La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: POUR L'AMOUR DE L'EGLISE, MALGRE LA CRISE
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La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.perepiscopus.org/communication/6-articles-pour-un-seul-cure
6 articles pour un seul curé !
Posté par Maximilien Bernard dans Communication, Culte divin le 02 15th, 2011 |
Le quotidien Lyonnais Le Progrès doit trouver l’actualité bien morose pour consacrer 6 articles (pas un de moins !) à un humble curé de campagne (qui n’officie même pas dans une cathédrale !). A moins que ce journal ne poursuive un autre but… :
Villars-les-Dombes: le traditionalisme du curé divise les paroissiens
« Ne pas confondre église et stade de foot »
Des dons du ciel pour le nouvel autel
L’abbé Friess ? « Un mélomane, cordial mais compliqué »
Qu’en pensent les fidèles du curé de Villars-les-Dombes ?
« L’Église ne supporte plus une parole autre que la sienne »
L’abbé Friess n’est pas un célébrant ordinaire de la forme extraordinaire (il la célèbre quand même 2 dimanche par mois au minimum), mais il a tendance à célébrer de façon extraordinaire la forme ordinaire (vous suivez ?). Il a surtout 2 gros défauts aux yeux de certains : il aime à la fois le Saint-Père et la liturgie. Qui plus est, il est lié à l’association ProLiturgia, qui passe son temps à défendre la liturgie romaine contre les excès de nos évêques.
L’abbé Friess est curé de Villars-les-Dombes (dans le diocèse de Mgr Bagnard) et, à l’occasion d’obsèques, il vient de se mettre à dos (si ce n’était pas déjà fait) quelques dinosaures des années 1970 (comme l’abbé Molard, prêtre ouvrier sorti de sa retraite par Le Progrès pour cracher son glaviot…).
L’abbé Friess a été vu à la Marche pour la vie. On le voit aussi intervenir parfois sur Le Forum catholique. Autant de raisons qui ont sans doute incité Le Progrès à lui faire un dossier à charge. Car pour raconter l’anecdote, un bref article aurait suffit. Alors pourquoi 6 articles ? Faut-il croire que la raison qui a poussé Le Progrès à consacrer autant de place à ce curé soit une mitre ? L’élévation de l’abbé Friess à l’épiscopat serait-elle une cause de ce lynchage soudain ? Et si oui, qui aurait eu intérêt à demander au Progrès de déstabiliser l’abbé Friess ?
6 articles pour un seul curé !
Posté par Maximilien Bernard dans Communication, Culte divin le 02 15th, 2011 |
Le quotidien Lyonnais Le Progrès doit trouver l’actualité bien morose pour consacrer 6 articles (pas un de moins !) à un humble curé de campagne (qui n’officie même pas dans une cathédrale !). A moins que ce journal ne poursuive un autre but… :
Villars-les-Dombes: le traditionalisme du curé divise les paroissiens
« Ne pas confondre église et stade de foot »
Des dons du ciel pour le nouvel autel
L’abbé Friess ? « Un mélomane, cordial mais compliqué »
Qu’en pensent les fidèles du curé de Villars-les-Dombes ?
« L’Église ne supporte plus une parole autre que la sienne »
L’abbé Friess n’est pas un célébrant ordinaire de la forme extraordinaire (il la célèbre quand même 2 dimanche par mois au minimum), mais il a tendance à célébrer de façon extraordinaire la forme ordinaire (vous suivez ?). Il a surtout 2 gros défauts aux yeux de certains : il aime à la fois le Saint-Père et la liturgie. Qui plus est, il est lié à l’association ProLiturgia, qui passe son temps à défendre la liturgie romaine contre les excès de nos évêques.
L’abbé Friess est curé de Villars-les-Dombes (dans le diocèse de Mgr Bagnard) et, à l’occasion d’obsèques, il vient de se mettre à dos (si ce n’était pas déjà fait) quelques dinosaures des années 1970 (comme l’abbé Molard, prêtre ouvrier sorti de sa retraite par Le Progrès pour cracher son glaviot…).
L’abbé Friess a été vu à la Marche pour la vie. On le voit aussi intervenir parfois sur Le Forum catholique. Autant de raisons qui ont sans doute incité Le Progrès à lui faire un dossier à charge. Car pour raconter l’anecdote, un bref article aurait suffit. Alors pourquoi 6 articles ? Faut-il croire que la raison qui a poussé Le Progrès à consacrer autant de place à ce curé soit une mitre ? L’élévation de l’abbé Friess à l’épiscopat serait-elle une cause de ce lynchage soudain ? Et si oui, qui aurait eu intérêt à demander au Progrès de déstabiliser l’abbé Friess ?
Dernière édition par Hercule le Ven 1 Avr - 9:13, édité 1 fois
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.perepiscopus.org/diocses/la-clerocratie-de-mgr-nourrichard
La clérocratie de Mgr Nourrichard
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 02 10th, 2011 |
Mon confrère d’Osservatore vaticano, Vini Ganimara, signe un long article sur la situation de Thiberville. Le voici :
Dimanche 20 février, l’abbé Michel devrait célébrer sa dernière messe comme curé de Thiberville. Fin janvier, son recours auprès du Tribunal suprême de la Signature apostolique a en effet été rejeté – toujours pour des questions de forme, et non de fond.
D’après nos informations, les conseillers juridiques de l’abbé Michel disposaient encore d’au moins une « cartouche », mais il semble qu’ils aient préféré l’utiliser pour négocier avec l’évêque d’Evreux, Mgr Nourrichard. Le dossier est donc loin d’être clos. Et le 20 février n’en marquera sans doute pas la conclusion. Cependant, selon toute vraisemblance, ce 20 février marquera la fin d’une « manche » : l’abbé Michel ne devrait plus être curé de Thiberville. Et c’est pour nous l’occasion de tirer un premier bilan de cette affaire et d’envisager la suite des événements.
La première chose qui saute aux yeux, c’est que l’évêque a sciemment choisi de détruire ce qui « marchait » le mieux dans son diocèse. Quoi que l’on pense par ailleurs de la logique de fusion des « secteurs pastoraux » (qui ressemble fort à une logique de syndic de faillite, mais qui est peut-être réellement la seule possibilité disponible), il est évident que fermer une paroisse qui « tourne » est suicidaire. Et aucun argument sur la « pastorale d’ensemble » ne tient sérieusement la route : à qui fera-t-on croire qu’il n’aurait pas été possible de maintenir cette paroisse particulière, au moins tant que l’abbé Michel était physiquement capable d’assumer sa responsabilité ? Rien n’empêche, que je sache, de traiter différemment des cas différents.
Le deuxième élément à prendre en compte, c’est que l’évêque ne s’est pas comporté en pasteur, mais en bureaucrate, ou, si l’on préfère, la version soviétique, en apparatchik. Il a pris une décision brutale sans faire le moindre effort pour écouter les arguments de l’abbé Michel, ni a fortiori les souffrances des fidèles (car, dans cette Eglise dite « proche du peuple », la clérocratie règne en maître : quelques fonctionnaires de curie diocésaine sont supposés savoir mieux que les fidèles ce qui est bon pour eux).
Le troisième point à noter, c’est qu’il y avait un véritable enjeu « idéologique ». Ce qui était reproché à l’abbé Michel était en somme d’être un curé de paroisse « à l’ancienne », à tous les sens du mots : curé se sentant responsable des âmes de ses paroissiens, et curé désireux d’enseigner la foi traditionnelle de l’Eglise catholique (et désireux d’appliquer le motu proprio Summorum pontificum). Evidemment, la chose devait souverainement déplaire à un évêque qui n’a pas craint de participer à un simulacre d’ordination de femmes anglicanes – au moment même où Rome accueillait les clercs anglicans révoltés par ce viol manifeste de la Tradition apostolique !
Il faut remarquer, à ce propos, que l’évêque et ses collaborateurs ont utilisé une méthode assez malhonnête pour écraser toute opposition de la part de l’abbé Michel ou de ses fidèles. Ils ont toujours laissé entendre qu’ils avaient, si je puis dire, des « dossiers » sur l’abbé Michel. Ne connaissant pas personnellement ce dernier et n’étant pas son confesseur (ça tombe bien, je suis laïc… comme les soi-disant « ordonnées » de Mgr Nourrichard !), j’ignore si ces allégations sont fondées ou non et cela ne me regarde ni de près ni de loin. Je n’ai même jamais réussi à savoir la teneur exacte des allégations en question (plus exactement, j’en ai entendu plusieurs versions différentes). Ce que je sais, c’est que procéder ainsi par insinuations, jamais assumées, est assez révoltant. Soit l’abbé Michel a commis des actes répréhensibles et il fallait le démettre de ses fonctions franchement. Soit ces « dossiers » sont vides et on se trouve dans le domaine de la pure calomnie. Il n’est déjà pas très ragoûtant de voir ces procédés utilisés lors des campagnes électorales, mais qu’ils aient cours dans l’Eglise est fort inquiétant.
Enfin, on ne peut que s’étonner de l’absence complète de négociation. Ce qui nous ramène à un précédent qui a parfois été invoqué, celui de Port-Marly. On se souvient que cette paroisse avait été « occupée » contre l’avis de l’évêque et du curé par une communauté traditionaliste. Mais l’évêque de Versailles, Mgr Thomas, sans doute moins bureaucrate que son confrère ébroïcien, avait négocié et Port-Marly est désormais une très belle paroisse traditionnelle parfaitement insérée dans la « pastorale d’ensemble », tout en conservant ses légitimes différences.
Naturellement, cette présentation semble accabler Mgr Nourrichard et faire la part belle à l’abbé Michel. Ce qui serait injuste : l’abbé Michel porte sans doute, lui aussi, sa part de responsabilité dans l’envenimement des relations. Mais, dans le mal comme dans le bien, le supérieur est toujours le responsable et on voit mal comment exonérer Mgr Nourrichard de sa responsabilité accablante.
Désormais, que va-t-il se passer ?
Si je comprends bien, la paroisse de Thiberville aura cessé d’exister le 20 février. A sa place naîtra une anonyme circonscription administrative, desservie par ce que l’on appelle désormais un modérateur, qui viendra peut-être occasionnellement célébrer la messe dans ce petit village qui voulait rester une terre chrétienne. Soit. Mais cela ne résout rien. L’abbé Michel, n’ayant nulle part où aller, demeurera sans doute à Thiberville. On imagine mal qu’il célèbre la messe dans le placard à balais du presbytère. Par conséquent, il est vraisemblable que l’un des élus locaux de son ancienne paroisse – et pourquoi pas, celui de Thiberville même – lui confie les clés de l’église du village et la communauté paroissiale continuera à se réunir autour de l’abbé Michel. Autrement dit, alors que Mgr Nourrichard aurait pu sans problème trouver une solution, sans doute « bancale » au plan canonique, du style de celle de Port-Marly après 1988, où l’église était pour ainsi dire « occupée » avec l’autorisation tacite de l’évêque, en attendant la régularisation qui est venue un peu plus tard, il a choisi l’opposition frontale, sans aucun bénéfice visible ni pour lui-même, ni pour son « modérateur », ni pour l’abbé Michel, ni surtout pour les fidèles… Brillant résultat en vérité !
NB : En toute hypothèse, pour la suite des événements, il faut prendre en considération un fait majeur : tous les maires dont les villages se trouvent sur la paroisse de l’abbé Michel soutiennent ce dernier. Et la situation politique actuelle est extrêmement favorable au statu quo : dans un mois auront lieu les cantonales, prélude à la longue campagne présidentielle et législative de 2012. Au moins pour les cantonales, la droite part plutôt pour limiter la casse que pour triompher. On voit mal les dirigeants de l’actuelle majorité faire beaucoup de zèle pour aider Mgr Nourrichard (qui est évidemment en droit l’affectataire des églises en question) à faire appliquer ses décisions… et risquer de perdre ainsi quelques précieuses voix d’électeurs et de grands électeurs !
La clérocratie de Mgr Nourrichard
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 02 10th, 2011 |
Mon confrère d’Osservatore vaticano, Vini Ganimara, signe un long article sur la situation de Thiberville. Le voici :
Dimanche 20 février, l’abbé Michel devrait célébrer sa dernière messe comme curé de Thiberville. Fin janvier, son recours auprès du Tribunal suprême de la Signature apostolique a en effet été rejeté – toujours pour des questions de forme, et non de fond.
D’après nos informations, les conseillers juridiques de l’abbé Michel disposaient encore d’au moins une « cartouche », mais il semble qu’ils aient préféré l’utiliser pour négocier avec l’évêque d’Evreux, Mgr Nourrichard. Le dossier est donc loin d’être clos. Et le 20 février n’en marquera sans doute pas la conclusion. Cependant, selon toute vraisemblance, ce 20 février marquera la fin d’une « manche » : l’abbé Michel ne devrait plus être curé de Thiberville. Et c’est pour nous l’occasion de tirer un premier bilan de cette affaire et d’envisager la suite des événements.
La première chose qui saute aux yeux, c’est que l’évêque a sciemment choisi de détruire ce qui « marchait » le mieux dans son diocèse. Quoi que l’on pense par ailleurs de la logique de fusion des « secteurs pastoraux » (qui ressemble fort à une logique de syndic de faillite, mais qui est peut-être réellement la seule possibilité disponible), il est évident que fermer une paroisse qui « tourne » est suicidaire. Et aucun argument sur la « pastorale d’ensemble » ne tient sérieusement la route : à qui fera-t-on croire qu’il n’aurait pas été possible de maintenir cette paroisse particulière, au moins tant que l’abbé Michel était physiquement capable d’assumer sa responsabilité ? Rien n’empêche, que je sache, de traiter différemment des cas différents.
Le deuxième élément à prendre en compte, c’est que l’évêque ne s’est pas comporté en pasteur, mais en bureaucrate, ou, si l’on préfère, la version soviétique, en apparatchik. Il a pris une décision brutale sans faire le moindre effort pour écouter les arguments de l’abbé Michel, ni a fortiori les souffrances des fidèles (car, dans cette Eglise dite « proche du peuple », la clérocratie règne en maître : quelques fonctionnaires de curie diocésaine sont supposés savoir mieux que les fidèles ce qui est bon pour eux).
Le troisième point à noter, c’est qu’il y avait un véritable enjeu « idéologique ». Ce qui était reproché à l’abbé Michel était en somme d’être un curé de paroisse « à l’ancienne », à tous les sens du mots : curé se sentant responsable des âmes de ses paroissiens, et curé désireux d’enseigner la foi traditionnelle de l’Eglise catholique (et désireux d’appliquer le motu proprio Summorum pontificum). Evidemment, la chose devait souverainement déplaire à un évêque qui n’a pas craint de participer à un simulacre d’ordination de femmes anglicanes – au moment même où Rome accueillait les clercs anglicans révoltés par ce viol manifeste de la Tradition apostolique !
