Doctrine Sociale de l'Eglise - Savoir Entrer en Dissidence
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Doctrine Sociale de l'Eglise - Savoir Entrer en Dissidence
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/lapostolat-par-la-dissidence.html
08 septembre 2011
L'apostolat par la dissidence
De Rémi Fontaine dans Présent de mercredi :
"Il faut aujourd’hui appliquer à certaines personnes morales (sociétés humaines) ce que Dom Bosco recommandait à ses jeunes devant certaines personnes physiques (mauvais compagnons) : «Fuis si tu veux sortir victorieux», disait-il en citant saint Augustin. [...] Si l’on y réfléchit bien, les principes non négociables donnés par Benoît XVI conduisent politiquement pour les chrétiens au même conseil que donnait moralement Dom Bosco. En demeurant fidèles en nombre à ces principes, les catholiques obtiendront que leurs adversaires mêmes se voient obligés de tenir compte de leurs convictions fondées sur la loi (divine) naturelle et surnaturelle. Soit, les respectant davantage, ils n’oseront plus trop les contraindre avec leurs mauvaises raisons ; soit ils iront les persécuter davantage encore. Mais les vrais chrétiens n’ont pas à craindre ceux qui ne peuvent que tuer les corps et non pas les âmes : ils l’ont montré dans le passé comme ils le montrent encore en Orient par un témoignage qui peut aller jusqu’au martyr…
A l’encontre d’un air religieusement correct trop souvent entendu, un père de famille s’engage sans doute plus efficacement aujourd’hui en politique (civiquement) en mettant ses enfants dans une école indépendante (en la co-fondant ou en la confortant) qu’en les mettant dans une école d’Etat (en y agissant), qu’elle soit publique ou supposée catholique. Et il est ainsi sans doute plus missionnaire à sa manière. Grâce à cette forme d’apostolat de la dissidence, le rayonnement de l’Evangile pourra s’exercer d’une manière autrement capillaire que celle qui pouvait encore se pratiquer hier par infusion (individuelle) dans une société encore relativement proche de la loi (morale) naturelle. Il pourra atteindre par l’exemple (collectif), aussi petit soit-il, les lieux et milieux avec qui cette école entre elle-même en contact.
Comme le font tous les lobbyings (sains ou malsains) par une action capillaire individuelle et un travail de réseaux, les chrétiens ne doivent pas renoncer pour autant, bien sûr, au fameux style d’action prôné naguère par Jean Ousset et la rue des Renaudes (Ichtus) dans les institutions officielles, déficientes, où ils demeurent encore temporellement par la force des choses, étant dans ce monde mais non pas de ce monde. Mais ils doivent aussi cultiver prioritairement cette vertu pratique de dissidence, offrant l’exemple d’une contre-culture, voire d’une contre-société agissant pour la société par une sorte de capillarité collective, communautaire, si minime soit-elle : comme des anticorps ! C’est la vertu des micro-chrétientés, que nous donnent par exemple (à leur niveau éducatif) les écoles et le scoutisme traditionnels, mais qu’il faudrait étendre à d’autres domaines culturels, économiques, civiques et politiques avec l’aide des paroisses et des évêques traditionnels."
Posté le 8 septembre 2011 à 11h59 par Michel Janva
08 septembre 2011
L'apostolat par la dissidence
De Rémi Fontaine dans Présent de mercredi :
"Il faut aujourd’hui appliquer à certaines personnes morales (sociétés humaines) ce que Dom Bosco recommandait à ses jeunes devant certaines personnes physiques (mauvais compagnons) : «Fuis si tu veux sortir victorieux», disait-il en citant saint Augustin. [...] Si l’on y réfléchit bien, les principes non négociables donnés par Benoît XVI conduisent politiquement pour les chrétiens au même conseil que donnait moralement Dom Bosco. En demeurant fidèles en nombre à ces principes, les catholiques obtiendront que leurs adversaires mêmes se voient obligés de tenir compte de leurs convictions fondées sur la loi (divine) naturelle et surnaturelle. Soit, les respectant davantage, ils n’oseront plus trop les contraindre avec leurs mauvaises raisons ; soit ils iront les persécuter davantage encore. Mais les vrais chrétiens n’ont pas à craindre ceux qui ne peuvent que tuer les corps et non pas les âmes : ils l’ont montré dans le passé comme ils le montrent encore en Orient par un témoignage qui peut aller jusqu’au martyr…
A l’encontre d’un air religieusement correct trop souvent entendu, un père de famille s’engage sans doute plus efficacement aujourd’hui en politique (civiquement) en mettant ses enfants dans une école indépendante (en la co-fondant ou en la confortant) qu’en les mettant dans une école d’Etat (en y agissant), qu’elle soit publique ou supposée catholique. Et il est ainsi sans doute plus missionnaire à sa manière. Grâce à cette forme d’apostolat de la dissidence, le rayonnement de l’Evangile pourra s’exercer d’une manière autrement capillaire que celle qui pouvait encore se pratiquer hier par infusion (individuelle) dans une société encore relativement proche de la loi (morale) naturelle. Il pourra atteindre par l’exemple (collectif), aussi petit soit-il, les lieux et milieux avec qui cette école entre elle-même en contact.
Comme le font tous les lobbyings (sains ou malsains) par une action capillaire individuelle et un travail de réseaux, les chrétiens ne doivent pas renoncer pour autant, bien sûr, au fameux style d’action prôné naguère par Jean Ousset et la rue des Renaudes (Ichtus) dans les institutions officielles, déficientes, où ils demeurent encore temporellement par la force des choses, étant dans ce monde mais non pas de ce monde. Mais ils doivent aussi cultiver prioritairement cette vertu pratique de dissidence, offrant l’exemple d’une contre-culture, voire d’une contre-société agissant pour la société par une sorte de capillarité collective, communautaire, si minime soit-elle : comme des anticorps ! C’est la vertu des micro-chrétientés, que nous donnent par exemple (à leur niveau éducatif) les écoles et le scoutisme traditionnels, mais qu’il faudrait étendre à d’autres domaines culturels, économiques, civiques et politiques avec l’aide des paroisses et des évêques traditionnels."
Posté le 8 septembre 2011 à 11h59 par Michel Janva
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