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Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français

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Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français  - Page 2 Empty Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français

Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:47

5 Mai 2002

« Bonjour à tous!
Nous sommes réunis encore une fois. Le Seigneur permet que nous nous rassemblions, nous tous qui avons le même idéal qui est le Christ; et nous sommes unis, et si ce n’est pas physiquement, nous le sommes spirituellement.
Une fois encore, je suis là parce que j’ai fait un effort (Amparo ne se sentait pas bien ce jour-là) comme vous tous, vous avez fait un effort pour venir de si loin jusqu’ici. On me disait, n’y vas pas car tu n’es pas bien. Et j’ai pensé: ces pèlerins qui viennent ici de si loin et toi tu n’es pas capable d’aller à leur rencontre. Nous devons tous nous efforcer de glorifier Dieu.
Je vais vous parler du Message d’hier. Le Seigneur nous répète à nouveau de méditer les messages du premier jusqu’au dernier car tout s’accomplira; beaucoup de choses se sont déjà accomplies. Il nous laisse les méditer parce que, peut-être que les hommes ne méditent pas les paroles que leur adressent Notre Seigneur et la Sainte Vierge. Ils nous disent que les Messages prennent fin, mais pas Leur Présence. La Ste Vierge demeurera présente en ce lieu; Elle bénira et scellera les fronts. C’est comme s’ils nous faisaient comprendre qu’ils ne nous quittent pas mais qu’ils restent pour nous donner encore plus de grâces. La Ste Vierge va continuer à être présente et comme auparavant Elle nous bénira. Auparavant Elle disait: beaucoup seront marqués. Et maintenant Elle dit que tous ceux qui viennent en ce lieu seront marqués du sceau. Le sceau est une protection très importante pour les hommes en ces temps si graves parce que moi j’ai vu beaucoup de fronts marqués du 666. Pensez que le monde se meut aussi avec l’esprit de Satan. Il faut être prévenus et fortifiés pour tout ce qui arrive. Et dans ce message, on nous demande l’amour envers le Saint Père, l’amour envers l’Eglise et la Ste Vierge nous avertit chacun: occupez-vous de vos devoirs; aux prêtres: qu’ils s’occupent de rassembler le troupeau qui est égaré, qu’ils se consacrent à leur ministère car il y a une grande nécessité de prêtres saints pour attirer les âmes et les rassembler à nouveau.
La Sainte Vierge a souvent dit aux parents que s’ils ne peuvent faire autre chose que de prier, qu’ils prient pour leurs enfants. Les larmes et le sacrifice d’une mère vaudront pour le salut de son enfant. Ensuite pensez que tout n’est pas perdu tant qu’une mère a des larmes dans les yeux; ces larmes, la Ste Vierge les recueille et elles servent pour le salut de leurs enfants. Notez la valeur qu’ont les larmes d’une mère!
La Ste Vierge commence en nous disant qu’Elle vient avec un manteau d’or. Je peux vous dire que c’est vrai, car c’était un manteau immense, si grand qu’il pouvait recouvrir le monde entier. Et ce manteau était rempli d’Ave Maria, de prières et de sacrifices sous forme de roses. C’était un manteau immense! La Vierge est venue avec une beauté extraordinaire. Elle recueille toutes les prières et les grave sur son manteau d’or. Elle nous rappelle encore: Prière. Sacrifice et Pénitence; car la situation du monde s’est aggravée et les âmes sont totalement dans les mains de Satan. Quant aux sept péchés capitaux, j’ai vu à nouveau comment Satan les portait en triomphe. Et Elle nous demande surtout: l’humilité, la chasteté, la charité, et le renoncement à tant de mauvaises choses qu’il y a dans le monde. Moi j’ai compris que nous devions renoncer au monde et au démon et que nous devions lui présenter des petits bouquets de vertus. Quand on abandonne les vices et les péchés, alors la Grâce vient, elle entre en nous, et petit à petit on acquiert les vertus. La Ste Vierge nous enseigne beaucoup et Elle nous parle encore de l’Amour. Pourquoi la Ste Vierge nous parle-t-Elle tant de fois de l’Amour? Parce que dans le monde, il n’y a pas d'Amour. Et celui qui aime vraiment, n’est pas capable de faire du mal à qui que ce soit. C’est pourquoi Elle nous dit et redit d’aimer car l’Amour nous amènera à réaliser des œuvres. Celui qui aime fait le bien et se présentera devant Dieu les mains remplies de bonnes œuvres. Celui qui est mauvais, détruit; il est totalement vide, vide de tout ce qui est bon et de tout ce qui est bien. Il ne fréquente que les méchants. Nous ne pouvons pas laisser Satan régner dans l’humanité. Alors si dans nos maisons, certains ont la foi et d’autres ne l’ont pas, ceux qui croient ne doivent pas se relâcher même s’il y a beaucoup d’embûches et d’obstacles, et même beaucoup d’épreuves. Il faut être forts mais en même temps humbles. N’utilisez pas la colère, mais la patience; chaque vertu a son antidote. Pensez qu’à chaque vice correspond une vertu: à la colère, correspond la patience, à la gourmandise, la tempérance, à la paresse correspond la diligence et à l’envie correspond la charité. Pensez aussi qu’il y a beaucoup de vertus. Il en est de même des péchés capitaux: le premier l’Orgueil, le second l’Avarice, le troisième la Luxure, l’Envie, la Paresse, la Gourmandise et autant de vices... On ne doit jamais cesser d’apprendre le Catéchisme parce que c’est là que tout est expliqué et il convient de le mettre en pratique pour les temps qui viennent. Faites beaucoup de Visites au Saint Sacrement. Voyez: quand quelqu’un entre à l’église, il entre sans rien savoir; quand il en sort, il est rempli de Sagesse: parce que le Maître de la Sagesse est là au Tabernacle pour tout nous enseigner. Il nous enseigne les règles de civilité et les règles de charité. Il nous enseigne tout. C’est pourquoi nous devons beaucoup nous approcher de Lui. Et si vous avez un problème dans votre maison, et si vous n’êtes pas loin d’une église, approchez-vous et même si vous n’avez pas grand chose à dire, dites simplement ces mots: « Jésus, je Vous aime ». Alors vous ressentirez une grande joie dans votre âme et une paix intérieure; et toute la colère que vous aviez en entrant, se changera en humilité, patience et résignation. Il suffit d’ouvrir la porte de l’Eglise et de dire: « Jésus je Vous aime ». Notre Seigneur se contente de peu!
Et nous devons être tous unis parce que nous avons tous le même idéal; et je ne parle pas d’idéal politique car le Seigneur ne va pas nous demander la carte du parti dans lequel nous étions affiliés, mais il faut que nous parvenions au Ciel et qu’en arrivant là-haut nous puissions dire: « Je suis à Jésus et Je suis à Marie ». Ils ne vont pas nous reconnaître par une quelconque carte d’identité terrestre.
Nous devons toujours œuvrer pour le bien, avec les uns et avec les autres, car nous sommes tous enfants de Dieu. Et nous devons prier pour ceux qui sont mauvais afin qu’ils changent. Nous ne devons entretenir aucune haine, aucune rancœur à l’intérieur de nous-mêmes. Seul Dieu est juge, c’est Lui qui jugera et donnera à chacun ce qu’il aura mérité. Nous serons jugés sur le bien et le mal que nous aurons commis ici-bas sur terre. Et prions pour tout ce qu’il y a de mal dans le monde. Nous avons tous été créés par Dieu. Les uns se comportent d’une façon et les autres d’une autre. Pensez que Satan est en train de régner. Comme je vous l’ai déjà dit, Caïn et Abel ont été élevés dans la même famille et leurs parents leur ont donné la même éducation. Et voyez ce que fait Caïn: Caïn est là pour détruire, et Abel pour construire. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier, pour qu’il n’y ait pas de mal dans le monde et pour que le démon disparaisse de routes ces âmes. Seul le démon peut commettre toutes ces atrocités que l’on voit aujourd’hui de par le monde. Quant à nous, ne nous relâchons-nous pas dans la prière, la pénitence et le sacrifice? Comme vous le constatez, maintenant on dit qu’il n’y a plus besoin de prier, de faire des sacrifices et de faire pénitence. Comme on est déjà tous sauvés, nous dit-on aujourd’hui, et que l'Enfer et le Purgatoire n’existent pas, alors nous vivons tous en nous gouvernant par nous- mêmes comme l’a dit la Sainte Vierge au début des Apparitions: « Chaque individu se gouvernera par lui-même; les pouvoirs civils et ecclésiastiques seront abolis ». Et voilà ce qui est en train d’arriver aujourd’hui dans le monde. (Cela était déjà prophétisé dans le Message de La Salette! )
Je vois des fronts scellés. Je dis que si la Sainte Vierge a promis que tous les fronts seraient scellés, ils le seront tous. Il incombe à chacun de faire en sorte que ce sceau dure contre les tentations et contre tant de maux qu’il y a dans le monde. Ce sceau, c’est comme quelque chose qui arrête Satan et lui barre la route. Ne cessez pas de réciter le Saint Rosaire en famille. Si sur 8 membres d'une même famille, il y en a trois qui ont la foi, que ces trois se mettent à réciter le Rosaire. Ne cessez pas de recevoir les Sacrements, et surtout confessez vos fautes. Les prêtres sont là pour entendre nos péchés; n’allons pas au confessionnal pour raconter nos vertus. Nous allons au confessionnal pour dire nos fautes et pour changer nos vies et le prêtre est le représentant du Christ et il est là pour nous aider. Nous aurons beau avoir commis des fautes graves, il n’en sera pas effrayé pour autant. Les prêtres apprennent souvent des âmes et nous, nous apprenons d’eux. Dans le confessionnal, il y a l’âme d’une part et le Christ d’autre part. N’allons pas recevoir le Christ en état de péché, parce que si nous sommes en état de péché, nous en commettrons d’autres ensuite. Si nous allons recevoir Dieu tous les jours, et si nous vivons proches de Lui, nous sommes heureux et contents et disposés à aider les nécessiteux, à tendre la main à ceux qui sont dans le besoin.
Les prêtres eux aussi ont besoin de nos prières. Pensez qu’ils sont souvent très seuls et qu’ils souffrent de la solitude. Nous n’avons pas à les juger. Dieu est seul juge. Prions pour eux. Et si le Seigneur leur donne le pouvoir, grâce à leurs mains, de Lui ramener des âmes, même s’ils sont en état de péché mortel, ils peuvent nous donner l’absolution; et si nous sommes en danger de mort, ils peuvent absoudre nos péchés et nous nous sauverons. Peut-être que s’ils meurent à ce moment-là, ils se condamneront. Qui sait où ils peuvent aller! Mais nous, nous serons sauvés. Qui sommes-nous, nous autres, pour les juger? Le prêtre a un pouvoir que personne d’autre a, pas même un ange. Qu’il soit d’une façon ou qu’il soit d’une autre, allons nous agenouiller devant le St Sacrement et sacrifions-nous pour qu’ils soient saints. Si nous sommes en danger, ne disons jamais: moi, je ne veux pas de celui-là ou de tel autre... non, ce prêtre nous donnera l’absolution et nous serons sauvés. C’est Dieu qui jugera chacun. Aidons-les parce qu’ils ont besoin de nos prières, ils se trouvent seuls et dans cette solitude le démon les entraîne.
Voilà, nous demeurons tous en union de prières, vous là-bas et nous ici. Nous continuerons à œuvrer pour le salut des âmes. Et ayez toujours la main prête pour aider les nécessiteux. Faites du bon travail mais cachez-vous pour que l’on ne vous voie pas. Je dis souvent: « Soyez des balais ». Considérez le service que rend le balai: il lave, rend propre, et une fois qu’il a servi, on le range dans un endroit obscur où il n’est visible de personne. Alors, soyons tous des balais. Que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche. Seul Dieu compte et votre âme: l’âme et Dieu. Ce n’est pas ici-bas que nous devons gagner les honneurs. Les honneurs nous seront remis lorsque nous arriverons en présence de Dieu, lorsque nous verrons Jésus les bras ouverts (pour nous recevoir). Il nous dira, venez ici et nous embrassera pour l’éternité et nous ne ferons qu’un dans l’Amour pour toute l’éternité. Que l’amour rencontre l’Amour. Que l’Amour de Dieu ne rencontre pas le manque d’amour de l’homme! Quelle peine ce serait si, Dieu se présentant devant nous, nous étions sans amour! Alors nous nous en irions bien triste, plus triste encore que le jeune homme riche. Il est parti tête basse, et n’a pas retenu les paroles que Notre Seigneur lui a dites: « Seigneur, tout ce que Tu demandes, je l’ai fait » dit-il à Jésus. « Il te manque une chose: vends tout ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres et suis-Moi » lui répond Jésus. Les paroles les plus dures, furent « suis-Moi ». Suivre le Seigneur, c’est renoncer à tout, à tout ce qui est terrestre, pour se revêtir de tout ce qui est divin. C’est parfois dur, mais c’est ce qu’il y a de plus grand. Quand on fait le bien pour les autres, on a une satisfaction. On est ici sur terre simplement pour s’aimer et pour s’entraider. Et nous serons tous ensemble en esprit.
Un baiser très fort à tous! »

2 Juin 2002


« Nous voilà tous rassemblés une fois encore, et comme je vous le dis toujours, nous sommes unis par le même idéal qui est le Christ. C’est le Christ qui nous unit, Il nous unit avec sa Mère: de même que la Mère nous conduit vers son Fils, de même le Fils nous conduit vers sa Mère: car ce sont Deux Cœurs en Un seul. On ne peut séparer la Mère de son Fils, ni le Fils de sa Mère. C’est la raison pour laquelle Marie a été Co-Rédemptrice avec son Fils. C’est pourquoi en ces moments-ci. Dieu lui-même veut que Marie se manifeste aux hommes comme au cours des temps passés parce que les temps actuels sont graves, la situation du monde et de l’Eglise sont graves. Nous devons beaucoup aimer l’Eglise, nous sacrifier pour elle, pour toutes les âmes qui lui appartiennent surtout les âmes consacrées, et spécialement les prêtres si aimés de Notre Seigneur et de la Sainte Vierge afin qu’ils suivent le chemin de perfection et qu’ils se consacrent à leur ministère. Il y a tant d’âmes qui ont besoin de la Parole de Dieu! Moi je crois que comme dit la Ste Vierge, les prêtres ne doivent pas être des salariés, mais des pasteurs d’âmes, des pasteurs qui rassemblent tous les troupeaux et les conduisent à l’Eglise, là où nous nous réunissons tous pour prier, pour parler avec Dieu, pour qu’ils nous apprennent à nous aimer les uns les autres.
Pour nous Catholiques, l’Evangile est notre doctrine, et tous les chrétiens doivent l’apprendre. Il y en a beaucoup qui se disent catholiques mais qui ne vont jamais à l’église, ne pratiquent pas et disent qu’ils se confessent directement à Dieu. Comme ils sont dans l’erreur! On doit être catholique, apostolique et pratiquant. Et on ne doit pas porter un faux nom! Car si nous sommes catholiques, nous devons observer la doctrine et les lois que Dieu nous impose. Mais nous ne pouvons pas nous appeler catholiques si nous avons une vie désordonnée; dans ce cas, il faudra remettre de l’ordre dans notre vie. De même qu’il y a des lois sur la terre que nous devons observer - par exemple, il y a des lignes sur les routes qu’il ne faut pas franchir sous peine d’amende - de même il y a des lois dans le Ciel; et pourtant ces lois de la terre nous essayons de les observer, parfois à moitié: ce sont les lois du corps. Et les lois de Dieu qui sont les lois de l’âme, on ne s’en préoccupe pas du tout. Pensez que nous aurons beau être coupable envers Dieu, très coupable même et très misérable, si nous avouons nos fautes (à la Confession), Dieu nous ouvre grand ses bras. Sur terre, si vous dites que vous êtes coupable, on vous met en prison! Les lois de la terre sont différentes des lois du Ciel, mais elles sont unies: c’est par exemple attenter contre la vie. Alors si nous nous disons catholiques-pratiquants, soyons de vrais pratiquants.
Choisissons un prêtre à qui nous exposerons notre âme. Le prêtre est là pour écouter nos misères et nos péchés. Il n’est pas au confessionnal pour entendre des vertus. Moi je crois que le prêtre apprend beaucoup des âmes comme les âmes apprennent du prêtre. Il y en a qui ont peur de se confesser au prêtre et qui disent: « Oh, celui-ci est sur un chemin qui ne me plaît pas »! Qui sommes-nous, nous, pour pouvoir juger? C’est Dieu seul qui jugera chacun d’entre nous! Même si nous voyons qu’un prêtre ne chemine pas dans la bonne direction, il a un pouvoir que personne a, celui de pardonner les péchés. Il nous pardonne nos fautes même s’il est lui-même en état de péché mortel. A nous il nous aura pardonné nos fautes, et si nous mourrons, nous serons sauvés. S’il meurt au même moment en état de péché mortel, Dieu seul sait où il ira... Mais il nous aura sauvés! Prions pour que les prêtres ne se détournent pas du chemin qu’ils ont choisi. Nous avons l’obligation de prier pour eux. Si nous remarquons un défaut ou une faute chez un prêtre, alors mettons-nous à genoux devant le Saint Sacrement et faisons de grands sacrifices pour lui, pour qu’il devienne un saint prêtre. Nous non plus, nous ne sommes pas saints, et Notre Seigneur nous demandera des comptes. Il demandera à chacun d’entre nous des comptes sur ce qu’il a fait. La seule chose à laquelle nous devons nous consacrer, c’est à vivre « comme il se doit », selon les prescriptions divines, c’est-à-dire en état de grâce, de sorte que, au moment où Dieu nous rappellera à Lui, nous soyons en grâce.


Nous devons nous aimer les uns les autres. Dans le monde, il manque l’amour, la compréhension entre toutes les âmes; il faut prier pour que les vocations ne soient pas défaillantes. Il faut prier pour les religieux et les religieuses afin qu’ils conservent les constitutions de leurs fondateurs. Il ne faut pas que les ordres religieux les modifient car dès que l’on y touche, tout cesse de fonctionner. Le Seigneur nous dit souvent que l’échec des vocations, ce sont les vacances. En effet, les religieux-religieuses et les prêtres ont choisi une vie tellement différente (de celle des laïcs) que lorsqu’ils quittent l’ambiance dans laquelle ils vivent - ambiance de paix, ambiance de Dieu - pour aller à l’extérieur, ils se laissent attirer et contaminer par le monde. Il en est de même dans les familles. Elles sont quelquefois coupables de l’échec des vocations. Il semble que suivre Dieu soit quelque chose d’horrible! Par exemple, certaines mères ont des filles religieuses. J’ai bien souvent parlé avec quelques unes d’entre elles et elles disent: « Quelle souffrance, quelle douleur, de voir ma fille religieuse »! Leurs autres filles vont dans le monde, fréquentent les discothèques et les mamans sont tout à fait tranquilles à leur sujet! Moi je leur dis: « mais, ne savez-vous pas que vos filles religieuses ont choisi la voie la meilleure: la voie de Dieu ». Ces mères considèrent que ce chemin est un chemin noir et obscur alors que Dieu est lumière et que leurs filles ont choisi le chemin de lumière! Dieu est lumière, paix et félicité. Alors je demande aux religieuses, aux prêtres, qu’ils soient forts dans la voie qu’ils ont choisie, et qu’ils ne se laissent entraîner par rien ni par personne. Ils ont choisi le meilleur des époux, le plus beau. Leur Epoux ne les décevra jamais et leur sera toujours fidèle. Il les consolera dans la tristesse et Il se réjouira avec eux (ou elles) dans la joie. Dieu a tout et est le Tout. Pourquoi abandonnez-vous souvent le Seigneur? Vous abandonnez le Tout pour rien. Ce qui se passe actuellement est vraiment très préoccupant. Il y a beaucoup d’abandons de la part des âmes consacrées. Constatez aussi que souvent les prêtres sont « froids » alors que c’est quelque chose de grandiose que de pouvoir prendre le Christ avec ses mains! Ce sont des conducteurs du Christ et parfois je les compare à la Vierge Marie. Elle a eu le Christ dans ses mains et Elle L’a tellement aimé: voilà comment doivent être les prêtres ainsi que les religieuses! Cela est tellement grandiose et si l’on arrivait à approfondir la grandeur qu’ont ces âmes, je crois que l’on deviendrait fou! Celui qui a vraiment la vocation, celui qui a Dieu, doit se détourner de tout ce qui est extérieur, car tout ce qui est extérieur n’est que mensonge; c’est du vide. Et on ne peut pas troquer l’Eternité pour quelque éblouissement que le monde ou le démon nous met devant les yeux. Nous avons tous des épreuves et nous devons tous franchir les obstacles. Mais avec l’aide de Jésus et de Marie on obtient tout. Et Marie et Jésus ne nous abandonnent pas parce que la Ste Vierge est une très bonne Mère qui n’abandonne pas ses enfants. C’est pourquoi nous ne devons jamais nous retirer du chemin de la Foi. La Foi, c’est la chose la plus grande que nous puissions avoir. Avec la Foi, on supporte tout. On chemine malgré toutes les difficultés que l’on trouve sur le chemin, malgré les persécutions. On supporte tout avec la Foi. Et même quand on vous enlève un être cher, moi je dis que la Foi ne nous enlève pas la souffrance, la douleur, mais elle nous aide à les vaincre, et à dire: « Mon Dieu, tout T’appartient. Si Tu m’enlèves un bras, Tu me laisses l’autre; Tu m’ôtes quelque chose, mais il y a toujours autre chose que Tu me laisses ».
Nous devons alors constamment rendre grâce à Dieu. Moi j’ai expérimenté toutes les souffrances depuis la perte d’un fils âgé de 26 ans; il est mort du jour au lendemain, un fils plein de vie et de santé. Dieu a permis qu’il ait donné sa vie pour cette Œuvre; tout ce qui s’est passé, tout ce qu’il a enduré c’est parce que Dieu l’a permis. C’est très douloureux! Mais je sais qu’un jour on se rencontrera... et je dirai: «Merci mon Dieu, car nous avons pu arriver jusqu’au bout »!
Nous devons chaque jour accepter la volonté de Dieu dans tous nos actes depuis notre lever jusqu’au coucher. Il faut dire au Seigneur après Lui avoir fait la consécration de tout notre être: « Me voici Seigneur, fais de moi ce que Tu voudras. La seule chose que je désire c’est faire Ta volonté ». Et je pense qu’avec ces paroles. Dieu sera toujours avec nous.
Et surtout nous devons nous approcher du Sacrement de l'Eucharistie. C’est une force que nous recevons dans notre âme. C’est un baiser très tendre que Dieu nous donne. Souvent les âmes vont communier en état de péché mortel, sans s’être confessées et elles ont Dieu au-dedans d’elles-mêmes. J’ai vu un Ange courir après les âmes, et il leur disait: « Attention, attention, vous venez de recevoir Jésus. Mais que faites-vous? Ne lui faites pas de peine ». Moi j’ai vu beaucoup de personnes dans ces situations. Alors approchez-vous de l’Eucharistie toujours propre, avec une âme pure. Car votre âme et Dieu se fondent et ne font qu’un! Voyez la tristesse que vous causez à Notre Seigneur, quand quelqu’un s’approche de l’Eucharistie avec de la rancœur au fond de son âme. Nous ne devons avoir de rancœur pour personne. Et si nous avons du ressentiment pour quelqu’un, dès aujourd’hui pardonnons-lui et faisons la paix, que ce soit avec la belle-mère, avec le gendre, avec la belle-fille.... S’il y a des années que je n’adresse pas la parole à ma belle-mère, à ma belle-fille, comment puis-je recevoir l’Eucharistie dans cet état?
Faites tout le bien que vous pouvez et recevez Notre Seigneur. Qu’il n’y ait rien dans votre cœur qui puisse vous troubler et vous empêcher de Le recevoir. Le Seigneur doit se trouver tout à fait à son aise dans votre âme. Faisons de notre cœur, un Tabernacle! Surtout, n’ayons pas honte d’aller voir le prêtre et de lui raconter toutes nos misères parce que Notre Seigneur a institué la Miséricorde pour nous la donner par l’intermédiaire du prêtre. Le Seigneur n’a pas institué la Miséricorde pour Lui-même; Il n’avait pas de misères. Il a créé la Miséricorde pour les pécheurs. Les prêtres sont là pour aider les âmes. Allez les trouver et dites-leur clairement combien d’âmes sont venues en ce lieu en disant: moi il y a trente ans que je ne me suis pas confessé; moi 50 ans ou même 60 et 70 ans! Beaucoup d’âmes sont arrivées ici sans avoir reçu le Baptême, sans avoir reçu le Sacrement de Mariage et ici elles ont reçu beaucoup de grâces. Et le Ciel en est très heureux! Comme le Ciel est heureux de tant de conversions!
Si vous êtes dans des situations de tristesse, de manque d’amour, sachez les vaincre; ne baissez pas les bras. Cherchez un bon prêtre qui vous dirige. Et vous verrez que cette situation se convertira en bonheur. Parce que celui qui a Dieu, a Tout. Il ne lui manque absolument rien. Celui qui n’a pas Dieu, - il aurait beau avoir tout et le reste - il est complètement vide. Que ceux qui ne L’ont pas encore rencontré, Le cherchent, parce que Notre Seigneur court après les âmes! Il vous suffit simplement de rentrer dans une église, de tourner votre regard vers le Tabernacle et de dire simplement à Notre Seigneur: « Seigneur, je T’aime ». Et là, Notre Seigneur enflammera notre cœur. Et Il nous conduira vers le Prêtre pour que nous nous humiliions et que nous confessions nos fautes.
Faisons des Visites au St Sacrement. Notre Seigneur est très souvent seul et triste au Tabernacle. Comme je vous l’ai déjà dit, Il a abandonné le Ciel et est descendu sur la terre uniquement par Amour pour les hommes; c’était son seul but. Le plus grand bourreau du Christ a été l’Amour qu’il a eu envers les hommes. Son Père Lui a fermé les portes du Ciel et n’a pas eu compassion de son Fils jusqu’à ce qu’il verse la dernière goutte de son sang. Tout cela est à méditer calmement. Alors si des épreuves surgissent, ne nous plaignons pas; ne soyons pas angoissés, regardons le Crucifix et disons: « Seigneur, que fais-Tu là sur la Croix? Descends de cette Croix et moi je vais prendre Ta place. Repose-Toi ». Et comme sur la Croix il faut qu’il y ait toujours un Crucifié, alors lorsque nous avons une croix, et quelle qu’en soit sa taille, nous devons nous accrocher à elle, étendre les bras, et crier au Christ: « Seigneur, visse bien les clous pour que je reste fidèle ». parce que lorsqu’on est sur la Croix on est avec le Christ.
Si moi le jour où je me lève, je ne rencontre pas la Croix, je suis triste et désolée et je pense que je me suis trompée ou que j’ai flanché en quelque chose parce que la Croix s’est éloignée de moi. Et moi j’aime tant la Croix que je ne veux pas m’en séparer. Car, comme vous le savez, la Croix restera à la porte du Ciel. Elle n’entrera pas au Ciel. Même si nous avons la croix ici-bas, pendant toute notre existence, nous ne paierons jamais les fautes et les offenses que nous avons commises contre Dieu, contre le Tout-Puissant. Souvent les péchés sont pardonnés, mais il nous reste à faire une bonne réparation. Le prêtre nous pardonne nos fautes, mais ensuite nous, volontairement nous devons paver la dette et cependant, on a oublié le sacrifice, on a oublié la pénitence et la prière. Alors, pendant la prière, conversons avec Dieu. Surtout immolons-nous pour le Christ, pour la conversion des pécheurs. Que notre cœur soit tout Amour et Charité. Tendons la main aux nécessiteux. Lorsque nous voyons une plaie, hâtons-nous de la soigner. Mais cachons-nous, pour ne pas recevoir de louanges pour avoir soigné cette plaie. Que seuls notre âme et Dieu sachent ce que nous avons fait! Nous ne devons pas claironner nos œuvres. Un jour, elles seront bien récompensées! Et c’est comme cela que nous atteindrons le Ciel, car le Ciel n’a pas de prix. Le Ciel, on ne le gagne qu’avec des sacrifices. Il vaut la peine de ne pas s’arrêter en chemin et de parvenir au but.
Nous devons nous adapter à une sainte liberté, non au libertinage et nous devons faire en tout la Volonté de Dieu. Vous verrez vous-même la paix que vous ressentirez dans votre âme. Lorsqu’on expérimente cette paix et cet amour, rien ne peut leur être comparé. Tout ce qui est du Ciel, tout ce qui est céleste, rien sur la terre ne peut les égaler. Combien de fois me demande-t- on: « Qu’y a t-il sur la terre qui soit comparable au Ciel? » Et je réponds: « Il n’y a pas de comparaison possible, il n’y a rien sur terre que l’on puisse comparer avec ce qu’il y a dans le Ciel. J’ai vu de beaux endroits sur terre, de beaux jardins, des beautés; mais ce qu’il y a dans le Ciel est tellement grand, tellement beau que l’on ne peut pas expliquer les grandeurs et les beautés du Ciel ».
De même il est très difficile d’expliquer les souffrances de l’Enfer. Aujourd’hui, on entend souvent dans les homélies que l’Enfer n’existe pas. Je puis vous assurer que celui qui lit l’Evangile, voit bien que l’Enfer existe. A chaque catégorie de péchés, correspond une sorte d’Enfer. L’Enfer le plus grand que l’âme puisse expérimenter, c’est le fait de ne pas accéder au Ciel et de ne pas jouir de la présence de Dieu. Il n’y a pas d’Enfer plus dur parce que l’intelligence s’ouvre. la mémoire s’ouvre et alors on voit avec une telle clarté tout ce qu’on a perdu et tout ce qui manque, c’est-à-dire Dieu. Il n’y a pas d’Enfer plus grand que celui-là.
Beaucoup de personnes viennent me voir et me disent: « Il m’est absolument indifférent d’être avec Dieu ou de ne pas être avec Dieu ». Mais au moment de la mort terrestre, la première action de l’âme c’est d’aller vers son Créateur, parce que Dieu a tenu cette âme dans ses mains. Alors imaginez le désarroi de cette âme arrivant devant Dieu: son manque d’amour qui se trouve face à Celui qui est Amour. C’est quelque chose de tellement terrible que Moi je vous dis que c’est l’Enfer le plus grand, même s’il y a d’autres Enfers.
Je crois que c’est l’heure et nous allons en rester là pour aujourd’hui. Surtout faites la paix avec Dieu. Fréquentez l’Eglise. L’Eglise est à tous, elle est universelle. Nous devons tous l’aimer et aider les prêtres. Au lieu de les critiquer, réunissons-nous et prions pour eux. Mettons-nous à genoux devant le Saint Sacrement. Ne les critiquons pas. Dieu seul nous jugera chacun d’entre nous. Aimez le Saint Père et priez beaucoup pour lui. C’est un grand saint. On veut le retirer de sa place! On veut absolument le mettre de côté! Mais il a toute sa lucidité. Moi je crois qu’on veut l’empêcher de faire tout le bien qu’il fait! Prions beaucoup pour lui parce qu’il souffre beaucoup et il est en train de donner sa vie comme le Christ, par amour pour les hommes. C’est un autre Christ qui sur terre « se christifie » en permanence. Prions tous beaucoup pour lui, vous là-bas et nous ici. Et surtout prions beaucoup pour l’Eglise car l’Eglise est à Gethsémani. Nous devons prier, souffrir pour l’Eglise parce que l’Eglise est notre Mère. Vous savez que l’Eglise est de Dieu, et même si certains de ses membres sont parfois défaillants, nous devons tous prier pour l’aider.
Merci à tous. Que Dieu vous bénisse! »


4 AOÛT 2002


« Bonjour à tous!
Nous autres, nous devons beaucoup prier pour soulager les Cœurs de Jésus et de Marie qui sont très offensés surtout par les péchés de la chair. Le monde est devenu complètement fou et comme il a perdu la tête, il est comparable à un cheval qui s’emballe; on ne peut plus le contrôler et il se jette dans le précipice. Voilà pourquoi il y a aujourd’hui dans le monde, tant d’homosexualité, tant de désunions, de séparations et divorces, tant de personnes qui vivent ensemble sans avoir reçu le Sacrement de Mariage, tant d’enfants qui ne sont pas baptisés et tant d’immoralités.
Celui qui naît avec des tendances différentes (de celles de son sexe), n’est pas fautif; mais il doit se conserver pur et propre comme Dieu le veut. Il est aimé de Dieu autant que les autres. Il ne doit pas profiter de son corps pour le souiller et le détruire; le Seigneur n’aime pas cela. Et chacun d’entre nous, nous devons nous accepter tels que nous sommes, grands ou petits, beaux ou laids et accepter la Volonté de Dieu. Si Dieu l’a voulu ainsi, ce sera pour que nous nous purifions, et chacun tel qu’il est, avec ses défauts et ses limites.
Mais nous devons toujours cheminer vers Dieu. Si Dieu manque, il ne saurait y avoir de vie là où Dieu n’est pas. Tout n’est que mort et destruction quand Dieu est absent. Les personnes qui n’ont pas Dieu, moi je les compare à des morts-vivants: et ils se sont détruits de telle sorte qu’ils sont pires que les bêtes sauvages. Les bêtes sauvages, elles, protègent leurs petits. Mais maintenant, beaucoup de mères tuent leurs enfants dans leurs entrailles. Les enfants sont une gêne dans la maison, mais les parents ne sont pas gênés d’avoir un frigo, une machine à laver le linge et tous les appareils nécessaires et la maison ne manque de rien; il y a tous les meubles également. Mais un enfant, ce n’est pas le temps pour en avoir, on n’a pas le temps de s’occuper de lui; même les couples qui se marient à l’église, disent: « nous ne voulons pas d’enfants, plus tard nous aurons le temps d’en avoir». Mais Dieu a institué le Mariage pour la procréation et tout ce qui n’est pas procréation, moi je pense que ce n’est pas la glorification de Dieu. Pourquoi les couples se marient-ils alors? Par intérêt? Le Mariage a été institué pour rendre gloire à Dieu, avec les enfants, en les élevant dans la sainte crainte de Dieu. A ce moment-là, la maison devient une véritable « maison de Nazareth ». Regardez lorsque Saint Joseph et la Sainte Vierge allaient avec l’enfant Jésus quand Il était petit, quelle joie il y avait dans ce foyer, et pourtant la Sainte Vierge savait que son enfant serait un jour crucifié. Quand Elle Le voyait venir, les bras ouverts, Elle voyait déjà la Croix sur ses épaules et quand Elle touchait sa tête, ses beaux cheveux blonds dorés, Elle caressait déjà les épines sur la tête de son enfant. Moi j’ai vu des scènes de Jésus, quand Il était petit. Depuis sa naissance (de l’enfant Jésus), la Sainte Vierge a vu toute la Passion de son Fils. Elle savait que son Fils lui était prêté et qu’Elle devrait Le remettre à l’humanité, pour la sauver. Mais cependant, comme Elle était heureuse avec Lui, quelle éducation!
Vous savez, nous parents, bien souvent nous ne savons pas élever les enfants et nous leur passons tous leurs caprices; ce n’est pas pour cela que nous les aimons davantage, au contraire, nous leur faisons beaucoup de mal. Les parents sont là pour surveiller les enfants, les soigner, les éduquer et faire en sorte qu’ils ne prennent pas le mauvais chemin. Car vous savez bien que l’on prend tout de suite les mauvaises inclinations qui sont en nous.
Regardez les saints, depuis leur enfance, ils ont commencé à cheminer sur le chemin de sainteté; à l’âge de 3 ou 4 ans déjà, ils commençaient déjà à sentir Dieu, à garder leur pureté, leur virginité. Beaucoup de saints, un très grand nombre d’entre eux, depuis leur plus tendre enfance, ont conservé ce trésor si grand qu’est la virginité; et aujourd’hui on ne donne pas d'importance à cette vertu qui est si grande. On ne considère pas le corps comme le temple de l'Esprit-Saint; maintenant le corps n’a aucune valeur et on ne s’en sert que pour en jouir et le détruire.
Alors, luttez beaucoup avec vos enfants; qu’ils soient le plus propre et le plus pur possible, c’est la seule chose qui compte: qu’ils soient beaux à l’intérieur et que leur âme soit belle. Dieu a eu l’âme de vos enfants dans ses mains. Il veut que nous conservions toute la propreté et la pureté qu’il a mises dans notre âme. Quand nous arriverons vers Lui, il faut que nous Lui rendions toute cette beauté qu’il a mise en nous. Ne croyez pas que tout ce que je vous dis, c’est ringard, que ce sont des choses des temps anciens; ce que je vous dis là, c’est comme l’Evangile, c’est valable pour tous les temps.
L’Evangile, nous autres, nous ne pouvons pas le changer. Il est écrit avec le sang du Christ, et l’Evangile est le même hier, aujourd’hui et demain. Il ne faut pas dire: Oh tout cela c’est du passé, c’était valable autrefois. Non, c’est valable pour aujourd’hui aussi. Vivons comme de bons chrétiens et nous mourrons comme nous avons vécu.
Et je peux vous dire qu’il y a une telle grandeur dans le Ciel; à n’importe quelle demeure que vous parveniez, il y a une telle grandeur, l’âme n’a besoin de rien d’autre; même si c’est la demeure marron, comme je dis, la présence de Dieu c’est la plus grande chose que peut ressentir l’âme. Et le plus grand Enfer, c’est précisément de ne pas voir Dieu. Moi je n’ai pas vu qu’un seul Enfer, j’en ai vu beaucoup. Il y a un châtiment qui correspond à chaque sorte de péché que l’on a commis. Cependant, la douleur que l’on ressent en manquant de la présence de Dieu est une si grande souffrance, que c’est là l’Enfer le plus grand. La plus grande joie est dans toutes les demeures et chacun se conforme avec la demeure qui lui revient. Parce que lorsqu’on est dans une demeure, on ne désire que ce qu’il y a des plus beau et de meilleur pour tout le monde; et on est heureux là où l’on se trouve et de la demeure qui nous revient, parce qu’on est heureux dans n’importe quel endroit du Ciel. On pense à Dieu, on aime Dieu et on a besoin de rien parce qu’il n’y a rien de mauvais, tout est bonté. On n’est pas jaloux de ceux qui sont dans la demeure blanche plus proche de Dieu. Tout le monde est heureux et chacun est heureux là où il est. Et là, la chair, le sang, n’existent pas, il n’y a que l’esprit. Alors on n’est attaché à rien de nos attachements terrestres.
Vous savez qu’ici-bas les attachements à la chair, au sang nous empêchent bien souvent de parvenir à Dieu. Quelquefois nous disons, mon père, ma mère ne croient pas en Dieu. On ne peut rien faire que prier pour eux, mais on ne doit pas les imiter, ne pas faire comme eux. C’est quand on a une connaissance de Dieu que l’on peut prier pour les membres de nos familles. Alors on peut s’agenouiller devant le Saint Sacrement et dire: « Seigneur, Tu sais comme j’aime ma famille, mais moi je ne peux pas rentrer dans ce foyer d’infection, et je Te les confie entièrement ». Il faut les aimer de tout notre cœur parce que ce sont nos êtres chers. Mais la prière, le sacrifice et la pénitence: voilà ce qui va faire beaucoup plus pour eux que des larmes, et n’allons pas leur donner tout ce qu’ils demandent, car çà peut être un danger.
Il faut aimer Dieu par-dessus tout, et au-delà de tous les attachements humains. Si avant Dieu, nous mettons notre père, notre mère, un être cher, etc.... nous n’observons pas le premier Commandement de la Loi de Dieu. Mais si nous aimons Dieu de tout notre cœur, nous ne pouvons faire de mal à personne. L’amour et la sainte crainte de Dieu au contraire nous empêcheront de faire le mal, au contraire, nous aimerons ceux qui ont besoin de nous. C’est ce que la Très Sainte Vierge nous apprend ici. C’est pour cela qu’Elle nous demande de recueillir des pauvres et des nécessiteux. Il est arrivé qu’une ou autre jeune fille soit venue dans notre communauté et dise: quel dégoût de torcher les personnes âgées etc... et moi je lui ai répondu: nous faisons ce que le Seigneur nous a demandé. Il ne nous a pas enjoints d’ouvrir une parfumerie ou un magasin de fleurs. Il nous a demandé de recueillir toutes ces personnes âgées qui ont été abandonnées et beaucoup d’entre elles après avoir donné tout ce qu’elles avaient à leurs enfants et les enfants les ont laissées dans la misère. Alors ces enfants-là ne veulent plus rien savoir de leurs parents. Combien d’ingratitude il y a dans la vie!
C’est pourquoi je vous dis que l’amour est la vertu la plus importante. Si nous avons l’amour, nous ne pourrons piétiner personne; que notre cœur s’enflamme d’amour, de l’amour de Dieu, et ensuite nous partagerons cet amour avec les autres. Moi je dis qu’on ne peut pas aimer Dieu sans aimer les hommes; ni aimer les hommes sans aimer Dieu.
Rien de plus. Je vous embrasse tous. »

Soleil

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Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:50

6 Octobre 2002


« Bonjour à tous !

J’aimerais tant passer un moment avec vous chaque fois que vous venez à l’Escorial. Mais j’espère qu’en faisant chaque fois un petit effort on y parviendra.
Je voulais vous dire ce que je vous répète toujours: surtout ne vous découragez jamais. Ayez la Foi et surtout ne la perdez jamais quoi qu’il arrive et pour n’importe quel motif Ayez toujours à l’esprit que là où vous êtes. Dieu est avec vous. Et comme Il le dit Lui-même dans l’Evangile: « Si Dieu est avec vous, qui pouvez-vous craindre? ».
Nous devons défendre la Religion. Dans ces temps si graves, comme vous le savez, les hommes sont désaxés et Dieu est absent de la plupart des foyers. Comment le monde peut-il fonctionner sans Dieu? Sans Dieu, il n’y a plus que guerres, discordes, désunions. Là où est Dieu, là est l’amour, la paix, la charité et la charité est le fruit le plus important que l’être humain peut avoir. Sans amour, un être est vide et sa vie n’a plus de sens. Quand on aime, on est capable d’aider, de pardonner à celui qui vous écrase et surtout d’aimer de tout notre cœur, ceux qui (je ne dis pas qu’ils sont nos ennemis) mais ne sont pas non plus nos amis. Comme ils haïssent Dieu, ils haïssent également tous ceux qui sont avec Dieu.
Et c’est justement dans les temps actuels qu’il faut avoir le plus de courage pour défendre les choses de Dieu, pour aimer l’Eglise de tout notre cœur. Pensez que nous sommes les fils de l’Eglise et nous devons aimer l’Eglise et les prêtres de tout notre cœur. Il faut que nous les aidions; il ne faut pas les critiquer, il faut éviter de dire des choses que nous ne devrions pas dire à leur sujet. Il faut les aider parce qu’eux aussi sont des êtres humains comme nous. Ils ont besoin de notre aide. Si vous constatez qu’il y a des prêtres qui ont pris des chemins sur lesquels ils n'auraient pas dû s’engager, vous, au lieu de les critiquer, mettez-vous devant le Saint Sacrement et demandez au Seigneur que ces prêtres reviennent sur le chemin de l’Eglise et de leur ministère. C’est la seule façon de les aider! Pensez aussi qu’ils ont beaucoup d’ennemis et qu'ils sont très seuls. Et nous, nous sommes les fidèles qui devons aider nos prêtres. Ce sont les prêtres de Jésus-Christ. Ce sont les conducteurs de son Corps. Et justement parce qu’ils sont les conducteurs du Christ, je crois que nous devons les respecter et les aimer. Ne disons jamais du mal d'eux, même si nous avons pu constater des choses qui nous dérangent en eux. Pensez que nous aussi, nous faisons bien des choses que nous ne devrions pas faire. Et nous ne pouvons les aider que par nos prières et nos sacrifices.
Je vous souhaite de devenir fous d’amour de l’Eglise. Aimez beaucoup Jésus. Et en tombant amoureux de Jésus, je crois qu’on devient amoureux de tous les êtres humains, mais d'un amour pur, un amour qui provient du Côté du Christ. C’est celui-là le véritable amour. Et si nous sommes tous Catholiques, apostoliques, pratiquants, parce que souvent nous disons «je suis catholique » mais quand il s’agit de mettre en pratique notre Foi, on ne le fait pas. Alors quelle sorte de catholique sommes-nous?
La Sainte Vierge est venue ici à l’Escorial pour nous enseigner, et nous rappeler d’aimer l' Eglise et de cheminer toujours sur le chemin de l’Evangile. Même si nous avons des tentations - parce que le démon existe - Dieu est à nos côtés. Avec Lui, nous pouvons tout surmonter. Mais surtout, ne nous relâchons jamais dans la prière et les sacrements. Chaque fois que vous allez recevoir Notre Seigneur, ne faites pas comme beaucoup de personnes qui disent qu’elles n’ont pas besoin de se confesser, parce qu’elles se confessent directement à Dieu. Les prêtres ont été placés par le Christ pour aider nos consciences et le prêtre apprend de nous beaucoup de choses dans le confessionnal, comme nous, nous apprenons du prêtre. Il est le prêtre de l’âme. Il peut être en état de péché mortel, mais, si nous nous confessons à lui, il a le pouvoir d’absoudre nos péchés. Remarquez la grandeur du prêtre, le pouvoir qu’a le prêtre!
Moi je ne peux vous dire autre chose que ces paroles si importantes: pour pouvoir survivre sur la terre, nous devons nous attacher, nous accrocher à ce qu’il y a dans le Ciel, parce que sinon, nous ne pouvons pas cheminer comme il faut dans ce monde de destruction, de manque d’amour, d’immoralité; parce que tout est horrible. Vous ne voyez pas la situation du monde telle qu’elle est! Le Seigneur m’a dit: « Ma fille, ces temps sont les temps de Sodome et Gomorrhe ». Vous ne vous rendez pas compte à quel point les hommes ne respectent pas leurs corps qui sont les temples de l'Esprit Saint. Les hommes ne respectent pas leur corps qui a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Si quelqu’un a une tendance masculine ou féminine, moi je dis qu’il doit se respecter, il doit vivre toute la vie en état de grâce et le Seigneur le recevra, les bras ouverts, comme les autres. Mais imaginez l’immoralité qu’il y a aujourd’hui dans le monde et comme le Cœur de la Sainte Vierge est triste parce que les péchés de la chair, la luxure, voilà ce qui offense le plus Notre Seigneur. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier, prier sans relâche, faire beaucoup de sacrifices et si vous le pouvez, jeûnez le vendredi. Que tous ceux qui peuvent, le fassent, toujours en accord avec votre prêtre (directeur spirituel).
On me dit qu’il est tard. J’aurais bien voulu vous consacrer plus de temps mais aujourd’hui cela n’a pas été possible. Moi je prierai beaucoup pour vous et vous, vous prierez pour nous, pour que nous soyons tous unis et que nous tombions follement amoureux du Christ et de son Eglise. Et surtout prions pour le Saint Père qui est vraiment un grand saint. Il a fait tant de bien dans toute l’humanité que lorsqu’il mourra, je crois qu’il va beaucoup nous manquer. Mais nous demeurons toujours dans la main de Dieu. Et Lui nous en donnera un autre (Pape) qui nous fera cheminer sur le chemin de l’Evangile et de la sainteté.
Nous demeurons unis: même si vous êtes loin, nous sommes près les uns des autres, à cause de l’amour de Dieu. Faisons toujours la Volonté de Dieu.
Merci beaucoup à tous ».
« C’est nous, les pèlerins, qui vous remercions d’avoir bien voulu venir nous rencontrer malgré vos souffrances ».