Il faut remarquer, à ce propos, que l’évêque et ses collaborateurs ont utilisé une méthode assez malhonnête pour écraser toute opposition de la part de l’abbé Michel ou de ses fidèles. Ils ont toujours laissé entendre qu’ils avaient, si je puis dire, des « dossiers » sur l’abbé Michel. Ne connaissant pas personnellement ce dernier et n’étant pas son confesseur (ça tombe bien, je suis laïc… comme les soi-disant « ordonnées » de Mgr Nourrichard !), j’ignore si ces allégations sont fondées ou non et cela ne me regarde ni de près ni de loin. Je n’ai même jamais réussi à savoir la teneur exacte des allégations en question (plus exactement, j’en ai entendu plusieurs versions différentes). Ce que je sais, c’est que procéder ainsi par insinuations, jamais assumées, est assez révoltant. Soit l’abbé Michel a commis des actes répréhensibles et il fallait le démettre de ses fonctions franchement. Soit ces « dossiers » sont vides et on se trouve dans le domaine de la pure calomnie. Il n’est déjà pas très ragoûtant de voir ces procédés utilisés lors des campagnes électorales, mais qu’ils aient cours dans l’Eglise est fort inquiétant.
Enfin, on ne peut que s’étonner de l’absence complète de négociation. Ce qui nous ramène à un précédent qui a parfois été invoqué, celui de Port-Marly. On se souvient que cette paroisse avait été « occupée » contre l’avis de l’évêque et du curé par une communauté traditionaliste. Mais l’évêque de Versailles, Mgr Thomas, sans doute moins bureaucrate que son confrère ébroïcien, avait négocié et Port-Marly est désormais une très belle paroisse traditionnelle parfaitement insérée dans la « pastorale d’ensemble », tout en conservant ses légitimes différences.
Naturellement, cette présentation semble accabler Mgr Nourrichard et faire la part belle à l’abbé Michel. Ce qui serait injuste : l’abbé Michel porte sans doute, lui aussi, sa part de responsabilité dans l’envenimement des relations. Mais, dans le mal comme dans le bien, le supérieur est toujours le responsable et on voit mal comment exonérer Mgr Nourrichard de sa responsabilité accablante.
Désormais, que va-t-il se passer ?
Si je comprends bien, la paroisse de Thiberville aura cessé d’exister le 20 février. A sa place naîtra une anonyme circonscription administrative, desservie par ce que l’on appelle désormais un modérateur, qui viendra peut-être occasionnellement célébrer la messe dans ce petit village qui voulait rester une terre chrétienne. Soit. Mais cela ne résout rien. L’abbé Michel, n’ayant nulle part où aller, demeurera sans doute à Thiberville. On imagine mal qu’il célèbre la messe dans le placard à balais du presbytère. Par conséquent, il est vraisemblable que l’un des élus locaux de son ancienne paroisse – et pourquoi pas, celui de Thiberville même – lui confie les clés de l’église du village et la communauté paroissiale continuera à se réunir autour de l’abbé Michel. Autrement dit, alors que Mgr Nourrichard aurait pu sans problème trouver une solution, sans doute « bancale » au plan canonique, du style de celle de Port-Marly après 1988, où l’église était pour ainsi dire « occupée » avec l’autorisation tacite de l’évêque, en attendant la régularisation qui est venue un peu plus tard, il a choisi l’opposition frontale, sans aucun bénéfice visible ni pour lui-même, ni pour son « modérateur », ni pour l’abbé Michel, ni surtout pour les fidèles… Brillant résultat en vérité !
NB : En toute hypothèse, pour la suite des événements, il faut prendre en considération un fait majeur : tous les maires dont les villages se trouvent sur la paroisse de l’abbé Michel soutiennent ce dernier. Et la situation politique actuelle est extrêmement favorable au statu quo : dans un mois auront lieu les cantonales, prélude à la longue campagne présidentielle et législative de 2012. Au moins pour les cantonales, la droite part plutôt pour limiter la casse que pour triompher. On voit mal les dirigeants de l’actuelle majorité faire beaucoup de zèle pour aider Mgr Nourrichard (qui est évidemment en droit l’affectataire des églises en question) à faire appliquer ses décisions… et risquer de perdre ainsi quelques précieuses voix d’électeurs et de grands électeurs !
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
Le pape au clergé de Rome : le prêtre n’est pas un « administrateur »
Benoît XVI rencontre les prêtres du diocèse
ROME, Jeudi 10 mars 2011 (ZENIT.org) - Le prêtre n'est pas un « administrateur », mais un homme choisi par Dieu pour imiter le Christ, qui sait comme lui être humble, aimer l'humanité, avoir une sensibilité pour les pauvres, soutenir avec courage l'Eglise là où elle est menacée.
Comme chaque année, Benoît XVI a rencontré ce jeudi les prêtres du diocèse de Rome, guidés par le cardinal vicaire Agostino Vallini, et leur a proposé une lectio divina sur le chapitre 20 des Actes des Apôtres, a rapporté Radio Vatican.
Le prêtre n'est pas « un patron de la foi », a affirmé le pape devant les prêtres romains. « On n'est pas prêtre à temps partiel ; on l'est toujours, de toute son âme, de tout son cœur ».
« C'est important : le prêtre ne prêche pas un christianisme à la carte, selon ses goûts, il ne prêche pas un Evangile selon ses idées préférées, selon ses idées théologiques : il ne peut se soustraire à une annonce totale, à toute la volonté de Dieu, même une volonté qui dérange, même les thèmes qui, personnellement ne me plaisent pas beaucoup », a ajouté Benoît XVI.
A partir du texte de saint Paul, a encore rapporté Radio Vatican, le pape a abordé le thème de la conversion. « Ne perdons pas le zèle, la joie d'être appelés par le Seigneur. La joie de pouvoir aller avec le Christ jusqu'au bout, toujours dans l'enthousiasme d'être appelés par le Christ pour ce grand service », a-t-il affirmé.
Pour Benoît XVI, le prêtre, comme saint Paul, ne doit pas penser à sa simple « survie biologique ». Se protéger est important, a-t-il expliqué, mais sans oublier que l'offrande de soi, même jusqu'au don de la vie, assimile le prêtre à son modèle, le Christ.
« Seul Dieu peut nous faire prêtres, seul Dieu peut choisir ses prêtres et si nous sommes choisis, nous sommes choisis par Lui », a poursuivi le pape. « Ici apparaît clairement le caractère sacramentel du presbytérat et du sacerdoce qui n'est pas une profession. C'est une élection de l'Esprit-Saint ».
Le prêtre, a-t-il ajouté, est appelé à « veiller » et à prier intensément. « Prier et méditer la Parole de Dieu n'est pas un temps perdu pour le soin des âmes, mais c'est la condition pour que nous puissions être réellement en contact avec le Seigneur et parler ainsi de première main du Seigneur aux autres ».
L'Eglise est menacée et le sera toujours, a encore affirmé le pape, selon Radio Vatican. « La vérité est plus forte que le mensonge, l'amour est plus fort que la haine, Dieu est plus fort que toutes les forces contraires à Dieu ». « Avec cette joie, avec cette certitude, prenons la route dans les consolations de Dieu et les persécutions du monde », a-t-il invité.
Benoît XVI rencontre les prêtres du diocèse
ROME, Jeudi 10 mars 2011 (ZENIT.org) - Le prêtre n'est pas un « administrateur », mais un homme choisi par Dieu pour imiter le Christ, qui sait comme lui être humble, aimer l'humanité, avoir une sensibilité pour les pauvres, soutenir avec courage l'Eglise là où elle est menacée.
Comme chaque année, Benoît XVI a rencontré ce jeudi les prêtres du diocèse de Rome, guidés par le cardinal vicaire Agostino Vallini, et leur a proposé une lectio divina sur le chapitre 20 des Actes des Apôtres, a rapporté Radio Vatican.
Le prêtre n'est pas « un patron de la foi », a affirmé le pape devant les prêtres romains. « On n'est pas prêtre à temps partiel ; on l'est toujours, de toute son âme, de tout son cœur ».
« C'est important : le prêtre ne prêche pas un christianisme à la carte, selon ses goûts, il ne prêche pas un Evangile selon ses idées préférées, selon ses idées théologiques : il ne peut se soustraire à une annonce totale, à toute la volonté de Dieu, même une volonté qui dérange, même les thèmes qui, personnellement ne me plaisent pas beaucoup », a ajouté Benoît XVI.
A partir du texte de saint Paul, a encore rapporté Radio Vatican, le pape a abordé le thème de la conversion. « Ne perdons pas le zèle, la joie d'être appelés par le Seigneur. La joie de pouvoir aller avec le Christ jusqu'au bout, toujours dans l'enthousiasme d'être appelés par le Christ pour ce grand service », a-t-il affirmé.
Pour Benoît XVI, le prêtre, comme saint Paul, ne doit pas penser à sa simple « survie biologique ». Se protéger est important, a-t-il expliqué, mais sans oublier que l'offrande de soi, même jusqu'au don de la vie, assimile le prêtre à son modèle, le Christ.
« Seul Dieu peut nous faire prêtres, seul Dieu peut choisir ses prêtres et si nous sommes choisis, nous sommes choisis par Lui », a poursuivi le pape. « Ici apparaît clairement le caractère sacramentel du presbytérat et du sacerdoce qui n'est pas une profession. C'est une élection de l'Esprit-Saint ».
Le prêtre, a-t-il ajouté, est appelé à « veiller » et à prier intensément. « Prier et méditer la Parole de Dieu n'est pas un temps perdu pour le soin des âmes, mais c'est la condition pour que nous puissions être réellement en contact avec le Seigneur et parler ainsi de première main du Seigneur aux autres ».
L'Eglise est menacée et le sera toujours, a encore affirmé le pape, selon Radio Vatican. « La vérité est plus forte que le mensonge, l'amour est plus fort que la haine, Dieu est plus fort que toutes les forces contraires à Dieu ». « Avec cette joie, avec cette certitude, prenons la route dans les consolations de Dieu et les persécutions du monde », a-t-il invité.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.perepiscopus.org/vatican/leveque-doit-bien-connaitre-ses-pretres
L’évêque doit bien connaître ses prêtres
Posté par Maximilien Bernard dans Vatican le 03 10th, 2011 |
Le Pape a reçu le 3 mars un groupe d’évêques philippins achevant leur visite Ad Limina, devant lesquels il a évoqué les tâches des évêques, et notamment quant à leur attention aux prêtres. Il ont en effet
le devoir de bien connaître leurs prêtres et de les guider, afin qu’ils accomplissent toujours leur tâche dans la fidélité et l’humilité… Nombre de vos diocèses disposent déjà de programmes de formation permanente pour les nouveaux prêtres… Les plus anciens, qui se sont démontrés de fidèles serviteurs du Seigneur, peuvent ainsi…les guider vers une maturité accomplie de leur vie sacerdotale.
les prêtres de tout âge sont dignes d’attention, et qu’il convient de leur réserver des retraites spirituelles, des rencontres annuelles et des programmes de formation, mais aussi une assistance à ceux qui se trouvent en difficulté.
En accord avec les promesses solennelles de l’ordination, on doit leur rappeler l’engagement à la vie célibataire, l’obéissance et la mission pastorale. S’ils vivent ces promesses ils seront de véritables pères spirituels, reflétant la paternité de Dieu.
L’évêque doit bien connaître ses prêtres
Posté par Maximilien Bernard dans Vatican le 03 10th, 2011 |
Le Pape a reçu le 3 mars un groupe d’évêques philippins achevant leur visite Ad Limina, devant lesquels il a évoqué les tâches des évêques, et notamment quant à leur attention aux prêtres. Il ont en effet
le devoir de bien connaître leurs prêtres et de les guider, afin qu’ils accomplissent toujours leur tâche dans la fidélité et l’humilité… Nombre de vos diocèses disposent déjà de programmes de formation permanente pour les nouveaux prêtres… Les plus anciens, qui se sont démontrés de fidèles serviteurs du Seigneur, peuvent ainsi…les guider vers une maturité accomplie de leur vie sacerdotale.
les prêtres de tout âge sont dignes d’attention, et qu’il convient de leur réserver des retraites spirituelles, des rencontres annuelles et des programmes de formation, mais aussi une assistance à ceux qui se trouvent en difficulté.
En accord avec les promesses solennelles de l’ordination, on doit leur rappeler l’engagement à la vie célibataire, l’obéissance et la mission pastorale. S’ils vivent ces promesses ils seront de véritables pères spirituels, reflétant la paternité de Dieu.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/le-pretre-ne-peut-pas-precher-un-christianisme-a-la-carte
Le prêtre ne peut pas prêcher un christianisme à la carte
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 03 11th, 2011 | pas de réponse
Comme chaque année, Benoît XVI a rencontré hier les prêtres du diocèse de Rome, emmenés par le cardinal vicaire Agostino Vallini. Il leur a notamment dit:
« On n’est pas prêtre à temps partiel ; on l’est toujours, de toute son âme, de tout son cœur. [...] C’est important : le prêtre ne prêche pas un christianisme à la carte, selon ses goûts, il ne prêche pas un Evangile selon ses idées préférées, selon ses idées théologiques : il ne peut se soustraire à une annonce totale, à toute la volonté de Dieu, même une volonté qui dérange, même les thèmes qui, personnellement ne me plaisent pas beaucoup. »
Le prêtre ne peut pas prêcher un christianisme à la carte
Posté par Vini Ganimara dans Messages du Pape le 03 11th, 2011 | pas de réponse
Comme chaque année, Benoît XVI a rencontré hier les prêtres du diocèse de Rome, emmenés par le cardinal vicaire Agostino Vallini. Il leur a notamment dit:
« On n’est pas prêtre à temps partiel ; on l’est toujours, de toute son âme, de tout son cœur. [...] C’est important : le prêtre ne prêche pas un christianisme à la carte, selon ses goûts, il ne prêche pas un Evangile selon ses idées préférées, selon ses idées théologiques : il ne peut se soustraire à une annonce totale, à toute la volonté de Dieu, même une volonté qui dérange, même les thèmes qui, personnellement ne me plaisent pas beaucoup. »
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/si-jenlève-ma-soutane-je-me-noie-dans-la-foule.html
09 mai 2011
"Si j'enlève ma soutane, je me noie dans la foule"
Ce n'est pas un prêtre attaché à la forme extraordinaire qui l'affirme, mais un curé de paroisse à Marseille, qui remplit son église. La Provence a enquêté. A ceux qui lui reprochent une certaine mise en scène du culte, il rétorque
"la forme n'est que l'expression du fond. Si l'on veut atteindre l'être, il faut de la beauté".
