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Le Père Pio parle au monde, 2 messages données par Père Pio à 1 prêtre Italien

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Le Père Pio parle au monde, 2 messages données par  Père Pio à 1 prêtre Italien Empty Le Père Pio parle au monde, 2 messages données par Père Pio à 1 prêtre Italien

Message par Soleil Dim 22 Nov - 16:14

Le Père Pio parle au monde

(2 Messages donnés par le Père Pio (après sa mort) à un prêtre Italien nommé D.T.)

Sommaire

Premier Message au monde d’aujourd’hui

– Purgatoire et ciel
– Avec le Cœur Immaculé
– Ecoutez, âmes consacrées !
– Marchez en présence de Dieu !
– Le tabernacle, source de vie !
– Ouvrez lui la porte !
– Les pèlerinages nous engagent
– Conséquence au péché originel
– Mon testament



Deuxième message au monde en détresse

– Que sert à l’homme de gagner l’univers…
– Le respect dû au Lieu saint
– Aux femmes
– L’unique chose nécessaire
– Aux consacrés
– Ce que Dieu a uni
– Fidélité au Christ et à l’Eglise
– A l’œuvre avant qu’il ne soit trop tard



Premier Message au monde d’aujourd’hui

Au cours de sa longue et douloureuse vie terrestre, le Père Pio a rempli une grande mission. Maintenant qu’il est dans l’éternité bienheureuse, il continue, selon la volonté de Dieu, à accomplir dans le monde une très grande mission au moyen des « messages ».

Comme en toutes choses, mais spécialement dans le domaine surnaturel, il en est qui croient, d’autres, malheureusement qui ne croient pas.
A chaque âme sa propre responsabilité ! En 1968 et 1969, le Père Pio se présenta sous un aspect humain à une âme victime qui jouit de charismes spéciaux. Il émanait de lui, douceur, parfum et lumière. A le contempler, on pouvait se faire quelque idée de la gloire dont il jouit au Ciel, après la vie de martyr qu’il a passée sur la terre à aimer Dieu.

Des extrémités des doigts avec lesquels il touchait Jésus Christ (pouce et index) partaient des rayons lumineux, parce que durant sa vie il s’était rendu digne, autant que cela est possible, de toucher de ses doigts l’Hostie consacrée.

Cher frère,

Ecris, ne crains pas ! Je suis le Père Pio. Vive éternellement Jésus, Roi et Maître de tout l’univers !
Du trône de ma gloire, je te fais parvenir ma parole, tandis que tu es sur la mer tempêtueuse de cette vie humaine qui se débat et patauge dans la fange.

Moi, P. Pio, amant de Jésus en croix, copie vivante de sa vie crucifiée, j’ai la permission de te communiquer ce qui m’est arrivé dès que j’eus expiré. Le Dieu tout-puissant, très juste et tout aimable, a permis que mon âme demeure trois jours encore au pied du tabernacle, sur la terre, pour réparer toutes les irrévérences qui y avaient été commises à cause de ma présence qui faisait accourir dans le sanctuaire les foules empressées.

Le fait d’être resté trois jours au pied du tabernacle ne signifie pas que j’ai été privé de la sainteté que l’infinie bonté de Dieu a bien voulu m’accorder.

Au moment où j’ai trépassé, j’ai compris, dans la lumière divine, la nécessité d’un acte de complète réparation pour toutes les âmes qui ont commis, tant d’années durant, à cause de moi, tant de manques de respect devant le T. S. Sacrement.

Quand une âme éprise de Dieu connaît, à la lumière du Soleil divin, que la beauté de Dieu approche, elle se précipite d’elle-même pour donner au Seigneur le dernier témoignage d’amour et de réparation. Rien d’étonnant, par conséquent, que j’ai accompli ces trois jours de réparation.

En même temps, j’ai été jugé digne d’être semblable à Jésus Christ jusqu’à mon entrée dans la gloire fulgurante qui m’attendait. Le Christ n’est-il pas demeuré trois jours au tombeau ? Et le corps virginal de notre très douce Mère immaculée n’est-il pas demeuré trois jours et trois nuits sur la terre ? Desseins divins insondables que la raison humaine à peine à comprendre !

Mais tendis que l’âme très sainte de Jésus jouissait de la gloire béatifique de sa divinité dans le sein de son Père céleste, pour moi, les trois jours passés au pied du tabernacle ont été un peu pénibles. Puis mon âme pris son envol, s’arrêtant dans les demeures du ciel, pour contempler toute la grandeur d’un Dieu tout-puissant. Je franchis ensuite le seuil suprême où mon âme s’abîma dans la contemplation de tous les mystères dont on jouit au ciel.

Je ne parle pas de la grande récompense due à toutes mes souffrances, car si cela m’avait été possible, j’aurais préféré demeurer sur la terre et y souffrir jusqu’à la fin du monde, pour offrir réparation à l’infinie Majesté divine si outragée, et pour pouvoir sauver d’autres âmes encore. O âmes négligentes, donner de la valeur à votre vie ! Faites-en un grand trésor pour la vie éternelle !

Mais ma mission continuera encore ; je ne resterai pas inactif ! J’accompagnerai les âmes qui m’ont été chères, je veillerai sur celles dont la foi vacille. Je serai avec vous tant que la volonté divine en disposera ainsi. Invoquez-moi dans vos moments pénibles, durant la vie tourmentée de cette vallée de larmes ! Je vous aiderai et vous assisterai pour que votre foi ne bronche pas et que vous rendiez gloire au Seigneur qui vous a créés de rien. Au ciel, je suis en continuel colloque avec Dieu pour sauver les âmes : mais j’ai recours spécialement à la Reine du ciel et de la terre.
Avec elle, je remplis ma mission. Le monde est dans un temps de grande corruption, mais aussi de grande miséricorde de la part de Dieu, qui attend encore qu’on profite de Ses mérites infinis.

