La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE :: LA NOUVELLE EVANGELISATION DES PEUPLES
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La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
ZF11053010 - 30-05-2011
Permalink: http://www.zenit.org/article-28074?l=french
LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION, POUR L’HOMME « SÉCULARISÉ », EXPLIQUE BENOÎT XVI
Discours à l’assemblée du nouveau dicastère
ROME, Lundi 30 mai 2011 (ZENIT.org) – La Nouvelle évangélisation, c’est trouver une façon nouvelle pour annoncer la Bonne Nouvelle à l’homme « sécularisé », explique Benoît XVI, et de nouveaux évangélisateurs. Un appel à la sainteté.
Le pape a reçu ce matin en audience au Vatican, pour la première fois, les membres de l'assemblée plénière du nouveau dicastère – institué en octobre dernier - pour la Nouvelle évangélisation, présidé par Mgr Rino Fisichella.
L’homme d’aujourd’hui, sécularisé, « souvent distrait et insensible », a besoin d’évangélisateurs d’un nouveau type, capables d’annoncer la Parole de Dieu de façon à le toucher », avec une « vigueur nouvelle » dans l’annonce, fait observer le pape.
Benoît XVI fait observer que la sécularisation a laissé « de lourdes traces même dans des pays d’ancienne tradition chrétienne ». Elle se manifeste par une « crise de la vie chrétienne » et appelle comme réponse une « nouvelle évangélisation », une annonce selon des modalités nouvelles.
Benoît XVI souligne que cette exigence naît de l'Évangile même comme « annonce toujours nouvelle du salut opéré par le Christ pour faire participer l’humanité au mystère de Dieu et de sa vie d’amour, pour l’ouvrir à un avenir et à une espérance fiable et forte ».
« La mission, dit-il, n’a pas changé, et ne doivent pas non plus changer l’enthousiasme et le courage qui ont animé les Apôtres et les premiers disciples. L’Esprit Saint qui les a poussa à ouvrir les portes du Cénacle, les instituant évangélisateurs (cf. Ac 2,1-4), est le même Esprit qui anime aujourd’hui l'Église pour une annonce renouvelée, d’espérance, aux hommes de notre temps ».
« En ce moment de l’histoire, a précisé Benoît XVI, l'Église est appelée à accomplir une évangélisation nouvelle, c’est-à-dire à intensifier l’action missionnaire pour répondre pleinement au commandement du Seigneur ».
Cette annonce nouvelle est demandée par des changements culturels profonds et réclame une « attention particulière à l’annonce de l'Évangile » pour « rendre raison de notre foi, dans des situations différentes de celles du passé ».
Le pape précise le diagnostic : « La crise dont on fait l’expérience, porte en elle des traits de l’exclusion de Dieu de la vie des personnes, une indifférente générale face à la foi chrétienne, et même une tentative pour la marginaliser de la vie publique ».
Benoît XVI parle d’une « fragmentation » : « Des personnes qui désirent appartenir à l'Église sont fortement façonnées par une vision de la vie en opposition avec la foi ».
« Même à qui reste lié aux racines chrétiennes, mais vit le difficile rapport à la modernité, il est important de faire comprendre que le fait d’être chrétien n’est pas une sorte d’habit à revêtir en privé ou en des occasions particulières, mais constitue quelque chose de vivant et de totalisant, capable d’assumer tout ce qu’il y a de bon dans la modernité ».
Et cette urgence implique, ajoute le pape, une « formation » adéquate des nouvelles générations, et un « style de vie » des croyants qui leur assure une « authentique crédibilité », d’autant plus « convaincante » que la situation de ceux auxquels ils s’adressent est « dramatique ».
Enfin, Benoît XVI rappelle avec les paroles de Paul VI que l'Église ne peut évangéliser que si son témoignage reste fidèle au Christ, c’est-à-dire s’accompagne de « pauvreté, de détachement, de liberté face aux pouvoirs de ce monde » : c’est ce qu’on appelle la « sainteté ».
Anita S. Bourdin
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LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION, POUR L’HOMME « SÉCULARISÉ », EXPLIQUE BENOÎT XVI
Discours à l’assemblée du nouveau dicastère
ROME, Lundi 30 mai 2011 (ZENIT.org) – La Nouvelle évangélisation, c’est trouver une façon nouvelle pour annoncer la Bonne Nouvelle à l’homme « sécularisé », explique Benoît XVI, et de nouveaux évangélisateurs. Un appel à la sainteté.
Le pape a reçu ce matin en audience au Vatican, pour la première fois, les membres de l'assemblée plénière du nouveau dicastère – institué en octobre dernier - pour la Nouvelle évangélisation, présidé par Mgr Rino Fisichella.
L’homme d’aujourd’hui, sécularisé, « souvent distrait et insensible », a besoin d’évangélisateurs d’un nouveau type, capables d’annoncer la Parole de Dieu de façon à le toucher », avec une « vigueur nouvelle » dans l’annonce, fait observer le pape.
Benoît XVI fait observer que la sécularisation a laissé « de lourdes traces même dans des pays d’ancienne tradition chrétienne ». Elle se manifeste par une « crise de la vie chrétienne » et appelle comme réponse une « nouvelle évangélisation », une annonce selon des modalités nouvelles.
Benoît XVI souligne que cette exigence naît de l'Évangile même comme « annonce toujours nouvelle du salut opéré par le Christ pour faire participer l’humanité au mystère de Dieu et de sa vie d’amour, pour l’ouvrir à un avenir et à une espérance fiable et forte ».
« La mission, dit-il, n’a pas changé, et ne doivent pas non plus changer l’enthousiasme et le courage qui ont animé les Apôtres et les premiers disciples. L’Esprit Saint qui les a poussa à ouvrir les portes du Cénacle, les instituant évangélisateurs (cf. Ac 2,1-4), est le même Esprit qui anime aujourd’hui l'Église pour une annonce renouvelée, d’espérance, aux hommes de notre temps ».
« En ce moment de l’histoire, a précisé Benoît XVI, l'Église est appelée à accomplir une évangélisation nouvelle, c’est-à-dire à intensifier l’action missionnaire pour répondre pleinement au commandement du Seigneur ».
Cette annonce nouvelle est demandée par des changements culturels profonds et réclame une « attention particulière à l’annonce de l'Évangile » pour « rendre raison de notre foi, dans des situations différentes de celles du passé ».
Le pape précise le diagnostic : « La crise dont on fait l’expérience, porte en elle des traits de l’exclusion de Dieu de la vie des personnes, une indifférente générale face à la foi chrétienne, et même une tentative pour la marginaliser de la vie publique ».
Benoît XVI parle d’une « fragmentation » : « Des personnes qui désirent appartenir à l'Église sont fortement façonnées par une vision de la vie en opposition avec la foi ».
« Même à qui reste lié aux racines chrétiennes, mais vit le difficile rapport à la modernité, il est important de faire comprendre que le fait d’être chrétien n’est pas une sorte d’habit à revêtir en privé ou en des occasions particulières, mais constitue quelque chose de vivant et de totalisant, capable d’assumer tout ce qu’il y a de bon dans la modernité ».
Et cette urgence implique, ajoute le pape, une « formation » adéquate des nouvelles générations, et un « style de vie » des croyants qui leur assure une « authentique crédibilité », d’autant plus « convaincante » que la situation de ceux auxquels ils s’adressent est « dramatique ».
Enfin, Benoît XVI rappelle avec les paroles de Paul VI que l'Église ne peut évangéliser que si son témoignage reste fidèle au Christ, c’est-à-dire s’accompagne de « pauvreté, de détachement, de liberté face aux pouvoirs de ce monde » : c’est ce qu’on appelle la « sainteté ».
Anita S. Bourdin
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Décryptage
Eglise
« Nouvelle évangélisation », la réponse pastorale de Benoît XVI
12 Novembre 2010 | Alex et Maud Lauriot-Prevost
Au regard des décisions prises cet automne, la Nouvelle Évangélisation apparaît bien comme « la » réponse majeure que Benoît XVI entend apporter aux crises qui secouent vivement l’Église et son pontificat depuis son élection, du fait de nombreuses attaques extérieures ou de problèmes ecclésiaux dans nombre de pays de tradition chrétienne, comme l'Espagne qu'il vient de visiter.
Le pape en effet « considère opportun d’offrir des réponses adéquates afin que l’Église tout entière, se laissant régénérer par la force de l’Esprit Saint pour se présenter au monde contemporain, [soit] en mesure de promouvoir une Nouvelle Évangélisation [...]. Il n’est pas difficile de percevoir que ce dont ont besoin toutes les Églises qui vivent dans des territoires traditionnellement chrétiens est un élan missionnaire renouvelé [1] ».
En créant ainsi le Conseil pontifical consacré à la Nouvelle Évangélisation et en annonçant la réunion d’un synode en 2012 sur ce thème, Benoît XVI reprend à son compte ce concept missionnaire si cher à son prédécesseur et l’érige dorénavant à un haut niveau de priorité de son pontificat. Il assume la totalité de l’héritage de Jean Paul II dont la Nouvelle Évangélisation est la constante apostolique et l’élément le plus continu de l’orientation pastorale qu’il a donnée à l’Église durant ces vingt-cinq ans sur le siège de Pierre. Benoît XVI, tout en finesse comme à son habitude, précise très clairement dans la lettre pré-citée la condition spirituelle de la Nouvelle Évangélisation : que l’Église se laisse régénérer et animer par la puissance de l’Esprit-Saint.
Aux côtés de Jean Paul II, le cardinal Ratzinger s’est attaché à enraciner la Nouvelle Évangélisation sur des assises théologiques et ecclésiales très solides. Dotés de personnalités et de formations bien différentes, mais tous deux très fins connaisseurs de la pensée des philosophes et des intellectuels des XIXe et XXe siècles, ils mesurent sans doute mieux que quiconque le contraste saisissant entre la nature du drame existentiel de l’homme contemporain, et la pertinence de l’Évangile du Christ pour répondre à ce vide immense qui mine nos sociétés devenues athées. Ils discernent dès le début des années quatre-vingt les réalités et les fruits missionnaires très prometteurs de ce qu’on appellera bientôt à Rome les « nouveaux mouvements ecclésiaux » devenus depuis les années soixante l’incubateur et le laboratoire d’apostolats nouveaux et très diversifiés, qui donneront avec Jean Paul II le concept de Nouvelle Évangélisation.
Mais déjà Paul VI eut le premier cette lecture des « signes des temps » : en 1975, dix ans après la clôture du concile Vatican II, il avait posé deux actes majeurs dont on saisit aujourd’hui la clairvoyance prophétique : il publia l’exhortation apostolique sur L’Evangélisation du monde moderne, première ébauche de la Nouvelle Évangélisation sur laquelle Jean Paul II s’appuiera constamment ; il accueillit également à la Pentecôte dans la basilique Saint Pierre les représentants du Renouveau Charismatique du monde entier [2] en attestant que « le Renouveau est une chance pour l’Église ».
Le futur Benoît XVI a donc très rapidement fait le lien entre cette éclosion non programmée de mouvements ecclésiaux au sein de la jeunesse catholique et la puissante vague missionnaire que ces mouvements ont suscitée. Ce fut pour lui l’illustration caractéristique du « nouveau printemps de l’Église » annoncé par Jean XXIII à l’ouverture même du concile Vatican II.
L’irruption de l’Esprit, selon Ratzinger
Le cardinal Ratzinger témoigna à de nombreuses occasions de sa perception d’une réelle « irruption de l’Esprit [3] » durant toutes ces années :
1/ Personnellement, il fit sa propre expérience auprès des communautés nouvelles et du renouveau charismatique dès le début des années soixante, ce qui fut pour lui « une grâce, une joie dans son sacerdoce et aussi un grand encouragement » pour affronter confessa-t-il « deux grands périls dans l’Église » : l’académisme théologique froid et distant, et la bureaucratie ecclésiale ! Joseph Ratzinger témoigna donc de toute sa joie de « voir des jeunes touchés par la force du Saint-Esprit, affichant un grand enthousiasme, une expérience de foi vivante au cœur de l’Église catholique » [4] .
2/ Comme théologien, il y discerne « l’irruption de l’Esprit-Saint que personne n’avait prévu au cœur de l’hiver » que fut cette période si troublée et comme symbolisée « par l’année 1968 qui marqua le début d’une explosion du sécularisme (et qui) a miné les fondements chrétiens de notre société [5] ». « Pour ainsi dire, confie-t-il, l’Esprit Saint prit la Parole : la foi s’éveillait chez les jeunes, sans “mais” ou “si”, sans subterfuge ou porte de sortie, vécue dans sa totalité et comme un immense cadeau qui fait vivre [6] », soulignant par ailleurs que « s’ils n’attirent pas l’attention de l’opinion publique, ce qu’ils font indique l’avenir [7] » : le jeune expert du concile percevait déjà que se dessinait là le futur de l’Église.
3/ Comme pasteur, le cardinal Ratzinger reconnait l’authenticité de l’expérience chrétienne de ces mouvements : « La mission suppose une rencontre personnelle et profonde avec le Christ, le plus souvent à partir de la force des charismes » car lorsqu’« une personne peut témoigner qu’elle est profondément touchée par le Christ, une autre peut alors être touchée au fond d’elle-même par l’action unifiante de l’Esprit-Saint [8] ». C’est en effet le processus intérieur universel de la mission qui porte un fruit de conversion.
4/ C’est comme cardinal le plus proche de Jean Paul II et « le » point d’appui le plus solide du pape depuis le début des années quatre-vingt, qu’il est élu en 2005 par le consistoire, encore tout bouleversé par la disparition de Jean Paul II et de l’immensité de son œuvre apostolique. Les cardinaux le choisissent afin de faire fructifier le trésor de ce pontificat exceptionnel. Benoît XVI lui-même confirma en effet peu de temps après : « Jean Paul II nous a légués un patrimoine richissime de textes qui n’est pas encore suffisamment assimilé dans l’Église. Je pense que j’ai pour mission essentielle et personnelle de faire en sorte que ces documents soient assimilés. Homme du Concile, le pape nous aide à être véritablement Église de notre temps et des temps futurs [9] » .
Aujourd’hui, Benoît XVI constate dans le monde entier que là où les Églises sont marquées par un rajeunissement, une dynamique d’apostolat des laïcs, un renouveau des vocations, … c’est bien le souffle puissant de l’Esprit-Saint et la mise en œuvre de la Nouvelle Évangélisation qui les caractérisent.
Prophétisme et institution
C’est là tout l’enjeu des décisions de Benoît XVI : favoriser bien davantage la diffusion de ce vent nouveau de Pentecôte et de mission afin que l’Église universelle, dans toute sa diversité, en soit renouvelée. Benoît XVI, fidèle à sa fine connaissance de 2000 ans d’histoire de l’Église régulièrement réveillée par des vagues de renouveau spirituel et missionnaire, tente « d’articuler » au cœur même de l’organisation ecclésiale les grâces hiérarchiques et charismatiques que l’Esprit donne aujourd’hui à l’Église. Ce ne sera certainement pas de tout repos, mais c’est une occasion finalement assez rare pour la saluer, que de voir l’institution ecclésiale romaine [10] accueillir sans crainte les grâces prophétiques données pour notre temps.
Là encore, Benoît XVI est en totale continuité avec le cardinal Ratzinger [11] pour qui rien ne justifie dans l’Église une primauté des fonctions hiérarchiques et sacerdotales vis-à-vis des fonctions prophétiques. Lors du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux, à la Pentecôte 1998, il explique que les grâces christologiques et charismatiques doivent se féconder mutuellement, et fructifier à la fois en chaque baptisé, mais également au sein de l’Église au travers de ministères différents et complémentaires ; la « nature de l’Église est organique », elle est un corps qui tient son principe d’unité et de vie même dans ce double ancrage fondateur indissociable. Il est ainsi « évident » pour le futur Benoît XVI que « l’essence et la mission » des nouveaux mouvements ecclésiaux – et donc de la Nouvelle Évangélisation – ne peuvent se comprendre si on ne saisit pas combien depuis toujours « Dieu éveille des hommes prophétiques qui crient à l’Église la parole juste qui n’obtiendrait pas sa force dans la marche normale de l’institution ».
C’est pourquoi le cardinal Ratzinger pressait avec beaucoup d’énergie les pasteurs de l’Église — évêques, prêtres, et responsables de tous ordres, y compris les laïcs — à être à l’écoute de ce que l’Esprit-Saint dit à l’Église [12] :
Ne pas éteindre les appels de l’Esprit en ces temps nouveaux par une organisation trop rationnelle ou systématique : « N’érigez pas vos propres plans pastoraux en norme de qu’il est permis à l’Esprit Saint d’opérer : à cause de toute cette planification, les Églises pourraient devenir imperméables à l’Esprit de Dieu, à sa force dont elles vivent » ; la vitalité des Églises gagnerait selon lui « à un peu moins d’organisation, un peu plus d’Esprit-Saint ».
Savoir accueillir les aiguillons pastoraux, qui peuvent être salutaires pour l’annonce de l’Evangile « La fuite du conflit sous prétexte de communion, est parfois la norme pastorale suprême. La foi est une épée à double tranchant dit l’apôtre, et peut exiger le conflit pour le combat de la vérité et de l’amour [13]. Un concept d’unité d’Église […] où l’on achète le silence intérieur par la renoncement au témoignage s’avèrerait trompeur ».
Ne pas assécher les dynamiques missionnaires par des considérations trop savantes ou distantes car beaucoup ont « laissé s’installer un esprit “éclairé” et blasé qui taxe de fondamentalisme la foi et le zèle de ceux qui ont été saisis par l’Esprit-Saint et qui n’admet qu’une foi pour laquelle les ‘si’ et les “mais” deviennent plus importants que le cœur même de la foi ».
En créant le Conseil pontifical consacré à la Nouvelle Évangélisation cet automne et en annonçant la réunion d’un synode en 2012 sur ce thème, nous comprenons combien Benoît XVI tire les conclusions d’un long processus de réveil spirituel et missionnaire que l’Esprit-Saint a répandu depuis 40 ans au sein de l’Église sans aucun programme pastoral pré-établi. Il décide donc de faciliter au cœur de l’Église et de ses institutions l’accueil d’un souffle charismatique [14] et évangélisateur puissant, espérant par là donner toute la bénédiction et l’appui à un renouveau certes dérangeant mais puissant et salutaire.
Comme le « bon pape Jean » (Jean XXIII) — considéré avec dédain par certains comme un « pape de transition » — avait convoqué le concile en provoquant un véritable tremblement de terre, notre cher Benoît XVI — derrière ses airs très doux et conciliants — est en train d’installer, l’air de rien, une bombe spirituelle et pastorale au cœur de l’Église !
Toussaint 2010.
Sur ce sujet :
A. et M. Lauriot-Prévost : Nouvelle évangélisation : la réponse du pape aux crises qui ont secoué l'Eglise
[1] Lettre apostolique de Benoît XVI (12/10/2012) instaurant la Congrégation pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
[2] Mouvance spirituelle née dans l’Église catholique à peine huit ans plus tôt au cours d’une retraite de jeunes aux USA (février 1967) et dont le développement fut immédiat, exponentiel et rapidement planétaire.
[3] Titre d’un de ses ouvrages sur le sujet paru en 2007 avec la signature « Joseph Ratzinger-Benoît XVI »
[4] L’Irruption de l’Esprit-Saint, cardinal Ratzinger/Benoit XVI, Parole et Silence, p. 26.
[5] Tout en soulignant que ce mouvement de sécularisme datait de plus de 200 ans : les philosophes des Lumières au XVIIIe siècle.
[6] Idem, p. 45.
[7] Cardinal Ratzinger, Le Sel de la Terre, Editions du Cerf, 1998.
[8] Idem, p. 94.
[9] Benoît XVI à la télévision polonaise (16 octobre 2005).
[10] Comment ne pas souhaiter la création d’une telle instance à la Conférence des Evêques de France et dans nos diocèses !
[11] Citations de la conférence donnée par le cardinal Ratzinger, « Les mouvements théologiques et leur place dans l’Église » lors du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux, Pentecôte 1998.
[12] Le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, écrit, dix ans après le congrès de la Pentecôte 1998, combien « ce texte est magistral, d’une forte valeur pastorale et d’une grande densité théologique qui fait aujourd’hui autorité », in Introduction de « L’irruption de l’Esprit-Saint », cardinal Ratzinger/Benoît XVI, Parole et Silence.
[13] Cf. Mt 10, 34
[14] Souffle – faut il le préciser ? — présent bien évidemment très au-delà du « Renouveau charismatique ».
Décryptage
Eglise
« Nouvelle évangélisation », la réponse pastorale de Benoît XVI
12 Novembre 2010 | Alex et Maud Lauriot-Prevost
Au regard des décisions prises cet automne, la Nouvelle Évangélisation apparaît bien comme « la » réponse majeure que Benoît XVI entend apporter aux crises qui secouent vivement l’Église et son pontificat depuis son élection, du fait de nombreuses attaques extérieures ou de problèmes ecclésiaux dans nombre de pays de tradition chrétienne, comme l'Espagne qu'il vient de visiter.
Le pape en effet « considère opportun d’offrir des réponses adéquates afin que l’Église tout entière, se laissant régénérer par la force de l’Esprit Saint pour se présenter au monde contemporain, [soit] en mesure de promouvoir une Nouvelle Évangélisation [...]. Il n’est pas difficile de percevoir que ce dont ont besoin toutes les Églises qui vivent dans des territoires traditionnellement chrétiens est un élan missionnaire renouvelé [1] ».
En créant ainsi le Conseil pontifical consacré à la Nouvelle Évangélisation et en annonçant la réunion d’un synode en 2012 sur ce thème, Benoît XVI reprend à son compte ce concept missionnaire si cher à son prédécesseur et l’érige dorénavant à un haut niveau de priorité de son pontificat. Il assume la totalité de l’héritage de Jean Paul II dont la Nouvelle Évangélisation est la constante apostolique et l’élément le plus continu de l’orientation pastorale qu’il a donnée à l’Église durant ces vingt-cinq ans sur le siège de Pierre. Benoît XVI, tout en finesse comme à son habitude, précise très clairement dans la lettre pré-citée la condition spirituelle de la Nouvelle Évangélisation : que l’Église se laisse régénérer et animer par la puissance de l’Esprit-Saint.
Aux côtés de Jean Paul II, le cardinal Ratzinger s’est attaché à enraciner la Nouvelle Évangélisation sur des assises théologiques et ecclésiales très solides. Dotés de personnalités et de formations bien différentes, mais tous deux très fins connaisseurs de la pensée des philosophes et des intellectuels des XIXe et XXe siècles, ils mesurent sans doute mieux que quiconque le contraste saisissant entre la nature du drame existentiel de l’homme contemporain, et la pertinence de l’Évangile du Christ pour répondre à ce vide immense qui mine nos sociétés devenues athées. Ils discernent dès le début des années quatre-vingt les réalités et les fruits missionnaires très prometteurs de ce qu’on appellera bientôt à Rome les « nouveaux mouvements ecclésiaux » devenus depuis les années soixante l’incubateur et le laboratoire d’apostolats nouveaux et très diversifiés, qui donneront avec Jean Paul II le concept de Nouvelle Évangélisation.
Mais déjà Paul VI eut le premier cette lecture des « signes des temps » : en 1975, dix ans après la clôture du concile Vatican II, il avait posé deux actes majeurs dont on saisit aujourd’hui la clairvoyance prophétique : il publia l’exhortation apostolique sur L’Evangélisation du monde moderne, première ébauche de la Nouvelle Évangélisation sur laquelle Jean Paul II s’appuiera constamment ; il accueillit également à la Pentecôte dans la basilique Saint Pierre les représentants du Renouveau Charismatique du monde entier [2] en attestant que « le Renouveau est une chance pour l’Église ».
Le futur Benoît XVI a donc très rapidement fait le lien entre cette éclosion non programmée de mouvements ecclésiaux au sein de la jeunesse catholique et la puissante vague missionnaire que ces mouvements ont suscitée. Ce fut pour lui l’illustration caractéristique du « nouveau printemps de l’Église » annoncé par Jean XXIII à l’ouverture même du concile Vatican II.
L’irruption de l’Esprit, selon Ratzinger
Le cardinal Ratzinger témoigna à de nombreuses occasions de sa perception d’une réelle « irruption de l’Esprit [3] » durant toutes ces années :
1/ Personnellement, il fit sa propre expérience auprès des communautés nouvelles et du renouveau charismatique dès le début des années soixante, ce qui fut pour lui « une grâce, une joie dans son sacerdoce et aussi un grand encouragement » pour affronter confessa-t-il « deux grands périls dans l’Église » : l’académisme théologique froid et distant, et la bureaucratie ecclésiale ! Joseph Ratzinger témoigna donc de toute sa joie de « voir des jeunes touchés par la force du Saint-Esprit, affichant un grand enthousiasme, une expérience de foi vivante au cœur de l’Église catholique » [4] .
2/ Comme théologien, il y discerne « l’irruption de l’Esprit-Saint que personne n’avait prévu au cœur de l’hiver » que fut cette période si troublée et comme symbolisée « par l’année 1968 qui marqua le début d’une explosion du sécularisme (et qui) a miné les fondements chrétiens de notre société [5] ». « Pour ainsi dire, confie-t-il, l’Esprit Saint prit la Parole : la foi s’éveillait chez les jeunes, sans “mais” ou “si”, sans subterfuge ou porte de sortie, vécue dans sa totalité et comme un immense cadeau qui fait vivre [6] », soulignant par ailleurs que « s’ils n’attirent pas l’attention de l’opinion publique, ce qu’ils font indique l’avenir [7] » : le jeune expert du concile percevait déjà que se dessinait là le futur de l’Église.
3/ Comme pasteur, le cardinal Ratzinger reconnait l’authenticité de l’expérience chrétienne de ces mouvements : « La mission suppose une rencontre personnelle et profonde avec le Christ, le plus souvent à partir de la force des charismes » car lorsqu’« une personne peut témoigner qu’elle est profondément touchée par le Christ, une autre peut alors être touchée au fond d’elle-même par l’action unifiante de l’Esprit-Saint [8] ». C’est en effet le processus intérieur universel de la mission qui porte un fruit de conversion.
4/ C’est comme cardinal le plus proche de Jean Paul II et « le » point d’appui le plus solide du pape depuis le début des années quatre-vingt, qu’il est élu en 2005 par le consistoire, encore tout bouleversé par la disparition de Jean Paul II et de l’immensité de son œuvre apostolique. Les cardinaux le choisissent afin de faire fructifier le trésor de ce pontificat exceptionnel. Benoît XVI lui-même confirma en effet peu de temps après : « Jean Paul II nous a légués un patrimoine richissime de textes qui n’est pas encore suffisamment assimilé dans l’Église. Je pense que j’ai pour mission essentielle et personnelle de faire en sorte que ces documents soient assimilés. Homme du Concile, le pape nous aide à être véritablement Église de notre temps et des temps futurs [9] » .
Aujourd’hui, Benoît XVI constate dans le monde entier que là où les Églises sont marquées par un rajeunissement, une dynamique d’apostolat des laïcs, un renouveau des vocations, … c’est bien le souffle puissant de l’Esprit-Saint et la mise en œuvre de la Nouvelle Évangélisation qui les caractérisent.