"Évangéliser, c'est soulever le coeur humain, que ce soit avec des textes qui parlent de conditions de vie difficiles comme avec des films qui apportent de la joie. Il ne suffit pas de communiquer sa foi, c 'est tout l'être qui doit être traversé".
Posté le 9 mai 2011 à 15h23 par Michel Janva
09 mai 2011
"Si j'enlève ma soutane, je me noie dans la foule"
Ce n'est pas un prêtre attaché à la forme extraordinaire qui l'affirme, mais un curé de paroisse à Marseille, qui remplit son église. La Provence a enquêté. A ceux qui lui reprochent une certaine mise en scène du culte, il rétorque
"la forme n'est que l'expression du fond. Si l'on veut atteindre l'être, il faut de la beauté".
"Évangéliser, c'est soulever le coeur humain, que ce soit avec des textes qui parlent de conditions de vie difficiles comme avec des films qui apportent de la joie. Il ne suffit pas de communiquer sa foi, c 'est tout l'être qui doit être traversé".
Posté le 9 mai 2011 à 15h23 par Michel Janva
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.westvalleyhigh.us/actualite/article_4723.html
L'abbé Pagès censuré par Youtube
L'article « L'abbé Pagès censuré par Youtube » n'a pas été rédigé par notre équipe, mais nous pensons qu'il intéressera nos lecteurs. Pour contacter les auteurs, voir la source ci-dessous. Si vous êtes l'auteur, vous pouvez exercer votre droit de suppression en nous écrivant.
Date de publication: 5 Mar 2011
Source: Le Salon Beige
Après la censure de Dailymotion, c'est au tour de Youtube de suspendre le compte du prêtre parisien (l'abbé Pagès, NDLR), pour 15 jours avec menace de le fermer définitivement.
Chacun peut juger de l'objet du délit en visionnant la vidéo incriminée encore présente sur GloriaTV et intitulée : "Vous avez dit Mahomet ?"
Michel Janva
L'abbé Pagès censuré par Youtube
L'article « L'abbé Pagès censuré par Youtube » n'a pas été rédigé par notre équipe, mais nous pensons qu'il intéressera nos lecteurs. Pour contacter les auteurs, voir la source ci-dessous. Si vous êtes l'auteur, vous pouvez exercer votre droit de suppression en nous écrivant.
Date de publication: 5 Mar 2011
Source: Le Salon Beige
Après la censure de Dailymotion, c'est au tour de Youtube de suspendre le compte du prêtre parisien (l'abbé Pagès, NDLR), pour 15 jours avec menace de le fermer définitivement.
Chacun peut juger de l'objet du délit en visionnant la vidéo incriminée encore présente sur GloriaTV et intitulée : "Vous avez dit Mahomet ?"
Michel Janva
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.westvalleyhigh.us/abbe-pages.html
L'abbé Pagès
Prêtre du diocèse de Paris, Guy Pagès est connu pour son site web Islam et Vérité ainsi que pour les vidéos qu'il poste sur les plateformes multimédia de l'Internet (Youtude, Dailymotion, GloriaTV). Sans haine, sans violence et sans racisme, l'abbé Pagès explique de façon détaillée dans ses vidéos en quoi l'Islam est une hérésie. Il a par ailleurs publié deux livres: « Judas est en enfer » et « Éléments pour le dialogue islamo-chrétien » avec Ahmed Almahoud (éditions François-Xavier de Guibert). Outre son site web sur l'Islam, l'abbé Pagès publie également un blog.
En mars 2011, l'abbé Pagès a été successivement censuré sur les plateformes de partage de vidéos Dailymotion et Youtube. La menace pèse de fermer définitivement ses comptes, qui contiennent des dizaines de vidéos. Dans l'une de ses vidéos, l'abbé Pagès nous explique que le personnage de Mahomet était encore inconnu deux siècles après sa mort, alors qu'il est censé avoir accompli de si grands exploits militaires à son époque. Les sources extérieures n'en parlent pas, mais ce qui est encore plus troublant : les Sarrasins eux-mêmes n'en parlent pas... en tout cas, pas avant deux siècles plus tard. La question est posée : Mahomet a-t-il historiquement existé, ou n'est-ce qu'un mythe ?
En fait, de plus en plus de spécialistes osent le dire ouvertement : Mahomet est un mythe élaboré tardivement par les califes abbassides pour asseoir leur pouvoir et contrecarrer les chrétiens et les juifs. La vérité ne dérange que ceux qui ont peur de l'entendre, il est d'ailleurs étonnant que certains catholiques rejettent ces analyses historiques. Par crainte de quoi ? S'il paraît normal que l'Église catholique dialogue avec le monde musulman, cela n'implique nullement un renoncement dogmatique de notre part. « La vérité vous rendra libre » disait le Christ, les chrétiens n'ont donc rien à cacher. Nous n'avons surtout pas le droit de nous taire, par opportunisme ou par crainte. Surtout dans une période où de plus en plus de musulmans se convertissent en chrétiens.
Pour nos lecteurs qui veulent en savoir plus sur le mythe historique que constitut la supposée « personne » de Mahomet, il faut découvrir « Origines de l'Islam » de Laurent Lagartempe. C'est une enquête sur les évènements qui ont bouleversé le Moyen-Orient au VIIème siècle. Ce que dit l'abbé Pagès est expliqué de manière détaillée dans le chapitre intitulé « La fabrique d'un prophète ». Concernant l'abbé Pagès, chacun peut juger sur pièce en visionnant la vidéo intitulée : "Vous avez dit Mahomet ?", elle est disponible sur GloriaTV. Sur notre page Vidéos, nous proposons des liens vers d'autres vidéos de l'abbé Pagès.
La censure dont fait l'objet l'abbé Pagès est typique de notre époque marquée par un anti-christianisme viscéral. On peut supposer que des musulmans ont protesté auprès de Dailymotion et de Youtube pour faire supprimer ces vidéos. Pourtant, l'abbé Pagès ne fait que mettre en lumière quatorze siècles d'imposture concernant l'Islam. Une imposture appuyée sur le fait que le Coran s'applique sans discussion ni interprétation ou approfondissement, il est donc interdit aux musulmans de s'interroger sur le sujet. Une interdiction qui s'appuie dorénavant sur la censure.
Pour entrer en contact avec les rédacteurs du site web WESTVALLEYHIGH.US, ou si vous souhaitez apporter votre contribution en publiant votre propre point de vue, s'il vous plaît contactez-nous à l'adresse email qui apparaît ci-dessous. Merci, et que Dieu vous bénisse.
Adresse email support@westvalleyhigh.us
Page mise en ligne le 5 mars 2011
L'abbé Pagès
Prêtre du diocèse de Paris, Guy Pagès est connu pour son site web Islam et Vérité ainsi que pour les vidéos qu'il poste sur les plateformes multimédia de l'Internet (Youtude, Dailymotion, GloriaTV). Sans haine, sans violence et sans racisme, l'abbé Pagès explique de façon détaillée dans ses vidéos en quoi l'Islam est une hérésie. Il a par ailleurs publié deux livres: « Judas est en enfer » et « Éléments pour le dialogue islamo-chrétien » avec Ahmed Almahoud (éditions François-Xavier de Guibert). Outre son site web sur l'Islam, l'abbé Pagès publie également un blog.
En mars 2011, l'abbé Pagès a été successivement censuré sur les plateformes de partage de vidéos Dailymotion et Youtube. La menace pèse de fermer définitivement ses comptes, qui contiennent des dizaines de vidéos. Dans l'une de ses vidéos, l'abbé Pagès nous explique que le personnage de Mahomet était encore inconnu deux siècles après sa mort, alors qu'il est censé avoir accompli de si grands exploits militaires à son époque. Les sources extérieures n'en parlent pas, mais ce qui est encore plus troublant : les Sarrasins eux-mêmes n'en parlent pas... en tout cas, pas avant deux siècles plus tard. La question est posée : Mahomet a-t-il historiquement existé, ou n'est-ce qu'un mythe ?
En fait, de plus en plus de spécialistes osent le dire ouvertement : Mahomet est un mythe élaboré tardivement par les califes abbassides pour asseoir leur pouvoir et contrecarrer les chrétiens et les juifs. La vérité ne dérange que ceux qui ont peur de l'entendre, il est d'ailleurs étonnant que certains catholiques rejettent ces analyses historiques. Par crainte de quoi ? S'il paraît normal que l'Église catholique dialogue avec le monde musulman, cela n'implique nullement un renoncement dogmatique de notre part. « La vérité vous rendra libre » disait le Christ, les chrétiens n'ont donc rien à cacher. Nous n'avons surtout pas le droit de nous taire, par opportunisme ou par crainte. Surtout dans une période où de plus en plus de musulmans se convertissent en chrétiens.
Pour nos lecteurs qui veulent en savoir plus sur le mythe historique que constitut la supposée « personne » de Mahomet, il faut découvrir « Origines de l'Islam » de Laurent Lagartempe. C'est une enquête sur les évènements qui ont bouleversé le Moyen-Orient au VIIème siècle. Ce que dit l'abbé Pagès est expliqué de manière détaillée dans le chapitre intitulé « La fabrique d'un prophète ». Concernant l'abbé Pagès, chacun peut juger sur pièce en visionnant la vidéo intitulée : "Vous avez dit Mahomet ?", elle est disponible sur GloriaTV. Sur notre page Vidéos, nous proposons des liens vers d'autres vidéos de l'abbé Pagès.
La censure dont fait l'objet l'abbé Pagès est typique de notre époque marquée par un anti-christianisme viscéral. On peut supposer que des musulmans ont protesté auprès de Dailymotion et de Youtube pour faire supprimer ces vidéos. Pourtant, l'abbé Pagès ne fait que mettre en lumière quatorze siècles d'imposture concernant l'Islam. Une imposture appuyée sur le fait que le Coran s'applique sans discussion ni interprétation ou approfondissement, il est donc interdit aux musulmans de s'interroger sur le sujet. Une interdiction qui s'appuie dorénavant sur la censure.
Pour entrer en contact avec les rédacteurs du site web WESTVALLEYHIGH.US, ou si vous souhaitez apporter votre contribution en publiant votre propre point de vue, s'il vous plaît contactez-nous à l'adresse email qui apparaît ci-dessous. Merci, et que Dieu vous bénisse.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
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La Lettre de Paix liturgique
Sommaire de notre lettre 285 bis du 5 Juin 2011
21 PRÊTRES FRANÇAIS S'ADRESSENT À ROME : « DONNEZ-NOUS DES ÉVÊQUES SELON LE CŒUR DU PAPE »
Paix Liturgique vous présente un document intéressant et très significatif de l’esprit du « nouveau clergé », publié sur le blog Osservatore Vaticano, le 27 mai dernier. Cet article reproduit une supplique adressée par des prêtres français au Cardinal Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Évêques, implorant Rome de nommer en France des évêques correspondant à la « nouvelle donne » du catholicisme de notre pays.
Cette lettre est en train de faire le tour du monde, car le problème est universel. Le blog italien Messa in Latino l’a reproduite avec un titre qui peut se rendre ainsi : « Très Saint-Père, nous avons besoin de meilleurs évêques », sous lequel la supplique circule dans la Curie romaine.
Paix liturgique est en somme spécialisée dans la question liturgique, qui est au cœur du renouvellement du catholicisme, mais la pacification liturgique voulue par Benoît XVI et la diffusion de la messe en sa forme extraordinaire dépend prioritairement d’évêques favorables pour aller en ce sens. Pour notre part, nous pourrions ainsi traduire l’esprit de cette demande sacerdotale : « Très Saint-Père, nous vous en supplions, donnez à la France des évêques d’esprit Motu Proprio ».
Voici l'article :
Osservatore Vaticano, le 27/05/11
Dans le contexte du sacre de Mgr Fonlupt et des interrogations de fidèles dont nous nous sommes faits l’écho, nous avons reçu le texte d’une supplique qu’un groupe de 21 prêtres français adressent ces jours-ci au cardinal Ouellet, préfet de la congrégation pour les évêques.
D’après ce que je sais de la situation du catholicisme français, ces 21 auraient aussi bien pu être plusieurs dizaines, mais l’animateur du groupe s’est volontairement limité pour envoyer rapidement – et, en l’occurrence, avant le sacre de Mgr Fonlupt – cette supplique à Rome.
Qui sont ces prêtres? De parfaits représentants des « forces vives » du catholicisme français: ils sont 4 religieux, 2 membres d’instituts Ecclesia Dei, et 15 prêtres diocésains. Certains ont été tout récemment ordonnés; d’autres sont prêtres depuis plus de 20 ans. Presque tous ont moins de 50 ans. En un mot, ils sont représentatifs de la génération de la nouvelle évangélisation. Ils ont vu le champ immense de la mission en France même et ne parviennent pas à comprendre que les bureaux et les officines continuent à s’arc-bouter sur des choix idéologiques d’un autre âge. Ils sont résolument favorables à la fin de la guerre liturgique et à la « réforme de la réforme » et aussi hostiles que possible aux interprétations néo-modernistes de Vatican II. L’animateur de ce groupe – qui en est aussi le doyen – a délibérément choisi de représenter cette « diversité » parmi les signataires.
Pour ma part, en recevant cette supplique, j’ai instantanément songé à la supplique des séminaristes de Milan en février dernier. Nous avions suivi cette affaire sans en parler pour éviter de jeter de l’huile sur le feu, mais, à présent qu’elle est derrière nous, je peux bien vous dire de quoi il s’agissait: quelques séminaristes du diocèse de Milan ont écrit une supplique au Pape demandant la possibilité de se former à la célébration du rite ambrosien. L’affaire engendra beaucoup de remue-ménage, à la curie, au diocèse et au séminaire, à tel point que les « fautifs » furent convoqués par le supérieur du séminaire et manquèrent de peu le renvoi.
C’est la raison pour laquelle j’ai moi-même conseillé à l’animateur de ces 21 prêtres de ne pas solliciter de séminaristes (car, en France, on ne se contenterait pas de la menace et il serait trop bête de perdre des prêtres avant même leur ordination…). Et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai supprimé les signatures des 21 prêtres. Nous, laïcs, pouvons librement prendre la parole; il n’en va pas toujours de même pour les clercs.