3 Novembre 2002


« Bonjour à tous!
La Bénédiction de hier 2/11 a été donnée pour les Défunts car bon nombre d’entre eux ont quitté hier le Purgatoire. J’ai vu une multitude d’âmes qui sortaient du Purgatoire. Beaucoup d’autres ont eu leurs peines (dues aux péchés qu’ils avaient commis) abrégées. Si par exemple, elles devaient passer au Purgatoire une période de 20 ans, ce temps a été abrégé de moitié et même davantage. Beaucoup d’âmes sont sorties en bandes. J’ai vu comme des papillons avec une grande lumière et elles formaient de grandes bandes. Vous ne pouvez vous imaginer la grandeur des grâces que reçoivent ces âmes, et comme elles sont désireuses d’être délivrées (du Purgatoire) et lorsqu’elles voient la Sainte Vierge, car c’est Elle qui descend avec les Anges les chercher, rien que de La voir, elles sont très heureuses. Ce que font Notre Seigneur et la Sainte Vierge est grandiose. Pensez que le Purgatoire est une sorte d’Enfer, mais avec l’Espérance. Les peines du Purgatoire sont très semblables à celles de beaucoup d’Enfers. Et en raison des grâces spéciales que la Sainte Vierge accorde, comme hier, j’ai vu qu’elles sortaient en bandes, sous la même forme que les papillons mais avec un éclat extraordinaire. Ce sont des multitudes d’âmes qui sont sorties. Beaucoup d’autres ayant eu leurs peines diminuées, il ne leur reste que peu de temps à passer au Purgatoire.
En privé, j’ai vu aussi beaucoup d’âmes. J’ai vu mon fils et j’ai vu des proches de personnes qui ont travaillé dans cette Œuvre de l’Escorial. Ces proches ont eu leurs peines abrégées, en récompense du travail accompli pour l’Œuvre par un ou plusieurs membres de leur famille. La Sainte Vierge m’a dit que c’était un jour tellement spécial que Dieu accordait à ces âmes le fait de pouvoir entrer en communication avec leurs êtres chers. Mais il y avait une dimension de sorte que ces âmes ne pouvaient descendre (jusqu’à terre), mais pour elles c’est comme s’il n’y avait ni espace, ni hauteur, alors c’était un jour où elles communiquaient avec leurs êtres chers. Ces âmes ne descendaient pas jusqu’à terre en raison des péchés des hommes. A ce moment-là c’est comme la Communion des Saints, eux qui sont saints communiquent avec leurs êtres chers qui ne le sont pas encore. Mais ce sont surtout ceux qui sont en état de grâce qui communiquent le plus avec les âmes. Pensez qu’au Ciel, il n’y a ni mal ni souillure, ni tache. Tout est gloire, tout est grandeur. Dieu permet même à des âmes du Purgatoire de dire à leur famille d’être en état de grâce parce que les peines sont très douloureuses jusqu’à ce que le Divin Rédempteur nous purifie de nos péchés et nous laisse totalement propre pour passer à un autre lieu. Les âmes du Purgatoire qui communiquent avec leur famille ont la possibilité de les remercier et de les avertir d’être en état de grâce. De même, des âmes qui sont en Enfer, peuvent recevoir des ordres de Dieu: j’ai vu comment des âmes donnaient des avertissements à des parents et leur disaient de ne pas tout concéder et consentir aux enfants. Moi j’ai vu antérieurement qu’il y avait un grand nombre d’âmes qui étaient enchaînées en Enfer à cause du péché que les parents avaient consenti à leurs enfants et les enfants avaient consenti aussi à leurs parents de pécher. Les uns et les autres étaient enchaînés en Enfer. J’ai vu également des Supérieurs de Couvents ou des Supérieurs de Communautés qui n’avaient pas observé les règles e: ne les avaient pas fait observer, et ils étaient enchaînés ensemble en Enfer. Ils étaient enchaînés et se maudissaient les uns les autres.
Il n’y avait que cris et malédictions: les enfants maudissaient leurs parents et les parents maudissaient leurs enfants. Chacun se renvoyait la faute: les enfants disaient à leurs parents: c'est à cause de vous que nous sommes ici, et les parents disaient à leurs enfants que c’était leur faute s’ils se trouvaient en ce lieu. C’est parce que les parents avaient tout consenti à leurs enfants et que les enfants en avaient bien profité, n’ayant pas respecté leurs parents, qu’ils se trouvaient tous en Enfer. Ces âmes dont j’ai parlé auparavant, donnaient des avertissements aux parents en leur indiquant qu’ils devaient élever leurs enfants dans la sainte crainte de Dieu et ne pas leur mettre, comme dit l’Evangile, « un serpent entre leurs mains, ni une bouteille de venin pour qu’ils s’empoisonnent », mais qu’ils devaient les conduire sur le chemin de l’Evangile. Elles disaient que pour toutes ces raisons, beaucoup de parents étaient condamnés.
J’ai vu ensuite à un autre moment comment beaucoup d’âmes ayant toutes revêtu le vêtement blanc - c’est une sorte de tunique qui allait jusqu’aux pieds - parvenaient avec légèreté et entraient au Ciel. A l’entrée, les Anges les accueillaient et le Seigneur disait: « Voilà ceux qui ont souffert, ceux qui ont été calomniés, persécutés et ont eu tant de souffrances sur terre. Ils ont su surmonter tant d’épreuves et accepter la Volonté de Dieu ».
J’en ai vu d’autres - je les avais déjà vues antérieurement - habillées de tuniques marrons très pesantes et elles se trouvaient presque au même endroit. Elles ne pouvaient pas monter à cause du poids de leur tunique et parce qu’elles ne recevaient aucune prière ni même de leurs êtres chers. Elles ne recevaient que larmes et lamentations. Alors à cause de ces larmes, leur tunique s’alourdissait et elles quémandaient des prières à cor et à cris. « Nous ne voulons pas de larmes, nous voulons des prières » suppliaient-elles. « Vous ne savez pas le mal que vous nous faites avec vos larmes et vos récriminations contre Dieu. Si vous saviez le bien que vous pourriez nous faire en priant et en faisant la Volonté de Dieu! » Ces pauvres âmes étaient fatiguées; ne pouvant courir, elles se trouvaient presque au même endroit où je les avais vues il y a quelque temps déjà. Ces âmes faisaient pour ainsi dire du sur place parce qu’elles ne recevaient aucune messe et aucune prière et que leur famille se rebellait contre Dieu. En revanche, les autres avec légèreté se déplaçaient et les Anges ainsi que Notre Seigneur les attendaient pour les accueillir. Pour soulager les âmes du Purgatoire des peines qu’elles endurent, il faut faire dire des Messes, prier et faire la charité. Pour délivrer les âmes du Purgatoire, ce qui est le plus important, c’est de faire dire des Messes et de faire la charité (= l’aumône). Un jour le Seigneur m’a dit que si l’on mettait en place une chaîne d’âmes qui feraient dire des Messes: l’une offre une Messe à 9h, l’autre à 10 h, l’autre à 11 h et ainsi de suite, le temps passe alors que l’âme défunte pour laquelle la Messe est dite, ne souffre pas pendant ce temps, et ainsi son temps en Purgatoire est abrégé et cette âme peut être délivrée beaucoup plus vite. Il faut tenir compte de la grande valeur du Sacrifice de la Sainte Messe et de l’aumône. La charité est le fruit de l’amour. Je crois que par amour nous devons aider les âmes du Purgatoire, mais vous ne savez pas les grandeurs que le Seigneur fait dans les âmes. Nous devons rendre grâces à Dieu de L’avoir connu et nous devons lutter pour gagner le Ciel et l’éternité. Nous ne pouvons pas en rester là à cause de notre orgueil, et nous devons, jour après jour, faire la Volonté de Dieu et nous efforcer d’acquérir toutes ces grandeurs.
Et nous devons gagner le Ciel qui est à la portée de tous. Mais il faut être bons. Et je pense qu’il n’en coûte pas beaucoup d’être bons. Celui qui est mauvais doit manœuvrer et intriguer pour être mauvais. Celui qui est bon, œuvre avec son cœur. Ses actes viennent du plus profond de son cœur. Aussi ne gardons de rancœur envers personne. Aimons-nous les uns les autres et partageons avec les nécessiteux qui ont besoin de notre charité et de notre amour.
Je vous ai raconté tout ce que j’ai vu en ce mois de Novembre consacré aux Défunts.

Question: Avons-nous été marqués d’une croix sur le front?
Beaucoup d’entre vous sont marqués. Le Père est marqué. Je vois très bien de ma place la croix du Père.
Question: Que se passe-t-il lorsque la Messe est pour plusieurs défunts?
c’est toujours l’intention qui vaut. Je crois que pour Dieu tout a de la valeur: que l’on respire, que l’on se lève, que l’on se couche, à condition que ce soit offert, bien sûr. Dans le Saint Sacrifice de la Messe, il y a beaucoup d’âmes qui peuvent entrer. Le Sacrifice de la Messe a une valeur incalculable.
Question: Peut-on donner une Messe pour toutes les âmes du Purgatoire.
Oui, pour toutes les âmes du Purgatoire. Le Seigneur répartit très justement toutes les grâces.
Question: Peut-on sortir de l’Enfer?
Non. L’Enfer est l’unique lieu qui est sans issue. Ceux qui y vont, y vont de leur plein gré parce qu’ils maudissent Dieu. Ils ne veulent pas sortir de l’Enfer même s’ils souffrent parce qu’ils haïssent Dieu. Si Satan s’était humilié, s’il avait été humble, Dieu lui aurait pardonné. Mais à cause de son orgueil, il n’a pas voulu s’abaisser. Dieu n’oblige aucune âme, elle se condamne par sa propre volonté. L’orgueil de ces âmes en arrive à un point tel qu’elles ne reviennent pas en arrière, même condamnées.
Question: Les enfants italiens qui sont décédés au cours du tremblement de terre?


Imaginez ce qu’ils étaient en train de fêter!... (Halloween à la Fête de la Toussaint). Dieu commande et peut sauver les hommes jusqu’au dernier moment. Dieu peut pardonner à qui Il veut jusqu’au dernier moment. Mais pensez à ce qu’ils étaient en train de fêter!....
J’ai vu des enfants en Enfer. Le premier que j’ai vu, c’était une petite fille âgée de 8 ans. J’en ai été horrifiée. Je ne comprenais pas comment une enfant de 8 ans pouvait se trouver en Enfer. J’en suis arrivée à penser: comment Dieu peut faire une chose pareille? Alors le Seigneur m’a dit: « Comme tu doutes de Moi! Moi Je n’ai pas condamné cette petite fille, elle s’est condamnée elle-même. De même qu’il y a des enfants qui sont ‘adultes’, de même certaines personnes âgées sont comme des enfants. Cette petite à 8 ans avait commis beaucoup de péchés ».
Et moi, j’avais commis un péché en jugeant Dieu. Un jour aussi, il m’est arrivé d’avoir de la compassion pour ceux qui étaient en Enfer. Alors le Seigneur s’est fâché et Il m’a dit: « Tu es en train de juger comme si Je n’étais pas Juste envers les âmes. Combien de fois t’ai-Je dit que les âmes qui se condamnent le font de leur plein gré! Moi J’ai œuvré avec Justice en tant que Juge Suprême. Ne doute jamais de la Justice de Dieu! »
Alors vous voyez, j’avais commis un péché en doutant de Dieu. Je m’en suis repentie bien sûr. Souvent je préfère ne pas penser. Je dis souvent à Dieu que s’Il fait les choses, c’est Lui le Maître de tout. Et Il sait bien ce qu’il a à faire et comment Il doit le faire.
Question: L’eau bénite peut-elle soulager les âmes du Purgatoire?
Oui. Lorsqu’on entre à l’église et que l’on fait le signe de croix avec l’eau bénite, on peut effacer ses propres péchés véniels.


Question: Beaucoup de Prêtres disent que l’Enfer n’existe pas!


Les pauvres! L’Enfer est un Dogme de Foi. C’est écrit: « Va-t-en maudit, au feu éternel! » Et combien de fois l’on trouve dans l’Evangile le mot « Enfer ». Celui qui ne croit pas à l'Enfer est anathème. L’Enfer existe comme le Ciel existe. Mais nous, nous devons croire en la Parole de Dieu. On ne doit rien ajouter ni rien retrancher à la Parole de Dieu qui est l’Evangile. Ce qui est écrit, est écrit. Celui qui ajoute ou retranche quelque chose, quand il se présentera devant Dieu!


Question; Il y a beaucoup de Prêtres qui ne veulent pas que les croyants s’agenouillent pour recevoir la Sainte Communion!


Avec humilité, vous vous levez, et le Seigneur voit. Il m’est arrivé de m’agenouiller avant de recevoir la communion et le prêtre m’a dit: « Levez-vous ». Alors je me suis levée et j’ai communié debout. Par la suite, le prêtre est venu me faire des excuses. Je lui ai dit: « Mon Père, ne me faites pas des excuses à moi, allez devant le Tabernacle et excusez-vous auprès de Notre Seigneur, parce que mon désir était de Le recevoir à genoux ». Je crois que nous devons obéir et Notre Seigneur connaît les intentions de chacun.


Une pèlerine dit: « Il m’est arrivé la même chose et j’ai répondu au prêtre: au Ciel, sur la terre et dans les enfers, tout genou doit fléchir devant Dieu ».


Amparo: Parfois il y a une longue file de personnes et vous pouvez gêner... Je crois qu’il ne faut pas insister, et il faut obéir avec humilité. La vertu d’Obéissance est une vertu très importante.


Question: Est-il mieux de communier sur la langue ou dans la main?


Pour ma part, si le prêtre me permet de communier sur la langue, je communie toujours sur la langue. Le prêtre ne peut pas vous obliger à communier dans la main. Moi je me présente devant le prêtre et tout de suite j’ouvre la bouche. Je crois que c’est ce qu’il faut faire, et le prêtre ne peut pas vous refuser la communion dans la bouche.
Je crois qu’il ne faut pas critiquer les prêtres mais il faut beaucoup prier pour eux et prier pour qu’ils fassent tous la Volonté de Dieu. Ce sont des hommes et ils ont des faiblesses comme nous. Ce ne sont pas des anges, et le Seigneur les a placés pour qu’ils puissent nous comprendre et que nous puissions à notre tour, les comprendre. Car les Anges ne comprendraient pas notre façon d’être. Voilà pourquoi les prêtres ont les mêmes faiblesses que nous et nous devons prier pour eux; ils sont souvent seuls et la solitude est triste pour eux. Le démon les poursuit également beaucoup et les femmes sont portées à courir après les prêtres... et eux ne sont pas non plus de pierre. Je connais des prêtres qui ont fui les femmes et les femmes sont arrivées à leurs fins... Ils ne sont pas coupables de toutes les fautes car nous, laïcs, nous avons aussi les nôtres.


Question: Au sujet des bénédictions sur la famille: est-ce que la bénédiction était aussi pour les membres de nos familles qui ne croient pas ou qui vivent dans le péché?


Cette bénédiction a une influence sur les enfants; comme les larmes d’une mère sont recueillies par la Sainte Vierge. Et si vous ne le voyez pas de votre vivant, à l’heure de la mort le Seigneur applique toutes ces grâces pour le salut de nos enfants.


Question: Pouvons-nous offrir notre confession et notre communion pour des personnes blessées, pour les âmes du Purgatoire?


Oui. Tout a de la valeur. Depuis notre lever le matin jusqu’à notre coucher, nous pouvons tout offrir y compris nos songes. On peut offrir le lever, le fait de se vêtir, le fait de se chausser et tout à l’avenant. Le matin, commencez par faire la consécration de tous vos travaux de la journée en disant:
« O ma Souveraine, O ma Mère, je m’offre tout à Vous. Et pour vous prouver mon dévouement, je vous consacre aujourd’hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur et tout moi-même. Et puisque je Vous appartiens, O ma bonne Mère, gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété. Ainsi soit-il ».
Et surtout il faut que vous fassiez votre examen de conscience tous les soirs. Réfléchissez sur les péchés que vous avez commis pendant la journée: en pensée, en parole, par action et par omission. Et pensez à chaque péché que vous avez commis durant le jour. Ensuite, vous dites:
« Qu’adviendra t-il de moi, Mon Dieu, si je meurs cette nuit et si je dois comparaître devant Votre Tribunal divin?
Suis-je en état de grâce?
Suis-je en état de péché?
Dans quel état suis-je, mon Dieu?
Ai-je le défaut de ne pas remplir mes obligations, de jurer, de dire du mal?
Ai-je travaillé les jours de fête alors qu’on ne doit pas le faire?
Comment est-ce que j’utilise mon temps?
Est-ce que j’aime mon prochain?
Est-ce que j’aime Dieu par-dessus tout?
Comment vais-je répondre devant Toi, mon Dieu? Qu’adviendra t-il de moi si je me présente devant Toi dans ces conditions? »
Nous devons faire notre examen de conscience tous les soirs. Mais nous devons le faire en prenant notre temps. Parfois nous allons nous confesser et nous disons: Moi je n’ai pas commis de péché. Je connais beaucoup d’âmes qui me disent: « Je n’ai pas de péché et je ne vois pas de quoi je vais me confesser parce que je n’ai pas commis de péché ».
Mais si nous nous examinons du matin au soir et si nous observons les Commandements de Dieu et recevons les Sacrements, tout est là. Prenons chacun des Commandements du premier au dernier: qui observe les Commandements? Nous devons précisément méditer là-dessus. Quand on demande au Seigneur: « Qui se sauvera? » Il répond: « Celui qui observe les Commandements ». Alors examinons les Commandements un par un: Qui aime Dieu par dessus toutes choses? Nous aimons notre voisine, notre frère, notre père, notre mère. Et Dieu: en dernier? Nous Le mettons à la dernière place. Si nous nous examinons à travers chacun des Commandements, nous nous rendons compte que nous n’observons presque aucun des Commandements. Vous voyez qu’il y a matière à réflexion pour que nous nous perfectionnions et mettions en pratique les Commandements. Nous disons que nous n’avons pas commis de péché parce que nous n’avons pas fait un bon examen de conscience. On entre dans le Confessionnal et on dit comme chaque fois: Père, j’ai été orgueilleux. Il faut savoir distinguer entre les différents péchés capitaux: par exemple, l’orgueil et la colère. Nous pensons que c’est de l'orgueil de donner une gifle à quelqu’un. Ce n’est pas de l’orgueil, c’est de la colère. L'orgueil, c’est de croire que nous sommes des dieux, que je n’ai besoin de personne et que je suis supérieur(e) à l’autre. La colère c’est comme un éclair ou un coup de tonnerre qui éclate et c'est un péché grave: à un moment donné on explose. Nous devons connaître les différentes sortes de péchés. Si par exemple nous avons été orgueilleux vingt fois, nous devons avouer que nous avons péché vingt fois par orgueil. Quelquefois nous avons fait un péché et nous le confessons comme étant un petit péché, mais il est beaucoup plus grave que ce que l’on pense. Quelquefois nous confessons un péché en donnant des circonstances atténuantes, parce que ma voisine... etc.... Le péché, il faut le confesser crûment et non en l’ornant car souvent on sort du confessionnal comme si on était des saints.


Question: Y-a-t-il beaucoup de pèlerins qui sont marqués de la croix sur le front?
Oui, il y en a beaucoup, mais moi je ne vais pas le dire à chacun, et puis il y a des personnes dont le front est caché par une frange. Il y a beaucoup de fronts qui sont marqués. Et comme vous venez de si loin, et avec beaucoup de bonne volonté, comment n’allez-vous pas être marqués? La petite fille est marquée. La Vierge a promis qu’Elle marquait tout le monde et je vois qu’il y a un très grand nombre de personnes qui sont marquées du sceau. Le monsieur âgé a le sceau. Il y a beaucoup de fronts qui ont le sceau.
Et nos enfants? demande un pèlerin.
Amparo; Sont-ils venus au Pré-Neuf? Pour être marqués il faut venir en ce lieu. Ce sceau correspond à la fin des temps, parce qu’on est à la fin des temps.
Si une personne âgée, ou une personne très malade, paralysée par exemple, ne peut pas venir au Pré-Neuf, mais en a le grand désir, par l’intermédiaire d’une cassette audio, elle peut recevoir la bénédiction ainsi que les grâces. Pour le Seigneur, tout est présent. Mais sinon chacun doit faire l’effort de venir au Pré-Neuf.
Je vous dis un grand Merci pour toute votre aide et tous vos dons pour cette Œuvre. Vous allez bientôt voir la Fondation de Torralba terminée. Et vous verrez que c’est une très belle résidence qui a été édifiée grâce à l’aide de tous. Les Français ont payé la toiture. Vous allez voir que cette résidence qui a été inspirée par le Seigneur est magnifique. Moi je ne sais pas écrire, je n’ai jamais été au collège, et avant sa construction, j’ai indiqué l’emplacement des arcades, des fenêtres, des portes.... C’est une résidence du style du temps où Notre Seigneur vivait. Elle est très belle.
Nous demeurons tous unis par nos prières! Bonne route et à bientôt! »



8 DECEMBRE 2002

« Bonjour à tous!

Marie-Georges me dit qu’il y en a qui doutent de l’existence de l’Enfer; elle me demande de parler des bénédictions de la Sainte Vierge, et de Padre Pio (question posée sur le Padre Pio par rapport à Amparo). Mais c’est surtout la question de l’Enfer qui importe et elle est posée par un Prêtre.
Moi, j’ai vu des âmes damnées. Je voudrais d’abord demander à ce prêtre s’il croit à l’Enfer; qu’il dise s’il croit à l’Enfer. Voilà pourquoi je lui demande: Père, croyez-vous à l’Enfer? »
Le Père B...: « Il faut préciser les choses. Si l’Enfer est simplement le séjour des démons, il est sûr que l’Enfer existe. »
Amparo: « Moi j’affirme que c’est un Dogme de Foi ».
Le Père B...: « Je veux savoir s’il s’y trouve des âmes damnées ».
Amparo: « Ce qui m’a fait beaucoup souffrir et qui a été très douloureux pour moi c’est qu’en une occasion, j’ai vu des enfants en Enfer. Alors, à ce moment-là, je ne comprenais pas Dieu. Mais le Seigneur m’a dit: « Regarde ma fille, toi tu ne peux pas juger Dieu, parce que Dieu fait ce qu’il doit faire avec justice». Moi j’avais de la compassion pour ces enfants qui s’y trouvaient. Et le Seigneur me dit: « Si toi tu as de la compassion pour ces enfants, alors tu es en train de juger Dieu qui n’a pas été juste. N’aie pas de compassion et ne doute pas car Dieu œuvre avec justice. Il y a des enfants qui sont ‘âgés’ de même qu’il y a des vieillards qui sont comme des ‘enfants’. Et ces enfants-là ont déjà commis beaucoup de péchés à leur âge ». Je vous assure que j’ai passé là un bien mauvais moment et pendant un certain temps je n’ai pas compris Dieu. Mais comment ne vais-je pas comprendre Dieu qui est juste? Il faut accepter la Volonté de Dieu: s’Il a agi de la sorte c’est qu’il a agi comme il le fallait.
Ce n’est pas que l’Enfer déborde d’âmes damnées, mais les Enfers existent. Il n’y a pas un seul Enfer, il y en a plusieurs. A chaque catégorie de péchés correspond une catégorie d’Enfers. Dieu ne veut pas que les âmes se condamnent. Mais que font les hommes de la liberté que Dieu leur a donnée? Ils la convertissent en malheurs, destructions et péchés. Dieu nous donne la liberté de nous sauver ou de nous damner. Le Seigneur me l’a souvent expliqué: « Toi tu es une mère et tu ne voudrais pas que tes enfants se damnent. Tes enfants s’en vont, ils s’embourbent dans de vilaines situations, dans le péché, sans que tu les aies poussés, ils y sont entrés de leur plein gré. Moi Je ne veux pas que mes enfants se damnent et soient mauvais. J’aurais voulu que tous mes enfants fussent bons mais Je ne suis pas fautif du fait que certains d’entre eux sont dans le mal plutôt que dans le bien». Avec cette liberté que Dieu nous donne, au lieu de nous conduire sur le chemin du bien, nous allons sur le chemin du mal et Dieu ne nous oblige pas à accomplir le bien. Quand nous refusons d’aller vers Lui, alors c’est le démon qui se charge de nous.
Vous mon Père, en tant que Prêtre, vous savez que le bien existe comme le mal et vous savez qu’il y a des âmes qui sont totalement consacrées à Dieu et d’autres qui sont ici et là en train de tuer, voler et détruire. Les âmes qui sont bonnes recevront une récompense. Les âmes qui ne veulent pas aller vers Dieu et Le rejettent, Dieu ne les oblige pas. Mais que les Enfers existent: oui, c’est sûr. Le plus grand Enfer qui soit pour l’homme c’est le manque de la présence de Dieu. Il y a beaucoup d’Enfers mais à notre mort, toutes nos potentialités s’ouvrent: la mémoire, l’intelligence et la volonté. Alors ce à quoi nous n’attachons pas d’importance ici-bas, par exemple le fait d’offenser Dieu, de faire du mal à son prochain, lorsque nous cessons de respirer sur terre et que nous nous présentons devant Dieu, nous avons la faculté d’évaluer l’importance de toutes ces choses. Au moment de la mort, l’âme a tendance à rechercher Dieu et la première chose qu’elle fait quand elle cesse d’exister, c’est d’aller vers Dieu son Créateur parce que Dieu l’a eue dans ses mains. Mais l’âme qui n’a rien voulu savoir de Dieu (pendant sa vie sur terre), eh bien, Dieu ne veut rien savoir d’elle.
Le Père Buron: Il faut préciser: cette vision des enfants en Enfer: est-ce que c’était une réalité future ou une réalité actuelle?
Amparo: Je l’ai vue de mes propres yeux.
Le Père Buron: Est-ce une possibilité ou une réalité?
Amparo: C’était une réalité.
Père, je voudrais ensuite parler avec vous quelques instants.
Maintenant en ce qui concerne la Bénédiction que donnent les Prêtres: cette bénédiction a une valeur incalculable, comme l’absolution, parce que les prêtres sont les seuls à pouvoir absoudre les péchés. Je l’ai très souvent dit: même si le prêtre mène une vie de péché, le prêtre absout les fautes et les fautes sont pardonnées. Un Ange n’a pas ce pouvoir de donner l’absolution, seuls les prêtres peuvent pardonner au pécheur. Seul le prêtre peut consacrer au cours d’une Sainte Messe. Le prêtre a un pouvoir que personne n’a. Il absout les fautes; il peut être en état de péché mortel, il peut se damner s’il ne veut pas se confesser, mais il absout nos fautes et quant à nous, il nous aura sauvés. Ne dites pas: ce prêtre est comme-ci ou comme-çà; si vous avez un moment, allez vous confesser et soyez tranquilles parce que vos fautes sont pardonnées. Et priez pour lui, pour qu’il change, qu’il se consacre à l’Evangile, mais ne les critiquez jamais parce que ce sont des conducteurs au Christ. Et il ne nous reste plus qu’à prier pour eux, parce qu’eux aussi sont faibles, ils sont en chair et en os et ils ont leurs faiblesses. C’est pourquoi Dieu a placé des hommes qui puissent nous comprendre; s'Il avait placé un Ange qui est un pur esprit, celui-ci n’aurait pu comprendre la méchanceté des hommes. Dieu avec sa Sagesse, a placé des hommes en chair et en os et le prêtre apprend souvent des âmes comme les âmes apprennent du prêtre.


Autre question: La Bénédiction de la Sainte Vierge: La Vierge est Mère de Dieu et je veux aussi parler de la Divinité de Jésus: ce n’est pas que Marie fut Mère de la Divinité de Dieu, mais Mère de la Divinité de Jésus. Quand Elle a dit: « Je suis Mère de la Divinité de Jésus », il a semblé qu’à ce moment-là on disait une hérésie. Alors le Seigneur a dit: « Ma Mère est Mère de tout ce qu’a le Fils. Je suis entré dans ses entrailles avec la Divinité et J’en suis sorti avec la Divinité ». « La Mère est Mère de tout ce qu’a le Fils. Si le Fils a cinq doigts, la Mère est Mère du Fils qui a cinq doigts. La Divinité de Jésus est entrée dans Marie, c’est ainsi que me l’a expliqué le Seigneur. La Divinité existait déjà. Dieu est subsistant (subsistens), Il a toujours existé. Il n’a jamais cessé et Il ne cessera jamais d’exister. Ce mystère, comme beaucoup d’autres, nous sera révélé par Dieu lorsque nous arriverons au Ciel.
Pensez-vous qu’au Ciel, notre mission sera de ne rien apprendre? Dieu a beaucoup de mystères à nous révéler et des mystères que nous ne comprenons pas ici sur terre. Il en est de même pour le mystère de l’Eucharistie. Dieu est en Corps, Sang, Âme et Divinité au Tabernacle. Voyez comme il est très difficile de croire en ce mystère! Notre Foi nous enseigne à croire tous les mystères que Dieu nous révèle et tous les Dogmes de Foi. Je crois que nous n’avons pas à vérifier et que nous devons laisser Dieu nous révéler ce qu’il voudra.
En ce qui concerne la Bénédiction de la Sainte Vierge, Elle, en tant que Mère de Dieu peut descendre sur terre et bénir les hommes. Cela ne veut pas dire que cette bénédiction est supérieure à celle des prêtres; et le prêtre ne doit pas ressentir une gêne du fait que la Sainte Vierge bénit les âmes. Dieu accorde à la Sainte Vierge tout ce qu’Elle Lui demande, en tant que Mère de Dieu. Considère les toutes ainsi que les louanges de la Sainte Vierge, elles sont légion: Elle est Porte du Ciel, Arche d’Alliance, et il est vrai que la Sainte Vierge en ces temps-ci, veut que l’on sache ce qu’Elle est. En ce temps-là où Jésus naquit et vécut, la Ste Vierge s’est cachée pour que Jésus resplendisse. Maintenant c’est Dieu Lui-même.... La Vierge s’est manifestée dans les siècles passés pour dire: Je suis la Mère de Dieu: Je suis l’immaculée Conception. Et comme les hommes ne changent pas, la Vierge se manifeste encore et encore
Il y en a beaucoup qui pensent que le monde va très bien. Mais le monde est au bord de la destruction. Le libertinage est tellement répandu que l’on se demande où l’on va en venir. Seuls les aveugles ne voient pas (la situation du monde). Mais nous tous qui avons la Foi, nous voyons que le monde est dans un état très grave.
Je reviens à la question de l’Enfer. Aujourd’hui on ne veut pas parler de l’Enfer alors qu’il existe vraiment. Pourquoi? Rendez-vous compte: ces prêtres qui ne parlent pas de l’Enfer, combien d’âmes se damneront par leur faute parce qu’ils n’ont pas prêché la doctrine telle qu’elle est écrite. L’Enfer est un Dogme de Foi. Il faut le lire dans l’Evangile, dans la Bible: combien de fois Jésus-Christ ne nomme-t-il pas l’Enfer! Je suis d’accord que Dieu est Miséricordieux; Il déverse sa Miséricorde aux plus grands pêcheurs; Dieu les attend les bras ouverts et Il leur pardonne, mais Il pardonne à ceux qui veulent aller à Lui. Quant à ceux qui ne veulent pas aller à Lui, Dieu ne les oblige pas. Il est autant Miséricorde que Justice. Et beaucoup de prêtres ne parlent que du Dieu Ressuscité, et oublient le Dieu Crucifié. Je crois que cela est vraiment très grave car on rencontre une grande confusion chez les fidèles. Moi je crois qu’il faut dire les vérités de l’Evangile: Regardez mes enfants, ce n’est pas que Dieu nous méprise, Dieu nous aime tous, mais si toi tu ne veux pas aimer Dieu, Dieu ne t’oblige pas parce que tu es libre, et avec ta liberté tu peux faire ce que tu veux. C’est vraiment horrible comme aujourd’hui on occulte l’Enfer alors que l’Enfer existe que moi je l’ai vu. C’est un Dogme de Foi. La seule chose que je peux affirmer c’est que moi, je l’ai vu. Si quelqu’un a péché par ses mains, ce sont les mains qui seront châtiées; c’est un corps subtil approprié pour le châtiment. Les âmes qui sont en Enfer souffrent continuellement. »


Père José Maria Uceda, Chapelain de la Fondation Virgen de Los Dolores.


« Je vais dire quelques mots sur les thèmes qui ont été évoqués, comme par exemple celui de l'Enfer. Vous savez tous que nous avons étudié la Théologie au Séminaire. C’est une question qui est très claire dans la Doctrine de l’Eglise de toujours. Comme l’a dit Amparo auparavant, c'est un Dogme de Foi. Cela signifie que si quelqu’un ne croit pas à ce Dogme, il ne peut être considéré comme Catholique. Par ailleurs, l’Evangile est très clair. Il y a divers passages dans lesquels le Christ parle de l’Enfer, en employant ce terme ou d’autres tels que la géhenne, le châtiment étemel. Citons le passage qui se réfère au Jugement Dernier dans lequel le Seigneur place à sa droite tous ceux qui vont se sauver, tous les bienheureux et Il leur dit: « Venez, venez les bénis de mon Père ». En revanche Il dira à ceux qui sont à sa gauche: « Allez, maudits, au feu éternel ». Ce passage est très clair. Peut-être nous en coûte-t-il de l’accepter?
Moi je vais vous raconter ce qui est arrivé à un prêtre et à sa mère. C’était un missionnaire de renom. Un jour il a prêché sur l’Enfer et sa mère était présente. Rentré à la maison, au cours du dîner, il s’est rendu compte que sa mère était triste, préoccupée et il lui a demandé ce qui lui arrivait. « Mon fils, tu as prêché de l’Enfer d’une manière si forte que je suis émue ». Et le prêtre a dit à sa mère: « J’ai beau t’aimer beaucoup parce que tu es ma mère, je dois redire ce que j’ai dit auparavant ». Au cours d’une catéchèse, il y a deux ans environ, il a réaffirmé ce Dogme de Foi; il a parlé comme Amparo vient de parler, en employant d’autres termes. La plus grande peine de l’Enfer c’est ce qu’on appelle depuis toujours: « La peine du Dam ». C’est la peine qui consiste à être loin de Dieu éternellement parce que l’âme a rejeté Dieu. Pour ce qui est de la damnation, le jugement de damnation, même si le jugement est fini, c’est un acte volontaire de l’âme qui refuse d’être avec Dieu pour l’éternité. Ensuite c’est la peine des sens. Ce sont les peines corporelles éternelles dont souffre l’âme et aussi le corps ressuscité en son temps, à la fin du monde, quand ce corps ressuscité s’unira à l’âme; mais après la mort corporelle cette âme reçoit la récompense éternelle ou le châtiment éternel selon que cette personne a librement opté pour Dieu ou pour être loin de Dieu éternellement. Comme le Seigneur respecte la liberté de l’âme, Il permettra, avec une grande douleur dans son Cœur, que cette âme s’éloigne de Lui pour toute l’éternité. »


Amparo: Une dame est venue me demander de parler du Purgatoire. Il est certain que si l’on ne croit pas à l’Enfer, on ne va pas croire non plus au Purgatoire, parce que le Purgatoire est semblable à l’Enfer. Mais il y a l’Espérance de payer ses fautes et de temps en temps les âmes voient comme une sorte de rayon de lumière du Ciel et elles savent que le Ciel existe même si ceux qui sont au Ciel ne voient pas ceux qui sont au Purgatoire. Ceux qui sont au Ciel ne voient pas non plus ceux qui sont damnés. Mais le Seigneur permet à ceux qui sont au Purgatoire de voir un petit rayon du Ciel et d’entrevoir la jouissance qu’ont les âmes au Ciel. C’est pour eux une sorte de repos, de réconfort, une joie de savoir qu’ils ont l’Espérance de parvenir un jour au Ciel. Le Purgatoire est semblable à l’Enfer mais il y a l’Espérance et je vous ai expliqué comment, le jour des Défunts (le 2 Novembre), est un jour que Dieu donne aux âmes pour qu’elles le passent avec leurs êtres chers mais elles arrivent à une certaine dimension et elles ne peuvent aller au-delà parce que le péché existe et elles ne peuvent pas voir ceux qui souffrent parce que ces âmes sont au Ciel et ne peuvent souffrir. Si l’âme d’un être cher se damne, celui qui est au Ciel ne se souvient même pas que cet être cher a existé.
Mais je vous ai dit aussi qu’avec une chaîne de Messes... Savez-vous ce qu’est une chaîne de Messes? Vous offrez des Messes les uns les autres pour les âmes du Purgatoire; celles-ci purgent leurs fautes et tant que dure cette chaîne de Messes qui se prolonge pour elles, elles ne ressentent pas leurs souffrances. Il y a aussi la Prière. Mais ce qui a le plus de valeur c’est la Sainte Messe et la Charité, l’Amour envers les autres, les Aumônes. Un acte de générosité envers les nécessiteux a beaucoup de valeur et peut être appliqué aux âmes du Purgatoire. Au Purgatoire, il y a l’Espérance et malgré leurs souffrances, les âmes sont heureuses.
Cependant moi j’ai vu - et je l’ai déjà expliqué - qu’en Enfer il y a des parents et des enfants enchaînés. Les enfants maudissaient leurs parents, et les parents leurs enfants: les premiers, parce qu’on leur avait permis de faire ce qu’ils voulaient, les seconds parce qu’ils étaient coupables. C’est pourquoi, même si nous aimons beaucoup nos enfants, apprenons-leur toujours le chemin de l’Evangile et le chemin de la vérité. Ne leur donnons pas la liberté qu’ils convertissent ensuite en libertinage pour se condamner. Prenons tout cela très au sérieux même si c’est cm, téméraire; on peut se sauver par l’amour mais on peut se sauver aussi par la crainte. Dieu accueille celui qui va vers Lui, Il le reçoit et le prend dans ses bras. Dieu ne rejette personne de ceux qui veulent aller à Lui, même le pécheur le plus vil. Il m’a dit: « Ma fille, vous êtes un abîme de péchés et Moi Je suis un abîme de Miséricorde ». Mais Il a aussi la Justice à appliquer. Je pourrais vous en dire beaucoup plus mais maintenant, c’est l’heure pour vous de vous en aller.
Une personne m’a posé la question suivante en guise de moquerie: quand la fin du monde va-t-elle arriver? Je lui ai répondu: au moment de votre mort, ce sera pour vous la fin du monde! Nous devons être prêts constamment et nous devons dire à tout moment: « Seigneur je suis prêt, Tu peux venir quand Tu voudras. Et là où je serai, je serai en état de grâces ». Mais regardez la situation telle qu’elle est. Qu’est-il arrivé à Sodome et Gomorrhe et au moment du Déluge? Nous pouvons penser qu’en ces temps-là Dieu a vu comment les hommes se rebellaient contre Lui; et aujourd’hui la plupart des êtres humains sont sans Dieu. Les foyers sont sans Dieu, une grande partie de la jeunesse, vous voyez bien ces pauvres jeunes comme ils se détruisent; les couples se séparent, les jeunes vivent en concubinage, et nous tous, nous ne sommes pas en mesure d’être comme nous le devrions: les prêtres, les pauvres, tombent aussi dans les tentations. Si nous étions comme nous le devrions, Dieu aurait Miséricorde de l’humanité. La Sainte Vierge a dit dans un Message « que les pouvoirs civils et ecclésiastiques seraient abolis et que chaque individu se gouvernerait par lui-même ». (Déjà à La Salette! ). Et voilà ce qui arrive: personne ne veut être gouverné par Dieu, ni par les lois de la terre; parce que les lois de la terre, il faut les garder comme les lois de Dieu que sont les Commandements. Tu ne tueras pas: tu respecteras les limitations de vitesse et tu n’iras pas à folle allure pour te tuer ou tuer les autres en voiture; parfois les Commandements sont liés aux lois en vigueur sur terre quand ces lois sont faites par des hommes de Dieu. Nous savons que le monde est en train de se détruire à pas de géant. Qu’est-ce qui nous servira: le bien que nous aurons fait, le bien envers les nécessiteux, la plaie que nous aurons soignée chez ceux qui sont blessés, ce que nous aurons partagé avec nos frères, non le superflu mais le nécessaire. Et notre Seigneur dit bien: « Donnez et vous recevrez ». Pensez que nous devons essayer à tout moment de notre vie de ne pas être en état de péché mortel; soyons toujours en état de grâce. Le tenue lui-même l’indique: le péché mortel, c’est la mort. Ce serait terrible d’être en état de péché mortel et penser que Dieu peut nous envoyer en Enfer parce qu’il est le Maître de notre vie et nous ne pouvons pas nous présenter devant Dieu en état de péché mortel: l’Amour de Dieu face au manque d’amour de l’homme. Quelle tristesse! Je peux vous dire que j’ai visité des hôpitaux et j’ai parlé de Dieu aux malades et il y en a qui ont commencé à crier: « Je ne veux rien savoir de Dieu ». Par contre j’ai vu aussi des jeunes atteints du sida. Je leur parlais de Dieu et ils me disaient: « Parlez-nous de Dieu, parlez nous-en ». Ils étaient sur le point de mourir et ils réclamaient la Confession ainsi que la Communion. Il y a des âmes qui renient Dieu et d’autres qui ont soif de Dieu; quand on leur parle de Dieu, elles vont vers Lui. C’est pourquoi je vous dis qu’il faut bien comprendre que Dieu ne nous condamne pas. Quel père condamne son fils! Ce n’est pas le père qui condamne son fils, c’est le fils qui se condamne lui-même, mais non parce que son père veut le condamner ».