Prophétisme et institution
C’est là tout l’enjeu des décisions de Benoît XVI : favoriser bien davantage la diffusion de ce vent nouveau de Pentecôte et de mission afin que l’Église universelle, dans toute sa diversité, en soit renouvelée. Benoît XVI, fidèle à sa fine connaissance de 2000 ans d’histoire de l’Église régulièrement réveillée par des vagues de renouveau spirituel et missionnaire, tente « d’articuler » au cœur même de l’organisation ecclésiale les grâces hiérarchiques et charismatiques que l’Esprit donne aujourd’hui à l’Église. Ce ne sera certainement pas de tout repos, mais c’est une occasion finalement assez rare pour la saluer, que de voir l’institution ecclésiale romaine [10] accueillir sans crainte les grâces prophétiques données pour notre temps.
Là encore, Benoît XVI est en totale continuité avec le cardinal Ratzinger [11] pour qui rien ne justifie dans l’Église une primauté des fonctions hiérarchiques et sacerdotales vis-à-vis des fonctions prophétiques. Lors du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux, à la Pentecôte 1998, il explique que les grâces christologiques et charismatiques doivent se féconder mutuellement, et fructifier à la fois en chaque baptisé, mais également au sein de l’Église au travers de ministères différents et complémentaires ; la « nature de l’Église est organique », elle est un corps qui tient son principe d’unité et de vie même dans ce double ancrage fondateur indissociable. Il est ainsi « évident » pour le futur Benoît XVI que « l’essence et la mission » des nouveaux mouvements ecclésiaux – et donc de la Nouvelle Évangélisation – ne peuvent se comprendre si on ne saisit pas combien depuis toujours « Dieu éveille des hommes prophétiques qui crient à l’Église la parole juste qui n’obtiendrait pas sa force dans la marche normale de l’institution ».
C’est pourquoi le cardinal Ratzinger pressait avec beaucoup d’énergie les pasteurs de l’Église — évêques, prêtres, et responsables de tous ordres, y compris les laïcs — à être à l’écoute de ce que l’Esprit-Saint dit à l’Église [12] :
Ne pas éteindre les appels de l’Esprit en ces temps nouveaux par une organisation trop rationnelle ou systématique : « N’érigez pas vos propres plans pastoraux en norme de qu’il est permis à l’Esprit Saint d’opérer : à cause de toute cette planification, les Églises pourraient devenir imperméables à l’Esprit de Dieu, à sa force dont elles vivent » ; la vitalité des Églises gagnerait selon lui « à un peu moins d’organisation, un peu plus d’Esprit-Saint ».
Savoir accueillir les aiguillons pastoraux, qui peuvent être salutaires pour l’annonce de l’Evangile « La fuite du conflit sous prétexte de communion, est parfois la norme pastorale suprême. La foi est une épée à double tranchant dit l’apôtre, et peut exiger le conflit pour le combat de la vérité et de l’amour [13]. Un concept d’unité d’Église […] où l’on achète le silence intérieur par la renoncement au témoignage s’avèrerait trompeur ».
Ne pas assécher les dynamiques missionnaires par des considérations trop savantes ou distantes car beaucoup ont « laissé s’installer un esprit “éclairé” et blasé qui taxe de fondamentalisme la foi et le zèle de ceux qui ont été saisis par l’Esprit-Saint et qui n’admet qu’une foi pour laquelle les ‘si’ et les “mais” deviennent plus importants que le cœur même de la foi ».
En créant le Conseil pontifical consacré à la Nouvelle Évangélisation cet automne et en annonçant la réunion d’un synode en 2012 sur ce thème, nous comprenons combien Benoît XVI tire les conclusions d’un long processus de réveil spirituel et missionnaire que l’Esprit-Saint a répandu depuis 40 ans au sein de l’Église sans aucun programme pastoral pré-établi. Il décide donc de faciliter au cœur de l’Église et de ses institutions l’accueil d’un souffle charismatique [14] et évangélisateur puissant, espérant par là donner toute la bénédiction et l’appui à un renouveau certes dérangeant mais puissant et salutaire.
Comme le « bon pape Jean » (Jean XXIII) — considéré avec dédain par certains comme un « pape de transition » — avait convoqué le concile en provoquant un véritable tremblement de terre, notre cher Benoît XVI — derrière ses airs très doux et conciliants — est en train d’installer, l’air de rien, une bombe spirituelle et pastorale au cœur de l’Église !
Toussaint 2010.
Sur ce sujet :
A. et M. Lauriot-Prévost : Nouvelle évangélisation : la réponse du pape aux crises qui ont secoué l'Eglise
[1] Lettre apostolique de Benoît XVI (12/10/2012) instaurant la Congrégation pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
[2] Mouvance spirituelle née dans l’Église catholique à peine huit ans plus tôt au cours d’une retraite de jeunes aux USA (février 1967) et dont le développement fut immédiat, exponentiel et rapidement planétaire.
[3] Titre d’un de ses ouvrages sur le sujet paru en 2007 avec la signature « Joseph Ratzinger-Benoît XVI »
[4] L’Irruption de l’Esprit-Saint, cardinal Ratzinger/Benoit XVI, Parole et Silence, p. 26.
[5] Tout en soulignant que ce mouvement de sécularisme datait de plus de 200 ans : les philosophes des Lumières au XVIIIe siècle.
[6] Idem, p. 45.
[7] Cardinal Ratzinger, Le Sel de la Terre, Editions du Cerf, 1998.
[8] Idem, p. 94.
[9] Benoît XVI à la télévision polonaise (16 octobre 2005).
[10] Comment ne pas souhaiter la création d’une telle instance à la Conférence des Evêques de France et dans nos diocèses !
[11] Citations de la conférence donnée par le cardinal Ratzinger, « Les mouvements théologiques et leur place dans l’Église » lors du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux, Pentecôte 1998.
[12] Le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, écrit, dix ans après le congrès de la Pentecôte 1998, combien « ce texte est magistral, d’une forte valeur pastorale et d’une grande densité théologique qui fait aujourd’hui autorité », in Introduction de « L’irruption de l’Esprit-Saint », cardinal Ratzinger/Benoît XVI, Parole et Silence.
[13] Cf. Mt 10, 34
[14] Souffle – faut il le préciser ? — présent bien évidemment très au-delà du « Renouveau charismatique ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://nouvelle-evangelisation.blogspot.com/2011/06/benoit-xvi-60-ans-de-sacerdoce.html
NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
EN ROUTE AVEC BENOÎT XVI
MARDI 21 JUIN 2011
BENOIT XVI - 60 ANS DE SACERDOCE
Une initiative de la Congrégation pour le clergé
ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) –Soixante heures d’adoration eucharistique pour la sanctification des prêtres et pour obtenir de Dieu le don de nouvelles et saintes vocations.
C’est ce que demande le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, à tous les évêques du monde pour fêter le 60e anniversaire de l'ordination presbytérale de Benoît XVI le 29 juin prochain, solennité des saints Pierre et Paul, a rapporté L’Osservatore Romano.
« L’occasion – peut-on lire dans la lettre signée aussi de l’archevêque secrétaire de la Congrégation Mgr Celso Morga Iruzubieta – est particulièrement propice pour nous retrouver autour du Saint-Père, pour lui témoigner toute notre gratitude, notre affection, notre communion pour le service qu’il offre à Dieu et à son Eglise et, surtout, pour le fait de ‘resplendir de la Vérité sur le monde’ auquel son haut magistère le rappelle continuellement ».
Les heures d’adoration peuvent être organisées en continu ou distribuées sur tout le mois de juin et sont destinées, en particulier, à impliquer les prêtres.
« Le sommet du parcours de cette prière – écrit le dicastère – pourrait coïncider avec la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Journée de sanctification sacerdotale), le vendredi 1erjuillet prochain. On pourrait ainsi rendre hommage au souverain pontife par une extraordinaire couronne de prière et d’unité surnaturelle, capable de montrer tant le centre réel de notre vie, d’où vient tout effort missionnaire et pastoral, que le visage authentique de l’Eglise et de ses prêtres ».
La Congrégation pour le clergé a ensuite indiqué certaines orientations pour l’animation de la prière, particulièrement centrées sur la figure de l’apôtre Pierre. Il est suggéré d’utiliser des extraits de l’Evangile de Jean (20 e 21), où le Christ demande au prince des Apôtres s’il l’aime plus que les autres, et de l’Evangile de Matthieu (16) dans lequel Jésus dit au pécheur de Galilée : « Tu es Pierre ».
Pour la prière des fidèles, il est demandé pour Benoît XVI vie et santé, bonheur et protection de tout mal. Il est aussi demandé d’invoquer le Seigneur pour les évêques, les prêtres, les diacres et tous les ministres de l’Evangile, afin qu’ils soient fidèles à leur vocation et à leur don. Sans oublier l’Eglise, les vocations, les laïcs et les prêtres défunts.
PUBLIÉ PAR ALPHONSE ROCHA À 22:51
TITRES: AGENCE ZENIT, BENOÎT XVI, SACERDOCE
NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
EN ROUTE AVEC BENOÎT XVI
MARDI 21 JUIN 2011
BENOIT XVI - 60 ANS DE SACERDOCE
Une initiative de la Congrégation pour le clergé
ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) –Soixante heures d’adoration eucharistique pour la sanctification des prêtres et pour obtenir de Dieu le don de nouvelles et saintes vocations.
C’est ce que demande le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, à tous les évêques du monde pour fêter le 60e anniversaire de l'ordination presbytérale de Benoît XVI le 29 juin prochain, solennité des saints Pierre et Paul, a rapporté L’Osservatore Romano.
« L’occasion – peut-on lire dans la lettre signée aussi de l’archevêque secrétaire de la Congrégation Mgr Celso Morga Iruzubieta – est particulièrement propice pour nous retrouver autour du Saint-Père, pour lui témoigner toute notre gratitude, notre affection, notre communion pour le service qu’il offre à Dieu et à son Eglise et, surtout, pour le fait de ‘resplendir de la Vérité sur le monde’ auquel son haut magistère le rappelle continuellement ».
Les heures d’adoration peuvent être organisées en continu ou distribuées sur tout le mois de juin et sont destinées, en particulier, à impliquer les prêtres.
« Le sommet du parcours de cette prière – écrit le dicastère – pourrait coïncider avec la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Journée de sanctification sacerdotale), le vendredi 1erjuillet prochain. On pourrait ainsi rendre hommage au souverain pontife par une extraordinaire couronne de prière et d’unité surnaturelle, capable de montrer tant le centre réel de notre vie, d’où vient tout effort missionnaire et pastoral, que le visage authentique de l’Eglise et de ses prêtres ».
La Congrégation pour le clergé a ensuite indiqué certaines orientations pour l’animation de la prière, particulièrement centrées sur la figure de l’apôtre Pierre. Il est suggéré d’utiliser des extraits de l’Evangile de Jean (20 e 21), où le Christ demande au prince des Apôtres s’il l’aime plus que les autres, et de l’Evangile de Matthieu (16) dans lequel Jésus dit au pécheur de Galilée : « Tu es Pierre ».
Pour la prière des fidèles, il est demandé pour Benoît XVI vie et santé, bonheur et protection de tout mal. Il est aussi demandé d’invoquer le Seigneur pour les évêques, les prêtres, les diacres et tous les ministres de l’Evangile, afin qu’ils soient fidèles à leur vocation et à leur don. Sans oublier l’Eglise, les vocations, les laïcs et les prêtres défunts.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://benedictus.fr/22.html
Nouvelle Evangélisation
Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, ne cesse de faire part de sa préoccupation quant à la situation de la foi dans les pays d’ancienne tradition chrétienne.Dans ses vœux à la Curie, le 21 décembre 2009, il avait déclaré : « Au dialogue avec les religions doit aujourd’hui s’ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l’approcher au moins comme Inconnu ».
Cette préoccupation ne date pas d'hier. Déjà, le Pape Paul VI, en 1974, présidait le synode sur l'évangélisation du monde contemporain et, l'année suivante, publiait l’exhortation apostolique « Evangelii nuntiandi »- ( à télécharger) -qui débute ainsi : « L’effort pour annoncer l’Evangile aux hommes de notre temps, exaltés par l’espérance mais en même temps travaillés souvent par la peur et l’angoisse, est sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l’humanité. »
En septembre 2010, Benoît XVI écrit " Ubicumque et Semper" -(à télécharger)-une lettre apostolique sous forme de motu proprio par laquelle il institue "le Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation". Ce nouveau conseil se donne pour but de de stimuler la réflexion sur les thèmes de la nouvelle évangélisation, d’identifier et de promouvoir les voies et moyens pour y parvenir. En relation avec tous les autres dicastères et organismes de la Curie Romaine, il est présidé par Mgr Rino Fisichella assisté d'un secrétaire, un sous secrétaire et un certain nombre d'officiels.
Cette lettre, promulguée le mois suivant, débute ainsi : "L'Eglise a le devoir d'annoncer l'Evangile partout et toujours. Au long de son histoire, cela a revêtu des formes et des modalités différentes, selon les périodes, les contextes et les lieux. Aujourd'hui elle doit faire face au phénomène d'abandon de la foi qui grandit dans les sociétés et les cultures imprégnées depuis des siècles du message évangélique. Les récentes mutations de la société ont des causes complexes, enracinées dans le temps, qui ont profondément changé notre perception du monde. Si l'humanité a largement bénéficié de cette évolution, l'Eglise y a trouvé de nouvelles raisons d'espérance, même si elle doit enregistrer une préoccupante perte du sens du sacré allant jusqu'à remettre en question des principes fondamentaux" qui semblaient acquis, tels la foi en un Dieu créateur et providentiel, la révélation de Jésus-Christ, sauveur unique," ou les points de la loi morale naturelle concernant la naissance, la mort et la vie familiale".
Pedant le temps de l'Avent, le Père Cantalamessa, prédicateur du Vatican, a consacré ses homélies au trois principaux "obstacles de fond qui rendent de nombreux pays d'antique tradition chrétienne « réfractaires » au message évangélique" : le scientisme, le sécularisme et le rationalisme.
1 Le scientisme, différend de la vraie science, est défini ainsi : "cette conception philosophique se refuse à admettre comme valables des formes de connaissance différentes de celles qui sont le propre des sciences positives, renvoyant au domaine de la pure imagination la connaissance religieuse et théologique, aussi bien que le savoir éthique et esthétique mais … Le refus du scientisme ne doit bien entendu pas conduire au refus de la science ou à la méfiance vis-à-vis de celle-ci". Lire l'intégralité de la Première Prédication.
2 Le sécularisme, lui aussi différend de la sécularisation, laquelle "est un phénomène complexe et ambivalent. Elle peut indiquer l'autonomie des réalités terrestres et la séparation entre le règne de Dieu et le règne de César et, dans ce sens, loin d'être contraire à l'Evangile, elle trouve en celui-ci une de ses racines profondes ; mais elle peut désigner aussi tout un ensemble d'attitudes contraires à la religion et à la foi et, dans ce cas, le terme de sécularisme est préférable. On substitue l'idée d'une survie dans l'espèce et dans la société du futur à l'idée d'une survie personnelle en Dieu.
Peu à peu, avec la suspicion, le mot éternité est tombé dans l'oubli et le silence. Le matérialisme et le consumérisme ont fait le reste dans les sociétés opulentes, allant jusqu'à faire paraître inconvenant le fait même de parler encore d'éternité entre personnes cultivées et vivant avec leur temps. Lire l'intégralité de la Seconde Prédication.
3 Le rationalisme qui, comme le scientisme diffère de la science, le sécularisme de la sécularisation, n'est pas la vraie raison et s'oppose à la foi. Le père CS'il en est ainsi, la ré-évangélisation du monde sécularisé passe aussi par une récupération du sens du sacré. Le terrain de culture du rationalisme - sa cause et en même temps son effet - est la perte du sens du sacré, il faut donc que l'Eglise aide les hommes à remonter la pente et à redécouvrir la présence et la beauté du sacré dans le monde"
"Les merveilleuses découvertes mêmes de la science et de la technique, plutôt que de porter au désenchantement, peuvent devenir des occasions d'émerveillement et d'expérience du divin. ". Lire l'intégralité de la Troisième Prédication.
"Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon eglise" Mat 16, 13-19
Nouvelle Evangélisation
Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, ne cesse de faire part de sa préoccupation quant à la situation de la foi dans les pays d’ancienne tradition chrétienne.Dans ses vœux à la Curie, le 21 décembre 2009, il avait déclaré : « Au dialogue avec les religions doit aujourd’hui s’ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l’approcher au moins comme Inconnu ».
Cette préoccupation ne date pas d'hier. Déjà, le Pape Paul VI, en 1974, présidait le synode sur l'évangélisation du monde contemporain et, l'année suivante, publiait l’exhortation apostolique « Evangelii nuntiandi »- ( à télécharger) -qui débute ainsi : « L’effort pour annoncer l’Evangile aux hommes de notre temps, exaltés par l’espérance mais en même temps travaillés souvent par la peur et l’angoisse, est sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l’humanité. »
En septembre 2010, Benoît XVI écrit " Ubicumque et Semper" -(à télécharger)-une lettre apostolique sous forme de motu proprio par laquelle il institue "le Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation". Ce nouveau conseil se donne pour but de de stimuler la réflexion sur les thèmes de la nouvelle évangélisation, d’identifier et de promouvoir les voies et moyens pour y parvenir. En relation avec tous les autres dicastères et organismes de la Curie Romaine, il est présidé par Mgr Rino Fisichella assisté d'un secrétaire, un sous secrétaire et un certain nombre d'officiels.
Cette lettre, promulguée le mois suivant, débute ainsi : "L'Eglise a le devoir d'annoncer l'Evangile partout et toujours. Au long de son histoire, cela a revêtu des formes et des modalités différentes, selon les périodes, les contextes et les lieux. Aujourd'hui elle doit faire face au phénomène d'abandon de la foi qui grandit dans les sociétés et les cultures imprégnées depuis des siècles du message évangélique. Les récentes mutations de la société ont des causes complexes, enracinées dans le temps, qui ont profondément changé notre perception du monde. Si l'humanité a largement bénéficié de cette évolution, l'Eglise y a trouvé de nouvelles raisons d'espérance, même si elle doit enregistrer une préoccupante perte du sens du sacré allant jusqu'à remettre en question des principes fondamentaux" qui semblaient acquis, tels la foi en un Dieu créateur et providentiel, la révélation de Jésus-Christ, sauveur unique," ou les points de la loi morale naturelle concernant la naissance, la mort et la vie familiale".
Pedant le temps de l'Avent, le Père Cantalamessa, prédicateur du Vatican, a consacré ses homélies au trois principaux "obstacles de fond qui rendent de nombreux pays d'antique tradition chrétienne « réfractaires » au message évangélique" : le scientisme, le sécularisme et le rationalisme.
1 Le scientisme, différend de la vraie science, est défini ainsi : "cette conception philosophique se refuse à admettre comme valables des formes de connaissance différentes de celles qui sont le propre des sciences positives, renvoyant au domaine de la pure imagination la connaissance religieuse et théologique, aussi bien que le savoir éthique et esthétique mais … Le refus du scientisme ne doit bien entendu pas conduire au refus de la science ou à la méfiance vis-à-vis de celle-ci". Lire l'intégralité de la Première Prédication.
2 Le sécularisme, lui aussi différend de la sécularisation, laquelle "est un phénomène complexe et ambivalent. Elle peut indiquer l'autonomie des réalités terrestres et la séparation entre le règne de Dieu et le règne de César et, dans ce sens, loin d'être contraire à l'Evangile, elle trouve en celui-ci une de ses racines profondes ; mais elle peut désigner aussi tout un ensemble d'attitudes contraires à la religion et à la foi et, dans ce cas, le terme de sécularisme est préférable. On substitue l'idée d'une survie dans l'espèce et dans la société du futur à l'idée d'une survie personnelle en Dieu.
Peu à peu, avec la suspicion, le mot éternité est tombé dans l'oubli et le silence. Le matérialisme et le consumérisme ont fait le reste dans les sociétés opulentes, allant jusqu'à faire paraître inconvenant le fait même de parler encore d'éternité entre personnes cultivées et vivant avec leur temps. Lire l'intégralité de la Seconde Prédication.
3 Le rationalisme qui, comme le scientisme diffère de la science, le sécularisme de la sécularisation, n'est pas la vraie raison et s'oppose à la foi. Le père CS'il en est ainsi, la ré-évangélisation du monde sécularisé passe aussi par une récupération du sens du sacré. Le terrain de culture du rationalisme - sa cause et en même temps son effet - est la perte du sens du sacré, il faut donc que l'Eglise aide les hommes à remonter la pente et à redécouvrir la présence et la beauté du sacré dans le monde"
"Les merveilleuses découvertes mêmes de la science et de la technique, plutôt que de porter au désenchantement, peuvent devenir des occasions d'émerveillement et d'expérience du divin. ". Lire l'intégralité de la Troisième Prédication.
"Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon eglise" Mat 16, 13-19
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/benoit-xvi-annonce-la-tenue-dunsynode-sur-la-nouvelle-evangelisation-en2012_t11_s73_d58331.html
Benoît XVI annonce la tenue d’un synode sur la nouvelle évangélisation en 2012
famillechretienne.fr25/10/2010Par Famillechretienne.fr, avec i.media0 commentaire
Benoît XVI a annoncé la tenue d’un synode en 2012 sur « la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », lors de la messe de conclusion du synode pour le Moyen-Orient, le 24 octobre 2010, dans la basilique Saint-Pierre.
© Daniele COLARIETI/CPP/CIRIC
Sommaire
Contre la sécularisation, le pape instaure un nouveau dicastère
Evangélisation ou prosélytisme ?
De la nouvelle évangélisation
Nouveaux évangélisateurs, quel est votre message ? (1/2)
Nouveaux évangélisateurs, que préconisez-vous ? (1/2)
Parvis des gentils : pour un dialogue raisonné entre croyants et non-croyants
Sur le même sujet
Benoît XVI : aujourd’hui encore, la vocation de l’Église est l’évangélisation
Ces Parisiens qui ont participé au Parvis des gentils
(Ré)évangéliser l’Occident
Nouvelle évangélisation : le pape garde le cap
Mots clés
Benoît XVI évangélisation
Après consultation de l’épiscopat du monde entier et du Conseil ordinaire de la secrétairerie générale du synode des évêques, Benoît XVI a « décidé de dédier la prochaine assemblée générale ordinaire, en 2012, au thème de […] la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».
Un « besoin urgent »
« Au cours des travaux de l’Assemblée, a en effet remarqué le pape, on a souvent souligné la nécessité de proposer à nouveau l’Évangile aux personnes qui le connaissent peu, voire qui se sont éloignées de l’Église ?[…] Le besoin urgent d’une nouvelle évangélisation, même pour le Moyen-Orient, a souvent été évoqué », a ajouté Benoît XVI, précisant qu’« il s’agit d’un thème très répandu, surtout dans les pays qui ont une christianisation ancienne ».
Cette annonce d’un synode, dans la lignée de la création du nouveau dicastère pour la nouvelle évangélisation, montre bien à quel point ce thème est crucial pour le pape.
Les clés de la mission
La clôture du synode coïncidant avec celle de la semaine missionnaire, lors de l’Angélus le pape a appelé de ses vœux la « communion dans l'Église [et] la conversion personnelle » parce qu’elles sont les clés de la mission. « Le devoir missionnaire n’est pas de révolutionner le monde, mais de le transfigurer » a-t-il conclu.
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Benoît XVI annonce la tenue d’un synode sur la nouvelle évangélisation en 2012
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Benoît XVI a annoncé la tenue d’un synode en 2012 sur « la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », lors de la messe de conclusion du synode pour le Moyen-Orient, le 24 octobre 2010, dans la basilique Saint-Pierre.
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Sommaire
Contre la sécularisation, le pape instaure un nouveau dicastère
Evangélisation ou prosélytisme ?
De la nouvelle évangélisation
Nouveaux évangélisateurs, quel est votre message ? (1/2)
Nouveaux évangélisateurs, que préconisez-vous ? (1/2)
Parvis des gentils : pour un dialogue raisonné entre croyants et non-croyants
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Ces Parisiens qui ont participé au Parvis des gentils
(Ré)évangéliser l’Occident
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Mots clés
Benoît XVI évangélisation
Après consultation de l’épiscopat du monde entier et du Conseil ordinaire de la secrétairerie générale du synode des évêques, Benoît XVI a « décidé de dédier la prochaine assemblée générale ordinaire, en 2012, au thème de […] la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».
Un « besoin urgent »
« Au cours des travaux de l’Assemblée, a en effet remarqué le pape, on a souvent souligné la nécessité de proposer à nouveau l’Évangile aux personnes qui le connaissent peu, voire qui se sont éloignées de l’Église ?[…] Le besoin urgent d’une nouvelle évangélisation, même pour le Moyen-Orient, a souvent été évoqué », a ajouté Benoît XVI, précisant qu’« il s’agit d’un thème très répandu, surtout dans les pays qui ont une christianisation ancienne ».
Cette annonce d’un synode, dans la lignée de la création du nouveau dicastère pour la nouvelle évangélisation, montre bien à quel point ce thème est crucial pour le pape.
Les clés de la mission
La clôture du synode coïncidant avec celle de la semaine missionnaire, lors de l’Angélus le pape a appelé de ses vœux la « communion dans l'Église [et] la conversion personnelle » parce qu’elles sont les clés de la mission. « Le devoir missionnaire n’est pas de révolutionner le monde, mais de le transfigurer » a-t-il conclu.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Rome-lance-la-reflexion-sur-la-nouvelle-evangelisation-_NG_-2011-03-06-564461
Rome lance la réflexion sur la nouvelle évangélisation
Le Synode des évêques a publié vendredi 4 mars les Lineamenta(documents préparatoires) de sa prochaine assemblée générale sur la nouvelle évangélisation, prévue en octobre 2012 à Rome
Avec cet article
L’Eglise italienne hausse le ton à l’encontre du président du Conseil
La discussion est-elle encore possible dans l’Église ?
Une réconciliation liée à l’acceptation du « Préambule doctrinal »
Des victimes d’abus sexuels portent plainte contre le pape devant la CPI
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Les Lineamenta du Synode sur la nouvelle évangélisation
Évangélisation de rue à l'occasion de Holywins, le 3 octobre 2009 à Paris (Photo : Corinne SIMON/CIRIC).
Lucide, positif, tourné vers l'avenir : le document préparatoire (Lineamenta) rendu public vendredi 4 mars à Rome en vue de la future assemblée générale ordinaire du Synode des évêques pour la nouvelle évangélisation - convoquée par Benoît XVI du 7 au 28 octobre 2012, sur le thème de «La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne» - suscitera, sans nul doute, une discussion intéressante.
«Si nous n'étions pas optimistes, nous ne ferions pas de synode. Et nous ne serions pas chrétiens !», a affirmé aux journalistes Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode. Pour des oreilles françaises, ce texte fera écho au «rapport Dagens» publié par l'épiscopat dans les années 1990 pour stimuler une réflexion sur les conditions de l'évangélisation.
Publiés en huit langues, ces Lineamenta sont accessibles sur le site Internet du Vatican. Au fil de ses 60 pages, le texte brosse tout d'abord un constat réaliste sur le nouveau monde qui s'esquisse sous nos yeux.
