Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
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Saint Félix de Valois (1127-1212)

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Saint Félix de Valois (1127-1212) Empty Saint Félix de Valois (1127-1212)

Message par Her Mer 26 Jan - 9:48

http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Felix-de-la-famille-regnante-des-Valois-Fete-le-20-novembre

Saint Félix de Valois
20 novembre

Saint Félix de Valois, suscité par Dieu, institua avec le Bas-alpin saint Jean de Matha l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs.
Saint Félix appartenait à la famille royale de France ; il se distingua dès sa plus tendre enfance par sa compassion envers les malheureux. Voulant se dégager de toute prétention au trône, il quitta tout ce qu’il possédait et se retira dans un désert, près de Meaux, où vint le rejoindre saint Jean de Matha.
À la suite d’une vision, ils quittèrent leur solitude et se rendirent à Rome. Innocent III approuva l’Institut qu’ils fondèrent pour la Rédemption des captifs.
Ils étaient prêts à souffrir la faim et la soif et toutes sortes de mauvais traitements pour délivrer leurs frères. De retour en France, ils se présentèrent à Philippe-Auguste qui les favorisa de ses libéralités.
Le Seigneur de Chatillon leur donna un lieu appelé Cerfroi, où ils fondèrent le monastère qui fut le chef-lieu de leur Ordre. Saint Félix rendit son âme à Dieu l’an 1212.

Saint Félix de Valois dans sa solitude avant la venue du provençal saint Jean de Matha.
1013
Saint Félix de Valois était petit-fils du roi de France Henri Ier. Il naquit le 9 avril 1127, Honorius II étant pape, Jean II Comnène empereur d’Orient et Louis VI roi de France.
Sa mère, avant sa naissance, vit en songe un bel enfant armé d’une croix et entendit une voix lui dire : « Cet enfant est le fils que vous allez mettre au monde, il aura la gloire de changer le lis de France pour la croix de Jésus-Christ ».
Pendant une famine, la nourrice du petit Félix eut l’inspiration de faire tracer à l’enfant, avec sa main, le signe de la croix sur le pain que l’on distribuait aux pauvres, et ce pain se multiplia tellement qu’on put en distribuer pendant plusieurs jours à tous les malheureux qui se présentaient. La nourrice lui fit aussitôt bénir les champs d’alentour, et les nuées du ciel, obéissant à la main de Félix, versèrent une pluie féconde qui ramena l’abondance.
Cependant le jeune prince croissait en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes, et ne montrait aucun des défauts de l’enfance. Il aimait tant à faire la charité aux pauvres, qu’un de ses oncles l’appelait son grand aumônier.
Après ses études, qu’il fit à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard, saint Félix dut aller à la cour du roi de France, prit part à la Croisade prêchée par le saint moine de Clairvaux, son maître ; puis, revenu à la cour, il la quitta bientôt pour se réfugier au désert. Dans la solitude, il sentit son esprit s’illuminer de clartés nouvelles et son âme redoubler de vaillance dans la pratique des vertus évangéliques. Le démon lui déclara une guerre acharnée ; mais le Saint triompha de lui par la prière et les plus effrayantes mortifications.
Saint Félix, ayant désormais pour palais une misérable grotte, pour vêtement un cilice, pour mets des herbes amères, renouvela dans sa retraite les merveilles des Antoine et des Hilarion. Par la permission de Dieu, tous les dimanches, un corbeau lui apportait un pain du Ciel.
Il habitait le désert depuis bientôt quarante ans quand saint Jean de Matha, de la part de Dieu, vint le trouver dans sa solitude, pour s’édifier par ses exemples. C’est alors que les deux Saints eurent la vision d’un cerf blanc, portant au front une croix bleue et rouge, et qui venait se désaltérer à la fontaine voisine. Dieu leur révéla l’explication de ce prodige ; ils se disposèrent aussitôt à partir pour Rome, afin d’obtenir la fondation d’un institut dont les religieux, vêtus de blanc, porteraient sur la poitrine une croix bleue et rouge, et travailleraient au rachat des captifs, que les Turcs musulmans d’Afrique retenaient par milliers dans les fers. Le pape Innocent III approuva le projet, l’Ordre fut fondé et produisit un bien immense.
Saint Félix de Valois mourut quelques années après, le 4 novembre 1212, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, Innocent III étant pape, Henri Ier roi du royaume latin de Constantinople et Philippe-Auguste roi de France.
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Message par Her Lun 17 Oct - 20:30