Soleil

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Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:52

6 Octobre 2002


« Bonjour à tous !

J’aimerais tant passer un moment avec vous chaque fois que vous venez à l’Escorial. Mais j’espère qu’en faisant chaque fois un petit effort on y parviendra.
Je voulais vous dire ce que je vous répète toujours: surtout ne vous découragez jamais. Ayez la Foi et surtout ne la perdez jamais quoi qu’il arrive et pour n’importe quel motif Ayez toujours à l’esprit que là où vous êtes. Dieu est avec vous. Et comme Il le dit Lui-même dans l’Evangile: « Si Dieu est avec vous, qui pouvez-vous craindre? ».
Nous devons défendre la Religion. Dans ces temps si graves, comme vous le savez, les hommes sont désaxés et Dieu est absent de la plupart des foyers. Comment le monde peut-il fonctionner sans Dieu? Sans Dieu, il n’y a plus que guerres, discordes, désunions. Là où est Dieu, là est l’amour, la paix, la charité et la charité est le fruit le plus important que l’être humain peut avoir. Sans amour, un être est vide et sa vie n’a plus de sens. Quand on aime, on est capable d’aider, de pardonner à celui qui vous écrase et surtout d’aimer de tout notre cœur, ceux qui (je ne dis pas qu’ils sont nos ennemis) mais ne sont pas non plus nos amis. Comme ils haïssent Dieu, ils haïssent également tous ceux qui sont avec Dieu.
Et c’est justement dans les temps actuels qu’il faut avoir le plus de courage pour défendre les choses de Dieu, pour aimer l’Eglise de tout notre cœur. Pensez que nous sommes les fils de l’Eglise et nous devons aimer l’Eglise et les prêtres de tout notre cœur. Il faut que nous les aidions; il ne faut pas les critiquer, il faut éviter de dire des choses que nous ne devrions pas dire à leur sujet. Il faut les aider parce qu’eux aussi sont des êtres humains comme nous. Ils ont besoin de notre aide. Si vous constatez qu’il y a des prêtres qui ont pris des chemins sur lesquels ils n'auraient pas dû s’engager, vous, au lieu de les critiquer, mettez-vous devant le Saint Sacrement et demandez au Seigneur que ces prêtres reviennent sur le chemin de l’Eglise et de leur ministère. C’est la seule façon de les aider! Pensez aussi qu’ils ont beaucoup d’ennemis et qu'ils sont très seuls. Et nous, nous sommes les fidèles qui devons aider nos prêtres. Ce sont les prêtres de Jésus-Christ. Ce sont les conducteurs de son Corps. Et justement parce qu’ils sont les conducteurs du Christ, je crois que nous devons les respecter et les aimer. Ne disons jamais du mal d'eux, même si nous avons pu constater des choses qui nous dérangent en eux. Pensez que nous aussi, nous faisons bien des choses que nous ne devrions pas faire. Et nous ne pouvons les aider que par nos prières et nos sacrifices.
Je vous souhaite de devenir fous d’amour de l’Eglise. Aimez beaucoup Jésus. Et en tombant amoureux de Jésus, je crois qu’on devient amoureux de tous les êtres humains, mais d'un amour pur, un amour qui provient du Côté du Christ. C’est celui-là le véritable amour. Et si nous sommes tous Catholiques, apostoliques, pratiquants, parce que souvent nous disons «je suis catholique » mais quand il s’agit de mettre en pratique notre Foi, on ne le fait pas. Alors quelle sorte de catholique sommes-nous?
La Sainte Vierge est venue ici à l’Escorial pour nous enseigner, et nous rappeler d’aimer l' Eglise et de cheminer toujours sur le chemin de l’Evangile. Même si nous avons des tentations - parce que le démon existe - Dieu est à nos côtés. Avec Lui, nous pouvons tout surmonter. Mais surtout, ne nous relâchons jamais dans la prière et les sacrements. Chaque fois que vous allez recevoir Notre Seigneur, ne faites pas comme beaucoup de personnes qui disent qu’elles n’ont pas besoin de se confesser, parce qu’elles se confessent directement à Dieu. Les prêtres ont été placés par le Christ pour aider nos consciences et le prêtre apprend de nous beaucoup de choses dans le confessionnal, comme nous, nous apprenons du prêtre. Il est le prêtre de l’âme. Il peut être en état de péché mortel, mais, si nous nous confessons à lui, il a le pouvoir d’absoudre nos péchés. Remarquez la grandeur du prêtre, le pouvoir qu’a le prêtre!
Moi je ne peux vous dire autre chose que ces paroles si importantes: pour pouvoir survivre sur la terre, nous devons nous attacher, nous accrocher à ce qu’il y a dans le Ciel, parce que sinon, nous ne pouvons pas cheminer comme il faut dans ce monde de destruction, de manque d’amour, d’immoralité; parce que tout est horrible. Vous ne voyez pas la situation du monde telle qu’elle est! Le Seigneur m’a dit: « Ma fille, ces temps sont les temps de Sodome et Gomorrhe ». Vous ne vous rendez pas compte à quel point les hommes ne respectent pas leurs corps qui sont les temples de l'Esprit Saint. Les hommes ne respectent pas leur corps qui a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Si quelqu’un a une tendance masculine ou féminine, moi je dis qu’il doit se respecter, il doit vivre toute la vie en état de grâce et le Seigneur le recevra, les bras ouverts, comme les autres. Mais imaginez l’immoralité qu’il y a aujourd’hui dans le monde et comme le Cœur de la Sainte Vierge est triste parce que les péchés de la chair, la luxure, voilà ce qui offense le plus Notre Seigneur. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier, prier sans relâche, faire beaucoup de sacrifices et si vous le pouvez, jeûnez le vendredi. Que tous ceux qui peuvent, le fassent, toujours en accord avec votre prêtre (directeur spirituel).
On me dit qu’il est tard. J’aurais bien voulu vous consacrer plus de temps mais aujourd’hui cela n’a pas été possible. Moi je prierai beaucoup pour vous et vous, vous prierez pour nous, pour que nous soyons tous unis et que nous tombions follement amoureux du Christ et de son Eglise. Et surtout prions pour le Saint Père qui est vraiment un grand saint. Il a fait tant de bien dans toute l’humanité que lorsqu’il mourra, je crois qu’il va beaucoup nous manquer. Mais nous demeurons toujours dans la main de Dieu. Et Lui nous en donnera un autre (Pape) qui nous fera cheminer sur le chemin de l’Evangile et de la sainteté.
Nous demeurons unis: même si vous êtes loin, nous sommes près les uns des autres, à cause de l’amour de Dieu. Faisons toujours la Volonté de Dieu.
Merci beaucoup à tous ».
« C’est nous, les pèlerins, qui vous remercions d’avoir bien voulu venir nous rencontrer malgré vos souffrances ».

3 Novembre 2002


« Bonjour à tous!
La Bénédiction de hier 2/11 a été donnée pour les Défunts car bon nombre d’entre eux ont quitté hier le Purgatoire. J’ai vu une multitude d’âmes qui sortaient du Purgatoire. Beaucoup d’autres ont eu leurs peines (dues aux péchés qu’ils avaient commis) abrégées. Si par exemple, elles devaient passer au Purgatoire une période de 20 ans, ce temps a été abrégé de moitié et même davantage. Beaucoup d’âmes sont sorties en bandes. J’ai vu comme des papillons avec une grande lumière et elles formaient de grandes bandes. Vous ne pouvez vous imaginer la grandeur des grâces que reçoivent ces âmes, et comme elles sont désireuses d’être délivrées (du Purgatoire) et lorsqu’elles voient la Sainte Vierge, car c’est Elle qui descend avec les Anges les chercher, rien que de La voir, elles sont très heureuses. Ce que font Notre Seigneur et la Sainte Vierge est grandiose. Pensez que le Purgatoire est une sorte d’Enfer, mais avec l’Espérance. Les peines du Purgatoire sont très semblables à celles de beaucoup d’Enfers. Et en raison des grâces spéciales que la Sainte Vierge accorde, comme hier, j’ai vu qu’elles sortaient en bandes, sous la même forme que les papillons mais avec un éclat extraordinaire. Ce sont des multitudes d’âmes qui sont sorties. Beaucoup d’autres ayant eu leurs peines diminuées, il ne leur reste que peu de temps à passer au Purgatoire.
En privé, j’ai vu aussi beaucoup d’âmes. J’ai vu mon fils et j’ai vu des proches de personnes qui ont travaillé dans cette Œuvre de l’Escorial. Ces proches ont eu leurs peines abrégées, en récompense du travail accompli pour l’Œuvre par un ou plusieurs membres de leur famille. La Sainte Vierge m’a dit que c’était un jour tellement spécial que Dieu accordait à ces âmes le fait de pouvoir entrer en communication avec leurs êtres chers. Mais il y avait une dimension de sorte que ces âmes ne pouvaient descendre (jusqu’à terre), mais pour elles c’est comme s’il n’y avait ni espace, ni hauteur, alors c’était un jour où elles communiquaient avec leurs êtres chers. Ces âmes ne descendaient pas jusqu’à terre en raison des péchés des hommes. A ce moment-là c’est comme la Communion des Saints, eux qui sont saints communiquent avec leurs êtres chers qui ne le sont pas encore. Mais ce sont surtout ceux qui sont en état de grâce qui communiquent le plus avec les âmes. Pensez qu’au Ciel, il n’y a ni mal ni souillure, ni tache. Tout est gloire, tout est grandeur. Dieu permet même à des âmes du Purgatoire de dire à leur famille d’être en état de grâce parce que les peines sont très douloureuses jusqu’à ce que le Divin Rédempteur nous purifie de nos péchés et nous laisse totalement propre pour passer à un autre lieu. Les âmes du Purgatoire qui communiquent avec leur famille ont la possibilité de les remercier et de les avertir d’être en état de grâce. De même, des âmes qui sont en Enfer, peuvent recevoir des ordres de Dieu: j’ai vu comment des âmes donnaient des avertissements à des parents et leur disaient de ne pas tout concéder et consentir aux enfants. Moi j’ai vu antérieurement qu’il y avait un grand nombre d’âmes qui étaient enchaînées en Enfer à cause du péché que les parents avaient consenti à leurs enfants et les enfants avaient consenti aussi à leurs parents de pécher. Les uns et les autres étaient enchaînés en Enfer. J’ai vu également des Supérieurs de Couvents ou des Supérieurs de Communautés qui n’avaient pas observé les règles e: ne les avaient pas fait observer, et ils étaient enchaînés ensemble en Enfer. Ils étaient enchaînés et se maudissaient les uns les autres.
Il n’y avait que cris et malédictions: les enfants maudissaient leurs parents et les parents maudissaient leurs enfants. Chacun se renvoyait la faute: les enfants disaient à leurs parents: c'est à cause de vous que nous sommes ici, et les parents disaient à leurs enfants que c’était leur faute s’ils se trouvaient en ce lieu. C’est parce que les parents avaient tout consenti à leurs enfants et que les enfants en avaient bien profité, n’ayant pas respecté leurs parents, qu’ils se trouvaient tous en Enfer. Ces âmes dont j’ai parlé auparavant, donnaient des avertissements aux parents en leur indiquant qu’ils devaient élever leurs enfants dans la sainte crainte de Dieu et ne pas leur mettre, comme dit l’Evangile, « un serpent entre leurs mains, ni une bouteille de venin pour qu’ils s’empoisonnent », mais qu’ils devaient les conduire sur le chemin de l’Evangile. Elles disaient que pour toutes ces raisons, beaucoup de parents étaient condamnés.
J’ai vu ensuite à un autre moment comment beaucoup d’âmes ayant toutes revêtu le vêtement blanc - c’est une sorte de tunique qui allait jusqu’aux pieds - parvenaient avec légèreté et entraient au Ciel. A l’entrée, les Anges les accueillaient et le Seigneur disait: « Voilà ceux qui ont souffert, ceux qui ont été calomniés, persécutés et ont eu tant de souffrances sur terre. Ils ont su surmonter tant d’épreuves et accepter la Volonté de Dieu ».
J’en ai vu d’autres - je les avais déjà vues antérieurement - habillées de tuniques marrons très pesantes et elles se trouvaient presque au même endroit. Elles ne pouvaient pas monter à cause du poids de leur tunique et parce qu’elles ne recevaient aucune prière ni même de leurs êtres chers. Elles ne recevaient que larmes et lamentations. Alors à cause de ces larmes, leur tunique s’alourdissait et elles quémandaient des prières à cor et à cris. « Nous ne voulons pas de larmes, nous voulons des prières » suppliaient-elles. « Vous ne savez pas le mal que vous nous faites avec vos larmes et vos récriminations contre Dieu. Si vous saviez le bien que vous pourriez nous faire en priant et en faisant la Volonté de Dieu! » Ces pauvres âmes étaient fatiguées; ne pouvant courir, elles se trouvaient presque au même endroit où je les avais vues il y a quelque temps déjà. Ces âmes faisaient pour ainsi dire du sur place parce qu’elles ne recevaient aucune messe et aucune prière et que leur famille se rebellait contre Dieu. En revanche, les autres avec légèreté se déplaçaient et les Anges ainsi que Notre Seigneur les attendaient pour les accueillir. Pour soulager les âmes du Purgatoire des peines qu’elles endurent, il faut faire dire des Messes, prier et faire la charité. Pour délivrer les âmes du Purgatoire, ce qui est le plus important, c’est de faire dire des Messes et de faire la charité (= l’aumône). Un jour le Seigneur m’a dit que si l’on mettait en place une chaîne d’âmes qui feraient dire des Messes: l’une offre une Messe à 9h, l’autre à 10 h, l’autre à 11 h et ainsi de suite, le temps passe alors que l’âme défunte pour laquelle la Messe est dite, ne souffre pas pendant ce temps, et ainsi son temps en Purgatoire est abrégé et cette âme peut être délivrée beaucoup plus vite. Il faut tenir compte de la grande valeur du Sacrifice de la Sainte Messe et de l’aumône. La charité est le fruit de l’amour. Je crois que par amour nous devons aider les âmes du Purgatoire, mais vous ne savez pas les grandeurs que le Seigneur fait dans les âmes. Nous devons rendre grâces à Dieu de L’avoir connu et nous devons lutter pour gagner le Ciel et l’éternité. Nous ne pouvons pas en rester là à cause de notre orgueil, et nous devons, jour après jour, faire la Volonté de Dieu et nous efforcer d’acquérir toutes ces grandeurs.
Et nous devons gagner le Ciel qui est à la portée de tous. Mais il faut être bons. Et je pense qu’il n’en coûte pas beaucoup d’être bons. Celui qui est mauvais doit manœuvrer et intriguer pour être mauvais. Celui qui est bon, œuvre avec son cœur. Ses actes viennent du plus profond de son cœur. Aussi ne gardons de rancœur envers personne. Aimons-nous les uns les autres et partageons avec les nécessiteux qui ont besoin de notre charité et de notre amour.
Je vous ai raconté tout ce que j’ai vu en ce mois de Novembre consacré aux Défunts.

Question: Avons-nous été marqués d’une croix sur le front?
Beaucoup d’entre vous sont marqués. Le Père est marqué. Je vois très bien de ma place la croix du Père.
Question: Que se passe-t-il lorsque la Messe est pour plusieurs défunts?
c’est toujours l’intention qui vaut. Je crois que pour Dieu tout a de la valeur: que l’on respire, que l’on se lève, que l’on se couche, à condition que ce soit offert, bien sûr. Dans le Saint Sacrifice de la Messe, il y a beaucoup d’âmes qui peuvent entrer. Le Sacrifice de la Messe a une valeur incalculable.
Question: Peut-on donner une Messe pour toutes les âmes du Purgatoire.
Oui, pour toutes les âmes du Purgatoire. Le Seigneur répartit très justement toutes les grâces.
Question: Peut-on sortir de l’Enfer?
Non. L’Enfer est l’unique lieu qui est sans issue. Ceux qui y vont, y vont de leur plein gré parce qu’ils maudissent Dieu. Ils ne veulent pas sortir de l’Enfer même s’ils souffrent parce qu’ils haïssent Dieu. Si Satan s’était humilié, s’il avait été humble, Dieu lui aurait pardonné. Mais à cause de son orgueil, il n’a pas voulu s’abaisser. Dieu n’oblige aucune âme, elle se condamne par sa propre volonté. L’orgueil de ces âmes en arrive à un point tel qu’elles ne reviennent pas en arrière, même condamnées.
Question: Les enfants italiens qui sont décédés au cours du tremblement de terre?


Imaginez ce qu’ils étaient en train de fêter!... (Halloween à la Fête de la Toussaint). Dieu commande et peut sauver les hommes jusqu’au dernier moment. Dieu peut pardonner à qui Il veut jusqu’au dernier moment. Mais pensez à ce qu’ils étaient en train de fêter!....
J’ai vu des enfants en Enfer. Le premier que j’ai vu, c’était une petite fille âgée de 8 ans. J’en ai été horrifiée. Je ne comprenais pas comment une enfant de 8 ans pouvait se trouver en Enfer. J’en suis arrivée à penser: comment Dieu peut faire une chose pareille? Alors le Seigneur m’a dit: « Comme tu doutes de Moi! Moi Je n’ai pas condamné cette petite fille, elle s’est condamnée elle-même. De même qu’il y a des enfants qui sont ‘adultes’, de même certaines personnes âgées sont comme des enfants. Cette petite à 8 ans avait commis beaucoup de péchés ».
Et moi, j’avais commis un péché en jugeant Dieu. Un jour aussi, il m’est arrivé d’avoir de la compassion pour ceux qui étaient en Enfer. Alors le Seigneur s’est fâché et Il m’a dit: « Tu es en train de juger comme si Je n’étais pas Juste envers les âmes. Combien de fois t’ai-Je dit que les âmes qui se condamnent le font de leur plein gré! Moi J’ai œuvré avec Justice en tant que Juge Suprême. Ne doute jamais de la Justice de Dieu! »
Alors vous voyez, j’avais commis un péché en doutant de Dieu. Je m’en suis repentie bien sûr. Souvent je préfère ne pas penser. Je dis souvent à Dieu que s’Il fait les choses, c’est Lui le Maître de tout. Et Il sait bien ce qu’il a à faire et comment Il doit le faire.
Question: L’eau bénite peut-elle soulager les âmes du Purgatoire?
Oui. Lorsqu’on entre à l’église et que l’on fait le signe de croix avec l’eau bénite, on peut effacer ses propres péchés véniels.


Question: Beaucoup de Prêtres disent que l’Enfer n’existe pas!


Les pauvres! L’Enfer est un Dogme de Foi. C’est écrit: « Va-t-en maudit, au feu éternel! » Et combien de fois l’on trouve dans l’Evangile le mot « Enfer ». Celui qui ne croit pas à l'Enfer est anathème. L’Enfer existe comme le Ciel existe. Mais nous, nous devons croire en la Parole de Dieu. On ne doit rien ajouter ni rien retrancher à la Parole de Dieu qui est l’Evangile. Ce qui est écrit, est écrit. Celui qui ajoute ou retranche quelque chose, quand il se présentera devant Dieu!


Question; Il y a beaucoup de Prêtres qui ne veulent pas que les croyants s’agenouillent pour recevoir la Sainte Communion!


Avec humilité, vous vous levez, et le Seigneur voit. Il m’est arrivé de m’agenouiller avant de recevoir la communion et le prêtre m’a dit: « Levez-vous ». Alors je me suis levée et j’ai communié debout. Par la suite, le prêtre est venu me faire des excuses. Je lui ai dit: « Mon Père, ne me faites pas des excuses à moi, allez devant le Tabernacle et excusez-vous auprès de Notre Seigneur, parce que mon désir était de Le recevoir à genoux ». Je crois que nous devons obéir et Notre Seigneur connaît les intentions de chacun.


Une pèlerine dit: « Il m’est arrivé la même chose et j’ai répondu au prêtre: au Ciel, sur la terre et dans les enfers, tout genou doit fléchir devant Dieu ».


Amparo: Parfois il y a une longue file de personnes et vous pouvez gêner... Je crois qu’il ne faut pas insister, et il faut obéir avec humilité. La vertu d’Obéissance est une vertu très importante.


Question: Est-il mieux de communier sur la langue ou dans la main?


Pour ma part, si le prêtre me permet de communier sur la langue, je communie toujours sur la langue. Le prêtre ne peut pas vous obliger à communier dans la main. Moi je me présente devant le prêtre et tout de suite j’ouvre la bouche. Je crois que c’est ce qu’il faut faire, et le prêtre ne peut pas vous refuser la communion dans la bouche.
Je crois qu’il ne faut pas critiquer les prêtres mais il faut beaucoup prier pour eux et prier pour qu’ils fassent tous la Volonté de Dieu. Ce sont des hommes et ils ont des faiblesses comme nous. Ce ne sont pas des anges, et le Seigneur les a placés pour qu’ils puissent nous comprendre et que nous puissions à notre tour, les comprendre. Car les Anges ne comprendraient pas notre façon d’être. Voilà pourquoi les prêtres ont les mêmes faiblesses que nous et nous devons prier pour eux; ils sont souvent seuls et la solitude est triste pour eux. Le démon les poursuit également beaucoup et les femmes sont portées à courir après les prêtres... et eux ne sont pas non plus de pierre. Je connais des prêtres qui ont fui les femmes et les femmes sont arrivées à leurs fins... Ils ne sont pas coupables de toutes les fautes car nous, laïcs, nous avons aussi les nôtres.


Question: Au sujet des bénédictions sur la famille: est-ce que la bénédiction était aussi pour les membres de nos familles qui ne croient pas ou qui vivent dans le péché?


Cette bénédiction a une influence sur les enfants; comme les larmes d’une mère sont recueillies par la Sainte Vierge. Et si vous ne le voyez pas de votre vivant, à l’heure de la mort le Seigneur applique toutes ces grâces pour le salut de nos enfants.


Question: Pouvons-nous offrir notre confession et notre communion pour des personnes blessées, pour les âmes du Purgatoire?


Oui. Tout a de la valeur. Depuis notre lever le matin jusqu’à notre coucher, nous pouvons tout offrir y compris nos songes. On peut offrir le lever, le fait de se vêtir, le fait de se chausser et tout à l’avenant. Le matin, commencez par faire la consécration de tous vos travaux de la journée en disant:
« O ma Souveraine, O ma Mère, je m’offre tout à Vous. Et pour vous prouver mon dévouement, je vous consacre aujourd’hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur et tout moi-même. Et puisque je Vous appartiens, O ma bonne Mère, gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété. Ainsi soit-il ».
Et surtout il faut que vous fassiez votre examen de conscience tous les soirs. Réfléchissez sur les péchés que vous avez commis pendant la journée: en pensée, en parole, par action et par omission. Et pensez à chaque péché que vous avez commis durant le jour. Ensuite, vous dites:
« Qu’adviendra t-il de moi, Mon Dieu, si je meurs cette nuit et si je dois comparaître devant Votre Tribunal divin?
Suis-je en état de grâce?
Suis-je en état de péché?
Dans quel état suis-je, mon Dieu?
Ai-je le défaut de ne pas remplir mes obligations, de jurer, de dire du mal?
Ai-je travaillé les jours de fête alors qu’on ne doit pas le faire?
Comment est-ce que j’utilise mon temps?
Est-ce que j’aime mon prochain?
Est-ce que j’aime Dieu par-dessus tout?
Comment vais-je répondre devant Toi, mon Dieu? Qu’adviendra t-il de moi si je me présente devant Toi dans ces conditions? »
Nous devons faire notre examen de conscience tous les soirs. Mais nous devons le faire en prenant notre temps. Parfois nous allons nous confesser et nous disons: Moi je n’ai pas commis de péché. Je connais beaucoup d’âmes qui me disent: « Je n’ai pas de péché et je ne vois pas de quoi je vais me confesser parce que je n’ai pas commis de péché ».
Mais si nous nous examinons du matin au soir et si nous observons les Commandements de Dieu et recevons les Sacrements, tout est là. Prenons chacun des Commandements du premier au dernier: qui observe les Commandements? Nous devons précisément méditer là-dessus. Quand on demande au Seigneur: « Qui se sauvera? » Il répond: « Celui qui observe les Commandements ». Alors examinons les Commandements un par un: Qui aime Dieu par dessus toutes choses? Nous aimons notre voisine, notre frère, notre père, notre mère. Et Dieu: en dernier? Nous Le mettons à la dernière place. Si nous nous examinons à travers chacun des Commandements, nous nous rendons compte que nous n’observons presque aucun des Commandements. Vous voyez qu’il y a matière à réflexion pour que nous nous perfectionnions et mettions en pratique les Commandements. Nous disons que nous n’avons pas commis de péché parce que nous n’avons pas fait un bon examen de conscience. On entre dans le Confessionnal et on dit comme chaque fois: Père, j’ai été orgueilleux. Il faut savoir distinguer entre les différents péchés capitaux: par exemple, l’orgueil et la colère. Nous pensons que c’est de l'orgueil de donner une gifle à quelqu’un. Ce n’est pas de l’orgueil, c’est de la colère. L'orgueil, c’est de croire que nous sommes des dieux, que je n’ai besoin de personne et que je suis supérieur(e) à l’autre. La colère c’est comme un éclair ou un coup de tonnerre qui éclate et c'est un péché grave: à un moment donné on explose. Nous devons connaître les différentes sortes de péchés. Si par exemple nous avons été orgueilleux vingt fois, nous devons avouer que nous avons péché vingt fois par orgueil. Quelquefois nous avons fait un péché et nous le confessons comme étant un petit péché, mais il est beaucoup plus grave que ce que l’on pense. Quelquefois nous confessons un péché en donnant des circonstances atténuantes, parce que ma voisine... etc.... Le péché, il faut le confesser crûment et non en l’ornant car souvent on sort du confessionnal comme si on était des saints.


Question: Y-a-t-il beaucoup de pèlerins qui sont marqués de la croix sur le front?
Oui, il y en a beaucoup, mais moi je ne vais pas le dire à chacun, et puis il y a des personnes dont le front est caché par une frange. Il y a beaucoup de fronts qui sont marqués. Et comme vous venez de si loin, et avec beaucoup de bonne volonté, comment n’allez-vous pas être marqués? La petite fille est marquée. La Vierge a promis qu’Elle marquait tout le monde et je vois qu’il y a un très grand nombre de personnes qui sont marquées du sceau. Le monsieur âgé a le sceau. Il y a beaucoup de fronts qui ont le sceau.
Et nos enfants? demande un pèlerin.
Amparo; Sont-ils venus au Pré-Neuf? Pour être marqués il faut venir en ce lieu. Ce sceau correspond à la fin des temps, parce qu’on est à la fin des temps.
Si une personne âgée, ou une personne très malade, paralysée par exemple, ne peut pas venir au Pré-Neuf, mais en a le grand désir, par l’intermédiaire d’une cassette audio, elle peut recevoir la bénédiction ainsi que les grâces. Pour le Seigneur, tout est présent. Mais sinon chacun doit faire l’effort de venir au Pré-Neuf.
Je vous dis un grand Merci pour toute votre aide et tous vos dons pour cette Œuvre. Vous allez bientôt voir la Fondation de Torralba terminée. Et vous verrez que c’est une très belle résidence qui a été édifiée grâce à l’aide de tous. Les Français ont payé la toiture. Vous allez voir que cette résidence qui a été inspirée par le Seigneur est magnifique. Moi je ne sais pas écrire, je n’ai jamais été au collège, et avant sa construction, j’ai indiqué l’emplacement des arcades, des fenêtres, des portes.... C’est une résidence du style du temps où Notre Seigneur vivait. Elle est très belle.
Nous demeurons tous unis par nos prières! Bonne route et à bientôt! »



8 DECEMBRE 2002

« Bonjour à tous!

Marie-Georges me dit qu’il y en a qui doutent de l’existence de l’Enfer; elle me demande de parler des bénédictions de la Sainte Vierge, et de Padre Pio (question posée sur le Padre Pio par rapport à Amparo). Mais c’est surtout la question de l’Enfer qui importe et elle est posée par un Prêtre.
Moi, j’ai vu des âmes damnées. Je voudrais d’abord demander à ce prêtre s’il croit à l’Enfer; qu’il dise s’il croit à l’Enfer. Voilà pourquoi je lui demande: Père, croyez-vous à l’Enfer? »
Le Père B...: « Il faut préciser les choses. Si l’Enfer est simplement le séjour des démons, il est sûr que l’Enfer existe. »
Amparo: « Moi j’affirme que c’est un Dogme de Foi ».
Le Père B...: « Je veux savoir s’il s’y trouve des âmes damnées ».
Amparo: « Ce qui m’a fait beaucoup souffrir et qui a été très douloureux pour moi c’est qu’en une occasion, j’ai vu des enfants en Enfer. Alors, à ce moment-là, je ne comprenais pas Dieu. Mais le Seigneur m’a dit: « Regarde ma fille, toi tu ne peux pas juger Dieu, parce que Dieu fait ce qu’il doit faire avec justice». Moi j’avais de la compassion pour ces enfants qui s’y trouvaient. Et le Seigneur me dit: « Si toi tu as de la compassion pour ces enfants, alors tu es en train de juger Dieu qui n’a pas été juste. N’aie pas de compassion et ne doute pas car Dieu œuvre avec justice. Il y a des enfants qui sont ‘âgés’ de même qu’il y a des vieillards qui sont comme des ‘enfants’. Et ces enfants-là ont déjà commis beaucoup de péchés à leur âge ». Je vous assure que j’ai passé là un bien mauvais moment et pendant un certain temps je n’ai pas compris Dieu. Mais comment ne vais-je pas comprendre Dieu qui est juste? Il faut accepter la Volonté de Dieu: s’Il a agi de la sorte c’est qu’il a agi comme il le fallait.
Ce n’est pas que l’Enfer déborde d’âmes damnées, mais les Enfers existent. Il n’y a pas un seul Enfer, il y en a plusieurs. A chaque catégorie de péchés correspond une catégorie d’Enfers. Dieu ne veut pas que les âmes se condamnent. Mais que font les hommes de la liberté que Dieu leur a donnée? Ils la convertissent en malheurs, destructions et péchés. Dieu nous donne la liberté de nous sauver ou de nous damner. Le Seigneur me l’a souvent expliqué: « Toi tu es une mère et tu ne voudrais pas que tes enfants se damnent. Tes enfants s’en vont, ils s’embourbent dans de vilaines situations, dans le péché, sans que tu les aies poussés, ils y sont entrés de leur plein gré. Moi Je ne veux pas que mes enfants se damnent et soient mauvais. J’aurais voulu que tous mes enfants fussent bons mais Je ne suis pas fautif du fait que certains d’entre eux sont dans le mal plutôt que dans le bien». Avec cette liberté que Dieu nous donne, au lieu de nous conduire sur le chemin du bien, nous allons sur le chemin du mal et Dieu ne nous oblige pas à accomplir le bien. Quand nous refusons d’aller vers Lui, alors c’est le démon qui se charge de nous.
Vous mon Père, en tant que Prêtre, vous savez que le bien existe comme le mal et vous savez qu’il y a des âmes qui sont totalement consacrées à Dieu et d’autres qui sont ici et là en train de tuer, voler et détruire. Les âmes qui sont bonnes recevront une récompense. Les âmes qui ne veulent pas aller vers Dieu et Le rejettent, Dieu ne les oblige pas. Mais que les Enfers existent: oui, c’est sûr. Le plus grand Enfer qui soit pour l’homme c’est le manque de la présence de Dieu. Il y a beaucoup d’Enfers mais à notre mort, toutes nos potentialités s’ouvrent: la mémoire, l’intelligence et la volonté. Alors ce à quoi nous n’attachons pas d’importance ici-bas, par exemple le fait d’offenser Dieu, de faire du mal à son prochain, lorsque nous cessons de respirer sur terre et que nous nous présentons devant Dieu, nous avons la faculté d’évaluer l’importance de toutes ces choses. Au moment de la mort, l’âme a tendance à rechercher Dieu et la première chose qu’elle fait quand elle cesse d’exister, c’est d’aller vers Dieu son Créateur parce que Dieu l’a eue dans ses mains. Mais l’âme qui n’a rien voulu savoir de Dieu (pendant sa vie sur terre), eh bien, Dieu ne veut rien savoir d’elle.
Le Père Buron: Il faut préciser: cette vision des enfants en Enfer: est-ce que c’était une réalité future ou une réalité actuelle?
Amparo: Je l’ai vue de mes propres yeux.
Le Père Buron: Est-ce une possibilité ou une réalité?
Amparo: C’était une réalité.
Père, je voudrais ensuite parler avec vous quelques instants.
Maintenant en ce qui concerne la Bénédiction que donnent les Prêtres: cette bénédiction a une valeur incalculable, comme l’absolution, parce que les prêtres sont les seuls à pouvoir absoudre les péchés. Je l’ai très souvent dit: même si le prêtre mène une vie de péché, le prêtre absout les fautes et les fautes sont pardonnées. Un Ange n’a pas ce pouvoir de donner l’absolution, seuls les prêtres peuvent pardonner au pécheur. Seul le prêtre peut consacrer au cours d’une Sainte Messe. Le prêtre a un pouvoir que personne n’a. Il absout les fautes; il peut être en état de péché mortel, il peut se damner s’il ne veut pas se confesser, mais il absout nos fautes et quant à nous, il nous aura sauvés. Ne dites pas: ce prêtre est comme-ci ou comme-çà; si vous avez un moment, allez vous confesser et soyez tranquilles parce que vos fautes sont pardonnées. Et priez pour lui, pour qu’il change, qu’il se consacre à l’Evangile, mais ne les critiquez jamais parce que ce sont des conducteurs au Christ. Et il ne nous reste plus qu’à prier pour eux, parce qu’eux aussi sont faibles, ils sont en chair et en os et ils ont leurs faiblesses. C’est pourquoi Dieu a placé des hommes qui puissent nous comprendre; s'Il avait placé un Ange qui est un pur esprit, celui-ci n’aurait pu comprendre la méchanceté des hommes. Dieu avec sa Sagesse, a placé des hommes en chair et en os et le prêtre apprend souvent des âmes comme les âmes apprennent du prêtre.


Autre question: La Bénédiction de la Sainte Vierge: La Vierge est Mère de Dieu et je veux aussi parler de la Divinité de Jésus: ce n’est pas que Marie fut Mère de la Divinité de Dieu, mais Mère de la Divinité de Jésus. Quand Elle a dit: « Je suis Mère de la Divinité de Jésus », il a semblé qu’à ce moment-là on disait une hérésie. Alors le Seigneur a dit: « Ma Mère est Mère de tout ce qu’a le Fils. Je suis entré dans ses entrailles avec la Divinité et J’en suis sorti avec la Divinité ». « La Mère est Mère de tout ce qu’a le Fils. Si le Fils a cinq doigts, la Mère est Mère du Fils qui a cinq doigts. La Divinité de Jésus est entrée dans Marie, c’est ainsi que me l’a expliqué le Seigneur. La Divinité existait déjà. Dieu est subsistant (subsistens), Il a toujours existé. Il n’a jamais cessé et Il ne cessera jamais d’exister. Ce mystère, comme beaucoup d’autres, nous sera révélé par Dieu lorsque nous arriverons au Ciel.
Pensez-vous qu’au Ciel, notre mission sera de ne rien apprendre? Dieu a beaucoup de mystères à nous révéler et des mystères que nous ne comprenons pas ici sur terre. Il en est de même pour le mystère de l’Eucharistie. Dieu est en Corps, Sang, Âme et Divinité au Tabernacle. Voyez comme il est très difficile de croire en ce mystère! Notre Foi nous enseigne à croire tous les mystères que Dieu nous révèle et tous les Dogmes de Foi. Je crois que nous n’avons pas à vérifier et que nous devons laisser Dieu nous révéler ce qu’il voudra.
En ce qui concerne la Bénédiction de la Sainte Vierge, Elle, en tant que Mère de Dieu peut descendre sur terre et bénir les hommes. Cela ne veut pas dire que cette bénédiction est supérieure à celle des prêtres; et le prêtre ne doit pas ressentir une gêne du fait que la Sainte Vierge bénit les âmes. Dieu accorde à la Sainte Vierge tout ce qu’Elle Lui demande, en tant que Mère de Dieu. Considère les toutes ainsi que les louanges de la Sainte Vierge, elles sont légion: Elle est Porte du Ciel, Arche d’Alliance, et il est vrai que la Sainte Vierge en ces temps-ci, veut que l’on sache ce qu’Elle est. En ce temps-là où Jésus naquit et vécut, la Ste Vierge s’est cachée pour que Jésus resplendisse. Maintenant c’est Dieu Lui-même.... La Vierge s’est manifestée dans les siècles passés pour dire: Je suis la Mère de Dieu: Je suis l’immaculée Conception. Et comme les hommes ne changent pas, la Vierge se manifeste encore et encore
Il y en a beaucoup qui pensent que le monde va très bien. Mais le monde est au bord de la destruction. Le libertinage est tellement répandu que l’on se demande où l’on va en venir. Seuls les aveugles ne voient pas (la situation du monde). Mais nous tous qui avons la Foi, nous voyons que le monde est dans un état très grave.
Je reviens à la question de l’Enfer. Aujourd’hui on ne veut pas parler de l’Enfer alors qu’il existe vraiment. Pourquoi? Rendez-vous compte: ces prêtres qui ne parlent pas de l’Enfer, combien d’âmes se damneront par leur faute parce qu’ils n’ont pas prêché la doctrine telle qu’elle est écrite. L’Enfer est un Dogme de Foi. Il faut le lire dans l’Evangile, dans la Bible: combien de fois Jésus-Christ ne nomme-t-il pas l’Enfer! Je suis d’accord que Dieu est Miséricordieux; Il déverse sa Miséricorde aux plus grands pêcheurs; Dieu les attend les bras ouverts et Il leur pardonne, mais Il pardonne à ceux qui veulent aller à Lui. Quant à ceux qui ne veulent pas aller à Lui, Dieu ne les oblige pas. Il est autant Miséricorde que Justice. Et beaucoup de prêtres ne parlent que du Dieu Ressuscité, et oublient le Dieu Crucifié. Je crois que cela est vraiment très grave car on rencontre une grande confusion chez les fidèles. Moi je crois qu’il faut dire les vérités de l’Evangile: Regardez mes enfants, ce n’est pas que Dieu nous méprise, Dieu nous aime tous, mais si toi tu ne veux pas aimer Dieu, Dieu ne t’oblige pas parce que tu es libre, et avec ta liberté tu peux faire ce que tu veux. C’est vraiment horrible comme aujourd’hui on occulte l’Enfer alors que l’Enfer existe que moi je l’ai vu. C’est un Dogme de Foi. La seule chose que je peux affirmer c’est que moi, je l’ai vu. Si quelqu’un a péché par ses mains, ce sont les mains qui seront châtiées; c’est un corps subtil approprié pour le châtiment. Les âmes qui sont en Enfer souffrent continuellement. »


Père José Maria Uceda, Chapelain de la Fondation Virgen de Los Dolores.


« Je vais dire quelques mots sur les thèmes qui ont été évoqués, comme par exemple celui de l'Enfer. Vous savez tous que nous avons étudié la Théologie au Séminaire. C’est une question qui est très claire dans la Doctrine de l’Eglise de toujours. Comme l’a dit Amparo auparavant, c'est un Dogme de Foi. Cela signifie que si quelqu’un ne croit pas à ce Dogme, il ne peut être considéré comme Catholique. Par ailleurs, l’Evangile est très clair. Il y a divers passages dans lesquels le Christ parle de l’Enfer, en employant ce terme ou d’autres tels que la géhenne, le châtiment étemel. Citons le passage qui se réfère au Jugement Dernier dans lequel le Seigneur place à sa droite tous ceux qui vont se sauver, tous les bienheureux et Il leur dit: « Venez, venez les bénis de mon Père ». En revanche Il dira à ceux qui sont à sa gauche: « Allez, maudits, au feu éternel ». Ce passage est très clair. Peut-être nous en coûte-t-il de l’accepter?
Moi je vais vous raconter ce qui est arrivé à un prêtre et à sa mère. C’était un missionnaire de renom. Un jour il a prêché sur l’Enfer et sa mère était présente. Rentré à la maison, au cours du dîner, il s’est rendu compte que sa mère était triste, préoccupée et il lui a demandé ce qui lui arrivait. « Mon fils, tu as prêché de l’Enfer d’une manière si forte que je suis émue ». Et le prêtre a dit à sa mère: « J’ai beau t’aimer beaucoup parce que tu es ma mère, je dois redire ce que j’ai dit auparavant ». Au cours d’une catéchèse, il y a deux ans environ, il a réaffirmé ce Dogme de Foi; il a parlé comme Amparo vient de parler, en employant d’autres termes. La plus grande peine de l’Enfer c’est ce qu’on appelle depuis toujours: « La peine du Dam ». C’est la peine qui consiste à être loin de Dieu éternellement parce que l’âme a rejeté Dieu. Pour ce qui est de la damnation, le jugement de damnation, même si le jugement est fini, c’est un acte volontaire de l’âme qui refuse d’être avec Dieu pour l’éternité. Ensuite c’est la peine des sens. Ce sont les peines corporelles éternelles dont souffre l’âme et aussi le corps ressuscité en son temps, à la fin du monde, quand ce corps ressuscité s’unira à l’âme; mais après la mort corporelle cette âme reçoit la récompense éternelle ou le châtiment éternel selon que cette personne a librement opté pour Dieu ou pour être loin de Dieu éternellement. Comme le Seigneur respecte la liberté de l’âme, Il permettra, avec une grande douleur dans son Cœur, que cette âme s’éloigne de Lui pour toute l’éternité. »


Amparo: Une dame est venue me demander de parler du Purgatoire. Il est certain que si l’on ne croit pas à l’Enfer, on ne va pas croire non plus au Purgatoire, parce que le Purgatoire est semblable à l’Enfer. Mais il y a l’Espérance de payer ses fautes et de temps en temps les âmes voient comme une sorte de rayon de lumière du Ciel et elles savent que le Ciel existe même si ceux qui sont au Ciel ne voient pas ceux qui sont au Purgatoire. Ceux qui sont au Ciel ne voient pas non plus ceux qui sont damnés. Mais le Seigneur permet à ceux qui sont au Purgatoire de voir un petit rayon du Ciel et d’entrevoir la jouissance qu’ont les âmes au Ciel. C’est pour eux une sorte de repos, de réconfort, une joie de savoir qu’ils ont l’Espérance de parvenir un jour au Ciel. Le Purgatoire est semblable à l’Enfer mais il y a l’Espérance et je vous ai expliqué comment, le jour des Défunts (le 2 Novembre), est un jour que Dieu donne aux âmes pour qu’elles le passent avec leurs êtres chers mais elles arrivent à une certaine dimension et elles ne peuvent aller au-delà parce que le péché existe et elles ne peuvent pas voir ceux qui souffrent parce que ces âmes sont au Ciel et ne peuvent souffrir. Si l’âme d’un être cher se damne, celui qui est au Ciel ne se souvient même pas que cet être cher a existé.
Mais je vous ai dit aussi qu’avec une chaîne de Messes... Savez-vous ce qu’est une chaîne de Messes? Vous offrez des Messes les uns les autres pour les âmes du Purgatoire; celles-ci purgent leurs fautes et tant que dure cette chaîne de Messes qui se prolonge pour elles, elles ne ressentent pas leurs souffrances. Il y a aussi la Prière. Mais ce qui a le plus de valeur c’est la Sainte Messe et la Charité, l’Amour envers les autres, les Aumônes. Un acte de générosité envers les nécessiteux a beaucoup de valeur et peut être appliqué aux âmes du Purgatoire. Au Purgatoire, il y a l’Espérance et malgré leurs souffrances, les âmes sont heureuses.
Cependant moi j’ai vu - et je l’ai déjà expliqué - qu’en Enfer il y a des parents et des enfants enchaînés. Les enfants maudissaient leurs parents, et les parents leurs enfants: les premiers, parce qu’on leur avait permis de faire ce qu’ils voulaient, les seconds parce qu’ils étaient coupables. C’est pourquoi, même si nous aimons beaucoup nos enfants, apprenons-leur toujours le chemin de l’Evangile et le chemin de la vérité. Ne leur donnons pas la liberté qu’ils convertissent ensuite en libertinage pour se condamner. Prenons tout cela très au sérieux même si c’est cm, téméraire; on peut se sauver par l’amour mais on peut se sauver aussi par la crainte. Dieu accueille celui qui va vers Lui, Il le reçoit et le prend dans ses bras. Dieu ne rejette personne de ceux qui veulent aller à Lui, même le pécheur le plus vil. Il m’a dit: « Ma fille, vous êtes un abîme de péchés et Moi Je suis un abîme de Miséricorde ». Mais Il a aussi la Justice à appliquer. Je pourrais vous en dire beaucoup plus mais maintenant, c’est l’heure pour vous de vous en aller.
Une personne m’a posé la question suivante en guise de moquerie: quand la fin du monde va-t-elle arriver? Je lui ai répondu: au moment de votre mort, ce sera pour vous la fin du monde! Nous devons être prêts constamment et nous devons dire à tout moment: « Seigneur je suis prêt, Tu peux venir quand Tu voudras. Et là où je serai, je serai en état de grâces ». Mais regardez la situation telle qu’elle est. Qu’est-il arrivé à Sodome et Gomorrhe et au moment du Déluge? Nous pouvons penser qu’en ces temps-là Dieu a vu comment les hommes se rebellaient contre Lui; et aujourd’hui la plupart des êtres humains sont sans Dieu. Les foyers sont sans Dieu, une grande partie de la jeunesse, vous voyez bien ces pauvres jeunes comme ils se détruisent; les couples se séparent, les jeunes vivent en concubinage, et nous tous, nous ne sommes pas en mesure d’être comme nous le devrions: les prêtres, les pauvres, tombent aussi dans les tentations. Si nous étions comme nous le devrions, Dieu aurait Miséricorde de l’humanité. La Sainte Vierge a dit dans un Message « que les pouvoirs civils et ecclésiastiques seraient abolis et que chaque individu se gouvernerait par lui-même ». (Déjà à La Salette! ). Et voilà ce qui arrive: personne ne veut être gouverné par Dieu, ni par les lois de la terre; parce que les lois de la terre, il faut les garder comme les lois de Dieu que sont les Commandements. Tu ne tueras pas: tu respecteras les limitations de vitesse et tu n’iras pas à folle allure pour te tuer ou tuer les autres en voiture; parfois les Commandements sont liés aux lois en vigueur sur terre quand ces lois sont faites par des hommes de Dieu. Nous savons que le monde est en train de se détruire à pas de géant. Qu’est-ce qui nous servira: le bien que nous aurons fait, le bien envers les nécessiteux, la plaie que nous aurons soignée chez ceux qui sont blessés, ce que nous aurons partagé avec nos frères, non le superflu mais le nécessaire. Et notre Seigneur dit bien: « Donnez et vous recevrez ». Pensez que nous devons essayer à tout moment de notre vie de ne pas être en état de péché mortel; soyons toujours en état de grâce. Le tenue lui-même l’indique: le péché mortel, c’est la mort. Ce serait terrible d’être en état de péché mortel et penser que Dieu peut nous envoyer en Enfer parce qu’il est le Maître de notre vie et nous ne pouvons pas nous présenter devant Dieu en état de péché mortel: l’Amour de Dieu face au manque d’amour de l’homme. Quelle tristesse! Je peux vous dire que j’ai visité des hôpitaux et j’ai parlé de Dieu aux malades et il y en a qui ont commencé à crier: « Je ne veux rien savoir de Dieu ». Par contre j’ai vu aussi des jeunes atteints du sida. Je leur parlais de Dieu et ils me disaient: « Parlez-nous de Dieu, parlez nous-en ». Ils étaient sur le point de mourir et ils réclamaient la Confession ainsi que la Communion. Il y a des âmes qui renient Dieu et d’autres qui ont soif de Dieu; quand on leur parle de Dieu, elles vont vers Lui. C’est pourquoi je vous dis qu’il faut bien comprendre que Dieu ne nous condamne pas. Quel père condamne son fils! Ce n’est pas le père qui condamne son fils, c’est le fils qui se condamne lui-même, mais non parce que son père veut le condamner ».