UN RÉVEIL RELIGIEUX AUX FORMES SOIT FLOUES SOIT RIGIDES
Puis il soumet quelques réflexions aux conférences épiscopales, à la Curie, aux congrégations religieuses, aux mouvements et services d'Église, tous appelés à faire parvenir à Rome, d'ici au 1er novembre, leurs réponses aux 71 questions posées de façon très large. À partir de ces contributions, véritable «sondage mondial», sera élaboré le document de travail (Instrumentum laboris) qui servira de feuille de route au synode.
Plusieurs traits sont retenus pour caractériser notre époque. La sécularisation en est le nouveau coeur battant, d'où «la lassitude toujours croissante avec laquelle les hommes et les femmes d'aujourd'hui entendent parler de Dieu». Cet effacement de Dieu, couplé au relativisme, se conjugue avec un réveil religieux aux formes soit floues soit rigides : les fondamentalismes sont clairement récusés par ces Lineamenta .
Sont également décrits, pêle-mêle, les phénomènes migratoires, la révolution numérique, la crise économique, les évolutions scientifiques qui modèlent un nouveau monde «au sein duquel les chrétiens sont appelés à donner une saveur évangélique aux grandes valeurs : la paix, la justice, le développement, la libération des peuples, le respect des droits de l'homme et des minorités, la sauvegarde de la Création».
«TANT DE PERSONNES SONT BAPTISÉES SANS ÊTRE ÉVANGÉLISÉES»
Dans ce contexte, «la nouvelle évangélisation est le contraire de l'autosuffisance, du repli sur soi, du statu quo et d'une conception pastorale selon laquelle il suffirait de faire comme on a toujours fait». Cette problématique est au coeur du pontificat de Benoît XVI, avec la création, le 21 septembre dernier, de ce nouveau dicastère, lui aussi dédié à la promotion de la nouvelle évangélisation.
«L'Évangile ne doit pas être compris comme un livre ou une doctrine, mais bien comme une personne, Jésus le Christ, avec lequel les chrétiens sont appelés à établir un rapport personnel, en communauté et dans l'Église», souligne le texte. Mais voilà, «la lassitude et l'épuisement vécus par tant de familles affaiblissent le rôle des parents. Le nombre réduit des clercs rend le résultat de leur action moins incisif. Le niveau trop faible de partage rend évanescente l'influence de la communauté chrétienne.»
«Tant de personnes sont baptisées sans être évangélisées», souligne Mgr Eterovic, ajoutant : «l'Église elle-même doit être évangélisée», et ce au Nord comme au Sud. Ces Lineamenta , en effet, ne cantonnent pas le champ de la nouvelle évangélisation aux vieux pays chrétiens : «La mission n'est plus un mouvement Nord-Sud ou Ouest-Est, elle concerne les cinq continents. Il faut s'affranchir des frontières géographiques.»
«L'ANNONCE DE L'ÉVANGILE NE RELÈVE PAS D'UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION»
Sans surprise, le document publié vendredi appelle aussi à engager une réflexion nouvelle sur les sacrements de l'initiation chrétienne : baptême, confirmation et eucharistie. Le texte affirme «que c'est de la façon dont l'Église en Occident saura gérer cette révision de ses pratiques baptismales que dépendra le visage futur du christianisme dans son monde et la capacité de la foi chrétienne de parler à sa culture».
Comment prendre en compte la diversité des pastorales et des réflexions théologiques, touchant non seulement les enfants, mais aussi les jeunes et les adultes ? L'«urgence éducative» a été maintes fois soulignée par Benoît XVI. Elle est ici également invoquée, en rappelant la richesse de la tradition éducative de l'Église. De même, «l'écologie de la personne humaine» promue par l'Église pourrait bien être, par la multiplication des témoignages, l'un des axes possibles de la nouvelle évangélisation.
Enfin, sur la méthode, Mgr Eterovic a été clair : «L'annonce de l'Évangile ne relève ni d'une stratégie de communication ni de la définition de cibles prioritaires. Ce qui est en jeu, c'est la capacité de l'Église à se configurer en une communauté réelle, une véritable fraternité, un corps, et non comme une machine ou une entreprise.»
Frédéric MOUNIER
Rome lance la réflexion sur la nouvelle évangélisation
Le Synode des évêques a publié vendredi 4 mars les Lineamenta(documents préparatoires) de sa prochaine assemblée générale sur la nouvelle évangélisation, prévue en octobre 2012 à Rome
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L’Eglise italienne hausse le ton à l’encontre du président du Conseil
La discussion est-elle encore possible dans l’Église ?
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Les Lineamenta du Synode sur la nouvelle évangélisation
Évangélisation de rue à l'occasion de Holywins, le 3 octobre 2009 à Paris (Photo : Corinne SIMON/CIRIC).
Lucide, positif, tourné vers l'avenir : le document préparatoire (Lineamenta) rendu public vendredi 4 mars à Rome en vue de la future assemblée générale ordinaire du Synode des évêques pour la nouvelle évangélisation - convoquée par Benoît XVI du 7 au 28 octobre 2012, sur le thème de «La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne» - suscitera, sans nul doute, une discussion intéressante.
«Si nous n'étions pas optimistes, nous ne ferions pas de synode. Et nous ne serions pas chrétiens !», a affirmé aux journalistes Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode. Pour des oreilles françaises, ce texte fera écho au «rapport Dagens» publié par l'épiscopat dans les années 1990 pour stimuler une réflexion sur les conditions de l'évangélisation.
Publiés en huit langues, ces Lineamenta sont accessibles sur le site Internet du Vatican. Au fil de ses 60 pages, le texte brosse tout d'abord un constat réaliste sur le nouveau monde qui s'esquisse sous nos yeux.
UN RÉVEIL RELIGIEUX AUX FORMES SOIT FLOUES SOIT RIGIDES
Puis il soumet quelques réflexions aux conférences épiscopales, à la Curie, aux congrégations religieuses, aux mouvements et services d'Église, tous appelés à faire parvenir à Rome, d'ici au 1er novembre, leurs réponses aux 71 questions posées de façon très large. À partir de ces contributions, véritable «sondage mondial», sera élaboré le document de travail (Instrumentum laboris) qui servira de feuille de route au synode.
Plusieurs traits sont retenus pour caractériser notre époque. La sécularisation en est le nouveau coeur battant, d'où «la lassitude toujours croissante avec laquelle les hommes et les femmes d'aujourd'hui entendent parler de Dieu». Cet effacement de Dieu, couplé au relativisme, se conjugue avec un réveil religieux aux formes soit floues soit rigides : les fondamentalismes sont clairement récusés par ces Lineamenta .
Sont également décrits, pêle-mêle, les phénomènes migratoires, la révolution numérique, la crise économique, les évolutions scientifiques qui modèlent un nouveau monde «au sein duquel les chrétiens sont appelés à donner une saveur évangélique aux grandes valeurs : la paix, la justice, le développement, la libération des peuples, le respect des droits de l'homme et des minorités, la sauvegarde de la Création».
«TANT DE PERSONNES SONT BAPTISÉES SANS ÊTRE ÉVANGÉLISÉES»
Dans ce contexte, «la nouvelle évangélisation est le contraire de l'autosuffisance, du repli sur soi, du statu quo et d'une conception pastorale selon laquelle il suffirait de faire comme on a toujours fait». Cette problématique est au coeur du pontificat de Benoît XVI, avec la création, le 21 septembre dernier, de ce nouveau dicastère, lui aussi dédié à la promotion de la nouvelle évangélisation.
«L'Évangile ne doit pas être compris comme un livre ou une doctrine, mais bien comme une personne, Jésus le Christ, avec lequel les chrétiens sont appelés à établir un rapport personnel, en communauté et dans l'Église», souligne le texte. Mais voilà, «la lassitude et l'épuisement vécus par tant de familles affaiblissent le rôle des parents. Le nombre réduit des clercs rend le résultat de leur action moins incisif. Le niveau trop faible de partage rend évanescente l'influence de la communauté chrétienne.»
«Tant de personnes sont baptisées sans être évangélisées», souligne Mgr Eterovic, ajoutant : «l'Église elle-même doit être évangélisée», et ce au Nord comme au Sud. Ces Lineamenta , en effet, ne cantonnent pas le champ de la nouvelle évangélisation aux vieux pays chrétiens : «La mission n'est plus un mouvement Nord-Sud ou Ouest-Est, elle concerne les cinq continents. Il faut s'affranchir des frontières géographiques.»
«L'ANNONCE DE L'ÉVANGILE NE RELÈVE PAS D'UNE STRATÉGIE DE COMMUNICATION»
Sans surprise, le document publié vendredi appelle aussi à engager une réflexion nouvelle sur les sacrements de l'initiation chrétienne : baptême, confirmation et eucharistie. Le texte affirme «que c'est de la façon dont l'Église en Occident saura gérer cette révision de ses pratiques baptismales que dépendra le visage futur du christianisme dans son monde et la capacité de la foi chrétienne de parler à sa culture».
Comment prendre en compte la diversité des pastorales et des réflexions théologiques, touchant non seulement les enfants, mais aussi les jeunes et les adultes ? L'«urgence éducative» a été maintes fois soulignée par Benoît XVI. Elle est ici également invoquée, en rappelant la richesse de la tradition éducative de l'Église. De même, «l'écologie de la personne humaine» promue par l'Église pourrait bien être, par la multiplication des témoignages, l'un des axes possibles de la nouvelle évangélisation.
Enfin, sur la méthode, Mgr Eterovic a été clair : «L'annonce de l'Évangile ne relève ni d'une stratégie de communication ni de la définition de cibles prioritaires. Ce qui est en jeu, c'est la capacité de l'Église à se configurer en une communauté réelle, une véritable fraternité, un corps, et non comme une machine ou une entreprise.»
Frédéric MOUNIER
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.mopp.net/IMG/pdf/2011-05-31_B_XVI_nouvelle_evangelisation_cle0b795c.pdf
Benoît XVI, le 30 mai 2011, à la réunion plénière du Conseil pour la promotion de la nouvelle évangélisation
M. les Cardinaux, Vénérables frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce, Chers frères et sœurs,
..... Une salutation cordiale à vous tous avec l'encouragement pour la contribution que vous donnerez au travail du nouveau Dicastère, surtout en vue de la XIII Assemblée Générale ordinaire du Synode des Évêques qui, en octobre 2012, abordera justement le thème Nouvelle évangélisation et transmission de la foi chrétienne. ..... «L'expression «nouvelle évangélisation» rappelle l’exigence d'une modalité renouvelée de l'annonce, surtout pour ceux qui vivent dans un contexte, comme celui actuel, où le développement de la sécularisation a laissé des lourdes traces aussi dans les pays de tradition chrétienne. L’Évangile est l'annonce toujours nouveau du salut opéré par le Christ pour rendre l'humanité capable de participer au mystère de Dieu et de sa vie d'amour et l'ouvrir à un futur d’espérance fiable et forte. Souligner qu'en ce moment de l'histoire l’Église est appelée accomplir une nouvelle évangélisation, cela veux signifier intensifier l'action missionnaire pour correspondre pleinement au mandat du Seigneur.
Le Concile Vatican II rappelait que « les groupes parmi lesquels l’Église se trouve,
souvent, pour les raisons les plus diverses, changent radicalement, ainsi il peut être que des
situations toutes nouvelles surgissent » (Décret
Ad gentes
, 6)
. Ayant un regard pénétrant, les Pères conciliaires ont vu à l’horizon venir le changement culturel qu'aujourd’hui est facilement vérifiable. En raison de la situation modifiée, les croyants sont dans une condition inattendue qui leur demande une attention particulière pour l'annonce de l’Évangile et pour rendre raison de leur foi dans des
situations qui diffèrent de celles du passé.» ............ Annoncer Jésus Christ le seul Sauveur du monde, apparaît aujourd'hui plus complexe que dans le passé; mais notre tâche reste identique comme à l'aube de notre histoire. La mission n'est pas mutée, ainsi comme ne doivent pas muter l'enthousiasme et le courage qui ont mus les Apôtres et les premiers disciples. L’Esprit Saint qui les poussa à ouvrir les portes du cénacle, en les constituant évangélisateurs (cfr. Ac 2,1-4), est le même Esprit qui meut aujourd'hui l’Église pour une annonce renouvelée de l'espérance aux hommes de notre temps. ......
La
grâce de la mission a toujours besoin de nouveaux évangélisateurs capables de l'accueillir, afin
que l'annonce porteur du salut de la Parole de Dieu ne s'éteigne jamais dans les conditions toujours
en mutation de l'histoire. Il existe une continuité dynamique entre l'annonce des premiers disciples
et le notre.
......
Si, d'un coté, la communauté entière est appelée à renforcer l'esprit missionnaire pour donner la nouvelle annonce que les hommes de notre temps attendent, on ne pourra pas oublier que le style de vie des croyants a besoin d'une authentique crédibilité, d'autant plus convaincante autant qu'est dramatique la condition de ceux auxquels ils s'adressent. Pour cela nous voulons faire nôtres les paroles du Serviteur de Dieu le Pape Paul VI, quand il affirmait à propos de l’évangélisation:
«C’est donc par sa conduite, par sa vie, que l’Église évangélisera tout d'abord le monde, c’est-à-dire
par son témoignage vécu de fidélité au Seigneur Jésus, de pauvreté et détachement, de liberté face
aux pouvoirs de ce monde, en un mot, de sainteté.»
Exhortation apostolique
Evangelii nuntiandi
, 41
()
......
Note: le profil du Conseil extrait de son site
Avec Lettre Apostolique en forme de Motu Proprio du 21 septembre 2010, Ubicumque et semper,
Jean Paul II
créa l'expression "nouvelle
évangélisation"
Benedetto XVI a institué le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangelisation. Le Concile Vatican II avec la Constitution Pastorale Gaudium et spes et le Décret Ad gentes, ainsi que le Magistère suivant, en particulier avec les Exhortations Apostoliques Evangelii nuntiandi (1974) et Christifideles laici (1988), avaient mis en évidence l’exigence d'un renouveau de l'annonce de l’Évangile à la suite des profondes transformations sociales.
(Homélie à Mogila, 9 juin 1979), et à plusieurs reprises il la indiqua comme mission de l’Église pour le troisième millénaire de son histoire («Novo millennio ineunte», 2001). L'institution du Conseil réponds aux soucis exprimés et répétés par le Magistère et il veut offrir des réponses adéquates afin que l’Église, dans son élan missionnaire, puisse mieux promouvoir la nouvelle évangélisation chrétienne. Son service est rendu en particulier aux Églises d'ancienne fondation et à celles présentes dans les territoires de tradition chrétienne, qui sont les plus exposés au phénomène de la sécularisation. La tâche du Conseil est d'approfondir le sens théologique et pastoral de la nouvelle évangélisation, en promouvant auprès des Conférences Épiscopales l'étude, la diffusion e l'actuation du Magistère pontifical. De façon particulière, le Dicastère est appelé à favoriser l'utilisation des modernes formes de communication, pour vérifier de quelle façon elles peuvent être instruments valides d'évangélisation. Enfin, il est appelé à relever les formes plus cohérentes pour la promotion du Catéchisme de l' Église Catholique, en tant que enseignement efficace pour la transmission de la foi.
** *
(original italien: extraits et traduction de Antonio en attente des traductions officielles) Moscou, le 2 juin 2011, Ascension du Seigneur
Benoît XVI, le 30 mai 2011, à la réunion plénière du Conseil pour la promotion de la nouvelle évangélisation
M. les Cardinaux, Vénérables frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce, Chers frères et sœurs,
..... Une salutation cordiale à vous tous avec l'encouragement pour la contribution que vous donnerez au travail du nouveau Dicastère, surtout en vue de la XIII Assemblée Générale ordinaire du Synode des Évêques qui, en octobre 2012, abordera justement le thème Nouvelle évangélisation et transmission de la foi chrétienne. ..... «L'expression «nouvelle évangélisation» rappelle l’exigence d'une modalité renouvelée de l'annonce, surtout pour ceux qui vivent dans un contexte, comme celui actuel, où le développement de la sécularisation a laissé des lourdes traces aussi dans les pays de tradition chrétienne. L’Évangile est l'annonce toujours nouveau du salut opéré par le Christ pour rendre l'humanité capable de participer au mystère de Dieu et de sa vie d'amour et l'ouvrir à un futur d’espérance fiable et forte. Souligner qu'en ce moment de l'histoire l’Église est appelée accomplir une nouvelle évangélisation, cela veux signifier intensifier l'action missionnaire pour correspondre pleinement au mandat du Seigneur.
Le Concile Vatican II rappelait que « les groupes parmi lesquels l’Église se trouve,
souvent, pour les raisons les plus diverses, changent radicalement, ainsi il peut être que des
situations toutes nouvelles surgissent » (Décret
Ad gentes
, 6)
. Ayant un regard pénétrant, les Pères conciliaires ont vu à l’horizon venir le changement culturel qu'aujourd’hui est facilement vérifiable. En raison de la situation modifiée, les croyants sont dans une condition inattendue qui leur demande une attention particulière pour l'annonce de l’Évangile et pour rendre raison de leur foi dans des
situations qui diffèrent de celles du passé.» ............ Annoncer Jésus Christ le seul Sauveur du monde, apparaît aujourd'hui plus complexe que dans le passé; mais notre tâche reste identique comme à l'aube de notre histoire. La mission n'est pas mutée, ainsi comme ne doivent pas muter l'enthousiasme et le courage qui ont mus les Apôtres et les premiers disciples. L’Esprit Saint qui les poussa à ouvrir les portes du cénacle, en les constituant évangélisateurs (cfr. Ac 2,1-4), est le même Esprit qui meut aujourd'hui l’Église pour une annonce renouvelée de l'espérance aux hommes de notre temps. ......
La
grâce de la mission a toujours besoin de nouveaux évangélisateurs capables de l'accueillir, afin
que l'annonce porteur du salut de la Parole de Dieu ne s'éteigne jamais dans les conditions toujours
en mutation de l'histoire. Il existe une continuité dynamique entre l'annonce des premiers disciples
et le notre.
......
Si, d'un coté, la communauté entière est appelée à renforcer l'esprit missionnaire pour donner la nouvelle annonce que les hommes de notre temps attendent, on ne pourra pas oublier que le style de vie des croyants a besoin d'une authentique crédibilité, d'autant plus convaincante autant qu'est dramatique la condition de ceux auxquels ils s'adressent. Pour cela nous voulons faire nôtres les paroles du Serviteur de Dieu le Pape Paul VI, quand il affirmait à propos de l’évangélisation:
«C’est donc par sa conduite, par sa vie, que l’Église évangélisera tout d'abord le monde, c’est-à-dire
par son témoignage vécu de fidélité au Seigneur Jésus, de pauvreté et détachement, de liberté face
aux pouvoirs de ce monde, en un mot, de sainteté.»
Exhortation apostolique
Evangelii nuntiandi
, 41
()
......
Note: le profil du Conseil extrait de son site
Avec Lettre Apostolique en forme de Motu Proprio du 21 septembre 2010, Ubicumque et semper,
Jean Paul II
créa l'expression "nouvelle
évangélisation"
Benedetto XVI a institué le Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangelisation. Le Concile Vatican II avec la Constitution Pastorale Gaudium et spes et le Décret Ad gentes, ainsi que le Magistère suivant, en particulier avec les Exhortations Apostoliques Evangelii nuntiandi (1974) et Christifideles laici (1988), avaient mis en évidence l’exigence d'un renouveau de l'annonce de l’Évangile à la suite des profondes transformations sociales.
(Homélie à Mogila, 9 juin 1979), et à plusieurs reprises il la indiqua comme mission de l’Église pour le troisième millénaire de son histoire («Novo millennio ineunte», 2001). L'institution du Conseil réponds aux soucis exprimés et répétés par le Magistère et il veut offrir des réponses adéquates afin que l’Église, dans son élan missionnaire, puisse mieux promouvoir la nouvelle évangélisation chrétienne. Son service est rendu en particulier aux Églises d'ancienne fondation et à celles présentes dans les territoires de tradition chrétienne, qui sont les plus exposés au phénomène de la sécularisation. La tâche du Conseil est d'approfondir le sens théologique et pastoral de la nouvelle évangélisation, en promouvant auprès des Conférences Épiscopales l'étude, la diffusion e l'actuation du Magistère pontifical. De façon particulière, le Dicastère est appelé à favoriser l'utilisation des modernes formes de communication, pour vérifier de quelle façon elles peuvent être instruments valides d'évangélisation. Enfin, il est appelé à relever les formes plus cohérentes pour la promotion du Catéchisme de l' Église Catholique, en tant que enseignement efficace pour la transmission de la foi.
** *
(original italien: extraits et traduction de Antonio en attente des traductions officielles) Moscou, le 2 juin 2011, Ascension du Seigneur
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://benoit-et-moi.fr/2011-II/0455009ed20de8213/0455009f05084e601.html
ARTICLESIMAGESLA VOIX DU PAPELECTURE, DVDVISITEURSSITES RELIÉSRECHERCHEST-SIÈGEPage d'accueilLa voix du Pape
LA VOIX DU PAPE
NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
Hier soir, Benoît XVI a ouvert à la Basilique saint Jean de Latran le congrès ecclésial marquant la fin de l'année pastorale du diocèse de Rome. Le thème du congrès était: "La joie de transmettre la foi dans l'Eglise de Rome". Ma traduction du discours du Saint-Père - qui s'adressait à nous tous! (15/6/2011)
Sans doute en tenant compte des récentes enquêtes sociologiques selon lesquelles, y compris en Italie, le nombre de personnes - surtout des jeunes - qui connaissent les vérités fondamentales de la foi diminue; du large débat en cours, y compris dans l'Eglise sur les nouvelles formes de l'athéisme, qui est l'indifférence à la religion plutôt que sa négation; et des nombreux signes de décadence morale et civile, le Pape a de nouveau proposé la nouvelle évangélisation comme seul remède à la crise. Il n'y a pas de raccourcis: ou bien on recommence à former des chrétiens, à commencer par les enfants et les jeunes, ou bien la crise actuelle ne connaîtra aucune issue.
(Massimo Introvigne )
Discours du Saint-Père
Chers frères et sœurs!
Avec gratitude au Seigneur, nous sommes dans cette basilique de Saint-Jean de Latran pour l'ouverture de la convention annuelle du Congrès diocèsain. Rendons grâce à Dieu qui nous permet ce soir de faire nôtre l'expérience de la première communauté chrétienne, laquelle "n'avait qu'un cœur et qu'une âme" ( Actes 4:32). Je remercie le Cardinal-Vicaire pour les paroles qu'il m'a si courtoisement et cordialement adressées au nom de vous tous, et je vous salue tous cordialement, vous assurant de mes prières pour vous et pour ceux qui ne peuvent pas être ici pour partager cette étape importante de la vie de notre diocèse, en particulier ceux qui vivent des moments de souffrance physique ou spirituelle.
J'ai été heureux d'apprendre qu'en cette année pastorale, vous avez commencé à mettre en œuvre les indications qui ont émergé lors du Congrès de l'année dernière, et j'ai confiance qu'à l'avenir aussi, chaque communauté, en particulier paroissiale poursuivra ses efforts pour soigner toujours mieux, avec l'aide offerte par le diocèse, la célébration eucharistique, en particulier celle du dimanche, préparant de façon adéquate les opérateurs pastoraux, et s'employant afin que le Mystère de l'autel soit de plus en plus vécu comme la source où puiser la force d'un témoignage plus efficace de la charité, qui renouvelle le tissu social de notre ville.
Le thème de cette nouvelle étape de vérification (Ndt: verifica. Comment traduire? confirmation?) pastorale, "La joie de transmettre (d'engendrer à) la foi dans l'Eglise de Rome - L'initiation chrétienne", se relie au chemin déjà parcouru. En effet, depuis de nombreuses années désormais, notre diocèse est engagé dans la réflexion sur la transmission de la foi. Je me souviens que précisément dans cette Basilique, dans un discours au cours du Synode romain, j'ai cité quelques mots que m'avait écrit Hans Urs von Balthasar dans une petite lettre: "La foi ne doit pas être présupposée, mais proposée". Et il en est vraiment ainsi. La foi ne se conserve pas d'elle-même dans le monde, elle ne se transmet automatiquement au cœur de l'homme, mais elle doit être toujours annoncée. Et l'annonce de la foi, à son tour, pour être efficace doit partir d'un cœur qui croit, espère, aime, un cœur qui adore le Christ et croit en la force de l'Esprit Saint! C'est ce qui s'est passé dès le début, comme nous le rappelle l'épisode biblique choisi pour éclairer la vérification pastorale. Il est tiré du chapitre II des Actes des Apôtres, où saint Luc, immédiatement après avoir narré l'événement de la descente de l'Esprit Saint à la Pentecôte, rapporte le premier discours que saint Pierre adressa à tous. La profession de foi placée à la fin du discours - "Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié" ( Actes 2,36) - est la bonne nouvelle que depuis des siècles l'Eglise ne cesse de répéter à chaque homme.
A cette annonce - lisons-nous dans les Actes des Apôtres - tous "sentirent leur coeur transpercé" (2:37). Cette réaction fut certainement générée par la grâce de Dieu: tous comprirent que cette proclamation réalisait les promesses et faisait désirer à chacun la conversion et le pardon de ses propres péchés. Les paroles de Pierre ne se limitaient pas à une simple annonce des faits, elles en montraient le sens, reliant l'histoire de Jésus aux promesses de Dieu, aux attentes d'Israël et, par conséquent, à celles de chaque homme. Les habitants de Jérusalem, comprirent que la résurrection de Jésus a pu et peut éclairer l'existence humaine. Et en effet, de cet événement est née une nouvelle compréhension de la dignité de l'homme et de son destin éternel, de la relation entre homme et femme, du sens ultime de la douleur, de l'engagement dans la construction de la société. La réponse de la foi commence quand l'homme découvre, par la grâce de Dieu, que croire signifie trouver la vraie vie, la "vie pleine". L'un des grands Pères de l'Église, saint Hilaire de Poitiers, a écrit qu'il était devenu croyant au moment où il a compris, en écoutant l'Évangile, que, pour une vie vraiment heureuse, ni la possession, ni la jouissance paisible des choses n'étaient suffisantes, et qu'il y avait quelque chose de plus important et de plus précieux : la connaissance de la vérité et la plénitude de l'amour donné par le Christ (cf. De Trinitate 1,2).
Chers amis, l'Église, chacun de nous, doit apporter au monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui en qui la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et femme individuel, et pour l'humanité toute entière, se sont faits chair . Cette annonce doit résonner à nouveau dans les régions d'ancienne tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean-Paul II a parlé de la nécessité d'une nouvelle évangélisation adressée à ceux qui, bien qu'ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient plus, ne connaissent plus la beauté du christianisme, et même, parfois, le considérent comme un obstacle pour atteindre la félicité. C'est pourquoi, aujourd'hui, je tiens à répéter ce que j'ai dit aux jeunes lors de Journée mondiale de la jeunesse de Cologne : "Le bonheur que vous cherchez, le bonheur que vous avez le droit de goûter a un nom et un visage: celui de Jésus de Nazareth, caché dans l'Eucharistie !"
