Le GRAND PAPE, le GRAND MONARQUE et HENRI V de la CROIX, le NOUVEAU ROI de FRANCE
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Les Rois de France - Mémorial de France à Saint-Denis

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Message par Her Sam 3 Déc - 0:39

http://gw2.geneanet.org/jmvincent

Louis XI Le Prudent de VALOIS
(Louis de VALOIS)

Né en 1423 - Bourges,
Décédé en 1483 - Plessis lez Tours, à l'âge de 60 ans
Roi de France de 1461 à 1483
Consanguinité : 1,75%

Parents
Charles V I I Le Victorieux de VALOIS 1402-1461
Marie d'ANJOU-SICILE 1404-1463

Union(s) et enfant(s)
Marié le 18 mars 1451 avec Charlotte de SAVOIE 1445-1483, dont
Jeanne La Boiteuse de FRANCE, http://gw.geneanet.org/index.php3?b=histogendol&lang=fr; 1464-1505
Charles V I I I Le Bon Roi Ou L'Affable de VALOIS 1470-1498

Notes
Dernier souverain du Moyen Âge et principal artisan de la France moderne, Louis XI fut le seul parmi les rois qui firent la France, à se déclarer "citoyen de Tours".
Fils de Charles VII, le "petit roi de Bourges", et de Marie d'Anjou, le futur "roi tourangeau" naquit à Bourges en 1423.
Placé deux ans plus tard, par sûreté, dans la forteresse de Loches, il avait huit ans quand Jeanne d'Arc s'y arrêta, après la victoire remportée à Orléans sur les Anglais.
En 1433, le jeune Louis quitta Loches pour s'établir à Amboise, où, âgé de treize ans, il épousa Marguerite d'Écosse, de deux ans sa cadette.
Ayant ensuite suivi son père dans plusieurs expéditions, l'héritier du trône fut bientôt chargé de diverses missions, puis fait lieutenant général pour le Languedoc. Le futur Louis XI contribua à bouter les Anglais hors de France : leur donnant l'assaut, en 1441 à Dieppe.
Devenu six ans plus tard gouverneur du Dauphiné, il s'y maria, en 1451, avec Charlotte de Savoie, contre l'avis de son père, provoquant son exil sur une terre du duc de Bourgogne, près de Bruxelles.
La mort de Charles VII remettra en selle le nouveau souverain, sacré à Reims le 15 août 1461. Tours assista le 8 octobre à l'entrée solennelle du monarque grâce auquel la ville vécut la plus fastueuse période de son histoire. A la vieille forteresse d'Amboise, Louis XI préférait le plus sobre domaine des Montils-lès-Tours, à une lieue à l'ouest de la cité. La découverte de ses provinces ne permit guère au roi, durant les premières années de son règne, de profiter de son nouveau château, rebaptisé le Plessis en 1464 et reconstruit en pierre et en brique vers 1470. Ce fut de cette "demeure en la ville" que "l'universelle araigne" tissa sa toile, Tours étant dès lors devenue la capitale du royaume, les États Généraux du royaume y ayant été assemblés à plusieurs reprises. Capitale incomplète toutefois, puisque les cours souveraines (Parlement, Chambre des comptes, Cour des aides) demeuraient à Paris. Aussi la cité profita-t-elle de ce statut, le "roi tourangeau" l'ayant aménagée autant qu'enrichie.
Déjà haut lieu de la chrétienté, Tours devint aussi un haut lieu des affaires. La ville s'ouvrit notamment à l'orfèvrerie, à la broderie, à l'armurerie et à la fonte des canons, mais de toutes les nouvelles activités de la cité, la plus prometteuse était celle de la soie, à travers laquelle Louis XI entendait montrer le rôle majeur de Tours dans le domaine économique. La soie fit vivre à Tours trois mille des vingt mille personnes de la cité, devenue l'une des plus peuplées du royaume.
Louis XI porta aussi un vif intérêt aux cités de Loches, Chinon et, surtout, Amboise, où résidait une partie de la famille royale et où fut conclu en 1472 un nouveau concordat renforçant les pouvoirs du pape et du roi. Très dévot, le souverain contribua aussi largement à l'aura spirituelle de la nouvelle capitale, en amenant dans ses murs l'ermite calabrais François de Paule, qui fit école bien au-delà de l'enceinte royale. Le religieux l'assista dans ses derniers instants, le 30 août 1483, en son château du Plessis.
On fit sonner les cloches pendant trois jours à la basilique Saint-Martin, cadre des solennelles obsèques. Conformément à sa volonté, le corps du "roi tourangeau" fut inhumé à Notre-Dame de Cléry.
Her
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Message par Her Sam 3 Déc - 0:45

http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Actualite/Louis-XI-rehabilite-par-la-fiction-_NG_-2011-12-02-742854

Louis XI réhabilité par la fiction
Porté par l’interprétation subtile de Jacques Perrin, un téléfilm redore le blason d’un souverain français souvent mal-aimé.