Purgatoire et ciel

Mon purgatoire, je te l’ai dit, je l’ai fais au pied du tabernacle : tel a été le bon plaisir du Seigneur. Je pouvais en faire davantage, mais d’une autre manière. Mon purgatoire je l’ai fait durant ma vie terrestre, marquées des plaies de Jésus crucifié et l’âme sans cesse plongée dans une pénible angoisse semblable à celle que souffrit Jésus sur la croix au cours de sa douloureuse agonie. Si j’ai pu vivre si longtemps, c’est grâce à un secours divin.

Veux-tu savoir quelle est ma gloire ? Tu peux t’en faire une pâle idée. Il y a des joies célestes que l’on découvre toujours plus et dont on demeure sans cesse en extase. Mais tous ne jouissent pas de la même gloire. L’âme qui a aimé le plus, qui a le plus souffert, et qui a gardé la vraie pureté, cette âme-là est capable de goûter pleinement le mystère de la Jérusalem Céleste. Moi, je me trouve à côté de mon cher père François, entouré des séraphins et des chérubins qui chantent l’hosanna de l’amour et de la gloire. Dans le monde, on vit sans foi ou avec une foi languissante. Ceux qui sont un peu près du Seigneur pourraient travailler davantage et enrichir leurs âmes. Heureuses les âmes qui telles de diligentes abeilles, arrivent au ciel parées de leur couronne bien achevée, tandis qu’on ne pense qu’à jouir, tant qu’on est dans le monde et qu’on commet tant de péchés ! Il y a des menaces de Dieu inexorables. Toute la cour céleste adore et supplie la toute-puissance divine pour qu’Elle s’apaise. Priez donc et offrez !

Tous disent : « Le Père Pio est mort ! le Père Pio est mort ! » Mais comment peut-on appeler mort celui qui arrive à la vraie vie, l’éternité ? L’âme immortelle laisse sa dépouille corporelle pour jouir du vrai bonheur. Les morts ce sont ceux qui vivent loin de Dieu, sans vivre de la vraie vie, c’est-à-dire de la grâce divine. L’âme morte à la grâce en vivant dans les ténèbres, entraîne son corps comme un cadavre ambulant. Car c’est de l’âme que vient toute la vie qui anime le corps. Le mot « mort » est donc absurde, pour ceux qui suivent le Christ. On devrait dire « passage » ou « voyage vers la maison du Père ».

On voyage tant, dans le monde, en conduisant son âme dans le misérable corps qui la contient ; puis ce sont les facultés intellectuelles de l’âme qui agissent. Malheur à ceux qui ne savent pas bien ce que signifie passer de la terre à l’éternité ! On éprouve une grande peur parce qu’on ne vit pas de la vraie vie : c’est pourquoi on accorde tant de place à ce qui est humain, en vivant une vie où l’on ne fait le bien qu’à moitié. Aimez la vraie vie qui conduit au Christ ! La chair doit servir d’instrument pour acquérir des trésors au cours du voyage qui conduit aux noces éternelles. Pas de peur ! Qui sait voyager trouvera le triomphe pour avoir bien gardé le trésor de son âme immortelle dans cette dépouille terrestre – le corps – qui ressuscitera finalement, resplendissant pour jouir du bonheur du ciel. Plus on réfrène son corps en mortifiant les passions, plus on reste pur, plus on utilise son corps à faire le bien et plus il resplendira dans l’éternité bienheureuse. Pour qui a vécu la vie du Christ, la mort n’est pas une mort, c’est une vie !

L’âme est le centre vital de tout l’être humain ; dès qu’elle quitte le corps, elle vole comme une flèche vers Dieu, source de vie, pour commencer la vie sans fin. Les choses étant telles, les âmes en état de grâce ne doivent pas éprouver ce sentiment de terreur à l’approche de l’heure suprême de la rencontre avec leur Créateur.
Certains m’ont jugé acariâtre, irascible. En voici la cause. Que de luttes intimes j’ai dû soutenir contre l’ennemi : l’orgueil, qui me harcelait parfois, ce qui me forçait, en certaines circonstances, à agir diversement. Mais il ne faut pas juger trop hâtivement une âme qui aime humblement, sert et se sacrifie pour la gloire de Dieu.

Avec le Cœur Immaculé

Cher frère dans le Christ et avec le Christ, je te recommande de t’occuper actuellement de savoir comment tu peux honorer celle qui est la Mère de Dieu et la nôtre. Si tu étais au ciel, en voyant toute l’impureté qui règne dans le cœur de l’homme, et comment l’homme voudrait bouleverser les plans de Dieu mis en évidence par notre rédemption au moyen de Marie immaculée, tu voudrais, s’il t’était possible, te précipiter sur la terre pour y proclamer cette vérité infaillible : le Verbe s’est incarné dans le sein très pur de la Vierge Marie, par l’opération et la puissance de l’Esprit Saint. Même si tu savais tout ce qu’il y a dans le monde, tu ne pourrais pas arriver à le comprendre pleinement : il te faudrait pour cela être dans l’éternelle splendeur de Dieu.

Quelle consternation, quelle peur aussi, – pour m’exprimer à la manière humaine – nous ressentons en voyant que
l’infinie justice de Dieu veut sévir parce que son infinie majesté est méprisée et outragée ! Toi, mon frère, tu voudrais comprendre comment les bienheureux peuvent à la fois jouir et ressentir la consternation et la peur ? Sache que nous, qui sommes heureux dans le ciel, nous sommes forcés de nous exprimer en langage humain pour nous faire comprendre mieux. Le Verbe divin, Jésus, ne fut-il pas obligé de s’humaniser, pour sauver l’humanité ? Rien d’étonnant par conséquent, si nous nous disons chagrinés, contristés, et si nous pouvons assister avec terreur au grand et terrible châtiment qui frappera l’humanité entière, souillée par le péché et sans moyens d’échapper à son sort. Les anges, qui sont pourtant de purs esprits, ne prennent-ils pas à l’occasion, une apparence humaine ? Tout est possible à Dieu, s’Il le veut.