Si les gens oublient Dieu, c'est aussi souvent parce qu'on réduit la personne de Jésus à un homme sage, et la divinité s'en trouve affaiblie, sinon niée. Cette façon de penser empêche de saisir la nouveauté radicale du christianisme, parce que si Jésus n'est pas le Fils unique du Père, alors Dieu n'est pas non plus venu visiter l'histoire de l'homme, nous n'avons que des idées humaines de Dieu.
L'incarnation, au contraire, appartient au cœur de l'Evangile! Par conséquent, l'engagement croît d'une saison renouvelée d'évangélisation, qui est la tâche non seulement de quelques-uns, mais de tous les membres de l'Eglise. L'évangélisation nous dait savoir que Dieu est proche: Dieu nous est montré. En cette heure de l'histoire, n'est-ce pas la mission que le Seigneur nous confie: annoncer la nouveauté permanente de l'Évangile, comme Pierre et Paul quand ils sont venus dans notre ville? Ne devons-nous pas nous aussi montrer la beauté et le caractère raisonnable de la foi, porter la lumière de Dieu à l'homme de notre temps, avec courage, avec conviction, avec joie?
Nombreuses sont les personnes qui n'ont pas encore rencontré le Seigneur: à eux doit être réservé un soin pastoral particulier. En plus des enfants et des jeunes de familles chrétiennes qui demandent à parcourir les itinéraires de l'initiation chrétienne, il y a des adultes qui n'ont pas reçu le baptême, ou qui se sont éloignés de la foi et de l'Eglise. Il s'agit d'une attention pastorale aujourd'hui plus urgente que jamais, qui demande de nous engager avec confiance, soutenus par la certitude que c'est la grâce de Dieu qui opère toujours, aujourd'hui encore, dans le cœur de l'homme. J'ai moi-même la joie de baptiser chaque année au cours de la Veillée pascale, des jeunes et des adultes, et de les incorporer dans le Corps du Christ, en communion avec le Seigneur, et donc en communion avec l'amour de Dieu
Mais qui est le messager de cette bonne nouvelle? C'est assurément chaque baptisé. Par-dessus tout ce sont les parents, à qui incombe la tâche de demander le baptême pour leurs enfants. Combien est grand ce don que la liturgie appelle "porte de notre salut, début de la vie dans le Christ, source de l'humanité nouvelle" ( Préface du baptême )! Tous les papas et les mamans sont appelées à coopérer avec Dieu pour transmettre le don inestimable de la vie, mais aussi pour faire connaître Celui qui est la Vie, et la vie n'est pas réellement transmise, si on ne connaît pas le fondement et la source même de la vie . Chers parents, l'Eglise, comme une mère attentionnée, vous soutient dans cette tâche importante. Dès leur jeune âge, les enfants ont besoin de Dieu, parce que l'homme a besoin de Dieu, dès le début, et ils ont la capacité de percevoir sa grandeur; ils savent apprécier la valeur de la prière - du parler avec Dieu - et les rites, de même que percevoir la différence entre le bien et le mal. Sachez donc les accompagner dans la foi, dans cette connaissance de Dieu, dans cette amitié avec Dieu, cette connaissance de la différence entre le bien et le mal. Accompagnez-les dans la foi dès l'âge le plus tendre.
Et comment cultiver ensuite le germe de la vie éternelle au fur et à mesure que l'enfant grandit? Saint Cyprien nous rappelle: "Nul ne peut avoir Dieu pour Père s'il n'a pas l'Eglise comme mère". Et c'est pourquoi nous ne disons pas mon Père, mais notre Père, parce que seulement dans le «nous» de l'Église, des frères et des sœurs, nous sommes des enfants. Depuis toujours, la communauté chrétienne a accompagné la formation des enfants et des jeunes, en les aidant non seulement à comprendre avec l'intelligence les vérités de la foi mais aussi à vivre des expériences de prière, de charité et de fraternité. La parole de la foi risque de rester muette, si elle ne trouve pas une communauté qui la met en pratique, la rendant vivante et attractive, comme expérience de la vie réelle. Aujourd'hui aussi, les conférenciers, les camps d'été, les petites et grandes expériences de service, sont une aide précieuse pour les adolescents qui accomplissent le chemin de l'initiation chrétienne, à mûrir un engagement de vie cohérent. J'encourage donc, à parcourir cette route qui fait découvrir l'Évangile non pas comme une utopie, mais comme la forme pleine et réelle de l'existence. Tout cela doit être proposé en particulier à ceux qui se préparent à recevoir le sacrement de confirmation, afin que le don de l'Esprit Sain confirme la joie d'avoir été engendré fils de Dieu. Je vous invite donc à vous consacrer avec passion à la redécouverte du sacrement, afin que ceux qui sont déjà baptisés puissent recevoir en don de Dieu, le sceau de la foi et deviennent pleinement témoins du Christ.
Pour que tout cela soit efficace et porte ses fruits, il est nécessaire que la connaissance de Jésus croisse et se prolonge au-delà de la célébration des sacrements. Telle est la tâche de la catéchèse
, comme l'a rappelé le Bienheureux Paul II John , qui écrivit: "Le caractère spécifique de la catéchèse, à la différence de la première annonce de l'Evangile, qui a donné lieu à la conversion, a le double objectif de faire mûrir la foi initiale et d'éduquer le vrai disciple du Christ à travers une meilleure compréhension et une utilisation plus systématique de la personne et du message de notre Seigneur Jésus Christ".
La catéchèse est une action ecclésiale et il est donc nécessaire que les catéchistes enseignent et témoignent la foi de l'Eglise et non une interprétation personnelle. C'est précisément pour cela qu'a été réalisé le Catéchisme de l'Église catholique, qu'idéalement, ce soir, je remets à chacun de vous, afin que l'Eglise de Rome puisse s'engager avec une joie renouvelée dans l'éducation à la foi. La structure du Catéchisme découle de l'expérience de catéchuménat de l'Eglise des premiers siècles et reprend les éléments fondamentaux qui font d'une personne un chrétien: la foi, les sacrements, les commandements, le Notre Père.
Pour tout cela, il est nécessaire aussi d'éduquer au silence et à l'intériorité. J'ai confiance que dans les paroisses de Rome, les itinéraires d'initiation chrétienne éduquent à la prière, afin qu'elle imprègne la vie et aide à trouver la vérité qui habite nos cœurs. Et nous la trouvons réellement dans le dialogue personnel avec Dieu. La fidélité à la foi de l'Église, ensuite, doit être combinée avec une "créativité catéchétique" qui prenne en compte le contexte, la culture et l'âge des destinataires. Le patrimoine d'histoire et d'art que possède Rome est une autre façon d'amener les gens à la foi: beaucoup nous parle de la réalité de la foi ici, à Rome. Je vous invite tous à tirer profit dans la catéchèse de ce "chemin de la beauté" qui mène à Celui qui est, selon Saint Augustin, Beauté très ancienne et toujours nouvelle.
Chers frères et sœurs, je vous remercie pour votre service précieux et généreux dans cette oeuvre fascinante de l'évangélisation et de la catéchèse. N'ayez pas peur de pous engager pour l'Evangile! Malgré les difficultés rencontrées pour concilier les exigences de la famille et du travail avec les communautés dans lesquelles vous accomplissez votre mission, confiez-vous toujours en la Vierge Marie, Etoile de l'Evangélisation. Que le Bienheureux Jean-Paul II , qui, jusqu'à la fin se prodiga pour annoncer l'Évangile dans notre ville et aima les jeunes d'une affection particulière, intercède pour nous auprès du Père.
En vous assurant de ma prière constante, je vous donne cordialement ma Bénédiction apostolique à tous. Je vous remercie de votre attention.
Benoît XVI aux tsiganes: le discours d'un Père Saint-Marin (III): les homélies du matin
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LA VOIX DU PAPE
NOUVELLE ÉVANGÉLISATION
Hier soir, Benoît XVI a ouvert à la Basilique saint Jean de Latran le congrès ecclésial marquant la fin de l'année pastorale du diocèse de Rome. Le thème du congrès était: "La joie de transmettre la foi dans l'Eglise de Rome". Ma traduction du discours du Saint-Père - qui s'adressait à nous tous! (15/6/2011)
Sans doute en tenant compte des récentes enquêtes sociologiques selon lesquelles, y compris en Italie, le nombre de personnes - surtout des jeunes - qui connaissent les vérités fondamentales de la foi diminue; du large débat en cours, y compris dans l'Eglise sur les nouvelles formes de l'athéisme, qui est l'indifférence à la religion plutôt que sa négation; et des nombreux signes de décadence morale et civile, le Pape a de nouveau proposé la nouvelle évangélisation comme seul remède à la crise. Il n'y a pas de raccourcis: ou bien on recommence à former des chrétiens, à commencer par les enfants et les jeunes, ou bien la crise actuelle ne connaîtra aucune issue.
(Massimo Introvigne )
Discours du Saint-Père
Chers frères et sœurs!
Avec gratitude au Seigneur, nous sommes dans cette basilique de Saint-Jean de Latran pour l'ouverture de la convention annuelle du Congrès diocèsain. Rendons grâce à Dieu qui nous permet ce soir de faire nôtre l'expérience de la première communauté chrétienne, laquelle "n'avait qu'un cœur et qu'une âme" ( Actes 4:32). Je remercie le Cardinal-Vicaire pour les paroles qu'il m'a si courtoisement et cordialement adressées au nom de vous tous, et je vous salue tous cordialement, vous assurant de mes prières pour vous et pour ceux qui ne peuvent pas être ici pour partager cette étape importante de la vie de notre diocèse, en particulier ceux qui vivent des moments de souffrance physique ou spirituelle.
J'ai été heureux d'apprendre qu'en cette année pastorale, vous avez commencé à mettre en œuvre les indications qui ont émergé lors du Congrès de l'année dernière, et j'ai confiance qu'à l'avenir aussi, chaque communauté, en particulier paroissiale poursuivra ses efforts pour soigner toujours mieux, avec l'aide offerte par le diocèse, la célébration eucharistique, en particulier celle du dimanche, préparant de façon adéquate les opérateurs pastoraux, et s'employant afin que le Mystère de l'autel soit de plus en plus vécu comme la source où puiser la force d'un témoignage plus efficace de la charité, qui renouvelle le tissu social de notre ville.
Le thème de cette nouvelle étape de vérification (Ndt: verifica. Comment traduire? confirmation?) pastorale, "La joie de transmettre (d'engendrer à) la foi dans l'Eglise de Rome - L'initiation chrétienne", se relie au chemin déjà parcouru. En effet, depuis de nombreuses années désormais, notre diocèse est engagé dans la réflexion sur la transmission de la foi. Je me souviens que précisément dans cette Basilique, dans un discours au cours du Synode romain, j'ai cité quelques mots que m'avait écrit Hans Urs von Balthasar dans une petite lettre: "La foi ne doit pas être présupposée, mais proposée". Et il en est vraiment ainsi. La foi ne se conserve pas d'elle-même dans le monde, elle ne se transmet automatiquement au cœur de l'homme, mais elle doit être toujours annoncée. Et l'annonce de la foi, à son tour, pour être efficace doit partir d'un cœur qui croit, espère, aime, un cœur qui adore le Christ et croit en la force de l'Esprit Saint! C'est ce qui s'est passé dès le début, comme nous le rappelle l'épisode biblique choisi pour éclairer la vérification pastorale. Il est tiré du chapitre II des Actes des Apôtres, où saint Luc, immédiatement après avoir narré l'événement de la descente de l'Esprit Saint à la Pentecôte, rapporte le premier discours que saint Pierre adressa à tous. La profession de foi placée à la fin du discours - "Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié" ( Actes 2,36) - est la bonne nouvelle que depuis des siècles l'Eglise ne cesse de répéter à chaque homme.
A cette annonce - lisons-nous dans les Actes des Apôtres - tous "sentirent leur coeur transpercé" (2:37). Cette réaction fut certainement générée par la grâce de Dieu: tous comprirent que cette proclamation réalisait les promesses et faisait désirer à chacun la conversion et le pardon de ses propres péchés. Les paroles de Pierre ne se limitaient pas à une simple annonce des faits, elles en montraient le sens, reliant l'histoire de Jésus aux promesses de Dieu, aux attentes d'Israël et, par conséquent, à celles de chaque homme. Les habitants de Jérusalem, comprirent que la résurrection de Jésus a pu et peut éclairer l'existence humaine. Et en effet, de cet événement est née une nouvelle compréhension de la dignité de l'homme et de son destin éternel, de la relation entre homme et femme, du sens ultime de la douleur, de l'engagement dans la construction de la société. La réponse de la foi commence quand l'homme découvre, par la grâce de Dieu, que croire signifie trouver la vraie vie, la "vie pleine". L'un des grands Pères de l'Église, saint Hilaire de Poitiers, a écrit qu'il était devenu croyant au moment où il a compris, en écoutant l'Évangile, que, pour une vie vraiment heureuse, ni la possession, ni la jouissance paisible des choses n'étaient suffisantes, et qu'il y avait quelque chose de plus important et de plus précieux : la connaissance de la vérité et la plénitude de l'amour donné par le Christ (cf. De Trinitate 1,2).
Chers amis, l'Église, chacun de nous, doit apporter au monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui en qui la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et femme individuel, et pour l'humanité toute entière, se sont faits chair . Cette annonce doit résonner à nouveau dans les régions d'ancienne tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean-Paul II a parlé de la nécessité d'une nouvelle évangélisation adressée à ceux qui, bien qu'ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient plus, ne connaissent plus la beauté du christianisme, et même, parfois, le considérent comme un obstacle pour atteindre la félicité. C'est pourquoi, aujourd'hui, je tiens à répéter ce que j'ai dit aux jeunes lors de Journée mondiale de la jeunesse de Cologne : "Le bonheur que vous cherchez, le bonheur que vous avez le droit de goûter a un nom et un visage: celui de Jésus de Nazareth, caché dans l'Eucharistie !"
Si les gens oublient Dieu, c'est aussi souvent parce qu'on réduit la personne de Jésus à un homme sage, et la divinité s'en trouve affaiblie, sinon niée. Cette façon de penser empêche de saisir la nouveauté radicale du christianisme, parce que si Jésus n'est pas le Fils unique du Père, alors Dieu n'est pas non plus venu visiter l'histoire de l'homme, nous n'avons que des idées humaines de Dieu.
L'incarnation, au contraire, appartient au cœur de l'Evangile! Par conséquent, l'engagement croît d'une saison renouvelée d'évangélisation, qui est la tâche non seulement de quelques-uns, mais de tous les membres de l'Eglise. L'évangélisation nous dait savoir que Dieu est proche: Dieu nous est montré. En cette heure de l'histoire, n'est-ce pas la mission que le Seigneur nous confie: annoncer la nouveauté permanente de l'Évangile, comme Pierre et Paul quand ils sont venus dans notre ville? Ne devons-nous pas nous aussi montrer la beauté et le caractère raisonnable de la foi, porter la lumière de Dieu à l'homme de notre temps, avec courage, avec conviction, avec joie?
Nombreuses sont les personnes qui n'ont pas encore rencontré le Seigneur: à eux doit être réservé un soin pastoral particulier. En plus des enfants et des jeunes de familles chrétiennes qui demandent à parcourir les itinéraires de l'initiation chrétienne, il y a des adultes qui n'ont pas reçu le baptême, ou qui se sont éloignés de la foi et de l'Eglise. Il s'agit d'une attention pastorale aujourd'hui plus urgente que jamais, qui demande de nous engager avec confiance, soutenus par la certitude que c'est la grâce de Dieu qui opère toujours, aujourd'hui encore, dans le cœur de l'homme. J'ai moi-même la joie de baptiser chaque année au cours de la Veillée pascale, des jeunes et des adultes, et de les incorporer dans le Corps du Christ, en communion avec le Seigneur, et donc en communion avec l'amour de Dieu
Mais qui est le messager de cette bonne nouvelle? C'est assurément chaque baptisé. Par-dessus tout ce sont les parents, à qui incombe la tâche de demander le baptême pour leurs enfants. Combien est grand ce don que la liturgie appelle "porte de notre salut, début de la vie dans le Christ, source de l'humanité nouvelle" ( Préface du baptême )! Tous les papas et les mamans sont appelées à coopérer avec Dieu pour transmettre le don inestimable de la vie, mais aussi pour faire connaître Celui qui est la Vie, et la vie n'est pas réellement transmise, si on ne connaît pas le fondement et la source même de la vie . Chers parents, l'Eglise, comme une mère attentionnée, vous soutient dans cette tâche importante. Dès leur jeune âge, les enfants ont besoin de Dieu, parce que l'homme a besoin de Dieu, dès le début, et ils ont la capacité de percevoir sa grandeur; ils savent apprécier la valeur de la prière - du parler avec Dieu - et les rites, de même que percevoir la différence entre le bien et le mal. Sachez donc les accompagner dans la foi, dans cette connaissance de Dieu, dans cette amitié avec Dieu, cette connaissance de la différence entre le bien et le mal. Accompagnez-les dans la foi dès l'âge le plus tendre.
Et comment cultiver ensuite le germe de la vie éternelle au fur et à mesure que l'enfant grandit? Saint Cyprien nous rappelle: "Nul ne peut avoir Dieu pour Père s'il n'a pas l'Eglise comme mère". Et c'est pourquoi nous ne disons pas mon Père, mais notre Père, parce que seulement dans le «nous» de l'Église, des frères et des sœurs, nous sommes des enfants. Depuis toujours, la communauté chrétienne a accompagné la formation des enfants et des jeunes, en les aidant non seulement à comprendre avec l'intelligence les vérités de la foi mais aussi à vivre des expériences de prière, de charité et de fraternité. La parole de la foi risque de rester muette, si elle ne trouve pas une communauté qui la met en pratique, la rendant vivante et attractive, comme expérience de la vie réelle. Aujourd'hui aussi, les conférenciers, les camps d'été, les petites et grandes expériences de service, sont une aide précieuse pour les adolescents qui accomplissent le chemin de l'initiation chrétienne, à mûrir un engagement de vie cohérent. J'encourage donc, à parcourir cette route qui fait découvrir l'Évangile non pas comme une utopie, mais comme la forme pleine et réelle de l'existence. Tout cela doit être proposé en particulier à ceux qui se préparent à recevoir le sacrement de confirmation, afin que le don de l'Esprit Sain confirme la joie d'avoir été engendré fils de Dieu. Je vous invite donc à vous consacrer avec passion à la redécouverte du sacrement, afin que ceux qui sont déjà baptisés puissent recevoir en don de Dieu, le sceau de la foi et deviennent pleinement témoins du Christ.
Pour que tout cela soit efficace et porte ses fruits, il est nécessaire que la connaissance de Jésus croisse et se prolonge au-delà de la célébration des sacrements. Telle est la tâche de la catéchèse
, comme l'a rappelé le Bienheureux Paul II John , qui écrivit: "Le caractère spécifique de la catéchèse, à la différence de la première annonce de l'Evangile, qui a donné lieu à la conversion, a le double objectif de faire mûrir la foi initiale et d'éduquer le vrai disciple du Christ à travers une meilleure compréhension et une utilisation plus systématique de la personne et du message de notre Seigneur Jésus Christ".
La catéchèse est une action ecclésiale et il est donc nécessaire que les catéchistes enseignent et témoignent la foi de l'Eglise et non une interprétation personnelle. C'est précisément pour cela qu'a été réalisé le Catéchisme de l'Église catholique, qu'idéalement, ce soir, je remets à chacun de vous, afin que l'Eglise de Rome puisse s'engager avec une joie renouvelée dans l'éducation à la foi. La structure du Catéchisme découle de l'expérience de catéchuménat de l'Eglise des premiers siècles et reprend les éléments fondamentaux qui font d'une personne un chrétien: la foi, les sacrements, les commandements, le Notre Père.
Pour tout cela, il est nécessaire aussi d'éduquer au silence et à l'intériorité. J'ai confiance que dans les paroisses de Rome, les itinéraires d'initiation chrétienne éduquent à la prière, afin qu'elle imprègne la vie et aide à trouver la vérité qui habite nos cœurs. Et nous la trouvons réellement dans le dialogue personnel avec Dieu. La fidélité à la foi de l'Église, ensuite, doit être combinée avec une "créativité catéchétique" qui prenne en compte le contexte, la culture et l'âge des destinataires. Le patrimoine d'histoire et d'art que possède Rome est une autre façon d'amener les gens à la foi: beaucoup nous parle de la réalité de la foi ici, à Rome. Je vous invite tous à tirer profit dans la catéchèse de ce "chemin de la beauté" qui mène à Celui qui est, selon Saint Augustin, Beauté très ancienne et toujours nouvelle.
Chers frères et sœurs, je vous remercie pour votre service précieux et généreux dans cette oeuvre fascinante de l'évangélisation et de la catéchèse. N'ayez pas peur de pous engager pour l'Evangile! Malgré les difficultés rencontrées pour concilier les exigences de la famille et du travail avec les communautés dans lesquelles vous accomplissez votre mission, confiez-vous toujours en la Vierge Marie, Etoile de l'Evangélisation. Que le Bienheureux Jean-Paul II , qui, jusqu'à la fin se prodiga pour annoncer l'Évangile dans notre ville et aima les jeunes d'une affection particulière, intercède pour nous auprès du Père.
En vous assurant de ma prière constante, je vous donne cordialement ma Bénédiction apostolique à tous. Je vous remercie de votre attention.
Benoît XVI aux tsiganes: le discours d'un Père Saint-Marin (III): les homélies du matin
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/03/04/01016-20110304ARTFIG00636-l-eglise-catholique-lance-un-vaste-appel-a-la-conversion.php
ACTUALITÉ Société
L'Église catholique lance un vaste appel à la «conversion»
Mots clés : Eglise Catholique, Appel, Conversion, FRANCE, ROME
Par Jean-Marie Guénois
Publié le 04/03/2011 à 21:25 Réactions (317)
Un synode se prépare à Rome pour relancer la «nouvelle évangélisation» en évitant l'écueil du «prosélytisme».
Jean-Paul II avait lancé l'idée, créé le slogan, «nouvelle évangélisation» et assuré sa diffusion. Mais il n'avait pas totalement convaincu, sinon quelques mouvements, dont les charismatiques. Beaucoup d'évêques étaient embarrassés par la notion qui remettait en cause à leurs yeux l'un des piliers du concile Vatican II, selon lequel l'Église catholique n'était plus désormais «prosélyte» mais en «dialogue» avec le monde. Voire «en enfouissement», cet art subtil de témoigner sans se montrer.
Benoît XVI, dont la politique affichée de pontificat consiste à corriger systématiquement ce genre d'interprétations du concile, veut passer du slogan à la réalité. L'an passé, il a créé un nouveau ministère, «le Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation». L'an prochain, il convoquera, en octobre, un synode des évêques à Rome, intitulé «la nouvelle évangélisation pour la transmission chrétienne».
Petite révolution ecclésiale
Derrière ce titre de sacristie se cache une petite révolution ecclésiale. Elle a été illustrée, vendredi, par la publication à Rome, en plusieurs langues, du premier document préparatoire de ce synode. Techniquement appelées «Lineamenta» ces soixante-dix pages posent les problématiques du synode et une série de 72 questions qui vont être envoyées dans tous les diocèses. Les réponses de ce sondage mondial permettront d'élaborer le «document de travail» de l'assemblée synodale qui réunira à Rome deux cents évêques et laïcs de tous les continents pour trois semaines de débats.
Le document parle de «l'urgence» de susciter un «nouvel enthousiasme», d' «opération de revitalisation» pour donner la «priorité de l'évangélisation» et d'une «centralité absolue du devoir d'évangéliser».
Soit un vrai tournant. Le Vatican n'hésite plus à mettre l'accent sur le «radicalisme évangélique» et sur le fait de «proclamer explicitement l'Évangile (…) en appelant à la conversion».
Une «Église évangélisante» donc, orientée en particulier vers les jeunes qui sont à la «demande d'expérience spirituelle» et vers les adultes «à la recherche de Dieu.»
Certes, insiste le texte, «il ne s'agit pas de refaire quelque chose qui a été mal fait ou qui ne fonctionne pas, de sorte que la nouvelle évangélisation serait un jugement implicite sur l'échec de la première». Mais l'idée-force est d'avoir «le courage d'oser de nouvelles voies», de créer un «nouveau style» pour progresser dans le dédale des «nouvelles conditions» de la société en vue de «l'annonce de l'Évangile». Inventer, dit encore le texte, «un nouveau modèle d'être Église qui évite l'écueil du sectarisme et de la religion civile».
Une exigence qui risque toutefois de bousculer car elle «met en cause toute l'Église dans son essence et dans sa vie». Et remet particulièrement en question certains sujets, jusque-là tabous comme «le problème de l'infécondité de l'évangélisation aujourd'hui, dans la catéchèse des temps modernes». Ou, plus simplement, la «routine» ou «la fatigue et la résignation» dans les rangs ecclésiaux. Elle provoque enfin «une autocritique du christianisme moderne qui doit constamment réapprendre à se comprendre soi-même à partir de ses racines».
Au premier rang de cette autocritique, le texte dénonce une «mentalité du statu quo» qui semble prévaloir aujourd'hui chez certains clercs et théologiens pour qui le temps n'est plus à la recherche explicite de nouveaux fidèles mais au témoignage gratuit. «Certains, observe le document, pensent que la “nouvelle évangélisation” couvre ou cache l'intention de nouvelles actions de prosélytisme de la part de l'Église, en particulier à l'égard des autres fois chrétiennes.»
Ce sera effectivement le problème central de ce synode : appeler à la «conversion» sans tomber dans le prosélytisme.
ACTUALITÉ Société
L'Église catholique lance un vaste appel à la «conversion»
Mots clés : Eglise Catholique, Appel, Conversion, FRANCE, ROME
Par Jean-Marie Guénois
Publié le 04/03/2011 à 21:25 Réactions (317)
Un synode se prépare à Rome pour relancer la «nouvelle évangélisation» en évitant l'écueil du «prosélytisme».
Jean-Paul II avait lancé l'idée, créé le slogan, «nouvelle évangélisation» et assuré sa diffusion. Mais il n'avait pas totalement convaincu, sinon quelques mouvements, dont les charismatiques. Beaucoup d'évêques étaient embarrassés par la notion qui remettait en cause à leurs yeux l'un des piliers du concile Vatican II, selon lequel l'Église catholique n'était plus désormais «prosélyte» mais en «dialogue» avec le monde. Voire «en enfouissement», cet art subtil de témoigner sans se montrer.
Benoît XVI, dont la politique affichée de pontificat consiste à corriger systématiquement ce genre d'interprétations du concile, veut passer du slogan à la réalité. L'an passé, il a créé un nouveau ministère, «le Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation». L'an prochain, il convoquera, en octobre, un synode des évêques à Rome, intitulé «la nouvelle évangélisation pour la transmission chrétienne».
Petite révolution ecclésiale
Derrière ce titre de sacristie se cache une petite révolution ecclésiale. Elle a été illustrée, vendredi, par la publication à Rome, en plusieurs langues, du premier document préparatoire de ce synode. Techniquement appelées «Lineamenta» ces soixante-dix pages posent les problématiques du synode et une série de 72 questions qui vont être envoyées dans tous les diocèses. Les réponses de ce sondage mondial permettront d'élaborer le «document de travail» de l'assemblée synodale qui réunira à Rome deux cents évêques et laïcs de tous les continents pour trois semaines de débats.
