La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: POUR L'AMOUR DE L'EGLISE, MALGRE LA CRISE
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La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/le-cardinal-vingt-trois-fete-les-50-ans-du-ccfd?
Le Cardinal Vingt-Trois fête les 50 ans du CCFD
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 02 19th, 2011 |
Dimanche 6 mars 2011 à 10 h 45, une célébration solennelle à Notre-Dame de Paris, présidée par le Cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française, sera retransmise en direct dans cadre de l’émission le Jour du Seigneur (France2) consacrée aux 50 ans du CCFD-Terre Solidaire.
Rappelons que Guy Aurenche, avocat et président du CCFD depuis le 1er janvier 2009, a signé en 2000 les 5 propositions pour l’Eglise du groupe Paroles, réclamant un changement de discours dans le domaine de la bioéthique et de la morale familiale, conjugales, sexuelle, une modification des pratiques actuelles de l’autorité dans l’Eglise et des débats sur l’ordination d’hommes mariés. Le 22 juin 2007, le même Guy Aurenche avait pris fait et cause dans un article du Monde pour Amnesty International contre Rome, qui, par la voix du Cardinal Martino, avait demandé à Amnesty de ne pas ajouter le droit à l’avortement parmi les droits que l’organisation défend. Au conseil d’administration actuel du CCFD, le représentant de l’ACO [Action catholique ouvrière] est inscrit à la CFDT et au PS et celui de la JOC [Jeunesse Ouvrière Chrétienne] a signé le programme de Martine Aubry.
Le CCFD a un lourd passif marxiste. En 1980 et 1981, le sinistre Boudarel, directeur de la publication du mensuel Inforasie (et qui fut commissaire politique dans les camps du Vietnam communiste) fit venir à Paris le directeur des Editions en langues étrangères de Hanoi. Inforasie est une publication liée au CCFD. Ces deux années-là, le CCFD donna à Inforasie, c’est-à-dire à Boudarel, 50 000 F pour l’achat de livres qui iront garnir des bibliothèques vietnamiennes. En 1983, Le Figaro publia deux articles qui pointent du doigt «les choix contestables du CCFD». Le CCFD aidait le régime communiste vietnamien, au moment où celui-ci envahissait le Cambodge. Un scandale déjà dénoncé dès 1974 par L’Homme nouveau.
Dernièrement, le CCFD a participé au Forum Social Mondial à Dakar. Bernard Pinaud, Délégué Général, avait alors déclaré :
nous allons battre à l’unisson de la révolution tunisienne. Je m’attends à ce que le Forum soit marqué par ce qui se passe en Tunisie à l’heure actuelle et plus globalement dans les pays du Maghreb.
Ces gens sont toujours autant imprégnés de la « révolution » marxiste. Ils rêvent encore au « grand soir ».
Le Cardinal Vingt-Trois fête les 50 ans du CCFD
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 02 19th, 2011 |
Dimanche 6 mars 2011 à 10 h 45, une célébration solennelle à Notre-Dame de Paris, présidée par le Cardinal Vingt-Trois, président de la Conférence épiscopale française, sera retransmise en direct dans cadre de l’émission le Jour du Seigneur (France2) consacrée aux 50 ans du CCFD-Terre Solidaire.
Rappelons que Guy Aurenche, avocat et président du CCFD depuis le 1er janvier 2009, a signé en 2000 les 5 propositions pour l’Eglise du groupe Paroles, réclamant un changement de discours dans le domaine de la bioéthique et de la morale familiale, conjugales, sexuelle, une modification des pratiques actuelles de l’autorité dans l’Eglise et des débats sur l’ordination d’hommes mariés. Le 22 juin 2007, le même Guy Aurenche avait pris fait et cause dans un article du Monde pour Amnesty International contre Rome, qui, par la voix du Cardinal Martino, avait demandé à Amnesty de ne pas ajouter le droit à l’avortement parmi les droits que l’organisation défend. Au conseil d’administration actuel du CCFD, le représentant de l’ACO [Action catholique ouvrière] est inscrit à la CFDT et au PS et celui de la JOC [Jeunesse Ouvrière Chrétienne] a signé le programme de Martine Aubry.
Le CCFD a un lourd passif marxiste. En 1980 et 1981, le sinistre Boudarel, directeur de la publication du mensuel Inforasie (et qui fut commissaire politique dans les camps du Vietnam communiste) fit venir à Paris le directeur des Editions en langues étrangères de Hanoi. Inforasie est une publication liée au CCFD. Ces deux années-là, le CCFD donna à Inforasie, c’est-à-dire à Boudarel, 50 000 F pour l’achat de livres qui iront garnir des bibliothèques vietnamiennes. En 1983, Le Figaro publia deux articles qui pointent du doigt «les choix contestables du CCFD». Le CCFD aidait le régime communiste vietnamien, au moment où celui-ci envahissait le Cambodge. Un scandale déjà dénoncé dès 1974 par L’Homme nouveau.
Dernièrement, le CCFD a participé au Forum Social Mondial à Dakar. Bernard Pinaud, Délégué Général, avait alors déclaré :
nous allons battre à l’unisson de la révolution tunisienne. Je m’attends à ce que le Forum soit marqué par ce qui se passe en Tunisie à l’heure actuelle et plus globalement dans les pays du Maghreb.
Ces gens sont toujours autant imprégnés de la « révolution » marxiste. Ils rêvent encore au « grand soir ».
Dernière édition par Hercule le Mer 13 Avr - 6:29, édité 2 fois
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/02/la-théologie-de-la-libération-toujours-active-en-amérique-latine.html
21 février 2011
La théologie de la libération, toujours active en Amérique latine
D'Hugues Kéraly :
"Quand on parle de l’Amérique latine comme d’un continent catholique, il faut distinguer. Deux religions largement antagonistes y partagent en effet la même appellation : l’une mariale-nationaliste, où communient encore la majorité des fidèles ; l’autre sociale-révolutionnaire, où s’engagent les militants de gauche, des fractions importantes du clergé et les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”, très actifs sur tout le continent.
On ne peut guère comprendre ce qui se passe en Amérique latine – y compris dans “l’affaire Cassez” – hors de cet affrontement. La fameuse “théologie de la libération”, dont Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont dénoncé la forfaiture dès les années quatre-vingt, sert de couverture doctrinale aux manipulations du clergé. C’est le dossier le plus brûlant de tous ceux qu’on puisse ouvrir, en matière d’Ostpolitik, dans l’histoire de l’Eglise contemporaine ; car il concerne 600 millions de baptisés, près de la moitié des catholiques romains, et le destin politique de tout un continent.
La partie reste très inégale, sur le terrain, en raison de la puissante installation sociologique des multiples bureaux, conseils et conférences de l’épiscopat latino-américain ; installation qui profite encore du vieux ressort clérical d’un continent entré dans l’histoire du monde, voici cinq siècles, par l’évangélisation... [...]"
Posté le 21 février 2011 à 08h23 par Michel Janva
21 février 2011
La théologie de la libération, toujours active en Amérique latine
D'Hugues Kéraly :
"Quand on parle de l’Amérique latine comme d’un continent catholique, il faut distinguer. Deux religions largement antagonistes y partagent en effet la même appellation : l’une mariale-nationaliste, où communient encore la majorité des fidèles ; l’autre sociale-révolutionnaire, où s’engagent les militants de gauche, des fractions importantes du clergé et les grosses têtes pensantes des “bureaux de l’épiscopat”, très actifs sur tout le continent.
On ne peut guère comprendre ce qui se passe en Amérique latine – y compris dans “l’affaire Cassez” – hors de cet affrontement. La fameuse “théologie de la libération”, dont Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont dénoncé la forfaiture dès les années quatre-vingt, sert de couverture doctrinale aux manipulations du clergé. C’est le dossier le plus brûlant de tous ceux qu’on puisse ouvrir, en matière d’Ostpolitik, dans l’histoire de l’Eglise contemporaine ; car il concerne 600 millions de baptisés, près de la moitié des catholiques romains, et le destin politique de tout un continent.
La partie reste très inégale, sur le terrain, en raison de la puissante installation sociologique des multiples bureaux, conseils et conférences de l’épiscopat latino-américain ; installation qui profite encore du vieux ressort clérical d’un continent entré dans l’histoire du monde, voici cinq siècles, par l’évangélisation... [...]"
Posté le 21 février 2011 à 08h23 par Michel Janva
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/diocses/les-absolutions-collectives-existeraient-toujours-dans-le-diocese-de-nantes?
Les absolutions collectives existeraient toujours dans le diocèse de Nantes
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 02 28th, 2011 |
Je trouve ceci sur e-deo :
POUR QUE CESSENT LES ABSOLUTIONS COLLECTIVES (règlementées par le canon n°961 du Code de droit canon) DANS LE DIOCESE DE NANTES
J’invite toutes les personnes du diocèse de Nantes qui subissent les absolutions collectives dans leur paroisse ou qui trouvent cette pratique inadmissible dans leur diocèse, à contacter Monseigneur James afin qu’il se prononce sur cette pratique et qu’il la fasse cesser.
Par courrier à:
Monseigneur Jean-Paul James
1, impasse Saint-Laurent
BP 34611
44046 Nantes Cedex 01
Par mail à: secretariat.eveque@nantes.cef.fr
Ou par téléphone, au secrétariat au : 02 40 47 65 09
Les absolutions collectives existeraient toujours dans le diocèse de Nantes
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 02 28th, 2011 |
Je trouve ceci sur e-deo :
POUR QUE CESSENT LES ABSOLUTIONS COLLECTIVES (règlementées par le canon n°961 du Code de droit canon) DANS LE DIOCESE DE NANTES
J’invite toutes les personnes du diocèse de Nantes qui subissent les absolutions collectives dans leur paroisse ou qui trouvent cette pratique inadmissible dans leur diocèse, à contacter Monseigneur James afin qu’il se prononce sur cette pratique et qu’il la fasse cesser.
Par courrier à:
Monseigneur Jean-Paul James
1, impasse Saint-Laurent
BP 34611
44046 Nantes Cedex 01
Par mail à: secretariat.eveque@nantes.cef.fr
Ou par téléphone, au secrétariat au : 02 40 47 65 09
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Mgr Planet interdit un pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X
http://www.perepiscopus.org/diocses/mgr-planet-interdit-un-pelerinage-de-la-fraternite-saint-pie-x
Mgr Planet interdit un pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 03 3rd, 2011 |
Au préalable, il faut rappeler que Mgr Planet, évêque de Carcassonne, a été délégué par la CEF pour établir le bilan du motu proprio Summorum pontificum, bilan contesté par plusieurs associations, dont Paix Liturgique.
Comme chaque année depuis 17 ans, un groupe de fidèles emmenés par des prêtres de la Fraternité Saint Pie X effectue un pèlerinage à Notre-Dame de Marceille. Chaque année, comme cela se fait dans d’autres diocèses (Lourdes, Lisieux…), l’évêque autorise avec bienveillance la célébration d’une messe dans la basilique. Mais cette année, c’est terminé. Alors que Benoît XVI a engagé une démarche de réconciliation avec la FSSPX, et que nos évêques parlent souvent de dialogue et d’ouverture… L’abbé Jérôme Le Noac’h a pourtant sollicité Mgr Planet, lequel a répondu le 20 janvier :
Monsieur l’Abbé,
Je n’ai qu’une seule parole et je m’y tiens. Je ne reçois aucune consigne de la Conférence épiscopale et je prends mes décisions dans la prière et après mûre réflexion. Je laisse chaque évêque, selon les circonstances locales et le droit, décider pour son diocèse comme j’attends qu’on me laisse décider pour le mien.
Jusqu’à l’aboutissement des conversations romaines en cours, je n’entends pas accueillir la Fraternité Saint Pie X dans les églises du diocèse. Elle n’a d’ailleurs pas l’intention de m’accueillir dans les siennes.
J’ai fait des propositions que je maintiens : si vos prêtres me demandent les pouvoirs de confesser, si vous utilisez les Huiles Saintes du diocèse, si c’est moi qui confirme les enfants de vos écoles, alors tout sera aplani.
Soyez assuré, Monsieur l’Abbé, de ma prière pour vous et tous ceux qui vous entourent.
+Alain Planet
Etrange contradiction : si la FSSPX acceptait les propositions de Mgr Planet sans que les conversations romaines en cours aient abouti, tout sera-t-il vraiment aplani ? On sent à travers cette contradiction comme un dépit de l’évêque. Comme si cette démarche de réconciliation le gênait. Puis le 5 février, il ajoute menaçant :
Monsieur l’Abbé,
Lors d’un dernier échange de courriers je vous avais dit que je suspendais mon autorisation pour votre pèlerinage annuel à Notre-Dame de Marceille jusqu’à la conclusion des discussions romaines entre le Siège Apostolique et la Fraternité Saint- Pie X. Or je découvre, à la page 6 du numéro 41 du bulletin L’Apostol, un appel à se mobiliser pour un pèlerinage à ce sanctuaire fixé le samedi 12 mars [NDLR de LPL : 19 mars en réalité].
[...]. Mais je me vois dans l’obligation de vous rappeler que le domaine entourant la Basilique est une propriété privée dont la garde m’est confiée. Il n’est pas dans mon intention d’y accueillir un éventuel pèlerinage de votre groupe. Je vous supplie donc de ne pas me contraindre à utiliser tous les recours légaux à ma disposition pour répondre à une éventuelle invasion. Je compte donc sur votre sagesse pour empêcher ce qui ne pourrait être qu’une désagréable aventure.
Soyez assuré, Monsieur l’Abbé, de ma parfaite considération.
+Alain Planet
Une invasion d’intégristes… réprimée par la Gendarmerie ? On imagine la scène… M. l’abbé Le Noach a alors répondu le 9 février :
Excellence,
Je reçois ce jour votre courrier recommandé. J’avais parfaitement compris et noté le refus que vous avez formulé quant à la possibilité de célébrer la messe de notre pèlerinage en la basilique Notre-Dame de Marceille. Je prends par ailleurs connaissance du fait que vous avez de plus décidé de nous interdire de pouvoir seulement nous approcher de ce sanctuaire marial dont l’accès est d’ordinaire ouvert de jour comme de nuit à tout un chacun. Il n’y a donc que nos fidèles qui s’en verront interdire l’approche ! Quel ostracisme !
[...] Je ne peux que profondément regretter que vous ayez finalement beaucoup plus d’égards pour des musulmans intégristes qui caillassent vos fidèles dans une église (cf. divers articles de l’Indépendant et de la Dépêche du Midi parus du 2 au 10 novembre 2010) , ou pour des anglicans que vous y recevez (cf vos propres propos lors de l’entretien que vous nous avez accordé, à M. l’abbé Vernoy et à moi-même), ou encore pour vos amis francs-maçons avec lesquels vous semblez entretenir des relations privilégiées (cf. dossier de l’Express n°3010 du 12 au 18 mars 2009).
Je vous rassure, nous sommes respectueux de la loi, ce qui ne nous empêchera cependant pas de venir invoquer Celle que vous semblez vouloir confisquer à nos dépends, dans le strict respect de la légalité ! [...].
Ajoutons que Mgr Planet fait partie des 23 évêques français qui n’a pas organisé de Veillée pour la vie naissante dans son diocèse, comme cela avait été demandé par le Pape.
Mgr Planet interdit un pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 03 3rd, 2011 |
Au préalable, il faut rappeler que Mgr Planet, évêque de Carcassonne, a été délégué par la CEF pour établir le bilan du motu proprio Summorum pontificum, bilan contesté par plusieurs associations, dont Paix Liturgique.
Comme chaque année depuis 17 ans, un groupe de fidèles emmenés par des prêtres de la Fraternité Saint Pie X effectue un pèlerinage à Notre-Dame de Marceille. Chaque année, comme cela se fait dans d’autres diocèses (Lourdes, Lisieux…), l’évêque autorise avec bienveillance la célébration d’une messe dans la basilique. Mais cette année, c’est terminé. Alors que Benoît XVI a engagé une démarche de réconciliation avec la FSSPX, et que nos évêques parlent souvent de dialogue et d’ouverture… L’abbé Jérôme Le Noac’h a pourtant sollicité Mgr Planet, lequel a répondu le 20 janvier :
Monsieur l’Abbé,
Je n’ai qu’une seule parole et je m’y tiens. Je ne reçois aucune consigne de la Conférence épiscopale et je prends mes décisions dans la prière et après mûre réflexion. Je laisse chaque évêque, selon les circonstances locales et le droit, décider pour son diocèse comme j’attends qu’on me laisse décider pour le mien.
Jusqu’à l’aboutissement des conversations romaines en cours, je n’entends pas accueillir la Fraternité Saint Pie X dans les églises du diocèse. Elle n’a d’ailleurs pas l’intention de m’accueillir dans les siennes.
J’ai fait des propositions que je maintiens : si vos prêtres me demandent les pouvoirs de confesser, si vous utilisez les Huiles Saintes du diocèse, si c’est moi qui confirme les enfants de vos écoles, alors tout sera aplani.
Soyez assuré, Monsieur l’Abbé, de ma prière pour vous et tous ceux qui vous entourent.
+Alain Planet
Etrange contradiction : si la FSSPX acceptait les propositions de Mgr Planet sans que les conversations romaines en cours aient abouti, tout sera-t-il vraiment aplani ? On sent à travers cette contradiction comme un dépit de l’évêque. Comme si cette démarche de réconciliation le gênait. Puis le 5 février, il ajoute menaçant :
Monsieur l’Abbé,
Lors d’un dernier échange de courriers je vous avais dit que je suspendais mon autorisation pour votre pèlerinage annuel à Notre-Dame de Marceille jusqu’à la conclusion des discussions romaines entre le Siège Apostolique et la Fraternité Saint- Pie X. Or je découvre, à la page 6 du numéro 41 du bulletin L’Apostol, un appel à se mobiliser pour un pèlerinage à ce sanctuaire fixé le samedi 12 mars [NDLR de LPL : 19 mars en réalité].
[...]. Mais je me vois dans l’obligation de vous rappeler que le domaine entourant la Basilique est une propriété privée dont la garde m’est confiée. Il n’est pas dans mon intention d’y accueillir un éventuel pèlerinage de votre groupe. Je vous supplie donc de ne pas me contraindre à utiliser tous les recours légaux à ma disposition pour répondre à une éventuelle invasion. Je compte donc sur votre sagesse pour empêcher ce qui ne pourrait être qu’une désagréable aventure.