Cette manifestation doit être douloureuse dans la mesure même où la rédemption l’a été pour un Dieu Tout-Puissant, de manière que l’homme saisisse pleinement l’horreur que Dieu ressent devant sa présence pécheresse.
Quand le ciel est serein et que brille le soleil, l’homme est heureux de pouvoir vaquer sans obstacle à ses occupations ; mais quand le ciel est sombre et promet une pluie torrentielle, c’est alors que l’homme prend des précautions, se ménage… toujours délibérément.

Que de buts infâmes de libertinage immoral ! Pour cacher leur corruption, les mauvais veulent laisser dans l’ombre, nier même les attributs de Dieu, manifestés dans la création et dans la rédemption de l’homme déchu, maintenant dépravé par tant d’infamies. Le monde marche dans les ténèbres, il n’y peut plus échapper ; Il devrait être frappé plus durement que Sodome et Gomorrhe et tout simplement anéanti ! Ne tardez pas à faire briller un peu de lumière du ciel dans les âmes ; mais cette lumière, ce sont avant tout les âmes consacrées…. Rénovées, qui devraient la recevoir, elles qui veulent échanger la manne céleste contre les glands des animaux immondes.

Ecoutez, âmes consacrées !

Qu’arrivera-t-il dans le monde ? Au milieu de notre joie dans le ciel, nous frémissons avec angoisse, parce que tous, nous avons des nôtres sur la terre. Hâte toi ! Ne crains pas les réflexions qu’on fera ! Ecris, parle, remue les cœurs qui veulent s’embourber dans la fange. Plus que tous, ce sont nos frères consacrés qui abreuvent d’amertume le Christ « Pain de vie » parce qu’ils commencent à se corrompre. Quelle perspective affligeante ! Quel spectacle ! On se croirait à Babylone…. L’heure est très grave, et ils seront eux les premiers à être emportés par la tempête parce que, c’est par eux, par leur intermédiaire, que vient tant de mal dans le monde.

Pense à la réalisation de ton programme :

Premièrement : Proclame à la face du monde que la Vierge Marie est immaculée.
Deuxièmement, proclame que les âmes consacrées qui ne veulent pas observer les lois de la pureté et de la continence virginale, ne sont pas dignes de demeurer au service de Dieu auprès des saints tabernacles. Il faut beaucoup de prières, un peu de pénitence, davantage de visites à Jésus Eucharistie, de soumission et d’immolation, il faut des victimes pour réparer, des âmes hosties, des âmes pures. La souffrance des âmes pures touche le cœur de Dieu.

Marchez en présence de Dieu !

Je te propose encore de faire connaître au monde deux problèmes importants, qui ont tant de prix dans la gloire du ciel où nous nous trouvons.

En premier lieu, s’il était possible de descendre sur la terre, chacun de nous serait prêt à y venir pour recueillir précieusement tous ses moments, tous ces instants qu’on laisse s’écouler en vain. Que de temps perdu ! Dieu a créé l’homme non pour qu’il perde le temps dans lequel il vit, mais pour qu’il le sauve et le sanctifie. Ainsi en advient-il quand l’homme utilise ce temps pour gagner le ciel qui nous attend. C’est la perte du temps passé inutilement dans le péché, qui entraîne peu à peu en enfer.

En second lieu, inculque aux gens la nécessité de vivre en la présence de Dieu. Le Seigneur lui-même dit à Abraham quand il l’établit père d’un grand peuple : « Marche en ma présence et sois parfait ! »
Joseph, fils de Jacob, invité à faire le mal dans la maison de Putiphar, s’y refuse énergiquement en disant : «

Comment pourrais-je commettre une mauvaise action en présence de mon Dieu ? » Il fut en conséquence calomnié, puis jeté en prison. Mais le Seigneur était avec Joseph : Il le récompensa en le faisant en le faisant entrer dans les bonnes grâces du gouverneur de la prison, qui lui confia tous les prisonniers : ils étaient, tous sous ses ordres. En outre, le Seigneur le récompensa en lui accordant le don de prophétie ; ainsi il sortit de prison et fut établi vice-roi d’Egypte.

La chaste Suzanne, invitée à pêcher pensa : « Dieu me voit ». Elle opposa un « non » résolu à ses tentateurs. Déçus, ils inventèrent une calomnie et la condamnèrent à mort. Le Seigneur voulut la récompenser : Il envoya le prophète Daniel pour démasquer la calomnie. Les accusateurs de Suzanne furent condamnés et elle fut libérée de cette infâme calomnie qui devait la conduire au martyre.

Des problèmes d’une extrême importance sont ceux des derniers temps, si pleins de péchés et de scandales. On vit comme si Dieu n’existait pas et ceux qui connaissent son existence cherchent à éviter de porter leurs regards vers Lui pour ne pas se créer des inquiétudes qui viendraient troubler leur libertinage, leur conduite dévoyée.
Tant d’âmes se contentent de connaître et de savoir ce que j’ai fait à San Giovanni Rotondo, mais ne savent pas en tirer des conclusions pratiques : des principes fermes sur lesquels baser leur conduite.

Le tabernacle, source de vie !

Je te recommande d’insister pour faire progresser l’Amour et le besoin de ce Don suprême de l’amour infini de Jésus, qui s’est livré Lui – même sans limite aux âmes. Qu’on éprouve cette gratitude envers Jésus-Eucharistie et qu’on la manifeste dans la vie de tous les jours. Le Tabernacle est source de vie ; il est le soutien, la paix, l’aide, le réconfort des âmes lasses.

Il faut aller à Jésus avec une vraie foi, et non par habitude et pour l’oublier le plus tôt possible : vivre de foi, de cette foi vive qui élève vers ce qui est sublime et ne pas trop s’enliser sur la terre. Le monde est un passage : qu’on sache donc lutter pour se libérer de ce qui se passe.

Si les âmes ne s’approchent pas souvent du brasier Eucharistique, elles demeurent transies, sans élan, tièdes, arides. Quelles consolations pourrait donc recevoir Jésus de ces âmes qui n’ont pas la force de s’élever au-dessus de ce qui est créé ?