Soleil

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Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:53

5 Janvier 2003
« Bonjour à tous! »
« Je commence par vous souhaiter une bonne et heureuse année. Qu’au cours de cette année, nous laissions de côté tout ce qui déplaît à Dieu dans notre vie; abandonnons le « vieil homme » et revêtons-nous de « l’homme nouveau » qu’est le Christ. Que chacun de nos cœurs soit un Tabernacle vivant dans lequel Jésus entre et où Il est protégé par notre amour et nos misères aussi parfois. Disons-Lui: « Seigneur, nous sommes remplis de misères, mais notre amour les surpasse. Vous qui êtes Miséricorde, appliquez-la sur toutes nos misères. Au cours de cette année, nous voulons être meilleurs de jour en jour; nous voulons renoncer à tous nos attachements au monde, nous détacher de tout ce qui est humain pour atteindre ce qui est divin. »
« Vous savez que lorsque notre cœur cesse de battre et que nous nous présentons devant Dieu, nous devons aller à Lui, libres de tout ce qu’il y a ici sur terre et souvent les obstacles pour aller vers Dieu sont l’admiration que nous avons pour bien des choses ici-bas, et nos propres idoles humaines. Notre unique idole doit être Dieu. Maintenant tout ce qui vient de cet amour de Dieu, nous devons le transmettre aux créatures. Ne soyons pas admirateurs des hommes, et ne méprisons pas Dieu comme nous le faisons souvent. Il arrive souvent que nous ne puissions nous passer d’un être qui nous est très cher, ou d’une personne qui nous plaît; ces personnes nous leur accordons une grande place dans notre vie et cependant, comme nous nous passons de Dieu! Comme notre cœur est superficiel envers Dieu! Si vraiment nous aimions Dieu de tout notre cœur et de toutes nos forces, Il serait à la première place dans notre vie, Lui et ses affaires; à la seconde place, ce serait Lui; à la troisième place, ce serait encore Lui. Et ce n’est qu’après avoir placé le Père, le Fils et le Saint Esprit, qu’il y aurait tout le reste. Mais malheureusement, nous sommes davantage sur terre qu’au Ciel. Et pensons que chaque jour nous nous rapprochons davantage du Ciel. Et souvent ce qu’il y a dans le monde et ceux qui sont dans le monde constituent pour nous un obstacle sur notre chemin vers le Ciel. »
« Mais si nous aimons vraiment Dieu, nous aimons notre prochain. Et l’on ne peut aimer Dieu sans aimer son prochain. On ne peut non plus aimer le prochain sans aimer Dieu. C’est pourquoi, au début de cette année, disons: « Seigneur je vais renoncer à tout ce qui est un obstacle pour aller vers Toi». Et faisons ce renoncement devant le Tabernacle. Et devant le Tabernacle, nous allons apprendre de Jésus. Il est venu du Ciel sur la terre sans amener avec Lui tous ses anges; Il n’a rien amené de ce qu’il aimait, Il est venu seul et le Verbe s’est fait chair pour habiter parmi les hommes et les enseigner. Ses trente années de vie cachée constituent le plus bel enseignement qu’il nous ait donné: à la maison de Nazareth, Il nous enseigne l’Obéissance; comme Il se cachait, Il n’a jamais voulu briller devant les hommes jusqu’à ce que l’heure soit venue. En ce temps-là, les Rois jouissaient d’une position éclatante - ils étaient des ”centres” - Lui qui était Roi du Ciel et de la Terre vivait caché. Et l’on disait: Regardez comme le nazaréen ressemble à sa Mère. Quel homme! Quel exemple! Il va de son travail à sa maison et de sa maison à son travail! Et tout cela Il l’a fait par amour pour nous, pour nous donner l’exemple de l’obéissance et de la vie cachée; pour que nous ne vivions pas comme nous aimons souvent, être des coupoles dorées vers lesquelles tout le monde se dirige, que tout le monde regarde et applaudit. Moi je dis souvent: il faut être ‘le balai' Voyez le bon service que rend le balai; une fois utilisé, on le met au placard! Et nous, nous aimons être les protagonistes, les centres. Or c’est Dieu qui est le Centre. Et nous, nous sommes les adorateurs de ce Centre. «
« Nous devons prendre exemple depuis la naissance de Jésus jusqu’à sa mort sur la Croix. Il n’est pas venu sur terre pour s’attacher à qui que ce soit, mais pour nous aimer tous et mourir pour tous les hommes. Nous, nous avons un cœur, mais nous l’avons parfois uniquement pour les nôtres et pour nos "affaires"; et que surtout personne ne touche à '‘nos affaires”, car quoiqu’on dise, pour ce qui est de nos affaires, on passe sur tout! Mais quand l’on nous reprend, dans quel état nous nous mettons! Nous ne sommes pas en mesure d’accepter la correction, celle qui est attendue comme celle qui ne l’est pas! Et notre cœur, nous l’avons pour aimer tout le monde. Lorsque nous ressentons des différences et des préférences, cela signifie que le cœur va mal. Le Seigneur ne nous a pas dit: « Avec ce cœur aime ta femme; avec ce sœur, aime ton père... ta mère ». Non, Il nous dit: « Ce cœur est de chair pour aimer tout le monde ». Mais comme nous observons peu (ce que le Seigneur nous demande)! Mais ce cœur nous trahit et peut être la cause de notre mort éternelle. Aussi pratiquons la charité et soyons humbles. »
« Quant à l’orgueil, laissons-le de côté. Une parole méchante envers un être humain peut beaucoup blesser! De même que nous aimons parler comme il se doit à nos proches, de même parlons à tout le monde avec humilité et charité. Nous devons d’abord penser qu’il faut marcher comme il faut en présence de Dieu - parce que ce dont le Seigneur se plaint le plus, ce sont les péchés d’impureté, les péchés de la chair qui L’offensent tellement. Celui qui tombe dans la luxure, tombe immédiatement dans l’orgueil. Etant tombé dans l’orgueil, il tombe dans la désobéissance. Celui qui est désobéissant commet ensuite tous les autres péchés. C’est par ce péché-là (le péché d’impureté) que le monde est dans situation où il se trouve aujourd’hui. Soyons des temples de l’Esprit Saint: le Seigneur et la Sainte Vierge le demandent souvent. Ils nous demandent la pureté et nous, nous ne donnons pas d’importance à cette vertu. Mais si nous sommes purs, candides comme l’était St Jean, nous attirerons les autres à Jésus. Ce qui attirait Jésus en St Jean, c’était sa propreté, sa pureté. Quelquefois on rencontre des personnes qui sont tellement embourbées dans la chair que l’on ressent comme une barrière envers elles, car elles ne vivent que pour la chair. Elles parlent beaucoup de Dieu mais elles ne vivent que pour elles- mêmes. Et souvent l’on ressent comme une sorte d’écran entre elles et nous. Le signe distinctif pour le prêtre est donc aussi une barrière, un écran qui lui permet d’éviter le péché et l’empêche de fréquenter certains lieux. »
« Nous devons prier pour qu’il y ait de saints prêtres, pour qu’ils comprennent que l’Evangile est le même hier, avant-hier et aujourd’hui. Et il sera toujours le même car nous ne pouvons rien changer de ce qui est écrit dans l’Evangile. Dans l’Evangile, le Seigneur parle du Ciel et de l’Enfer. On ne peut pas cacher l’Enfer alors qu’il existe. C’est un Dogme de Foi. Maintenant si nous, nous entendons que l’Enfer n’existe pas, alors nous allons tous tuer, voler, mentir et comme seul le Ciel existe eh bien à la fin, on va tous recevoir la même récompense! Alors pourquoi se consacrer aux autres, se sacrifier! S’il n’existe que le Ciel, on va passer du bon temps, vivre bien sa vie pour recevoir la même récompense que tous les autres! L’Enfer est un Dogme de Foi et il faut accepter ce qui est écrit dans l’Evangile. Quand on leur parle de ce Dogme, certaines personnes se rebellent au lieu de méditer et de dire: oui c’est vrai, c’est un Dogme de Foi. Et moi, en tant que membre de l’Eglise, je dois expliquer aux autres les vérités qui sont contenues dans l’Evangile. Je n’ai rien à y mettre qui soit de mon crû. Mais je dois expliquer les vérités. La Vérité c’est le Christ. Parfois, parce qu’on dit la vérité, on est persécuté, calomnié et haï. Mais le Seigneur vient nous rappeler: « Mes enfants, vivez l’Evangile tel qu’il est écrit ». Et nous devons obéir à ce que Dieu nous demande. Mais personne ne doit inventer.... Car comme dit le Seigneur: « Ce qui est écrit, est écrit ». Nous, catholiques pratiquants, nous pouvons nous aider les uns les autres, nous pouvons prier pour les prêtres, qui sont des ministres de Dieu et des conducteurs de Dieu même s’ils ont des faiblesses et des défauts comme nous; mais prions pour eux, ne les critiquons pas; aidons-les en priant à genoux devant le Saint Sacrement: « Seigneur, ils sont faibles eux aussi, donne-leur la force ». Cela n’enlève rien à la compréhension de l’Evangile ».
« En cette année qui vient de commencer, sachons tous être unis dans l’amour de Dieu et que notre cœur s’enflamme de cet amour que nous pourrons transmettre aux autres. Et surtout que la Foi ne chancelle jamais en nous mais accrochons-nous au manteau de la Sainte Vierge. Elle est une très bonne mère, très grande, qui nous conduit à Jésus. Et ne cessons pas de recevoir Jésus-Christ en nous. Il est la Force, le Chemin, la Vérité et la Vie. On reconnaîtra que nous sommes tous enfants de Dieu par ce sceau de l’amour, de la charité, du dévouement aux autres; c’est par là que l’ont peut nous reconnaître et que nous pouvons nous unir sans distinction de classe; personne n’est au-dessus de qui que ce soit; Dieu est au-dessus de nous. Mais nous sommes tous frères dans le Christ et cela doit se voir sur nous. Surtout que les familles restent unies et que Jésus règne dans les foyers! Surtout ne nous séparons pas de toutes ces personnes qui peuvent beaucoup nous aider et en nous transmettant la Foi! »
« Je crois que nous avons parlé des points essentiels qui font partie des Messages. Le Seigneur nous répète toujours que nous soyons tous UN et que nous ayons la même façon de penser et d’œuvrer. Et surtout lorsque nous voyons un besoin, une nécessité, soyons disposés à aider, vous là-bas et nous ici. Nous sommes tous unis même si beaucoup de kilomètres nous séparent, nos esprits sont unis par Dieu. Et là où vous êtes, donnez le bon exemple et sachez aider les nécessiteux et aimez chaque jour davantage. Et si le Seigneur vous envoie des épreuves physiques ou morales - par moment Il en envoie de bien grandes - regardez toujours le Ciel et ne vous en détournez jamais, même si elles sont douloureuses. Disons: « Seigneur, Vous êtes passé par la souffrance la plus grande, celle de la Croix »; c’est une chose qu’il faut souvent se répéter: Jésus n’est pas venu pour donner des applaudissements mais Il est venu pour souffrir sur la Croix et tout cela par amour pour les hommes. Le plus grand bourreau du Christ a été l’amour. Jésus a laissé le sceau patent que c’est l’amour qui unit et que la souffrance est rédemption. Alors ne désespérez jamais dans l’épreuve aussi dure soit-elle. Mais dites: « Seigneur, comme Tu te souviens de moi parce que Tu me fais souffrir et tu veux que je participe avec Toi par ma souffrance à la rédemption du monde. La Rédemption du monde est venue par la souffrance. Ta plus grande douleur a été que malgré ta mort, Tu ne pourrais pas racheter tous les hommes! Combien d’êtres humains ont méprisé et méprisent encore ton sang et repoussent la croix! Voilà quelle a été ta plus grande souffrance, Seigneur. Moi, je veux être ton cyrénéen et T’aider à sauver des âmes ».
« Nous Catholiques, nous ne devons pas avoir honte parce que nous sommes enfants de Dieu. Ayons honte d’être des brigands ou malfaiteurs parce que nous sommes de mauvais chrétiens mais n’ayons pas honte de dire « Je suis Catholique ». Ne renions jamais le Christ. Vous savez ce que dit le Christ: « Celui qui me reniera devant les hommes, Moi Je le renierai devant mon Père ». C’est pourquoi nous ne pouvons pas renier que nous sommes des enfants de Dieu. Méditez sur cela: Etre enfant de Dieu et dites: « Dieu mon Père ». C’est le plus grand orgueil et le plus grand bonheur que peut avoir l’être humain: être enfant de Dieu, parce que nous avons tous une âme que Dieu a tenue dans ses mains. Et le jour où nous fermerons les yeux et que notre cœur aura cessé de battre, l’âme va vouloir voler vers Dieu. Il lui faudra être libre de tout ce qui est humain et terrestre, et détaché de ses affaires domestiques et du sang. Parfois les affaires domestiques et le sang sont des empêchements pour parvenir à Dieu: en effet, nous avons beaucoup de temps pour le foyer, la famille; quant aux affaires de Dieu, nous les laissons toujours à la dernière place.... Regardez bien, chaque jour il y a une association catholique qui se réunit, ou des réunions ou des fêtes quelconque: la réunion dans laquelle on va parler de Dieu, pour apprendre à être unis, on n’y va pas, par contre on va choisir en premier lieu de participer à la fête... Nous ne mettons jamais Dieu à la première place dans notre vie, mais nous mettons d’abord les hommes. Si nous avions tous la même façon de penser, de sentir, tous unis, nous pourrions dire: la moitié de notre temps, nous allons le consacrer aux hommes et l’autre moitié à Dieu. Hélas, nous faisons d’abord ce qui nous plaît et ce qui concerne Dieu, nous le laissons de côté. »
« Dorénavant nous devrons mettre en pratique le premier Commandement: « Aimez Dieu par-dessus tout ». Et ensuite « aimez le prochain comme soi-même ». C’est pourquoi les âmes qui se consacrent à Dieu doivent réfléchir au chemin qu’elles ont choisi. « Honorer son père et sa mère », c’est aimer sa famille, mais il ne faut pas que cela soit à la première place; je crois qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien. Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous saurons aimer ceux qui nous entourent d’un amour désintéressé, qui n’est pas égoïste, et qui ne demande rien en échange. Mais l’amour qu’il y a aujourd’hui dans les foyers n’est jamais gratuit, c’est un amour en échange de quelque chose, en échange de l’argent, de la chair, ce n’est jamais un amour gratuit, tout n’est qu’un échange de Dieu nous donne l’Amour et nous envahit de ce parfum rempli de beauté et de grandeur. Et malheureusement nous sommes plus attirés par l’humain que par le divin. »
«Ne confondons pas les choses: d’abord occupons-nous de Dieu et ensuite des hommes. Le Seigneur m’a souvent dit: « Ma fille, toi occupe-toi de mes affaires, et Moi Je m’occuperai des tiennes ». Alors je me suis mise dans les mains de Dieu et Il s’est occupé de moi. Je vais vous raconter une anecdote. J’ai sept enfants et mon mari était très souvent malade. J’ai passé de très mauvais moments du point de vue économique et j’ai travaillé dur pour élever mes enfants. Il y avait des moments où je me trouvais sans argent. Et je disais: « Mon Dieu, aujourd’hui je n’ai pas d’huile et je n’ai pas l’argent nécessaire pour en acheter ». Et le Seigneur m’a dit: « Ne t’inquiète pas et occupe-toi de mes affaires ». En effet, un jour, je devais descendre pour parler de Dieu à certaines personnes venues de l’extérieur. J’ai dit à la plus jeune de mes filles, Mari Carmen: « Je vais parler à des gens mais ne t’inquiète pas, Dieu nous enverra quelque chose ». J’ai donc parlé sans me presser et sans me préoccuper car j’étais convaincue que le Seigneur m’aiderait. Tandis que la réunion touchait à sa fin, ma fille m’appelle: « Maman, une dame est venue porter un bidon de cinq litres d’huile ». Et je lui ai dit: « ma fille, je te disais bien de ne pas te préoccuper et vois comme Dieu s’est occupé de nous.
« Maman, dois-je prendre le bidon? » me demande ma fille.
« Oui, prends-le car c’est le Seigneur qui nous l’envoie », lui ai-je répondu.
C’était de l’huile, c’était la seule chose qui me manquait. Eh bien, le Seigneur s’en est chargé; personne ne savait qu’il me manquait de l’huile. Voyez donc qu’il faut avoir la Foi! Le Seigneur m’a envoyé exactement ce dont j’avais besoin. Et je pourrais vous raconter bien d’autres anecdotes encore! Il y en a eu tellement que l’on pourrait écrire un livre! Il ne faut pas s’endormir en disant: le Seigneur va s’occuper de tout. Mais il faut s’occuper des choses de Dieu et Lui s’occupera des vôtres, comme Il me l’a dit: « Je prendrai soin de tes affaires ».
« Alors ayons toujours notre cœur en Dieu. Il saura toujours ce dont nous avons besoin. Un père s’occupe de son foyer, de ses enfants. Et Lui qui est Dieu, comment ne va-t-il pas s’occuper de tout ce qui nous concerne! Et Il voit tout. Si nous avions toujours présent à l’esprit que Dieu voit tout et qu’il nous entend, comme le monde irait mieux! Nous disons souvent que Dieu ne nous voit pas, nous avons honte de n’importe quel être humain et nous n’avons pas honte de Dieu! Quand je suis avec Dieu, j’essaie toujours de Lui parler. Mes œuvres doivent être bonnes parce que je sais qu’il est présent, qu’il me voit et je ne peux faire n’importe quoi. Si chacun pensait que Dieu est présent, le monde serait un paradis! Dieu règnerait en nous et nous ne commettrions pas tous ces vilains péchés qui offensent Dieu. Pensons donc toujours à Lui car Il pense toujours à nous. Et la liberté que Dieu nous a donnée, convertissons-la en vertu. Et disons toujours: « Seigneur, j’ai tellement de peine de T’offenser que je voudrais Te peiner de moins en moins chaque jour ».
« Je vous souhaite une bonne et heureuse année. Que le Seigneur vous donne ce qu’il voudra et c’est justement ce qu’il voudra qui vous conviendra le mieux ».



2 Mars 2003
« Bonjour à vous tous, pèlerins mexicains, portugais et français.
Je salue Mme Aurora del Castillo, sa fille que je ne voyais pas depuis longtemps, ainsi que toutes ces personnes qui font tant de bien dans leur pays, le Mexique. Qu’elles sachent que nous sommes toujours unis malgré la distance. L’esprit ne saurait avoir de dimension, l’esprit unit, et nous sommes tous unis lorsque nous prions. Demeurons toujours en état de grâce.

la Grâce et la Grâce sanctifiante

On me demande de parler de la grâce et de la grâce sanctifiante. Il est très difficile d’être dans la grâce sanctifiante. Je crois que nous devons nous conformer en étant en grâce avec Dieu: c’est cela qui est important: vivre chaque jour l’Evangile, vivre chaque jour avec Dieu, à cause de Dieu et pour Dieu, par ce moyen, on essaie de parvenir à l’état de grâce sanctifiante. Je crois que nous nous disons catholiques mais en ce qui concerne la pratique de notre foi, nous sommes de mauvais pratiquants. Il faut être catholique, romain, apostolique et pratiquant. Il faut aimer l’Eglise de tout notre cœur. C’est de l’Eglise que nous viennent les grâces; c’est dans l’Eglise que se trouvent les sources de vie auxquelles nous pouvons tous aller nous abreuver.
En ce qui concerne la grâce sanctifiante: ce serait presque sortir du confessionnal, ne commettre aucun péché, ni même d’omission, de pensée; je dirai que celui qui est en état de grâce sanctifiante est en odeur de sainteté. La pensée est comme un voyageur qui va et vient constamment; vous venez de sortir du confessionnal et vous vous mettez à penser à un tel et un tel.... Et comme la pensée ne paie pas, elle voyage gratuitement, elle pénètre partout. Comme je le disais auparavant, nous devons être de bons pratiquants parce que souvent nous sommes « de faux chrétiens ». Nous nous disons chrétiens, mais nous portons un nom qui ne correspond pas à ce que nous sommes. Nous portons le nom de catholiques, et à l’heure de vérité, ce n’est pas derrière le Christ que nous courons mais nous allons nous consoler dans le monde et auprès de choses qui font du mal à notre esprit.
Combien de personnes disent: moi je ne vais pas à l’Eglise, mais je suis catholique. Et l’on vous donne beaucoup d’excuses: je me confesse avec Dieu, dit-on. Mais alors pourquoi y a-t-il des prêtres? Les prêtres sont des ministres du Christ. Dieu est entre leurs mains pour qu’il soit conduit là où les prêtres veulent. Alors ne les jugeons pas, aidons-les dans le plein sens du terme. Soyons très respectueux vis-à-vis d’eux.
Quand la Sainte Vierge apparaît, c’est pour nous rappeler qu’en tant que catholiques romains, nous ne faisons pas notre devoir; beaucoup d’âmes méprisent le Saint Père, dit-Elle. Beaucoup d’âmes ne vont pas recevoir les Sacrements et ne mettent pas en pratique les Commandements surtout le premier.
Vous savez bien comme il est dur parfois de suivre le Christ! C’est dur parce que suivre le Christ, cela signifie devenir un autre Christ. Mais il ne faut pas seulement suivre le Christ, il faut parvenir au Christ parce que beaucoup d’entre nous, nous Le suivons mais nous ne L’atteignons pas parce que nous avons peur de parvenir à Lui. Il ne faut pas simplement suivre le Christ, mais il faut parvenir à Lui. L’athlète essaie toujours d’atteindre le but et de ne pas rester à mi-chemin. Voilà pourquoi nous ne devons pas seulement monter la côte du Calvaire mais parvenir aussi au Golgotha. C’est précisément au Golgotha que le Christ est mort. Il a étendu ses bras et Il est demeuré les bras ouverts en signe d’amour pour les hommes, comme s’Il embrassait toute l’humanité. Et nous lorsque nous avons une épreuve ou une contrariété, nous fuyons, nous fuyons la croix. Et la croix est quelque chose de si important! Pour ma part, si je me lève le matin et qu’il n’y a pas de croix, je dis: Mon Dieu en quoi ai-je été défaillante pour n’avoir pas de croix aujourd’hui? La croix est ma compagne et elle doit être aussi la vôtre. La croix, on la porte sur terre, mais lorsqu’on arrive à la porte du Ciel, on la laisse à l’extérieur avant d’entrer. Mais c’est grâce à la croix que l’on franchit la porte du Ciel. Alors, lorsque le Seigneur vous éprouve par une maladie, ou toute épreuve morale, ne la repoussez pas. Embrassez cette épreuve en disant: Seigneur. Vous m’aimez tellement que Vous m’offrez votre croix. Et là est le signe que Dieu nous aime parce qu’il nous donne souvent des épreuves morales et physiques. Ne méprisons jamais nos croix; ne les rejetons pas. Que la croix soit toujours notre compagne! C’est la meilleure compagne que l’être humain puisse avoir!
Lorsque la Sainte Vierge s’est manifestée en ce lieu, la première chose qu’Elle nous a demandée c’est de méditer sur la Passion de Son Fils qui est très oubliée. Ses premières paroles furent sur la Passion de Son Fils. Vraiment, nous méditons très peu sur ce sujet. Nous devrions avoir un enregistrement dans notre cœur qui nous répéterait sans relâche: « Le Christ sur le chemin de l’amertume, le Christ au Calvaire, le Christ couronné d’épines, le Christ mort sur la croix pour racheter les hommes ». Voilà ce à quoi nous devrions penser constamment. Et lorsque nous sommes épuisés, pensons: Seigneur, je regarde la Croix et je vous demande de descendre de cette croix pour me poser sur elle à mon tour. Seigneur, reposez-vous, c’est à mon tour de la porter. Alors ie crois que la douleur deviendra joie et gloire. Même si la douleur est parfois si forte qu’elle vous empêche de cheminer. Mais le Seigneur prend toujours les mesures de nos épaules avant de nous donner la croix. Que nous avons des épreuves morales ou physiques, allons de l’avant sans regarder en arrière. Lorsque les gens viennent et me disent: Oh comme vous êtes sainte! Non! A moi aussi il me faut lutter pour parvenir à la sainteté. J’ai ma part de souffrances et de peines; mais je m’efforce de me dire: plutôt mourir que de décevoir le Christ. Et lorsque le Seigneur dresse devant nous une côte de calvaire très pentue, on a alors envie de s’arrêter et de se retourner en arrière; mais nous ne pouvons regarder en arrière; il faut toujours regarder devant soi. Ce qui est en arrière reste en arrière. C’est pour cela que je vous ai dit auparavant qu’il faut continuer à cheminer derrière le Christ jusqu’à L’atteindre. Souvent nous Le suivons mais sans parvenir jusqu’à Lui. Ne restons pas à mi-chemin de la côte. Soyons comme le pèlerin: le pèlerin ne cesse de marcher et ne regarde jamais le chemin parcouru, il considère plutôt ce qui lui reste à parcourir. Voilà comment nous devons cheminer sur la route que Dieu a planifiée pour chacun de nous.

La situation du monde
Le monde est dans une situation grave parce que les hommes n’implorent plus Dieu. Ils ont complètement oublié Dieu. Et c’est la raison pour laquelle le monde est entre les mains de Satan. Il est en train de devenir le maître des âmes. Voyez la jeunesse: elle est complètement déséquilibrée; les foyers n’ont pas la paix; les couples se séparent; les communautés religieuses sont en totale léthargie. Nous devons nous donner la main, être forts et ne pas abandonner Dieu. Sans Dieu, l’homme est vide. L’homme doit chercher ses principes; Dieu est le commencement e: la fin. Il a tenu dans ses mains l’âme de chacun d’entre nous. Et c’est Lui qui l’a mise dans notre corps. C’est pourquoi nous devons valoriser le mystère de l’âme. On se préoccupe pour le corps. mais l’âme!.... L’âme participe avec le corps et le corps avec l’âme. Qu’advient-il si l’on n'alimente pas le corps? Il meurt. Il en est de même pour l’âme. J’observe souvent les gens surtout dans la capitale; on dirait des zombies... Ils marchent vite sans même savoir où ils vont. L'un pense à son bureau, l’autre pense qu’il va être en retard, le troisième pense à l’endroit où il se rend, l’autre à ne pas manquer son bus. Mais qui pense à Dieu? D’abord Dieu. Dieu à la première place, après Dieu, ensuite Dieu et encore Dieu... Et surtout mettons en pratique le Commandement de l’Amour. Parce que c’est un Commandement très important. Quelle que soit notre race, la couleur de notre peau, nous sommes des enfants de Dieu et nous devons tous nous aimer. Tendons la main lorsque nous voyons une plaie, tendons la main aux pauvres. Le Seigneur nous le dit: « Je vous donne un Commandement Nouveau, que vous vous aimiez les uns les autres ». En effet, il nous arrive souvent de remuer les lèvres mais pas notre cœur. Et si nous ne remuons pas notre cœur, nous finirons par mourir! Car vous le savez bien, nous devons exercer tous les membres de notre corps. Si l’on ne bouge pas sa jambe, elle s’atrophie; le cœur, il faut aussi le remuer constamment et c’est l’amour qui doit prévaloir sur tout. Aimer le pauvre, le nécessiteux, le malade, ceux qui n’ont personne; soyons comme les premiers chrétiens. On les reconnaissait par l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres. D’ailleurs les païens ne savaient pas dire autre chose en parlant des premiers chrétiens: « regardez comme ils s’aiment ».
Beaucoup d’âmes se présentent devant Dieu avec des paroles mais avec si peu d’œuvres. Lorsqu’elles se présentent à Lui, Il leur dit: « Je ne vous connais pas ». La parole sans les œuvres n’a aucun sens. La parole doit aller de pair avec les actes, les œuvres.

Le Livre de Vie
Parfois le Seigneur m’autorise à écrire des noms que je peux choisir, c’est comme s’il me donnait une récompense. Parfois Il choisit Lui-même les noms. Les noms sont écrits sur un livre, un très grand livre, un livre en or, un livre immense qui irait de la terre jusqu’au Ciel et des feuilles qui n’en finissent pas!.... Celui dont le nom est écrit sur le livre de vie, eh bien, ce nom ne s’effacera jamais. Parfois Dieu permet que l’on écrive les noms de certaines personnes en raison de leurs mérites. Pour ma part, je sais que le fait d’avoir son nom écrit dans le Livre de la Vie, c’est ce que l’on peut avoir de plus grand, car c’est son salut qui est écrit.
Le Sceau sur le front
Sur certains fronts, on voit le sceau très distinctement, sur d’autres on le voit moins.
J’ai vu des personnes dans le monde qui avaient le 666 sur le front et même sur la main. Mais il y a moins de personnes qui ont le 666 que de personnes qui ont le sceau sur le front. Dieu donne beaucoup d’occasions aux âmes de se sauver! J’ai également vu des personnes qui n’avaient rien sur le front. Mais la Vierge a promis à tous ceux qui viendraient en ce lieu, qu’ils seraient marqués d’une croix sur le front. Et la croix est une protection: c’est comme un vaccin. Lorsqu’on est vacciné contre une maladie, on est protégé. Il en est de même avec le sceau. Le sceau est une protection. Certaines personnes ont la croix qui est vraiment très apparente sur leur front. Mais si nous ne suivons pas le chemin que le Seigneur nous trace, alors nous ne méritons pas la croix. Il faut accepter en tout la Volonté de Dieu, et faire la Volonté de Dieu en tout. Ainsi je pense que nous serons tous un jour en train de jouir de la présence de Dieu. Et comme il y a beaucoup de personnes qui viennent pour la première fois, françaises ou portugaises, ainsi que mexicaines, que vous sachiez tous que nous sommes tous unis par l’amour envers Dieu. Notre Idéal c’est le Christ et surtout ne nous relâchons jamais dans la Prière, ni dans les Sacrements, mais soyons fermes. Et surtout ne nous laissons pas entraîner par les affaires du monde! Le Seigneur nous demande des Communautés qui sortent des branches l’Escorial; Il nous a demandé de vivre comme tes premiers chrétiens. Et nous, nous avons fondé des Communautés. Et pensez que c’est ce qu’il y a de plus beau! Pensez surtout à la protection qu’ont ceux qui vivent en Communautés. Tous ensemble ils sont tous comme des frères, ils ont abandonné tous leurs biens aux pauvres et ils vivent sans disposer de quoi que ce soit; il n’y a que l’esprit qui les unit même s’ils vivent ensemble. Ils s’entraident les uns les autres et ils s’efforcent tous de faire la Volonté de Dieu. Nous ne sommes pas des saints, ils ne sont pas des saints, mais ils luttent pour parvenir à la sainteté. Moi je dis ce que disait Saint Antoine: « La sainteté me poursuit, mais je suis plus rapide ». (1) Je crois que nous devons espérer parvenir à la sainteté.

Le Jugement
J’ai vu le Jugement particulier de l’âme, parce qu’il y a un jugement particulier et ensuite il y aura un jugement final. Au jugement particulier, assistent les trois personnes de la Sainte Trinité ainsi que la Sainte Vierge. Parfois il semble que l’âme est condamnée et l’on voit que le corps devient complètement noir à côté de l’âme qui est noire. Alors la Sainte Vierge apparaît: Elle intercède auprès de Son Fils: « Mon fils, je porte ici les bons fruits de cette âme ». Alors qu’il semblait que cette âme allait se damner, lorsque la Sainte Vierge apparaît devant le Seigneur, Elle se met à tirer des fruits de sa corbeille; parce que la Sainte Vierge a recueilli tous les fruits que cette âme a produits. Les fruits qui avaient le plus de valeur, c’était des fruits dont la couleur était blanche. La Sainte Vierge sortait petit à petit les fruits de son panier et Elle disait: « Oui Mon Fils, mais cette âme, ce qu’elle a fait, elle ne l’a pas fait avec l’intention de T’offenser. Elle n’avait pas la notion du péché ». Alors la Sainte Vierge commence à excuser l’âme et le Fils qui est si bon, intercède auprès du Père Eternel et le Père intercède à son tour auprès de l’Esprit-Saint; quant aux petites souillures qui demeurent sur cette âme, l’Esprit Saint les fond et ces souillures deviennent comme l’or. On voit alors le corps qui est resplendissant comme le soleil, avec des rayons et cette âme que le démon venait chercher, est entraînée par un Ange qui l’emmène à sa suite et elle se retrouve devant une porte. Là elle rencontre tous les Anges, les bienheureux, tous ceux qui sont arrivés au Ciel et qui l’attendent pour faire une grande fête dans le Ciel. Le démon est si déçu qu’il pousse un grand cri et disparaît. Dans les jugements, la Sainte Vierge intervient jusqu’à la fin, car Elle est notre Mère et une bonne Mère pour chacun de nous.
J’ai également eu la vision du Jugement dernier. C’est comme le film de chaque personne, le film que nous avons signé tout au long de notre existence. Alors on voit comment ressuscitent ceux qui sont morts comme ceux qui sont vivants: les uns sont totalement déformés par le péché, et on les reconnaît à la laideur de leur corps. Ceux qui sont en état de grâce sont très beaux, ils sont resplendissants! Ils sont différents parce que c’est le jugement dernier et Dieu enregistre chaque parole, chaque œuvre. Il y a un Ange qui enregistre tout au long du jour le film de notre vie pour que nous ne puissions pas nier ce que nous avons fait. Vous savez bien que nous sommes très portés à contester, nous avons maintes excuses.... Alors le Seigneur envoie un Ange pour enregistrer tous les moments de notre vie afin qu’au Jugement dernier, nous n’ayons pas d’excuses. Ce sera horrible, pour ceux qui sont en état de péché mortel de voir tout leur propre film. Ce sera une telle souffrance pour eux que ce sera horrible! Mais on verra tout par la déformation du péché: on verra ceux qui sont en état de grâce et ceux qui sont en état de péché mortel. Pensez que nous sommes des fils d’Adam et d’Eve et que nous portons en nous les mauvais penchants! Mais demeurons toujours dans les mains de Jésus et mettons-nous à l’abri sous le manteau de la Sainte Vierge. Jésus et Marie nous protègeront et nous aideront à cheminer sur le chemin que Dieu veut pour chacun d’entre nous. Et surtout n’ayez de rancœur vis-à-vis de personne, que ce soit envers un frère, envers des parents, envers des enfants.... Si parmi vous il y en a qui sont éprouvés par des enfants qui ne sont pas tels que vous le souhaiteriez, la Sainte Vierge l’a dit: Elle recueille toutes les larmes d’une mère et ces larmes ont de la valeur pour le salut de leurs enfants. Je m’adresse à vous mamans qui avez des enfants encore tout petits, apprenez-leur que Dieu existe, éduquez-les; de même que nous nous préoccupons pour le corps de nos enfants, lorsqu’ils vont en excursion, as-tu pris ton manteau, as-tu de quoi manger... disons-leur également: si tu vois un ermitage ou une église, entre et dis au Seigneur: Seigneur, je T’aime. Demandez à votre enfant: es-tu en état de grâce? T’es-tu confessé? Occupons-nous surtout de l’éternité de nos enfants, plus que de toutes ces choses matérielles. Beaucoup de mamans ne s’occupent pour leurs enfants que des choses du monde, mais à quoi leur serviront ces choses, s’ils n’ont pas Dieu? Ensuite ils iront chercher refuge dans d’autres choses parce que rien ne les comble. Mais s’ils ont Dieu, leur cœur est occupé et les autres choses du monde ne les affecteront pas. Si un jour, il n’y a pas classe, dites-leur: viens, on va aller à la Messe aujourd’hui. On se préoccupe beaucoup pour qu’ils aient de bonnes situations, de bons diplômes, on n’hésite pas à les envoyer en classe par n’importe quel temps. Eh bien, disons-leur: aujourd’hui, c’est Dimanche, on va aller remercier le Seigneur. N’oublions pas que lorsque notre cœur cessera de battre, l’âme volera vers Dieu, son Créateur. Et il ne faudrait pas que nous nous trouvions devant Dieu dénué d’amour envers Lui, face à l’Amour qu’il a pour nous! Que l’Amour que Dieu a pour nous se trouve face à face avec l’amour que nous Lui portons. Certains disent: moi, j’aime beaucoup Dieu mais le prochain, je ne l’aime pas. Il faut aimer Dieu et le prochain. Si nous le faisons, je crois que Dieu, nous recevra comme il faut. On ne peut pas aimer Dieu sans aimer les hommes, et aimer les hommes sans aimer Dieu, les deux choses vont de pair.
Observons ce Commandement de l’amour envers Dieu et envers notre prochain. Priez pour nous, afin que nos puissions réaliser tout ce que le Seigneur nous demande et surtout pour que s’étendent les Œuvres d’Amour et Miséricorde. Nous prenons des personnes nécessiteuses. Si vous avez un père ou une mère âgés, ayez une place pour eux dans votre maison, soignez-les vous-mêmes jusqu’à la fin de leurs jours et donnez-leur la plus belle pièce de votre maison. Si vous saviez dans quel état nous rencontrons les personnes que nous prenons! Nous prenons des personnes âgées qui sont méprisées par leurs enfants, nous les conquérons pour qu’elles cheminent vers l’éternité dans la paix et la sérénité. Il en coûte beaucoup parce qu’elles sont très blessées. Elles ont tout donné, et en échange, les enfants leur ont tourné le dos et les ont laissées dans la misère. Alors nous allons les chercher et nous les voyons abandonnées. Je crois qu’il nous manque cette vertu si grande: l’amour et la charité. Vos parents vous ont tout donné, moi je crois que les parents ont toujours des excuses, car ils aiment leurs enfants jusqu’à tout leur donner. Alors donnez-leur tout ce que vous pouvez. Parce qu’une mère, il n’y en a qu’une.
Un jour de Toussaint, j’étais au cimetière. Il y avait une jeune fille qui pleurait parce qu’elle avait perdu un enfant. Je comprends ta douleur lui dis-je, tu souffres beaucoup, mais tu es jeune et tu vas voir comment le Seigneur va t’en envoyer un autre. A une autre tombe, il y avait une jeune femme d’une trentaine d’années qui pleurait: qui as-tu perdu? Mon mari. Tu vas voir que Dieu va t’en donner un autre, lui dis-je. Je me suis approchée d’une fille de 16 ans qui pleurait amèrement et je lui ai dit: qui as-tu perdu? J’ai perdu ma mère. Je lui ai dit: oui, tu peux beaucoup pleurer parce que nous n’avons qu’une mère. Deux ans après le décès de son mari, la personne en avait trouvé un autre. Celle qui avait perdu un enfant, tomba enceinte. Celle qui avait perdu sa mère, était toujours devant la tombe de sa mère.... On a vu tellement de choses depuis que l’on a ces résidences et c’est si pénible de voir comment sont traitées les personnes âgées! On ne peut pas imaginer que les êtres humains puissent agir ainsi!
Merci à tous. Priez pour nous afin que nous sachions réaliser ce que le Ciel nous demande. C’est avec votre aide que nous y parviendrons. Nous aussi, de notre côté, nous prierons pour vous. »

(1) - D’un autre que Saint Antoine, cela peut vouloir dire aussi qu’il était si rapide que la sainteté ne l’a jamais rattrapé!
6 Avril 2003