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php

R.P. Charton, Les saints de la famille capétienne, pp. 5-6 a écrit :

Saint Félix de Valois, de la branche royale des Vermandois, arrière petit-fils d'Henri Ier, Roi de France,
fondateur de l'ordre de la Très Sainte-Trinité. (+ 1212)

Les historiens modernes qui ont étudié la généalogie de ce saint fondateur des Trinitaires ratifient d'un commun accord la filiation que lui donne Moreri dans son Dictionnaire historique : « Hugues de France, surnommé le Grand..., troisième fils de Henri, premier du nom, roi de France, et d'Anne de Russie, fut comte de Ver­mandois et de Valois, par son mariage avec Adèle, fille de Herbert IV, comte de Vermandois..., laissant pour enfant Raoul, premier du nom..., surnommé le Vaillant, comte de Vermandois, de Valois, d'Amiens et de Crespi, seigneur de Péronne, etc... sénéchal de France. Il avait épousé : 1° Aliénor (1), soeur de Thibault, quatrième du nom, comte de Champagne, qu'il répudia l'an 1142, ce pour­quoi il fut excommunié; 2° Alix, dite Pétronille, fille de Guil­laume X, duc de Guyenne. Du premier lit, vint Hugues, né le 9 avril de l'an 1121, lequel fut élevé par saint Bernard, se fit reli­gieux et fonda l'Ordre de la Trinité de la Rédemption des captifs, avec saint Jean de Matha, l'an 1198, mourut le 4 novembre de l'an 1212 à Cerfroid, et a été canonisé l'an 1677 par le pape Innocent XI, sous le nom de Félix de Valois. »

De cette généalogie, il appert que saint Félix de Valois est descendant des premiers rois capétiens, mais aussi que, par son aïeule Adèle, femme de Hugues le Grand, il a reçu le sang de Charlemagne. L'empereur, en effet, donna pour apanage à son second fils Pépin le Vermandois et le Valois. A son tour, Pépin céda à son fils aîné Herbert, le Vermandois, à son fils puîné Pépin, le Valois : ce qui, dans la même maison, fut la souche de deux branches distinctes. Le dernier représentant de la seconde, connu sous le nom de bienheureux Simon de Crespy, renonça au monde et laissa pour héritière de ses Etats, sa soeur, Hildebrande, laquelle se maria à Herbert IV de Vermandois. Et, ainsi, fut reconstitué l'apanage primitif du Vermandois et du Valois réunis, laissé par Charlemagne à Pépin son fils.

Fille et héritière d'Herbert et d'Hildebrande, Adèle épousa le fils du roi Henri Ier, Hugues de France, et lui apporta en dot son comté dont il prit le nom. Ce fut un grand homme que ce prince. Il n'y eut à la première croisade d'autre Capétien que lui; mais il y représenta noblement la race. Il se couvrit de gloire à Dorylée, à Nicée, et à Antioche. Revenu en France pour y lever une nouvelle armée, il retourna près de ses compagnons d'armes et succomba aux blessures reçues pendant le siège d'Héraclée. Brave jusqu'à la témérité, il était religieux et bon, ennemi juré du faste et des plaisirs. Sa mort fut un deuil pour tous les Croisés.

Le père de notre saint, Raoul, premier du nom comme chef de la branche royale de Vermandois, quatrième du nom comme héritier des anciens comtes impériaux, était surnommé le Vaillant. Il le fut, en effet, et il servit avec une fidélité à toute épreuve le roi Louis VI, son cousin. C'est à lui et à Suger que, partant pour la croisade, Louis VII confia l'administration du royaume, et cela en dit assez. Aliénor ou Eléonore, mère de saint Félix, appartenait également à l'une des plus anciennes familles du royaume, elle était même apparentée aux rois d'Angleterre.

(1) Eléonore.
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