Il faut vivre avec la profonde conviction que l’on doit aimer et servir le Seigneur, et vivre en conséquence. Ah ! Si les âmes connaissaient bien et appréciaient le grand Don d’un Dieu demeuré vivant parmi nous, comme elles vivraient autrement ! Au Tabernacle, on puise tous les trésors ; l’âme s’y béatifie et vit transformée en Dieu ; Si l’on ne ressent pas la faim et la soif du Dieu vivant, on vit une vie sombre, vide, on ne fait que végéter.

Ouvrez lui la porte !

On m’attribue des miracles, des prophéties, la bilocation, la stigmatisation du Seigneur. Sans la pluie qui tombe du ciel, la terre ne produit que chardons et épines.

D’une manière ou d’une autre, il faut bien que Jésus se serve d’une âme quelconque pour manifester au monde Son existence et Sa toute-puissance. Il y a tant d’âmes à qui le Seigneur a donné beaucoup de grâces ! Puis Il les a retirées parce qu’Il veut qu’on y corresponde. Pour que la semence germe, le terrain doit être fertile. Mais il faut savoir accueillir Dieu qui frappe, et si on ne lui ouvre pas généreusement pour accueillir sa visite, Il passe outre : Il ne s’arrête pas pour y établir sa demeure. Il faut être disposé : c’est un devoir ; le reste, c’est Lui qui le fait, et Il le fera bien. L’âme qui cherche et qui veut la visite de Dieu doit donc s’isoler du vacarme du monde. Le bon Dieu m’a trouvé …. Solitaire et dans la prière ; Il a frappé à la porte de mon cœur, et moi je L’ai accueilli pensant que c’était un devoir d’accueillir un Dieu qui m’avait créé. Aimer Dieu, c’est le plus grand devoir de la vie, et moi je l’ai compris dès mon enfance, comme le comprennent maintenant encore tant d’enfants que le monde n’a pas encore gâtés.
Ce sont les familles qui ferment la porte à la lueur du soleil : ce sont les familles qui gaspillent leur temps autour de leur poste de télévision entourées de leurs petits. Elles prêtent une attention tendue aux épisodes intéressants, sans se soucier des petits qui, eux, avalent un poison qui intoxique leur jeune cœur innocent !… Et puis le Seigneur passe !

Voilà l’époque actuelle : Dieu passe sans qu’on lui permette de S’arrêter ! Et puis pauvres familles, qui font d’une
maison un antre de rébellion !

Pour moi, par la grâce de Dieu, je pense avoir rempli ma journée, et je crois avoir fait mon devoir en donnant à l’Amour tout ce qu’il m’a donné, Lui, par amour, tout au long de son calvaire.
Si l’on savait combien Dieu récompense le plus petit acte fait par amour pour Lui ! Au centuple !

Les pèlerinages nous engagent

A tous ces milliers de gens qui viennent me trouver à San Giovanni Rotondo, sans se préoccuper du manque de confort et des sacrifices, je pose cette question : Avez-vous changé de conduite ? Quels fruits avez-vous retirés de votre contact avec un pauvre serviteur de Dieu ? Si vous aviez changé du tout au tout, vous auriez porté la lumière au monde. Vos contacts avec moi ont porté peu de fruits : s’il en était autrement, ne deviendrait pas toujours pire. Pensez-y : si le grain ne meurt pas en terre, il ne prend pas racine ; si l’homme ne meurt pas aux penchants de la chair, il ne peut y avoir la vie.

Conséquence au péché originel

Au Paradis terrestre, l’homme et la femme n’ont su ni lutter ni vaincre dans la lutte diabolique de l’orgueil ; ils ont été vaincus et sont tombés dans les griffes de Satan ; leur péché est retombé sur toute leur descendance jusqu’à la fin du monde. De là cette lutte qui recommence toujours dans l’homme, parce qu’elle est la conséquence du péché. De même qu’un père dénaturé, qui mène une vie scandaleuse pervertit des enfants par son exemple, ainsi Adam a perverti le monde.

Ce que j’annonce maintenant, toi, cher frère, tu peux le rapporter en toute liberté, car il est urgent que l’humanité se secoue et se réveille, qu’elle ne dorme pas dans le bourbier du péché, qu’elle reconnaisse la Toute-puissance et le miel, et non le fiel. Les fléaux, c’est l’homme qui les attire sur lui, par ses manifestations de révolte contre le Dieu Très-Haut. L’homme abandonné à lui-même par Dieu s’achemine vers l’abîme de la perdition.

Mon testament

On ne comprend pas encore assez la grande importance qu’à pour l’âme le moment où elle doit comparaître devant l’infinie majesté d’un Dieu juge. Même certains, parvenus à un haut degré de sainteté ont attendu pendant quelques instants avant d’entrer dans la gloire éternelle, à cause de certaines choses qui paraîtraient des riens aux yeux humains. Toute l’âme doit rendre selon les talents que lui a donnés le Seigneur.
Voici l’héritage que je te laisse : le Crucifix, l’Eucharistie, le Cœur immaculé de Marie et les âmes à sauver.

Deuxième message au monde en détresse

Cher frère, écris !

Le Seigneur veut se servir de moi d’abord, puis de toi. Le choix a été fait par Dieu qui décide de révéler Sa Volonté par mon intermédiaire, pour que tu la transmettes, toi, au monde paganisé.

Je vous fais remarquer maintenant, à vous tous qui êtes sur la terre, hommes, femmes, jeunesse masculine et féminine, que le globe terrestre, lui se montre docile aux dispositions du Créateur, en obéissant aux lois de la nature.

Mais il a gémit et souffre grandement de se voir si balloté, persécuté et foulé aux pieds par l’homme si rebelle à son Créateur, à son Rédempteur.

Sur le plan naturel, que manque-t’il à votre subsistance et à la prospérité de votre existence humaine. De la part de Dieu, rien.

C’est vous qui, alors que vous recevez, tournez le dos à votre bienfaiteur, au lieu de Le remercier, maudissant par votre conduite le Maître du ciel, votre Bienfaiteur !

