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Les Jeunes - Benoît XVI Parle aux Jeunes et Fait Prier Pour Eux

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Message par Her Lun 6 Juin - 12:39

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/06/benoît-xvi-aux-jeunes-de-croatie-et-du-monde.html

Benoît XVI aux jeunes de Croatie et du monde
Posted: 04 Jun 2011 02:58 PM PDT
C'était ce soir au cours de la veillée de prières :

"Chers jeunes,

Je vous salue tous avec beaucoup d’affection ! Je suis particulièrement heureux d’être avec vous sur cette place historique qui est le cœur de la ville de Zagreb. C’est un lieu de rencontres et d’échanges, où prévalent souvent les bruits et les mouvements de la vie quotidienne. Maintenant, votre présence la transforme presqu’en un « temple », dont la voûte est le ciel lui-même qui, ce soir, semble se pencher sur nous. Dans le silence, nous voulons accueillir la Parole de Dieu qui a été proclamée afin qu’elle illumine nos esprits et réchauffe nos cœurs.

Je remercie vivement Mgr Srakić, Président de la Conférence Épiscopale, de ses paroles pour introduire à notre rencontre ; et, de façon particulière, je salue et je remercie les deux jeunes, qui nous ont offert leurs beaux témoignages. L’expérience que Daniel a vécue rappelle celle de saint Augustin : c’est l’expérience de la recherche de l’amour « au-dehors » puis de la découverte qu’il est plus proche de moi que moi-même, qu’il me « touche » en mon for intérieur et me purifie… Mateja, par contre, nous a parlé de la beauté de la communauté, qui ouvre le cœur, l’esprit et le caractère… Merci à tous les deux !

Dans la Lecture qui a été proclamée, saint Paul nous a invités à être « toujours dans la joie du Seigneur » (Ph 4, 4). C’est une parole qui fait vibrer l’âme, si nous considérons que l’Apôtre des nations écrit cette Lettre aux chrétiens de Philippes alors qu’il est en prison, en attente d’être jugé. Il est enchaîné, mais l’annonce et le témoignage de l’Évangile ne peuvent être emprisonnés. L’expérience de saint Paul révèle qu’il est possible, dans notre cheminement, de conserver la joie même dans les moments d’obscurité. À quelle joie se réfère-t-il ? Nous savons tous que dans le cœur de tout homme demeure un fort désir de bonheur. Toute action, tout choix, toute intention renferme en soi cette exigence intime et naturelle. Toutefois, très souvent, nous nous rendons compte que nous avons mis notre confiance en des réalités qui ne satisfont pas ce désir, bien plus, qui montrent toute leur précarité. Et c’est en ces moments que nous expérimentons le besoin de quelque chose qui va « au-delà », qui donne un sens à notre vie quotidienne.

Chers amis, votre jeunesse est un temps que le Seigneur vous donne pour découvrir le sens de l’existence ! C’est le temps des grands horizons, des sentiments vécus avec intensité, mais aussi des peurs pour les choix qui engagent et qui sont durables, des difficultés dans les études et dans le travail, des interrogations sur le mystère de la douleur et de la souffrance. Plus encore, ce temps merveilleux de votre vie porte en lui une aspiration profonde, qui n’annule pas tout le reste mais l’élève pour lui donner sa plénitude. Dans l’Évangile de Jean, Jésus dit en s’adressant à ses premiers disciples : « Que cherchez-vous ? » (Jn 1, 38). Chers jeunes, cette parole, cette question franchit le temps et l’espace, elle interpelle tout homme et toute femme qui s’ouvre à la vie et cherche la juste route… Et voici ce qui est surprenant : la voix du Christ vous répète à vous aussi : « Que cherchez-vous ? ».

Jésus vous parle aujourd’hui à travers l’Évangile et l’Esprit Saint, il est votre contemporain. C’est lui qui vous cherche, encore avant que vous ne le cherchiez ! Respectant pleinement votre liberté, il s’approche de chacun de vous et il se propose comme la réponse authentique et décisive à cette aspiration qui vous habite, au désir d’une vie qui vaille la peine d’être vécue. Laissez-le vous prendre par la main ! Laissez-le s’introduire toujours plus comme un ami et un compagnon de route ! Faites-lui confiance, il ne vous décevra jamais ! Jésus vous fait connaître de près l’amour de Dieu le Père, il vous fait comprendre que votre bonheur se réalise dans l’amitié avec lui, dans la communion avec lui, parce que nous avons été créés et sauvés par amour et c’est uniquement dans l’amour, celui qui veut et recherche le bien de l’autre, que nous expérimentons vraiment le sens de la vie et que nous sommes contents de la vivre, même dans les difficultés, les épreuves, les déceptions, en allant aussi à contre-courant.

Chers jeunes, enracinés dans le Christ, vous pourrez vivre pleinement ce que vous êtes. Comme vous le savez, c’est sur ce thème que j’ai écrit mon Message pour la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse, qui nous réunira en août à Madrid et vers laquelle nous sommes en marche. Je suis parti d’une expression incisive de saint Paul : « Soyez enracinés en lui, construisez votre vie sur lui ; restez fermes dans la foi » (Col 2, 7). En grandissant dans l’amitié avec le Seigneur, à travers sa Parole, l’Eucharistie et par votre appartenance à l’Église, avec l’aide de vos prêtres, vous pourrez témoigner à tous votre joie d’avoir rencontré Celui qui vous accompagne constamment et vous appelle à vivre dans la confiance et dans l’espérance. Le Seigneur Jésus n’est pas un Maître qui leurre ses disciples : il dit clairement que marcher avec lui requiert engagement et sacrifice personnel, mais cela en vaut la peine ! Chers jeunes amis, ne vous laissez pas désorienter par des promesses alléchantes de succès faciles, de styles de vie qui privilégient le paraître au détriment de l’intériorité. Ne cédez pas à la tentation de mettre votre confiance entière dans l’avoir, dans les choses matérielles, en renonçant à découvrir la vérité qui va au-delà, comme une étoile haut dans le ciel, là où le Christ veut vous conduire. Laissez-vous conduire vers les hauteurs de Dieu !

Durant le temps de votre jeunesse, le témoignage de nombreux disciples du Seigneur qui, à leur époque, ont vécu en portant dans leur cœur la nouveauté de l’Évangile, vous soutient. Pensez à François et Claire d’Assise, à Rose de Viterbe, à Thérèse de l’Enfant-Jésus, à Dominique Savio : combien de jeunes saints et saintes dans la grande assemblée de l’Église ! Mais ici, en Croatie, nous pensons, vous et moi, au Bienheureux Ivan Merz. Un jeune homme brillant, pleinement inséré dans la vie sociale qui, après la mort de la jeune Greta, son premier amour, entreprend le chemin universitaire. Durant la Première Guerre mondiale, il se trouve face à la destruction et à la mort, mais tout cela le modèle et le forge, lui faisant surmonter des moments de crise et de combat spirituel. La foi d’Ivan se renforce à tel point qu’il se consacre à l’étude de la Liturgie et commence un apostolat intense parmi les jeunes eux-mêmes. Il découvre la beauté de la foi catholique et comprend que la vocation de sa vie c’est de vivre et de faire vivre l’amitié avec le Christ. De combien d’actes de charité, de bonté, qui étonnent et émeuvent, est rempli son chemin ! Il meurt le 10 mai 1928, alors qu’il n’a que 32 ans, après quelques mois de maladie, en offrant sa vie pour l’Église et pour les jeunes.