Soyez assuré, Monsieur l’Abbé, de ma parfaite considération.
+Alain Planet
Une invasion d’intégristes… réprimée par la Gendarmerie ? On imagine la scène… M. l’abbé Le Noach a alors répondu le 9 février :
Excellence,
Je reçois ce jour votre courrier recommandé. J’avais parfaitement compris et noté le refus que vous avez formulé quant à la possibilité de célébrer la messe de notre pèlerinage en la basilique Notre-Dame de Marceille. Je prends par ailleurs connaissance du fait que vous avez de plus décidé de nous interdire de pouvoir seulement nous approcher de ce sanctuaire marial dont l’accès est d’ordinaire ouvert de jour comme de nuit à tout un chacun. Il n’y a donc que nos fidèles qui s’en verront interdire l’approche ! Quel ostracisme !
[...] Je ne peux que profondément regretter que vous ayez finalement beaucoup plus d’égards pour des musulmans intégristes qui caillassent vos fidèles dans une église (cf. divers articles de l’Indépendant et de la Dépêche du Midi parus du 2 au 10 novembre 2010) , ou pour des anglicans que vous y recevez (cf vos propres propos lors de l’entretien que vous nous avez accordé, à M. l’abbé Vernoy et à moi-même), ou encore pour vos amis francs-maçons avec lesquels vous semblez entretenir des relations privilégiées (cf. dossier de l’Express n°3010 du 12 au 18 mars 2009).
Je vous rassure, nous sommes respectueux de la loi, ce qui ne nous empêchera cependant pas de venir invoquer Celle que vous semblez vouloir confisquer à nos dépends, dans le strict respect de la légalité ! [...].
Ajoutons que Mgr Planet fait partie des 23 évêques français qui n’a pas organisé de Veillée pour la vie naissante dans son diocèse, comme cela avait été demandé par le Pape.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/islam/les-musulmans-ne-savent-pas-ce-que-jeune-signifie?
Les musulmans ne savent pas ce que jeûne signifie
Posté par Maximilien Bernard dans Islam le 03 3rd, 2011 |
N’en déplaise à Mgr Dubost, évêque d’Evry, qui écrit, à l’approche du Carême :
Le jeûne…
Et, dans notre diocèse, comment ne pas regarder les musulmans
qui savent ce que jeûne veut dire…
Et qui marquent ainsi, dans leur chair
la place que Dieu doit occuper dans la vie ?
Il est dommage pour un évêque catholique d’écrire n’importe quoi : le ramadan est sans aucun doute la période durant laquelle les musulmans mangent le plus ! Et oui : s’ils s’abstiennent de manger et de boire durant toute la journée (ce qui n’est pas forcément facile, surtout l’été, quand les jours sont longs), il n’y a plus de limite lorsque la nuit est venue. Et d’ailleurs, ils en profitent allègrement pour festoyer abondamment, provoquant par là un véritable « ramdam » ou « ramadan » !
Bien au contraire, le jeûne du Carême est un exercice de 40 jours. Le chrétien ne mange pas rien, mais il se prive volontairement du superflu, voire plus, notamment le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.
Il faut rappeler, contrairement à une idée en vogue, y compris parmi nos évêques, que le carême n’est pas le ramadan des chrétiens !
Les musulmans ne savent pas ce que jeûne signifie
Posté par Maximilien Bernard dans Islam le 03 3rd, 2011 |
N’en déplaise à Mgr Dubost, évêque d’Evry, qui écrit, à l’approche du Carême :
Le jeûne…
Et, dans notre diocèse, comment ne pas regarder les musulmans
qui savent ce que jeûne veut dire…
Et qui marquent ainsi, dans leur chair
la place que Dieu doit occuper dans la vie ?
Il est dommage pour un évêque catholique d’écrire n’importe quoi : le ramadan est sans aucun doute la période durant laquelle les musulmans mangent le plus ! Et oui : s’ils s’abstiennent de manger et de boire durant toute la journée (ce qui n’est pas forcément facile, surtout l’été, quand les jours sont longs), il n’y a plus de limite lorsque la nuit est venue. Et d’ailleurs, ils en profitent allègrement pour festoyer abondamment, provoquant par là un véritable « ramdam » ou « ramadan » !
Bien au contraire, le jeûne du Carême est un exercice de 40 jours. Le chrétien ne mange pas rien, mais il se prive volontairement du superflu, voire plus, notamment le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.
Il faut rappeler, contrairement à une idée en vogue, y compris parmi nos évêques, que le carême n’est pas le ramadan des chrétiens !
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/la-cef-representee-au-club-le-siecle?
La CEF représentée au club Le Siècle
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 03 3rd, 2011 |
Mgr Antoine Herouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, fait partie des invités du rituel mondain et ultra-select, dénommé le « dîner du Siècle ». Une fois par mois, à Paris, place de la Concorde, l’élite française se réunit en toute discrétion. Depuis hier, un site américain a mis en ligne la liste complète des participants au dîner du « Siècle » qui s’est tenu le 27 janvier 2010.
Le défaut de transparence, la mise en place d’un circuit parallèle de pouvoir échappant à tout examen démocratique et la connivence cultivée entre gens influents sont les principaux griefs adressés à cette association.
La CEF représentée au club Le Siècle
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 03 3rd, 2011 |
Mgr Antoine Herouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, fait partie des invités du rituel mondain et ultra-select, dénommé le « dîner du Siècle ». Une fois par mois, à Paris, place de la Concorde, l’élite française se réunit en toute discrétion. Depuis hier, un site américain a mis en ligne la liste complète des participants au dîner du « Siècle » qui s’est tenu le 27 janvier 2010.
Le défaut de transparence, la mise en place d’un circuit parallèle de pouvoir échappant à tout examen démocratique et la connivence cultivée entre gens influents sont les principaux griefs adressés à cette association.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/islam/le-cardinal-barbarin-prononce-la-chahada-la-profession-de-foi-de-l’islam?
Le cardinal Barbarin prononce la chahâda, la profession de foi de l’Islam
Posté par Maximilien Bernard dans Islam le 03 5th, 2011 |
A l’occasion d’une conférence prononcée dans la cathédrale de Versailles le 4 janvier 2011, l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, a avoué avoir appris par cœur la chahâda pour la réciter au chevet des musulmans mourants. La chahâda est le premier des cinq piliers de l’Islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : «Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète». C’est un peu l’équivalent du baptême : il suffit de la prononcer pour être considéré comme un musulman. Et selon la charia, vous ne pouvez plus la renier, sinon vous êtes un apostat. Et dans l’islam, l’apostat mérite la mort.
Le cardinal indique qu’intérieurement, il conserve ses convictions catholiques. Mais il laisse entendre qu’il pourrait prodiguer une aide religieuse provenant de l’Islam. Le credo chrétien commence par ces mots : « Je crois en un seul Dieu » et les musulmans déclarent : « Pas d’autre dieu que Dieu ». La formule de la chahada est un rejet de la Sainte Trinité. L’islam est la seule religion au monde dont la profession de foi commence par une négation. Et ce qu’elle nie, c’est la Trinité, le Dieu des chrétiens. Elle dit en réalité : « Pas d’autre divinité qu’Allah. » Les traductions du Coran admises par l’Arabie saoudite ne traduisent jamais le nom d’Allah (alors que ce mot veut pourtant simplement dire « le dieu »), précisément pour montrer qu’Allah ne doit pas être confondu avec le Dieu trinitaire des chrétiens, comme l’explicite le Coran.
Si vraiment le musulman est mourant, s’attend-t-il à ce que le catholique l’assistant sache par cœur la chahâda ? De véritables prières à Notre Seigneur et de simples paroles le confiant à la miséricorde d’un Dieu amour ne sont-elles pas des moyens beaucoup plus efficaces ?
Ajoutons que les musulmans devenus catholiques ont été choqués par ce propos du cardinal et le lui ont fait savoir. Mgr Barbarin leur a avoué dans une réponse que la déclaration qu’il avait faite était sans doute maladroite.
Dans un entretien, publié dans Le Monde, le cardinal Philippe Barbarin déclare à propos de la loi de 1905 :
Une loi peut être modifiée ou abrogée, si la réalité sociale change. Les musulmans étaient très peu nombreux en France, en 1905. Aujourd’hui, on dit qu’ils représentent 10 % de la population, et dans certains endroits, il y a plus de monde à la mosquée le vendredi qu’à l’église le dimanche !
Quand les musulmans demandent pourquoi l’Etat aide l’Eglise catholique, en finançant l’entretien des édifices construits avant 1905, alors qu’il n’aide pas la communauté musulmane, on peut leur opposer le texte de la loi, mais il reste que leur question est légitime.
Quelle légitimité ? L’Etat finance l’entretien des églises car il a volé les biens du clergé lors de la Révolution française, qu’il en a vendu une grande partie comme biens nationaux et que, en guise de remboursement, le Concordat napoléonien a décidé que l’Etat rémunérait le clergé. Et en 1905, l’Etat a abrogé unilatéralement ce Concordat tout en conservant les biens de l’Eglise.
Puis, le cardinal déclare :
l’islam est compatible avec les lois de la République, à condition que les musulmans le veuillent.
C’est une erreur de mettre l’islam et les musulmans sur le même plan : si les musulmans peuvent se mettre personnellement en accord avec les lois, pour l’islam, cela semble bien impossible.
Le cardinal Barbarin prononce la chahâda, la profession de foi de l’Islam
Posté par Maximilien Bernard dans Islam le 03 5th, 2011 |
A l’occasion d’une conférence prononcée dans la cathédrale de Versailles le 4 janvier 2011, l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, a avoué avoir appris par cœur la chahâda pour la réciter au chevet des musulmans mourants. La chahâda est le premier des cinq piliers de l’Islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : «Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète». C’est un peu l’équivalent du baptême : il suffit de la prononcer pour être considéré comme un musulman. Et selon la charia, vous ne pouvez plus la renier, sinon vous êtes un apostat. Et dans l’islam, l’apostat mérite la mort.
Le cardinal indique qu’intérieurement, il conserve ses convictions catholiques. Mais il laisse entendre qu’il pourrait prodiguer une aide religieuse provenant de l’Islam. Le credo chrétien commence par ces mots : « Je crois en un seul Dieu » et les musulmans déclarent : « Pas d’autre dieu que Dieu ». La formule de la chahada est un rejet de la Sainte Trinité. L’islam est la seule religion au monde dont la profession de foi commence par une négation. Et ce qu’elle nie, c’est la Trinité, le Dieu des chrétiens. Elle dit en réalité : « Pas d’autre divinité qu’Allah. » Les traductions du Coran admises par l’Arabie saoudite ne traduisent jamais le nom d’Allah (alors que ce mot veut pourtant simplement dire « le dieu »), précisément pour montrer qu’Allah ne doit pas être confondu avec le Dieu trinitaire des chrétiens, comme l’explicite le Coran.
Si vraiment le musulman est mourant, s’attend-t-il à ce que le catholique l’assistant sache par cœur la chahâda ? De véritables prières à Notre Seigneur et de simples paroles le confiant à la miséricorde d’un Dieu amour ne sont-elles pas des moyens beaucoup plus efficaces ?
Ajoutons que les musulmans devenus catholiques ont été choqués par ce propos du cardinal et le lui ont fait savoir. Mgr Barbarin leur a avoué dans une réponse que la déclaration qu’il avait faite était sans doute maladroite.
Dans un entretien, publié dans Le Monde, le cardinal Philippe Barbarin déclare à propos de la loi de 1905 :
Une loi peut être modifiée ou abrogée, si la réalité sociale change. Les musulmans étaient très peu nombreux en France, en 1905. Aujourd’hui, on dit qu’ils représentent 10 % de la population, et dans certains endroits, il y a plus de monde à la mosquée le vendredi qu’à l’église le dimanche !
Quand les musulmans demandent pourquoi l’Etat aide l’Eglise catholique, en finançant l’entretien des édifices construits avant 1905, alors qu’il n’aide pas la communauté musulmane, on peut leur opposer le texte de la loi, mais il reste que leur question est légitime.
Quelle légitimité ? L’Etat finance l’entretien des églises car il a volé les biens du clergé lors de la Révolution française, qu’il en a vendu une grande partie comme biens nationaux et que, en guise de remboursement, le Concordat napoléonien a décidé que l’Etat rémunérait le clergé. Et en 1905, l’Etat a abrogé unilatéralement ce Concordat tout en conservant les biens de l’Eglise.
Puis, le cardinal déclare :
l’islam est compatible avec les lois de la République, à condition que les musulmans le veuillent.
C’est une erreur de mettre l’islam et les musulmans sur le même plan : si les musulmans peuvent se mettre personnellement en accord avec les lois, pour l’islam, cela semble bien impossible.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/relativisme/le-ccfd-et-les-eveques-je-taime-moi-non-plus?
Le CCFD et les évêques : « je t’aime, moi non plus »
Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 03 7th, 2011 |
Le président du CCFD-Terre solidaire, Guy Aurenche, est interrogé par La Croix, qui tente de sauver les apparences de ce mouvement, qui n’a rien de catholique. Extraits :
Quels sont les liens du CCFD-Terre solidaire avec l’Église de France ?
Du côté du CCFD, il n’existe pas d’interrogations sur le fait que nous soyons un service d’Église. La création du CCFD est une réponse à l’appel lancé par Jean XXIII le 10 novembre 1959. C’est à ce moment-là que l’idée d’institutionnaliser et d’organiser une collecte annuelle au moment du Carême s’est imposée. Des évêques et des laïcs responsables de mouvements s’entendirent pour généraliser l’initiative. L’assemblée des cardinaux et évêques de France, en 1961, a créé le Comité catholique contre la faim, pour « coordonner la réflexion et les initiatives des catholiques de France, et organiser une campagne s’échelonnant sur plusieurs mois et qui demande un effort exceptionnel ». Notre mode de fonctionnement correspond bien à un mouvement d’Église : le CCFD, qui rassemble 25 mouvements, repose sur la collégialité. C’est une manière de faire vivre la communion entre l’ensemble des mouvements et services pourtant très divers. Nous avons justement choisi de commencer la célébration de notre cinquantenaire par une messe à Notre-Dame de Paris, présidée par le cardinal André Vingt-Trois.
Rappelons que Guy Aurenche a signé en 2000 les 5 propositions pour l’Eglise du groupe Paroles, parmi lesquelles :
Nous demandons aux responsables [de l'Eglise] un changement de discours dans le domaine de la bioéthique et de la morale familiale, conjugales, sexuelle. [...] Nous demandons aux responsables de modifier les pratiques actuelles de l’autorité dans l’Eglise [...] Nous demandons aux responsables, et tout spécialement à l’évêque de Rome, d’autoriser au plan régional de véritables débats sur l’ordination d’hommes mariés.
Le 22 juin 2007, le même Guy Aurenche a pris fait et cause dans un article du Monde pour Amnesty International contre Rome, qui, par la voix du Cardinal Martino, avait
demandé à Amnesty de ne pas ajouter le droit à l’avortement parmi les droits que l’organisation défend. Au conseil d’administration actuel du CCFD, le représentant de l’ACO [Action catholique ouvrière] est inscrit à la CFDT et au PS et celui de la JOC [Jeunesse Ouvrière Chrétienne] a signé le programme de Martine Aubry et était présent sur la liste des 1000 jeunes pour Dominique Strauss-Kahn. Une fois que l’on sait cela, on sourit doucement à la question soit-disant ingénue d’Isabelle de Gaulmyn, qu’on ne peut pas croire ignorante de ces faits et qui ne prend pas soin de les rappeler au lecteur :
Pourtant, vos relations avec l’Église n’ont pas toujours été faciles, on se souvient des critiques d’une partie de l’Église, dans les années 1986-1988, contre le CCFD, accusé d’accointances marxistes ?
En bon marxiste, attaché à la dialectique, Guy Aurenche répond à l’accusation… en accusant ses adversaires : « Je ne crois pas que les accusations des années 1980 aient été motivées principalement par des raisons propres à l’Église, mais plutôt par des groupes qui ne supportaient pas qu’un mouvement d’Église soit à ce point incarné. Leur but était d’affaiblir la présence chrétienne dans le monde du développement, et de la promotion humaine. » Pourtant, Le CCFD a un lourd passif : en 1980 et 1981, le sinistre Boudarel, directeur de la publication du mensuel Inforasie (et qui fut commissaire politique dans les camps du Vietnam communiste) fit venir à Paris le directeur des Editions en langues étrangères de Hanoi. Inforasie est une publication liée au CCFD. Ces deux années-là, le CCFD donna à Inforasie, c’est-à-dire à Boudarel, 50 000 F pour l’achat de livres qui iront garnir des bibliothèques vietnamiennes. En 1983, Le Figaro publie deux articles qui pointent du doigt «les choix contestables du CCFD». Le CCFD aidait le régime communiste vietnamien, au moment où celui-ci envahissait le Cambodge. Un scandale déjà dénoncé dès 1974 par L’Homme nouveau. Mais Isabelle de Gaulmyn préfère visiblement oublier le passé et demande à Guy Aurenche :
Il y a plus de deux ans, lors de l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes, certains ont reproché au CCFD de ne pas agir suffisamment en concertation avec eux.
Mais Guy Aurenche répond encore à côté de la plaque : « Il est important d’avoir des relations et de parler avec chacun des évêques. Je m’emploie à vitaliser ces contacts. » Mais il ne donne pas les résultats… En effet :
Certains diocèses nous reprochent de ne pas prendre en compte leurs propres projets d’aides au développement, car ils ont parfois des engagements, du fait de jumelage, ou de la présence, sur leurs territoires de prêtres d’origine étrangère. J’ai donc proposé, au service des diocèses qui le souhaitent, une expertise sur les exigences de l’aide au véritable développement. Une façon de partager avec tous nos savoir-faire. Le CCFD a suggéré de mettre à disposition du Secrétariat de l’épiscopat une ligne de financement pour des projets ne répondant pas aux critères de nos initiatives et auxquels l’évêque français souhaite pouvoir répondre directement. Je suis heureux de dire aux évêques nouvellement nommés pourquoi nous sommes là, et quels sont nos objectifs.
En bref, la relation entre le CCFD et les évêques de France a du plomb dans l’aile. C’est pourquoi on comprend d’autant moins le besoin qu’a eu le cardinal Vingt-Trois de célébrer les 50 ans du CCFD.