« Bonjour à tous!
Nous restons unis en esprit et même si nous sommes loin les uns des autres par la distance, en réalité nous sommes proches.
Comme dit la Sainte Vierge, il est bon de bien commencer mais c’est encore mieux de bien terminer, c’est-à-dire de persévérer jusqu’au bout, car il y a beaucoup d’âmes qui commencent bien mais qui ne persévèrent pas. Nous devons être fidèles jusqu’à la fin. Et quand nous voyons que nous pouvons obtenir des grâces, eh bien il faut aller les chercher, parce que le monde est tout à fait malheureux. La situation du monde est très grave et il ne nous reste plus que la prière, la communication avec Dieu pour qu’il retienne la colère qui peut tomber sur l’humanité. Le Seigneur le dit bien: même s’il n’y a qu’un tout petit groupe, le Seigneur a compassion de l’humanité, à cause de ces âmes qui lui sont entièrement dévouées et Il détient la colère qui peut tomber sur l’humanité.
Nous devons rester unis par la prière. Vous savez qu’ici on récite quotidiennement le Chapelet à 17h. Vous pouvez de chez vous vous unir aux prières qui sont récitées à 17h au Pré- Neuf. Et tous ensemble nous prierons pour que la guerre se termine (Irak, Côte d’ivoire, etc..) et que les hommes puissent vivre en paix, pour que les hommes n’oppriment pas les âmes et pour qu’il y ait une sainte liberté, et pour que les hommes n’oublient pas Dieu. Le monde est dans cette situation précisément à cause de l’oubli de Dieu. Les hommes oublient Dieu, et là où Dieu n’est pas, il ne saurait y avoir la paix. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier et nous ne devons pas nous détacher de Dieu. Soyons de vrais catholiques, apostoliques et romains qui observent les vérités de l’Evangile et ne soyons pas des chrétiens postiches. C’est ce que la Sainte Vierge m’a dit en pleurant: « Moi Je ne viens pas enseigner quelque chose de nouveau aux âmes. Je viens leur rappeler qu’ils doivent observer l’Evangile, et que l’Evangile est toujours le même, parce qu’il a été écrit avec le sang du Christ. Voilà pourquoi l’Evangile ne change jamais ».
Et nous, nous n’avons pas le droit de nous fabriquer un Evangile selon nos goûts et nos caprices, mais nous devons observer l’Evangile comme Dieu nous le demande dans les Lois de l’Eglise. Nous devons aimer l’Eglise de tout notre cœur parce que le Fondateur en est Dieu. Si nous voyons que dans l’Eglise il y a l’un ou l’autre prêtre qui fait preuve de relâchement, ne le critiquons pas, aidons-le par nos prières, nos sacrifices. Agenouillons-nous devant le Saint Sacrement et disons: « Seigneur, aide-le; qu’il soit un vrai pasteur d’âmes ». Comme vous le savez, le démon est très rusé. Il va toujours à la recherche de ceux qui sont le plus près de Dieu. Et pensez que les prêtres sont des conducteurs du Christ. Ils peuvent être en état de péché, cependant ils ont le pouvoir de conduire le Seigneur partout. Alors si le Seigneur fait une chose pareille, qui sommes-nous, nous, pour critiquer les prêtres! Mettons-nous devant le Saint Sacrement et faisons des sacrifices pour eux. Mais ne les jugeons pas. Le Seigneur nous jugera chacun comme Il devra le faire. Aimons l’Eglise de tout notre cœur, parce que l’Eglise est universelle, elle est de tous et nous devons tous la défendre.
Voici ce que la Sainte Vierge vient nous répéter: les hommes ont oublié la prière et ne savent pas prier. Et c’est si simple de prier! C’est parler avec Dieu de nos joies, de nos peines, de tant de choses que nous pouvons Lui raconter durant tout le jour. Il est notre Père et nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous devons Lui dire: « Merci parce que vous êtes Mon Père. Mais venez à mon aide ». Et nous devons dire comme les prophètes: « Aide-nous Seigneur, parce que nous périssons ». Dieu nous aide et nous entend. C’est pour cela que je vous disais que lorsque l’on commet un péché, et que l’on se cache pour le commettre, quelle peine! Nous aurons beau nous cacher, Dieu nous voit. Mais n’avons-nous pas de la peine d’offenser Dieu? Nous aurions beau agir dans d’obscurs recoins, le Seigneur nous voit! N’offensons jamais Dieu ni nos frères et je vous répète à nouveau: on ne peut pas aimer Dieu si l’on n’aime pas son prochain comme on ne peut pas aimer son prochain si l’on n’aime pas Dieu. Ce sont deux amours qui vont unis ensemble. Aimons d’un amour qui sort du côté du Christ. Pensons comme Il nous aime, Lui: « Voyez comme Je vous aime, et Je demeure sur la Croix, les bras grands ouverts. Je ne vous ai pas oubliés pas même à l’heure de la mort. Je suis venu mourir pour que vous, vous ressuscitiez ».
Si quelquefois l’on nous dit des choses contraires aux Dogmes de notre Foi sur le péché originel, sur le Baptême ou sur autres choses, pensons que nous naissons tous avec le péché originel, il vient de nos premiers parents, Adam et Eve. Ce péché est effacé par le Baptême. Par le Baptême, nous devenons « chrétiens ». Nous savons en tant que catholiques, que nous devons baptiser nos enfants, nos petits-enfants et conseiller aux parents de les baptiser. C’est précisément par le Baptême que nous devenons des « enfants de Dieu ».
Nous devons aimer l’Eglise, nous aider les uns les autres. Le Seigneur m’a dit à certains moments où j’étais en prières: « Ma fille, ce qui manque dans le monde c’est l’Amour car les hommes n’ont rien, ils sont creux et vides ». Or nous avons un cœur pour aimer.
Voyez cette enfant handicapée qui est devant moi (de Pamiers, par terre, sur une couverture). Nous pourrions dire: « Comment le Seigneur permet-il une chose pareille »? Dieu aime tant les âmes qu’il se sert de ses créatures innocentes pour le salut du monde. Dieu aime tellement cette créature qu’il la fait participer à sa croix. Et tout le monde participe: la maman, la famille... et c’est là que l’on voit la Foi: la maman qui vient avec amour, emmener sa fille en ce lieu, sans renier Dieu... Au contraire, elle doit remercier Dieu. Si cette fille était comme tout le monde, peut-être irait-elle courir çà et là et peut-être serait-elle perdue? Cependant Seigneur, vous me la laisser pour moi (dit la maman). Cette fille sera toujours aux côtés de sa maman qui ne l’abandonnera jamais. Ce sont des anges qui sont en train de purifier l’humanité. Parfois c’est triste qu’il y ait des anges innocents qui paient pour les coupables, mais Jésus Lui-même a pavé pour nos fautes. Pensez que Dieu tire du bien de tous nos maux. Surtout ne désespérons jamais et acceptons toujours la Volonté de Dieu. Ce que Dieu nous envoie, ce n’est pas pour nous punir mais c’est une récompense. Dieu met à l’épreuve notre patience et de tout cela. Il tire du fruit pour toutes les âmes. Et souvent les âmes rejettent la souffrance et l’envoient promener en lui donnant un coup de pied…
Je ne sais si je vous ai raconté qu’un jour j’ai dit au Seigneur: « Seigneur, maintenant çà suffit. Je n’en peux plus. Cette croix si pesante.... »! Il me disait: « Porte la Croix mais sans montrer que tu la portes ». « Mais, Lui disais-je, même si je ne le veux pas, çà se verra ». Je me plaignais parfois et je disais que ma croix était très lourde. Et le Seigneur me dit: « Veux-tu prendre une croix qui te plaise? Crois-tu qu’elle sera plus légère que celle que Je te donne? » Alors Il a placé devant moi de nombreuses croix et m’a dit: « Choisis l’une d’entre elles, celle que tu préfères ». Alors j’en ai choisi une. Et Il m’a dit: « Est-ce celle-là que tu as choisie? » En fait, il apparaissait que la croix que j’avais choisie se trouvait parmi les plus lourdes et celle que le Seigneur m’avait donnée, ne pesait presque rien en comparaison de l’autre. Voilà pourquoi il est préférable que nous ne choisissions pas la croix que nous désirons, mais que nous acceptions la croix que le Seigneur nous envoie. Et pensez que la croix reste la porte du Ciel et c’est elle qui nous fait gagner le Ciel. Ne rejetons jamais la croix que le Seigneur nous envoie. Certains disent: « Moi je fais la Volonté de Dieu ». Mais lorsque la croix se présente, alors ils ne font plus la sainte volonté de Dieu mais « leur sainte volonté propre ». Faisons donc toujours la Volonté de Dieu car le Seigneur ne nous envoie toujours que ce que nous pouvons supporter. Et quand nous n’avons pas de croix ou quand nous voyons que nous ne pouvons pas la supporter, alors le Seigneur nous l’envoie à petites doses. Il est si tendre avec nous qu’il ménage nos forces; Il ne nous donne pas tout en une seule fois mais petit à petit.
Et moi je dis au Seigneur: « Est-ce Ta façon de nous aimer »? « Oui, répond-Il, c’est Ma façon de vous aimer. Vous devez participer à ce qui est Mien ». Le Seigneur nous aime de tout son cœur. Nous, en tant qu’êtres humains, nous ne comprenons pas ces choses-là. Mais si nous contemplions le Crucifié, nous nous rendrions compte que le Crucifié nous a donné l’exemple. Il nous parle de la Croix mais parce qu’il est Lui-même sur la Croix. Beaucoup d’âmes parlent de la croix mais sans être sur la Croix! Il faut se mettre nu sur la croix car c’est à ce moment-là que l’on peut comprendre le Christ. Voilà la doctrine du Christ, voilà le signe du Christ: la Croix. C’est l’amour qu’a le Christ envers nous. Quand vous vous levez le matin et que vous voyez que tout est gloire, que tout est merveilleux, que tout est beau, alors dites-vous bien: attention, là il y a quelque chose qui ne va pas du tout car avoir la gloire ici-bas sur terre et l’avoir également là- haut dans le Ciel, c’est impossible...
Savez-vous à qui le Seigneur donne la gloire ici-bas: à ceux qui font des œuvres naturelles sans regarder vers le Ciel parce qu’ils renient Dieu. Le Seigneur les paie ici-bas pour les œuvres naturelles qu’ils ont faites. Et moi j’ai demandé au Seigneur: « Alors ces âmes qui ne T’aiment pas et Te méprisent et qui ne veulent rien savoir de Toi, pourquoi leur donnes-Tu tout ici-bas »? Il m’a répondu: « Comme Je vois que ces âmes vont se condamner et qu’elles vont avoir la croix pour l’éternité, Je leur donne ici-bas la gloire, une gloire vaine, humaine, parce que l’âme, étant à l’image et à la ressemblance de Dieu, a toujours tendance à faire quelque chose de bon ». Ainsi pour cette bonne œuvre que l’âme a faite, le Seigneur lui donne son salaire ici-bas mais elle se perd pour l’éternité. Et nous, nous n’allons pas perdre l’éternité pour avoir un peu de vaine gloire sur terre.
J’ai donc compris qu’il y a des âmes qui vivent ici-bas très bien, avec santé, argent, réussite; et si vous leur parlez de Dieu, elles vous envoient promener sur le champ... A ce moment-là vous pensez: « Seigneur, celle-là en est une ».
Par conséquent, soyons des âmes qui œuvrent spirituellement; que tout ce que nous faisons, nous le fassions en union spirituelle avec Dieu car ce sont ces œuvres-là que Dieu attend de nous. Les œuvres naturelles, nous en recevons le prix ici-bas mais pour le Ciel, elles sont perdues! Voyons toujours le Christ dans le nécessiteux; dans tous les moments de notre vie, lorsque nous visitons un hôpital ou allons secourir un nécessiteux, tendons-lui la main parce qu’il est notre frère dans le Christ. Et nous, nous participons tous de la même union qu’est le Christ. Que notre pensée et notre esprit soient toujours en Dieu! Vous verrez que vous serez en mesure de tout supporter avec joie et le Seigneur vous donnera la patience et la résignation. Et même s’il nous faudra lever les jambes très haut pour pouvoir enjamber les obstacles et épreuves que le Seigneur nous enverra, nous les franchirons, et de l’autre côté de la barrière, Dieu nous recevra les bras ouverts.
Lorsque je parle, j’essaie de vous transmettre la paix. Nous voulons tous, je crois, faire la sainte Volonté de Dieu. Nous devons toujours être unis et si nous avons une petite épine dans notre cœur, que nous a plantée la belle-mère ou le voisin, alors pardonnons, et ne gardons pas de rancœur ou de haine. Et nous les femmes, nous sommes très rusées, n’est-ce pas? Et moi aussi je suis une femme... et lorsque une femme se marie, elle agit souvent comme si son mari n’avait ni père ni mère, ni famille. Alors aimons les parents de notre mari; les deux familles se sont unies à l’occasion du mariage, et nous devons donc tous nous aimer. De même que l’on aime que les nôtres soient respectés, de même nous devons respecter et aimer tout ce qui appartient à notre mari, à commencer par sa famille. C’est comme cela qu’il y a la paix dans les foyers, en tenant compte du fait que les membres de la famille de notre mari deviennent des membres de notre famille. Si votre belle-mère a besoin de vous, vous devez agir envers elle comme vous le feriez envers votre mère. Elle est mère aussi....
Nous sommes tous unis par le lien de la prière. La prière est le canal qui nous unit tous. La Sainte Vierge qui est Mère de Dieu et Notre Mère, intercède pour nous constamment auprès de son Fils. Si nous voyons que nous avons des moments de faiblesse, agrippons-nous au manteau de Marie et disons-Lui: « Ma Mère, demandez à Votre Fils de me pardonner et de m’aider ». Et la Vierge qui est une Mère si bonne, je vous assure qu’Elle demandera à Son Fils de vous aider. Approchez-vous des Sacrements. Considérez qu’au moment de Sa mort, Jésus a pensé à nous et qu’il a voulu rester avec nous jusqu’à la fin du monde. Les Sacrements sont l’aliment de nos âmes et n’oublions pas de recevoir le Sacrement de la Pénitence. Ne disons pas: « Moi, je me confesse directement à Dieu ». Non. Le prêtre est le seul à avoir le pouvoir de pardonner nos péchés. Et nous devons nous humilier en avouant nos fautes. Pensez que le prêtre se trouve au confessionnal pour entendre des péchés et non des vertus; et le péché, il faut le confesser crûment, sans ornement, pour que le confesseur le comprenne bien. Notre péché aura beau être très grave, le prêtre ne va pas s’en offusquer parce qu’il est le pasteur des âmes. Et le prêtre, lui aussi, apprend des âmes, comme nous nous apprenons de lui. Le prêtre peut penser également qu’il pourrait bien être le premier à tomber dans la même faute.... Respectons toujours les prêtres et allons souvent laver notre âme au confessionnal. Ne nous présentons pas devant le Seigneur en état de sacrilège. Un Ange du Ciel ne peut pardonner nos fautes, seul le prêtre le peut.
Tenons en compte : il n’y a que le prêtre qui peut pardonner nos fautes.
Le prêtre a les mêmes inclinations que tous les êtres humains. Il est en chair et en os comme nous. Le Seigneur l’a placé pour qu’il comprenne nos fautes. Si le Seigneur avait placé un Ange, celui-ci qui est si bon n’aurait jamais pu comprendre comment nous, les hommes, nous pouvons être aussi mauvais !
Je vais vous raconter une anecdote. Un Ange dit à un autre : nous allons jouer à être méchants. Le second répond : mais comment faut-il faire ? Tu te mets en face de moi, dit le premier et moi je reste à ma place. Je te demande : Petit Ange, viens ! Et toi tu me réponds : je ne veux pas, je n’en ai pas envie.
Alors le second Ange se place en face du premier. Le premier lui dit : Petit Ange, viens ; et le second était incapable de répondre : je n’en ai aucune envie. On va essayer de nouveau : Petit Ange, viens ! Et l’autre ne pouvait toujours pas jouer à l’Ange méchant.
Alors ils décidèrent de changer de place. Le second se met à la place du premier et vice- versa. Celui qui était incapable de jouer le méchant, dit : Petit Ange, viens ! Et l’autre Ange répond : Eh bien, j’arrive !
Cette anecdote vous montre donc qu’un Ange est tellement bon qu’il ne peut même pas jouer à être méchant ! Un Ange est dans l’incapacité de comprendre comment sont les humains.
C’est pourquoi le Seigneur a placé des prêtres pour absoudre nos péchés. Quel que soit le prêtre, il absout nos péchés et nous, nous recouvrons l’état de grâce. N’allez pas penser que tel prêtre est comme-ci, ou comme-çà. Vous pouvez tomber malade, la mort peut survenir et si l’on ne se trouve pas en état de grâce, quelle erreur on a commise ! Car on ne doit jamais mépriser un prêtre ! Qui sommes-nous, nous, pour juger un prêtre !
Méditez toutes ces choses pour devenir bon comme le petit Ange. Merci à tous. Que Dieu vous bénisse! Je vous souhaite un bon voyage de retour. Restons unis dans l’amour de Dieu. Nous ici, nous prions toujours pour vous tous et vous, priez également pour nous. Au revoir! »


Soleil

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Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:55

4 Mai 2003 »

Les Jours de Ténèbres
« Je vais d’abord vous parler de la bénédiction que la Sainte Vierge a donnée hier pour « les Jours de Ténèbres ». Ces jours-là, il n’y aura pas de lumière naturelle ; l’électricité ne fonctionnera pas. Ces objets qui ont été bénis hier, donneront une très grande lumière qui ne faiblira pas, une immense lumière dans les lieux où ils se trouveront. C’est ce que la Sainte Vierge a promis. Il en est de même lorsqu’Elle bénit les objets pour les mourants et beaucoup d’entre eux ont réclamé le Sacrement de Pénitence avant de mourir. La Ste Vierge a donné maintes bénédictions, comme par exemple, pour les pécheurs, les mourants, également pour que la santé des malades s’améliore et hier c’était pour « les Jours de Ténèbres ». Aussi vous devez conserver précieusement ces objets afin de les avoir lorsque ces moments se présenteront. N'ayez pas peur ! C’est une sorte de reconnaissance que le Seigneur donne à votre dévouement, au fait que vous soyez venus en ce lieu. Bien entendu, ces objets ne brilleront que chez ceux qui sont en état de grâce.»
« C’est un avertissement que nous donne le Seigneur, comme dans la Parabole des Vierges sages et des Vierges folles. Il faut donc que nous nous tenions prêts avec nos lampes allumées. Le Seigneur et la Sainte Vierge nous donnent toutes ces grâces pour que nous avons nos lampes allumées et surtout que nous soyons en état de grâce. Le Seigneur a dit aussi que si dans une maison, pendant les « Jours de Ténèbres », certains sont en état de grâces et d’autres non, les premiers verront et les seconds ne verront pas. Il a également dit que si à ces moments-là on frappe à nos portes, nous croirons entendre à l’extérieur la voix de nos enfants, mais il ne faudra surtout pas ouvrir. Ce sera une purification terrible. Car rendez-vous compte : quelle est la maman qui, entendant la voix de son fils, ne va pas se précipiter pour lui ouvrir.... Mais le Seigneur veut que nous soyons obéissants à ce qu’il nous demande. Lorsque le Seigneur commande, il y en a toujours qui désobéissent. « Voyez pour Sodome et Gomorrhe » a-t-Il dit. Souvenez-vous de la femme de Loth : elle ne devait pas se retourner en arrière, faute de quoi elle deviendrait statue de sel. Eh bien, la femme de Loth a désobéi et elle est devenue sur le champ statue de sel. Le Seigneur nous avertit. Il est très dur de penser que c’est un enfant qui frappe à notre porte. Mais croyez bien que ce ne peut être la voix de votre enfant. Le démon peut imiter n’importe quelle voix pour nous tromper... C’est pourquoi l’obéissance est toujours très importante. C’est à cause de la désobéissance que le monde est aujourd’hui dans cette très grave situation . »

Le sens de la vie
« C’est vraiment dommage de voir la situation dans laquelle se trouve la jeunesse ! Comme ils se laissent entraîner par le démon ! Combien il en coûte bien souvent de suivre le Seigneur ! Par contre quand on est dans le monde, on se laisse séduire par le libertinage ambiant. Pourquoi en coûte-t-il autant de suivre le Seigneur ? Parce que le Seigneur nous montre la Croix, et le monde, lui, nous éblouit par tout ce qu’il renferme. »
« C’est tellement plus beau de se dévouer et se donner entièrement aux autres : voilà la plus belle chose ici-bas ! On aura beau remuer les lèvres, et beaucoup les remuer, si l’on ne meut pas son cœur pour donner un coup de main aux autres, aux nécessiteux, nos prières qui sont souvent routinières, ne nous serviront de rien. Nous nous présenterons devant Dieu les mains vides. »
« Quand l’on tombe amoureux de Dieu, on abandonne tout pour Lui. C’est ce qu’il y a de plus grand sur terre ! On laisse père, mère, frères et sœurs, on abandonne tout pour Dieu ! Il ne s’agit pas de les « abandonner » car ces personnes qui empruntent cette voie de la consécration totale à Dieu, sauvent souvent leurs familles ! On ne se rend pas compte de la valeur qu’a le fait de se consacrer aux autres en échange du salut des nôtres ! Souvent le Seigneur appelle et nous lui fermons notre porte. Nous la fermons à double tour pour qu’il n’entre pas car ce qui nous plaît, c’est le monde, l’attrait du monde. Et souvent on entend dire : « Moi, je n’ai pas ressenti la vocation » ! Si nous nous attendons à ressentir une douleur dans notre cœur, un feu qui nous embrase ou quelque chose de semblable, je pense que ce n’est pas comme cela que la vocation se manifeste. C’est l’amour de Dieu en nous qui nous enflamme ! Mais n’attendez pas que le cœur vous brûle, non ! C’est comme pour les Apôtres :
« Suis-Moi » ! Et les Apôtres ne se sont pas retournés en arrière pour voir ce qu’ils laissaient. Ils ont tout lâché et ont suivi le Christ. Et puis il y en a beaucoup qui suivent Jésus sans L’atteindre.
Pourquoi ? Parce qu’ils ne veulent pas L’atteindre. En effet, parvenir au Christ c’est monter avec Lui jusqu’au Golgotha ! Atteindre le Christ, c’est parvenir au Golgotha comme Lui. C’est donner sa vie comme Lui l’a donnée pour tous les hommes. »
« Et n’allez pas croire que suivre le Christ et s’occuper des autres ce n’est pas aimer ses parents ! On les aime avec plus de désintéressement car il arrive souvent qu’entre parents et enfants il y ait de l’égoïsme ! Certaines jeunes filles sont venues chez nous s’occuper des nécessiteux. Leur maman, venant leur rendre visite, leur disait : «Ma fille, comment vas-tu ? Si les choses ne vont pas bien pour toi, tu t’en vas » ! Cette maman aurait dû dire à sa fille : « Ma fille, c’est la voie que tu as choisie, eh bien, va de l’avant. Avance comme le Christ et va jusqu’au bout comme Lui » ! Voilà ce que l’on dit quand on aime sa fille et quand on aime Dieu ! En revanche, l’on verra certaines jeunes filles s’embarquer avec un compagnon, partir à l’étranger ou Dieu sait où et les parents les laissent tranquillement aller et venir, entrer et sortir sans s’inquiéter le moins du monde. On se préoccupe, on est angoissé lorsqu’un enfant a choisi de suivre le chemin du Christ alors que c’est dans ce cas-là que la maman devrait le moins se préoccuper et remercier Dieu ! »
« Parler du Christ et ‘’devenir un autre Christ”, ce n’est pas du tout la même chose ! Nous parlons tous du Christ, nous parlons tous de la Croix. Mais qui parle depuis la Croix ? Car c’est ‘’depuis la Croix” que l’on sait ce qu’est la Croix. C’est ‘’depuis la Croix” qu’il faut parler du Christ. Dans tous les moments de notre existence, le Seigneur est à la dernière place. Avant le Seigneur, nous mettons toujours nos êtres chers, notre maison. Je suis mère et j’aime que mes enfants m’aiment. Mais je sais qu’avant Dieu, il ne doit y avoir personne. Et suivre Dieu, voilà ce qu’il y a de plus important. Ainsi donc, beaucoup de mamans auront des comptes à rendre à Dieu pour avoir enlevé à leurs enfants l’idée de suivre le chemin de Dieu. De même que tous les matins, nous levons nos enfants pour qu’ils aillent au collège, qu’ils soient fatiguées ou non, qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, nous les encourageons à suivre les cours de la faculté ou du conservatoire et nous n’avons pas de compassion pour eux. De même, nous parents, nous nous arrêtons quand il s’agit de Dieu, et nous ne nous préoccupons pas de savoir si les enfants sont en règle avec Dieu, s’ils se sont confessés, s’ils sont en grâce avec Dieu, s’ils ont rempli leurs obligations de chrétiens ! »

S’assurer l’Eternité
« Considérez ces Réparatrices que nous avons dans nos Maisons d’Amour et de Miséricorde. Elles sont toutes très diplômées, beaucoup d’entre elles avaient des domestiques chez elles. Elles ont tout abandonné par amour pour les pauvres et les nécessiteux. La devise de notre Œuvre c’est : se sanctifier au moyen des pauvres et des nécessiteux. Je crois que nous ne nous rendons pas compte à quel point il est important de s'assurer l'Eternité. La plupart du temps, nous perdons notre temps et nous le perdons sottement ; c'est ce que fait la jeunesse. Et lorsque nous serons en présence du Tribunal Divin. Dieu nous demandera : qu’as-tu fait de ta vie ? Tu n’as pensé qu’à toi. Tu n’as pas pensé à te donner aux autres. Moi je dis aux Réparatrices : ‘’Mes filles, il faut travailler sans relâche”. Et ces Réparatrices sont totalement données. Il nous est arrivé de recevoir des jeunes filles à l’essai, et là on a bien vu que çà ne collait pas ; c’était trop dur pour elles de suivre le chemin du Christ, alors que c’est un si grand bonheur ! Se donner totalement à Dieu et aux autres, c’est s’endormir le soir avec un grand bonheur ! Je crois que c’est là qu’on atteint la gloire ! »
« Ne prenez pas tout cela sur le ton de la plaisanterie ! Le temps, c’est très bien, mais à condition qu’il soit orienté vers le chemin du salut. Je me souviens qu’un jour j’ai reçu la visite de cinq jeunes filles. Je leur ai parlé de Dieu et elles se moquaient de tout ce que je leur disais. Or tout ce qui concerne Dieu est très sérieux ! Il ne faut pas en rire. Seul celui qui suit le chemin de Dieu tire profit ici-bas : car la seule chose qui compte, c’est l’âme. Et ces jeunes filles me disaient : ” On n’a qu’une vie. Il faut en profiter ! ” Et je leur disais : ‘’Vous êtes sous l’autorité de Dieu”. Et l’une d’entre elles de me répondre : ‘’Moi, sous l’autorité de Dieu ! Je suis libre et Dieu ne commande pas dans ma vie”. Une autre me dit: ‘’Moi j’ai été élevée chez des religieuses et j’ai des principes”. Et je lui ai répondu : ‘’Cherche Dieu et tu verras comme tu seras heureuse”. Eh bien ce soir-là, elles ne sont pas rentrées chez elles ; Elles ont eu un accident de voiture dans la région de Ségovie. Quatre d’entre elles ont été tuées sur le coup et la dernière, celle qui avait encore des principes, est restée en vie jusqu’à ce qu’elle puisse demander à se confesser. Après avoir reçu ce Sacrement, elle est décédée comme les autres. »
« Lorsque nous avons appris cet accident, nous avons fait des recherches et nous sommes arrivés à la conclusion que c’était bien les jeunes filles auxquelles j’avais parlé. Elles se moquaient de tout ce que je leur disais. Et je répète que les choses de Dieu, il faut les prendre très au sérieux. Ce n’est pas de la plaisanterie ! Les choses de Dieu sont très graves. Dieu accueille toujours la personne, aussi misérable soit-elle. Il lui pardonne, l’embrasse, l’étreint. mais à condition qu’elle veuille bien Le recevoir. Si elle rejette Dieu. Dieu la laisse. Ce n’est pas Dieu qui la condamne, c’est l’âme qui se condamne elle-même. Et que l’on ne dise pas que le démon n’existe pas, que l’Enfer n’existe pas : le Ciel existe et l’Enfer existe lui aussi. C’est un Dogme de Foi. Et celui qui ne croit pas à l’Enfer contredit les Paroles de Dieu. Ainsi donc, il faut croire à l’existence du Ciel comme de l’Enfer. Dieu nous pardonne mais nous devons aller demander pardon et nous humilier. »
« Vous avez là un beau sujet de méditation. Je crois qu’il faut tout d’abord que nous aimions Dieu par-dessus tout. Vous verrez ensuite comme vous aimerez tous vos frères, vous aimerez les vôtres comme ceux qui ne font pas partie de votre famille. Dieu nous a donné un cœur pour aimer tout le monde, la famille, le conjoint, les voisins, les amis... Soyons tous unis dans cet amour. Soyons capables de faire ce que fit le Christ : abandonner les commodités du Ciel, pour descendre sur terre, devenir homme et mourir pour les hommes, afin qu’un jour nous puissions parvenir au Ciel. Si nous aimons Dieu en vérité, nous n’aurons jamais rien contre personne. Si nous aimons Dieu à la perfection, c’est-à-dire Dieu avant tout, quoi que l’on puisse nous faire, nous n’entretiendrons aucune rancœur vis-à-vis de quiconque. Combien de familles sont aujourd’hui désunies ! Voyez ce qui arrive parfois aujourd’hui : après avoir été élevés par leurs parents qui leur ont tout donné et qui, parfois, sont restés complètement démunis après leur avoir tout donné, les enfants abandonnent leurs parents ! Voyez comme les parents sont mal payés en retour ! »
« Examinons-nous : nous devons aimer nos parents de tout notre cœur. Mais si nous n’aimons pas Dieu, il est impossible que nous aimions les hommes. On ne peut aimer Dieu sans aimer son prochain de même que l’on ne peut aimer les hommes sans aimer Dieu. Il faut qu’il y ait un ensemble de cet amour qui sorte du côté du Christ et qui soit un amour parfait. »
« Pour terminer, je vais vous raconter simplement une anecdote : il s’agit d’un couple. La femme est très jalouse de sa belle-mère d’autant plus que son mari lui dit qu’il a une préférence pour sa mère. Pour être délivrée de sa jalousie, sa femme en arrive à exiger que son mari lui apporte la tête de sa belle-mère. Le mari s’exécute et tue sa mère à cause de son épouse. Il met la tête sur un plateau et va la lui apporter. Il trébuche et la tête tombe par terre. A ce moment-là sa mère lui dit : « Mon fils, t’es-tu fait mal ? ». Cette anecdote, c’est simplement pour vous signifier ce qu’est l’amour d’une mère ! »
« Bon voyage de retour ! Nous demeurons tous unis dans la prière ! »



4 AOÛT 2003


« Bonjour à tous.
Nous voici encore réunis par le même Esprit. C’est le Christ qui nous rassemble ainsi que la Sainte Vierge. L’union la meilleure, c’est celle de tous les chrétiens.
La Bénédiction du Samedi 2 Août 2003 :

Cette bénédiction très spéciale était destinée à tous ceux qui viennent en ce lieu. C’est une bénédiction spéciale pour la protection de vos maisons et la protection de votre âme.
Nous ne nous rendons pas compte à quel point Dieu est offensé ! Il se plaint surtout des péchés de la chair. On ne donne pas d’importance à ces péchés-là. Il y a beaucoup d’âmes qui vivent en état de péché mortel. Un homme et une femme qui désirent vivre ensemble et demeurer en état de grâce doivent recevoir le Sacrement de Mariage. S’ils vivent ensemble sans avoir reçu ce Sacrement, l’homme et la femme sont en état de péché mortel. Vous savez que le Seigneur a dit à Pierre : « Ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le Ciel et ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le Ciel ». Par conséquent, on ne peut pas vivre en état de péché mortel car nous ne savons pas quand la mort va survenir. Et vous savez que tous les soirs, nous devons nous coucher en étant « en grâce avec Dieu » et attendre que Dieu fasse ce qu’il veut de nous.
La Sainte Vierge l’a très souvent dit dans les messages : « Soyez prêts, car vous ne savez pas quand Je peux venir vous chercher ». Et parmi ceux qui vivent sous le même toit, «l’un sera pris et l’autre sera laissé ». C’est pourquoi nous devons tous transmettre dans nos foyers la paix, l’amour, l’unité et nous devons surtout vivre dans la foi. La foi est la chose la plus belle que l’âme peut posséder. Nous tous qui sommes des êtres humains, nous avons une âme. Cette âme, Dieu l’a tenue dans Ses mains et l’a placée dans notre corps. Et nous nous composons d’une âme et d’un corps. Ainsi donc il y a une part divine en nous et nous devons nous préoccuper et de notre âme et de notre corps. Il arrive souvent que nous donnions au corps tout ce qu’il demande. Quant à l’âme, nous ne l’alimentons pas car nous la laissons sans les Sacrements : l’Eucharistie, la Confession et la Sainte Messe. Voilà tant de grâces que le Seigneur nous donne et qui sont offertes à tous ! Alors nous ne pourrons avoir d’excuses lorsque nous nous présenterons devant Dieu.
Je l’ai souvent dit : Dieu a placé des pasteurs pour que nous nous approchions d’eux avec confiance, leur ouvrions notre âme, et nous mettions en règle avec Lui. Il a placé des hommes en chair et en os comme nous, afin que nous puissions être compris. Comme je l’ai dit à maintes reprises, les anges ne nous comprendraient pas parce que ce sont de purs esprits e: un ange du ciel ne peut pas confesser les âmes. Le prêtre seul a le pouvoir de pardonner les péchés. Beaucoup de personnes viennent me dire : « Je ne vais pas à ce prêtre parce qu’il n’est pas sur le droit chemin... » Et j’ai entendu bien des critiques à leur sujet ! Si nous voyons que le prêtre n’est pas comme il le devrait, agenouillons-nous devant le Tabernacle et prions pour lui. Il a un pouvoir que même un ange du Ciel n’a pas ! Il se pourrait qu’il soit pécheur... .mais il vous pardonne vos fautes et vous, vous vous sauvez ! Surtout ne cessons jamais d’aller trouver le prêtre. Et ne devenons pas des juges !... Vous êtes en danger de mort, le prêtre est en état de péché mortel, vous l’appelez, vous confessez vos fautes, il vous donne l’absolution et vous vous sauvez ! Il faut respecter les prêtres. Leur mission est tellement importante ! Ce sont des conducteurs du Christ ! Le Seigneur leur fait confiance.
Laissons au Seigneur le soin de les juger ! Mais allons vers eux car ils peuvent être d’un grand secours pour notre âme.
Et nous, catholiques, sommes-nous tels que nous devrions être puisque nous avons en nous une part divine ! Nous portons souvent un nom qui ne nous correspond pas ! Nous nous disons catholiques et n’observons pas la doctrine ; nous ne faisons pas ce que Dieu nous commande. Nous portons un faux nom ! Et avec Dieu nous ne pouvons pas être hypocrites.
Nous devons ouvrir nos cœurs et même si nous sommes de vils pécheurs, le prêtre n’aura crainte et le Seigneur ne cessera de nous aimer si nous allons demander pardon, d’un cœur contrit et repentant. Le Seigneur sur le Crucifix a les bras grands ouverts en signe d’amour. Mais il y a énormément de personnes qui vivent en état de péché mortel et le péché de la chair est un péché très grave aux yeux de Dieu. La première fois que Dieu m’a donné un message, Il m’a dit : « Vois Ma fille, c’est en raison de l’orgueil et des péchés de la chair que la plupart des âmes se damnent et vont en enfer ».
En effet, celui qui tombe dans le péché de la luxure, devient totalement aveugle (spirituellement parlant) de sorte qu’il succombe ensuite aux autres péchés. Soyons purs de cœur et d’âme. Le Seigneur l’a bien dit : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu ». Et la Sainte Vierge nous demande d’avoir de la pudeur et beaucoup de modestie ! L’on pense souvent que dans le mariage tout est permis. Moi je pense que l’exemple d’un couple, c’est ce qu’il y a de plus grand et de plus important pour les enfants. Si la femme a de la pudeur et l’homme de la modestie, alors Dieu est présent dans tous leurs actes. Notez bien : s’il y a l’amour dans le couple, alors Dieu est présent même quand ils se donnent l’un à l’autre parce que le Seigneur a créé le couple pour la procréation. Aujourd’hui malheureusement, c’est ce que les couples font le moins : procréer. N’avez-vous pas entendu dire autour de vous : « Ah ! je ne peux pas avoir un enfant parce que j’ai besoin d’abord d’une machine à laver ! ». « Je ne veux pas un enfant dans l’immédiat parce qu’il faut que ma maison soit meublée » ! L’enfant, on le met à la dernière place et on fait passer avant lui le confort domestique, l’équipement ménager et tout le reste, alors que Dieu donne au couple ce qu’il y a de plus beau : l’enfant. Et le mariage n’a-t-il pas été institué pour la procréation ?
On entend souvent dire : « Oh ! Mon mari est parti en voyage, eh bien j’en profite et je vais de mon côté ». Je crois que l’amour c’est quelque chose de totalement différent. L’amour pour la femme, c’est d’être soumise à son mari, et pour le mari, c’est de respecter sa femme. Il faudrait que le foyer ressemble à la « Maison de Nazareth » ! C’est un foyer « saint » parce que Dieu y est présent. Qu’y a-t-il de plus beau qu’un foyer ou d’une famille dans lequel Dieu règne ! Mais malheureusement aujourd’hui, Dieu est en dehors de la plupart des foyers. Les êtres humains, dans leur grande majorité, ont mis Dieu hors de leur maison. Dieu les dérange parce qu’il veut « une liberté sainte » ; et les hommes recherchent bien souvent le libertinage. Voilà pourquoi le monde est sans Dieu. Dans un monde sans Dieu, que se passe t-il ? Il n’y a que destruction et ruine. Personne n’est satisfait de ce que Dieu lui a donné et personne ne s’accepte tel qu’il est : l’homme voudrait être une femme et la femme un homme. «Ni les homosexuels, ni les orgueilleux, ni les hypocrites n’entreront dans le Royaume s’ils ne mettent pas en pratique la Loi de Dieu ». Ce n’est pas que Dieu n’aime pas la personne qui aurait ces tendances-là. Dieu l’aime à condition qu’elle se conserve pure et propre et qu’elle soit le « temple du Saint Esprit ». Ces personnes qui ont ces tendances-là ne sont pas nées ainsi, mais elles le sont devenues. Et elles doivent lutter contre leur propre corps et ne pas aller à l’encontre de la volonté de Dieu. Elles doivent se tourner vers Dieu et dire : « Seigneur, je vais faire ta volonté et je vais me conserver comme je suis ». Mais on en arrive comme au temps de Sodome et Gomorrhe. Hommes et femmes ne se respectent plus et il arrivera un moment où les êtres humains copuleront avec des animaux !
Alors, que chacun de nous ait une vie disciplinée ! Le Seigneur nous demande d’être propres et purs de cœur et II nous aime tous si nous sommes capables d’accepter sa volonté. C’est nous qui acquerrons tous les vices. Aussi efforçons-nous de redresser ce qui, en nous, est tordu ! Il en est de même pour la sainteté : on ne naît pas saint, on le devient, à force de renoncements, d’humiliations parfois et en acceptant la Loi de Dieu. Mais les hommes se dotant de lois à leur guise, désobéissent à Dieu. Attention ! Ne faites pas votre « propre sainte volonté » au lieu de faire « la sainte volonté de Dieu ».
La Très Sainte Vierge est une bonne Mère qui nous aime tant ! Elle a un Cœur si tendre ! Elle ne cesse de nous aimer constamment ! Son Cœur est rempli d’épines à cause de l’amour qu’Elle porte aux hommes ! Elle intercède sans cesse auprès de Son Fils en Lui disant : « Mon Fils, aie pitié des âmes. Les pauvres, ils sont si faibles parfois ! ». La Sainte Vierge nous excuse auprès de Son Fils. Et le Fils a compassion de Sa Mère. Ainsi lorsqu’il s’agit du jugement d’une âme, le Fils est plus indulgent à l’égard de l’âme par l’intercession de Sa Mère. La Sainte Vierge est toujours du côté des âmes, prête à effacer leurs fautes. La Sainte Vierge est une très très bonne Mère. Il nous arrive souvent, à nous mamans, d’excuser nos enfants devant leur père pour des actes qui leur sont répréhensibles ! La Sainte Vierge fait de même : Elle nous excuse devant Son Fils parce qu’Elle ne veut pas que nous perdions le Ciel.
C’est pourquoi, nous les mères de la terre, même si notre cœur saigne, nous devons mettre nos enfants sur le droit chemin. Je vous ai déjà décrit cette vision que j’ai eue une fois : j’ai vu en enfer, des enfants enchaînés et des mères enchaînées également. Et les enfants criaient : « C’est à cause de vous que nous sommes ici parce que vous nous avez tout permis ». Et les mamans criaient à leurs enfants : « Si nous sommes ici, c’est à cause de vous ». Les enfants insultaient leurs mères et les mères, leurs enfants. Et ils poussaient tous des cris horribles car ils savaient que jamais ils ne sortiraient de l’endroit où ils se trouvaient. Et ils se maudissaient les uns les autres. Ce que vous devez faire, même s’il vous en coûte : c’est ce qu’a fait Sainte Monique : elle a converti son fils ; elle a versé tellement de larmes que ses joues avaient fondu ! Elle n’a pas consenti que son fils, le futur St Augustin, vive sous son toit parce qu’il vivait dans le péché et elle l’avait mis hors de chez elle. Imaginez sa douleur, lorsqu’elle lui a dit : « Mon fils nous ne pouvons pas vivre sous le même toit ; si tu n’aimes pas Dieu, tu ne peux rester ici ». Et les larmes de Ste Monique ont conduit son fils à la sainteté.
Les larmes d’une mère sont toujours recueillies par la Sainte Vierge et servent ensuite pour la conversion des enfants. J’ai vu la Sainte Vierge dire à Son Fils : « Aie pitié de cette femme et considère les larmes qu’elle a versées pour son fils ». Alors le Seigneur a attendri son cœur. St Augustin cherchait le Seigneur dans la campagne, sur les collines, partout. Il criait : « Où est Dieu ? Mais où est-il ? » Et les pierres lui répondaient : « Continue à chercher, tu finiras par Le trouver » ! Or il cherchait Dieu partout jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il L’avait à l’intérieur de lui-même.
Nous aurions beau être de grands pécheurs, des êtres très misérables, il ne faut jamais désespérer et dire : moi, je n’ai pas de salut. Pensez que Dieu est très miséricordieux et sa Miséricorde a été instituée pour les misérables, mais pour les misérables qui se repentent, non pour les misérables orgueilleux. L’orgueil parfois nous tue et nous domine. Soyons toujours ce que Dieu veut que nous soyons. Au lieu d’être une coupole élancée, bien dorée et admirée de tous, soyons du ciment foulé au pied par tout le monde. Soyons humbles. Ce que la Sainte Vierge vient nous rappeler, c’est d’observer les Commandements car c’est l’unique façon de nous sauver. Tu honoreras ton père et ta mère.... A chaque vice correspond une vertu : à la luxure correspond la chasteté ; à la paresse, la diligence ; à l’orgueil, l’humilité ; à l’avarice, la largesse. C’est l’antidote pour le venin et Dieu nous donne des sources de vie éternelle dans l’Eglise et II nous donne les grâces ; et ces grâces, nous pouvons les recueillir. Et le prêtre vous aidera et alors, dans le ciel, il y aura une grande fête pour le pécheur qui s’est repenti.
Que votre vie soit propre et transparente ! Et surtout ne vivez pas en concubinage ! Il vaut mieux vivre seul que de se condamner pour l’éternité ! Nous ne réfléchissons pas sur ce qu’est l’éternité ! Et il arrive que beaucoup la perdent pour des plaisirs ! Nous devons beaucoup lutter et moi aussi je dois lutter parce que je ne suis qu’une misérable comme vous ! Mais je vous dis que le Seigneur nous ouvre les bras et que la Sainte Vierge a un cœur très tendre !
Demeurons en état de grâce chaque jour ! Malgré la distance nous sommes proches parce que c’est le même esprit qui nous unit. L’esprit vole, non la chair ! Nous parlons tous avec Dieu, nous nous réunissons tous à l’église et par la prière nous sommes tous unis. Je vous demande de prier pour nous et nous nous prierons pour vous.
Je vous remercie d’être venus jusqu’ici et je vous embrasse.


4 Septembre 2003

Bonjour à tous.
Question : Quels sont les fruits des Apparitions.
Le fruit le plus grandiose, ce n’est pas de voir le soleil tourner ni ses couleurs. C’est une manifestation que le ciel permet ! Mais c’est essentiellement le changement de vie des personnes. Je peux donner l’exemple de personnes non-baptisées, âgées de 30 à 40 ans, qui ne mettaient pas les pieds à l’église, et qui se sont converties. Elles mènent une vie totalement consacrée aux nécessiteux, aux pauvres, et surtout, elles sont en règle avec Dieu, c’est-à-dire qu’elles sont aussi en règle avec l’Eglise. Elles se confessent régulièrement, elles vont communier, elles mènent une vie ordonnée, qui les mène vers Dieu. Voilà les fruits essentiels des apparitions. Les personnes qui changent de vie, recueillent au Pré-Neuf les grâces qui leur donnent la force pour fréquenter l’Eglise et rester fidèles. Elles mènent une vie chrétienne. Les personnes qui vivaient en état de péché, ont recouvré l’état de grâce, l’amitié avec Dieu et mènent une vie chrétienne ; alors que leurs familles étaient désunies, elles se sont à nouveau unies ; par exemple beaucoup de couples qui vivaient en concubinage, se sont convertis en venant au Pré-Neuf, et se sont mariés à l’Eglise. Beaucoup d’autres qui étaient mariés civilement, se sont mariés religieusement. Les plus grands fruits des apparitions, ce sont surtout les conversions. Les convertis ont acquis l’amour envers l’Eglise, l’amour envers le Saint Père ; ils ne savaient rien et ils ont eu l’ardent désir d’en savoir davantage, d’apprendre et de mener une vie droite et ordonnée.

