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Totalitarisme Franc-maçon - Révolution Française : Le Génocide de la Vendée

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Totalitarisme Franc-maçon - Révolution Française : Le Génocide de la Vendée Empty Totalitarisme Franc-maçon - Révolution Française : Le Génocide de la Vendée

Message par Her Mar 25 Jan - 8:43

http://www.genocide-vendeen.com/genocide/index.php?

Le génocide vendéen

Qu'est ce qu'un génocide?
Écrit par Administrator
Vendredi, 14 Novembre 2008 10:10

La définition tirée du dictionnaire le petit Robert est la suivante :
destruction méthodique d'un groupe ethnique, et par extension :
extermination d'un groupe important de personnes en peu de temps

Ce qui s'est passé en Vendée est-il un génocide?
Cette définition correspond parfaitement aux actions menées par la convention à partir du premier août 1793. Aux contradicteurs qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l'adjudant général Hector Legros considérait en l'an 3 que "le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d'une grande partie de la Loire Inférieure". (Réf: Mes rêves dans mon exil, BM de la Rochelle, cote 27628 C/13).

Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du « Génocide Vendéen ». Celles du :
-1er Août 1793 : « Anéantissement de tous les biens…la Vendée doit être un cimetière national.. »
-1er Octobre 1793 : « Extermination totale des habitants.. »
Les militaires présents sur le théâtre d'opération avaient donc défini un groupe de rebelles, brigands ou insurgés dans une zone géographique déterminée.
Ces militaires ne firent qu'exécuter, le plus souvent avec un zèle outrancier doublé par l'appât du gain, les ordres donnés par le pouvoir politique parisien. Lorsque le vent eut tourné et que commença la chasse aux terroristes encore vivants, ils se retranchèrent tous, Turreau en premier, derrière l'obéissance aux ordres en minimisant les exactions commises par principe d'humanité.
Le point de départ du génocide est le décret du premier août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire: " ici, le Comité, d'après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. C'est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c'est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes.
L'humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature.

L'humanité ne se plaindra pas; c'est faire son bien que d'extirper le mal; c'est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides.
...Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c'est ainsi que l'autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l'effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes" (Réf, Gazette Nationale ou le Moniteur universel du vendredi 9 août 1793.)
Le décret du premier août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er :
"Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée…
Article VI: il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts.
Article VII: les forêts seront abattues; les repaires des repaires des rebelles seront détruits; les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers, pour être portées sur les derrières de l'armée et les bestiaux seront saisis.
Article VIII: les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité.
Article XIV: les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu'ils auraient souffertes. (Réf: L 28-AD85).

Ce décret était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants
Ce décret sera suivi par celui du 1er octobre décliné sur le mode du discours de Caton auprès du sénat romain :"delenda Carthago" (il faut détruire Carthage): Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l'Autrichien… Enfin chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes. La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française; c'est la qu'il faut frapper. (Réf: Moniteur universel du 16 du premier mois de l'an 2, N°280).

Après la prise de Laval le 23 octobre, et la défaite républicaine d'Entrammes, le 26 octobre, un nouveau décret daté du 11ème jour du 2ème mois, portera que "toute ville de la république qui recevra dans son sein les brigands ou qui leur donnera des secours sera punie comme ville rebelle. En conséquence, elle sera rasée et les biens des habitants seront confisqués au profit de la république". (Réf: L 31-AD85).

Les mesures préconisées furent appliquées à la lettre par les représentants en mission auprès des armées et dans les départements.
Dès l'offensive du 14 septembre 1793 le représentant Fayau fait incendier Cheffois et Réaumur, confisque les bestiaux dans toutes les borderies et métairies rencontrées sur son passage. Les troupes pillent, violent volent et brûlent ce qui ne peut pas être emporté. (Réf Correspondance de l'agent national Coyaud, L 203-AD85).

Le 9 frimaire an 2 (29 novembre), le représentant Fayau écrit aux administrateurs du département de la Vendée :" Vous savez comme moi citoyens que les brigands appelés de la Vendée existent encore quoique on les aie tués plusieurs fois à la tribune de la Convention…Je vous engage à prendre les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour que les armées catholiques et royales dans le cas ou elles rentreraient dans la Vendée n'y trouvent plus qu'un désert…Il serait bon, citoyens, que des commissaires nommés par vous se transportassent de suite dans toutes les parties de votre département pour en faire retirer toutes les subsistances et pour faire arrêter tous les citoyens qui ont pris part directement ou indirectement aux troubles de la Vendée. Il faut purger la Patrie…"(Réf L 380-AD85).
Le représentant Francastel n'est pas en reste. Le 25 décembre 1793, il écrit au Comité de Salut Public : "Je fais débarrasser les prison de tous les infâmes fanatiques qui s'étaient échappés de l'armée catholique. Pas de mollesse, que le torrent révolutionnaire entraîne tout ce qui lui résiste scandaleusement. Purgeons, saignons jusqu'au blanc. Il ne faut pas qu'il reste aucun germe de rébellion…" (Réf fonds Uzureau, 2F14 37-AD49).

Lequinio, représentant du peuple dans la Charente et la Charente inférieure est encore plus explicite dans sa lettre du 8 ventôse an 2 (26 février 1794) : "Je crois que par séduction, argent, violence ou autrement, on avait pu s'emparer des chefs, il serait possible de n'exterminer que les étrangers, car quoique l'on puisse en croire, ce sont les hommes du pays même qui sont le moins dangereux; ils seraient réduits à l'instant s'ils s'étaient laissée à eux mêmes; mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. C'est le parti que facilite l'arrêté que mes collègues Garrau,

Hentz et Francastel viennent de prendre, en faisant retirer dans l'intérieur de la république tous les réfugiés de ce pays, réduits au désespoir, ainsi que le sont les habitants de se pays pervertis par les scélérats étrangers qui sont au milieu d'eux et qu'il n'eut pas été possible d'en séparer.
Il est impossible maintenant qu'on use envers eux des moyens que l'on pouvait employer autrefois de concert avec la poursuite des étrangers. Il faut donc se décider à tout massacrer… Réf Archives Nationales AA 53. Le décret du 2 ventôse an 2 (20 février 1794) ordonnait la déportation des innocents et des bons citoyens de manière à ne laisser plus dans les pays révoltés que les rebelles que l'on pourra plus aisément détruire". (Réf lettre de Hentz et Francastel du 7 ventôse an 2, L 475-AD35)
C'est ainsi, qu'au mépris de la déclaration des droits de l'homme du 26 août 1789,
la convention opéra en Vendée militaire sa politique d'extermination et de génocide.
Mise à jour le Mardi, 25 Novembre 2008 16:03


Dernière édition par Hercule le Mar 10 Mai - 9:46, édité 3 fois
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Message par Her Mar 25 Jan - 8:53

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Le génocide vendéen

Rappel historique
Écrit par Administrator
Vendredi, 14 Novembre 2008 10:34
Avant le génocide : Les soulèvements dans l'Ouest
La Révolution avait fait naître l'espoir de réformes nécessaires qui étaient partagés par la majorité du peuple, de la noblesse et du clergé. En 1789, il n'était nullement question d'abolir la royauté ni d'interdire aucun culte. En 1793, la vente des biens nationaux a profité à la bourgeoisie. Les"patriotes" ont acheté châteaux, églises et bonnes terres mais les nouveaux maîtres ont le mépris de la paysannerie ce qui est une caractéristique des esprits "éclairés".

Puis, la Constitution Civile du Clergé impose aux prêtres de prêter serment à l'Etat ( décret d'application 27/11/1790). Ceux qui refusent doivent renoncer à leur Ministère. On les remplacera par des prêtres assermentés, des "fonctionnaires de la foi", en quelque sorte. Séparée de Rome, cette église "nationale" est shismatique. Bien sûr, les prêtres insermentés continuent de pratiquer leur ministère en secret. Ils sont poursuivis et emprisonnés. Le ressentiment devient plus vif à l'égard des prêtres assermentés, dits "jureurs".
La prise de fonction d'un curé jureur donne lieu parfois lieu à des échauffourées et la Garde Nationale doit intervenir.
Mais c'est la Levée des 300 000 hommes qui met le feu aux poudres. L'Ouest rechigne à fournir un contingent à la Nation qui a déclaré la guerre à l'Europe. L' exaspération est d'autant plus forte que les membres de la Garde Nationale resteront sur place. Autrement dit , il faudrait aller se faire tuer pour ces bourgeois pleins de morgue, qui paradent dans leur bel uniforme, qui perquisitionnent sans ménagement pour débusquer les prêtres non assermentés. La guerre aura bien lieu, mais pas aux frontières

La guerre en Vendée est déclenchée et après quelques mouvements sporadiques, c'est l'embrasement général du 10 au 13 mars 1793. Les deux tiers de la Vendée se soulèvent ( la plaine et la côte sud resteront toujours républicaines) , mais aussi l'ouest du Maine et Loire ( les Mauges), le Sud de la Loire Atlantique, le Nord des Deux Sèvres. Le territoire insurgé est délimité au nord par la Loire, de son embouchure jusqu'à Angers. A l'est , d’ Angers jusqu'à Parthenay.Ce sont des hommes du peuple qui prennent la tête du mouvement. Ils iront chercher de vrais cadres militaires chez les nobles. Au tout début de l'insurrection, personne n'a conscience de l'ampleur du mouvement. L'action paraît suicidaire. Ainsi, Charette,
"Le" Chevalier Charette, celui qui entrera bientôt dans la légende, est tiré de dessous son lit par des maraîchins surexcités. D'Elbee, Bonchamps, Sapinaud , La Rochejaquelin, Lescure ne seront guère plus enthousiastes.
Les vendéens n'ont pour toutes armes que quelques fusils de chasse et leurs outils de travail, comme aux temps des anciennes jacqueries. Emmanchée à l'envers, la faulx devient une arme redoutable. Ainsi équipés, les vendéens se jettent sur les bourgs républicains. Les gardes nationaux n'ont pour ainsi dire aucune expérience militaire. Ils sont immédiatement culbutés.
.
Bientôt, les villes tombent: Bressuire le 2 mai, Thouars le 5, Fontenay le 25, Saumur le 9 juin, Angers le 18. Voilà les vendéens équipés de milliers de fusils, de dizaines de canons. Leur Armée Catholique et Royale compte 50 000 hommes, elle commence à se structurer. Jacques Cathelineau, un simple colporteur, est élu Général en Chef. A Paris, c'est la consternation. Les troupes envoyées pour mater les "soldats en sabots" se sont toutes fait battre à plate couture. D'autres troupes sont dépêchées. La Vendée comprend alors qu'elle ne pourra rester seule. La prise de Nantes permettrait de rallier les chouans de Bretagne et d'avoir un grand port pour communiquer avec l’Angleterre.
L'attaque de Nantes a lieu le 29 juin. Malgré un problème de synchronisation entre les différentes armées vendéennes et une défense acharnée des patriotes, Cathelineau parvient au centre de la ville. Mais il s'écroule, Place Viarme, frappé d'une balle en pleine poitrine. Désemparés, les vendéens refluent, alors que la ville est quasiment tombée. Le Général en Chef de la Grande Armée Catholique et Royale décédera le 14 juillet suivant, à Saint Florent leVieil

La République va bientôt aligner 60 000 hommes contre la Vendée . Si les forces en présence paraissent équilibrées, l’avantage est à la République: ses soldats sont mobilisés en permanance, tandis que les vendéens n’exploitent jamais leurs victoires, trop pressés qu’ils sont de retourner à leurs champs. Les" bleus » peuvent attendre, mais pas les foins, ni la moisson.
Parmi les nouveaux arrivants républicains en Vendée, Westermann, dont les exploits ultérieurs lui vaudront le titre de" boucher de la Vendée ». Par un raid audacieux, il surprend les royalistes et reprend Bressuire et Mauléon, avant d’être mis en déroute. Victoire aussi le 18 juillet pour les vendéens à Vihiers, bien qu'aucun des chefs vendéen ne soit présent. Le mois d’août sera moins heureux: échec devant Luçon, défendue par la garnison et ses habitants.
Encerclés par les garnisons de Niort, Nantes, la Rochelle, Angers, les vendéens sont sur tous les fronts. En 5 jours , ils vont battre les meilleures troupes républicaines et des chefs militaires de talent comme Kléber. Ainsi, cette armée de Mayence , ainsi nommée parce qu’elle a soutenue un terrible siège dans la ville du même nom. Elle a même obtenue des prussiens de quitter la ville avec armes et drapeaux, à condition toutefois de ne plus combattre à l’Est. L’armée de Mayence est dirigée vers la Vendée. La Convention est sûre qu’avec de tels soldats, on ne fera qu’une bouchée de la Vendée. Mais Kleber et ses mayençais s’inclinent à Torfou le 19 septembre. Ce n’est pas la déroute, mais l’armée de Mayence a du battre en retraite. Exploit deux fois réitérés dans les semaines suivantes.
Le choc décisif aura lieu à Cholet le 17 octobre. De l’aveux même de Kleber, les vendéens ont le tort d’accepter l’engagement en dehors de la ville. La bataille dure jusqu’à la nuit tombante, la victoire semblant changer de camp à plusieurs reprise.

Deux chefs vendéens, Bonchamps et d’Elbée sont grièvement blessés. Comme à Nantes, c’est le signal de la déroute. L’armée catholique et royale fuit vers la Loire. Hommes, femmes, enfants: 80 000 personnes vont traverser le fleuve sur des barques et des radeaux de fortune.
A Saint Florent le Vieil , près des plages où se déroule la traversée, Bonchamps mourant sauve la vie de 5 000 prisonniers bleus que les vendéens, exaspérés par la défaite et les exactions républicaines, voulaient fusiller. Cet épisode est bien sûr passé sous silence par les ouvrages scolaires laïcs et républicains. On préférera évoquer le jeune Barra assassiné par des chouans qui voulaient le forcer à crier "vive le Roi". Un fait qui tient plus de la légende que de l'histoire.


La Virée de galerne, c’est le nom de cette tragique épopée qui va mener le peuple de Vendée sur les routes de l’Ouest. Malgré le flot des traînard, l’Armée Catholique et Royale, renforcée par des chouans venus de Bretagne et du Maine, va remporter une série de victoires.