Le CCFD et les évêques : « je t’aime, moi non plus »
Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 03 7th, 2011 |
Le président du CCFD-Terre solidaire, Guy Aurenche, est interrogé par La Croix, qui tente de sauver les apparences de ce mouvement, qui n’a rien de catholique. Extraits :
Quels sont les liens du CCFD-Terre solidaire avec l’Église de France ?
Du côté du CCFD, il n’existe pas d’interrogations sur le fait que nous soyons un service d’Église. La création du CCFD est une réponse à l’appel lancé par Jean XXIII le 10 novembre 1959. C’est à ce moment-là que l’idée d’institutionnaliser et d’organiser une collecte annuelle au moment du Carême s’est imposée. Des évêques et des laïcs responsables de mouvements s’entendirent pour généraliser l’initiative. L’assemblée des cardinaux et évêques de France, en 1961, a créé le Comité catholique contre la faim, pour « coordonner la réflexion et les initiatives des catholiques de France, et organiser une campagne s’échelonnant sur plusieurs mois et qui demande un effort exceptionnel ». Notre mode de fonctionnement correspond bien à un mouvement d’Église : le CCFD, qui rassemble 25 mouvements, repose sur la collégialité. C’est une manière de faire vivre la communion entre l’ensemble des mouvements et services pourtant très divers. Nous avons justement choisi de commencer la célébration de notre cinquantenaire par une messe à Notre-Dame de Paris, présidée par le cardinal André Vingt-Trois.
Rappelons que Guy Aurenche a signé en 2000 les 5 propositions pour l’Eglise du groupe Paroles, parmi lesquelles :
Nous demandons aux responsables [de l'Eglise] un changement de discours dans le domaine de la bioéthique et de la morale familiale, conjugales, sexuelle. [...] Nous demandons aux responsables de modifier les pratiques actuelles de l’autorité dans l’Eglise [...] Nous demandons aux responsables, et tout spécialement à l’évêque de Rome, d’autoriser au plan régional de véritables débats sur l’ordination d’hommes mariés.
Le 22 juin 2007, le même Guy Aurenche a pris fait et cause dans un article du Monde pour Amnesty International contre Rome, qui, par la voix du Cardinal Martino, avait
demandé à Amnesty de ne pas ajouter le droit à l’avortement parmi les droits que l’organisation défend. Au conseil d’administration actuel du CCFD, le représentant de l’ACO [Action catholique ouvrière] est inscrit à la CFDT et au PS et celui de la JOC [Jeunesse Ouvrière Chrétienne] a signé le programme de Martine Aubry et était présent sur la liste des 1000 jeunes pour Dominique Strauss-Kahn. Une fois que l’on sait cela, on sourit doucement à la question soit-disant ingénue d’Isabelle de Gaulmyn, qu’on ne peut pas croire ignorante de ces faits et qui ne prend pas soin de les rappeler au lecteur :
Pourtant, vos relations avec l’Église n’ont pas toujours été faciles, on se souvient des critiques d’une partie de l’Église, dans les années 1986-1988, contre le CCFD, accusé d’accointances marxistes ?
En bon marxiste, attaché à la dialectique, Guy Aurenche répond à l’accusation… en accusant ses adversaires : « Je ne crois pas que les accusations des années 1980 aient été motivées principalement par des raisons propres à l’Église, mais plutôt par des groupes qui ne supportaient pas qu’un mouvement d’Église soit à ce point incarné. Leur but était d’affaiblir la présence chrétienne dans le monde du développement, et de la promotion humaine. » Pourtant, Le CCFD a un lourd passif : en 1980 et 1981, le sinistre Boudarel, directeur de la publication du mensuel Inforasie (et qui fut commissaire politique dans les camps du Vietnam communiste) fit venir à Paris le directeur des Editions en langues étrangères de Hanoi. Inforasie est une publication liée au CCFD. Ces deux années-là, le CCFD donna à Inforasie, c’est-à-dire à Boudarel, 50 000 F pour l’achat de livres qui iront garnir des bibliothèques vietnamiennes. En 1983, Le Figaro publie deux articles qui pointent du doigt «les choix contestables du CCFD». Le CCFD aidait le régime communiste vietnamien, au moment où celui-ci envahissait le Cambodge. Un scandale déjà dénoncé dès 1974 par L’Homme nouveau. Mais Isabelle de Gaulmyn préfère visiblement oublier le passé et demande à Guy Aurenche :
Il y a plus de deux ans, lors de l’Assemblée plénière des évêques à Lourdes, certains ont reproché au CCFD de ne pas agir suffisamment en concertation avec eux.
Mais Guy Aurenche répond encore à côté de la plaque : « Il est important d’avoir des relations et de parler avec chacun des évêques. Je m’emploie à vitaliser ces contacts. » Mais il ne donne pas les résultats… En effet :
Certains diocèses nous reprochent de ne pas prendre en compte leurs propres projets d’aides au développement, car ils ont parfois des engagements, du fait de jumelage, ou de la présence, sur leurs territoires de prêtres d’origine étrangère. J’ai donc proposé, au service des diocèses qui le souhaitent, une expertise sur les exigences de l’aide au véritable développement. Une façon de partager avec tous nos savoir-faire. Le CCFD a suggéré de mettre à disposition du Secrétariat de l’épiscopat une ligne de financement pour des projets ne répondant pas aux critères de nos initiatives et auxquels l’évêque français souhaite pouvoir répondre directement. Je suis heureux de dire aux évêques nouvellement nommés pourquoi nous sommes là, et quels sont nos objectifs.
En bref, la relation entre le CCFD et les évêques de France a du plomb dans l’aile. C’est pourquoi on comprend d’autant moins le besoin qu’a eu le cardinal Vingt-Trois de célébrer les 50 ans du CCFD.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/identite-catholique/ccfd-les-eveques-sont-divises?
CCFD : les évêques sont divisés
Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 03 7th, 2011 |
Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle préside depuis 2006 le Conseil épiscopal de la solidarité, organisme de tutelle du CCFD. En janvier 2011, pour la première fois, toute l’équipe dirigeante de l’ONG a été reçue par le Conseil permanent de l’épiscopat. Mais le travail du CCFD ne fait pas, ne fera jamais l’unanimité parmi les évêques. C’est ce que pense Mgr Housset :
Certains confrères ne pensent pas comme moi. Il est heureux qu’il n’y ait pas l’unanimité. Avec le temps, la méfiance tombe et nous en parlons entre nous.
Ainsi, des évêques ne s’associent pas officiellement à la dé marche de Carême du CCFD. À Toulon, l’ONG a souhaité que son expérience soit entendue par les communautés religieuses étrangères installées à l’invitation de Mgr Dominique Rey, qui a accepté une telle rencontre.
CCFD : les évêques sont divisés
Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 03 7th, 2011 |
Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle préside depuis 2006 le Conseil épiscopal de la solidarité, organisme de tutelle du CCFD. En janvier 2011, pour la première fois, toute l’équipe dirigeante de l’ONG a été reçue par le Conseil permanent de l’épiscopat. Mais le travail du CCFD ne fait pas, ne fera jamais l’unanimité parmi les évêques. C’est ce que pense Mgr Housset :
Certains confrères ne pensent pas comme moi. Il est heureux qu’il n’y ait pas l’unanimité. Avec le temps, la méfiance tombe et nous en parlons entre nous.
Ainsi, des évêques ne s’associent pas officiellement à la dé marche de Carême du CCFD. À Toulon, l’ONG a souhaité que son expérience soit entendue par les communautés religieuses étrangères installées à l’invitation de Mgr Dominique Rey, qui a accepté une telle rencontre.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.contre-info.com/scandale-un-pretre-participe-officiellement-a-un-colloque-maconnique
Scandale : un prêtre participe officiellement à un colloque maçonnique
Xavier Manzano, Prêtre du diocèse de Marseille, Directeur Adjoint de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille et Professeur de philosophie fondamentale au Grand séminaire Régional d’Aix-en-Provence participe officiellement aujourd’hui à un colloque maçonnique organisé la Grande Loge de France, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra et la Grande Loge Féminine de France.
On notera bien que la synthèse des différentes interventions de ce colloque sera faite par « les Grands Maîtres et Grande Maîtresse des obédiences organisatrices ».
Que vient faire un prêtre catholique dans cette réunion publique maçonnique ?
L’Eglise Catholique condamne toujours la Franc-Maçonnerie. Comment se fait-il que Mgr Georges Pontier autorise un tel scandale ?
Que fait le Nonce Apostolique face à tous ces prélats qui s’affichent avec l’ennemi ?
Scandale : un prêtre participe officiellement à un colloque maçonnique
Xavier Manzano, Prêtre du diocèse de Marseille, Directeur Adjoint de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille et Professeur de philosophie fondamentale au Grand séminaire Régional d’Aix-en-Provence participe officiellement aujourd’hui à un colloque maçonnique organisé la Grande Loge de France, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra et la Grande Loge Féminine de France.
On notera bien que la synthèse des différentes interventions de ce colloque sera faite par « les Grands Maîtres et Grande Maîtresse des obédiences organisatrices ».
Que vient faire un prêtre catholique dans cette réunion publique maçonnique ?
L’Eglise Catholique condamne toujours la Franc-Maçonnerie. Comment se fait-il que Mgr Georges Pontier autorise un tel scandale ?
Que fait le Nonce Apostolique face à tous ces prélats qui s’affichent avec l’ennemi ?
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.11lemagazine.fr/news-1-5627-mgr-planet-v-que-de-carcassonne-interdit-n-d-de-marceille-limoux-aux-int-gristes-de-la-fraternit-de-saint-pie-x.html
Mgr Planet, évêque de Carcassonne interdit N.D de Marceille (Limoux) aux intégristes de la fraternité de Saint-Pie X
A 11h19 Le 20/03/2011
Notre-Dame de Marceille ( près de Limoux) a été interdite, samedi à la "Fraternité de Saint-Pie X", par Mgr Planet, Evêque de Carcassonne.
Chaque année, depuis 17 ans , "la fraternité de Saint-Pie X", fondée en 1970, par Mgr Lefèvre avait pour habitude de célébrer une messe dans cette basilique de Notre-Dame de Marceille, pour marquer la fin de leur pélerinage.
Cette année, Mgr Planet, l'évêque a refusé.
Dans un communiqué qu'il nous a transmis, il écrit, notamment:" Une fois encore l'extrême droite vient de s'en prendre à N.D de Marceille".
Pour l'évêque la "Fraternité de Saint Pie X n'est pas un mouvement religieux, mais un mouvement politique".
Les intégristes de la Fraternité de Saint-Pie X regrettent cette attitude, alors que le Pape a parlé de rapprochement avec les fidèles de Mgr Lefèvre.
Ce Mgr Lefèvre était bien connu dans l'Aude.
Dans les années 80, il avait présidé une cérémonie religieuse, pour des communions à Fangeaux et à l'époque l'abbé Gau ( aujourd'hui, lui aussi disparu) pour montrer son opposition en tant qu'homme de l'église romaine, avait fait jeté des tracts d'un petit avion de tourisme (qui avait décollé de Salvaza), sur la cérémonie en plein air dans les jardins du monastère de Fangeaux.
L'affaire avait grand bruit, comme l'interdiction de Mgr Planet, aujourd'hui.
Photo: Mgr Planet, évêque de Carcassonne
Vol de la tête et de la robe de la vierge noire, à N.D de Marceille, à Limoux.
A 00h00 Le 03/10/2007
Mgr Planet, évêque de Carcassonne interdit N.D de Marceille (Limoux) aux intégristes de la fraternité de Saint-Pie X
A 11h19 Le 20/03/2011
Notre-Dame de Marceille ( près de Limoux) a été interdite, samedi à la "Fraternité de Saint-Pie X", par Mgr Planet, Evêque de Carcassonne.
Chaque année, depuis 17 ans , "la fraternité de Saint-Pie X", fondée en 1970, par Mgr Lefèvre avait pour habitude de célébrer une messe dans cette basilique de Notre-Dame de Marceille, pour marquer la fin de leur pélerinage.
Cette année, Mgr Planet, l'évêque a refusé.
Dans un communiqué qu'il nous a transmis, il écrit, notamment:" Une fois encore l'extrême droite vient de s'en prendre à N.D de Marceille".
Pour l'évêque la "Fraternité de Saint Pie X n'est pas un mouvement religieux, mais un mouvement politique".
Les intégristes de la Fraternité de Saint-Pie X regrettent cette attitude, alors que le Pape a parlé de rapprochement avec les fidèles de Mgr Lefèvre.
Ce Mgr Lefèvre était bien connu dans l'Aude.
Dans les années 80, il avait présidé une cérémonie religieuse, pour des communions à Fangeaux et à l'époque l'abbé Gau ( aujourd'hui, lui aussi disparu) pour montrer son opposition en tant qu'homme de l'église romaine, avait fait jeté des tracts d'un petit avion de tourisme (qui avait décollé de Salvaza), sur la cérémonie en plein air dans les jardins du monastère de Fangeaux.
L'affaire avait grand bruit, comme l'interdiction de Mgr Planet, aujourd'hui.
Photo: Mgr Planet, évêque de Carcassonne
Vol de la tête et de la robe de la vierge noire, à N.D de Marceille, à Limoux.
A 00h00 Le 03/10/2007
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0311081_magister
Carlo Martini, l'antépape de Benoît XVI !
Rome, le 03 novembre 2008 - (E.S.M.) - Dans son dernier livre-interview, publié d’abord en Allemagne et maintenant en Italie, le cardinal Carlo Maria Martini se définit non comme un antipape – c’est ainsi que les médias le dépeignent souvent – mais comme "un antépape, un précurseur et un préparateur pour le Saint-Père Benoît XVI".
Le cardinal Carlo Maria Martini
Carlo Martini, l'antépape de Benoît XVI !
Le Jésus du cardinal Martini n'aurait jamais écrit "Humanæ Vitæ"
Le 03 novembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - C'est un Jésus qui lutte contre l'injustice. Et donc aussi contre les "mensonges" et les "torts" de l'encyclique de Paul VI (Humanae Vitae) qui a interdit la contraception artificielle. C'est ce qu'écrit l'ancien archevêque de Milan dans son dernier livre. Mais au même moment, dans un autre livre, deux chercheuses présentent autrement l'esprit de ce document.
En tout cas, si l’on s’en tient au contenu du livre, le cardinal Martini apparaît très éloigné, sur bien des points, du pape actuel et de ses récents prédécesseurs.
Si l’on compare, par exemple, le "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI au Jésus que décrit le cardinal Martini dans ce livre, la distance est impressionnante. C’est ce qu’explique très bien le jésuite allemand qui interviewe le cardinal, le père Georg Sporschill, qui ne cache pas à qui va sa préférence :
"Le livre du pape Benoît XVI est une profession de foi en Jésus. Le cardinal Martini nous présente Jésus dans une autre perspective. Jésus est l'ami du publicain et du pécheur. Il écoute les demandes de la jeunesse. Il apporte le désordre. Avec nous, il lutte contre l'injustice".
Il en est bien ainsi. Le cardinal présente le Sermon sur la Montagne comme une charte des droits des opprimés. La justice est "l'attribut fondamental de Dieu" et "le critère de distinction" selon lequel Il nous juge. L'enfer "existe et il est déjà sur terre": dans la prédication de Jésus, il était "un avertissement" incitant à ne pas produire trop d’enfer ici-bas. Le purgatoire est, lui aussi, "une image" développée par l’Église, "une représentation humaine qui montre comment on peut être préservé de l'enfer". L’espérance finale est "que Dieu nous accueille tous", quand la justice cèdera le pas à la miséricorde.
Comme toujours, le mode d’expression de Martini est le clair-obscur, le nuancé, et cela dès le titre du livre, "Conversations nocturnes à Jérusalem. Sur le risque de la foi". A propos du célibat du clergé, par exemple, il dit et ne dit pas. De même à propos des femmes prêtres. Ou de l'homosexualité. Ou du préservatif. Même quand il critique la hiérarchie de l’Église il ne nomme ni les gens ni les choses.
Mais, cette fois, il y a une exception. Un chapitre du livre prend pour cible explicite l'encyclique "Humanae Vitae" (1968) de Paul VI sur le mariage et la procréation. Martini l'accuse d'avoir créé "un tort grave" en interdisant la contraception artificielle : "beaucoup de gens se sont éloignés de l’Église et elle s’est éloignée des gens".
Martini reproche à Paul VI d'avoir caché délibérément la vérité, laissant aux théologiens et pasteurs le soin de réparer ensuite les dégâts en adaptant les règles à la pratique :
"J’ai bien connu Paul VI. Par l'encyclique il voulait exprimer son respect de la vie humaine. Il a expliqué son intention à des amis en utilisant une comparaison : il ne faut pas mentir, mais il est parfois impossible de faire autrement; soit il faut cacher la vérité, soit on ne peut éviter de dire un mensonge. C’est aux moralistes d’expliquer où commence le péché, surtout dans les cas où existe un devoir plus grand que la transmission de la vie".
En effet, poursuit le cardinal, "après l'encyclique Humanæ Vitæ, les évêques autrichiens, allemands, et beaucoup d’autres évêques ont pris, quand ils disaient leur préoccupation, une orientation que l’on pourrait poursuivre aujourd’hui ". Une orientation qui exprime "une nouvelle culture de la tendresse et une approche de la sexualité plus libre de préjugés".
Mais après Paul VI est venu Jean-Paul II, qui "a suivi la voie d’une application rigoureuse" des interdits de l'encyclique. "Il ne voulait pas que des doutes naissent à ce sujet. Il paraît qu’il avait même pensé à une déclaration qui aurait bénéficié du privilège de l'infaillibilité pontificale".
Et après Jean-Paul II est venu Benoît XVI. Martini ne le cite pas, ne semble pas lui faire confiance, mais il risque cette prévision:
"Le pape ne retirera probablement pas l'encyclique, mais il peut en écrire une autre qui en soit la continuation. Je suis fermement convaincu que la direction de l’Église peut indiquer une voie meilleure qu'Humanæ Vitæ. Savoir reconnaître ses erreurs et l’étroitesse de ses vues d’hier est un signe de grandeur d'âme et de sûreté de soi. L’Église regagnera de la crédibilité et de la compétence".
Voilà ce que dit Martini. Mais si l’on se limite à lire son dernier livre, on n’apprend rien sur la lettre et encore moins sur l’esprit de cette encyclique très contestée.