Cette jeune existence, donnée par amour, exhale le parfum du Christ et est pour tous une invitation à ne pas avoir peur de s’en remettre au Seigneur, tel que nous le contemplons, de façon particulière en la Vierge Marie, la Mère de l’Église, qui est ici vénérée et aimée sous le titre de « Majka Boja od Kamenutih vrata » [« Mère de Dieu de la Porte de Pierre »].

Ce soir, je veux lui confier chacun de vous, pour qu’elle vous accompagne de sa protection et surtout pour qu’elle vous aide à rencontrer le Seigneur et à trouver en lui le plein sens de votre existence. Marie n’a pas eu peur de se donner tout entière au projet de Dieu. En elle, nous voyons le but auquel nous sommes appelés : la pleine communion avec le Seigneur. Notre vie entière est une marche vers l’unité et trinité d’amour qu’est Dieu. Nous pouvons vivre en étant certains de n’être jamais abandonnés. Chers jeunes croates, je vous embrasse tous comme des fils et des filles ! Je vous porte dans mon cœur et je vous donne ma Bénédiction. « Soyez toujours dans la joie du Seigneur » ! Que sa joie, la joie du véritable amour, soit votre force. Amen. Que Jésus et Marie soient loués !"


Dernière édition par Hercule le Sam 3 Déc - 0:58, édité 1 fois
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Message par Her Jeu 9 Juin - 8:12

http://www.zenit.org/

« Jeunes, invoquez souvent l’Esprit Saint », recommande Benoît XVI

Le pape invite à se préparer à la Pentecôte

ROME, Mercredi 8 juin 2011 (ZENIT.org) –« Jeunes, invoquez souvent l’Esprit Saint », recommande Benoît XVI qui invite les fidèles à se préparer à la solennité de la Pentecôte.

« Je vous exhorte, chers jeunes, a dit le pape, à invoquer souvent l’Esprit Saint, qui fait de vous des témoins du Christ intrépides ».

« Que l’Esprit Consolateur vous aide, chers malades, à accueillir avec foi le mystère de la douleur », « et qu’il vous soutienne, chers nouveaux mariés, dans la construction de votre famille sur le fondement solide de l’Evangile ».

Aux Polonais, le pape a rappelé les dons de l’Esprit Saint : « En ces jours qui précèdent la solennité de la Pentecôte, demandons de façon spéciale les dons de l’Esprit Saint : sagesse, intelligence, science, conseil, force, piété, crainte de Dieu et tous les autres que nous apporte le Consolateur comme fruits du mystère pascal du Christ. Que l’Esprit de Dieu renforce notre foi, réveille l’espérance et embrase l’amour ».
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Message par Her Lun 20 Juin - 19:21

http://www.zenit.org/french

Benoît XVI aux jeunes : « Ne cédez pas à des logiques égoïstes »

Le pape à Pennabilli (Emilie-Romagne) rencontre les jeunes du diocèse

ROME, Dimanche 19 juin 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a invité les jeunes du diocèse de San Marino-Montefeltro à construire un monde « plus juste et solidaire » en se laissant éclairer par le mystère du Christ. Il les a invités à ne pas céder à des logiques « individualistes et égoïstes ».

Après une journée de visite dans la République de Saint-Marin, le pape a rejoint ce dimanche soir la petite commune de Pennabilli (Emilie-Romagne) où il a rencontré les jeunes sur le parvis de la cathédrale.

« Ne craignez pas d’affronter des situations difficiles, les moments de crise, les épreuves de la vie, parce que le Seigneur est avec vous ! », a affirmé le pape qui a encouragé les jeunes à grandir dans l’amitié avec le Christ « à travers la lecture fréquente de l’Evangile et de toute l’Ecriture Sainte, la participation fidèle à l’Eucharistie, l’engagement au sein de la communauté ecclésiale, le chemin avec un bon directeur spirituel ».

« Laissez le mystère du Christ éclairer toute votre personne ! », a aussi invité le pape. « Vous pourrez alors porter dans différents environnements cette nouveauté qui peut changer les relations, les institutions, les structures, pour construire un monde plus juste et solidaire, animé par la recherche du bien commun ».

« Ne cédez pas à des logiques individualistes et égoïstes », a-t-il insisté en recommandant le témoignage de jeunes saints tels que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, saint Dominique Savio, sainte Maria Goretti, le bienheureux Pier Giorgio Frassati ou le bienheureux Alberto Marvelli, originaire de la région.

L’homme ne peut vivre sans une recherche de la Vérité

Devant les milliers de jeunes présents, Benoît XVI a aussi évoqué le sens de la vie, rappelant la question du jeune homme riche de l’Evangile : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » (Mc 10,17).

« L’homme ne peut vivre sans cette recherche de la vérité sur lui-même ; une vérité qui pousse à ouvrir l’horizon et aller au-delà de ce qui est matériel », a expliqué le pape.

Avec force, Benoît XVI a souhaité que les jeunes n’aient pas peur de se « poser les questions fondamentales sur le sens et sur la valeur de la vie ». « Mais ne vous arrêtez pas aux réponses partielles, immédiates, certainement plus faciles et plus commodes, qui peuvent donner quelques moments de bonheur » mais « qui ne vous mènent pas à la joie véritable de vivre », a-t-il affirmé.

En apprenant à réfléchir « en profondeur » sur « votre expérience humaine », « vous découvrirez avec merveille et avec joie que votre cœur est une fenêtre ouverte sur l’infini ! », a expliqué Benoît XVI.

Le pape a aussi mis en garde contre une « illusion » : celle de croire que « le progrès technico-scientifique » peut donner « de manière absolue » des « réponses et des solutions à tous les problèmes de l’humanité ».

« En réalité, même si cela avait été possible, rien ni personne n’aurait pu effacer les questions sur la signification de la vie, parce que celles-ci sont inscrites, pour ainsi dire, dans l’âme humaine et outrepassent la sphère des besoins », a-t-il expliqué.

« L’homme, même dans une ère de progrès scientifique et technologique, reste un être ouvert à la vérité entière de son existence, qui ne s’arrête pas aux choses matérielles, mais s’ouvre à un horizon beaucoup plus ample ».

« Le risque est toujours celui de rester emprisonnés dans le monde des choses, du relatif, de l’utile, perdant la sensibilité pour ce qui se réfère à notre dimension spirituelle », a-t-il ajouté.

Sans « déprécier l’usage de la raison » ou « rejeter le progrès scientifique » – a conclu Benoît XVI – il faut comprendre « que chacun de nous n’est pas seulement fait d’une dimension ‘horizontale’ mais comprend aussi celle ‘verticale’ ». « Les données scientifiques et les instruments technologiques ne peuvent se substituer au monde de la vie, aux horizons de signification et de liberté, à la richesse des relations d’amitié et d’amour ».

Au terme de sa rencontre avec les jeunes, le pape devait reprendre l’hélicoptère pour Rome où son arrivée était prévue pour 21h.