L’objectif est de rallier Granville pour permettre l’arrivée de secours anglais. Laval, Entrammes, les royalistes balaient les défenses républicaines. Mais Granville s’avère imprenable par la terre. Sans attendre l’arrivée de l’escadre anglaise, les vendéens se jettent à l’assaut des murailles. C’est l’échec. Alors que l’armée vendéenne vient à peine de lever le camp, la flotte britannique apparaît. C’est le retour , ou plutôt le calvaire, car seulement 5% des vendéens reverront leur paroisse. Tous les autres périront sabrés, fusillés, ou pire encore. La cavalerie républicaine suit l’armée à la trace et les consignes sont de ne faire aucun prisonnier. Pontorson, Dol, Antrain, les vendéens remportent victoires sur victoire. Il s’agit maintenant de repasser la Loire à Angers. Hélas, la ville qui avait fêté l’Armée Catholique et Royale est désormais solidement tenue. Les Vendéens sont refoulés vers Le Mans, alors qu’ils étaient aux portes de leur pays. Le 12 décembre 1793, c’est la défaite au Mans, le 23, ce qui restait de l’armée est massacré à Savenay . Westermann pourra écrire à la Convention:
" ...il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants // suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher ".
La disparition de l’armée vendéenne n’est pas satisfaisante pour la Convention. Elle ordonne l’anéantissement de tous les habitants de la zone insurgée " il vous est ordonné d’incendier toutes les maisons des rebelles, d’en massacrer tous les habitants ". Le département est rebaptisé Vendée-Vengé
Mise à jour le Vendredi, 14 Novembre 2008 10:55
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Message par Her Mar 25 Jan - 8:55

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/11/le-genocide-vendeen-tragedie-o.html

Oublier le génocide vendéen?
Par Ivan Rioufol le 19 novembre 2008 11h04 | Lien permanent | Commentaires (128)
La France reconnaîtra-t-elle un jour le génocide vendéen? Comme le remarque Pierre Péan dans son dernier livre sur les soulèvements populaires dans l'Ouest sous la révolution (1) : "Depuis plus de deux siècles, Vendéens et chouans ont si mauvaise réputation que peu de monde s'est indigné et s'indigne de la politique d'extermination menée contre eux par la Convention". Hier, le président du Conseil général de la Vendée, Philippe de Villiers, en visite en Arménie, a estimé, comme le rapporte Le Figaro de ce mercredi: "Comme l'Arménie en 1915, la Vendée a connu un génocide en 1793. Et comme le génocide arménien, le génocide vendéen n'a jamais été reconnu par ses auteurs et on n'a jamais demandé pardon aux victimes". Alors que les députés viennent de renoncer, mardi, à "adopter des lois qualifiant ou portant une appréciation sur des faits historiques (...)", la tragédie vendéenne risque fort d'être victime de la grande amnésie collective qui frappe notre société.

La révolte vendéenne, qu'une constante désinformation présente comme contre-révolutionnaire, réactionnaire et au service d'intérêts aristocratiques (donc indéfendable), a d'abord été une authentique rébellion populaire et spontanée contre la Convention et ses atteintes aux libertés, notamment religieuses. Aucun noble n'a accepté, dans un premier temps, les commandements offerts par les paysans : pas plus Charette caché sous son lit, que Bonchamps, La Rochejaquelein ou Lescure (2). Péan ne craint d'ailleurs pas de faire un parallèle entre la chouannerie et les révoltes des "paysans-travailleurs" des années 1970, dans l'Ouest. Il rappelle comment José Bové se lança, devant lui, "dans une défense enflammée de cette révolte dont il faisait le premier grand soulèvement populaire de gauche".

Quant au génocide, il est revendiqué par ses auteurs. Jean-Baptiste Carrier sera un des bourreaux que la Convention envoya à Nantes en octobre 1793 avec pour mission d'appliquer la Terreur et d'exterminer la population de la Vendée militaire, y compris les femmes, "sillons reproducteurs", et les enfants, "futurs brigands". C'est le général Westermann qui lui rend ainsi compte d'une de ses missions: "Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes qui, au moins pour celles-là, d'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé". Des camps d'extermination seront organisés à Noirmoutier et des noyades spéciales pour les enfants à Bourgneuf et à Nantes. Oublier cette histoire, qui inspira Trotski, Lénine et les totalitarismes du XX e siècle?

(1) Une blessure française, Fayard
(2) Le livre noir de la révolution française, Cerf
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Message par Her Mar 25 Jan - 8:58

http://unionroyalistebvm.over-blog.com/article-6009619.html

Bretons et Vendéens
Bienvenue sur le blog de l'URBVM.
"Le royalisme est une force avec laquelle il faudra compter dans l'avenir"
Mercredi 14 mars 2007
La Vendée : Guerre civile ou Génocide

La conférence de Reynald Secher démontre que la société française peut et doit attribuer le terme Génocide au massacre des vendéens perpétré entre 1793 et 1794. Il se positionne non seulement en historien mais aussi en juriste. Il montre que le génocide qui a succédé à la guerre civile, est un génocide matriciel puisqu'il engendre une méthode qui sera utilisé par tous les dictateurs du XXè siècle..
Le conférencier expose la situation de la région en 1789 qui n'existait pas. Ce qu'on appelle la Vendée Militaire n’était qu’une région constituée de quatre morceaux de départements : le nord de la Vendée, le nord du Maine et Loire, le nord ouest des Deux Sèvres et enfin le sud de la Loire Atlantique. Entre ces régions, il n'y avait aucune l’identité commune. Or à cette époque, le roi respectait chaque identité car il ne s'agissait pas de les intégrer d’une façon arbitraire mais de les additionner !
Ce territoire, insignifiant pour les autorités de l’époque, la plus grande ville était Cholet, avait une forte tradition monarchique très enracinée. Pour les habitants, la question de la République ne se posait même pas. Ils étaient attachés au roi qu’ils considéraient comme le Lieutenant général de Dieu, comme un Père. La noblesse, les gens d'armes, assurait la pérennité du royaume.
Au début, ils pouvaient se considérer comme "révolutionnaires" car ils étaient favorables à une évolution de la société notamment dans le domaine fiscal. En effet, l’augmentation des impôts, des corvées (obligation pour chaque paroisse d’entretenir le bien public) et l’obligation d’accomplir les sept ans de services militaires devenaient très lourds. Il n'y avait pas non plus de problème religieux.
Alors, pourquoi cette région s’est-elle rebellée plus que les autres ? Il faut rappeler que la Vendée n’était pas la seule région à refuser le nouveau système que les Français considèrent comme liberticide. En effet, 60 % des villes comme Bordeaux, Marseille, Toulon étaient insurgées en 1793. Pourquoi ? Ces ville ne comprenaient pas les raisons pour lesquelles Paris leur enlevait leur liberté, leur coutumes (langue, serment constitutionnel du clergé, mobilisation des 300 000 hommes puisque la république avait déclaré la guerre à l'Europe). Ces éléments ne concernaient pas que la vendée.
Mais comment se fait-il que cette contre révolution n’ait marché qu’en Vendée ?
Tout d’abord, la Vendée ne possédait aucune grande ville, par conséquent, il n’y avait pas de caserne ni de gens d'armes. Il n'y a pas eu dans l’Histoire de la région, de souvenirs de répression, à la différence de la Bretagne qui fut saignée à blanc par Louis XIV lors de révoltes indépendantismes. Les Vendéens sont partis à l’aventure, ils s’organisaient dans les fabriques et s’entraidaient entre communes. La révolte vendéenne est une révolte populaire, paysanne, le e premier chef, Cathelineau, est voiturier. Puis, les Vendéens, voyant qu'il fallait des stratèges militaires, sont aller chercher les nobles, souvent anciens officiers, pour faire la guerre. Ceux ci se sont fait prier. Par exemple, lorsqu'ils allèrent chercher Charette, ils le découvrirent caché sous son lit ! Une guerre civile commence donc.
La guerre civile s’est déroulée en trois étapes.

L’insurrection de mars 1793 s’est achevée à Nantes avec la mort de Cathelineau. Les Vendéens se regroupent en une armée avec pour objectif de marcher sur Paris. Ils prennent Angers puis sont arrêtés à Saumur. Pour ouvrir la route de Paris et faire la jonction avec les insurgés du Nord de la Loire, il faut prendre Nantes. La bataille de Nantes est un échec du à la mort du généralissime.
Puis, du 25 juin au 18 octobre 1793, les autorités françaises réagissent. En effet, les batailles se déroulent suer le sol de la Vendée. Le rapport est inégal et les défaites vendéennes se multiplient. La plus féroce reste celle de Cholet qui se marque le début de la Virée de Galerne.
Les Vendéens décident alors de franchir la Loire, et de marcher en direction de Granville afin de rejoindre les renforts anglais. Après un périple de plusieurs centaines de kilomètres, ils arrivent épuisé à Savenay. Ils seront exterminés dans les marais par les républicains ; au moins 60 % des vendéens trouvent la mort. Savenay marque la fin de la guerre civile.
Qu'est ce qu'un génocide?
C'est la fin de la guerre civile. La Convention, vainqueur, aurait pu s'arrêter là. Mais non, elle va plus loin dans l'ignominie. Reynald Secher démontre, alors pourquoi il faut qualifier cette période qui suit la guerre de génocide.
Reynald rappelle la définition du génocide : " Le procès de Nuremberg en donne la définition : le génocide est un crime contre l’humanité qui comporte au moins l’un des quatre aspects suivants : conception, réalisation ou complicité dans l’extermination d’un groupe humain pour des raisons ethniques, raciales, religieuses". Dans le cas de la Vendée, il s’agit d’une extermination pour des motifs religieux et ethnique.
Pourquoi peut-on parler de génocide ?
Pour la première fois dans l'histoire connue de l'humanité, un état a ordonné par la loi l'anéantissement d'une population
La loi du 13 août 1793 inscrit entre autres que « la Vendée doit être au cimetière », que les « rebelles seront détruits ". Puis, celles du 1er octobre proclament qu’ « il faut que les brigands de la Vendée doivent être EXTERMINES ». Dans ces trois lois, l'Etat a volontairement animalisé la population et a débaptisé la Vendée pour ce nom de Vengé.
Ces lois étant publiées au journal officiel, comment a-t-on exterminé les Vendéens ? Ce fut un problème puisqu’il fallait anéantir pas de moins de 815 000 rebelles ! La république a organisé cette extermination en trois phases : les moyens scientifiques avec les gaz, les mines déposées sur le territoire et l’arsenic pour empoisonner pain, eau, alcool. Mais les échecs étant patents, les moyens traditionnels sont mis en œuvre : La guillotine la sabrade, ou encore la noyade. La lenteur, le coût font renoncer pour un autre concept inventé par le Général Turreau qui organise les colonnes infernales. Son plan prévoie de mettre en place 24 colonnes qui se mettent en route le 21 janvier. Ces colonnes ont saigné la Vendée. Que de sang, surtout celui des femmes et des enfants, a coulé sur cette région autrefois tranquille.
Un génocide matriciel
Il est difficile de donner des chiffres sur le nombre de personnes exterminées. Les chiffres les plus précis donnent environ 117 000 tués dont beaucoup de femmes (pour les empêcher d’assurer une progéniture); Le département le plus touché fut le Maine et Loire (20 % de la population a péri). D’autre part, la Vendée est, à la fin de cette contre-révolution, une région en ruine avec 35 % d’habitations détruites.
On peut et l’on doit parler de génocide puisque, comme Reynald Secher l’a démontré, il s’agissait véritablement d’une extermination programmée et réalisée jusqu’au bout d’une population. Lors des décennies qui suivirent ce génocide, les dirigeants étaient conscients de ce qu’il s’était passé en Vendée, Bonaparte lui-même a déposé le 28 décembre une loi d’indemnisation, Louis XVIII fit de même sous la Restauration. Les coupables ou du moins les responsables furent en vain recherchés. Quant à la désinformation, au mémoricide, c’est Louis Philippe1er qui l'a organisé en demandant à Michelet de réécrire l'histoire, en faisant détruire systématiquement tous les monuments rappelant ce génocide.
Le génocide vendéen est matriciel car il a servi de méthode à tous les dictateurs qui suivirent : de Lénine à Pol Pot en passant par Hitler ou Staline qui ont tous été formés en France

Par jrap Publié dans : politique
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Message par Her Dim 8 Mai - 14:06

« Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous.
Notre patrie, c'est notre Foi, notre Terre, notre Roi...
Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ?
Ils veulent détruire les coutumes, l'ordre, la tradition...
Pour eux, la Patrie semble n'être qu'une idée ; pour nous, elle est une terre.
Ils l'ont dans le cerveau, nous, nous l'avons sous les pieds, c'est plus solide !
Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu...
Vieux comme le diable...
On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire !
Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs !
Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité !
Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur... ».

(Général François-Athanase de Charette de La Contrie à ses officiers, Juin 1795)
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Message par Her Sam 28 Mai - 12:13

http://www.viveleroy.fr/Les-tanneries-de-peau-humaine-sous,66

Les tanneries de peau humaine sous la Révolution Française

LE CORPS HUMAIN MARCHANDISE

lundi 16 mars 2009, par Mauny

L’Ancien Testament enseigne qu’enterrer les morts constitue un “acte corporel de charité” ; le corps avec l’âme est une partie de notre humanité et même les civilisations les plus primitives marquent du respect envers les dépouilles des défunts. Pour le révolutionnaire matérialiste, l’homme n’est que matière, aussi que pourrait-il bien empêcher de destiner des parties de corps humain à des fins utilitaires, voire marchandes ? Et les ennemis de la Révolution, dont on utilise ainsi les cadavres, sont-ils encore des hommes ?

Sommaire

Unité de la Révolution
Le conventionnel Harmand témoigne
La tannerie de Meudon
On tanne les peaux humaines en pays rebelle
Des objets en peau humaine
Conclusion

Unité de la Révolution

« La Révolution est un bloc » affirmait Georges Clemenceau. Il ne faisait que constater une réalité car il est évident à tout esprit réfléchi et indépendant que la Terreur est sortie tout droit de 1789, de même que la Révolution est le fruit pernicieux du XVIIIe siècle libertin aux mœurs relâchées et au dérèglement de la morale, ce siècle abusivement appelé le “siècle des lumières”.