Ne vous rendez-vous pas compte que vous êtes en train de vivre des jours sombres et terribles et que des ombres de mort vont envelopper cette vie avide de plaisirs à laquelle vous aspirez ?
Ne voulez-vous pas ouvrir les yeux pour voir clairement, à la lumière du soleil, votre conduite inique ? Ne voulez-vous pas accorder foi aux messages qui, du Ciel, sont envoyés pour vous ramener, brebis égarées ?

Que sert à l’homme de gagner l’univers…

Je vous l’ai dit, votre créateur ne vous laisse manquer de rien. Mais, répondez : votre corps serait-il donc semblable à la bête de somme qui n’obéit que sous les coups de fouet d’un maître inique ?
En quoi consiste votre vie sur la terre, et toute l’élévation de votre esprit, dans cet apprentissage qui se propose d’aller jusqu’au plus haut du ciel, pour explorer les œuvres créées par Dieu, en surmontant tous les obstacles ?
Et tout ce travail scientifique, auquel applaudit fabuleusement l’humanité inconsciente, quel avantage réel votre âme en retire-t-elle ? Le Seigneur vous a donné tant de moyens pour bien vivre, mais surtout Il vous a laissé de précieux moyens pour sauver votre âme.

Votre esprit s’épuise à expérimenter de nouvelles inventions humaines ; ce n’est que pour votre âme, avide d’infini, qu’il ne se trouve pas d’ailes pour aller vers son Créateur, votre Rédempteur.
Vous vivez votre vie plongés dans le paganisme, parce que vous avez un cœur vénal, égoïste. Chacun s’aime soi-même au détriment de son frère, parce que vous avez abandonné le chemin du vrai amour de Dieu.
Pensez-y sérieusement ! Le Seigneur ne peut plus supporter votre orgueil, votre arrogance, votre cœur endurci dans le péché.

Toute votre conduite se réduit à une guenille de luxure et de gloire mondaine. Vous frôlez le bord du précipice et vous ne voulez pas vous en rendre compte !

Réveillez-vous ! Secouez-vous ! Sortez de votre ivresse et ne vous faites ennivrer par l’ennemi infernal, qui déjà, a accru grandement son empire sur vous. Il y a des degrés différents dans sa prise de possession, mais généralement, son influx pestilentiel va s’étendant toujours davantage. Il ne vous reste que très peu de temps pour combler les fossés de vos âmes. Faites donc un peu pénitence ! Bannissez tous les passe-temps corrompus, soit le jour, soit la nuit ! Si vous ne revenez pas repentis vers votre Dieu, des ombres de mort suivront vos pas.

Le respect dû au Lieu saint

L’été approche et les églises sont profanées à cause de la négligence des prêtres relâchés et « dans le vent » au point de passer outre avec indifférence au respect et à la modestie que l’on doit observer dans les lieux consacrés par la présence du Dieu vivant.

Dans les églises, que l’on mette en pratique les principes établis par Dieu ! Pas de débraillé indécent !…
Le Seigneur a choisi, pour venir sur la terre, un temps où, en Palestine, les femmes avaient la tête toujours couverte et où les hommes portaient par-dessus leur tunique, un manteau. La Reine du Ciel se montre à vous, dans toutes ses images, en habit long et la tête couverte.

Donc, au nom de Dieu, que rien d’inconvénient n’entre dans le sein lieu (pas de mini-jupes, ni de décolletés). Que les ministres de Dieu réagissent contre leur pussillanimité : que leur œil veille avec vigilance sur les fidèles ; qu’ils cherchent en tout la gloire de Dieu et sachent paternellement, adroitement être le ferment dans la pâte, de manière à éloigner la colère divine, lasse d’attendre.

Aux femmes

Le sexe féminin est le sexe délicat. Son comportement extérieur devrait être emprunt de délicatesse et d’amabilité ; plus que le sexe masculin, il devrait être tout de pudeur, de réserve. Or, tout au contraire, par leur comportement, les femmes renversant l’ordre divin, pervertissent l’humanité, la société, la famille, l’innocence dont elles sont entourées.
O femmes, n’encombrez pas les plages, excitant au péché par votre attitude ! Vous troublez les yeux des hommes sous prétexte de leur plaire.

Que votre modèle soit la beauté, la vertu et la candeur de la douce Vierge Céleste ! Ne choisissez pas Satan, le corrupteur maudit et provocant ! Ne parez pas votre corps à la légère ! Ce corps qui deviendra un jour, même pour les croque-morts, un objet d’horreur. Vivez dans la prudence, le bon sens et non en insensées !
Récitez souvent cette invocation : « Vous êtes toute belle, pure, sainte et immaculée, ô Marie ! Priez pour sauver ma pauvre âme ! ».

L’unique chose nécessaire

Une double soif jette l’homme dans l’abîme à l’heure actuelle : la soif de l’argent et la soif de puissance. Quant à la femme, c’est le libertinage total qui la sollicite.

La vie de l’homme sur la terre devrait être une vie d’enrichissement pour la vie éternelle, par la lutte contre les
passions qui font obstacle à la conquête du Royaume de Dieu.

Que de luttes, que de voies et moyens s’affrontent sur la mer houleuse du monde, pour améliorer toujours plus la situation acquise et se garantir ainsi d’échecs possibles ; pour s’assurer bonne renommée, pour dominer quiconque pourrait vous concurrencer !

Mais avez-vous jamais pensé que votre âme porte, indélébilement gravée, cette parole éternelle de Dieu : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance ? » Créé par Dieu, source d’amour insondable et de vie éternelle, l’homme devrait vivre dans la vraie réalité. Or, cette réalité, seule la prière peut l’offrir. Jésus nous en a laissé l’exemple ; Il s’écartait des apôtres pour se retirer et prier. Pourtant, vous le savez, Il n’en avait nul besoin, Lui. Il dit à Ses apôtres, objets de sa prédilection : « Veillez et priez, pour ne pas tomber dans la tentation ». Qui prie se sauve, qui ne prie pas se damne ! Vous avez perdu le vrai chemin parce que vous ne voulez pas passer quelques brefs instants avec Dieu. Prier vous ennuie. Vous êtes si accaparés par le monde, que vous ne sentez pas le besoin de Dieu. Vous Le croyez loin de vous et de ce fait, vous le laissez de côté, tout comme s’ll n’existait pas. Vous trouvez le temps et un repos qui vous tue que pour passer des heures et des heures, le soir, à regarder cet instrument mondial de ruine : le poste de télévision, qui obnubile toujours plus vos esprits et les contamine par le spectacle de révolutions malsaines et coupables.