Marine Soreau
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Message par Her Mer 22 Juin - 20:53

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Benoît XVI indique aux jeunes l’exemple de S. Louis de Gonzague

Salutation aux jeunes, aux malades, aux jeunes mariés

ROME, Mercredi 22 juin 2011 (ZENIT.org) –Benoît XVI recommande aux jeunes l’exemple de « pureté évangélique » du jeunejésuite italien saint Louis de Gonzague(1568-1591), dont c’était hier la fête liturgique.

« Que l’exemple et l’intercession de saint Louis de Gonzague (…) vous stimule, chers jeunes, à mettre en valeur la vertu de la pureté évangélique », a recommandé Benoît XVI.

« Qu’il vous aide, chers malades, à affronter la souffrance en trouvant le réconfort dans le Christ crucifié », a ajouté le pape, en faisant allusion à la maladie qui a emporté le jeune jésuite.

« Qu’il vous conduise, chers nouveaux mariés, à un amour toujours plus profond envers Dieu et entre vous », a conclu le pape.

Le site Internet des saints jésuites résume ainsi sa vie : « Fils aîné de Ferdinand de Gonzague, marquis de Castiglione delle Stiviere, Louis naquit en 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue, dans le Nord de l’Italie.

« À l'âge de neuf ans, il fit vœu de chasteté perpétuelle devant l'autel de la Vierge. Il vécut durant plusieurs années en Espagne parmi les pages de Marie d'Autriche. Au terme d'une longue lutte avec son père, il obtint de celui-ci la permission d'entrer au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1587.

« Quatre ans plus tard, ayant épuisé toutes ses forces à soigner les malades atteints de la peste, il mourut à Rome en 1591. Il fut canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé, en 1729, patron de la jeunesse, spécialement des étudiants. »

Il a donné son noms à de nombreuses institutions pour l’éducation et la formation des jeunes.

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 3 Aoû - 21:10

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Pour grandir de façon saine, un jeune a besoin d'amour, souligne Benoît XVI

Message aux clercs réguliers Somaschi

ROME, Vendredi 29 juillet 2011 (ZENIT.org) – L'exemple de saint Jérôme Emiliani (1486-1537), patron des orphelins et des jeunes abandonnés, est un encouragement à prendre à coeur toutes les pauvretés des jeunes aujourd'hui, surtout le manque d'amour, qui est à la racine de tous les problèmes humains sérieux.

C'est le message que le pape Benoît XVI a transmis aux clercs réguliers Somaschi à l'occasion de l'année jubilaire convoquée pour le 500ème anniversaire de la libération de leur fondateur, saint Jérôme Emiliani. Le pape a adressé son message au préposé général de l'ordre, le père Franco Moscone.

Les célébrations de cette année jubilaire s'ouvriront à Venise le 25 septembre prochain avec une messe dans la basilique Saint-Marc et se poursuivront jusqu'au 30 septembre 2012 avec des congrès historiques et des rencontres consacrés à la figure de saint Jérôme, proclamé « patron universel des orphelins et de la jeunesse abandonnée » le 14 mars 1928 par le pape Pie XI.

Dans son message, Benoît XVI rappelle la libération du P. Jérôme, un événement prodigieux qui modifia « le cours d'une vie humaine et marqua le début d'une expérience de vie consacrée très significative pour l'histoire de l'Eglise ».

Dans la nuit du 27 septembre 1511, pendant la guerre entre la République de Venise et les Etats de la Ligue de Cambrai, le jeune soldat de la République de Venise, Girolamo Emiliani est fait prisonnier et enfermé, enchaîné, dans les souterrains de la forteresse de Castelnuovo. Il se tourne vers la Vierge, en promettant de changer de vie et par l'intercession de Marie, il est libéré de ses fers.

Par une intervention divine il fut libéré « des chaînes de l'égoïsme, de l'orgueil, de la recherche de l'affirmation de soi, si bien que sa vie, jusqu'alors essentiellement orientée vers les choses temporelles, se tourne uniquement vers Dieu aimé et servi de façon particulière dans les jeunes orphelins, malades, abandonnés », écrit le pape. Jérôme, ajoute-t-il « a compris que les jeunes, surtout ceux qui sont en difficulté, ne peuvent pas être laissés seul mais ont besoin d'une chose essentielle pour grandir de façon saine : l'amour ».

Le pape a expliqué que pour grandir, les jeunes n'ont pas seulement besoin de « notions culturelles ou techniques, mais surtout de l'amour qui vainc l'individualisme et l'égoïsme et rend attentifs aux besoins de chaque frère et soeur, même quand il ne peut y avoir d'échange, et d'ailleurs surtout dans ce cas là ».

L'exemple lumineux de saint Jérôme Emiliani – a conclu le pape – nous aide à prendre à coeur « toutes les pauvretés de nos jeunes, qu'elles soient morales, physiques, existentielles et surtout le manque d'amour, racine de tout problème humain sérieux ».
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Message par Her Mer 3 Aoû - 21:11

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Le Saint-Siège défend la voix des jeunes catholiques à l'ONU

Mgr Chullikatt s’exprime sur la Réunion de haut niveau sur la jeunesse

ROME, Vendredi 29 juillet 2011 (ZENIT.org) – Un défi majeur pour la mission du Saint-Siège aux Nations Unies consiste à promouvoir les valeurs fondamentales éthiques, morales et religieuses dans un environnement qui sous-estime leur importance, a déclaré Mgr Francis Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU, à New York.

Mgr Chullikatt a accordé cette interview dans le cadre de la Réunion de haut niveau de deux jours sur les jeunes, qui a eu lieu à New York lundi et mardi derniers, à l'occasion de l’Année internationale de la jeunesse. Le thème général de la réunion, était « La jeunesse : dialogue et compréhension mutuelle ».

Dans cette interview, l’archevêque commente la façon dont la mission a préparé cette réunion sur la jeunesse, certains des principaux obstacles que rencontre la mise en œuvre de ses objectifs et le seul mot qui ne fait pas partie du vocabulaire du prélat.

Q : Comment la Mission permanente du Saint-Siège s’est-elle préparée à la Réunion de haut niveau sur la jeunesse aux Nations Unies ?

Mgr Chullikatt : La jeunesse a toujours revêtu une grande importance pour le Saint-Siège et pour l’Eglise catholique. Jean-Paul II a lancé les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), et nous suivons son exemple. Nous construisons sur son héritage. Les jeunes sont l’avenir de l’Eglise, d’une nation, d’une société, de l’humanité tout entière. Je dis toujours avec insistance que nous devons investir massivement dans la jeunesse. Ce faisant, nous nous assurons un avenir plein de promesses qui nous aidera à continuer d’espérer. Seuls les jeunes en ont le pouvoir, de sorte que leur formation et l’encouragement que nous leur prodiguons est d’une extrême importance pour l’Eglise.

En vue de cette Réunion sur la jeunesse aux Nations Unies, nous avons organisé une rencontre préparatoire avec les missionnaires Identes. Environ 500 jeunes se sont déplacés du monde entier pour l’occasion. Ils étaient tous présents dans un groupe, comme une famille, pour préparer la Réunion de la jeunesse à l’ONU, mais aussi les Journées mondiales de la jeunesse à Madrid.