Au demeurant la période sanglante de la Révolution ne commença point en septembre 1792, mais dès les 26 et 27 janvier 1789 à Rennes, marqués par les premières émeutes sur lesquelles chacun a en mémoire la réflexion de Chateaubriand. Cette sanglante “émotion” populaire fut suivie les 27 et 28 avril par la mise à sac de la manufacture Reveillon, au faubourg Saint-Antoine à Paris, par des émeutiers soudoyés par le duc d’Orléans. Il y eut 25 morts et 22 blessés.

Il est donc mal venu de prétendre, que la Révolution des “Droits de l’Homme”, celle de 1789, était la seule dont on devait se réclamer et condamner la Révolution sanglante qui la suivit. Subtile argutie ! Tout se tient, tout s’enchaîne : 1792 fut la conséquence logique, inéluctable de 1789. On ne peut séparer de la Révolution aucune partie de son ensemble : elle constitue bel et bien un bloc, comme l’a dit Clemenceau.

Qui prône la Révolution doit endosser la responsabilité de tous ses massacres, de toutes ses turpitudes, telles les tanneries de peau humaine sur lesquelles existent trop de témoignages pour qu’on les révoque en doute.

Le conventionnel Harmand témoigne

Citons d’abord le témoignage du conventionnel Harmand (de la Meuse) qu’il a consigné dans un livre paru en 1820 chez Maradan, à Paris, et intitulé Anecdotes relatives à quelques personnes et à plusieurs événements remarquables de la Révolution. Voici ce qu’il apporte :

Une demoiselle jeune, grande et bien faite, s’était refusée aux recherches de Saint-Just ; il la fit conduire à l’échafaud. Après l’exécution il voulut qu’on lui présentât le cadavre et que la peau fût levée. Quand ces odieux outrages furent commis, il la fit préparer (la peau) par un chamoiseur et la porta en culotte. Je tiens ce fait révoltant de celui-même qui a été chargé de tous les préparatifs et qui a satisfait le monstre ; il me l’a raconté avec des détails accessoires que je ne peux pas répéter en présence de deux autres personnes qui vivent encore.

Il y a plus : c’est que, d’après ce fait, d’autres monstres, à l’exemple de Saint-Just, s’occupèrent des moyens d’utiliser la peau des morts et de la mettre dans le commerce. Ce dernier fait est encore constant. Il ne l’est pas moins que, il y a environ trois ans, on mit aussi dans le commerce de l’huile tirée des cadavres humains ; on la vendait pour la lampe des émailleurs.
Arrêtons-nous un instant sur cette dernière accusation pour dire qu’il ne s’agit pas d’un racontar : il est établi par des faits notoires, en particulier à Clisson où, le 6 avril 1794, des soldats de la compagnie de Marat dressèrent un bûcher sous lequel ils placèrent des barils et, dans une seule nuit, ils firent fondre les cadavres de cent cinquante femmes pour se procurer de la graisse. Ces barils furent transportés à Nantes pour être vendus aux hôpitaux et dans le registre de Carrrier on lit que « cette opération économique produisait une graisse mille fois plus agréable que le saindoux. »

La tannerie de Meudon

Le conventionnel Saint-Just

Saint-Just, dans son rapport du 14 août 1793 à la Commission des moyens extraordinaires, écrit : « On tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais elle présente moins de solidité. »

Aimée de Coigny

On ne peut négliger le témoignage d’une personne qui vécut sous la Révolution et était bien placée pour recueillir des confidences : c’est Aimée de Coigny qui écrit, dans le chapitre sur la Convention de son Journal :
Trois tanneries de peaux humaines, aux Ponts de Cé (près d’Angers), à Étampes, à Meudon, ont été identifiées ; à la fête de l’Être Suprême plusieurs députés en portèrent des culottes. Après Thermidor Galetti le prouva au péril de sa vie.

L’abbé de Montgaillard

L’abbé de Montgaillard corrobore les dires d’Aimée de Coigny dans le troisième (p. 290) des neuf tomes de son Histoire de France depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu’en 1825 ; il a vu cette tannerie de Meudon et il confirme que :
on y tannait la peau humaine, et il est sorti de cet affreux atelier des peaux parfaitement préparées. Le duc d’Orléans (Égalité) avait un pantalon de peau humaine. Les bons et beaux cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée avec un soin particulier. La peau des hommes avait une consistance et un degré de bonté supérieur à la peau de chamois ; celles des femmes présentait moins de solidité à raison de la mollesse du tissu.

Le citoyen Dusaulchoy de Bergemont

Dusaulchoy de Bergemont, qui avait été l’ami de Camille Desmoulins et son collaborateur, publia en 1818 chez Rosa, à Paris, un livre en deux volumes portant pour titre Mosaïque historique, littéraire et politique, ou glanage instructif et divertissant d’anecdotes inédites ou très peu connues, de recherches bibliographiques, de traits curieux, de bons mots et de médisances. La concision n’était pas la qualité de cet auteur ! À la page 140 du premier volume, sous le titre « Tannerie de peau humaine », on lit :

Quel est le peuple d’Europe qui ne prend pas pour une fable l’établissement de la tannerie de peau humaine de Meudon ? On se souvient cependant qu’un homme vint à la barre de la Convention annoncer un procédé simple et nouveau pour se procurer du cuir en abondance ; que le Comité de Salut public lui accorda l’emplacement de Meudon dont les portes furent soigneusement fermées et qu’enfin plusieurs membres de ce Comité furent les premiers qui portèrent des bottes faites de cuir humain. Ce n’était pas au figuré que Robespierre écorchait le peuple, et comme Paris fournissait des souliers aux armées, il a pu arriver à plus d’un défenseur de la patrie d’être chaussé avec la peau de ses parents et amis.

L’homme en question s’appelait Seguin, « inventeur de nouveaux procédés pour le tannage des cuirs », auquel le Comité de Salut public procura « toutes espèces possibles de facilités » pour la fondation des Tanneries de Sèvres, et non de Meudon comme dit notre chroniqueur qui confond avec une usine de munitions de guerre fondée à Meudon.

L’accusation de Dusaulchoy de Bergemont, jointe à maintes autres du même genre, ne laisse pas d’être troublante, comme l’est l’émotion qui saisit les thermidoriens chargés de la surveillance de l’établissement de Meudon devant les bruits persistants et de plus en plus fournis sur l’existence d’une tannerie de peau humaine. Ils la manifestèrent près de la Convention par une démarche que nous fait connaître le Moniteur. Les représentants du peuple envoyés à Meudon adressent à la Convention une lettre par laquelle ils réclament contre un bruit calomnieux, inséré dans plusieurs journaux, qu’on tannait à Meudon des peaux humaines pour en faire des cuirs. « La Convention passe à l’ordre du jour ».

On tanne les peaux humaines en pays rebelle

Les tanneries d’Angers

À Angers, le fondateur d’une tannerie de peau humaine fut le major Péquel qui chargea le tanneur Langlais de les préparer. Le manchonnier Prudhomme put ainsi confectionner trente-deux culottes en peau de Vendéens que portèrent certains officiers Bleus.

Dans un ouvrage impartial et s’appuyant sur des documents irréfutables, le professeur Raoul Mercier, professeur honoraire de l’École de Médecine de Tours, membre correspondant de l’Académie des Sciences, publia en 1939 chez Arrault et Cie, à Tours, Le Monde médical dans la guerre de Vendée où il donne des précisions sur le chirurgien-major Péquel du 4e bataillon des Ardennes qui « s’est acquis, dit le Pr Mercier, une triste célébrité en dirigeant l’atelier de tannerie de peaux des Vendéens fusillés près d’Angers. »

Le rôle de Péquel est certifié par deux témoins :
- l’un, Poitevin, agent national de la commune des Ponts-de-Cé, interrogé le 15 brumaire an III (6 novembre 1794), affirme avoir vu Péquel écorcher au bord de la Loire une trentaine de Vendéens fusillés.
- l’autre, un Angevin, Robin, raconta le 31 mai 1852, les scènes dont il fut témoin dans sa jeunesse : « J’avais, dit-il, l’âge de treize à quatorze ans, je puis affirmer avoir vu, sur les bords du fleuve (la Loire), les corps des malheureux Vendéens dont les cadavres avaient été écorchés. Il étaient écorchés à mi-corps parce qu’on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long des cuisses jusqu’à la cheville, de manière qu’après son enlèvement le pantalon se trouvait en partie formé. Il ne restait plus qu’à tanner et à coudre. » Les peaux étaient envoyées à la tannerie de Langlais, aux Ponts-Libres, ci-devant les Ponts-de-Cé, où elles étaient travaillées par des soldats, les ouvriers refusant de faire ce travail.

D’autres témoignages

Poursuivons notre quête de témoignages. L’existence de ces tanneries d’un nouveau genre est établie en Vendée pendant les années cruelles de 1793-1794.

Le général Beysser, rapporte Crétineau-Joly (Histoire de la Vendée militaire, T1, p. 165, Ed. de 1851), osa être le premier à porter un pantalon fait avec la peau préparée et tannée des Vendéens qu’on écorchait après la bataille.

En 1829, la comtesse de la Bouëre, qui préparait la rédaction de ses Mémoires, se trouvait à passer par La Flèche, a l’idée de recueillir, si possible, de quelqu’un du pays des renseignements sur le passage des Vendéens dans cette ville pendant la Virée de Galerne. Aux abords de la diligence elle s’adresse au hasard à un homme qui flâne par là et lui pose des questions. « Vous ne pouviez mieux vous adresser, Madame, répond-il. J’ai servi sous les généraux Kléber, Canclaux, Turreau, Cordelier… » Et cet ancien Bleu donne à Mme de la Bouëre de terribles précisions ; il se vante même d’avoir écorché des “brigands” pour en faire tanner la peau à Nantes. Et il conclut le récit de ses exploits par ce satisfecit personnel : « Ah ! je bûchais bien. Aussi, on m’appelait “le boucher des Vendéens”. Et si cela revenait, je recommencerais encore. Je le ferais encor, si j’avais à le faire. »
Continuons nos recherches. Paul Lacroix, plus connu sous le nom de Bibliophile Jacob, avait fait la connaissance d’un nommé Souterre, ancien Hussard de la Mort, lequel lui assura avoir porté une culotte de peau humaine. Il recueillit un aveu identique de la bouche d’un architecte qui était, en 1823, un des plus terribles exécuteurs de la Bande Noire : il rasait les châteaux avec une impitoyable malerage. Cet architecte lui confia que, se trouvant à l’armée, il avait porté une culotte de peau humaine « fort bien tannée, fort souple et fort convenable. »

Des objets en peau humaine

La peau humaine exposée au Muséum des Sciences Naturelles de Nantes
Des objets en peau humaine existent dans des collections privées ; mais l’on peut voir au Muséum des Sciences Naturelles de Nantes, une peau humaine tannée [1]. Ce n’est pas celle d’un Vendéen, c’est celle d’un Bleu, tué à la défense de Nantes, en juin 1793, qui avait légué sa peau pour en faire un tambour ! Selon sa volonté elle fut préparée dans une tannerie des bords de la Sèvre nantaise ; malheureusement son épaisseur insuffisante ne convint pas à un tel usage…

Un exemplaire de la Constitution du 24 juin 1793 reliée en peau humaine

Louis Combe a fait connaître le texte du placard, copié sur l’original même, dans ses Épisodes et curiosités révolutionnaires et l’a fait suivre de sa Réponse à l’affiche de Billaud-Varenne, Vadier, Collot et Barère dans laquelle il dit ceci :
Plusieurs journaux avaient parlé avant nous des prétendues tanneries. Le fait nous parut si hasardé que nous le reléguâmes dans les on-dit, et nous nous contentâmes, dans un mémoire suivant, de rapporter littéralement les détails que donnait à ce sujet une feuille accréditée. Billaud-Varenne, Vadier, Collot et Barère ont cru bon et utile de signer une grande affiche bleue contre nous seuls.

À la première explication que nous venons de donner, nous ajouterons que le fait de la tannerie humaine a certainement existé, puisqu’un de nos abonnés nous envoie, comme un digne monument des decemvirs, une Constitution de 1793, imprimée à Dijon chez Causse, sur un papier vélin et reliée en peau humaine qui imite le veau fauve. Nous offrons de la montrer à tous ceux qui seraient curieux de la voir…

Cet exemplaire de la Constitution a une histoire. Il devint plus tard la propriété d’un historien de la Révolution, Villeneuve, qui y joignit un exemplaire de l’affiche et une note destinée à l’authentifier. Muni de telles références, le livre fut mis en vente et acquis en 1849 par un libraire parisien. On en perd ensuite la trace jusqu’en 1864 où, le 13 février de cette année, il était vendu par les soins de M. France, le père d’Anatole, le maître styliste et délicieux conteur, pour la coquette somme de 231 F or. Cet exemplaire, après avoir eu plusieurs possesseurs, dont le marquis de Turgot, fut acheté en 1889 par le musée Carnavalet. C’est un in-12, joliment relié avec filets sur les plats et doré sur tranches.

Conclusion

Plusieurs mémorialistes et écrivains, se posant en historiens, rapportent encore l’existence de ces tanneries de peau humaine : Georges Duval dans ses Souvenirs de la Terreur, Granier de Cassagnac dans son Histoire des Girondins et des massacres de septembre, ou encore l’Histoire impartiale des Révolutions de Prud’homme, Les brigands démasqués de Danican, etc.
L’intermédiaire des chercheurs et curieux du 30 mars 1936 révélait qu’il s’était tout de même trouvé un tribunal pour condamner l’officier de santé Morel et le bourreau, coupables d’avoir détourné la peau de l’abbé Thomas, de Guebwiller, guillotiné à Colmar.

Il reste que l’utilisation de sous-produits des massacres constitue une forme achevée du sadisme terroriste.
Comment est-il encore possible de se réclamer de cette Révolution sanguinaire, qui a généré de telles barbaries ? Est-ce anodin que tous les tyrans des régimes totalitaires, tous les massacreurs des peuples de l’histoire contemporaine ― Lénine, Trotsky, Staline, Hitler, Mao, Pol Pot … ― se réclament de la Révolution française et se posent en continuateurs de Robespierre ?

Notes

[1] Cette peau est celle dont la photographie illustre cet article
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Message par Her Mar 31 Mai - 7:12

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/virée-de-galerne-les-charniers-des-derniers-combats.html

30 mai 2011

Virée de Galerne : les charniers des derniers combats

La grande marche des soldats vendéens de l'Armée catholique et royale et de leur famille s'est terminée au Mans, près de la place des Jacobins (sic) par l'extermination totale de ces suppôts de "l'infâme" : les révolutonnaires de Marceau ont massacré hommes, femmes et enfants. Des fouilles ont mis à jour des corps et des restes. Il a fallu mener une nouvelle bataille pour que tout cela ne soit pas enfoui à tout jamais et fasse l'objet d'études. La crainte de la vérité sans doute.

Premières études :

"Les premières études font état de la nature des violences qui ont entraîné la mort des personnes enterrées. Les membres brisés, les incisions dans les crânes, une mandibule tranchée, un maxillaire coupé, une omoplate percée sont autant de blessures vraisemblablement faites lors de combats au corps à corps à l’arme blanche. "Dans le même temps, nous avons fréquemment trouvé sur les squelettes des impacts d’armes à feu ainsi que des projectiles : balles, clous et ‘boulets biscaiens"

Premiers résultats :

"Après avoir rappelé brièvement les origines de l’insurrection vendéenne et décrit les succès et les revers de la Grande Armée Catholique et Royale, elle en est arrivée à la bataille du Mans où périrent entre 2 et 5 000 vendéens et quelques centaines de soldats républicains et de civils manceaux après l’attaque générale du 13 décembre lancée par les généraux Marceau et Westerman. « Nous n’avons étudié que neuf fosses, soit 159 sujets ce qui correspond à 4 et 8 % des victimes supposées qui doivent se trouver dans d’autres fosses près de la Cathédrale » précise Elodie Cabot qui a défendu ce projet avec véhémence car les neuf charniers creusés entre 30 et 50 cm du sol, se situent au dessus d’un site archéologique antique qui se trouve à 9 m de profondeur.

Ces fosses se trouvent dans le quinconce des Jacobins qui étaient les anciens jardins du couvent des Cordeliers laissés à l’abandon depuis 1789. Les fouilles ont durée de mai à septembre 2010 et ont mobilisé six personnes sur 1 000 m². Huit des neuf fosses sont rectangulaires et les corps enchevêtrés recouverts de chaux. L’autre est semi circulaires et les corps paraissent avoir été disposés avec un certain respect des rites funéraires. « On ne peut pas tirer de conclusions sur l’identité de ces corps. Il se pourrait que ce soit les premiers mis en terre et qu’après les Manceaux, débordés par la tâche à accomplir, aient été enterrés rapidement, les corps recouvert de chaux pour éviter les épidémies» explique l’Anthropologue à l’I.N.R.A.P." (suite).

Une association "Le Mans, Virée de Galerne" pour l'érection d'un monument à la mémoire de ces victimes existe depuis 2009.

Addendum : Mea culpa pour une erreur que j'ai commise en reprenant une info inexacte (je ne dirais pas ou je l'ai péchée... ;-) ). Correction d'un lecteur et pas n'importe lequel :

"Vous avez publié un texte qui introduit mon article sur la conférence qu’Elodie Cabot a donné à l’Historial vendredi dernier. Dans cette présentation, vous avez fait un énorme erreur. La Virée de Galerne ne s’arrête au Mans et à sa bataille. La fin de cette Virée est a Savenay quelques jours plus tard : le 22 décembre, où le reste de la grande armée catholique et royale a été anéanti : 4 000 à 7 000 vendéens ont péri dans les marrais de Savenais. La répression s’est abattu ensuite sur la Vendée manquant officiellement le début du génocide.

Au Mans, il y a eu une bataille féroce et meurtrière, certes et elle ne mettant en cause pratiquement que vendéens homme. Elodie Cabot l’a confirmé et je le précise bien dans mon article (...) En effet, le site du salon beige est énormément lu et par des gens qui ne connaissent pas forcément cet épisode des guerres de Vendée. Vous pouvez reprendre mon article en faisant le lien et en enlevant votre introduction.
Je vous remercie de votre obligeance

Richard d’Amphernet, président de l’URVBM".
Posté le 30 mai 2011 à 08h56 par Lahire
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Message par Her Mar 7 Juin - 8:32

De Panetier :

https://www.dailymotion.com/video/x511p1_vendee-un-genocide-censure_news

Crimes contre l'Humanité en Vendée en 1794

rappel historique : http://www.genocide-vendeen.com/articles.php?lng=fr&pg=5
La Révolution avait fait naître l'espoir de réformes nécessaires qui étaient partagés par la majorité du peuple, de la noblesse et du clergé. En 1789, il n'était nullement question d'abolir la royauté ni d'interdire aucun culte. En 1793, la vente des biens nationaux a profité à la bourgeoisie. Les"patriotes" ont acheté châteaux, églises et bonnes terres mais les nouveaux maîtres ont le mépris de la paysannerie ce qui est une caractéristique des esprits "éclairés".
.........................................................................................
La guerre en Vendée est déclenchée et après quelques mouvements sporadiques, c'est l'embrasement général du 10 au 13 mars 1793. Les deux tiers de la Vendée se soulèvent.
.................................................................................................
La République va bientôt aligner 60 000 hommes contre la Vendée . Si les forces en présence paraissent équilibrées, l’avantage est à la République: ses soldats sont mobilisés en permanance, tandis que les vendéens n’exploitent jamais leurs victoires, trop pressés qu’ils sont de retourner à leurs champs. Les" bleus » peuvent attendre, mais pas les foins, ni la moisson.
..........................
La Virée de galerne, c’est le nom de cette tragique épopée qui va mener le peuple de Vendée sur les routes de l’Ouest. Malgré le flot des traînard, l’Armée Catholique et Royale, renforcée par des chouans venus de Bretagne et du Maine, va remporter une série de victoires.

Le 12 décembre 1793, c’est la défaite au Mans, le 23, ce qui restait de l’armée est massacré à Savenay .

Westermann pourra écrire à la Convention:
" ...il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants // suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher ".
La disparition de l’armée vendéenne n’est pas satisfaisante pour la Convention. Elle ordonne l’anéantissement de tous les habitants de la zone insurgée " il vous est ordonné d’incendier toutes les maisons des rebelles, d’en massacrer tous les habitants ". Le département est rebaptisé Vendée-Vengé

Les procédés les plus barbares d'extermination ont été mis en oeuvre par les colonnes infernales.


Enfants martyrs

http://www.genocide-vendeen.com/articles.php?lng=fr&pg=10

Le 28 février 1794, aux Lucs sur Boulogne, 110 enfants âgés de moins de 7 ans sont massacrés. Ils sont proposés pour la béatification- Sont cités les noms...
Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs.

Nous reprenons la prière composée en 1994 (lors du Bicentenaire) pour demander la Béatification des enfants martyrs des Lucs :

« Seigneur Jésus, qui avez couronné de l’auréole des martyrs les petits enfants de Bethléem immolés à votre place par Hérode, daignez nous accorder la Glorification des petits enfants des Lucs, victimes de l’impiété révolutionnaire. N’est-ce pas en haine de votre nom qu’ils furent eux aussi massacrés, nouveaux SAINTS INNOCENTS de cette paroisse justement surnommée le BETHLEEM DE LA VENDEE ? Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous ! ».


BARBARIES

http://www.genocide-vendeen.com/articles.php?lng=fr&pg=9

Tanneries de peaux humaines

La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d'Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d'Angers le 26 août 1795 :
« que Pecquel chirurgien au 4è bataillon des Ardennes écorcha 32 de ces cadavres, les fit porter chez Lemonnier, tanneur au Ponts-Libres (actuels Ponts-de-Cé), pour les tanner, que le particulier s y refusa, qu'il sait que les peaux sont déposées chez Prud'homme, manchonnier à Angers » (Archives du Maine-et-Loire,1(1127/3) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage attestant de ces tanneries de peaux humaines, cet extrait du Champ des Martyrs, de Godard Faultrier, Angers (Cosnier et Lachèse, 1852, collection Docteur Suard). Godard Faultrier rend compte d'une conversation qu'il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. Page 13, on lit:

-« ..Sur la demande que je lui adressais, s'il avait connaissance des 30 victimes auxquels la peau fut enlevée, pour être tannée, il me répondit « que le fait n'était que trop certain, et qu'il avait, de ses yeux, plusieurs cadavres en cet état gisant au bord de l'eau sur la grève...Mais le moyen de croire à de pareilles horreurs lui répliquais-je !
-Je n'en impose point, reprit-il et même je puis vous affirmer qu'ils étaient écorchés à mi- corps parce que, continuat-il, on coupait la peau au-dessous de la ceinture, puis le long de chacune des cuisses jusqu'à la cheville des pieds de manière qu'après son enlèvement, le pantalon se trouve en partie formé. Il ne restait plus qu'à le tanner et à le coudre... ».

Ce témoignage date du 31 mai 1852.
Les fours crématoires où l'on jetait les femmes vivantes
On citera les témoignages des Commissaires républicains Morel et Carpenty à la Convention le 24 mars 1794 :
« A Montournais, aux Epesses el dans plwieurs autres lieux, le général Amey fait allumer les fours et, lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. » (Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrerons pas 1789, Editions Argé 1987, p7 I). A qui ose le lui reprocher, il répond que « c'est ainsi que la République veut cuire son pain ».
(Charles Vaugeois, « l'Extermination des Vendéens: les colonnes infernales », in Enquête sur l'histoire -1793, la Vendée, la Terreur- Hiver 1793, N°5,p.59) (page 53 de l'Historia N°624).
Autre témoignage: Dans « Génocide Franco-Français » de Reynald Secher-1986, p163 :
« Amey, écrit l' officier de police Gannet dans un rapport, fait allumer les fours et lorsqu 'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D ' abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd 'hui /es cris de ces misérables ont tant diverti /es soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles des royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation (...) Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacé du même sort » (...).


Les fonderies de graisse humaine

(page 157 du « Charrette -Chevalier de Légende », de Julien Rousseau, Ed Beauchesne en 1963.
« C'est là encore à Clisson, que le 6 avril suivant, sur le bord de la rivière, on aurait fait fondre, dans un four improvisé, cent cinquante femmes pour en obtenir de la graisse: dix barils en furent expédiés à Nantes... ».
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Message par Her Mar 7 Juin - 8:35

Des chouans morts pour la France :
de Panetier :

http://unionroyalistebvm.over-blog.com/article-28063765.html

Bienvenue sur le blog de l'URBVM.
"Le royalisme est une force avec laquelle il faudra compter dans l'avenir"
Mardi 17 février 2009
Un charnier de vendéens datant de 1793 découvert au Mans

Lors de sondages archéologiques réalisé au Mans, des charniers contenant les corps de vendéens abattus lors de la bataille du Mans, en décembre 1793. Ont été mis à jour. Les guerres de Vendée et les atrocités commis par les révolutionnaires refont surface.
Les archéologues ont découvert trois charniers lors de la réalisation de sondages archéologiques ouverts pour la construction d'un espace culturel, en centre-ville. Des vestiges gallo-romains furent mis au jour. Puis, ce fut la découverte d’une vingtaine de corps, à l'endroit où s'est déroulée la bataille du Mans, dans la nuit du 12 au 13 décembre 1993. La question de savoir comment furent tués ces vendéens restent entière. Maladie, combat, exécutions ?
Cette découverte rejoint l’actualité : la réédition du livre de Grachus Babeuf : « La guerre de Vendée et le système de dépopulation» et aussi la mise en lumière du projet de loi déposé par des députés pour réclamer la reconnaissance du « Génocide vendéen» qui eut lieu en de 1793 à 1995.

Par jrap Publié dans : histoire
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Message par Her Mar 7 Juin - 8:38

Le génocide vendéen
par panetier

Les Bleus sont là - Notre-Dame des Neiges

Les Bleus sont là, le canon gronde, dites les gars avez-vous peur ? Nous n'avons qu'une peur au monde, c'est d'offenser Notre Seigneur...
notredamedesneiges.over-blog.com/article-11151572.html -

Excédés par l’anticléricalisme de 1793, des prêtres et de nombreux français vont se révolter et, pendant plusieurs années tenir tête aux armées révolutionnaires. Mais les bleus - les soldats de la garde nationale - l’emportent au prix d'un effroyable génocide (dont les génocides de Vendée qui firent plus de 300.000 morts). La paix ne reviendra que sous le premier Empire. Ce chant montre que si les Chouans se battaient pour le Roi, ils se battaient aussi pour leur Dieu. Reprenons ensemble la devise des Vendéens : "Semper fidelis !".


1. Les Bleus sont là, le canon gronde,
Dites les gars avez-vous peur ?
Nous n'avons qu'une peur au monde,
C'est d'offenser Notre Seigneur.

2. Vos corps seront jetés à l'onde,
Vos noms voués au déshonneur.
Nous n'avons qu'un honneur au monde,
C'est l'honneur de Notre Seigneur.

3. Les Bleus chez vous, dansant la ronde,
Boiront le sang de votre cœur,
Nous n’avons qu’un espoir au monde,
C'est le Cœur de Notre Seigneur.

4. Allez les gars, le canon gronde,
Partez les gars, soyez vainqueurs !
Nous n'avons qu'une gloire au monde,
C'est la victoire du Seigneur.

5. La France attend qui la délivre,
Et cherche à qui donner sa foi.
Nous n’avons qu’un espoir pour vivre,
C’est le retour de notre roi.

6. Allons les gars, pour notre terre,
Tels nos aïeux pour notre Foi.
Reprenons le vieux cri de guerre :
Vive Dieu, la France et le Roi.
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Message par Her Mar 7 Juin - 8:41

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Bretons et Vendéens
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"Le royalisme est une force avec laquelle il faudra compter dans l'avenir"

Mémoire et mémoricide par Reynald Secher
La guerre de la Vendée et le système de dépopulation de Gracchus Babeuf rééditée

En 1795, dans un ouvrage publié à l'occasion du procès de Jean-Baptiste Carrier, l'auteur des noyades de Nantes, Gracchus Babeuf, père du communisme, l'une des grandes figures de la Révolution française, soulevait la question de fond de la nature de la répression perpétrée par la Convention en Vendée. Ce livre doublement révolutionnaire par son contenu et son titre, Du système de dépopulation, se présente comme un réquisitoire très bien documenté, et d'une incroyable modernité, contre la politique dictatoriale 1793 et 1794, politique qui devait conduire, entre autres, à l'anéantissement et à l'extermination des Vendéens, Bleus et Blancs confondus, et de préférence des femmes et des enfants.

Avec la nouvelle édition de ce texte, Reynald Secher, dans son avant-propos, Mémoire et « mémoricide », reprend, à travers une synthèse d'une clarté remarquable et à l'aide de nombreux documents inédits, la genèse des événements en Vendée et de définir un quatrième crime de génocide : le mémoricide ; pour Jean-Joël Brégeon, de présenter la personnalité de Gracchus Babeuf ; et, pour Stéphane Courtois, d'établir la filiation entre l'idéologie de Robespierre et celle de Lénine et des leaders communistes.

Le Tribunal international de Nuremberg, en 1945, a défini trois crimes de génocide : la conception et/ou la réalisation partielle ou totale de l'extermination d'un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux, et/ou la complicité dans la conception ou la réalisation de celui-là.
Quant à notre code pénal (art. L. 211-1), il en donne une définition plus large : « Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d'enfants. »

Malheureusement, ni le Tribunal international de Nuremberg, ni la Convention pour la prévention de crime de génocide de 1949, ni notre code pénal n'abordent le problème de la mémoire. Les rédacteurs pensaient sans doute que, en raison de la nature intrinsèque de ces crimes, ceux-ci ne pourraient être contestés. À titre d'exemple : qui aurait pu imaginer, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, que l'on puisse douter ou faire douter de l'authenticité de la Shoah, le plus grand génocide industriel de l'histoire de l'humanité ? Et pourtant ! Très tôt, d'abord de manière insidieuse puis plus ouvertement, les idées révisionnistes ont germé ça et là et se sont développées. Si cette position idéologique, qui tend à minimiser, voire à nier le génocide des Juifs, et notamment l'existence des chambres à gaz dans les camps d'extermination, a rencontré peu d'écho dans les années 1950-1960, elle commence maintenant à s'imposer comme vérité officielle dans certains pays. Souvenons-nous du colloque négationniste organisé par l'Iran en décembre 2006. Passé relativement inaperçu, ce débat, censé être organisé par des spécialistes, marque une étape importante de l'histoire du négationnisme qu'il ne faut ni sous-estimer ni relativiser.
Des États, comme la France, conscients de cette situation et de ses conséquences, se sont dotés d'outils juridiques pour essayer de l'enrayer. Cependant, les mesures retenues, pour diverses raisons et notamment parce qu'elles ne concernent que quelques pays sans grands moyens de rétor sion, sont difficiles à appliquer, d'où la nécessité de changer de dimension et de définir au niveau international un qua trième crime de génocide : le mémoricide.

Tout est à penser en la matière et, entre autres, les champs d'applications, les méthodes à utiliser, les sanctions, les res ponsabilités...
Si nous ne faisons rien les « assassins de la mémoire » auront le dernier mot et la Shoah connaîtra le même sort que la Vendée qui nous offre un bouleversant champ d'ana lyse et de réflexion.

Phénomène unique dans l'histoire, ce sont les élus d'un peuple souverain qui, le 1er août 1793, à l'unanimité, votent une loi d'« anéantissement » - c'est-à-dire la destruction totale par le feu et le fer - d'un pan entier du territoire dont ils sont les représentants et, quelques semaines plus tard, déçus de n'être pas encore arrivés à leurs fins, votent le 1er octobre 1793, une nouvelle loi, là encore à l'unanimité, d'« extermi nation » de la population de ce même territoire. Ces deux lois, votées par des révolutionnaires convaincus, en conscience, de leur bon droit et de leur devoir de salut public, sont publiées au Journal officiel de l'époque. Elles sont sans aucune ambi guïté, tant au niveau de la destruction des biens que de l'élimi nation de la population. Les mots se suffisent à eux-mêmes : « Soldats de la liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre : le salut de la patrie l'exige ; l'impatience du peuple français le commande ; son courage doit l'accomplir. La reconnaissance nationale attend à cette époque tous ceux dont la valeur et le patriotisme auront affermi sans retour la liberté et la république. » (Voir la reproduction du texte original dans le cahier photo.) Quelques jours plus tard, des ordres précisent que par « brigands » on entend tous les habitants résidents de Vendée, Bleus et Blancs confondus, et qu'il faut de préférence éliminer les femmes, « sillons reproducteurs », et les enfants, « car futurs bri gands ». En clair, les Vendéens, comme le dit si bien Stéphane Courtois dans sa préface au présent ouvrage, « sont assassinés non pas pour ce qu'ils ont fait - qui pourrait cesser - ou pour ce qu'ils croient - qui pourrait changer à travers une conversion -, mais pour ce qu'ils sont, du simple fait qu'ils existent ».
Quant à la mise en œuvre de ces lois, elle est indiscutable. -Là encore, fait unique, les archives militaires du Fort de Vincennes conservent (série B58) la lettre originale, en date du 24 janvier 1794, écrite de la main même du général en chef des armées de l'Ouest, Turreau, chargé de l'exécution de ces lois d'anéantissement et d'extermination. Là encore, les mots sont sans aucune ambiguïté : « J'ai commencé l'exécution du plan que j'avais conçu de traverser la Vendée sur douze colonnes [...]. Enfin, si mes intentions sont bien secondées, il n'existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons ni subsistances ni armes ni HABITANTS aux plus scrupuleuses perquisitions... » (Voir la reproduc tion du document original dans le cahier photo.) Pour se couvrir, Turreau, par écrit, sollicite et obtient l'aval du Comité de salut public, le 8 février, par l'intermédiaire de Carnot : « Tu te plains, citoyen général, de n'avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures. Elles lui paraissent bonnes et pures mais éloigné du théâtre d'opéra tion, il attend les résultats pour se prononcer : extermine les brigands jusqu'au dernier, voilà ton devoir... » Quant à l'application de ce plan, l'armée, sans état d'âme, a exécuté les ordres : nous avons l'essentiel des écrits originaux des officiers supérieurs au sein de nos archives publiques et un nombre considérable de témoignages, tant des exécutants que des survivants.

De plus, chaque commune concernée par ce crime légal d'État conserve dans son conscient ou inconscient l'em preinte de ce meurtre prémédité, planifié et exécuté à grande échelle. Une d'entre elles, Le Petit-Luc, a même disparu car anéantie : 564 personnes, dont une majorité de femmes, d'enfants et de vieillards, ont été exécutées. Certaines détiennent même, grâce à leurs registres clandestins, la liste partielle ou totale des victimes et, parfois aussi, la liste des maisons détruites grâce aux indemnisations accordées par Napoléon Ier en 1808, 1811 et 1812. À titre d'exemple, La Chapelle-Basse-Mer, commune située sur la rive gauche de la Loire, à une quinzaine de kilomètres à l'est de Nantes, a perdu 700 habitants sur 3 230 et 362 maisons sur 839, soit 51 % de la valeur immobilière.

Les contemporains avaient conscience de la spécificité du crime commis : le livre de Babeuf en témoigne, de même que les procès qui ont suivi pour sanctionner « ces crimes contre l'humanité » (sic), et un nombre considérable d'écrits émanant tant de témoins oculaires que de juristes, de poli tiques, de fonctionnaires, de journalistes...

De nos jours, soit deux cents ans après les événements, ce crime est nié ou, plus surprenant, justifié. Par exemple, aucun livre scolaire ou universitaire ne mentionne les lois d'anéantissement et d'extermination publiées au Journal officiel ni les écrits de Turreau et de ses comparses dont, je le rappelle, on possède les originaux. L'histoire officielle a gommé ou maquillé la réalité des événements, entre autres, en réduisant la Vendée à une simple petite guerre civile qu'il fallait mater au nom de l'intérêt supérieur de la nation. Pour justifier l'injustifiable et être crédible aux yeux d'une opinion publique qu'il faut convaincre et faire adhérer, on réutilise et exploite un mythe à la fois héroïque et lar moyant, fruit sorti de l'imagination de Robespierre, qu'il a créé de toutes pièces pour les besoins de la cause : l'affaire Bara, incroyable mensonge politique dont les contours sont parfaitement cernés. On a deux versions contemporaines de cette mort. La première émane de son supérieur, le général Desmarrès, et, du propre aveu de ce dernier, est un mystère. Le jeune garçon aurait été surpris par des voleurs de che vaux et aurait résisté : « Ce généreux enfant, écrit l'officier, a mieux aimé périr que de se rendre et de livrer deux che vaux. » La seconde version provient de la comtesse de la Bouëre et s'appuie sur la mémoire orale : après avoir tenté de s'emparer de deux chevaux chez des paysans, il aurait été abattu par les propriétaires. Quoi qu'il en soit, cette mort n'est pas le fruit d'un acte politique mais un crime crapuleux ou un acte défensif. Desmarrès, alors ennuyé par la défaite qu'il vient de subir face aux Vendéens, préfère centrer le rapport destiné à ses supérieurs sur cette affaire, sollicitant une pension pour la mère sous prétexte que l'enfant serait mort dans l'exercice de ses fonctions. Cette lettre est lue par Barère à la Convention lors de la séance du 15 décembre 1793 et la pension est votée sans débat particulier. Le 28 décembre, Robespierre, qui veut rendre hommage aux soldats combattant en Vendée et justifier a posteriori sa politique d'anéantissement et d'extermination, transforme le jeune palefrenier en hussard et en martyr. Barère, qui ne veut pas être en reste, fait prononcer à Bara les paroles légendaires que l'on connaît et commande à David un tableau relatant la pseudo-scène. Le choc du tableau et le poids des mots feront le reste. Quant à Desmarrès qui, per plexe suite à cette interprétation inattendue de son propre rapport, a osé écrire une seconde lettre pour rappeler la réa lité des événements, il est arrêté et guillotiné le 31 janvier 1794 par la commission militaire d'Angers : Robespierre ne veut prendre aucun risque et, comme l'expliquent des Conventionnels, « il faut, s'il est nécessaire, employer le fer et le feu, mais en rendant les Vendéens coupables aux yeux de la nation du mal que nous leur ferons ».

On connaît bien les méthodes retenues pour relativiser, occulter, banaliser ou nier le génocide commis en Vendée : je les ai décrites et analysées dans un livre intitulé Juifs et Vendéens, d'un génocide à l'autre : la manipulation de la mémoire, paru en 1991 chez Olivier Orban. Le grand historien, Hippolyte Taine, dans l'introduction de son ouvrage Origines de la France contemporaine, paru en 1884, en avait fait, sur un plan général, le constat : « Ce volume comme les précédents, écrivait-il, n'est écrit que pour les amateurs de zoologie morale, pour les naturalistes de l'esprit, pour les chercheurs de vérité, de textes et de preuves, pour eux seulement et non pour le public qui, sur la Révolution, a son parti pris, son opinion faite. Cette opinion a commencé à se former en 1825 et 1830 après la retraite ou la mort des témoins oculaires : eux disparurent, on a pu persuader le bon public que les crocodiles étaient des philanthropes, que plusieurs d'entre eux avaient du génie, qu'ils n'ont guère mangé que des coupables et que si parfois ils en ont trop mangé c'est à leur insu, malgré eux ou par dévouement, sacrifice d'eux-mêmes au bien commun... »

Ces méthodes mises au point au fil du temps ont conduit à un révisionnisme officiel dont la Revue du Centre national de documentation pédagogique, n° 469, intitulé « Chouans et Vendéens », paru le 27 janvier 1988, s'est fait l'écho sous la plume d'un universitaire, Jean Clément Martin ; c'est un modèle du genre qui passera dans l'histoire : « Certains parlent, improprement, de génocide. En fait, il n'y eut pas de plan de destruction, mais un délire politique pendant quelques mois, de 1793 à 1794, autorisant des mesures menées de façon incohérente. La destruction a été le fait politique d'une partie des révolu tionnaires ; elle a été condamnée et arrêtée par d'autres révolutionnaires opposés à ces pratiques. Ne voir alors que la Vendée comme lieu de massacre, c'est oublier que la même politique terroriste s'appliquait à toute la France (Toulon, Lyon en témoignent). Parler de génocide, c'est ne pas voir que près de la moitié de la France a été rangée dans la Contre-révolution et punie... »

Mais pour certains, la négation du crime commis en Ven dée est insuffisante, et au nom d'un pseudo-intérêt supérieur de la nation et de la République (ce qui permet tout, justifie tout), il est nécessaire de réécrire la mémoire de la Vendée afin d'éradiquer tout souvenir, de culpabiliser les descen dants, de discréditer les faits, de ridiculiser et de dénoncer les efforts réalisés tant par des particuliers que par des col lectivités locales ou territoriales, comme le Conseil général de Vendée, pour maintenir le souvenir douloureux des évé nements et rétablir la vérité historique. Les moyens retenus par ces assassins de la mémoire se situent dans la logique et le prolongement de ceux utilisés par les négationnistes : on relativise, on sème le doute, on falsifie, on nie, on inverse les raisonnements, on a recours à une terminologie ambiguë, on joue sur le subliminal répétitif et la science. Le commentaire de la Revue du Centre national de documentation pédagogique, déjà cité, relatif à une gravure représentant les noyades de Nantes est un exemple du genre : « Dans l'hiver 1793-1794, les participants de la terreur (Carrier à Nantes, Francastel à Angers) noyèrent des prisonniers. Ces procédés brutaux furent condamnés par la plupart des Républicains dans les mois qui suivirent. Ils furent, au xixe siècle, l'occasion d'une propagande politique dirigée contre la République. » Ce n'est donc plus l'acte d'assassiner les populations qui est critiquable, c'est le fait qu'on s'en souvienne. Logique, toujours dans la même revue, le commentaire relatif à une gravure représentant deux jeunes républicaines empêchant des Vendéens d'abattre un arbre de la liberté est de la même teneur : « Dès le début de la guerre, le retentissement des événements est considérable dans tout le pays. Il ne faut pas chercher de vérités historiques dans ce qui n'est qu'une œuvre militante. Ce genre d'illustration montre l'importance attachée par les Républicains à cet épisode symbolique de la barbarie vendéenne.