Le document parle de «l'urgence» de susciter un «nouvel enthousiasme», d' «opération de revitalisation» pour donner la «priorité de l'évangélisation» et d'une «centralité absolue du devoir d'évangéliser».
Soit un vrai tournant. Le Vatican n'hésite plus à mettre l'accent sur le «radicalisme évangélique» et sur le fait de «proclamer explicitement l'Évangile (…) en appelant à la conversion».
Une «Église évangélisante» donc, orientée en particulier vers les jeunes qui sont à la «demande d'expérience spirituelle» et vers les adultes «à la recherche de Dieu.»
Certes, insiste le texte, «il ne s'agit pas de refaire quelque chose qui a été mal fait ou qui ne fonctionne pas, de sorte que la nouvelle évangélisation serait un jugement implicite sur l'échec de la première». Mais l'idée-force est d'avoir «le courage d'oser de nouvelles voies», de créer un «nouveau style» pour progresser dans le dédale des «nouvelles conditions» de la société en vue de «l'annonce de l'Évangile». Inventer, dit encore le texte, «un nouveau modèle d'être Église qui évite l'écueil du sectarisme et de la religion civile».
Une exigence qui risque toutefois de bousculer car elle «met en cause toute l'Église dans son essence et dans sa vie». Et remet particulièrement en question certains sujets, jusque-là tabous comme «le problème de l'infécondité de l'évangélisation aujourd'hui, dans la catéchèse des temps modernes». Ou, plus simplement, la «routine» ou «la fatigue et la résignation» dans les rangs ecclésiaux. Elle provoque enfin «une autocritique du christianisme moderne qui doit constamment réapprendre à se comprendre soi-même à partir de ses racines».
Au premier rang de cette autocritique, le texte dénonce une «mentalité du statu quo» qui semble prévaloir aujourd'hui chez certains clercs et théologiens pour qui le temps n'est plus à la recherche explicite de nouveaux fidèles mais au témoignage gratuit. «Certains, observe le document, pensent que la “nouvelle évangélisation” couvre ou cache l'intention de nouvelles actions de prosélytisme de la part de l'Église, en particulier à l'égard des autres fois chrétiennes.»
Ce sera effectivement le problème central de ce synode : appeler à la «conversion» sans tomber dans le prosélytisme.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.zenit.org/french
http://nouvelle-evangelisation.blogspot.com/2011/06/benoit-xvi-60-ans-de-sacerdoce.html
MARDI 21 JUIN 2011
BENOIT XVI - 60 ANS DE SACERDOCE
Une initiative de la Congrégation pour le clergé
ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) –Soixante heures d’adoration eucharistique pour la sanctification des prêtres et pour obtenir de Dieu le don de nouvelles et saintes vocations.
C’est ce que demande le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, à tous les évêques du monde pour fêter le 60e anniversaire de l'ordination presbytérale de Benoît XVI le 29 juin prochain, solennité des saints Pierre et Paul, a rapporté L’Osservatore Romano.
« L’occasion – peut-on lire dans la lettre signée aussi de l’archevêque secrétaire de la Congrégation Mgr Celso Morga Iruzubieta – est particulièrement propice pour nous retrouver autour du Saint-Père, pour lui témoigner toute notre gratitude, notre affection, notre communion pour le service qu’il offre à Dieu et à son Eglise et, surtout, pour le fait de ‘resplendir de la Vérité sur le monde’ auquel son haut magistère le rappelle continuellement ».
Les heures d’adoration peuvent être organisées en continu ou distribuées sur tout le mois de juin et sont destinées, en particulier, à impliquer les prêtres.
« Le sommet du parcours de cette prière – écrit le dicastère – pourrait coïncider avec la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Journée de sanctification sacerdotale), le vendredi 1erjuillet prochain. On pourrait ainsi rendre hommage au souverain pontife par une extraordinaire couronne de prière et d’unité surnaturelle, capable de montrer tant le centre réel de notre vie, d’où vient tout effort missionnaire et pastoral, que le visage authentique de l’Eglise et de ses prêtres ».
La Congrégation pour le clergé a ensuite indiqué certaines orientations pour l’animation de la prière, particulièrement centrées sur la figure de l’apôtre Pierre. Il est suggéré d’utiliser des extraits de l’Evangile de Jean (20 e 21), où le Christ demande au prince des Apôtres s’il l’aime plus que les autres, et de l’Evangile de Matthieu (16) dans lequel Jésus dit au pécheur de Galilée : « Tu es Pierre ».
Pour la prière des fidèles, il est demandé pour Benoît XVI vie et santé, bonheur et protection de tout mal. Il est aussi demandé d’invoquer le Seigneur pour les évêques, les prêtres, les diacres et tous les ministres de l’Evangile, afin qu’ils soient fidèles à leur vocation et à leur don. Sans oublier l’Eglise, les vocations, les laïcs et les prêtres défunts.
PUBLIÉ PAR ALPHONSE ROCHA À 22:51
TITRES: AGENCE ZENIT, BENOÎT XVI, SACERDOCE
http://nouvelle-evangelisation.blogspot.com/2011/06/benoit-xvi-60-ans-de-sacerdoce.html
MARDI 21 JUIN 2011
BENOIT XVI - 60 ANS DE SACERDOCE
Une initiative de la Congrégation pour le clergé
ROME, Vendredi 17 juin 2011 (ZENIT.org) –Soixante heures d’adoration eucharistique pour la sanctification des prêtres et pour obtenir de Dieu le don de nouvelles et saintes vocations.
C’est ce que demande le cardinal Mauro Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, à tous les évêques du monde pour fêter le 60e anniversaire de l'ordination presbytérale de Benoît XVI le 29 juin prochain, solennité des saints Pierre et Paul, a rapporté L’Osservatore Romano.
« L’occasion – peut-on lire dans la lettre signée aussi de l’archevêque secrétaire de la Congrégation Mgr Celso Morga Iruzubieta – est particulièrement propice pour nous retrouver autour du Saint-Père, pour lui témoigner toute notre gratitude, notre affection, notre communion pour le service qu’il offre à Dieu et à son Eglise et, surtout, pour le fait de ‘resplendir de la Vérité sur le monde’ auquel son haut magistère le rappelle continuellement ».
Les heures d’adoration peuvent être organisées en continu ou distribuées sur tout le mois de juin et sont destinées, en particulier, à impliquer les prêtres.
« Le sommet du parcours de cette prière – écrit le dicastère – pourrait coïncider avec la solennité du Sacré Cœur de Jésus (Journée de sanctification sacerdotale), le vendredi 1erjuillet prochain. On pourrait ainsi rendre hommage au souverain pontife par une extraordinaire couronne de prière et d’unité surnaturelle, capable de montrer tant le centre réel de notre vie, d’où vient tout effort missionnaire et pastoral, que le visage authentique de l’Eglise et de ses prêtres ».
La Congrégation pour le clergé a ensuite indiqué certaines orientations pour l’animation de la prière, particulièrement centrées sur la figure de l’apôtre Pierre. Il est suggéré d’utiliser des extraits de l’Evangile de Jean (20 e 21), où le Christ demande au prince des Apôtres s’il l’aime plus que les autres, et de l’Evangile de Matthieu (16) dans lequel Jésus dit au pécheur de Galilée : « Tu es Pierre ».
Pour la prière des fidèles, il est demandé pour Benoît XVI vie et santé, bonheur et protection de tout mal. Il est aussi demandé d’invoquer le Seigneur pour les évêques, les prêtres, les diacres et tous les ministres de l’Evangile, afin qu’ils soient fidèles à leur vocation et à leur don. Sans oublier l’Eglise, les vocations, les laïcs et les prêtres défunts.
PUBLIÉ PAR ALPHONSE ROCHA À 22:51
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://news.catholique.org/37658-titre
Les news
Assemblée Plénière 2011 du CCEE sur la nouvelle évangélisation
ROME, Mercredi 14 septembre 2011 (ZENIT.org) – De nombreux cardinaux et évêques sont attendus à la prochaine assemblée plénière des présidents des conférences épiscopales d’Europe, qui se tiendra à Tirana, en Albanie, du 29 septembre au 2 octobre prochain.
En toile de fond de la rencontre : le 40èmeanniversaire du CCEE (Conseil des conférences épiscopales d’Europe) qui sera célébré officiellement, à Rome, le 22 novembre prochain.
D’après un communiqué du Conseil,le président de la République d’Albanie M. Bamir Myrteza Topi a tenu à rencontrer les prélats d’Europe dès le premier jour des travaux, le 30 septembre, et le premier ministre M. Sali Ram Berisha assistera à la séance d’ouverture.
Le CCEE fait savoir qu’en vue de définir la contribution des conférences épiscopales d’Europe au prochain Synode des Évêques sur le thème de la Nouvelle Évangélisation convoqué par Benoît XVI pour octobre 2012 au Vatican, il a adressé un questionnaire aux conférences épiscopales dans le but de recueillir et de mettre en lumière quelques idées, situations et propositions relatives à cette question.
Durant les travaux, la réflexion sera guidée par Jean-Luc Moens, ancien coordinateur des missions citadines dans les capitales européennes, qui sera chargé de faire une synthèse des réponses parvenues au CCEE au cours des dernières semaines, et par Mgr Salvatore Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, au Vatican.
Au cours de la rencontre, le calendrier des activités du CCEE pour 2012 sera présenté et discuté. Parmi ces activités : le prochain Symposium des évêques d’Afrique et d’Europe (Rome, 13-17 février 2012) et le Congrès sur la catéchèse (Rome, 7-10 mai 2012).
Enfin, une partie des travaux sera consacrée au dialogue avec les Institutions européennes (Union Européenne et Conseil de l’Europe) avec les contributions de Mgr André Dupuy, Nonce apostolique près l’Union Européenne ; Mgr Aldo Giordano, Observateur permanent au Conseil de l’Europe, et Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE.
Les journées, précise le CCEE, seront rythmées par des temps de prière et par les célébrations eucharistiques.
Pour plus d’informations se connecter au site : http://www.ccee.ch
Les news
Assemblée Plénière 2011 du CCEE sur la nouvelle évangélisation
ROME, Mercredi 14 septembre 2011 (ZENIT.org) – De nombreux cardinaux et évêques sont attendus à la prochaine assemblée plénière des présidents des conférences épiscopales d’Europe, qui se tiendra à Tirana, en Albanie, du 29 septembre au 2 octobre prochain.
En toile de fond de la rencontre : le 40èmeanniversaire du CCEE (Conseil des conférences épiscopales d’Europe) qui sera célébré officiellement, à Rome, le 22 novembre prochain.
D’après un communiqué du Conseil,le président de la République d’Albanie M. Bamir Myrteza Topi a tenu à rencontrer les prélats d’Europe dès le premier jour des travaux, le 30 septembre, et le premier ministre M. Sali Ram Berisha assistera à la séance d’ouverture.
Le CCEE fait savoir qu’en vue de définir la contribution des conférences épiscopales d’Europe au prochain Synode des Évêques sur le thème de la Nouvelle Évangélisation convoqué par Benoît XVI pour octobre 2012 au Vatican, il a adressé un questionnaire aux conférences épiscopales dans le but de recueillir et de mettre en lumière quelques idées, situations et propositions relatives à cette question.
Durant les travaux, la réflexion sera guidée par Jean-Luc Moens, ancien coordinateur des missions citadines dans les capitales européennes, qui sera chargé de faire une synthèse des réponses parvenues au CCEE au cours des dernières semaines, et par Mgr Salvatore Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, au Vatican.
Au cours de la rencontre, le calendrier des activités du CCEE pour 2012 sera présenté et discuté. Parmi ces activités : le prochain Symposium des évêques d’Afrique et d’Europe (Rome, 13-17 février 2012) et le Congrès sur la catéchèse (Rome, 7-10 mai 2012).
Enfin, une partie des travaux sera consacrée au dialogue avec les Institutions européennes (Union Européenne et Conseil de l’Europe) avec les contributions de Mgr André Dupuy, Nonce apostolique près l’Union Européenne ; Mgr Aldo Giordano, Observateur permanent au Conseil de l’Europe, et Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE.
Les journées, précise le CCEE, seront rythmées par des temps de prière et par les célébrations eucharistiques.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://seletlumieretv.org/blogue/benoit-xvi/benoit-xvi-appelle-les-chretiens-a-une-nouvelle-evangelisation
Benoît XVI appelle les chrétiens à une nouvelle évangélisation
24/09/2011 | Joseph GoskiCommenterAllez aux commentaires
Benoît XVI a rencontré aujourd’hui des membres du Comité central des catholiques allemands. Voici la réflexion que le Saint-Père a partagée lors de la rencontre :
Chers Frères et Soeurs,
Je vous suis reconnaissant pour la possibilité de vous rencontrer, membres du Conseil de présidence du Comité central des Catholiques allemands (ZdK), ici à Fribourg. Je vous manifeste volontiers mon appréciation pour votre engagement à soutenir publiquement les intérêts des catholiques et à donner une impulsion à l’oeuvre apostolique de l’Église et des catholiques dans la société. Je remercie en même temps le Président du Comité central des Catholiques allemands, Monsieur Alois Glück, pour ses amicales paroles de bienvenue.
Chers amis, des programmes dits exposure existent dans l’aide au développement depuis des années. Des personnes responsables de la politique, de l’économie et de l’Église vivent, pour un certain temps, avec les pauvres en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine et partagent leur vie quotidienne concrète. Elles se mettent dans la situation de vie de ces personnes pour voir le monde avec les yeux de ces personnes et pour apprendre de cette expérience en vue de leur propre agir solidaire.
Imaginons-nous qu’un tel programme exposure ait lieu ici en Allemagne. Des experts provenant d’un pays loitain viendraient vivre pour une semaine auprès d’une famille allemande moyenne. Ici, ils admireraient beaucoup de choses, par exemple le bien-être, l’ordre et l’efficacité. Mais, avec un regard non prévenu, ils constateraient aussi beaucoup de pauvreté : pauvreté pour ce qui concerne les relations humaines et pauvreté dans le domaine religieux.
Nous vivons à une époque caractérisée, en grande partie, par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie. Parfois, ce relativisme devient batailleur, se dirigeant contre des personnes qui affirment savoir où se trouve la vérité ou le sens de la vie.
Et nous remarquons combien ce relativisme exerce toujours plus une influence sur les relations humaines et sur la société. Ceci trouve aussi une expression dans l’inconstance et dans l’irrégularité de nombreuses personnes et dans un individualisme excessif. Certains ne semblent pas du tout capables de renoncer à quelque chose ou de faire un sacrifice pour d’autres. Même l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue. D’autres ne sont plus en mesure de se lier de façon inconditionnelle à un partenaire. On ne trouve presque plus le courage de promettre d’être fidèle pendant toute une vie ; le courage de se décider et de dire : maintenant moi je t’appartiens totalement, ou de s’engager avec décision dans la fidélité et la véracité, et de chercher avec sincérité les solutions des problèmes.
Chers amis, dans le programme exposure l’analyse est suivie de la réflection commune. Une telle élaboration doitregarder la personne humaine dans sa totalité, et sa relation avec le Créateur en fait partie – non seulement implicitement, mais bien explicitement.
Nous voyons que dans notre monde riche occidental il y a un manque. Beaucoup de personnes manquent de l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ne trouvent aucun point de contact avec les Églises institutionnelles et leurs structures traditionnelles. Mais pourquoi ? Je pense que c’est une question sur laquelle nous devons réfléchir très sérieusement. S’occuper de cette question est la mission principale du Conseil pontifical pour la nouvelle Évangélisation. Mais évidemment elle nous concerne tous. Permettez-moi d’aborder ici un point de la situation spécifique allemande. En Allemagne, l’Église est organisée de manière excellente. Mais, derrière les structures, se trouve-t-il aussi la force spirituelle qui leur est relative, la force de la foi en un Dieu vivant ? Sincèrement nous devons cependant dire qu’il y a excédent de structures par rapport à l’Esprit. J’ajoute : la vraie crise de l’Église dans le monde occidental est une crise de la foi. Si nous n’arrivons pas à un véritable renouvellement de la foi, toute la réforme structurelle demeurera inefficace.
Revenons aux personnes auxquelles manque l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ont besoin de lieux, où elles puissent se mettre à parler de leur nostalgie intérieure. Ici nous sommes appelés à chercher de nouvelles voies de l’évangélisation. Une telle voie pourrait être les petites communautés, où se vivent les amitiés, qui sont approfondies dans la fréquente adoration communautaire de Dieu. Ici il y a des personnes qui racontent leurs petites expériences de foi sur leur lieu de travail et dans le milieu de la famille ou des connaissances, témoignant, de cette façon, une nouvelle proximité de l’Église avec la société. Il leur apparaît ensuite toujours plus clairement que tous ont besoin de cette nourriture de l’amour, de l’amitié concrète de l’un avec l’autre et avec le Seigneur. Le lien avec la sève vitale de l’Eucharistie demeure important, parce que sans le Christ nous ne pouvons rien faire (cf.Jn 15, 5).
Chers frères et soeurs, puisse le Seigneur nous indiquer toujours le chemin pour être ensemble des lumières dans le monde et pour montrer à notre prochain le chemin vers la source, où il puisse satisfaire son désir de vie le plus profond.
Benoît XVI appelle les chrétiens à une nouvelle évangélisation
24/09/2011 | Joseph GoskiCommenterAllez aux commentaires
Benoît XVI a rencontré aujourd’hui des membres du Comité central des catholiques allemands. Voici la réflexion que le Saint-Père a partagée lors de la rencontre :
Chers Frères et Soeurs,
Je vous suis reconnaissant pour la possibilité de vous rencontrer, membres du Conseil de présidence du Comité central des Catholiques allemands (ZdK), ici à Fribourg. Je vous manifeste volontiers mon appréciation pour votre engagement à soutenir publiquement les intérêts des catholiques et à donner une impulsion à l’oeuvre apostolique de l’Église et des catholiques dans la société. Je remercie en même temps le Président du Comité central des Catholiques allemands, Monsieur Alois Glück, pour ses amicales paroles de bienvenue.
Chers amis, des programmes dits exposure existent dans l’aide au développement depuis des années. Des personnes responsables de la politique, de l’économie et de l’Église vivent, pour un certain temps, avec les pauvres en Afrique, en Asie ou en Amérique Latine et partagent leur vie quotidienne concrète. Elles se mettent dans la situation de vie de ces personnes pour voir le monde avec les yeux de ces personnes et pour apprendre de cette expérience en vue de leur propre agir solidaire.
Imaginons-nous qu’un tel programme exposure ait lieu ici en Allemagne. Des experts provenant d’un pays loitain viendraient vivre pour une semaine auprès d’une famille allemande moyenne. Ici, ils admireraient beaucoup de choses, par exemple le bien-être, l’ordre et l’efficacité. Mais, avec un regard non prévenu, ils constateraient aussi beaucoup de pauvreté : pauvreté pour ce qui concerne les relations humaines et pauvreté dans le domaine religieux.
Nous vivons à une époque caractérisée, en grande partie, par un relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie. Parfois, ce relativisme devient batailleur, se dirigeant contre des personnes qui affirment savoir où se trouve la vérité ou le sens de la vie.
Et nous remarquons combien ce relativisme exerce toujours plus une influence sur les relations humaines et sur la société. Ceci trouve aussi une expression dans l’inconstance et dans l’irrégularité de nombreuses personnes et dans un individualisme excessif. Certains ne semblent pas du tout capables de renoncer à quelque chose ou de faire un sacrifice pour d’autres. Même l’engagement altruiste pour le bien commun, dans les domaines sociaux et culturels, ou pour les personnes dans le besoin, diminue. D’autres ne sont plus en mesure de se lier de façon inconditionnelle à un partenaire. On ne trouve presque plus le courage de promettre d’être fidèle pendant toute une vie ; le courage de se décider et de dire : maintenant moi je t’appartiens totalement, ou de s’engager avec décision dans la fidélité et la véracité, et de chercher avec sincérité les solutions des problèmes.
Chers amis, dans le programme exposure l’analyse est suivie de la réflection commune. Une telle élaboration doitregarder la personne humaine dans sa totalité, et sa relation avec le Créateur en fait partie – non seulement implicitement, mais bien explicitement.
Nous voyons que dans notre monde riche occidental il y a un manque. Beaucoup de personnes manquent de l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ne trouvent aucun point de contact avec les Églises institutionnelles et leurs structures traditionnelles. Mais pourquoi ? Je pense que c’est une question sur laquelle nous devons réfléchir très sérieusement. S’occuper de cette question est la mission principale du Conseil pontifical pour la nouvelle Évangélisation. Mais évidemment elle nous concerne tous. Permettez-moi d’aborder ici un point de la situation spécifique allemande. En Allemagne, l’Église est organisée de manière excellente. Mais, derrière les structures, se trouve-t-il aussi la force spirituelle qui leur est relative, la force de la foi en un Dieu vivant ? Sincèrement nous devons cependant dire qu’il y a excédent de structures par rapport à l’Esprit. J’ajoute : la vraie crise de l’Église dans le monde occidental est une crise de la foi. Si nous n’arrivons pas à un véritable renouvellement de la foi, toute la réforme structurelle demeurera inefficace.
Revenons aux personnes auxquelles manque l’expérience de la bonté de Dieu. Elles ont besoin de lieux, où elles puissent se mettre à parler de leur nostalgie intérieure. Ici nous sommes appelés à chercher de nouvelles voies de l’évangélisation. Une telle voie pourrait être les petites communautés, où se vivent les amitiés, qui sont approfondies dans la fréquente adoration communautaire de Dieu. Ici il y a des personnes qui racontent leurs petites expériences de foi sur leur lieu de travail et dans le milieu de la famille ou des connaissances, témoignant, de cette façon, une nouvelle proximité de l’Église avec la société. Il leur apparaît ensuite toujours plus clairement que tous ont besoin de cette nourriture de l’amour, de l’amitié concrète de l’un avec l’autre et avec le Seigneur. Le lien avec la sève vitale de l’Eucharistie demeure important, parce que sans le Christ nous ne pouvons rien faire (cf.Jn 15, 5).
Chers frères et soeurs, puisse le Seigneur nous indiquer toujours le chemin pour être ensemble des lumières dans le monde et pour montrer à notre prochain le chemin vers la source, où il puisse satisfaire son désir de vie le plus profond.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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L’évangélisation n’est pas une affaire privée, explique le card. Rylko
Elle concerne tous les chrétiens
ROME, Lundi 26 septembre 2011 (ZENIT.org) – L’évangélisation est loin d’être une affaire privée : elle concerne tous les chrétiens qui sont appelés à prendre leurs responsabilités dans la vie et la mission de l’Eglise et à annoncer le Christ.
C’est ce qu’affirme le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, dans un article publié dans L’Osservatore Romano. Il reprend ici des lignes directrices indiquées sur ce thème en l’an 2000 par le cardinal Ratzinger.
« L’invitation de Jésus : ‘Allez vous aussi à la vigne’ » (Mt, 20, 3-4) doit être entendue par un nombre toujours plus important de fidèles laïcs – hommes et femmes – comme un rappel clair à assumer sa propre part de responsabilité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, c’est-à-dire dans la vie et dans la mission de toutes les communautés chrétiennes : diocèses et paroisses, associations et mouvements ecclésiaux », affirme le cardinal Rylko.
Il déplore l’existence, parmi les chrétiens aussi, d’« une mentalité relativiste » qui s’enracine, se diffuse et « génère une grande confusion concernant la mission ». Il donne notamment en exemple « la propension à remplacer la mission par un dialogue dans lequel toutes les positions se valent ; la tendance à réduire l’évangélisation à une simple œuvre de promotion humaine ; un concept du respect de la liberté de l’autre qui fait renoncer à tout rappel à la nécessité de conversion ».
« Mandat explicite du Seigneur, l’évangélisation n’est pas une activité accessoire, mais plutôt la raison d’être de l’Eglise, sacrement du salut », indique-t-il avec force. « Celui qui connaît le Christ a le devoir de l’annoncer et celui qui ne le connaît pas a le devoir de recevoir cette annonce ».
Le cardinal Joseph Ratzinger, dans une conférence prononcée le 10 décembre 2000 à l’occasion du congrès des catéchistes et des professeurs de religion organisé par la Congrégation pour le clergé, a laissé à ce sujet « des indications très précieuses qui nous invitent à revenir à l’essentiel », explique-t-il.
« Le vrai problème de notre époque, c’est la ‘crise de Dieu’, l’absence de Dieu camouflée par une religiosité vide (…), c’est pourquoi l’évangélisation doit avant tout parler de Dieu, annoncer l’unique vrai Dieu ».
A partir de là, le cardinal Ratzinger a formulé trois lois : « La première est celle qu’il appelle ‘loi d’expropriation’. Nous chrétiens, nous ne sommes pas patrons, mais humbles serviteurs de la grande cause de Dieu dans le monde ». Le cardinal Ratzinger soulignait avec force : « évangéliser n’est pas simplement une manière de parler, mais une manière de vivre : vivre dans l’écoute et se faire la voix du Père ».
« L’évangélisation n’est donc jamais une affaire privée parce que derrière il y a toujours Dieu et toujours l’Eglise », insiste le cardinal Rylko.
Il cite encore le cardinal Ratzinger : « Ce n’est pas nous qui pouvons gagner les hommes. Nous devons les obtenir de Dieu pour Dieu. Toutes les méthodes sont vides sans le fondement de la prière. La parole de l’annonce doit toujours s’insérer dans une intense vie de prière ».
La seconde loi de l’évangélisation est celle qui ressortde la parabole du grain de sénevé : « La plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères » (Mc, 4, 31-32). « Les grandes réalités commencent en humilité », soulignait le cardinal Ratzinger. Cette parabole nous dit que « celui qui annonce l’Evangile doit être humble, ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats – ni qualitatifs, ni quantitatifs. Parce que la loi des grands nombres n’est pas la loi de l’Eglise ».
La troisième loi est enfin celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit (cfr. Jn, 12, 24). « Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente ». « La portée des devoirs que l’Eglise doit affronter au début du troisième millénaire de l’ère chrétienne nous fait souvent nous sentir impuissants. La grande cause de Dieu et de l’Evangile dans le monde est constamment entravée et contestée par des forces hostiles », déplore le cardinal Rylko.
Mais « l’espérance ne doit jamais nous abandonner. Le successeur de Pierre nous assure que Dieu aujourd’hui aussi trouvera de nouveaux chemins pour appeler les hommes et veut nous avoir avec lui comme messagers et serviteurs ».
L’évangélisation n’est pas une affaire privée, explique le card. Rylko
Elle concerne tous les chrétiens
ROME, Lundi 26 septembre 2011 (ZENIT.org) – L’évangélisation est loin d’être une affaire privée : elle concerne tous les chrétiens qui sont appelés à prendre leurs responsabilités dans la vie et la mission de l’Eglise et à annoncer le Christ.
C’est ce qu’affirme le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, dans un article publié dans L’Osservatore Romano. Il reprend ici des lignes directrices indiquées sur ce thème en l’an 2000 par le cardinal Ratzinger.