Durant la rencontre, les protagonistes étaient les jeunes eux-mêmes. Ils ont raconté leur propre expérience de jeunes vivant la foi catholique et témoignant aux jeunes de leur génération, aux adolescents de leur âge et au monde entier. Ils ont expliqué aussi leurs attentes et leurs aspirations, et l’espoir qu’ils nourrissent dans leurs cœurs. Nous avons donc eu une réunion très constructive et interactive, très fructueuse. C’était tellement beau de voir des jeunes faire part à ceux de leur génération des défis qui les préoccupent et raconter comment chacun d’entre eux tente de régler les problèmes qui se posent à eux.

Quelles sont les questions urgentes qui, selon vous, seront débattues à la Réunion internationale de la jeunesse à l’ONU ?

Mgr Chullikatt : Les jeunes sont au centre de l’attention également des Nations Unies. Tout le monde veut des jeunes à ses côtés. L’ONU, elle aussi, dit aux jeunes qu’ils peuvent être également des partenaires actifs dans la construction d’un avenir meilleur pour l’humanité. Il existe une Convention internationale des droits de l’enfant, en vertu de laquelle on est considéré un enfant jusqu’à l’âge de 18 ans. Les jeunes sont invités à l’Organisation des Nations unies pour améliorer le dialogue entre les nations, les cultures et les religions. Si les jeunes deviennent les principaux protagonistes du dialogue, c’est parce qu’ils ne veulent pas d’une génération déconnectée du monde présent et futur, ce qui est une excellente idée.

Mais ce qui manque à cette réunion sur la jeunesse aux Nations Unies, c’est qu’elle n’est guère axée sur les valeurs réelles que les jeunes doivent posséder et qui doivent être dites. En les invitant à dialoguer avec les nations, les cultures et les religions, il est nécessaire au préalable de leur dire ce que sont les vraies valeurs qui doivent être la boussole qui les guidera pour leur avenir. Sans cette préparation, le dialogue ne peut aller très loin. Aussi je suis réservé sur la véritable partie rencontre du rassemblement, qui n’est pas correctement faite. Rassembler des jeunes pendant deux ou trois jours, il y a là quelque chose de positif, mais je m’interroge sur l’impact durable de cette réunion.

L’exemple que le Saint-Siège veut donner aux Nations Unies est le processus de préparation que nous faisons pour les JMJ à Madrid. Nous le faisons au niveau de la paroisse, de la famille et du diocèse, régional et international. C’est le genre de formation que l’Eglise offre aux jeunes qui appartiennent à l’Eglise catholique, et qui n’est malheureusement pas proposé par les Nations Unies. J’insiste beaucoup sur la formation du caractère pour les jeunes, parce que si vous les aidez à forger un caractère fort basé sur des valeurs et des principes fondamentaux sur lesquels ils ne transigeront jamais, alors vous les mettez sur la bonne voie pour leur avenir. Sinon, vous ne rendez pas un bon service à la jeunesse. Aux Nations Unies, tout tourne au spectacle, mais quand vous en venez à l’essentiel de ce type de rassemblement, il n’est pas toujours très satisfaisant.

Notre rencontre préparatoire avant la Réunion de juillet à l’ONU a consisté à dire à la communauté internationale : il ne suffit pas de faire venir les jeunes aux Nations Unies, vous devez aussi leur proposer quelque chose qu’ils recherchent, des idéaux dont la jeunesse est vraiment assoiffée et leur proposer des modèles en exemple. C’est de cette façon que nous devons construire les jeunes, qui pourraient être aussi des partenaires à l’avenir pour l’édification de nos sociétés.

Qu’est-ce que la Mission du Saint-Siège offre aux jeunes venus participer à la Réunion de l’ONU ?

Nous avons des ONG jeunes catholiques et l’Alliance mondiale de la jeunesse ; elles sont très proches de la Mission du Saint-Siège et partagent les valeurs que nous préconisons. Nous avons différentes organisations catholiques aux niveaux paroissial et diocésain, nous sommes donc en contact avec elles à l’occasion de la Réunion de la jeunesse à l’ONU. Nous essayons de les encourager à y participer et je leur dis toujours : nous ne serons peut-être pas très nombreux là-bas, nous n'avons pas pu avoir l'importante représentation que nous aurions aimé avoir, car au sein de l’ONU ils doivent avoir une représentation de tous les coins du monde et de tous les secteurs de la société, mais notre présence est nécessaire là-bas.

La présence des ONG et des mouvements catholiques de jeunes, au moins de façon visible, leur montrera que l’Eglise, elle aussi, veut participer à ce rassemblement international de la jeunesse, et que nous ne voulons pas rester à l’écart du monde des jeunes. Dans ce que les jeunes envisagent de faire, les jeunes catholiques aimeraient aussi avoir leur mot à dire. Dans le document final qui va être adopté, nous aimerions aussi avoir quelque chose à dire.

La délégation du Saint-Siège parlera au nom des jeunes de l’Eglise catholique et nous les consultons. Nous aimerions faire entendre aussi leurs voix aux Nations Unies et aux Etats membres et leur dire qu’il n’y a pas seulement les jeunes qui sont consultés par les Nations Unies, mais qu’il existe aussi un autre monde de la jeunesse, celui des Eglises catholiques et chrétiennes, qui ont à donner leur avis.

Dans la législation des Nations Unies, des groupes tentent de faire passer certains ordres du jour, qui sont rejetés par l’Eglise catholique. Pouvez-vous nous en citer quelques uns parmi les plus importants ?

D’abord et avant tout, les questions sur la vie. Nous voulons parler des questions du droit à la vie sur lesquelles, hélas, l’ONU ne donne pas un bon exemple.

Une Réunion de haut niveau sur le VIH/Sida vient de se terminer. Dans la déclaration politique qui a été adoptée, en dépit des réserves que nous avons formulées durant les négociations et après l’adoption du document, on trouvera l’appel à fournir une éducation sexuelle aux jeunes enfants dès l’école primaire ; puis l’indépendance des enfants vis-à-vis de leurs parents. Les Etats membres ne veulent pas reconnaître les droits des parents ni la moindre restriction à l’accès aux services d’avortement, préservatifs etc.

Si c’est le genre de jeunesse que les Nations Unies tentent de construire, on peut alors imaginer plus ou moins ce que va être l’avenir de ce monde. Hélas, les valeurs éthiques, morales et religieuses, pourtant tellement cruciales, ne constituent pas la préoccupation essentielle des Nations Unies, et c’est là que la Mission du Saint-Siège devient importante. Nous devons combler ce vide créé par la communauté internationale. C’est pour moi le rôle le plus important de la Mission du Saint-Siège aux Nations Unies en partenariat avec les différentes organisations catholiques, en particulier avec les diocèses du monde entier.

Durant les négociations, comment arrivez-vous à trouver des alliés pour vous aider à représenter les valeurs éthiques ?

Au sein de la diplomatie multilatérale des Nations Unies, il n’est pas toujours facile d’obtenir un soutien sur ces questions, car même les questions morales et éthiques sont politisées. Tant de fois, hélas, c’est la politique qui a le dernier mot. En dépit de quoi, nous essayons d’obtenir le soutien de plusieurs pays. Malte, la Pologne, San Marino et maintenant nous attendons avec impatience l’appui du gouvernement hongrois.