Pensez-y sérieusement : c’est votre âme et qui elle seule qui est la plus grande richesse de votre vie, parce qu’elle a été formée et anoblie par Dieu, Créateur de l’univers. En dehors de cette réalité, tout est perdu ; vous ne semez rien pour l’éternité, vous vivez dans le vide, en foulant aux pieds votre vraie dignité – celle de ce don gratuit de Dieu – votre âme !

Ravivez votre foi – en priant, vous vous sauverez. Pensez à la générosité de tant de martyrs pour sauver leur âme ! Et vous que ferez-vous pour sauver la vôtre ? La bête de somme vaut-elle plus que son maître ? Et si votre âme a une valeur infinie, pourquoi la foulez-vous aux pieds et la rendez-vous semblable à une bête de somme ? Cette âme n’est-elle pas un bien qui vous appartient ?

La vérité, on ne peut la nier : vous avez une âme vivante ; elle vous donne la vie ; quand elle se sépare du corps pour gagner l’éternité, le corps demeure inerte, puis sera réduit en poussière. Pourtant un mystère d’une telle importance ne vous préoccupe pas plus que si vous aviez l’éternité garantie sur la terre.

Les progrès de la science vous occupent tant en ce monde et la science divine va de plus en plus à la décadence, cette science de l’amour, qui devrait imprégner toute votre existence !

Les progrès de la science ! Quel désastre pour tant d’âmes imprudentes ! On peut affirmer que la science moderne est la bible du démon. Découvrir quelque chose de nouveau, explorer quelque loi de la nature, se lancer hors du globe… Tout cela devrait rapprocher de Dieu qui a mis dans le monde tant de secrets merveilleux et qui fournit le moyen de les découvrir en nous donnant l’intelligence. Mais au contraire, l’homme, petit atome de l’univers, se perd dans son orgueil ; il se croit grand, parce qu’il scrute ou plutôt effleure le créé et, oublieux de sa destinée éternelle, il ne se soucie pas de penser au créateur ; il ne pense qu’au temps, confiant en sa science. Mais la foi qui est la vraie science l’emporte sur la science humaine.

Dans le monde tout a des limites : Dieu seul n’en a pas. Il n’a ni passé, ni futur, car il est l’Incréé, le Tout-Puissant, l’omniscient, l’abîme qui ne se comble jamais : par conséquent, vous ne pouvez pas échapper à Son regard. Il voit tout et la même mesure de temps que vous Lui aurez accordée, Il l’emploiera certainement pour vous mesurer au dernier jour, quand dans Son immense Majesté, fort de son droit de Père de toutes les nations, Il vous dira : « Allez, maudits, au feu éternel, je ne vous connais pas ! ». Ces avis que je vous donne, sont des grâces immenses que vous recevrez de Dieu, car c’est en Son Nom que je vous parle, pour attirer votre attention sur la nécessité d’une vraie amélioration. Mais si vous n’en faites pas cas, et continuez à être sourds, vous n’échapperez pas à la divine Justice.
Vous avez tant de moyens de salut ! La prière surtout, par laquelle vous vous approchez de Dieu. Les églises sont désertes ; vous ne sentez plus aucun attrait pour chercher Celui qui est toujours à la recherche de la brebis égarée. Mais ceux qui vont à l’église, avec quelle hâte ils y vont ! Quel manque de respect dans leur attitude en présence du Dieu vivant et vrai, qui est au Tabernacle ! Certains – ils en ont contracté l’habitude – entrent à l’église avec un tel manque d’attention et d’amour ! Par l’indécence de leur comportement, ils profanent le saint Lieu.
Je vous le répète encore : ne mesurez le temps ni au Seigneur, ni à votre âme ; faites lui produire, à elle, des fruits ; gardez-là ; conduisez-là droit à son Créateur. Vous le savez bien, vous pouvez vous trouver soudain devant le Tribunal de Dieu. Certaines morts subites sont le signe de la réprobation et du châtiment de Dieu parce qu’on vit dans l’oubli de Lui. Le Seigneur est plein de miséricorde, mais il est inexorable aussi dans Sa Justice infinie ! Bienheureux ceux qui ont conscience du but pour lequel ils ont été créés ! Mais qu’ils sont peu nombreux !

Aux consacrés

Les prêtres ! … Quelle est grande la dignité dont ils sont revêtus ! et quelle folie pour eux de vouloir se dégrader ! O, consacrés, écoutez !

Dieu, qui est la pureté par essence, c’est choisi une famille immaculée sur la terre également. La famille intime immaculée sur la terre également. La famille intime de Dieu est formée des âmes vierges qu’Il s’est choisies : partout où vit une âme pure et vierge, il y a le Temple de Dieu.

Prêtres, vos cœurs sont des autels de Dieu, où Il S’immole. Bienheureux êtes-vous, si vous respirez la grâce divine comme des jardins fleuris, comme des Temples de foi, comme l’autel du sacrifice !

Les œuvres des âmes chastes sont exemptes d’amertume et pleines de suavité, parce que la pureté trouve en Dieu son foyer. A vous les âmes consacrées, une garde toute spéciale est assurée parce que vous êtes celle qui conservent immaculée l’union intime avec le Seigneur. L’âme vierge est une victime qui s’immole pour l’Eglise sa Mère. Les prêtres vierges sont ceux dont les lèvres magnifient et exaltent la Passion du Christ, ceux qui, portant dans leur corps la Passion du Christ, sont les lys parfumés de l’Eglise. Comme une eau limpide reflète le soleil, de même l’âme pure et chaste reflète l’image de Dieu, qui se révèle à ceux qui ont le cœur pur.