« L’invitation de Jésus : ‘Allez vous aussi à la vigne’ » (Mt, 20, 3-4) doit être entendue par un nombre toujours plus important de fidèles laïcs – hommes et femmes – comme un rappel clair à assumer sa propre part de responsabilité dans la vie et dans la mission de l’Eglise, c’est-à-dire dans la vie et dans la mission de toutes les communautés chrétiennes : diocèses et paroisses, associations et mouvements ecclésiaux », affirme le cardinal Rylko.
Il déplore l’existence, parmi les chrétiens aussi, d’« une mentalité relativiste » qui s’enracine, se diffuse et « génère une grande confusion concernant la mission ». Il donne notamment en exemple « la propension à remplacer la mission par un dialogue dans lequel toutes les positions se valent ; la tendance à réduire l’évangélisation à une simple œuvre de promotion humaine ; un concept du respect de la liberté de l’autre qui fait renoncer à tout rappel à la nécessité de conversion ».
« Mandat explicite du Seigneur, l’évangélisation n’est pas une activité accessoire, mais plutôt la raison d’être de l’Eglise, sacrement du salut », indique-t-il avec force. « Celui qui connaît le Christ a le devoir de l’annoncer et celui qui ne le connaît pas a le devoir de recevoir cette annonce ».
Le cardinal Joseph Ratzinger, dans une conférence prononcée le 10 décembre 2000 à l’occasion du congrès des catéchistes et des professeurs de religion organisé par la Congrégation pour le clergé, a laissé à ce sujet « des indications très précieuses qui nous invitent à revenir à l’essentiel », explique-t-il.
« Le vrai problème de notre époque, c’est la ‘crise de Dieu’, l’absence de Dieu camouflée par une religiosité vide (…), c’est pourquoi l’évangélisation doit avant tout parler de Dieu, annoncer l’unique vrai Dieu ».
A partir de là, le cardinal Ratzinger a formulé trois lois : « La première est celle qu’il appelle ‘loi d’expropriation’. Nous chrétiens, nous ne sommes pas patrons, mais humbles serviteurs de la grande cause de Dieu dans le monde ». Le cardinal Ratzinger soulignait avec force : « évangéliser n’est pas simplement une manière de parler, mais une manière de vivre : vivre dans l’écoute et se faire la voix du Père ».
« L’évangélisation n’est donc jamais une affaire privée parce que derrière il y a toujours Dieu et toujours l’Eglise », insiste le cardinal Rylko.
Il cite encore le cardinal Ratzinger : « Ce n’est pas nous qui pouvons gagner les hommes. Nous devons les obtenir de Dieu pour Dieu. Toutes les méthodes sont vides sans le fondement de la prière. La parole de l’annonce doit toujours s’insérer dans une intense vie de prière ».
La seconde loi de l’évangélisation est celle qui ressortde la parabole du grain de sénevé : « La plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères » (Mc, 4, 31-32). « Les grandes réalités commencent en humilité », soulignait le cardinal Ratzinger. Cette parabole nous dit que « celui qui annonce l’Evangile doit être humble, ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats – ni qualitatifs, ni quantitatifs. Parce que la loi des grands nombres n’est pas la loi de l’Eglise ».
La troisième loi est enfin celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit (cfr. Jn, 12, 24). « Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente ». « La portée des devoirs que l’Eglise doit affronter au début du troisième millénaire de l’ère chrétienne nous fait souvent nous sentir impuissants. La grande cause de Dieu et de l’Evangile dans le monde est constamment entravée et contestée par des forces hostiles », déplore le cardinal Rylko.
Mais « l’espérance ne doit jamais nous abandonner. Le successeur de Pierre nous assure que Dieu aujourd’hui aussi trouvera de nouveaux chemins pour appeler les hommes et veut nous avoir avec lui comme messagers et serviteurs ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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« Silence et Parole » : un paradoxe pour l’évangélisation
Thème de la Journée mondiale des communications sociales
ROME, Jeudi 29 septembre 2011 (ZENIT.org)– « Silence et Parole : chemin d’évangélisation », c’est le thème, apparemment paradoxal, choisi par Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales 2012.
La Journée Mondiale des Communications sociales est la seule célébration mondiale instituée par le Concile Vatican II (cf. le décret « Inter mirifica », 1963). Elle est fixée, à la demande des évêques du monde entier, au dimanche avant la Pentecôte, soit, en 2012, le 20 mai.
Le dicastère romain pour les Communications sociales commente le thème 2012 en disant : « L'extraordinaire apport des communications à la vie sociale met en exergue une valeur qui, de prime abord, semblerait même antinomique. Le silence constitue, en effet, le thème central de la prochaine Journée Mondiale des Communications Sociales : Silence et Parole : chemin d'évangélisation. »
Il explique la valeur du silence pour le pape Benoît XVI : « Dans la pensée du pape Benoît XVI, le silence n'est pas présenté simplement comme l’antidote d’une société caractérisée par le flux incessant et constant de la communication, mais bien plutôt comme un facteur d'intégration essentiel. Le silence précisément, parce qu'il favorise le discernement et la réflexion, peut être considéré comme le moment fondamental de l’accueil de la parole ».
« Aucun dualisme donc, mais il s’agit de la complémentarité de deux fonctions qui, dans leur juste équilibre, enrichissent la valeur de la communication et en font un élément clé au service de la nouvelle évangélisation », précise le même dicastère.
Il souligne aussi le lien de ce thème avec le synode d’octobre 2012 : « Le désir du Saint-Père est d'associer le thème de la prochaine Journée Mondiale à celui de la célébration du synode des Évêques : « La nouvelle Évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ». »
Rappelons que le message annuel de Benoît XVI pour cette Journée Mondiale des Communications sociales sera publié, comme c’est la tradition, le jour de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes et docteur de l’Eglise, le 24 janvier 2012.
Anita S. Bourdin
« Silence et Parole » : un paradoxe pour l’évangélisation
Thème de la Journée mondiale des communications sociales
ROME, Jeudi 29 septembre 2011 (ZENIT.org)– « Silence et Parole : chemin d’évangélisation », c’est le thème, apparemment paradoxal, choisi par Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales 2012.
La Journée Mondiale des Communications sociales est la seule célébration mondiale instituée par le Concile Vatican II (cf. le décret « Inter mirifica », 1963). Elle est fixée, à la demande des évêques du monde entier, au dimanche avant la Pentecôte, soit, en 2012, le 20 mai.
Le dicastère romain pour les Communications sociales commente le thème 2012 en disant : « L'extraordinaire apport des communications à la vie sociale met en exergue une valeur qui, de prime abord, semblerait même antinomique. Le silence constitue, en effet, le thème central de la prochaine Journée Mondiale des Communications Sociales : Silence et Parole : chemin d'évangélisation. »
Il explique la valeur du silence pour le pape Benoît XVI : « Dans la pensée du pape Benoît XVI, le silence n'est pas présenté simplement comme l’antidote d’une société caractérisée par le flux incessant et constant de la communication, mais bien plutôt comme un facteur d'intégration essentiel. Le silence précisément, parce qu'il favorise le discernement et la réflexion, peut être considéré comme le moment fondamental de l’accueil de la parole ».
« Aucun dualisme donc, mais il s’agit de la complémentarité de deux fonctions qui, dans leur juste équilibre, enrichissent la valeur de la communication et en font un élément clé au service de la nouvelle évangélisation », précise le même dicastère.
Il souligne aussi le lien de ce thème avec le synode d’octobre 2012 : « Le désir du Saint-Père est d'associer le thème de la prochaine Journée Mondiale à celui de la célébration du synode des Évêques : « La nouvelle Évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ». »
Rappelons que le message annuel de Benoît XVI pour cette Journée Mondiale des Communications sociales sera publié, comme c’est la tradition, le jour de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes et docteur de l’Eglise, le 24 janvier 2012.
Anita S. Bourdin
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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CCEE : Le pape invite à trouver de nouveaux chemins d’évangélisation
Assemblée plénière du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe
ROME, Lundi 3 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a invité les évêques d’Europe réunis en assemblée plénière à Tirana (Albanie), à trouver de nouvelles voies d’évangélisation au service des nouvelles générations.
C’est ce que rapporte le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) à l’issue de son assemblée plénière qui s’est déroulée du 29 septembre au 2 octobre à Tirana (Albanie) sur le thème de la nouvelle évangélisation.
Dans un message signé du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, et adressé au cardinal Péter Erdö, archevêque d‘Esztergom-Budapest et président du CCEE, le pape Benoît XVI a encouragé les évêques européens à « identifier avec audace missionnaire de nouveaux chemins d’évangélisation, spécialement au service des nouvelles générations » en les encourageant à « poursuivre l’œuvre de cette précieuse structure de liaison entre les épiscopats européens [le CCEE] qui, depuis quarante ans, promeut une collaboration féconde dans les activités pastorales et œcuméniques ».
Les participants ont tenu à répondre à ce geste de bienveillance du pape et lui adressant à leur tour une lettre dans laquelle ils expriment leur communion profonde avec le successeur de Pierre.
Trouver de nouvelles voies pour l’évangélisation
A l’issue de ces journées consacrées au thème de la nouvelle évangélisation, les participants à l’assemblée ont rédigé une déclaration dans laquelle ils rappellent que « l’évangélisation est la manifestation de la vie et de la vitalité de l’Église ».
Ils rappellent que la Nouvelle Évangélisation s’adresse à tous les baptisés : « les familles, les jeunes qui, en général, sont les plus ouverts à devenir missionnaires, mais aussi les paroisses, les mouvements et nouvelles communautés ». « La catéchèse et les écoles catholiques doivent aussi être et devenir toujours davantage lieux d’évangélisation. Les sacrements, enfin, sont des lieux privilégiés pour mettre en place cette Nouvelle Évangélisation ».
Les évêques européens proposent enfin de chercher de nouvelles voies pour l’évangélisation, comme par exemple « les nouvelles technologies, Internet, les réseaux sociaux ».
Ils évoquent l’importance de s’ouvrir à l’Esprit Saint : « Il n’y aura pas de nouvelle évangélisation sans nouvelle Pentecôte ! ».
La nouvelle évangélisation : une chance
Le CCEE évoque enfin les propos tenus par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui a déploré le manque de culture des Européens sur le christianisme.
Selon lui, « la Nouvelle Évangélisation est une chance qui nous est offerte pour lire et interpréter le moment historique actuel afin que l’activité ordinaire de l’Église devienne extraordinaire. Autrement dit, nous sommes appelés à vivre de manière extraordinaire l’événement ordinaire de la vie de l’Église qu’est l’évangélisation ».
Il a conclu en rappelant l’initiative des « Missions Metropoli » qui vont se dérouler dans 12 grandes cités européennes pendant le prochain carême.
Marine Soreau
CCEE : Le pape invite à trouver de nouveaux chemins d’évangélisation
Assemblée plénière du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe
ROME, Lundi 3 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a invité les évêques d’Europe réunis en assemblée plénière à Tirana (Albanie), à trouver de nouvelles voies d’évangélisation au service des nouvelles générations.
C’est ce que rapporte le Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) à l’issue de son assemblée plénière qui s’est déroulée du 29 septembre au 2 octobre à Tirana (Albanie) sur le thème de la nouvelle évangélisation.
Dans un message signé du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, et adressé au cardinal Péter Erdö, archevêque d‘Esztergom-Budapest et président du CCEE, le pape Benoît XVI a encouragé les évêques européens à « identifier avec audace missionnaire de nouveaux chemins d’évangélisation, spécialement au service des nouvelles générations » en les encourageant à « poursuivre l’œuvre de cette précieuse structure de liaison entre les épiscopats européens [le CCEE] qui, depuis quarante ans, promeut une collaboration féconde dans les activités pastorales et œcuméniques ».
Les participants ont tenu à répondre à ce geste de bienveillance du pape et lui adressant à leur tour une lettre dans laquelle ils expriment leur communion profonde avec le successeur de Pierre.
Trouver de nouvelles voies pour l’évangélisation
A l’issue de ces journées consacrées au thème de la nouvelle évangélisation, les participants à l’assemblée ont rédigé une déclaration dans laquelle ils rappellent que « l’évangélisation est la manifestation de la vie et de la vitalité de l’Église ».
Ils rappellent que la Nouvelle Évangélisation s’adresse à tous les baptisés : « les familles, les jeunes qui, en général, sont les plus ouverts à devenir missionnaires, mais aussi les paroisses, les mouvements et nouvelles communautés ». « La catéchèse et les écoles catholiques doivent aussi être et devenir toujours davantage lieux d’évangélisation. Les sacrements, enfin, sont des lieux privilégiés pour mettre en place cette Nouvelle Évangélisation ».
Les évêques européens proposent enfin de chercher de nouvelles voies pour l’évangélisation, comme par exemple « les nouvelles technologies, Internet, les réseaux sociaux ».
Ils évoquent l’importance de s’ouvrir à l’Esprit Saint : « Il n’y aura pas de nouvelle évangélisation sans nouvelle Pentecôte ! ».
La nouvelle évangélisation : une chance
Le CCEE évoque enfin les propos tenus par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui a déploré le manque de culture des Européens sur le christianisme.
Selon lui, « la Nouvelle Évangélisation est une chance qui nous est offerte pour lire et interpréter le moment historique actuel afin que l’activité ordinaire de l’Église devienne extraordinaire. Autrement dit, nous sommes appelés à vivre de manière extraordinaire l’événement ordinaire de la vie de l’Église qu’est l’évangélisation ».
Il a conclu en rappelant l’initiative des « Missions Metropoli » qui vont se dérouler dans 12 grandes cités européennes pendant le prochain carême.
Marine Soreau
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Benoît XVI convoque une « Année de la foi »
Du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI annonce la tenue d’une « Année de la Foi » qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers.
Le pape venait de l'annoncer aux "nouveaux évangélisateurs" pour qui il a célébré la messe ce dimanche en la basilique Saint-Pierre, au terme de la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.
Devant ldes milliers de visiteurs rassemblés place Saint-Pierre pour la prière de l’angélus dominical, le pape a réitéré cette annonce, soulignant que « les motivations, les finalités et les lignes directrices » de cette « Année » ont été exposées une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours.
Le pape a rappelé qu’une année semblable avait été convoquée en 1967 par le serviteur de Dieu Paul VI, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels.
« Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la renforcer et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant de célébration mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation », a expliqué le pape.
Avant de prier l’angélus, le pape a aussi évoqué la rencontre qui s’est déroulée au Vatican ces 15 et 16 octobre sur le thème de la Nouvelle évangélisation.
« Cette initiative, organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation, avait pour objectif final d’approfondir les domaines d’une annonce renouvelée de l’Evangile dans les pays d’ancienne tradition chrétienne, et elle a proposé en même temps certains témoignages et expériences significatives », a-t-il expliqué.
« Des personnes du monde entier, engagées dans cette mission que le bienheureux Jean-Paul II avait clairement indiquée à l’Eglise comme un défi urgent et passionnant, ont répondu nombreuses à cette invitation. Il fut en effet, sur les traces du Concile Vatican II et de celui qui en a engagé la réalisation – le pape Paul VI – un soutien infatigable de la mission ad gentes, c’est-à-dire aux peuples et aux territoires où l’Evangile n’a pas encore pris racines, ainsi qu’un héraut de la nouvelle évangélisation ».
Le pape a enfin encouragé « les missionnaires d’aujourd’hui – prêtres, religieux et laïcs – engagés à annoncer le Christ à qui ne le connaît pas, ou à qui l’a réduit à un simple personnage historique ».
Marine Soreau
Benoît XVI convoque une « Année de la foi »
Du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI annonce la tenue d’une « Année de la Foi » qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers.
Le pape venait de l'annoncer aux "nouveaux évangélisateurs" pour qui il a célébré la messe ce dimanche en la basilique Saint-Pierre, au terme de la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.
Devant ldes milliers de visiteurs rassemblés place Saint-Pierre pour la prière de l’angélus dominical, le pape a réitéré cette annonce, soulignant que « les motivations, les finalités et les lignes directrices » de cette « Année » ont été exposées une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours.
Le pape a rappelé qu’une année semblable avait été convoquée en 1967 par le serviteur de Dieu Paul VI, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels.
« Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la renforcer et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant de célébration mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation », a expliqué le pape.
Avant de prier l’angélus, le pape a aussi évoqué la rencontre qui s’est déroulée au Vatican ces 15 et 16 octobre sur le thème de la Nouvelle évangélisation.
« Cette initiative, organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation, avait pour objectif final d’approfondir les domaines d’une annonce renouvelée de l’Evangile dans les pays d’ancienne tradition chrétienne, et elle a proposé en même temps certains témoignages et expériences significatives », a-t-il expliqué.
« Des personnes du monde entier, engagées dans cette mission que le bienheureux Jean-Paul II avait clairement indiquée à l’Eglise comme un défi urgent et passionnant, ont répondu nombreuses à cette invitation. Il fut en effet, sur les traces du Concile Vatican II et de celui qui en a engagé la réalisation – le pape Paul VI – un soutien infatigable de la mission ad gentes, c’est-à-dire aux peuples et aux territoires où l’Evangile n’a pas encore pris racines, ainsi qu’un héraut de la nouvelle évangélisation ».
Le pape a enfin encouragé « les missionnaires d’aujourd’hui – prêtres, religieux et laïcs – engagés à annoncer le Christ à qui ne le connaît pas, ou à qui l’a réduit à un simple personnage historique ».
Marine Soreau
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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L'évangélisation a besoin de la force de l'Esprit, déclare Benoît XVI
Annonce d'une "Année de la Foi" (2012-2013)
ROME, Dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI rappelle l’importance de la prière et de la « force de l’Esprit » pour une évangélisation « efficace ». Et il annonce une "Année de la Foi" (2012-2013).
« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a insisté le pape qui a célébré la messe, ce dimanche dans la basilique Saint-Pierre, pour la conclusion de la première rencontre internationale organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.
Dans son homélie, le pape s’est adressé aux personnes engagées dans le monde entier « sur les frontières de la nouvelle évangélisation ».
En s’arrêtant notamment sur la seconde Lecture tirée de la première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, il a souligné combien l’apôtre Paul, « le plus grand évangélisateur de tous les temps », rappelle « que l’on n’évangélise pas de manière isolée ».
« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a encore commenté le pape: « Chaque missionnaire de l’Evangile doit toujours avoir à l’esprit cette vérité : c’est le Seigneur qui touche les cœurs par sa Parole et son Esprit, appelant les personnes à la foi et à la communion dans l’Eglise ».
Enfin, Paul laisse un enseignement très précieux, tiré de son expérience. Il écrit : « Notre annonce de l’Évangile chez vous n’a pas été simple parole, mais puissance, action de l’Esprit Saint, certitude absolue » (v. 5).
« Pour être efficace – a insisté le pape – l’évangélisation a besoin de la force de l’Esprit » et l’annonce, « pour être accomplie et fidèle, demande d’être accompagnée de signes, de gestes comme la prédication de Jésus. Parole, Esprit et certitude sont donc inséparables et concourent à faire en sorte que le message évangélique se répande avec efficacité ».
« Les nouveaux évangélisateurs sont appelés à avancer sur ce Chemin qu’est le Christ pour faire connaître aux autres la beauté de l’Evangile qui donne la vie », a ajouté le pape: « Et l’on ne marche jamais seuls sur ce chemin, mais en compagnie : une expérience de communion et de fraternité qui est offerte à tous ceux que nous rencontrons, pour les faire participer à notre expérience du Christ et de son Eglise ».
« La mission de l’Eglise, comme celle du Christ – a poursuivi Benoît XVI – est essentiellement de parler de Dieu, de faire mémoire de sa souveraineté, de rappeler à tous, spécialement aux chrétiens qui ont perdu leur identité, le droit de Dieu sur ce qui lui appartient, c’est-à-dire notre vie ».
Le pape a enfin annoncé son désir de convoquer une « Année de la foi » pour donner « une impulsion nouvelle à la mission de toute l’Eglise de conduire les hommes hors du désert où ils se trouvent souvent sur leur lieu de vie »: « Ce sera un moment de grâce et d’engagement pour une conversion toujours plus totale à Dieu, pour renforcer notre foi en Lui et pour l’annoncer avec joie à l’homme de notre temps ».
« Vous êtes parmi les protagonistes de la nouvelle évangélisation que l’Eglise a entreprise et mène, non sans difficulté, avec le même enthousiasme que les premiers chrétiens », a conclu le pape: « Apprenez de la Mère du Seigneur et de notre Mère à être humbles tout en étant courageux, simples et prudent, doux et forts, non par la force du monde, mais par celle de la vérité ».
Marine Soreau
L'évangélisation a besoin de la force de l'Esprit, déclare Benoît XVI
Annonce d'une "Année de la Foi" (2012-2013)
ROME, Dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI rappelle l’importance de la prière et de la « force de l’Esprit » pour une évangélisation « efficace ». Et il annonce une "Année de la Foi" (2012-2013).
« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a insisté le pape qui a célébré la messe, ce dimanche dans la basilique Saint-Pierre, pour la conclusion de la première rencontre internationale organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.
Dans son homélie, le pape s’est adressé aux personnes engagées dans le monde entier « sur les frontières de la nouvelle évangélisation ».
En s’arrêtant notamment sur la seconde Lecture tirée de la première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, il a souligné combien l’apôtre Paul, « le plus grand évangélisateur de tous les temps », rappelle « que l’on n’évangélise pas de manière isolée ».
« L’annonce doit toujours être précédée, accompagnée et suivie de la prière », a encore commenté le pape: « Chaque missionnaire de l’Evangile doit toujours avoir à l’esprit cette vérité : c’est le Seigneur qui touche les cœurs par sa Parole et son Esprit, appelant les personnes à la foi et à la communion dans l’Eglise ».
Enfin, Paul laisse un enseignement très précieux, tiré de son expérience. Il écrit : « Notre annonce de l’Évangile chez vous n’a pas été simple parole, mais puissance, action de l’Esprit Saint, certitude absolue » (v. 5).
« Pour être efficace – a insisté le pape – l’évangélisation a besoin de la force de l’Esprit » et l’annonce, « pour être accomplie et fidèle, demande d’être accompagnée de signes, de gestes comme la prédication de Jésus. Parole, Esprit et certitude sont donc inséparables et concourent à faire en sorte que le message évangélique se répande avec efficacité ».
« Les nouveaux évangélisateurs sont appelés à avancer sur ce Chemin qu’est le Christ pour faire connaître aux autres la beauté de l’Evangile qui donne la vie », a ajouté le pape: « Et l’on ne marche jamais seuls sur ce chemin, mais en compagnie : une expérience de communion et de fraternité qui est offerte à tous ceux que nous rencontrons, pour les faire participer à notre expérience du Christ et de son Eglise ».
« La mission de l’Eglise, comme celle du Christ – a poursuivi Benoît XVI – est essentiellement de parler de Dieu, de faire mémoire de sa souveraineté, de rappeler à tous, spécialement aux chrétiens qui ont perdu leur identité, le droit de Dieu sur ce qui lui appartient, c’est-à-dire notre vie ».
Le pape a enfin annoncé son désir de convoquer une « Année de la foi » pour donner « une impulsion nouvelle à la mission de toute l’Eglise de conduire les hommes hors du désert où ils se trouvent souvent sur leur lieu de vie »: « Ce sera un moment de grâce et d’engagement pour une conversion toujours plus totale à Dieu, pour renforcer notre foi en Lui et pour l’annoncer avec joie à l’homme de notre temps ».
« Vous êtes parmi les protagonistes de la nouvelle évangélisation que l’Eglise a entreprise et mène, non sans difficulté, avec le même enthousiasme que les premiers chrétiens », a conclu le pape: « Apprenez de la Mère du Seigneur et de notre Mère à être humbles tout en étant courageux, simples et prudent, doux et forts, non par la force du monde, mais par celle de la vérité ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Etre un évangélisateur, ce n'est pas un privilège, mais un engagement
Benoît XVI relance la Nouvelle évangélisation
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Dans un monde où le mal fait souvent plus de bruit que le bien, le pape Benoît XVI a salué l’action de ceux qui accueillent l’invitation du Christ à devenir ses disciples. « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu », a-t-il affirmé en rappelant qu’être évangélisateur « n’est pas un privilège mais un engagement qui vient de la foi ».
Au terme d’une longue journée ponctuée de témoignages, le pape a rencontré les nouveaux évangélisateurs qui participaient, salle Paul VI au Vatican, à la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation sur le thème « « Nouveaux évangélisateurs pour la Nouvelle évangélisation – La Parole de Dieu croît et se répand ».
Dans son discours, le pape a évoqué la condition de l’homme contemporain qui, « souvent confus », ne parvient pas « à trouver de réponse aux nombreuses interrogations qui agitent son esprit concernant le sens de la vie et les questions qui se trouvent au plus profond de son cœur ».
« L’homme ne peut éluder ces questions qui touchent la signification de soi et de la réalité, il ne peut vivre dans une seule dimension ! », a fait observer le pape avnt d’ajouter : « Au contraire, assez souvent, il s’éloigne de la recherche de l’essentiel dans la vie, alors qu’un bonheur éphémère lui est proposé, qui le contente pour un moment mais laisse bien vite tristesse et insatisfaction ».
Malgré tout, aujourd’hui encore, a affirmé le pape, et « comme aux débuts du christianisme », « la Parole de Dieu continue à croître et à se répandre ».
« Nous devons toujours croire dans l’humble puissance de la Parole de Dieu et laisser Dieu agir ! », a-t-il conseillé : « Dans le monde, même si le mal fait plus de bruit, il continue à y avoir de la bonne terre ».
« L’annonce de l’Evangile est vraiment arrivée jusqu’aux confins du monde, a constaté Benoît XVI, et, même au milieu de l’indifférence, de l’incompréhension et des persécutions, beaucoup continuent encore aujourd’hui, avec courage, à ouvrir leur cœur et leur esprit pour accueillir l’invitation du Christ à Le rencontrer et à devenir ses disciples ».
« Si tout cela, d’une part, apporte consolation et espérance, parce que cela montre le constant ferment missionnaire qui anime l’Eglise, cela doit, d’autre part, tous nous remplir d’un sens renouvelé des responsabilités envers la Parole de Dieu et la diffusion de l’Evangile », a demandé le pape.
Devant les milliers de personnes présentes salle Paul VI, Benoît XVI est revenu sur l’institution, il y a un an, du Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation dans lequel il voit « un instrument précieux pour identifier les grandes questions débattues dans différents secteurs de la société et de la culture contemporaine », et « appelé à offrir une aide particulière à l’Eglise dans sa mission, surtout au sein de ces pays d’ancienne tradition chrétienne qui semblent devenus indifférents, voire hostiles à la Parole de Dieu ».
« Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui annoncent et témoignent que c’est le Christ qui nous enseigne l’art de vivre, le chemin du vrai bonheur, parce qu’Il est la route de la vie », a insisté Benoît XVI : « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu. Et nous devons aussi toujours rappeler que Jésus n’a pas sauvé le monde par de belles paroles ou des moyens tapageurs, mais par sa souffrance et par sa mort ».
« En vous voyant tous et en sachant le grand engagement que chacun pose au service de la mission, je suis convaincu que les nouveaux évangélisateurs se multiplieront toujours plus pour donner naissance à la vraie transformation dont le monde d’aujourd’hui a besoin », a-t-il ajouté.