Pour soutenir cette supplique :
1°/ Vous pouvez la recopier et l’envoyer, avec votre approbation, à la Nonciature apostolique à Paris – qui est, naturellement, en première ligne pour les nominations épiscopales françaises à : noncapfr@wanadoo.fr
2°/ Et puis, n’hésitez pas à faire circuler cette supplique [en la transférant grâce à votre carnet d’adresses électroniques ou de vos « trombinoscopes » ou facebooks, comme on dit]. Plus nous serons nombreux à l’avoir lue, soutenue, diffusée, plus nous obtiendrons rapidement des évêques adaptés à la nouvelle situation du catholicisme français, capables de nous conduire pour la nouvelle évangélisation de la fille aînée de l’Église !
Vini Ganimara
----------------------
A Son Éminence le Cardinal Ouellet,
Préfet de la Congrégation pour les Évêques
Éminence,
Nous voudrions vous faire part de l’incompréhension d’une large part des prêtres et des catholiques de France concernant les nominations épiscopales actuelles.
Dans notre pays, depuis trois ou quatre décennies, le catholicisme s’est réduit et continue de se réduire dramatiquement (effondrement constant de la pratique dominicale, du nombre des prêtres, des religieux, des catéchisés, des vocations, etc.) Il n’est pas impossible que le Saint-Siège soit bientôt contraint de transformer certains diocèses français en administrations apostoliques, compte tenu du nombre dérisoire de leurs prêtres en activité.
Or ce catholicisme malade n’est pas mort. Transformé par la terrible épreuve de la sécularisation, il a encore – pour combien de temps ? – la capacité de se revitaliser en son état de minorité : scoutisme, écoles vraiment catholiques, mouvements, pèlerinages, communautés nouvelles multiples, communautés traditionnelles jeunes et vivantes, nouvelles générations de prêtres réellement missionnaires, séminaristes diocésains et nombreuses vocations potentielles de type « génération Benoît XVI », possibilités liturgiques et vocationnelles offertes par le Motu Proprio Summorum Pontificum, jeunes familles chrétiennes nombreuses, groupements très actifs de soutien à la vie. Ce catholicisme-là veut tourner une page mortifère : abus liturgiques, prédication désastreuse concernant la morale du mariage, complexe anti-romain latent, pratiques sacramentelles déviantes (bénédictions de « remariages » des divorcés remariés, absolutions collectives), catéchèse douteusement catholique sur l’eucharistie, etc.
Dans ce contexte, les nominations épiscopales nous paraissent inintelligibles. Bien des évêques de France sont en décalage croissant avec ce nouveau catholicisme. Et c’est une immense déception de voir qu’une partie de ceux nommés aujourd’hui même, sous le pape Benoît XVI, comme s’ils se reproduisaient par cooptation, ont encore un esprit « génération 68 » plus ou moins recentré, et que l’autre partie est choisie, pour les besoins d’un consensus introuvable, parmi des hommes d’une timidité réformatrice extrême.
Les prêtres, les religieux, les clercs que nous représentons désirent que soit faite à l’adresse d’une société de plus en plus indifférente une annonce claire de l’Évangile. Ils sont en outre animés d’un vrai désir de réconciliation et de paix entre tous les catholiques de France, qui se savent désormais largement minoritaires. Mais pour mettre en œuvre une nouvelle pastorale, il faut choisir de nouveaux pasteurs. Il se trouve que les prêtres de 50 à 60 ans qui ont un profil pastoral, psychologique et intellectuel solide, répondant parfaitement aux besoins vitaux du nouveau catholicisme français, sont désormais nombreux.
Éminence, le salut du catholicisme français dépend de la nomination d’évêques qui répondront à ses besoins réels et à ses vraies attentes.
Nous exprimons à Votre Éminence notre profond et religieux respect, et La prions de transmettre à notre Saint-Père le Pape l’expression de l’affection dévouée et respectueuse de ses enfants fidèles, prêtres de Jésus-Christ.
--------------------------
La Lettre de Paix liturgique
Sommaire de notre lettre 285 bis du 5 Juin 2011
21 PRÊTRES FRANÇAIS S'ADRESSENT À ROME : « DONNEZ-NOUS DES ÉVÊQUES SELON LE CŒUR DU PAPE »
Paix Liturgique vous présente un document intéressant et très significatif de l’esprit du « nouveau clergé », publié sur le blog Osservatore Vaticano, le 27 mai dernier. Cet article reproduit une supplique adressée par des prêtres français au Cardinal Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Évêques, implorant Rome de nommer en France des évêques correspondant à la « nouvelle donne » du catholicisme de notre pays.
Cette lettre est en train de faire le tour du monde, car le problème est universel. Le blog italien Messa in Latino l’a reproduite avec un titre qui peut se rendre ainsi : « Très Saint-Père, nous avons besoin de meilleurs évêques », sous lequel la supplique circule dans la Curie romaine.
Paix liturgique est en somme spécialisée dans la question liturgique, qui est au cœur du renouvellement du catholicisme, mais la pacification liturgique voulue par Benoît XVI et la diffusion de la messe en sa forme extraordinaire dépend prioritairement d’évêques favorables pour aller en ce sens. Pour notre part, nous pourrions ainsi traduire l’esprit de cette demande sacerdotale : « Très Saint-Père, nous vous en supplions, donnez à la France des évêques d’esprit Motu Proprio ».
Voici l'article :
Osservatore Vaticano, le 27/05/11
Dans le contexte du sacre de Mgr Fonlupt et des interrogations de fidèles dont nous nous sommes faits l’écho, nous avons reçu le texte d’une supplique qu’un groupe de 21 prêtres français adressent ces jours-ci au cardinal Ouellet, préfet de la congrégation pour les évêques.
D’après ce que je sais de la situation du catholicisme français, ces 21 auraient aussi bien pu être plusieurs dizaines, mais l’animateur du groupe s’est volontairement limité pour envoyer rapidement – et, en l’occurrence, avant le sacre de Mgr Fonlupt – cette supplique à Rome.
Qui sont ces prêtres? De parfaits représentants des « forces vives » du catholicisme français: ils sont 4 religieux, 2 membres d’instituts Ecclesia Dei, et 15 prêtres diocésains. Certains ont été tout récemment ordonnés; d’autres sont prêtres depuis plus de 20 ans. Presque tous ont moins de 50 ans. En un mot, ils sont représentatifs de la génération de la nouvelle évangélisation. Ils ont vu le champ immense de la mission en France même et ne parviennent pas à comprendre que les bureaux et les officines continuent à s’arc-bouter sur des choix idéologiques d’un autre âge. Ils sont résolument favorables à la fin de la guerre liturgique et à la « réforme de la réforme » et aussi hostiles que possible aux interprétations néo-modernistes de Vatican II. L’animateur de ce groupe – qui en est aussi le doyen – a délibérément choisi de représenter cette « diversité » parmi les signataires.
Pour ma part, en recevant cette supplique, j’ai instantanément songé à la supplique des séminaristes de Milan en février dernier. Nous avions suivi cette affaire sans en parler pour éviter de jeter de l’huile sur le feu, mais, à présent qu’elle est derrière nous, je peux bien vous dire de quoi il s’agissait: quelques séminaristes du diocèse de Milan ont écrit une supplique au Pape demandant la possibilité de se former à la célébration du rite ambrosien. L’affaire engendra beaucoup de remue-ménage, à la curie, au diocèse et au séminaire, à tel point que les « fautifs » furent convoqués par le supérieur du séminaire et manquèrent de peu le renvoi.
C’est la raison pour laquelle j’ai moi-même conseillé à l’animateur de ces 21 prêtres de ne pas solliciter de séminaristes (car, en France, on ne se contenterait pas de la menace et il serait trop bête de perdre des prêtres avant même leur ordination…). Et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai supprimé les signatures des 21 prêtres. Nous, laïcs, pouvons librement prendre la parole; il n’en va pas toujours de même pour les clercs.
Pour soutenir cette supplique :
1°/ Vous pouvez la recopier et l’envoyer, avec votre approbation, à la Nonciature apostolique à Paris – qui est, naturellement, en première ligne pour les nominations épiscopales françaises à : noncapfr@wanadoo.fr
2°/ Et puis, n’hésitez pas à faire circuler cette supplique [en la transférant grâce à votre carnet d’adresses électroniques ou de vos « trombinoscopes » ou facebooks, comme on dit]. Plus nous serons nombreux à l’avoir lue, soutenue, diffusée, plus nous obtiendrons rapidement des évêques adaptés à la nouvelle situation du catholicisme français, capables de nous conduire pour la nouvelle évangélisation de la fille aînée de l’Église !
Vini Ganimara
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A Son Éminence le Cardinal Ouellet,
Préfet de la Congrégation pour les Évêques
Éminence,
Nous voudrions vous faire part de l’incompréhension d’une large part des prêtres et des catholiques de France concernant les nominations épiscopales actuelles.
Dans notre pays, depuis trois ou quatre décennies, le catholicisme s’est réduit et continue de se réduire dramatiquement (effondrement constant de la pratique dominicale, du nombre des prêtres, des religieux, des catéchisés, des vocations, etc.) Il n’est pas impossible que le Saint-Siège soit bientôt contraint de transformer certains diocèses français en administrations apostoliques, compte tenu du nombre dérisoire de leurs prêtres en activité.
Or ce catholicisme malade n’est pas mort. Transformé par la terrible épreuve de la sécularisation, il a encore – pour combien de temps ? – la capacité de se revitaliser en son état de minorité : scoutisme, écoles vraiment catholiques, mouvements, pèlerinages, communautés nouvelles multiples, communautés traditionnelles jeunes et vivantes, nouvelles générations de prêtres réellement missionnaires, séminaristes diocésains et nombreuses vocations potentielles de type « génération Benoît XVI », possibilités liturgiques et vocationnelles offertes par le Motu Proprio Summorum Pontificum, jeunes familles chrétiennes nombreuses, groupements très actifs de soutien à la vie. Ce catholicisme-là veut tourner une page mortifère : abus liturgiques, prédication désastreuse concernant la morale du mariage, complexe anti-romain latent, pratiques sacramentelles déviantes (bénédictions de « remariages » des divorcés remariés, absolutions collectives), catéchèse douteusement catholique sur l’eucharistie, etc.
Dans ce contexte, les nominations épiscopales nous paraissent inintelligibles. Bien des évêques de France sont en décalage croissant avec ce nouveau catholicisme. Et c’est une immense déception de voir qu’une partie de ceux nommés aujourd’hui même, sous le pape Benoît XVI, comme s’ils se reproduisaient par cooptation, ont encore un esprit « génération 68 » plus ou moins recentré, et que l’autre partie est choisie, pour les besoins d’un consensus introuvable, parmi des hommes d’une timidité réformatrice extrême.
Les prêtres, les religieux, les clercs que nous représentons désirent que soit faite à l’adresse d’une société de plus en plus indifférente une annonce claire de l’Évangile. Ils sont en outre animés d’un vrai désir de réconciliation et de paix entre tous les catholiques de France, qui se savent désormais largement minoritaires. Mais pour mettre en œuvre une nouvelle pastorale, il faut choisir de nouveaux pasteurs. Il se trouve que les prêtres de 50 à 60 ans qui ont un profil pastoral, psychologique et intellectuel solide, répondant parfaitement aux besoins vitaux du nouveau catholicisme français, sont désormais nombreux.
Éminence, le salut du catholicisme français dépend de la nomination d’évêques qui répondront à ses besoins réels et à ses vraies attentes.
Nous exprimons à Votre Éminence notre profond et religieux respect, et La prions de transmettre à notre Saint-Père le Pape l’expression de l’affection dévouée et respectueuse de ses enfants fidèles, prêtres de Jésus-Christ.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/cest-le-rôle-de-leglise-dintervenir-dans-la-cité.html
18 juin 2011
C'est le rôle de l'Eglise d'intervenir dans la Cité
L'abbé Pierre-Hervé Grosjean répond à tous ceux qui veulent que les clercs "restent dans leurs sacristies".
"[L'Eglise] n’est pas un « lobby » au service d’intérêts particuliers, ou qui chercherait à avoir un « pouvoir » politique. Elle est au service du Bien commun, elle aussi, et de ce qui lui semble essentiel à la sauvegarde de ce Bien commun. Ce qu’elle dit sur le mariage, sur la famille, sur la bioéthique, sur le respect de la vie, sur l’accueil du plus pauvre, sur la dignité du travailleur … tout cela est fondé sur une éthique rationnelle, naturelle, partageable par tous, universelle, fondement des droits de l’homme, et de toute vie en commun.
Au cœur de ce monde, soumis aux mode de pensée, à la loi des majorités mouvantes, à la pression des opinions médiatiques, l’Eglise offre ce service gratuit, désintéressé, d’être un repère stable, libre, qui indique, éclaire, veille et alerte à chaque fois que la dignité et le bien de la personne lui semble être en cause. A temps et à contretemps, l’Eglise est cette sentinelle qui ne remplace pas l’Etat, qui n’a aucun pouvoir temporel, qui respecte le jeu démocratique, mais qui se veut la gardienne de l’absolu, du caractère premier de la dignité de toute personne. Elle est alors la voix des sans-voix, le dernier rempart, la vigie qui alerte des régressions éthiques dont toute société même démocratique peut se retrouver coupable."
Posté le 18 juin 2011 à 20h54 par Michel Janva
18 juin 2011
C'est le rôle de l'Eglise d'intervenir dans la Cité
L'abbé Pierre-Hervé Grosjean répond à tous ceux qui veulent que les clercs "restent dans leurs sacristies".
"[L'Eglise] n’est pas un « lobby » au service d’intérêts particuliers, ou qui chercherait à avoir un « pouvoir » politique. Elle est au service du Bien commun, elle aussi, et de ce qui lui semble essentiel à la sauvegarde de ce Bien commun. Ce qu’elle dit sur le mariage, sur la famille, sur la bioéthique, sur le respect de la vie, sur l’accueil du plus pauvre, sur la dignité du travailleur … tout cela est fondé sur une éthique rationnelle, naturelle, partageable par tous, universelle, fondement des droits de l’homme, et de toute vie en commun.