Souvenez-vous en ; gravez-le profondément dans votre cœur. La plus belle, la plus précieuse parure du prêtre, c’est la pureté virginale. La pureté pénètre jusqu’au haut des cieux, elle fait voir et comprendre des choses sublimes : elle est un reflet de la clarté de Dieu ; elle donne le goût et la saveur de tout ce qui est saint ; elle a une intuition particulière des choses spirituelles et engendre l’héroïsme de la vertu et du martyre ; elle donne ardeur et élan pour le salut des âmes.

Que ferez-vous, chers frères, pour vous conserver chastes et purs au milieu de tant de périls, au milieu d’un monde charmeur et perfide ? Mortifiez vos sens, vos yeux et vos oreilles surtout, en évitant les familiarités oiseuses, qui sont le tombeau de la pureté. O, la pureté virginale ! Les anges même l’envient ! Elle donne à l’être tout entier un éclat particulier. La pureté vient du ciel ; il faut la demander sans cesse au Seigneur et prendre garde de l’offusquer ; il faut fermer les portes à la sensualité de la terre, tout comme on barricade portes et fenêtres, pour empêcher quelqu’un d’entrer.

Que la pensée incessante de la Toute-puissance de Dieu vous enflamme d’amour pour lui et vous fasse vivre, dès ici-bas, de la vie du ciel !

Que les fidèles s’en souviennent : tous les jeudis, qu’on fasse dans les paroisses, ou au moins en privé, une heure sainte pour la sanctification des prêtres.

Ce que Dieu a uni

Tu me demandes, cher frère, un message concernant le divorce. Mais mon message est sans force, devant tant de scandales publics qui s’étalent. Divorce ! Et bien autre chose que divorce : péché d’adultère que les persécuteurs de l’Eglise veulent introduire en Italie.

Comment ma parole pourrait-elle écarter les tourbillons fangeux de révolte contre la loi divine fondamentale ? Quel miroir présenter à un peuple aussi païen et aussi ivre de passion ? Les suppôts de Satan ont leur royaume en ce monde. Quel feu couve sous la cendre et va jaillissant de plus en plus !

Des messages ? Quel résultat aurait mon message, alors qu’on ajoute peu de foi aux messages ? Qu’on les laisse dans l’obscurité ? Et puis….. désormais, il est trop tard !

Ecris cependant :

Le divorce est la turpitude des derniers temps, le bouleversement de la famille et de la société ; il créée dans le monde une multitude d’orphelins qui fait frissonner d’horreur !
Qu’on se rappelle le vrai cri d’alarme, de grande angoisse et de grande amertume du Cœur de Dieu ! Mais les hommes se sont faits les jouets des abîmes de l’enfer.
Comment réédifier ce qui est désormais tombé en ruines ? Seule la prière plus forte et la souffrance des bons unie à la prière, pourraient faire pénétrer quelque étincelle de lumière dans les cerveaux enténébrés.

Fidélité au Christ et à l’Eglise

Bien que je me trouve dans la gloire immortelle, grâce à l’amour qui nous unit à Notre Sainte Mère l’Eglise et qui me lie à vous qui êtes en route vers le ciel, je vous adresse au nom de Dieu et par l’intermédiaire de mon cher frère une parole brûlante qui part du ciel pour vous rejoindre dans la tempête du monde ; mais je m’adresse d’une manière particulière à tous ceux qui m’ont vu en personne et ont partagé mes sentiments de foi avec un grand transport d’amour de Dieu.

Ecoutez-moi attentivement !

Le soir est tombé et la nuit a gagné la vie du monde. L’invasion du mal progresse toujours plus et exerce son emprise. L’humanité court d’une manière toujours plus épouvantable vers l’abîme, d’une manière qui jette l’effroi et le découragement dans l’esprit douloureusement terrorisé du petit nombre de ceux qui sont bons et fermes dans la foi.
Un cri d’alarme et d’amertume profonde envahit l’esprit angoissé de l’Eglise, du Vicaire du Christ et de ses membres.

Encore une fois, unissez-vous autour de moi, écoutez-le cri de ma parole suppliante !
Ames qui êtes encore fermes dans la foi, élevez votre étendard de paix, d’amour, de foi pour le Christ et avec le Christ, pour défendre vos droits personnels selon les normes établies par l’Etre suprême et contenus dans la doctrine de l’Eglise. Formez votre armée contre le courant du mal ! Votre Père Pio vous assistera !

Supprimez, méprisez la déplorable formule « divorce » ! Le divorce est la réjouissance de la propre chair et du propre sang pour se complaire dans une vie d’animaux immondes, sous le regard du Créateur de l’univers. Quel aveuglement impardonnable et abhorré de Dieu !

Divorce signifie compléter la malédiction de Dieu sur la terre, sur tout le genre humain.
Prenons la défense de la vérité, qui est celle de l’indissolubilité du mariage béni de Dieu, qui a dit : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ».

L’homme aveuglé par sa faute veut se rendre familier de Satan, car le divorce est la prévarication de rébellion contre Dieu et contre l’Eglise.

Le Seigneur, Père de tous, a dit avant de quitter cette terre et après avoir donné toute Sa vie innocente et tout Son Sang : « Je ne vous laisserai pas orphelins ». Je serai avec vous jusqu’à la consommation des siècles ! ».

Les hommes, cruels et insensés, crient au contraire : « Nous voulons le divorce ! Formons des familles d’orphelins ! Multipliez les scandales et la corruption dans le monde ! ». Voici la rébellion de concert avec Satan ! O hommes iniques, pensez et pesez bien ce lugubre et désastreux bilan : la ruine des familles et de tant d’âmes innocentes, victimes de mariages dissous !

Le Seigneur a béni le mariage, en enlevant la faute originelle du premier homme pour lui donner le bonheur éternel. Et vous, voudriez-vous revenir en arrière ?

Les familles ne doivent pas encourir le danger d’une telle décomposition. Il faut détruire les idées erronées. Ne favorisez pas la désagrégation de la famille ? Avez-vous perdu l’idée de la vraie civilisation ? Le divorce conduit à une vie catastrophique.