Avant de conclure, le pape a rappelé qu’ « être des évangélisateurs n’est pas un privilège, mais un engagement qui vient de la foi » : « Je vous demande de vous laisser combler par la grâce de Dieu et de correspondre docilement à l’action de l’Esprit du Ressuscité. Soyez des signes d’espérance capables de regarder vers l’avenir avec la certitude qui vient du Seigneur Jésus, qui a vaincu la mort et nous a donné la vie éternelle ».
Marine Soreau
Etre un évangélisateur, ce n'est pas un privilège, mais un engagement
Benoît XVI relance la Nouvelle évangélisation
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Dans un monde où le mal fait souvent plus de bruit que le bien, le pape Benoît XVI a salué l’action de ceux qui accueillent l’invitation du Christ à devenir ses disciples. « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu », a-t-il affirmé en rappelant qu’être évangélisateur « n’est pas un privilège mais un engagement qui vient de la foi ».
Au terme d’une longue journée ponctuée de témoignages, le pape a rencontré les nouveaux évangélisateurs qui participaient, salle Paul VI au Vatican, à la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation sur le thème « « Nouveaux évangélisateurs pour la Nouvelle évangélisation – La Parole de Dieu croît et se répand ».
Dans son discours, le pape a évoqué la condition de l’homme contemporain qui, « souvent confus », ne parvient pas « à trouver de réponse aux nombreuses interrogations qui agitent son esprit concernant le sens de la vie et les questions qui se trouvent au plus profond de son cœur ».
« L’homme ne peut éluder ces questions qui touchent la signification de soi et de la réalité, il ne peut vivre dans une seule dimension ! », a fait observer le pape avnt d’ajouter : « Au contraire, assez souvent, il s’éloigne de la recherche de l’essentiel dans la vie, alors qu’un bonheur éphémère lui est proposé, qui le contente pour un moment mais laisse bien vite tristesse et insatisfaction ».
Malgré tout, aujourd’hui encore, a affirmé le pape, et « comme aux débuts du christianisme », « la Parole de Dieu continue à croître et à se répandre ».
« Nous devons toujours croire dans l’humble puissance de la Parole de Dieu et laisser Dieu agir ! », a-t-il conseillé : « Dans le monde, même si le mal fait plus de bruit, il continue à y avoir de la bonne terre ».
« L’annonce de l’Evangile est vraiment arrivée jusqu’aux confins du monde, a constaté Benoît XVI, et, même au milieu de l’indifférence, de l’incompréhension et des persécutions, beaucoup continuent encore aujourd’hui, avec courage, à ouvrir leur cœur et leur esprit pour accueillir l’invitation du Christ à Le rencontrer et à devenir ses disciples ».
« Si tout cela, d’une part, apporte consolation et espérance, parce que cela montre le constant ferment missionnaire qui anime l’Eglise, cela doit, d’autre part, tous nous remplir d’un sens renouvelé des responsabilités envers la Parole de Dieu et la diffusion de l’Evangile », a demandé le pape.
Devant les milliers de personnes présentes salle Paul VI, Benoît XVI est revenu sur l’institution, il y a un an, du Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation dans lequel il voit « un instrument précieux pour identifier les grandes questions débattues dans différents secteurs de la société et de la culture contemporaine », et « appelé à offrir une aide particulière à l’Eglise dans sa mission, surtout au sein de ces pays d’ancienne tradition chrétienne qui semblent devenus indifférents, voire hostiles à la Parole de Dieu ».
« Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui annoncent et témoignent que c’est le Christ qui nous enseigne l’art de vivre, le chemin du vrai bonheur, parce qu’Il est la route de la vie », a insisté Benoît XVI : « Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu. Et nous devons aussi toujours rappeler que Jésus n’a pas sauvé le monde par de belles paroles ou des moyens tapageurs, mais par sa souffrance et par sa mort ».
« En vous voyant tous et en sachant le grand engagement que chacun pose au service de la mission, je suis convaincu que les nouveaux évangélisateurs se multiplieront toujours plus pour donner naissance à la vraie transformation dont le monde d’aujourd’hui a besoin », a-t-il ajouté.
Avant de conclure, le pape a rappelé qu’ « être des évangélisateurs n’est pas un privilège, mais un engagement qui vient de la foi » : « Je vous demande de vous laisser combler par la grâce de Dieu et de correspondre docilement à l’action de l’Esprit du Ressuscité. Soyez des signes d’espérance capables de regarder vers l’avenir avec la certitude qui vient du Seigneur Jésus, qui a vaincu la mort et nous a donné la vie éternelle ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Benoît XVI rappelle l'importance de la transmission de la foi
Message aux francophones après l'angélus
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a rappelé l’importance de la « transmission de la foi », invitant à prier « pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation » et pour que se lèvent des « missionnaires généreux et audacieux ».
« Chers pèlerins francophones, la semaine missionnaire mondiale qui débute aujourd’hui oriente notre regard vers la transmission de la foi », a affirmé le pape en s’adressant aux pèlerins francophones, ce dimanche à l’issue de la prière de l’angélus, avant d’ajouter : « Ce don de Dieu naît lorsque le cœur est touché par sa Parole et s’ouvre à sa lumière ».
« Par le baptême, les chrétiens ont reçu la mission de faire connaître et aimer le Christ autour d’eux. Dans l’Église, ils sont nombreux à annoncer la Bonne nouvelle du Salut avec foi et courage », a-t-il précisé.
« Je vous invite à prier, a insisté Benoît XVI, pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation. Le Christ est venu pour tous. Puisse l’Esprit Saint susciter pour notre temps des missionnaires généreux et audacieux ! Bon dimanche à tous ! ».
Benoît XVI rappelle l'importance de la transmission de la foi
Message aux francophones après l'angélus
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a rappelé l’importance de la « transmission de la foi », invitant à prier « pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation » et pour que se lèvent des « missionnaires généreux et audacieux ».
« Chers pèlerins francophones, la semaine missionnaire mondiale qui débute aujourd’hui oriente notre regard vers la transmission de la foi », a affirmé le pape en s’adressant aux pèlerins francophones, ce dimanche à l’issue de la prière de l’angélus, avant d’ajouter : « Ce don de Dieu naît lorsque le cœur est touché par sa Parole et s’ouvre à sa lumière ».
« Par le baptême, les chrétiens ont reçu la mission de faire connaître et aimer le Christ autour d’eux. Dans l’Église, ils sont nombreux à annoncer la Bonne nouvelle du Salut avec foi et courage », a-t-il précisé.
« Je vous invite à prier, a insisté Benoît XVI, pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation. Le Christ est venu pour tous. Puisse l’Esprit Saint susciter pour notre temps des missionnaires généreux et audacieux ! Bon dimanche à tous ! ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Angélus du dimanche 16 octobre
Texte intégral
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral des paroles prononcées ce dimanche place Saint-Pierre par Benoît XVI pour la prière de l’Angélus.
***
AVANT L’ANGELUS
Chers frères et sœurs !
Une rencontre importante a eu lieu hier et aujourd’hui au Vatican sur le thème de la Nouvelle évangélisation, rencontre qui s’est conclue ce matin par la célébration eucharistique que j’ai présidé dans la basilique Saint-Pierre. Cette initiative, organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation, avait pour objectif final d’approfondir les domaines d’une annonce renouvelée de l’Evangile dans les pays d’ancienne tradition chrétienne, et elle a proposé en même temps certains témoignages et expériences significatives. Des personnes du monde entier, engagées dans cette mission que le bienheureux Jean-Paul II avait clairement indiquée à l’Eglise comme un défi urgent et passionnant, ont répondu nombreuses à cette invitation. Il a été en effet, sur les traces du Concile Vatican II et de celui qui en a engagé la réalisation – le pape Paul VI –, un soutien infatigable de la mission ad gentes, c’est-à-dire aux peuples et aux territoires où l’Evangile n’a pas encore pris racines, ainsi qu’un héraut de la nouvelle évangélisation. Voilà les aspects de l’unique mission de l’Eglise, et il est significatif de les envisager ensemble en ce mois d’octobre marqué par la célébration de la Journée missionnaire mondiale, dimanche prochain précisément.
Comme je viens de le faire dans l’homélie de la messe, je profite volontiers de cette occasion pour annoncer que j’ai décidé de convoquer une Année de la Foi, qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, en la solennité du Christ Roi de l’Univers. Les motivations, les finalités et les lignes directrices de cette « Année », je les aies exposées dans une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours. Le serviteur de Dieu Paul VI a convoqué une « Année de la Foi » analogue en 1967, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels. Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la fortifier et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant célébratif mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation.
Chers amis, dans la liturgie de ce dimanche, lisons ce que saint Paul écrivit aux Thessaloniciens : « notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été uniquement parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue ». Que cette parole de l’Apôtre des Gentils soit un souhait et un programme pour les missionnaires d’aujourd’hui – prêtres, religieux et laïcs – engagés à annoncer le Christ à qui ne le connaît pas, ou à qui l’a réduit à un simple personnage historique. Que la Vierge Marie aide chaque chrétien à être un témoin efficace de l’Evangile.
APRES L’ANGELUS
Après la prière de l’Angélus, le pape s’est adressé aux pèlerins francophones :
Chers pèlerins francophones, la semaine missionnaire mondiale qui débute aujourd’hui oriente notre regard vers la transmission de la foi. Ce don de Dieu naît lorsque le cœur est touché par sa Parole et s’ouvre à sa lumière. Par le baptême, les chrétiens ont reçu la mission de faire connaître et aimer le Christ autour d’eux. Dans l’Église, ils sont nombreux à annoncer la Bonne nouvelle du Salut avec foi et courage. Je vous invite à prier pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation. Le Christ est venu pour tous. Puisse l’Esprit Saint susciter pour notre temps des missionnaires généreux et audacieux! Bon dimanche à tous!
© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana
Traduction française : Zenit
Angélus du dimanche 16 octobre
Texte intégral
ROME, dimanche 16 octobre 2011 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral des paroles prononcées ce dimanche place Saint-Pierre par Benoît XVI pour la prière de l’Angélus.
***
AVANT L’ANGELUS
Chers frères et sœurs !
Une rencontre importante a eu lieu hier et aujourd’hui au Vatican sur le thème de la Nouvelle évangélisation, rencontre qui s’est conclue ce matin par la célébration eucharistique que j’ai présidé dans la basilique Saint-Pierre. Cette initiative, organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation, avait pour objectif final d’approfondir les domaines d’une annonce renouvelée de l’Evangile dans les pays d’ancienne tradition chrétienne, et elle a proposé en même temps certains témoignages et expériences significatives. Des personnes du monde entier, engagées dans cette mission que le bienheureux Jean-Paul II avait clairement indiquée à l’Eglise comme un défi urgent et passionnant, ont répondu nombreuses à cette invitation. Il a été en effet, sur les traces du Concile Vatican II et de celui qui en a engagé la réalisation – le pape Paul VI –, un soutien infatigable de la mission ad gentes, c’est-à-dire aux peuples et aux territoires où l’Evangile n’a pas encore pris racines, ainsi qu’un héraut de la nouvelle évangélisation. Voilà les aspects de l’unique mission de l’Eglise, et il est significatif de les envisager ensemble en ce mois d’octobre marqué par la célébration de la Journée missionnaire mondiale, dimanche prochain précisément.
Comme je viens de le faire dans l’homélie de la messe, je profite volontiers de cette occasion pour annoncer que j’ai décidé de convoquer une Année de la Foi, qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, en la solennité du Christ Roi de l’Univers. Les motivations, les finalités et les lignes directrices de cette « Année », je les aies exposées dans une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours. Le serviteur de Dieu Paul VI a convoqué une « Année de la Foi » analogue en 1967, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels. Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la fortifier et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant célébratif mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation.
Chers amis, dans la liturgie de ce dimanche, lisons ce que saint Paul écrivit aux Thessaloniciens : « notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été uniquement parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue ». Que cette parole de l’Apôtre des Gentils soit un souhait et un programme pour les missionnaires d’aujourd’hui – prêtres, religieux et laïcs – engagés à annoncer le Christ à qui ne le connaît pas, ou à qui l’a réduit à un simple personnage historique. Que la Vierge Marie aide chaque chrétien à être un témoin efficace de l’Evangile.
APRES L’ANGELUS
Après la prière de l’Angélus, le pape s’est adressé aux pèlerins francophones :
Chers pèlerins francophones, la semaine missionnaire mondiale qui débute aujourd’hui oriente notre regard vers la transmission de la foi. Ce don de Dieu naît lorsque le cœur est touché par sa Parole et s’ouvre à sa lumière. Par le baptême, les chrétiens ont reçu la mission de faire connaître et aimer le Christ autour d’eux. Dans l’Église, ils sont nombreux à annoncer la Bonne nouvelle du Salut avec foi et courage. Je vous invite à prier pour les peuples des pays de vieille et de nouvelle évangélisation. Le Christ est venu pour tous. Puisse l’Esprit Saint susciter pour notre temps des missionnaires généreux et audacieux! Bon dimanche à tous!
© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana
Traduction française : Zenit
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
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Le dicastère pour la nouvelle évangélisation, fruit de Vatican II
Mgr Fisichella évoque les racines du nouveau Conseil pontifical
ROME, Lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation représente « un des fruits les plus matures » du Concile Vatican II dont l’objectif était de remettre l’Eglise sur la voie principale de l’évangélisation dans le monde contemporain.
C’est le constat dressé par Mgr Rino Fisichella, président de ce nouveau dicastère, qui revient sur les « racines » de ce Conseil pontifical créé en 2010 par Benoît XVI.
L’Osservatore Romano publie des extraits du premier chapitre du livre de Mgr Rino Fisichella intitulé « La nuova evangelizzazione. Una sfida per uscire dall’indifferenza » - « La Nouvelle évangélisation. Un défi pour sortir de l’indifférence » (Milan, Mondadori 2011), qui s’ouvre avec le souvenir d’une audience privée concédée le 29 mars 2010 par Benoît XVI à l’auteur.
« Je n’aurais jamais pensé – affirme Mgr Fisichella – en m’asseyant devant un Benoît XVI souriant et presque satisfait, qu’il m’aurait dit textuellement : ‘J’ai beaucoup réfléchi ces derniers mois. Je souhaite instituer un dicastère pour la nouvelle évangélisation et je vous demande d’en être le président. Je vous ferai avoir mes remarques. Qu’en pensez-vous ?’. J’étais très surpris, je réussis seulement à dire : ‘Saint-Père, c’est un grand défi’ ».
L’institution du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation a des racines importantes qui lui permettent « de trouver un fondement solide et une orientation pour son engagement futur », souligne le prélat. « Je suis convaincue que ce dicastère représente un des fruits les plus matures de Vatican II ».
A 50 ans désormais de l’ouverture de ce Concile, il a souhaité revenir aux paroles de Jean XXIII qui, dans son discours programmae Gaudet Mater Ecclesia, fait plusieurs fois référence « à des concepts relatifs au thème de la nouvelle évangélisation ».
Jean XXIII parla de « vigueur de nouvelles énergies », d’ « un nouvel ordre des choses », de « regarder le présent qui a comporté de nouvelles situations et de nouvelles manières de vivre, et a ouvert de nouvelles voies à l’apostolat catholique ».
« Toutes ces expressions – estime Mgr Fisichella – sont un signe d’une prévoyance qui voyait une nouvelle manière d’annoncer l’Evangile de toujours ».
« On pourra beaucoup discuter sur ce que Vatican II a représenté dans l’histoire de l’Eglise récente ; mais d’où que l’on observe, il continue à poursuivre l’objectif de vouloir remettre l’Eglise sur la voie principale de l’évangélisation dans le monde contemporain ».
Environ 10 ans plus tard, Paul VI convoqua le synode des évêques sur le thème de l’évangélisation et son exhortation apostolique Evangelii nuntiandi (1975) « conserve intacte sa propre actualité », poursuit le président du dicastère pour la nouvelle évangélisation.
Et si l’expression « nouvelle évangélisation » n’apparaît pas dans cette exhortation apostolique, elle parle pourtant « concrètement d’une nouvelle manière d’annoncer l’Evangile ». « Ces pages, entre autres, sont une analyse impressionnante des changements advenus dans un monde touché par un phénomène de contestation généralisée ».
C’est Jean-Paul II – indique-t-il enfin – « avec toute la force de son magistère », qui « introduisit la formule ‘nouvelle évangélisation’ ».
« Difficile de pouvoir établir si le pape, avec cette expression, aurait pu pleinement s’imaginer le réel mouvement qui se serait créé par la suite ; même dans son ambiguïté, elle indiquait pratiquement le chemin à parcourir ».
« A partir de là, en effet, de nombreuses réalités ecclésiales comprirent que leur action devait être tournée vers cet horizon. Beaucoup comprirent l’urgence et appliquèrent à soi les paroles de Paul : ‘Annoncer l’Evangile (…) est une nécessité qui m’incombe. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile !’ (1 Cor 9, 16), et rapportèrent enthousiasme et force là où la fatigue et la confusion s’étaient infiltrées ».
Le dicastère pour la nouvelle évangélisation, fruit de Vatican II
Mgr Fisichella évoque les racines du nouveau Conseil pontifical
ROME, Lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation représente « un des fruits les plus matures » du Concile Vatican II dont l’objectif était de remettre l’Eglise sur la voie principale de l’évangélisation dans le monde contemporain.
C’est le constat dressé par Mgr Rino Fisichella, président de ce nouveau dicastère, qui revient sur les « racines » de ce Conseil pontifical créé en 2010 par Benoît XVI.
L’Osservatore Romano publie des extraits du premier chapitre du livre de Mgr Rino Fisichella intitulé « La nuova evangelizzazione. Una sfida per uscire dall’indifferenza » - « La Nouvelle évangélisation. Un défi pour sortir de l’indifférence » (Milan, Mondadori 2011), qui s’ouvre avec le souvenir d’une audience privée concédée le 29 mars 2010 par Benoît XVI à l’auteur.
« Je n’aurais jamais pensé – affirme Mgr Fisichella – en m’asseyant devant un Benoît XVI souriant et presque satisfait, qu’il m’aurait dit textuellement : ‘J’ai beaucoup réfléchi ces derniers mois. Je souhaite instituer un dicastère pour la nouvelle évangélisation et je vous demande d’en être le président. Je vous ferai avoir mes remarques. Qu’en pensez-vous ?’. J’étais très surpris, je réussis seulement à dire : ‘Saint-Père, c’est un grand défi’ ».
L’institution du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation a des racines importantes qui lui permettent « de trouver un fondement solide et une orientation pour son engagement futur », souligne le prélat. « Je suis convaincue que ce dicastère représente un des fruits les plus matures de Vatican II ».
A 50 ans désormais de l’ouverture de ce Concile, il a souhaité revenir aux paroles de Jean XXIII qui, dans son discours programmae Gaudet Mater Ecclesia, fait plusieurs fois référence « à des concepts relatifs au thème de la nouvelle évangélisation ».
Jean XXIII parla de « vigueur de nouvelles énergies », d’ « un nouvel ordre des choses », de « regarder le présent qui a comporté de nouvelles situations et de nouvelles manières de vivre, et a ouvert de nouvelles voies à l’apostolat catholique ».
« Toutes ces expressions – estime Mgr Fisichella – sont un signe d’une prévoyance qui voyait une nouvelle manière d’annoncer l’Evangile de toujours ».
« On pourra beaucoup discuter sur ce que Vatican II a représenté dans l’histoire de l’Eglise récente ; mais d’où que l’on observe, il continue à poursuivre l’objectif de vouloir remettre l’Eglise sur la voie principale de l’évangélisation dans le monde contemporain ».
Environ 10 ans plus tard, Paul VI convoqua le synode des évêques sur le thème de l’évangélisation et son exhortation apostolique Evangelii nuntiandi (1975) « conserve intacte sa propre actualité », poursuit le président du dicastère pour la nouvelle évangélisation.
Et si l’expression « nouvelle évangélisation » n’apparaît pas dans cette exhortation apostolique, elle parle pourtant « concrètement d’une nouvelle manière d’annoncer l’Evangile ». « Ces pages, entre autres, sont une analyse impressionnante des changements advenus dans un monde touché par un phénomène de contestation généralisée ».
C’est Jean-Paul II – indique-t-il enfin – « avec toute la force de son magistère », qui « introduisit la formule ‘nouvelle évangélisation’ ».
« Difficile de pouvoir établir si le pape, avec cette expression, aurait pu pleinement s’imaginer le réel mouvement qui se serait créé par la suite ; même dans son ambiguïté, elle indiquait pratiquement le chemin à parcourir ».
« A partir de là, en effet, de nombreuses réalités ecclésiales comprirent que leur action devait être tournée vers cet horizon. Beaucoup comprirent l’urgence et appliquèrent à soi les paroles de Paul : ‘Annoncer l’Evangile (…) est une nécessité qui m’incombe. Oui, malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile !’ (1 Cor 9, 16), et rapportèrent enthousiasme et force là où la fatigue et la confusion s’étaient infiltrées ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.zenit.org/index.php?l=french
La place du « silence » dans le processus de nouvelle évangélisation
Editorial du P. Lombardi
ROME, Lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – Il n’y a pas antithèse entre la vie contemplative et l’annonce de la Parole, rappelle le père Federico Lombardi, S.J., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans son dernier éditorial pour « Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV).
Revenant sur la visite que Benoît XVI a effectuée, dimanche 9 octobre, à la Chartreuse de Serra San Bruno, en Calabre (Italie), le porte-parole du Saint-Siège souligne que le « silence et la Parole » avec « la prière et l’annonce », loin de s’opposer, sont essentiels, au moment où « nous nous interrogeons sur la manière de donner des ailes à la nouvelle évangélisation ».
« Le silence est la prémisse essentielle pour accueillir l’écoute de la Parole », insiste le père Lombardi, car « c’est justement parce qu’il est scandé, modulé de silences, que le son de la parole devient significatif ».
Le père Lombardi reconnaît que, pour les personnes de notre époque, plongées dans un flux de bruits continu, physique ou mental, la vie des moines suscite à la fois de l’admiration et une crainte révérencielle, la nostalgie de rythmes et équilibres de vie perdus dans le passé ». Toutefois, presque tous, de manière plus ou moins confuse, ajoute-t-il « ressentent de la fascination et comprennent l’importance essentielle d’un lieu de silence ».
Un silence, précise-t-il, qui n’équivaut pas « au vide du néant », mais « à la respiration de l’esprit » où l’on finit par percevoir ‘le souffle léger’ de la présence de Dieu, ‘la Réalité la plus réelle qui soit, comme disait le pape, et qui se trouve bien au-delà de la dimension sensible' ».
Le Père Lombardi rappelle le thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales, le 20 mai 2012 : « Silence et Parole : chemin d’évangélisation ».
La place du « silence » dans le processus de nouvelle évangélisation
Editorial du P. Lombardi
ROME, Lundi 17 octobre 2011 (ZENIT.org) – Il n’y a pas antithèse entre la vie contemplative et l’annonce de la Parole, rappelle le père Federico Lombardi, S.J., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans son dernier éditorial pour « Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV).
Revenant sur la visite que Benoît XVI a effectuée, dimanche 9 octobre, à la Chartreuse de Serra San Bruno, en Calabre (Italie), le porte-parole du Saint-Siège souligne que le « silence et la Parole » avec « la prière et l’annonce », loin de s’opposer, sont essentiels, au moment où « nous nous interrogeons sur la manière de donner des ailes à la nouvelle évangélisation ».
« Le silence est la prémisse essentielle pour accueillir l’écoute de la Parole », insiste le père Lombardi, car « c’est justement parce qu’il est scandé, modulé de silences, que le son de la parole devient significatif ».
Le père Lombardi reconnaît que, pour les personnes de notre époque, plongées dans un flux de bruits continu, physique ou mental, la vie des moines suscite à la fois de l’admiration et une crainte révérencielle, la nostalgie de rythmes et équilibres de vie perdus dans le passé ». Toutefois, presque tous, de manière plus ou moins confuse, ajoute-t-il « ressentent de la fascination et comprennent l’importance essentielle d’un lieu de silence ».
Un silence, précise-t-il, qui n’équivaut pas « au vide du néant », mais « à la respiration de l’esprit » où l’on finit par percevoir ‘le souffle léger’ de la présence de Dieu, ‘la Réalité la plus réelle qui soit, comme disait le pape, et qui se trouve bien au-delà de la dimension sensible' ».
Le Père Lombardi rappelle le thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales, le 20 mai 2012 : « Silence et Parole : chemin d’évangélisation ».
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://ZENIT.org/
La nouvelle évangélisation part de Rome
« L'heure est venue d'annoncer une nouvelle fois la Résurrection du Christ »
ROME, mercredi 19 octobre 2011 (ZENIT.org) – Trente-trois représentants des Conférences épiscopales, 400 représentants de 115 institutions ecclésiales engagées dans l’évangélisation, 10 000 jeunes prêts à se lancer dans leur mission: tels sont les chiffres de la première vague d’évangélisateurs qui ont répondu à l’appel du Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation.
« L’heure est venue d’ouvrir grand les portes et d’annoncer une nouvelle fois la Résurrection du Christ dont nous sommes témoins », leur a dit, samedi matin, le président du dicastère, Mgr Rino Fisichella, après avoir expliqué que le monde d’aujourd’hui fait face à une « véritable crise anthropologique», dont la sécularisation et un affaiblissement de la foi sont la cause, jetant le trouble parmi les hommes.
Ce phénomène, a-t-il ajouté, a touché aussi une partie importante du clergé et de l’Église catholique. D’où la nécessité d’une nouvelle évangélisation en dehors mais également à l’intérieur de l’Église.
Selon Mgr Fisichella, « la mise à l’écart de Dieu a entraîné un désordre identitaire chez l’individu », de « l’indifférence », de « l’ignorance » face aux contenus essentiels de la doctrine.
« Beaucoup, à tort, ont pensé que l’annonce explicite n’était plus nécessaire et que le témoignage de la vie était la seule voie utile pour évangéliser à nouveau », a-t-il relevé, alors que « le témoignage comporte l’annonce explicite du pourquoi on choisit de vivre dans les pas du Christ ».
En effet, comme l’a expliqué un professeur polonais de patrologie, enseigner l’histoire de l’Église ne signifie pas évangéliser. À titre d’exemple, celui-ci a raconté le cas d’une de ses meilleures élèves, qui est excellente en patrologie mais n’est pas croyante, ceci montrant bien, selon lui, qu’on n’évangélise pas sans témoigner de l’amour de Dieu.
Parmi les secteurs destinés à recevoir un nouveau souffle, et sur lesquels les activités de la nouvelle évangélisation se concentreront , Mgr Fisichella a indiqué : la liturgie, la confession, l’Eucharistie, la famille, la culture, l’engagement politique et civil, l’immigration et la communication. L’assemblée a répondu avec enthousiasme à l’appel.
Kiko Argüello, le fondateur et représentant du Chemin néocatéchuménal, a parlé du rôle immense que les familles étaient en train d’accomplir, expliquant que dans les endroits où la foi semblait en voie de disparition, et où il avait, pour cette raison, envoyé des catéchistes et des prêtres, ces derniers avaient été rejetés alors que les familles, qu’il avait envoyées dans un second temps, avaient opéré le miracle : non seulement elles n’ont pas été repoussées mais elles ont réussi à convertir, à transmettre la foi, obtenant des résultats incroyables.