A cet égard, le discours du pape Benoît XVI sur "Humanæ Vitæ," le 10 mai 2008, est bien plus instructif. Évoquant son contenu, il a déclaré que "40 ans après sa publication, cet enseignement manifeste sa vérité intacte, mais aussi la prévoyance avec laquelle le problème a été traité".
Il est encore plus intéressant, pour comprendre dans quel contexte proche ou lointain "Humanae Vitae" a pris forme, de lire un livre publié en Italie peu avant celui du cardinal Martini.
Son titre est : "Deux en une seule chair. Église et sexualité dans l’histoire". Les auteurs sont des chercheuses, toutes deux militantes féministes dans les années 70 et historiennes, l'une laïque et l'autre catholique: Margherita Pelaja et Lucetta Scaraffia.
Cette dernière consacre un long chapitre à "Humanæ Vitæ", dont elle reconstruit la genèse, le contenu et les développements. En voici la partie finale :
Et la méthode des époux Billings arriva
par Lucetta Scaraffia
Si Paul VI n’a pas réussi à se faire comprendre, écouter, par les "hommes de notre temps", c’est que ses paroles n’ont pas réussi à franchir le mur de déception et de protestation dressé dès le début contre "Humanæ Vitæ", même parmi les catholiques. Le dialogue des innovateurs déçus et de l’Église ressemble, si on le relit aujourd’hui, à un dialogue de sourds, au point que cette encyclique reste, parmi celles du XXe siècle, celle que l’Église elle-même évoque le moins, presque comme un incident pénible, à oublier.
Malgré cela, le magistère de l’Église a repris, dans les années suivantes, les thèses de l’encyclique. Celle-ci condamne fermement l’intervention humaine dans la procréation, ce que, du reste, Jean XXIII avait déjà annoncé sans ambiguïté dans l’encyclique "Mater et magistra" de 1961. Ce sera un précédent important pour la morale catholique non seulement en matière de contrôle des naissances, mais aussi de techniques de fécondation artificielle et de manipulation d’embryons qui se développeront à la fin du XXe siècle. La conception de la loi naturelle qui y est exprimée – une conception plutôt personnaliste mais en tout cas liée à l’idée que la nature humaine doit être respectée parce qu’elle a été créée par Dieu à son image et à sa ressemblance – sera reprise et développée par Jean-Paul II.
En effet l’un des plus pertinents et courageux défenseurs de l’encyclique a été le cardinal Karol Wojtyla, qui avait déjà été l’un des consultants de Paul VI. Wojtyla était d’ailleurs l’un des rares cardinaux à s’être occupé de morale sexuelle, dans un livre intitulé "Amour et responsabilité", publié en polonais en 1960 puis traduit en d’autres langues européennes. Dans son livre, Wojtyla aborde des sujets comme "analyse du mot jouir", "libido et néo-malthusianisme", "analyse de la sensualité" et "chasteté et rancœur" avec une clarté et une liberté de langage à laquelle la tradition catholique n’était certes pas habituée.
Sa définition de la tendance sexuelle s’oppose à "un esprit hypnotisé par l’ordre biologique" et fait une large place à la personne humaine dans son ensemble: "La tendance sexuelle est la source de ce qui se produit en l’homme, des divers événements qui ont lieu dans sa vie sensorielle ou affective sans participation de sa volonté. Cela prouve qu’elle fait partie de l’être humain dans son ensemble et pas seulement de l’une de ses sphères ou facultés. Imprégnant tout l’homme, elle a le caractère d’une force, qui se manifeste non seulement à travers ce qui se produit dans le corps de l’homme, dans ses sens ou ses sentiments, sans participation de la volonté, mais aussi à travers ce qui s’y forme avec le concours de celle-ci".
Le futur pape critique le concept freudien de libido pour sa corrélation étroite "avec l’attitude utilitariste", qui confère à l’acte sexuel un sens purement égocentrique: "La sensualité à elle seule n’est donc pas l’amour et elle peut même devenir très facilement le contraire de l’amour".
Mais il ne condamne pas pour autant la sexualité ou le corps: "Il faut préciser qu’il existe une différence entre l’amour charnel et l’amour du corps, parce que le corps, en tant qu’élément de la personne, peut aussi être objet d’amour et pas seulement de concupiscence".
En conclusion, après avoir dénoncé l’erreur d’une culture qui "refuse de reconnaître la grande valeur de la chasteté pour l’amour" il s’attache à réfuter l’idée, de plus en plus répandue, que "le manque de rapports sexuels est mauvais pour la santé de l’être humain en général, et pour celle de l’homme en particulier. On ne connaît pas une seule maladie qui puisse confirmer la vérité de cette thèse", alors que "les névroses sexuelles sont surtout dues aux excès dans la vie sexuelle et se manifestent quand l’individu ne se conforme pas à la nature et à ses processus".
Ce livre montre que Wojtyla, avant même l’encyclique, avait vu le danger – contre lequel "Humanæ Vitæ" allait mettre en garde – de laisser le problème de l’acte conjugal et de la procréation hors de la sphère éthique et d’enlever ainsi à l’homme la responsabilité d’actions profondément enracinées dans sa structure personnelle. Dans l’article publié dans "L’Osservatore Romano" du 5 janvier 1969 pour défendre l’encyclique, il reprend l’interprétation personnaliste de l’acte conjugal et soutient qu’il n’y a pas identité entre l’amour conjugal et son expression privilégiée, l’acte sexuel : "Cet amour s’exprime aussi dans la continence – y compris périodique – parce que l’amour est capable de renoncer à l’acte conjugal, mais qu’il ne peut renoncer au don authentique de la personne".
Dix ans plus tard, peu avant d’être élu pape, Wojtyla écrit à nouveau sur l’encyclique. Il cherche à expliquer "la vision intégrale de l’homme" dont parle Paul VI et à montrer ce qui fait la "dignité de la personne": l’homme n’est pas un être divisé parce que "l’être et la valeur doivent constituer ensemble le principe herméneutique de l’homme". L’homme et la femme doivent donc vivre l’acte conjugal dans la vérité : cette vérité intérieure de l’acte qui est indiquée par le texte de l’encyclique.
Conscient du malaise qui a accompagné l’apparition d’"Humanæ Vitæ", malaise encore vivant dix ans plus tard, Wojtyla réalise, à peine devenu pape, le projet de Paul VI de convoquer un synode sur la famille, qui a lieu en septembre 1980. Il a l’occasion, au cours de l’assemblée synodale, de reprendre les thèses de l’encyclique contestée, qu’il présente comme prophétiques, et de présenter ce qui deviendra les propositions de l’exhortation apostolique "Familiaris Consortio" qu’il publiera en 1982. Il y développe de manière personnaliste les arguments de l’encyclique : l’amour implique l’homme tout entier; la sexualité "n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine en ce qu’elle a de plus intime"; le mariage a un caractère sacré parce qu’il touche à l’essence la plus profonde de l’homme, le point où il est lié à Dieu. Le vocabulaire des fins du mariage est définitivement écarté, tandis que la conception de la sexualité présentée par le document est pleinement humaine, liée à la personne qui ne peut jamais être utilisée comme objet. Dans ce contexte, le corps acquiert une positivité complète, il est lié à l’esprit dans l’unité: le principe personnaliste implique que toutes les dimensions de l’être humain participent de la dignité personnelle et soient donc objet de respect et jamais considérées comme de purs instruments. Pour Jean-Paul II, la sexualité, intimement liée à la personne, est le signe corporel du don total de la personne dans sa mise en relation avec une autre personne.
L’attention que le pape porte à ce thème est aussi prouvée par ses catéchèses, à partir de mai 1984, sur "l’amour humain dans le plan de Dieu". Il cherche à y mettre en relation la vérité et l’éthique, en réexaminant les racines de la conception du corps dans la tradition des Écritures.
C’est aussi pendant le pontificat de Jean-Paul II qu’a eu lieu le virage de la recherche scientifique souhaité par Paul VI dans "Humanæ Vitæ" : la découverte d’une méthode de régulation des naissances fondée sur la période mensuelle d’infertilité, facile à appliquer et sûre. Mais, dans le monde développé, la nouvelle n’a pas dépassé les milieux catholiques et, même là, elle n’a pas été assez diffusée dans des pays occidentaux comme l’Italie, alors qu’elle a connu un vif succès dans le Tiers-Monde.
En effet, dans les pays occidentaux, les méthodes naturelles ont continué à être considérées comme non seulement tout à fait inefficaces mais aussi incommodes et difficiles à appliquer. Du reste, elles ont une autre caractéristique, dont on ne parle pas, qui a contribué à les faire dénigrer: leur gratuité. Aucune société pharmaceutique n’avait intérêt à financer des recherches sur cette forme de contrôle des naissances qu’il valait mieux couvrir de ridicule et discréditer.
Mais un couple de médecins australiens de Melbourne – Evelyn et John Billings, lui issu d’une longue lignée catholique irlandaise, elle convertie au catholicisme lors de son mariage – a consacré sa vie à cette recherche et obtenu dès 1964 des résultats importants. Contrairement à celle des températures ou à la méthode Ogino expérimentées jusqu’alors, la nouvelle méthode naturelle qui porte leur nom n’est pas compliquée et peu efficace mais simple et sûre. C’est même une méthode simplissime, sans coûts, fondée sur la connaissance de son corps que toute femme doit être préparée à avoir. Ceux qui se souviennent des campagnes féministes en faveur de la découverte de l’appareil génital féminin – dans les années 70 on conseillait aux femmes de prendre un miroir et d’explorer leur sexe – jugeront la méthode Billings parfaite: à travers la connaissance d’elle-même, la femme contrôle sa capacité à procréer, sans recours à des médecins ou à des médicaments, de manière tout à fait autonome. Or les féministes l’ont toujours traitée avec mépris.
Mais, entre-temps, la méthode Billings s’est répandue dans le monde : le couple australien a pu fonder des centres même en Chine, où le gouvernement a tout de suite compris l’utilité d’une méthode gratuite et sans effets collatéraux sur la santé des femmes, et en Inde, où la méthode a été enseignée par mère Teresa de Calcutta et ses sœurs. Le peu d’enthousiasme que la méthode semble susciter dans les riches et modernes pays occidentaux s’explique peut-être aussi quand on voit quel modèle de comportement sexuel ils jugent souhaitable: la méthode Billings présuppose en effet une fidélité de couple, une sexualité vécue ensemble et impliquant la responsabilité des deux partenaires, ce qui est très loin du mythe de la totale liberté sexuelle et de la séparation entre sexualité et procréation qui s’est enraciné dans les sociétés occidentales.
Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.
Carlo Martini, l'antépape de Benoît XVI !
Rome, le 03 novembre 2008 - (E.S.M.) - Dans son dernier livre-interview, publié d’abord en Allemagne et maintenant en Italie, le cardinal Carlo Maria Martini se définit non comme un antipape – c’est ainsi que les médias le dépeignent souvent – mais comme "un antépape, un précurseur et un préparateur pour le Saint-Père Benoît XVI".
Le cardinal Carlo Maria Martini
Carlo Martini, l'antépape de Benoît XVI !
Le Jésus du cardinal Martini n'aurait jamais écrit "Humanæ Vitæ"
Le 03 novembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - C'est un Jésus qui lutte contre l'injustice. Et donc aussi contre les "mensonges" et les "torts" de l'encyclique de Paul VI (Humanae Vitae) qui a interdit la contraception artificielle. C'est ce qu'écrit l'ancien archevêque de Milan dans son dernier livre. Mais au même moment, dans un autre livre, deux chercheuses présentent autrement l'esprit de ce document.
En tout cas, si l’on s’en tient au contenu du livre, le cardinal Martini apparaît très éloigné, sur bien des points, du pape actuel et de ses récents prédécesseurs.
Si l’on compare, par exemple, le "Jésus de Nazareth" de Benoît XVI au Jésus que décrit le cardinal Martini dans ce livre, la distance est impressionnante. C’est ce qu’explique très bien le jésuite allemand qui interviewe le cardinal, le père Georg Sporschill, qui ne cache pas à qui va sa préférence :
"Le livre du pape Benoît XVI est une profession de foi en Jésus. Le cardinal Martini nous présente Jésus dans une autre perspective. Jésus est l'ami du publicain et du pécheur. Il écoute les demandes de la jeunesse. Il apporte le désordre. Avec nous, il lutte contre l'injustice".
Il en est bien ainsi. Le cardinal présente le Sermon sur la Montagne comme une charte des droits des opprimés. La justice est "l'attribut fondamental de Dieu" et "le critère de distinction" selon lequel Il nous juge. L'enfer "existe et il est déjà sur terre": dans la prédication de Jésus, il était "un avertissement" incitant à ne pas produire trop d’enfer ici-bas. Le purgatoire est, lui aussi, "une image" développée par l’Église, "une représentation humaine qui montre comment on peut être préservé de l'enfer". L’espérance finale est "que Dieu nous accueille tous", quand la justice cèdera le pas à la miséricorde.
Comme toujours, le mode d’expression de Martini est le clair-obscur, le nuancé, et cela dès le titre du livre, "Conversations nocturnes à Jérusalem. Sur le risque de la foi". A propos du célibat du clergé, par exemple, il dit et ne dit pas. De même à propos des femmes prêtres. Ou de l'homosexualité. Ou du préservatif. Même quand il critique la hiérarchie de l’Église il ne nomme ni les gens ni les choses.
Mais, cette fois, il y a une exception. Un chapitre du livre prend pour cible explicite l'encyclique "Humanae Vitae" (1968) de Paul VI sur le mariage et la procréation. Martini l'accuse d'avoir créé "un tort grave" en interdisant la contraception artificielle : "beaucoup de gens se sont éloignés de l’Église et elle s’est éloignée des gens".
Martini reproche à Paul VI d'avoir caché délibérément la vérité, laissant aux théologiens et pasteurs le soin de réparer ensuite les dégâts en adaptant les règles à la pratique :
"J’ai bien connu Paul VI. Par l'encyclique il voulait exprimer son respect de la vie humaine. Il a expliqué son intention à des amis en utilisant une comparaison : il ne faut pas mentir, mais il est parfois impossible de faire autrement; soit il faut cacher la vérité, soit on ne peut éviter de dire un mensonge. C’est aux moralistes d’expliquer où commence le péché, surtout dans les cas où existe un devoir plus grand que la transmission de la vie".
En effet, poursuit le cardinal, "après l'encyclique Humanæ Vitæ, les évêques autrichiens, allemands, et beaucoup d’autres évêques ont pris, quand ils disaient leur préoccupation, une orientation que l’on pourrait poursuivre aujourd’hui ". Une orientation qui exprime "une nouvelle culture de la tendresse et une approche de la sexualité plus libre de préjugés".
Mais après Paul VI est venu Jean-Paul II, qui "a suivi la voie d’une application rigoureuse" des interdits de l'encyclique. "Il ne voulait pas que des doutes naissent à ce sujet. Il paraît qu’il avait même pensé à une déclaration qui aurait bénéficié du privilège de l'infaillibilité pontificale".
Et après Jean-Paul II est venu Benoît XVI. Martini ne le cite pas, ne semble pas lui faire confiance, mais il risque cette prévision:
"Le pape ne retirera probablement pas l'encyclique, mais il peut en écrire une autre qui en soit la continuation. Je suis fermement convaincu que la direction de l’Église peut indiquer une voie meilleure qu'Humanæ Vitæ. Savoir reconnaître ses erreurs et l’étroitesse de ses vues d’hier est un signe de grandeur d'âme et de sûreté de soi. L’Église regagnera de la crédibilité et de la compétence".
Voilà ce que dit Martini. Mais si l’on se limite à lire son dernier livre, on n’apprend rien sur la lettre et encore moins sur l’esprit de cette encyclique très contestée.
A cet égard, le discours du pape Benoît XVI sur "Humanæ Vitæ," le 10 mai 2008, est bien plus instructif. Évoquant son contenu, il a déclaré que "40 ans après sa publication, cet enseignement manifeste sa vérité intacte, mais aussi la prévoyance avec laquelle le problème a été traité".
Il est encore plus intéressant, pour comprendre dans quel contexte proche ou lointain "Humanae Vitae" a pris forme, de lire un livre publié en Italie peu avant celui du cardinal Martini.
Son titre est : "Deux en une seule chair. Église et sexualité dans l’histoire". Les auteurs sont des chercheuses, toutes deux militantes féministes dans les années 70 et historiennes, l'une laïque et l'autre catholique: Margherita Pelaja et Lucetta Scaraffia.
Cette dernière consacre un long chapitre à "Humanæ Vitæ", dont elle reconstruit la genèse, le contenu et les développements. En voici la partie finale :
Et la méthode des époux Billings arriva
par Lucetta Scaraffia
Si Paul VI n’a pas réussi à se faire comprendre, écouter, par les "hommes de notre temps", c’est que ses paroles n’ont pas réussi à franchir le mur de déception et de protestation dressé dès le début contre "Humanæ Vitæ", même parmi les catholiques. Le dialogue des innovateurs déçus et de l’Église ressemble, si on le relit aujourd’hui, à un dialogue de sourds, au point que cette encyclique reste, parmi celles du XXe siècle, celle que l’Église elle-même évoque le moins, presque comme un incident pénible, à oublier.
Malgré cela, le magistère de l’Église a repris, dans les années suivantes, les thèses de l’encyclique. Celle-ci condamne fermement l’intervention humaine dans la procréation, ce que, du reste, Jean XXIII avait déjà annoncé sans ambiguïté dans l’encyclique "Mater et magistra" de 1961. Ce sera un précédent important pour la morale catholique non seulement en matière de contrôle des naissances, mais aussi de techniques de fécondation artificielle et de manipulation d’embryons qui se développeront à la fin du XXe siècle. La conception de la loi naturelle qui y est exprimée – une conception plutôt personnaliste mais en tout cas liée à l’idée que la nature humaine doit être respectée parce qu’elle a été créée par Dieu à son image et à sa ressemblance – sera reprise et développée par Jean-Paul II.