Prenez conscience de vos actes et ne dénaturez plus l’œuvre de Dieu gravée en vos âmes ! Ne vivez plus en révoltés ! Vous rabaissez trop votre dignité personnelle, parce que vous avez perdu votre dignité d’enfant de Dieu. Vous devriez avoir conscience de cette dignité et exercer un contrôle sur vous-mêmes. Au contraire … vous avez fait de la femme l’objet de vos passions brutales et dévergondées.

Divorce… fornication…. Laisser et prendre selon vos caprices l’être qui se prête le plus commodément à la vie de plaisir en recherchant bassement votre propre intérêt. La luxure, l’ambition, la cupidité, vous ont rendus esclaves de la terre que vous foulez !

Toutes les forces politiques sont intoxiquées par le mal : mais Dieu a l’orgueil profondément en horreur.
Ouvrez-bien les yeux ! Pas besoin d’être pessimiste. Jetez les yeux autour de vous et vous constaterez comme tout va à la ruine et comme tout est douloureusement ennuyeux. Examinez-en les causes et analysez votre conduite ! Pensez que chaque instant qui passe dans votre vie est une nouvelle dette contractée à l’égard de Dieu. Revenez à la vie normale, saine, correcte, soutenue par la grâce divine !
Ne soyez plus des transgresseurs de la loi divine et n’excitez plus l’indignation paternelle de Dieu. Faites diminuer le mal ; ne vous en rendez pas complice ; cessez de lutter contre Dieu et contre le Souverain Pontife, Vicaire du Christ ! C’est à lui que revient toute décision, à tous égards ; lui, en guide vigilant, conduira en lieu sûr la nacelle ballotée par des vents contraires. Le Pontife est la sentinelle qui veille avec amour sur l’avenir moral de l’humanité.

Ne vous faites pas emporter par le courant impétueux qui voudrait tout dissoudre dans le néant !

Ayez une claire intelligence de l’Etre Suprême et ne perdez pas de temps pour la seule science humaine qui, en fin de compte, vous laissera les mains vides. Ne bâtissez pas seulement sur la terre, mais édifiez et restaurez en Dieu votre être et votre vie.

A l’œuvre avant qu’il ne soit trop tard

L’âme moissonnera ce qu’elle aura semé. Pensez-y bien ! Employez votre existence à un but noble, fructueux, immortel, et n’ayez pas en horreur la souffrance, qui suit votre chemin pour vous purifier !

Précisément, pour vivre une vie commode, pour aimer les distractions, pour avoir la soif de jouissance, vous perdez la paix et le repos et vous vous trouvez entraînés par le courant vertigineux qui veut tout engloutir !

Renoncez aux choses illicites et superflues ! C’est la souffrance qui donne le mérite à la vie, et la vie, plus on l’estime, plus elle a de la valeur. Mais il ne s’agit pas d’une appréciation humaine, basée sur ce qui satisfait les sens, mais bien d’une appréciation qui fait rencontrer Dieu dans une vie de vraie foi, de charité, et d’amour pour Dieu et pour le prochain. Approchez-vous souvent des sacrements institués par Dieu Lui-même.
Celui qui vous parle, c’est celui qui a vécu sur la terre la vie du Crucifié, vie de martyr dans son corps et son âme pour conduire les âmes au Christ… Et vous, vous voulez vivre une vie de plaisir, en négligeant ce qui est essentiel pour le salut de vos âmes ?

Cherchez votre Créateur ! Affrontez courageusement tous vos adversaires ! Neutralisez les forces et les puissances diaboliquement agressives ! Soyez les hérauts de l’indissolubilité du mariage.
Il n’y a qu’une seule loi vraie : Dieu, l’Eglise, la société…. Dans leurs rapports concrets.

Que mon message réveille en vous une grande confiance ; ne le prenez pas à la légère ! Remerciez le Seigneur qui permet encore que je sois au milieu de vous pour vous encourager !

Depuis que je suis parti de ce monde jusqu’à aujourd’hui, la situation a nettement empiré. Les ténèbres courent toute la face de la terre. Je veux vous faire remarquer combien votre conduite appelle votre perdition ; vous hâtez le temps des châtiments. Au lieu de désarmer la Justice divine, vous lui mettez les armes à la main pour la bataille décisive.
Je vous le répète encore : Priez ! priez ! priez ! Tournez-vous vers le Christ suspendu à la croix, couvert de plaies et ensanglanté pour votre rédemption et votre salut !

Rendez efficaces et non pas vains tant de mérites si précieux, infinis. Ne vivez plus en ingrats, en insensibles. Allumez en vos cœurs la flamme de la vraie charité du Christ. Aimez Celui qui vous aime ! Brisez les chaînes du péché qui vous tiennent captifs et inactifs.

Ravivez votre foi, une foi profonde, authentique, qui vous aidera toujours plus à mener une vie vraiment chrétienne.

Rejetez loin de vous tous ce qui vous amène à vous éloigner de Dieu, de l’Eglise, des Sacrements !

Jetez-vous avec confiance aux pieds du Père Céleste et, dans ses bras, Il vous accueillera ; Il ne repousse jamais

Jetez-vous avec confiance aux pieds du Père Céleste et, dans ses bras, Il vous accueillera ; Il ne repousse jamais l’âme repentante. Dites-lui de tout votre cœur : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » Que votre grand secours soit le Cœur Immaculé de Marie, la dernière ancre de salut pour les enfants égarés. Come son cœur maternel gémit et saigne de vous voir éloignés de son Jésus ! Recourez à Elle avec confiance pour qu’Elle vous ramène à Lui. Elle vous conduira au port du salut.

N’oubliez pas tous les voyages que vous avez faits pour venir me trouver à San Giovanni Rotondo et mettez en pratique tant de conseils que je vous ai donnés. Et que ma présence visible de crucifié vous parle au cœur, pour le salut de vos âmes. J’intercède pour vous tous et vous bénis.

Votre Père Pio

Soleil

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