Dans une autre intervention, Julian Carrón, du mouvement Communion et Libération, a souligné le caractère constructif et enrichissant que représente la foi au sein d’une culture.
Sans la foi, la culture ne peut se développer, a-t-il précisé, et la foi n’est vraie et n’influe sur l’histoire d’un peuple que si elle parvient à devenir culture.
Sur le phénomène de l’immigration, Adriano Roccucci, de la communauté de Sant’Egidio, a relevé l’état de vieillissement dans lequel se trouve l’Italie et le grand pourcentage de jeunes non italiens qui y vivent, ceci appelant à une réponse dans la charité qui, a-t-il rappelé, « est le premier des messages évangéliques ».
Don Gigi Perini, le curé de la paroisse Sant’Eustorgio à Milan et président de l'organisme international de ces cellules paroissiales d’évangélisation, a insisté quant à lui sur la nécessité de « réveiller ce géant endormi qu’est la paroisse » car, estime-t-il, une paroisse dynamique, pleine de l’amour de Dieu, qui fascine les fidèles et les pousse à évangéliser, est possible ! ».
Enfin, Franco Miano, de l’Action catholique italienne a lancé un appel à l’unité entre toutes les associations, tandis que Mgr Donald Wuerl, l’évêque de Washington (Etats-Unis), a souhaité que les évangélisateurs soient les premiers évangélisés expliquant qu’ « ils ne peuvent être considérés comme tels s’ils n’ont pas eux-mêmes une foi profonde ».
Salvatore Martinez, du Renouveau dans l’Esprit, a conclu en suggérant de « former au Christ de nouveaux hommes, capables de rénover la politique » pour « délivrer notre époque de toutes les structures de péché ».
Antonio Gaspari
La nouvelle évangélisation part de Rome
« L'heure est venue d'annoncer une nouvelle fois la Résurrection du Christ »
ROME, mercredi 19 octobre 2011 (ZENIT.org) – Trente-trois représentants des Conférences épiscopales, 400 représentants de 115 institutions ecclésiales engagées dans l’évangélisation, 10 000 jeunes prêts à se lancer dans leur mission: tels sont les chiffres de la première vague d’évangélisateurs qui ont répondu à l’appel du Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation.
« L’heure est venue d’ouvrir grand les portes et d’annoncer une nouvelle fois la Résurrection du Christ dont nous sommes témoins », leur a dit, samedi matin, le président du dicastère, Mgr Rino Fisichella, après avoir expliqué que le monde d’aujourd’hui fait face à une « véritable crise anthropologique», dont la sécularisation et un affaiblissement de la foi sont la cause, jetant le trouble parmi les hommes.
Ce phénomène, a-t-il ajouté, a touché aussi une partie importante du clergé et de l’Église catholique. D’où la nécessité d’une nouvelle évangélisation en dehors mais également à l’intérieur de l’Église.
Selon Mgr Fisichella, « la mise à l’écart de Dieu a entraîné un désordre identitaire chez l’individu », de « l’indifférence », de « l’ignorance » face aux contenus essentiels de la doctrine.
« Beaucoup, à tort, ont pensé que l’annonce explicite n’était plus nécessaire et que le témoignage de la vie était la seule voie utile pour évangéliser à nouveau », a-t-il relevé, alors que « le témoignage comporte l’annonce explicite du pourquoi on choisit de vivre dans les pas du Christ ».
En effet, comme l’a expliqué un professeur polonais de patrologie, enseigner l’histoire de l’Église ne signifie pas évangéliser. À titre d’exemple, celui-ci a raconté le cas d’une de ses meilleures élèves, qui est excellente en patrologie mais n’est pas croyante, ceci montrant bien, selon lui, qu’on n’évangélise pas sans témoigner de l’amour de Dieu.
Parmi les secteurs destinés à recevoir un nouveau souffle, et sur lesquels les activités de la nouvelle évangélisation se concentreront , Mgr Fisichella a indiqué : la liturgie, la confession, l’Eucharistie, la famille, la culture, l’engagement politique et civil, l’immigration et la communication. L’assemblée a répondu avec enthousiasme à l’appel.
Kiko Argüello, le fondateur et représentant du Chemin néocatéchuménal, a parlé du rôle immense que les familles étaient en train d’accomplir, expliquant que dans les endroits où la foi semblait en voie de disparition, et où il avait, pour cette raison, envoyé des catéchistes et des prêtres, ces derniers avaient été rejetés alors que les familles, qu’il avait envoyées dans un second temps, avaient opéré le miracle : non seulement elles n’ont pas été repoussées mais elles ont réussi à convertir, à transmettre la foi, obtenant des résultats incroyables.
Dans une autre intervention, Julian Carrón, du mouvement Communion et Libération, a souligné le caractère constructif et enrichissant que représente la foi au sein d’une culture.
Sans la foi, la culture ne peut se développer, a-t-il précisé, et la foi n’est vraie et n’influe sur l’histoire d’un peuple que si elle parvient à devenir culture.
Sur le phénomène de l’immigration, Adriano Roccucci, de la communauté de Sant’Egidio, a relevé l’état de vieillissement dans lequel se trouve l’Italie et le grand pourcentage de jeunes non italiens qui y vivent, ceci appelant à une réponse dans la charité qui, a-t-il rappelé, « est le premier des messages évangéliques ».
Don Gigi Perini, le curé de la paroisse Sant’Eustorgio à Milan et président de l'organisme international de ces cellules paroissiales d’évangélisation, a insisté quant à lui sur la nécessité de « réveiller ce géant endormi qu’est la paroisse » car, estime-t-il, une paroisse dynamique, pleine de l’amour de Dieu, qui fascine les fidèles et les pousse à évangéliser, est possible ! ».
Enfin, Franco Miano, de l’Action catholique italienne a lancé un appel à l’unité entre toutes les associations, tandis que Mgr Donald Wuerl, l’évêque de Washington (Etats-Unis), a souhaité que les évangélisateurs soient les premiers évangélisés expliquant qu’ « ils ne peuvent être considérés comme tels s’ils n’ont pas eux-mêmes une foi profonde ».
Salvatore Martinez, du Renouveau dans l’Esprit, a conclu en suggérant de « former au Christ de nouveaux hommes, capables de rénover la politique » pour « délivrer notre époque de toutes les structures de péché ».
Antonio Gaspari
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://www.generation-benoitxvi.com/Succes-du-Ier-congres-pour-la.html
Succès du Ier congrès pour la Nouvelle évangélisation : « La parole de Dieu croît et se répand » (Ac 12, 24)
21 octobre 2011 - par Hélène Bodenez
Présente à Rome pour le Ier congrès du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Hélène Bodenez prend connaissance en direct de la première annonce par Benoît XVI de l’Année de la foi.
[Rome] - Du nouveau. Du nouveau sous le soleil chrétien ; toujours ces « choses nouvelles » depuis plus de deux siècles. « De nouveaux évangélisateurs pour la Nouvelle évangélisation », le Ier congrès du en a été une preuve éclatante ces 15 et 16 octobre.
Ubicumque et semper, avons-nous chanté en latin Salle Paul VI le samedi après-midi. Un « Partout et toujours » qui s’élève de manière méditative après un énergique « Levons les yeux, levons les mains, Jésus vient » emmené par le groupe français Glorious.Mais aussi des Ave Maria, un Panisangelicum, sommets du répertoire chrétien chantés par Andrea Bocelli.
Beaucoup de joie en cet après-midi exceptionnel Salle Paul VI. L’agence romaine Zenit rend publics des chiffres impressionnants : « 33 représentants des conférences épiscopales, 400 représentants de 115 institutions ecclésiales engagées dans l’évangélisation, 10 000 jeunes prêts à se lancer dans leur mission. » Le Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation, sous la houlette de Mgr Rino Fisichella, avait lancé un appel plus ou moins bien relayé mais les difficultés et les obstacles n’auront pas eu raison de cette initiative majeure. Franc succès donc pour cette première fois bien menée, où chacun pouvait grâce à la technique écouter en direct les différentes interventions dans sa langue, Salle Paul VI et Basilique Saint-Pierre le lendemain. En France, KTO a compris l’enjeu et a tout retransmis en direct.
Prendre au sérieux l’exhortation de Pierre
Retenons d’abord le témoignage de l’écrivain italien, Vittorio Messori qui invite à une urgence, redécouvrir le kérigme, la foi contenue en ces trois petits mots « Jésus est ressuscité », la « base par quoi tout se tient ». Témoignant de sa conversion, Messori remonte à son passé anticlérical, à son indifférence radicale. Mais dit-il, il a été « contraint par une évidence intérieure », par une « dimension inimaginable qui s’est ouverte ». Ce qu’il croyait « accumulation de vieux mythes », « plaie de l’Occident », soudain se métamorphose.
« La foi ? une réalité surnaturelle qui s’incarne dans un homme concret. » Le chemin ne fut certes pas facile. Comment se rendre à « la dimension inédite » qui l’envahissait ? Il avait beau chercher une apologétique adéquate, il se heurtait aux disputes internes postconciliaires de l’Église. Personne ne parlait de la foi et encore moins de ses raisons, personne ne s’occupait de chercher la vérité du credo, et d’ailleurs qui voulait le faire se disqualifiait immédiatement. C’est ainsi qu’il décide de publier ses propres recherches en la matière, une défense de la foi, une apologétique, chose bien oubliée en effet aujourd’hui. « Il ne peut y avoir de résonance de la foi sans “raisonnabilité” de celle-ci. » Et quand celle-ci n’est plus confessée, on assiste à la chute de la foi.
L’appel final est vibrant : il faut « prendre au sérieux » l’exhortation de Pierre, donner les raisons de l’espérance qui est en nous, avec douceur et respect.
Mgr Fabio Suescún Mutis, évêque aux armées de Colombie, prend le relais des témoignages en revenant sur les expériences de nouvelle évangélisation en Amérique latine, fondées sur la certitude que « Jésus est la réponse valable à l’inquiétude des hommes et des femmes », fondée sur une « conversion pastorale personnelle ». Aller vers les indifférents, oui bien sûr, mais ne pas forcément s’occuper que de quelques brebis quand tout le troupeau se perd.
De nouvelles stratégies missionnaires s’imposent, et parmi elles, la capacité des chrétiens à occuper l’espace numérique comme cherche à le faire Jesus Colina en présentant aux milliers personnes présentes son site à venir Aleteia site dédié aux chercheurs de vérité (lancement officiel le 22 octobre). Le but, offrir une plateforme pour que chacun trouve des réponses à ses questions. La vidéo défile, les mots answers, debate, questions dansent, turquoise sur fond gris.
Pendant de longues minutes le Veni sancte spiritusde Taizé sera psalmodié avec une ferveur palpable. Mgr Fisichella proclame la Parole de Dieu préparant l’assemblée à l’intériorité et à l’enseignement du pape.
Le pape arrive dans l’attitude qu’on lui connaît bien, simple presque timide sous les acclamations, bras ouverts. Sous le Christ de la Résurrection [1] en pleine restauration de Pericle Fazzini, la posture du Pasteur des catholiques est tout un symbole. Mgr Fisichella introduit ce moment précieux en présentant tous ces « nouveaux évangélisateurs » réunis là pour un « programme de vie », celui de « communiquer la beauté de la foi » en « un style de vie » unifié.
Trois lois pour proclamer la parole
Le pape enseigne, nouvel évangélisateur parmi les nouveaux évangélisateurs, et en pédagogue donne trois lois pour que la Parole de Dieu se répande dans le monde, ces trois lois développées par le cardinal Stanislas Rylko dans un article de l’Osservatore romano [2], « Des laïcs pour la nouvelle évangélisation ». La première loi, c’est « la loi d’expropriation où les chrétiens se font serviteurs humbles de la « grande cause de Dieu, pas propriétaires », « ne parlant pas en leur nom propre » ; l’évangélisation n’est jamais une affaire privée, car derrière il y a toujours Dieu et il y a toujours l’Église. La deuxième loi ressort de la parabole du grain de sénevé. Celui qui annonce l’Évangile ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats, ni qualitatifs, ni quantitatifs. La troisième loi est celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit. Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente. »
Le pape poursuit :
« Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui annoncent et témoignent que c’est le Christ qui nous enseigne l’art de vivre, le chemin du vrai bonheur, parce qu’Il est la route de la vie. Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu. Et nous devons aussi toujours rappeler que Jésus n’a pas sauvé le monde par de belles paroles ou des moyens tapageurs, mais par sa souffrance et par sa mort. »
De cela, nous sommes responsables, responsables de le porter à tous, pas avec nos seules forces, mais mus par l’Esprit-Saint car c’est Lui qui rend toute chose nouvelle, mais ne cessant d’invoquer la Vierge Marie, « étoile de la Nouvelle évangélisation ».
L’Année de la foi
Avant la messe du 16 octobre.
Sommet de ces deux jours splendides, la messe le lendemain, dimanche 16 octobre, trente-trois ans jour pour jour après l’élection du pape Jean-Paul II. Lors de l’homélie, le pape Benoît XVI annonce une année de la Foi.
Présente dans l’Assemblée, les écouteurs sur les oreilles, j’ai l’impression de vivre un scoop. Tout encore imprégnée de l’interprétation de l’Évangile de ce dimanche, « rendre à Dieu ce qui est à Dieu », ce qui vaut cher en nous, notre âme frappée de l’effigie même de Dieu, je rends grâce au Père des Cieux pour ce pape qui croit vraiment que « Dieu trouvera aujourd’hui aussi de nouvelles voies pour appeler les hommes ».
L’auteur avec Frigide Barjot.
Les paroles en latin d’un Angélus baigné de soleil Place Saint-Pierre sont retransmises par écran géant ; la foule énorme répond. Grand moment de communion internationale. Puis une file d’attente commence à se former pour entrer dans la basilique, grossit pour atteindre le bas de la place. Beaucoup se dirigent une dernière fois vers l’autel de Saint-Sébastien où des bancs attendent les pèlerins. La pierre blanche gravée des lettres pourpre est l’objet de tous les regards, de toutes les pensées, de toutes les prières. Les « Bienheureux Jean-Paul II priez pour nous » s’élèvent dans les cœurs, les « Bienheureux Jean-Paul II protégez Benoît XVI », « protégez cette nouvelle évangélisation », nouvelle évangélisation si fervente mais si fragile »mais qui durera jusqu’à la consommation des siècles.
Hélène Bodenez
Photos Hélène Bodenez, Rome, 15-16 octobre 2011.
Succès du Ier congrès pour la Nouvelle évangélisation : « La parole de Dieu croît et se répand » (Ac 12, 24)
21 octobre 2011 - par Hélène Bodenez
Présente à Rome pour le Ier congrès du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Hélène Bodenez prend connaissance en direct de la première annonce par Benoît XVI de l’Année de la foi.
[Rome] - Du nouveau. Du nouveau sous le soleil chrétien ; toujours ces « choses nouvelles » depuis plus de deux siècles. « De nouveaux évangélisateurs pour la Nouvelle évangélisation », le Ier congrès du en a été une preuve éclatante ces 15 et 16 octobre.
Ubicumque et semper, avons-nous chanté en latin Salle Paul VI le samedi après-midi. Un « Partout et toujours » qui s’élève de manière méditative après un énergique « Levons les yeux, levons les mains, Jésus vient » emmené par le groupe français Glorious.Mais aussi des Ave Maria, un Panisangelicum, sommets du répertoire chrétien chantés par Andrea Bocelli.
Beaucoup de joie en cet après-midi exceptionnel Salle Paul VI. L’agence romaine Zenit rend publics des chiffres impressionnants : « 33 représentants des conférences épiscopales, 400 représentants de 115 institutions ecclésiales engagées dans l’évangélisation, 10 000 jeunes prêts à se lancer dans leur mission. » Le Conseil pontifical pour la Promotion de la nouvelle évangélisation, sous la houlette de Mgr Rino Fisichella, avait lancé un appel plus ou moins bien relayé mais les difficultés et les obstacles n’auront pas eu raison de cette initiative majeure. Franc succès donc pour cette première fois bien menée, où chacun pouvait grâce à la technique écouter en direct les différentes interventions dans sa langue, Salle Paul VI et Basilique Saint-Pierre le lendemain. En France, KTO a compris l’enjeu et a tout retransmis en direct.
Prendre au sérieux l’exhortation de Pierre
Retenons d’abord le témoignage de l’écrivain italien, Vittorio Messori qui invite à une urgence, redécouvrir le kérigme, la foi contenue en ces trois petits mots « Jésus est ressuscité », la « base par quoi tout se tient ». Témoignant de sa conversion, Messori remonte à son passé anticlérical, à son indifférence radicale. Mais dit-il, il a été « contraint par une évidence intérieure », par une « dimension inimaginable qui s’est ouverte ». Ce qu’il croyait « accumulation de vieux mythes », « plaie de l’Occident », soudain se métamorphose.
« La foi ? une réalité surnaturelle qui s’incarne dans un homme concret. » Le chemin ne fut certes pas facile. Comment se rendre à « la dimension inédite » qui l’envahissait ? Il avait beau chercher une apologétique adéquate, il se heurtait aux disputes internes postconciliaires de l’Église. Personne ne parlait de la foi et encore moins de ses raisons, personne ne s’occupait de chercher la vérité du credo, et d’ailleurs qui voulait le faire se disqualifiait immédiatement. C’est ainsi qu’il décide de publier ses propres recherches en la matière, une défense de la foi, une apologétique, chose bien oubliée en effet aujourd’hui. « Il ne peut y avoir de résonance de la foi sans “raisonnabilité” de celle-ci. » Et quand celle-ci n’est plus confessée, on assiste à la chute de la foi.
L’appel final est vibrant : il faut « prendre au sérieux » l’exhortation de Pierre, donner les raisons de l’espérance qui est en nous, avec douceur et respect.
Mgr Fabio Suescún Mutis, évêque aux armées de Colombie, prend le relais des témoignages en revenant sur les expériences de nouvelle évangélisation en Amérique latine, fondées sur la certitude que « Jésus est la réponse valable à l’inquiétude des hommes et des femmes », fondée sur une « conversion pastorale personnelle ». Aller vers les indifférents, oui bien sûr, mais ne pas forcément s’occuper que de quelques brebis quand tout le troupeau se perd.
De nouvelles stratégies missionnaires s’imposent, et parmi elles, la capacité des chrétiens à occuper l’espace numérique comme cherche à le faire Jesus Colina en présentant aux milliers personnes présentes son site à venir Aleteia site dédié aux chercheurs de vérité (lancement officiel le 22 octobre). Le but, offrir une plateforme pour que chacun trouve des réponses à ses questions. La vidéo défile, les mots answers, debate, questions dansent, turquoise sur fond gris.
Pendant de longues minutes le Veni sancte spiritusde Taizé sera psalmodié avec une ferveur palpable. Mgr Fisichella proclame la Parole de Dieu préparant l’assemblée à l’intériorité et à l’enseignement du pape.
Le pape arrive dans l’attitude qu’on lui connaît bien, simple presque timide sous les acclamations, bras ouverts. Sous le Christ de la Résurrection [1] en pleine restauration de Pericle Fazzini, la posture du Pasteur des catholiques est tout un symbole. Mgr Fisichella introduit ce moment précieux en présentant tous ces « nouveaux évangélisateurs » réunis là pour un « programme de vie », celui de « communiquer la beauté de la foi » en « un style de vie » unifié.
Trois lois pour proclamer la parole
Le pape enseigne, nouvel évangélisateur parmi les nouveaux évangélisateurs, et en pédagogue donne trois lois pour que la Parole de Dieu se répande dans le monde, ces trois lois développées par le cardinal Stanislas Rylko dans un article de l’Osservatore romano [2], « Des laïcs pour la nouvelle évangélisation ». La première loi, c’est « la loi d’expropriation où les chrétiens se font serviteurs humbles de la « grande cause de Dieu, pas propriétaires », « ne parlant pas en leur nom propre » ; l’évangélisation n’est jamais une affaire privée, car derrière il y a toujours Dieu et il y a toujours l’Église. La deuxième loi ressort de la parabole du grain de sénevé. Celui qui annonce l’Évangile ne doit pas prétendre obtenir des résultats immédiats, ni qualitatifs, ni quantitatifs. La troisième loi est celle du grain de blé qui meurt pour porter du fruit. Dans l’évangélisation, la logique de la croix est toujours présente. »
Le pape poursuit :
« Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui annoncent et témoignent que c’est le Christ qui nous enseigne l’art de vivre, le chemin du vrai bonheur, parce qu’Il est la route de la vie. Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu. Et nous devons aussi toujours rappeler que Jésus n’a pas sauvé le monde par de belles paroles ou des moyens tapageurs, mais par sa souffrance et par sa mort. »
De cela, nous sommes responsables, responsables de le porter à tous, pas avec nos seules forces, mais mus par l’Esprit-Saint car c’est Lui qui rend toute chose nouvelle, mais ne cessant d’invoquer la Vierge Marie, « étoile de la Nouvelle évangélisation ».
L’Année de la foi
Avant la messe du 16 octobre.
Sommet de ces deux jours splendides, la messe le lendemain, dimanche 16 octobre, trente-trois ans jour pour jour après l’élection du pape Jean-Paul II. Lors de l’homélie, le pape Benoît XVI annonce une année de la Foi.
Présente dans l’Assemblée, les écouteurs sur les oreilles, j’ai l’impression de vivre un scoop. Tout encore imprégnée de l’interprétation de l’Évangile de ce dimanche, « rendre à Dieu ce qui est à Dieu », ce qui vaut cher en nous, notre âme frappée de l’effigie même de Dieu, je rends grâce au Père des Cieux pour ce pape qui croit vraiment que « Dieu trouvera aujourd’hui aussi de nouvelles voies pour appeler les hommes ».
L’auteur avec Frigide Barjot.
Les paroles en latin d’un Angélus baigné de soleil Place Saint-Pierre sont retransmises par écran géant ; la foule énorme répond. Grand moment de communion internationale. Puis une file d’attente commence à se former pour entrer dans la basilique, grossit pour atteindre le bas de la place. Beaucoup se dirigent une dernière fois vers l’autel de Saint-Sébastien où des bancs attendent les pèlerins. La pierre blanche gravée des lettres pourpre est l’objet de tous les regards, de toutes les pensées, de toutes les prières. Les « Bienheureux Jean-Paul II priez pour nous » s’élèvent dans les cœurs, les « Bienheureux Jean-Paul II protégez Benoît XVI », « protégez cette nouvelle évangélisation », nouvelle évangélisation si fervente mais si fragile »mais qui durera jusqu’à la consommation des siècles.
Hélène Bodenez
Photos Hélène Bodenez, Rome, 15-16 octobre 2011.
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Re: La Nouvelle Evangélisation - Benoît XVI, le Continuateur de la Nouvelle Evangélisation
http://ZENIT.org/
Pas de nouvelle évangélisation sans la famille
Audience de Benoît XVI au Conseil pontifical pour la famille
ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – La nouvelle évangélisation passe par la famille, déclare en substance Benoît XVI qui a reçu ce jeudi 1er décembre au Vatican les membres de l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille.
L’assemblée plénière de ce dicastère a en effet eu lieu cette semaine au Vatican (mardi 29 novembre-jeudi 1er décembre 2011) sur le thème du XXXe anniversaire de « Familiaris consortio », l’exhortation apostolique de Jean-Paul II, mais aussi XXXe de la fondation de ce dicastère dédié à la famille, le 13 mai 1981, le jour même de l’attentat d’Ali Agça.
La nouvelle évangélisation dépend en grande partie, a expliqué Benoît XVI, de « l’Eglise domestique » qu’est la famille chrétienne, fondée sur le sacrement du mariage, « communauté sauvée mais aussi salvatrice, évangélisée et évangélisatrice, la meilleure alliée du ministère sacerdotal ».
C’est pourquoi le pape invite les époux chrétiens à « évangéliser par leur témoignage de vie et à travers la participation à des activités pastorales ».
Benoît XVI retient que la famille est le « lieu privilégié » de l’éducation des enfants « à l’amour et à la charité ».
C’est pourquoi le pape déplore les « idéologies contraires à la famille » et la régression de « l’éthique sexuelle ». Le pape diagnostique dans cette crise de la famille et de la sexualité humaine une conséquence de « l’éclipse de Dieu ».
Le pape a rendez-vous avec les familles du monde à Milan en 2012 (30 mai – 3 juin). Il a demande que cet événement soit « préparé soigneusement » et il invite les familles du diocèse à l’accueil des familles du monde qui participeront à ce VIe rassemblement des familles avec le pape.
Lors de la présentation de son assemblée plénière, le Conseil pontifical a en effet donné la parole, la semaine passée, à un jeune couple qui prépare activement l’événement – qui a pour thème : « La famille, le travail et la fête » - avec le réseau de la pastorale de la Famille du diocèse de Milan (cf. Zenit du 25 novembre 2011). Benoît XVI présidera la messe de conclusion le 3 juin.
ASB
Pas de nouvelle évangélisation sans la famille
Audience de Benoît XVI au Conseil pontifical pour la famille
ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – La nouvelle évangélisation passe par la famille, déclare en substance Benoît XVI qui a reçu ce jeudi 1er décembre au Vatican les membres de l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille.
L’assemblée plénière de ce dicastère a en effet eu lieu cette semaine au Vatican (mardi 29 novembre-jeudi 1er décembre 2011) sur le thème du XXXe anniversaire de « Familiaris consortio », l’exhortation apostolique de Jean-Paul II, mais aussi XXXe de la fondation de ce dicastère dédié à la famille, le 13 mai 1981, le jour même de l’attentat d’Ali Agça.
La nouvelle évangélisation dépend en grande partie, a expliqué Benoît XVI, de « l’Eglise domestique » qu’est la famille chrétienne, fondée sur le sacrement du mariage, « communauté sauvée mais aussi salvatrice, évangélisée et évangélisatrice, la meilleure alliée du ministère sacerdotal ».
C’est pourquoi le pape invite les époux chrétiens à « évangéliser par leur témoignage de vie et à travers la participation à des activités pastorales ».
Benoît XVI retient que la famille est le « lieu privilégié » de l’éducation des enfants « à l’amour et à la charité ».
C’est pourquoi le pape déplore les « idéologies contraires à la famille » et la régression de « l’éthique sexuelle ». Le pape diagnostique dans cette crise de la famille et de la sexualité humaine une conséquence de « l’éclipse de Dieu ».
Le pape a rendez-vous avec les familles du monde à Milan en 2012 (30 mai – 3 juin). Il a demande que cet événement soit « préparé soigneusement » et il invite les familles du diocèse à l’accueil des familles du monde qui participeront à ce VIe rassemblement des familles avec le pape.
Lors de la présentation de son assemblée plénière, le Conseil pontifical a en effet donné la parole, la semaine passée, à un jeune couple qui prépare activement l’événement – qui a pour thème : « La famille, le travail et la fête » - avec le réseau de la pastorale de la Famille du diocèse de Milan (cf. Zenit du 25 novembre 2011). Benoît XVI présidera la messe de conclusion le 3 juin.
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