Plusieurs pays musulmans nous aident sur les questions de vie, de famille et sur la formation des jeunes, les droits des parents etc. Il s’agit d’un processus lent, mais nous l’avons déjà entamé ; nous faisons jusqu’à présent de tout petits pas qui finiront, peut-être un jour, par porter. Je suis donc très optimiste, même si cela prend du temps et nécessite beaucoup d’efforts et de bonne volonté.

Certaines personnes, certains Etats membres et ambassadeurs aux Nations Unies partagent la vision du Saint-Siège, avec lequel ils aimeraient travailler, alors nous essayons de trouver une relation de travail avec eux, de sorte que nous puissions dire aussi à la communauté internationale que les acteurs principaux ne doivent pas être les seuls à avoir le dernier mot. Il y en a aussi d’autres qui pensent différemment et leur voix doit également être entendue et leurs opinions prises en considération dans le processus de décision en cours aux Nations Unies lors des réunions ou conférences à haut niveau. Seulement alors, les Nations Unies pourront prétendre être une véritable « famille de nations ».

Q : Quelles sont les décisions, négociations à venir concernant la jeunesse ?

Nous allons avoir la rencontre des Etats parties de la Convention sur les droits des enfants. Nous y travaillons mais le plus gros du travail est fait au Conseil des droits humains à Genève. Puis nous avons des questions sur la population et le développement. Il y a souvent aux Nations Unies des agences ou des Etats membres qui font publiquement la promotion de l'avortement mais ils n'appellent pas cela avortement. Ils parlent de « droits sexuels et reproductifs ». C'est un euphémisme qu'ils utilisent pour légaliser l'accès à l'avortement.

Nous disons aux jeunes que ce n'est pas en tuant les bébés qu'ils vont résoudre le problème de la pauvreté dans le monde mais en investissant dans les enfants et les jeunes. Ils sont les vraies ressources et chaque être humain a un très grand potentiel. Ce que la communauté internationale devrait donc faire c'est les aider à développer ce potentiel afin que chaque être humain puisse offrir sa contribution à l'humanité tout entière, à la société ou à la famille. Nous continuons d'insister sur le fait que c'est en investissant dans les personnes, dans les jeunes, que l'on réforme une société ou que l'on crée la prospérité pour une société, et pas en éliminant les jeunes.

Nous essayons de les convaincre à lutter pour la vie des autres jeunes qui devront les remplacer plus tard. C'est pour cela que les jeunes doivent avoir une voix forte dans les questions de droit à la vie également, comme pour rappeler qu'ils sont là parce que leurs parents ont voulu qu'ils naissent vivants et qu'ils ne soient pas tués dans le sein de leur mère et que s'ils ont eu la chance de vivre, ils doivent à leur tour lutter pour que les autres aient aussi la chance de vivre. C'est une de leurs principales responsabilités.

Le droit à l'éducation, au développement et à la paix sont des questions importantes aussi. Il faut discuter de toutes ces choses avec les jeunes pour qu'ils puissent bâtir leur propre avenir en respectant toujours les droits des parents car ce sont eux qui doivent les guider. Un jeune n'a pas l'expérience que possèdent ses parents. Ce sont eux qui prennent soin des jeunes.

Les Nations unies prétendent que l'enfant devrait avoir une liberté totale par rapport à ses parents pour prendre ses décisions. C'est inquiétant de voir que cela se passe à l'ONU. Si nous restons en marge du processus de construction d'une nation, nous allons perdre une génération et nous ne pouvons pas nous permettre cela. Perdre une génération signifie perdre une partie de l'avenir dont nous sommes supposés nous occuper. Nous avons une grande responsabilité dans ce domaine. Nous faisons ce que nous pouvons aux Nations unies et chacun doit donner ce qu'il peut dans sa famille, sa paroisse, au niveau du diocèse et de la société. Si nous éduquons les enfants aux valeurs réelles qu'ils doivent défendre et selon lesquelles ils doivent vivre, nous aurons une société saine et prospère dont nous pourrons être fiers.

Q : Vous arrive-t-il d'être découragé quand vous voyez certaines des choses qui se passent autour de vous dans votre travail de chaque jour aux Nations unies ?

Nous ne pouvons pas nous permettre d'être découragés. Ce mot ne devrait pas faire partie de notre vocabulaire car ce que nous faisons ne ressemble pas à ce que font les autres à l'ONU. Ils sont des « serviteurs payés » d'un gouvernement, mais nous le faisons pour le Christ et son Eglise. On ne peut pas mettre un prix à cela. Nous acceptons pleinement notre mission. Nous acceptons notre travail et notre service comme faisant partie de notre mission. Nous le faisons comme une cause pour laquelle nous devons lutter et vivre. Quand nous essuyons un échec, c'est un signe de ce qu'il ne faut pas répéter à l'avenir. Cela fait partie d'un processus d'apprentissage. Et donc ce qui pourrait être du découragement est pour moi le premier pas vers un succès potentiel à venir.

Propos recueillis par Viktoria Somogyi
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Message par Her Mar 6 Sep - 7:45

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Le pape demande aux jeunes d’être des témoins « courageux »

Salutations en 12 langues

ROME, Mercredi 31 août 2011 (ZENIT.org) – Le pape demande aux jeunes d’être des témoins « courageux ».

Benoît XVI a salué les visiteurs présents pour l’audience à Castel Gandolfo, sur la place de la ville, en 12 langues : italien, français, anglais, allemand, espagnol, portugais, polonais, hongrois, bulgare, slovaque, roumain et croate. La cour du palais apostolique n’aurait pu contenir que 4 000 personnes.

Benoît XVI a notamment salué les évêques amis de la communauté de Sant’Egidio, des membres des forces de l’ordre de Slovaquie et des groupes des jeunes.

Le pape a exhorté les jeunes de Bulgarie à être de « courageux témoins du Christ dans les milieux » où ils vivent.

Il a encouragé les Hongrois à « continuer avec générosité » à témoigner de leur foi chrétienne « à l’école et dans la société », et il les a confiés à l’intercession du saint roi Etienne de Hongrie.

En slovaque, le pape a salué les militaires, les policiers, les pompiers et les membres de la police pénitentiaire présents à l’audience, les invitant à « être forts dans la foi » à l’exemple de leur saint patron S. Sébastien, de façon à « servir de façon responsable la paix, la justice, et le bien commun ».

Benoît XVI a assuré les visiteurs de Roumanie de sa prière pour qu’ils vivent leur foi « en plénitude et avec joie ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Jeu 8 Sep - 11:47

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« Jeunes, prenez le temps du dialogue avec Dieu », recommande Benoît XVI

Message à l’audience du mercredi

ROME, Mercredi 7 septembre 2011 (ZENIT.org)– Benoît XVI souhaite aux jeunes de donner du temps à leur « dialogue avec Dieu » pour pouvoir communiquer sa « lumière » et sa « paix ».

Au terme de l’audience, le pape a en effet évoqué la « rentrée » des jeunes en disant : « Chers jeunes, en revenant, après les vacances, à vos activités habituelles, sachez trouver chaque jour du temps pour votre dialogue avec Dieu, et diffusez autour de vous sa lumière et sa paix ».

Aux malades, le pape a souhaité de trouver « le réconfort dans le Seigneur Jésus qui continue son œuvre de rédemption dans la vie de tout homme ».

Enfin, aux nouveaux mariés, le pape a souhaité d’apprendre « à prier ensemble, dans l’intimité du foyer », pour que leur amour « soit toujours plus vrai, plus fécond, et plus durable ».