Au cœur de ce monde, soumis aux mode de pensée, à la loi des majorités mouvantes, à la pression des opinions médiatiques, l’Eglise offre ce service gratuit, désintéressé, d’être un repère stable, libre, qui indique, éclaire, veille et alerte à chaque fois que la dignité et le bien de la personne lui semble être en cause. A temps et à contretemps, l’Eglise est cette sentinelle qui ne remplace pas l’Etat, qui n’a aucun pouvoir temporel, qui respecte le jeu démocratique, mais qui se veut la gardienne de l’absolu, du caractère premier de la dignité de toute personne. Elle est alors la voix des sans-voix, le dernier rempart, la vigie qui alerte des régressions éthiques dont toute société même démocratique peut se retrouver coupable."
Posté le 18 juin 2011 à 20h54 par Michel Janva
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/je-préfère-les-saints-aux-idées.html
18 juin 2011
"Je préfère les saints aux idées"
Le Figaro Littéraire accorde une page au dernier livre du père Zanotti-Sorkine à l'occasion de la sortie de son livre homme et prêtre.
Convaincant pour ceux qui n'avaient pas encore prévu ce livre aux lectures d'été.
Posté le 18 juin 2011 à 21h14 par Lahire
18 juin 2011
"Je préfère les saints aux idées"
Le Figaro Littéraire accorde une page au dernier livre du père Zanotti-Sorkine à l'occasion de la sortie de son livre homme et prêtre.
Convaincant pour ceux qui n'avaient pas encore prévu ce livre aux lectures d'été.
Posté le 18 juin 2011 à 21h14 par Lahire
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.perepiscopus.org/diocses/le-pretre-ne-doit-pas-faire-ladolescent
Le prêtre ne doit pas faire l’adolescent
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 07 3rd, 2011 |
De Mgr Centène, évêque de Vannes, lors de l’ordination de 2 prêtres le 19 juin :
Il y a des types de familiarité qui ne contribuent pas à désembrumer l’image du Père. Se faire appeler par son prénom, se laisser tutoyer et claquer la bise à toutes les filles de la paroisse relève davantage du syndrome d’une adolescence prolongée que d’une paternité responsable et assumée. La paternité du prêtre se déploie surtout dans la miséricorde qui accueille l’enfant prodigue pour le relever en lui restituant sa dignité de fils. L’accueil est inutile sans le relèvement qui passe par l’annonce claire de la vérité. La vérité peut demeurer inaccessible si elle n’est pas accompagnée par la charité de l’accueil.
Le prêtre ne doit pas faire l’adolescent
Posté par Maximilien Bernard dans Diocèses le 07 3rd, 2011 |
De Mgr Centène, évêque de Vannes, lors de l’ordination de 2 prêtres le 19 juin :
Il y a des types de familiarité qui ne contribuent pas à désembrumer l’image du Père. Se faire appeler par son prénom, se laisser tutoyer et claquer la bise à toutes les filles de la paroisse relève davantage du syndrome d’une adolescence prolongée que d’une paternité responsable et assumée. La paternité du prêtre se déploie surtout dans la miséricorde qui accueille l’enfant prodigue pour le relever en lui restituant sa dignité de fils. L’accueil est inutile sans le relèvement qui passe par l’annonce claire de la vérité. La vérité peut demeurer inaccessible si elle n’est pas accompagnée par la charité de l’accueil.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.zenit.org/
Thaïlande : L’AED soutient les prêtres attachés au service des réfugiés
Près de 2,5 millions de migrants proviennent du Myanmar
ROME, Vendredi 8 juillet 2011 (ZENIT.org) – L’association Aide à l’Eglise en détresse (AED) qui soutient les chrétiens persécutés et en situation de souffrance dans le monde, assiste six prêtres dans leurs efforts visant à aider des foules de migrants et réfugiés en Thaïlande.
Selon des statistiques de l'Église, le pays accueillerait sur son sol près de 2,5 millions de personnes venant du Myanmar. Chaque jour apporte son nouveau lot de réfugiés.
L’évêque thaïlandais du diocèse de Nakhon Sawan, Mgr Joseph Visitnondachai, qui dirige le Bureau catholique pour l’assistance d’urgence et les réfugiés, souligne que l’Eglise locale manquait de prêtres et de religieux. Il a du faire appel à des prêtres du Myanmar pour travailler avec les immigrés.
« Au début nous ne savions pas comment nous aurions donné à manger à ces prêtres, mais l’AED nous a dit 'ne vous inquiétez pas, nous vous aiderons' », raconte l’évêque.
L’AED garantit des fonds aux prêtres pour qu’ils puissent subvenir à leurs besoins. Il faut savoir que l’association, qui a déjà fait don de 70.000 euros en 2008-2010, apporte également son soutien financier à la pastorale des migrants et réfugiés du Myanmar. En deux ans elle a contribué à hauteur de 44.000 euros.
Les réfugiés des camps dépendent entièrement de l’aide des agences humanitaires et des ONG.
Les prêtres célèbrent la messe chaque semaine, confessent et donnent les sacrements comme le baptême et l’onction des malades.
Thaïlande : L’AED soutient les prêtres attachés au service des réfugiés
Près de 2,5 millions de migrants proviennent du Myanmar
ROME, Vendredi 8 juillet 2011 (ZENIT.org) – L’association Aide à l’Eglise en détresse (AED) qui soutient les chrétiens persécutés et en situation de souffrance dans le monde, assiste six prêtres dans leurs efforts visant à aider des foules de migrants et réfugiés en Thaïlande.
Selon des statistiques de l'Église, le pays accueillerait sur son sol près de 2,5 millions de personnes venant du Myanmar. Chaque jour apporte son nouveau lot de réfugiés.
L’évêque thaïlandais du diocèse de Nakhon Sawan, Mgr Joseph Visitnondachai, qui dirige le Bureau catholique pour l’assistance d’urgence et les réfugiés, souligne que l’Eglise locale manquait de prêtres et de religieux. Il a du faire appel à des prêtres du Myanmar pour travailler avec les immigrés.
« Au début nous ne savions pas comment nous aurions donné à manger à ces prêtres, mais l’AED nous a dit 'ne vous inquiétez pas, nous vous aiderons' », raconte l’évêque.
L’AED garantit des fonds aux prêtres pour qu’ils puissent subvenir à leurs besoins. Il faut savoir que l’association, qui a déjà fait don de 70.000 euros en 2008-2010, apporte également son soutien financier à la pastorale des migrants et réfugiés du Myanmar. En deux ans elle a contribué à hauteur de 44.000 euros.
Les réfugiés des camps dépendent entièrement de l’aide des agences humanitaires et des ONG.
Les prêtres célèbrent la messe chaque semaine, confessent et donnent les sacrements comme le baptême et l’onction des malades.
Her- Messages : 9481
Date d'inscription : 01/05/2009
Localisation : France
Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/07/pour-ceux-qui-cherchent-pour-ceux-qui-doutent.html
16 juillet 2011
Pour ceux qui cherchent, pour ceux qui doutent
"C’était une âme droite, transparente, ardente, oublieuse de soi pour les autres, désireuse de sainteté pour soi et pour les autres, prudente sans scrupule, audacieuse sans témérité. L’impulsivité de la jeunesse était maîtrisée par une maturité acquise dans l’épreuve de ses difficultés à accéder au sacerdoce" son évêque.
France Catholique revient sur la vie et la mort de l'abbé Jean-Paul Hyvernat. Il est mort il y a vingt ans après les JMJ de Czestochowa. Magnifique exemple de vie, de détermination dans un total abandon en Notre Seigneur, il est un modèle pour tous ceux qui s'interrogent, s'engagent ou se sont engagés sur la voie (voix) du Sacerdoce et sa vie est une lumière pour le discernement des vocations sacerdotales. Prédicateur d'exception formé dans le scoutisme, il eut des mots qui s'adressent encore aujourd'hui, à quelques jours des JMJ, à tous les jeunes :
"Si nous n’êtes pas décidés à être des saints, il vaudrait mieux cesser là, tout de suite, votre pèlerinage (...) Maintenant, il nous faut vivre une nouvelle étape du pèlerinage de notre vie. Rendez-vous au Ciel, bien sûr, tout simplement".
Un livre biographique lui a déjà été consacré. L'article de France Catholique est poignant et à diffuser très largement. Il se termine par le testament de ce saint prêtre :
"Pour clore, recevons à genoux son testament. Laissons-le résonner dans notre âme, profondément :
« Je demande pardon à tous ceux que j’aurais pu blesser Ou scandaliser durant ma vie terrestre. Pardon à tous ceux qui auraient vu dans ma vie sacerdotale un contre-témoignage : le Sacerdoce est une réalité si belle qu’on ne peut que la trahir.
J’aurais voulu être un saint… j’aurais voulu que tous soient embrasés d’Amour, j’aurais voulu être un prêtre donné, mangé, j’aurais voulu que tous soient amoureux du Christ, j’aurais voulu absoudre tous les péchés de tous les pécheurs que j’ai rencontrés, j’aurais voulu que Marie règne en tous pour que tous soient à Jésus, j’aurais voulu faire aimer l’Amour, j’aurais voulu que l’Eucharistie soit le centre de ma vie, j’aurais voulu… Qu’un autre prenne le relais et monte à l’Autel et soit un saint.
Et priez pour le pauvre pécheur que je suis, moi qui ai tant trahi mon Dieu, moi qui n’ai pas su faire pénitence, moi qui ai tant besoin de la Miséricorde. Que les jeunes, et parmi eux, tous nos scouts et nos guides, soient assoiffés d’absolu, de pureté, de transparence, de joie, de sainteté.
Dieu est Amour. L’Eglise est belle, car elle est sienne, guidée par Marie, je ne regrette rien de tout ce que j’ai contemplé en elle. Je rends grâce à Dieu pour la Sainte Eglise catholique et romaine pour mon diocèse de Versailles, et je demande pardon à mon Evêque de lui faire faux bond !...
Gloire au Père et au Fils, et au Saint Esprit
Louange et Gloire à l’Etoile de ma vie,
Marie très pure.
Fait à Versailles, en la fête du Baptême du Seigneur, dimanche 12 janvier 1986.
Jean –Paul Hyvernat, Chrétien, Scout, Prêtre pour l’éternité !"
Posté le 16 juillet 2011 à 21h48 par Lahire
16 juillet 2011
Pour ceux qui cherchent, pour ceux qui doutent
"C’était une âme droite, transparente, ardente, oublieuse de soi pour les autres, désireuse de sainteté pour soi et pour les autres, prudente sans scrupule, audacieuse sans témérité. L’impulsivité de la jeunesse était maîtrisée par une maturité acquise dans l’épreuve de ses difficultés à accéder au sacerdoce" son évêque.
France Catholique revient sur la vie et la mort de l'abbé Jean-Paul Hyvernat. Il est mort il y a vingt ans après les JMJ de Czestochowa. Magnifique exemple de vie, de détermination dans un total abandon en Notre Seigneur, il est un modèle pour tous ceux qui s'interrogent, s'engagent ou se sont engagés sur la voie (voix) du Sacerdoce et sa vie est une lumière pour le discernement des vocations sacerdotales. Prédicateur d'exception formé dans le scoutisme, il eut des mots qui s'adressent encore aujourd'hui, à quelques jours des JMJ, à tous les jeunes :
"Si nous n’êtes pas décidés à être des saints, il vaudrait mieux cesser là, tout de suite, votre pèlerinage (...) Maintenant, il nous faut vivre une nouvelle étape du pèlerinage de notre vie. Rendez-vous au Ciel, bien sûr, tout simplement".
Un livre biographique lui a déjà été consacré. L'article de France Catholique est poignant et à diffuser très largement. Il se termine par le testament de ce saint prêtre :
"Pour clore, recevons à genoux son testament. Laissons-le résonner dans notre âme, profondément :
« Je demande pardon à tous ceux que j’aurais pu blesser Ou scandaliser durant ma vie terrestre. Pardon à tous ceux qui auraient vu dans ma vie sacerdotale un contre-témoignage : le Sacerdoce est une réalité si belle qu’on ne peut que la trahir.
J’aurais voulu être un saint… j’aurais voulu que tous soient embrasés d’Amour, j’aurais voulu être un prêtre donné, mangé, j’aurais voulu que tous soient amoureux du Christ, j’aurais voulu absoudre tous les péchés de tous les pécheurs que j’ai rencontrés, j’aurais voulu que Marie règne en tous pour que tous soient à Jésus, j’aurais voulu faire aimer l’Amour, j’aurais voulu que l’Eucharistie soit le centre de ma vie, j’aurais voulu… Qu’un autre prenne le relais et monte à l’Autel et soit un saint.
Et priez pour le pauvre pécheur que je suis, moi qui ai tant trahi mon Dieu, moi qui n’ai pas su faire pénitence, moi qui ai tant besoin de la Miséricorde. Que les jeunes, et parmi eux, tous nos scouts et nos guides, soient assoiffés d’absolu, de pureté, de transparence, de joie, de sainteté.
Dieu est Amour. L’Eglise est belle, car elle est sienne, guidée par Marie, je ne regrette rien de tout ce que j’ai contemplé en elle. Je rends grâce à Dieu pour la Sainte Eglise catholique et romaine pour mon diocèse de Versailles, et je demande pardon à mon Evêque de lui faire faux bond !...
Gloire au Père et au Fils, et au Saint Esprit
Louange et Gloire à l’Etoile de ma vie,
Marie très pure.
Fait à Versailles, en la fête du Baptême du Seigneur, dimanche 12 janvier 1986.
Jean –Paul Hyvernat, Chrétien, Scout, Prêtre pour l’éternité !"
Posté le 16 juillet 2011 à 21h48 par Lahire
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
www.paixliturgique.com
CES PRÊTRES QUI SOUFFRENT
Nous publions ces libres réflexions d’un médecin psychiatre à propos de Ces Prêtres qui souffrent (Michel de Saint-Pierre, 1966), ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Le médecin complète les réflexions du romancier, 45 ans après, dans une situation idéologiquement identique, mais qui pastoralement a changé du tout au tout : la Rénovation décidée à l’époque n’a été possible que parce que l’Église d’Occident était, malgré des signes de déclin évidents et des fissures doctrinales gravissimes, toujours riche en prêtres, religieux, missionnaires, séminaires, œuvres de toutes sortes – de même d’ailleurs, toutes choses égales, que la Révolution de 1789 n’a été possible que parce que la France du XVIIIe siècle, agitée de tensions sociales très graves, restait le pays le plus riche et le puissant d’Europe. Mais la Rénovation conciliaire, qui a ouvert toutes grandes les portes de la sécularisation, a « saigné » l’Église bien plus que les guerres de la Révolution n’avaient saigné et abaissé la France : de la richesse pastorale (relative) d’avant le Concile il ne reste plus rien, et l’institution ecclésiastique est en train de s’effacer purement et simplement du paysage occidental. Du coup, aujourd’hui, le prêtre que l’idéologie de la Rénovation tente de réduire sait qu’il a raison ; et le responsable Rénovateur qui cherche à le réduire devrait savoir qu’il a tout faux.