En effet l’un des plus pertinents et courageux défenseurs de l’encyclique a été le cardinal Karol Wojtyla, qui avait déjà été l’un des consultants de Paul VI. Wojtyla était d’ailleurs l’un des rares cardinaux à s’être occupé de morale sexuelle, dans un livre intitulé "Amour et responsabilité", publié en polonais en 1960 puis traduit en d’autres langues européennes. Dans son livre, Wojtyla aborde des sujets comme "analyse du mot jouir", "libido et néo-malthusianisme", "analyse de la sensualité" et "chasteté et rancœur" avec une clarté et une liberté de langage à laquelle la tradition catholique n’était certes pas habituée.
Sa définition de la tendance sexuelle s’oppose à "un esprit hypnotisé par l’ordre biologique" et fait une large place à la personne humaine dans son ensemble: "La tendance sexuelle est la source de ce qui se produit en l’homme, des divers événements qui ont lieu dans sa vie sensorielle ou affective sans participation de sa volonté. Cela prouve qu’elle fait partie de l’être humain dans son ensemble et pas seulement de l’une de ses sphères ou facultés. Imprégnant tout l’homme, elle a le caractère d’une force, qui se manifeste non seulement à travers ce qui se produit dans le corps de l’homme, dans ses sens ou ses sentiments, sans participation de la volonté, mais aussi à travers ce qui s’y forme avec le concours de celle-ci".
Le futur pape critique le concept freudien de libido pour sa corrélation étroite "avec l’attitude utilitariste", qui confère à l’acte sexuel un sens purement égocentrique: "La sensualité à elle seule n’est donc pas l’amour et elle peut même devenir très facilement le contraire de l’amour".
Mais il ne condamne pas pour autant la sexualité ou le corps: "Il faut préciser qu’il existe une différence entre l’amour charnel et l’amour du corps, parce que le corps, en tant qu’élément de la personne, peut aussi être objet d’amour et pas seulement de concupiscence".
En conclusion, après avoir dénoncé l’erreur d’une culture qui "refuse de reconnaître la grande valeur de la chasteté pour l’amour" il s’attache à réfuter l’idée, de plus en plus répandue, que "le manque de rapports sexuels est mauvais pour la santé de l’être humain en général, et pour celle de l’homme en particulier. On ne connaît pas une seule maladie qui puisse confirmer la vérité de cette thèse", alors que "les névroses sexuelles sont surtout dues aux excès dans la vie sexuelle et se manifestent quand l’individu ne se conforme pas à la nature et à ses processus".
Ce livre montre que Wojtyla, avant même l’encyclique, avait vu le danger – contre lequel "Humanæ Vitæ" allait mettre en garde – de laisser le problème de l’acte conjugal et de la procréation hors de la sphère éthique et d’enlever ainsi à l’homme la responsabilité d’actions profondément enracinées dans sa structure personnelle. Dans l’article publié dans "L’Osservatore Romano" du 5 janvier 1969 pour défendre l’encyclique, il reprend l’interprétation personnaliste de l’acte conjugal et soutient qu’il n’y a pas identité entre l’amour conjugal et son expression privilégiée, l’acte sexuel : "Cet amour s’exprime aussi dans la continence – y compris périodique – parce que l’amour est capable de renoncer à l’acte conjugal, mais qu’il ne peut renoncer au don authentique de la personne".
Dix ans plus tard, peu avant d’être élu pape, Wojtyla écrit à nouveau sur l’encyclique. Il cherche à expliquer "la vision intégrale de l’homme" dont parle Paul VI et à montrer ce qui fait la "dignité de la personne": l’homme n’est pas un être divisé parce que "l’être et la valeur doivent constituer ensemble le principe herméneutique de l’homme". L’homme et la femme doivent donc vivre l’acte conjugal dans la vérité : cette vérité intérieure de l’acte qui est indiquée par le texte de l’encyclique.
Conscient du malaise qui a accompagné l’apparition d’"Humanæ Vitæ", malaise encore vivant dix ans plus tard, Wojtyla réalise, à peine devenu pape, le projet de Paul VI de convoquer un synode sur la famille, qui a lieu en septembre 1980. Il a l’occasion, au cours de l’assemblée synodale, de reprendre les thèses de l’encyclique contestée, qu’il présente comme prophétiques, et de présenter ce qui deviendra les propositions de l’exhortation apostolique "Familiaris Consortio" qu’il publiera en 1982. Il y développe de manière personnaliste les arguments de l’encyclique : l’amour implique l’homme tout entier; la sexualité "n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine en ce qu’elle a de plus intime"; le mariage a un caractère sacré parce qu’il touche à l’essence la plus profonde de l’homme, le point où il est lié à Dieu. Le vocabulaire des fins du mariage est définitivement écarté, tandis que la conception de la sexualité présentée par le document est pleinement humaine, liée à la personne qui ne peut jamais être utilisée comme objet. Dans ce contexte, le corps acquiert une positivité complète, il est lié à l’esprit dans l’unité: le principe personnaliste implique que toutes les dimensions de l’être humain participent de la dignité personnelle et soient donc objet de respect et jamais considérées comme de purs instruments. Pour Jean-Paul II, la sexualité, intimement liée à la personne, est le signe corporel du don total de la personne dans sa mise en relation avec une autre personne.
L’attention que le pape porte à ce thème est aussi prouvée par ses catéchèses, à partir de mai 1984, sur "l’amour humain dans le plan de Dieu". Il cherche à y mettre en relation la vérité et l’éthique, en réexaminant les racines de la conception du corps dans la tradition des Écritures.
C’est aussi pendant le pontificat de Jean-Paul II qu’a eu lieu le virage de la recherche scientifique souhaité par Paul VI dans "Humanæ Vitæ" : la découverte d’une méthode de régulation des naissances fondée sur la période mensuelle d’infertilité, facile à appliquer et sûre. Mais, dans le monde développé, la nouvelle n’a pas dépassé les milieux catholiques et, même là, elle n’a pas été assez diffusée dans des pays occidentaux comme l’Italie, alors qu’elle a connu un vif succès dans le Tiers-Monde.
En effet, dans les pays occidentaux, les méthodes naturelles ont continué à être considérées comme non seulement tout à fait inefficaces mais aussi incommodes et difficiles à appliquer. Du reste, elles ont une autre caractéristique, dont on ne parle pas, qui a contribué à les faire dénigrer: leur gratuité. Aucune société pharmaceutique n’avait intérêt à financer des recherches sur cette forme de contrôle des naissances qu’il valait mieux couvrir de ridicule et discréditer.
Mais un couple de médecins australiens de Melbourne – Evelyn et John Billings, lui issu d’une longue lignée catholique irlandaise, elle convertie au catholicisme lors de son mariage – a consacré sa vie à cette recherche et obtenu dès 1964 des résultats importants. Contrairement à celle des températures ou à la méthode Ogino expérimentées jusqu’alors, la nouvelle méthode naturelle qui porte leur nom n’est pas compliquée et peu efficace mais simple et sûre. C’est même une méthode simplissime, sans coûts, fondée sur la connaissance de son corps que toute femme doit être préparée à avoir. Ceux qui se souviennent des campagnes féministes en faveur de la découverte de l’appareil génital féminin – dans les années 70 on conseillait aux femmes de prendre un miroir et d’explorer leur sexe – jugeront la méthode Billings parfaite: à travers la connaissance d’elle-même, la femme contrôle sa capacité à procréer, sans recours à des médecins ou à des médicaments, de manière tout à fait autonome. Or les féministes l’ont toujours traitée avec mépris.
Mais, entre-temps, la méthode Billings s’est répandue dans le monde : le couple australien a pu fonder des centres même en Chine, où le gouvernement a tout de suite compris l’utilité d’une méthode gratuite et sans effets collatéraux sur la santé des femmes, et en Inde, où la méthode a été enseignée par mère Teresa de Calcutta et ses sœurs. Le peu d’enthousiasme que la méthode semble susciter dans les riches et modernes pays occidentaux s’explique peut-être aussi quand on voit quel modèle de comportement sexuel ils jugent souhaitable: la méthode Billings présuppose en effet une fidélité de couple, une sexualité vécue ensemble et impliquant la responsabilité des deux partenaires, ce qui est très loin du mythe de la totale liberté sexuelle et de la séparation entre sexualité et procréation qui s’est enraciné dans les sociétés occidentales.
Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/diocses/thiberville-labbe-michel-nest-plus-en-communion-avec-son-eveque?
Thiberville : l’abbé Michel n’est plus « en communion » avec son évêque
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 04 1st, 2011 |
Cette fois, ce n’est vraiment pas un poisson d’avril : Mgr Nourrichard a publié un communiqué que voici :
Monsieur l’abbé Francis MICHEL, par écrit du 9 février 2011 adressé à Monseigneur Christian NOURRICHARD, a accepté et s’est engagé à résider à Evreux à partir du 21 février 2011. Jusqu’à ce jour, 30 mars 2011, il renonce à son engagement et refuse donc de quitter le territoire de l’ancien groupement inter paroissial de Thiberville dont il n’est plus le curé. Cette attitude me navre profondément et Dieu m’est témoin que j’ai fait, avec le Conseil épiscopal et en accord avec le Vatican, tout ce que je pouvais pour trouver une solution et sortir de cette situation attristante, qui touche également la grande majorité des chrétiens, laïcs, prêtres et diacres de l’Eure.
Force est de constater que l’abbé Francis MICHEL n’est plus, de son fait, en communion avec l’Evêque du diocèse. Je veux assurer l’abbé Francis MICHEL que, quand il le voudra, il trouvera chez son Evêque un accueil bienveillant et fraternel pour envisager son avenir. Mon souhait le plus profond est que l’abbé Francis MICHEL en acceptant de faire ce que je lui ai demandé maintes fois depuis trois ans, retrouve toute sa place de prêtre dans le diocèse d’Evreux. Je m’engage à l’y aider.
La persécution continue.
Thiberville : l’abbé Michel n’est plus « en communion » avec son évêque
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 04 1st, 2011 |
Cette fois, ce n’est vraiment pas un poisson d’avril : Mgr Nourrichard a publié un communiqué que voici :
Monsieur l’abbé Francis MICHEL, par écrit du 9 février 2011 adressé à Monseigneur Christian NOURRICHARD, a accepté et s’est engagé à résider à Evreux à partir du 21 février 2011. Jusqu’à ce jour, 30 mars 2011, il renonce à son engagement et refuse donc de quitter le territoire de l’ancien groupement inter paroissial de Thiberville dont il n’est plus le curé. Cette attitude me navre profondément et Dieu m’est témoin que j’ai fait, avec le Conseil épiscopal et en accord avec le Vatican, tout ce que je pouvais pour trouver une solution et sortir de cette situation attristante, qui touche également la grande majorité des chrétiens, laïcs, prêtres et diacres de l’Eure.
Force est de constater que l’abbé Francis MICHEL n’est plus, de son fait, en communion avec l’Evêque du diocèse. Je veux assurer l’abbé Francis MICHEL que, quand il le voudra, il trouvera chez son Evêque un accueil bienveillant et fraternel pour envisager son avenir. Mon souhait le plus profond est que l’abbé Francis MICHEL en acceptant de faire ce que je lui ai demandé maintes fois depuis trois ans, retrouve toute sa place de prêtre dans le diocèse d’Evreux. Je m’engage à l’y aider.
La persécution continue.
Her- Messages : 9481
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/art-sacre/deux-eveques-ont-soutenu-piss-christ
Deux évêques ont soutenu « Piss Christ » !
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 7th, 2011 |
Une campagne a été lancée contre l’affiche blasphématoire « Piss Christ »d’Andrea Serrano (un crucifix plongé dans l’urine) et intitulée « Je crois aux miracles ». Des affiches de cette image blasphématoire sont exposées publiquement dans les rues d’Avignon, avec le concours de plusieurs sociétés, mais aussi des pouvoirs publics.
Dans Présent, Rémi Fontaine rappelle :
« cette monstruosité a eu la reconnaissance d’autorités religieuses en France. C’est dans Le Livre noir des évêques de France (éditions Renaissance catholique) p. 99-100 : Mgr Albert Rouet (alors archevêque de Poitiers) et Mgr Gilbert Louis (évêque de Châlons-en-Champagne) ont en effet collaboré à L’Eglise et l’art d’avant-garde – De la provocation au dialogue – La chair et Dieu (Albin Michel, 2002). Or l’« œuvre » de Serrano y figure déjà en très bonne place aux côtés de la Vierge aux excréments de Chris Ofili. Parmi d’autres illustrations blasphématoires comme Re-mademoiselle Jésus (dessin de tatouage représentant un homme barbu et contorsionné, travesti en homosexuel avec chaussures à hauts talons, en jupe découverte et soutien-gorge) ou Naples Action (la photo dégoûtante d’un homme aux yeux bandés allongé sur une croix à terre, comme le Christ, mais sur lequel est posé, ensanglanté, un quartier écartelé de porc)…
Cet ouvrage ignoble a donc été co-écrit par Gilbert Brownstone et par Mgr Rouet avec une préface de Mgr Louis ! Mgr Rouet y écrivait notamment : « A prendre du retard pour ce rendez-vous [avec les œuvres d’avant-garde], l’Eglise risque fort d’arriver après la fermeture des portes, obligée de prendre le prochain train. »
Deux évêques ont soutenu « Piss Christ » !
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 7th, 2011 |
Une campagne a été lancée contre l’affiche blasphématoire « Piss Christ »d’Andrea Serrano (un crucifix plongé dans l’urine) et intitulée « Je crois aux miracles ». Des affiches de cette image blasphématoire sont exposées publiquement dans les rues d’Avignon, avec le concours de plusieurs sociétés, mais aussi des pouvoirs publics.
Dans Présent, Rémi Fontaine rappelle :
« cette monstruosité a eu la reconnaissance d’autorités religieuses en France. C’est dans Le Livre noir des évêques de France (éditions Renaissance catholique) p. 99-100 : Mgr Albert Rouet (alors archevêque de Poitiers) et Mgr Gilbert Louis (évêque de Châlons-en-Champagne) ont en effet collaboré à L’Eglise et l’art d’avant-garde – De la provocation au dialogue – La chair et Dieu (Albin Michel, 2002). Or l’« œuvre » de Serrano y figure déjà en très bonne place aux côtés de la Vierge aux excréments de Chris Ofili. Parmi d’autres illustrations blasphématoires comme Re-mademoiselle Jésus (dessin de tatouage représentant un homme barbu et contorsionné, travesti en homosexuel avec chaussures à hauts talons, en jupe découverte et soutien-gorge) ou Naples Action (la photo dégoûtante d’un homme aux yeux bandés allongé sur une croix à terre, comme le Christ, mais sur lequel est posé, ensanglanté, un quartier écartelé de porc)…
Cet ouvrage ignoble a donc été co-écrit par Gilbert Brownstone et par Mgr Rouet avec une préface de Mgr Louis ! Mgr Rouet y écrivait notamment : « A prendre du retard pour ce rendez-vous [avec les œuvres d’avant-garde], l’Eglise risque fort d’arriver après la fermeture des portes, obligée de prendre le prochain train. »
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/le-crucifix-blasphematoire-davignon-est-revenu
Le crucifix blasphématoire d’Avignon est revenu!
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 04 12th, 2011 | pas de réponse
Je me suis réjoui trop vite! L’exposition « Je crois aux miracles » d’Avignon continue à présenter le blasphématoire « Piss Christ » (un crucifix dans un flacon d’urine, contrairement aux bonnes nouvelles de ces derniers jours.
Le site d’information Nouvelles de France nous signale que l’AGRIF a fait saisir le juge des référés pour obtenir le retrait de cette image du site de la Collection Lambert, et annonce une manifestation samedi prochain.
On notera aussi que le parquet a récemment requis 3 mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende pour un homme ayant uriné sur le coran.
On voit mal comment il serait possible de sanctionner pénalement le fait d’uriner sur le coran, tandis que plonger un crucifix dans l’urine justifierait l’octroi de subventions publiques…
NB: un lecteur m’envoie un article du Dauphiné Vaucluse, au sujet de ce scandale. Dans cet article, une certaine Elisa Farran, conservatrice du musée Estrine de St-Rémy de Provence, déclare: « Par définition, l’art est au-dessus de tout. » Je ne vois pas ce qui dans la définition de l’art en ferait quelque chose « d’au-dessus de tout ». En revanche, le propre de Dieu est d’être au-dessus de tout et, figurez-vous, Madame le conservateur, que la Personne sur ce crucifix est notre Dieu. Rien ne justifie l’indigne traitement que ces prétendus « artistes » lui font subir et, au moment où nous nous apprêtons à célébrer la semaine sainte, nous considérons cet outrage comme une provocation (y compris une provocation à la discrimination, au sens pénal du mot).
Le crucifix blasphématoire d’Avignon est revenu!
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 04 12th, 2011 | pas de réponse
Je me suis réjoui trop vite! L’exposition « Je crois aux miracles » d’Avignon continue à présenter le blasphématoire « Piss Christ » (un crucifix dans un flacon d’urine, contrairement aux bonnes nouvelles de ces derniers jours.
Le site d’information Nouvelles de France nous signale que l’AGRIF a fait saisir le juge des référés pour obtenir le retrait de cette image du site de la Collection Lambert, et annonce une manifestation samedi prochain.
On notera aussi que le parquet a récemment requis 3 mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende pour un homme ayant uriné sur le coran.
On voit mal comment il serait possible de sanctionner pénalement le fait d’uriner sur le coran, tandis que plonger un crucifix dans l’urine justifierait l’octroi de subventions publiques…
NB: un lecteur m’envoie un article du Dauphiné Vaucluse, au sujet de ce scandale. Dans cet article, une certaine Elisa Farran, conservatrice du musée Estrine de St-Rémy de Provence, déclare: « Par définition, l’art est au-dessus de tout. » Je ne vois pas ce qui dans la définition de l’art en ferait quelque chose « d’au-dessus de tout ». En revanche, le propre de Dieu est d’être au-dessus de tout et, figurez-vous, Madame le conservateur, que la Personne sur ce crucifix est notre Dieu. Rien ne justifie l’indigne traitement que ces prétendus « artistes » lui font subir et, au moment où nous nous apprêtons à célébrer la semaine sainte, nous considérons cet outrage comme une provocation (y compris une provocation à la discrimination, au sens pénal du mot).
