquent, les éperons jaillissent, mais de nombreux navires adverses s'enfoncent dans la mer. Alors les ennemis deviennent furieux et combattent à armes rapprochées en proférant des blasphèmes et des malédictions.

Tout à coup, le pape est frappé gravement et tombe avec honneur. Secouru avec sollicitude, il est frappé une seconde fois, tombe de nouveau et meurt. Un cri de victoire rompt alors les poitrines des adversaires, mais, tandis qu'ils exultent sur leurs navires, succède un autre pape qui prend la place du précédent à la barre du navire amiral. Les pilotes réunis en conseil, l'ont élu avec tant de diligence, que la nouvelle de la mort du pape défunt arrive en même temps que celle de l'élection de son successeur. Alors, les adversaires se découragent.

Le nouveau pape surmonte chaque obstacle et guide le navire jusqu'aux deux colonnes. Là, il l'attache par la proue à une ancre de la colonne sur laquelle brille l'Hostie, puis par la poupe à une ancre qui pend de la colonne de l'Immaculée.

Un grand bouleversement arrive alors. Tous les navires sur lesquels on avait combattu contre celui du pape, s'enfuient, se dispersent, se heurtent et se fracassent mutuellement. Ceux qui avaient vaillamment combattu aux côtés du pape avancent vers les colonnes pour s'y attacher. Et les pilotes de beaucoup d'autres petits bateaux, demeurés prudemment à distance pour éviter le naufrage, voyant les débris de tous les navires adverses parmi les remous de la mer, guident leur propre embarcation vers les deux colonnes pour s'y amarrer eux aussi auprès du navire amiral.

Sur la mer règne alors un grand calme ».

Et Don Bosco donna l’explication suivante à ce songe :

« Les navires ennemis sont les futures persécutions contre l’Eglise dont les ennemis sont figurés par les pilotes qui essayent de faire couler le navire papal. Il n ‘y a que deux moyens pour se sortir de cette mêlée : la fréquente communion et la dévotion à Notre Dame ».

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des "Trois Blancheurs", reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.
Don Bosco nous révèle aussi :

« Des jours très douloureux ne sont pas très éloignés, au terme desquels la Sainte Vierge Marie viendra sauver le Christianisme ».
Her
Her

Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum