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Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (24-01-1778 // 14 février 1820)

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Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (24-01-1778 // 14 février 1820)  Empty Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (24-01-1778 // 14 février 1820)

Message par Her Ven 30 Sep - 3:29

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110929.FAP5466/l-ephemeride-du-jeudi-29-septembre-2011.html

L'éphéméride du jeudi 29 septembre 2011
Publié le 29-09-11 à 03:01

29 septembre 1820: naissance du comte de Chambord, "l'enfant du miracle"

Le 13 février 1820, un ouvrier sellier, Louis Louvel, poignarda devant l'Opéra Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry, second fils du comte d'Artois (futur Charles X). Le duc mourut le lendemain, malgré les soins du chirurgien Dupuytren, après avoir demandé "la grâce de l'homme" à son oncle Louis XVIII. Interrogé, l'assassin déclara avoir agi seul, désirant éteindre la race des Bourbons qu'il rendait responsable du Traité de Paris de 1815 et de l'humiliation de la France. En effet, le duc de Berry était le seul espoir de la continuité dynastique (il avait eu deux enfants morts en bas âge, outre deux filles illégitimes nées avant son mariage). Mais Louvel ne pouvait prévoir que le 29 septembre 1820, Marie-Caroline de Naples, duchesse de Berry, allait mettre au monde un fils, le futur comte de Chambord, aussitôt surnommé "l'enfant du miracle" et qui deviendrait, par l'abdication de son grand-père et de son oncle, l'héritier légitime du trône "usurpé" par Louis-Philippe. Malgré les tentatives malheureuses de sa mère pour lui rendre son trône en 1832, le comte de Chambord dut attendre la chute du Second Empire pour caresser enfin l'espoir de se retrouver à la tête d'une monarchie restaurée. Mais le futur Henri V déclara solennellement, le 5 juillet 1871, qu'il ne renoncerait jamais au drapeau blanc. Cette exigence dissimulait la volonté de régner et de gouverner sans être prisonnier d'un système parlementaire. Déçus, les monarchistes se résignèrent à élire Thiers chef de l'exécutif d'une République qu'on espérait transitoire.
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Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (24-01-1778 // 14 février 1820)  Empty Re: Charles-Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (24-01-1778 // 14 février 1820)

Message par Her Ven 30 Sep - 3:32

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ferdinand_d'Artois

Charles Ferdinand d'Artois
Pour les articles homonymes, voir Berry (homonymie).
Charles Ferdinand d'Artois

Miniature de Jean-Baptiste-Jacques Augustin.
Pays Royaume de France
Royaume de France
Titre Duc de Berry
Grade militaire Colonel général de cavalerie
Distinctions Ordre du Saint-Esprit
Ordre de Saint-Louis
Décoration du Lys1
Légion d'honneur
(Grand-croix 2)
Ordre de la Toison d'Or
(branche espagnole)
Autres fonctions Grand prieur de France de l'Ordre de Malte2

Biographie

Dynastie Maison de Bourbon
(Seconde maison d'Artois)
Nom de naissance Charles-Ferdinand de Bourbon
Naissance 24 janvier 1778
Château de Versailles
Décès 14 février 1820 (à 42 ans) (à 42 ans)
Opéra de la rue de Richelieu,
Paris
Père Charles Philippe, comte d'Artois
(futur Charles X de France)
Mère Marie-Thérèse de Sardaigne
Conjoint
1° Amy Brown (1783-1876) (en)
2° Maria Carolina di Borbone, princesse des Deux-Siciles

Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry (Versailles, 24 janvier 1778 – Paris, 14 février 1820), fils du roi Charles X de France, et de Marie Thérèse de Sardaigne, assassiné le dimanche 13 février 1820.
Il présente la particularité d'être devenu le père de trois fils nés posthumes : Charles de La Roche3, né le 30 mars 1820, Henri d'Artois, né le 29 septembre 1820 et Ferdinand Oreille de Carrière, né le 10 octobre 1820.

Sommaire
1 Biographie
2 Les conséquences politiques de la mort du duc de Berry
2.1 La chute de Decazes
2.2 Le changement de politique sous le ministère Richelieu
3 Annexes
3.1 Bibiographie
3.2 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
5 Liens externes

Biographie

Dès les débuts de la Révolution française, il émigre avec son père. De 1792 à 1797, il sert dans l'armée de Condé puis passe en Grande-Bretagne. Là, il a une liaison avec Amy Brown (1783-1876) (en), avec qui il s'unit peut-être secrètement et a deux filles, dont il avoue l'existence sur son lit de mort :
Charlotte Marie Augustine de Bourbon (1808-1886), comtesse d'Issoudun4,5, princesse de Faucigny-Lucinge, et postérité, notamment le prince Jean de Broglie (1921-1976) et Anne-Aymone Giscard d'Estaing (1933) ;
Louise Charlotte Marie de Bourbon (1809-1891), comtesse de Vierzon4,6, baronne de Charette, et postérité, notamment Hervé de Charette (1938) ;

À partir de 1807, Monsieur le comte de La Fare, évêque de Nancy, est chargé par Louis XVIII de lui verser, ainsi qu'à son frère Louis Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, des sommes importantes pour l'entretien de sa Maison et les pensions de l'armée des princes pour assurer la subsistance de ses compatriotes. Toutes les communications du continent avec l'Angleterre sont interdites et les militaires de l'armée de Condé ne peuvent plus recourir à Londres pour y toucher du gouvernement britannique leurs pensions alimentaires. Monseigneur de La Fare est chargé d'ordonnancer et de vérifier le paiement de ces pensions sur des maisons de banque de Vienne, notamment celle de Baron J.J. de Boesner, banquier viennois, qui placent les fonds sur Hambourg et Augsbourg ainsi que chez M.A. Gnecco & cie et M.Heath & cie à Gênes. Pour les mois de mars et d'avril 1807, le versement est de 18.676 livres tournois, soit la somme de 149.408 euros 2006, compte tenu de la commission de 130,5 livres de Baron J.J. de Boesner. Parmi les bénéficiaires des pensions, on trouve les noms du marquis de Montaignac, du capitaine chevalier de Badasset et du marquis d'Anjorrant entre autres. Monseigneur de La Fare exerce cet emploi périlleux jusqu'à la Restauration.

Le duc de Berry retourne en France lors de la Première Restauration. Pendant les Cent-Jours, il suit Louis XVIII à Gand. Il revient en France en 1814 avec son père.

En 1816 en la cathédrale Notre-Dame de Paris, il épouse la princesse Caroline des Deux-Siciles (1798-1870), fille aînée de François Ier des Deux-Siciles (1777-1830) et de Clémentine d'Autriche (1777-1801), dont il a quatre enfants, dont deux parviennent à l'âge adulte :
une fille, Louise d'Artois (1819-1864), qui épouse en 1845 Charles III de Parme, duc de Parme (fils de Charles II, duc de Parme et de Marie Thérèse de Sardaigne). Louise est la grand-mère paternelle de l'impératrice d'Autriche Zita.
un fils posthume, Henri d'Artois (29 septembre 1820 † 1883), duc de Bordeaux, puis « comte de Chambord », qui épouse en 1846 Marie Thérèse de Modène (1817-1886) ; sans postérité, il est le dernier Bourbon descendant de Louis XV.
Le duc de Berry laisse, outre ses enfants légitimes et légitimés susmentionnés, deux fils naturels illégitimes, issus de sa liaison avec Eugénie-Virginie Oreille (1795-1875) :
Charles (Louis-Auguste) Oreille de Carrière (1815-1858) dont un fils : Charles (né en 1842), artiste lyrique, marié sans postérité ;
Ferdinand Oreille de Carrière (né posthume7, Paris, 10 octobre 1820 - 1876), et postérité à nos jours8 ;
Il aurait eu également d’une liaison avec Marie-Sophie de La Roche (1795-1883), deux autres fils :
Ferdinand de La Roche (1817-1908) ;
Charles de La Roche (1820-1901).
Apparenté aux « ultras », ces royalistes prônant le retour à l’Ancien Régime et à ses valeurs traditionnelles, il est assassiné à sa sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu le 13 février 1820, vers onze heures du soir, par l’ouvrier Louvel, qui veut éteindre en lui la race des Bourbons (ce sera un échec puisque naîtra, quelques mois plus tard "l'enfant du miracle", le comte de Chambord). Transporté dans une des salles du théâtre, le prince mortellement blessé expire le lendemain à six heures du matin, en ayant pardonné à son assassin.
Conséquence du deuil royal, le préfet de police Jules Anglès promulgue le jour-même une ordonnance interdisant les réjouissances du Carnaval prévues dans les rues de Paris les 14 et 15 février (mardi gras). L’Opéra de la rue de Richelieu sera rasé par la suite afin de faire disparaître le lieu du drame. À son emplacement se trouve aujourd’hui un square qui fait face à l’entrée principale du bâtiment de la Bibliothèque nationale rue de Richelieu.
Charles Ferdinand d'Artois est inhumé dans la basilique Saint-Denis, ses entrailles sont conservées à Lille, dans un monument funéraire érigé dans l’église Saint-Maurice et son cœur dans la chapelle du château de Rosny.
Les conséquences politiques de la mort du duc de Berry[modifier]