Anita S. Bourdin
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:00

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Benoît XVI aux jeunes : Osez être des saints ardents

ROME, Samedi 24 septembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a exhorté les jeunes catholiques à oser la sainteté : « sachez oser devenir des saints ardents », a-t-il lancé aux quelque 35 000 jeunes réunis ce samedi soir pour une veillée de prière sur le site de la Foire de Freiburg, ville du sud-ouest de l’Allemagne où le pape est arrivé dans la journée.

Au troisième jour de son voyage apostolique sur sa terre d’origine, le pape a invité les jeunes à ne pas avoir peur des renoncements et des sacrifices. « Permettez que le Christ vous brûle », a-t-il affirmé en rappelant aux jeunes que la sainteté n’exige pas d’« actions extraordinaires » mais que « la lumière resplendisse » en chacun d’eux.

La veillée aux airs de Journées Mondiales de la Jeunesse a été placée sous le signe de la lumière.Au centre, on pouvait voir la figure du Christ, lumière du monde, qui a donné à ses disciples la mission d’être la lumière du monde.

Neuf jeunes ont donné un témoignage devant le pape de leur relation personnelle avec Jésus-Christ, évoquant des figures de saints, hommes et femmes qui ont été lumière du monde et qui ont suscité de grands mouvements religieux et communautés dans lesquels les jeunes ont trouvé une patrie spirituelle.

Comme signe visible du mandat reçu par le Christ, le pape a allumé au cours de la veillée des torches contenues dans neuf coupes, à partir d’une grande flamme symbolisant le Christ. Les jeunes ont ensuite porté la lumière à la foule. Chacun a ainsi allumé sa bougie, signifiant qu’il a bien reçu le mandat du Christ.

Après la lecture de l’Evangile (Mt 5, 13-16), le pape a rappelé que les « efforts humains » ou « le progrès technique de notre époque » ne peuvent apporter la lumière dans ce monde. Seul le Christ, ressuscité des morts, est une lumière « plus forte que l’obscurité ».

« La lumière ne reste pas seule. Tout autour d’elle s’allument d’autres lumières », a encore expliqué le pape. Ainsi, « nous ne vivons pas en solitaires dans le monde », nous avons « besoin des autres ». « Personne n’arrive à croire s’il n’est pas soutenu par la foi des autres, et d’autre part, par ma foi, je contribue à conforter les autres dans leur foi ».

« Apparemment et en dernière analyse, le monde où nous vivons, ne devient pas meilleur malgré le progrès technique », a ajouté le pape. « Guerres, terreur, faim et maladie, pauvreté extrême et répression sans pitié existent encore. Et même ceux qui, dans l’histoire, ont pensé être ‘des porteurs de lumière’, sans pourtant avoir été illuminés par le Christ, l’unique vraie lumière, n’ont pas exactement créé quelque paradis terrestre, ils ont au contraire instauré des dictatures et des systèmes totalitaires, dans lesquels même la plus petite étincelle d’humanité vraie a été étouffée ».

Oui, « le mal existe », a déploré le pape, dans le monde mais aussi dans notre vie elle-même. « Oui, dans notre cœur lui-même existe l’inclination au mal, l’égoïsme, l’envie et l’agressivité ». Le Christ pourrait crier à chacun : « Convertissez-vous ! Changez votre vie, rendez-la limpide et resplendissante ! ». Mais « ne devons-nous pas peut-être être étonnés que le Seigneur ne nous lance pas un appel, mais qu’il dise que nous sommes la lumière du monde, que nous sommes lumineux, que nous resplendissons dans l’obscurité ? ».

« Celui qui conserve cette lumière, celui qui vit dans la grâce, celui-là est effectivement saint », a ajouté le pape.

A ses yeux, la sainteté a fait l’objet de « caricature et de représentation déformée » qui présentent le saint comme celui « qui accomplit des actions ascétiques et morales d’un niveau très élevé » si bien qu’il semble impossible de l’imiter.

« Le Christ ne s’intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez », a rassuré le pape. « Il n’exige pas des actions extraordinaires, mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits, mais parce qu’il est bon et il veut faire de vous ses amis ».

« Permettez que le Christ vous brûle, même si cela peut parfois signifier sacrifice et renoncement », a conclu le pape. « Ne craignez pas de pouvoir perdre quelque chose et de rester à la fin, pour ainsi dire, les mains vides. Ayez le courage de mettre vos talents et vos qualités au service du Règne de Dieu ». « Sachez oser devenir des saints ardents, dans les yeux et dans les cœurs desquels brille l’amour du Christ, et qui, de cette manière portent la lumière au monde ».

Marine Soreau
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Message par Her Mer 28 Sep - 9:26

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Le pape demande aux jeunes de favoriser le dialogue entre les religions

Pour encourager la paix

ROME, Lundi 26 septembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI a adressé un message aux jeunes de l’Action catholique italienne qui se sont rassemblés à Assise ce week-end pour « dire leur proximité au pape Benoît XVI et l’assurer de leur prière, uni à un généreux et quotidien engagement pour la paix », en vue de la rencontre des responsables religieux le 27 octobre prochain, rapporte Radio Vatican.

Dans ce message, signé du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat,le pape adresse un « salut cordial » aux jeunes pèlerins et dit apprécier « la syntonie efficace avec sa mission de favoriser le dialogue entre les religions en ce qui concerne l’engagement commun pour promouvoir la paix entre les peuples ». Le pape les « encourage à coopérer avec Dieu comme des instruments de sa paix par la prière constante et l’action éducative et missionnaire ».

Le président du Conseil pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran, est intervenu au cours de ce rassemblement de 500 jeunes représentant les associations diocésaines de toute l’Italie.

Il s’est notamment arrêté sur la solitude des jeunes : « Nous croyants, nous ne sommes pas solitaires et le silence est Quelqu’un qui nous parle et que nous devons écouter ». « Le drame de l’homme est qu’il ne sait pas rester en paix dans sa chambre », a ajouté le prélat en citant Pascal et en invitant parfois à « éteindre la télévision et la radio pour développer le sens de la vie intérieure et être en paix ».

Le père Pierbattista Pizzaballa, custode de Terre Sainte, est lui aussi intervenu en rappelant les lieux saints « témoins de la révélation » et qu'un pèlerinage sur la terre de Jésus est « une expérience fondamentale pour se former à la paix.

« Les pèlerins – a-t-il expliqué – ne changent pas les équilibres politiques et les décisions de l’Onu, mais construisent des relations véritables, libres et cela crée une culture de paix. Quand les pèlerins sont peu nombreux, le territoire est plus pauvre, tout comme les relations qui se cultivent ici ; quand au contraire les pèlerins arrivent nombreux, la Terre Sainte refleurit ».

Marine Soreau
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Message par Her Jeu 13 Oct - 6:27

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Le pape confie les jeunes à la Vierge de Fatima

Demain, souvenir de la denière apparition de 1917

ROME, Mercredi 12 octobre 2011 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a confié les jeunes à la Vierge de Fatima en les exhortant: « Répondez généreusement à l’appel du Seigneur ! » On rappellera demain la 6e et dernière apparition de 1917.