Gilles GUSTINE / FTV
Jacques Perrin interprète avec subtilité un Louis XI méconnu.

« Louis XI, le pouvoir fracassé » redore le blason d’un souverain français souvent mal aimé

Son père, Charles VII, indissociable de l’épopée de Jeanne d’Arc, était surnommé « le Victorieux » ou le « Bien Servi », et son fils, Charles VIII, « l’Affable ». Louis XI, lui, était qualifié seulement de « Prudent » ou se voyait comparé à une araignée tissant patiemment sa toile pour piéger ses ennemis (« l’Universelle araigne »).

On le disait tyrannique, sournois, cruel, et les rares portraits passés à la postérité montrent un visage aux traits grossiers, au menton lourd et au nez proéminent. « J’ai toujours pensé que ce roi était victime d’une injustice » , affirme Henri Helman, auteur et réalisateur du téléfilm Louis XI, le pouvoir fracassé (1).

Fasciné depuis son adolescence par le souverain à la sombre réputation, il rêvait depuis trente ans d’en faire le personnage central d’un thriller historique mais il lui a fallu déployer des trésors de persuasion pour convaincre les chaînes (France 2 qui commanda le téléfilm et France 3 qui le diffuse aujourd’hui) de s’engager dans le projet.

UN PORTRAIT PLUS NUANCÉ
« On jugeait le sujet trop rébarbatif et Louis XI trop antipathique. Mais on ne le connaît que par des clichés, comme celui des cages de fer, les fameuses “fillettes”, dans lesquelles il enfermait ses ennemis. On oublie qu’il fut surtout un grand monarque, une incarnation du génie politique. Il a réussi le tour de force de réunir, grâce à ses talents de diplomate et à sa ruse, les duchés et les baronnies qui font aujourd’hui la France ! », s’emporte Henri Helman.

Son film s’inscrit clairement dans un mouvement de réhabilitation, nourri par les travaux des historiens, des Français Pierre Champion (dans les années 1930) et Jean Favier en 2001, à l’Américain Paul Murray Kendall (dans les années 1970).

Démontant pièce par pièce la légende noire véhiculée depuis quatre cents ans, ils ont contribué à dessiner un portrait plus nuancé, insistant sur la sagesse politique, le pragmatisme et la modernité de celui qui a contribué, par le développement des postes, des routes et des foires, à sortir du marasme économique un pays ruiné par la guerre de Cent Ans.

GAËLLE BONA ET FLORENCE PERNEL, DEUX FIGURES FÉMININES TOUT EN CONTRASTES
Résumer vingt-deux ans de règne, rythmé par les batailles, les alliances et les trahisons, en une heure et demie de film restait un défi de taille. Toute l’astuce d’Henri Helman fut de se concentrer sur la dernière journée du roi et de faire d’un complot fictif (mais guère saugrenu puisqu’il s’inspire des nombreuses tentatives d’assassinat que déjoua Louis XI) le révélateur de sa personnalité hors norme.

Jacques Perrin, qui obtint pour ce rôle un prix d’interprétation au dernier Festival des créations télévisuelles de Luchon, apporte un mélange de dureté et d’humanité, ainsi qu’une malice de vieux renard à ce personnage de grand stratège, entièrement dévoué à l’exercice du pouvoir et aux intérêts du royaume.

À ses côtés, Gaëlle Bona et Florence Pernel composent deux belles figures féminines, tout en contrastes : Jeanne « la boiteuse », fille cadette de Louis XI, canonisée en 1950, n’est que bonté et dévotion tandis qu’Anne, l’aînée et future régente du royaume, semble faite du même roc que son père, qui voit en elle une héritière de sa trempe.

Cette belle relation filiale donne d’ailleurs lieu à d’émouvantes scènes comme lorsque, en cachette dans un grenier, Louis XI dispense à celle qui deviendra « Madame la Grande » une leçon de sciences politiques en observant le minutieux travail d’une araignée. Un ultime clin d’œil à l’« Universelle araigne ».

(1) Mardi à 20 h 35 sur France 3

CÉCILE JAURÈS
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