La chute de Decazes

Le meurtre en février 1820 du duc de Berry par Louis-Pierre Louvel, un bonapartiste, engendre immédiatement la chute du ministre de la Police Élie Decazes. Ce dernier est en effet accusé d’être le responsable du crime, et dès lors, la presse ultra se déchaîne contre lui, certains allant même jusqu'à demander sa mise en accusation.
Decazes est un homme politique haï des ultras et du comte d’Artois, le futur Charles X et frère du roi Louis XVIII. Redoutable manœuvrier, il a épuré l’administration des ultras aux élections de 1816. Il rompt également avec la droite du duc de Richelieu et, ministre de l’Intérieur, s'impose comme le chef officieux d’un cabinet théoriquement dirigé par Dessolle jusqu’en novembre 1819. Il mène une politique qui se veut libérale (sans pour autant le dire ouvertement), en s’appuyant sur les doctrinaires (qui ont choisi Louis XVIII et qui lui sont donc favorables). Son ambition est alors de « royaliser la nation et nationaliser les royalistes » ; il doit, pour ce faire, manœuvrer avec des groupes parlementaires méfiants. Désireux de développer l’économie française, il met en place des actions en faveur de l’agriculture, de l’industrie, et du commerce. Il aide également le développement de la presse grâce à la loi de mars 1819, la loi De Serre : désormais, pour fonder un journal, il suffit seulement d’une déclaration et du dépôt d’un chèque de 10 000 Francs. L’autorisation préalable et la censure sont abolies. Cela permet à la presse nationale et régionale, qu'elle soit ultra ou libérale, de se développer.

Decazes s’attire au fil des mois les foudres des ultras, qui le trouvent trop libéral, mais aussi celles des libéraux, qui critiquent la timidité de ses réformes. Il tente de se rapprocher des ultra pour modifier la loi électorale, dans un sens plus favorable aux grands propriétaires, ce qui l'amène à la tête d’un gouvernement « droitisé » en novembre 1819. Dans les semaines qui précèdent la mort du duc de Berry, il tente de mettre en place sa réforme électorale.
Après l'assassinat du duc, la chambre des pairs refuse de voter la loi, et il est alors contraint de démissionner. Chateaubriand écrit, dans ses mémoires, pour relater cet évènement « le pied lui a glissé dans le sang ». La mort du duc de Berry marque donc la fin d’une expérience qui ne réussit pas réellement à trouver sa place entre une droite ultra qui refuse de changer ses positions, et une gauche libérale qui glissera petit à petit vers une opposition de plus en plus forte, dès lors que les libertés seront remises en cause.

Le changement de politique sous le ministère Richelieu

Après la démission de Decazes, la politique du pays change radicalement. Le roi Louis XVIII rappelle le duc de Richelieu à la tête du gouvernement, pour un deuxième ministère, qui sera marqué par un réel retour en arrière. En effet, il suspend grâce au vote de lois, les libertés précédemment acquises. Les libertés individuelles et les libertés de presse sont suspendues, la censure et l’autorisation préalable pour fonder un journal sont rétablies.
De plus, les ultras imposent le vote d’une loi électorale qui est censée freiner la montée des libéraux ; de nombreuses réactions éclatent, comme la manifestation des étudiants qui se rendent au palais Bourbon pour protester.
La loi voulue par les ultras est cependant votée le 30 juin 1820. Cette loi, appelée loi du « double-vote », réorganise l’élection des députés. En effet, 258 d’entre eux seront élus par tous les électeurs lors d’un scrutin d’arrondissement, et les 172 restants seront élus dans les chefs-lieu par le quart des électeurs les plus imposés. Ces derniers voteront donc deux fois. Une autre loi électorale permet également de faire passer certains des électeurs « suspects » sous la barre d’imposition des 300 francs, nécessaire pour avoir le droit de vote. Cela permet donc aux ultras de remporter une large victoire aux élections de novembre 1820, et d’écraser les oppositions.
Richelieu continue sa politique avec l’adoption de nouvelles lois. Le 5 juillet 1820, les universités, et donc le corps enseignant et étudiant, sont contrôlées par les autorités ; le 27 février 1821, l’enseignement secondaire est placé sous surveillance du clergé.
Richelieu devra nommer des ultras au sein du gouvernement, et sera contraint de démissionner, en raison des exigences toujours plus grandes de ses ministres, et en l'absence du soutien du comte d’Artois.
Il sera remplacé en décembre 1821 par Villèle, l’homme de confiance du comte d’Artois, qui continue une politique ultra dans la lignée de celle de Richelieu : il placera les universités sous tutelle de l’Église, la presse sera de plus en plus contrôlée, et il luttera contre la Charbonnerie.
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