Question : La Bénédiction pour les familles.

C’est une protection que la Sainte Vierge donne pour les foyers. Bien entendu, il ne faut pas dire : maintenant que maison est protégée, je vais sortir et mener une vie mondaine ! S’il y a désunion dans les foyers, si l’un est une pierre ; il doit se heurter à la douceur, contre quelque chose qui ne va pas se rompre. La Sainte Vierge donne cette protection pour que l’on soit doux, conciliant, pour que l’on ne cherche pas la discorde. Le Seigneur dit que la femme doit être soumise à son mari et l’époux doit respecter sa femme. Mais vous savez bien que nous, les femmes, nous pouvons faire de notre foyer un paradis, si nous le voulons. Mais bien souvent nous sommes les coupables des discordes qu’il y a dans la famille parce que nous voulons tout régenter. Moi je pense que l’homme est le chef de la maison. Aujourd’hui le féminisme est très à la mode ! Moi je ne suis pas féministe. Je sais simplement que la femme doit beaucoup mettre du sien pour que son foyer marche. De même que nous, les femmes, nous sommes intelligentes pour beaucoup de choses, et arrivons à nos fins avec notre mari quand par exemple, nous voulons nous faire payer nos petits caprices, de même nous pouvons mettre cette intelligence au service de notre foyer pour qu’il marche bien et pour que tout soit en ordre. Souvent on se dispute pour des bagatelles ! Souvent aussi la femme veut être au- dessus de son mari ! Une femme méchante, c’est comme un nid de vipères, elle est capable de détruire son foyer. Il va sans dire que vous ne devez pas permettre que l’on vous batte. Mais si vous êtes vraiment amoureuse de votre mari, vous devez l’aider ; quand il rentre de son travail, lui poser des questions sur sa journée ; Malheureusement il n’y a pas de dialogue et sans dialogue, le ménage ne marche pas.
Aujourd’hui la majorité des femmes travaillent à l’extérieur et passent plus de temps avec leurs collègues de travail qu’avec leur mari. Aussi il apparaît que beaucoup de femmes vivent comme si elles n’avaient pas de mari et sans leur prêter attention. Je crois que c’est la femme qui doit porter son mari et sa maisonnée, et par l’affection des siens, elle peut y arriver.
L’épouse se sauvera à cause du combat qu’elle mènera pour ses enfants. Elle se sauvera si elle est humble et soumise à son mari.
Nous, les femmes, nous avons un sacré caractère ! Si le mari dit la moindre chose, aussitôt, nous lui rétorquons : « Toi, tais-toi ». La femme doit toujours donner raison à son mari quand il s’agit du bonheur de son foyer et pour éviter les discordes. Elle doit toujours abonder dans le sens de son mari lorsqu’il réprimande les enfants. Si elle n’est pas d’accord, elle peut en discuter en tête à tête avec son mari mais pas devant les enfants. Il faut éviter les divisions devant les enfants. Je pense qu’on arrive à tout si l’on a la « sainte crainte de Dieu ». Quand on aime son mari, on dit : « Amour de deux, Amour de Dieu ». Il y en a qui pensent : comment vais-je supporter mon mari ? Peut-être aimons-nous davantage nos enfants parce qu’ils sortent de nos entrailles ! Quant aux maris, ils doivent être fidèles à leurs femmes, les respecter et les aimer de tout leur cœur, car là où il y a le respect et l’amour, il y a la fidélité dans le mariage et la fidélité, c’est quelque chose de très important, c’est l’union dans une maison.


Question : le Sceau
La Sainte Vierge a promis qu’Elle scellerait tous les fronts. Et toutes les personnes qui viennent au Pré-Neuf sont marquées d’une croix sur le front. C’est une protection mais vous, vous devez lutter contre les tentations. Moi j’ai connu une personne qui me disait : « Moi tous les jours, je me recommande à la Divine Providence ». Evidemment, la Divine Providence ne lui disait pas de pécher gravement. Si elle se recommandait à la Divine Providence, elle aurait dû mettre toute sa force et son amour pour ne pas tomber dans les tentations. On ne peut pas dire : « Maintenant que je suis marquée du sceau, je peux aller pécher par-ci, par-là ». Le sceau est une protection pour que nous luttions ; grâce à cette protection et par le combat que nous menons chaque jour, nous sortirons vainqueurs des tentations. Il ne faut pas dire non plus : maintenant que je suis marqué(e), je suis sauvé(e).
Pour être sauvé, il ne faut pas être en état de péché grave. Et vous savez que souvent nous ne donnons pas d’importance au péché. Je crois que le Seigneur nous indique ce qui est péché mortel et ce qui est péché véniel.
Les péchés mortels, que sont les péchés capitaux : il y en a sept :
-l’orgueil
-l’avarice
-la luxure
-la colère
-l’envie
-la paresse
-la gourmandise
Contre ces péchés, il y a les Vertus correspondantes !
-contre l’orgueil, l’humilité
-contre l’avarice, la largesse
-contre la luxure, la chasteté
-contre la colère, la patience
-contre la gourmandise, la tempérance
-et contre la paresse, la diligence.


Chaque péché a son antidote pour que nous luttions en vue de conquérir les vertus. Lorsque nous nous présenterons devant Dieu, nous ne pourrons pas dire : je n’ai pas compris, je ne savais pas ce qu’était le péché. Tous les péchés sont commis pour un plaisir mais tous les plaisirs ne sont pas des péchés. . Moi en ce moment-ci, j’ai le plaisir d’être avec vous, mais il n’y a pas de péché. Je peux contempler une fleur...
Par exemple, vivre ensemble sans être marié, c’est vivre en état de péché mortel en permanence. Vous savez qu’en tant que chrétiens, nous devons observer les dimanches et les fêtes d’obligation. On ne peut pas dire : « Eh bien, aujourd’hui c’est dimanche, je vais dans ma résidence secondaire et je vais manquer la messe. » Que Dieu soit le premier servi, Dieu toujours à la première place, à la seconde, et à la troisième également. Si vous avez un grand malade à soigner, que vous ne pouvez laisser seul, le Seigneur sait que vous faites une œuvre de charité et II ne se fâchera pas parce que vous avez manqué la Messe ! Si vous avez la possibilité que l’on vous porte la communion, eh bien vous communiez ce dimanche-là. La Charité est le fruit de l’amour. Mais sans motif grave, on ne doit pas manquer la Messe. C’est à la Messe que le Seigneur nous donne la force, à la Sainte Communion. Mais prenez garde car il y a beaucoup d’âmes aujourd’hui qui vont recevoir la Communion en état de péché mortel. Et on ne peut pas dire : « Moi je me confesse directement à Dieu » ! Pensez que Dieu a placé les prêtres comme ministres pour pardonner nos fautes. Ils ont le pouvoir de le faire. Qui sommes-nous, pour pouvoir juger les prêtres ? Quand j’ai besoin de me confesser, je vais au prêtre. Le prêtre rendra compte pour ce qui le concerne et moi pour ce qui me concerne. Mais pensez que seul le prêtre peut pardonner les fautes.
Jésus est venu sur terre pour perfectionner les lois. Il n’est pas venu les abolir, mais les parfaire. Il a fondé l’Eglise, il a placé les prêtres comme pasteurs de nos âmes. Il faut les respecter et les aider parce qu’ils sont souvent seuls et dans cette solitude, ils ont leurs faiblesses comme nous, nous avons les nôtres. Souvent ils sont très tristes et très seuls. Gardons-nous de les critiquer. On claironne les fautes des prêtres. Mais notre péché est aussi grave que celui du prêtre parce que nous aussi, nous faisons partie du Corps Mystique du Christ et nous sommes des fils de l’Eglise. Ne voyons pas la poutre chez l’autre sans voir la paille chez nous ! Ne considérons pas les fautes d’autrui comme très graves, et les nôtres légères.... Nous devons bien prier pour tous ces prêtres qui sont tombés, qui ont eu des tentations. Mettons-nous à genoux devant le St Sacrement et prions pour eux sans les critiquer. Pensons qu’ils ont eu le Christ dans leurs mains. Il ne nous reste plus qu’à pleurer et demander au Seigneur de leur pardonner.

La situation du monde
Moi je pense que la situation du monde est très grave parce que le démon est en train de s’emparer des âmes avec une rapidité incroyable. Et les hommes abandonnent Dieu ! Or sans Dieu, on ne peut pas vivre. Celui qui est sans Dieu, est comme un mort-vivant. Si l’homme a Dieu, il comprend toutes les situations : il comprend celui qui tombe, celui qui souffre, parce qu’avec l’amour de Dieu, nous aimons à la manière de Dieu, avec la lance du côté du Christ et nous ne pouvons faire de mal à personne parce que nous avons de la peine de déplaire à Dieu. L'amour envers Dieu est un frein, un écran, comme le clergyman ou la soutane pour le prêtre. On dit que « l’habit ne fait pas le moine ». Or l’habit fait beaucoup le moine parce qu’il est un frein et il permet d’éviter de fréquenter beaucoup d’endroits. Voyez si les policiers enlevaient leur uniforme ! On reconnaît le gendarme à son uniforme ! Il en est de même pour le prêtre. Le frein, c’est le signe distinctif qui indique l’appartenance à Dieu. C’est pourquoi on ne doit jamais avoir honte d’aimer Dieu. Il n’est pas non plus nécessaire d’attirer l’attention avec tout un tas de médailles et d’être fanatiques ! Mais aujourd’hui, comme il n’y a plus Dieu, il n’y a plus de frein. Vous voyez dans quel état est la jeunesse ! On ne respecte plus les sexes et on n’accepte plus son sexe ; la femme veut être un homme et l’homme une femme. Or chacun doit vivre le chemin que Dieu lui a tracé, en respectant son corps qui est le temple de l’Esprit- Saint. Dieu nous aime comme nous sommes et celui qui a des tendances, qu’il se mortifie et qu’il dise : « Moi je ne peux pas faire le contraire de ce que Dieu a fait dans ma personne ».
C'est comme la sainteté, on ne naît pas saint, on le devient : en franchissant tous les obstacles de la vie, en soignant une plaie, en étant le premier à apporter notre aide aux nécessiteux et le dernier à être complimenté. Bien des personnes ici présentes m’ont entendu dire qu’il fallait être comme le balai. Le balai rend un service très utile, mais une fois qu’il a servi, on le range dans un coin où personne ne le verra. Alors soyons les premiers à aider et les derniers à être félicités ! Comme le dit le Seigneur : « Que ta main gauche ne sache pas ce qu’a fait ta main droite » ! Voilà donc comment nous devons cheminer sur terre.
Et souvent nous considérons l’éternité comme très lointaine, mais nous ne pouvons pas échanger l’éternité contre un petit bout de temps ici-bas sur terre, car être avec Dieu éternellement, cela n’a pas de prix et c’est de nous que dépend notre condamnation ou notre salut. Certains disent que l’Enfer n’existe pas et moi je vous dis que l’Enfer existe parce que l’Evangile est toujours le même. Jésus n’est pas descendu sur terre pour dire : « Cet évangile, on le jette au loin ». Et combien de fois parle-t-Il de l’Enfer et du feu, et que nous serons brûlés comme le bois sec. C’est un Dogme de Foi. Et l’Evangile, il faut le prêcher tel qu’il est écrit. Et lorsque Jésus vient, c’est pour parfaire les lois et nous enseigner. L’Eglise est fondée par le Christ et Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre Je bâtirai mon Eglise ». Le Seigneur n’a pas dit : « Sur ces pierres, Je bâtirai mes Eglises ». Donc Jésus est venu nous enseigner, nous laisser des sources d’eau vive. Il est venu pour instituer l’Eucharistie, les Sacrements, comme le Baptême, la Confirmation, la Confession. Voyez tout ce que le Seigneur nous a laissé pour notre salut. C’est nous qui devons nous approcher de tous ces Sacrements. Il arrive parfois que nous soyons assoiffés et que nous ne voulions pas nous abreuver à ces sources cristallines de l’Eglise ; et nous allons nous abreuver à des flaques boueuses qui salissent notre âme. Nous avons tout à notre portée pour notre salut. Ou bien nous sommes chrétiens et nous observons les Commandements, ou bien nous portons un nom, celui de « chrétien », qui ne nous convient pas. Le Chrétien doit observer la doctrine. Mais si nous ne nous approchons pas de l’Eucharistie, si nous n’entrons pas à l’Eglise qui est à tous, il va nous arriver comme lorsque le Seigneur invite tout le monde à un banquet. Tout est prêt, les domestiques sont là et lorsque le Seigneur va prévenir tous ceux qui se disent « chrétiens » et « bons », il apparaît que l’un doit se rendre à sa propriété, l’autre doit partir en voyage, le troisième préfère assister à une fête à laquelle il est convié et en définitive le banquet que le Seigneur a préparé ne les intéresse pas. Alors le Seigneur dit : « Allez partout sur tous les chemins, invitez les gens, habillez-les d’un beau vêtement et amenez-les au banquet ». Tous ont accouru, et finalement les derniers ont été les premiers parce que les premiers ont abandonné le Seigneur ; ils disaient appartenir à Jésus, mais ils ont préféré vaquer à leurs affaires et laisser de côté le banquet. Et ce sont ceux qui ne connaissaient pas Jésus qui ont participé au banquet. « Je ne suis pas triste pour ceux qui ne Me connaissent pas et Me méprisent, mais pour ceux qui, Me connaissant, ne M’aiment pas », dit le Seigneur.

Question : Comment peut-on savoir si l’on est en état de Grâce, même si l’on s’est confessé et même si l’on a communié ?
Si l’on va au prêtre, si l’on confesse tous ses péchés, si l’on a vraiment le repentir de ses fautes et le ferme propos de ne plus recommencer, il n’y a pas de raison pour penser qu’on n’a pas fait une bonne confession. Evidemment, il y en a aussi qui cachent certains péchés ou qui ne disent pas les choses telles qu’elles sont pour ne pas que le prêtre n’en soit pas informé. Par exemple : « Père, je vis avec une personne sans être marié... Père je suis marié et je ne respecte pas mon épouse... mon Père, je me repens de cette faute et j’ai le ferme propos de ne plus recommencer ». Si vous avouez toutes les fautes et si vous avez le désir de vous corriger, vous n’avez pas à avoir de scrupules : le prêtre vous donne l’absolution et le péché est pardonné. En revanche, si vous dites au prêtre : « Père j’ai volé sept pains mais j’en ajoute un de plus que je vais voler demain matin », alors là évidemment, il n’y a pas le ferme propos de ne plus recommencer et il n’y a pas non plus la douleur d’avoir offensé Dieu. On doit toujours ressentir l’offense commise envers Dieu qui est si bon et qui nous aime tant, même si nous sommes le plus vil pécheur ! Il nous embrasse et nous accorde son pardon et Il ne nous rejette pas. Voyez l’attitude de jésus vis-à-vis de Judas : Il ne l’a pas rejeté ; Judas n’a pas été condamné à cause de son péché, ce n’est pas le fait d’avoir vendu jésus pour trente deniers qui l’a condamné. C'est son manque de confiance en Dieu qui a perdu Judas et c’est le doute qu’il a eu pendant tout le temps où il a vécu avec Jésus : Judas n’a pas eu confiance en Jésus et c’est précisément ce qui l'a perdu. Si après avoir vendu Jésus. Judas avait eu confiance, Jésus lui aurait pardonné. Il faut toujours avoir une grande confiance en Dieu et beaucoup de foi. Nos fautes auront beau être très lourdes, la Miséricorde de Dieu est infinie ! Si l’on s'approche du prêtre, repentant et contrit, et si on lui dit : « Père, aidez-moi parce que j’ai beaucoup de doutes », le prêtre est là pour pardonner à la place de Jésus-Christ. Et puis le prêtre lui-même apprend de l’âme ! Le prêtre peut voir comme les hommes sont ingrats et peuvent tomber dans tant et tant de péchés. Le prêtre est toujours un père tendre pour écouter l’enfant, c’est le Père prodigue qui écoute l’enfant prodigue, le père prodigue de l’enfant prodigue.
Nous sommes unis par le même idéal qu’est le Christ. Et la Sainte Vierge qui est une si bonne Mère voyant que nous sommes faibles, Elle va intercéder auprès de Son Fils et Lui dire : « Mon fils, ils sont très faibles, aide-les ». Et c’est cette compassion du Fils envers sa Mère qui nous aide parce qu’Elle intercède pour nous constamment. Aimons beaucoup la Sainte Vierge car c’est une très très bonne Mère comme il n’y en a pas ! Si nous aimons tant nos enfants, voyez comme la Sainte Vierge nous aime ! Elle savait que son Fils allait mourir et Elle l’a envoyé à la mort par Amour pour ses enfants. La Vierge nous a beaucoup aimés. Elle a donné son Fils pour le salut du monde. Lorsque l’Ange lui apparaît, Elle a dit : « Voici la Servante du Seigneur » ; et nous, nous disons toujours après la Sainte Communion : « Seigneur, me voici, faites de moi ce que Vous voulez ». Dans les moments difficiles, dans les épreuves, quelle que soit leur taille, la Sainte Vierge ne nous abandonnera pas. Mais ne désespérons pas, ne perdons pas confiance et ne disons pas : « En voilà un Dieu ! » Si Dieu ne nous accorde pas toujours ce que nous voudrions, cela signifie que, ce que nous demandons, ne nous convient pas. Dieu sait mieux que nous, ce qui nous convient. Moi je pense que déjà dès l’enfance, il faut s’occuper de l’âme de nos enfants : « Mon enfant, comment est ton âme ? T’es-tu confessé ? As-tu communié ? Si tu vois une église, entre et dis à Jésus que tu L’aimes. Jésus, aide-moi à rentrer à la maison sain et sauf ». Mais malheureusement, on ne s’occupe que des choses matérielles : « Mon enfant, profite bien de ta journée. As-tu de l’argent pour acheter du coca cola ? As-tu tout ce dont tu as besoin ? ». Mais de Dieu, on n’en parle pas ! Alors occupons-nous d’abord de l’âme avant de nous occuper du corps ! L’enfant peut partir en excursion, mais va-t-il revenir ? Nous n’en savons rien !
Ayons autant d’exigence envers notre enfant pour qu’il assiste à la Messe du Dimanche que pour qu’il soit présent en cours au lycée ! « C’est Dimanche, mon enfant, tu vas te lever, nous allons aller à la Messe et parler avec Dieu, c’est-à-dire prier. Et nous allons Lui raconter toutes nos joies et nos peines ». Et voilà comment les foyers seraient déjà un avant-goût du ciel ! Malheureusement, nous n’apportons à nos enfants que des choses égoïstes et matérielles. Et nous oublions l’âme qui est si importante, beaucoup plus importante que les diplômes et les carrières ! La carrière de l’Evangile, c’est la première ! Tous les diplômes, vous le savez bien, vont rester ici-bas sur terre. Nous aurons beau être bardés de diplômes, être très intelligents, un jour nous devrons nous présenter devant Dieu et Lui rendre des comptes ! Et si dès la toute petite enfance, nous parents, nous apprenons à nos enfants qu’ils ont des obligations, et si par la suite lorsqu’ils sont plus grands, les enfants se rebellent, nous, nous aurons fait notre devoir en leur enseignant toutes les prescriptions de la Sainte Eglise, et il ne nous restera plus qu’à prier pour eux et pleurer. Et vous savez que les larmes d’une mère, la Sainte Vierge les recueille pour le jour du Jugement ! Et le jour du Jugement, les larmes de la mère serviront au salut de ses enfants pour lesquels elle a tant pleuré. Mais d’abord, les parents doivent donner le bon exemple. Si les enfants ne voient pas le bon exemple à la maison, ils se rebelleront. Comme vous le voyez, tout dépend de chacun de nous.
Nous en resterons là pour aujourd’hui. Continuez à prier comme nous, nous prions ici et conservez votre croix sur le front ! Que votre croix ne soit pas effacée par le péché ! La vie est un combat et il faut lutter pour atteindre le but. De même que les athlètes veulent gagner des trophées, et ils parviennent au but, de même nous, nous devons lutter pour gagner ce trophée si incomparable. Et pourtant il y en a qui idolâtrent les footballeurs, mais il est préférable que nous soyons des fous de Dieu ! Il y a de quoi devenir fou en pensant que nous sommes enfants de Dieu ! Rendons-nous compte de ce que c’est que d’être enfant de Dieu et que nous pouvons passer l’éternité avec Lui ! Il n’y a rien qui vaille cela ! Le démon met le miel sur les lèvres de la jeunesse pour les attirer et les conquérir. Si on leur met la croix, personne ne veut la porter. Mais la croix, c’est la compagne sûre pour gagner le ciel. Alors n’en restons pas au temps et efforçons-nous d’atteindre l’éternité. J’ai vu beaucoup de belles choses sur terre, mais il n’y a rien ici-bas qui soit comparable à ce que j’ai pu voir dans les demeures célestes. La grandeur du ciel est d’une telle splendeur que nous ne pouvons pas être stupides au point de perdre toutes ces beautés.
Merci à tous. Je vous embrasse. »



Soleil

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Message par Soleil Sam 23 Mar - 21:57

4 Octobre 2003

Bonjour à tous. C’est le Seigneur qui nous rassemble une fois de plus.

On me demande de parler de la Bénédiction que la Sainte Vierge a donnée hier:
La Bénédiction était « pour les mourants ». On peut appliquer l’objet béni par la Sainte Vierge à un mourant ou à une personne qui est perdue, laquelle peut être incroyante. Il est arrivé bien des fois que le mourant ait demandé à se confesser ou à recevoir l’Extrême- Onction (ou le Sacrement des Malades). C’est donc une Bénédiction pour le salut de l’âme, plutôt que pour la guérison du corps. Mais Dieu peut aussi guérir le corps comme II guérit l’âme. Et vous savez qu’il y a dans l’Eglise. les Saintes Huiles pour l’Onction des Mourants. Beaucoup de personnes qui ont demandé à recevoir l’Extrême-onction ont vu leur état physique s’améliorer ainsi que leur âme. Ces objets qui ont été bénits hier, sont destinés à ces personnes incroyantes ; certaines, après les avoir touchés, ont reçu la grâce, et ont demandé à recevoir les derniers Sacrements. Nous avons des témoignages de beaucoup de personnes qui se sont converties à ces moments-là.
Je pense que tous nous pouvons collaborer à la Passion du Christ, les uns d’une façon et les autres d’une autre. Le bon chrétien doit toujours accepter la Volonté de Dieu et tout faire par amour et avec joie. Parfois, collaborer à la Passion du Christ, c’est se faire soi-même victime soit pour l’Eglise et les Prêtres, soit pour la conversion des pécheurs. Nous ne devons pas faire notre propre volonté mais la Volonté de Dieu. Il faut accepter toujours et à tout moment les croix, qu’elles soient d’ordre physique ou moral ; et accepter les croix, c’est vraiment collaborer à la Passion du Christ.

Question : En France, on prépare une loi sur l’Euthanasie. Qu’en pense Notre Seigneur ?

Il est difficile de répondre à cette question. C’est Dieu seul qui donne la Vie et c’est Dieu seul qui la reprend. C’est un suicide que de demander l’euthanasie ; et c’est un crime que de la pratiquer. L’Euthanasie va donc à l’encontre de la Loi, de ce Commandement de Dieu : « Tu ne tueras pas ». Il faut dire, au contraire : « Me voici Seigneur ; fais de moi ce que Tu voudras ». Mais il ne faut pas se suicider, ni le demander. C’est Dieu qui est le Maître de notre vie ; c’est Lui qui la donne et c’est Lui qui la reprend.
C’est un sujet très grave ! Si vous avez un proche qui est dans cette situation, encouragez-le jusqu’à la fin, aidez-le à bien mourir en lui parlant beaucoup de Dieu. Dites-lui qu’il existe un Paradis, que tout ne se termine pas ici-bas ; que celui qui se suicide, ne fait pas la Volonté de Dieu. Dieu est le Maître de nos vies. Aujourd’hui, on entend dire que chacun est maître de sa vie ; celui qui dit une chose pareille, n’a pas la Foi. Une personne croyante ne peut parler ainsi. Le Maître de ma vie, c’est Dieu, et que Dieu fasse de moi ce qu’il voudra. Il ne faut jamais désespérer même si les maladies sont douloureuses, mais il faut dire : « Mon Dieu, si par cette croix, je peux moi aussi T’aider à racheter des âmes, et bien j’accepte de collaborer avec Toi, et de collaborer à Ta Passion. » Je sais que parfois la douleur est très forte, mais Dieu ne nous donne pas plus que nous ne pouvons supporter ; je l’ai dit très souvent : Dieu mesure nos épaules avant de nous donner la croix. Et II nous donne selon ce que nous sommes en mesure de supporter. Si parfois nous sommes faibles, Il nous envoie la souffrance à petites doses ; mais il ne faut jamais désespérer, que ce soit pour une maladie, ou parce que on perd un enfant, ou pour un problème moral ; c’est une mère qui est passée par là qui vous le dit, une mère qui a perdu un fils il y a six ans, au meilleur moment de sa vie : je crois que c’est la Foi qui vous aide à rester debout et à continuer le chemin. Si on a la Foi, on surmonte tout. Le souvenir, personne ne pourra vous l’enlever ; quant à la douleur, elle est toujours là. Mais la Foi vous aide à surmonter la douleur, et à surmonter l’absence et les souvenirs.

Une autre question : les problèmes dans les familles aujourd’hui.
Aujourd’hui il y a beaucoup de problèmes à cause des enfants ; il y en a qui vivent en couple sans être mariés, et ils vivent en état de péché mortel ; et nous qui sommes catholiques, nous devons reconnaître que vivre avec une autre personne (sans être marié), c’est vivre en état de péché mortel. Malheureusement, il apparaît que très souvent, les parents acceptent que leurs enfants vivent dans ces conditions, et ils collaborent ainsi à cette situation que leurs enfants ont choisie. Alors ce n’est pas que nous n’aimons pas nos enfants, car le cœur d’une mère ne peut haïr un enfant ; mais une maman chrétienne, ne saurait accepter que ses enfants vivent sous son toit de cette manière, car ainsi elle collabore et consent à leurs péchés. Si votre fils frappe à la porte, sachant dans quel état il vit, en tant que mère, vous ouvrez la porte et vous l’embrassez. S’il demande à déjeuner, vous lui préparez à manger ; et s’il désire passer la nuit à la maison, vous faites son lit. Mais vous ne pouvez accepter que votre fils dorme sous votre toit en partageant sa chambre avec son amie. La maman doit toujours être là où se trouve son fils, mais elle ne doit pas collaborer et consentir au péché que son fils est en train de commettre. Et malheureusement, je vous parle en connaissance de cause.
Pour ma part, je préfère pleurer ici-bas, et je pense que ces larmes serviront à quelque chose, plutôt que de collaborer avec le péché. Et je vous le dis car j’ai un fils qui est marié civilement ; je ne le vois pas depuis sept ans, alors que nous habitons la même ville, parce que je lui ai demandé de se marier à l’Eglise. C’est un enfant très bon mais je ne peux pas accepter ce péché. J’en souffre beaucoup et souvent j’ai envie de prendre le téléphone et de l’appeler et de lui dire : mais pourquoi es-tu ainsi ? Mais il m’a dit : « Ou c’est Dieu ou c’est moi ». Je lui ai répondu : « Je choisis Dieu avant toi ». Or je vous dis que je n’ai jamais rien eu de plus grand que mes enfants ; mais je mets Dieu à la première place. Si un fils vient à la maison, je ne vais pas le mettre à la porte. Mais s’il vient accompagné, je ne veux pas être complice de l’offense faite envers Dieu. Et il y en a qui disent : « En voilà une mère ! » La seule chose que j’ai eue dans ma vie, ce sont mes enfants. J’ai perdu ma mère dans ma plus tendre enfance, et je n’ai eu personne dans ma vie ; la seule chose que j’ai aimé à la folie, ce sont mes enfants. Mais Dieu, je L’aime encore plus ! Et je pleure tous les jours, mais j’espère que ces larmes serviront pour qu’un jour, mon fils se rende compte et dise : « Eh bien, Dieu existe ». Et je ne suis pas la première femme à avoir agi ainsi. Voyez Sainte Monique : elle a mis son fils à la porte ; bien sûr, je ne suis pas Sainte Monique et je n’arrive pas à sa hauteur. Mais je m’efforce d’aimer Dieu de tout mon cœur et je m’efforce de ne pas consentir à l’offense commise envers Dieu.
Sur la nouvelle Fondation de Torralba
Le 15 Septembre dernier la Fondation de Torralba a été bénie par l’Evêque du diocèse de Soria, accompagné de plusieurs Prêtres. Ils ont béni toute la résidence et Mgr l’Evêque a été surpris par les dimensions de cette résidence. Nous étions nombreux et nous avons fait une petite fête. Les Réparatrices ont dansé des danses folkloriques asturiennes, des sévillanes, et les petits enfants avaient préparé une petite manifestation en l’honneur de Mgr l’Evêque. Tout le monde était content. Mais l’inauguration proprement dite a été remise à plus tare, car reste encore quelques travaux à effectuer, notamment les jardins et la cour L'inauguration aura lieu lorsque tout sera terminé. Comme il y a des personnes qui viennent pour la première fois, je précise que cet édifice est une résidence pour accueillir une centaine de personnes en détresse ; il y a beaucoup de personnes âgées qui sont totalement seules et la Sainte Vierge nous a demandé de faire des œuvres d'amour et de miséricorde. Et nous avons actuellement une soixantaine de jeunes filles qui se sont consacrées à Dieu et qui sont totalement dévouées aux nécessiteux. Elles ont pour mission d'atteindre la sainteté en se consacrant aux pauvres. Les personnes âgées, ont été abandonnées pour la plupart et elles n'ont plus personne ; certaines ont été dépouillées du peu qu’elles avaient. La plupart des jeunes filles sont diplômées de l'Université : et beaucoup d'entre elles avaient des domestiques, et bien des commodités chez elles. Elles ont tout abandonné pour servir les autres et elles ont répondu aux demandes de la Sainte Vierge et de Notre Seigneur. Et ces demandes de la Sainte Vierge et de Notre Seigneur ne s’adressent pas uniquement à Luz Amparo et aux Réparatrices, mais à vous aussi et à tout le monde. Il revient à chacun de collaborer : Là où nous voyons une plaie, soignons-la ; là où nous voyons de la peine, consolons ; ainsi lorsque nous nous présenterons devant Dieu, nous arriverons les mains pleines. Que nous ne nous présentions pas devant Dieu, les mains vides ! C’est l’amour qui doit prévaloir même après la mort. L’âme ne meurt pas. Le corps meurt, mais l’âme et l’esprit vivent. La Foi a une fin, l’Espérance aussi a une fin, mais l’Amour doit être éternel, l’Amour de Dieu avec l’amour des hommes ; et le jour où l’amour de l’homme s’unira à l’Amour de Dieu, c’est la chose la plus grande que pourra avoir l’être humain. Si nous nous aimions tous ici sur cette terre, nous pourrions déjà avoir un paradis de paix et de bonheur. Et cela, chacun de nous peut le faire.
Moi je vois comment tournent les aiguilles d’une montre et je les comparais à la vie qui file, elle aussi, comme les aiguilles d’une montre ; et souvent nous perdons notre temps. Nous devons profiter de toutes les minutes de notre existence pour aimer Dieu et faire le bien aux autres sans considération de couleur de peau ou de race. Nous sommes tous des enfants de Dieu. Et nous devons tendre la main à tous parce que nous sommes tous frères. Nous sommes tous sous le même toit et nous ne devons pas être racistes ; aimons autant les noirs et les jaunes que les blancs. Tous sont mes frères et tous sont nos frères. Nous devons nous présenter devant Dieu les mains remplies de bonnes œuvres.
Et en voyant l’heure tourner sur la pendule, je me disais : Que reste-t-il ? Tout passe, rien n’est éternel. Mais l’amour de Dieu n’a pas de fin. Alors si nous avons des sentiments, si nous avons un cœur aimant, c’est la seule chose qu’il nous reste ; une personne qui n’a pas de cœur, de sentiment, n’a rien. Elle est vide. Tout n’est que fictif, tout n’est qu’ordure, et tout prend fin.
Surtout aimons les personnes âgées, parce qu’elles sont souvent comme des enfants ! Après avoir tout donné... et qu’est-ce qu’une mère ne donne pas à ses enfants ! Comme les enfants répondent peu à leurs parents ! Il nous est même arrivé de recevoir des personnes ayant eu des titres de noblesse, et leurs enfants, après avoir tout reçu de leurs parents, les ont laissées dans la ruine !
J’ai pour but de faire en sorte que les résidences soient très jolies, bien décorées, avec des jardins etc... ceux qui ont eu tout cela par le passé, l’ont toujours, et ceux qui ne l’ont pas eu, peuvent en profiter dans leurs vieux jours. Comme m’a dit le Seigneur : « le meilleur pour les pauvres ». Si vous visitez Torralba, vous verrez comme la fondation est splendide, et je pense que les personnes âgées s’y sentiront bien. Il ne s’agit pas seulement du plat de nourriture, mais il faut leur donner de l’amour, l’amour qu’elles n’ont pas eu chez elles. On ne peut jamais remplacer l’amour d’un enfant pour ses parents, mais on fait tout ce qui est en notre pouvoir et nous les aidons à bien vivre le temps que ces personnes passent chez nous, en les préparant à bien mourir. Et j’ai vraiment beaucoup de peine pour ces vieillards abandonnés parce qu’aujourd’hui, ils sont méprisés. Je le dis très souvent aux Réparatrices : les défécations des vieillards ont une mauvaise odeur... l’enfant, tout le monde l’aime et tout le monde veut s’en occuper. Mais le Seigneur nous a demandé de nous occuper des personnes âgées parce qu’aujourd’hui, c’est ce secteur de la population qui en a le plus besoin. Il est arrivé une Réparatrice, qui d’ailleurs n’est pas restée, car elle ne cessait de dire : « Oh, çà me dégoûte de....Oh comme c’est dégoûtant.... ». Et je lui disais : « Ma fille, le Seigneur ne nous a pas demandé d’ouvrir des parfumeries ou des magasins de fleurs. Il nous a demandé de recueillir des vieillards. Et ils ont leurs conditions physiologiques comme tout le monde ». Alors les Réparatrices qui viennent chez nous ne doivent pas s’imaginer qu’elles auront à tenir une parfumerie, mais plutôt à torcher les vieillards. Et j’ai dit à cette Réparatrice : « Ma fille, il vaut mieux que tu partes ». Ici nous essayons de tenir les vieillards dans un état impeccable de propreté. Lorsque nous les conduisons chez les médecins, ils font la réflexion : « On voit d’où ils viennent ! ». Les vieillards aussi, doivent faire leurs besoins ; et quand ils les font dans leur lit, eh bien nous sommes là pour nettoyer, et les tenir bien propres. Moi aussi je l’ai fait et j’ai appris aux Réparatrices à le faire. Il faut voir en eux la croix du Christ, et les pauvres, ils sont cloués en croix, et le Seigneur le permet. Il faut leur donner le plat de nourriture mais aussi toute l’affection dont nous sommes capables. Voilà qu’elle est notre mission. Mais quand le cœur fonctionne, il ne cesse d’aimer et de servir les autres. Et quand il cessera de fonctionner ici-bas, il continuera là-haut.
Voilà ce que j’avais à vous dire. Nous sommes unis par le même esprit de Dieu et de la Sainte Vierge qui est notre bonne mère à tous et qui nous aime tous. Vous voyez combien nous aimons nos enfants ! Mais la Sainte Vierge nous aime encore plus !
Quelqu’un m’a appelé récemment, en me disant : « Mais les messages sont catastrophiques ! ». La Vierge comme mère nous avertit et nous dit : « Mes enfants. Je vous aime tellement que Je désire que lorsque vous parviendrez ici, vous soyez remplis d’amour pour que vous rencontriez l’Amour de Dieu, mais vous devez lutter sur terre et vous devez observer les Commandements ; vous devez vivre l’Evangile. Aimez le Saint Père et priez beaucoup pour lui ». Le Saint Père est très mal et je peux vous affirmer que c’est un grand saint. C’est un martyr ; c’est un homme qui donne sa vie pour tous les chrétiens et essaie de faire du bien à toute l’humanité. Prions beaucoup pour lui.
Merci à tous et bon voyage.