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http://www.perepiscopus.org/diocses/le-double-langage-de-mgr-planet
Le double langage de Mgr Planet
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 04 13th, 2011 |
Dans Monde & Vie, Alain Hasso consacre un portrait à Mgr Alain Planet :
L’évêque de Carcassonne a un sentiment profond de son autorité épiscopale. Alors que la plupart de ses confrères tolèrent les manifestations religieuses exceptionnelles, organisées par la Fraternité Saint-Pie-X, lui a décidé d’interdire un pèlerinage familial, organisé, depuis des années par ses diocésains, à Notre-Dame-de-Marceille. Voici sa réponse à la demande d’autorisation en bonne et due forme effectuée par l’abbé Le Noach: « Je n’ai qu’une seule parole et je m’y tiens. Jusqu’à l’aboutissement des conversations romaines en cours, je n’entends pas accueillir la Fraternité Saint-Pie-X dans les églises du diocèse. J’ai fait des propositions que je maintiens: si vos prêtres me demandent les pouvoirs de confesser, si vous utilisez les Huiles Saintes du diocèse, si c’est moi qui confirme les enfants de vos écoles, alors tout sera aplani ». Beaucoup parmi les traditionalistes du Forum Catholique se sont dit : quelle charité, cet évêque! Pourquoi la FSSPX locale n’accepte-telle pas ses propositions ?
Las… Ce n’était manifestement qu’une posture. Le sourire postiche est tombé. Voici le deuxième discours, le discours vrai. Je crois qu’il est anthologique. Je connais peu d’évêques qui aient osé parler de gens qui se sanctifient tous les jours avec une pareille violence et avec le culot de leur dénier jusqu’à leur religion. Voici son Communiqué, après le pèlerinage qui s’est passé dans le plus grand calme, sur… la route au lieu de se trouver dans l’église: « Une fois encore l’extrême droite vient de s’en prendre à Notre-Dame-de-Marceille piétinant allègrement le droit de propriété. En mars 2007, M. Jean-Marie LE PEN envahissait les locaux contre la volonté de l’évêque. En mars 2011, c’est la Fraternité Saint-Pie-X qui le fait. La Fraternité Saint-Pie-X avant d’être un mouvement religieux est un mouvement politique. [Il y avait] sept cents personnes dont de nombreux enfants et adolescents manipulés ».
Et il veut que l’on prenne au sérieux sa volonté d’ouverture? A ma connaissance, Mgr Planet est le seul évêque français à avoir “défini” la Fraternité Saint-Pie-X comme un mouvement politique de manipulation mentale, cela, ajoute-t-il, parce qu’elle organise des sessions où l’on étudie Bonald (père d’un grand cardinal lyonnais), Maurras (que Pie XII n’a pas jugé anticatholique) ou Salazar (ancien séminariste, tous les jours à la messe). Et c’est cet évêque qui veut aller en justice ? C’est la haine qui l’oppresse. Il y aurait dans ses propres écrits et dans son double langage de quoi confondre ce falsificateur de réputations… Diffamation?
Le double langage de Mgr Planet
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 04 13th, 2011 |
Dans Monde & Vie, Alain Hasso consacre un portrait à Mgr Alain Planet :
L’évêque de Carcassonne a un sentiment profond de son autorité épiscopale. Alors que la plupart de ses confrères tolèrent les manifestations religieuses exceptionnelles, organisées par la Fraternité Saint-Pie-X, lui a décidé d’interdire un pèlerinage familial, organisé, depuis des années par ses diocésains, à Notre-Dame-de-Marceille. Voici sa réponse à la demande d’autorisation en bonne et due forme effectuée par l’abbé Le Noach: « Je n’ai qu’une seule parole et je m’y tiens. Jusqu’à l’aboutissement des conversations romaines en cours, je n’entends pas accueillir la Fraternité Saint-Pie-X dans les églises du diocèse. J’ai fait des propositions que je maintiens: si vos prêtres me demandent les pouvoirs de confesser, si vous utilisez les Huiles Saintes du diocèse, si c’est moi qui confirme les enfants de vos écoles, alors tout sera aplani ». Beaucoup parmi les traditionalistes du Forum Catholique se sont dit : quelle charité, cet évêque! Pourquoi la FSSPX locale n’accepte-telle pas ses propositions ?
Las… Ce n’était manifestement qu’une posture. Le sourire postiche est tombé. Voici le deuxième discours, le discours vrai. Je crois qu’il est anthologique. Je connais peu d’évêques qui aient osé parler de gens qui se sanctifient tous les jours avec une pareille violence et avec le culot de leur dénier jusqu’à leur religion. Voici son Communiqué, après le pèlerinage qui s’est passé dans le plus grand calme, sur… la route au lieu de se trouver dans l’église: « Une fois encore l’extrême droite vient de s’en prendre à Notre-Dame-de-Marceille piétinant allègrement le droit de propriété. En mars 2007, M. Jean-Marie LE PEN envahissait les locaux contre la volonté de l’évêque. En mars 2011, c’est la Fraternité Saint-Pie-X qui le fait. La Fraternité Saint-Pie-X avant d’être un mouvement religieux est un mouvement politique. [Il y avait] sept cents personnes dont de nombreux enfants et adolescents manipulés ».
Et il veut que l’on prenne au sérieux sa volonté d’ouverture? A ma connaissance, Mgr Planet est le seul évêque français à avoir “défini” la Fraternité Saint-Pie-X comme un mouvement politique de manipulation mentale, cela, ajoute-t-il, parce qu’elle organise des sessions où l’on étudie Bonald (père d’un grand cardinal lyonnais), Maurras (que Pie XII n’a pas jugé anticatholique) ou Salazar (ancien séminariste, tous les jours à la messe). Et c’est cet évêque qui veut aller en justice ? C’est la haine qui l’oppresse. Il y aurait dans ses propres écrits et dans son double langage de quoi confondre ce falsificateur de réputations… Diffamation?
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/conference-episcopale/le-ccfd-financerait-lavortement
Le CCFD financerait l’avortement
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 04 14th, 2011 |
Le CCFD, qui est promu par de nombreux diocèses, soutient en Argentine un organisme qui est publiquement pro-avortement, selon le journaliste Jean-Pierre Moreau (auteur d’un ouvrage intitulé Le terrorisme pastoral) :
https://www.dailymotion.com/video/xi0662_ccfd-avortement_news#from=embed&start=0
Le CCFD financerait l’avortement
Posté par Maximilien Bernard dans Conférence épiscopale le 04 14th, 2011 |
Le CCFD, qui est promu par de nombreux diocèses, soutient en Argentine un organisme qui est publiquement pro-avortement, selon le journaliste Jean-Pierre Moreau (auteur d’un ouvrage intitulé Le terrorisme pastoral) :
https://www.dailymotion.com/video/xi0662_ccfd-avortement_news#from=embed&start=0
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.citeetculture.com/categorie-11301923.html
Samedi 10 avril 2010
CCFD : D'EGLISE ?
Une nouvelle attaque contre l'Eglise où l'on retrouve Guy Aurenche, Président du CCFD aux côtés de Henri Tincq, signataire de l'appel à la vérité.
Dans la confusion, encore et toujours, garder son regard fixé sur Rome !
Extrait de la conclusion : ne pas s'engager à faire changer les modes de gouvernance dans l'Eglise, c'est ouvrir la porte à l'emballement des accusations et des fausses justifications, à l'enchaînement des rancoeurs sordides, à la désignation de boucs émissaires...
L'objectif de cette nouvelle gouvernance appelée de ses voeux par le Président du CCFD : une Eglise co-gérée dans laquelle prêtres et laïcs seraient co-responsables, à égalité. La mort de l'église en somme, rien de moins.
Le 22 septembre dernier, un débat était organisé à la Catho à Lyon entre le cardinal Philippe Barbarin et Guy Aurenche. Extrait :
"Guy Aurenche : J’avoue être effrayé par certains jeunes prêtres, qui s’enferment dans une fonction d’autorité, dans leur rôle de clercs ! Il regardent les laïcs comme des concurrents, des inférieurs. Ils refusent de voir en eux des co-responsables de la communauté. Parfois, le travail en commun devient même impossible. D’où cela vient-il ? De leur formation ? D’une difficulté à entrer en relation ? Peut-être de leur isolement. Je suis sidéré de la solitude dans laquelle ils vivent.
Mgr Barbarin : Il y a quarante ans, nous avons vécu exactement le contraire. On parlait alors des «nouveaux prêtres». Ils portaient des pull-overs rouges, roulaient en moto et fumaient avec les jeunes au pied des immeubles des cités. Certains s’en scandalisaient. Aujourd’hui, de jeunes prêtres souhaitent remettre la soutane et le surplis. Est-ce si important ? Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Les plus anciens ont du mal à voir arriver des plus jeunes en rébellion contre ce qu’ils ont été... Sur le fond, il nous faut retrouver le sens du sacerdoce, sous peine de lendemains douloureux."
Samedi 10 avril 2010
CCFD : D'EGLISE ?
Une nouvelle attaque contre l'Eglise où l'on retrouve Guy Aurenche, Président du CCFD aux côtés de Henri Tincq, signataire de l'appel à la vérité.
Dans la confusion, encore et toujours, garder son regard fixé sur Rome !
Extrait de la conclusion : ne pas s'engager à faire changer les modes de gouvernance dans l'Eglise, c'est ouvrir la porte à l'emballement des accusations et des fausses justifications, à l'enchaînement des rancoeurs sordides, à la désignation de boucs émissaires...
L'objectif de cette nouvelle gouvernance appelée de ses voeux par le Président du CCFD : une Eglise co-gérée dans laquelle prêtres et laïcs seraient co-responsables, à égalité. La mort de l'église en somme, rien de moins.
Le 22 septembre dernier, un débat était organisé à la Catho à Lyon entre le cardinal Philippe Barbarin et Guy Aurenche. Extrait :
"Guy Aurenche : J’avoue être effrayé par certains jeunes prêtres, qui s’enferment dans une fonction d’autorité, dans leur rôle de clercs ! Il regardent les laïcs comme des concurrents, des inférieurs. Ils refusent de voir en eux des co-responsables de la communauté. Parfois, le travail en commun devient même impossible. D’où cela vient-il ? De leur formation ? D’une difficulté à entrer en relation ? Peut-être de leur isolement. Je suis sidéré de la solitude dans laquelle ils vivent.
Mgr Barbarin : Il y a quarante ans, nous avons vécu exactement le contraire. On parlait alors des «nouveaux prêtres». Ils portaient des pull-overs rouges, roulaient en moto et fumaient avec les jeunes au pied des immeubles des cités. Certains s’en scandalisaient. Aujourd’hui, de jeunes prêtres souhaitent remettre la soutane et le surplis. Est-ce si important ? Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Les plus anciens ont du mal à voir arriver des plus jeunes en rébellion contre ce qu’ils ont été... Sur le fond, il nous faut retrouver le sens du sacerdoce, sous peine de lendemains douloureux."
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/relativisme/le-ccfd-soutient-lavortement-au-mexique
Le CCFD soutient l’avortement au Mexique
Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 04 15th, 2011 |
Suite de l’enquête de Jean-Pierre Moreau sur l’organisme encouragé par de nombreux évêques de France :
Depuis de nombreuses années le CCFD aide la révolution au Mexique. Nous l’avions déjà signalé en 1985, avec le financement de la revue des jésuites libérationnistes, « Christus » et de leur Centre Antonio Montesinos. Bien que selon les annonces du CCFD, le Centre Antonio Montesinos (CAM), ne figure pas aujourd’hui parmi les bénéficiaires de fonds, le CCFD apparaît toujours parmi les financiers du CAM. Erreur ou dissimulation ? Le CAM est l’illustration même de ce que nous ne cessons de répéter. La révolution change de visage mais elle est toujours la même. Hier l’accent était mis sur la théologie de la libération et le CAM était un centre de diffusion parmi les plus importants et les plus actifs d’Amérique Latine. Aujourd’hui sans cesser d’être un vecteur de la théologie de la libération revue et corrigée modèle écolo-mondialiste, le CAM diffuse une idéologie de mort tout aussi destructrice de la société. Au chapitre de l’avortement, avec d’autres associations, il a publié une invitation au débat : « Avortement : aspects sociaux, éthiques et religieux ».
Nous ne pouvons rapporter ici les 28 pages du document. Il a été rédigé lorsque la loi sur l’avortement a été débattue au Mexique puis adoptée dans 17 sur 34 des Etats mexicains dont le District Fédéral (D.F.) c’est-à-dire la capitale, Mexico.
Voici deux aspects de cette loi reconnus positifs par nos jésuites.
« La réforme du Code pénal et la Loi de Santé du D.F. renforce la laïcité de l’Etat, condition indispensable pour que les femmes puissent exercer leur droit de décider en faisant usage de leur liberté de conscience. […] La réforme « reconnaît les droits fondamentaux des femmes de décider de mettre au monde établis par l’article 4 de la Constitution ».
Seuls ces deux points comptent par-dessus tout : liberté de conscience et droit de décider. Pour faire bonne mesure le texte invoque Saint Augustin et Saint Thomas pour affirmer que l’avortement n’est pas un homicide et que la position actuelle de l’Eglise ne date que de 1869 lorsque le Pape Pie IX a publié la Constitution « Apostolicae Sedis ».
Je rappelle que l’affaire de Lesley Anne KNIGHT, débarquée de Caritas Internationalis, est dûe à l’appui qu’elle a donné à l’agence canadienne Développement et Paix qui finance une association mexicaine pro-avortement, PRODH, animée par un jésuite le Père Luis Arriaga ! (à suivre dans les prochains jours).
Comme on peut le voir, le CCFD n’est pas seul en cause, mais ce sont tous les majeurs de la charité mondiale catholique qui sont entrés dans une dérive inouïe : Canada, Etats-Unis, France et autres dont nous découvrirons les abominations. Tous les médias catholiques devraient faire l’effort de relayer ces faits et de se conforter les uns les autres dans cette gigantesque bataille à commencer par Provida au Mexique.
Il faut cesser de donner au CCFD et que nos évêques condamnent ces financements.
Le CCFD soutient l’avortement au Mexique
Posté par Maximilien Bernard dans Relativisme le 04 15th, 2011 |
Suite de l’enquête de Jean-Pierre Moreau sur l’organisme encouragé par de nombreux évêques de France :
Depuis de nombreuses années le CCFD aide la révolution au Mexique. Nous l’avions déjà signalé en 1985, avec le financement de la revue des jésuites libérationnistes, « Christus » et de leur Centre Antonio Montesinos. Bien que selon les annonces du CCFD, le Centre Antonio Montesinos (CAM), ne figure pas aujourd’hui parmi les bénéficiaires de fonds, le CCFD apparaît toujours parmi les financiers du CAM. Erreur ou dissimulation ? Le CAM est l’illustration même de ce que nous ne cessons de répéter. La révolution change de visage mais elle est toujours la même. Hier l’accent était mis sur la théologie de la libération et le CAM était un centre de diffusion parmi les plus importants et les plus actifs d’Amérique Latine. Aujourd’hui sans cesser d’être un vecteur de la théologie de la libération revue et corrigée modèle écolo-mondialiste, le CAM diffuse une idéologie de mort tout aussi destructrice de la société. Au chapitre de l’avortement, avec d’autres associations, il a publié une invitation au débat : « Avortement : aspects sociaux, éthiques et religieux ».
Nous ne pouvons rapporter ici les 28 pages du document. Il a été rédigé lorsque la loi sur l’avortement a été débattue au Mexique puis adoptée dans 17 sur 34 des Etats mexicains dont le District Fédéral (D.F.) c’est-à-dire la capitale, Mexico.
Voici deux aspects de cette loi reconnus positifs par nos jésuites.
« La réforme du Code pénal et la Loi de Santé du D.F. renforce la laïcité de l’Etat, condition indispensable pour que les femmes puissent exercer leur droit de décider en faisant usage de leur liberté de conscience. […] La réforme « reconnaît les droits fondamentaux des femmes de décider de mettre au monde établis par l’article 4 de la Constitution ».
Seuls ces deux points comptent par-dessus tout : liberté de conscience et droit de décider. Pour faire bonne mesure le texte invoque Saint Augustin et Saint Thomas pour affirmer que l’avortement n’est pas un homicide et que la position actuelle de l’Eglise ne date que de 1869 lorsque le Pape Pie IX a publié la Constitution « Apostolicae Sedis ».
Je rappelle que l’affaire de Lesley Anne KNIGHT, débarquée de Caritas Internationalis, est dûe à l’appui qu’elle a donné à l’agence canadienne Développement et Paix qui finance une association mexicaine pro-avortement, PRODH, animée par un jésuite le Père Luis Arriaga ! (à suivre dans les prochains jours).
Comme on peut le voir, le CCFD n’est pas seul en cause, mais ce sont tous les majeurs de la charité mondiale catholique qui sont entrés dans une dérive inouïe : Canada, Etats-Unis, France et autres dont nous découvrirons les abominations. Tous les médias catholiques devraient faire l’effort de relayer ces faits et de se conforter les uns les autres dans cette gigantesque bataille à commencer par Provida au Mexique.
Il faut cesser de donner au CCFD et que nos évêques condamnent ces financements.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/summorum-pontificum/l’eveque-nourrichard-voulait-que-thiberville-soit-detruite
L’évêque Nourrichard voulait que Thiberville soit détruite
Posté par Maximilien Bernard dans Opposition au Pape, Summorum Pontificum le 04 15th, 2011 |
Dans sa lettre 277, Paix Liturgique se penche sur le cas Mgr Nourrichard :
Nous n’évoquerons pas ici les décisions rocambolesques de l’évêque d’Évreux, qui font que même ses amis doutent, comment dire, de son bon sens : le pauvre homme a annoncé rien moins que l’excommunication du curé et des paroissiens, puis a déclaré que le malheureux curé avait de lui-même cessé – latae sententiae ! – d’être en communion avec lui… parce qu’il continuait à loger dans son presbytère. Mais en dehors de ces gesticulations épiscopales, dignes d’être « montées » au petit théâtre du jardin du Luxembourg, ce qui intéresse au premier chef Paix liturgique, c’est le résultat pastoral concret de toute cette affaire. Or, un mois après le retrait du curé Francis Michel dans son presbytère et l’arrivée de la nouvelle équipe imposée par Monseigneur Nourrichard, c’est un vrai désastre.
Thiberville avant, c’était 14 clochers desservis par l’abbé Michel formant l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de Thiberville comble à craquer aux trois messes du dimanche, la desserte « tournante » des autres églises, les gros bataillons d’enfants des catéchismes, la participation active des fidèles, la foule d’enfants de chœur, les confréries, toutes les églises du canton magnifiquement restaurées, les messes de semaine très suivies, les enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Bref, un des derniers lieux de province où la communion de tous les catholiques était vécue de manière exemplaire, modèle d’application de la volonté du Pape, avec les messes « ordinaires » les plus pieuses qui soient, et la messe « extraordinaire » s’insérant au milieu de la manière la plus naturelle. On reviendra sur ce point.
