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Doctrine Sociale de l'Eglise - Le Principe de Subsidiairité

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Doctrine Sociale de l'Eglise - Le Principe de Subsidiairité Empty Doctrine Sociale de l'Eglise - Le Principe de Subsidiairité

Message par Her Dim 15 Mai - 5:23

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/05/la-prime-de-1000-euros-une-atteinte-au-principe-de-subsidiarité.html

14 mai 2011

La "prime de 1000 euros", une atteinte au principe de subsidiarité

De Thibaud Dary, à propos de la "prime de 1000 euros" :

"Pour notre entrepreneur, [...] la « Prime Sarkozy » reste le signe d’une intrusion de l’Etat dans la conduite de son entreprise. « Payer des impôts n’est pas un problème, et je dis oui au partage de la richesse : tous mes collaborateurs ont déjà des primes, liées à l’atteinte d’objectifs divers, et à leur contribution à la rentabilité de l’entreprise. Ils peuvent d’ailleurs gagner quatre, cinq, six fois cette « prime à 1000 euros ». Mais en mettant en place un tel système, l’Etat agresse ma liberté de gestion et ma politique salariale comme outil de management de la performance de chacun. Atteindre des objectifs, c’est motivant, cela procure de la fierté, et crée une dynamique d’entreprise. Désormais une prime peut être attribué de façon indifférente, y compris au collaborateur qui aurait reçu un avertissement disciplinaire. Je crains que cela n’atteigne la motivation des salariés, et ne renforce encore l’image négative que l’on a des patrons d’entreprise, en donnant l’impression que l’Etat a besoin d’intervenir dans notre gestion pour en garantir la bonne moralité. »

Dans ce témoignage révélateur, on reconnaît de façon claire la question d’une atteinte possible au principe de subsidiarité, pour laquelle l’Etat pourrait être mis en cause du point de vue de l’enseignement social de l’Eglise. Car ici, la loi remplace ou contraint d’évidence la libre décision des chefs d’entreprise ou des conseils d’administration. Sommes-nous alors dans le cas évoqué par le Compendium (§ 188) d’un « grave déséquilibre » et d’une « injustice sociale » tels que « seule l’intervention publique peut créer les conditions de plus grande égalité, de justice et de paix » ? La « suppléance institutionnelle » est-elle programmée pour de « pas se prolonger au-delà du strict nécessaire » ? Il semble plutôt que prise dans un climat de manœuvres politiciennes, la décision de mettre en place la « prime Sarkozy » ne s’assure pas les meilleures garanties d’un choix juste ni temporaire. Il faut reconnaître aussi qu’elle est une tentative de réponse à l’irresponsabilité visible d’un petit nombre par qui le scandale arrive, ainsi qu’à l’immobilisme des organisations professionnelles sur la question, dénoncé par le président lui-même. Si jamais donc l’Etat n’a pas conçu la meilleure réponse au problème du partage des richesses, il reste utile de souligner qu’un certain nombre d’acteurs sociaux ne l’y ont pas vraiment aidé, et ce depuis longtemps."

Posté le 14 mai 2011 à 22h04 par Michel Janva
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Message par Her Ven 20 Mai - 11:53

http://www.perepiscopus.org/identite-catholique/subsidiarite-contre-deresponsabilisation

Subsidiarité contre déresponsabilisation
Posté par Maximilien Bernard dans Identité catholique le 05 19th, 2011 |
Suite de l’article de Jean Rouvière dans Présent :

« L’Eglise n’a pas de solutions techniques à offrir », disait Benoît XVI dans son encyclique sociale, Caritas in veritate (2009). Mgr Minnerath force la note, me semble-t-il, en affirmant que la doctrine sociale de l’Eglise n’est pas « prescriptive », qu’« elle ne propose pas de solutions concrètes à la variété des situations que rencontrent les hommes dans l’organisation et le fonctionnement de la société » (p. 27). Pourtant, lui-même donne des exemples d’application de la DSE, sur des questions non secondaires telles que le travail (p. 99-107) ou la mondialisation des échanges (p. 115).

Un des grands principes de la DSE est celui de la subsidiarité, que Pie XI a définie ainsi dans Quadragesimo anno : « De même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. […] Que l’autorité publique abandonne donc aux groupements de rang inférieur le soin des affaires de moindre importance où se disperserait à l’excès son effort ; elle pourra dès lors assurer plus librement, plus puissamment, plus efficacement les fonctions qui n’appartiennent qu’à elle, parce qu’elle seule peut les remplir : diriger, surveiller, stimuler, contenir, selon que le comportent les circonstances ou l’exige la nécessité ».

On voit beaucoup de circonstances et de domaines où un tel principe peut s’appliquer. Les domaines qui ne peuvent relever que du seul Etat ne sont pas si nombreux. L’application du principe de subsidiarité favorise l’existence de corps intermédiaires et les initiatives de la société civile et des familles.