Au terme de l’audience du mercredi, place Saint-Pierre, Benoît XVI a en effet salué, comme à l’accoutumée, les jeunes, les malades et les nouveaux mariés.

« Ma pensée se tourne vers la Vierge de Fatima, dont on rappellera demain la dernière apparition. Je vous confie, chers jeunes à la céleste Mère de Dieu, afin que vous puissiez répondre généreusement à l’appel du Seigneur », a exhorté le pape.

A l’adresse des malades et des nouveaux mariés, Benoît XVI a dit : « Que Marie soit pour vous, chers malades, un réconfort dans la souffrance, et qu’elle vous accompagne, chers nouveaux mariés, dans votre chemin familial qui commence ».

Parmi les pèlerins francophones, le pape a particulièrement salué les Petites Sœurs de Jésus réunies en Chapitre général, les Servants de Messes de Monthey, et les groupes venus de France, spécialement de la Guadeloupe et de Guyane.

« Chers amis, notre existence, souvent marquée par des incertitudes, est une histoire de salut et de libération, a déclaré le pape. Puissions-nous marcher avec Jésus vers la maison du Père, notre vraie patrie et chanter avec la Vierge Marie les merveilles de Dieu dans notre vie ! »

Récit de la dernière apparition

La dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima, le 13 octobre 1917, aux trois pastoureaux, Jacinthe, François et Lucie, devant quelque 100.000 personnes, a été marquée par le « miracle du soleil », expliquait, en 2008, Mgr Jacques Masson qui racontait les événements avec fougue et selon le récit même de sr Lucie.

« Le 13 octobre 1917 devait être pour Fatima la journée décisive, a écrit Mgr Masson. C’est pour ce jour, en effet, que Lucie, Jacinthe et François, avaient annoncé que la Dame qu’ils étaient les seuls à voir, allaient : 1°) dire qui elle était et ce qu’elle voulait ; 2°) faire un miracle pour que tout le monde croie à ses apparitions ».

« La journée du samedi 13 octobre commença par une déception, rapporte la même source : dès le matin et contre toute attente, le temps était pluvieux, triste et froid (…). La pluie persistante avait transformé le lieu des apparitions, qui est un bas-fond (une sorte de vaste cuvette entourée de collines, formant un magnifique amphithéâtre naturel), en un vaste bourbier ; et les assistants, pèlerins ou curieux, étaient trempés jusqu’aux os et transis de froid. Un peu avant midi, certains observateurs ont pu estimer la foule à environ 70 000 personnes. Le Docteur J.-M. d’Ameida Garett, professeur à l’Université de Coimbra estima la foule à plus de cent mille personnes. »

La pluie et le soleil

« Enfin, Lucie crie au peuple : « Il faut fermer les parapluies ». Le peuple obéit, et sous une pluie battante, on récite le chapelet. Tout à coup, Lucie à un léger sursaut et s’écrie : « Voilà l’éclair ! ». Puis, levant la main, elle ajoute : « La voilà qui vient ! La voyez-vous ?... ». « Regarde bien, ma fille ! Fais bien attention à ne pas te tromper », lui recommande sa mère, qui, agenouillée à côté d’elle, se montre visiblement anxieuse sur l’issue de ce drame poignant ! Mais déjà Lucie ne l’entend plus, elle est saisie par l’extase !

« A la fin de l’apparition sur le chêne-vert, la Sainte-Vierge ouvrit les mains, dont l’éclat se projeta vers le soleil. Instinctivement, Lucie s’écria : « Oh ! Regardez le soleil ! » Personne ne pensait au soleil, qui ne s’était pas montré de toute la matinée. Mais à l’exclamation de l’enfant, tout le monde leva la tête pour voir ce qui se passait. C’est alors qu’une foule innombrable pu contempler à loisir, pendant une douzaine de minutes, un spectacle grandiose, stupéfiant et vraiment unique au monde !

« Tout à coup, les nuages se déchirent largement, laissant voir une grande surface du ciel bleu. Et dans ce vaste espace sans nuage, le soleil apparaît au zénith, mais avec un aspect étrange ! Aucun nuage ne le voile, et cependant, tout en étant brillant, il n’éblouit pas et on peut le fixer à volonté ! Tout le monde contemple avec stupeur cette sorte d’éclipse d’un nouveau genre.

Les mouvements du soleil

« Soudain le soleil tremble, s’agite, fait des mouvements brusques et finalement se met à tourner vertigineusement sur lui-même comme une roue de feu, lançant dans toutes les directions, comme un projecteur gigantesque, d’énormes faisceaux de lumière, tout à tour verts, rouges, bleus, violets, etc. ; et colorant de la façon la plus fantastique les nuages, les arbres, les rochers, le sol, les habits et les visages de cette foule immense qui s’étend à perte de vue ! Et pendant que la foule haletante contemple ce spectacle saisissant, les trois enfants voient apparaître à côté du soleil la Sainte Famille.

« Au bout de quatre minutes environ, le soleil s’arrête. Un moment après, il reprend une deuxième fois son mouvement fantastique et sa danse féerique de lumière et de couleurs, tel le plus grandiose feu d’artifice qui se puisse rêver. De nouveau, au bout de quelques minutes, le soleil arrête sa danse prodigieuse comme pour laisser reposer les spectateurs.

« Après une courte halte et pour la troisième fois, comme pour donner aux assistants le loisir de bien contrôler les faits, le soleil reprend, plus varié et plus coloré que jamais, son fantastique feu d’artifice, sans doute le plus grandiose et le plus pathétique que les hommes aient jamais pu contempler sur la terre.

« Et pendant l’inoubliable douzaine de minutes que dure ce spectacle unique et saisissant, cette foule innombrable est là en suspens, immobile, extatique, presque sans respirer, contemplant ce drame poignant, qui fut aperçu distinctement à plus de 40 kilomètres à la ronde : L’illustre poète portugais, Dr Alfonso Lopes Vieira, témoigna l’avoir vu à 10 lieues de Fatima, alors qu’il ne s’y attendait nullement.

Une crainte apocalyptique

« C’était le « grand miracle » promis qui se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit désignés d’avance, et qui devait « obliger » les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que Notre-Dame du Rosaire leur apportait du ciel !

« (…) C’est la chute vertigineuse du soleil qui fut le point culminant du grand prodige, le moment le plus pathétique et le plus divinement poignant (…). En effet, au milieu de sa danse « effarante » de feu et de couleurs, telle une roue gigantesque qui à force de tourner se serait dévissée, voici que le soleil se détache du firmament et, tombant de côté et d’autre, se précipite en zigzag sur la foule atterrée, irradiant une chaleur de plus en plus intense (témoignage du Dr Domingos Pinto Coelho : non seulement on voyait le soleil tomber du ciel, mais on sentait l’augmentation progressive de la chaleur avec l’approche du soleil, ce qui sécha vite les habits trempés des spectateurs), et donnant à tous les assistants l’impression nette de la fin du monde prédite dans l’Evangile, où le soleil et les astres se précipiteront en désordre sur la terre !