Thiberville après, c’est une messe dominicale lugubre qui ne rassemble plus qu’une trentaine de personnes (une dizaine de vrais paroissiens et une vingtaine constituant la garde rapprochée du nouveau curé, l’abbé Jean Vivien, et amenée par lui de Bernay. Les messes en semaine ? Supprimées. Les enfants du catéchisme ? Il en reste au maximum une vingtaine. Bref, Thiberville est rentrée dans le lot commun des paroisses de France, 40 ans après la réforme liturgique : « l’automne de l’Église ».
[...] moins d’un mois après le départ du curé si populaire (l’abbé Francis Michel), Monseigneur Nourrichard a fait supprimer la seule messe traditionnelle dominicale régulière de son diocèse. Saluons au moins la franchise de Monseigneur Nourrichard qui, lui, ne s’embarrasse pas de faux semblants et affiche au grand jour son opposition frontale au Motu Proprio de Benoît XVI.
Il faut préciser ce point et faire un petit retour en arrière : Jusqu’à son exil forcé, l’abbé Francis Michel, (ex)curé de Thiberville et des clochers voisins célébrait lui même chaque dimanche à 17 heures dans sa paroisse la messe traditionnelle, après les messes du matin célébrées selon la forme ordinaire. L’abbé Francis Michel avait d’ailleurs prophétiquement anticipé les mesures de bon sens promulguées par le Pape Benoit XVI dans sont le Motu Proprio et avait depuis longtemps commencé à faire coexister paisiblement les deux formes de l’unique rite romain favorisant ainsi leur enrichissement mutuel. [...] Ainsi, l’abbé Francis Michel avait réussi à faire de sa paroisse un laboratoire de la coexistence pacifique des deux formes de l’unique rite romain. Il était, en somme, un curé « réforme de la réforme », « esprit Motu Proprio ».
Si nous revenons sur cette douloureuse affaire c’est parce que parmi d’autres aspects, elle est symptomatique de l’opposition épiscopale au Motu Proprio de Benoît XVI. L’évêque aura beau jeu de dire que la décision de supprimer la paroisse de Thiberville et de laisser le « jeune » abbé Michel (61 ans, soit 14 ans avant sa retraite, et sachant que le diocèse d’Évreux est aussi désert en prêtres que la grande majorité des diocèses de France) sans apostolat n’est pas motivée par des questions liturgiques, les faits sont là. Il n’aura pas fallu longtemps à Monseigneur Nourrichard et à ses hommes pour casser cette magnifique expérience du Motu Proprio dans le cadre d’une paisible paroisse de campagne. [...]
Le cas de Thiberville illustre à merveille le fait que poser la question de l’application du Motu Proprio à travers celle de la demande des fidèles est au mieux une erreur de jugement, au pire une manipulation. En effet, nous sommes confrontés à un groupe stable d’une paroisse (100 à 150 personnes) qui assiste à une messe célébrée par leur curé dans leur paroisse depuis plus de 15 ans. Difficile de faire mieux en termes de « groupe stable »… Pourtant, l’évêque supprime cette paroisse, chasse le curé, nomme un remplaçant qui ne sait pas célébrer la liturgie traditionnelle : la messe traditionnelle est supprimée et les assistants découragés. Du coup, il n’y a plus de « groupe stable ». Cet évêque est vraiment épatant : il avait révoqué le curé en supprimant sa paroisse ; il supprime la messe traditionnelle en éliminant le groupe stable.
Le succès du texte de Benoît XVI ou son échec dans les paroisses dépend en réalité de la volonté de l’évêque de le suivre ou de lui faire opposition. La notion de groupe stable est une mauvaise excuse invoquée en permanence par les ennemis de la réconciliation et du Motu Proprio. Les enquêtes d’opinion réalisées depuis dix ans par Paix Liturgique auprès d’organismes professionnels et indépendants concordent tous dans le temps et l’espace : 1/3 des fidèles assisteraient à la messe traditionnelle si elle était célébrée dans leur propre paroisse. La paroisse de Thiberville en était une illustration parfaite. Si le Motu Proprio est si mal appliqué en France ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de demande ou de « groupes stables » mais bien parce que de nombreux évêques en empêchent concrètement l’application. Autant qu’à Thiberville, il y a un « groupe stable » de fidèles à Rambouillet, à Reims ou à Saintes pour ne citer que quelques exemples où la messe traditionnelle est célébrée tous les 36 du mois… mais il manque dans tous ces endroits un évêque qui permet l’application du Motu proprio de Benoît XVI.
La paroisse de Thiberville était la preuve vivante que l’intuition du Saint Père de faire coexister dans la même paroisse les deux formes de l’unique rite romain était une richesse pour l’Église. Elle était également la vérification concrète, au vu de tous, que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église représentent une part importante des fidèles qui pratiquent leur foi dans leurs propres paroisses (1/3 selon les sondages Paix Liturgique), dès lors que leur curé permet la coexistence des deux formes du rite romain, dès lors qu’il est le prêtre de tous, dès lors qu’il le fait avec un bon esprit. La paroisse de Thiberville illustrait le fait que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église ne se réduisent pas aux fidèles qui assistent aux messes de la FSSPX (la preuve : elle célèbre la messe traditionnelle tous les dimanches à Drucourt… village situé à 3 kms de Thiberville, ce qui n’empêchait pas l’abbé Michel d’avoir plus d’une centaine de fidèles à la messe traditionnelle qu’il célébrait le dimanche à 17 heures, pourtant horaire peu pratique). Il faut le dire franchement : la messe paroissiale de l’abbé Michel était bien plus dérangeante que la messe de la FSSPX ou qu’une messe qui pourrait être assurée par une communauté Ecclesia Dei. Parce que la messe de Thiberville était une messe paroissiale. Parce que la messe de Thiberville répondait à l’esprit et à la lettre du Motu Proprio Summorum Pontificum.
Delenda est… On comprend pourquoi, comme le vieux Caton, obsédé par la destruction de Carthage, l’évêque Nourrichard voulait que Thiberville soit détruite.
L’évêque Nourrichard voulait que Thiberville soit détruite
Posté par Maximilien Bernard dans Opposition au Pape, Summorum Pontificum le 04 15th, 2011 |
Dans sa lettre 277, Paix Liturgique se penche sur le cas Mgr Nourrichard :
Nous n’évoquerons pas ici les décisions rocambolesques de l’évêque d’Évreux, qui font que même ses amis doutent, comment dire, de son bon sens : le pauvre homme a annoncé rien moins que l’excommunication du curé et des paroissiens, puis a déclaré que le malheureux curé avait de lui-même cessé – latae sententiae ! – d’être en communion avec lui… parce qu’il continuait à loger dans son presbytère. Mais en dehors de ces gesticulations épiscopales, dignes d’être « montées » au petit théâtre du jardin du Luxembourg, ce qui intéresse au premier chef Paix liturgique, c’est le résultat pastoral concret de toute cette affaire. Or, un mois après le retrait du curé Francis Michel dans son presbytère et l’arrivée de la nouvelle équipe imposée par Monseigneur Nourrichard, c’est un vrai désastre.
Thiberville avant, c’était 14 clochers desservis par l’abbé Michel formant l’ensemble catholique le plus vivant et le plus missionnaire – le seul encore vivant – du diocèse d’Évreux : église de Thiberville comble à craquer aux trois messes du dimanche, la desserte « tournante » des autres églises, les gros bataillons d’enfants des catéchismes, la participation active des fidèles, la foule d’enfants de chœur, les confréries, toutes les églises du canton magnifiquement restaurées, les messes de semaine très suivies, les enterrements célébrés par le curé lui-même, etc. Bref, un des derniers lieux de province où la communion de tous les catholiques était vécue de manière exemplaire, modèle d’application de la volonté du Pape, avec les messes « ordinaires » les plus pieuses qui soient, et la messe « extraordinaire » s’insérant au milieu de la manière la plus naturelle. On reviendra sur ce point.
Thiberville après, c’est une messe dominicale lugubre qui ne rassemble plus qu’une trentaine de personnes (une dizaine de vrais paroissiens et une vingtaine constituant la garde rapprochée du nouveau curé, l’abbé Jean Vivien, et amenée par lui de Bernay. Les messes en semaine ? Supprimées. Les enfants du catéchisme ? Il en reste au maximum une vingtaine. Bref, Thiberville est rentrée dans le lot commun des paroisses de France, 40 ans après la réforme liturgique : « l’automne de l’Église ».
[...] moins d’un mois après le départ du curé si populaire (l’abbé Francis Michel), Monseigneur Nourrichard a fait supprimer la seule messe traditionnelle dominicale régulière de son diocèse. Saluons au moins la franchise de Monseigneur Nourrichard qui, lui, ne s’embarrasse pas de faux semblants et affiche au grand jour son opposition frontale au Motu Proprio de Benoît XVI.
Il faut préciser ce point et faire un petit retour en arrière : Jusqu’à son exil forcé, l’abbé Francis Michel, (ex)curé de Thiberville et des clochers voisins célébrait lui même chaque dimanche à 17 heures dans sa paroisse la messe traditionnelle, après les messes du matin célébrées selon la forme ordinaire. L’abbé Francis Michel avait d’ailleurs prophétiquement anticipé les mesures de bon sens promulguées par le Pape Benoit XVI dans sont le Motu Proprio et avait depuis longtemps commencé à faire coexister paisiblement les deux formes de l’unique rite romain favorisant ainsi leur enrichissement mutuel. [...] Ainsi, l’abbé Francis Michel avait réussi à faire de sa paroisse un laboratoire de la coexistence pacifique des deux formes de l’unique rite romain. Il était, en somme, un curé « réforme de la réforme », « esprit Motu Proprio ».
Si nous revenons sur cette douloureuse affaire c’est parce que parmi d’autres aspects, elle est symptomatique de l’opposition épiscopale au Motu Proprio de Benoît XVI. L’évêque aura beau jeu de dire que la décision de supprimer la paroisse de Thiberville et de laisser le « jeune » abbé Michel (61 ans, soit 14 ans avant sa retraite, et sachant que le diocèse d’Évreux est aussi désert en prêtres que la grande majorité des diocèses de France) sans apostolat n’est pas motivée par des questions liturgiques, les faits sont là. Il n’aura pas fallu longtemps à Monseigneur Nourrichard et à ses hommes pour casser cette magnifique expérience du Motu Proprio dans le cadre d’une paisible paroisse de campagne. [...]
Le cas de Thiberville illustre à merveille le fait que poser la question de l’application du Motu Proprio à travers celle de la demande des fidèles est au mieux une erreur de jugement, au pire une manipulation. En effet, nous sommes confrontés à un groupe stable d’une paroisse (100 à 150 personnes) qui assiste à une messe célébrée par leur curé dans leur paroisse depuis plus de 15 ans. Difficile de faire mieux en termes de « groupe stable »… Pourtant, l’évêque supprime cette paroisse, chasse le curé, nomme un remplaçant qui ne sait pas célébrer la liturgie traditionnelle : la messe traditionnelle est supprimée et les assistants découragés. Du coup, il n’y a plus de « groupe stable ». Cet évêque est vraiment épatant : il avait révoqué le curé en supprimant sa paroisse ; il supprime la messe traditionnelle en éliminant le groupe stable.
Le succès du texte de Benoît XVI ou son échec dans les paroisses dépend en réalité de la volonté de l’évêque de le suivre ou de lui faire opposition. La notion de groupe stable est une mauvaise excuse invoquée en permanence par les ennemis de la réconciliation et du Motu Proprio. Les enquêtes d’opinion réalisées depuis dix ans par Paix Liturgique auprès d’organismes professionnels et indépendants concordent tous dans le temps et l’espace : 1/3 des fidèles assisteraient à la messe traditionnelle si elle était célébrée dans leur propre paroisse. La paroisse de Thiberville en était une illustration parfaite. Si le Motu Proprio est si mal appliqué en France ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de demande ou de « groupes stables » mais bien parce que de nombreux évêques en empêchent concrètement l’application. Autant qu’à Thiberville, il y a un « groupe stable » de fidèles à Rambouillet, à Reims ou à Saintes pour ne citer que quelques exemples où la messe traditionnelle est célébrée tous les 36 du mois… mais il manque dans tous ces endroits un évêque qui permet l’application du Motu proprio de Benoît XVI.
La paroisse de Thiberville était la preuve vivante que l’intuition du Saint Père de faire coexister dans la même paroisse les deux formes de l’unique rite romain était une richesse pour l’Église. Elle était également la vérification concrète, au vu de tous, que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église représentent une part importante des fidèles qui pratiquent leur foi dans leurs propres paroisses (1/3 selon les sondages Paix Liturgique), dès lors que leur curé permet la coexistence des deux formes du rite romain, dès lors qu’il est le prêtre de tous, dès lors qu’il le fait avec un bon esprit. La paroisse de Thiberville illustrait le fait que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église ne se réduisent pas aux fidèles qui assistent aux messes de la FSSPX (la preuve : elle célèbre la messe traditionnelle tous les dimanches à Drucourt… village situé à 3 kms de Thiberville, ce qui n’empêchait pas l’abbé Michel d’avoir plus d’une centaine de fidèles à la messe traditionnelle qu’il célébrait le dimanche à 17 heures, pourtant horaire peu pratique). Il faut le dire franchement : la messe paroissiale de l’abbé Michel était bien plus dérangeante que la messe de la FSSPX ou qu’une messe qui pourrait être assurée par une communauté Ecclesia Dei. Parce que la messe de Thiberville était une messe paroissiale. Parce que la messe de Thiberville répondait à l’esprit et à la lettre du Motu Proprio Summorum Pontificum.
Delenda est… On comprend pourquoi, comme le vieux Caton, obsédé par la destruction de Carthage, l’évêque Nourrichard voulait que Thiberville soit détruite.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/divers/curieux-pretre
Curieux prêtre
Posté par Maximilien Bernard dans Divers le 04 29th, 2011 |
Mgr Jean-Michel Di Falco était invité de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC le 29 avril à propos du nouveau disque des prêtres. Il était accompagné du l’un des chanteurs, le père Jean-Michel Bardet, curé de la cathédrale de Gap (au milieu sur la photo). Ce dernier a été interrogé en fin d’émission (vers 41mn30 dans le 12-13h). Ses réponses ne sont pas banales : il s’est prononcé en faveur du mariage des prêtres et de l’ordination des femmes !
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Mgr Jean-Michel Di Falco était invité de l’émission Les Grandes Gueules sur RMC le 29 avril à propos du nouveau disque des prêtres. Il était accompagné du l’un des chanteurs, le père Jean-Michel Bardet, curé de la cathédrale de Gap (au milieu sur la photo). Ce dernier a été interrogé en fin d’émission (vers 41mn30 dans le 12-13h). Ses réponses ne sont pas banales : il s’est prononcé en faveur du mariage des prêtres et de l’ordination des femmes !
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/art-sacre/la-cathedrale-devry-faut-il-en-etre-fiere
La cathédrale d’Evry : faut-il en être fière ?
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 29th, 2011 |
Mgr Guy Herbulot, 86 ans, a dirigé le diocèse d’Evry-Corbeil de 1978 à 2000. Il raconte son passage dans un livre, « Bâtisseurs d’église, une aventure humaine et spirituelle ». Pour l’occasion, il répond au Parisien :
Comment est née l’idée d’une cathédrale ?
Nous avons d’abord construit la maison diocésaine. Avant, j’étais basé à Saint-Germain-lès-Corbeil. De ma fenêtre, je voyais au loin Evry grandir à vue d’œil. Il fallait être là. La création de la cathédrale s’est faite en concertation avec les pouvoirs publics.
Avez-vous eu votre mot à dire sur l’architecture ?
Je n’étais qu’un modeste acteur. C’est l’établissement public qui a nommé le concepteur, Mario Botta. Un homme à l’écoute, très classe. Il a construit pour le peuple, pas pour se faire plaisir.
Les polémiques étaient-elles nombreuses ?
L’esthétique a fait parler. Enfin quoi ! On n’allait pas construire comme au XIIe siècle! Il fallait innover.
On a vu le résultat : une tour coupée, symbole maçonnique, au lieu d’un plan en croix…
La cathédrale d’Evry : faut-il en être fière ?
Posté par Maximilien Bernard dans Art sacré le 04 29th, 2011 |
Mgr Guy Herbulot, 86 ans, a dirigé le diocèse d’Evry-Corbeil de 1978 à 2000. Il raconte son passage dans un livre, « Bâtisseurs d’église, une aventure humaine et spirituelle ». Pour l’occasion, il répond au Parisien :
Comment est née l’idée d’une cathédrale ?
Nous avons d’abord construit la maison diocésaine. Avant, j’étais basé à Saint-Germain-lès-Corbeil. De ma fenêtre, je voyais au loin Evry grandir à vue d’œil. Il fallait être là. La création de la cathédrale s’est faite en concertation avec les pouvoirs publics.
Avez-vous eu votre mot à dire sur l’architecture ?
Je n’étais qu’un modeste acteur. C’est l’établissement public qui a nommé le concepteur, Mario Botta. Un homme à l’écoute, très classe. Il a construit pour le peuple, pas pour se faire plaisir.
Les polémiques étaient-elles nombreuses ?
L’esthétique a fait parler. Enfin quoi ! On n’allait pas construire comme au XIIe siècle! Il fallait innover.