2 Novembre 2003

Bonjour à tous.
On me demande de vous parler des visions que j’ai eues hier le 1er Novembre ainsi que de la bénédiction. (Fête de La Toussaint).
La bénédiction a été donnée par Notre Seigneur, spécialement pour les âmes du Purgatoire, afin que leurs peines soient diminuées et qu’elles y demeurent moins de temps. Cette bénédiction était directement donnée au moment de l’apparition de la Vierge au Pré- Neuf, et de l’endroit même où la Vierge apparaît au Pré-Neuf. C’est une grâce spéciale pour les âmes du Purgatoire. Mais les objets ont été bénis également comme l’ont été les pèlerins. La Sainte Vierge a promis qu’Elle bénirait tous ceux qui viendraient au Pré-Neuf.
J’ai vu des âmes dans un lieu splendide où il y avait des anges consolateurs. Ce lieu était magnifique mais on ne peut l’expliquer car ici sur terre, il n’y a rien de comparable. Cette beauté était telle qu’elle est en fait inexplicable ; c’était vraiment grandiose. L’âme est absolument comblée. Le lieu dans lequel on se trouve, est si grandiose, qu’en revenant sur terre, on doit laisser le bonheur de là-bas pour retrouver la tristesse d’ici. On se retrouve au milieu des êtres humains, de la méchanceté des hommes et le changement d’un lieu à l’autre est terrible. J’ai vu également des âmes enchaînées dans une sorte d’enfer, des frères et sœurs enchaînés, des mères enchaînées avec leurs enfants, des époux et épouses enchaînés. Et tous criaient : « c’est ta faute ; c’est à cause de toi ». Les uns et les autres se rejetaient la faute. Ils étaient enchaînés parce que les mères avaient consenti à leurs enfants de pécher ou admis le péché chez eux, et les filles reprochaient à leurs mères de leur avoir permis de pécher et de ne pas les avoir corrigées. Et entre sœurs aussi, elles se faisaient des reproches et se renvoyaient la faute : « c’est à cause de toi que... ». Cette sorte d’enfer était horrible. Mais l’enfer le plus grand pour eux, c’était de se trouver dans une obscurité intense où ils ne pouvaient voir Dieu. Le fait de manquer de la présence de Dieu leur faisait mal. C’était terrible d’entendre tous ces cris. Dans le premier lieu, les âmes du Purgatoire remerciaient pour les prières qui avaient été dites à leurs intentions ; dans le second lieu, les êtres se maudissaient parce qu’ils n’avaient pas voulu que l’on prie pour eux. Plus on prie pour les âmes qui sont damnées, plus on augmente leurs peines. Mais quand on prie pour des âmes qui sont au Purgatoire, c’est tout le contraire ; elles ressentent du soulagement, vous demandent de continuer à prier pour elles et vous en remercient. Voilà la différence qu’il y a entre un endroit et un autre. Moi je vous dis que ce qui affecte le plus les âmes qui sont dans le second lieu, c’est de ne pas jouir de la présence de Dieu et d’avoir perdu quelque chose de si grand. D’un côté c’est si merveilleux et de l’autre c’est si horrible ! Voilà les visions que j’ai vues hier comme d’ailleurs je les ai eues maintes fois. Les âmes qui sont en enfer souffrent selon les péchés qu’elles ont commis. Leur plus grand tourment, c’est de ne pas voir Dieu.
Nous devons donc vivre « comme il convient » pour mourir « comme il convient ». Et précisément pour vivre « comme il faut », nous devons être au service de Dieu, et nous devons nous donner à Dieu, de la tête aux pieds. Il ne faut pas perdre son temps, comme nous le faisons trop souvent. Mais il faut que nous soyons toujours « sur le pied de guerre », comme une voiture prête pour le départ. Il faut être prêts pour servir Dieu et L’aimer, et il faut répondre à toutes les personnes qui ont besoin de nous. Nous ne devons jamais faire de différence entre les personnes, quelle que soit leur couleur ou leur race. Nous sommes tous enfants de Dieu et nous sommes tous frères. Et nous ne pouvons jamais faire de différence entre les personnes et exclure qui que ce soit. Nous devons nous aimer de tout notre cœur et surtout nous devons prier car là où il n’y a pas de prière, il ne saurait y avoir l’union, l’amour et la paix.
Vous savez que les trois ennemis de l’âme sont : le monde, le démon et la chair. Nous devons lutter contre ces trois ennemis. Contre le démon, il y a la prière, pour qu’il s’éloigne des âmes. Contre le monde, il faut faire tout le bien que nous pouvons envers ceux qui sont dans le monde ; mais il faut nous retirer du monde et nous cacher. Contre la chair, il y a la pénitence. Il faut mortifier ses sens et ne pas donner au corps tout ce qu’il demande. Parfois le corps est comme un animal et il agit en tant que tel. Si nous ne le maîtrisons pas, alors il déborde. Si nous donnons au corps tout ce qu’il demande, eh bien c’est la ruine de notre âme. Nous devons avoir de l’ordre dans le corps parce que le corps participe de l’âme, de même que l’âme participe du corps. Si nous conservons notre âme en état de grâce, nous sommes gais et contents, rien qu’en pensant que nous sommes enfants de Dieu et que nous avons un don si grand... celui qui veut être enfant de Dieu, Dieu ne le repousse pas. Dieu nous aime tous de tout son cœur. Et même si nous sommes de grands pécheurs, Il est le Père prodigue du fils prodigue. Et voyez ce que le Père prodigue a fait pour son fils ! Malgré que le fils ait quitté la maison, et gaspillé tout son héritage, le Père prodigue pensait que si son fils ne revenait pas, Il allait le perdre. Et tous les jours, Il sortait au dehors pour voir s’IL ne l’apercevait pas au loin. Et un jour, Il le voit revenir et lui prépare une grande fête dans la maison ! Il n’a pas tenu compte du fait que son fils avait gaspillé tout son héritage mais II a vu qu’il était revenu à la maison. Il lui a ouvert les bras, ainsi que les portes de sa maison, Il l’a revêtu de beaux vêtements et le fils est resté chez son Père. Comme Dieu est bon ! Même si nous sommes de très grands pécheurs, si nous nous repentons et si nous demandons pardon à Dieu et changeons nos vies par le sacrement de Pénitence, le Père nous ouvre ses bras, nous étreint contre son Cœur, et nous aide à cheminer sur le chemin de la vérité qu’est Dieu.
Nous devons penser que nous ne sommes sur terre que pour une courte durée même si le temps nous paraît long. L’Eternité, c’est « éternellement ». Et nous ne pouvons pas perdre l’éternité. C’est pourquoi je dis aux mamans qu’elles doivent bien élever leurs enfants. Depuis leur plus tendre enfance, elles doivent leur apprendre le chemin de Dieu et leur dire : « Mes filles, occupez-vous aussi de votre âme parce que vous avez une âme. Ne vous occupez pas seulement de votre corps ». Nous, mamans, nous nous occupons trop souvent du corps. Je l’ai dit bien souvent : nous levons nos enfants de bon matin pour aller au collège, par tous les temps. Et le dimanche matin, au lieu de dire : « Mes enfants, aujourd’hui nous allons rendre grâce à Dieu, pour que vous soyez bien toute la semaine ; levez-vous, nous allons glorifier Dieu parce qu’aujourd’hui c’est dimanche et nous allons tous aller à la messe et recevoir notre Dieu ; vous verrez comment le Seigneur va nous protéger de tout ce mal qu’il y a dans le monde » ; nous disons : « repose-toi, fais grasse matinée car c’est dimanche » ! Et lorsque les enfants vont en excursion, nous ne nous préoccupons la plupart du temps que du sandwich, de l’argent de poche, et de tout ce dont l’enfant a besoin pour son excursion. Mais nous oublions de dire à nos enfants : «Ton âme est-elle en état de grâce ? Si tu vois une chapelle, approche- toi, ouvre la porte et dis : Seigneur, je T’aime ». Même si nous, mamans, nous ne disions que cela... mais comme l’on parle peu aux enfants ! Et cela ce n’est pas aimer les enfants ; c’est de l’égoïsme que de n’aimer que les choses matérielles, les choses du monde ! Nous ne pensons pas que l’éternité vaut mieux que le temporel. Et nous ne pouvons pas en rester au temps parce que le temps s’achève, et l’éternité ne finit jamais. Et quand nous nous présenterons devant Dieu, il ne faudra pas que Dieu ait honte de nous. Nous devons ici-bas vivre dans la charité et dans l’amour ; les enfants doivent obéir à leurs parents ; les parents doivent élever leurs enfants ; les épouses doivent être soumises à leurs époux et les époux respecter leurs épouses. S’il y a l’amour, il y a tout. S’il n’y a pas d’amour, il n’y a que désunion, discorde et il n’y aura jamais la paix. Et s’il n’y a pas la paix, Dieu est absent.
La Sainte Vierge demande que nous soyons tous frères, que nous ne soyons pas des ennemis. Quelquefois dans les familles, il y a des discordes terribles. Et vous savez, la violence appelle toujours la violence. Si dans une famille, il y a un être violent, il faut que les autres membres soient pacifiques. Sinon, les discordes n’auront jamais de fin. Et moi je dis toujours que si le cristal heurte quelque chose de doux, il ne se rompra pas. Mais s’il heurte la pierre, il va se briser en mille morceaux. Soyons doux comme le baume, et si ce qui est dur se heurte à ce qui est doux, eh bien il ne se passera rien.
Au cours de ces années, j’ai reçu beaucoup de couples qui me racontaient leurs problèmes, problèmes de couple, problèmes familiaux avec les beaux-parents, les belles-mères....Et souvent les enfants paient les conséquences des attitudes et des agissements de leurs parents, parce qu’ils vivent dans une ambiance de discorde et grandissent dans une ambiance de désunion. Et la violence ne s’arrête jamais. Si l’on demande à Dieu la patience, la résignation, et si l’on garde le silence, on cherchera toujours la paix, et il y aura toujours la paix. Par contre, s’il y a la guerre, il y a toujours des morts et de la destruction. Quant à ceux qui ont des épreuves, qu’ils prient, qu’ils demandent à Dieu le courage et la patience de les surmonter. C’est la seule façon de pouvoir obtenir la paix.
Le plus important c’est toujours de persévérer et de persévérer jusqu’au bout sans jamais abandonner Dieu. Même si nous sommes très mal, regardons toujours vers le ciel, accrochons-nous au crucifix et disons : Seigneur, moi je veux être crucifié comme toi. Celui qui aime Dieu, embrasse la croix et celui qui n’aime pas Dieu, la repousse. La croix est la compagne la plus belle que peut avoir l’être humain. Le jour où cette compagne fait défaut, cela signifie qu’il y a quelque chose qui ne va pas en soi. Il faut dire : « Seigneur envoie-moi la croix ; quelle qu’en soit la taille, je ne la rejetterai pas, je l’accepterai. Seigneur, je ne vais pas demander la croix que je veux, mais celle que Toi tu voudras ». Que ce soit une maladie, la perte d’un enfant, la perte d’un être cher, si l’on regarde vers le ciel, et si on l’accepte, quelle grandeur d’accepter ainsi la croix ! Et moi je peux vous dire que c’est douloureux, mais cela a été douloureux aussi pour le Christ ! Et le Christ nous prête la croix pour que nous puissions nous crucifier avec Lui. Alors acceptons ce que le Seigneur voudra bien nous envoyer ! Moi je dis souvent : Seigneur, si tu m’enlèves un pied, tu me laisses une jambe ! Si tu m’enlèves les mains, tu me laisses les yeux ! Tu n’es pas un voleur, Tu n’enlèves que ce qui T’appartient ! Regardez l’état de ces pauvres gens qui, dans les hôpitaux, sont étendus sur des lits ; ceux qui sont de véritables crucifix vivants ! Quelles souffrances chez certaines personnes ! On ne se rend pas compte de ces souffrances terribles qu’endurent ces crucifix vivants ! Et souvent nous nous plaignons pour des broutilles ! Si nous faisions l’expérience de ces douleurs, nuit et jour, et jour et nuit, alors nous pourrions parler de la croix. Comme je le dis souvent : ce n’est pas la même chose de parler de la croix que de parler depuis la croix ; quand on sait ce qu’est la croix ! Si nous aimons la croix, nous aimons le Christ. Et c’est la croix qui nous permettra de parvenir au Ciel. Et la croix n’entre pas au Ciel, elle reste à la porte du Ciel. Et après, tout n’est que gloire, tout n’est que félicité.
Arriver là-haut et nous trouver devant Dieu, voilà la chose la plus grandiose que l’être humain puisse désirer ! Aimons beaucoup l’Eglise. Il nous revient à chacun de l’aimer parce qu'elle appartient à tous, à chacun d’entre nous. On ne peut pas dire que l’Eglise appartient aux Prêtres. Non, l’Eglise est à tous et comme elle est à tous, elle est notre Mère, et nous devons l’aimer. Nous devons aider les Prêtres au lieu de les critiquer et les aimer. Pensez qu’ils sont souvent seuls : ils ont beaucoup de problèmes et aidons-les. Ils ont un don, « avoir le Christ dans leurs mains », que personne n’a. Oui peut avoir le Christ dans ses mains ? Le Prêtre. Alors, allons voir le Prêtre et ouvrons-lui clairement notre conscience. Même si nous sommes de grands pécheurs, il va absoudre nos fautes et pardonner nos péchés. Il a le pouvoir de le faire, pouvoir que l’ange n’a pas. Respectons les Prêtres et aimons-les. Aimons beaucoup l’Eglise. Remplissons nos obligations envers la Sainte Eglise. Nous devons alimenter notre âme comme nous alimentons notre corps. Ne cessons jamais d’aller à la messe et de recevoir le Corps du Christ. Faisons-le avec ferveur et quand II est en nous, pensons que nous sommes un véritable tabernacle.... Moi j’ai souvent vu après la Communion, l’ange courir après une personne qui venait de communier. Et c’était comme si l’ange lui disait : « Attention, vois comment tu te comportes aujourd’hui, car Jésus est en toi ». Et souvent nous recevons Jésus sans savoir qui nous recevons. Et nous devons méditer sur ce que nous portons à l’intérieur de nous : le Christ, le Fils de Dieu, en corps, sang, âme et divinité. Il faut dire : « Seigneur, je T’ai reçu ce matin, aide-moi à faire de bonnes œuvres toute la journée ; dès le matin, je T’offre, mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur et tout mon être, Seigneur ». Et si j’offre tout mon être au Seigneur, je ne peux commettre de mauvaises actions. Le Seigneur va m’aider parce que je me suis consacré à Lui.
Comme je l’ai dit auparavant : il faut quelquefois discuter, mais comme le font des êtres humains, raisonnablement. Il faut se parler, dialoguer entre époux, avec les enfants pour pouvoir se comprendre mutuellement. Et si chacun agissait de la sorte, nous serions en train de vivre un peu de ciel sur la terre, car tout ne serait qu’amour et paix. Celui qui aime, ne peut faire de mal à l’autre. L’amour ne permet pas que l’on commette le mal envers qui que ce soit.
Quelquefois notre cœur est comme un bloc de glace et il faut qu’il s’enflamme d’amour pour pouvoir comprendre les autres et les aider. Essayons d’être ainsi et vous verrez que tout n’est que paix et joie.
Et si vous entretenez dans votre cœur quelque rancune, alors efforcez-vous d’effacer cette rancœur car vous ne pouvez avoir de rancune envers qui que ce soit. Quoi que l’on fasse envers moi, je dois pardonner et aimer. Là est le plus grand mystère de l’âme : l’amour. Il est impossible d’aimer et de faire du mal. L’amour en celui qui aime, ne lui permet pas de commettre le mal. Enflammons notre cœur de cet amour pour Dieu et vous verrez que tout vous réussira.
Je vous embrasse tous et que le Seigneur bénisse votre voyage. Je vous dis au mois prochain si Dieu veut.
PS : En Décembre 03, Amparo n’est pas venue parler.


ENSEIGNEMENTS

TEMOIGNAGES

SPECIFICITE DES MESSAGES DE L’ESCORIAL
Par le Chanoine Don José Arranz
Chapelain de la « Fundacion Virgen de los Dolores » de 1994 à 2000

Discours donné à ANCENIS, le 13.2.1998

Vous avez eu le privilège d’avoir ici en France les Apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à Ste Marguerite-Marie à Paray-le-Monial, ainsi que les Apparitions de Notre-Dame de Lourdes.
C’est pourquoi vous savez que dans les Messages des Apparitions qui sont « authentiques », il y a une partie commune et une partie distincte qui est spécifique à chaque Apparition. Je pourrais commencer par vous faire remarquer qu’il y a beaucoup de coïncidences entre la vie et le contenu de l’enseignement de l’Apparition du Sacré-Cœur à Ste Marguerite-Marie et de cette Apparition-ci (vidéo 7 Février 1998) à Luz Amparo, mises à part les différences de temps et de distance et l’ambiance doctrinale entre le I7cme siècle et notre société.
En ce qui concerne les points doctrinaux, nous pouvons dire que la vérité, la pierre angulaire du Message de l’Escorial dans ce qui est la partie commune à tous les Messages, c’est l’Amour envers l’Eglise et envers le Souverain Pontife, le Vicaire du Christ sur terre. En rappelant les vérités de l’Evangile l’Apparition de l’Escorial insiste sur les vérités qui aujourd’hui sont contestées même à l’intérieur de l’Eglise Catholique. C’est pour cela que je vous disais que la pierre angulaire c’est l’Amour envers l’Eglise et envers le Vicaire du Christ. Car vous savez que même dans les cercles ecclésiastiques, on conteste la doctrine que nous enseigne le Pape actuel Jean-Paul II. C’est pourquoi à maintes reprises, la Sainte Vierge à l'Escorial nous demande d’aimer le Vicaire du Christ, d’être fidèle à son enseignement ; Elle dit qu'il souffre beaucoup et qu’il ne faut pas attendre sa mort pour le considérer comme un « martyr » authentique.
D’autres vérités se rapportent à ces dogmes qui sont également oubliés et contestés de nos ours comme par exemple, la Maternité Divine de la Sainte Vierge. Cette expression affirme que la Sainte Vierge est Mère de la Divinité de Jésus. Cette phrase en a scandalisé beaucoup. Toutefois il est plus exact de dire : « Mère de la Divinité de Jésus » que de dire « Mère de Dieu », parce que dire Mère de Dieu, c’est se référer à Dieu dans les trois Personnes Divines. Cependant dire : « Mère de la Divinité de Jésus », c’est affirmer que la génération de la Vierge se Termine dans la seconde personne de la Très Sainte Trinité.
A côté de cette vérité, on affirme les deux natures de Jésus-Christ : la nature humaine qu’il prend de la Sainte Vierge par œuvre de l’Esprit-Saint, la nature divine qui s’unit à la nature humaine dans la seconde personne de la Très Sainte Trinité.
Une autre vérité fondamentale, c’est le dogme de la Présence Réelle Véritable et Substantielle de Jésus-Christ dans l’Eucharistie : « Eucharistie » non seulement comme Sacrement et comme banquet et repas - on insiste tant sur cet aspect sacramentel - mais avant tout et surtout « Eucharistie » comme Sacrifice. Vous savez que l’on nie cette Présence Réelle en recourant aux mots « transsignification et transfinalisation », mais on ne veut pas admettre la « transsubstantiation ». Le signe ne change pas la réalité de ce qui est signifié. Et la finalité ne change pas non plus la réalité physique d’une chose ou d’un être. Voilà pourquoi le Pape Paul VI dans son Credo du peuple de Dieu a tellement insisté sur cette vérité que répète précisément le Message de la Vierge à l’Escorial.
Une autre vérité de Foi oubliée et peut-être même niée par beaucoup, c’est la nécessité de recevoir le sacrement de la Pénitence pour le pardon des péchés, sacrement de pénitence ou de la confession, reçu individuellement, à l’exception de cas extraordinaires comme l’Eglise d’ailleurs l’a toujours admis. Vous savez bien qu’aujourd’hui, imprégnés d’une mentalité protestante, on nie la confession devant un prêtre et d’une manière individuelle, et l’on pratique fréquemment les confessions collectives. Et il en est même qui disent qu’il est suffisant de se confesser directement à Dieu. Tout ceci est condamné par l’Eglise et la doctrine n’a absolument pas changé. Dans cet ordre d’idées, les Messages sont réellement un révulsif dans la conscience des chrétiens qui ont perdu aujourd’hui la sensibilité à l’égard du péché, déjà dénoncée par le grand Pape Pie XII. De là vient que le Pape Jean-Paul II a écrit l’encyclique « Veritatis Splendor » ratifiant ainsi la doctrine traditionnelle de l’Eglise.
A côté de ces vérités de Foi, les Messages de l’Escorial nous rappellent les vérités éternelles : la mort, le jugement de Dieu, l’Enfer et la gloire du Ciel. Comme vous le savez, aujourd’hui, sous l’influence également de mentalités étrangères au catholicisme, on nie l’Enfer, on dit qu’il n’y a personne en Enfer ou bien que nous tous, nous sommes tous sauvés, en jetant la confusion dans la doctrine de l’Eglise. Jésus-Christ nous a sauvés par ce que l’on appelle en Théologie « la Rédemption objective » c’est-à-dire : Il nous a rachetés par une Rédemption plus que suffisante pour sauver tous les hommes. Mais l’application des mérites de la Rédemption ne sera réalisée que par la coopération de chacun d’entre nous. Il faut se souvenir de la phrase de St Augustin : « Celui qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas, toi, sans toi ».
Les Messages de l’Escorial ne sont pas des Messages apocalyptiques. Ils nous parlent du Ciel : « le Ciel est notre patrie pour laquelle nous sommes nés » nous disent-ils. Dieu n’a pas créé l’homme pour l’Enfer mais il s’est vu obligé de le créer à cause du péché de l’homme.
Les Messages répètent fréquemment et nous rappellent ces vérités, ce sont là d’authentiques signes d’amour comme une Mère qui rappelle à un enfant ou à un être cher qui va entreprendre un voyage sur une route dangereuse, de prendre garde afin d’échapper aux dangers. Rappeler cela n’est pas une chose apocalyptique dans un sens négatif, dans un sens péjoratif mais c’est le fruit de l’Amour Miséricordieux du Seigneur et de la Sainte Vierge.
Ces vérités éternelles sont fondamentales pour orienter notre vie et ne pas tomber dans le danger - dans lequel nous tombons - : nier la transcendance de la vie en affirmant que tout s’achève ici-bas ou que nous sommes tous sauvés.
Dans ce qui est de l’aspect ascétique, les Messages rappellent toujours les vertus d’humilité et de charité. Il n’y a pas de Message dans lequel le Seigneur ou la Sainte Vierge ne nous demandent pas d’être humbles et d’aimer les hommes, le prochain, d’un amour véritable : c’est- à-dire une charité théologale et non pas un amour horizontal ; non pas l’amour de l’homme pour un être humain, mais l’amour envers Dieu et l'amour envers l’homme à cause de Dieu. A cause de ces vérités, le Message nous rappelle la pénitence, le sacrifice. le détachement des biens de la terre pour que l’on voie en nous une véritable conversion. Cet appel à la conversion nous a été rappelé dans le dernier Message du dernier Samedi (7 Février 1998). Le message nous disait :
« Priez, convertissez-vous, repentez-vous ».


Comme vous pouvez le constater, ce sont des vérités contenues dans la Foi de l’Eglise mais qui sont menacées en ces temps-ci par des idéologies qui ne sont pas conformes avec le Magistère Eternel et Authentique de l’Eglise.
Donc dans ce cas, le Message insiste aussi sur une chose qui concerne ces temps-ci : que l’on prêche l’Evangile intégralement ; que l’on ne prêche pas dans l’Evangile que ce qui plaît, en enlevant ce qui déplaît ; que l’on ne parle pas seulement d’un Dieu Miséricordieux. Il est certes Miséricordieux mais II est également Juste. Ces thèmes sont communs à tous les Messages. Ce qui est spécifique des Messages de l’Escorial, c’est la Dévotion et le Culte envers la Passion de Notre Seigneur si oubliée de nos jours. Vous savez bien que nous faisons pénitence et nous nous sacrifions pour obtenir des biens matériels mais non pas pour Dieu, De là, la nécessité de méditer sur la Passion. On ne peut pas parler de la Résurrection de Jésus si l’on ne parle pas de sa Mort et de sa Passion. A côté de cela, il y a également le détachement des biens de la terre.
Voilà ce que j’avais à vous dire. »


-Discours paru dans le Bulletin de Janvier 2003 N°61
-Le Père Don José Arranz est licencié en Philosophie et en Théologie. Docteur en Histoire de l’Art Sacré, Professeur de Grand Séminaire. Chanoine de la Cathédrale de Burgo de Osma (Province de Soria).


3 Février 2002

Nous remercions bien vivement Mr Julian Arguëllo de nous parler de la vie du Père Spirituel de Luz Amparo, le cher Père Alfonso Maria Lopez Sendin.

« Bonjour à tous !
Aujourd’hui, c’est un jour spécial. Comme vous le savez, le Père Alfonso Maria s’est éteint le Vendredi 1er Février à 20h30. Hier matin, (2 Février) premier samedi du mois, alors que nous étions en train de réciter le Rosaire avec Luz Amparo, l’extase s’est produite, et nous nous attendions à ce que le Père Alfonso dise quelque chose, comme cela a été le cas avec Pierre Piqué. Nous en avions le pressentiment.
Amparo est entrée en extase et immédiatement le Père Alfonso a pris la parole et s’est adressé à nous tous. Il est au Ciel ! Nous tous qui avons eu le bonheur de le connaître, dès le premier instant nous nous sommes rendus compte que c’était un Saint.
Je vais vous résumer ce qu’était le Père Alfonso. Comme vous l’avez entendu dans le message, il s’était consacré à Dieu à l’âge de 9 ans. Et vous avez entendu également qu’il a eu la récompense d’être le Père spirituel de Luz Amparo à cause de sa vie consacrée et de sa fidélité. Et à elle, Dieu lui a concédé la grâce de lui donner un Directeur Spirituel de la catégorie du Père Alfonso.
Le fait de l’apparition de la Vierge date du 14 Juin 1981. A cette époque, Amparo avait très peu de personnes autour d’elle. Au cours de l’un des messages de ces premiers temps, le Seigneur lui demande de chercher un Directeur Spirituel. Parmi les personnes qui faisaient partie de son entourage, l’une dit : moi j’en connais un, c’est un tel ! Un autre d’ajouter : moi j’en connais un autre, c’est un saint, et ainsi de suite. Une liste est dressée sur laquelle figurent plusieurs noms. Alors survient une nouvelle extase, et le Seigneur dit à Amparo : « Je te rappelle que c’est le quatrième de la liste ». Et le 4ieme de la liste correspondait au Père Alfonso Maria. Et où se trouve ce Père ? Il est à la rue Principe de Vergara à Madrid dans un Couvent de Carmes. Luz Amparo va le voir et ce Père était à son confessionnal. Déjà à ce moment-là, alors qu’il y avait quatre ou cinq pères carmes en train de confesser, notre attention avait été attirée par le fait que le seul confesseur pour lequel il y avait une queue de personnes attendant leur tour, était le Père Alfonso.
Quand Amparo est l’instrument de Dieu, il se passe beaucoup de choses surnaturelles, mais quand il s’agit d’Amparo elle-même, elle est comme une enfant. Elle arrive au confessionnal, toute intimidée et dit au Père Alfonso Maria que le Seigneur lui a demandé d’être son Directeur Spirituel et s’il veut la confesser. Et le Père de répondre : « Comment pourrai-je vous refuser la confession, je confesse tout le monde et je vais vous confesser avec plaisir ». Nous qui avons eu la chance de vivre ces commencements, à plusieurs reprises nous nous sommes confessés au Père Alfonso Maria. Il se tenait dans son confessionnal, vous donnait toujours sa croix à embrasser (il l’avait toujours dans sa main) et il commençait par vous dire : « Ame de Dieu ! » Ainsi donc eut lieu la première prise de contact et le Père accepta de devenir le Père Spirituel de Luz Amparo. Il y eut donc vingt années d’étroites relations, de contacts spirituels intenses entre Amparo et son Père spirituel, entre ce dernier et nous tous, qui avons la chance de faire partie de l’entourage proche d’Amparo. Il y a vingt ans, le Père Alfonso avait déjà 75 ans et moi je me souviens que j’avais été impressionné par la vitalité de cet homme. Sa vitalité était unie à une spiritualité très profonde : il imposait des scapulaires de N.D. du Mont Carmel à tour de bras, à tout le monde ! Il avait un profond amour envers la Ste Vierge. En tant que Carme, il avait une affection particulière envers ND du Mont Carmel et quand il a connu les apparitions de l’Escorial, il a conçu une grande dévotion envers la Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l’Escorial.
Sa raison de vivre, c’était d’abord la célébration de la Sainte Messe tous les jours. Il tenait en permanence son chapelet dans sa main. Les années ont passé et j’ai eu la chance de me trouver en de
Nombreuses occasions près de lui. A diverses reprises il a pris des congés à l’Escorial et nous avons pu l’approcher constamment. Il a recueilli une ample documentation sur les faits survenus à l’Escorial, des faits extraordinaires qui se sont déroulés ici tout au long de ces années en relation avec les apparitions de la Vierge et il nous a dirigés spirituellement. Pour nous tous il a été comme un Père, parce que c’était un homme toujours très réceptif, très affectueux et très souriant. Et pour Luz Amparo vous avez entendu : toute sa science et toute sa sagesse, il les a mises à son service pour qu'elle prenne le bon chemin et soit fidèle.
Ces sept dernières années où il a été malade, il les a passées à « La Magdalena ». Il a été soigné par les Réparatrices. Pour moi le Père Alfonso Maria n’est pas décédé le Vendredi 1er Février, mais le jour où sa condition physique ne lui a plus permis de célébrer la Sainte Messe. Je ne l’ai jamais entendu se plaindre, ni se lamenter, alors qu’il avait une pneumonie. Et beaucoup d’entre vous avez été témoins que malgré son état physique qui s’était détérioré, il était très content de vous bénir le premier samedi du mois et de vous faire une croix sur le front.
Ces derniers temps, lorsque je rentrais de mon travail à Madrid, je passais le voir tous les soirs car je savais qu’il n’était pas bien. Il ne pouvait presque plus bouger sa main et moi j’approchais mon front ; il me faisait le signe de croix en répétant inlassablement la formule que, vous autres, pèlerins, vous connaissez bien :

« CON JESUS Y CON MARIA, VIVE SANTO NOCHE Y DIA EN AMOR, PAZ Y ALEGRIA. QUE SEAS UN GRAN SANTO ! »
«AVEC JESUS ET AVEC MARIE, VIS SAINTEMENT JOUR ET NUIT DANS L’AMOUR, LA PAIX ET LA JOIE. SOIS UN GRAND SAINT (E) ! »

On peut dire que le Père Alfonso Maria a joué un très grand rôle dans cette Œuvre et j’ai eu l’honneur et la chance de pouvoir assister à la messe qui a été célébrée pour lui le Vendredi 1er Février à
19 heures. Nous étions quatre personnes dont le célébrant et le Père Alfonso qui était également présent. Nous avons prié pour que la volonté de Dieu soit faite pour le Père. Une heure après, le Père Alfonso décédait.
Bien entendu, nous avons tous une très grande peine, car nous avons perdu un Père d’une qualité exceptionnelle mais nous sommes également très heureux qu’il soit au Ciel. Et nous savons et nous avons la pleine confiance que du haut du Ciel il veillera non seulement sur cette Œuvre, mais aussi sur nous tous qui en faisons partie.
Quand je dis « nous tous qui en faisons partie », je ne me réfère pas seulement à ceux qui sont le plus proche, mais à vous aussi, chers pèlerins, qui venez régulièrement, et qui persévérez. Je suis sûr que le Père Alfonso vous aidera. Demandez-lui de vous aider, priez-le, et il intercédera pour vous.
Aujourd’hui, au cours de l’homélie, le Provincial des Carmes racontait que lorsqu’il était entré au Séminaire à l’âge de 13 ans, il avait été très surpris d’entendre le Père Alfonso chanter la messe de sa voix si puissante et agréable. C’était un homme tellement saint que, forcément, il faisait des envieux : ses confrères constataient que « tout le monde allait vers lui » ; et « pourquoi ces gens ne viennent-ils pas vers nous » disaient-ils ? Le premier samedi arrivait, plusieurs autobus allaient au Couvent et tout le monde demandait le Père Alfonso. Les uns voulaient se confesser, d’autres désiraient donner des Messes etc.... Il n’y en avait que pour lui…
Je crois vous avoir tout dit au sujet du Père. Je vais vous laisser entreprendre votre voyage de retour et aujourd’hui vous n’aurez pas de problème d’horaire.
Bon voyage à tous. Et à bientôt ! »

Soleil

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Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français  - Page 2 Empty Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français

Message par Soleil Sam 23 Mar - 22:00

TEMOIGNAGES

-du Père José Maria Ruiz, Chapelain de la Fundacion Virgen de Los Dolores
-de Mr Julian Arguëllo, Président de l’Association Internationale des Amis du Pré-Neuf de l’Escorial

LE 8 SEPTEMBRE 2002 A LA NAVE
Julian Arguëllo

« Je salue les pèlerins français et portugais.
Je pensais qu’aujourd’hui Luz Amparo allait pouvoir vous parler parce qu’hier, au cours de l’extase, elle était beaucoup mieux que les jours précédents. Mais comme vous le savez, la santé et la condition physique d’Amparo sont extrêmement délicates. Je viens de l’avoir au téléphone et comme son cœur s’arrêtait, on lui a fait ce matin un électrocardiogramme et nous pensons qu’elle va avoir des complications. Demain elle a rendez-vous chez le cardiologue. Les maladies d’Amparo sont « spéciales » ; ce n’est pas comme pour nous autres. Luz Amparo est l’instrument de Dieu et sans aucun doute les conditions physiques et les lois naturelles ne sont pas tout à fait les mêmes pour elle et ne sauraient aller à rencontre des plans de Dieu. Moi j’ai vu Amparo très gravement malade ; sur le moment j’ai eu très peur et puis je me suis rasséréné en pensant que pour elle, les lois naturelles étaient différentes. Nous par exemple, nous pouvons mourir d’un infarctus du myocarde, d’une angine de poitrine, mais comme Amparo est l’instrument de Dieu et qu’il y a des plans divins sur elle, elle ne mourra que lorsqu’elle aura rempli la mission que le Ciel lui a impartie. Nous sommes toujours très préoccupés par sa santé, mais en même temps pleins de sérénité parce qu’elle s’en ira lorsque Dieu le permettra. Elle a demandé qui était à La Nave et nous lui avons répondu que les pèlerins français et portugais l’attendaient. Elle regrette vraiment de ne pas pouvoir venir - elle a passé une très mauvaise nuit - et elle vous adresse ses salutations les plus affectueuses.
Lorsqu’on me demande comment va Amparo, je réponds : elle va comme Dieu veut. Car moi je suis comme je veux être, et comme Dieu me le permet. Dieu est pour nous un Père. Mais elle, elle souffre et elle accomplit pleinement la mission qui lui a été assignée par le Ciel.
Nous ne pouvons pas oublier que le 15 Novembre 1980, alors qu’elle était femme de ménage et était chez Mr et Mme Miguel Martinez, c’est à ce moment-là qu’elle voit le Seigneur cloué sur la croix et II lui dit qu’il l’a choisie pour être une âme victime de souffrance et d’expiation, et elle devient une âme victime. Depuis 22 ans, tout au long de ces années, le Seigneur l’a polie et la manière de la façonner, c’est de la broyer. Elle est physiquement broyée alors qu’elle est très élevée spirituellement.
Le Chapelain qui est à mes côtés et moi-même, serons très heureux de vous donner notre témoignage.
Le Père José Maria, Chapelain de la Fundacion, est une vocation du Pré-Neuf de l’Escorial. Depuis Aranjuez, il venait avec sa mère réciter le Chapelet et ne pensait pas qu’il serait un jour prêtre et chapelain de cette Œuvre. »


Père José Maria
Bonjour à tous '
Je vais vous parier de ma vocation. Je suis won an Pré-Neuf le premier Samedi de Juin 1983. C’était le premier samedi qui suivait (agression dont Amparo a été l’objet au Pré-Neuf. Je suis venu avec des amis qui m'ont invité. Curieusement, ces amis-là n’ont pas cru. Et je pense qu'ils ne sont pas revenus. Moi j’ai eu la grâce de croire et à partir de ce moment-là, je venais au Pré-Neuf tous les premiers samedis du mois. En septembre 1985, je suis rentré au Séminaire grâce aux bénédictions reçues en ce lieu. Amparo a soutenu ma vocation. Je lui ai demandé conseil car j'étais inquiet de devoir suivre le Seigneur, et elle m’a recommandé fortement de rentrer au Séminaire. Je la connaissais très peu, j’avais parlé une seule fois avec elle et la seconde fois je lui demandais ce que je devais faire car j’avais confiance dans ses conseils. Comme elle voyait la Sainte Vierge, je pensais que c’était la personne adéquate pour m’éclairer. Je suis resté au Séminaire de Tolède pendant six ans. J’ai eu la chance de rencontrer à cette époque le Cardinal Don Marcelo, et la formation du point de vue doctrinal était excellente.
Après avoir reçu le sacerdoce, j’ai été nommé dans la province de Cordoue dans une maison de retraites spirituelles. Et le week-end, j’avais la charge d’une paroisse. Je suis resté deux ans à Cordoue et un jour Amparo m’a téléphoné et m’a annoncé sa visite. J’étais très content et elle m’a proposé de venir ici : c’était en 1994, l’année où toute l’Œuvre avec ses ramifications a été approuvée par le Cardinal de Madrid, le 14 Juin 1994. Elle venait donc me demander de collaborer à cette Œuvre. Le Père Arranz était déjà là, et elle voulait également ma collaboration.
J’ai répondu que j’étais enchanté de cette proposition mais que je devais tenir compte de mes supérieurs. J’ai présenté ma demande à mon supérieur immédiat et tout de suite il m’a dit que ce n’était pas possible ; nous n’étions que deux prêtres à nous occuper de cette maison de retraites spirituelles et si je m’en allais, il n’en restait plus qu’un. Il fallait attendre. Le Père Chapelain a donc été obligé d’attendre encore deux ans. Amparo est venue me chercher une seconde fois en me disant que c’était un appel urgent. J’en ai donc parlé à mon supérieur, lequel en a référé à son supérieur hiérarchique ; celui-ci lui a dit que si le Cardinal de Madrid lui donnait l’autorisation, il considérerait que c’est la voie de Dieu. Les démarches furent donc faites et le Cardinal donna son accord. Finalement en Février 1996, j’ai intégré la Fondation. En Janvier j’avais passé deux semaines à la Fondation et à Cordoue on me demanda des nouvelles sur mon stage et j’ai donné des nouvelles très positives. J’avais les mains abîmées à cause du climat qui sévit à Cordoue, j’avais des engelures, et au bout de quelques jours à l’Escorial, les engelures avaient disparu. J’essaie de servir de mon mieux Notre Seigneur et la Sainte Vierge ici à la Fondation. Mon expérience à Cordoue a été positive, mais je pense que c’est ici que j’ai donné toute ma mesure, au service de cette Œuvre. Ici j’ai ressenti la satisfaction spirituelle qu’a celui qui fait ce que Dieu lui demande. Depuis quelques mois nous avons le fils de Julian qui est prêtre ; il n’est pas ici en permanence parce qu’il s’occupe les samedis après-midi et dimanches matin d’une paroisse qui se situe à une demi-heure d’ici. Avant de terminer, je veux dire qu’en ce qui concerne les vocations, qui ont surgi avec les grâces que Dieu a données par /intermédiaire de la Ste Vierge ici au Pré-Neuf, il y a eu des vocations sacerdotales, des vocations religieuses, hommes et femmes, des vocations pour l’apostolat, des vocations pour le mariage ; il y a eu une quinzaine de vocations de prêtres qui ont germé au Pré-Neuf, de différentes régions d’Espagne, selon ce qui nous a été rapporté. De temps en temps nous apprenons qu’il y a un séminariste ou un prêtre qui venait du Pré-Neuf. Et on apprend alors qu’il est au Séminaire. Actuellement il y a sept séminaristes qui sont rattachés à cette Œuvre. Il y en a d'autres qui sympathisent avec cette Œuvre et qui ont reçu leur vocation au Pré-Neuf. Ils sont à Tolède, Getafe, Madrid. C’est une preuve supplémentaire que la grâce de Dieu agit ici au Pré- Neuf.
Par ailleurs, on compte aujourd’hui plus de 60 religieuses réparatrices. La plupart sont très jeunes, alors qu’aujourd’hui il y a très peu de vocations religieuses dans le monde comme en Espagne. Des couvents, des maisons religieuses ferment et dans les monastères la plupart des religieuses sont très âgées. C’est une preuve supplémentaire de l’action du Seigneur. »
Julian Arguëllo

« Marie-Georges me demande de vous raconter comment je suis entré dans cette Œuvre.
Il apparaît qu’en 1981 j’habitais Madrid. Marié et père de deux enfants, j’étais très préoccupé à l’idée de devoir mettre mes enfants au collège parce que la drogue circulait dans les établissements scolaires. Il se trouve que nous avions un appartement à l’Escorial car ma femme est née à San Lorenzo del Escortai ; nous y venions fréquemment les week-ends ainsi que les trois mois d’été pendant les vacances scolaires des enfants. Ainsi donc, en 1981, nous décidons d’habiter à l’Escorial toute l’année. Est-ce le fait du hasard ? Non. Sans aucun doute, le Seigneur avait ses plans sur notre famille.
En ces années-là, j’avais alors 35 ans, ma femme et moi-même formions un couple classique : mon but était de gravir les échelons dans mon travail, et de me situer le mieux possible dans mon entreprise. Depuis 33 ans je suis toujours dans la même société. Nous décidons donc de venir vivre à l’Escortai. Peu de temps après, on apprend qu’il y avait une femme qui voyait la Vierge. Moi j’ai beaucoup ri et j’ai trouvé cela très drôle. Quand ma fille m’en a parlé, je lui ai dit que tout çà, c’était des choses du passé. J’étais très sceptique. Mais les faits survenaient à une centaine de mètres de l’endroit où j’habitais. En Juin 1981, ma femme me dit : « On devrait aller voir ce qui se passe ». Je lui ai répondu : « Vas-y, moi en tout cas, je n’y vais pas. Tu vas rencontrer un grand nombre de bigotes, et moi je ne suis pas bigot ». Alors ma femme est partie et moi je suis resté à la maison. Au bout d’un moment, elle revient à la maison et je sens un parfum de rose impressionnant. Je lui ai dit : « Voyons, raconte-moi ce qui se passe ». « C’est quelque chose de sérieux, c’est une femme très brave, exceptionnelle, et elle te fait dire d’y aller. Regarde, elle m’a touchée ici », me dit-elle. Elle montre l’endroit sur son bras, et effectivement l’on sentait un parfum très fort de rose. Et moi je me disais : « On a certainement dû la parfumer avec un spray... ». Je me suis dit : « Eh bien, je vais aller voir Luz Amparo par curiosité ». Et comme je vous l’ai dit, elle se trouvait à une centaine de mètres de l’endroit où nous vivions. Nous sommes donc allés chez les Martinez que nous ne connaissions pas du tout. Je me souviens - et les images sont encore gravées dans mon esprit comme si je les vivais maintenant - j’ai rencontré Amparo, je lui ai posé quelques questions et lorsque je lui posais des questions ayant trait à la religion, elle répondait d’une façon lapidaire. Elle sentait un parfum de rose extraordinaire, il faisait un peu chaud car nous étions en Juin 1981, et je me rendais compte que plus elle transpirait et plus le parfum de rose était fort.
Elle nous dit : « Venez par ici car je dois repasser » et nous voilà dans la cuisine. A partir de là, je crois que la Vierge a touché mon cœur. Moi j’ai dit à ma femme : de deux choses l’une : « ou bien c’est une comédienne fantastique douée d’une intelligence naturelle ou bien c’est très sérieux ». J’ai beaucoup réfléchi sur ces moments. Il n’y a pas de doute que la Vierge a touché mon cœur à tel point que j’ai senti qu’il fallait que je sois en état de grâce. Cela faisait vingt ans que je ne m’étais pas confessé ! Et moi je pensais comme beaucoup de gens : « j’ai ma famille, je ne fais de mal à personne, je travaille, je vais de temps en temps à la Messe, et même si j’arrive en retard la plupart du temps....» Voilà comment j’étais à l’époque ! mais j’ai ressenti la nécessité de me réconcilier avec Dieu. Ainsi donc je suis allé au Monastère de San Lorenzo de l’Escorial. Et là je crois bien que le confesseur m’attendait. Ce confesseur a été un grand prêtre. Il n’est plus à San Lorenzo maintenant mais il m’a beaucoup aidé à faire une bonne Confession, (j’étais craintif, car vingt ans sans se confesser.... !) mais ce fut très facile pour moi et après cette Confession je me suis senti renouvelé spirituellement. A partir de ce moment-là toute ma famille a été attachée à cette Œuvre. Nous étions alors un groupe très réduit et quand nous arrivions au pré-Neuf et qu’il y avait eu un message, il fallait le lire et personne ne voulait le faire, et moi j’ai commencé à en faire la lecture. Et comme nous vivions très près 'de Miguel et Julia, nous les avons rencontrés et avons fait connaissance.
Maintenant je vais vous raconter la première fois où nous avons vu Amparo stigmatisée. Comme c’est logique, nous faisons connaissance de Miguel, Julia et Amparo. On se réunissait pour réciter le chapelet au Pré-Neuf. C’était un samedi de Décembre 1981 et je ne l’oublierai jamais. Miguel me dit qu’il allait à Madrid amener ses enfants au cinéma voir un film d’avant- garde. « Si tu veux, je prends les tiens », me dit-il et j’ai répondu que non. L’une de mes sœurs m’a appelé pour me dire qu’elle passait nous voir. Ce samedi, en revenant de la Messe, j’ai dit à ma femme que nous allions passer chez Miguel et Julia pour les avertir que nos enfants n’iraient pas à Madrid cet après-midi. Nous allons donc chez eux, on sonne et c’est Amparo qui nous ouvre la porte. « Entrez, vous allez prendre un café avec nous », et elle nous a servi le café. Mon fils était avec nous et ma fille était absente. Nous étions sur le point de partir lorsqu’Amparo s’adresse à moi et me dit : « Julian, vous irez cet après-midi réciter le Chapelet au Pré-Neuf » et j’ai dit que oui. Au moment où je dis oui, la voilà qui reçoit les stigmates devant nous. Elle a commencé à saigner du front, elle a poussé des cris de douleur ; nous l’avons mise sur un lit mais elle est restée dans la chambre à genoux, les bras en croix, et le sang coulait sur tout le visage. Il y avait des parfums de rose extraordinaires. Nous sommes sortis de la chambre et l’avons laissée seule pour respecter ce moment. Au cours de cette stigmatisation, elle était à genoux, les bras en croix. Quand elle est stigmatisée, Amparo n’est plus qu’un bloc de marbre, très rigide. Nous étions très impressionnés. Ma femme et moi, nous nous sommes mis à genoux et moi je me suis demandé : mais qu’est-ce que c’est ? Moi je demandais à Dieu ce que c’était, je n’avais pas peur, mais je me rendais compte que nous étions devant une force supérieure. Nous avons quitté la chambre très impressionnés, et voilà que l’on entend la sonnerie de la chambre où se trouvait Amparo. Julia va voir, et elle revient en disant : « Amparo vous demande de venir ». Et là, nous l’avons vue semblable au Christ : ses vêtements remplis de sang collaient à son côté, la main était étendue et perforée - j’aurais pu mettre mon doigt dans l’orifice - le sang coulait de la main, et il y avait un parfum de rose extraordinaire. Nous nous sommes mis à genoux.
J’ai eu le bonheur de la voir stigmatisée plus d’une dizaine de fois. Cette fois-là, elle n’a pas du tout parlé. Comme je vous l’ai dit, elle était un Christ en croix. Cela a duré plus d’une demi-heure. Au bout d’une demi-heure, elle a commencé à se remettre et elle qui avait le visage rempli de sang, peu à peu le sang a commencé à se réabsorber ; elle a mis dix à quinze minutes à récupérer, et le sang qui était tombé par terre, demeurait à terre. Ses mains que j’avais vues perforées, étaient redevenues normales. Le sang qui tachait son corps avait disparu et elle recommençait à bouger ses bras et je me souviens du bruissement de ses os qui s’articulaient à nouveau. Nous sommes sortis de la chambre, nous nous sommes assis au salon et nous n'arrêtions pas de nous demander : « Mon Dieu, mais comment cela est-il possible ? » Regardez la grandeur de Dieu et comme nous, nous sommes petits. Moi je regardais Amparo, et une demi-heure après que tout cela fut terminé, elle passait à nouveau l’aspirateur dans l’appartement.
Je ne savais vraiment plus où j’en étais... la nuit suivante, ma femme et moi avons passé une nuit blanche... ma femme acceptait tout pleinement ; moi je résistais. Je me disais : « Ne r.ous a-t-on pas hypnotisés ? » Moi je voulais trouver une issue. L’issue fut la miséricorde que Dieu a eue envers nous et qui nous a amenés à nous intégrer entièrement dans cette Œuvre. Nous avons eu et nous avons le bonheur de faire partie de l’entourage d’Amparo et moi je devrais rendre grâce à Dieu du matin jusqu’au soir. Comme vous le savez, j’ai un fils prêtre et une fille réparatrice. Je pourrais vous en raconter pendant trois jours sans m’arrêter.... Il s’est passé tellement de choses !
Je vous remercie d’être venus parmi nous et vous souhaite un bon voyage de retour. »


LETTRE DU CHANOINE DON JOSE ARRANZ **
EN REPONSE A LA LETTRE DU PERE B... DATEE DU 9 DEC.2002
ADRESSEE A MARIE-GEORGES ETCHEVERRY
AVEC COPIE A SON EVÊQUE
SUITE AU PELERINAGE DU 6 AU 8 DECEMBRE AU PRE-NEUF DE L’ESCORIAL


El Burgo de Osma, 3 Janvier 2003

Chère Marie-Georges dans le Seigneur : Paix et Grâce de Dieu.
J’ai reçu la photocopie de la lettre envoyée par le Père Buron.. Je suis surpris par ce qu’il dit sur l’Enfer et la Divinité de Jésus. Voyons ce que dit l’Eglise.
1)- D’abord, un catholique doit accepter ce que dit le Magistère de l’Eglise.
2)- Selon le Magistère de l’Eglise, l’existence de l’Enfer et son éternité est UN DOGME DE FOL La doctrine sur l’Enfer se trouve clairement exposée dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique, du numéro 1033 à 1037. Le numéro 1035 dit textuellement :
« L’enseignement de l'Eglise affirme l’existence de l’Enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les Enfers où elles souffrent les peines de l'Enfer, le feu éternel ».
Et il cite au bas de la page l’enseignement constant du magistère de l’Eglise et du Concile Vatican II au N°48 de la Constitution Dogmatique sur l’Eglise.
3)- Nier l’existence de l’Enfer consciemment, c’est tomber dans l’hérésie.
4)- En ce qui concerne la phrase « Mère de la Divinité de Jésus », elle en a surpris beaucoup, je dois dire ; mais pourquoi ne pensent-ils pas avec une logique théologique.