Quant à l'affaire Bara, elle est focalisée sur « l'enfance bafouée » (sic) : « la mort de Bara permet de condamner sans appel les ennemis de la République qui, par fanatisme et cruauté, n'ont pas respecté l'enfance. » Les enfants étaient nombreux dans les troupes. Ils servaient de tambours, d'ordonnances, de courriers, parfois d'espions et menaient une vie très dure. Bara meurt héroïquement en s'écriant : « Vive la République ! » Comme en témoigne sa pose. Double leçon adressée aux enfants des écoles laïques qui doivent prendre exemple sur Bara. Du pur Gramsci. Une exposition permanente au château des ducs de Bretagne, à Nantes, dans la partie consacrée à la ville de Nantes et la Révolution, se situe dans ce sillage. À titre d'exemple, on n'hésite pas, pour Carrier, à parler de légende noire « forgée » (sic) de toutes pièces au xixe siècle. À Chartres, un hommage permanent et apologétique est rendu au sein du musée au général Marceau, un des bourreaux de la Vendée. À Challans, une des rues principales de la commune porte le nom de Carnot, celui-là même qui a impulsé les mesures d'anéantissement et d'extermination. Les exemples, en la matière, sont nombreux : un des plus surprenants étant, sans aucun doute, le maintien du nom de Turreau sur l'Arc de triomphe que l'on dit ne pouvoir enlever en raison du statut du monument.
Certains politiques, dont les députés Lionel Luccas et Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères, conscients des dangers de voir s'installer dans l'opinion publique un courant révisionniste, dont les Juifs seraient les premières victimes, et afin de mettre un terme à ces falsifications, négations, manipulations, mensonges indignes d'un peuple qui se montre en exemple et qui se présente aux yeux du monde comme le garant de la liberté et de la fraternité, ont déposé récemment une proposition de loi pour la reconnaissance du génocide de la Vendée. Le débat à venir sera, n'en doutons pas, passionné ou passionnel mais riche d'enseignement et il devrait permettre à la France de regarder autrement son histoire avec toute l'objectivité et la sérénité voulues, même si certains épisodes de son passé sont moins glorieux que d'autres.

Reste un problème jamais abordé jusqu'à présent : l'abrogation officielle des lois d'anéantissement et d'extermination. Ne serait-il pas opportun de profiter de ce débat public pour le faire ? On pourrait me rétorquer que ce n'est pas nécessaire puisqu'elles sont tombées en désuétude. J'aimerais y croire mais mon expérience d'historien me fait penser que jamais rien n'est définitif ni acquis : à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. À titre d'exemple, il faut rappeler que la déportation des Juifs a été justifiée et légalisée par le recours à des lois révolutionnaires remontant aux 10 juillet et 3 août 1791. En faisant ce geste premier d'abrogation, la France serait, par là même, une source d'exemple pour des pays comme la Turquie, s'honorerait et, surtout, permettrait aux Français d'avoir une histoire plus juste et plus apaisée, au-delà de toute considération politique et idéologique qui, entre autres, fait assimiler reconnaissance du génocide vendéen et remise en question de notre démocratie ; celle-ci, bien au contraire, en sortirait grandie et non affaiblie comme certains le craignent. Mieux encore, la France faciliterait et accélérerait l'évolution du droit international qui va vers le sens de la reconnaissance d'un quatrième crime de génocide, le mémoricide, ce qui permettrait de repousser la progression des tentations révisionnistes.
Reynald Secher.

• Reynald Sécher, docteur d'État, entre autres lauréat de l'Académie française, est l'auteur d'un certain nombre d'ouvrages dont : La Chapelle-Basse-Mer, village vendéen, révolution et contre-révolution (Perrin, 1986) et La Vendée-Vengé le génocide franco-français (Perrin, 2006).

• Jean-Joël Brégeon, historien, est spécialiste de la Révo lution et de l'Empire. 11 a publié aux Éditions Perrin : Carrier et la Terreur nantaise (1987, rééd. 2002) ; L'Egypte de Bonaparte (1990, rééd., 1998, 2006) ; Kléber, le dieu Mars en personne (2002) , Napoléon et la guerre d'Espagne (2006).

• Stéphane Courtois, directeur de recherche au CNTCS, est le spécialiste de l'histoire du communisme. Sous sa direction ont été publiés Le Livre noir du communisme (Robert Laffont, 1997) et Du passé faisons table rase (Robert laffont, 2002).
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Message par Her Mar 7 Juin - 8:43

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La «peste» jacobine par Pierre Rigolage

De 1793 à 1794, les jacobins, qui depuis trois ans, avaient tissé un véritable réseau dans toute la France, appliquèrent une politique d'exactions tout en distillant avec art l'insidieux venin de la désinformation.

Le jacobinisme malheureusement perdura après la liquidation de Robespierre. Napoléon premier lui aussi contribua indirectement à brouiller les pistes avant que la 3° République ne lance son offensive générale avec ses anticléricaux de tous poils. De nos jours encore ce triste héritage prend la forme plus sournoise, mais toute aussi agressive de la destruction de la mémoire.

Au temps ou les crocodiles se dévoraient entre eux, bafouaient leur déclaration des droits de l'homme mal calquée sur le modèle américain et mettaient le royaume de France en coupe réglée, les ténors de la Révolution utilisèrent tous les moyens pour colporter les mérites de leur «chose publique» pâle expression de la «Res Publica» romaine dont ils étaient si friands. La première cible visée fut la jeunesse avec l'exemple du jeune Bara tué par de féroces Vendéens près de Jallais, en réalité par des voleurs de chevaux. David d'Angers contribuera à en faire un héros en le peignant tantôt déguisé en hussard avec un uniforme taillé sur mesure, tantôt en éphèbe entièrement nu. Il y aura la légende du vaisseau le Vengeur du peuple, ex Marseillois, coulé par les Anglais le 1° juin 1794, dont l'équipage aurait préféré couler après avoir cloué les trois couleurs au mât de misaine. Il y aura également les fameux soldats de l'an II, ces vaillants volontaires défenseurs de la patrie. En réalité des réquisitionnés s'engageant pour les primes, craints par les généraux pour leur indiscipline et leurs réclamations sans fin, et prêts à écharper leurs officiers. Ils se jetteront comme des charognards sur la Vendée pour piller sans vergogne, violer les filles et exterminer la race impure, rebelle et maudite.

Napoléon donnera un bon coup de pouce à ces falsifications de l'histoire au travers des nombreux mémorialistes qui rapportèrent ses propos en y mettant beaucoup de leurs opinions personnelles (1). Rappelons que Bonaparte ne partit pas pour la Vendée simplement parce qu'il ne fut pas compris dans l'avancement des officiers généraux, et non parce qu'il craignait d'y voir flétrir ses lauriers (2). Dans les propos qui lui sont attribués, il flagorne les Vendéens dont il se méfiait: une guerre de géants ! A Saint-Florent, les vendéens furent des sylphes; Charette quoique indolent, avait du génie au même titre que Kléber, le lion indomptable mais aussi l'endormi qui ne se réveillait que dans le besoin ou la nécessité (3). Ce même Kléber abandonné en Égypte par Bonaparte, qui, avec Marceau, aurait été économe du sang vendéen alors que les correspondances contemporaines prouvent le contraire.

L'enseignement au service des jacobins

Viendra ensuite la 3° République qui mettra en oeuvre la grosse artillerie servie par ses hussards noirs dont l'objectif sera la jeunesse. Au bout du compte, leur enseignement sera si performant que les descendants des victimes érigeront des monuments à la mémoire des bourreaux de leurs aïeux et donneront aux rues les noms de Kléber, Marceau, Hoche et Travot. Les détracteurs de la belle Révolution populaire de 1789 sont attaqués par les historiens comme Lavisse et Aulard qui ne rougissent pas d'écrire que «les massacres de septembre auxquels la population parisienne demeura étrangère ne furent qu'une suite fatale de mesures nécessaires à la défense de la patrie nouvelle» (4).

Quant aux vendéens, ce n'étaient que des benêts soumis aveuglément aux nobles et aux prêtres qui se révoltèrent pour ne pas faire la guerre aux frontières. Dans leur obscurantisme outré, ils refusèrent d'accepter les bienfaits incommensurables de cette République qui voulait les convertir, la torche et le sabre à la main. Mieux encore ils se repaissaient du sang des vaillants défenseurs de la patrie accourus pour mettre à feu et à sang leur bocage. A cette époque ou sévit un anticléricalisme exacerbé, tout est bon pour détruire l'infâme. «Par la révolution, dans tous les siècles qui viendront et sur tous les points du globe, il faut entendre ce qui a été la visée essentielle de notre Révolution particulière, le règne logique, systématique et conscient de la pensée laïque ainsi définie, et même à ne la considérer qu'en France, la Révolution a devant elle un beau programme immédiat. Il faut qu'elle parachève la ruine politique de la religion qui usurpe dès qu'elle sort de la conscience» (5).

Le discours tenu par ces républicains de la fin du 19° et du début du 20° siècle n'avait pas varié depuis les mémoires de Napoléon. Kléber et Marceau étaient toujours ces bons généraux qui tentèrent de sauver des malheureuses vendéennes (sic). Les instructions de Carnot rapportées dans un livre dont les pièces ont été fournies par son fils Hyppolite sont édifiantes: «la voie de la persuasion et des lumières est partout préférable à celle de la violence», mais elles sont datées de septembre 1795 (6). L'organisateur de la victoire avait complètement oublié sa lettre de février 1794 dans laquelle il approuvait les mesures du Turreau. Pour en finir avec la 3° République il est bon de souligner que Georges Clémenceau fit l'apologie des crimes de la Révolution en reconnaissant que «tout cela formait un bloc glorieux». Il avait sans doute retenu que ses ancêtres maternels, protestants de Mouilleron-en-Pareds, avaient leur revanche à prendre sur les catholiques qui les avaient persécutés

Aujourd'hui, le terrorisme intellectuel.

La tendance actuelle tend plutôt à édulcorer les évènements afin d'annihiler lentement mais sûrement leur mémoire. Ainsi au château de Nantes, l'exposition consacrée aux guerres de Vendée vise à gommer les exactions de Carrier en les présentant comme une juste réplique aux massacres des 542 républicains à Machecoul. Il n'est, bien sûr, pas question des massacres des royalistes aux Moulins Cornet le 24 août 1792, de ceux de septembre à Paris et de ceux de Pornic le 27 mars 1793. Les légendes des tableaux, les textes des bornes interactives, et le livre qui va avec, fourmillent d'inexactitudes: Charette aurait été le chef des insurgés à Machecoul, alors que les paysans de la Garnache n'iront le chercher que le 13 mars, et qu'il ne sera nommé général en chef que le 9 décembre 1793. Le tableau représentant l'exécution de la mère et des filles Vaz de Mello (orthographié Milio), est muet sur l'innocence de ces femmes guillotinées sans jugement. Les annotations relatives au tableau des noyades en présence de Carrier expliquent qu'elles forgèrent sa légende noire et celle de la Révolution, et reléguent en arrière plan les répressions iniques du représentant en mission.

Le livre prétend que l'armée de Mayence en septembre 1793 était commandée par Kléber alors que c'était Hannibal Aubert-Dubayet. La longue marche appelée Virée de Galerne fut également ponctuée par les victoires de la Croix-Bataille dans la nuit du 24 au 25 octobre; celle d'Entrammes le 26; celle de Craon le 28; celle de Fougères le 3 novembre; celle de Pontorson le 18 et celles de Dol et d'Antrain les 21, 22 et 23 novembre. Tous ceux qui auront le malheur de se rendre seront dirigés sur Nantes ou Angers ou ils seront massacrés indistinctement. Quant aux causes des évènements, elles sont attribuées uniquement au tirage au sort pour la conscription en passant sous silence la constitution civile du clergé.

Ce musée de Nantes semble être sous l'emprise d'un terrorisme intellectuel bien conforme à l'esprit jacobin car seuls sont exposés les livres de Jean-Clément Martin. Cependant, à y regarder de plus près, il y a des questions légitimes à se poser sur l'utilisation des sources, bases de toute étude historique. Ainsi, dans le chapitre 4 de «la Vendée et la Révolution» qui traite du cas de Turreau, cet historien réfute la responsabilité du général en chef dans les plans d'extermination car la validité des assertions «repose sur un appareil de notes de bas de pages» (7).

(1) Las Cases, Montholon et Gourgaud.; (2) AN, AF 202/1702/25. ; (3) Commentaires de Napoléon, Pacification de la Vendée d'après le texte du général Montholon; (4) Léopold Lacour, La Révolution française et ses détracteurs d'aujourd'hui, préface de A. Aulard, 1909, pages. (5) Introduction de M. Louis Hayet, page XI dans le livre cité en note 4.(6) Charles Mathiot, Lazare Carnot, Vie, Opinions et Pensées de l'Organisateur de la Victoire, Ernest Flammarion, Paris 1917, page 95.
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Message par Her Lun 13 Juin - 6:33

http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/leglise-face-a-la-revolution

L’Eglise face à la Révolution
Posté par Vini Ganimara dans Episcopats locaux le 06 12th, 2011 | pas de réponse
Mgr Castet, évêque de Luçon, dans une récente lettre pastorale, rappelle l’héroïque lutte pour la foi des Vendéens:

« Nos ancêtres ont lutté et payé de leur vie au nom de leur attachement à l’Eglise Catholique et à son clergé. Combien étaient-ils, ces Vendéens qui sont tombés pour la cause de cette foi et de cette identité fortement ancrée ? Les chiffres varient selon les sources mais sont toujours très impressionnants ! Notre Eglise ne peut oublier ce sacrifice de la vie de nos ancêtres et surtout l’intrépide courage de tout un peuple pour affirmer sa foi et défendre la liberté de l’Eglise Catholique. »

Et notre Eglise ne peut oublier non plus que les tortionnaires agissaient au nom d’une idéologie révolutionnaire qui reste l’idéologie dominante, jadis sous le nom de Terreur, naguère sous le nom de national-socialisme et de marxisme-léninisme, aujourd’hui sous celui de démocratisme ou de dictature du relativisme… Saurons-nous défendre notre foi comme nos ancêtres ?
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Message par Her Jeu 22 Sep - 13:15

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/loriginal-du-plan-dextermination-et-danéantissement-de-la-vendée.html

18 septembre 2011

L'original du plan d’extermination et d’anéantissement de la Vendée

Reynald Secher, universitaire spécialiste de la Vendée, va publier en octobre son prochain livre, intitulé : Vendée : Du génocide au mémoricide. Il répond à Monde & vie :

"Par le plus grand des hasards, j’ai effectivement découvert le dossier original du plan d’extermination et d’anéantissement de la Vendée signé par les membres du Comité de Salut Public, notamment Robespierre et Carnot. Non seulement je ne m’étais pas trompé, dans mes précédents ouvrages, mais j’ai sous-estimé ce crime. En fait, la guerre de Vendée n’existe pas, ou plus exactement elle ne dure que 5 mois. Tout le reste n’est que génocide. Non seulement les Conventionnels ont voté ce crime, mais ils l’ont mis personnellement en oeuvre.