On a vu le résultat : une tour coupée, symbole maçonnique, au lieu d’un plan en croix…
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/diocses/mgr-nourrichard-meprise-les-fideles-catholiques
Mgr Nourrichard méprise les fidèles catholiques
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 05 2nd, 2011 |
Sur le blogue consacré à l’affaire de Thiberville, on apprend la suite de l’affaire, entre les fidèles et Mgr Christian Nourrichard :
Une rencontre a donc eu lieu le 17 mars entre Mgr Nourrichard, l’abbé Daubanes, vicaire général, l’abbé Vivien et 5 fidèles de Thiberville. Au cours de cette entrevue, il a été rappelé que la situation actuelle était malsaine car fondée sur la calomnie et que les paroissiens de Thiberville en sont conscients et ne peuvent accepter que leur paroisse soit victime de la malveillance de quelques personnes. Le constat suivant a alors été fait:
il n’y a plus de messe en semaine alors qu’il y avait la messe quotidienne
il n’y a plus que 2 messe le dimanche alors qu’il y en avait 3
il n’y a plus d’enfants de choeur à la messe le dimanche
il n’y a plus d’enfants de Marie
il n’y a plus que 30 personnes à la messe de 10 heures et une dizaine à la messe de 11h15 alors qu’environ 500 personnes assistaient à la messe le dimanche
il n’y a plus de frères de charité présents
les fêtes, comme la St Joseph, n’ont pas été fêtées
les 1er vendredi et samedi du mois ne sont plus annoncés et honorés
la messe dans la forme extraordinaire du rite romain n’est plus assurée
le catéchisme n’est plus suivi que par un quart des enfants inscrits au début de l’anné scolaire et l’âme des enfants est troublée
En conclusion, l’oeuvre de 25 années de sacerdoce de l’abbé Michel, aidé de nombreux laïcs, a été détruite. Au cours de cette réunion aucune autre solution que le départ de l’abbé Michel de l’ancien presbytère de Thiberville n’a été évoquée par Mgr Nourrichard, solution que nous n’arrivons toujours pas à comprendre dans la mesure où les faits démontrent que les fidèles ne se retrouvent absolument pas dans le nouvel « élan » amorcé par l’abbé Vivien. Les paroissiens ont alors demandé qu’une paroisse personnelle soit attribuée à l’abbé Michel sur la base d’une église de l’ancien groupement inter-paroisial de Thiberville. Il a été rappelé que cette proposition représente un sacrifice important pour l’ensemble des habitants du canton et notamment pour les personnes attachées aux pélerinages et fêtes patronnales des autres communes.
Mgr Nourrichard a alors accepté d’étudier cette proposition et de la soumettre au collège des consulteurs composé de lui-même et des abbés Babaka M’Vemba, Castel, Dedecker, Jean, Le Bas et Vinet. Dans une réponse datée du 1er avril Mgr Nourrichard précise que la demande d’une église pour l’abbé Michel a été examinée par le Conseil épiscopal (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Jean, Mabiala Ma Lutete, Vivien et Castel), le Bureau du Conseil Presbytéral (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Berjonneau, Chesne, Payre, Decraene, Jean, Lalier, Mabiala Ma Lutete et Vivien) et le collège des consulteurs. Nous reproduisons ici un extrait de la lettre de réponse du 1er avril:
« La demande de donner une église à l’abbé Francis Michel a été exminée par tous les membres (des comissions précédemment citées). Aucun n’y est favorable. La seule issue à cette crise réside dans le départ de l’abbé Michel pour qu’il puisse se situer de nouveau dans l’ensemble du Diocèse en accord avec son évêque. »
Qu’il nous soit permis de préciser que nous ne comprenons absolument pas en quoi le départ de l’abbé Michel permettrait de résoudre le désert spirituel dont nous commençons seulement à découvrir les ravages dans les âmes. De plus, à noter le front organisé à l’évêché afin de faire en sorte que les plus hautes instances diocésaines soient unanimes en ce qui concerne la situation de l’abbé Michel alors mêmes que plusieurs prêtres diocésains voyaient dans cette proposition des fidèles une façon simple de résoudre cette situation de crise. Manifestement, certains prêtres n’osent pas exprimer leur position devant leur évêque, probablement par peur des représailles, ce que nous pouvons comprendre. L’affaire est réglée, rien à dire de plus, circulez s’il vous plaît paroissiens de Thiberville…
Mgr Nourrichard méprise les fidèles catholiques
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 05 2nd, 2011 |
Sur le blogue consacré à l’affaire de Thiberville, on apprend la suite de l’affaire, entre les fidèles et Mgr Christian Nourrichard :
Une rencontre a donc eu lieu le 17 mars entre Mgr Nourrichard, l’abbé Daubanes, vicaire général, l’abbé Vivien et 5 fidèles de Thiberville. Au cours de cette entrevue, il a été rappelé que la situation actuelle était malsaine car fondée sur la calomnie et que les paroissiens de Thiberville en sont conscients et ne peuvent accepter que leur paroisse soit victime de la malveillance de quelques personnes. Le constat suivant a alors été fait:
il n’y a plus de messe en semaine alors qu’il y avait la messe quotidienne
il n’y a plus que 2 messe le dimanche alors qu’il y en avait 3
il n’y a plus d’enfants de choeur à la messe le dimanche
il n’y a plus d’enfants de Marie
il n’y a plus que 30 personnes à la messe de 10 heures et une dizaine à la messe de 11h15 alors qu’environ 500 personnes assistaient à la messe le dimanche
il n’y a plus de frères de charité présents
les fêtes, comme la St Joseph, n’ont pas été fêtées
les 1er vendredi et samedi du mois ne sont plus annoncés et honorés
la messe dans la forme extraordinaire du rite romain n’est plus assurée
le catéchisme n’est plus suivi que par un quart des enfants inscrits au début de l’anné scolaire et l’âme des enfants est troublée
En conclusion, l’oeuvre de 25 années de sacerdoce de l’abbé Michel, aidé de nombreux laïcs, a été détruite. Au cours de cette réunion aucune autre solution que le départ de l’abbé Michel de l’ancien presbytère de Thiberville n’a été évoquée par Mgr Nourrichard, solution que nous n’arrivons toujours pas à comprendre dans la mesure où les faits démontrent que les fidèles ne se retrouvent absolument pas dans le nouvel « élan » amorcé par l’abbé Vivien. Les paroissiens ont alors demandé qu’une paroisse personnelle soit attribuée à l’abbé Michel sur la base d’une église de l’ancien groupement inter-paroisial de Thiberville. Il a été rappelé que cette proposition représente un sacrifice important pour l’ensemble des habitants du canton et notamment pour les personnes attachées aux pélerinages et fêtes patronnales des autres communes.
Mgr Nourrichard a alors accepté d’étudier cette proposition et de la soumettre au collège des consulteurs composé de lui-même et des abbés Babaka M’Vemba, Castel, Dedecker, Jean, Le Bas et Vinet. Dans une réponse datée du 1er avril Mgr Nourrichard précise que la demande d’une église pour l’abbé Michel a été examinée par le Conseil épiscopal (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Jean, Mabiala Ma Lutete, Vivien et Castel), le Bureau du Conseil Presbytéral (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Berjonneau, Chesne, Payre, Decraene, Jean, Lalier, Mabiala Ma Lutete et Vivien) et le collège des consulteurs. Nous reproduisons ici un extrait de la lettre de réponse du 1er avril:
« La demande de donner une église à l’abbé Francis Michel a été exminée par tous les membres (des comissions précédemment citées). Aucun n’y est favorable. La seule issue à cette crise réside dans le départ de l’abbé Michel pour qu’il puisse se situer de nouveau dans l’ensemble du Diocèse en accord avec son évêque. »
Qu’il nous soit permis de préciser que nous ne comprenons absolument pas en quoi le départ de l’abbé Michel permettrait de résoudre le désert spirituel dont nous commençons seulement à découvrir les ravages dans les âmes. De plus, à noter le front organisé à l’évêché afin de faire en sorte que les plus hautes instances diocésaines soient unanimes en ce qui concerne la situation de l’abbé Michel alors mêmes que plusieurs prêtres diocésains voyaient dans cette proposition des fidèles une façon simple de résoudre cette situation de crise. Manifestement, certains prêtres n’osent pas exprimer leur position devant leur évêque, probablement par peur des représailles, ce que nous pouvons comprendre. L’affaire est réglée, rien à dire de plus, circulez s’il vous plaît paroissiens de Thiberville…
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.perepiscopus.org/nonce/la-nomination-de-mgr-fonlupt-fait-du-bruit-a-la-nonciature
La nomination de Mgr Fonlupt fait du bruit à la Nonciature
Posté par Maximilien Bernard dans Nonce le 05 3rd, 2011 |
Mon confrère d’Osservatore vaticano relève que la nomination de Mgr Fonlupt à Rodez a provoqué une bronca à la nonciature à Paris. Mgr Luigi Ventura a subi son « baptême du feu« :
Il a compris qu’il ne pouvait pas s’appuyer sur le clergé style « années de plomb »… mais que, par ailleurs, les « forces vives » du catholicisme français, notamment les clercs « identitaires », n’étaient pas disposés à se laisser piétiner sans rien dire. Bref, Mgr Ventura découvre la réalité du catholicisme français: un petit noyau de clercs et de fidèles « restaurationnistes », qui sont maintenant majoritaires dans les séminaires, et les restes de l’antique puissance des clercs des années 1970, qui continuent à contrôler le noyau dirigeant de l’épiscopat, mais qui, numériquement, ne opèsent plus grand-chose.
Effectivement, les lettres, messages, coups de téléphone se sont succédés à la nonciature, auprès du personnel diplomatique en charge de la coordination des nominations épiscopales. Dans un article du 6 avril, je faisais état de l’onde de choc qu’avait provoquée dans une grande part du clergé la nomination de François Fonlupt, poulain de Mgr Simon, archevêque de Clermont-Ferrand.
Il est proprement effarant qu’en 6 ans de pontificat de Benoît XVI on ait pu élever à l’épiscopat ou promouvoir à des sièges importants une brochette aussi impressionnante de purs produits des appareils diocésains « esprit du Concile » : Mgr Nourrichard à Évreux, Mgr Mousset à Pamiers, Mgr Moutel à Saint-Brieuc, Mgr Mathieu à Saint-Dié, Mgr Grua à Saint-Flour, Mgr Grallet à Strasbourg, Mgr Ulrich à Lille, Mgr Kalist à Limoges, Mgr Pontier à Marseille, Mgr Jacolin à Mende, etc.
Certes, cela a permis de nommer aussi une pincée d’évêques comme Mgr de Kérimel à Grenoble, Mgr Scherrer à Laval, Mgr Ginoux à Montauban, Mgr Aillet à Bayonne, Mgr Castet à Luçon, etc. Mais, outre le fait que ces derniers sont d’une prudence de Sioux s’aventurant hors de leurs réserves, il faut aussi se souvenir des nominations d’évêques auxiliaires, fruits de l’autoreproduction épiscopale, qui auront bientôt nécessairement un siège résidentiel, tels : Mgr Beau et Mgr Nahmias, auxiliaires de Paris, Mgr Souchu, auxiliaire de Rennes, Mgr Azéma, auxiliaire de Montpellier, etc.
A croire que ceux qui recrutent nos évêques se disent que mieux vaut la mort définitive du catholicisme français que de prendre le risque de nominations réformatrices ! Bien sûr, on pourra objecter que certains des évêques néo-soixante-huitards sont capables de changer. On pourra aussi se réjouir du fait que ces néo-soixante-huitards sont une version plus édulcorée de l’épiscopat soixante-huitard qui a précédé. C’est généralement vrai. C’était vrai avant la nomination du Père Fonlupt. Les responsables des nominations épiscopales sont tombés des nues quand on leur a expliqué que cet homme, au demeurant sympathique et humainement plein de qualités, pratiquait les cérémonies de bénédiction à l’église à l’occasion du « mariage » des divorcés remariés, qu’il organisait sans problème des absolutions collectives (le diocèse de Clermont est de ce point de vue en pointe), et qu’il orchestrait des liturgies « tralala », avec rondes de petites filles autour de l’autel au moment de la prière eucharistique : « Entrez dans la danse, voyez comme on danse, sautez, dansez, concélébrez comme vous voulez » ».
Mon confrère poursuit :
Mais le pire est peut-être à venir. Il se murmure dans les sacristies (et jusque dans les couloirs de la nonciature) qu’à côté d’un respect plus qu’aléatoire des normes disciplinaires et sacramentelles de l’Eglise romaine, le nouvel évêque de Rodez aurait laissé des traces de propos franchement hétérodoxes. A l’heure où j’écris, il s’agit de rumeurs – à moins qu’un lecteur d’OV ne dispose des textes en question – mais imaginez que, dans les semaines à venir, en guise de cadeau de « joyeux avènement », soient publiés deux ou trois textes « sapiens haeresim » du nouvel évêques, les services de l’avenue du Président Wilson auraient bonne mine!
Cela ferait désordre, c’est le moins que l’on puisse dire.
La nomination de Mgr Fonlupt fait du bruit à la Nonciature
Posté par Maximilien Bernard dans Nonce le 05 3rd, 2011 |
Mon confrère d’Osservatore vaticano relève que la nomination de Mgr Fonlupt à Rodez a provoqué une bronca à la nonciature à Paris. Mgr Luigi Ventura a subi son « baptême du feu« :
Il a compris qu’il ne pouvait pas s’appuyer sur le clergé style « années de plomb »… mais que, par ailleurs, les « forces vives » du catholicisme français, notamment les clercs « identitaires », n’étaient pas disposés à se laisser piétiner sans rien dire. Bref, Mgr Ventura découvre la réalité du catholicisme français: un petit noyau de clercs et de fidèles « restaurationnistes », qui sont maintenant majoritaires dans les séminaires, et les restes de l’antique puissance des clercs des années 1970, qui continuent à contrôler le noyau dirigeant de l’épiscopat, mais qui, numériquement, ne opèsent plus grand-chose.
Effectivement, les lettres, messages, coups de téléphone se sont succédés à la nonciature, auprès du personnel diplomatique en charge de la coordination des nominations épiscopales. Dans un article du 6 avril, je faisais état de l’onde de choc qu’avait provoquée dans une grande part du clergé la nomination de François Fonlupt, poulain de Mgr Simon, archevêque de Clermont-Ferrand.
Il est proprement effarant qu’en 6 ans de pontificat de Benoît XVI on ait pu élever à l’épiscopat ou promouvoir à des sièges importants une brochette aussi impressionnante de purs produits des appareils diocésains « esprit du Concile » : Mgr Nourrichard à Évreux, Mgr Mousset à Pamiers, Mgr Moutel à Saint-Brieuc, Mgr Mathieu à Saint-Dié, Mgr Grua à Saint-Flour, Mgr Grallet à Strasbourg, Mgr Ulrich à Lille, Mgr Kalist à Limoges, Mgr Pontier à Marseille, Mgr Jacolin à Mende, etc.
Certes, cela a permis de nommer aussi une pincée d’évêques comme Mgr de Kérimel à Grenoble, Mgr Scherrer à Laval, Mgr Ginoux à Montauban, Mgr Aillet à Bayonne, Mgr Castet à Luçon, etc. Mais, outre le fait que ces derniers sont d’une prudence de Sioux s’aventurant hors de leurs réserves, il faut aussi se souvenir des nominations d’évêques auxiliaires, fruits de l’autoreproduction épiscopale, qui auront bientôt nécessairement un siège résidentiel, tels : Mgr Beau et Mgr Nahmias, auxiliaires de Paris, Mgr Souchu, auxiliaire de Rennes, Mgr Azéma, auxiliaire de Montpellier, etc.
A croire que ceux qui recrutent nos évêques se disent que mieux vaut la mort définitive du catholicisme français que de prendre le risque de nominations réformatrices ! Bien sûr, on pourra objecter que certains des évêques néo-soixante-huitards sont capables de changer. On pourra aussi se réjouir du fait que ces néo-soixante-huitards sont une version plus édulcorée de l’épiscopat soixante-huitard qui a précédé. C’est généralement vrai. C’était vrai avant la nomination du Père Fonlupt. Les responsables des nominations épiscopales sont tombés des nues quand on leur a expliqué que cet homme, au demeurant sympathique et humainement plein de qualités, pratiquait les cérémonies de bénédiction à l’église à l’occasion du « mariage » des divorcés remariés, qu’il organisait sans problème des absolutions collectives (le diocèse de Clermont est de ce point de vue en pointe), et qu’il orchestrait des liturgies « tralala », avec rondes de petites filles autour de l’autel au moment de la prière eucharistique : « Entrez dans la danse, voyez comme on danse, sautez, dansez, concélébrez comme vous voulez » ».
Mon confrère poursuit :
Mais le pire est peut-être à venir. Il se murmure dans les sacristies (et jusque dans les couloirs de la nonciature) qu’à côté d’un respect plus qu’aléatoire des normes disciplinaires et sacramentelles de l’Eglise romaine, le nouvel évêque de Rodez aurait laissé des traces de propos franchement hétérodoxes. A l’heure où j’écris, il s’agit de rumeurs – à moins qu’un lecteur d’OV ne dispose des textes en question – mais imaginez que, dans les semaines à venir, en guise de cadeau de « joyeux avènement », soient publiés deux ou trois textes « sapiens haeresim » du nouvel évêques, les services de l’avenue du Président Wilson auraient bonne mine!
Cela ferait désordre, c’est le moins que l’on puisse dire.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Errements, Misères, Scandales, Sacrilèges, Hérésies et Apostasies
http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/poursuites-canoniques-contre-lex-eveque-dantigonish-mgr-raymond-lahey
Poursuites canoniques contre l’ex-évêque d’Antigonish, Mgr Raymond Lahey
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 05 5th, 2011 | pas de réponse
La salle de presse du saint-siège a publié hier ce communiqué :
« L’ex-évêque d’Antigonish (Canada), Mgr Raymond Lahey, s’est reconnu coupable de détention de matériel pédo-pornographique. L’Eglise catholique condamne toutes les formes d’exploitation sexuelle, notamment à l’encontre de mineurs. Indépendamment du procès civil, le Saint-Siège continue de suivre les procédures canoniques prévues en la matière, qui conduiront à des mesures disciplinaires ou pénales. »
Prions pour lui et ses éventuelles victimes!
Poursuites canoniques contre l’ex-évêque d’Antigonish, Mgr Raymond Lahey
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 05 5th, 2011 | pas de réponse
La salle de presse du saint-siège a publié hier ce communiqué :
« L’ex-évêque d’Antigonish (Canada), Mgr Raymond Lahey, s’est reconnu coupable de détention de matériel pédo-pornographique. L’Eglise catholique condamne toutes les formes d’exploitation sexuelle, notamment à l’encontre de mineurs. Indépendamment du procès civil, le Saint-Siège continue de suivre les procédures canoniques prévues en la matière, qui conduiront à des mesures disciplinaires ou pénales. »
Prions pour lui et ses éventuelles victimes!
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Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: POUR L'AMOUR DE L'EGLISE, MALGRE LA CRISE
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