Mgr Minnerath, en utilisant l’expression curieusement d’« Etat subsidiaire » (c’est-à-dire d’état qui met en application le principe de subsidiarité), montre justement combien un tel principe favorise l’équilibre : « L’Etat subsidiaire est volontariste. Il tente de freiner deux tendances naturelles mauvaises : celle des individus de demander le maximum de protection (Etat providence), celle du pouvoir d’envahir tous les domaines (Etat jacobin centralisateur). […] L’Etat subsidiaire se distingue de l’Etat providence (Welfare State). Ce dernier tend à prendre en charge tous les besoins de la société, en déresponsabilisant les instances intermédiaires. Sous prétexte d’égalité, l’Etat providence se méfie de l’initiative privée et associée. L’Etat subsidiaire favorise les prises de responsabilité aux échelons où les problèmes peuvent être résolus et se réserve d’intervenir à titre supplétif lorsque ces derniers ne sont pas capables d’assumer leur responsabilité. »
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Message par Her Mar 29 Nov - 12:45

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/la-subsidiarité-concerne-la-totalité-de-la-vie-humaine.html

19 novembre 2011

La subsidiarité concerne la totalité de la vie humaine

Cyril Brun résume le principe de subsidiarité, si ignoré, même par des catholiques qui s'en remettent souvent un peu trop à l'Etat :

"On a souvent tendance à réserver la subsidiarité au strict domaine du gouvernement, alors que ce n’est qu’une expression de ce principe. Depuis quelques années, les familles chrétiennes insistent à leur tour sur l’application de ce principe dans le domaine de l’éducation. Pour aller plus loin, nous pouvons dire que la subsidiarité concerne la totalité de la vie humaine. Les relations humaines de groupe sont essentiellement subsidiaires. C’est ici que nous pouvons saisir dans toute son acuité la solidarité humaine. Car il y a une véritable solidarité humaine. Entendons ‘solidaires’ dans son acception technique, c’est-à-dire tellement ‘liés entre eux’ que la contagion atteint nécessairement les différents corps.

La subsidiarité ne tirerait-elle pas son origine de cette nécessaire et naturelle complémentarité entre les hommes ? Par nature, l’homme est limité ; par nature, il a besoin des autres pour avancer et grandir, pour vivre, tout simplement. Naturellement, l’homme est social, mais l’homme préexiste à toute société ; aussi, convient-il de lui redonner la première place. Partir de l’homme comme source, centre et sommet de la subsidiarité, c’est peut-être une évidence, mais n’oublions pas de regarder tout corps social comme un moyen au service de la personne humaine prise individuellement et organiquement unie aux autres par un lien social nécessaire, mais second.

Ainsi la famille est-elle une communauté de personnes, la plus petite cellule sociale, et, comme telle, elle est une institution fondamentale pour la vie de toute société. Se pose alors la question de la vérité de la famille comme réalité sociale. Est-elle un échelon intermédiaire parmi d’autres, une invention humaine, ou est-elle conaturelle à l’homme ? De même, la nature de la famille type la subsidiarité, car les besoins ne sont pas les mêmes pour une famille dite classique et une famille monoparentale. Cette évidence risque bien de compliquer l’application de la notion de subsidiarité. Si en effet, celle-ci consiste « à répartir les compétences entre les différents niveaux d'organisation (…) en ne transférant aux niveaux supérieurs que celles auxquelles les niveaux inférieurs ne sont pas en mesure de faire face », il risque d’être difficile, à niveau d’organisation égal, de donner une réponse subsidiaire identique. Cette difficulté a le mérite de mettre en évidence l’application nécessairement individuelle de la subsidiarité. Il ne s’agit donc pas d’imposer un système collectif et anonyme, mais de proposer à chaque personne et à chaque organisation intermédiaire ce qui lui est nécessaire pour son plein épanouissement. Voilà pourquoi « la socialisation présente aussi des dangers. Une intervention trop poussée de l'État peut menacer la liberté et l'initiative personnelles. [Aussi] la doctrine de l'Église a [-t-elle] élaboré le principe dit de subsidiarité. Selon celui-ci, "une société d'ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la vie interne d'une société d'ordre inférieur en lui enlevant ses compétences, mais elle doit plutôt la soutenir en cas de nécessité et l'aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société, en vue du bien commun" » (CA 48 cf. Pie XI, enc. "Quadragesimo anno"). Allant plus loin dans le refus d’une uniformisation anonyme, le Catéchisme de l’Église catholique insiste : « Le principe de subsidiarité s'oppose à toutes les formes de collectivisme. Il trace les limites de l'intervention de l'État. Il vise à harmoniser les rapports entre les individus et les sociétés. Il tend à instaurer un véritable ordre international. » Toutefois, sans demeurer dans l’ordre de l’État, il faut tenir qu’ « aucune société plus vaste ne doit se substituer à l'initiative et à la responsabilité des personnes et des corps intermédiaires ». Il s’agit bien d’une aide et d’un soutien apportés en premier lieu à l’individu et à la cellule sociale naturelle qu’est la famille. Les corps supérieurs sont au service de l’homme et de la famille qui « doit être aidée et défendue par les mesures sociales appropriées. Là où les familles ne sont pas en mesure de remplir leurs fonctions, les autres corps sociaux ont le devoir de les aider et de soutenir l'institution familiale. Suivant le principe de subsidiarité, les communautés plus vastes se garderont d'usurper ses pouvoirs ou de s'immiscer dans sa vie ».


Posté le 19 novembre 2011 à 09h55 par Michel Janva
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