Est-ce à dire qu’ils étaient sur le terrain ?

Pas seulement. Ils ont d’abord épuré l’armée. Cela a été épouvantable. Soit on était avec eux, soit contre eux… Et dans ce cas, c’était automatiquement la mort. Si vous voulez un exemple de la participation active des Conventionnels dans le système, retenons celui – le plus connu, d’ailleurs – de Carrier, le promoteur des noyades de Nantes, qui était député à la Convention. Mais si vous le permettez, nous en parlerons lorsque le livre sera paru. [...]

Pour revenir à la Vendée, en quoi cette région est-elle si particulière ?

C’est le théâtre du premier génocide de l’histoire contemporaine. Non seulement ce génocide a été gommé dans le cadre d’une opération « mémoricidaire », mais, paradoxalement, il a servi de référence pour tous les génocides du XXè siècle. La Vendée, en ce sens, est un double laboratoire : celui des génocides et celui des mémoricides. Lorsque j’ai énoncé ce mot pour la première fois, en 1986, il a attiré l’attention des chercheurs et certains, notamment aux Etats-Unis, l’ont abondamment utilisé. Il restait à le définir: c’est ce que je fais dans mon prochain ouvrage."

Posté le 18 septembre 2011 à 09h27 par Michel Janva | Catégorie(s): Histoire du christianisme

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Commentaires

L'Histoire avance, pas à pas.

La propagande ("il n'y a pas eu de génocide en Vendée" m'avait hurlé un prof d'histoire gauchiste quand j'étais collégien, quand j'avais osé aborder le sujet, car à l'époque, j'étais déjà interessé par l'Histoire) recule.

Rédigé par : Marc | 18 sep 2011 09:33:53

il est grand temps plus de 200 ans après qu'on remette les choses à leur place et qu'on arrête de faire de 1789 la naissance d'un siècle d'or. C'est la pire des périodes de notre histoire qui allait s'ouvrir et on comprend pourquoi les fanatiques de cette période tiennent tant à cacher la vérité des faits, ce serait la fin de leur vie politique si le pauvre peuple s'apercevait qu'on le mène en bateau depuis tant de temps!

Rédigé par : chouan 12 | 18 sep 2011 09:46:43

IL faut lire le livre choc de 1986 de Reynald Secher.

Il acheva de me faire comprendre bien des choses, notamment sur les "cimetières" en plein champ qui se trouvaient à tel ou tel endroit dans la Vendée de mon enfance... L'horreur était passée par là.

Certes. Mais que découvrirons nos descendants en constatant ce génocide silencieux par avortement médical? Pour la seule France c'est au moins offiellement 10 fois plus de morts que la Vendée de la révolution.

Rédigé par : Ethos | 18 sep 2011 10:31:26

Et si on en faisait un thème de campagne pour 2012 ?

La République, qui se vante de se mettre à genoux devant n'importe qui qu'elle aurait offensé a une curieuse mémoire sélective de ses crimes abominables passés...

Et si l'heure était venue de mettre cela sur la table ?

Après tout, qu'a-t-elle à perdre, étant pratiquement au bout du rouleau ?

Rédigé par : PK | 18 sep 2011 11:50:56

C'est toucher au dogme de la Révolution Française qui a donné naissance à une ère nouvelle. Une nouvelle religion qui touche au fétichisme.
Alors que cette révolution porte en germe les catastrophes du vingtième siècle. Depuis la révolution de 1917 , l'extermination des paysans ukrainiens , les persécutions religieuses , les meurtres de masse etc...
Faute reconnue faute à moitié pardonnée.
Hélas ,il y a encore beaucoup de chemin à faire.
Rédigé par : Albin | 18 sep 2011 12:18:43

Je suis Vendéen et je vis en Vendée. Nous savons qu'il y a par ci par là des croix qui ont été érigées sur d'anciens charniers. Nos ancêtres tombaient régulièrement sur des ossements en labourant leurs champs...mais bien sûr, la loi du silence domine encore les médias. Les seuls génocides politiquement corrects sont la Shoah, le Rwanda et l'Arménie. Dire que des chrétiens ont été massacrés en France par dizaines de milliers durant la Révolution est tout à fait dérangeant. De la même manière, on a vu comment la sortie du film Katyn a été pratiquement interdite en France en 2009. Dire que des communistes ont tué des officiers polonais, quel scandale. Il était beaucoup plus politiquement correct de dire que c'était les nazis qui avaient agi. Du coup Andrej Wajda n'a plus la cote... Bienvenue dans la prison dorée bienpensante du 21° siècle!

Rédigé par : Rouillier | 18 sep 2011 13:13:36

Les Rois ont fait la France, la République la détruit.

Rédigé par : Un Sujet | 18 sep 2011 13:17:29

Quelle horreur... Tout ça pour en arriver à ce remplacement de population par une autre pratiquant une autre "religion"...

Rédigé par : dudul | 18 sep 2011 13:26:50

@ Rouiller
Vous vous trompez totalement sur le cas d'Andrzej Wajda. Ce réalisateur a été toujours opportuniste, il a toujours pu tourner ses films durant l'époque communiste, il n'a jamais eu aucun problème avec le pouvoir. Aujourd'hui, c'est pareil, il sent que le climat est très propice pour parler de Katyn, donc il en a fait un film (ce qui n'empêche pas d'être un très bon film...)

Rédigé par : rom dyli | 18 sep 2011 14:30:55

Petite anecdote pour moi qui ai vécu dans les Mauges : à ma grande surprise dans certaines communes les "festivités" qui accompagnent la célébration officielle du 14 Juillet n'ont pas lieu (ni feu d'artifice , ni bal , ni flonflons ... aucune réjouissance populaire !)
Depuis ayant lu plusieurs ouvrages de Reynald Sécher j'ai compris la douleur toujours présente et un rejet sourd de la république .
Il faut dire que j'habitais près de "le Loroux-Bottereau" une des seules paroisses ou se tient toujours érigée une statue en pied de Louis XVI devant l'église .

Rédigé par : jean Bidel | 18 sep 2011 14:41:46

"S'emparer de l'homme dès le berceau.Même avant sa naissance,car l'enfant qui n'est pas né,appartient déjà à la Patrie" Rabaut Saint Etienne.
S'emparer de l'homme,c'est la clé sous la terreur -1793-1794 Pour instaurer la nouvelle religion de la patrie,il faut d'abord faire table rase,frapper fort et ensuite rééduquer.On oublie que Staline fut un grand "admirateur" du génocide vendéen. ire le beau livre du Prof. Thierry Trimoreau et coll.ed.Siloe Massacres au Mans en 1793 -15 euros

Rédigé par : senex | 18 sep 2011 15:08:35

Proclamation de la Convention nationale à l'armée de l'ouest 2 octobre 1793
Soldats de la liberté.
Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre.La salut de la patrie l'exige,l'impatience du peuple français le commande";son courage doit l'accomplir.La reconnaissance nationale attend à cette époque tous ceux dont la valeur et la patriotisme auront affermi sans retour la liberté et la république.Signé:Blaux
...!Sans commentaire

Rédigé par : senex | 18 sep 2011 17:48:27

Pour la République, avouer le génocide vendéen, c'est avouer qu'en voulant la détruire, elle a reconnu comme telle une religion, La Religion. Tous les prétextes d'affrontement fondés sur le maintien de l'ordre royal en arrivent là, puisque l'ordre royal était intrinsèquement catholique. C'est donc son principe de laïcité qui vole en éclat. Elle ne l'avouera que sur son lit de mort. Tous ceux qui s'y sont opposés dans le souci plus ou moins conscient de l'efficacité de leur pouvoir de gouvernement, ont connu la déchéance et l'ignominie (Napoléon, Pétain et même... Staline). Cette dernière signe l'opération.

Rédigé par : brennou | 18 sep 2011 18:14:33

Pierre PEAN, biographe de Mitterrand et auteur récent du livre ''La république des mallettes'', a publié un très beau livre sur la révolution dans la région d'Ancenis, berceau de sa famille : "Une blessure française : les soulèvements populaires dans l'Ouest sous la Révolution, éditions Fayard, Paris, 2008, 325 p" .
Il démontre lui, homme de gauche, comment l'extermination des populations fut réellement planifiée et organisée dans cette partie ouest de la Loire Atlantique, située bien au Nord de la Vendée.
Cela signifie que toute population jugée ennemie de la Révolution fut susceptible d'être exterminée, et fut la victime de cette tentative génocidaire.
Ce livre est passé inaperçu dans notre famille d'idée alors qu'il apporte une confirmation étayée -et peu susceptible d'une remise en cause partisane- aux livres exhaustifs de Reynald SECHER.

Rédigé par : PG | 18 sep 2011 18:15:34

28 février 1794:massacre des Lucs sur Boulogne.
Pourquoi ne pas faire du 28 février un jour national férié en souvenir des massacres perpétrés par la République naissante?
Utopie...

Rédigé par : Sawyer | 18 sep 2011 18:40:30

Rapport du Gal Westermann au comité de salut public après la bataille de Savenay."Il n'y a plus de Vendée;elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants...Suivant les ordres que vous m'aviez donnés,j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux,massacré les femmes qui au moins pour celles-là n'enfanteront plus de brigands Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher;j'ai tout exterminé...
C'est grand, les "valeurs de gauche"..."Oublier, c'est se choisir complice" E.Wiesel

Rédigé par : senex | 18 sep 2011 19:24:16

Le Ciel nous aide à découvrir ce que d'autres ont caché, sachons nous en servir pour éclairer les septiques et reconquérir notre Histoire.
Rédigé par : mm | 19 sep 2011 09:34:39

A l'occasion d'un évènement contemporain Aymeric Chauprade parlait d'un "mythe fondateur", cette expression s'applique parfaitement à cette abomination qu'on nomme revolution; il suffisait, pour être suspect, de n'avoir pas suffisamment oeuvré pour la liberté.
Cet etat d'esprit n'a pas disparu chez certains qui pratiquent l'excommunication republicaine, faute de mieux sans doute...

Rédigé par : Papon | 19 sep 2011 10:05:11


Toussaint-Ambroise de la Cartrie.

Un Vendéen sous la Terreur. Mémoires inédits. Précédé d'une Etude sur l'Insurrection Vendéenne.
Société des Publications Littéraires illustrées 1910.

On trouve l'ouvrage chez les bouquinistes notamment sur : http://www.marelibri.com/
Ce site regroupe une douzaine de sites européens de libraires professionnels, dont la consultation est préférable, en premier lieu, à Chapitre.com où les livres vous seront facturé de 10 à 50% plus cher.
Rédigé par : Majeur | 19 sep 2011 11:44:07

...les mêmes livres des même libraires qui ne sont plus maîtres de leurs catalogues....

Rédigé par : Majeur | 19 sep 2011 11:45:58

Le général Turreau qui commandait en 1794 les colonnes infernales expérimmenta près de La Roche-sur-Yon (150 ans avant la conférence de Wansse et l'extermination des Juifs, tziganes et autres peuples) les premières chambres à gaz de l'histoire sur des moutons puis sur des prisonniers vendéens.
Le général Amey enfourna à Montournais (à côté des Epesses)les habitants de cette localité dans les premiers fours crématoires.
Le général Moulin, s'habillait de vêtements de peaux humaines (vendéens exécutés)tannés aux Ponts-de-Cé, à Angers et en d'autres endroits proches de la Vendée militaire.

En 1944-1945, les Nazis envoyèrent par le fond de la Baltique, des prisonniers issus des camps de concentration et transportés à bord de bâteaux-soupe.

Les Nazis ont copié les idéaux des révolutionnaires de 1793 et ont pris référence sur Carrier. Au procès de Nuremberg, Goering fut interrogé par l'un des juges du tribunal et répondit que l'idée de noyer les prisonniers dans la Baltique venait de Jean-Baptiste Carrier, un conventionnel français mort guillotiné en 1795. Il avait pris connaissance des noyades de Nantes et des autres horreurs commises par les révolutionnaires en Vendée et sur les bords de Loire.

Goering, Himmler, Hitler sont les héritiers indirects des révolutionnaires de 1793 qui ont massacré le peuple de Vendée.

Ils ont repris les idées d'extermination pour éliminer les juifs et les autres communautés religieuses des pays européens.

Non seulement, ils ont voulu éradiquer le judaïsme, mais ils ont essayé d'en finir avec le christianisme essence même des cultures judéo-chrétiennes.

Rédigé par : Sylvie | 19 sep 2011 12:14:32

"Ma France répond au nom de Robespierre" dixit Jean Ferrat (dont les initiales F J pourraient donner faux jeton).

Rédigé par : free | 19 sep 2011 12:47:27

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Commentaire d'Hercule : J'ai fais un rêve ! et j'ai "vu" dans le demi-sommeil de mon "rêve" éveillé, dans la pénombre des loges et des ateliers, des "frères" travailler à des planches pour un devoir de mémoire et de repentance sur le génocide de la Vendée...
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Message par Her Ven 7 Oct - 7:47

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/speeches/1996/september/documents/hf_jp-ii_spe_19960919_giovani-francia_fr.html

VOYAGE APOSTOLIQUE EN FRANCE

DISCOURS DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II
AUX JEUNES ET À LA POPULATION

Saint-Laurent-sur-Sèvre
Jeudi 19 septembre 1996

Chers amis de Saint-Laurent-sur-Sèvre et du diocèse de Luçon,
Chers jeunes,

1. Sur le chemin de mon pèlerinage au tombeau de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, je vous remercie, d'être venus m'accueillir. Je suis heureux de vous saluer, vous qui êtes nés sur cette terre de Vendée, vous qui gardez la mémoire précieuse de pages à la fois tragiques et belles de votre histoire.

Vous êtes les héritiers d'hommes et de femmes qui ont eu le courage de rester fidèles à l'Église de Jésus-Christ, alors que sa liberté et son indépendance étaient menacées. Ils n'étaient pas restés à l'écart des mouvements de l'époque et ils désiraient sincèrement le renouveau nécessaire de la société, mais ils ne pouvaient accepter qu'on leur impose une rupture de communion avec l'Église universelle, et spécialement avec le Successeur de Pierre. Ainsi, le curé de Maillé, Joseph Herbert, inspiré par la parole du Christ, avait dit noblement: « Citoyen de l'État, j'ai toujours rendu à César ce qui appartient à César; mais je ne refuserai pas à Dieu ce qui appartient à Dieu ».