Et pourtant, la machine à Rénover continue son œuvre, et les prêtres qui résistent à la Rénovation continuent de souffrir.
Ces prêtres qui souffrent : aspects psychologiques
Il y a quarante cinq ans, Michel de Saint-Pierre publiait le deuxième volet d’un triptyque sur le prêtre : Ces Prêtres qui souffrent (La Table Ronde, 1966) prolongeait, deux ans après, Les Nouveaux Prêtres paru en 1964 (La Table Ronde), en plein concile. Un héros récurrent, l’abbé Delance, aussi saint et persécuté que l’abbé Chevance, de Bernanos, auquel il doit sans doute son nom, se voyait à terme (terrestre) mortifié et martyrisé pour sa fidélité au sacerdoce de toujours. Le récit de son exil intérieur, sous le titre La passion de l’abbé Delance, complète la trilogie, en 1968 (toujours, La Table Ronde).
Cette montée vers le sacrifice ultime avait ceci de particulier que le couteau sacrificiel était tenu par son évêque, et non par quelque potentat païen rebelle à toute évangélisation. Malaise dans les rangs des fidèles de l’époque. "Ce Saint-Pierre là, quel provocateur !", entendait-on dans les paroisses. "Il n’accepte pas le renouveau de l’Église. Il lui manque les clés du Royaume !" Et tous de pouffer.
Le respect du haut-clergé n’avait pas encore trop pâti des désastres postconciliaires, encore que, depuis la Libération, l’autorité épiscopale n’était plus ce qu’elle était. Pour suspecter un successeur des apôtres de malveillance à l’égard d’un prêtre méritant, il fallait avoir mauvais fond. Fermez le ban. L’abbé Delance, pour sa part, avait à expier sa rigidité et sa propension à ne pas « penser avec l’Église ». Que voulez vous, il y a, hélas, des gens comme ça.
Le renouveau pastoral était d’actualité. Cette priorité s’imposait, nonobstant les inerties diverses, et autres arguties cherchant de façon dérisoire à freiner l’œuvre sacrée de l’Esprit soufflant en tempête. Le Concile montrait la voie, aussi surement qu’au plafond de la Chapelle Sixtine le Père montre le Fils et vice-versa. Certes, Les Nouveaux Prêtres montraient l’étonnant succès, qui exaspérait ses confrères progressistes, de la sainteté de l’abbé Delance, et le commencement des désastres provoqués par la démagogie de ces dernies. Mais les dogmes n’étant pas menacés (c’est du moins ce que faisait semblant de croire Michel de Saint-Pierre, à la différence d’autres « réfractaires », comme Jean Madiran, Georges de Nantes, Marcel Lefebvre), la pastorale se voulant prometteuse, quel péril en la réforme ?
L’année 1966 fut déjà, à sa façon, une « annus horribilis » : C’est l’année du grand vide, celle des départs à la cloche de bois : clercs, religieux, paroissiens firent défection, en masse. Les lendemains qui déchantent, tel fût l’effet majeur d’une praxis ayant réduit le dogme à quia.
Émile Zola avait, entre 1891 et 1898, conçu un cycle romanesque dénommé Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris. L’abbé Pierre Froment, dont le chemin intérieur en est le fil conducteur, connaît un parcours inverse de celui de l’abbé Delance. Quand celui-ci reçoit les stigmates, celui là quitte l’Église, ayant perdu la Foi à Lourdes. Il se marie, et connaitra la « vraie » fécondité avec son épouse qui lui donnera douze enfants. Ce « Froment » opte pour les nourritures terrestres, les seules qui ne trompent pas.
La littérature met en évidence l’antagonisme des parcours, et l’on sent intuitivement que la fiction n’est pas un obstacle à la réception du message : le héros n’a d’imaginaire que le patronyme dont le roman le désigne, et le masque tout à la fois. Il n’y a qu’un pas à franchir pour que l’actualité vienne donner un visage contemporain à chaque type littéraire, celui que l’art a rendu accessible à partir du vivant. Il faut choisir sa route, donc, et l’assumer.
Aujourd’hui, tel prêtre de Normandie est la cible de son évêque. Les protagonistes sont de chair et de sang. L’abbé est un curé de paroisse performant. Ce n’est pas un « tradi » ; c’est un prêtre qui interprète l’enseignement contemporain à la lumière de l’enseignement constant de l’Église. Il est catholique, sans prédicat surajouté. Son sacerdoce se déploie sans entrave, à la plus grande satisfaction de ses paroissiens.
Or, il est insupportable à son évêque, Mgr N. Ses ouailles sont nombreuses, et reconnaissantes de surcroit. La quête est généreuse. Alors pourquoi tant de haine ? On vient de vous le dire ! L’abbé incarne le modèle enterré par l’évêque. Pour le dire avec le philosophe Slavoj Zizek, ce qui refuse de mourir devient persécuteur, à la façon d’un fantôme.
Ce prêtre d’aujourd’hui a sur la situation de l’Église une perspective que l’abbé Delance, ou plutôt son démiurge, ne pouvait avoir aussi nettement. La crise de l’Église est patente, la foi est en berne, les vocations aussi. Les constats sont tragiques, à moins de les rendre impossibles par automutilation (aveuglement, décérébration) ou sabordage (abandon de toute faculté de juger, récusation du quantitatif, refus de toute évaluation).
La haine de l’évêque pour ce prêtre est tellement obscène qu’elle scandalise même la revue Golias, laquelle donne de la valeur au soutien de l’abbé par sa base locale. Il n’est pas fréquent, à vrai dire, qu’une gouvernance aussi désastreuse se manifeste. Habituellement, les institutions répugnent à montrer leur violence. Le respect des formes réglementaires, la consistance du fonds faisant litige sont des préalables à la bonne fin d’un contentieux. À l’inverse, une intimidation maladroite ou une sanction arbitraire dénonce l’auteur plus que la cible.
Ce curé a un ennemi. À cause de son succès. Il est combattu parce qu’il réussit, pas parce qu’il est défaillant. L’évêque ne veut pas sa mort, il veut mettre un terme à cet habitus sacerdotal qu’il incarne.
L’abbé Delance était de trop dans un horizon renouvelé par anticipation. Le curé normand d’aujourd’hui sait que les promesses n’ont pas été tenues, et il sait pourquoi. Il est de trop par son insolent succès en terre dévastée. Il fallait que l’abbé Delance fût un saint pour assumer sa passion. Il suffit à notre curé normand de désigner son ennemi pour ne pas laisser dévoyer son martyre en dépression.
Tout prêtre souffre quand sa vocation est disqualifiée. Quand l’Appel auquel il a souscrit fait l’objet d’un déni. Qui peut avoir un tel pouvoir de nuire ? L’athée ne déstabilise pas le prêtre, l’indifférent non plus, l’apostat encore moins. Ordonner vers le Christ, telle est sa mission. Il peut connaître la fatigue, mais il ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Il souffre quand il est dénoncé comme un obstacle dans l’accès au Christ, comme une entrave à l’Esprit, comme un serviteur nocif. Qui a l’audace de tels jugements et la capacité de le blesser, si ce n’est celui qu’il voit comme un père ?
Tout ceci est corroboré par les témoignages saisis ça et là dans les diocèses français, au point qu’il est pertinent de dénoncer l’actualité d’un combat épiscopal contre ces « nouveaux prêtres » d’aujourd’hui, lesquels sont bâtis à l’antithèse de leurs aînés. Formés dans les séminaires interdiocésains où les séductions du néo-modernisme sont loin d’être mortes, plus avertis de l’adversité intra ecclésiale et des ambiguïtés d’un amour plus parlé que vécu, ces jeunes prêtres ont souvent l’intuition qu’il faut, pour trouver un équilibre, avoir l’air de ce que l’on est, sans barguigner . De plus en plus, la soutane est « tendance » ; le prêtre se dispose à mettre de l’ordre là où le monde met du désordre ; le sacerdoce du prêtre est vu plus clairement comme un sacrement spécifique, irréductible au sacerdoce des baptisés. Vatican II prend place dans l’histoire de l’Église, évidemment ; ceux qui le veulent inaugural font preuve d’ignorance ou de parti pris. L’adversité la plus trouble est intra muros.
Le 9 avril 2009, jeudi saint, Monseigneur Aillet, l’évêque de Bayonne, signait avec son presbyterium un « message au peuple de Dieu », texte d’attachement au célibat ecclésiastique. Heureux de répondre ainsi aux exigences de leur condition d’hommes séparés du commun, pour la Gloire de Dieu. Or, de fait, étant fauteur d’ordre, le prêtre est, partout là où il est, celui qui pose le cadre de sa propre activité. Il n’a pas à subir les caprices de quiconque ; le baptisé a recours à lui, il n’a pas à lui dicter sa conduite. En analogie avec la fonction médicale, laquelle est au service du malade mais ne s’effectue pas sous sa dictée.
Cette chefferie du prêtre, cette autonomie décisionnelle sont intégrées au gouvernement de l’Église. Lequel doit les faire respecter. Or c’est l’inverse de la politique actuelle des diocèses, sous la férule de la Conférence des Évêques de France. Le prêtre est prolétarisé, au seul profit de l’Évêque qui se choisit des doyens, seuls titularisés, et missionne des laïcs dociles à ses vues. L’Évêque tend à être le seul à jouir du pouvoir d’ordre, dont pourtant il a la plénitude mais pas l’exclusivité, et à en user à sa guise. Un centralisme dit démocratique nivelle les prêtres au rang des laïcs. Les clercs sont souvent même soumis aux laïcs missionnés, ces derniers incorporés ici et là à l’Église enseignante ! Excusez du peu. Des aveux impressionnants échappent à tel ou tel évêque à travers les médias. Monseigneur Hippolyte Simon se lâche dans l’émission « Répliques » d’Alain Finkielkraut consacrée au célibat des prêtres le 29/05/2010. Devant le philosophe ébahi, il affirme que la chute des vocations a été une chance pour l’Église, parce qu’elle a permis la promotion du laïcat. Il a même ajouté que si le synode de 1971 avait accepté le mariage des prêtres, c’eût été une réforme d’effet réactionnaire puisque freinant la disparition du prêtre « patron ». Il faut mentionner également le livre de Monseigneur Albert Rouet, archevêque de Poitiers, qu’il faudrait commenter de façon détaillée, et qui est intitulé Vous avez fait de moi un Évêque heureux ( éd. de l’Atelier, Paris, 2011). C’est la longue provocation d’un féodal de la déconstruction, pour qui le prêtre, autre Christ, doit être ailleurs qu’aux postes décisionnels. Si le diable s’habille en Prada, Monseigneur, lui, s’habille chez Zara. Tantôt il n’a l’air de rien, tantôt il est déguisé en archevêque « trop cool ». Qu’est ce qui a pu le rendre heureux ? On n’apprend rien de ce qui compte pour lui, dans son cœur. Il a multiplié les commissions, missionné à tour de bras, fait tourner « l’Église qui est à Poitiers » autour de lui, avec un aplomb intact. Il fustige l’esprit ultramontain, le mondialisme, la prétention du catholicisme à l’universel. Il préconise l’écoute, le dialogue, l’ouverture au monde. Rien que du neuf, en somme. Quel bilan ? « Dieu n’aime pas les bilans ! » Circulez ! (Pourtant, c’est bizarre, il parle comme Albert, ce dieu là ; est ce que par hasard, à toujours voir Jésus en tout homme, il ne verrait pas Dieu dans la glace ?) Bref, il est heureux d’avoir pu parler en démocrate et agir en autocrate. Il s’en va, alors il balance, Albert. C’est un homme du passé, et du passif. Quid du prêtre en Poitou, sur orbite, ailleurs, dans l’inattendu, l’altérité, etc. ? À suivre.
Le prêtre est un soldat du Christ, comme tout baptisé. Il est prêt à servir le Christ par un engagement qui est folie pour le monde, scandale pour les pécheurs, terreur pour les démons. Sa mission est aussi sa dignité. Voyons en lui celui qu’il veut être, au service de Dieu et des âmes. Disons lui merci de ce qu’il est, et « exploitons-le » dans sa spécificité surnaturelle, n’en déplaise aux « missionnés ». Et dépression, alcoolisme, psychotropes, désespérance ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
CES PRÊTRES QUI SOUFFRENT
Nous publions ces libres réflexions d’un médecin psychiatre à propos de Ces Prêtres qui souffrent (Michel de Saint-Pierre, 1966), ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Le médecin complète les réflexions du romancier, 45 ans après, dans une situation idéologiquement identique, mais qui pastoralement a changé du tout au tout : la Rénovation décidée à l’époque n’a été possible que parce que l’Église d’Occident était, malgré des signes de déclin évidents et des fissures doctrinales gravissimes, toujours riche en prêtres, religieux, missionnaires, séminaires, œuvres de toutes sortes – de même d’ailleurs, toutes choses égales, que la Révolution de 1789 n’a été possible que parce que la France du XVIIIe siècle, agitée de tensions sociales très graves, restait le pays le plus riche et le puissant d’Europe. Mais la Rénovation conciliaire, qui a ouvert toutes grandes les portes de la sécularisation, a « saigné » l’Église bien plus que les guerres de la Révolution n’avaient saigné et abaissé la France : de la richesse pastorale (relative) d’avant le Concile il ne reste plus rien, et l’institution ecclésiastique est en train de s’effacer purement et simplement du paysage occidental. Du coup, aujourd’hui, le prêtre que l’idéologie de la Rénovation tente de réduire sait qu’il a raison ; et le responsable Rénovateur qui cherche à le réduire devrait savoir qu’il a tout faux.
Et pourtant, la machine à Rénover continue son œuvre, et les prêtres qui résistent à la Rénovation continuent de souffrir.
Ces prêtres qui souffrent : aspects psychologiques
Il y a quarante cinq ans, Michel de Saint-Pierre publiait le deuxième volet d’un triptyque sur le prêtre : Ces Prêtres qui souffrent (La Table Ronde, 1966) prolongeait, deux ans après, Les Nouveaux Prêtres paru en 1964 (La Table Ronde), en plein concile. Un héros récurrent, l’abbé Delance, aussi saint et persécuté que l’abbé Chevance, de Bernanos, auquel il doit sans doute son nom, se voyait à terme (terrestre) mortifié et martyrisé pour sa fidélité au sacerdoce de toujours. Le récit de son exil intérieur, sous le titre La passion de l’abbé Delance, complète la trilogie, en 1968 (toujours, La Table Ronde).