« Alors, de cette foule épouvantée, s’échappe soudain un cri formidable, une clameur intense, traduisant la terreur religieuse des âmes qui se préparent sérieusement à la mort, en confessant leur foi et en demandant à Dieu pardon pour leurs péchés. « Je crois en Dieu le Père Tout-Puissant » s’écrient les uns. « Je vous salue Marie ! », s’exclament les autres. « Mon Dieu, miséricorde ! », implore le grand nombre. Et d’un seul mouvement, tombant à genoux sur ce sol transformé en un bourbier de terre glaise, les spectateurs récitent, d’une voix entrecoupée de sanglots, le plus sincère acte de contrition qui soit jamais sorti de leur cœur !

« Enfin, s’arrêtant tout à coup dans sa chute vertigineuse, le soleil remonte à sa place en zigzaguant comme il en était descendu. Les gens se relèvent visiblement soulagés et chantent ensemble le Credo !

Don de la foi

« (…) Un vieillard, jusque là incroyant, agite les bras en criant : « Vierge Sainte ! Vierge Bénie !... » Et tout en larmes, les bras tendus vers le ciel comme un prophète, le ravissement visible dans tout son être, il crie de toutes ses forces : « Vierge du Rosaire, sauvez le Portugal !... » Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues.

« (…) Alors que tout le monde était trempé jusqu’aux os, chacun à la douce surprise à ce moment de se sentir à l’aise et de trouver ses habits absolument secs (ce fait merveilleux, déjà authentique dans le procès canonique officiel, est aussi confirmé par l’académicien Marques da Cruz, qui fit une enquête personnelle à ce sujet. Par ailleurs, personne ne se sentait mal à l’aise, ni de l’émotion, ni d’être resté si longtemps mouillé. Il y eut même une guérison d’une femme tuberculeuse, qui était restée de longues heures toute trempée.

Le message du 13 octobre

En 2009, Mgr Masson a insité sur le message de la Vierge Marie lors de cette dernière apparition : « A la demande traditionnelle de Lucie, "Que voulez vous de moi ?", la Vierge Marie répondit:

- Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.

Lucie sollicite à nouveau la guérison de malades.

- Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés.

D'un air grave, Notre Dame ajoute:

- Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé!

- Vous ne voulez plus rien de moi, questionne enfin Lucie ?

- Non, je ne demande plus rien.

- Alors, je ne demande plus rien non plus. »

« Après que la Vierge Marie eut disparu, raconte encore Mgr Masson, et alors que les enfants ont la vision de la Sainte Famille, puis de la Vierge, sous les traits de Notre Dame des Douleurs et de Notre Dame du Mont-Carmel, le miracle annoncé se produisit, le soleil se met à tourner vertigineusement.

« Sœur Lucie apporte les précisions suivantes :

Ouvrant les mains, Elle (la Sainte Vierge) les fit réfléchir alors sur le soleil. Et tandis qu'elle s'élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil. Voici le motif pour lequel j'ai crié qu'on regarde le soleil. Mon but n'était pas d'appeler l'attention de la foule de ce côté. Je ne me rendais même pas compte de sa présence. Je le fis seulement, entraînée par un mouvement intérieur qui m'y poussait.

« Notre-Dame, une fois disparue dans l'immensité du firmament, nous avons vu, auprès du soleil, saint Joseph avec l'Enfant Jésus, et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de croix. Peu après, cette apparition s'étant évanouie, j'ai vu Notre-Seigneur et Notre-Dame (sous une forme) qui donnait l'idée d'être Notre-Dame des Douleurs, Notre-Seigneur paraissait bénir le monde de la même manière que (l'avait fait) saint Joseph. Cette apparition disparut, et il me sembla voir encore ».

A. S. Bourdin,

avec le récit de Mgr Jacques Masson (1937-2010)

///////////////////////////////////////////////////////

MDN <lettre@mariedenazareth.org>

Les colombes de Fatima

En 1946, le Portugal célébrait le troisième centenaire de sa consécration à Notre-Dame de la Conception par le roi Jean IV, et ND de Fatima fut couronnée le 13 mai par le cardinal légat Aloisi-Masella devant 800.000 fidèles pour la clôture du Congrès marial d’Evora, où fût prononcé le vœu 300 ans plus tôt, puis une grande procession solennelle de plus de 400 kilomètres commença autour de la Vierge pèlerine.

Ce voyage triomphal qui dura du 22 novembre au 24 décembre et qui attira des foules immenses fut marqué le 29 novembre par 5 colombes que lâcha Terezinha Campos à Bombarral et qui après s’être élevée dans les airs, à grande hauteur, revinrent se poser l’une après l’autre au pied de la statue et se prosterner devant elle, tournées vers elle, dans des attitudes tout çà fait étonnantes.

A partir de ce jour, de nombreuses colombes furent lâchées et beaucoup venaient se réfugier au pied de la statue, restant de longues journées, de jour comme de nuit, sans chercher à s’alimenter, sans picorer la statue ou les fleurs, sans être perturbées par la foule, se tournant vers les orateurs ou vers le Saint Sacrement ou le crucifix quand ils sont mis sur l’autel, suivant la statue dans les voitures ou les avions lorsqu’elle partit en voyage sur les 5 continents, ou bien attendant la statue à l’endroit où elle allait être placée.

L’épisode des colombes frappa grandement l’esprit du peuple portugais : le Cardinal de Lisbonne exprima sa stupéfaction dans son radio-message de Noël 1946 et les journaux du pays reflétèrent cet émoi. L’Abbé Miguel de Oliveira écrivit ainsi dans le numéro de 7 décembre de Novidades, presqu’entièrement consacré aux colombes de Notre-Dame : « Au bout de quelques siècles, il ne manquera pas des esprits forts qui souriront de notre naïveté et demanderont comment il fut possible au milieu du XX° siècle de créer une légende moyennâgeuse. Mais ce n’est pas une légende, ô hommes de l’avenir ! C’est une réalité que nos yeux contemplent ; c’est de l’histoire authentique dont témoignent des centaines et des centaines de milliers de personnes. »


Extrait du livre « Les colombes de Notre-Dame »
qui présente des dizaines de photos de ces prodiges
Résiac - Fatima édition - février 1985


Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.
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Message par Her Sam 3 Déc - 0:59

http://ZENIT.org/

Benoît XVI demande de prier pour les enfants et les jeunes

Mais aussi pour la concorde et la paix des peuples

ROME, jeudi 1er décembre 2011 (ZENIT.org) – Pendant tout le mois de décembre, le pape Benoît XVI invite les catholiques du monde à prier avec lui pour les enfants et les jeunes et pour la concorde et la paix des peuples.

L’intention de prière « universelle » du pape pendant ce mois de décembre est en effet « pour qu'à travers la connaissance et le respect réciproque, tous les peuples de la terre grandissent dans la concorde et dans la paix.»

Benoît XVI propose aussi comme « intention missionnaire » de prier « pour que les enfants et les jeunes soient des messagers de l'Evangile et pour que leur dignité soit toujours respectée et préservée de toute violence et de toute exploitation. »

Le site de l’Apostolat de la prière propose chaque mois une illustration de ces intentions pour nourrir la prière - pendant 31 jours ! -, notamment par des témoignages.

Il rappelle aussi cette réflexion de Benoît XVI sur l’efficacité de la prière : « En tant que croyants, nous sommes convaincus que la prière est une vraie force, qui ouvre le monde à Dieu. Nous sommes convaincus que Dieu écoute et peut agir dans l'histoire. Je pense que si des millions de croyants, prient, cela influe sur le progrès de la paix ».

ASB
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