Ce prêtre admet que la Vierge est Mère de Dieu et n’admet pas qu’Elle soit « Mère de la Divinité de Jésus ». Ce qui est un contresens.
C’est un Dogme de Foi que Jésus-Christ est Dieu et que la Vierge est Mère de Jésus-Christ, qui est Dieu. Si Jésus-Christ est Dieu, Il l’est parce qu’il a la divinité. Sinon, Jésus-Christ ne serait Dieu que de nom, mais II ne le serait pas réellement. Si Jésus-Christ est Dieu, Il l’est parce qu’il est la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité faite homme. Et s’il est la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité, Il a la même nature divine - la même divinité - que le Père et l’Esprit-Saint. La Vierge est Mère de la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité faite homme sans abandonner la nature divine, sans laisser la divinité. Mais Elle n’est pas Mère de la DIVINITE du Père et du Saint-Esprit, parce qu’Elle n’est pas Mère du Père ni du Saint-Esprit ; Elle est seulement Mère du Fils incarné.
Ce prêtre admet que la Vierge est Mère de la Personne de Jésus, qui est divine, non humaine ; mais qu’Elle n’est pas Mère de la Divinité de Jésus parce que la Vierge n’est pas « Mère de la nature divine », parce que si Elle l’était, Elle donnerait l’existence à la nature divine.
Cette manière de penser est erronée. La Vierge ne donne l’existence ni à la Personne divine de Jésus ni à la nature divine de Jésus, car elles existent de toute éternité. Cependant Elle est vraie Mère de Dieu ou de la divinité de Jésus. Elle est vraie Mère de la Seconde Personne de la Trinité incarnée parce que la génération humaine et la génération de Marie a comme fin la personne : dans le cas de la Vierge, elle a comme fin la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité, avec tout ce qu’Elle est ; c’est-à-dire avec la nature divine, avec la divinité. LA NATURE DIVINE OU DIVINITE DE JESUS EST INSEPARABLE DE SA PERSONNE.
Le Fils de Dieu s’incarne dans le sein de la Vierge Marie, et est engendré du sang de la Vierge Marie, selon la nature humaine, sans abandonner la divinité. Le Verbe de Dieu entre dans le sein de la Vierge avec la nature divine, avec la divinité, et II sort, Il naît de Marie la Vierge avec la nature humaine, avec la personne divine et la nature divine qu’il a parce qu’il est Dieu. La Vierge est Mère de toute la réalité de Jésus.
La Vierge donne l’existence au corps de Jésus, Dieu crée l’âme qui s’unit à ce corps et dans le même instant le Fils de Dieu s’unit « HYPOSTATIQUEMENT » à ce corps et à cette âme et ainsi Celui qui auparavant était Dieu, se fait homme sans cesser d’être Dieu.
Nous ne pouvons pas oublier que l’incarnation du Fils de Dieu et la Maternité divine de la Vierge sont des mystères surnaturels que notre intelligence ne peut comprendre. Peut-être cela facilitera quelque peu la compréhension si l’on pense que nos parents engendrent seulement le corps, et nous disons qu’ils sont les parents véritables d’Antoine ou de Julie. Dieu crée l’âme humaine et l’unit au corps et c’est de cette union que résulte la personne humaine. Dans le plan divin, la génération du corps par nos parents a pour fin de donner l’existence à la personne ; ils sont parents de tout ce qu’est un homme ou une femme ; mais non point parce qu’ils donnent l’existence à l’âme mais par l’union substantielle du corps avec l’âme créée par Dieu.
Il est plus exact de dire que la « Vierge est Mère de la Divinité de Jésus » que de dire que la « Vierge est Mère de Dieu ». Car, si nous disons que « la Vierge est Mère de Dieu », nous restreignons Dieu au Fils, parce qu’Elle n’est pas Mère de Dieu le Père ni de Dieu l’Esprit-Saint. Tandis que si nous disons « Mère de la Divinité de Jésus » - non de la DIVINITE - nous excluons qu’Elle est Mère de la Divinité du Père et de l’Esprit-Saint. Mais les deux expressions sont également vraies, bien que depuis le Concile d’Ephèse l’on dise communément que la « Vierge est Mère de Dieu ».
Peut-être - et c’est là une opinion personnelle - la Vierge utilise-t-Elle l’expression « Mère de la Divinité de Jésus » parce qu’il arrive fréquemment aujourd’hui que l’on « VIDE » le Christ de la Divinité, en le réduisant à n’être qu’un simple homme. Jésus-Christ est vrai Dieu par la Divinité qu’il a de toute éternité, et II est vrai homme par l’humanité qu’il a de la Vierge.
Marie-Georges, je ne sais si j’ai expliqué ce qu’est «un mystère». Souvenez-vous seulement de l’invocation dans les Litanies du Cœur de Jésus : « Cœur de Jésus en Qui réside la plénitude de la Divinité ».
Notre Mère est Mère de l’humanité de Son Fils, non de l’HUMANITE ; la Vierge est Mère de la Divinité de Jésus non de la DIVINITE.
Signé : José Arranz

**Licencié en Philosophie et en Théologie, Docteur en Histoire de l’Art Sacré, Professeur de Grand Séminaire, Chanoine de la Cathédrale de Burgo de Osma, Province de Soria, Espagne.
Chapelain de la Fondation Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l’Escorial de 1994 à 2000 nommé par l’Archevêque de Madrid, Don Angel Suquia.
LA VIE DU CHRETIEN DOIT ÊTRE UNE CONTINUELLE CONVERSION

CHANOINE DON JOSÉ ARRANZ

CARÊME 2003

Le 5 Mars commence le Saint temps de Carême. Dans l’esprit de l’Eglise, notre Mère, ce temps de Carême sert à nous préparer à la célébration de la Solennité de Pâques. Dans le Christ Ressuscité, nous ressuscitons tous. Nous tous les croyants, nous devons de fait ressusciter en Lui. Et pour y parvenir, nous devons intensifier la conversion du cœur. Lorsque le prêtre nous impose les Cendres, il prononce ces paroles de Jésus : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile ». (Marc 1,15)
« Se convertir, c’est cesser de vivre comme la majorité » dit le Cardinal J.Ratzinger. Dans la vie chrétienne, la conversion est un thème toujours nouveau. La vie du catholique, la vie du prêtre et celle de l’âme consacrée, par sa nature, doit être une vie de conversion continuelle. Notre but est la sainteté. Le Pape Jean-Paul II lance un appel à la sainteté dans la lettre intitulée «Novo Millenio Ineunte»... «Ce serait un contresens, dit-il, de se contenter d’une vie médiocre, vécue selon une éthique minimaliste et une religiosité superficielle. Lorsque l’on pose la question à un catéchumène : « Veux-tu recevoir le Baptême ? », cela revient à lui demander : « Veux-tu être saint ? ». Cela signifie le mettre sur le chemin du Sermon sur la Montagne : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». (Matthieu 5,48). « La vie entière de la communauté ecclésiale et des familles chrétiennes doit cheminer dans cette direction » (n°31).
La conversion, c’est le retour du pécheur à Dieu qu’il avait abandonné par le péché mortel ou la faute grave. Et celui qui vit en état de grâce sanctifiante, se rapproche encore plus de ce même Dieu dont il vit la vie, et qu’il doit continuer à vivre avec une intensité croissante moyennant une ascèse de purification. Pour vivre en Dieu, il faut rompre les chaînes, abandonner des pièges et enjamber des barrières. Le péché mortel ou péché grave ne doit pas fait son nid dans le cœur du chrétien, parce qu’il est une offense et un manque d’amour et d’ingratitude envers Dieu qui nous a créés, nous conserve en vie, et nous a rachetés avec le sang précieux de Son Divin Fils fait homme. En outre, nous courons le risque de nous condamner pour l’éternité si nous mourons en état de péché mortel.
Toute faute grave ayant été abandonnée, notre combat spirituel et surnaturel doit s’efforcer courageusement de couper les fils des péchés véniels délibérés. L’union intime avec Dieu Un et Trine et le fait que les Trois personnes divines résident dans notre âme par la grâce sanctifiante, exige de la délicatesse dans notre relation amoureuse avec Dieu, notre Père. Pour y parvenir, il est indispensable de diriger et canaliser toutes les énergies surnaturelles et d’extirper le défaut ou le péché dominant au moyen de la prière, de la mortification, de l’examen de conscience, des résolutions prises lors de la Confession et de la Sainte Communion...
Nous devons vivre tendus vers la Sainteté par la conversion constante et progressive. Ce sera un bon signe si nous disposons de plus de lumière et voyons clairement la malice de nos péchés et de nos fautes, si les tiraillements de nos passions et de nos inclinations au mal sont plus faibles ; si nous rejetons plus promptement les tentations y compris nos pensées, désirs, actions et omissions de choses de moindre importance ; si la charité s’enracine davantage en nous, la charité théologale envers Dieu et envers le prochain, dans laquelle consiste la perfection.
« Un signe de conversion, dit le cardinal J Ratzinger, c'est le fait de cesser de vivre, d'agir comme tout le monde. »….Commencer à considérer sa propre vie avec les yeux de Dieu…ne pas être dépendant du jugement de la majorité…Mais du jugement de Dieu.». (L’Osservatore Romano 1/1/2001)


La majorité n'est pas la norme de la moralité.


Nous savons tous quel est le poids aujourd'hui du nombre de la conduite de beaucoup de chrétiens qui vivent en marge de la Loi de Dieu. Pour eux, il n’y a que le «dogme » de « tout le monde le fait », « tout le monde agit ainsi » qui compte et a de la valeur. Bien sûr, les hommes d’aujourd'hui n’appliquent « ce dogme » qu’à la morale et à la religion. Ils ne l’appliquent pas à la santé ou à la maladie. Si une épidémie surgit dans laquelle beaucoup de personnes perdent la vie, nous prenons toutes les précautions pour éviter la maladie et la mort. Et il en est de même dans beaucoup d’autres domaines.
En allant plus loin dans notre raisonnement, il apparaît que nous avons abandonné les pratiques pieuses que l’on cultivait avec soin en d’autres temps ; nous avons abandonné la mortification parce que, dit-on, c’est frustrant ; nous avons oublié le Sacrement de Pénitence parce qu’il suffit, dit-on, de se confesser (directement) à Dieu ; nous communions fréquemment ou chaque fois que nous allons à la Messe, parce qu’on ne commet pas de péché mortel, dit-on, tant que l’on maintient l’option fondamentale d’être chrétiens. Pour quelle raison le Cardinal Ratzinger dit-il que « c’est un signe de conversion lorsqu’on cesse de vivre comme tout le monde ? ». Nous avons oublié les paroles sévères de l’Apôtre Paul : « Si quelqu’un manque de respect quand il mange le pain ou boit le calice du Seigneur, il pèche contre le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc fasse son examen avant de manger le pain et boire le calice. Car s’il ne reconnaît pas le corps, il mange et boit sa propre condamnation ». (1, Corinthiens 11, 27-29).


« L’onction des malades », moyen de conversion


Nous devons tous vivre une attitude de conversion. Notre existence est dans les mains de Dieu. Nous ne savons ni le jour ni l’heure à laquelle II nous appellera pour nous donner la récompense ou le châtiment, selon ce que nous aurons fait... (Mt. 25,13). Mais, s’il est permis de parler ainsi, nous les malades et personnes âgées, nous devons être prêts pour la venue du Seigneur car notre vie ne peut se prolonger encore longtemps.
Pour être bien préparés au passage dans l’autre vie, Jésus-Christ a institué « le Sacrement ce l'Extrême Onction ou de l’onction des malades ». Dans ce Sacrement, Jésus déverse le reste de sa Miséricorde. Malgré cela, il y a une certaine crainte à recevoir ce Sacrement et il arrive fréquemment que les proches des personnes malades ou des vieillards, n’osent leur parler de la nécessité de recevoir ce Sacrement par crainte de les impressionner. J’invite les lecteurs à prendre connaissance de ce que dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique au sujet de ce Sacrement, en consultant les n°1499 et suivants jusqu’au n° 1532 inclus.
L’onction des malades « n’est pas seulement le Sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité. Aussi, le temps opportun pour le recevoir est-il certainement déjà arrivé lorsque le fidèle commence à être en danger de mort à cause de la maladie, par suite d’affaiblissement physique ou de vieillesse ». (N°1514). « Il est approprié de recevoir « l’onction des malades » au seuil d’une opération importante. Il en va de même pour les personnes âgées dont la fragilité s'accentue ». (N°1515).
Et parmi les effets de la grâce sacramentelle de l’Onction des malades, je n’en mentionnerai ici que trois :
-« le rétablissement de la santé physique, si cela convient au salut spirituel.... »
-« la préparation au passage à la vie éternelle »,
-« LE PARDON DES PECHES SI LE MALADE N’A PU L’OBTENIR PAR LE SACREMENT DE PENITENCE ».

Je me référais « au pardon des péchés » lorsque je disais plus haut que « Jésus a déversé le reste de sa Miséricorde en instituant ce Sacrement ».
Je ne veux pas passer sous silence ce que dit le Concile de Trente (1) sur les effets de cette merveilleuse Onction des malades :
« Or, la réalité et l’effet de ce Sacrement s’expliquent par les paroles : « La prière de la Foi sauvera le patient et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront remis » (Jacques 5,15). Parce que cette réalité, c’est la grâce du Saint Esprit dont l’onction lave les fautes, s’il y en a encore à expier, ainsi que les séquelles du péché, soulage et fortifie l’âme du malade, en lui donnant une grande confiance dans la Divine Miséricorde. Animé de cette confiance, le malade supporte plus aisément les incommodités et les souffrances de la maladie, résiste mieux aux tentations du démon « qui est à l’affut à son talon ». (Gen 3,15) et recouvre parfois la santé du corps si cela est convenable à son salut». (E.Denzinger, le Magistère de l’Eglise. Barcelone 1963, p 259 n°909).
Face à une doctrine si claire et aux merveilleux effets de ce Sacrement dans l’âme, qui peut craindre de le recevoir, s’il a un peu de Foi, et quel parent ou ami du malade ou du vieillard peut craindre d’aggraver sa maladie ?
Il serait trop long d’exposer toute la doctrine de l’Eglise sur ce Sacrement. Mais je voudrais souligner ce que dit le Concile de Trente (1) et que nous rappelle le Catéchisme de l’Eglise Catholique :
« L’onction des malades accorde le pardon des péchés mortels et véniels, si le malade ou le vieillard n’a pas pu l’obtenir par le Sacrement de Pénitence ; ce Sacrement efface les séquelles du péché ou leur peine temporelle ; en un mot, avec la contrition des péchés, même si elle n’est pas parfaite, l’âme devient blanche pour se présenter devant Dieu et ne pas tomber dans les peines de l’enfer ».
Que ce temps de Carême nous permette de nous purifier davantage et de vivre la vie du Christ Ressuscité.
Don José Arranz (2)

(1)- Coquille article ? S’agit-il du Concile de Trente ou d’E.Denzinger ?
(2)- Licencié en Philosophie et en Théologie, Docteur en Histoire de l’Art Sacré- Professeur de Grand Séminaire, Chanoine de la Cathédrale de Burgo de Osma. Province de Soria (Espagne). Chapelain de la Fondation Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l’Escorial de 1994 à 2000, nommé par l’Archevêque de Madrid, Don Angel Suquia.

PENITENCE, SACRIFICE et MORTIFICATION
S’agit-il de la même chose ?

Chanoine Don José Arranz
(Non daté ! Discours paru dans Bulletin N°64 Juillet 2003}


Il arrive fréquemment que les fidèles catholiques demandent quelle est la différence entre la Pénitence, le Sacrifice et la Mortification. Ce sont ceux qui écoutent ou lisent les Messages des Révélations Privées de Notre Seigneur et de la Sainte Vierge qui, en règle générale, posent cette question ; et aujourd’hui, ceux qui écoutent ou lisent les Messages des Apparitions de la Sainte Vierge à l’Escorial.
Au cours de l’histoire, dans ces Apparitions privées, Notre Seigneur et la Sainte Vierge demandent que l’on fasse pénitence, que l’on se sacrifie et se mortifie pour nos péchés, en vue d’obtenir la paix dans le monde, d’éviter des catastrophes, et même pour obtenir la prospérité matérielle.
Notre Seigneur disait à Ste Marguerite Alacoque : « Tu te trompes, en pensant que tu peux Me plaire avec ces actions-là, pénitences et mortifications, dans lesquelles la volonté propre, ayant déjà fait son choix, parvient à faire fléchir la volonté des Supérieures, au lieu de se soumettre ». (Vie et œuvres de Ste Marguerite - J.M. Saenz de Heredia - Bilbao, 1948 p.114).
« En premier lieu, tu Me recevras à la condition que l’Obéissance te le permette, quelles que soient les mortifications et les humiliations qui viendront sur toi ». (p.118).
Lorsque cette Sainte écrit et donne des conseils, elle utilise le même langage : « Cet amour fera que vous embrasserez aisément toutes les occasions de vous mortifier et de vous humilier ». (p. 506).
Dans le « Septième Appel du Message de Fatima », Sœur Lucie, la voyante de Fatima, sous le titre « Appel au Sacrifice », écrit et décrit tant la pénitence et les pénitences, que le sacrifice et la mortification. (Appels du Message de Fatima - Planète 2001, pp.106-117). Je vous recommande la lecture et la méditation de ce livre, et spécialement des pages qui ont trait à cette question.
En ce qui concerne les Apparitions de l’Escorial, c’est à peine si l’on trouvera un Message où il n'est pas demandé de faire pénitence et sacrifice. A première vue, il semble que la pénitence et le sacrifice soient une seule et même chose, mais en réalité, ce sont deux choses différentes.


Lisons ces paroles dans les Evangiles et les Lettres des Apôtres :


Les Messages authentiques ne font qu’inciter les croyants à faire ce que Jésus enseigna dans l’Evangile et les Apôtres, dans leurs Lettres. Citons quelques exemples :


Sur la pénitence : « Faites donc de dignes fruits de pénitence ». (Mt.3, Cool.
« Ce ne sont pas les justes que Je viens convier à la pénitence (= conversion), mais les pécheurs. (Luc 5,32).


Je vous le dis : il y aura plus de joie dans le Ciel pour un pécheur repentant que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de pénitence ». (Luc 15,7)


Sur le sacrifice : « Et donc vous aussi, devenus pierres vivantes, construisez-vous comme un édifice spirituel, une race sainte de prêtres, pour offrir à Dieu par Jésus-Christ les sacrifices spirituels qui lui sont agréables ». (Lettre de Pierre 2,5).
« Un grand-prêtre est choisi d’entre les hommes pour les représenter dans les choses de Dieu, pour offrir leurs dons et les sacrifices pour le péché ». (Hébreux 5,1).
Sur la mortification : « Aussi vais-je traiter durement mon corps et le tenir en laisse, car je ne voudrais pas être éliminé après avoir prêché aux autres ». (1 Corinthiens 9,27).
« Et de fait, ceux qui appartiennent au Christ ont crucifié la chair avec ses mouvements et ses désirs ». (Gal. 5,24).
« A tout moment, nous portons dans notre corps la mort de Jésus, pour que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre personne ». (2 Cor. 4,10).


Différence entre la pénitence, le sacrifice et la mortification.


De ces textes sacrés que nous venons de citer, l’on peut déduire clairement la différence entre pénitence, sacrifice et mortification ; mais il est à noter que parfois, un acte ou une œuvre peut revêtir en lui-même le caractère des trois. De là vient qu’on les considère souvent comme une seule et même chose. Remarquons également que « faire pénitence », au singulier, et faire des « pénitences » au pluriel, sont deux choses différentes. « Pénitences » au pluriel, équivaut à faire des sacrifices et des mortifications. Au singulier, le terme « pénitence » a la signification suivante :
La « PENITENCE », distincte du Sacrement de Pénitence, est une vertu spéciale par laquelle nous souffrons, nous nous repentons des péchés passés avec l’intention de les chasser de l’âme, selon St Thomas d’Aquin, (Somme Théol. 111.q.85, a.1-3) - (Garrigou-Lagrange. Les Trois Ages de la vie intérieure. Madrid. 1995. p.231).
Par conséquent, la « pénitence » est la souffrance ou le regret d’avoir offensé Dieu ; et de telle sorte que, si nous le pouvions, nous déferions le mal que nous avons fait et nous ferions le bien que nous n’avons pas fait. La conversion dont on nous parle dans les messages, est le fruit de la pénitence : c’est un acte de repentir. Ainsi comprend-on parfaitement ce texte d’Evangile : « Il y a plus de joie au ciel pour un pécheur qui se repent que pour quatre vingt-dix-neuf justes ». Et aussi, « Non, Je vous le dis. Mais si vous ne faites pénitence, vous périrez tous de même ! » (Luc 13,5).
La « pénitence » comprend quatre étapes principales : le repentir, le regret ou souffrance de ses fautes, la ferme intention de s’en éloigner et la réparation. (Ad.Tanquerey - Résumé de Théologie ascétique et mystique - Madrid - 1990 - p.381 et suivantes).


Le « SACRIFICE » est l’offrande d’une chose sensible, avec destruction ou transformation de cette chose ; offrande faite à Dieu et qui témoigne que l’on reconnaît la souveraineté suprême de Dieu et notre soumission à Lui ». (Royo Marin - Théologie Morale pour les Laïcs - Madrid - 1986 - v. 11 p.347 et suivantes).


C’est la définition classique. Si la pénitence jaillit du repentir du péché, qui est rébellion contre Dieu, le sacrifice jaillit de la reconnaissance que doit avoir l’homme en tant que créature de Dieu, Créateur et Seigneur de tout. En raison de cette reconnaissance, il renonce à quelque chose qu’il possède : argent, biens meubles et immeubles, pour les donner au culte...., un cierge qui se consume devant le Très Saint Sacrement ou devant une statue... ; il manifeste ainsi que ses biens appartiennent à Dieu. Cette donation suppose et exige le renoncement aux choses, et doit déboucher sur le renoncement à soi-même, comme a dit Jésus : « Si quelqu’un veut marcher derrière Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il Me suive ». (Mt. 16,24).
Le sacrifice par antonomase (1), c’est celui de la Croix et le « Saint Sacrifice de la Messe » qui l’actualise. Four cette raison, rien n’est plus agréable à Dieu que l’offrande de Messes. Le prêtre prie ainsi : « Priez, mes frères, que mon sacrifice qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père Tout Puissant ». Nous pouvons offrir la Sainte Messe - sacrifice - et en même temps pour expier nos péchés, - pénitence -. Et, nous pouvons faire de même avec d’autres sacrifices en leur donnant un sens pénitentiel.


La « MORTIFICATION ». Les textes de St Paul cités au préalable, nous disent clairement que ta mortification c’est comme « donner la mort ». enlever des forces à nos passions et nos mauvaises inclinations, en ne faisant pas ce qu’elles exigent, mais tout le contraire, en ne faisant pas ce qui plaît mais le contraire. Tanquerey dit que « la mortification est un acte qui blesse et atrophie les mauvais penchants de la nature ». (Ibid. p.408).
Comme vous pouvez le constater, la mortification est liée à la pénitence et au sacrifice, car elle enlève des forces aux mauvais penchants, et ainsi il sera plus difficile de pécher. C’est pourquoi Saint Jean de la Croix nous a laissé d’excellents conseils pour progresser en vertu, en nous éloignant du péché.
Il dit : « Efforcez-vous toujours d’aller vers :
-ce qui est le plus difficile et non ce qui est le plus facile.
-ce qui est le plus fade et non ce qui est le plus savoureux.
-ce qui plaît le moins et non ce qui est le plus agréable.
-ce qui fatigue et non ce qui repose, etc
(Montée au Mont Carmel 1.13.6) - (Royo Marin - Théologie de la perfection chrétienne - Madrid - 1968- p.339).
J’espère que ces brèves explications vous permettront de faire la distinction entre pénitence, sacrifice et mortification. J’espère également qu’elles vous permettront de comprendre les raisons pour lesquelles il est demandé, dans les Messages, de faire pénitence, et de faire des sacrifices, des mortifications ou pénitences. »

Don José Arranz


-Licencié en Philosophie et en Théologie, Docteur en Histoire de l’Art Sacré, Professeur de Grand Séminaire, Chanoine de la Cathédrale de Burgo de Osma, Province de Soria - Espagne.
-Chapelain de la Fondation Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l’Escorial de 1994 à 2000, nommé par l’Archevêque de Madrid, Don Angel Suquia.

(1) - Antonomase : Figure consistant à remplacer un nom par l’énoncé d’une qualité propre à l’objet ou à l’être qu’il désigne


DELICATESSE DE CONSCIENCE ET DROITURE
VERITABLE DON DE DIEU

(Extrait du Bulletin N °65 /Septembre 2003)

Il m’a été suggéré d’écrire quelques lignes sous forme d’examen de conscience, pour raviver notre conscience morale et religieuse, car nous disons fréquemment que : « nous n’avons pas de remords de conscience ».
L’examen de conscience est « un ressort psychologique qui par nature s’ordonne à nous donner une connaissance parfaite de nous-mêmes avec toutes nos misères et nos grandeurs ». (Royo Marin : Théologie de la perfection Chrétienne. Madrid 1968. n°608).
Le monde de l’entreprise a pris de l’ascèse chrétienne, l’examen et la comparaison évolutive « ignacienne » d’une journée par rapport à une autre, d’un mois à un autre, en vue d’étudier son développement, prendre des décisions et fixer des objectifs pour améliorer ou redresser sa marche. L’entreprise qui n’effectuerait pas ce contrôle de gestion, s’effondrerait.
Il en va de même dans la vie spirituelle ou la vie de la grâce. Mais bien entendu, il faut un point de référence. Nous devons faire notre examen, mais sur quoi ? Sur nos actions et nos omissions tant intérieures qu’extérieures : nos pensées, nos désirs, nos paroles.... Et nous devons voir s’ils sont conformes ou non aux normes de la morale, que sont les Commandements de la Loi de Dieu et de l’Eglise.
Voilà pourquoi on définit l’examen de conscience comme «une introspection dans notre propre conscience pour faire l’examen des actes bons ou des actes mauvais que nous avons commis et surtout de l’attitude fondamentale de notre âme face à Dieu et à notre propre sanctification ». (Idem N°609).

I D’un point de vue moral, il y a des actes bons et des actes mauvais.
Nous ne devons pas oublier que nous portons en nous l’inclination au mal. Le Baptême a effacé le péché originel, mais non point ses conséquences, ce que l’on appelle concrètement « concupiscence », inclination au péché. Et nous commettons tous le mal et nous le commettons souvent. « Si le juste tombait sept fois, il se relèverait encore... » (Prov. 24,16). Il apparaît que les chutes du juste sont légères, car si elles étaient graves, ce ne serait plus un juste.
Pour faire l’examen de conscience, nous devons avoir à l’esprit qu’il y a des fautes graves ou mortelles et des fautes légères ou vénielles. Nous savons bien que de nos jours, chez les chrétiens, l’on a perdu la sensibilité au péché. La confession est très oubliée. L’on affirme fréquemment qu’on ne commet pas de péché grave ou mortel. Dans un document « L’Eglise en Europe », le Pape reconnaît et dénonce le fait que notre continent européen vit « comme si Dieu n’existait pas ». (n°9). Celui qui vit ainsi de façon consciente et libre, vit en état de péché ; il vit en tournant le dos à Dieu.
Le Catéchisme de l’Eglise Catholique nous offre un traité sur ce que sont le péché et la miséricorde de Dieu. Je vous en recommande la lecture : à partir du n°1846 jusqu’au n°1876, pour l’édition 1999.
Il est vrai que nous ne vivons pas tous comme si Dieu n’existait pas parce que nous croyons en Lui ; il se peut même que nous allions communier. Mais peut-être, ne nous sommes-nous pas formé une conscience véritable et forte de beaucoup d’actions et omissions. Il se peut que nous commettions des fautes graves et que nous ne sachions pas en évaluer la gravité. Nous sommes croyants mais non-pratiquants ou pratiquants « à demi ». Il se peut que nous ayons perdu la sensibilité au péché, lequel est une offense grave dans certaines matières : l’avortement, l'euthanasie, la luxure, le manquement à la Messe du Dimanche, la Confession lorsqu’il y a faute grave et que l'on veut communier, le fait de garder rancune.... et tant d’autres fautes auxquelles les Commandements se réfèrent. Le PECHE a été défini comme « une parole, un acte ou un désir contraires à la loi éternelle ». (Catéchisme n°1849). Et pour qu’un péché soit mortel, trois conditions sont requises ensemble : « Est péché mortel, tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré ». (n°1857). Il ne suffit pas de vouloir être bon et de ne pas vouloir offenser Dieu, il faut éviter ce qui l’offense gravement.


II Les Commandements sont immuables.
Aujourd’hui nous sommes très influencés par le relativisme. Ce qui était péché hier, ne l’est plus aujourd’hui, dit-on. Mais il n’en est rien : LES COMMANDEMENTS N’ONT PAS CHANGE ET SONT IMMUABLES parce qu’ils sont l’expression de la volonté de Dieu qui est immuable. « Ils sont foncièrement immuables et leur obligation vaut toujours et partout. Nul ne peut s’en dispenser. Les dix Commandements sont gravés par Dieu dans le cœur de l’être humain ». (n°2072). « Le Décalogue contient une expression privilégiée de la « loi naturelle » (n°2070). « Puisqu’ils expriment les devoirs fondamentaux de l’homme envers Dieu et envers son prochain, les Dix Commandements révèlent en leur contenu primordial, des obligations graves » (n°2072), bien qu’ils impliquent aussi « des obligations dont la matière est, en elle-même, légère ». (n°2073)

III- Examen de conscience, en suivant les Commandements de la Loi de Dieu.
Il ne s’agit pas ici d’un examen exhaustif mais d’un échantillonnage en suivant le Catéchisme de l’Eglise Catholique et les numéros indiqués. Et comme j’ai conscience que de nos jours, l’on pense d’une manière fort différente, surtout en certaines matières, il m’apparaît nécessaire de citer au pied de la lettre ce que dit le Catéchisme concernant la gravité des péchés.
L’on pèche gravement contre le premier Commandement, lorsqu’on nie ou l’on doute consciemment et librement d’une vérité de Foi, comme par exemple : la
Résurrection de Jésus, l’existence du Ciel et de l’Enfer.... Le Pape dit dans le document précité que « la culture européenne donne l’impression d’être une apostasie silencieuse de la part de l’homme autosuffisant, qui vit comme si Dieu n’existait pas ». (n°9).
Le premier Commandement vise aussi les péchés contre l’Espérance, qui sont le désespoir et la présomption.
Par le désespoir, l’homme cesse d’espérer de Dieu son salut personnel, les secours pour y parvenir ou le pardon de ses péchés. (n°2091).
Il y a deux sortes de présomption : ou bien l’homme présume de ses capacités (espérant pouvoir se sauver sans l’aide d’en haut), ou bien il présume de la toute-puissance ou de la miséricorde divines (espérant obtenir son pardon sans conversion et la gloire sans mérite. (n°2092).
L’on peut offenser Dieu dans ce premier Commandement, en commettant des sacrilèges. « Le sacrilège consiste à profaner ou à traiter indignement les sacrements et les autres actions liturgiques, ainsi que les personnes, les choses et les lieux consacrés à Dieu. Le sacrilège est un péché grave surtout quand il est commis contre l’Eucharistie....(no2120) car on ne peut pas communier en état de péché mortel ; il faut se confesser auparavant ; le fait de faire un acte de contrition même parfaite, n’a aucune valeur.
Le blasphème ainsi que le faux serment s’opposent directement au deuxième Commandement. (n°2148 et 2150).
Le troisième Commandement nous rappelle que le Dimanche est le Jour du Seigneur, jour de grâce et de repos. Pendant le Dimanche et les autres jours de Fête de précepte, les fidèles s’abstiendront de se livrer à des travaux ou à des activités qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au Jour du Seigneur, la pratique des œuvres de miséricorde et la détente convenable de l’esprit et du corps (n°2185).
Le Commandement de l’Eglise détermine et précise la Loi du Seigneur : « Le Dimanche et les autres jours de Fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe ». « Celui qui assiste à la Messe célébrée selon le rite catholique, le jour de Fête lui-même ou la veille au soir du jour précédent, satisfait au précepte de participation à la Messe ». (n°2180).
Assister à la Messe est une obligation pour les fidèles, à moins d’un empêchement grave.... ». Jean Paul II (Dies Domini n°49). En outre les pasteurs rappelleront aux fidèles que lorsqu’ils s’absentent le dimanche de leur lieu de résidence habituel, ils doivent se préoccuper d’assister à la Messe à l’endroit où ils se trouvent.
Le quatrième Commandement rappelle aux enfants l’obligation de piété filiale (n°2215), de respect filial (n°2216), ainsi que leurs responsabilités, envers leurs parents. Autant qu’ils le peuvent, ils doivent leur donner l’aide matérielle et morale, dans les années de vieillesse, et durant le temps de maladie, de solitude ou de détresse. (n°2218).
Les parents ont l’obligation d’élever leurs enfants, de les instruire et de les éduquer dans la Foi. Ils ont l’obligation de pourvoir à leurs besoins tant physiques que spirituels.(n°2221 à 2232).
Parmi les péchés contre le cinquième Commandement, rappelons le fait de coopérer à un avortement et à l’euthanasie ; de même tout ce qui porte atteinte à sa propre santé, comme l’abus de nourriture, d’alcool, de tabac et de médicaments. « L’usage de la drogue inflige de très graves destructions de la santé et à la vie humaine ». (n°2270 à 2292).
Avant de nous examiner sur nos possibles fautes contre le sixième Commandement, nous devons être convaincus que : « Tout baptisé est appelé à la chasteté. Tous les fidèles du Christ sont appelés à mener une vie chaste selon leur état de vie particulier. Au moment de son Baptême, le chrétien s’est engagé à conduire dans la chasteté son affectivité ». (n°2348). Les âmes consacrées doivent vivre la chasteté dans la virginité ; les prêtres, dans le célibat ; les personnes mariées, dans la chasteté conjugale, et les célibataires doivent vivre la chasteté dans la continence (n°2349) comme les fiancés (n° 2350). Les relations pré-matrimoniales sont gravement immorales. (n°2391).

La luxure est un péché grave. Il est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonné Quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d'union. (n°2391)
La masturbation est une faute grave. Il faut entendre l'excitation volontaire des organes génitaux afin d'en retirer un plaisir vénérien (n°2352). C'est un acte intrinsèquement et gravement désordonné. Quel qu’en soit le motif, l'usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité. (n°2352).
La fornication est également un péché grave. C’est l’union chamelle en dehors du mariage entre un homme et une femme. Elle est gravement contraire à la dignité des personnes et de la sexualité humaine naturellement ordonnée au bien des époux ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants. (n°2353).
La pornographie est une offense grave envers Dieu. Elle consiste à retirer les actes sexuels, réels ou simulés, de l’intimité des partenaires pour les exhiber à des tierces personnes de manière délibérée. (n°2354).
Nous déplorons tous le fait que la pornographie ait envahi les médias, spécialement la télévision. Mais, que faisons-nous pour que les programmes changent ? Eteignons-nous la télévision ou bien continuons-nous à regarder le programme qui nous est proposé ? Nous ne devons pas oublier que le Christ condamne l’adultère même de simple désir (n°2380). « Je vous dis que tout homme qui regarde une femme en la désirant, a déjà commis le péché d’adultère dans son cœur ». (Matthieu 5, 27).
Il serait trop long de passer en revue tous les péchés que nous pouvons commettre contre ce commandement avec nos cinq sens. C’est pourquoi, ils ne seront pas mentionnés ici.
Le septième Commandement interdit le vol, c’est-à-dire l’usurpation du bien d’autrui contre la volonté raisonnable du propriétaire. (n°2408). Toute manière de prendre et de détenir injustement le bien d’autrui, même si elle ne contredit pas les dispositions de la loi civile, est contraire au septième Commandement. (n°2409). Je vous recommande la lecture de ce numéro du Catéchisme de l’Eglise Catholique pour savoir quelles sont les actions et les omissions qui peuvent être un péché contre le septième Commandement. De même je vous recommande également la lecture des numéros 2412 et 2413 afin que vous appreniez comment réparer l’injustice commise par le vol ; et ce qui a trait au salaire injuste. (n°2434).
Le huitième Commandement est peut-être le plus compliqué car il y a de multiples formes de commettre et d’offenser Dieu. Je n’en citerai que les principales, en suivant le Catéchisme de l’Eglise Catholique du numéro 2475 au numéro 2493 :
-Faux témoignage et parjure : Quand il est émis publiquement, un propos contraire à la vérité revêt une particulière gravité. Devant un tribunal, il devient un faux témoignage. Quand il est tenu sous serment, il s’agit d’un parjure. (n°2476).
-Le jugement téméraire : admet comme vrai, sans fondement suffisant, un défaut moral chez le prochain (n°2477).
-La médisance : celui qui sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui /ignorent les défauts et les fautes d’autrui.
-La calomnie : celui qui par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à de faux jugements à leur égard.
-L'adulation : est à proscrire toute parole ou attitude qui, par flatterie, adulation ou complaisance, encourage et confirme autrui dans la malice de ses actes. (n°2480).
-La jactance ou vantardise constitue une faute contre la vérité. (n°2481).
-Le mensonge consiste à dire le faux avec l’intention de tromper. (n°2483). La gravité du mensonge se mesure selon la nature de la vérité qu’il déforme, selon les circonstances, les intentions de celui qui le commet, les préjudices subis par ceux qui en sont victimes. (n°2484). Le mensonge devient mortel quand il lèse gravement les vertus de justice et de charité.
Pour être bref, j’inclurai les péchés contre le neuvième Commandement dans le sixième : pensées, images, désirs impurs, regards etc... (n°2520). La pureté requiert la pudeur, laquelle préserve l’intimité de la personne. (n°2521 et suivants).
Le dixième Commandement défend l’avarice. Il proscrit l’avidité et le désir d’une appropriation sans mesure des biens terrestres. (n°2536). Il défend la cupidité déréglée née de la passion immodérée des richesses et de leur puissance. Le dixième Commandement exige de bannir l’envie du cœur humain. L’envie est un vice capital. Elle désigne la tristesse éprouvée devant le bien d’autrui et le désir immodéré de se l’approprier, fut-ce indûment. (n°2539).
Les Commandements ne sont pas pesants, (la Jean 5,3)
Etant donné ce qui précède, nous vérifions que les Commandements sont une assurance pour notre vie et pour nos biens. S’il nous est difficile de les mettre en pratique, c’est parce que nous n’avons pas de forces et que nous sommes vaincus par nos inclinations au mal. Pour acquérir l’énergie et la force nécessaires, il nous faut prier, méditer et contempler. (n°2700-2724). La prière est l’élévation de l’âme vers Dieu ou la demande à Dieu des biens nécessaires. (n°2590).
Nous avons besoin de recevoir le Sacrement de la Pénitence chaque fois que nous avons commis un péché mortel, pour obtenir le pardon, pour recevoir les grâces du Sacrement et lutter contre tout péché, et progresser ainsi dans la vie spirituelle.
Nous avons besoin de communier en étant en grâce avec Dieu, car sinon nous commettons un très grave sacrilège. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, a la vie éternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour ». (Jean 6, 54).
Pour rendre plus aisée la pratique des Commandements, il est indispensable de mener, en même temps qu’une vie de prière, une certaine vie de pénitence. Ainsi on enlève de la force à nos inclinations au péché. Les messages de la Très Sainte Vierge à Lourdes, Fatima et l’Escorial, insistent sur la nécessité de faire oraison, et faire pénitence, et c’est ce que le Seigneur a dit dans l’Evangile : « Demandez et vous recevrez ». (Luc 11,9).
Don José Arranz


TEMOIGNAGES RECUEILLIS A L’ESCORIAL
LE 6 JUILLET 2003

(Amparo n'est pas venue à cause de la chaleur»



Témoignage du Père Clémente
Le Père Clémente, jeune prêtre, est issu de la Fondation Vierge des Douleurs de l’Escorial, qui comporte une branche vocationnelle de séminaristes et de prêtres déjà ordonnés comme lui.
Il nous a donné son témoignage.
Le Père Clémente est originaire de la Guinée Equatoriale. Il est venu à l’Escorial en 1992 pour rendre visite à son oncle et à sa tante qui étaient membres de la Communauté de l’Escorial ainsi que leurs enfants ; ses cousines sont Réparatrices. A l’époque, c’était un musicien très connu dans son pays. Aujourd’hui encore, on écoute ses disques !
Sa tante l’a présenté à Amparo et elle lui a dit : « Comme tu dansais bien lorsque tu étais musicien ! ». Et le Père a pensé que sa tante avait raconté à Amparo toute son histoire, alors qu’il n’en était rien ! Quelques temps après, Amparo lui dit : « Tu devrais entrer au Séminaire parce que le Seigneur t’appelle ».
« Il m’en a beaucoup coûté, dit-il ». Après mûre réflexion, je suis entré au Séminaire de Siguenza. Dans ce Séminaire, nous étions trois séminaristes issus de la Fondation Vierge des Douleurs de l’Escorial et nous nous sommes soutenus mutuellement parce que nous avons été très persécutés par notre entourage à cause de notre attachement à l’Escorial. Mais Amparo a toujours veillé au grain ! Pour chacun d’entre nous, dans nos difficultés, dans les moments de découragement, elle est toujours intervenue au moment où il le fallait - sans que nous lui disions quoi que ce soit - pour nous soutenir et nous accompagner. Nous trois, séminaristes issus de l’Escorial, nous étions considérés comme les meilleurs élèves du Séminaire et avions les meilleurs notes. Et lorsque nous avons quitté Siguenza pour entrer au Séminaire de Tolède, le Directeur du Séminaire a dit qu’il perdait ses meilleurs élèves....»
« Et puis, il est arrivé qu’à un moment donné, je me suis éloigné de Dieu. J’ai commis une faute grave. Luz Amparo est venue me voir et m’a dit : « Pourquoi as-tu offensé le Seigneur ? ». Et je lui ai répondu : « Mais, de quoi parlez-vous ? ». Et elle m’a dit ce que j’avais fait, où, quand et comment je l’avais fait. Quand on s’éloigne de Dieu, et qu’on est dans le péché, on est aveuglé et on perd la lumière. J’ai quitté le Séminaire. Cet éloignement a duré deux ans. Et puis je suis à nouveau entré au Séminaire, j’ai terminé mes études. J’ai été ordonné prêtre le 14 Juillet 2000. J’ai exercé mon ministère dans la paroisse St Augustin de Civitavecchia en Italie et maintenant je suis Curé de la Paroisse des Saints Martyrs Japonais à Civitavecchia. »

Témoignage de Sergio
« Je m’appelle Sergio ; j’ai 31 ans. Mes parents venaient au Pré-Neuf, le premier samedi du mois, depuis le début des Apparitions ; à l’époque j’avais 11 ans et j’accompagnais toujours mes parents au Pré-Neuf.
Mes études se sont déroulées normalement. Je suis devenu ingénieur dans les Télécommunications et j’avais beaucoup de projets : j’avais mes plans. Un jour Amparo me dit : « Le Seigneur t’appelle à son service ». Et je lui ai répondu : « Moi, j’ai mes plans ». Et elle me dit : « Dieu a les siens pour toi ». Il m’en a beaucoup coûté de l’accepter. Je suis entré au Séminaire de Tolède. Par la suite, mon frère est entré dans la Communauté de l’Escorial et l’une de mes sœurs est entrée chez les Réparatrices.
Nous étions six séminaristes à Tolède issus de la Fondation de l’Escorial. Au cours de nos années de séminaire, je peux affirmer que chacun d’entre nous a été soutenu individuellement par Amparo. Dans les moments difficiles, elle accourait. Elle intervenait d’une façon ou d’une autre, précisément au moment où il fallait et cela pour chacun d’entre nous. Chacun recevait d’elle les conseils dont il avait besoin et elle faisait à chacun les remarques appropriées.
En ce qui me concerne, je serai ordonné prêtre le dimanche 13 Juillet 2003 à 11 h du matin dans la Cathédrale de Tolède. »
M.G. Etcheverry

« Sergio, merci de votre témoignage et nous nous unirons d’intention avec vous dimanche prochain à 1lh et nous prierons pour vous. »
Julian, Président de l’Association Internationale des Amis du Pré-Neuf ajoute :

« L’intervention de Luz Amparo dans la vie de tous les membres de la Communauté est toujours intense : ce qu’elle fait pour les séminaristes, elle le fait également pour les Réparatrices et pour tous les membres de la Fondation Vierge des Douleurs. On peut dire que Luz Amparo voit tout et vit les problèmes de chaque membre ; quand quelqu’un s’égare, elle surgit, tant et si bien que nous avons maintenant pour hab

Soleil

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