Cette montée vers le sacrifice ultime avait ceci de particulier que le couteau sacrificiel était tenu par son évêque, et non par quelque potentat païen rebelle à toute évangélisation. Malaise dans les rangs des fidèles de l’époque. "Ce Saint-Pierre là, quel provocateur !", entendait-on dans les paroisses. "Il n’accepte pas le renouveau de l’Église. Il lui manque les clés du Royaume !" Et tous de pouffer.
Le respect du haut-clergé n’avait pas encore trop pâti des désastres postconciliaires, encore que, depuis la Libération, l’autorité épiscopale n’était plus ce qu’elle était. Pour suspecter un successeur des apôtres de malveillance à l’égard d’un prêtre méritant, il fallait avoir mauvais fond. Fermez le ban. L’abbé Delance, pour sa part, avait à expier sa rigidité et sa propension à ne pas « penser avec l’Église ». Que voulez vous, il y a, hélas, des gens comme ça.
Le renouveau pastoral était d’actualité. Cette priorité s’imposait, nonobstant les inerties diverses, et autres arguties cherchant de façon dérisoire à freiner l’œuvre sacrée de l’Esprit soufflant en tempête. Le Concile montrait la voie, aussi surement qu’au plafond de la Chapelle Sixtine le Père montre le Fils et vice-versa. Certes, Les Nouveaux Prêtres montraient l’étonnant succès, qui exaspérait ses confrères progressistes, de la sainteté de l’abbé Delance, et le commencement des désastres provoqués par la démagogie de ces dernies. Mais les dogmes n’étant pas menacés (c’est du moins ce que faisait semblant de croire Michel de Saint-Pierre, à la différence d’autres « réfractaires », comme Jean Madiran, Georges de Nantes, Marcel Lefebvre), la pastorale se voulant prometteuse, quel péril en la réforme ?
L’année 1966 fut déjà, à sa façon, une « annus horribilis » : C’est l’année du grand vide, celle des départs à la cloche de bois : clercs, religieux, paroissiens firent défection, en masse. Les lendemains qui déchantent, tel fût l’effet majeur d’une praxis ayant réduit le dogme à quia.
Émile Zola avait, entre 1891 et 1898, conçu un cycle romanesque dénommé Trois Villes : Lourdes, Rome, Paris. L’abbé Pierre Froment, dont le chemin intérieur en est le fil conducteur, connaît un parcours inverse de celui de l’abbé Delance. Quand celui-ci reçoit les stigmates, celui là quitte l’Église, ayant perdu la Foi à Lourdes. Il se marie, et connaitra la « vraie » fécondité avec son épouse qui lui donnera douze enfants. Ce « Froment » opte pour les nourritures terrestres, les seules qui ne trompent pas.
La littérature met en évidence l’antagonisme des parcours, et l’on sent intuitivement que la fiction n’est pas un obstacle à la réception du message : le héros n’a d’imaginaire que le patronyme dont le roman le désigne, et le masque tout à la fois. Il n’y a qu’un pas à franchir pour que l’actualité vienne donner un visage contemporain à chaque type littéraire, celui que l’art a rendu accessible à partir du vivant. Il faut choisir sa route, donc, et l’assumer.
Aujourd’hui, tel prêtre de Normandie est la cible de son évêque. Les protagonistes sont de chair et de sang. L’abbé est un curé de paroisse performant. Ce n’est pas un « tradi » ; c’est un prêtre qui interprète l’enseignement contemporain à la lumière de l’enseignement constant de l’Église. Il est catholique, sans prédicat surajouté. Son sacerdoce se déploie sans entrave, à la plus grande satisfaction de ses paroissiens.
Or, il est insupportable à son évêque, Mgr N. Ses ouailles sont nombreuses, et reconnaissantes de surcroit. La quête est généreuse. Alors pourquoi tant de haine ? On vient de vous le dire ! L’abbé incarne le modèle enterré par l’évêque. Pour le dire avec le philosophe Slavoj Zizek, ce qui refuse de mourir devient persécuteur, à la façon d’un fantôme.
Ce prêtre d’aujourd’hui a sur la situation de l’Église une perspective que l’abbé Delance, ou plutôt son démiurge, ne pouvait avoir aussi nettement. La crise de l’Église est patente, la foi est en berne, les vocations aussi. Les constats sont tragiques, à moins de les rendre impossibles par automutilation (aveuglement, décérébration) ou sabordage (abandon de toute faculté de juger, récusation du quantitatif, refus de toute évaluation).
La haine de l’évêque pour ce prêtre est tellement obscène qu’elle scandalise même la revue Golias, laquelle donne de la valeur au soutien de l’abbé par sa base locale. Il n’est pas fréquent, à vrai dire, qu’une gouvernance aussi désastreuse se manifeste. Habituellement, les institutions répugnent à montrer leur violence. Le respect des formes réglementaires, la consistance du fonds faisant litige sont des préalables à la bonne fin d’un contentieux. À l’inverse, une intimidation maladroite ou une sanction arbitraire dénonce l’auteur plus que la cible.
Ce curé a un ennemi. À cause de son succès. Il est combattu parce qu’il réussit, pas parce qu’il est défaillant. L’évêque ne veut pas sa mort, il veut mettre un terme à cet habitus sacerdotal qu’il incarne.
L’abbé Delance était de trop dans un horizon renouvelé par anticipation. Le curé normand d’aujourd’hui sait que les promesses n’ont pas été tenues, et il sait pourquoi. Il est de trop par son insolent succès en terre dévastée. Il fallait que l’abbé Delance fût un saint pour assumer sa passion. Il suffit à notre curé normand de désigner son ennemi pour ne pas laisser dévoyer son martyre en dépression.
Tout prêtre souffre quand sa vocation est disqualifiée. Quand l’Appel auquel il a souscrit fait l’objet d’un déni. Qui peut avoir un tel pouvoir de nuire ? L’athée ne déstabilise pas le prêtre, l’indifférent non plus, l’apostat encore moins. Ordonner vers le Christ, telle est sa mission. Il peut connaître la fatigue, mais il ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Il souffre quand il est dénoncé comme un obstacle dans l’accès au Christ, comme une entrave à l’Esprit, comme un serviteur nocif. Qui a l’audace de tels jugements et la capacité de le blesser, si ce n’est celui qu’il voit comme un père ?
Tout ceci est corroboré par les témoignages saisis ça et là dans les diocèses français, au point qu’il est pertinent de dénoncer l’actualité d’un combat épiscopal contre ces « nouveaux prêtres » d’aujourd’hui, lesquels sont bâtis à l’antithèse de leurs aînés. Formés dans les séminaires interdiocésains où les séductions du néo-modernisme sont loin d’être mortes, plus avertis de l’adversité intra ecclésiale et des ambiguïtés d’un amour plus parlé que vécu, ces jeunes prêtres ont souvent l’intuition qu’il faut, pour trouver un équilibre, avoir l’air de ce que l’on est, sans barguigner . De plus en plus, la soutane est « tendance » ; le prêtre se dispose à mettre de l’ordre là où le monde met du désordre ; le sacerdoce du prêtre est vu plus clairement comme un sacrement spécifique, irréductible au sacerdoce des baptisés. Vatican II prend place dans l’histoire de l’Église, évidemment ; ceux qui le veulent inaugural font preuve d’ignorance ou de parti pris. L’adversité la plus trouble est intra muros.
Le 9 avril 2009, jeudi saint, Monseigneur Aillet, l’évêque de Bayonne, signait avec son presbyterium un « message au peuple de Dieu », texte d’attachement au célibat ecclésiastique. Heureux de répondre ainsi aux exigences de leur condition d’hommes séparés du commun, pour la Gloire de Dieu. Or, de fait, étant fauteur d’ordre, le prêtre est, partout là où il est, celui qui pose le cadre de sa propre activité. Il n’a pas à subir les caprices de quiconque ; le baptisé a recours à lui, il n’a pas à lui dicter sa conduite. En analogie avec la fonction médicale, laquelle est au service du malade mais ne s’effectue pas sous sa dictée.
Cette chefferie du prêtre, cette autonomie décisionnelle sont intégrées au gouvernement de l’Église. Lequel doit les faire respecter. Or c’est l’inverse de la politique actuelle des diocèses, sous la férule de la Conférence des Évêques de France. Le prêtre est prolétarisé, au seul profit de l’Évêque qui se choisit des doyens, seuls titularisés, et missionne des laïcs dociles à ses vues. L’Évêque tend à être le seul à jouir du pouvoir d’ordre, dont pourtant il a la plénitude mais pas l’exclusivité, et à en user à sa guise. Un centralisme dit démocratique nivelle les prêtres au rang des laïcs. Les clercs sont souvent même soumis aux laïcs missionnés, ces derniers incorporés ici et là à l’Église enseignante ! Excusez du peu. Des aveux impressionnants échappent à tel ou tel évêque à travers les médias. Monseigneur Hippolyte Simon se lâche dans l’émission « Répliques » d’Alain Finkielkraut consacrée au célibat des prêtres le 29/05/2010. Devant le philosophe ébahi, il affirme que la chute des vocations a été une chance pour l’Église, parce qu’elle a permis la promotion du laïcat. Il a même ajouté que si le synode de 1971 avait accepté le mariage des prêtres, c’eût été une réforme d’effet réactionnaire puisque freinant la disparition du prêtre « patron ». Il faut mentionner également le livre de Monseigneur Albert Rouet, archevêque de Poitiers, qu’il faudrait commenter de façon détaillée, et qui est intitulé Vous avez fait de moi un Évêque heureux ( éd. de l’Atelier, Paris, 2011). C’est la longue provocation d’un féodal de la déconstruction, pour qui le prêtre, autre Christ, doit être ailleurs qu’aux postes décisionnels. Si le diable s’habille en Prada, Monseigneur, lui, s’habille chez Zara. Tantôt il n’a l’air de rien, tantôt il est déguisé en archevêque « trop cool ». Qu’est ce qui a pu le rendre heureux ? On n’apprend rien de ce qui compte pour lui, dans son cœur. Il a multiplié les commissions, missionné à tour de bras, fait tourner « l’Église qui est à Poitiers » autour de lui, avec un aplomb intact. Il fustige l’esprit ultramontain, le mondialisme, la prétention du catholicisme à l’universel. Il préconise l’écoute, le dialogue, l’ouverture au monde. Rien que du neuf, en somme. Quel bilan ? « Dieu n’aime pas les bilans ! » Circulez ! (Pourtant, c’est bizarre, il parle comme Albert, ce dieu là ; est ce que par hasard, à toujours voir Jésus en tout homme, il ne verrait pas Dieu dans la glace ?) Bref, il est heureux d’avoir pu parler en démocrate et agir en autocrate. Il s’en va, alors il balance, Albert. C’est un homme du passé, et du passif. Quid du prêtre en Poitou, sur orbite, ailleurs, dans l’inattendu, l’altérité, etc. ? À suivre.
Le prêtre est un soldat du Christ, comme tout baptisé. Il est prêt à servir le Christ par un engagement qui est folie pour le monde, scandale pour les pécheurs, terreur pour les démons. Sa mission est aussi sa dignité. Voyons en lui celui qu’il veut être, au service de Dieu et des âmes. Disons lui merci de ce qu’il est, et « exploitons-le » dans sa spécificité surnaturelle, n’en déplaise aux « missionnés ». Et dépression, alcoolisme, psychotropes, désespérance ne seront plus qu’un mauvais souvenir.
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://www.zenit.org/index.php?l=french
Italie : don Giuseppe Campisano intimidé par des coups de fusil
Un prêtre combat la 'ndrangheta par l’Evangile
ROME, Mercredi 31 août 2011 (ZENIT.org) – En Italie, en Calabre, don Giuseppe Campisano a été intimidé par des coups de fusil : ce prêtre explique à Radio Vatican qu’il « combat la 'ndrangheta par l’Evangile ».
A Gioiosa Jonica, en Calabre, une enquête a en effet été ouverte à la suite des intimidations dont a été victime le curé de l’église San Rocco, connu pour son engagement contre la mafia.
Il était en voiture quand il a essuyé des tirs de fusil dans la nuit du 29 au 30 août. Il avait déjà reçu des menaces téléphoniques et des lettres accompagnées de balles.
A Locri-Gerace, son évêque, Mgr Giuseppe Fiorini Morosini, lui a exprimé publiquement sa solidarité en l’invitant à poursuivre son « ministère précieux et apprécié de prêtre dévoué à sa mission religieuse et sociale ».
L’évêque a fermement condamné « le geste intimidateur, fruit de la lâcheté de personnes qui savent et ne veulent pas affronter les problèmes par la confrontation et le dialogue ».
Il invite « tous les habitants de la Locride, croyants ou non, à grandir dans leur conscience civile, qui pousse à ne pas se cacher dans un vil anonymat lorsqu’il faut affronter des problèmes ».
Il faut, ajoute l’évêque, « ré-affirmer notre engagement pour la nouvelle évangélisation de notre territoire et nous rappelons donc tous les fidèles à une plus grande cohérence entre leur foi et leur vie, en rappelant que la foi ne peut pas être réduite à une dévotion extérieure, mais doit accueillir l’invitation du Christ à mettre sa parole en pratique ».
Le P. Giuseppe Campisano a confié à Radio Vatican que « l’événement est lié à la fête de Saint Roch », après la décision prise par l’évêque et le prêtre de redonner un « visage religieux » à cette fête, jusqu’ici à « l’enseigne d’un paganisme absolu ».
Il explique que « la procession commence à 9 h30 le matin et se conclut presque 12 heures plus tard, dans la soirée, et elle est scandée par le son des tambourins et par le bal, surtout des jeunes, de toutes les parties de la Locride ». La fête de saint Roch, qui revêt un grand « prestige », est l’objet d’une « forme de pouvoir et de contrôle en raison de la circulation d’un fleuve d’argent parce que la foire est énorme » et que les mafieux « passent par toutes les échoppes pour l’extorsion ».
Il pense aussi que c’est une réponse aux « journées de la légalité » organisées devant l’église : quatre soirées qui ont eu un grand succès et dont la « tonalité a été très forte ».
Ce geste d’intimidation a eu lieu, précise-t-il, à une heure où beaucoup de gens étaient encore dans les rues : « ils voulaient se faire entendre ».