Dans de terribles affrontements, bien des actions ont pu être marquées par le péché, de part et d'autre. Mais c'est saintement unis au Christ que de nombreux martyrs ont offert leur vie ici, rejoignant le Fils de Dieu dans le sacrifice de la Croix. Jusqu'au bout, ils ont suivi leur véritable Maître, celui qui est venu révéler la vérité qui rend libre et la profondeur de l'amour de Dieu pour tous les hommes.

Dans les nombreux témoignages qui nous sont parvenus, il est impressionnant de voir que les Vendéens sont restés attachés à leurs paroisses et à leurs prêtres malgré la cruauté des persécutions. Ils avaient une véritable faim de l'Eucharistie; au péril de leur vie, ils voulaient participer à la Messe et recevoir le Pain de vie. Ils aspiraient à recevoir le sacrement du pardon, conscients que l'on a toujours besoin de la miséricorde divine.

Certains d'entre eux ont fait preuve d'un émouvant esprit chrétien, lorsque, religieux ou laïcs, ils soignaient les blessés quel que soit leur camp, ou bien lorsque, entraînés par des chefs comme d'Elbée qui les convainquit de prendre au sérieux la parole du pardon récitée dans le Notre Père, ils décidaient d'épargner leurs adversaires.

Chers amis, en toquant seulement quelques traits de votre histoire, je voudrais vous inviter à en retenir le meilleur. Restez attachés au Christ; comme lui, aimez toute l'humanité, à commencer par ses membres les plus défavorisés. Restez fidèles a l'Eglise, à l'Eucharistie et au sacrement du pardon. Laissez-vous pénétrer par l'amour qui vient de Dieu! Alors, loin de cultiver des nostalgies stériles, vous serez dignes de vos pères et vous continuerez à. vivre généreusement comme des pierres vivantes de l'Église, à laquelle ils sont restés attachés jusqu'à verser leur sang pour elle.

2. Et maintenant, je me tourne vers les jeunes rassemblés ici, élèves des écoles catholiques et de l'enseignement public. Mes amis, ce que je viens de dire vous concerne autant que vos aînés. Je sais que vous éprouvez parfois de réelles difficultés à affirmer votre foi et votre appartenance à l'Église.

Alors, je vous dis: courage! Ne vous laissez pas gagner par l'indifférence assez répandue autour de vous! Ne vous laissez pas impressionner par ceux qui rejettent les exigences de la foi chrétienne ou qui la tournent en dérision.

Maintenant, à vous de tracer votre route! Votre formation, c'est un véritable entraînement. Rappelez-vous saint Paul: il parlait des athlètes qui s'entraînent à la course au prix d'une discipline sévère pour une récompense éphémère, mais le chrétien sait où le mène son effort: à réussir sa vie comme disciple de Jésus [1]. Si vous vous mettez à l'école du Christ, vous développerez le meilleur de vous-mêmes, vous apprendrez à donner autant qu'à recevoir.

Vous n'êtes pas seuls, vous faites partie d'une grande communauté. Dans l'Église, le Pape, les Évêques unis à lui, les prêtres, les religieux, les religieuses et les éducateurs laïcs, en lien avec vos familles, sont là pour vous écouter, vous accompagner et vous orienter. Ils n'ont d'autre ambition que de vous transmettre la Bonne Nouvelle du Christ. N'hésitez pas à faire appel à eux pour grandir dans la foi!

Comme les disciples au bord du Jourdain, vous demandez au Seigneur: « Maître, où demeures-tu? ». Il répond: « Venez et vous verrez » [2]. Vous savez que ces paroles sont le thème des Journées mondiales des Jeunes, l'an prochain à Paris. Ce sera une occasion pour beaucoup d'entre vous de partager leur expérience chrétienne avec des jeunes d'autres pays du monde. Préparez-vous à les accueillir fraternellement.

Chers amis, faites confiance au Christ, attardez-vous avec lui dans la prière, soyez des membres actifs dans la communauté de ses disciples. Prenez votre place dans l'Église, sans attendre. Avec vos frères et sœurs de toutes les générations, travaillez pour qu'« amour et vérité se rencontrent, que justice et paix s'embrassent », comme le dit un Psaume [3].

Je prie pour que les martyrs d'autrefois vous guident sur votre chemin, pour qu'ils vous aident à rester libres devant toutes les influences et tous les pouvoirs, pour qu'ils vous communiquent leur joie de croire et leur courage de servir à la suite du Christ.

3. Pour vous, mes amis les jeunes, pour vous tous, chers fidèles de Vendée, j'invoque avec ferveur l'intercession de saint Louis-Marie, le missionnaire, et celle des bienheureux martyrs de votre terre. Et que Notre-Dame vous protège!

Je vous donne de grand cœur la Bénédiction Apostolique.

Je veux vous remercier d'avoir modéré la pluie. La terre a besoin de la pluie, mais quelques fois on voudrait bien que la pluie soit un peu modérée. C'est arrivé justement ici, grâce a vous!

[1] Cfr. 1 Cor. 9, 24-27.

[2] Io., 38-39.

[3] Ps. 85 (84), 11.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana

////////////////////////////////////////////////////////////////

Commentaire d'Hercule : Le plus étrangère est certainement d'entendre, hier sur les médias, notre Président allé donner des leçons aux Turcs au sujet du Génocide Arménien en oubliant de balayer devant chez lui et chez nous au sujet de la Vendée.
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Message par Her Jeu 27 Oct - 22:20

http://www.hommenouveau.fr/index.php

On ne meurt que deux fois
Catégorie : Société
Posté par : Denis Sureau le 27-10-2011

Lors de sa visite en Arménie, Nicolas Sarkozy a déclaré solennellement : « La Turquie est un grand pays qui s'honorerait à revisiter son histoire, comme d'autres grands pays l'ont fait. Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel. Si la Turquie ne regarde pas son histoire en face, il faudra sans doute aller plus loin. »

L'Homme Nouveau,qui a publié il y a quelques années – avec un certain succès - une brochure intitulée Turquie : un national-islamisme au cœur de l'Europe ? pour rappeler la nature véritable du génocide arménien, ne peut que remercier le chef de l'État pour son injonction énergique. Mais...

Mais quand l'État français reconnaîtra-t-il son propre génocide ? Je veux parler du génocide vendéen qui, autant que le génocide arménien, fut une opération décidée, organisée et réalisée par les institutions : la Convention a voté les lois d'anéantissement, le Comité de salut public a donné ses ordres, l'administration et l'armée les ont suivi. Notre ami Reynald Secher le prouve, documents inédits à l'appui, dans son dernier livre (1). Comme il montre que ce crime légal originel a été prolongé par un mémoricide : non seulement l'extermination de la « race impure »des Vendéens a fait l'objet d'une auto-amnistie par l'État, mais ses instigateurs ont reçu tous les honneurs officiels et leurs noms ornent rues et collèges. Double mort des Vendéens. Avant de faire la leçon aux Turcs, un examen de conscience national s'impose.

(1) Vendée : du génocide au mémoricide. Cerf, 444 p., 24 €.
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Message par Her Ven 28 Oct - 19:59

http://www.gloria.tv/?media=209430

GLORIA.TV

Yves: KTO : Interview de Reynald Secher, auteur du livre:

"Vendée : du génocide au mémoricide : mécanique d'un crime légal contre l'humanité"

http://www.gloria.tv/?media=209430

///////////////////////////////////////////////////////

http://www.laprocure.com/livres/livre.aspx?aff=ktotv001&gencod=9782204095808

Vendée
du génocide au mémoricide
mécanique d'un crime légal contre l'humanité

Auteur : Secher, Reynald
préface de Gilles-William Goldnadel
postface de Hélène Piralian, Stéphane Courtois
Cerf , Paris
collection Cerf politique, démocratie ou totalitarisme
Parution : octobre 2011
24,00 € 22,80 € En stock, expédié sous 48h

Résumé

Une étude consacrée à la description et à l'analyse du génocide commis en Vendée par la Convention. Dans un second temps, l'auteur explique, à travers l'exemple de la Vendée, les mécanismes du mémoricide qui conduisent au déni et au négationnisme et dont les conclusions s'appliquent aux crimes commis par tous les systèmes totalitaires du XXe siècle.
Quatrième de couverture
Démocratie ou totalitarisme

Vingt-cinq ans après la publication de son livre, Le Génocide franco-français : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte aux Archives nationales de documents totalement inédits, démontre, preuves à l'appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l'armée et l'administration n'ont fait qu'exécuter les ordres.

Afin d'échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques ont nié les faits, imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont ainsi perpétré un second crime, celui de mémoricide, qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes.

À ce premier scandale s'en est ajouté un second : ces bourreaux ont bénéficié de toutes les faveurs et des honneurs de l'État, tandis que les victimes et leurs descendants, traumatisés, ont été réduits au silence et en permanence persécutés, se retrouvant ainsi exclus d'une citoyenneté qui leur revenait de droit.

Fiche technique

Famille : Histoire thèmes et grandes périodes
Sous famille : XVIIIème siècle, Lumières
Sous sous famille : Guerre de Vendée, chouannerie
Reliure : Broché
Page : 250 p
Format : 19 x 13 cm
Poids : 592.00 g
ISBN : 978-2-204-09580-8
EAN13 : 9782204095808
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Message par Her Mar 6 Déc - 13:04

http://www.hommenouveau.fr/index.php

Catégorie : Société
Posté par : Denis Sureau le 27-10-2011

Lors de sa visite en Arménie, Nicolas Sarkozy a déclaré solennellement : « La Turquie est un grand pays qui s'honorerait à revisiter son histoire, comme d'autres grands pays l'ont fait. Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel. Si la Turquie ne regarde pas son histoire en face, il faudra sans doute aller plus loin. »

L'Homme Nouveau,qui a publié il y a quelques années – avec un certain succès - une brochure intitulée Turquie : un national-islamisme au cœur de l'Europe ? pour rappeler la nature véritable du génocide arménien, ne peut que remercier le chef de l'État pour son injonction énergique. Mais...

Mais quand l'État français reconnaîtra-t-il son propre génocide ? Je veux parler du génocide vendéen qui, autant que le génocide arménien, fut une opération décidée, organisée et réalisée par les institutions : la Convention a voté les lois d'anéantissement, le Comité de salut public a donné ses ordres, l'administration et l'armée les ont suivi. Notre ami Reynald Secher le prouve, documents inédits à l'appui, dans son dernier livre (1). Comme il montre que ce crime légal originel a été prolongé par un mémoricide : non seulement l'extermination de la « race impure »des Vendéens a fait l'objet d'une auto-amnistie par l'État, mais ses instigateurs ont reçu tous les honneurs officiels et leurs noms ornent rues et collèges. Double mort des Vendéens. Avant de faire la leçon aux Turcs, un examen de conscience national s'impose.

(1) Vendée : du génocide au mémoricide. Cerf, 444 p., 24 €.
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Message par Her Sam 17 Déc - 8:42

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/12/bientôt-un-film-sur-le-génocide-vendéen.html

16 décembre 2011

Bientôt un film sur le génocide vendéen

Le Courrier de l'Ouest a consacré hier dans son édition de Cholet une pleine page à la question du génocide des Vendéens. Reynald Secher répond aux questions :

"A partir de janvier 1794, on met un système mécanique, à grande échelle, pour massacrer la population. C'est un système militaire qui va se traduire par un nombre considérable de morts. J'estime qu'il y a eu au minimum 117.000 morts sur une population de 815.000 personnes en Vendée militaire. Il y a peut-être eu 200.000 ou 250.000 victimes. Mais le plus important ce n'est pas ça, c'est la volonté de cibler les femmes et les enfants.

Des lois ont été votées pour « exterminer les brigands ». Que disent-elles ?
La première, en date du 1er août 1793, prescrit trois choses : l'épuration de l'armée, la division de la population en deux groupes – on déporte les femmes, enfants et vieillards et on décide d'exterminer tous ceux qui restent – enfin on décide de transformer la Vendée en terre brûlée après avoir nationalisé tous les biens. Deux mois plus tard, un avenant à cette loi est voté qui prescrit l'extermination de tous les brigands, c'est-à-dire de tous les habitants de la Vendée militaire. La troisième chose, le 7 novembre, on débaptise la Vendée pour l'appeler Vengé.

Pourquoi estimez-vous qu'il s'agit d'un génocide ?
Le seul fait d'avoir voté la loi est un crime de génocide. En l'occurrence, en Vendée, il y a bien une volonté d’éradiquer une population et une mise en œuvre d'extermination.

Mais cette thèse est très contestée…
On me fait trois critiques majeures. Premièrement, ce n'est pas dû à la loi et à une décision politique, c'est tout le discours universitaire, mais aux dérapages d'un général. Deuxièmement, on dit que les massacres étaient réciproques et troisièmement qu'il n'y a pas de conscience. [...] Un certain nombre de généraux comme Turreau ou d'hommes politiques comme Carrier ont dit qu'ils ne faisaient qu'exécuter les ordres conçus par les membres du Comité de salut public mais on n'avait pas la preuve. Les preuves, je viens de les trouver aux Archives nationales, on a le dossier original de la volonté des membres du Comité de salut public d'éradiquer la race impure de la Vendée. Ce sont les députés eux-mêmes qui vont sur le terrain, assistés par l'armée, pour exterminer les gens, d'où Carrier à Nantes, d'où Francastel à Angers. On a la preuve incontestable puisqu'ils ont tout signé sur des petits bouts de papier.

Vous parlez aussi de « mémoricide » ? De quoi s'agit-il ?
C'est la mise en œuvre de la mécanique pour occulter le génocide. Moi je suis bouleversé par le fait que l'on puisse nier ce genre de crimes. C'est inacceptable. Ce qui s’est passé avec les Vendéens, c'est la même chose qu'avec les Arméniens ou les Juifs. [...]

Avez-vous d'autres projets concernant la mémoire de la guerre de Vendée ?
Je travaille avec un Américain sur la réalisation d'un film, une fiction, qui va poser la problématique pour la rendre universelle. Le scénario est écrit."

Posté le 16 décembre 2011 à 12h52 par Michel Janva
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