Il estime que Gioiosa Ionica se trouve dans « une zone grise, très dangereuse, et constituée de la très grande majorité des habitants » et qu’il y a une « zone noire, claire, connue de tous – nous connaissons les prénoms et les noms », mais la « zone grise » est un « style de vie, de connivence avec ce type de personnalité et de mentalité ».
Ceux qui ont « accepté le message évangélique » « soutiennent » leur curé et « collaborent », et il compte sur ce « petit reste ».
Pour ce qui est de la peur, le prêtre confesse qu’il a commencé peu à peu à « vivre avec » et qu’il la « gère mieux » aujourd’hui.
Mais comment combattre la 'ndrangheta ? « J’essaye de le faire par l’Evangile, répond le P. Giuseppe Campisano, par l’animation des jeunes, par l’éducation des ados, en mettant en marche des groupes familiaux où l’on traite de différents sujets. J’essaye d’évangéliser. Un autre instrument, que je suis en train d’adopter, c’est d’aller à la rencontre des familles victimes de l’usure, qui est une autre plaie terrible. Je suis très optimiste, autrement cela ne vaudrait pas la peine. Sinon, quel sens cela aurait-il, 30 ans après, de rester là à combattre et à lutter ? »
Anita S. Bourdin
Italie : don Giuseppe Campisano intimidé par des coups de fusil
Un prêtre combat la 'ndrangheta par l’Evangile
ROME, Mercredi 31 août 2011 (ZENIT.org) – En Italie, en Calabre, don Giuseppe Campisano a été intimidé par des coups de fusil : ce prêtre explique à Radio Vatican qu’il « combat la 'ndrangheta par l’Evangile ».
A Gioiosa Jonica, en Calabre, une enquête a en effet été ouverte à la suite des intimidations dont a été victime le curé de l’église San Rocco, connu pour son engagement contre la mafia.
Il était en voiture quand il a essuyé des tirs de fusil dans la nuit du 29 au 30 août. Il avait déjà reçu des menaces téléphoniques et des lettres accompagnées de balles.
A Locri-Gerace, son évêque, Mgr Giuseppe Fiorini Morosini, lui a exprimé publiquement sa solidarité en l’invitant à poursuivre son « ministère précieux et apprécié de prêtre dévoué à sa mission religieuse et sociale ».
L’évêque a fermement condamné « le geste intimidateur, fruit de la lâcheté de personnes qui savent et ne veulent pas affronter les problèmes par la confrontation et le dialogue ».
Il invite « tous les habitants de la Locride, croyants ou non, à grandir dans leur conscience civile, qui pousse à ne pas se cacher dans un vil anonymat lorsqu’il faut affronter des problèmes ».
Il faut, ajoute l’évêque, « ré-affirmer notre engagement pour la nouvelle évangélisation de notre territoire et nous rappelons donc tous les fidèles à une plus grande cohérence entre leur foi et leur vie, en rappelant que la foi ne peut pas être réduite à une dévotion extérieure, mais doit accueillir l’invitation du Christ à mettre sa parole en pratique ».
Le P. Giuseppe Campisano a confié à Radio Vatican que « l’événement est lié à la fête de Saint Roch », après la décision prise par l’évêque et le prêtre de redonner un « visage religieux » à cette fête, jusqu’ici à « l’enseigne d’un paganisme absolu ».
Il explique que « la procession commence à 9 h30 le matin et se conclut presque 12 heures plus tard, dans la soirée, et elle est scandée par le son des tambourins et par le bal, surtout des jeunes, de toutes les parties de la Locride ». La fête de saint Roch, qui revêt un grand « prestige », est l’objet d’une « forme de pouvoir et de contrôle en raison de la circulation d’un fleuve d’argent parce que la foire est énorme » et que les mafieux « passent par toutes les échoppes pour l’extorsion ».
Il pense aussi que c’est une réponse aux « journées de la légalité » organisées devant l’église : quatre soirées qui ont eu un grand succès et dont la « tonalité a été très forte ».
Ce geste d’intimidation a eu lieu, précise-t-il, à une heure où beaucoup de gens étaient encore dans les rues : « ils voulaient se faire entendre ».
Il estime que Gioiosa Ionica se trouve dans « une zone grise, très dangereuse, et constituée de la très grande majorité des habitants » et qu’il y a une « zone noire, claire, connue de tous – nous connaissons les prénoms et les noms », mais la « zone grise » est un « style de vie, de connivence avec ce type de personnalité et de mentalité ».
Ceux qui ont « accepté le message évangélique » « soutiennent » leur curé et « collaborent », et il compte sur ce « petit reste ».
Pour ce qui est de la peur, le prêtre confesse qu’il a commencé peu à peu à « vivre avec » et qu’il la « gère mieux » aujourd’hui.
Mais comment combattre la 'ndrangheta ? « J’essaye de le faire par l’Evangile, répond le P. Giuseppe Campisano, par l’animation des jeunes, par l’éducation des ados, en mettant en marche des groupes familiaux où l’on traite de différents sujets. J’essaye d’évangéliser. Un autre instrument, que je suis en train d’adopter, c’est d’aller à la rencontre des familles victimes de l’usure, qui est une autre plaie terrible. Je suis très optimiste, autrement cela ne vaudrait pas la peine. Sinon, quel sens cela aurait-il, 30 ans après, de rester là à combattre et à lutter ? »
Anita S. Bourdin
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/témoignage-dun-jeune-prêtre-de-moulins.html
Témoignage d'un jeune prêtre de Moulins
Posted: 22 Sep 2011 11:28 PM PDT
A lire ici. Extrait :
"« En France aujourd'hui, c'est ringard d'être chrétien. C'est dommage que l'église ait cette image ».
Effectivement, en France, comme dans aucun autre pays au monde, l'église a mauvaise presse et les curés une bien sombre image. « C'est notre héritage du siècle des Lumières. En France, on s'est toujours refusé à penser que la Foi et la Raison pouvaient cohabiter. Je suis au contraire persuadé que Foi et Raison vont de pair pour trouver la vérité », estime le père Morin, qui se désole de la « laïcité outrancière » qui règne dans le pays. « Il y a une volonté quasiment paranoïaque de réduire la dimension religieuse à la sphère privée ».
Témoignage d'un jeune prêtre de Moulins
Posted: 22 Sep 2011 11:28 PM PDT
A lire ici. Extrait :
"« En France aujourd'hui, c'est ringard d'être chrétien. C'est dommage que l'église ait cette image ».
Effectivement, en France, comme dans aucun autre pays au monde, l'église a mauvaise presse et les curés une bien sombre image. « C'est notre héritage du siècle des Lumières. En France, on s'est toujours refusé à penser que la Foi et la Raison pouvaient cohabiter. Je suis au contraire persuadé que Foi et Raison vont de pair pour trouver la vérité », estime le père Morin, qui se désole de la « laïcité outrancière » qui règne dans le pays. « Il y a une volonté quasiment paranoïaque de réduire la dimension religieuse à la sphère privée ».
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Re: La Sainte Eglise de Dieu - Pour des Curés et des Prêtres qui s'engagent sur les pas du Christ
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Le prêtre doit être un croyant passionné, selon le card. Piacenza
Le préfet de la Congrégation pour le clergé s’adresse aux prêtres de Los Angeles
ROME, Mardi 4 octobre 2011 (ZENIT.org) –Dans un monde où l’espace réservé au sacré se réduit de plus en plus, le prêtre est appelé à prendre sa place dans la vie commune sans céder « aux conformismes et aux compromis de la société ». Il se doit d’être un « croyant passionné » qui « partage les joies et les douleurs de tous ».
C’est le portrait du prêtre qu’a dressé le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, en évoquant le 3 octobre dernier devant le clergé de Los Angeles le thème du « Prêtre du 21e siècle ».
« Nous vivons dans un monde instable », a-t-il expliqué, que ce soit dans « la famille, dans le monde du travail, dans les différents ensembles sociaux et professionnels, dans les écoles et dans les institutions ».
Ici, « le prêtre doit constitutionnellement être un modèle de stabilité et de maturité, de plein dévouement à son apostolat ».
Aujourd’hui, beaucoup se demandent : « Qui est le prêtre dans le monde d’aujourd’hui ? Est-ce un martien ? Un fossile ? Qui est-il ? ».
« La sécularisation, le gnosticisme, l’athéisme dans ses différentes formes, réduisent toujours plus l’espace du sacré », déplore le cardinal italien. « Les hommes des techniques et du bien être, les personnes touchées par la fièvre de l’apparence, ressentent une extrême pauvreté spirituelle ».
Dans ce monde-là, « le prêtre doit proclamer le message éternel du Christ dans sa pureté et sa radicalité ; il ne doit pas abaisser le message mais il doit plutôt élever les gens ; il doit donner à une société anesthésiée (…) la force libératrice du Christ ».
« Il est juste – affirme-t-il – que le prêtre s’insère dans la vie, dans la vie commune des hommes, mais il ne doit pas céder aux conformismes et aux compromis de la société. A quoi servirait un prêtre ainsi assimilé au monde, qui serait un prêtre camouflé et non plus un ferment transformateur ? », s’est demandé le cardinal Piacenza.
« Face à un monde anémique de prière et d’adoration, le prêtre est, en premier lieu, un homme de prière, d’adoration, de culte, de la célébration des saints mystères. Face à un monde submergé par des messages consuméristes, pan sexualistes, assailli par l’erreur, présenté dans les aspects les plus séduisants, le prêtre doit parler de Dieu et des réalités éternelles et pour le faire de manière crédible, il doit être un croyant passionné, tout comme il doit être ‘propre’ ! ».
Ce que les gens attendent du prêtre, c’est justement qu’il ne soit pas « comme tous les autres ». « Face à un monde immergé dans la violence et corrompu par l’égoïsme, le prêtre doit être l’homme de la charité ».
« Le prêtre répond aux exigences de la société en se faisant la voix de ceux qui n’ont pas de voix : les petits, les pauvres, les personnes âgées, les opprimés, les marginalisés. Il n’appartient pas à lui-même mais aux autres. Il partage les joies et les douleurs de tous, sans distinction d’âge, de catégorie sociale, de politique, de pratique religieuse. Il est le guide de la portion du peuple qui lui est confiée », explique-t-il encore.
« L’espérance du monde – conclut-il – consiste à pouvoir compter, à l’avenir aussi, sur l’amour de coeurs sacerdotaux limpides, forts, miséricordieux, libres et humbles, généreux et fidèles ». « Si les idéaux sont élevés, la route difficile, le terrain aussi peut-être miné, les incompréhensions sont nombreuses, mais nous pouvons tout en Celui qui nous rend fort (cf. Ph, 4, 13) ».
« Au-delà des inquiétudes et des contestations qui agitent le monde et qui se font aussi sentir dans l’Eglise, il y a en action des forces secrètes, cachées et fécondes de sainteté ».
Marine Soreau
Le prêtre doit être un croyant passionné, selon le card. Piacenza
Le préfet de la Congrégation pour le clergé s’adresse aux prêtres de Los Angeles
ROME, Mardi 4 octobre 2011 (ZENIT.org) –Dans un monde où l’espace réservé au sacré se réduit de plus en plus, le prêtre est appelé à prendre sa place dans la vie commune sans céder « aux conformismes et aux compromis de la société ». Il se doit d’être un « croyant passionné » qui « partage les joies et les douleurs de tous ».
C’est le portrait du prêtre qu’a dressé le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, en évoquant le 3 octobre dernier devant le clergé de Los Angeles le thème du « Prêtre du 21e siècle ».
« Nous vivons dans un monde instable », a-t-il expliqué, que ce soit dans « la famille, dans le monde du travail, dans les différents ensembles sociaux et professionnels, dans les écoles et dans les institutions ».
Ici, « le prêtre doit constitutionnellement être un modèle de stabilité et de maturité, de plein dévouement à son apostolat ».
Aujourd’hui, beaucoup se demandent : « Qui est le prêtre dans le monde d’aujourd’hui ? Est-ce un martien ? Un fossile ? Qui est-il ? ».
« La sécularisation, le gnosticisme, l’athéisme dans ses différentes formes, réduisent toujours plus l’espace du sacré », déplore le cardinal italien. « Les hommes des techniques et du bien être, les personnes touchées par la fièvre de l’apparence, ressentent une extrême pauvreté spirituelle ».
Dans ce monde-là, « le prêtre doit proclamer le message éternel du Christ dans sa pureté et sa radicalité ; il ne doit pas abaisser le message mais il doit plutôt élever les gens ; il doit donner à une société anesthésiée (…) la force libératrice du Christ ».
« Il est juste – affirme-t-il – que le prêtre s’insère dans la vie, dans la vie commune des hommes, mais il ne doit pas céder aux conformismes et aux compromis de la société. A quoi servirait un prêtre ainsi assimilé au monde, qui serait un prêtre camouflé et non plus un ferment transformateur ? », s’est demandé le cardinal Piacenza.
« Face à un monde anémique de prière et d’adoration, le prêtre est, en premier lieu, un homme de prière, d’adoration, de culte, de la célébration des saints mystères. Face à un monde submergé par des messages consuméristes, pan sexualistes, assailli par l’erreur, présenté dans les aspects les plus séduisants, le prêtre doit parler de Dieu et des réalités éternelles et pour le faire de manière crédible, il doit être un croyant passionné, tout comme il doit être ‘propre’ ! ».
Ce que les gens attendent du prêtre, c’est justement qu’il ne soit pas « comme tous les autres ». « Face à un monde immergé dans la violence et corrompu par l’égoïsme, le prêtre doit être l’homme de la charité ».
« Le prêtre répond aux exigences de la société en se faisant la voix de ceux qui n’ont pas de voix : les petits, les pauvres, les personnes âgées, les opprimés, les marginalisés. Il n’appartient pas à lui-même mais aux autres. Il partage les joies et les douleurs de tous, sans distinction d’âge, de catégorie sociale, de politique, de pratique religieuse. Il est le guide de la portion du peuple qui lui est confiée », explique-t-il encore.
« L’espérance du monde – conclut-il – consiste à pouvoir compter, à l’avenir aussi, sur l’amour de coeurs sacerdotaux limpides, forts, miséricordieux, libres et humbles, généreux et fidèles ». « Si les idéaux sont élevés, la route difficile, le terrain aussi peut-être miné, les incompréhensions sont nombreuses, mais nous pouvons tout en Celui qui nous rend fort (cf. Ph, 4, 13) ».
« Au-delà des inquiétudes et des contestations qui agitent le monde et qui se font aussi sentir dans l’Eglise, il y a en action des forces secrètes, cachées et fécondes de sainteté ».
Marine Soreau
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